Olivier Kaeppelin est écrivain et commissaire d’exposition. Il a occupé de nombreuses fonctions dans des institutions culturelles publiques et privées, notamment comme directeur délégué chargé des programmes à France Culture, directeur des Arts Plastiques du ministère de la Culture et de la Communication, directeur du Projet Palais de Tokyo, et directeur de la Fondation Maeght. À l’initiative de plusieurs manifestations d’ampleur, telle Monumenta, Blickachsen (Francfort, Allemagne), la Biennale de Busan (Corée du Sud) et depuis trois éditions, président de la Biennale de Saint-Paul- de-Vence, Olivier Kaeppelin est un fervent défenseur d’œuvres contemporaines qui l’amènent à fréquenter des ateliers autour du monde. Critique d’art et commissaire d’exposition, sa connaissance du terrain n’a d’égale que sa volonté à toujours découvrir, suivre, comprendre et transmettre. Il a écrit de nombreux essais et textes sur l’art, notamment sur Gérard Gasiorowski, Daniel Dezeuze, Richard Deacon, Fabrice Hyber, Jean-Claude Ruggirello, Joan Miró, Lee Bae, Jonathan Lasker, Yves Zurstrassen, Yan Pei Ming, Jacques Monory, Toni Grand, Damien Cabanes, Philippe Cognée, Gérard Garouste, Pascal Convert, Markus Raetz…

    [Musique] [Applaudissements] nous avons la chance d’accueillir cet après-midi Olivier K euh pour ceux qui le connaissent Olivier Kelin est une des grandes figures du du monde de l’art contemporain Olivier Kelin et critique d’art Olivier quielin à dirigé les programmes culturels enfin les programmes de de France cultureanceure il a été délégué aux arts plastiques ce qui est un poste tout à fait central dans au ministère de la culture dans dans le monde de l’art il été le directeur du paet de Tokyo enin de du projet puis éta le premier directeur de du paet Tokyo de projet c’était non c’est parce que c’était Jérôme sans et Nicolas bourot qui ont été les premiers directeurs artiti puis moi je suis arrivé à la 3è phase voilà d’accord et tu as aussi été directeur de la Fondation MACT Olivier Kelin était l’initiative de manifestation artistiqu très importantes comme Monumenta je ne sais pas si certains d’entre vous vous sont allés au Grand Palais euh et et ont vu cette manifestation tout à fait spectaculaire avec de très grands artistes euh de Blick axen en Allemagne euh Francfort et de la Bienale de bzan en Corée du Sud puisque euh Olivier travaille souvent en en Corée du Sud il est aussi président de la Bienal de Saint-Paul de Vance euh et il faut savoir olivier qui a écrit beaucoup d’ouvrages sur les artistes contemporains est également écrivain poète et c’est cette diversité des talents cette curiosité cette ouverture qui fait que il a tout à fait sa place ici dans nos conversations sous l’arbre qui comme je vous l’ai dit tout à l’heure mê des personnalités d’univers très différent sur un sujet qui les associe voilà je passe la parole à Olivier en espérant Olivier de pas avoir oublié un détail fondamental de ta biographie oui pour pour compléter rapidement pour que vous excusiez les confusions de mon discours en fait très vite j’ai eu deux deux manières de réfléchir peut-être en tout cas d’avoir une relation avec l’ d’un côté de façon académique universitaire j’enseignais dans d’abord à l’Université de Paris 8 puis après à Paris 1 et euh très vite je me suis rendu compte que ce n’était pas si tenté que je puisse apporter quelque chose ma manière de de de d’établir la relation avec l’art c’est-à-dire l’histoire de l’art en fait ça venait aussi du peut-être les plus âgés s’en souvienneent euh C venait d’un d’un théoricien et critique d’art spécialiste de poulclé du machinisme dans l’art qui s’appelait Marc Le Bot et Marc le beaucoup il s’est beaucoup intéressé à la figuration aussi par ailleurs il écrivait pour les enfin publié par les édition pool que vous connaissez peut-être des poèmes et euh Marc Lebot avait déjà cet espèce de double euh ce double rapport euh il était professeur euh titulaire de chair et cetera et il avait cette idée que l’art devait être abordé de plusieurs façon et c’est un de ces coups de fil qui m’a dit écoute il faut absolument que tu nous rejoignes à parien présente-toi devant le comité d’artempion et et et donc c’est ce que j’avais fait donc je n’étais pas proprement parler quelqu’un qui donnait des cours d’histoire de l’art j’en aurais été bien incapable puisque ma de Scien humaine puis maîtrise de littérature une licence de littérature et donc j’avais commencé à travailler dans un ça s’appelait le pH école pratique des hautes études dans un bureau qui était dirigé par un homme assez formmidable un sociologue en fait de la littérature qui s’appelait Lucien Goldman et il était accompagné de quelqu’un qui a eu après une activité d’acteur dans le milieu de l’arc qui c’était son assistant Jacques Lenart et euh donc j’ai commencé à à tracer ce sillon là quand Marc Lebot qui avait repéré cette double cette ambivalence pour me rendre compte que je n’écrirais pas des tas d’article d’historien d’art parce que je ne savais pas ça n’était pas mon c’était pas comme ça que je voyais de là alors pour être évidemment on trouve toujours des des des des grandspents des prophètes des parrains évidemment pour ceux qui connaissent Walter Benjamin Walter Benyamin à ces fameuses phrase l’histoire de l’art n’existe pas alors ça ne veut pas dire que ça n’a pas d’intérêt moi je lis beaucoup de livres d’histoire de l’art ça m’a appris tellement de choses et et ça permet d’avoir un sol mais ce que voulait dire Walter benjamine c’est qu’il disait faites attention ne soyez pas ces gens qui vont catégoriser qui vont classer et cetera et il rajoutait l’histoire de l’art n’existait pas en fait ce qui compte c’est l’idée que les artistes lègent au siècle à venir leurs œuvres et ces siècles à venir en feront ce qu’ils pourront ce qu’ils voudront et et et donc si vous voulez ma famille c’est celle-là et Walter Benjamin comme vous savez indépendamment de la vie bien difficile qu’il a eu pour éviter les d’abord l’Académie qui ne l’a pas nommé professeur même sil écrivait beaucoup notamment comme vous savez sur baudelire sur euh les passages enfin bon et cetera toute cette œuvre magnifique et puis tout simplement avec les nazis puisqu’il était il était juif et qu’il s’est suicidé à porbout lorsqu’il a cru que il était rattrapé par ses même à travers la police espagnole ce qui n’est d’ailleurs peut-être pas sûr mais enfin je dis ça pour en profiter aller là-bas parce qu’il y a une œuvre d’un d’un artiste qui est mort un artiste qui vivait en France et en Israël Danny Caravan un un un artiste de la commande publique et il a fait un hommage à Walter benjamine absolument splendide c’est très simple il était amoureux d’architecture d’ny Caravan et il a il aurait pu