Conférence de Jean-Pierre BRUN (Collège de France, Paris)
    Lundi 23 février 2015

    [Musique] de cet présentation lorsque mes amis de l’Université Libre de Bruxelles m’ont demandé de venir faire une présentation sur l’oliculture et la viticulture ang gole j’ai accepté d’embler en me disant facile n’avais-je pas écrit il y a quelques années une synthèse qui paraî-il a fait autorité et donc je me suis dit j’irai sans trop de difficulté à Bruxelles pour raconter ce que je sais déjà il se trouve que dis an au passé C 10 dernières années ont comme vous le verrez peut-être été très active d’un point de vue de la recherche archéologique et la documentation sur laquelle nous nous fondons a considérablement évolué je n’ai pas eu le temps et je n’ai pas la prétention de vous présenter aujourd’hui une synthèse à jour de toutes ces découvertes qui m’effrai par bien des points de vue car ces dernières années je ne dirais pas que je me suis éloigné de la bouteille je veux dire de la viticulture et de l’oliculture ce n’est pas le cas mais et c’est vrai que j’ai travaillé principalement sur l’Égypte sur l’énergie hydraulique sur les parfums et donc j’ai suivi d’un peu moins près ce qui se faisait sur ces questions là et j’ai donc je vais donc vous présenter une synthèse qui par bien des côté aura peut-être quelques points qui seront mais bien que cette synthèse soit partiellement incomplète je pense qu’elle est susceptible de vous intéresser de susciter quelques débats ça m’a incité à penser qu’il sera bon dans un avenir proche c’estàdire que lorsque j’aurais fini mon cycle sur l’Égypte au Collège de France que je me réintéresse à nouveau à la viticulture et de ce point de vue- làà donc je suis content de d’y remettre un peu les les pieds grâce à cette conférence au cours de ah oui autre chose dans la mesure où cette conférence sera enregistrée et que nous sommes devant l’Université Libre de Bruxelles et non pas devant la Société historique de Namur ou que sais-je d’une peti petite ville de province française je vais être obligé en partie de lire mon texte car je ne voudrais pas faire quelques erreurs notamment de citation de référence au texte donc euh cela explique que ça ne sera pas aussi spontané que j’ai l’habitude de le faire comment fait-on passer les diapositive il faut que j’aille là comment vous nvez même pas de télécommande dans ce pays bon donc voilà je vais me mettre debout au cours de ces 30 dernières années l’archéologie a produit une mutation de nos connaissances sur ce phénomène essentiel dans la formation de la culture de l’économie et des paysages de la France d’aujourd’hui que fut la diffusion par les colons méditerranéens de la viticulture en l’intérieur de la Celtique et dans ce que les Romains à la suite de César organisateur de la conquête appelleront la gaulle la Germanie et la Bretagne au-delà de de la Manche cette réévaluation est venu du développement considérable de l’archéologie préventive qui par son action étendu désormais à tout le territoire apporter une attention égale à tous les types de vestiges sans faire de choix préalable et ça ça me paraît très important ainsi même les tranchées de plantation de vignes même les pépins de raisin même les pollenes ont apporté une contribution à la connaissance au côté de vestiges bâtis et d’objets mobiliers faisant l’objet d’observation plus traditionnell de son côté l’archéologie programmée par des opération répondant à des interrogations précises par des batteries d’analyse assurant la nature ou la datation des vestiges retrouvé apporte elle aussi une contribution importante dans la mesure où le permis de rééquilibrer la documentation en tentant de combler d’éventuelles lacunes cet apport considérable et divers doit être progressivement ordonné pour offrir à terme un tableau complet et fiable de ce phénomène historique mais d’ors et déjà les grandes lignes qui se dessinent sont en décalage voire en contradiction avec ce que les historiens modernes ont cru pouvoir tirer des rares sources antiques disponible je vais commencer donc d’abord par rappeler ce que j’ai appelé le temps des historiens écrire une viticulture une histoire de la viticulture angole à partir des textes antiques et des inscription et de quelques basriefs était une gagur à laquelle les meilleurs historiens du 20e siècle se sont attelés souvent brillamment le brillamment est important vous allez le voir le premier qui est donner un tableau synthétique et systématique fut Camille Julian dans sa monumentale Histoire de la goulle en 8 volumes paru entre 1907 et 1926 où il traite de la culture de la vigne angole romaine il n’a à sa disposition que quelques 27 textes répartis sur 7 siècles aucun ne traitant spécifiquement spécifiquement de l’histoire de la viticulture mais chacun donnant des informations par c très souvent allusive et répétitive se fondant sur ces textes il tente de localiser les vignobles sans proposer de périodisation de l’extension de la viticulture étant donné la disproportion des sources Julian s’attarde sur la narbonaise et dans une moinre mesure sur l’quitaine n’évoquant la Lyonnaise que brièvement à propos de la Bourgogne et à propos des vignobles de Paris qui étaient mentionné par l’empereur Julien Camille Julien à la suite d’un article de Salomon Rey qui était paru en 1901 pensait qu’après un rapide essort en arbonaise au 1er siècle l’expansion de la vigne avait été stoppée par un édit de diomicien rapporté par sueton dans la vie domicien en 8 paragraphe 2 elle ne se serait répandue dans l’ensemble des Gaules qu’à la suite de notre édit pris par Probus entre 276 et 282 après Jésus-Christ toutefois Julien s’interroge sur l’application réelle des mesures de restriction balançant entre le bon sens qu’ est jugé peu applicable et la constatation que les basreliefs représentant la vigne et la production du vin était peu nombreux en Gaulle il voit dans les rares mentions épigraphiques des vignes des exceptions qui auraient été lié à des privilèges qui auraient été donnés à certaines villes ou à des tolérances pour des vignes plantées dans des jardins funéraires sur un fond général d’interdiction cette voix fut largement suivie par Roger Dion qui dans son Histoire de la vigne et du vin des origines au 19e siècle paru en 1959 donna un tableau plus complet de la viticulture angole complétant les lacunes de la documentation antique par une grande connaissance du devenir de la vigne Roger Dion soulligne qu’après une longue maturation dans le sud de la gaaule autour de Marseille la vigne s’est répandue rapidement dans la province de transalpine arrivant à ce qu’ils appellent à ce qu’il appelle des avant-postes c’est-à-dire des zones à la limite de laquelle selon lui s’arrêta la vigne soit d’un côté le secteur de gayak dans le Tarne soit de l’autre côté celui de Vienne dans la moyenne vallée du rô l’adaptation des très rapide des sépages locaux et le dynamisme des viticulteurs aurait étendu en moins d’un siècle la viticulture jusqu’à naakitaine à cause qui mentionnait à cause de la mention de la Vitis biturica par Pline et columelle mais Dion penser que l’éd de domicien bien que non appliqué auraiit été suivi de mesures restrictives postérieures non rapporté par les sources et ce sont celles-là qui auraient été abrogé par Probus à la fin du 3e siècle ainsi s’expliquerait que la vigne ne se soit pas étendue au nord de Bordeaux et de Lyon sauf en Bourgogne encore cette extension n’interviendrait-elle qu’à partir du 3e siècle à la suite d’un privilège qui selon lui expliquerait que le vignob Bourguignon soit déjà bien implanté sous Constantin date d’un panégérique dans lequel les habitants d’auun se plaignent que leurs vignobles du pagus arbrinus sont dans un état de quasi abandon rogéion estime que la vigne ne se serait étendue dans les vallées de la Loire et de la Seine ainsi qu’en Bretagne seulement à partir de la fin du 3e siècle où suivant la source qui qu’il utilise qui est Aurélius Victor qui écrit que c’est Probus qui remplit les la gole de vignees dans le libère des kaisaribus en livre 37 paragraphe 23 l’histoire ainsi reconstituée par Roger Dion suit un déroulement logique partant de l’idée tiré de sa familiarité avec les sources médiévales et modernes que la viine est une culture particul ayant fait l’objet dès ses débuts de réglementation contraignantees et d’dit impériaux il remplace le témoignage des textes antiques il replace pardon le témoignage des textes antiques dans des séries allant de l’aidé de domicien à ceux de Louis XV appliquant ainsi la théorie d’une constance quasiment naturelle des gouvernants à réglementer très précisément cette culture foisinante et immorale qui se développe pour le plaisir des sens au détriment de la culture du blé qui elle est seule nécessaire à la vie cette rétroistoire fondé sur un modèle d’une grande cohérence a servi de cadre aux historiens postérieur c’est une histoire qui est brillante je l’ai dit mais qui est dangereuse elle est totalement remise en cause dans ses principes et dans ses résultats par la recherche archéologique actuelle mais il faut se souvenir qu’elle a gardé un grand prestige qui explique que même après que l’archéologie est commencé à fournir des séries de faits contradictoires elle continue à inspirer les historiens les plus récents en effet après Roger Dion dans les années 1980 90 deux grands historiens que sont marchel lachivert d’un côté Gilbert garrier de l’autre ont pour la vticulture angoleromaine suivi les raisonnements de Roger Dion en tentant de les adapter au résultat des découvertes archéologiques qui surent bien des points commencer à fragiliser l’édifice si brillamment construit marchel Lachiver en 1988 prend en compte les travaux d’André chniia sur l’importation du vin italien ang Gool indépendante vous savez le fameux ouvrage d’André tchnien paru en 1986 le vin de l’Italie romaine et plus globalement il prend en compte aussi les résultats de l’archéologie de la production des enfors en narbonaise D en grande partie aux travaux de fanè l’obenheimer mais il su sont dévancés sur plusieurs points essentiels comme le rôle clé donné aux avantpostes de gayak et de Vienne sur la viticulture bordelaise et sur les effets des mesures restrictives de domiciens et de ses supposés successeurs dont il croit percevoir les effets négatif dans la les effets ensuite qui sont rabrogés qui auraient été abrogé par Probus et il écrit on ne peut que souligner l’effet négatif de ledit promulgué par domici Gilbert garriier en 1995 traite de la viticulture angole dans un premier chapitre de de son livre histoire sociale et culturelle du vin à cette époque-là les découvertes archéologiques concernant les Trois Gaules commence à être connu notamment grâce aux communications présentées au colloque archéologie de la vigne et du vin paru en 1990 certains articles il faisaient le point des connaissances sur la viticulture dans le bordelé le Val de Loire