Intervention de Allan TURPIN, Maire de Andres auprès de France 5 pour le sujet “Intempéries, quand la météo devient folle”
    Localisation : Commune d’Andres – 62340
    https://www.facebook.com/mairieandres62340

    en parle avec nos invités bonsoir Emma Aziza vous êtes hydrologue spécialiste des extrêmes climatiques merci de venir nous voir ce soir bonsoir Anaïse BA de mire vous êtes journaliste météo à France 2 et bonsoir Alan Turpin vous êtes Le Maire d’Andre dans le pas decalé le pas decalé on vient de voir de le voir qui est durement touché par les intempérie un homme est mort foudroyé ce jeudi un autre a été gravement blessé on a aussi vu les images d’un village envahi par un torrent de boue est-ce qu’on est face à une météo extrême on va revoir les les images de Tornade et d’ailleurs on va essayer de bien clarifier tout ça c’est parce que les tornades tout censé être un phénomène rare et on a l’impression d’en voir de plus en plus mais parfois on fait la la confusion entre Tornade et tuba donc j’aimerais bien anï B Demir que vous nous expliquiez quelle est la différence entre les deux alors un tuba en fait c’est le début d’une tornade une tornade ça touche le sol et c’est vrai qu’on av vu au montsint-michel c’était quoi c’était une tornade alors on ne parle pas de mini tornade c’est une tornade tout court donc avec des vents qui sont plus ou moins forts et c’est vrai qu’on a l’impression qu’on en voit de plus en plus mais c’est aussi parce que on a des téléphones maintenant donc on arrive à visualiser le phénomène et que dernièrement et bien ça fait 6 mois maintenant qu’on est dans un temps instable donc un temps instable alors on a justement besoin d’un temps instable pour avoir une tornade alors les ingrédients c’est vraiment une super cellule en hauteur le vent froid descend vous avez l’air chaud qui monte les deux se rencontrent pas donc concrètement il tournent et il faut également un fort sisaillement des vents donc c’est ce qui crée des dégâts local et que on arrive à à visualiser essentiellement grâce à nos téléphones hein oui dit plus mais on a un temps inst stable depuis 6 mois donc forcément on a les ingrédients oui vous pensez la même chose il y en a pas plus que d’habitude dans tous les cas sur le plan statistique effectivement il y a une variabilité naturelle elle est pas aussi claire autant le cycle de l’eau est totalement perturbé ça c’est quelque chose qui est tangible et qui est visible on a aujourd’hui par exemple 50 % des personnes qui sont inondées en France le sont principalement par du ruissellement ça veut dire qu’ils ne sont pas inondés par un cours d’eau or nous on a cartographié pendant 20 ans des cours d’eau et on est en train de découvrir que le petit hissau qui était à sec et bien il peut monter à 5 m de hauteur ça on avait pas vu le danger et on a construit des maisons dessus donc il y a un énorme travail maintenant pour voir l’évolution du risque et pareil pour les sécheresses où les sécheresses se transforment complètement on bascule et c’est souvent la question qu’on pose c’est est-ce qu’on risque tout de même d’avoir une sécheresse cette été ah oui parce que regardez regardez quand même le classement des villes les plus arrosées vous m’avez vu venir mais je dis bien justement Nancy et Strasbourg arrivent en tête avec 142 mm à Nancy alors que la normale c’est important de savoir de 45 mm sur les deux premières décades de maisi à Strasbourg il est tombé 63 mm en un peu plus de 24 he les 16 et 17 mai il est aussi tombé deux fois plus de plis que d’habitude à Poitier et à ne est-ce que ça met à l’abri de la sécheresse alors oui en très grande partie puisque toutes les nappes sont totalement rechargées voire même on a des coefficients de d’humidité des sols qui sont supérieurs à 1 ça signifie que en fait le sol est totalement saturé et la nappe remonte au niveau du sol donc en fait on n pas de problème aujourd’hui de recharge des nappes contrairement à des années comme 2022 par par contre il faut tout de même regarder dans