être invité par toi ici il a pris euh disons un paralpipède il l’a construit en acier corttaine afin qu’il se mêle à la à la nature au rocher et il l’a mis sur une diagonale qui descend vers la mer ce qui fait que l’hommage à Walter benjamine on descend cet escalier avec les vagues la mer dans un carré comme ça on est happé par la beauté de la mer et quand on se retourne on remonte et c’est le ciel et un le bleu du ciel de de la Méditerranée c’est une sans doute pour moi son œuvre la plus puissante sinon on peut en voir au sergontoise enfin bon et cetera et ce que ça veut dire pour pourquoi j’évoque ça c’est parce que en fait quand on se dit qu’on ne va pas être simplement même si mon par exemple ces cours que j’évoqué s’appelit thorie de là si on va expliquer bien sûr qu’il y a des thories de là et ça nous apporte ça nous enrichit mais je terminais toujours mes cours en disant vous savez voilà on a vu la linguistique appliqué à l’art la sémiologie et mais n’oubliez jamais une chose l’art est irréductible à toutes les autres pensées le concernant ça peut être un alentour qui vous apporte quelque chose mais ce qui va falloir que vous comprenez et parfois c’est l’artiste lui-même qui vit cela c’est-à-dire qu’une forme qui naî une forme qui va tout d’un coup apparaître dans l’espace n’aura pas eu précédemment obligatoirement comme le disait très bien le philosophe Jean-François Liotard d’argumentaire ça veut dire peut-être aussi plus simplement pas de programme c’est-à-dire que il y aura eu quelque chose que l’artiste a a investi du sens a donné tout tout tout tout son sens et il va petit à petit le découvrir en même temps qu’il le fait comme dit un peintre qui a la quarantaine aujourd’hui quand je commence un tableau je sais que c’est la peinture qui va m’informer sur ce que je dois faire euh quelqu’un qui a dit à peu près la même chose c’est monnaie et et et on sait très bien que tout ce qui allait se passer sur la toile et il le dit avec humour quand il devient aveugle bien sûr et c’est c’est cette espèce de manière de procéder comme cela à partir du moment où on pense cela on sait très bien que l’histoire de l’art va être une base culturelle mais que ça ne sera pas votre chemin d’autres sont sur ce chemin-là et ils le font et très bien et quand euh Chantal euh m’a demandé de de venir à ces conversations c’était avec un grand plaisir parce que je pense que c’est un peu ce qu’on peut ressentir à Chaumont parce que l’un l’un des petits un petit frère ou une petite sœur de l’histoire de l’art c’est la critique d’art et la critique d’art comme n’importe quelle forme un corpus et souvent si elle s’appuie sur ce qui sont les catégories les classes les et cetera elle va travailler à travers comme ça des groupes d’artistes qui bien évidemment comme le disait ce cher baudler la la mode la morale la passion va être sur l’influence de ce qui se passe dans le moment même ça c’est un c’est un danger si on on veut véritablement tenter de pénétrer au cœur de l’art en tentant d’être modestement quelqu’un qui qui tente de saisir la la pensée des artistes en proposant sa propre penser Roland bart a très bien dit ça dans un si vous l’avez pas lu je vous conseille de lire c’est un essai sur sarasine de Balzac c’est une nouvelle de Balzac ça s’appelle s trait d’union Z où il il essaie d’expliquer au début qu’ ne sait pas très bien pourquoi il a envie de passer 3 ans de séminaire écrire un livre sur sarasine et dit parce que je je me sens pris sous le report le report de de l’œuvre et que donc j’ai peut-être quelque chose à dire peut-être et donc je pense que en tout cas pour ce qui est de de ce que je peux écrire c’est c’est comme ça et avec cette notion alors peut-être plus plus vaniteuse que tous ces textes sont comme puisque je reviens de Hong Kong comme la baie de Hong Kong ce sont des archipels ce texte- là ce texte là ce texte là et après peut-être on peut les réunir les mettre ensemble pour avoir un propos un propos sur l’ donc par rapport à chaumon je voulais dire ça parce que c’est ce que je ressens aussi dans la manière de travailler qui est tout enfin qui n’a pas les les les les même ressort mais mais de Chantal col duumont c’est-à-dire que je n’y retrouve pas ce que j’appellerais le le le le jeu habituel de ce qui fait la notoriété ce qui fait l’intérêt c’est-à-dire l’époque quoi euh ça ne veut pas dire que que l’époque n’est je veux dire ne porte pas des œuvres bien sûr qu’il y a des analyses historiques des analyses du temps et cetera mais au fond si on peut arriver si on a la prétention qui est peut-être trop grande d’arriver plus au cœur de ce qui fait l’art faut se méfier de ça de ces classements successifs par exemple il est toujours étrange ce qui n’existe pas du tout ici ici d’arriver dans un musée et de voilà vous avez une salle ce sont les actionnistes viennois Tang tank Tang Gunter Bruce Herman nietichz ouf Reiner et cetera certes ça c’est un moment d’histoire qu’on capte c’est un fragment est-ce que ça permet véritablement de comprendre qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que des peintres abandonnent leurs toiles leurs pinceaux et cetera et et qu’ils aient envie d’aller dans une incarnation qui qui va mettre leur propre corps en jeu non ça ça va être un classement ça s’est passé à Vienne ça a commencé dans la fin des années 50 début des années 60 ça c’est terminé car beaucoup sont revenus à la peinture ou au dessin dans les années 90 2000 voilà mais moi j’ai toujours essayé d’éviter ça et et c’est pour ça que je suis bien à chumon et que je je dis toujours o je suis venu avec des amis le faire visiter c’est parce qu’on ressent ça c’est d’abord être face à une œure se promener et là il y a une on pas dire ah oui pénon oui alors l’arttepova allez 15 d’arttepova puis un autre zorio puis un autre counellis puis un autre et cetera non c’est des rencontres à des œuvres alors c’est c’est un peu romantique hein ce que je dis ça veut dire que l’art peut changer la vie c’est-à-dire que si tout d’un coup on est pris s le report d’une œuvre comme dit B et que il se passe quelque chose très significatif entre le sujet et l’objet qu’il regarde si on peut appeler ça l’objet dans dans le sens théorique pas dans le sens physique euh c’est c’est ça qui est qui me semble qui me semble intéressant et je pense souvent un artiste qui qui a eu sa période de gloire et puis il est toujours bien là mais il est mort depuis longtemps et il est moins il s’appelait talkalcoat je sais pas si vous avez entendu parler de talkalcoat et lui il allait plus loin il disait il avait beaucoup d’amis écrivains il avait beaucoup et il disait mais en fait l’art euh c’est une histoire de relation interpersonnelle et ça peut paraître limité mais en fait je crois