LA GRANDE HISTOIRE. Au début des années 80, les “naziskins” prennent le pouvoir sur le mouvement. C’est le début des ratonnades… Leur ultra-violence s’abat sur les immigrés croisés au hasard de leurs descentes. Skinhead, épisode 2.

    🎬 Skinhead, la série documentaire de Brut :
    Épisode 1 (la naissance du mouvement) ➔ https://youtu.be/z5iq7l3hCkA
    Épisode 2 (la violence se déchaîne) ➔ https://youtu.be/BrBZFcPMusM
    Épisode 3 (les hooligans sèment le chaos) ➔ https://youtu.be/HmW4_TyXaV4

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    salut c’est Hugo cette semaine dans la grande histoire je vous partage la suite de notre série documentaire consacrée au skinhead dans ce deè épisode vous allez découvrir les nazi skin ces skinet d’extrême droite qui ont pris le pouvoir sur la mouvance au début des années 80 à cette époque leur ultraviolence se déchaîne contre d’autres bandes et contre des immigrés croisés au hasard dans les rues de Paris pour comprendre comment ce mouvement a basculé on a fait le choix d’aller aussi interroger les plus extrêmes d’entre eux pour vous montrer qui ils sont réellement une horde de skinhead armée de barre de fer de manche de pioche et de Bad de baseball tous ces militants extrémistes il sont connus pour des actions de violence tant sur la violence urbaine que sur des violences d’ordre raciste je suis africain africaini alors qui c’estcell nonc [Musique] je m’appelle William delini et avant j’étais connu comme petit Willy un ancien skinette quoi violent et connu sur Paris [Musique] quoi j’ai vécu à Bagnolet une ambiance de cité qui est extrêmement difficile pour évoluer [Musique] psychologiquement j’avais un père qui était alcoolique une mère qui pleurait beaucoup et puis dans ces cités bah il y a beaucoup de gens qui boivent aussi vous entendez des cris il y a des bruits partout j’avais eu quand même un ami à 13 ans qui était mort d’ verdose un autre qui s’était suicidé du 9e étage donc on est confronté à une violence qui nous dépasse qu’on est enfant on se retrouve dans une situation où on est finalement perdu et on cherche une identité j’étais comme un légionnaire j’étais focalisé je veux rentrer dans un gang je veux être un skin j’étais vraiment comme une religion quelque chose de vraiment je m’étais préparé tout et j’ai commencé à prendre le démarche à toujours faire la tête à regarder les gens des ququ me Mata ça partait j’avais un surnom à cette époque aussi on m’app coup de boule [Applaudissements] [Musique] d’enfer je pouvais casser des vitrines en faet de barre à coup de tête donc quand je mettais un coup de tête ça ça vraiment un [Musique] impact à cette époque là il y avait un groupe qui s’appelait screw driver en Angleterre qui était tout habillé en noir avec des symboles fasciste et cetera et c’est quelque chose qui nous attiré beaucoup beaucoup de gens trouvent la politique barbante et certains aspects le sont effectivement mais aller un concert et écouter un groupe avec lequel vous êtes d’accord c’est beaucoup plus amusant que d’aller à une réunion politique et nous pouvons atteindre ainsi beaucoup plus de gens leur musique il l’appelle la O ce sont les Anglais qui l’ont pratiqué en premier mais depuis près de 3 ans Paris à son groupe il répète dans un studio de banlieu on avait un groupe de musique [Musique] evolskin c’est un groupe mondialement connu chez les skin en fait mondialement [Musique] connu nous et le P de C campus on est content nous sommes bê et méchant comme on traite souvent les skins de bêtes et méchant nous on dit oui on est bête et méchant et en plus on est content quoi voilà evelskin va va marquer parce que ça êre le premier groupe [Musique] politique c’est le groupe de musique de de cich c’est ce que on avait défini en interne jeis voà pour pour se diffuser il faut aussi qu’on ait un moyen de de communication et la musique est un moyen de communication ce [Musique] j t àavers les les c’est des paroles vraiment dures quoi sur un racisme où c’est comme la rigolate tu vois c’est c’est rigoler avec des choses qui sont qu’on peut pas se moquer quoi tu vois comme des camps de concentration des choses comme ça c’était vraiment violent tu vois tu vois vraiment [Musique] violent le premier concert qu’on a fait on avait été en banieu par en bieu parisienne gens on rentr on pay pas on a viré le groupe sur scène on a pris le place on a fait le concert et après on s’est tapévec presque toute la salle cétait ça l’ambiance à l’épo cétait une ambiance vraiment pas seulement un groupe de musique c’est des gens qui ont une crédibilité urbaine on va dire avec des membres qui sont connus dans la rue avec des gens comme petit Willy qui est reconnu comme un gros bagarur avec des gens comme snif qu’est-ce qui se passe quand vous croisez une bande de dans Laue ça fait