les années qui viennent de se dérouler si on a des des des années qui sont similaires par analogie qui pourraiit nous montrer une nouvelle une nouvelle signature parce que il ne faut pas oublier que depuis le mois de mai le mois de juin de l’année dernière il n’y a pas eu un mois on n’a pas eu des records d’anomalies de température en France la France se réchauffe à une vitesse exceptionnelle hors norme qui est de l’ordre de l’inconnu donc on peut pas se baser sur sur l’histoire on est obligé de regarder récemment et en 2018 on on a eu une crue de la Scine on a eu un printemps très plus vieux on avait des sols complètement saturés en eau et on avait toutes les nappes qui étaient rechargées et il a suffi de 3 semaines de canicules au mois de juillet pour qu’on rebascule dans un état de sécheresse extrême ça on n’est pas prêt parce qu’en fait on est habitué nous au sécheresse froide on n’est pas habitué aux sécheresses chaude et la chaleur elle vient et elle fait comme un espèce de sèche-cheveux sur la France et donc en très en quelques jours en quelques semaines on peut rebasculer dans d’autres États et donc il faut tout de même garder ça en tête et garder le fait qu’on est dans une phase de réchauffement et tout de même continuer à agir pour s’adapter au changement climatique vous êtes Le Maire d’Andre dans le Pas de calé depuis le mois de novembre les intempéries se répètent et vous trouvez qu’onapporte pas les bonnes réponses pour améliorer et c’est tout simple hein par exemple le ruiss seulement euh oui tout à fait il y a il y a il y a des études qui ont été menées depuis 2000 parce que en novembre 2000 nous avons donc connu ces inondations et donc voilà il y a un projet qui s’appelle hararad qui a été lancé nous sommes en 2024 il n’y a toujours pas de travaux suite à cette étude les dossiers n’ont pas été déposé pour pouvoir faire justement les acquisations acquisitions fonciières donc pour pouvoir faire les aménagements de lutte contre les rissellement la délibération a été prise seulement le 13 décembre 2024 c’est-à-dire un mois aprèsinondation de 2023 donc 13 2023 donc un mois après inondation de novembre 2023 et là je ne suis pas sûr que les travaux puissent être réalisés avant la période hivernale à arc dans toujours dans le Pas de calier la collectivité veut carrément racheter un quartier qui a été inondé cet hiver il y a une trentaine de maisons qui sont concernées et les habitants refusent de les quitter après avoir subi trois inondations consécutives l’hiver dernier d’importants travaux ont été réalisés mais depuis quelques semaines une menace plane le maire de la commune souhaite détruire le quartier où elle vit mais on a l’impression que toute façon leur décision est pris ils ont déjà leur projet donc il faut à tout prix que de enfin il faut convaincre tout le monde que tout le monde parte et ça vous êtes pas d’accord non non je suis pas d’accord du tout moi je vais vous dire franchement ils nous pourrissent la vie parce qu’on est plus tranquille de toute façon c’est sûr que si s’ils veulent que je parte il va falloir qu’il m’exproprie moi je vais pas vendre la maison non j’ai trop de souvenirs ici c’est c’est ma vie elle est ici c’est tout c’est un bras de fer et ce qu’on raconte peut-être pas assez aussi c’est le coût psychologique de ces intér il y a des habitants qui sont encore en stress post-traumatique aujourd’hui alors ils y sont encore mais ils y sont depuis pour certaine période depuis 2000 voilà donc c’est-à-dire que je le répète he je me permets vraiment d’insister il y a des choses qui auraient pu être réalisé depuis hein depuis les années 2000 al il y a d’autres événements qui sont vraiment extrêmes donc là c’est un peu plus compliqué maintenant j’entends donc ces personnes donc de de arc il faut quand même savoir que il y a un canal qui s’pp le canal de Graveline qui est part de l’au de Marois vers donc la côte donc vers mardi vers Graveline ce canal a été donc dénoncé par plusieurs administrés et il n’était pas curé et il y avait