qu’il a raison en tout cas c’est c’est ce que je ressens personnellement alors en fait moi quand j’ai commencé tout ça pour pour excuser peut-être ce que vous trouverez peut-être un peu trop euh romantique ouou ça je c’est pas c’est pas du romanti mais je veux dire j’ai volontairement pris cette position j’étais prof à l’Université j’aurais pu en prendre une autre hein c’était euh mais mais en tout cas c’est celle-là que j’ai pris parce que moi je venais de l’écriture justement et j’avais fondé une revue qui qui qui avait pas mal marché était comme on disait à l’époque une revue d’art et de littérature qui s’appelait exit ça voulait dire justement tout ce qu’elle voulait dire en latin et dans l’histoire du théâtre exite il sort hein donc on sort de la scène on quitte la scène pour aller voir ce qu’il y a ailleurs ça sera peut-être aussi intéressant et puis naturellement c’est ce magnifique signe graphique que les Anglais on ont inventé avec le E XIT qu’on qu’on voit dans les cinémas et et ça veut dire aussi sortir en fait ça voulait dire les écrivains et les photographes qui étaient là avec nous ça voulait dire euh ça sortir du lieu sortir de la scène est est peut-être si on est un peu méchant on pourrait dire sortir du cirque et euh all aller vivre des expériences plus spirituelles plus profondes ou et et et moins moins et et et moins de de de critique d’art alors à partir de cette sensation qu’ que que j’éprouve à chaumon j’ai toujours pensé que c’était un endroit où à titre personnel je ne dis pas que j’ai raison je me sentais très bien parce que Chantal choisit des gens de grande notoriété qui soit qu’ils ne font plus partie du du du cercle soit qu’ils font partie du cercle et bien sûr il y a des artistes très connus qui qui qui sont des grands artistes soit pas du tout qui arrive de de tout à fait ailleurs alors évidemment quand on dirige un lieu il y a une proportion à respé par rapport au public par rapport aux médias par rapport mais mais c’est ça que je trouve très très bien donc c’est avec grand plaisir que je je me retrouve là et conversation j’ai bien aimé aussi parce que ça n’est pas communication hein quand j’imagine qu’il y a des universitaires qui sont là bon bah on va faire voilà on a invité un collocque et on va faire une communication FA faudrait que tu fasses pas plus d’un quart d’heure sinon on te fera signe de toutes les façons quand il faudra arrêter bon why not mais mes conversations c’est tout de même beaucoup mieux donc alors l’arbre euh à vrai dire j’ai je voudrais être le plus sincère possible parce que ce lieu le le le mérite et quand j’ai commencé à travailler avec l’aide aussi de de marieur qui m’a expliqué comment ça se passait euh euh je me suis dit en fait bien sûr que j’ai eu des des des sensations formidables avec les arbres en fleurs je passe une partie un peu de temps dans la drô évidemment quand il y a les abricotiers les péchés c’est c’est tellement beau bien sûr que j’en j’en ai eu devant des Maronniers extraordinaires mais je me suis rendu compte que en fait l’arbre d’abord si on veut être sincère n’avait pas existé comme ça pour moi et que c’est pas un jeu comme ça de de de de paradoxe euh mais que les ares qui m’ont retenu d’abord profondément c’était les arbres morts c’est-à-dire que j’avais des souvenirs d’arbres morts d’une telle beauté notamment pas forcément dans la réalité si on commence à se mettre à souven dans souvenir parce que dans nos discussions quel est le premier souvenir c’était dans des films japonais parce que l’arbre mort joue un rôle dans l’esthétique japonaise sur justement la contradiction entre la vie et la mort notamment dans kururosawa euh aussi dans onibaba qui a étit fait par euh et dans la femme de sable B C SAB est le plus connu les autres sont sont sont connus aussi et c’est au fond si on me disait l’arbre c’est ça que je voyait d’abord ces magnifiques arbres mort graphique entre je ne sais pas comment dire entre l’os entre des des des organ des un organisme sec desd et cetera donc j’ai commencé à réfléchir à partir de là et c’est aller rejoindre une autre réflexion que je pense on peut avoir je sais pas si on peut l’avoir je pense que nos amis scientifique ou biologiste ou ou ou ou ou vont dire au autre chose bien sûr parce que euh la culture qu’est-ce que c’est en fait moi je viens de de là donc en fait je pense que c’est une interprétation naturellement alors pour pour citer on on en parlait dans la voiture en s’amusant je veux dire que par exemple si on résume rapidement la pensée de Nietzsche il nous explique de tas de manières différentes que tout est interprétation je me suis rendu compte que moi étant cet acteur entre guillemets Magnant la pensée venait vraiment de là et que l’arbre même si j’avais eu de belles sensations enfants adolescent plus tard ça n’avait jamais occupé la la place centrale peut-être par une sensibilité qui n’était pas assez ouverte et c’était donc la figure de l’arbre en fait qui qui me restait comme événement essentiel et euh cette figure de l’arbre tout d’un coup rejoint rejoignait une préoccupation que j’avais eu sur la nature parce que vous savez dans le vieux débat nature culture euh souvent évidemment la question de la vitalité du vitalisme du vivant et du côté de la nature puisqu’elle se renouvelle à chaque saison et cetera et moi ça fait un bon moment je me dis c’est drôle c’est la même chose je ne ressens pas ça la nature évidemment c’est cette source extraordinaire de vie et alors qu’est-ce que qu’est-ce que c’est que l’art par exemple à partir de là et quand je dirigeais la la Fondation Mac j’ai fait une exposition dans un château qui je sais pas si vous connaissez la la Dordogne le château de Biron qui est un château entouré qui domine et qui est entouré de d’une nature d’une beauté formidable la nature des des de la végétation mais aussi le vent les arts arbr les et les les arbres qui raésonnent dans le vent pardon les les soleil puisque il il est sur un pyon donc évidemment il voit la course du soleil est ouest et euh ouest oui est ouest et euh j’avais essayé de dire modestement je n’avais pas du tout fait un titre un argument du catalogue mais je me disais peut-être que je vais réussir dans la manière d’accrocher ces œuvres la manière de les faire dialoguer à faire ressentir ce que moi modestement j’éprouve c’est que l’art est plus vivant que la nature alors généralement quand on dit ça les gens disent bon voilà c’est un vieux croûon et l’écologie qu’est-ce qu’il en fais mais ça n’est pas ça n’est pas du tout à voir avec l’écologie je suis tout à fait pour que cette destruction épouvantable s’arrête mais ce qui me frappe quand on vient de l’endroit où je d’où je viens c’est que j’ai le sentiment que l’art a une ambition atteinte