Nous aurons l’honneur de recevoir Nicolas Maes, Directeur Général d’Orano, qui partagera son expertise et sa vision stratégique sur des sujets d’actualité tels que :
    – Les principaux défis et opportunités pour Orano aujourd’hui.
    – La position d’Orano dans le marché mondial de l’enrichissement des combustibles nucléaires.
    – Les détails des nouveaux investissements à La Hague.
    – L’importance du recyclage des combustibles usés et les préparatifs pour l’avènement des réacteurs de quatrième génération.
    – La collaboration avec la Russie et les perspectives d’autonomie dans le cycle du combustible.

    Quelques mots sur notre intervenant :
    Nicolas Maes, fort de son expérience et de sa position de leader chez Orano, joue un rôle déterminant dans le pilotage des stratégies qui façonneront l’avenir de l’énergie nucléaire en France et à l’international.

    [Musique] B bonsoir à toutes et à tous merci de nous rejoindre pour ce 13e webinaire de patrimoine nucléaire et climat qui est focalisé ce soir sur les enjeux stratégiques et les opportunités du cycle du combustible nucléaire Nicolas met bonsoir et merci d’être avec nous bonsoir Alexis fquant bonsoir à tous et à toutes avant de plonger not discussion je vais vous demander rapidement brièvement pour pour spectateurs et spectatrices de vous présenter vous présenter votre rôle actuel au sein du groupe Orano de présenter le groupe Orano également tout à fait donc bonjour à tous et à toutes euh Nicolas mass je suis un passionné d’industrie depuis 25 ans j’ai démarré mon parcours professionnel à l’époque dans le groupe Lafarge et après avoir fait du ciment pendant une grosse dizaine d’années j’ai rejoint l’industrie nucléaire dans le groupe Areva à l’époque en 2011 euh j’ai rejoint Areva juste après Fukushima donc pourra se dire pauvre sens du timing ou alors c’est que j’étais visionnaire et on pourra en reparler c’était sans doute que j’étais visionnaire euh au GR au sein du groupe arêvage j’ai été responsable des Activ enfin des opérations des activités minières au départ ensuite j’ai rejoint c’était au sein du groupe Areva la Business Unit base installée qui est aujourd’hui chez Framatome c’est la Business Unit qui fait la maintenance pour les centrales nucléaires les études d’ingénierie modernisation changement de gros composants pour tous les réacteurs partout dans le monde on travaillait quand même sur 350 réacteurs sur 400 et quelques chaque année donc c’était une belle exposition euh c’est dans ce rôle là que j’ai vécu la restructuration du groupe Areva donc ensuite j’étais chez Framatome au comité exécutif de Framatome et puis en 2018 novembre 2018 Philipp nor mon prédécesseur chez Orano m’a rappelé m’a proposé de prendre la direction de Orano mining comme on l’appelle donc la branche m et j’ai donc été directeur des activités minières d’orano pendant à peu près 4 ans puis en 202 3 directeur des opérations pendant quelques mois pour finalement être nommé directeur général d’orano euh en novembre 2023 c’est le rôle que j’occupe aujourd’hui alors ce groupe Orano en question euh ce groupe Orano est impliqué dans l’ensemble des étapes euh de de la chaîne du combustible notre notre force j’allais dire c’est nos compétences euh autour des transformations des matières nucléaires on en a fait notre raison d’être développer les savoir-faires de transformation des matières nucléaires pour le climat pour la santé pour un mondre économ ressources aujourd’hui et demain nous sommes aujourd’hui 17500 il y a quelques années lorsque nous sommes restructurés nous étions 15000 donc nous sommes 17500 aujourd’hui euh à la fin de notre strructuration on avait un chiff d’affair d’un peu moins de 4 milliards d’euros et on est aujourd’hui juste au-dessous des 5 milliards d’euros donc une belle trajectoire de développement sur combien de pays à peu près alors on est très présent en France sur les 17500 nous sommes 14000 en France à peu près et puis les autres collaborateurs sont à l’étranger les nos autres gros pays d’implantation sont le Niger le Kazakhstan le Canada les États-Unis et puis on a également des équipes au Japon un petit peu en Chine en Corée un petit peu en Allemagne aussi bah merci voilà alors nous allons tout d’abord pour un peu vous rappeler le programme et le déroulé de ce webinaire nous allons tout d’abord poser je vais poser une série de questions à Nicolas mes sur le cycle du combustible dans un second temps ça sera vos questions que vous nous avez posé au préalable par l’intermédiaire de la boîte à question que je vais adresser à Nicolas mes et enfin ça sera vous qui pourrez interagir avec Monsieur le Directeur général par l’intermédiaire du chat première question mais avant de commencer Nicolas Petit petite précision est-ce que pouvez pour pour un petit peu tout le monde cadrer le sujet sur qu’est-ce que le cycle du combustible nucléaire vaste vaste question ouais on pourrait en parler pendant des heures et des heures euh le cycle du combustible nucléaire démarre donc dans la mine le combustible nucléaire est fait au départ à base d’uranium naturel euh élément qu’on trouve un peu partout dans dans la cûte terrestre mais qui s’est concentré à certains endroits donc des mines dans lesquelles on extrait l’uranium et en général on le concentre ensuite sur les mines parce qu’il a très faible teneur dans les minerais là où il se trouve on le concentre pour pouvoir le transporter on le transporte jusque chez des usines de conversion euh dans ces usines de conversion cet uranium est purifié puis mis sous forme gazeuse euh donc uf4 puis UF6 c’est c’est le procédé français cette UF6 gaz 2 est ensuite enrichi dans des usines d’enrichissement la technologie principalement utilisée dans le monde c’est la centrifugation gazeuse en France ça se fait dans l’usine de George BES 2 à Tricastin cette uranium est ensuite euh bconverti c’estàdire qu’on enlève les atomes de fluor et puis ensuite il est mis sous forme de pastilles mis dans des crayons dans des assemblages combustibles c’est des entreprises comme Fratom qui font ça par exemple en France à l’usine de romon euh ces assemblages combustibles passent en réacteur nucléair ont leur job euh le par qu’ils ont fait leur temps réaccteurs nucléaair ils sont sortis des réacteurs nucléaires mis dans les piscines des bâtiments combustibles où ils refroidissent pendant quelques années ils sont ensuite transporter c’est le choix français à l’usine de laague où ils vont être retraités et puis une partie des matières va être recycler pour fabriquer des nouveaux combustibles les combustibles qu’on appelle combustible MOX en France aujourd’hui c’est pas forcément connu mais 10 % de l’énergie enfin de l’électricité d’origine nucléaire est faite à partir de ble recyclé déjà c’est une réalité qui fait d’ailleurs de Rano un acteur de l’énergie de l’économie circulaire depuis des décennies en fait voilà en quoi consiste le retraitement en deux mots pour les non spécialistes on prend les combustibleisés ils sont on les laisse refroidir ensuite on les découpe on découpe le crayon c’est c’estes coqu et la matière qui est dedans va ensuite dans un bain de dissolution ce bain de dissolution va mettre en solution les matières nucléaires euh donc typiquement uranium plutonium et produit de fission et puis les étapes suivantes et puis donc les coques sont ensuite compacté et puis mis dans un conditionnement sûr et les matières nucléaires sont-elles séparées donc on met le plutonium d’un côté l’uranium de retraitement de l’autre et les produits de fission lesquels produits de fission sont vitrifiés euh et c’est ces ver vitrifiés qui iront dans le long terme en stockage àg voilà on a le cycle et puis ensuite uranium de retraitement et est réutilisé pour refaire du combustible qu’on appelle de uranium de retraitement et puis le le plutonium est envoyé à l’usine de Melox où avec de l’uranium appauvri on fait du combustible MOX puis voilà on repart pour un tour d’accord bien merci déjà pour ce cadrage de sujet alors première question quelle est votre vision sur l’avenir de l’énergie nucléaire et comment rano s’y positionne-t-il en terme de défi d’opportunité alors ma vision pour l’énergie nucléaire c’est c’est la vision d’une énergie qui a un rôle clé à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique c’était l’une de ces forces historique on l’avait un petit peu oublié pendant quelques années il y a un moment où nos nos politiques énergétiques avaient oublié ça et aujourd’hui je pense