Auteur d’une belle CAN, le latéral gauche de Besiktas est aujourd’hui un cadre en sélection. L’occasion idéale pour une deuxième rencontre, six ans après le stage d’Amiens.

    Pour sa première interview avec un média congolais, le joueur de 30 ans se livre à l’image de sa personnalité : sans langue de bois.

    On parle de tout : son parcours balle au pied, des city-stades de Lille à la Premier League, sa patte gauche et son style plein d’instinct. Mais également sa réputation de « têtu national », son refus de la médiocrité, et ses débuts mouvementés en sélection.

    Et surtout, son amour pour son pays, le Congo, avec qui il se veut très ambitieux. 🇨🇩

    Bon visionnage !

    00:00 Intro

    00:45 « la CAN, c’était trop court ! »

    02:05 Besiktas : saison mitigée, mais grand club !

    05:37 L’Olympiakos plutôt que l’OM

    7:40 Ses débuts : des premiers ballons au centre de formation de Lens

    9:09 Echec à Lens… et rebond à Valenciennes

    10:20 Olympiakos : révélation et tremplin

    12:30 West Ham : la Premier League et l’exigence du haut niveau

    14:30 Son VRAI poste : défenseur, piston, milieu ?

    15:54 Les raisons de son départ de West Ham

    18:10 Ibenge, Mulumbu, Bakambu… les dessous de son choix de sélection

    19:48 Son amour pour le Congo

    21:35 Des débuts mouvementés en sélection

    22:48 Frustrations sous l’ère Ibenge

    24:22 La désillusion de la Coupe du Monde

    25:27 Epanouissement sous l’ère Desabre

    28:13 CAN : Intensité contre l’Egypte, « banger » contre la Guinée

    29:40 Son profil : joueur d’instinct et « football-plaisir »

    31:29 Sa vidéo polémique pendant la CAN et sa réputation de « boudeur »

    34:26 Objectif « faire honneur à la patrie »

