Conférence de Valérie Bonnardot, Enseignante-chercheure en Géographie, Laboratoire LETG (UMR 6554 CNRS), Université Rennes 2.
Vigne et changement climatique : une opportunité en Bretagne ?
Le changement climatique, causes et conséquences, sera abordé à l’échelle globale avec les derniers chiffres du rapport du GIEC. puis les impacts climatiques seront décrits à l’échelle régionale de la Bretagne, dans un premier temps sur la période historique, et dans un second temps sur la période future avec les différents enjeux que cela impliquera régionalement. Pour illustrer l’ampleur du changement à l’échelle régionale, un focus sera fait sur le développent de la vigne en Bretagne et le réseau de stations météorologiques déployé dans les vignes afin d’étudier la réponse de la vigne aux conditions climatiques locales et saisonnières.
donc bonsoir à tous et ben merci beaucoup aux organisateurs tris de l’invitation et bah c’est un honneur d’être ici avec vous et de clôturer cette séquence planè conférence sur un sujet évidemment qui me passionne mais j’espère qu’il vous qu’il vous passionnera aussi donc Nathalie m’a demandé de me présenter je suis enseignante chercheur je suis maîre de conférence à l’Université Deen au Département de géographie et je suis géographe climatologue pour mes recherches et mes recherches portent sur le changement climatique et les impacts à l’échelle régionale principalement sur l’agriculture et euh en plus enfin plus particulièrement sur la sur la viticulture d’où le sujet donc de cette de cette conférence ce soir j’en ai plus mon mon laboratoire de rattachement si c’est l’UMR letg donc littoral environnement télédétection et géomatique donc c’est une UMR multisite donc Ren Brest et Nant et donc je suis basée à Rennes donc voilà on m’a demandé de vous parler du du changement climatique et de la vigne euh parce que effectivement c’est une une opportunité pour euh pour la Bretagne changement climatique je vais vous montrer un petit peu les derniers chiffres c’est plutôt ce qu’on ce qu’on entend par rapport au changement climatique c’est plutôt des conséquences négatives mais quelquefois ça ouvre sur des nouvelles opportunités et donc la vigne en Bretagne en fait partie donc la vigne en fait c’est un très bon indicateur climatique qui est largement utilisé depuis très très longtemps ici vous avez un un graphique ce sont les dates de vendange de en Bourgogne qui à la fin du du 15e siècle c’est depuis 1370 euh jusqu’à 1500 les années 1500 et c’est une chronique qu’on retrouve dans le livre d’Emmanuel enfin dans les écrits d’Emmanuel le roi la duie qui est un qui est un historien et on voit bien avec les dates de vendange donc des dates très tardives ou des dates très précoce qui coïncide he cette cette variabilité des dates de vendange est généralement associée avec une variabilité interannuelle du climat du moins de la saison de la période de de maturité ou de croissance c’est également euh des données qui sont utilisées pour reconstruire des séries climatiques euh donc là qui sont plus de la paléoclimatologie donc je me retrouve je me retourne vers mon collègue qui fait donc des des relevés de pollen donc c’est une série donc c’est la même série là qui a été utilisée est projeté euh pour reconstruire donc des le le le climat depuis euh depuis le 15e siècle et dernièrement euh cette même série là de des dates de vendange en Bourgogne a fait son entrée dans le dernier rapport du gècle euh comme indicateur phénologique du changement climatique donc à côté du du cerisier du japon euh il y en a six euh j’ai simplement pris celle de la date euh des vendanges à bonne en Bourgogne pour vous montrer que vraiment c’est ça vient aussi l’indicateur du changement climatique donc pour continuer sur la vigne euh la vigne en France elle fait face à de de nombreux défis par rapport au changement climatique donc les régions traditionnelles sont généralement impactées comme n’importe quel végétaux vous avez pu le le constater vous peut-être dans votre dans votre jardin mais la végétation est de plus en plus en avance donc dans les ici vous avez trois courbes qui correspondent à la date des vendanges mais beaucoup plus récente depuis les années 1950 jusque en en 2011 parce que ça faisait partie d’un d’un projet de recherche mené par l’inraay à Bordeaux et à Montpellier et la restitution de ces travaux a fait le l’objet d’un livre qui vient de qui vient de paraître donc je l’ai mis parce qu’il y a une page qui est consacrée à la Bretagne avec quelques graphiques que je vous présenterai plus tard donc qu’on voit sur la la date des bandanges ben elles avancent elles sont de plus en plus précoces que que ce soit pour le Saint-Émilion ici en vert pour le char neu du pape en bleu ou alors pour pour l’Alsace une avancée de parfois 3 semaines donc de différence entre les années 50 et les années les années récentes c’est-à-dire que on va vendanger au moment où il fait le plus chaud de de l’année et ça ça va être un inconvénient parce qu’en fait le le raisin il rentre chaud en cave et il va fermenter assez rapidement plus rapidement que que d’habitude ça aura comme comme impact également au niveau de des vins un déséquilibre entre la teneur en alcool donc qui dépend du taux de de sucre dans les baaies donc de la chaleur emmagasiné lors de la période de de de maturité et un déséquilibre avec l’acidité un pH donc généralement un bon on cherche à équilibrer le taux de sucre et le le pH donc pas trop trop sucré donc c’est équilibré avec l’acidité et pas trop acide et c’est et cet équilibre là est justement déséquilibré avec le avec le le changement climatique parce que plus de chaleur dit plus de taux de sucre dans les baê donc plus de potentiel alcoolique et là dans le langdoc côte du rô valde Loire Alsace ou Bordeaux vous voyez tous ont un potentiel ci alcoolique de de 0,5 à plus 1°gr selon selon les régions et en même temps une perte d’acidité donc plus sucré moins acide donc cet équilibre il est il est déséquilibré donc une perte en fait de typicité dans les dans les régions viticoles traditionnelles d’un autre côté on voit apparaître des des régions qui sont potentiellement émergentes pour la viticulture dont la Bretagne ici c’est une modélisation qui a été faite ça date un petit peu hein c’était avec des des modèl climatiques globaux donc c’est des grandes mailles mais ici en bleu par exemple ce sont les régions qui sont qui deviennent euh potentiellement euh favorable à la viticulture et là on voit bien que la toute cette partie bleue ici la Bretagne on fait en fait partie alors la vigne en Bretagne elle a elle a elle a existé c’était un vignoble de marche de marge pardon elle n’apparaissait pas sur sur les cartes la Bretagne c’est c’est l’endroit généralement où on met la légende de la carte quand on parle viticulture donc mais il y a eu de de la vigne et notamment là sur la pres de ruise dans le morbillan elle a été éprouvée également à la fin du 19e siècle en raison de la crise du Phil philoxéra le philoxerra c’est un insecte qui a qui qui a été la cause du dépérissement de la du vignoble en France et en Europe à la fin du à la fin du 19e siècle mais contrairement au reste de la France c’est à cette époque que le le vignoble du morbillant était à sa superficie la plus la plus importante puisqu’en entre 1870 et 1910 c’est là où on le note l’extension maximale donc du vignoble morbillanais pour compenser justement la la destruction des des vignobles des vignes françaises et au 20e siècle il y a une lente décroissance décroissance disparition des des vignes du morbillant et une interdiction en fait de planter à but à but commercial d’accord il y avait certaines pour pour faire face à la surproduction il y a une loi qui interdisait les de planter de la vigne et de produire du vin et de et de le vendre et donc les tous les vignobles de marge n’étaient pas autorisés à replanter donc du coup au milieu du 20e siècle il y a plus de de vigne ou du moins pas pas pour commercialiser on a des traces historiques de la vigne en Bretagne un peu partout là c’est le c’est un un article assez récent qui est sorti dans dans la revue norrois en 2020 qui montre tous les toute la localisation des vignes en en Haute-Bretagne d’après les textes et la toponymie donc du du 11e siècle jusqu’au début du du 14e siècle je coencadre une thèse aussi en histoire en histoire géographie avec un collègue historien et climmentine elle est en train de recenser toutes les parcelles de vign d’après les les cadastres