et chez les rêmes ainsi cet auteur admet l’existence d’une viticulture romaine dans la valille de la loi citant notamment les fouilles de cher de fossé et de la foucheardière mais le poids des sources écrites reste le plus fort puisqu’il continue à attribuer à saintméain et à Saint-Martin je cite la naissance de la viticulture au tourangè après cette phase il est temps de parler donc là pardon c’était l’histoire avant l’archéologie il est temps maintenant de parler de l’apport des archéologues les boulevercements sont d’abord venus de l’étude des enfores qui a montré l’extraordinaire commerce du vin italien en gole indépendante qu’andr chnien a briment interprété ce furent ensuite donc les travaux sur les enfurs produites en arbonaise et plus généralement en Gaulle du à Fanet benemer et à son équipe les colloques réguliers organisés par ce chercheur et sa synthèse récente sur les enfores dans le nord-ouest des Gaules sont ont un apport essentiel à l’étude de la viticulture car ces enfors servaient principalement au commerce des vins ces productions ont révélé l’importance de la production et des exportations des vins produits en Gaul romaine mais elles ne sont pas elles sont aussi pardon les indices d’un phénomène plus ample en effet en Goul tempéré la vente des vins devait être réalisé principalement dans des outres et des tonneau dans le fort de Vindolanda en Bretagne ou dans les niveaux anciens les douelles des tonneaux sont partiellement conservé 99 % du vin était importé dans des tonneaux gardons donc à l’esprit que les enfors pour essentiel qu’elle le soit grâce à la pérennité de leur Tesson ne représente qu’un indice révélateur d’un phénomène beaucoup plus large on doit compléter la documentation par l’observation d’autres types de vestiges potentiellement lissés par la viticulture et par l’oléiculture depuis les pollenes et les pépins de raisin ou les noyaux d’olive jusqu’au pressoir et au chet en passant par les tranchées de plantation de vignes et par les outils un dossier sur la viticulture ang gole que Fanet benemer et moi-même avons coordonné en 2001 est paru dans la revue Galia a rendu compte du progrès de l’archéologie de la vigne et du vin en arbonaise en akitaine méridionale et occidentale et en Germanie depuis la documentation s’est largement étaufée dans toutes ces régions et permet de brosser un tableau certes encore incomplet mais qui étant notre vision à l’ensemble des Gaules et nous avons exposé les résultats récents de cette recherche dans un second dossier auquel je vous renvoie qui est paru dans la revue Galia en 2011 et qui concerne principalement la viticulture dans les trois Gaules sur certains points ces recherches concordent avec quelques passages des sources écrites mais sur d’autres elles les contredisent ou du moins les nuances ou en tout cas permettent de les interpréter différemment en ce qui concerne les plantations par exemple il se confirme que exception la vigne était plantée dans de petites fosses et qu’elle était taillée basse et n’avait donc pas besoin de coûteux support comme en Italie cent-méridionale en revanche l’expansion de la vuticulture dans les trois Gaules et en Germanie fut nettement plus rapide et plus large que les textes ne le laissent croire surtout il se confirme qu’elle n’a été en rien d’entravée par Lady de domicien qui comme iqu suéode n’a pas été appliqué on ne le répétera jamais assez ces fouilles Prévent les fouilles préventives ont fourni aussi de nombreux exemples d’installations vinicoles caractérisé par des fouloirs des pressoirs des cuves toute installation construite en maçonnerie et des ensembles de jares destinés à la fermentation du mou toutefois lorsqu’on s’éloigne des côtes méditerranéennes pour enfoncé dans la goulle interne les matériaux employés changent le bois remplace progressivement la terre cuite et la maçonnerie au jar se substituent des foudres et des tonneaux de bois dans la vallée du Rône en Aquitaine et en liyonnaises les cuves ne sont plus maçonnées mais sont assemblé en bois les pressoirs perdent leur fondation en pierre pour devenir des assemblages de poutrre mis en mouvement par des vis kitain en lyonnaise en Belgique en Germanie voire en Bretagne les vestiges souvent ténus des installations vinicoles rendent leur identification délicate et la perception de l’extension de la viticulture dans ces provinces en a été longtemps minoré ces dernières années la multiplication considérable des fouilles préventives et surtout une plus grande attention portée aux traces fugaces au pépin de raisin au trous de poteau on ouvel notablement notre connaissance de l’expansion et de la régression de la viticulture et c’est ce tableau renouvelé que je vais essayer désormais de vous présenter après ces considérations historiographiques et ces considérations de prudence notre histoire commence à Marseille non pas que il n’y ait pas eu des sortes de vin antérieurement d’abord qu’est-ce que c’est que le vin il n’y a pas que le vin de vigne il y a des vins de fruits toutes sortes de breuvage alcoolisé que euh les anciens ont fait y compris dans les zones où la vine ne pousse pas plin d’ailleurs nous rapporte divers types de vins entre guillemets qui sont faits avec ces euh ces fruits et il est très certain que dans les civilisations celtique notamment à côté de la bière et à côté de l’hydromè on a aussi fait des vins de fruits qui serait bon de prendre en compte au jour ou l’autre mais malgré tout le vin fait à partir des vignes semble pour l’essentiel un apport venu de la Méditerranée orientale et venu avec la fondation de Marseille au début du 6e siècle avant Jésus-Christ lorsque le Marseille est fondé les colons grecs défrichèrent les collines entourant Marseille et ce fut entre autres pour planter des vignes pour deux raisons d’une part parce que la viticulture et l’holiculture font partie de leur bagage culturel on ne peut même pas imaginer une vie de méditerranéen qui n’aurait pas ces deux produits à disposition qui étit fondamentaux pour leur vie quotidienne pour non seulement pour leur cuisine mais aussi pour leurs soins du corps pour l’hommage rendu au Dieu pour les libation pour les sacrifices et cetera donc c’était un point essentiel c’est évidemment la première chose qu’ils font mais ils se rendent bien compte aussi que ils vont pouvoir rentabiliser très vite leur production grâce à cette grâce à la clientèle des Gaulois qui sont leurs voisins immédiats dans une première phase ils ont évidemment importer du vin et ils ont été des commerçants qui faisaient venir du vin de Méditerranée orientale dont ils étaient originaires mais aussi détruie et par l’intermédiaire de Marseille passe euh une partie devent étrusque une autre partie passe par des installations destrusques même sur la côte méditerranéenne et notamment à lat où vous savez que les fouilles ont mis au jour des maisons qui ont dû appartenir à des marchands de vin euh étrusque donc à cette phase qui dure à peu près un demi-siècle succède euh vers le milieu du 6e siècle une phase où Marseille produit des enfors ce qui montre bien que le commerce la production de vin a atteint un niveau commercial plusieurs fours de ces enfurs ont été mis au jour par les fouilles récentes à Marseille et notamment les fouilles du chantier de la rue LEC et qui ont mis au jour un deux grands fours et qui ont produit ce type d’hore et qui sont datés du 6e fin du 6e et du 5e siècle avant Jésus-Christ à cette époque-là donc 6e fin 6e 5e siècle avant Jésus-Christ le vin de Marseille était principalement vendu aux populations de la basse vallée du rô et de la côte méditerranéenne mais un chapelet d’enfort permet de suivre la progression du vin euh jusqu’en Bourgogne et au-delà dans la vallée de la sane la cité fauséenne monopolisa la distribution du vin en Gaulle notamment en gaauulle méridionale jusqu’au 3e siècle époque à partir de laquelle son vin fut suppléé par ceux de Sicile et d’Italie cent-éridional qui a vin qui a d’abord été commercialisé probablement en partie par les Marseillais eux-même et puis surtout par des négociants italiens toujours plus nombreux à partir du 2e siècle en Jésus-Christ alors que savons-nous de cette viticulture Marseillaise des tranchées de plantations de vignes ont été fouillés par Philippe boissinau au lieu dit Saint-Jean du désert euh dans la banlieu euh euh est de Marseille elles sont datées ces tranchées que vous voyez sur la photo entre le 4e et le 2e siècle avant Jésus-Christ et elles sont assez caractéristiques il y a d’abord la phase où l’on plante euh les vignes en ligne et puis comme vous voyez ces petites logettes sur les côtés qui sont les témoins d’une technique de reproduction des viges que l’on appelle le marcotage et qui consiste à enterrer sur le côté de la vigne un sarmment qui ensuite prend racine et qu’on coupe par la suite pour créer une vigne nouvelle sans euh sans avoir à la replanter véritablement donc cette technique traditionnelle est très bien connue et parfaitement illustrée ici jusqu’à présent à ma connaissance aucune installation de production de vin ou d’huile n’a été découverte à Marseille en tout cas dans les niveaux de Marseille et grec mais il faut tenir compte qu’à cette époque c’est-à-dire à l’époque archaïque à l’époque classique les fouloirs et les pressoirs pouvaient être tout en bois et parfois en terre cru ici un célèbre euh cratère de la fin du 6e siècle que j’ai choisi express pour vous parce que il est conservé au Musée de Bruxelles euh vous montre un de ces pressoirs en bois euh où des des sayres euh s’agitent à écraser les grappes de raisin et évidemment de tel vestige ne laisse pratiquement aucune trace sauf peut-être un trou dans lequel euh on mettait un récipent de recueil et en fait pour Marseille et grec il faut s’attendre à trouver au mieux des amas pépin de raisins et des jares pour la fermentation malgré tout donc cette production c’est largement diffusée comme vous le voyez sur cette carte qui est déjà ancienne principalement aux abords du territoire de Marseille et chez les populations immédiatement voisines ce modèle culturel associant l’onction du corps par des huiles parfumées le rituel du banquet la consommation du vin et la vie nocturne permise par l’usage des lampes s’est diffusé assez rapidement auprès des aristocraties dominantes des pleupes Celtes de la région et euh nous voyons par exemple que au 5e siècle avant Jésus-Christ dans l’île de martig une fouille de jean-chausserie laprè un un exemple donc de ces maisons et qui contenaient des Cavavin hein assez important puisque vous voyez tout ça ce sont des enfores de Marseille qui ont contenu du vin mais ce n’est pas uniquement la consommation qui s’est répandue finalement assez rapidement il semble que les indigènes a commencé à produire eux-mêmes du vin dès le 5e siècle avant Jésus-Christ car à Marti dans cette dans ce même niveau du milieu du 5e siècle avant Jésus-Christ où l’on a