ou non de mettre dans son corps même dans son incarnation dans ses couleurs dans sa composition dans ses images numériques dans et cetera images statique ou image mobile quelque chose qui est vivant à jamais et tout le temps alors que la nature on peut le dire si on prend la le temps mais ce que l’on vit tout de même de la nature et c’est pour ça que sans doute enfant j’avais été frappé par ça c’est qu’elle vit elle meurt elle renaît avec tous ces magnifiques moments qui est la qui sont la course des saisons et je me disais c’est drôle je crois que l’art et les artistes ont une ambision peut-être démesurée peut-être un peu paranoïque qui est d’arriver par une prenons la peinture admettons par une touche par une lumière par ETA qui fait que quel que soit le jour la minute l’heure à laquelle on passe et bien il y a pas de cycle de vie et de mort elle est vivant ce que on peut appeler qui est aussi un ne pas le ça peut venir du d’un concept religieux mais ça vient surtout d’un concept lié au 20e siècle qui a été assez développé qui la question de la présence quelque chose là est présent tout le temps alors je sais que c’est pas toujours partagé les gens par exemple j’avais une amie qui était une grande critique d’Aran tronche qui me disait mais comment on peut dire ça l’art c’est immobile euh la peinture c’est immobile ou me disait euh l’art c’est un objet par exemple moi quand quand j’ai le sentiment qu’une peinture pour ne prendre que la peinture eu même une sculpture est un objet je pense que l’artiste a absolument raté son coup si c’est alors si c’est un objet ça veut dire qu’il est égalisable à un autre objet ça veut dire que il entre dans un système d’échange que nous connaissons bien et qui évidemment est la base du du marché de l’art mais si un si une œuvre d’art et si la peinture d’un arbre n’est jamais un objet mais une sorte de présence vivante et bien à ce moment-là il échappe d’une certaine manière à ça alors il n’est pas entre Guillet une valeur d’échange il n’est pas échangeable après la société elle en fait ce qu’elle en veut alors ce ce peut-être une vision un peu de croyance en l’arbre par exemple et en l’œuvre d’art qui qui représente l’ mais le le cinéaste le cinéaste Lars vanreir dans son livre dans son film Breaking the waves c’est un film terrible hein tout de même même même s’il y a un miracle à la fin si j’ose dire il il y a la femme il y a une femme qui qui est une des héroïnes qui est maltraitée brisée et cetera elle va mourir sous la violence des homme et cetera dans sur un bateau et en fait tout ça s’est passé parce que elle elle aimait quelqu’un qui a disparu dans l’histoire enfin bon ça serait trop long et euh elle dit une chose étrange rapidement elle dit je crois qu’il dans dans la vie il y a les êtres de la croyance et les êtres de l’analyse peut-être peuvent-ils se se rejoindre peut-être s’il y a y av un théologien ici il nous dirait mais oui mais les deux c’est la même chose mais c’est pas sûr en tout cas ce cinéaste nous pose la la question et il pose la question par rapport à notre temps il ne le matérialise pas un de ces un de ces maîtres qui de de de même pays qui était dreayer a fait un hordette un un film où la personne est ressuscitée elle elle se lève devant tout toutes ces cons science qui lapporte elle se lève bon c’est un schéma de légende classique mais comment notre ami Maurice piala avec de Part Dieu dans voilà sous le soleil de Satan on revit ce même genre de de moment tandis que dans l’ASAN trire c’est plus contemporain c’est-à-dire qu’elle dit ça il y a un certain nombre de plans et tout d’un coup il y a en effet quelque chose qui ressuscite mais il ressuscite pas avec un corps c’est que vous savez il y a un sonnard sur ce cargo enfin et c’était noir noir noir le le l’élément vert passait comme ça et tout d’un coup on entend Bip Bip Bip ça ça va s’arrêter là c’est-à-dire que il y a l’hypothèse que le corps qui était cherché perdu dans je ne sais sous sous sous quelle vague que les vagues ont été Cissé et que peut-être il est là alors ce que ce que mon interprétation c’est que dans ce que je viens de raconter il y a à la fois la nature la mer le corps et et puis cette capacité de l’art d’interpréter de et de poser des hypothèses et comment pour moi VOIR L’arbre autrement il y a des artistes qui le voient autrement hein il y en a qui vont travailler avec des plantations qui vont euh faire en sorte que leur œuvre soit che David nche soit c’est c’est d’autres ça va être ses plantations ils vont jouer avec avec tel ou tel arbre telle ou telle végétation sur l’idée de la Renaissance il y a puisqu’il y a pénon ici bien sûr si vous allez vous balader dans les Tuileries au Louvre après là j’avais fait cette commande publique avec lui je l’avais accompagné céit après la grande tempête donc il avait refait en bronze l’arbre un arbre tombé qu’il avait observé avec simplement cinq points d’appui et sur ces points d’appui il avait planté de nouvelles essences et les les les arbres l’arbre était tombé il était mort en plus il était dur c’était du bronze et renaissait au bout de de de ces branches de bronze de véritables arbres puis après il y a eu une végétation autour bon c’est c’est donc véritablement cette question qui m’intéresse dans dans l’arbre alors voilà la la manière dont dont je réfléchis à cette figure mais on a parfois c’est vrai je voudrais des expériences qu’on oublie jamais par exemple de il y a ça peut être la fragilité de d’un arbre et ça sa beauté flexible et cetera ou alors ça peut être des des des fait comment dirais-je imposants monumentaux voire des faits de culture par car il y a autour de ces arbres des parfois des rituels moi je suis né au Brésil j’ai vécu au Brésil jusqu’à à peu près 14 an entre 13 ans et il y a il n’y a pas qu’en Afrique qu’ y a des baobab il y en a aussi au Brésil peu et évidemment ces arbres sont totalement impressionnants alors il me semble queil y en a attends je vais essayer de me débrouiller je alors voilà les les arbres morts dont je vous parlais qui m’avait beaucoup frappé c’est peut-être pas exactement peut-être il y en a un cawawa et un autre de que vous voyez la beauté graphique de ça comment oublier ces ces rencontres parce que c’est c’est tellement extraordinaire donc voilà un baoba BR alors évidemment quand à ans on voit des choses comme ça il a il y a un rapport comme vous pouvez évidemment le dire immédiatement entre le végétal l’animal il y a pas d’éléphant au Brésil mais enfin bon on ouvre des livres quand on est enfant et et et c’est cette cet arbre là je j’ai je l’ai assez vu assez vite vu grâce aux personnes que je je connaissais euh à l’époque était bien plus âgé que moi c’est aussi un c’était aussi un lieu culturel alors en Afrique