napoléoniens les carartes d’état major enfin toutes les tous les documents qu’elle peut qu’elle peut récupérer soutenance prévue dans 2 ans donc voilà et la vigne elle elle existe quand même elle a perduré mais sous un statut dit associatif pour pour la sauvegarde du patrio ou privé hein dès les années 90 début des années 2000 mais c’est interdiction de planter plus une superficie de plus de 1000 m Carr et surtout interdiction de vendre le produit donc on peut boire le vin des des associations euh sur des festivals mais ils ne peuvent pas le le vendre donc vous en trouvez un petit peu partout la selvignob de sinsulia qui surmonte le camp viking de la Rance je sais pas si vous connaissez une petite parcelle qui est plontée plein sud sur sur le mondol ici c’est à musillac c’est pas très loin d’ici à Vitré à quimpè à l’opérette c’est dans la dans la rate de Brest donc il y en a vraiment sur sur tous les sur tous les départements et ce qui se passe c’est que en 2015 il y a une loi en fait le développement de la vigne en Bretagne c’est avant tout avant d’être le changement climatique c’est avant tout un levier un levier législatif comme je vous ai dit euh la n’avait pas le droit d’être planté à but commercial c’était interdit mais il y a eu un décret à la fin des années de à la fin 2015 qui euh rend possible enfin c’est le c’est le changement du régime d’autorisation des plantations de la vigne et la vigne est autorisée à être plantée hors zone d’appellation contrôlée ou protégé à hauteur de 1 % de la superficie nationale donc les les ur de projet doit faire une déclaration demander des une autorisation à France agrimaire bon généralement c’est c’est accordé et tous les ans donc 1 % de la superficie nationale c’est peu mais cumulé tous les ans il y a des justement des des vignes qui sont possibles maintenant hors zone d’appellation donc c’est le cas en Bretagne en Normandie dans les haut de France tous les vignobles de marge de l’Est de la France comme les côtes de Mosel et cetera sont autorisés à replanter maintenant donc le premier les premières vignes en Bretagne à être replanté sous statut professionnel ont été l’île de grrois saint-jois des Gueret dans le valde Rance et le projet de la mairie de sarzo ici pas très loin et ils sont rentrés en production en 2022 ils ont fait leur premier leur première vendange en 2022 et le 20 a été commercialisé l’année dernière en 2023 donc voilà ça c’est maintenant des un aperçu des vignes professionnelles ici c’est le Moulin de du poulor le lieudit du poulor sur la persculteur h et maintenant il y a le Cha autour du autour du moulin qui va être inauguré la semaine prochaine donc quels sépages sont plantés majoritairement des sépages blancs pour donner donc des des vins des vins blancs mais également de des vins rouges comme le Pinot Noir donc les trois sépages principaux sont des sépages du Nord de la France comme le chardonnis le pinot noir ce sont les sépages emblématiques de la Bourgogne par exemple qu’on retrouve également en Champagne et le chenin qui est le le sépage emblématique du du Val de Loire donc ce sont des sépages à maturité précoce pour le pinot noir et chardonnais c’est-à-dire qu’ils ont des exigences thermiques un peu moins importantes que le que le chenin le chenin a besoin de plus de chaleur pour pour murir et à côté de ça vous avez des des nouveaux sépages comme le Sorelli ici le muscaris le Floréal le voltis qui sont dit des sépages résistants donc des sépages résistants au au maladies àium et au mu par exemple qui sont des maladies qui se développent principalement dans les vignobles sous climat océanique mais pas que parce que en Bourgogne en Champagne également ils sont plantés sur sur des sols très différents également de des autres des autres régions traditionnelles donc ça va être un un produits différents alors le contexte des études du potentiel climatique pour la viticulture en en Bretagne euh dépend en premier lieu d’un premier projet le projet de la cave donc je vous vous ai déjà parlé qui étudiait donc le comment la viticulture française à faire face au au défi du du changement climatique et il y a eu des entretiens avec les viticulteurs donc des régions traditionnelles qui ont amené à à design j’ai oublié le mot à mettre en place quatre scénarios quatre stratégies en fonction de l’ampleur de de l’in inovation au champ donc ça peut être une modification de la densité et du mode de conduite voilà est-ce qu’on met des vignes haut des vignes basses est-ce qu’on met un un plan tous les 2 mètres tous les mètres et cetera euh des introductions de nouveau spages parce que vous savez quand on est dans une zone d’appellation contrôlée il y a un cahier des charges à respecter généralement des des on peut pas planter n’importe quoi comme par exemple en Bourgogne c’est pin noir ou chardonnis où son Vignon blanc maintenant et donc introduction de nouveaux sépages ou de nouvelles levure pour la fermentation et puis plus plus on avance quelle est l’ampleur d’autres d’autres facteur d’innovation bien c’est l’inttroduction de l’irrigation jusqu’à présent c’est c’est pas possible d’irriguer c’est interdit d’irriguer en France un changement de tous les sépages au lieu d’introduire des nouveaux sépages là on arrache tout et on replante autre chose et puis euh jusqu’à bah l’introduction par exemple de des l’aromatisation donc c’est euh c’est mettre des produits pour forcer l’Aroma le l’arôme ou le mouillage c’est bah mettre de l’eau pour pour dissoudre l’alcool et sur cet axe là et bien c’est l’ampleur de du déplacement donc un un on va déjà pour trouver de la fraîcheur planté dans les zones d’appellation contrôlé mais sur les faces nord ou un peu plus en altitude mais tout en restant sur sur le dans l’air des des AOP modifier l’air l’air d’AOP donc l’élargir ou la réduire d’ailleurs abandon et création de de nouveaux vignobles donc là on est en plein de dents et euh artificialisation soussert avoir un un vignoble mobile donc on a étudié le cas du donc cette stratégie qui a été appelée nommée après nomade la stratégie nomade d’adaptation de la vigne euh au changement climatique donc la la Bretagne comme nouveau comme création ou ou renouveau d’un d’un vignoble existant donc c’est dans ce cadre là au départ qu’on a étudié les premières qu’on a fait les premières études avec les projections de de changement climatique en parallèle euh il y avait un autre projet de recherche euh qui euh qui portait sur l’observation climatique et phénologique à une échelle fine dans des autres vignobles en Europe en France en Europe ou dans ou dans le monde et euh on a commencé de mettre quand je dis 11 c’est avec plusieurs de de mes collègues on a commencé de mettre des des stations viticoles dans les premiers vignobles enfin dans les vignobles associatifs qu’on qu’on connaissait donc ça c’était dans les années moi je suis arrivé à Rennes en 2009 vers 2000 vers 2010 2011 on a commencé de mettre des premiers capteurs dans les vignes associatives et ensuite au fur à mesure et bien on a développé ce ce réseau météorologique je vous montrerai des photos tout à l’heure et le but c’est de répondre de d’étudier la réponse de la vigne aux conditions locales et saisonnières donc à la variabilité spatiale et à la variabilité interannuelle du du climat réponse de la vigne donc des différents spages aux différentes conditions local et saisonnière du du climat un peu plus récemment euh il y a des projets qui portent sur le changement climatique et l’agriculture en en Bretagne dont le projet clim veig et ferme adapte et à l’intérieur on a un volet nouvelle opportunité dont la vigne fait partie et le dernier petit là c’est un G2E donc un groupement d’intérêt économique et environnemental qui est intitulé émergence viticulture mais qui se qui se limite au département de de lî et villenes ça ce sont des des agriculteurs ou des enfin des éleveurs en général ou des maréchés qui ont des plans de vigne comme expérimentation pour essayer de voir comment ça marche sur leur parcell un peu comme une un oui c’est ça c’est une expérimentation pour une diversification donc je vais vous montrer des des résultats de ces de ces différents projets mais avant je vais vous parler du changement du changement climatique et surtout des impacts en Bretagne comment on en arrive quelle est l’ampleur du changement climatique en Bretagne qui permet donc cette nouvelle opportunité de la vigne donc avant de parler des impacts à l’échelle régionale j’ai juste deux ou trois petites diapositives