que la prise de conscience d’une part du réchauffement climatique et de ses effets et du rôle de l’énergie nucléaire pour pouvoir y répondre et alors ce qu’on y voit c’est une énergie de base qui en complément des énergies renouvelables enfin binô avec des énergies renouvelables interminantes permet de fournir une énergie décarboné ce qui est un petit peu nouveau vous l’avez vu hein c’est que c’est une vision qui est assez partagée ou de plus en plus partagé aujourd’hui dans le monde et je pourrais dire qu’à l’exception d’un arc qui entoure la France justement c’estàd à l’exception de la Belgique du Luxembourg de l’Allemagne de l’Autriche et puis l’Italie même s’ils sont en train de changer le reste du monde a bien compris ça et on voit aujourd’hui des programmes qui sont annoncés vraiment partout dans le monde Mme le Japon Smet la Corée SIM Chine Russie euh le reste de l’Europe les Anglais euh très récemment les Pays-Bas ont annoncé le lancement de nouveau réacteur même les qui étaent en train de fermer leur parc sont en train d’annoncer la création de nouveau réacteurs donc une vision très très positive en complément des réacteurs habituel on pourra y revenir tout à l’heure dans la discussion on voit aussi arriver des nouveaux objets toutes ces start-up du nucléaire qui qui créent bah ou tu un nouvel écosystème auquel il va falloir répondre pour Orano euh comment comment on se positionne euh on envisage notre rôle sur les mêmes segments de l’activité que ceux auquel on est aujourd’hui donc dans le cadre de l’énergie nucléaire on se voit être un fournisseur de référence et de préférence pour nos clients partout dans le monde EDF bien sûr mais pas que EDF dans l’ensemble des des segments du cyle du combustible ce qu’on peut dire c’est que quand même entre le moment où on annonce un réacteur et le moment où il consomme de l’uranium et l’uranium enrichiss passe quand même une bonne dizaine d’années donc l’enthousiasme actuel se traduit pas forcément tout de suite dans des ventes supplémentaires aujourd’hui en revanche l’enthousiasme actuel donne des perspectives et nous permet d’inves investir pour répondre à nos clients dans la durée pour ce qui est des petits Amr et autres on en parlera tout à l’heure mais nous nous les voyons comme des nouveaux clients potentiel et donc Orano se positionne en en essayant d’écouter leurs besoins et de voir comment on peut les aider à être à réussir eux-mêmes et puis derrière en profiter merci beaucoup pour ce scope alors petite question rapidement sur votre environnement concurrentiel qui sont vos principaux concurrents sur les segments amont et aval du cycle du combustible dans le segment à mon nos nos principaux concurrents dans le monde de la mine sont les casazacs de casatom Prom qui est de loin le premier rcteur mondial ensuite les Canadiens cameo Rosatom quand même les Russes sont sont un concurrent euh les Australiens BHP qui ont une production qui fait à peu près 50 % de la nôtre donc c’est pas des tout petits acteurs et puis ensuite vous avez les BC de navouran et puis ensuite des acteurs un peu plus petits mais les principaux c’est casatomprom Camco et Rosatom dans la partie conversion en fait nous avez un monde qui c’est un peu polarisé et donc vous avez des acteurs russes et chinois d’un côté et puis vous avez dans le monde occidental donc Orano et nos concurrents sont cameameo à nouveau converdine aux États-Unis aux États-Unis qui redémarre une usine et puis on entend parler de projet de conversion à Springfield en Angleterre un projet qui serait porté par westing House même s’il est pas encore réalisé dans l’enrichissement notre principale concurrence c’est urenko qui se trouve être le deuxième acteur mondial en taille le premier étant les Russes de atomes d’accord donc avec ça vous avez et puis CNNC en Chine vous avez le paysage voilà on est si vous entendez bien on est le seul acteur aujourd’hui qui est présent sur l’ensemble des segments à l’exception de Ros atomes surtout sur la phase ouest en tout cas en tout cas dans le monde voilà exactement dans l’aval c’est difficile de parler de concurrence dans l’aval en fait la France est aujourd’hui le seul pays qui a dans la durée année après année retraité et recycler du combustible nucléaire sans faille pendant des années les ruses sont en fait partiellement mais une partie de recyclage se fait chez eux il ne renvoi pas des MOX à leurs clients voilà alors du coup euh on peut pas vraiment parler de concurrence en revanche il y a d’autres acteurs qui essayent les Japonais ave l’usine de rocach au moin et on les voit pas comme des concurrents en fait on aimerait bien que les Japonais arrivent à faire tourner leur usine de traitement recyclage ce qu’on se dit c’est que c’est une c’est quand même une industrie dans lequelle si plusieurs usines tournent tout le monde y gagne en compétence et puis en durabilé exactement exactement voilà pour mon principaux concurrents est-ce que vous le groupe Orano effectue-t-il toujours des du retraitement pour des euh pour des combustibles étrangers oui en fait quand vous prenez une usine de retraitement elle offre plusieurs services l’usine de retraitement elle retraite effectivement des combustibles ensuite elle peut les recycler c’est-à-dire qu’elle peut aussi fabriquer du MOX et puis elle offre aussi des services en attendant d’entreposage de combustible usé mais qui n’ont pas vocation à rester hein la réglementation fait qu’ils ne pourront pas rester éternellement on a aujourd’hui dans les piscines de lag des combustibles espagnols dont on doit TR certains sujets on a des combustibles néerlandais et on fait du traitement recyclage pour les Néerlandais du combustible japonais et on fait du traitement recyclage pour les Japonais on a historiquement fait ça également pour les pour les Allemands d’accord petite question désormais sur les ressources en uranium commentan le groupean g-il ses ressources en uranium et quelles sont les réserves et capacités de production dans les différents pays ok je vais peut-être répondre dans un ordre différent comme vous souhaitez euh aujourd’hui nos mines en exploitation sont au Canada en partenariat avec Canada au Niger et au Kazakhstan d’accord dans une année dans lequelle nos mines tourneraient à pleine capacité notre part de production dans ces mines c’est en gros 5000 tonnes au Canada 2000 tonnes au Kazakhstan et 1200 tonnes d’uranium au Niger donc bon on reparlera du Niger peut-être peut-être tout à l’heure ça c’est c’est et en gros 8200 tonnes si vous voulez notre production elle correspond à peu près à la consommation du parc français mais c’est un hasard en fait EDF représente peut-être 50 % nos ventes et je pense qu’à l’inverse on doit représenter à peu près 50 % des besoins deedf c’est normal hein c’est c’est c’est bien qu’il diversifie leur risque c’est bien qu’on diversifie nos client donc la façon dont on g nos ressources d’abord on essaie d’exploiter le mieux possible de façon le plus raisonnable possible et puis le plus efficacement possible les mines que nous avons en même temps nous avons des projets qui sont en développement aujourd’hui on a des projets en développement en Mongolie on un petit en Ouzbékistan on en a également au Niger là c’est les projets qui sont en développement et puis la troisème phase c’est de faire de l’exploration pour continuer à avoir des ressources et réserves pour les mines du futur nos efforts d’exploration aujourd’hui sont concentrés en Asie centrale et puis au Canada d’accord voilà et dans notre esprit dans notre esprit enfin et dans notre stratégie on cherche à avoir en permanence en ressources et en réserve à peu près 20 ans de visibilité on peut garantir à nos clients et puis on cherche à diversifier nos risques c’est-à-dire qu’on cherche à avoir des sources dans plusieurs pays du monde il y a plus de mine d’uranium en France il y en a eu mais il y en a plus aujourd’hui en France donc une façon de gérer le fait qu’on est forcément à l’étranger donc chez d’autres personnes c’est d’être présent dans plusieurs pays pour diversifier les risques petite question rapidement vous parliez justement de garantir sur 20 ans l’approvisionnement comment ça se fait avec des contrats d’approvisionnement à long terme j’imagine alors on a on a en général pas des des contrats sur 20 ans en revanche le marché de l’uranium c’est un marché c’est un marché dans lequel il y a deux types d’acheteurs il y a des acheteurs qui sont les électriciens qui ont tendance à passer des