trouvé des enfors importés on a aussi découvert parce que l’insandi les avait préservés des amas de pépin de raisin et qui doivent provenir en fait de Mar issu du pressurage un côté de Marseille sur le site de kouounu à côté de pardon de martig sur le site de kououn qui est sur la partie nord de l’étant de B un Amou fortifié incendié vers 400 avant Jésus-Christ à liv vrai à côté de nombreux récipients pour les céréales desjar qui contenaient des pépins et des rafles qui ont été interprétés par les fouilleur comme une réserve d’Oris insectes mais ce qui selon moi sont plus probablement des restes de pressurage d’autant plus qu’un bloc de pierre qui devait servir de contrepoids de pressoir a été trouvé à proximité et que le site a livré également des enfor à vin de fabrication indigène le témoignage le plus net de ces production est offert par le site de Lat qui est le port de latara à côté de Montpellier les fouilles de Michel P en effet grâce à des procédures extrêmement strictes et des prélèvements systématiques dans les sédiments archéologiques ont pu montrer que au 5e et entre le 5e et le 4e siècle avant Jésus-Christ le pourcentage des pépins de raisin avoisiné 20 % vous voyez le le le schéma là-bas et que à partir de du 3e siècle la proportion de pépin de raisin dans les sédiments augmente considérablement atteint 45 % pour finir à atteindre 80 à 90 % du total au 2e siècle cette euh augmentation très spectaculaire n’est pas seulement euh attesté par ces comptages mais aussi par de des découvertes archéologiques car dans les fouilles voisines du de la marina du Port Ariane qui est juste situé à côté de Lat les fouilles d’Isabelle d’avau ont mis au jour des tranchées de plantation de vignes assez dens comme vous le voyez là c’est tous les c’est toutes les tranchées et et les points marron que l’on voit sur l’image et ces tranché et ces plantations sont datables du 3 et 2e siècle avant Jésus-Christ et donc coïncide parfaitement avec le schéma que Michel Pier avait proposé dès 2001 à partir des comptages qu’il avait réalisé dans les sédiments du port lui-même les installations de pressurage comme je vous l’ai dit laissent peu de trace car elles devait être la plupart du temps matériau périssable un pressoir de Lat daté du 4e siècle avant Jésus-Christ a été rment interprété comme la base d’un pressoir Avin sur la foi d’analyse chimique c’est possible vous avez peut-être vu l’article dans Nature c’est possible c’est peut-être probable mais le protocole qui a été utilisé pour ces analyses par personnage dont Nicolas Garnier vous parlera sûrement prochainement qui s’appelle mgoren a été contesté et donc je préfère réserver mon jugement sur l’interprétation jusqu’à ce que Nicolas Garnier lui-même me donne ou non une confirmation sur ce point et on pourra rentrer dans ces questions d’analyse après mais je crois que vous pourrez rentrer surtout avec lui euh dans euh une étude approfondie car c’est le meilleur connaisseur en la matière quoi qu’il en soit de cette interprétation le témoignage principal de ces productions de vin est apporté par les jares dans lequels le vin fermenta et ces jares sont aisément repérables car comme elles sont fabriqué en terre cuite ell se conserve il est certain que le cas de l’AT n’est pas isolé la viticulture a dû se développer dans la cora et de l’arrière pays d’Agde dès le 4e siècle avant Jésus-Christ souvenons-nous que la réputation favorable dont jouit le vin jouissait le vin de Bézier durant l’Empire romain a peut-être bénéficié de ce long passé viticol et de ces plantations qu’auraient fait les Grecs dans l’arrière pays d’Agde d’autant plus que nous savons par les fouilles récentes que des maisons habité par des Grecs étaient occupé dans la sous le centr-eville de Bézier à peu près à cette période en tout cas dès la première moitié du 2e siècle avant Jésus-Christ un atelier d’Agde qui s’appelle l’atelier de Saint-Michel qui a été publié récemment produisait de notables quantités d’ enfor qui émitait les enfors greco-italiques et qui donc prouve s’il en était besoin que à cette époque-là la production de vin dans cette région est suffisamment importante pour être exportée face à cette production de vin qu”est-il de la production de l’huile à la fin de l’âge du Fer en Provence une dizaine de ces d’opidas et d’agglomération comme Marti que nous voyons là saintblaise entre à côté d’exenprovence la courtine d’oliou à côté de Toulon ont livré des pressoirs qui ont été interprétés traditionnellement y compris par moi-même comme des pressoirs à huile je commence à avoir des doutes certains de ces pressoirs sont associés à des pépins de raisin nous avons vu que c’est le cas à lat et dans une occurrence au moins à Entremont par ailleurs ils ne sont pas associés à des broyeurs c’est-à-dire des instruments qui permettraient d’écraser les olives pour faire la pâte qui sera ensuite pressée pour faire de l’huile et ils sont associés à desjar qui peuvent être certes déjà qui ont servi à conserver de l’huile mais peut-être aussi à faire du vin la question qui se pose désormais est donc ne s’agit-il pas là aussi de soir à 20 le seul argument contraire mais qui me paraît bien peu solide aujourd’hui c’est leur concentration en Provence et leur rareté en langueedoc où l’olivier a toujours eu du mal à se répandre pour des raisons climatiques notamment le cas le plus emblématique c’est donc celui de l’opidome d’entremonde don vous voyez ici une image une photo aérienne plus d’une dizaine de pressoir étaé repéré dans la ville basse ici et derrière ce ce bâtiment qui est ici Fernand Benoît les avait publié comme des installations léices moi-même dans un article qui est paru une quinzaine d’années je les ai euh publié en détail en ce sens-là il montre une technologie que l’on peut retrouver en Grèce avec des bases de pressoir en pierre des contrepoids de pressoir celuà est particulièrement intéressant parce qu’il a été extrait dans les carrières de la Couronne et donc dans le domaine de Marseille et ça pourrait être un indice de ces fameuses exportations de technologie dont les sources nous parlent que vendz Marseille en quelque sorte aux indigènes mais au fond rien ne prouve absolument que ce soit bien des juileries comme nous l’avons toujours pensé et comme nous l’avons restitué donc je pense qu’un programme intéressant à faire avec Nicolas garny serait de reprendre les jares plus que les les ma de Pierre plus que les pierres elles-mêmes parce que les pierres elles-mêmes sont restées à l’air libre pendant maintenant largement plus d’un demi-siècle et donc elles ont pu recevoir des pollutions les matières organiques se sont dégradées mais dans les jarellesmêmes qui sont conservées dans les dépôts pour voir si elles ont contenu de l’huile ou du vin ce que désormais euh les analyses nous permettront de mieux savoir donc une problématique qui euh qu’on croyait Close en quelque sorte et qui s’ouvre à nouveau au fur à mesure je me rends compte que de plus en plus d’installations euh sont principalement des installations à vin et assez peu des installations pour l’huile sauf cas particulierers que nous verrons tout à l’heure et alors il convient de dire maintenant quelques mots puisque nous sommes parvenus au 2e siècle avant Jésus-Christ sur une problématique fort débattue au cours de ces 30 dernières années qui est celle de l’importation par les goloois de quantités considérables de vins italiens au cours des 2e et 1ers siècles avant Jésus-Christ ce n’est pas tout à fait notre sujet d’aujourd’hui mais l’accoutumance à la consommation de vin par une fraction grandissante de la population a certainement été l’un des moteurs de la diffusion de la culture de la vigne après la conquête romaine les nombreuses études réalisées récemment montrent que ce phénomène est circonscrit dans le temps en gros un siècle et demi entre le début du 2e siècle le milieu du 1er siècle et même surtout un siècle entre la conquête de la narbonaise et celle des Trois Gaules en effet les enfors de vin italiques sûrement datés de la fin du 3e siècle sont rares et celles de la première moitié du 2e siècle ne sont pas non plus très fréquentes le vin provient alors surtout dans cette période là du Latium et de la Campagnie puis vers la fin du 2e siècle avant Jésus-Christ déferle leevin d’ trurri celui de la guerre cosanous qui se répand très largement en Bretagne euh pardon en dans la région de de dans le centre est de la France et chez les Arvernes c’est-à-dire chez les éduins et les Arvernes et c’est la grande époque des fameux banquets donnés par les rois les aristocrates Gaulois qui imporent de grandes quantités de vin pour régaler leurs dépendants leurs guerriers dans des fêtes énormes don les traces archéologiques ont été retrouvés aussi bien à bibract qu’à Coran ou à Ribemont surang sur ces questions je vous renvoie aux travaux nombreux et détaillés d’andr chernia de Michael Hitler et puis ensuite de Matthieu pou et pour les enfors de Fabian hmer et de Matthieu Luton ce que je retiens ici c’est que cette consommation ritualisée de grandes quantités de vin est liée à l’urbanisation en gros à la création des grands opidas et donc à des concentrations de population avec que cela implique de pressions sociales et que cette grande consommation s’achève avec la conquête césarienne et avec la disparition des pratiques politiques et sociales qui l’ suscité mais le goût et les pratiques de la consommation du vin qui jusqu’au 2e siècle avant Jésus-Christ était réservé aux aristocrates était passé dans le peuple créant une autre demande culturelle à laquelle répondront dès la deuxème moitié du 1er siècle les vignobles créés dans la vallée du ronne et autour de Narbonne puis très vite ceux de la région de Bordeaux de la Bourgogne et de l’ensemble des tresses galièes en somme l’épisode de la soif celtique prépare le terrain pour cette expansion ubiquiste de la vigne faisant rattraper aux buveurs de servervoises et d’hydromè plusieurs siècle d’accoutumance à un brovage autrement plus puissant en terme alcoolique et adapté à à la consommation urbaine qui associe le pain cuit par des boulangers et le vin la ville qui offre aussi de nombreux lieux de sociabilité notamment les tavernes où l’on peut consommer du vin un vin qui était différent des grands crus italiens dont nous parlent les auteurs antiques pour des raisons rituelles entre autres les Gaulois voulaient du vin rouge rouge sang alors que les crus italiens le sécum par exemple était blanc le vin de la madrag de Gen vous savez ce bateau chargé de plusieurs milliers d’enfurs qui a coulé vers 65 avant Jésus-Christ au large plus exactement à côté de la presquîle de Gen et qui venait de la région de mandragon était en fait chargé contrairement à ce qu’avait écrit André chernia dans sa première publication mais il est revenu ensuite dessus était chargé de vin rouge et d’ailleurs lorsque on ouvrait les enfort sur le pont sur le ponton