pour rappeler que le changement climatique c’est un phénomène global qui est lié à nos émissions entropiques de gaz à effet de serre donc une fois que on émet ces ces gaz à effet de serre il se concentre dans l’atmosphère et ici vous avez la courbe de Killing donc c’est un relevé euh des concentrations de de dioxyde de carbone dans l’atmosphère euh qui est fait en plein milieu du Pacifique depuis 1958 donc il a été misise à jour hier et on est à 426 parti par million donc vous voyez ici le cycle le le cycle d’absorption donc en été et puis euh au contraire ça n absorbe moins quand c’est en hiver à cause du du feuillage et on voit que cette courbe et bien elle elle s’accélère parce que si on fait la différence ben de par par tranche de 20 ans si on prend 80- 60 et bien ça fait 6 % si on prend 1980 moin enfin 2000 – 1980 on est à 9 % et si on prend l’année 2020 moins la valeur de 2000 on est à 12 % donc c’est quelque chose qui qui s’accélère dans le dans le temps malgré toutes les sorti euh des rapports du GC les séances les différentes copes notamment la COP de de copenhag qui devait qui devait envisager de limiter le réchauffement global en dessous de de 2 degrés et et la la la COP 21 qui a statué sur sur ça sur l’objectif plus de degrés en fin de siècle et on sait que maintenant on doit s’adapter euh en France vers la trajectoire je sais pas si vous en avez entendu parler mais c’est la traque 4°gr euh donc 4°gr par rapport au par rapport à la période 1850- 1900 donc les concentrations atmosphérique l’augmentation de ces concentration atmosphériques de gaz à effet de serre le la conséquence c’est en premier lieu le le réchauffement et le réchauffement planétaire a atteint + 1,1°g donc sur la dernière décennie si on prend 2011-2020 par rapport à 1850 1900 donc dans dans le rapport du GAC c’est cette référence qui est qui est prise en compte mais après moi je vais prendre une une référence plus récente parce que quand on regarde les impacts à l’échelle régionale on n’ pas un recul des données climatiques qui nous permettent de d’évaluer le le réchauffement euh par rapport à cette par rapport à cette période donc ici vous avez le les les le réchauffement depuis 2000 ans et on voit ici le cette période la 20112020 c’est cette courbe là qui monte et cette période 1850 2020 qui est notre période de référence est reporté sur ce graphique là donc en fait on est sur la dernière décennie 2011 2020 c’est cette portion là par rapport à cette à cette partie làà et donc au niveau mondial on est à + 1,1 et au niveau de la France comme l’hémisphère Nord est plus continental et bien au niveau de la France ça fait 1,7 donc la ça c’est la moyenne de la température moyenne annuelle de la dernière décennie 2011- 20020 par rapport à 1850 1900 en France c’est 1,7 donc maintenant on va regarder ce que ça donne en Bretagne donc on croit que la Bretagne va être épargné du fait de la position c’est une péninsule à l’échelle de la France mais si on prend les vagues de chaleur les dernières vagues de chaleur et notamment celles de 2022 les records de 2022 ont été battu le long de la façade atlantique et de la Manche et les records les plus importants c’était dans le finister Nord avec un record qui a presque atteint 6°gr par rapport au donc c’est quelque part par ici euh 5,8 à si biriles dans le 29 c’est ici donc sur la côte des aber si euh si je ne fais pas d’erreur donc là vous avez deux cartes à gauche vous avez la carte des températures moyennes annuell euh sur la période 1951 1980 donc c’est pas du tout la même référence que que tout à l’heure et à droite vous avez la période la dernière période trentenaire la plus récente donc 1991-2020 donc sur sur cette période là les températures moyennes annuelles de la Bretagne variaent entre environ 9°gr jusqu’à 12°gr par exemple emp plat AV et sur la période 91-2020 donc vous oubliez les trois dernières les trois premières couleurs ici et par contre vous utilisez les trois dernières couleurs sur le côté droit de de la palette et donc on est ça a pris en moyenne 1 degré c’est c’est il y a des endroits où c’est plus plus important mais en règle générale en moyenne sur cette sur cet indicateur la température moyenne annuelle c’est un degr entre ces deux périodesl donc on va regarder dans le temps maintenant donc j’ai pris une station pour laquelle on a le plus de recul donc excusez-moi je viens de Renn donc j’ai pris Renn donc pour Van vous mettez un petit peu vous mettez 0,5°gr de plus allez 06 et donc vous voyez donc depuis 1946 2024 vous AZ voyez très bien le la tendance linéaire mais surtout vous voyez qu’il y a un décrochage ici à la fin des années 80 début des années 90 qui est commune un petit peu partout dans le monde et on si on fait des paliers par par 20 ans et bien c’était assez stable il a toujours la variabilité interannuel des années froides des années chaudes mais on restait c’était assez stable on restait autour de 11,3 11,5 en température moyenne annuel et là vous voyez on monte les marches d’escaliers donc sur la dernière période elle est pas finie mais on était sur 2021 non 2011 2024 on était à 12,7 donc il reste encore 6 6 ans pour boucler nos 20 ans et les deux les deux dernières années là qui atteignent vraiment des valeurs 13 13,8 par exemple en en 2000 en 2022 et des années récentes qui nous paraît fraîche comme 2021 et bien finalement c’est des années qui étaient chaudes si on prend la période la période ancienne d’accord 2021 encore assez récente une année pluvieuse nuageuse et fraîche mais finalement voilà c’est c’était une année chaude de la période 5180 donc si on ça c’était la température moyenne annuelle mais si on prend du 1er janvier au 31 décembre donc la température moyenne journalière et bien on voit que le réchauffement il a lieu quel que soit la saison il est plus important en en été qu’en hiver ici c’est je change de station c’est pour Saint-Brieux et il y a deux périodes c’est pas les mêmes que précédemment c’est61 90 et 1991 2020 donc la la courbe 2000 la courbe orange là ou jaune moutarde 91 2020 vous voyez elle est au-dessus de la courbe verte donc c’est réchauffement quelle que soit la saison mais si on regarde la distribution de la période de repos et la période de croissance végétative donc on va prendre des seuils thermiques on considère la période de croissance ça on peut la changer hein mais un un arbre pousse généralement à partir de de 10° dès que dès que les températures moyennes journalières dépassent 10° et au contraire la végétation va se mettre en repos ù où les feuilles vont tomber quand la température moyenne journalière euh va être euh va arriver à moins enfin va arriver à une température inférieure à 7° donc si on prend ces deux seuilslà sur la période la plus ancienne sur 61 90 et bien on avait un début de de période végétative au aux alentours du 1er mai et les feuilles tombaient aux alentours du du 15 novembre si on prend ces deux valeurs seuil pour la courbe de la période trentenaire donc plus récente et bien la période végétative commence 15 jours avant et se prolonge 15 jours après donc on a une augmentation de la durée de la période enfin un allongement de la période de la croissance végétative et une une réduction de la période de donc ça pose ça pose des problèmes en agriculture pour les maréchés par exemple je pense au production de de chou-fleurs qui ont besoin de de frais et de froid en hiver je pense au au aux arbres à fruits à Pépin qui ont besoin de de froid donc ça fait ça bouscule un petit peu la la végétation en terme d’aléa climatique donc évidemment dans un monde qui qui se réchauffe on a plus de chaleur et moins de gel donc ici à gauche vous avez le nombre de jours par an avec une température maximale supérieure à 25 donc pareil depuis 1946 jusqu’à l’année dernière et 2022 2023 on voit bien qu’il y a une augmentation mais ça veut pas dire ça n’exclut pas qu’on va avoir des des étés des étés frais typiquement par exemple 2021 voilà 2021 était ici et comme je vous l’ai dit tout à l’heure 2021 qui nous paraît frais dans la dans la période récente était finalement une année chaude dans la période ancienne mais ça n’exclut pas les étés frais celui-là par exemple c’était 2006 là par exemple 2006 c’était frais et c’était un été tout à fait moyen pareil pour le nombre de jours de de gel donc évidemment comme il fait plus chaud le le le risque de gel est en est en diminution mais et ça n’exclut pas des années avec une fréquence de gel élevée comme cette année particulière ici je me