    37:26 Outro

    #leopardsfoot #farafara #congo #masuaku

    la qualité qu’on a en équipe nationale elle est c’est vraiment élevée et c’est c’est très agréable de se dire que les gens sachent enfin qu’on qu’on est qu’on est qu’on est une nation sérieuse c’est lourd en fait le Blade tu vois c’est lourd même là aujourd’hui j’ai j’ai j’ai tout le temps j’ai tout le temps envie de retourner là-bas tu vois j’ai un problème avec les gens qui disent ouais c’est c’est le Congo c’est le Congo et alors on est obligé de rester dans la médiorité en vrai on on demande pas grand-chose juste le minimum pour que quand on arrive en sélection on soit concentré rien que sur le football et pas sur l’extporti au courant de l’image que tu as c’est tuas toujours un peu vénère visage fermé et cetera [Musique] comment Arthur comment tu vas ça va et toi ça va très bien merci de nous accorder cette interview merci à vous il y a un peu plus d’un mois maintenant la canne se terminait après une compétition avec autant d’adrénaline tu es comment à ton retour en club franchement pour ma part moi je suis rentré j’étais très satisfait et très heureux de des prestations qu’on a eu avec l’équipe nationale du Congo euh en fait tu repars tu repars en club tu es boosté après comme comme comme j’ai dit à à mes compatriotes je rentres en club bon tu es content mais tu es un peu genre vas-y c’était c’était c’était court en fait tu vois et c’est là où moi pour ma part je me suis rendu compte que la qualité qu’on a en équipe nationale elle est c’est vraiment élevée on a su on a su vraiment rendre fier le peuple et élever notre niveau de jeu quand c’était nécessaire donc franchement je dirais que globalement ça a été une une grande grande grande réussite on va parler hein bien sûr de la canne euh au long de l’interview mais déjà j’aimerais faire un point avec toi sur le club vous êtes 4e au classement au moment où on fait cette interview besika c’est un grand nom du football turc c’est un club historique mais cette saison ça a été un peu contrasté en terme de résultat vous avez eu du mal à enchaîner les victoires vous avez changé plusieurs fois de coach qu’est-ce qui va pas franchement comme tu as dit bika c’est un très grand club en Turquie même j’aiéussi en Europe ils ont ils ont joué plusieurs fois la la Ligue des Champions ce qui va pas pour moi je pense que c’est un manque de on manque de stabilité je dirais en fait les les les Turcs c’est c’est un peuple qui veut tout assez rapidement euh il manque un peu de patience je dirais dans le football tu as tu as besoin de temps tu as besoin de temps il y a rien qui fonctionne sans temps donc même quand ça va pas tu vois il faut s’accrocher les résultats ils vont ils vont venir je te donne un exemple Manchester City ils sont bon c’est c’est c’est c’est top niveau mais ils ont gagné la Ligue des Champions après après beaucoup d’années tu vois ça prend du temps les pour faire des pour accomplir de grandes choses et même dans la vie je pense qu’il faut il faut du temps maintenant ça a été une saison globalement on va dire une saison un peu 100 parce que on va pas gagner le championnat on a on a eu des haut des bas mais comme tu as dit c’est un grand club je pense qu’on va on va rebondir et dans nos têtes on prépare déjà on prépare déjà l’année prochaine tu vois parce que tu peux pas être à besika c’est finir 4e c’est c’est pas accept accep c’est ce qui est normal mais bon je je suis positif pour l’avenir franchement je me fais je me fais pas de soucis pour ça surtout vous avez les joueurs pour et il y a quelques mois tu avais réagi une remarque déplacée du coach du Dynamo Kief sur le nombre d’Africains dans l’équipe aujourd’hui vous êtes 7 à bikas a Jackson mouleka avec qui tu joues on le rappelle Vincent Aboubakar il y a coli il y a Rachid gzalérati qui vous a rejoint là récemment est-ce que le fait d’avoir autant d’Africains dans l’équipe ça apporte un plus en terme de cohésion oui ça pororte un plus c’est clair que être avec avec des des coéquipiers des compatriotes avec qui tu parles la même langue c’est c’est c’est c’est très avantageux on est toujours ensemble franchement on s’entend tous très bien on s’est très bien intégré dans dans le club même pour pour Hal qui vient d’arriver là les choses se passent se passent se passent très bien et franchement on kiffe tous tous le club et et la ville aussi puce que la ville c’est c’est c’est un plus istanbou c’est une très très belle ville on prend on prend du plaisir on essaie de faire de faire notre travail du mieux du mieux qu’on peut au retour de la canne quand tu es rentré vous avez parlé un peu de ça vous avez parlé de la compétition qu’est-ce qu’il t’ont dit ouais ils étaient ils étaient franchement c’était c’était agréable à à voir parce qu’il ils étaient fier je pense qu’il y a il y a plein de personnes qui nous attendaient pas à à ce niveau-là on a su on a su on a su répondre présent en tant qu’équipe ça fait plaisir et c’est c’est c’est très agréable de se dire que les gens sachent enfin qu’on qu’on est qu’on est qu’on est une nation sérieuse après tous les tous les problèmes qu’on a pu avoir par le passé mais ça c’est notre histoire et euh on est fier en fait tu es fier tu es fier d’être congolais tu es tu es fier de de rendre fier tes tes compatriotes ta famille tes amis donc c’est c’est que du positif et bika c’est un club qui est très connu pour la ferveur de ses supporters déjà c’est club qui retient qui détient le taux de décibel record en Europe ouais si