un problème justement de d’écoulement gravitaire de l’udauarois donc vers vers la côte donc aujourd’hui dire aux gens il faut que vous partiez de chez vous je pense que ça doit être la solution vraiment extrême on doit d’abord faut d’abord trouver des solutions collectives et aussi pourquoi pas donc forcément des solution donc de manière individuelle au niveau des maisons mais déjà donc faire le maximum pour travailler collectivement pour lutter contre ce rissellement pas si loin de de de de là sur le calisi il y a grande surface de terre agricole inondée parce que un watergan a été donc un grand fossé je résume a été bouché dans les années 2000 il suffit donc de de réouvrir et on va pouvoir donc écouler davantage l’eau oui je voulais vous faire préciser quels étaient les les les travaux qu’on peut faire vous avez parlé de curer des des des fossées vous avez parlé de d’élargir des fossés existants comment est-ce qu’on gère finalement cette ces inondations qu’est-ce qui fait que de l’eau ne va pas couler à tel endroit mais va être absorbé c’est ça la question et quels sont les travaux et ça relève de qui c’est ça aussi ça relève des miries ça relève Emma Aziza alors en fait on a quand même une grande avance quand on regarde ce qui se fait à travers le monde on a à peu près 20 30 ans d’avance en matière de politique de risque inondation par rapport au au Québec où j’ai pu aller il y a des endroits où ils sont à peine en train de découvrir qu’ils sont en zone inondables nous on a connu vaisant la romaine on a connu nî en 1988 donc les politiques ont été assez puissantes pendant des années peut-être 20 ans on s’est concentré sur l’ALA c’est-à-dire on cherchait à à prendre le cours d’eau et essayer avec la main de l’homme en fait de le contraindre et de le mettre dans un endroit donné et puis à un moment donné on s’est rendu compte quand on a eu les grandes inondations du sud de la France en 2002 2003 2005 qui se sont succédés qu’à un moment donné on avait beau construire toute les dit qu’on pouvait toutes les zones d’expansion des cru l’eau passait tout de même et qu’il fallait aussi travailler à l’échelle individuelle donc c’est là où on a commencé à mettre en place ce qu’on appelle la réduction de vulnérabilité à l’échelle des maisons ça veut dire qu’il faut aller dans chaque maison et maison par maison expliquer la hauteur d’eau évaluer les mesures qui vont permettre à l’eau de pas pénétrer expliquer aux gens comment se comporter parce que et bien parfois il faut construire une zone refuge pour pouvoir juste sauver sa vie parfois il va falloir aller jusqu’à l’expropri ça a été le cas parle sur des villes comme nî qui n’ont pas eu le choix tout simplement parce qu’on sait très bien que si l’eau revient le niveau atteint fait que il n’y a aucune survie possible vous disiez c’est c’est pas forcément un problème de quantité d’eau c’est un problème de moment où ça tombe d’endroit où ça tombe si vous m’arrêter si je me trompe mais Météo France explique par exemple queil y a eu 1,5 fois plus de précipitation cette année entre octobre et mars que dans les deux années précédentes et on l’a bien dit c’est très très mal réparti puisque le langd croussillon de son côté vit une sécheresse comme on en a jamais vu donc la question c’est est-ce qu’on va vers des guerres de l’eau des guerres d’usage parce qu’on parlait à l’instant du problème des inondations du trop plein et des responsabilités des uns et des autres mais c’est vrai aussi du côté des sécheresses alors il y a des endroits où c’est très mal géré et on a vu ce que ça a donné à sain Soline il y a des endroits au contraire où on essaie de faire des choses il faut pas laisser croire que rien n’est fait vous disiez il y a eu des amélioration sur la gestion des ruissellements et cetera c’est vrai aussi dans des zones je pense par exemple au bassin de de lagagou et en amont de du Tarme de la Garonne comment on fait pour s’organiser pour éviter d’avoir ça c’est-à-dire des batailles rangées pour savoir à qui le peu d’eau