souviens plus quelle année c’était 2010 je pense voilà on arrive ça dépasse la moyenne même de la période trentenaire historique donc évidemment par rapport à ce que j’ai dit précédemment où la végétation démarre plutôt et bien risque de gel va être la sensibilité de la plante va être accrue face face à l’aléa climatique du gel la pluviométrie maintenant qu’est-ce qu’il en est de la pluviométrie il y a pas de signal statistique fort au niveau de la pluviométrie au contraire on a une enfin ce qui ce qui reste stable c’est la grande variabilité spatiotemporel des pluies sur sur l’année on note si on compare la cette période 195180 par rapport non 1991-220 par rapport à la période trentenaire 5180 on note au contraire un cumul annuel d’environ 10°gr de plus mais cette hausse elle n pas homogène partout et elle est pas répartie c’est pas 10 % chaque mois et partout là si vous avez la carte de de la poetagne à l’année vous avez des plus un petit peu partout mais vous avez des plus des plus gros plus justement là dans le sud et euh des plus un peu plus réduits bahà dans le bassin de Ren mais si on regarde chaque mois là par exemple le mois de septembre clairement la différence entre ces deux périodes trentenaires montre que le mois de septembre est plus sec que que la référence alors maintenant euh je vais passer à une analogie thermique pour introduire euh pour introduire le l’objet le la thématique de la soirée donc la vigne donc j’ai fait une analogie avec vous avez ici une analogie avec la station de Bordeaux mrigac donc évidemment euh Bordeaux il fait plus chaud quelle que soit la période vous voyez euh même tendance à la hausse rupture à la fin des une rupture statistique à la fin des années 80 90 assez significative mais je vais vous montrer l’ampleur de l’ampleur du du changement thermique en Bretagne à l’aide de cette série de Rennes en comparant la température moyenne de la période la plus récente ici à Rennes on était à 12,4 sans compter 2022- 2023 donc 12 12,4 de température moyenne annuelle sur la période 91-2020 et bien c’est la même que ce que Bordeaux a enregistré sur la période passée 5180 à 1 à 0,1°gr près et j’ai même appuyé le enfoncer le clou si on prend les les périodes récentes surtout 2022 avec cette valeur de 13,8 ici en 2022 et bien c’est une valeur que Bordeaux n’a jamais enregistré sur la période ancienne donc voilà c’est un peu un peu le un DEC enfin comment dire une image très parlante de de l’ampleur du changement climatique en en Bretagne alors maintenant pour pour montrer le potentiel viticool en Bretagne on utilise on avait l’habitude d’utiliser plusieurs plusieurs indices dont celui duuglin un indice bioclimatique qui est ici calculé avec les données de de Bordeaux et de et de Rennes pareil donc c’est un indice en fait c’est un cumulle de des températures moyennes supérieures à 10 et des températures maximales supérieures à 10 sur la saison végétative donc du 1er avril au 30 septembre et en fonction des résultats donc vous avez des valeurs de cet ordre là et vous avez des classes des groupes climatiques correspondants euh qui sont d’une ampleur d’une étendue de 300 de 300 unités vous voyez par exemple pour un climat frais ça va de 1500 à 1800 donc le climat de de Bordeaux et donc là vous voyez l’étendue de 300 le climat frais ici donc de 1500 à 1800 donc c’est cette étendu là donc le climat de Bordeaux tombait dans le climat frais en sur cette période 1951 1980 puisqu’on atteint la valeur de 1779 donc on est on est proche de basculer dans le tempéré et Rennes et bien on s’en approche on est presque pareil on est dans la limite supérieure du climat du climat frais et les années les dernières années ici même depuis les années 2000 on a une 2 3 4 5 6 7 8 8 années qui tombe dans le tempéré et 2022 qui est même tombé dans le tempéré chaud donc voilà Bordeaux avait de la vigne et du bon vin sur cette période là donc il y a pas de raison que la Bretagne ne produise pas des vins de des vins de qualité alors maintenant que disent que disent les modèles ici vous avez vous vous avez toute une liste de d’acronymes qui sont en fait des modèles climatiques donc régionaux qui sont couplés à des modèles globaux donc vous en avez 12 ici et ces modèles ici ils sont distribués en fonction de leur réchauffement ou alors de leur capacité à prévoir des précipitations donc sur l’axe des Y c’est le réchauffement sur l’axe des x c’est plus ou moins de de précipitation à vous avez l’hiver à droite vous avez l’été et ça c’est pour la fin de siècle et c’est pour le scénario un scénario euh on va dire où on fait rien sans politique climatique donc voilà j’ai pris l’horizon lointain et le le scénario du pire donc ce qu’il faut regarder c’est que tout l’axe des l’axe des x de toute façon il est jamais négatif c’est-à-dire que quelle que soit la saison en hiver comme en été tous les modèles prévoient réchauffement donc c’est un réchauffement qui euh euh qui va de 2,5 à 3,8°g selon les selon les modèles et leur positionnement par rapport à l’axe des X vous voyez il est ils sont ils sont tous à droite du zéro c’est-à-dire qu’ils projettent tous plus de précipitation euh par rapport euh par rapport à la période 76-2005 donc c’est une période encore plus récente que ce que je vous montrais tout à l’heure donc entre 10 % de plus jusqu’à celui-là qui sort de de la médiane de de 90 % de l’ensemble jusqu’à environ 45 % de plus et en été au contraire vous voyez tout bascule sur la gauche donc il il montre tous tous les modèles prévoient moins de précipitation en été donc entre bon il y en a qui prévoi très peu en moins mais ça va de de 10 à 50 % en moins par rapport à la période 76 2000 2005 donc en gros ça veut dire qu’on a une accentuation du contraste pluviométrique saisonnier plus de pluie en hiver moins de pluie en été j’ai mon collègue que vous avez eu l’année dernière qui parle de méditerranisation du climat donc si je reprends les deux mêmes cartes les les cartes précédente mais pour la fin du siècle donc pour c’est la moyenne des températures annuel pour la période 2071-2100 avec un scénario où on limite les émission et on les stabilise à partir de 2050 et ensuite c’est une baisse à partir de 2050 ou alors si c’est une Poti si c’est un scénario le le le 8.5 là euh sans politique climatique on continue d’émettre et donc plus de concentration dans dans l’atmosphère donc ici vous voyez que c’est toujours la même gamme de couleur que tout à l’heure donc là entre 1951 80 enfin entre 91 2020 par rapport à 5180 on ne trouvait plus ces ces couleurs et bien là on peut les couleurs les [Musique] plus les conditions les plus froides et bien c’est ce vert foncé là donc de 11 à 14 14° on est là et si c’est un un scénario euh si c’est le scénario RCP 8.5 et bien on a même quasiment plus de verre seulement dans les Monds d’arrêt et on on va jusqu’à euh+ 16 là euh dans le golf 16 c’est Marseille actuellement donc avec cette augmentation de la température ça va augmenter le risque le risque de gel ici vous avez le pourcentage d’année où il gèle après le 15 mars et même après le après le 1er avril donc quand vous êtes dans la gamme de ton bleu foncé là j’arrive pas à lire la couleur mais vous voyez vous êtes encore avec 50 % de de gel possible après le 15 mar mars sachant que la la végétation aura démarré donc là des risques bah des risques de vendange précoce hein si ça gèle au printemps pas de fleurs pas de récolte donc ici vous avez des cartes euh donc je reviens avec les là j’entame vraiment le la partie viticulture là c’est les résultats du premier projet dont je vous ai parlé le projet la cave avec des là c’est une cartographie des secteurs où la verraison est atteinte au plus tard au 1er septembre ça veut dire que qui peut tous les toutes les régions colorées euh laav raison est-ce que vous savez ce que c’est que laavz raison c’est le moment où la où la plante arrête de croître et les les baaies commencent de mûir en gros quand c’est un raisin rouge on voit qu’il commence un petit peu à à prendre de la couleur et généralement quand ce stade arrive quand ce stade arrive il faut compter 45 jours après pour pour vendanger c’est le temps de la période de de maturité donc là on a mis un seuil très tardif euh donc si laavit raison est atteinte au 1er septembre ça veut dire que il y a des possibilités de récolte avant euh avant le 15 octobre enfin début début octobre donc ça reste des des conditions de vendange historiquement dans les autres régions d’appellation on vendanget fin septembre début