Mars 2024. Le nouveau gouvernement semble ouvrir la porte à un arrêt du projet contre lequel le Collectif Non à l’A133-A134 lutte depuis de nombreuses années. Le gouvernement entre dans un nouveau cycle de consultations. Ainsi le 2 avril, le Président de la Métropole Rouen Normandie et maire de Rouen sera auditionné par le Ministre délégué chargé des Transports. Ce dernier consultera ensuite plusieurs élus favorables au projet autoroutier.
    Dans ce contexte éminemment décisif, le Collectif Non à l’A133-A134 a souhaité démontrer que l’opposition à ce projet est aussi diverse en matière de citoyenneté que géographiquement.
    Lors de cette conférence de presse qui s’est tenue le mercredi 27 mars 2024, place des Carmes à Rouen, de nombreuses personnalités et élus étaient présents afin de réaffirmer leur opposition au projet et d’en expliciter les raisons.
    Voici quelques échanges avec la presse, en particulier avez Violaine Gargala journaliste au Paris-Normandie. Une journaliste de France 3 Normandie et un journaliste de Sweet FM étaient également présents.

    vous parliez dans l’heure notamment du fait qu’il étaient relativement prêt à financer des alternatives peut-être le développement des transports en commun est-ce qu’il y a eu un vrai une vraie opposition de certains ébut de droite au contournement est dans l’URE notamment répond vas-y en fait il y a eu une une espèce de motion qui a été voté au département alors avec de Carna a pu évoquer tout à l’heure la première c’est le fait que à l’époque Sébastien lecorneu a dit que le département ne se désengagerait pas de ses obligations de construire toutes les connexions nécessaire parce que de par la loi quand il y a une autoroute il faut des voies de dégagement secondaire et cetera et cetera je rentre pas dans le détail et puis le sujet est revenu il y a un an an et demi sur la table et dans une discussion plutôt à bâon rompu il y avait pas de délibération derrière et là Sébastien Lecornu a quand même dit qu’il était très sensibilisé par les élus de la vallée de Landel qui considérait que ce contournement était un une nécessité pour désenclaver la vallée voilà il l’a posé comme ça sans pour autant dire qu’il qu’il remettait en question voilà après le département de l’URE il est comme tous les départements en ce moment il est en difficulté financière parce que il y a un certain nombre de recettes que les départements n’ont plus et avec des dépenses sociales qui augmentent donc évidemment les ftisau est en train d’arriver donc je ne vois pas aujourd’hui le département revenir sur sa décision de ne pas prendre une charge ça pas si vous voulez je suis plus persuadé que c’est un argument financier qu’un argument réellement politique c’estd que si on les interrogeait les uns après les autres peut-être qu’on aurait plus de réponses positif pour l’autoroute que que négatif mais il n’empêche que financièrement ils en onont pas les moyens voilà et sur l’agglomération scur qui a eu un certain nombre d’élus de droite la motion alors ça c’était vraiment une motion qui avait été mise en au vote délibéré enfin délibéré et voter qui a fait l’unanimité contre le financement par la Glos Saur je pense qu’à l’époque les élus concernés se disaent que le projet était trop lointain voilà et que donc c’était pas très grave de voter contre à ce moment-là euh je reste persuadé que le bureau rapproché des élus de droite sont dans cette ce que disait Jean-Luc c’est sont dans cette philosophie de l’autoroute c’est du développement économique et que donc ils se disent que quelque part s’ils ont pas l’autoroute il ils n’auront pas le développement économique à côté et d’ailleurs ils ont refusé de le remettre en débat en disant c’est acté on sait pas ce que ça deviendrait si on le remettait en débat donc on le remet pas en débat il y a LTI qui voulait apporter un complément aussi à question oui je voulais quand même préciser que ces décisions du département et de l’agglomération font suite en fait à la phase de concertation de 2014 et dans le territoire de l’heure il y avait des réunions vraiment très zouleuses où les élus voyent que des centaines de personnes qui amplissaient les salles de concertation étaient opposé à l’unanimité à ce projet de la même façon l’enquête publique de 2016 a exprimé majoritairement un avis opposé à ce projet de la part de des populations locales d’où la phrase de Sébastien lecorneu à l’époque qui disait on va quand même pas laisser balafrer notre territoire et en plus payer parce que là électoralement effectivement par rapport aux populations local il y avait vraiment un consensus contre dans l’heure et pour compléter aussi sur la scène maritime alors je ne peux que aller dans le sens de l’ puisque nous y étions nous avons fait les réunions de pont de Larche à cette époque là là d’ailleurs qu’on a recréé le collectif non à la 133 à 134 et les salles étaient pleines à craquer et dans leur totalité opposé au projet il n’y avait que les salariés de la CCI de mémoire qui défendaient le projet mais en tant que salariés ils étaient pas là en tant que élus hein sur la scène maritime eff ser toi-même membre du collectif no à 133 à 134 mène cette ce travail de conviction maintenant auprès des élus dit de droite Renaissance horizon LR et cetera on essaie de les rencontrer de de commencer à construire une culture des mobilités des personnes et des marchandises pour leur démontrer que ce n’est pas une solution en matière de mobilité et que c’est une solution catastrophique en terme d’aménagement du territoire et comme on l’a évoqué une impasse en matière de compétitivité économique du territoire par rapport au au nord de l’Europe dans la branche interland européen c’est comment les marchandises importées rentrent en Europe on est aujourd’hui dans une compétitivité économique qui nous emmène droit dans le mur sur le territoire si on choisit ce segment là ça a été expliqué par jeanluc léger et on essaie de mener ce travail là que ce soit auprès des élus de la métropole et du conseil départemental de scène maritime on verra où jusqu’où on arrivera à aller au sein de l’association à l’autoroute association Oise nous avons plusieurs membres de conseil d’administration et notamment un conseiller départemental de droite Daniel Jubert et membre aussi de du conseil municipal de la ville de Louvier qui est résolument opposé à ce projet et qui tribune de journaux après discussions convainc ses collègues de la majorité de droite du département et de du conseil municipal de Louvier que ce projet est totalement inopportun et est une arnaque

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