je me trompe pas tu as joué aussi à l’Olympiacos qui est très connu aussi pour la ferveur de son stade et tu connais aussi le stade des martyres qui est plein est-ce que après avoir connu des grosses ambiances comme ça est-ce que c’est quelque chose qui guide tes choix de carrière en club non franchement je mes choix de carrière sont pas guidés par ça je su je suis guidé par le le le le football en fait le club où je pense que j’ai les capacités de jouer et qui me qui me garantira on va dire un certain certain certain temps de jeu j’ai géré c’est aussi simple que ça maintenant ouais bcheka c’est vrai que en terme d’ambiance c’est c’est du très très sérieux moi j’ai j’ai rarement vu ça je te dis la vérité souvent les gens parlent de de l’Angleterre j’ai j’ai j’ai été là-bas pendant 6 ans les fans c’est sérieux mais quand je suis arrivé à bchictas j’ai ça m’a presque choqué ça m’a presque choqué même les derbis contre gala Fener ou quand on joue contre trapson sport c’est faut faut le vivre faut vraiment faut c’est vraiment une expérience à faire si tu peux avoir cette chance là tu vas te régaler vraiment et il y a un autre stade Chud aussi que tu aurais peut-être pu connaître il y a l’OM qui s’est intéressé deux fois à toi dans ta carrière une première fois en 2014 une première fois en 2020 est-ce qu’il y a eu des contacts concrets pour être honnête à l’époque en 2014 il y a eu des contacts mais j’ai jamais j’ai jamais eu d’offre jamais eu de d’offres Formell tu vois et c’est ça qui m’a qui m’a un peu refragi parce que je pense que quand tu es un club si si tu veux vraiment le joueur tu tu fais pression tu vois on a on a discuté mais il y a il y a jamais il y a jamais rien de sérieux et c’est c’est pour ça aussi que je parti à Olympiacos parce que le projet déjà j’étais j’étais j’étais jeune il me semble que j’avais 18 ou 19 ans et il s’agissait de d’enchaîner les matchs d’être le plus régulier possible parce qu’il y a que comme ça que tu vas exister dans ce métier et eu et c’est comme ça que j’ai fait mon choix je suis parti à l’lympiaco et au départ les gens l’ont pas compris mais moi j’étais sûr de de sur de mes capacités je savais je savais ce que je faisais j’avais un plan et jusqu’àaujourd’hui je le regrette pas parce que l’mpiacos aussi c’était céit exceptionnel vraie vraie expérience on va en parler aussi de l’Olympiacos mais on va rester un peu sur la France parce que tu es né à Lille tu as grandi et comment tu tapes tes premiers ballons à Lille et à quel moment on te fait comprendre que tu as quelque chose de spécial si je me trompe pas bon j’étais j’étais petit après j’ai j’ai quelques photos j’avais j’avais déjà le le ballon au pied mon père me m’a m’a toujours dit que étant petit là où j’ai j’habitais je je joue au ballon mais céit un petit appartement et j’avais pour habitude de casser un peu les les objets et je tirais souvent par la fenêtre donc ma grande sœur elle devait descendre et me récupérer le ballon donc ça c’est c’est pour l’anecdote après je jouais au quartier et il y a un oncle qui qui habitait au-dessus de du bâtiment il a dit à mon père ton fils il a quel chose faut il faut pas le laisser comme ça tu vois j’étais j’étais petit j’ai dribla j’aimais bien dribler les grands quartiers tout ça et euh ensuite j’ai il m’a il m’a inscrit à FIV club que le club où j’ai commencé c’est l’OS F et j’ai fait mon bonhomme de chemin j’ai j’y suis resté 2 ans ensuite j’avais le choix entre partir à lance ou partir à Lille mais à Lille à l’époque il y avait pas de centre de formation on va dire c’était un club un peu moins upé que que lance lance Ctait très gros club c’est très gros club du foot français et donc mon choix il il a été vite fait surtout que avec G qui était là-bas aussi donc ça facilitait les les choses et je suis parti à lance juste après après mes 2 ans à fi et justement à lance tu arrives au centre de formation tu passes quelques années là-bas mais au final on te garde pas parce que tu es trop petit c’est ce qu’on te dit à l’époque comment à cet âge là tu te remets d’un truc comme ça franchement c’est difficile tu es jeune tu as 14 ans tu as des des objectifs et des rêves on va dire plein la tête et ça s’arrête soudainement après ça ça a été dur à à vivre surtout pour mes parents tu vois surtout pour mes parents mais j’ai eu la chance de d’avoir j’aV j’ai eu la chance d’avoir un coach David jacquman qui éit à Valencienne et il a su que que lance m’avait pas gardé lui s’est dit je peux pas le laisser comme ça je men rappellerais toujours parce que j’étais j’étais dans mon lit quand j’ai reçu son appel et je me disais je vais faire quoi est-ce que je retourne dans le monde amateur est-ce que j’essaie d’envoyer des CV et tout ça je me posais des questions tu vois et il m’a appelé il m’a dit j’ai suclance tuas pas gardé moi je te vais à Valencienne tout de suite et c’est un club professionnel donc moi je me suis dit parfait l’occasion elle est belle je reste dans le monde professionnel et à moi de travailler de travailler deux fois plus dur pour leur prov tort et ensuite j’ai continué mon bonhomme de chemin jusqu’à aujourd’hui quoi au final la meilleure réponse c’est que tu ses pro à Valencienne et d’étapes tu restes une saison seulement à Valencienne où ça se passe bien pour toi et ensuite tu pars à l’Olympiacos donc tu quittes le nord une petite ville du nord pour une grande ville de Méditerranée ça a rien à voir à 20 ans comment qu’est-ce que ça t’a apporté ce changement pour la suite de ta carrière