octobre dans les autres régions et c’est [Musique] pour un objectif de production des vins de de vin tranquille par opposition au vins effervescent donc pour faire du vin mousseux on n pas besoin d’attendre qu’il y ait beaucoup de de sucre dans les baai au contraire si on veut faire des 20 tranquille des vins blancs ou rouge sans bulles et bien il faut plus de plus de temps de maturité parce qu’il faut plus de chaleur plus d’alcool donc ici c’est le tous les les secteurs qui sont colorés euh ce ce stade est est atteint au au 1er septembre donc là le golfe du morbillant c’est c’est certainement avant en fait le 1er septembre c’est c’est plus aux limites d’accord plus vous êtes au sud plus cette plus ce stade est atteint avant donc en haut c’est pour des raisins blancs comme le Sauvignon Blanc le chardonnis le chenin donc ça c’est le chenin je vous ai dit tout à l’heure c’est un sépage qui a besoin de plus de de chaleur et une exigence thermique un peu plus importante d’où une surface colorée un peu moins importante tout comme le cabernet sauvignon et le cabernet franc qui sont des des sépages que l’on retrouve euh bah dans le le Val de Loire ou dans le bordelai et le pinot noir c’est comme le comme le chardonnais c’est des sépages que l’on retrouve en en Bourgogne ou en Champagne donc en gros là futur proche avec un scénario c’est celui qu’on suit actuellement et bien il n a guère que les monts d’arré ou vraiment le le littoral nord qui qui ne sont pas propices au encore à à la viticulture là c’est c’est c’est les mêmes cartes mais c’est que pour le Chenin et le Chardonnet mais c’est une autre cartographie c’est la période à laquelle les sépage atteindrait un certain taux de de maturité c’est-à-dire une certaine teneur en alcool par comme par exemple ici 190 g par litre c’est une teneur qui est nécessaire pour faire du vin blanc par exemple et c’est pas une moyenne mais c’est sur 90 % des des années parce que ici c’est que la moyenne il y a ça donne une idée du potentiel mais ici derrière en mettant un certain pourcentage d’année ça donne une une c’est relatif mince je trouve plus mes mots ça donne une une référence économique voilà je suis capable de produire des vins ou du moins les données climatiques projette que je suis capable d’obtenir cette ce taux de sucre 9 années sur 10 donc là ça commence à être rentable et donc plus la couleur est foncée plus cette valeur est atteinte tô et donc là à gauche vous avez la période on va dire passée récente là c’est le présent ou futur proche et là c’est la fin de siècle donc en fait si on se concentre sur la première ligne c’est le chardonnis on voit le basculement euh donc là on est dans le beige donc cette cette cible là est atteinte simplement après le 15 octobre donc c’est pas très favorable euh au 1er octobre ça veut dire qu’on peut avoir une un taux de sucre légèrement inférieur d’accord et au contraire en fin de siècle et bien cette cette cible et bien on voit qu’elle avance presque de presque d’un mois avant le le 7 7 septembre et ici vous avez la même la même distribution mais les les dates changent un petit peu puisque le chenin est un sépage à maturité plus tardif alors je vais terminer maintenant avec les les stations météo que l’on a misise dans les dans les parcelles de vigne donc ici vous avez une carte de la Bretagne je sais pas comment elle sort à l’écran euh donc toute il y a actuellement c’est un réseau qui fait actuellement 22 stations météorologiques et on essaie de les placer à différentes expositions différentes pentes différentes situations environnementales vous avez des vignes qui sont très proches de de zones urbanisées très proche du littoral ou au contraire à l’intérieur et le but c’est également d’avoir une représentativité de toutes les nuances climatiques de la région parce qu’il y a pas un climat breton vous avez euh voilà ça passe du simple au double ne serait-ce que pour les précipitations entre l’Est entre l’Est et l’Ouest donc on on essaie d’avoir une variété des des sites topographique et surtout des sépages qui sont plantés pour je le répète hein c’est ce que j’ai dit tout à l’heure c’est pour étudier la réponse de la vigne par rapport euh aux conditions spatiales donc de la parcelle et saisonnière donc de de l’année donc là ce sont des stations qui ont qui sont disposées dans des parcell de vign associative et on demande au au vignerons donc au vignerons associatif au vignerons les professionnels de nous aider à récolter des données phénologiques de leur de croissance de leur de le vigne de leur vigne quand on peut pas les faire nous-mêm donc là c’est pas une toute proche une ville associative de l’île d’art donc là une qui a été ben c’est la première qui a été installée à saint-joan des guerets donc au-dessus du Val-de Rance un coteau plein sud donc une position la plus septentrionale enfin une des positions les plus septentrionales mais un coteau plein sud sur le valde Rance ici je vous mets l’exemple d’une station qui est dans une petite parcelle ici à Riec sur Bellon donc là vous avez et là vous avez la rivière alors c’est pas le Belon [Musique] c’est c’est ça merci bon je pas toutes les montrer il y en a 22 mais ici c’est celle au centre qui est la positionnée la plus en altitude donc c’est Merléac ici tout proche d’ici c’est la station la plus proche que j’ai apparemment celle de Tex Noyalo qui est vraiment dans le fond du chenal de Léonard ou Saint-Léonard celle-là elle a été mise en place elle a été planté l’année dernière au mois d’avril donc c’est au Cap d’Erquy avec vue sur sur la mer sur la plage et enfin une des dernières là c’est chez un agriculteur donc qui fait qui fait une expérimentation en plein milieu de d’une parcelle de de prairie ici et c’est à saint-toin des alus donc je vais vous montrer la variabilité spatio-temporelle euh donc je vais prendre la la station pour laquelle on a le plus de recul donc celle qui a été mise en place en 2018 c’est celle de de saint-joan des Guerret et ici ce sont les valeurs de c’est la température moyenne de la saison végétative donc entre 1er avril et le 31 octobre et à côté de ça vous avez un indice un autre indice climatique qui s’appelle l’indice de de Jones et par rapport au aux valeurs de la température moyenne de la saison végétative vous avez quatre groupes climatiques donc frais si c’est compris entre 13 et 15 le groupe climatique intermédiaire si la température de la saison végétative est entre 15 et 17 un groupe climatique chaud si la température est comprise entre 17 et 19 et très chaud si c’est supérieur à 19 et ici vous avez le positionnement des différents sépages en fonction de leur exence thermique donc vous avez des sépages ici qui n’ont pas besoin de de trop de chaleur on appelle ça les sépages à maturité précoce et au contraire plus on descend dans le tableau plus ce sont des sépages qui ont besoin de de plus de chaleur donc c’est un tableau qui a été les cpages ils sont positionnés par rapport à à leur euh à leur culture actuelle dans le monde c’est-à-dire qu’ici le si on prend au hasard le pinot noir et bien il est aussi bien cultivé dans des régions avec qui fait 14°gr en de température moyenne sur la la saison végétative jusqu’à 16°grés entre 14 et 16°gr si on prend un autre le Merlot typique du bord deelai c’est un spage voyez qui est un peu plus exigeant puisqu’on le trouve dans des régions avec une température moyenne annuelle de 16°gr jusque dans des régions jusqu’à 19°gr donc c’est un c’est un tableau qui est en fait on connaît les limites inférieures mais on connaît pas trop les limites supérieur on sait pas trop le le s pas jusqu’où il va pouvoir résister ou ou supporter donc en fonction des valeurs donc j’ai j’ai mis en bleu la valeur la plus faible et en rouge la valeur la plus forte pour voir les la variabilité interannuelle ce que ce que ça donne sur ce sur ce graphique donc voilà pour saint-joan des Gueret si on prend que c’est c’est 7 2 4 ces 6 dernières années et bien voilà les cépages qui étaient possible de de cultiver d’après cet indice maintenant on va regarder la variabilité euh spatiale sur simplement une année hein j’ai j’ai facilité la la lecture du tableau en supprimant toutes les autres valeurs si on regarde 2023 donc en prenant le site le plus frais qui est celui de laarade de Brest pour les stations qui restent parce que j’ai pas mis les 22 et euh 17,5 pour pour l’île d’art et on est voilà une année comme 2022 2023 vous voyez comment on comment on avance dans le dans le tableau pareil