beaucoup plusin mais c’était un lieu où il y avait c’était assez compliqué parce que c’était lié je l’ai su après moi enfant je pouvais pas savoir tout ça adolescent c’était lié au condomblé hein héritier du vaudou africain et il il y avait une sorte de c’était pas l’arbre à pas l’arbre mais il y avait une des groupes se réunissaient pour pour en tirer en quelque sorte de la force et une forme de de protection peut-être mais ce qu’on m’a expliqué aussi le le un ethnologue Jean-Marie gibal qui était qui était un peu spécialiste de ce rapport entre l’Afrique à partir du compamblé de et qui a écrit un très beau livre sur les rites de magie qui s’appelle que je vous conseille qui s’appelle tambour d’eau de Jean-Marie gibal GI de B et et avec la passade avec d’autres se sont intéressés au Brésil et il y a dans dans ces rit de magie il y a la possibilité de d’avoir un esprit en fait hein d’être dominé par enfin dominé c’est pas le terme d’être en relation avec un esprit qui va vous protéger vous ça peut être un animal un cheval ça peut être un rocher ça peut être comme ce que m’expliquait gibal cet arbre là qui donc tout d’un coup voyez prend une dimension magique en fait euh ou de ou de rythme magique a peut-être une dimension sociologique aussi bien sûr mais je me suis toujours dit plutôt voilà il faut passer par la culture pour comprendre comment moi je comprends l’arbre et euh j’avais une mère au contraire qui était dans l’effusion permanente euh face à la beauté de la nature il y avait pas besoin tellement de médiation pour elle c’était tellement beau que c’était elle s’appropriait ou ça venait en elle mais à titre personnel donc à cause de l’expérience qui fut la mienne voilà l’arbre euh le babab dont je parlais et à côté j’avais demandé on avait j’avais choisi cet arbre de de Caspar David Friedrich qui est un grand peintre allemand un magnifique peintre dont toujours les gens ont dit oui il peint la nature il habite un peu au sud d’Hambourg il a peint des vagues il a peint mais à chaque fois quand on lit les texte tout d’un coup et petit à petit ça apparaissent bien avant Kiriko c’est une peinture métaphysique c’est-à-dire cet arbre n’est pas un arbre rien que pour ce qu’il est c’est une peinture qui dit peut-être peut-être l’héritage que il avait avec ce qui fait signe mais ce qui fait aussi sacrifice ce qui fait mort alors peut-être crucifixion peut-être au contraire la vie la mort la la la la contradiction et Gaspard David Friedrich va peindre beaucoup d’arbre mort l’arbre mort ne sera pas toujours du côté des impressionnistes loin loin loin de là et et il nous dit bien sûr quelque chose qui nous qui nous interpelle autrement voyez là aussi le rapport l’importance de cet arbre par rapport à toute la nature qui a autour avec ces montagnes violines ce cette espèce d’étemp enfin plutôt de Mar devant lui et cetera et là ce qui est intéressant aussi ça m’a aussi beaucoup appris à à ne jamais voir blanc et noir parce que cet arbre est mort mais comme alors on peut le voir dans la nature il fleurit encore c’est-à-dire que il y a des arbres qui sont dans cet étatl mais ça on je suppose que c’est une explication fort simple il doit y avoir encore de la sève je suppose je je n’y connais rien mais donc il y a encore des feuilles et des végétations et c’est ça qui me me retenait dans cette ambivalence d’ailleurs j’ai pris le train ce matin à la gare et il y a une exposition de de de photo de copie de Nicolas de Stal et alors c’était bienvenu parce que la phrase est l’artiste doit être comme un arbre il doit être lent et laisser monter la sève lentement alors évidemment c’est très juste pour Nicolas de Stal ça allit moins pour Antoine harau par exemple ou d’autres qui sont des espèces de fusées des fulgurance comme ça qui qui qui surgit mais en tout cas c’est évidemment toutes ces questions pose la question à travers l’âme la question du temps hein donc bien avant qu’on se rend compte bien avant qu’on parle comme aujourd’hui de cette question de l’armbre j’avais ça dans ce rapport entre c’est peut-être une question idiote parfois je me dis mais moi dans l’art je je cherche je pense que l’art est un être vivant comme essae de essayer de le montrer en S qui faire à Barjac il a fait des maisons pour ces œuvres sont les êtres vivants il faut qu’ils soient respectés il va les arroser en quelque sorte et moi je c’est comme ça que je vis j’ai des œuvres chez moi quand je vois mais certains collectionneurs de d’art africains le disent alors ils ont un autre mot pour ça ça s’est déchargé alors parce que parfois les le bois de de ces de ces sculptures on ont été passés au sang passé à toutes sortes de choses moi moi c’est pas ça c’est que je ressens si c’est vivant ou pas sur sur mon mur et je dois dire que quand je sens que c’est quand j’achète une œuvre ou quand quand je m’intéresse à 1 heure si je ne sens pas ça j’hésgite toujours et au bout je je laisse tomber par exemple au musée au musée de de Grenoble dont je vous conseille la visite il y a ce qu’on appelle le il y a beaucoup d’arbres d’ailleurs dans C des choses mais c’est la nature plus largement des peintres de montagne et je suis toujours frappé par ça parce ça c’est une expérience très forte que j’ai eu là-bas c’est magnifique leur peinture c’est des grands tableaux je sais pas si il peignent les glaciers il peignent les les les arbres tombés il per au contraire la l’arrivée de du printemps près de la glace incroyable technicien des levés de soleil et tout et en y retournant plusieurs fois la deuxième fois j’ai vu que mon dieu il fallait lever son chapeau devant les techniciens mais que c’était arrêté c’est-à-dire c’était des incroyables prouesses techniques et et voilà et donc évidemment c’est formidable d’avoir ses beautés chez soi et devant soi et il y a un tout petit tableau enfin pas si petit que ça mais disons comme ça d’un peintre visionnaire du 19e que vous connaissez sans doute Gustave Doré et Gustave Doré il est de cette familleel du d’un peintre qui ne cherche pas pas simplement à montrer la beauté d’un arbre et d’une végétation là c’est plutôt une forêt d’ailleurs mais de la faire vivre de telle manière moi c’est ce que j’ai prouvé en tout cas chacun en juge comme il veut ce tableau autant les les autres qui sont des prouess sont au bout de la deuxième fois on les voit voilà lui il est absolument vivant tout le temps tout le temps tout le temps et parfois pour des raisons différentes c’est une forêt alors là je l’ai pas je l’ai pas c’est une forêt qui vient euh se perdre dans un lac bleu c’est vert bleu violine c’est aussi ça joue un peu sur l’ambivalence qu’est-ce que c’est que cette forme de de forêt mais ce que ça apprend tout d’un coup et qui est intéressant c’est que il faut se ne pas