contrats de long terme euh et puis vous avez des acteurs qui sont des traders qui eux achètent essentiellement sur le marché spot et qui spéculent ça et en fait une grosse partie de la volatilité des cours est liée à ces traders beaucoup des électriciens achèent dans long terme vous pourriez vous dire des glenc et cetera notamment comme trader lcor sont pas tellement présents mais des gens comme TRX 6 par exemple ou WMC d’ les gens savent pas forcément mais du coup ça peut intéressé un appel d’offre typique d’un électricien dans le monde de l’uranium c’est bonjour euh faites-moi une offre pour 200 tonnes d’uranium par an par exemple pour les années 2028 à 2034 ce serait ce serait un appel d’offre qu’on pourrait recevoir la semaine prochaine ce serait typiquement ce qu’on recevra en ce moment 200 tonnes d’uranium par an de 2028 à 2034 et s’il vous plaît livrez le moi à l’usine de conversion de Cameco ou à l’usine de conversion d’ rano et le cours revienent très rapidement une petite question sur la petite sur la volatilité du cours est-ce que cré pas des situations de Stop and Go sur le marché sur justement le processus d’ouverture de l’exploration à l’exploitation alors le la volatilité à très court terme pas vraiment euh en revanche le cours de l’uranium a aussi eu des grandes fluctuations sur ces dernières années il avait eu un pic en 2008 là 120 dollars la livre après il éit redescendu il est remonté juste avant Fukushima il a baissé et il a baissé jusqu’à 17 dollars la livre en 2017 à 17 dollars la livre en 2017 quasiment tous les acteurs de l’uranium avaient arrêté leurs efforts d’exploration euh et plusieurs mines avaient été mises sous cocon euh c’était le cas de la mine de MacArthur paremple au Canada et puis même la production au Kazakhstan avait baissé de 20 % euh voilà donc dans ces cas-là ça arrête et effectivement les projets de développement c’était pas mal ralenti maintenant le cours de l’uranium est remonté à 90 dollars la livre ça devient un cours qui est plus sérieux euh pour se lancer dans des efforts d’exploration plus significatifs et des développements de projets tout qu’il faudrait le rappeler ce sont des projets qui coûtent extrêmement cher ah c’est des projets qui coûtent extrêmement cher oui euh il a généralement fait un pilote également sur pour se donner des ordres d’idées de développement d’un projet minier dans l’uranium euh des développements en avec la technologie Institute recovery lancer un projet ça va coûter quelques centaines de millions de dollars des mines euh des mines souterraines au Canada un projet va coûter quelques milliards de [Rires] dollars j’ai vous m’avez posé une deuxième question j’ai dû oublier euh non céit sur les mais en tout cas merci beaucoup d’IR u c’était sur le question c’est juste de Stop and Go euh et oui également est-ce que général fait un pilote généralement ah oui euh sur le fonctionnement donc vient de l’exploitation à l’exploration justement oui en fait quand on en a l’opportunité c’est-à-dire quasiment à chaque fois on fait un petit pilote d’exploitation pour tester les méthodes qu’on va utiliser en fait le pilote peut ouais le pilote peut servir soit à calculer des taux de récupération par exemple soit à calculer des taux de consommation d’acid et suivant le type de mine c’est difficile de faire un pilote de mine à ciel ouvert vous êtes en général obligé de faire toute la découverture par contre vous pouvez aller faire des carottage puis ensuite récupérer du mineraiis et tester dessus les solutions de traitement que vous allez utiliser plus tard quand vous êtes en mine ins situe recovery là c’est assez facile de faire un pilote on fait une ou deux cellules et puis on voit les résultats que donne à une ou deux cellules d’accord je reviens rapidement sur les sur les les opérations dans d’autres pays quelles sont quelles ont été les conséquences pour Orano et l’État français de l’évolution de la situation au Niger alors je vais distinguer l’État français et Orano l’État français c’est pas à moi de commenter sur les conséquences et vous avez vu pour ce qui est Orano Orano c’est une entreprise française et au Niger on se comporte comme une entreprise qui se trouve être française mais en fait c’est Orano est une entreprise et les mines au Niger sont des sociétés nigériennes de droit nigérien et elles sont franco-nigériennes c’est que dans No mines au Niger l’état du Niger a 34 % des mines ce qui veut aussi dire d’ailleurs que l’état du Niger enlève 34 % de la production et ce qui veut aussi dire que donc enfin ce sont des sociétés qui opèrent au Niger on a trois activités au Niger la mine de Cina qui est en réhabilitation la réhabilitation a continué suivant le plan qui était prévu on a la mine de somaire qui elle est en exploitation cette m en l’exploitation a réussi à préserver l’exploitation minière c’estàdire extraire le minerai depuis que le coout a eu lieu depuis le changement de régime elle a certes baissé sa cadence mais elle a réussi à fonctionner en permanence d’abord parce qu’elle avait des stocks de com enfin de d’explosif et tout ça puis ensuite elle a réussi à réapprovisionner et la partie usine que je vous disais on extrait et on concentre la partie usine euh au départ continué puis quand elle est arrivée à cour de réactif euh a fait une longue phase de maintenance a vraiment remis l’usine en bon état et puis euh cour en janvier- février on a réussi à réimporter au Niger les réactifs dont on avait besoin pour faire tourner l’usine la production a redémarré euh en février donc somir aujourd’hui tourne cadence réduite mais elle tourne le prochain enjeu c’est d’arriver à exporter pour générer du casche pour sOMAIR ça c’est le court terme euh la troisème activité qu’on a c’est le projet Imouraren le projet Imouraren qu’on envisageit de développer en institut recovery là nécessité un apport d’expertise assez fort depuis la France on va pas être capable de le faire donc on est en train de proposer une alternative dans lequel on développerait un gisement satellite en mine à ciel ouvert comme ce qui était histo quement envisagé là ça nécessite de l’expertise mais un peu moins et euh c’est ce qu’on va proposer au gouvernement du Niger pour euh pour rémarrer cette min bon objectivement quand même euh ça veut dire que ça fait un moment qu’on a pas pu exporter et puis euh bah c’est difficile de voir comment comment ça va tourner euh ce qui est sûr comme je vous disais c’est que c’est des sociétés franco-nigériennes et le personnel est essentiellement nigérien 99 % du personnel de nos sociétés au Niger sont des Nigériens et qui est que je salue s’il y en a quelques-uns qui sont connectés et qui avec beaucoup de courage et de professionnalisme font tourner ses activités alors petite question désormais sur les réserves pour rester sur les ressources est-ce qu’avec la relance et ce retour en grass comme vous disiez un petit peu du nucléaire dans le monde est-ce que jusqu’à quand à peu près les réserves connues en uranium permettront-elles d’approvisionner le parc mondial laie de temps en temps est un petit peu peut avoir des propos un peu alarmistes c’est difficile de parler de réserves connues et jusqu’à quand les réserves connues peuvent alimenter le parc mondial si vous viiez la même chose avec le pétrole jusqu’à quand y a-t-il des réserves connu de pétrole qui permet de tourner en fait comme on est dans des industries d’extraction de matières premières il y a un effort d’exploration qui est là dans la durée et qui redécouvre toujours des des nouvelles ressources donc le monde de l’uranium est à peu près est à peu près comme ça ce qu’on voit c’est que les mines actuellement en fonctionnement sont suffisantes pour alimenter je parle pas que d’orano hein dans le monde les les mines actuellement en en fonctionnement sont suffisantes pour alimenter les réacteurs jusqu’au milieu de la prochaines décennies euh des nouveaux projets vont avoir besoin d’être lancés pour alimenter pour les 15 ans suivants c’est-à-dire jusqu’en 2050 et puis pour aller au-delà de 2050 il va falloir que les efforts d’exploration qui sont en cours chez les uns et chez les autres donneent des résultats et permettent d’aller plus loin cela dit vous avez vu ce que dit alors vous pouvez regarder la IEA ou ou les choses comme ça il est estimé que jusqu’à la fin du siècle il y a pas de souci majeur ça va pas forcément avec de l’uranium au prix actuel mais il y a pas de souci majeur jusqu’à la fin du du siècle est-ce que c’est un problème que