qui servait à la fouille on voyait bien un liquide rouge s’écouler mais on n’ croyait pas nos yeux les analyses chimiques dont vous parlera Nicolas Garnier sont désormais capable de trouver les marqueurs du vin rouge en effet l’ADE l’acide syyringique qui est caractéristique d’une formation chimique qui se développe à partir des pellicues de raisin noir ou de raisin teinturier et désormais dcelable en chromatographie gazeuse associé à la spectrométrie de masse et c’est bien celui-là qu’on retrouve dans les enfores italiques les producteurs italiens ont dû adapter leur production à cette demande ce qui n’est pas sans incidence pour la suite il est vraisemblable en effet que les pantations de vigne en Gaul dans la période qui suivra la conquête furent des plantations de ces pages teinturiers destinées à répondre à cette demande qui s’était formé dans les grands banquers rituels où comme l’a montré Mathieu pou les enfurs étaient sabrés comme un coupe la tête d’un ennemi et où le vin coulait à flot de la blessure ainsi formée comme du sang porte de force et donneur de vigueur mais il n’y a pas eu un tel phénomène pour lacoutumance à l’huile d’olive dont l’usage est resté cantonné au pourtour de la Méditerranée lorsqu’on importera de l’île de Bétique en Goul interne en Germanie et en Bretagne ce sera non pas la demande des populations locales mais pour satisfaire les besoins des soldats méditerranéens envoyés sur le limè avec tout ça que devient le vin de Marseille les Marseillais malgré l’arrivée du vin italien en grande quantité devaient toutefois continuer à produire leur propre vin et on voit disparaître presque totalement les enfors du Marseille entre le milieu du 2e siècle et le milieu du 1er siècle avant Jésus-Christ on a interprété cette disparition comme le signe d’une crise de la viticulture marseillaise mais pourquoi il y aurait-il crise c’est vraiment le moment où Marseille est à l’apogée de de son histoire soutenu par les Romains elle elle a étendu son territoire elle est la place de commerce que fréquentent justement les Romains et et donc il n’y a pas de raison que sa viticulture soit en crise la disparition presque totale de ces enfors de Marseille donc au moment de la grande importation du vin italien ang Gool n’est pas selon moi le signe d’une crise du vin locale qui serait dû à la concurrence du vin italien je crois que si on ne fabriquait alors plus guerre d’enfant à Marseille c’est parce que le vin local était consommé sur place je m’explique puisque c’est le moment de l’apogée de la ville c’est le moment où il y a le plus de population le terroir de Marseille n’était pas extensible à l’infini et les Marseillais devaient préférer boire leur propre vin et servir de plaques de transit pour ce vin rouge de basse qualité produit dans la région de CIN que l’on expédiait vers la gole interne je crois donc que cette disparition des enforts n’est pas d à la crise de la viticulture mais simplement au fait qu’on a plus besoin de fabriquer des enfors pour exporter du vin puisque désormais on le consomme sur place et donc des outres voire des tonneaux suffis et je vous rappelle qu’un passage de César mentionne dans la guerre civile l’utilisation de tonneau utilisé donc au moment du siège comme machine de guerre comme ce vin local n’a pas laissé de trace repérable par l’archéologue on en a donc déduit cette crise qui selon moi n’existe pas mais que se passe-t-il par la suite lorsqu’en 49 avant Jésus-Christ le siège et la prise de la ville par César abaisse la fortune de la ville et évidemment sa population le vin redevient une source appréciable de revenus pour les citoyens et il en sera à nouveau proposé sur les marchés extérieurs et à ce momentlà il sera nécessaire de à nouveau fabriquer des enfors pour vendre du vin qui sera l’un des rares moyens pour Marseille de se relever de des de la crise induite par le mauvais choix qu’elle fait entre César et pompé en 49 à l’époque d’Auguste Strabon témoignera que le territoire de Marcelle est toujours catampelos c’est-à-dire au couvert de vigne on ne peut pas imaginer donc je crois qu’il y a eu une crise et puis sous l’Empire le massalitanou le 20 de Marseille il sera réputé comme étant le meilleur vin de narbonaise selon plin et quelques installations d’ailleurs de cette période du Haut Empire ont été récemment fouillé notamment sur le le plateau de Château Gombert qui est juste au-dessus de Marseille où l’on a mis au jour une grande ferme vinicole assez caractéristiqu de ce que vous verrez pour la période romaine c’est-à-dire des installations avec des cuves et des grandes séries de jar en terre cuite et doia enterré jusque au col donc je crois qu’il faut évacuer cette idée longuement débattu y compris dans des ouvrages célèbres euh d’une crise de Marseille à cette époque-là une crise de la viticulture marseillaise je crois simplement que c’est en creux le signe même que Marseille est à l’apogée de sa prospérité donc je renverse totalement la perspective en quelque sorte que se passe-t-il ensuite dans le reste de la narbonaise les premiers colons Italiens qui ont été déduits après principalement la guerre civile entre César et pompés je vous rappelle la déduction de la colonie d’Arle pour les vétérans de la 6e légion en 46 avant Jésus-Christ et ainsi de suite orange Frégus béier donc les premiers colons italiens ont très rapidement planté les vignes car un ça faisait partie de leur culture mais ce n’était pas les seuls les fosses de plantation trouvé ces dernières années à nîes qui sont datés du dernier quart du 2e siècle avant Jésus-Christ par exemple sous l’immeuble Le Florient don nous voyons ici une imag et vous reconnaissez ces longues tranchées où l’ont planta les vignes en série ici les les petite faussette de marcotage et dans la partie haute un autre type de euh euh de plantation qu’on appelle par scrobess où au lieu de faire des tranché on fait simplement des des trous allongés dans lesquels on met deux plans de vigne à chaque extrémité mais c’est un détail sur lequel on pourra revenir si vous avez des questions et donc cette ce type de plantation montre l’existence de vignobles qui sont situés à l’emplacement où s’étendra la ville de nî dans les années 30 avant Jésus-Christ elle ces plantations sont donc contemporaines de l’apogé du trafic du vin italien en direction de la Gaulle et de l’Est les explique ces plantations que les importations de vin italiens en aronaise soit en diminution à partir du début du 1er siècle avant Jésus-Christ alors qu’elles augmentent de façon considérable dans la région des éduins et des Arvernes tout simplement parce que localement on produit de plus en plus de vin et et donc on a besoin de moins recourir aux importations les déductions coloniales et l’implantation universelle de la viticulture sont se font bien entendu dans le cadre des centuriations dont le cadastre d’orange nous donne une image qui a été d’ailleurs aujourd’hui très largement retrouvée dans euh les fouilles archéologiques et on peut voir qu’après une première phase qui voit un développement précoce des vignobles autour de nîes autour de la colonie de Narbon et des points d’appuis marseillais comme hag Olbia et Antibe on assiste à une véritable mutation notamment avec la déduction des colonies des vétérans de César dont je vous ai parlé dès la fin du 1er siècle avant Jésus-Christ la vigne couvre donc de très L territoire en arbonaise et les grands travaux linéaires des constructions de ligne TGB des autoroutes en interceptent les traces de plantation mais avant de s’attarder sur cette question de la véticulture qui comme vous le vous allez le voir est hbiicuiste il faut dire un tout petit mot de l’holiculture comme je vous l’ai dit l’oliculture est en fait confiné pour des raisons essentiellement climatique à la franche méridionale de la Gaule et singulièrement à la Provence la région de Nice de de Toulon leev un petit peu moins dans les bouche du rô un peu le gare et pratiquement pas dans le langodoc occidental cette distribution très étroite explique que même si nous avons nous allons le voir quelques très grandes installations cette huile de narbonaise n’est pas été exporté ou en tout cas n’est pas fait l’objet d’une exportation outreem qui nécessite la fabrication d’enfor on s’est longtemps posé la question de savoir pourquoi on ne trouvait pas d’enf de narbonaise crois que la raison est toute simple c’est que la production était insuffisante pour être exporté largement et pouvoir en quelque sorte être en compétition avec de grandes régions productrices comme le Levant espagnol la Bétique ou l’Afrique du Nord le l’huile qui est produite en Provence et nous voyons ici une carte qui est à peu près à jour des installations connues vous voyez donc cette concentration principalement dans ce qui serait aujourd’hui des ales maritimes et le Var et un peu dans les Bouches du Ron l’huile produit en Provence était consommé sur place dans les villes comme fr Marseille AR était peut-être exporté immédiatement au nord vers les Alpes et évidemment lorsqu’on transportait de l’huile dans les Alpes on n’avait pas besoin de fabriquer des enfors au contraire il suffisait c’était beaucoup plus pratique de transporter pardon transporter l’huile dans des outres que l’on mettait sur des animaux de bas donc nous avons une production qui est très limitée au sud de la France alors ça n’empêche pas qu’il y a eu quand même quelques très grandes exploitations et il se trouve que la j’ai commencé ma carrière par cette fouille la vill de Saint-Michel à côté de la garde où par un hasard extraordinaire j’ai fouillé quand j’étais très jeune la la plus grande installation au liécole du sud de la France j’eni tiré la matière de ma première thèse de doctorat sans me rendre compte tout de suite que cet ensemble n’était pas véritablement représentatif de la Gaule mais que c’était en quelque sorte une exception puisque nous avons à fa un une installation considérable qui n’est comparable qu’aux installation de l’Afrique du Nord avec six pressoirs et six cuves de décantation et des de dolias de stockage pourquoi je suis sûr que cette installation est une install oléicle et non vidicole parce que dans les foyers qui sont au centre de la cour je n’ai trouvé que des amins de noyaux d’olive carbonisé et que j’ai trouvé aussi les restes d’un moulin pour écraser les olives puis les analyses chimiques ont confirmer cette cette option donc je suis sûr que dans ce cas-là nous avons bien à faaire à une installation auécole par la suite il m’est arrivé de fouiller d’autres installation ollyicole de moins grande importance par exemple à tarado dans les années 80 où là aussi nous avons vous voyez très bien ici ce cercle qui est en fait la base d’un moulin à huile et tout un ensemble qui était destiné à la production de l’huile dans les Alpes Maritimes la fouille de peménade a aussi livré des installation de pressoir associé à des moulins à