ça a rien à voir he franchement c’était c’était là aussi un grand changement je parlais pas anglais euh je suis en fait c’est comme si j’étais parti sur un coup de tête tu vois et je men rappelle j’étais avec avec mes anciens agents qui s’occupaient de moi ils m’ont dit ça j’ai dit ok on y va je suis rentré chez moi j’ai dit à ma mère demain je pars en Grèce elle a rien compris et ensuite je suis parti et j’étais tellement déterminé en fait que j’avais l’impression à ce moment-là que que rien pouvait m’arrêter parce que moi j’avais j’avais un plan de carrière en fait dans ma tête j’avais j’avais des objectif que j’ai rempli en grande partie et je pense c’est ça qui m’a donné la force parce que tu par à 19 ans de ton conc familial dans une dans une ville que tu connais même pas tu parles même pas la langue c’est compliqué tu vois mais mais j’étais trop déterminé pour moi c’était c’était l’occasion parfaite en vrai au final la détermination ça paye parce que dès ta première saison tu es le meilleur arrièregauche du championnat grec aujourd’hui ta période Olympiacos comment tu la qualifie révélation trempelin révélation et trempelin je dirai les deux parce que j’ai beaucoup appris là-bas j’ai j’ai eu des des sérieux coach et le cadre le cadre il était parfait pour moi parce que j’enchaînnais les matchs et il y avait la Ligue des Champions et l’Europa League donc franchement quand tu es jeune et tu peux jouer dans dans ce dans ce type de compétition là ça vaut ça vaut 5 10 matchs de championnat tu vois tu jou contre des des Arsenal Bayern c’est très enrichissant et c’est ce que c’est ce que je pense m’a aussi permis de de progresser d’arriver d’arriver là où je suis aujourd’hui tu rejoins westam et la première ligue en 2016 tu vas rester 6 ans à Londres et jouer plus de 100 matchs de Première League c’est pas donné à tout le monde quand même qui jouer dans le meilleur championnat du monde pendant aussi longtemps qu’est-ce que ça a apporté à ton jeu euh à westam aussi j’ai beaucoup appris j’ai beaucoup appris je dirais ce que ça apportait dans mon jeu concentration ça c’est c’est indéable parce que j’étais peut-être même encore aujourd’hui mais moins beaucoup moins avec l’âge et tout l’accumulation des matchs mais avant j’étais quelqu’un je je pouvais déconnecter comme ça dans le match je pouveis faire un bon match je déconnecte ça paye ch tu vois et en Angleterre ça va tellement vite que tu as même pas l’occasion tu déconnectes tu es puni direct donc ça sur ça ça m’a beaucoup aidé j’ai progressé aussi physiquement parce que tu prends tu prends tu prends de la bouteille là-bas c’est très très physique et voilà je pense c’est les deux aspects sur auquels j’ai j’ai j’ai j’ai progressé j’ai dir à monau niveau et j’ai pris j’ai pris beaucoup de plaisir quand même là-bas aussi et tu as connu trois coach à westom donc tu es arrivé il y avait Slavin bit ensuite David Mo et puis Manuel Pellegrini une fois tu as dit que c’est Manuel Pellegrini tu trouves qu’ t’a fait le plus progresser pourquoi franchement je trouve il m’a fait progresser déjà parce que c’est un grand nom c’est un grand nom du foot il a coaché énormément de de grands joueurs il a caché à City au realais sa méthode en fait sa méthode tu vois méode elle était elle était quand même différente des des coach que j’avais connu et forcément toi tes joueurs un coach comme ça il arrive tu dis tu vas en profiter tu vois pour essayer d’avancer le plus possible et progresser le le plus possible sous ses ordres parce que forcément il connait il connais il connait mieux que toi tu vois donc tuessayes de d’appliquer à ton niveau donc voilà ça m’a ça m’a ça m’a ça m’a bien réussi j’ai bien aimé aussi ce passage là westom tu as joué àrière gauche mais tu as aussi joué piston avec une défense à 3 derrière et j’ai l’impression que c’est ton meilleur poste est-ce que tu es d’accord avec moi totalement totalement d’accord avec toi parce que déjà de base quand j’ai commencé j’étais j’ai j’ai jamais eu les notions de de défense parce que j’ai commencé j’étais milieu j’aime bon je pense ça se voit dans mon jeu mais je suis quelqu’un qui aime bien attaquer j’aime bien animer devant et ça valencienne j’ai reculé ensuite j’ai j’ai fait ma carrière j’ai fait ma carrière là je je m’en plains pas j’aime beaucoup le poste mais en étant piston en fait c’est c’est hybride tu es tu es tu es plus plus rapidement devant et tu te dis que même si tu dois défendre il y a quelqu’un derrière toi donc pour moi c’est c’est vraiment c’est vraiment le la la la compo parfaite pour moi et à partir de quand justement tu disais que tu étais formé milieu à partir du comp de quand tu as commencé à prendre du plaisir à défendre franchement j’ai commencé à prendre du plaisir à défendre je dirais c’était avec Mo avec lui j’ai pris bon même si c’éit en 3 52 mais j’ai pris du plaisir à défendre parce qu’en fait si tu défendais pas tu jouais pas donc forcément tu tu es obligé de faire le travail tu vois et il disait souvent qui il nous disait souvent en tant qu’équipe parce que à l’époque on on galérait un peu tu vois on se battait pour ne pas descendre il nous a souvent dit il a souvent dit à l’équipe de prendre du plaisir en défendant parce que la situation veut ça dans tous les cas donc je dirais que c’est venu c’est venu assez naturellement mais j’ai mis du mal quand même j’ai mis j’ai eu du mal à à l’accepter ça tu vois et sinon je te m pas que quand j’ai appris que tu qu westam j’étais déçu un peu parce que déjà bon un