boom à l’époque il y avait une boutique qui s’appelait en fait le New Rose le seul magasin de disque punk not type de musique donc il fallait qu’on y soit on s’est implanté ici avec de nouvelles personnes qui étaient vraiment plus il a des G qui ont rej une bande vraiment de fou va faire peur quand Mme va rassembler des gens qui sont quand même là pour pour la bagarre AG amainlais rou àol sur des Rangers renforc avec des coquilles d’acier il faut savoir quand je vous parle que je me battais tous les jours contre des modes des skin des red skin des Pun des antifas et C sont des gens qui avaient un uniforme qui Savit ce qu’il faisait quand tu en uniforme tu es en [Applaudissements] [Musique] guerre je dire chose c’est que le problème des skin maintenant norm il se disent skin donc c’est pour taper sur la gueule des Arabes et en fait il tape sur la gueule de tout le monde tout ce qui a un autre look tout ce qui est différent tu lamines je me rappelle une fois j’ai défoncé un gars tu sais parce qu’il m’avait juste regardé une fois juste il s’était retourné je l’avais frappé tellement fort que il y avait le trottoir et il y avait la roue d’une voiture et j’essayais de rentrer sa tête comme ça à de pied un truc de fou quoi toi et le gars je l’ai laissé inconscient j’ai été joué à 5 m à côté au flippeur tu vois et les flips sont ven serré tout vois quand tu frappes sur des gens de cette manière là avec tellement de haine tu sais pas ce qui se passe tu laisses les gens dans le canivau tu laisses les gens inconscients je me suis fait ramasser le matin par exemple chez mes parents pour des histoires de meurtre aussi hein parce que il y a a des gens qui laissaient leur vie moi on est venu me chercher pour ça voilà je peux pas en dire plus dans cette logique de trôner au sommet de l’écosystème subculturel le skin se voit comme le le roi de la la jungle en fait des de toutes les tribus souvent c’était très simple j’avançais dans la rue j’en croisais un je tartais je continuais je m’arrêtais même pas [Musique] les premières bandes françaises en fait vont vraiment être associés à des des quartiers c’est d’abord le lieu qui va définir les bandes les skins c’est une menace à partir du moment où tu es à Chatel leséal les skin c’est une menace citée à Saint-Michel on parle la bande de Bonsergent la bande de tolbiaac les skins c’est une menace si tu prends la ligne 9 les skins c’est une menace si tu prends la ligne 10 toutes ces bandes V être plus ou moins en concurrence entre elles au niveau de la réputation savoir quelle est la bande la plus [Musique] furieuse quand je rencontre un are skin soit on le fracassait on le dépouillait les chaussures il repartait en slip soit il assurait on prenait dans la bande mais il y a pas de demimesure à cette [Musique] époque [Musique] on voulait pas de nous oui on est d’arrivé SK en 80 n on é en 82 cétait trop tard pour sont fait est-ce que vous avez fréquenté Serge aou l’époque non il est venu qu’une seule fois ici il est jamais revenu peut-êtreit mieux ici à SaintMichel il traî toute la nuit cherchant la BAGAR après le guitariste africain il sen Prenn un skin rival à l’entrée d’une brasserie La Cure été vraiment 83 84 là chacun chacun décidé de prendre de choisir son camp un moment tous les gars des h sont arrivés ils sont arrivés à une 30 quarantaine quand même tu vois on essayé nous nous dégoûter de la chose Manu military mais ça n’a pas marché et là il y en a un qui vient me voir qui avait tatoué sur la la tête comme ça fait en France avec une croix un skinet des h comme ça et là je suis dis bon c’est partir je explosé la tête comme ça un coup de tête et là ce qui s’est passé c’est que en fait les 40 gars qui avait tu vois ils ont été quel part impressionné qu’un petit gamin de 15 ans puisse mettre une tête à un meneur quelque part vois les bagares de rue c’est très rapide c’est pas comme dans les films c’est pas il y a pas 26 coups comme ça ça très vite un coup vous sèchez vous tombez c’est le premier qui tire j’ai pris trois coups de Coutau coincé sur un capot de voiture voilà et heureusement la lame était pas très grande le cœur a pas été touché à 5 cm c’est passé un soir de Noël un beau cadeau de [Musique] Noël cette violence c’est quelque chose qui va rester quelque part dans l’ADN du mouvement skin en fait il va commence à avoir des gros titres sur la violence des skin et notamment la violence qui vont produire dans les stades de football la musique o associe la musique et le foot et le foot en l’occurrence le higanisme la violence dans le foot le groupe O qui à l’époque incarne le plus cette dimension là c’est un groupe qui s’appelle cocknerject qui revendiquent leur passion de la violence dans les stades ils ont même une chanson qui s’appelle war on the terraist donc la guerre dans les [Musique] tribunes