pour c’est c’est inutile que je le commente mais bon c’était c’était pareil pour le pour l’indice du gllin dont j’ai fait un petit peu le commentaire tout à l’heure au niveau des pluies donc je vais je vais quand même commenter ça euh sur le la vigne n’est pas exigeante en terme de de pluviométrie entre Avril et et septembre il faut 400 400 mm environ et on voit à Saint-Jouan et bien la moyenne sur 2018- 2023 c’est 300 mm et la moyenne des 22 stations sur l’année dernière on est ça variait entre 305 et 440 mm donc voilà j’arrive j’arrive à la conclusion pour pour dire que vraiment le le développement de la Vig c’est c’est pas que le changement climatique le changement climatique vient on va dire c’est un c’est un avantage pour la viticulture en Bretagne mais le premier levier c’est avant tout un levier un levier législatif avant on avait pas le droit de planter maintenant c’est euh on a le droit de planter donc on plante c’est surtout un marqueur de l’ampleur régionale du changement climatique toute beaucoup de secteurs agricooles beaucoup de filières agricoles souffrent de ne serait-ce l’année dernière ou 2022 de des vagues de chaleur les les élevages bovvin les vaches ne supportent pas une température au-delà de 25°gr elle commence à souffrir à 22°gr donc vous imaginez le stress pour les pour les animaux et j’en passe c’est des conditions climatiques qui sont évidemment de plus en plus favorable à la à la viticulture mais le la viticulture c’est pas que le climat évidemment le climat c’est la première chose si si la vigne peut pousser et le fruit peut mourir le raisin peut mourir on peut en faire du vin donc évidemment c’est le c’est le premier facteur mais c’est c’est tout un système c’est pas que le climat il y a également le sol le sol de Bretagne c’est des sols acides donc c’est pas très favorable non plus à la viticulture il il va falloir certainement apporter faire un un chaage pour équilibrer le le pH du sol c’est également une combinaison avec le spage il y a différents spages il y a différents porte-greff donc c’est toute une combinaison qui après peut que le ticulteur euh euh met met en œuvre sur sur sa parcelle avec des des pratiques qu’il décide lui-même donc des pratiques culturales euh quelle méthode est-ce que je mets en gobelet est-ce que je mets en lire est-ce que je mets euh en guyot simple double et cetera c’est évidemment une nouvelle opportunité économique puisque les premières QV ont été commercialisés la l’année dernière et euh le vigneron de saint-joan des guerets a été reconnu enfin le son son vin sa production a reçu le prix de la le Prix Découverte euh de la Revue Française des vin de France pour pour nous scientifiqu donc c’est une opportunité de de développement des sciences participatives parce qu’on on collabore beaucoup avec les les viticulteur donc déjà ils nous acceptent sur leurs parcelles avec nos notre matériel mais euh également il ils observent leur leur vign en suivant le le même protocole pour que ensuite on puisse on puisse avoir des données comparables c’est un nouvel objet régional pour des recherches et des des études pluridisciplinaires donc là pour l’instant on a un petit côté agronomique avec la participation des viiculteurs on a le côté climat et euh voilà ça va être un nouvel objet et des nouvelles collaborations euh notamment avec bah à Rennes avec les collègues de en biodiversité et peut-être qui sa dans le futur avec les pollenes euh donc voilà je vais m’arrêter là et merci de votre attention et puis je suis à votre écoute pour les questions [Applaudissements] question oui oui bonsoir tout à l’heure vous parliez enfin juste vers la fin de euh de l’indice de J et de l’indication par rapport aux températures sur les les différen spages oui voilà ici à droite si on chaptalise on élargit la possibilité des cpages oui oui oui oui oui bien sûr mais c’est autorisé la chapellisation oui mais elle est de de moins enfin oui oui dans le Bordelet forcément avec mais chez nous ici ce serait possible ouais mais là la production 2022- 2023 ils ont pas chaptalisé d’accord à ma connaissance oui oui tout à fait mais ça permettrait d’avoir des des des spages peut-être un peu plus aromatiques ou de tenter autre chose chaptaliser c’est plutôt augmenter le le taux le taux d’alcool oui un vin un vin je crois que c’est le taux d’alcool pour la définition d’un vin je crois que c’est 8°gr de 8 à 17°gr oui donc un vin à 8 8 9°gr c’est pas beaucoup d’alcool ben moi je me souviens il y a je me suis intéressé à la vigne il y a c’était dans les années 90 je vend danger dans le Bordelet on pouvait chaptaliser oui et et le ce qui m’avait frappé c’est que pour obtenir la bordeau blanc il fallait 11 degr ouais voilà à l’époque et pour 11 degrés on chaptalisait et aujourd’hui vous avez des blancs qui arrivent à 12 et demi 13 plus sans chaptéisation dans le bordation oui oui c’est dingue ben moi je suis originaire de la Bourgogne et pareil il y a plus du tout de chaptalisation pour eux c’est vraiment le changement climatique est favorable pour les régions septentrionales enfin pour ça ça ça devient devient même un un un problème inverse parce queils sont trop alcoolisés oui absolument absolument et on perd en typicité exactement exactement c’est alcoolisé moins on sent l’arôme quoi voilà parce que et d’où le d’où dans les alors je je vais reprendre mon dans dans le dans les quatre scénarios là de changement de stratégie il y avait quand on allait plus à droite en haut il y avait le mouillage oui B ça c’est l’inverse de la chaptalisation ouai tout à fait parce qu’en fait dans le bord de ils sont il y a des grandes questions en ce moment si on on on changeit ses pages qu’est-ce qu’on fait exactement et ils font des tests avec certains sépag mais si on on trouve des sépages qui s’adaptent aux températures on va faire quelque chose qui sera différent dans l’esprit des gens qui consomment du bordeau en général tout à fait ououais c’est ça le problème oui oui les les les les vins euh euh la typicité des des vins produits voilà dans les périodes passé on les retrouve plus h justement parce que il y a ce ce déséquilibre entre déjà pH et et alcool et une augmentation de du taux de sucre h et donc en fait en remontant va on pourra faire bientôt un vin muté type Porteau à Bordeaux alors s’adapter à une France à 4°grés pour Rennes c’est quemra au au au Portugal Brest c’est Vigo en galiceug d’accord ok donc on peut planter des des sépages de galis d’ailleurs le la station qui est qui est là à rieek là genre ici oui c’est un argentin qui a planté qui fait un essai qui met de l’albarinho l’albarinho c’est un sépage blanc qui est très planté en Uruguay et qui est originaire de Galice d’accord qui résiste à beaucoup d’humidité parce que en Uruguay oui quand on dit qu’il pleut beaucoup en en Bretagne la Bretagne est sèche par rapport à le rugouay qui a qui a un climat subtropical donc les pluies tombent en été contrairement à ici d’accord ok merci c’est mettre du sucre pour augmenter le taux d’alcool [Musique] est-ce que lesages qui utilisé à l’époque ser aujourd’hui leses alors la question concerne les sépages historiquement plantés s’s peuvent être plantés le problème c’était des sépages qui sont devenus interdits pourquoi bah c’est les sépages euh le noix c’est le le le sépage qui renfou là le ma fou euh il y en a d’autres hein euh je sais plus les noms mais euh il en existe hein alors il y avait également le maréchal Foche mais je crois qu’il est planté ou c’est autorisé il y avait [Musique] euh en fait j’ai plus j’ai j’ai plus les noms en tête mais il y en a quelques-uns oui et dans les vignobles associatifs les vignobles des associations qui ont pas le droit de planter plus de 1000 m car eux ils ont des cpages anciens des cpages interdits puisquils ont pas le droit de vendre il faut que vos questions so dans le micro pour so enreistr par la camé question bonjour j’avais juste une petite question en fait donc je vois l’opportunité du coup de l’expansion de la vigne en Bretagne j’aurais voulu ça voir euh euh je veux dire c cette expansion elle va se faire au détriment d’autres cultures j’imagine alors du coup j’aurais voulu savoir à partir enfin de de quelle culture alors on va devoir diminuer la surface pour pouvoir justement augmenter celle des vignes en fait alors là les cartes évidemment elles sont colorées ça vous donne le potentiel thermique euh favorable à un certain taux de maturité mais ça veut pas dire que la Bretagne va être couverte de vignes en entier