qu’on a va revenir c’est un vrai sujet au niveau français au niveau mondial en général on regarde la météo qu’on a auudessus de notre tête et on se pose pas beaucoup d’autres question si on regarde juste la situation actuelle bien sûr que l’intégralité de la France quasiment sauf les pirénées orientales ont reçu beaucoup trop d’eau mais regardons par exemple l’Estonie le Danemark eux sont dans des états de stress hydrique majeur et ont un risque feu de forêt extrêmement sévère en ce moment au moment où on se parle parce qu’on a une situation anticyclonique sur la Scandinavie qui a d’ailleurs généré le trop de pluie chez nous donc on a déjà ce problème là on a une variabilité naturelle du climat qui existe depuis toujours el ninho et la nñia on a des signatures et des enregistrements depuis 130000 ans donc on était sous un phénomène elign qui réchauffait l’atmosphère qui amène plus de de d’inondations majeur partout dans le monde et donc on peut voir les conséquences qu’on a aujourd’hui en France et là on bascule cet été sur la ninia qui là va plutôt avoir un comportement qui va amener plus de sécheresse mais amener aussi plus d’ouragan et une une température plus chaude au niveau des océans donc en fait à chaque fois on navigue dans tous ces éléments sauf que quand vous augmentez la température à l’échelle planétaire et on le voit regardons le Vietnam il y a encore quelques semaines regardons l’Inde aujourd’hui qui vit des canicules extr partout sur la planète on atteint des températures hors norme ça signifie que partout sur la planète on a plus d’évaporation plus d’évaporranspiration on a plus d’endommagement sur le plan agricole et on a plus de tension sur le plan alimentaire et notamment sur toute la chaîne de valeur de la construction de nos produits parce que nos vêtements ont été fabriqués par de l’eau tout ce que l’on construit cache de l’eau derrière s’il y en a moins ça veut dire qu’il va falloir que chaque activité économique soit en quelque part en contradiction avec d’autres et on va arriver à l’heure des choix donc le grand sujet il est là il y a une vraie risque de guerre de l’eau que ce soit en France ou que ce soit ailleurs en France on a eu la crise des bassines quand on regarde juste au Mexique au même moment on avait une pression du monde agricole qui demandait des millions et des millions d’euros pour ensemancer les nuages donc on voit qu’on a pas les mêmes techniques et les mêmes méthodes mais par contre et bien il y a une véritable guerre qui se joue exactement ob quand on parlait tout à l’heure des différentes sécheress et quand on se quand on se souvenait de l’été 2018 avec la sécheresse sèche-cheveux je cite Emma est-ce que vous avez suffisamment de recul aujourd’hui pour savoir vers quoi on peut aller là pour l’instant on se dit que après cette période très pluvieuse on va très vite basculer à potentiellement des périodes caniculaires donc on car autour de nous en fait il y a beaucoup de chaleur justement il y a des pays qui souffrent de canicule déjà donc on a peur de de ce changement qui peut être très radical en très peu de temps et on sait également qu’au niveau national et mondial 1 degré de plus ça équivaut à 7 % d’évaporation donc quand il va pleuvoir il va pleuvoir de plus en plus et quand il va faire chaud il va faire chaud de plus en plus donc là c’est vrai qu’en France on n’est pas encore prêt à à ces extrêmes et ces contrastes qui malheureusement vont créer justement une une guerre de l’eau il y a un grand absent quand même c’est le soleil on aimerait bien le voir là depuis quelques temps il a été déficitaire on dit de 17 % entre le 1er et le 20 mai c’est la ville de Bour saint-maaurice qui remporte la palme devant poau et ClermontFerrand et bon al il y a déjà eu pire que ce printemps printemps 2013 le plus pourri du 21e siècle dit-on on se souvient de la pluie au festival de canne à Roland Garros on ça on s’en souvient vraiment et puis il y a eu des événements marquants des chutes de neige dans le nord-ouest à la mi-mars