congolais en première legague ça fait toujours plaisir mais même j’avais l’impression que ton histoire avec le club elle aurait pu mieux se terminer qu’est-ce qui t’a poussé à partir de cette manière-là euh je pas que tu es mal parti he ça que j’allais dire je suis pas parti en mauvais terme en fait je j’ai eu des commencé à avoir des problèmes assez récurrents au genoux je me suis fait opérer et je suis revenu de mon opération je m’en rappelle c’était contre Wolverhampton à à l’extérieur on avait gagné j’avais fait un bon match ensuite on joue Leicester on a gagné je pense on a gagné 3-0 je fais un bon match et je me refais mal au genou tu vois donc j’avais mal des fois ça allait mon genou gonflait il gonflait pas donc c’était un peu up down on va dire et le coach il avait besoin de moi tout simplement tu vois le coach il avait besoin de moi il voulait que j’enchaîne les matchs mais mon corps ne me le permettait pas donc ensuite quand je suis revenu l’équipe tournait bien et euh et le coach il a il a avc son équipe tu vois mais moi en tant que compétiteur je connais mes qualités je je pouvais pas accepter cette situation tu vois donc j’ai dit à mon agent écoute l’année prochaine il me reste encore 2 ans de contrat je crois c’est long j’ai dit l’année prochaine moi j’ai besoin de jouer tous les matchs tu vois j’ai besoin j’ai besoin de ça j’ai besoin de ça pour m’épanuir il a dit OK et ensuite il m’a appelé et l’occasion de bcha s’est présenté au début je suis parti en prê avec option d’achat j’ai rempli les conditions et je suis resté là-bas et je me je m’y PL tu vois et avec le recul comment tu juges ton passage westom franchement c’était c’était enrichissant c’était j’ai comme je t’ai dit j’ai pris beaucoup de plaisir je suis je suis assez fier de moi d’avoir d’avoir montré que j’avais le niveau pour la première ligue tu vois et resté 6 ans dans un club en Angleterre c’est pas donné à tout le monde donc je pense que j’ai j’ai bien fait les choses mais j’aurais pu faire plus tu vois c’est c’est le sentiment que j’ai je pense que j’aurais j’aurais pu donner beaucoup plus si j’avais été épagné par les blessures mais bon c’est mon destin je l’accepte et je reste quand même très fier de ce que j’ai fait là-bas je pense que les les les gens là-bas le savent mes coéquipiers aussi et les fans aussi donc voilà je je suis fier franchement je suis fier et c’est pendant ta période westom en 2017 que tu fais le choix de représenter la RDC à partir de quand tu avais commencé à y penser déjà j’y pensais déjà depuis 2016 parce que il y a peu de gens qui le savent mais Cédric et Youssouf m’appelit très souvent il m’appelit très souvent pour pour rejoindre la sélection je me donnais un temps de réflexion comme beaucoup de de binationaux et ensuite j’ai j’ai sauté le pas moi j’ai je me suis dit en fait je vais représenter mon pays tu vois c’est c’est quand même très important pour moi pour ma famille et et j’ai décidé de rejoindre la sélection et aujourd’hui je vais pas te mentir c’est un des meilleurs choix que j’ai fait ma carrière et comment étaé contacté la première fois tu disais que Youssouf et Cédric te parlit de la sélection mais la première fois qu’on t’a appelé comment ça s’est passé le premier contact que j’ai eu cé avec le coachbengé si je me souviens bien h mais à l’époque tu connais il y avait un peu des problèmes et cetera tu vois on va pas rentrer dans les détails mais tu connais l’histoire et euh j’ai écouté j’ai écouté tu vois parce que le coach Beng connaî depuis depuis que je suis petit et ensuite c’est Youssouf et Cédric il m’ont ils ont vraiment fait un pressing intensif vraiment vraiment vraiment et ça s’est fait naturellement en fait ça s fait naturellement je suis parti faire les papiers et moi je voulais je me rappelle c’était pour la qualification pour la Coupe du monde si je me trompe pas c’était contre la Tunisie moi je suis arrivé je pensais que j’allais jouer direct mais en fait non parce que je devais j’avais pas encore le passeport et cetera donc une fois que j’ai eu le passeport après les choses sont enclenchées et déjà humainement tu as découvert ta terre grâce au foots qu’est-ce que tu as ressenti la première fois que tu es venu au Congo ah C c’était une fierté hein je me suis dit c’est c’est lourd en fait le Blade tu vois c’est lourd même là aujourd’hui j’ai j’ai j’ai tout le temps j’ai tout le temps envie de retourner là-bas tu vois parce que c’est différent de ce que de de ce que je connais euh habituellement je suis pas né là-bas donc en vrai quand je vais là-bas je suis toujours en apprentissage tu vois et tu as l’impression que c’est un un apprentissage infini je dirais parce que à l’époque je me rendais pas compte mais là maintenant avec l’âge et tout je me rends compte du beau honneur que je peux donner aux gens tu vois et ça pour moi ça n’a pas de prixter jeter quoi [Applaudissements] voil [Applaudissements] [Musique] mais côté terrain ça se passe pas tout de suite comme prévu déjà comme tu as dit il y a plus d’un an qui s’écoule entre le moment où tu choisis de jouer pour le RDC et le moment où tu fais tes débuts et puis à cet épisode de mars 2018 où il y a plusieurs joueurs dont toi qui décident de quitter la sélection à l’aéroport pour aller à Tanzanie est-ce que tu t’attendais à ce que tes débuts soi aussi galères non je m’attendais à rencontrer des difficultés mais pas autant tu vois et après ça je parle pour moi quand on a rencontré ces difficulté là je je me suis dit je peux pas je peux pas