le prix de l’uranum monte pour le coût de l’électricité pas tellement le coût de l’uranium dans le coût du kilwh est en fait très faible ce qui fait le coût du kilow nucléaire c’est en premier l’investissement ensuite tous les frais fix pour faire tourner la centrale et puis le combustible certes mais le coûp de la matière c’estàd uranium dans le coûp du combustible n’est qu’une fraction à peu près qui représente combien de pourcent à peu près alors si vous mettez le coût de l’uranium dans le coût du kilow pas le coût du comestible mais le coût de l’uranium dans le coût du kilwh vous devez être de l’ordre de 5 à 6 %% petite question désormais sur votre le PO la position du groupe Orano dans le marché d’enrichissement quel sera l’impact de l’extension de l’usine JS 2 sur vos capacités futures notamment pour l’enrichissement de l’uranium de retraitement ah alors là il y a deux sujets qui sont séparé l’extension de George B 2 que nous avons lancé en octobre 2023 va augmenter de 30 % les capacités de l’usine George BES 2 on va passer de 7 millions duuts pour les spécialistes à un petit peu plus de 100 millions de d’UTS voilà qu’est-ce que ça représente bah avec avec 7 millions d’UTS on avait à peu près 12 % de par marché mondial on augmente de 30 % avec le jeu des de 3 ça fait pas directement 16 mais bon on va dire 15 % de de part de marché mondial en revanche cette extension d’usine elle est bien faite pour tourner en uranium naturel on nenvisage pas de faire de l’enrichissement d’uranium de retraitement à cette usine de GB2 il y a une usine en Europe qui fait de l’enrichissement d’uranium retraité c’est l’usine mélo au Pays Bas je crois qui a opéré [Musique] Parco ça c’est pour ce qui est de la partie enrichissement pour nous l’enjeu est assez fort hein c’est un jeu de de l’extension de George B 2 c’est une bonne opportunité de gagner de la part de marché j’allis dire au dépend des Russes euh et puis de contribuer à l’effort de l’Europe et des États-Unis pour se désensibiliser aux fournitures russes est-ce que vous pouvez nous parler brièvement des en terme de stratégie d’investissement précisément à l’AG pouvez-vous nous parler du grand carénage qui est prévu à l’ des défis techniques ça représente pour le groupe Orano oui alors en fait ce qui est prévu à la c’est c’est plus qu’un grand carinage c’est tout un programme d’ensemble le discours de bfor du président Macron en février 2022 a annoncé la relance d’un programme de nouveaux réacteur donc il a parlé de 6 + 8 op les 6 + 8 et puis peut-être d’autres après qui sait sans doute sera nécessaire la relance aussi des conseils de politique NUC voilà et puis du coup donc en 2022 on parle de ces réacteurs ces réacteurs vont arrivver en fonctionnement à la fin des années 2030 et puis années 2040 ils vont fonctionner 60 ou 80 ans donc produire du combustible usé jusqu’en 20000 ou au-delà une première chose à faire en tant que nation c’était de savoir ce qu’on allait faire de ce combustible usé il existe deux grandes solutions dans le monde le traitement recyclage ou l’entreposage à sec en attendant on ne sait pas quoi le CPN de février de cette année a fait le choix politique de péréniser la solution de trait recyclage pour notre pays très bien donc maintenant charge aux industriels de proposer un programme industriel pour faire du traitement recyclage qu 2100 ou 2120 sauf que aujourd’hui tout le système du traitement recyclage en France est pensé pour finir en 2040 dans nos compte nos usines sont amorties jusqu’en 2040 dans la dernière PPE euh qui est d’ailleurs toujours en vigueur tant qu’ y en a pas une autre euh c’est du traitement aussycluel de l’énergie et jusqu’en 2040 et donc là bah on il faut qu’on trouve quelque chose ce qui a été proposé au monde politique et acté et donc qui est en train de se lancer c’est de faire vivre les usines actuelles le plus longtemps possible et engager un programme vous avez appelé grand carénage nous on l’appelle pérénité résilience mais c’est la même presque le même esprit donc un programme de pérénité résilience pour faire durer les usines actuelles le plus longtemps possible ensuite de lancer les études et la réalisation d’une nouvelle usine de MOX donc de combustible recyclé qui sera vraisemblablement enfin qui sera sur le site de l’AG et puis de lancer les études en vue de faire une nouvelle usine de retraitement également sur le site de La Hague autant l’usine de MOX on aimerait bien et on va travailler pour ça à la faire arriver en 2040 autant l’usine de retraitement on pense que on a un petit peu plus de temps donc on vise plutôt du 2045 2050 voir un peu au-delà si les investigations qu’on va faire sur l’isine actuelle de l’ague nous confirment qu’on peut effectivement la prolonger suffisamment c’est un programme majeur un programme majeur très très enthousiasment aussi bien la partie pérénité résil que la partie nouvelles usin au total ça représente PRS combien d’années le programme oui le programme c’est un programme de 20 ans ouais quand même c’est un programme de 20 ans mais en fait c’est un programme qui est d’une ampleur colossale vous pourriez vous dire que refaire une usine de MOX une usine de traitement recyclage c’est comme refaire quelques op alors pour l’instant j’ai pas le droit de raconter les montants de notre programme mais c’est c’est quelques en ampleur industrielle si vous vous remetteettez ce qu’on fait nos anciens ce qu’on fait les pionniers euh ils ont réfléchi au programme de l’usine de MOX et de l’usine de La Hague des usines actuelles ils y ont réfléchi à la fin des années 70 les décrets du lancement du grand chantier de la Hague sont signés en 1981 et puis la fin des grands chantiers de la Hague c’est et puis de Melo c’est 1995 début des années fin des années 90 vous voyez ça été là aussi un programme de 15 à 20 ans oui c’est aussi la nécessité de penser le temps long d’où la nécessité de penser le tempss long euh ce qui a le mérite de pouvoir bah prendre le temps de la réflexion de le faire correctement qu’elle mérite aussi pour des jeunes qui euh se projettent et envie de de de se lancer dans un tel programme bah de de pouvoir y contribuer dans la durée alors certaines personnes sont très mobiles et très intéressés pour bouger dans leur carrière mais il y a aussi des personnes qui eux ça leur convient mieux de rester dans la même région à ceux qui ont envie de travailler sur notre programme ils peuvent rester là pendant 20 ans est-ce que pour vous il y a un éventuel risque de saturation des piscines à court terme non euh non et alors c’est pas que moi qui le dis hein je le pense sincèrement et puis dans une audition conjointe entre EDF et Orano nous avons dû le démontrer à l’Autorité de sûreté qui a fin communiqué je crois le 17 avril confirmant le fait que compte tenu de l’allongement de durée de vie du parc français et puis de l’état de fonctionnement de nos usines actuellement la perspective de saturation à la Hague initialement envisagé pour le début des années 2030 était repoussé à 2040 donc aujourd’hui c’est poussé à 2040 et en complément nous sommes en train de travailler avec EDF et puis de le montrer aux autorités de sûreté pour faire pour euh euh ou prendre un certain nombre de dispositions qui permettent de garantir que ça n’arrivera pas avant 2040 même si on avait des gros aléas dans nos usines typiquement densifier les piscines actuelles euh est un bon moyen de le faire un autre moyen de le faire c’est de consommer un peu plus de combustible MOX euh et EDF a des réflexions sur les chargement de S cœur et les changement donc pour terme la la la perspective est est satisfaisante ça y ait jusqu’à 2040 on a des travaux pour garantir ça et puis évidemment euh évidemmentà partir du moment o on va faire des nouvelles usines les nouvelles usines vont démarrer par des nouvelles piscines et donc on s’organise pour avoir ces nouvelles piscines en avance de phase petite question désormais sur la gestion du plutonum et du recyclage MOX par le groupe rano est-ce que le retraitement des assemblage MOX posi des problèmes particuliers dans les installations actuelles ça va dépend de ce que vous appelez des problèmes particuliers c’est les installations actuelles elles ont déjà retraité plusieurs dizaines de tonnes de MOX au fur à mesure des années et dans les installations actuelles quand on fait du retraitement de MOX ça nous réduit assez fortement le débit des installations actuel donc on est obligé de baisser la cadence de ces de ces usines actuelles