des jours deuis sans fin à Nice ou à nîes on en est loin aujourd’hui mais est-ce qu’on peut battre en quelque sorte tous ces épisodes qu’on a pu vivre est-ce qu’on pourrait revoir ce genre d’épisode là dans les jours qui viennent alors le c’est vrai que 2013 c’est le temps le plus pourri de ces 50 dernières années on a la chance certes ces derniers temps on a beaucoup de pluie sur le pays mais nous avons également beaucoup trop de douceur donc on s’en sort plutôt bien il est pas si pourri que ça ce temps le soleil malheureusement on le voit toujours pas dans ses 10 à 15 prochains jours ça il revient quand il y a une date officielle juste pour qu’on soit au courant l’chéance reculle parce qu’en fait le problème de la goutte froide qui est bloqué par l’anticyclone l’anticyclone il est en Scandinavie donc la goutte froide elle circule un peu en en plein sur le pays l’anticycl des assorts et plus à l’ouest et et donc du coup il se positionne un peu où il veut cette côte froide enfin cette côte froide elle se positionne où elle veut donc pour l’instant on sait qu’elle est là on sait pas trop où elle va donner de beaucoup de pluie d’un coup avec ses cellules hyper hyper Activ et pour l’instant si on regarde nos nos prévisions on voit pas encore le soleil arrivver de on a besoin de faire notre photosynthèse alors déjà on a une petite parenthèse samedi alors anï pardon parce que c’est vrai qu’on en sourit et qu’on a envie de lumière et et de soleil euh mais on voit très bien les dégâts que que font toutes ces intempéries est-ce qu’il y a un risque d’intempérie aussi forte que ce qu’on a vécu là ces derniers jours qui qui peuvent faire craindre à de nouvelles inondations bah le problème des orages c’est qu’on sait jamais où il tombeent et ce qu’ils peuvent donner s’il est stationnaire il peut très vite donner beaucoup de pluie ça a été le cas en Mosel on a eu l’équivalent d’un mois et demi de pluie en 24 heures c’était pas prévu c’est euh c’est ça a été des pluies records donc c’est vraiment le propre des orages et malheureusement cette goutte froide elle fait un peu ce qu’elle veut sur notre pays et en prime elle nous donne des des cellules orageuses qui peuvent déverser beaucoup de pluie en très peu de temps et on vient de le dire quand même les sols sont saturés les nappes fréatiques sont pleines et les inondations peuvent arriver à n’importe quel endroit il y a pas de zone et le pas de calé et le pas de calé euh la situation s’est améliorée ces dernières semaines où il y a eu moins de précipitation mais encore une fois ces orages peuvent déverser beaucoup en très peu de temps n’importe où estce que comment vous vous y préparez en effet je disais depuis novembre quand même donc en même temps vous commencez à avoir l’habitude et en plus il faut vraiment une période d’accalmie pour que les sols ce qui n’arrive jamais pour l’instant qui n’est toujours pas arrivé alors comment vous vous préparez aux prochaines intempéries al sur sur notre commune hein on n pas besoin d’avoir d’orage pour avoir des problèmes de ruissellement voilà la preuve éant c’est que jeudi dernier donc la veille de la venue de Monsieur Gabriel Atal sur notre secteur notre cours d’eau qui traverse notre commune a failli déborder pour autant il y a pas eu non plus de très grosses précipitation euh et c’est quelque chose qui est assez courant sur notre commune alors moi je revient donc sur ces problèmes de de de d’eau hein il y a il y a il y a quand même deux phénomènes on a des phénomènes qu’on peut retrouver sur l’utomarois montrelois et puis un peu partout o il y a des grandes grande quantité d’eau qui arrive et après il y a sur d’autres communes dont la mienne où il y a effectivement de l’eau qui arrive mais quelque chose qui peut être maîtrisé donc je ve vraiment accentuer là-dessus c’est que je pense que les services donc que public mais locaux hein c’està-dire les intercommunalités et l’institution intercommunal wating peuvent faire un sacré travail pour améliorer ces phénomènes sur des communes