accepter ça on est le Congo tu vois je peux pas en fait j’ai un problème avec les gens qui disent ouais c’est c’est le Congo c’est le Congo et alors on est obligé de rester dans la médiocité tu vois moi je peux je suis quelqu’un je peux pas accepter ça donc à partir du moment où j’ai fait le choix de de rejoindre la sélection c’est pour c’est pour qu’on aille vers le haut tu vois pour qu’on rivalise avec les plus grandes nations du foot et moi c’est ça qui c’est ça qui me motive et c’est ça qui qui me donne envie de de continuer tu vois et pour revenir à à l’épisode a j’avais décidé de quitter la sélection parce que c’est les conditions c’était c’était trop en fait c’était crable donc il Fall il fallait un choc tu vois il fallait un choc il fallait faire quelque chose pour pour faire changer les choses et pour qu’on puisse avancer dans la bonne direction et après ça ça c’est ça s passé ça s’est passé comme sur comme sur des relouets tu vois au final tu débutes en 2018 mais tu rejoins une équipe qui est un peu en fin de cycle et Florent ibengé donc qui t’a fait venir en sélection te préfères pendant la CAN gloding Gonda comment tu le prends à ce moment-là j’étais choquéin je dis la vérité j’étais choqué surtout que il est venu me voir le dernier match du championnat quand j’étais en car westam contre Watford il est venu me voir jouer donc je joue le match à la fin du match on discute on discute il me dit il me dit son plan en gros il me dit ouais je vais t’appeler ça va se passer comme ça comme ça je dis ok a pas de souci je suis prêt j’arrive là-bas il y a il y a eu il y a eu un épisode la veille du premier match mais bon je vais pas revenir là-dessus on joue le premier match on perd le lendemain du match il me dit mot pour mot euh le prochain match c’est l’Égypte on va jouer contre ça là donc je vais je vais te mettre je vais te faire jouer milieu gauche avec glodi derrière toi moi je a pas de souci tu mets tu mets où tu veux tant que je joue je peux je suis là pour aider l’équipe tu vois cuserie je suis sur le banc je dis rien le match d’après si je me trompe pas c’était Zimbabwe je crois je suis sur le banc je dis rien ensuite on joue je crois Madagascar bon j’ai rien dit sur le coup tu vois j’ai rien dit mais j’ai vraiment vraiment pas compris tu vois j’ai pas compris jusqu’à aujourd’hui je je je trouve même pas les mots en fait mais bon c’est c’est un épisode qui qui qui est derrière moi et maintenant je vois je vois devant tu vois au final c’est Christian Sengi qui arrive qui t’accorde sa confiance dès son arrivée et ton statut de titulaire il va se confirmer sous Hector Cooper aussi même si tu rates beaucoup de matchs pour blessure mais malheureusement vous vous qualifiez pas à la Coupe du Monde cette nouvelle déception comment tu l’as encaissé ah c’était difficile hein surtout que on a on aait fait le le travail contre le Maroc hakin moi j’avais pas joué j’étais suspendu mais on était on était rempli rempli d’espoir on était rempli d’espoir rempli de de de bonne volonté on s’est dit ouais là enfin ça va être le moment malheureusement ça s’est pas passé comme on le souhaitait tu vois mais moi je suis quelqu’un je pense dans dans la vie il y a des choses qui font que ça va te permettre en gros d’avancer pour le futur tu vois et je pense ça s’est confirmé après par la suite surtout sur ce qu’on a fait à la CAN mais on était tous déçus he parce que c’était une grosse claque tu vois c’était une grosse claque on a on collectivement on a raté notre match on a vraiment été mauvais et c’est pas l’image que tu veux de que tu veux donner du Congo tu vois donc bon après ça ça nous a servi de leçon et voilà maintenant on avance au final j’ai l’impression que c’est avec l’arrivée du staff actuel que on arrive à voir ton vrai visage sur le terrain comment tu l’expliques est-ce que c’est tactique est-ce que c’est le cadre que le staff a imposé c’est je dirais que c’est un un un peu tout parce que déjà le coach actuel il me je pense il a bien cerné ma personne dès le début il a bien cerné ma personne et il me donne beaucoup de liberté je en fait il me fait ressentir que je suis important pour l’équipe et que il a besoin de moi tu vois il a besoin de moi l’équipe a besoin de moi et quand tu es un joueur c’est c’est c’est très gratifiant tu vois tu tu sens que tu es là pour aider l’équipe en toute modestie hein mais c’est c’est PL c’est plaisant en fait tu vois c’est plaisant après le sérieux aussi le sérieux qu’il a qu’il a qu’il a surramené parce que ça a pas toujours été sérieux on le sait tous il est arrivé avec des des des très bonnes idées lui et son staff franchement je te dis la vérité je on prend tous du plaisir à à aller en sélection tu vois avant c’était je dirais pas qu’on prenait pas de plaisir mais aller en sélection tu savais dans quoi tu t’embarqué dans le sens où ah ça va être un peu compliqué tu vois les hôtels nana mais là c’est c’est carré c’est c’est c’est plaisant tu vois c’est juste ça et là je peux je su je suis épanoui je je suis épanoui j’arrive là-bas je sais comment ça va se passer tu peux tu peux te concentrer sur ton travail et rien que sur ton travail et déjà en éliminatoire ça se ressent aussi sur le terrain parce que en éliminatoire il y a ce match très important que vous gagnez contre la Mauritanie à lubumbachi où tu mets une frappe de de 25 m ensuite vous battez le Gabon le Soudan et vous vous qualifiez à la conne les gens se rendent pas compte à quel point rattraper 6 points de retard c’est difficile