or pour l’instant on souhaite les faire tourner à plein régime donc la stratégie industrielle en acccord avec EDF ne consiste pas pour l’instant à forcer ou accélérer le tra le retraitement du MOX dans les usines actuelles c’est faisable on l’a fait c’est surtout que dans la conception des nouvelles usin de base euh on va faire en sorte que ces nouvelles usines puissent retraiter le MOX à des cadences satisfaisantes quand je dis à descadences satisfaisante c’est-à-dire sans être trop pénalisant sur le retraitement des combustibles euh classiques quoi qui sont dans un premier tour concernant la stratégie de multirecyclage du MOX est-ce que euh est-ce qu’elle s’inscrit dans la préparation au réacteur de la 4e génération notamment les RNR et quelle est la feuille de route du groupe Orano à ce sujet là on arrive sur un sujet qui est intéressant et qui euh je le je le dis parfois comme ça tourne presque au débat de religion on sait que dans le pays il y a des gens qui sont très favorables au m REP et d’autres qui sont pas favorables au mrep euh m Repp comme multirecyclage en réacteur pressionurisé euh moi je vais pas tellement rentrer dans le débat de religion et puis en plus c’est pas complètement à moi de l’ voir l’exploitant nucléaire c’est EDF le propriétaire des matières c’est EDF ce que fait Orano c’est de d’avoir des usines et de fournir une prestation de traitement recyclage pour servir les besoins de notre clientf qui est l’opérateur nationalc maintenant euh euh ce que fait Orano et et donc c’est notre mission c’est d’avoir les outils industriels qui permettent de soutenir la stratégie que retiendra notre client EDF j’imagine qu’il va le retenir en accord avec le avec le pays ce qu’on peut imaginer c’est que on peut on pourrait imaginer je sais pas si ça va se faire comme ça mais vous vous pourriez imaginer ça va être très simpliste ce que je vais dire très simpliste et la vie est pas si simple mais vous pourriez imaginer que les MX du parc actuel sont retraités dans la nouvelle usine qu’on fait et utilisé dans le parc de PR2 et puis ce qui va sortir de ce parc de PR2 sera retraité pour alimenter des GES 4 quand vous regardez le délai entre un combustible frais qui soit irradié refroidi retraiter reirradier refroidir retraiter ça marche en fait ça marche quasiment donc donc le multirecyclage en r peut être une étape vers le vers le les G 4 comme vous l’avez dit parfois quand on dit mul recyclage les gens ont l’impression qu’on va faire plein de boucles mais si vous reprenez ce que je viens de dire et vous regardez la durée d’une boucle en fait c’est une boucle de plus c’est pas plein de boucles qui aura besoin de faire une dernière question sur ce sujet précisément c’est est-ce que la stratégie EDF et donc Orano Vistel a constitué le stock de pu nécessaire pour l’engagement des réacteurs RNR de puissance à ce stade la stratégie elle ne vise pas à constituer un stock de pu la stratégie du pays pour l’instant elle consiste à maîtriser les inventaires de pu ensuite en fonction de ce qui va se passer soit dans le développement de la Gen 4 la Gen 4 d’ailleurs la grosse Gen4 de puissance ou les Amr tout seul en fonction de ce qui va réellement se passer dans le pays on verra s’il y a besoin de constituer un St de plutonium plus haut d’avance ou si à l’inverse il à utiliser par exemple du M REP pour iliser l’inventaire de pu pendant une vingtaine ou une trentaine d’années de plus désormais je voudrais rapidement vous interroger sur les défis àelox ouais sur est-ce que vous quelles sont selon vous les M améliorations à apporter l’usine Melox à marcool Al l’usine de Melox elle a fait la une de la presse parce que effectivement elle a eu des difficultés assez importantes alors pour les gens qui sont pas familiers avec ça c’est une usine qui est assez sensible d’un point de vue procédé et on avait changé l’une de ces matières premières en fait ces matières premières c’est la la poudre d’uranium appauvri qu’on utilisait en complé avec le plutonium et ça a beaucoup déstabilisé le process et ça a déstabilisé le process au point où alors comme c’est c’est des chiffres publicqus les donne sans problème Mo c’était arrivé jusqu’à une production de 51 tonnes seulement en une année il y a quelques années et maintenant il s’est passé plusieurs choses à Melox il s’est passé d’une part un changement et on est revenu à une poudre différente Duo2 qui elle marche et puis les équipe ont fait un super travail un grand plan de performance qu’ils ont appelé le plan relançon Melox dans lesquels ils ont travaillé sur tous les axes excellence opérationnelle animation quotidien rattrapage du retard de maintenance développement des compétences des équipes avec une école des métiers absolument formidable on va l’inaugurer le 18 juin là même 19 millions dans une école des métiers faire des maquettees dans lesquelles les gens peuvent s’entraîner et tout ça donc un programme d’ensemble vraiment fantastique et vous voyez on était passé à 51 puis 59 tonnes 82 tonnes l’an dernier on est vraiment dans une phase de reconquête grâce à ce travail là je pense que le plus dur est derrière derri nous il n’empêche que les usines de MOX c’est des usines qui sont pas si simples que ça je pense que les Français et donc Orano à travers ça ça être super fier d’arriver année après année à fabriquer du MOX en sou que les Anglais avaient essayé ça ça va pas durer les Belges en on fait un peu ça va pas durer les Japonais sont en train de construire une usine mais ils le font pas les Français et les équipes de Melox le font année après année je reviens sur le combustible si vousra dire le les combustibles futur euh est-ce qu’une réflexion a été engagée déjà avec le CEA ou les start-up concernés à propos de la fabrication des combustibles des futurs Amr et oui euh une réflexion a été engagée avec les deux en fait des Amr il y a y a il y a quelques familles d’Amr il y en a qui vont tourner avec de l’uranium dit Hu al enrich uranium là en gros c’est de l’oxyde d’uranium mais qui avec des taux d’enrichissement qui avoisine les 20 %. là les technologies sont connues c’est du surenrichissement donc de la centrifugation de la déconversion il y a pas d’installation qu’ font aujourd’hui dans le monde mais la technologie est connue c’est assez facile à faire le gros marché pour cette technologie là ce serait plutôt les États-Unis en France aujourd’hui il y a qu’une start-up qui poursuit cette ces besoins là c’est la start-up Jimmy ensuite les autres familles de Amr euh il y en a deux grande il y en a des réacteurs à neutron rapid type MOX et puis des réacteurs à celle fondu euh type MOX vous allez trouver des start-ups comme nucléo par exemple qu’en a une qui est celle qui fait le plus de bruit euh et puis vous avez à celle fondu vous en on avait comme stellaria torizon qui est les Franco Franco néerlandaise et puis Nara aussi que par exemple avec ces deux familles de start-up nous avons engagé une réflexion pour voir comment on pourrait le plus rapidement possible leur fournir une première charge de combustible pour faire des démonstrateurs même allant jusqu’à dire des têtes de série et puis comment dans un délai un peu plus long on pourrait fournir des quantités industrielles au cas où enfin au cas où et je l’espère leur modèle de réacteur fonctionnerait bien et puis qu’il qu’il passe à l’échelle euh voilà c’est le travail qui est en cours est- on n pas eux et nous toujours la même vision du temps qu’il faut pour le faire sont plus pressé que ce qu’on est capable de faire mais c’est bien il nous challenge il nous pousse à progresser il pousse aussi les autorités de sûreté d’ailleurs à revoir certains de leurs modes de fonctionnement pour garantir la sûreté mais en même temps permettre l’innovation au bon rythme et euh voilà c’est c’est des réflexions euh c’est vraiment comme dirait les Anglais it’s happening before your c’est ça se passe maintenant dernière question sur sur cette partie précise avec toujours sur ces combustibles futurs quelle vision avez-vous du des cycles du combustible donc appelés par ces projets de SMR ou Amr et de la disponibilité d’installation de fabrication adapté bah c’est ça fait partie de la réflexion les réflexions qu’on a eu pour le moment elles visent déjà à fournir des premières charges euh pour faire des des démonstrateurs et des têtes de séries se posera mais on n pas vraiment amorcé encore la question du retraitement de ces combustibles se pose tout de suite et on travaille pas mal avec ces