toujours avoir l’idée de faire totalement confiance à sa vue mais peut-être peut-être essayer si la chose est possible de voir qu’à côté de la vue il y a une espèce de sœur jumelle ou en tout cas peut-être pas toujours accord qui est la vision et Gustave Doré bon évidemment quand vous ouvrez un livre d’histoire de l’art c’est un peintre visionnaire don donc c’est pas simplement parce qu’il a fait des scènes fantastiques il est visionnaire parce que que c’est ça qu’il essaie de peindre et je sais plus quand ça fait une semaine ou quelque chose comme ça j’essayais d’expliquer ça justement pour le l’actionniste et peintre Nietzsche qui a une très belle expo à la galerie erx et au au jeux de paume justement c’est le rapport nature peint tur il il le met en face de de monnaie des des ninféas parce que il a fa à la fin de sa vie il a fait beaucoup de fleurs de floraison enfin comme souvent les vieux peintres hein vous connaissez les les peut-être les expos assez magnifiques qui s’appelait l’œuvre ultime fait par Jean-Louis Prat ou deadline ou c’est les œuvres qui précèdent qui ont précédé la mort de peu qui sont d’une vitalité incroyable et donc ça me rappelait cette idée que la que je viens de vous exposer que la recherche de la vision est quelque chose alors de de très important donc qu’est-ce que la vision évidemment je pense que ça peut être un fait physique peut-être oui certainement mais ça peut être et c’est essentiellement un fait de culture c’est c’est c’est ce qu’on porte en soi et j’avais cité cette phrase toujours de Friedrich que je trouve formidablement éclairante si un jeune peintre vous demande cher maître comme c’était le cas pour Friedrich qui il voulait donc peindre des des arbres et des forêts comme Friedrich ou des ou ou ou ou ou de la glace ou de enfin le naufrage de l’espérance et cetera voyez comme c’était intéressant vous connaissez peut-être cette figure très ce sont des blocs de glace cassés et à l’intérieur dedans il y a un bateau et ce bateau s’appelait l’espérance et c’est un fait d’hiver c’est comme ça que ça s’est passé et Fredrich n’en dit rien du tout pas grandchose mais il donne le titre le naufrage de l’espérance alors factuellement c’est le naufrage de bateau l’espérance mais évidemment quand on est devant la manière dont il peint est ce qu’il peint bah l’espérance c’est comme chacun c’est un sentiment un espoir une déception un moteur enfin donc en ce sens c’est vrai qu’il y a aucun problème de savoir si c’est une peinture philosophique mais le le comme on dit il y a il y a assez d’indices quoi concordant mais ce ce qui est intéressant c’est qu’il lui dit une chose qui correspond à ma vision de l’arbre il il dit à ce gars à ce jeune garçon lui dit un peintre ça peint ce qu’il y a devant soi mais s’il ne peint que ce qu’il y a devant soi ça veut dire qu’il ne sait pas ou qu’il ne peut pas peindre ce qu’il y a à l’intérieur de lui et plus ironiquement il dit s’il n’est pas capable de peindre ce qu’il a à l’intérieur de lui peut-être ne faut-il pas qu’il soit peintre donc voyez c’est c’est c’est évidemment une condamnation du enfin une condamnation c’est un un désintérêt du réalisme on va dire on va dire les choses comme ça mais c’est là que moi je situe la question de l’arbre dans la l’art et la peinture alors cette idée m’habite depuis longtemps j’avais fait cet expos qui n’était pas que sur l’arbre il y avait aussi tous les règnes il y avait le minéral le végétal sur sur cette espèce de question que je posais au public enfin que les artistes posaient et moi j’avais fait une exposition qui les rassemblait sur cette question de la recherche du de de ce qui est le vitalisme que le que qui est souvent attribué à la nature et et en quoi existe-t-il dans la culture alors ça m’ menené petit à petit à euh un jour j’ai eu un j’avais expliqué ça une ou deux fois quelque part et euh ça m’a mené à tunc j’ai un un coup de téléphone d’un d’un peintre montant enfin comme on dit qui a 40 ans et il me dit j’aimerais bien si vous pouviez venir faire mon exposition avec moi dans le désert de gobiby c’est-à-dire la Mongolie intérieure de de la Chine pas le désert de gobiby de la Mongolie Mongolie pays mais la mongolier intérieur et donc on a commencé à parler je suis allé voir l’atelier j’ai trouvé ça passionnant cet homme que vous voyez ici c’est cet homme depuis 2 ans avec une grosse jeep des tracks et cetera posait sa peinture au milieu d’une forêt d’arbres morts alors vu tout ce que je vous ai raconté tout de suite je me suis dit tiens c’est ça ça ça m’intéresse et il y avait comme phénomène climatique il y avait pas de PL il y avait de la grêle du vent de la tempête de sable des animaux parfois de de petite taille et qui pouvait grimper dessus et depuis 2 ans il allait et il peignait un peu ce que vous voyez là c’est d’ailleurs si vous allez vous balader là là-bas c’est absolument saisissant c’est une forêt d’arbr morts j’ai j’ai amener le catalogue pour ceux que ça pourrait intéresser parce queil y a des photos qui sont peut-être encore plus plus prégnante plus je sais pas si on les voit d’assez loin euh il y a une grande photo voyez j’aime bien celle-ci aussi euh où on voit tout tous ces ces racines là et surgit le tableau derrière dans ce ce alors évidemment pour moi c’était du du pain béni puisque ça me permettait de comprendre qu’est-ce qui se passait entre la création de cet homme la manière dont il redonnait vie à travers ces tableaux à cette forêt d’arbres alors ces arbres là peut-être certains le savent mieux que moi mais sont des arbres qui sont vivant en tant que tel pendant 100 ans puis il meurt mais il reste debout à peu près 100 ans et ils vont s’écrouler par la la dessication par la démination et ils vont ils vont se se trouver par terre et C cet endroit évidemment entre guillemets sans sans vouloir faire de la philosophie de comptoir est évidemment très métaphysique parce que ça dit aussi pas mal de choses sur ce qu’on appelle le cycle de vie et je sais pas s’il y en a une autre aussi grande comme ça enfin bon là il y a plein de photos je sais pas internet comment il il a trou il a fait il avait ils avaient des drones enfin il y avait un producteur de de de film justement et et et tout ça se voit euh en en le captant sur sur Internet et euh ça été une expérience incroyable parce que la question qui se posait pour puisque je parle de de ce point de vue-là de là c’était comment arriver à faire comprendre ce sujet c’est-à-dire que c’est cette forêt d’arbr mort impressionnante qui pouvait être liée à la question si on prendre des questions banales pour l’Asie à la question du dragon à la question des des des animaux fantastiques à la vision irrationnelle des des Essen et des règnes et ceera qui sont des éléments