sport ce soir au Parc des Princes franceangleterre de football c’est un peu un événement parce que c’est la première fois depuis 21 ans que l’équipe nationale d’Angleterre vient au Parc des Princes une équipe d’Angleterre qui de toute façon ne nous a jamais réussi c’est ce que je vous propose de voir dans le sujet les stades de football c’estes temples de la classe ouvrière vont devenir important pour les skin parce que ça une manière aussi de de se voir en nombre là quand ils arrivent pour soutenir leur équipe ils peuvent être des centaines et donc ils ont vraiment là ils voient leur mouvement vivre il était pas question que les Anglais débarquent et se croit chez eux non plus il y a eu un un accord cassite entre les différentes bandes parisiennes pour ce jour-là on est tout le monde uni contre [Musique] VA plusieurs milliers d’anglais font le déplacement à Paris à l’époque c’est une tradition pour les les Anglais de se déplacer en nombre à l’étranger puisque c’est une manière de montrer qu’ils existent plus que jamais sur cette scène et qu’il la domine c’est une histoire de réputation le [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] higanisme on est en France on est chez nous les Anglais viennent on va leur montrer qu’on peut défendre notre territoire et donc exister sur la scène du holiganisme [Musique] alors cela peut paraître stupide du point de vue extérieur mais c’est la logique de ces gens-là à l’époque on est clan contre clan gang contre gang violence contre violence et on existe en tant que houigan [Applaudissements] Français on s’était donné rendez-vous au porte de saint-clou sauf que quand on est arrivé les Anglais étaient déjà là depuis le matin ou midi donc chacun chaque bande AA parqu avec les Anglais dans le métro un peu partout donc on s’est jamais vraiment retrouvé comme c’était prévu on boit quelques verr avant et on prend le métro pour aller au Parc des Princes on avait un wagon de skinette tu vois et d’un seul coup on voit les oliganes sur lequ il nous voit arriver en en métro et ils font Mo French skineds on fonce on se tapait à coup de Coutau à coup truc de fou quoi je me souviens il y avait un anglais frappu et oh le trapu il faut pas que je le rate évidemment je mets une patate un coup de point et je le rate forcément là j’ai un copain qui arrive Bou il lui met un coup de genou en sautant et lui tape la tête contre le métro qui arrivé donc ça l’a calmé truc de fou ça a été vraiment une guerre France Angleterre on a sauté sur le qu on a couru sur tout le tunnel jusqu la station suivante les Anglais nous ont pas suivi on sen est sorti [Musique] là je souvienss bien épque les premiers incidents éclatent autour du Parc des Princes entre Anglais et Français et on sent d’emblé que ça va partir en vrille j’avais taillé des des barres de fer de 50 60 cm le but c’était avant de tomber on en fait tomber le maximum j’ai vu l’objet à la télévision le lendemain voilà j’ais ont cassé oui mais les Anglais ils ont la pratique et le métier ils sont rendus compte qu’on était que 5 mais il devait être 100 150 bah j’en ai pris un j’en ai pris deux et puis j’ai jeté mon objet contendant et je suis allé me réfugier au terminus qui était un café parce que dehors il y avait une heure de sauvage qui m’aurait fait la peau s’il m’avait mis la main dessus à titre personnel je n’ai jamais connu un tel chaos autour du Parc des Princes avant un match ça c’est une certitude une dizaine de supporters seront interpellés deux autres seront hospitalisé l’un a été atteint d’un coupau l’autre d’un coup de ha le français qui a pris un coup de Hachette c’est des prouvir ma prouv mè qui é en train de se dire oh la pauvre maman pauvre maman oh la pauvre maman qui av son fils bah c’était le sien on est en haut de la tribune je sais pas si vous connaissez le Parc des Princes il une tribune en haut une tribune en bas à Boulogne nous on était en haut les Anglais étaient en bas et les Anglais nous provoquaient ouais ou venir et on leur jetait bien sûr des chaises qu’on pétait on pétait les les sièges jetait dans la gueule il y a un anglais qui était face à nous qui fait en anglais come on comme ça c’est con parce que je n’aime même pas le foot je suis pas n pas de football donc je risque de me faire buter pour un truc dont j’ai rien à [ __ ] j’espère que ce deuxième épisode vous a intéressé un grand merci à Aurélie Simon et Nicola Dumont avec qui j’ai eu la chance de réaliser cette série documentaire un grand merci également à mathas et Jean-Christophe Marco ainsi qu’à toutes les équipes de brut qui ont participé à sa fabrication n’hésitez pas à poser un like et à vous abonner à la chaîne pour ne rien rater de nos prochaines vidéos et moi je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le dernier épisode de notre série skinad