est-ce que honnêtement tu croyais dès le début nous on y croyait je te dis la vérité on y croyait quand le coach il arrivé c’était mal embarqué mais on a vu comment comment on travaillait avec ce qu’il essaie de mettre en place tout le monde a adhéré absolument tout le monde et nous nous on on y a cru tu vois on savait qu’avec les qualités qu’on avait on était pas à notre place maintenant le coach il est arrivé il a mis les choses en place on a suivi le plan et il s’est passé ce qui s’est passé mais sans sans prétention on savait très bien qu’on était plus fort que la Mauritanie que que que le que le Gabon je te parle collectivement on on savait très bien tu vois il fallait juste que que que l’alchimie prenne et franchement ça a pris au au moment parfait parce que après on on a su enchaîner les victoires et on s’est cal c’était juste beau tu vois le parcours il était beau on était très mal embarqué on l’a fait tu vois on a su redonner le sourire à notre peuple et ça moi comme je le dis tout souvent ça n’a pas de prix tu vois donc voilà c’est c’est un peu ça l’histoire cette demi-finale vous êtes allé la chercher au mental en terme d’intensité c’est quoi le match qui t’a le plus marqué Égypte Égypte parce que ils se connaissent très bien collectivement je me rappelle le C il avait insisté sur ça ils se connaissent très bien ils jouent ensemble depuis depuis un long moment donc pour moi ça a été le match le plus compliqué physiquement parce qu’on a on a on a fait les prolongations aussi tu vois mais il y avait il y avait énormément d’intensité et mentalement c’est compliqué tu vois c’est dur tu puises tu puises loin tu vois quand c’est 0-0 comme ça surtout qu’après a les penalty et tout donc pour moi c’était ce match là c’est sûr et vous battez l’Égypte évidemment je peux pas parler avec toi de de la CAN sans parler du benger contre la Guinée à quel moment quand tu tires le coup franc est-ce que dès le début tu te dis je vais la tenter ou alors est-ce que tu vois le gardien et c’est ensuite que tu décides de tirer dès le début je dis parce que Tho il voulait tirer aussi et je dis à Théo laisse laisse vas-y je je vais la mettre dans la boîte donc si tu vois dans la vidéo il s’en va et quand je regarde je vois le goal il bouge un peu tu vois et je me suis dit vas-y je vais tenter tu vois je me suis dit ça je vais tenter après là aujourd’hui tu me dis de le refaire je pense pas ça va ça va bon ça peut tu vois mais bon c’est faut être réaliste et ce jour-là Dieu il était avec moi tu vois faut faut aussi de la réussite et un peu de chance et ça arrivéit ce jour-là et j’étais content ma famille était content le peuple était content donc c’est que du bonheur vraiment cétait que du bonheur justement de manière générale tu es un joueur d’instinct et aujourd’hui tu vois le football évolue le football évolue beaucoup avec la data il y en a beaucoup qui disent aussi que ça devient un peu plus formaté est-ce que tu trouves qu’aujourd’hui il y a moins de place qu’avant pour le pour les joueurs d’instant justement ah mais totalement moi je suis je suis partisan du du du football d’avant tu vois le football plaisir en gros où il y avait pas tous ces tous ces ces kilomètres et ces datas tu vois moi pour moi le foot c’est ça doit rester un jeu ok c’est c’est sérieux tu vois c’est professionnel et tout mais ça doit rester un jeu tu vois aujourd’hui la plupart des gens dans le football d’aujourd’hui ils pensent que tu vas mettre un doublé mais tu as été mauvais sur le terrain il se disent ou tu as fait un grand match non pour moi moi je vois pas le le football comme ça tu vois ça doit rester un jeu ça doit rester un un plaisir mais ça doit pas être aussi concentré sur sur les Data et sur les stats et cetera tu vois c’est c’est ma vision du foot donc depuis le moment où tu as où tu as percé en pro jusqu’à maintenant tu as senti déjà une évolution là-dessus oui bien sûr bien sûr c’est les c’est en fait c’est trop tu vois je trouve que c’est c’est trop dans l’excès tu vois et ça auss ça peut être utile mais à moindre mesure tu vois c’est c’est devenu dommage je te donne un exemple par exemple moi les le type de joueur qui me fait kiffer c’est c’est Eden Hazar gel Kakuta Ryan sherky tu vois ce type de joueurs là des joueurs d’instinct où tu wouh ce qu’il fait c’est c’est fort quand même tu vois et moins des joueurs qui est très fort attention je je minimise pas ce qu’il fait mais des joueurs comme Aland j’aime moins tu vois je préfère des joueurs avec instinct Benzema tu vois des joueurs Neymar des joueurs comme ça c’est ce football là moi qui me fait kiffer tu vois et sinon juste pour revenir sur la CAN après le match contre l’Égypte tu rates ton tir au but la RDC passe et tu fais cette vidéo j’ai raté mon penalty je m’en fous insultez-moi comme vous voulez on est qualifé explique-moi qu’est-ce qui s’est passé dans ta tête à ce momentl franchement rien j’étais avec à la fin du match avec gradi gradure que tout le monde connaît et euh lui c’est quelqu’un bon tu connais tout il fait des snaps tout ça il snap en continu et il m’a donné son téléphone et moi à la base je pensais que c’était une vidéo que je devais que j’envoyé à quelqu’un tu vois et moi quand je fais la vidéo euh je lui passe le téléphone tu vois et lui je pense qu’il sauvegarde et il met en story mais instinctivement tu vois et après on s’en est rendu compte après mais moi j’ai dit j’ai rien dit de mal pour moi j’ai vidéo elle devait même pas être en ouais c’était c’était comme ça c’était