start-up la question du transport malgré tout il faudra transporter ces combustibles qu’il soi frais ou ou user mais sur ce qui est les installations de retraitement on n’a pas encore vraiment travaillé cela dit celles qui sont MOX RNR euh c’est des installations qui ressembleront euh aux installations de retraitement des combustible assez classique pour ceux qui sont euh réacteur à sel fondu je pense que mes équipesid ont commencé à regarder mais alors là franchement je suis pas capable de vous dire et une dernière question une question un peu plus géostratégique pouvez-vous préciser les services fournis donc par la Russie si je dire donc le concurrent rose atome dans le cycle du combustible et les perspective de réduction de cette de cette dépendance d’ord alors r atom comme je l’ai dit tout à l’heure est un des principaux acteurs mondiaux et ils fournissent aussi bien pour les États-Unis que pour une partie de l’Europe de la conversion et l’enrichissement un peu d’uranium mais pas beaucoup l’essentiel de l’uranium russe il sert à alimenter les centrales russes en revanche il fournissent des services de conversion et d’enrichissement avant la crise de app le même la guerre avant la guerre en Ukraine à peu près 30 % de l’enrichissement commci acheté aux États-Unis ou en Europe venent de Russie à peu près 30 comment se désensibiliser à ça en construisant des capacités d’enrichissement dans le monde occidental donc nous on a déjà pris une première par avec l’extension de GB2 et puis l’autre fois vous avez peut-être vu le président de notre enfin notre président du conseil d’administration a laissé entendre que nous étudions la possibilité de faire une usine d’enrichissement aux États-Unis il y a encore un peu de travail pour y arriver il y a pas mal de conditions à renir mais mais si les conditions sont là on sera sérieux à propos de ça la deuxième famille de service qui était fourni par la Russie et là ça concerne plus spécifiquement la France c’était les services de conversion d’uranium de retraitement et là ça mérite quelques explications parce que la presse en fait un scandale alors qu’en fait il y a pas du tout matière à avoir un scandale la technologie pour convertir de de de l’uranium de retraitement elle est connue c’est la conversion classique comme on sait faire en revanche les quantités à reconvertir dans le monde était assez limité donc il y avait pas besoin de plusieurs usines pour le faire la France on avait fait un peu dans le passé mais il y a pas besoin de plusieurs usines l’usine russe était efficace donc le bon choix le bon choix économique et et pour nous citoyens et pour nous utilisateurs d’électricité c’était de le faire dans l’usine qui était efficace économiquement et je rappelle qu’avant la crise en Ukraine c’était pas du tout un tabou d’avoir une partie de sa chaîne énergétique qui dépend de la Russie regardez les deux pipelines Nordstream notre voisin a mis son avenir énergétique dans les mains de la Russie donc c’était pas un tabou le bon choix économique c’était de le faire comme ça maintenant on peut pas oublier le fait que il y a eu la guerre en Ukraine et donc d’avoir cette brique là qui dépend de la Russie qui était le bon choix à faire d’un point de vue économique peut-être qu’il faut qu’on fasse un choix un peu différent et un choix dans lequel ce service là est fourni en dehors de la Russie alors après est-ce que ça veut dire qu’il faut que soit fait en France pas forcément il faut que soit fait dans un pays avec lequel on peut supposer qu’on aura des relations cordiales dans la durée donc ça pourrait être en France en Angleterre on verra il y a des études qui sont en cours pour permettre la création d’une usine de de enfin de conversion de l’uranium de retraitement en Occident voilà après ce ser pas à moi de communiquer dus sera plutôt à EDF mais voilà bien merci en tout cas pour ces réponses désormais nous allons passer à la boîte à question qui sont les questions que vous nous avez posé donc première question quelle est la genèse de l’annonce du gouvernement relatif à la pérenisation du site de l’AG avec l’annonce récente de la construction d’une usine nouvelle et d’un atelier de fabrication de combustible MOX je pense y avoir répondu la jeesse c’est le fait qu’on relance un programme nucléaire des réacteurs qui vont tourner jusqu’à 200 qui VT produire des combustibles usés et la réaffirmation d’un choix politique de la nation d’utiliser le traitement cclage comme solution est-il prévu un atelier de conversion du nitrate d’urany alors de conversion du nitrate d’uranile ce qui avec le nitrate d’uranil ce qu’on fait aujourd’hui dans sur le site du Tricastin donc c’est du nitrate d’uranil qui arrive de l’UE et qui contient l’uranium de retraitement on fait sur le site du Tricastin aujourd’hui c’est que on le on le on récupère et on met sous forme oxyde l’uranium de retraitement il n’est pas prévu à court terme de faire une installation une nouvelle nouvelle installation de récupération de l’uranium depuis le nitrate d’uranil ça c’est pas prévu à court terme maintenant l’installation qu’on a vivra peut-être pas jusqu’à 2100 on la modernisera et on en fera à un moment c’est pas un sujet derrière la question il y a la deuxième aspect c’est et qu’est-ce qu’on fait de cet uranium de retraitement et on vient au dernier sujet qu’on a discuté juste avant aujourd’hui c’était fait la reconversion était faite en Russie et il y a des études pour faire une usine de de conversion dire dans le monde qui pense comme [Musique] nous une une autre question qui nous a été posée sur le MOX quel besoin en tonnage dans les décennies à venir quand le transfert de Melox à l’AG est-il planifié le avec le parc actuel français l’équilibre le le parc actuel français l’équilibre est en gros en gros que EDF décharge chaque année les 1000 à 1100 tonnes de combustible usé qui sont retraités à la Hague ces 1000 à 10000 tonnes de combustible usé à la Hague produisent en gros 10 tonnes de plutonium et ces 10 tonnes de plutonium permettent de refaire derrière 100 tonnes de MOX donc si MOX fait 100 tonnes de MOX l’ensemble du système français est à peu près à l’équilibre presque mais ça ça fait des chiffres qui sont qui sont faciles à retenir donc si Melox tourne à 100 tonnes on met le système français à l’équilibre et puis comme on envisage que Melox tourne à un peu plus que 100 tonnes ça permettra soit de faire baisser les inventaires qu’on a soit également de traiter du combustible étranger et notamment du combustible japonais d’accord est-ce que selon vous le retraitement des combustibles usé estt-il amené à se développer dans le monde et en Europe surtout c’est une bonne question en fait euh c’est c’est une bonne question euh il a amené à se développer en Chine je pense que les Chinois ont affirmé euh le fait qu’il voulaiit faire du traitement cyclage il est amené à se perpétuer en en Russie je l’ai dit tout à l’heure les Japonais ont euh construis une usine de MOX et puis essayent de démarrer leur usine de rokacho euh la fameuse usine de rocacho euh donc ça ça fait déjà augmenter les capacités la France a réaffirmé son choix de le faire dans la durée euh ailleurs dans le monde en fait ça va sans doute dépendre de la réalité du développement des Amr si les Amr euh se développent suffisamment euh donc tous ceux qui vont tourner avec combustible au plutonium il y a des chances que euh certains pays souhaitent se se lancer dans les capacités de de retraitement à très long terme également mais là on a eu la discussion tout à l’heure sur les ressources d’uranium mais si à la fin du siècle tout d’un coup on commence à avoir des quiétude sur les disponibilités d’uranium il est probable que d’autres pays se mettront aussi à à faire du retraitement d’accord on est plutôt dans une échéance un peu plus Loou une effet de levier quelque part ce qu’on essaie de faire quand même là c’est que à partir du moment où on va se lancer dans une usine il faut qu’on choisisse la capacité de cette usine on va la dimensionner pour servir les besoins du parc français mais on va sans doute la dimensionner un peu plus gros un peu plus gros que ça pour pouvoir accueillir du combustible étranger il est pas exclu de penser que certains pays d’Europe centrale par exemple a envie de de faire retraiter une partie de leur combustible en tout cas on va aller les voir leur proposer ses services une dernière question de la boîte à question la vente à la Chine d’une usine de retraitement basée sur le procédé