qui existent dans la pensée asiatique et chinoise et japonaise évidemment et euh il y avait tout ça mais moi plus simplement je me disais il faut que cette exposition je lui propose de faire quelque chose qui montre que sa peinture a c incroyable et que là arbre dans ces trois moments a un Incroyable vitalité bon alors c’est des choses techni techniques mais il a fallu trouver ça faire une exposition dans le désert c’est pas facile he parce qu’il y a pas de mur surtout des tableaux c’est pas un sculpteur évidemment mettre dans les donc avec des architectes on a conçu des des grands panneaux euh parce qu’il faisait des tableaux de 15 m de long parfois des plus petit mais ça c’est assez étonnant il me fallait un point véritable mort c’est-à-dire véritablement statique et je l’ai trouvé dans des fortains qui défendait à cette époque la CIV une une des dynasties chinoises qui avait construit des fortains il en restait un ou deux parce que les arbres mort était à ce point vivant que ça faisait une espèce de suite de prolongement trologique pas assez frappant donc on a construit des des praticables et on les a mis dans des distances différentes par rapport à par rapport à ce fortin qui est un dont il restait quelques quelques ruines voyez c’était ça mais le fait que l’architecture de par elle-même est statique évidemment jouait tout simplement de la contradiction entre les deux types entre guillemets de de de vie celle de de ces arbres qui sont en train de mourir et et qui deviennent comme des Osem parce que sur le sol ils sont blancs si vous voulez c’est comme c’est comme des des squelettes enfin et et et le et et et sa peinture alors ça c’était c’était pendant qu’il peignait après on a on a fait autre chose que vous verrez dans le livre pour ceux que ça intéresse et on on a créé ce rapport un peu de tension qui crée l’intensité et ce ça était une étape de plus dans ma compréhension de comment je pouvais voir le le le le rapport à l’arbre et euh dans cette dans cette compréhension de de de ces cycles de ces moments de ces tensions de de de ces significations à partir de ce qu’on va appeler un peu bêtement la culture où cette ma culture à partir de l’art parce qu’évidemment il y a d’autres cultures euh et M ça m’a ça continuer et je me suis dit bon voyons voir qu’est-ce qu’il y a d’autre comme œuvre dans ce type de de réflexion alors ça on change complètement de matériaux c’est un artiste formidable que je vous invite à voir qui est un Belge alors lui c’est il est il est très connu lui c’est David clairebot qui est de toutes les piénal et tout ça et c’est un type très intéressant et lui alors il a créé il a travaillé sur l’illusion comme on pourrait faire peintre c’est-à-dire que quand voyez il y a cet arbre dans une demi- pénombre ou demi-lumière comme vous voulez et quand vous êtes devant image mobile de de de de de son film vous dites mais comme c’est beau c’est c’est vraiment incroyable beau et puis on pénètre dans toutes les lumières ont été calculé on pénètre dans dans la forêt on vit cette forêt on vit la beauté de ces arbres des feuillages et tout d’un coup on se dit c’est curieux les ombres ne sont pas les mêmes sont contradictoires donc le point d’éclairage le soleil change de place donc il y a quelque chose qui ne va pas donc ça évidemment soulève un lièvre on se dit tiens c’est puis on commence à regarder de plus en plus et il le répète de telle façon à ce qu’on comprenne que cette image n’existe pas donc cette beauté qu’on a ressentie et cetera et a été le le fruit de ce travail de David clirebout qui avait envie de nous faire ressentir ça de nous montrer qu’est-ce que c’est qu’une construction comment la nature est une est une construction qu’elle existe on l’a dit en parlant de ma chère mère dans l’effusion mais c’est avant tout une une une construction euh parfois j’ai l’impression que certains scientifiques enfin Sciences Humaines je je je lis moi Augustin Berk je sais pas si vous lisez géographe philosophe c’est chez Acte Sud qu’on trouve tout et on sent assez fort ça aussi la question de l’interprétation est majeure chez lui vous savez c’est c’est très intéressant même pour chumon parce que il nous explique et ça je crois qu’il a parfaitement raison que lui en tant que géographe c’est un type qui marche et qui regarde et il dit de il dit moi je regarde de gauche à droite ou de Bass en haut et et il invente bon c’est le jargon des concepts il va sortir de l’idée de la promenade de du pan il va il va inventer ce concept de trajectif et il dit mais en fait la pensée moi ce que m’a appris la géographie et et partant un peu la philosophie parce que c’est ce qu’il est il enseignit à la fac encore jusque ça fait 2 3 ans donc c’est c’est un rationaliste si vous voulez et c’est que il faut comprendre notre rapport à la nature à l’arbre à toute chose vivante dans un trajet et non pas dans la suspension euh on va dire de la méthode expérimentale pour dire les les choses bêtementin euh alors là je sais plus je dois avoir déjà dépassé l’URE parce qu’évidemment ça ouvre la porte de la de la philosophieque quantique hein que comme vous savez qui qui qui dit à peu près la même chose sur sur des des micro univers autrement mais qui qui va être cette méthode scientifique de l’analyse de quelque chose en permanence soumis au changement ou en tout cas à la double définition bon maintenant on en parle de ça bon évidemment le chat de schroginger qui est vivant et mort à la fois le battement d’elle de de papillon le fait que tout d’un coup ils ont posé que le corpuscule le point était de la même nature que l’onde voyez c’est tout même étonnant c’est très proche de l’art ça c’est-à-dire que si jamais on pense qu’il faut analyser l’art à partir d’idé ti par exemple ingre et de la croix c’est fini cette vieille histoireê ce qui est statique ce qui est moumenté mais c’est tout de même ce qu’on vit tous les jours hein par exemple je Chantal disait en effet que j’étais allé je revenais d’un travail à Hong Kong même à l’intérieur des buildings il faut penser au fchoui il faut penser que tout c’est c’est drôle par exemple ils font des il y a il y a là-bas des bassins et pour passer d’un point d’un bassin à un autre souvent chez nous on on a vu euh construire un petit hdicule qui fait la ligne droite ça n’existe presque jamais chez eux c’est en en zigzag c’est-à-dire que leur pensée a un une autre économie ou un autre rythme peut-être pas complètement parce que évidemment les les choses se sont synthétisées et et et et il y a de la culturation et il y a de la combinaison de de de de de monde mais mais malgré tout il y a il y a ça ça m’a toujours euh ça m’a toujours marqué cela et donc qu’est-ce qui se passe dans dans David clirebout c’est qu’on entre je crois