pas c’était pas fait exprès tu vois et euh et après on a j’ai vu tout le monde m’aenvoyé ça tout le monde’ mais moiê je comprenais pas je me disais mais vous m’envoyez ça pourquoi j’ai j’ai dit quoi de mal il y avait rien de fou la réalité elle est ce qu’alé on est qualifié c’est ça on voulait non même si j’ai raté même si c’est pas grave on est qualifié moi c’est comme ça que je vois les choses tu vois et Yan me disait quand j’ai fait une interview avec lui il me disait être international congolais c’est être ambassadeur du Congo quelque part est-ce que est-ce que tu es d’accord avec lui totalement totalement je suis totalement d’accord avec lui je pense que on véhicule des choses et et des valeurs à beaucoup de monde tu vois et donc tu peux pas il y a des choses que tu peux pas te permettre de faire maintenant je pense que en en équipe avec ce qu’on a fait aussi à la CAN on le fait tous très bien tu vois il il y a pas de il y a pas d’extra sportif il y a pas de pas de bêtises comme ça tout le monde se comporte bien sur le terrain on est performant donc forcément quand quand les gens pensent Congo ça fait plaisir de se dire qu’en fait c’est une nation sérieuse et pas pour ce qui s’est passé avant tu vois donc c’est ça fait plaisir et parmi les supporteurs congolais je pense tu es au courant de l’image que tu as tu c’est du gars toujours un peu vénère visage fermé et cetera comment comment tu’expliques que tu as cette image là je suis moi-même en vrai de vrai je suis moi-même je les gens trouvent que je que je ne souris pas mais je peux pas forcer ma nature tu vois en en privé je les gens qui me connaissent je suis très souriant je fais des blagues tu vois je suis moi-même en fait mais quand je connais pas je su je je suis réservé je parle pas trop je vois pas en quoi c’est un problème tu vois il y en a il y en a qui sont souriants il y en a qui y en a d’autres qui sont pas souriant moi je fais partie voilà moi je fais partie de ceux qui sourit pas mais après il faut me connaître tu vois si tu me connais tu sais très bien je je suis un déconneur tu vois mais je fais je je joue pas un personnage je su je joue pas un rôle j’ai toujours été comme ça tu vois et sinon là tu as 30 ans c’est l’âge de raison entre guillemets pour un footballeur comment tu vois la suite de ta carrière internationale et ta carrière en club ma carrière internationale je suis là je suis là on va aller jusqu’au bout jusqu’à jusqu’à ce [Musique] que jusqu’à ce que je sente que mon corps dit stop et que je rends pas service à la sélection tu vois je pense que ça sera ça sera ma limite et en club pour l’instant je suis encore à béchictas je me plais très bien j’ai encore un an de contrat on sait pas de quoi demain fait mais pour l’instant je suis là-bas et ça se passe très bien pour moi on l’a dit tu es en sélection depuis 2018 on a parlé de l’organisation est-ce que tu as senti depuis des progrès des vrais progrès dans l’organisation de la sélection par exemple après l’épisode où moi et certains joueurs on a on a quitté la sélection je pense que ça a été le déclic tu vois ils ont commencé à changer ils ont commencé à modifier les vols les hôtels étaient mieux euh les conditions générales en fait tu vois on demande on demande en vrai on on demande pas grand-chose juste le minimum pour que quand on arrive en sélection on soit concentré rien que sur le football et pas sur l’ext sportif c’était juste c’était ça notre demande en gros tu vois et après ça au fur et à mesure ça les choses se sont amélioré ça c’est franchement là il a il y a rien absolument rien à dire aujourd’hui il y a un binational qui est talentueux qui hésite à jouer pour le RDC parce qu’il a peur de ce qu’il a a pu entendre à gauche à droite est-ce que tu lui conseillerais de venir viens déco viens non viens sérieusement tu vas tu vas kiffer et puis le le comme je le dis tout le temps ça ça n’a pas de prix le le le le le sentiment que tu as quand tu peux jouer pour ton ton ton pays tu vois pour ta famille pour toi pour ta carrière aussi parce que je pense que on est un pays qui qui tu vois on est sur une pente ascendante maintenant faut confirmer tu vois sur les prochaines échéances mais ce que je peux conseiller un binational c’est rejoins-nous tu vois rejoins-nous tu vas nous rendre un grand service tu vas te rendre un grand service et il y a des choses pour moi comme je dis souvent dans la vie ça n’a pas de prix et ça ça en fait partie j’ai une dernière question en 2019 quand on s’était vu à M je t’avais demandé tes objectifs en sélection et tu m’avais dit mes objectif avec la sélection se qualifier pour les prochaines étions ce qu’on a pour la Coupe du Monde et euh tout simplement faire honneur à la patrie est-ce qu’aujourd’hui la patrie tu considères que tu l’as fait honneur je considère que j’ai fait honneur mais pas pas comme je pas comme j’ai encore des objectifs dans la tête et j’y suis pas encore merci à toi en tout cas merci à vous [Musique]

    45 Comments

    1. T’es bien gentil Arthur mais si la France 🇫🇷 t’aurais appeler tu serais aller donc arrête . Puis dans tes débuts en sélection tu te prenais pr une stars .

    2. Depuis la CAN les congolais née en Europe se sentent un peu plus congolais donc merci Masuaku à toi ainsi qu’à tes coéquipiers 🙏🏽

    3. Je vraiment aimée interview Arthur ❤❤ tu as parler avec tout ton cœur vraiment je suis très touchée et je sais que avec l'aide de Dieu nous allons faire de grands exploits

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