Purex est-elle toujours envisagée alors à court terme [Musique] non c’est vrai que la question est posée par des gens soit qui ont eux-mêmes travaillé sur ce projet ou pas il y a eu pendant des années des années des discussions avec la Chine effectivement pour la vente du alors c’était la vente du du procédé des équipements contrat d’ingénierie d’équipement onait pas la responsabilité de construction mais aujourd’hui les discussions sont sont arrêtées et puis pour que ça se passe il faut deux choses ensuite faudrait qu’il y a une volonté et une volonté politique je suis pas bien sûr qu’elle soit là et puis il faudra ensuite que nous nous ayons la disponibilité des ressources pour le faire et puis comme maintenant on a comme mission de donner une solution à la France on va déjà mettre nos ressources pour donner une solution à la France ben merci beaucoup en tout cas désormais nous allons passer aux questions du chat c’est vous qui pourrez interagir avec Monsieur le Directeur général nous attendons vos questions et j’observe déjà qu’il y a énormément de questions merci beaucoup Jean-Philippe pour le transfert nous avons une question concernant les perspectif de marché si xpay se sépare de Ros Atom et si nous sommes en mesure de répondre à leur besoins de marché est-ce que c’est des opportunités de marché pour euh pour pour Orano oui clairement oui euh alors je vais vous donner quelques exemples pour illustrer ça le premier exemple c’est que euh lorsqu’on a pris la décision de lancer notre investissement l’extension de capacité de GB2 de George B 2 pardon c’est quand même un investissement qui représente en valeur enfin monnaie 2003 conditions économique 2023 pardon 1illard 7 d’investissement il fallait qu’on le sécurise cet investissement et la façon de sécuriser c’était de précommercialiser un le bout de sa production on a commercialiser déjà 60 % à peu près de la production des années 2031 à 2040 de cette extension et les premiers clients qu’on signant avec nous c’était des clients américains qui voulaient se désensibiliser à la Russie deuxième élément c’est ce que je vous disais tout à l’heure on étudie de façon assez concrète en sens on étudie l’opportunité de faire une usine d’enrichissement aux États-Unis il reste du travail à faire pour que ce soit faisable mais clairement c’est une opportunité qui arrive par le fait que le parc américain veut se désensibiliser à la Russie une question concernant le combustible sit situé dans la cuve de super Phenix qu’en est-il al celui-là aussi c’est du combustible qui appartient à F donc la stratégie stratégie leur appartient ça rentre dans des familles de combustibles que nous on appelle des combustibles particuliers et c’est-à-dire bah c’està-dire c’est pas les combustibles enfin des réacteurs à eau pressurisé du reste du parc qui sont les combustibles classiqu pour lesquel l’usine de la a été designée en revanche ce qu’on envisage dans le cadre des nouvelles usines c’est de faire une ligne spécifique capable de prendre les combustibles particuliers et pouvoir les retraiter alors une une autre question concernant envisagez-vous de séparer les AC les actinides je vais y arriver des produits de fission à l’ ha alors pour ceux qui sont pas spécialistes va vous demander quelques précisions justement voà alors je su je suis pas un expert non plus mais en gros les actinides mineurs sont dans les produits de fission ceux qui sont les plus problématiques parce qu’ils ont haute activité et vie très longue donc c’est ceux qui euh si vous voulez reste radioactif pendant une période très très longue la théorie qui a dût démontré en labo veut que ces actinides peuvent être brûlés notamment dans des réacteurs à cell fondu Molé en transmuter et du coup transformer dans des produits de fission à la durée de vie beaucoup plus courte et si on arrive à le faire c’est ce que permettrait les réaccteurs à cel fondu c’est un Game changer en gros parce que ça veut dire que la toxicité si vous voulez des déchets ultimes ceux qui ne sont pas recyclés mais la toxicitéin pour être ramené de quelques centaines de milliers d’années à 300 ans et là on tue le match sur les déchets nucléaires parce que autant une partie de la population fait pas confiance aux ingénieur pour avoir une solution stable pour 3 300000 ans autant pour 300 ans tout le monde fait confiance aux ingénieurs pour avoir quelque chose qui marche regardez les Égyptiens ont fait des momis on durit 2000 ans et eux ils avaient pas d’ordinateur truc comme ça donc si eux ils ont fait des momis qui sont conservés 2000 ans on on peut imaginer que nous on ça faire 300 donc le débat serait moi cela dit je reviens en arrière nos solutions pour 300000 ans elles sont stables vitrification puis enfouissement àgo une solution bonne pour le pays une autre question vous parliez d’orano qui du groupe qui fait partie de longue date de l’énergie circulaire mais de quelle puissance de réacteur rapide faut-il disposer en France pour fermer le cycle complètement passe là je ne sais pas al cette question elle est étudiée je je saurait pas vous répondre comme ça la seule chose que je peux vous dire c’est que à la suite des du Conseil de politique nucléaire du 26 février puis des annonces de Bruno Le Maire le 7 mars sur le site de La Hague nous avons lancé des groupes de travail avec le gouvernement donc il participe EDF le CEA la DGEC nous-même laad sur certaines parties des travaux et l’un des groupes de travail s’appelle cohérence du cycle et donc il a justement vocation à définir un scénario industriel euh de enfin quelle quantité est retraité m REP ou pas M REP euh rapide ou pas rapide et et à quelle échéance oh rapide une question sur l’impact du nouveau programme évoqué sur la piscine nationale de DF envisagé à la ha la le le projet de DF au moment où il est lancé et c’est celui qui est toujours en vigueur aujourd’hui hein pour l’instant et dans le cadre du PNGMDR il se lance à un moment où la p politique pluranuelle de l’énergie en France on s’était un peu égaré mais elle consistait à dire que on allait fermer des réacteurs et on allait en particulier fermer tous les réacteurs moxés et pas tous mais 14 réacteurs à brève échéance et donc ça ça créé d’une part et d’autre part comme je vous l’ai dit tout à l’heure nos usines actuelles elles peuvent retraiter du MOX mais à plus faible cadence il y avait un souci pour l’avenir des combustibles MOX c’était dans le contexte de l’époque dans ce contexte-là une piscine que j’appellerai coffre fort euh avait été envisagée pour stocker du MOX pendant très très très très très longtemps et puis après différents choix le choix avait été fait so fait sur le site de La Hague et cette piscine telle qu’elle était était pas connectée à d’éventuelles usines puisqu’on ne parlait pas de nouvelles usines maintenant ça a changé maintenant on parle de faire des nouvelles usines ces nouvelles usines vont avoir des piscines tête d’usine et puis ces nouvelles usines vont être pensées pour pouvoir retraiter le MOX on ne peut pas euh dans la filière française faire l’économie d’une réflexion et de se dire finalement est-ce que c’est la bonne solution de faire sur le même site une piscine isolée des nouvelles usines et des piscines qui sont en avariant en cas toujours et ça c’est un travail qui est en cours euh à quoi aboutira-t-il je n’en sais rien euh vous avez vu que euh j’en sais rien mais je pense qu’il y a quand même du du bon sens qui va prévaloir et euh on est dans un grand dialogue là approfondi un dialogue technique et puis euh avec EDF avec les autorités é de sûreté qui nous surveille et qui attendent de nous qu’on propose quelque chose qui soit sûr et puis intelligent industriellement une petite question qui fera plaisir au aux équipes du groupe rano bonjour Merci pour vre présentation avez-vous un slide à nous proposer sur le cycle complet du combustible tel que vous l’avez présenté au début de votre intervention alors je pense qu’on peut les inviter à aller sur le site d’orano qui présente tout cela très bien d’ailleurs alors pour tous ceux qui sont chez Orano vous pouvez m’écrire et puis je vousla je vous passerai vous appelez la com si vous allez sur notre site Internet vous ouv aussi et alors pour ceux qui sont pas encore chez Orano et qui veulent venir chez Orano vous pourrez aller faire un tour sur Orano Jobs vous verrez il y a pas mal d’offre d’emploi très intéressante et il est pas mal fait notre site une question rapidement sur vous avez parlé du Kazakhstan et