    36 Comments

    1. 200 mecs dans les années 80, ivres morts et avant tout désireux de se bastonner et surtout entre bandes rivales. En 2024, Brut, la violence est aussi urbaine et raciste, mais a bien changée 🙂

    2. Faut réintroduire le skin dans les rues pour équilibrer les débats
      Mais maintenant les " skins " sont en col blanc et attendent leur heure. Ils sont environ 300K en europe.

    3. Tous ce que l'on veut c'est que vous quitter en Guadeloupe, Martinique, mayotte, nouvelle calédonie., la reunion, la guyane ce sont pas vos territoire le chez vous c'est la france rien vous aller voir

    4. Bonsoir je suis pour l'inclusion et pour le vivre ensemble mais je suis contre les fachiste et les neofachiste je suis contre l'extrême droite je suis soutiens les différentes communautés je soutiens les différentes origines et religions les féministe le handicap les personnes en surpoid les sdf les gens du voyage la communauté lgbtqia+😊

    5. y a que les dechets de gauche de chez brut pour pas avoir de faire un reportage étron comme celui là , vivement que ca pete qu on vous montre comme on vous aime les indigenistes du dimanche

    6. Vraiment objectif, pas de détournements ou d'incitation, juste relater des histoires, j'adore.
      Les chaines d'infox devraient en prendre de la graine !

    7. Il faut retenir qu’une chose, c’est la cité qui a créer les problèmes en France et quand tu as vécu en hlm tu comprends… je n’en veux même pas au skinhead mais au gens qui ont créer les cités et c’est eux les fautifs qui faudrait viré de France.

    8. C'est très bien de laisser les handicapés présenter des sujets. Mais pas les choisir ni les monter, ils confondent le monde réel et les séries Netflix.

    9. Bonjour je m’appelle Hugo, je suis dhimmi , subventionné par les impôts blanc catho facho qui se lève à 5h du mat pour payer les rentes des mère des petits d’anges.

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