huile et donc là nous avons une certitude mais comme vous le voyez c’est une zone qui est très limitée et qui donc ne doit pas nous aveugler pour l’essentiel lorsque l’on trouve des installations de pressurage que ce soit dans le sud de la France ou bien entendu le reste des Gaules ce sont des installations vinicoles alors ces installations vinicoles on les repèreent comme je vous l’ai dit grâce euh aux grands euh tracés linéair comme le création de lignes à grande vitesse qui ont recoupé des champs de vignes importants comme par exemple au Girard dans la vallée du rô où plusieurs hectares de vigne antiqu ont été mis au jour par Philippe boissino ou alors dans le langodoc autour du village de la quintarier à clermontlau où l’on a à la fois un habitat et des installations de pressage et de foulage et à côté vous voyez dans la partie supérieure ces tranchées de vignes qui sont très caractéristique ce type de découverte se multiplie considérablement dans le Langedoc et nous en connaissons désormais dans beaucoup de lieux où on associe à la fois les traces de plantation les pressoir mais aussi parfois comme c’est le cas dans la villa de la de saint-béard à Aspiran récemment fouillé par Stéphane Mony où l’on a à la fois à côté des installations de production vous voyez ici les grandchet des fours qui ont produit des dolias d’un côté qui était nécessaire pour la euh production du vin mais aussi des enfors et et notamment des à cette époquelà des enfors Dressel de 4 et des enfores Pasqual 1 c’est-à-dire deux types d’enfor qui émitent les enfores italiques puisque au début dans cette première phase de production importante dans la fin du 1er siècle avant Jésus-Christ au début du 1er siècle après Jésus-Christ les producteurs locaux euh ont se sont inspiré des formes de commercialisation du vin qui était à la mode dans la Méditerranée c’est-à-dire les héritiers de l’enfor italique Dressel 1B transformé par les Espagnols dans le type Pasqual 1 et les enfors dressell 24 ce n’est que par la suite que ils vont s’affirmer véritablement en produisant des enfors à fond plat qui sont qui vont devenir caractéristiques à partir du milieu du 1er siècle aprè Jésus-Christ principalement mais à Marseille nous avons vu que ça faisait déjà un siècle qu’on en fabriquait et euh c’est ça deviendra ces enfor fond plat la marque de fabrique la caractéristique du vin produit en arbonaise mais donc dans la première phase nous avons affaire à des imitations d’enfor italique qui parfois comporte encore des tissus lipectiques qui nous permettent de bien savoir ce que l’on produisait par exemple dans cet enfor qu’avait lu hrich Dressel au castrooptorio à Rome sur un enfant Dressel de 4 il avait retrouvé cette inscription qui dit je suis du vin viieux de bzier et donc qui est l’un des des témoignages de cette exportation du vin de narbonaise non seulement vers l’intérieur des Gaules déjà mais aussi dans la mé itranée où le vin de narbonaise commence à avoir une certaine notoriété dans la première moitié du 1er siècle après Jésus-Christ l’apogé de cette grande production de vin c’est entre le milieu du 1er siècle et la fin du 2e siècle après Jésus-Christ dans la 2è moitié du 1er siècle après Jésus-Christ la culture de la vigne atteint un tel développement que les traces archéologiqu sont biuistes on en trouve à peu près partout elle s’étend alors très largement à toute la narbonaise et devient une culture emblématique de la région au point que columel dans la préface de son traité sur l’agriculture dit nous faisons les vendages dans les Cyclades en Bétique et en Gaul de fait le vin de narbonaise s’exporte alors très largement dans les trois Gaulles mais aussi vers l’Italie par exemple les enfors Gaulois 1 produite dans la région de nîes qui sont principalement exporté vers le Massif Central alors que à Rome on exportte les Gauloises 4 qui ont le bord qui est rond où la proportion varie entre autour de 10 % au milieu du 1er siècle et augmente au 2e siècle il faut certainement y ajouter du vin arrivé en tonneau qui commence déjà à se répondre à cette époque là mais nous y reviendrons par la suite dans les centres de production sont à peu près partout à cette époque là alors je vous ai pris quelques exemples qu’on va voir très très rapidement j’en ai moi-même fouillé j’ai fouillé une dizaine de villas viticol dans cette région à cavalè à lacro au Castelet à la rocob brusane à tarado mais mes collègues de langodoc ont ont fouillé des installations tout à fait considérable aussi dans la région de cler monero à Polan à Loupian et également à nî le site de Saint-André de codols bon nous allons les les voir un peu vite c’est assez répétitif et donc ça permet d’aller assez vite souvent ce sont des sites qui sont construits ou en tout cas amplifiés vers le milieu du 1er siècle et surtout sous les Flaviens c’est le cas par exemple de la vill dite de Pardigon 3 à cavalet que j’ai fouillé une vingtaine d’années qui ouvre sur la mer donc gros avantage puisqu’on pouvait vendre directement la production à des marchands qui enlevai euh les les enfors de vin avec des bateaux euh donc la plage est ici une galerie de façade une tour sur le côté une une architecture assez classique avec un péristyle central necus corinthien et derrière vous voyez ce grand bâtiment qui est en fait le cheavin qui comporte d’un côté les pressoir et de l’autre côté une centaine de séjares dont nous avons retrouvé les fonds en encore en place cette installation fonctionne jusqu’à la fin du 2e siècle c’est aussi le cas par exemple de la villa de tarado de Saint-Martin àarado que nous avons fouillé au début des années 2000 qui est particulièrement intéressante car on voit le domaine prendre de l’ampleur au cours du 1er siècle et du début du 2e siècle et il y a une mutation tout à fait considérable qui se produit vers 150 après Jésus-Christ ou en tout cas dans le 3e quart du 2e siècle il est clair que que la propriété est vendue que le propriétaire n’habite plus sur place et qu’il transforme totalement son l’habitation qui jusqu’àors voyez il y avait un péristyle avec un bassin d’agrément au milieu un triclinium des des peintures sur les murs et cetera et il transfore tout ça en installant là où il y avait des pièces de réception des pressoirs à vin et deschets et des cuves donc une transformation totale visiblement le propriétaire habite plus àe sur place et fait gérer son domaine par un un régisseur qui fait uniquement une une culture rentable qui est celle du vin c’est peut-être aussi le cas de la villa du Mollard qui avait fouillé dans les années 1980 Thierry odudio qui ne comporte pas en tout cas dans la partie qui a été fouillée mais semble-til il n’y a pas autour d’autres vestiges ne comportent pas de zones résidentielles mais probablement des habitations pour les esclaves et le régisseur et vous voyez un granchet qui comporte lui deux ensembles de pressoirs aux extrémités et un un bâtiment qui abritait s C doia si je me souviens bien un autre type de grande villa et celle des des toulons que j’ai fouillé en 199596 où là nous avons une partie d’habitation qui n’a pas été fouillée parce qu’elle est recouverte par une euh une habitation moderne mais nous avons eu la possibilité de fouiller la totalité de la part structuraria de la Villa là aussi construite sous les Flaviens là aussi occupé jusque dans le la fin du 2e plutôt première moitié du 3e siècle après Jésus-Christ et ensuite avec des transformations successive au 4e siècle cette grande villa est caractérisée par un grand chet en Hue que vous voyez là avec à peu près 250 dolias et deux ensembles de pressoirs euh qui euh sont liéses à des cuves qui permettaient donc la euh préparation de ce vin voici une vue plus détaillée pardon de euh de ces pressoirs et la reconstitution que j’en propose et euh une vue plus rapprochée de sécher à dolia qui euh avait une capacité tout à fait considérable de l’autre côté du rô donc dans le Langedoc les recherches de ces 20 dernières années ont livré une quantité considérable de ces installations comme vous le savez le le langodoc est en proie à une une fièvre immobilière importante et donc il a fallu fouiller sous les immeubles mais aussi sous les routes par exemple dans la villa de varareille à Poland euh où mon ami Stéphane Mony a dégagé un ensemble qui jusqu’à présent est le considérable connu dans le monde antique puisque à son apogé au 2e siècle après Jésus-Christ la ville viticol comptait 450 dolias dont la contenance varie autour de 15 hectolies chacun ce qui fait une production de vin considérable mais il ne faudrait pas imaginer que toute la production de vin se faisait dans le cadre des grands domaines et des villains les recherches archéologiques récentes ont montré que les petits propriétaires euh existait aussi ils habitaient dans des villages et avaient leur propre production al il est vraisemblable que cette production n’était pas exportée qu’elle faisait partie plutôt de du vin destiné à l’autoconsommation et à la vente locale c’est ainsi que par exemple dans l’agglomération romaine de Pignan dans le V que j’ai fouillé en 97 nous avions mis au jour donc une rue que vous voyez là qui en fait la grande voie qui rejoint forum vocon à thelomarsus c’est-à-dire la voie romaine jusqu’à la côte il y a un ensemble de thermal publ vous voyez en haut ici un un ensemble tout à fait intéressant sur lequel je ne reviens pas mais qui est un un un ensemble de laverie de laine pour donc préparer les fibres de laine pour pour le tissage donc ça nous intéresse pas aujourd’hui mais toutes les autres maisons c’estàdire ici là et là sont des maisons de vigneron toutes plus ou moins sur le même plan c’est-à-dire qu’elle comporte un pressoir une fosse avec un contrepoid pour le pressoir et sur le côté une cuve à vin qui permettait donc cette cette production de vin on vinifiait dans des quelques jarres et c’est tout à fait caractéristique de cette petite production destinée à l’autoconsommation et à la vente locale alors dans le langue dooc même chose mes collègues notamment de lin rap et du Service régional de l’archéologie de godoc on pu progressivement mettre au jour par exemple dans l’agglomération de pay Plantade euh un site qui est tout à fait comparable à celui que j’avais fouillé à Pignan puisque nous avons à faire à une petite agglomération avec des termes publicqus et puis toute une série de petites maisons qui sont des maisons de vigneron chacune dotée de petites installations de production euh de vin alors vous voyez ce sont tous les points rouges qu’on voit là et en bordure de l’agglomération vous le voyez en haut nous avons les champs de vignes et donc le paysage peu à peu se reconstitue c’est également le cas par exemple du hameau de l’esagol ou comme vous le voyez le long de la la route font face plusieurs maisons qui sont principalement occupés au 2e siècle après Jésus-Christ ces sites étant le plus souvent progressivement