premièrement pour des raisons de sol la nature du sol et la profondeur du sol il y a pas de sol en Bretagne en plus d’être acide il y a très très peu de de sol et la vigne a besoin de d’un seul profond pour aller puiser ses réserves voilà alors au détriment de quel alors les parcelles qui sont plantées à ma connaissance c’était surtout des [Musique] parcelles à saint-jan des Gueret c’était du sarrasin avant à texnoyalo c’était en prairie principalement des prairies je pense un petit peu de de maréchage mais les sols propices au maréchage sont des sols au contraire trop profonds donc pas forcément favorable à la vigne mon grand-père était vigneron il disait la vigne il faut qu’elle souffre bon je sais pas jusqu’à quel point pour faire du vin de de qualité bon peut-être qu’avec le changement climatique c’est un dicton qui il faut éviter de dire ok merci mais actuellement les superficies sont les superficies plantées en vigne à but commercial c’est environ 100 150 hactares et en projet c’est plus de 200 hactares en projet pour l’année qui vient et l’année prochaine c’est 200 200 hectares minimum et 200 hectares c’est la superficie de la plus petite appellation en France qui est celle d’irougi dans les Pyrénées Atlantiques 300 haectares c’est la superficie du vignoble des Côtes du Couchois en au cœur de la Bourgogne mais ça reste très voilà c’est des c’est des parcelles un peu dissémées sur tout le territoire il faut enfin je je je pense pas qu’on a un jour un paysage du longdg du Bordelet ou de la côte viticole en en Bourgogne ça ça risque d’être des des parcelles enfin je je sais pas ça va très vite la plantation mais je pense pas qu’on a des étendu de vignes à perdre de vue je pense pas pour des raisons de sol principalement et de foncier et le foncier merci et tous ceux qui vont immigrer du Sud conflit d’usage des terres il y a une vigne qui est plantée depuis des ans sur la commune de Séné les sépages choisis on sont le Pino et le Chardonnet il semble que si l’on tient compte des conditions climatiques ce soit effectivement des sépages qui sont susceptibles de de tenir pour notre région d’autant plus qu’il s’agit de du bord de l’eau vraiment tout au bord de l’eau le problème bien sûr c’est la terre mais ça vous paraît pas un mauvais choix non non pas du tout pas du tout le pinot noir et le chardonnais ce sont des sépages les plus PL plantés justement parce que ce sont des spages à maturité précoce ils ont pas besoin de beaucoup de de chaleur bonsoir bonsoir euh moi j’ai une question je sais pas si vous vous aurez vous aurez des réponses mais vu que vous êtes focalisé sur la vigne mais est-ce qu’il y a d’autres production agricole qui ont été repéré comme ayant un bon potentiel en Bretagne entre le par rapport à l’évolution climatique et le le sol et cetera est-ce que est-ce qu’il y a des pistes oui solides hors hors vigne quoi voilà i bien sûr il y a des expérimentations donc dans le cadre des deux projets que j’ai cité là tout à l’heure climaveig et ferme adapte il y a des expérientations qui sont menées euh du sorgo soja pastèque cacahuète poisiche euh des tomates plinchamp enfin oui il y a il y a il y a plus j’ai connaissance aussi d’ d’un producteur de kiwi d’agrume ça murit et pas sous ser et pour revenir à la au C pages aussi là je vous ai parlé d’un des de de valeur cible pour la cartographie mais ça dépend également du de l’objectif de production vous avez des producteurs qui s’ veulent produire des effs vaissant donc faire des des vins mousseux il y a pas besoin de beaucoup de de chaleur ils peuvent vendanger assez tôt pour faire des des effervescents s’ils veulent faire des vins tranquilles des vins blancs et des vins rouges là il y a besoin de plus de maturité et donc plus de de degrés d’alcool donc il y a il va y avoir une production très très variée parce que il y a pas d’aocé donc ils ont pas de cahier décharg imposé donc ils peuvent planter ce ce qu’ils veulent ils peuvent faire si vous voulez si vous avez une partelle de vigne et vous voulez planter vous pouvez planter ce que vous voulez le sépage que vous voulez et vous pouvez faire le type de vin que vous voulez j’avais découvert l’existence de d’un bignneron qui plantait des vin des sépages Alsaciens du côté du Muscadet ou du côté de lion je ne sais plus exactement où mais c’était pas une réussite parfaite je pense il y en a certainement d’autres parce que c’était tout à fait dans la catégorie des des cpages qui colle avec le le climat breton ensuite j’ai une question à vous poser vous avez éloncé les produ les viticulteurs qui vendent actuellement en Bretagne est-ce que vous pourriez nous les rappeler qu’on puisse les noter s’il vous plaît alors vous en avez un très pioners quand même vous en avez deux très très proches ici euh à Tex Noyalo euh l’exploitation se nomme la vigne et l’abeille et euh à sarzo le domaine de sarzo c’est sur le lieu dit Le poulor à sarzo et ils vendent ils vendent Auchet voilà mais il y en aura enfin là c’est c’est ceux où j’ai des stations météo mais il y en a il y en a beaucoup qui vont rentrer en reproduction cette année vous parliez de cespages alsaciens au Centre-Bretagne ici à merlac euh le le viticulteur a mis un un alors je sais pas si c’est du Wrestling ou du G stramineur je crois que c’est du Wrestling et lui il a récolté cette année donc ces 20 seront en vente l’année prochaine moi j’ai une question sur les dates de vendange parce que vous nous avez parlé des vous avez fait une comparaison des dates de vendange quasiment sur un siècle pour le pinot noir en Bourgogne et puis je demande si vous l’avez pas fait un moment sur Bordeaux aussi mais comment vous faites pour comparer les données alors que les méthodes culturales sont pas du tout les mêmes ces 30 dernières années notamment par rapport au début du 20e siècle et puis un élément qui est important aussi c’est les portesgffes parce que dans les années on a connu au début du siècle du 20e siècle des années qui sont plutôt froides et les viticulteurs ont cherché à à modifier enfin à changer leur vigne pour obtenir des variétés qui étit nettement plus euh euh comment dire résist pas pas pas résistante mais qui sont récolté plutôt précoocce des viges plus précoces et et donc ce qui fait qu’on compare des dates de vendange dans les années 2000 avec des dates de vendang au début du 20e siècle alors qu’on a des des vignes plus précoces par rapport au début du 20e siècle et on a des méthodes cultural qui sont bien plus qualitatives donc est-ce que c’est pas un biais d’analyse qui va plutôt porter à à à nous enfin c’est vrai que le réchauffement il est incontestable mais est-ce que ça va pas accentuer cette cette sensation de réchauffement les sépages qui vont accentuer le le réchauffement les portes Greff ouais ouais ouais ouais B alors les les portegreffes sont c’est eux qui vont ils sont très importants parce que c’est eux qui vont être le la charpente de de la vigne et c’est grâce au portegffe que le développement racinaire se se fait et c’est la santé de la Vig qui dépend du portegffe et des racines donc en fait tout ce qui est résistance alimentation plus que de lutte contre le le changement climatique mais mais tout à fait et puis et les vignes elles sont plantées de pour 60 ans à les 80 ans au maximum donc en fait on compare pas c’est pas la même oui oui et puis il faut avoir un échantillon très très large justement pour pour prendre en compte cette variabilité là c’est juste voir comment ça répond déjà aux conditions locales et régionales après on on va pas trop tenter d’aller comparer aux autres régions j’ai rien qu’à à l’intérieur de la Bretagne il va y avoir une grande variabilité mais c’est vrai tout est tout est à prendre en comptein la date de la taille aussi pour le débourement le mode de conduite l’interrant s’il est en herb ou pas enfin voilà toutes les pratiques viticoles sont seront à prendre en compte oui madame merci moi je vois que vous êtes enfin on voit que vous êtes une connaisseuse moi je voudrais aborder le sujet économique et et l’emploi donc je voudrais que vous puissiez nous nous trouver donc les paramètres intéressants pour la vigne comparé à une vigne avec des indrans qu’est-ce qu’il en est de l’emploi et donc comme il faut des terrains pentus enfin vous voyez où je veux en venir c’est que donc tous les produits qu’on va pouvoir mettre ça va être ça va s’amasser dans les dans les rivières les donc alors une bonne nouvelle c’est que les vigneron enfin du moins ceux qui sont regroupés là dans je