où on peut vraiment travailler rapidement et après il y a les autres phénomènes donc vraiment extrêmes donc chez nous je je je je repointe là-dessus on est on n pas besoin d’avoir un gros ourage pour avoir des problèmes donc de de débordement voilà il y a pas besoin voilà plusieurs fois dans l’année ça nous arrive je passe quasiment sur de mois facilement qu’ jour tous les soirs donc dehors pour veiller à ce que ça ne déborde pas et pour autant il y a pas de gros orage voilà mais ça je vraiment je j’insiste on a cette problématique climatique qui change ça c’est une responsabilité de l’homme dans sa globalité et après on a des des des phénomènes de ruissellement très importants et encore une fois pour le coup c’est la responsabilité de l’homme parce que ils n’ont pas fait les travaux qu’il fallait faire mais aussi une problématique de d’usage agricole bien parce que ils ont chamboulé aussi donc la manière donc de cultiver pour un bien collectif aussi parce que plus de consommation qui dit aussi donc plus de production donc voilà moi je voulais vraiment accentuer là-dessus c’est qu’on est vraiment sur deux choses différentes regardez aussi ces images impressionnantes qui nous viennent des États-Unis c’était jeudi une tornade meurtrière dans l’aiowa des maisons rasées des arbres arrachés un hôpital a aussi été endommagé selon CNN le nombre de tornades aux États-Unis ces dernières semaines a largement dépassé la normale on en a ressensé 800 depuis le début de l’année comment comment on l’explique maziza ben alors on l’explique parce que derrière on est dans des couloirs prépondérants qui permettent justement d’optimiser ce risque- là mais effectivement avec une atmosphère plus chaude et ça a été dit tout à l’heure et bien on va avoir le développement de ces phénomène extrême de manière beaucoup plus puissante avec ces sisaillements dans l’air beaucoup plus importants qui vont finalement être le terreau pour générer ces tornades et c’est là où on se rend compte qu’on a tout de même des limites sur l’adaptation c’est-à-dire que quand on regarde ça à un moment donné des vents à 300 km/h on peut faire déjà beaucoup de choses jusqu’à un certain seuil mais il y a un niveau où à un moment donné on ne peut plus s’adapter il faut être très clair et très lucide et c’est pas fini si je peux dire puisque la saison des ouragans démarre la semaine prochaine aux États-Unis elle s’annonce extrêmement intense 4 à 7 ouragans de catégorie 3 ou plus sont prévus par l’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique il y a des raisons d’être inquiet euh oui car on va donc passer de du phénomène El Nino à elnina donc on passe d’un courant chaud à un courant plus frais donc et la saison va commencer à partir de juin et ça risque d’être particulièrement violent donc on sait aussi que aux États-Unis c’est quand même un endroit où il y a trois mass d’air qui se rencontrent on a un froid sec qui arrive un un un chaud sec qui arrive et un chaud humide donc il y a trois mass d’air qui se rencontrent à à ce niveau-là et donc si on on augmente les trois phénomènes on sait que quand ils vont se rencontrer les choses seront beaucoup plus violentes merci beaucoup d’avoir été nos invités merci Anaïs baemir on peut suivre votre météo sur France 2 merci Emma Aziza hydrologue spécialiste de ces phénomènes extrêmes d’être venu nous voir merci Alan Turp vous êtes le le maire d’Andre dans le Pas de calé on vous souhaite beaucoup de courage merci d’avoir été nos invités on se retrouve dans un instant dans cébdo la suite avec Claire Chazal et David Pujadas de nouveau réunis sur un plateau télé c’est un petit événement ce soir dans cébdo Manu cat aussi va nous rejoindre et sachez que les journées nationales de la Croix-Rouge se tiennent jusqu’à mardi j’ai sorti la petite cagnotte vous pouvez faire un don de 5 € en envoyant un SMS avec le mot don puis le le numéro pardon de votre département au 92 200 à tout de suite [Musique] [Applaudissements]

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