abandonné euh au à la fin du 2e ou au début du 3e siècle toute cette production de vin nécessite bien entendu la production de conteneur puisque à la différence de l’huile on l’exporte et on l’exporte vers la Méditerranée vous connaissez certainement le l’atelier qu’a fouillé Fanette lobener sur le site de saleldod qui estun des grands ateliers de production mais il faut se souvenir que les analyses chimiques qui ont été faites notamment par anpit du laboratoire de céramologie de Lyon ont montré que on ne connaît je me souviens plus exactement du chiffre exact du pourcentage mais on doit connaître quelque chose comme 10 % de des ateliers et qui ont produit des enfors c’est-à-dire que la plus grosse part des ateliers reste encore à découvrir et notamment les gros ateliers qui sont probablement situés dans la vallée du rhô euh dans des euh sédiments profonds qui ont euh échappé jusqu’à présent un ou au fouille mais qui un jour ou l’autre vont sortir donc à l’heure actuelle nous connaissons une cinquantaine de ces ateliers de potier dans la narbonaise il faut donc vous voyez que la vallée du Ron est vide or c’est une région très importante de production il est évident qui nous en manque beaucoup dans ce secteur là je vous montre ça aussi pour vous indiquer que l’année dernière il m’a été donné de fouiller l’atelier situé ici le numéro 8 qui s’appelle l’atelier du les long à l’ACRO cétait une fouille d’urgence préalable à un défenscement agricole pour une plantation de vigne et j’ai tenu absolument à faire cette fouille car j’avais fouillé au cours des 30 années qui avaient précédé une dizaine de villas viticoles tout autour et donc là on a le centre de production qui a fait les enfors sous les Flaviens au début du Xe siècle le l’atelier est abandonné vers 140 150 après Jésus-Christ et les enfors qui étaient destinés à au commerce à l’exportation juste une une image de cette de cet atelier que nous avons partiellement fouillé il est évident que ici la roue départementale passe ici donc le site s’éend au-delà et on y a pas eu accès mais on voit qu’on a affaire à à l’ actuelle SEP bassins de marchage c’est-à-dire SEP bachins où l’ont préparé le l’argile pour fabriquer les enfores un très grand four qui fait 10 m de longau et qui est l’un des plus grands fours connus et qui donc produisait ces enfores gauloises dont nous avons retrouvé quelques dépottoirs qui montrent exclusivement une production d’enfor gauloise 4 alors ces enfores étaient très largement exportés je vous l’ai dit et il se trouve que dans les fouilles que je fais en Égypte il m’a été donné dans les fortains Romains euh de de trouver un nombre non négligeable de d’enfor à fond plat produite en arbonaise notamment par exemple à D dumoy avec la marque SPR qui est une marque bien connue dans le département duvard et il est très clair que ces enfors qui arrivai à Coptos euh étant une place de commerce et permettait donc d’approvisionner les fortains était aussi exporté à travers berérenis vers l’Inde où l’on a trouvé dans les fouilles d’arkamedou et plus récemment de patanam interprété aujourd’hui comme étant musiris on a trouvé donc des quantités euh notables de ces enfants gauloises toutefois pour l’intérieur des Gaules et peut-être aussi pour la narbonaise l’enfor n’est pas le seul conteneur euh destiné à l’exportation il faut faire une place certainement bien plus considérable que l’on l’a fait au tonneaux les tonneaux évidemment échappent à notre perception car ils se conservent pas ou sauf circonstances exceptionnelles donc nous avons quelques images dont le fameux barasrelief de Cabrière d’IG ou celui de colonzel que vous voyez ici dans les cas exceptionnel comme à maillance ou dans le long du RIN où la présence de la NA fréatique permet la conservation des des bois on a les tonneaux eux-mêmes mais c’est très peu de choses par rapport à ce qui a dû exister et circuler la thèse de d’hélè Marlière par exemple a bien montré euh le à la fois la place du du tonneau sa répartition qui est essentiellement liée à des problèmes de conservation et le fait donc que une part considérable du vin produit en Goul était expédié dans ces t alors ça c’est un premier point et ça nous amène à un autre un autre point comme je vous l’ai dit non seulement on exportait le vin dans les tonneaux mais on le fabriquait dans les tonneaux comme ces tonneaux sont cerclés nous l’avons vu dans la l’image précédente en bois ils ne peuvent laisser absolument aucune trace et donc ça minore totalement notre perception des phénomènes alors que nous reste-t-il pour interpréter des gisements comme étant des installations vinicoles dans la vallée du rô nous avons des cuves et parfois des grandes cuves comme dans la villa des Ron que vous voyez ici donc des grands laquis pour récupérer le le jus nous avons des des pierres de pressoir qui sont assez caractéristiques mais rarement en place très souvent remployé dans des murs plus tardif et nous avons donc euh principalement à être très attentif à la moindre trace cette euh viticulture de la Provence de la narbonaise et de de la narbonaise en général donc la provencece Langedoc et la vallée du rô conna est comme je vous l’ai dit une crise à la fin du 2e siècle et au début du 3e siècle crise qui est de deux types d’une part on voit très bien et ça je crois que je l’ai bien montré à propos des fouilles que j’avais faites dans la baie de cavalère on voit une concentration des propriétés se produit dans la deuxè moitié du même peut-être dans le dernier quart du 2e siècle au début du 3e siècle c’est-à-dire que certains vill certaines villas sont abandonnées c’est le cas par exemple de cette villa qui est ici mais d’autres continuent d’exister et continu continuer à produire du vin donc on peut imaginer que il y a des concentrations de propriétés al dans le cas des fouilles des cavalières c’est c’est assez clair car dans les murs de la villa de Pardigon 2 entre le 1er et le 2e siècle après Jésus-Christ il n’y a pas de serpentine verte qui est extraire de la carrière que vous voyez là au contraire cette carrière approvisionne cette ferme qui est ici lorsque celle-ci est abandonnée on voit apparaître les produit de cette carrière dans l’autre ferme donc je pense qu’on tient une épreuve archéologique de cette extension de propriété donc ça premier phénomène on a des concentrations de propriétés et donc certainement des gens qui font de mauvaises affaires ou une population qui dit diminue euh c’est tout un une question sur laquelle on pourra revenir si vous le voulez et puis à partir du milieu du 1e siècle on a une diminution vraiment massive de euh de l’occupation de ces villeslà et à ce moment-là on a vraiment l’impression que euh la viticulture de la narbonaise connaît une véritable crise là il faut mettre un bémol parce que c’est une partie du phénomène est peut-être dû au passage là aussi de la vinification dans les jares à la vinification en tonneau qui a peut-être atteint la narbonaise à ce moment-là et nous allons voir que c’est une explication partielle de ce phénomène qui est peut-être plus un problème de perception qu’une réalité socio-économique donc il faut travailler sur ces questions maintenant que se passe-t-il dans les trois Go dans les trois goes la situation ces dernières années a beaucoup évolué en tout cas notre connaissance a beaucoup évolué comme vous voyez la carte se peuple progressivement d’installation grâce un principalement au fouill d’urgence alors plusieurs zones commencent à émerger d’une part dans Laquitaine il y a tout un secteur autour de ClermontFerrand où l’on voit la véticulture s’implanter dès le 1er siècle principalement au 2e siècle avec plusieurs installations qui rcment fouill c’est le cas aussi dans un akitain autour de Bordeaux et de La Rochelle et de et de sainte la région de Cognac et cetera où ça c’est une une interprétation qui est déjà plus ancienne puisque je l’avais publié en 2001 beaucoup d’installations qui avaient été anciennement interprété comme des installations de salaison de poisson se sont avé être en fait des installations vinicoles voyez ça un peu plus dans le détail autour de cler monontferrand il a été fouillé dans les années 80 mais la publication finalement n n’est sortie que plus récemment une villa qui s’appelle la villa de maréchal où vous reconnaissez un pressoir à vin ici et quatre cuves de réception du mou avec une pierre de pressoir tout à fait caractéristique et donc là on a affaire à une installation qui a déjà une certaine importance de la même façon que la villa de de ch àatra à martre d’artier qui a été fouillé par uneun rap il y a maintenant 7 ou 8 ans et qui livre bien que le bâtiment soit très arrasé vous voyez ici un un bâtiment avec deux cuves de recueil du mou et donc il faut imaginer qu’il y avait des pressoirs ici et euh le reste du bâtiment étant dévolu à la fermentation en un aquitain on a plusieurs types de vestiges tout à fait caractéristique vous voyez que c’est très dense dans la région de de sainte La Rochelle mais plus récemment toute cette zone est en train de se remplir on a plusieurs types de vestiges sur lesquels il faut attirer l’attention certains sont sont très tenénus et il faut vraiment des fouilles minutieuses pour s’en rendre compte c’est le cas par exemple d’une fouille qui a été faite à montcrabau dans le gerse dans une une villa romaine où le fouillur a trouvé une empreinte dans le sol en forme de H et cette empreinte n’aurait aurait complètement échappé dans les fouilles anciennes c’est la base d’un pressoir à vis direct un peu de ce type là si vous voulez c’est-à-dire où il y avait deux montants qui sont appuyés sur des euh des patins et une vis qui euh force sur le le mar au centre donc ce type de vestige évidemment si on n’est pas préparé à le trouver on ne peut pas le trouver la fouille de Catherine petit et Pierre sillè à l’estanac à Saint maazard dans le GER qui dans la même période c’est-à-dire on est toujours au 2e siècle est tout à fait intéressante aussi d’abord parce que c’est une fouille qui a été faite à partir d’une d’une interrogation sur une photo aérienne que vous voyez ici en photo aérienne on voyait long bâtiment avec une tachche blanche qui en fait avait été interprété à la suite de discussion comme un possible ch et la fouille l’a absolument démontré en mettant auoujour ici un ensemble de trois pressoirs et fouloir avec les pressoirs encore en place et ici un grand bâtiment qui a été retrouvé vide mais vous reconnaissez ici quelques pierres qui en fait sont des des pierres de Muret qui soutenaient les dolia les les tonneaux pardon les tonneaux de bois alors il n’y a pas de dolia dans ce dans ce site mais il y avait donc des des des des séries de tonneaux qui étaient posés sur ces sur des madriers qui en fait reposai sur ces pierres c’est le type d’interprétation que je propose aussi pour la grande villa de la haute sarasine à Cognac où la fouille a mis au jour