de ses nombreuses ressources on vous pose une question sur l’intérêt du groupe Orano justement dans le mining sur les terres rares notamment alors on s’est posé la question je très honnête on s’est posé la question à plusieurs reprise on s’est posé la question quand en 2018 les perspectives de l’énergie nucléaire étaient un peu difficile on s’est posé la question un autre savoir ce qu’on ferait euh voilà si si vraiment ça tournait mal c’est là qu’on avait confirmé le choix de se développer dans le médical nucléaire de se lancer dans un programme sur les matériaux de batterie et puis on s’était dit qu’est-ce qu’on pourrait faire d’autre comme minerais soit en extraction soit en retraitement céit bien vu l’électrification de manière générale exactement on avait regardé notamment les terres rares maintenant la situation a un peu changé avec la la nouvelle embellie pour le nucléaire et puis la charge qui nous est confiée d’imaginer ces usines de la valal du futur et puis de faire des usines de retraitement il faut qu’on fasse des choix et donc on ne va pas à court terme euh faire de l’exploration pour des terres rares ou de l’extraction de terr RAR ni même en fait du processing de terr RAR on fait un peu de RD sur l’extraction de terr RAR depuis des aimants ça oui on continue on a un programme de r dessus comme vous traitez justement on va dire des des minerais qui sont assez qui sont très radioactifes il y a des degrés de concentration divers dans les terr rares de radioactivité juste pour préciser par rapport alors il y a ça c’est parce qu’il y a des éléments de radioactivité l’autre élément c’est qu’en fait la séparation des terres rares notamment des terres rares lourdes ça demande des compétences en hydrométallurgie assez pointu euh alors et et alors l’hydrométallurgie l’hydrométallurgie c’est enfin l’hydrométallurgie extractive on va dire c’est ce qui consiste à extraire et séparer les métaux euh en phase liquide enin en phase liquide qui sont contenus dans des dans des solutions dans des solutions liquides et de de ces sol liquide on extrait les différents métaux c’est ce qu’on fait enin l’hydrométallurgie c’est ce qu’on fait aujourd’hui sur nos sites miniier c’est ce qui se fait en partie à la hag c’est un savoirfire du Group qui est moins électrointensif j’imagine que la pyométallurgie alors qui est moins électrointensive que la pyrométallurgie exactement bien en tout cas pour l’instant je ne vois plus de question donc je demande à Clément et Jean-Philippe s’il y a d’autres questions al question sur les perspectives quelle perspective pour les stocks d’uranium appauvri les stocks d’uranium appauri c’est c’est la mine qu’on a sur le territoire je vous avais dit qu’il y avait eu de l’exploitation minière en France alors je vous avz pas précisé de quand à quand mais il y a eu des l’exploitation miniaire en France de du début des années 50 jusqu’à 2001 la dernière mine en France fermé en 2001 la mine de Jac c’est qui était une mine de d’uraniumum parle bien de mine d’urani oui oui oui depuis nous n’avons plus de mine à proprement dite en revanche nous avons sur le territoire des grands stocks d’uranium appauvr euh lequal uranium appauvri peut-être réenrichi euh et à travers ce réenrichissement bah reproduire du combustible nucléaire première première utilisation la deuxième utilisation possible de cet uranium appauvri c’est dans le cas où on partirait vers un parc de réacteur à neutron rapide vous pouvez faire un cœur riche en plutonium avec autour de l’uranium appauvri et les neutrons rapides euh vont avoir la propriété finalement de de transformer cette uranium appauvri en nouveau plutonium c’est ce qu’on appelle les surgénérateurs ou les isogénérateurs c’est-à-dire vous allez avoir des réacteurs nucléaires qui vont reproduire du de du plutonium au fur et à mesure qu’ils en consomment c’est pas le même ce qui le nouvel plutonium qui produisent c’est l’uranium appauvri que vous auriez mis dans le combustible autour c’est ça les deux utilisations les plus d’accord une question concernant le nouvel inventaire minier annoncé par le président de la République qu’attend le groupe Orano du nouvel inventaire minier annoncé par le président de la République sur le territoire français oui ah et non mais ce qu’on en attend c’est pas forcément le dernier pour préciser date des années 70 80 me corrigeer si je me trompe à peu près ouai il est pas il est pas euh en fait moi j’en a Orano et puis moi-même on en attendrait plusieurs choses on attend pas forcément grand chose pour l’uranium l’uranium la France avait beaucoup exploré l’uranium la réalité c’est qu’il reste de l’uranium en France t ceux qui habit dans en Limousin Bretagne tout ça savent bien que que qu’il y a de l’uranium dans ce co-là par contre sil est aujourd’hui il y a pas de perspective économique intéressante et on attend pas Grand- chose de inventaire en revanche nous sommes des citoyens euh et nous pensons que si la France a des matières premières qui peuvent être utille à la transition énergétique que soit du lithium ou d’autres métaux ou des terres rares euh bah c’est un peu nécessaire de le savoir et puis de voir dans quelles conditions on pourrait euh les extraire dans notre pays de la manière la plus responsable possible bien sûrement une question concernant ben le groupe Orano comment le groupe et le prix de l’électricité enfin le coût de l’électricité nucléaire est limité ça comment le groupe Orano peut t’aider à faire baisser le coût de l’électricité nucléaire ou de limiter la sa hausse en étant performant non et alors je m’explique c’est euh en étant performant alors dans nos démarches de d’exploration puis en trouvant des sources d’uranium qui sont compétitives mais ensuite cet uranium on le convertit on l’enrichit et puis on le retraite et ben à part le coût de l’uranium au départ tout le reste le coût de l’enrichissement le coût de la conversion le coût du retraitement c’est notre performance et donc plus nous sommes performants dans la conduite de nos opérations et dans la la réalisation de nos projets nous contribuons à une électricité pas cher encore deux questions et puis on on va vous laisser tranquille il semblerait que des nouvelles technologies dites laser seraient en mesure de détruire les déchets ultimes dans dans un temps cours qu’en pensez-vous à mon avis c’est de la RD c’est de la RD si ça marche tant mieux euh à ce stade ma compréhension c’est que c’est de la RD d’accord et une dernière question donc sur on revient toujours à l’extraction sur l’extraction d’uranium à partir de et la façon dont je l’ai dit ça peut penser que je prends ça de haut euh c’est bien la RD c’est nécessaire c’est ce qui fait avancer des nouveaux concepts des nouvelles technologies et tout ça donc je je le dis pas avec un manque de respect du tout pour ça mais par contre c’est pas une technologie j’allais dire disponible aujourd’hui c’est meilleur idée et une dernière question donc sur l’extraction d’uranium à partir de l’eau de mer donc type salar en fait ou de combustible usé de pays qui n’ont pas fermé le cycle peuvent être envisagés comme source plutôt clé mines oui euh à ce alors on peut extraire de l’uranium d’à peu près toutes les substances et euh et il y a effectivement de l’uranium dans l’eau de mer il y a de l’uranium dans l’eau d’urone qui descend des Alpes en fait c’est un élément naturel donc il a effectivement l’uranium partout euh aujourd’hui euh avant de se mettre àer extraire uranium de l’eau de mer il y a beaucoup d’autres endroits dont on peut l’extraire et qui sonont beaucoup plus compétitifs donc on l’a dit à travers le traitement recyclage de combustible les nôtres ou ceux de pays étrangers s’ils ont envie de le faire mais également vous avez de l’uranium parfois en produits secondaires dans un certain nombre d’autres mines dans certaines mines de cuivre de cobalt de phosphate donc il y a plein de ressources secondaires comme ça qui pourraent être utilisé mais combustible usé c’est une sour prometteuse l’eau de mer faisable ouais c’est surtout que c’est économique pour l’instant ou Oui au niveau de la concentration j’imagine ça oui parfait et bien merci à toutes et à tous pour votre participation et nous avoir suivi ce soir monsieur le directeur encore merci beaucoup d’avoir été avec nous ce soir pu merci Alexis puis merci à tous pour ces bonnes questions qui nous ont permis cette bonne discussion et bien bonne soirée en tout cas et à bientôt au revoir au revoir [Musique]

    Leave A Reply