vais remettre mon petit pointeur laser ceux qui sont regou coupé au sein de cette association l’association des vgirons breton ils ont ils ont signé une une chre pour respecter il y a pas d’intran chimique déjà j’ai un petit prospectus je pourrais vous le descriptif de l’association je pourrais vous le le prêter ou voilà charte de l’association donc n’utiliser aucun produit de synthèse valoriser les déchets des caves favoriser le circuit court réaliser une vendange manuelle enfin bon il ils ont ils ont plusieurs points qui veulent respecter donc il faut pas avir une une viticulture de masse chimique ils sont vraiment très très respectueux de de l’environnement enfin du moins ceux qui sont qui se sont fédérés dans cette association euh pour les emplois c’est vrai que voilà trouver un ouvrier viticol en Bretagne qualifié ben on fait appel à des extérieurs ou alors on commence à les former en Bretagne au lycée de kerplous au lycée agricole de kerplous il y a deux ou trois formations spéciales donc un brevet de euh Rea donc responsabilité des entreprises agricoles et il y en a qui sont spécialisés en en viticulture également il y a une petite vigne expérimentale là au lycée agricole de de kerplous et euh tous les ans il y a une une quinzaine là ça fait 3 ans moi j’interviens euh dans cette formation pour présenter le changement climatique et les impacts à l’échelle régionale et oui ils sont bien une vingtaine à être formés depuis 3 ans et puis ils vont s’entraider après euh dans les différentes dans les différentes parcelles au sein de la de l’association là ils sont une trentaine trentaine de membres donc évidemment c’est c’est beaucoup de travail sur toute la Bretagne donc c’est peut-être les les ouvriers des des cidreries qui vont passer je sais pas mais oui il y a une il y a de la main d’œuvre potentielle également et des bouchés ils veulent voilà c’est circuits court he ils veulent vendre ils veulent que leur vin soit abordable pour euh les locaux ou vendre à des restaurateurs en Bretagne ou mais en France je pense pas qu’ils aient une grande ambition de d’exporter ou enfin je sais pas je suis pas productrice très bien mais ça serait intéressant euh qu’il y ait justement des formations euh euh que ça se multiplie un petit peu et puis que plutôt qu’on ait des chômeurs ici qui soient euh sans activité bah qu’on les mette dans les champs je pense qu’il serait aussi bien à l’air pur que que derrière des écrans ou enfin voyez hein comme dit notre président euh hein euh mais bon enfin voilà faut mettre les gens en boulot ben là pourquoi pas mais donc alors ce que vous nous avez dit là le sorgo et tout ça mais voilà il faut y passer plutôt que du maïs mais tout à fait le le le maïs c’est si on reste dans ce même système agricole euh c’est absolument pas adapté euh au futur euh au futur avec un S des climats parce qu’il y a pas qu’un climat futur on sait pas lequel futur on aura mais le maïs ne sera pas du tout adapté vous avez des précipitations qui vont en diminution l’été euh on va pas pouvoir irriguer en 2022 le préfet de des Côtes d’Armor a mis un décret voilà on était ravitaillé avec des bouteilles d’eau donc c’est certainement pas pour pour irguer le maïs alorsz j’ai entendu que donc il y avait des exceptions dans le gare par exemple il y a eu des exceptions pour les produits qui sont exportés donc il peuvent iriller si c’est exporté donc c’est quand même mais c’est c’est contradictoire de A à Z oui euh bon en tout cas pour messieurs dames sur France Culture il y a une petite série cette tous les toutes la les après-midis là sur l’eau et c’est très très intéressant je vous engage à vous intéresser oui mais le c’est mieux mais pour faire du vin il faut de l’eau et une question devant où je peux y aller euh une question la pomme et le cidre versus le vin qu’est-ce que vous en pensez alors il y a beaucoup de producteurs euh des arboriculteurs qui qui s’inquiètent pas forcément en Bretagne mais dans le dans le Val de Loire surtout pour le gel ou oui il y a des c’est pareil ça fait partie des productions bah il va falloir adapter les variétés mais un arbre bah c’est comme une vigne on le plante pour une certaine période moi je me connais moins en en Arbor culture mais le peu que j’entends c’est pas c’est pas rose ouais oui oui ben je discutais avec les les collègues là dans le sud en en Espagne ils arrachent les oliviers pour mettre des pistachiers dans le sud ils ont pas d’eau ils savent voilà ils s’inquiètent beaucoup même pour la vigne alors après il y a également du point de vue économique on est aussi dans un contexte où la consommation est sur une pente descendante on consomme de moins en moins de vin donc on en a de moins en moins besoin mais au moins le peu le peu qu’on produit peut-être produire plus de qualité et en moins grande quantité bonjour J’ai une question un petit peu plus politique euh j’ai entendu parler d’un projet de vigne très contesté à bellî donc qui a cé une pétition qui qui a recueilli je crois un peu plus de 40000 signatures est-ce que vous avez entendu parler parmi les autres projets que vous nous avez présenté une opposition de la population d’installation de vin en Bretagne euh dans ce alors à béille je crois que c’est planté je je je crois que c’est planté c’est possible l’article que j’avais lu d 2021 mais et dans les dans les projets que là où j’ai les stations météo non il y a pas de il y a pas d’opposition non parce que justement c’est c’est c’est une démarche très respectueuse de l’environnement ou alors c’est fait par des bretons ou par des éleveurs ou des maréchés enfin des des exploitants agricoles qui sont [Musique] dans une dans une démarche biologique ou en biodynamie donc très respectueux de l’environnement il y a pas deavenir à ma connaissance il y a pas eu de de situation comme à bellî donc à l’avenir il y a peu de risque de polarisation entre opposants et partisans de je sais pas ce que l’avenir nous nous réserve en tout cas merci oui tout à l’heure vous avez fait des cartes sur la météo l’évolution les degrés comme vous êtes géographe comme vous êtes issu d’une famille de viticulteur que vous nous parlez du sol vous n’avez pas songé à faire une carte de la géologie bretonne et de faire coïncider les deux cartes pour voir ben parce que c’est un blam quand même oui oui oui oui oui oui bien sûr euh donc mettre une carte de mes des parcell où il y a une station par rapport au euh au sol bah généralement c’est plutôt des sols sur c’est des sols schisteux là où il y a des des vignes h ou alors sauf en en littoral en bordure c’est plutôt limonneux mais oui effectivement il faudrait que je mette la carte la carte des sols parce que que sur le morbillant vers vers l’arrière pays on va dire vous avez une bande c’est du de l’arine granitique h et l’arine granitique on en trouve en Bourgogne pour faire d’excellents blancs du Gamet aussi ouais ou dans le beaujolet ah oui oui je dis pas que les sols granitiques ne ne sont pas bons je dis simplement qu’ils sont acides et qu’ils vont être différents des produits que l’on connaî oui tout en France tout à fait généralement une remarque que que j’ai régulièrement les sols sont pas des sols viticoles h tout à fait parce que granitique mais ailleurs dans le monde il y a des il y a des vignes sur sol sur sol granitique c’est pas la majorité mais il en existe ou tout à fait ok merci une dernière question merci bah c’est pour continuer un peu la discussion sur l’impact en fait au niveau du vin qui va y avoir derrière est-ce que sur sur le travail que vous effectuez il y a il va y avoir une suite au niveau du vin justement avec l’analyse des composés aromatiques alors pour l’instant on récupère donc ceux qui veulent nous les donneres hein euh les taux de sucre les le pH euh les différents acides ouais mais bon je je je suis pas agronome j’ai j’ai j’ai travaillé beaucoup avec ce genre de données mais avec des chercheurs dans leur discipline avec des voilà mais oui oui c’est oui tout à fait tout à fait exactement plus plus ça va être pluridisciplinire ben je l’ai mis dans la conclusion là les prochaines étapes ça va être l’étude de la biodiversité dans les vignes et les parcelles aux alentours biodiversité également du sol un sol sain est une plante saine et euh oui oui il y a plein de choses à faire c’est un nouvel c’est un nouvel objet d’étude ouverte à toutes les disciplines donc merci à tous bonne soirée et puis on se retrouve belle été on se retrouve en septembre voilà merci merci beaucoup merci Valérie