tout un ensemble de fouloirs et de cuves que voyez là et de grands bâtiments vides où je propose de mettre des séries de tonneaux donc on a là l’illustration de ce dont plin est le témoin lorsqu’il parle de la viine dans ce secteur encore que on peut discuter et on l’a fait récemment sur la pertinence de l’attribution de la viine des Bituriges à Bordeaux car comme l’a très bien fait remarquer Christina gandeni dans sa thèse de doctorat plin ne nous dit pas qu’il s’agit des bituriches Vivisques ou qu’il s’agit des bituriches cube si on a attribué tout le passage de Pline à Bordeaux ce n’est pas tellement à cause de ce que le texte contient mais parce que à cause mais à cause de ce que nous savons nous de l’histoire du vin de Bordeaux au Moyen-âge et donc c’est cette rétroisttoire dangereuse dont je vous parler en fait on n pas la preuve que ce soit l’un ou l’autre et la logique voudrait que ça soit a priori plutôt les Bituriges CUB qui sont les Bituriges officiels disons les vivisqu en étant qu’une fraction séparée alors cette cette hypothèse paraissait hérétique jusqu’à ce que les fouilles récentes montrent dans la région de bourge donc chez les bitug cube des champs de vigne notamment dans C s’appelle les pigolins et qui sont tout à fait considérables et qui montrent que il y avait au début du au début de l’Empire romain au 1er au 2e siècle après Jésus-Christ des extensions de viges considérables dans la région de Bourges donc la question est ouverte et il faudra continuer à y travailler plus honur est-ce que la viticulture est si tardive que ce que les bons auteurs qui nous ont précédés le voulai c’est-à-dire qu’est-ce qui se passe dans la vallée de la Loire nous avons vu la question de bourge qui pourrait être un cas isolé mais en fait notre attention est attirée par euh la découverte déjà ancienne de production d’enfur un peu isolé euh mais quand même récurrente par exemple l’atelier de mougan cruille euh dans la vallée de la Loire et puis maintenant il y en a toute une série où l’on a fait des enfors émitant des enfors dressell de qu et et des enfs à fond plein comme la production était relativement limitée on avait tendance à dire c’est marginal c’est pas très important et cetera mais si on fait l’hypothèse que l’essentiel de la production était vinifié en tonneau et exporté en tonneau ces petites productions d’enfor ne sont peut-être que la pointe de l’iceberg d’une réalité beaucoup plus importante je m’explique le vinentonneau est facile à exporter parce que le rapport entre le contenant et le contenu est très intéressant notamment lorsque l’on a à faire on a rouler les tonneaux les mettre sur les bateaux et ca mais le vin tonneau se conserve mal donc il faut imaginer que le vin de l’année le vin de consommation courante celui qu’on exportait vers la Bretagne vers le mur d’Adrien vers le limes c’est-à-dire vers les gros consommateurs qui étaient les troupes militaires ét exporté en tonau mais qu’à côté de ça chaque rticulteur avait à fait à cœur de faire des vins peut-être d’un peu meilleure qualité des vins de garde en plus petite quantité et c’est peut-être ça qu’on mettait dans ses enfors ce qui expliquerait une production beaucoup plus limitée donc je crois que nous avons à faire avec ces productions qui sont très anciennes certaines remontent euh au début tout début du 1er siècle après Jésus-Christ nous avons affaire à un indice très fort d’une production qui était sûrement beaucoup plus importante que ce qu’on a bien voulu le voir al déplaçons-nous maintenant et donc bien plus ancienne bien sûr que la viticulture autour en gel rapportée par grgard de tour et cetera replaçons-nous maintenant dans la partie sud de la lyonnaise où là aussi nous avons un faisceau d’indice qui nous indique que bien avant le panégérique de Constantin et peut-être et certainement dès le 1er siècle on a des productions de vin qui sont aujourd’hui attestés par l’existence de euh de champ de vie notamment àev gevr chambbertin ù qui a une belle destinée comme vous le savez où les fouilles récentes ont montré ces alignements de plantation qui font évidemment exactement référence à ce dont parlera par la suite le panégérique ça c’est pour le sud de la de la liyonnaise mais beaucoup plus auord au nord de Paris on a les mêmes types de plantations pardon bruyère suroise mais puisquon avait la carte je vous montre aussi bruyère suroise qui est au-dessus de voyez l’utess là et Bruillard soise presque à la limite de la Belgique de l’époque où l’on a affaire là aussi à de de grandes séries de plantations de vignes qui n’ont laissé comme trace que c ces fosses la la Villa correspondante à cette à champ de vie n’a malheureusement pas pu être fouillé les installations elles-mêmes sont commencent à être reconnu à Lyon à côté de dans la partie occidentale du terroir de Lyon ici à Saint-Laurent d’an Mathieu pou a fouillé ces dernières années une villa où une production viitticcole importante est attestée dès la fin du 1er siècle avant Jésus-Christ et surtout 1 2e siècle après Jésus-Christ ça fait tout à fait pendant aux productions énormes de l’atelier de gunon production de d’enfor qui ont servi évidemment à la vente de du vin de la région voici quelques vues de cette fouille récente qui a été achevée en 2009-20 une une villa dont les origines sont coloniales puisque euh dans les premers premier niveau Matthieu pou a pu mettre au jour des des pièces d’râchement militaire quelques pièces de monnaie qui remontent à l’époque de la guerre civile donc il est très clair que nous avons à fain à au domaine d’un colon de la première colonie de Lyon et puis très vite on a donc des installations de plus en plus importantes et au 1er siècle après Jésus-Christ un très joli fouloir que vous voyez là avec un système de récupération du mou et et de tuyotori en plomb qui amené l’eau euh pardon lui pardon le vin le mou plus exactement dans l’échet où il fermentait un la plus auonor encore qu’est-ce qui se passe dans la Germanie euh et singulièrement dans la vallée de la Moselle alors comme vous le savez la vallée de la Moselle est aujourd’hui une zone de très grande production de vin car elle bénéficie d’un microclimat tout à fait intéressant et les fouilles qui ont été réalisées par le musée de trêve notamment sur la direction de Carl joseff gills dans les années disons de 1980 à 2005 2006 ont mis au jour tout un ensemble de d’installations principalement entre trêve et Cologne mais ce n’est pas le seul endroit puisque le long du RIN nous avons à la fois des productions d’enfor dans les ateliers que vous voyez là brumat restofen reinzaberern mais aussi des installations comme celle de veilberg qui est une une villa du Haut-Empire voici une vue de la vallée de la Moselle et sous ces vignes actuelle nous avons plusieurs installations vigicoles ici celle de brownberg le long de la vallée et ici celle de veilberg à dans le Palatina où l’on a euh vous reconnaissez le type d’installation un grand fouloir avec probablement des pressoirs et puis des cuves qui permettent de recueillir le mou bien entendu le reste du bâtiment est vide car il faut imaginer qu’il y avait une euh une production dans les tourons alors nous voyons donc que euh que ce soit dans arbonaise ou dans le reste des Trois Gaules on a une extension beaucoup plus rapide qu’on que ce qu’on l’ dit et beaucoup plus large que ce qu’on l’a dit beaucoup de travail reste à faire dans les trois Gaules pas tellement en akitain où désormais on a beaucoup d’installations mais surtout dans la vallée de la Seine dans la vallée de la Loire et plus au nord mais on commence à avoir des indices montrant que la véticulture n’est pas un phénomène ni tardif ni isolé ces indices sont les les traces de plantation de de vignes nous les avons vu euh les analyses polyiniques et ces productions soi-disant marginales d’enfor qui ont servi à garder du vin et il y en a non seulement dans la vallée de la Loire comme je vous l’ai dit mais aussi dans la vallée de la scène ce sont les fameuses goloise 12 de Fanet lobenimer cette phase d’expansion de la viticulture se sent et peut être disons suivi très clairement pendant tout le 2e siècle et au début du 3e siècle en arbonaise nous avons vu que nous avons des éléments qui permettent de penser que euh il il se passe quelque chose dans le 3e siècle une partie des sites sont totalement abandonnés et une autre partie se reconvertit et notamment euh peut-être euh change de mode de production c’est ça que nous allons voir maintenant pour le reste des trois goleses nous verrons que la documentation aujourd’hui disponible ne permet pas de donner un tableau qui soit statistiquement représentatif mais nous verrons que la viticulture continue euh durant l’Antiquité tardive et bien sûr se poursuivra dans le Haut Moyen-Âge alors pour la narbonais au 4e siècle et au 5e siècle on commence à avoir désormais des installations qui euh sont datable de cette période-là beaucoup de sites sont abandonnés à cette époque mais de très grands sites continuent à être occupé c’est le cas de la villa de Saint-Martin à tarado c’est le cas de la villa de Saint-André de codols à nî c’est le cas de la Villa des préban des prébas à Loupian et et donc on voit que dans les dans quelques très grandes villas on continue à produire du vin et pour ce qui concerne la Provence quelquefois de l’huile alors nous av le cas de Saint-André de codols qui connaît une grande extension au 4e siècle et au début du 5e siècle malheureusement le site est très détruit parce que c’est une zone qui a été euh labourée à plusieurs reprises on reconnaît très bien quelques parties notamment il y a des termes des salles à abside qui sont des salles de réception des salles oliques où le propriétaire recevait ses dépendants et à côté de ça on a des installations vinicoles mal conservées mais qui sont assez caractéristiqu et bien daté du 4e et du début du 5e siècle c’est le cas aussi dans la villa des prébas à Loupian où euh dans la deuxème moitié du 4e siècle après Jésus-Christ la villa est totalement restructurée c’est une fouille de Christophe PCER des années 1990 on on construit notamment un triconque avec de très belles mosaïques que vous avez peut-être visité si vous êtes aller dans la région et euh à côté de cette restructuration de de ce Grand Palais rural qui est un grand palais de de l’Antiquité tardive on crée un nouveau chet sur l’emplacement de l’ancien voyez ici l’ancien et on fait de nouvelles cuves vous voyez le le sol de la cuve est beaucoup plus haut que les doia et à cette époque là il est vraisemblable que on vinifie dans des foudres de bois car à l’emplacement où il y avait les jares qui sont abandonnés on trouve des murets et des blocs de pierres qui devait soutenir les installations en barique c’est probablement le cas aussi de la villa de la grammière fouillé par l’oï buffa dans euh à la fin des années 1990 au début des années 2000 où euh l’on a affaire à euh une restructuration au 4e siècle la construction d’un nouvel ensemble avec des bassins que vous voyez ici et euh divers euh euh des des rigoles notamment qui mènent à ces bassins et qui pourraent être des rigoles qui euh étaient disposés au pied des fils de tonneau à côté de ces productions dans les grandes villas donc qui montrre qu’il y a toujours une production importante de la part des grands propriétaires on a aussi dans quelques cas notamment au bourdou à Loupian une autre fouille de Christophe pcuer des petites habitations à côté desquelles se trouve un fouloir pressoir et une petite cuve qui montre qu’il y a comme autant pire encore des petits producteurs alors estce que ces petits producteurs sont des indépendants comme ce que nous croyons restitués au Haut Empire ou est-ce que ce sont des dépendants de grand domaine ça c’est tout une question que à laquelle l’archéologie ne peut pas répondre lorsqu’on passe de l’autre côté du rô la fouille récente de la grande chaberte à la garde nous montre une évolution comparable à celle qu’on peut voir à Loupian où l’on a affaire donc à une grande villa du Haut Empire qui comporte à la fois des installations oléicole ici et de grandes installations vénicoles dans ce secteur également un moulin hydraulique je le signale au passage et dans le courant du 4e siècle l’installation est restructurée certains certaines cuves sont abandonnées on en cré d’autres et on transforme notamment les les installations qui avaient des dolias en ajoutant au-dessus probablement des tonneaux alors c’est plus difficile de déterminer parce que le site est très arrasé mais à la fouille donc le grandchet était dans la partie haute ici à la fouille on a bien vu que il y a une petite cuve qui euh coupe les doolas du Haut Empire et cette petite cuve selon moi ne s’explique que si elle sert à recueillir le le mou de qui qui aurait suinté des tonneaux puisqu’on a des éléments tout à fait comparables à côté de La Rochelle de ce même type cette petite cuve est ici vous voyez elle est très arrasée mais elle est à un niveau nettement supérieur au doliac à l’époque sont abandonné donc il y a toute cette phase de viticulture tardive en en Provence qui et en langed qui commence à émerger même chose en akiten où certains domaines sont abandonnés nous l’avons vu c’est le cas par exemple de de cadiaac c’est le cas d’aleslimine c’est le cas de saint-bézard que je vous ai présenté tout à l’heure mais d’autres secrets ou continuent d’être occuper c’est le cas notamment de sainte be à côté de dans la Gironde à côté de Bordeaux où se crée au 4e siècle après Jésus-Christ un ensemble avec des fouloirs et des pressoirs probablement des pressoirs à vis d’ailleurs et qui fonctionne jusqu’au 5e siècle après Jésus-Christ plus au nord et c’est là que l’apport des fouilles récentes est particulièrement important quelques quelques fouilles d’urgence effectué c’est dans au cours de la décennie 2000 ont mis à jour des installations mis au jour des installations qui sont datées du 4e siècle euh notamment à piriaac de mer euh qui est ici juste à côté de Nantes donc en Bretagne si on peut dire une autre euh dans la région euh de euh de au dans la vallée de la de la scène à Parville et euh une autre au nord de Paris alors celle de Parville euh est représenté ici alors vous voyez que c’est le genre de vestige qui aurait totalement échappé à une fouille ancienne puisque tout ce que les fouilleurs ont retrouvé c’est trois fossces dans la fosce du haut il y a deux trous de poteau très gros et dans celle du milieu il y a deux autres trou de poteau qui permettent d’une restitution de pressoir de ce type là mais évidemment si on avait pas fait des recherches intérieures sur ce type de pressoir on naurait pas pu faire ce genre de restitution la restitution est aussi aidée par le fait que associé à ces vestiges il y avait des amas de pépin de raisin qui évidemment oriente l’interprétation dans ce sens à pieriac de mer c’est la même chose dans un une villa dans les ruines d’une villa du Haut Empire don vous voyez ici les murs on a créé de grandes fosses qui en fait servent de à caler des poutres qui m maintienneent un grand pressoir à levier du même type que ce que nous avons vu à Parville alors le modèle est désormais bien bien au point et nos nos collègues du Nord de la France du centre du nord de la France commencec à bien le reconnaître puisque nous nous répétons périodiquement c’est le cas par exemple du proir de l’usarche au nord de Paris où vous voyez exactement le même type de vestige c’est-à-dire un ensemble de deux ou trois fosses avec chaque fois des des trouss plus profonds au bas qui évidemment servaient à fixer les montants du pressoir donc toute cette viticulture sort grâce à cette cette archéologie plus précise que nous faisons désormais et pour la Moselle là on a encore affire à une zone où à la fois le nombre des installations est considérable et très dense comme vous le voyez ici nous sommes dans une partition du 4e siècle après Jésus-Christ mais nous sommes aussi dans une zone où à la différence de la Bretagne ou de la vallée de la scène on a beaucoup utilisé des installations en maçonnerie alors la vinification se fait en tonneau mais les installations sont en maçonnerie c’est le cas par exemple de la belle installation de pisport où comme vous le voyez on a comme on pourrait avoir la même époque en Méditerranée des fouloirs pressoirs bétonnés et des cuves sur les côtés donc tous les types de vestiges peuvent se présenter mais l’apport récent de l’archéologie d’urgence c’est mettre le le doigt sur les structures en creux qui peuvent être tout à fait représentatives de ces ces grands pressoirs qui ne laissent pratiquement aucune trace cel nous renvoie finalement pour la fin de l’Antiquité à un phénomène que nous croyons percevoir à travers les les textes c’est-à-dire l’émergence d’une double viticulture c’est-à-dire la viticulture religieuse et la viticulture aristocratique cette la viticulture religieuse est encore [Musique] peu difficile à retrouver d’un point de vue archéologique mais la vure aristocratique se voit bien dans la continuation de ces grands domaines qui continuent à faire du vin et et de l’huile et qui continue aussi à sautoreésenter en tant que producteur de vin là je vous ai mis sur cette image une belle mosaïque assez peu connue d’une vilain romaine de Vinon dans leev qui date du 5e siècle après Jésus-Christ et qui représente le don de la vigne par dionisos à Icarios et il est il est clair que si le propriétaire a fait représenter cette ce don divin c’est bien parce qu’ il avait une production de vin et qu’il a valorisé en se rapprochant en quelque sorte euh des des divinité qui donnait cette ce ce produit alors quoi qu’il en soit de des évolutions récentes de l’archéologie qui qui sont en train de bouleverser totalement nos connaissances la la grande époque de la viticulture commerciale dont les produits étaient exportés partout dans le monde antique depuis la Bretagne et la Germanie jusqu’en Italie semble je le crois révolu à partir du milieu du 3e siècle à ce moment-là la viticulture et l’oliculture se maintiennent certes mais dans des terroirs limités dans le casadre d’une policulture et dont les débouchés sont proches principalement l’autoconsommation ou la vente dans les villes voisines et une une viticulture éventuellement uneiculture dont les motivations continue d’être porté par le prestige qui s’attache à ces cultures savantes et par des besoins culturels qui sont définitivement ancré dans la civilisation d’abord méditerranéenne mais désormais chrétienne l’oliculture se maintiendra en effet dans le Midi porté par la demande ecclésiastique notamment en huile du luminaire et en huile pour le carême et le jour maigre et de la même façon qu’on a besoin de l’huile pour les soins et les rites religieux et nous avons des textes de l’époque merovingienne qui montrent que les abayes du Nord de la France ou du centre de la France s’approvisionnent dans des filial ou dans des abayes liées à elle dans le Var pour euh justement répondre à ses besoins religieux le vin bénéficiera de son statut du sang du Christ et de la communion sous les deux espèces pour l’ensemble des fidèles jusqu’au 12e siècle et donc de la nécessité pour les établissements religieux d’entretenir des vignes dans ce but mais pas seulement puisque le vin sert au bien-être aussi le vin c’est le vecteur des de beaucoup de médicaments et on soigne avec le vin les grands de ce monde continueront à faire cultiver des vignes pour la consommation et pour la vente l’histoire des Frans de Grégoire de tour est rempli de ses allusions à la viticulture aristocratique notamment dans le Val de Loire le vin est le meilleur possible restera donc une valeur de prestige et de luxe qui sera bon de souligner et euh à la fois en offrant des banquets et en faisant déguster son vin mais aussi en représentant ses ses bienfaits comme par exemple dans le cas de cette mosaïque que je vous ai montré donc vous voyez al où on est àur actuel un bouleverersement assez large de nos connaissances qui a qui a d’abord commencé par une révision totale de notre appréciation de la diffusion de la culture de la vigne dans la Gaulle au Haut Empire et qui aujourd’hui commence à toucher le Bas-Empire et l’Antiquité tardive mais pour cette période là nous manquons encore de séries suffisamment développé pour écrire une histoire du vin qui soit solide euh tout ce que je peux dire c’est que pour le Haut Empire maintenant on est certain qu’il y a une diffusion considérable au 1er 2e siècle qu’il n’y a pas eu aucun effet d’aucune restriction de quelle corde que ce soit euh que cette diffusion est très large qu’elle touche la vallée de la Loire la vallée de la Seine et probablement même des régions plus au nord et euh que cette viticulture se maintient très largement tant que la civilisation urbaine connaît les les sorts et la prospérité que l’on sait c’est-à-dire jusque à la crise du 3e siècle à sousmerlin il y a évidemment une répercussion sur la production de vin répercussion qu’on sent bien en arbonaise qu’on a du mal à saisir pour l’instant dans le reste des des trois goules sauf anakiten et c’est toute la question des recherches des prochaines années sera de préciser dans quelle mesure notre appréciation de la production de vin et faussé ou minoré par la disparition de beaucoup de conteneurs et notamment les conteneurs en bois ou si il y a comme je le pense carand même une diminution dans l’absolu de ces productions dans la 2e moitié du 3e siècle et au 4e siècle avec une reconversion comme je vous l’ai dit vers une viticulture qui serait à la fois aristocratique et et religieuse et pour le sud dans une hiculture à destiné à couvrir les besoins religieux naissants et les nouveaux rites et qui se mettent en place je vous remercie [Applaudissements]

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