qu’on peut l’ voir en la demandant chez Yvon Lambert peut-être il av avait enfin sinon c’est un type qui est dans tous les musées belges et autre don donc donc on entre ça devient de plus en plus beau il y a le doute puis on se dit non mais c’est pas du c’est une construction ça c’est c’est et on sort et c’est un tout petit boss qui est au milieu avec des grands pilones d’électricité avec des des autoroutes un réseau autoroutier et donc voilà ce que la culture de David clirebout avait construit de ce qui était pour lui l’arbre la nature et un lieu dont il faisait un lieu d’exception dont il demande il nous demandait de partager à la fois la magnificence et à la fois on va dire [Musique] la la nécessité de le repenser dans dans une proportionnalité avec d’autres d’autres objets alors il faut terminer forcément pour quelqu’un qui compte beaucoup pour moi on va oublier gonchill on va ça et qui a été exposé de manière magistrale ici qui est un de mon point de vue un de nos grands artistes c’est fabriceber qui lui est entre les deux mais son obsession c’est à travers la culture à travers l’art et cetera être à la hauteur de ce que l’art peut apporter de Vital à l’arbre notamment c’estàdire comment il peut en tirer les leçons et comment l’AR peut lui apporter quelque chose alors ça va il va être un peintre mais il va aussi être un inventeur de toutes sortes de choses alors évidemment là on là on comprend vite les racines comme ça le le le risome et puis il a monté le le tout ça il le fait de manière brutal euh ça veut dire voyez bien c’est moi qui dessine dans mon coin je suis chez moi mais mon mon ambition c’est simplement de faire comprendre euh une chose basique c’est-à-dire les racines le Tron central la la floraison et les fruits la pluie le soleil et cetera bon comme me disent les gens souvent devant Picasso mon enfant de 4 ans pourrait le faire aussi quand j’ai quand j’ai fait des exposition à la Fondation ma ça marche toujours ce truc il y a toujours des gens qui disent ça mais moi mon enfant à 4 ans il peut faire pareil peut-être bah ils ont de la chance donc c’est bien et là ça va se complexifier parce que il va s’intéresser à ce que produit la société ce que produit la chimie il va il va un certain nombre de dons le travail destructeur de notre société sur l’arbre mais malgré tout il va toujours lui le faire fleurir en fait il va toujours avoir une confiance alors lui-même là où il habite en Vendé tu es allé il a acheté avec l’argent qu’il a gagné de son AR il était fils de en fait de quelqu’un qui s’occupait d’élevage un agriculteur mais mais mais qui avait un petit troupeau enfin c’est cétait des gens peu fortunés et il a B il a il a planté un parcours une forêt et son rêve c’est que parfois ça marchef de de faire fleurir des essences qui n’ont jamais fleu dans dans laavander et son imaginaire est là où il va critiquer le le le en ce sens bon je pense que ça lui plairait pas tellement parce que de dire il est écologique le problème de de ça c’est que l’écologie comme la fin du terme le soulligne c’est passionnant et heureusement qu’il y a tous ces c’est ces personnes qui se battent pour l’écologie là on en parlait au déjeuner donc le rapport du GC et cetera mais l’artiste a du mal avec ça moi j’ai fait une exposition d’un artiste vous connaissez peut-être Christo qui est et lui il disait tout le temps moi quand on me pose une question qui est idéologique il avaitté pour l’excuser il avait été en élevé en Bulgarie donc il avait réussi à se à s’en sortir avec des des Vopos qui qui lui tiraent dessus donc tout ce qui était idéologique disait ça ne me concerne pas moi et dans une émission à France Inter avec le type qui fait la grande bibliothèque aujourd’hui là justement qu’ avait une émission à France Inter terre il comprenait pas il lui disait mais enfin vous avez fait des mastabac avec des barils c’est veut dire que vous critiquez le le pétrole les exploitants du pétrole et C euh et Christo qui éit un vieux monsieur de 8 non non je non moi c’est le mastaba qui m’intéresse alors ça veut dire quoi bah c’est la forme le trapèze et en plus la fonction parce que le mastaba pouvait être un lieu sacré de de rituel mais il pouvait on mettait son si j’ose dire son pique-nique et ce qu’on mangeait et un lieu de de de relation alors il dit mais enfin tout de même c’est c’est dans le désert avec des des alors il répète c’est ça alors à la fin je sais plus comment trape noire trap noire je sais plus comment Trapenard et il lui dit mais alors vous militez pourquoi alors et alors avec un grand sourire il a dit mais comme d’habitude pour l’art ça voulait dire que il pensait que l’art avait ce que bustamon et d’utres un effet d’art et que c’était ça ce qu’il pouvait proposer il pouvait pas proposer on retrouve le défi le dénis de l’argumentaire bien sûr je vis tenir n’importe quel discours mais il le pense sait même pas c’était créer un une situation artistique où l’art apparaît et développe de manière inattendue hein des des sens diverses ambivalents contradictoires et cetera enfin donc pour en terminer c’est c’est je vous c’est bien de terminer sur Fabrice Ibert parce que voilà un artiste qui tire et et comme on l’a vu là comme on l’a vu à la Fondation quartier tout ce que peut apporter l’art sur sur cette question du rapport à l’arbre dans son dans ce qu’il peut avoir à la fois de totalement reconstruit hein faut bien dire ce qui est et et même parfois totalement utopique et en même temps il sans sans sans cette aspiration là sans ce rapport sans cette forêt qu’il a construit chez lui ENF qu’il a planté pardon chez lui avec justement ça ferait plaisir à augustinberg du trajectif sans arrêt d’un point à l’autre euh euh et bien son œuvre n’aurait pas de base elle revient elle revient tout le temps tout le temps à ça et et dans un rapport assez critique avec le ce qu’on pourrait appeler les productions sociales on va dire quelque chose comme ça et et et et donc et donc l’arbre c’est évidemment pour moi quelque chose de merveilleux dans les promenades dans dans bon comme les levé de soleil et cetera mais ce que j’ai essayé de dire modestement et un peu en archipel comme d’habitude c’est que c’est une construction culturelle c’est une construction de la pensée et je suppose que je je serais totalement contredit par ce qui les plantes et qui sont obligés de s’occuper d’autres d’autres problèmes qui est la vitalité chaque jour de ces arbres et heureusement heureusement qu’ils sont là voilà je voulais rappeler la i à mon avis pour l’art de de cette de cet objet qui est l’objet de notre [Musique] [Applaudissements] rencontre en premier je vous remercie beaucoup de cette de cet exposé j’ai j’ai beaucoup apprécié le côté archipel de la présentation parce que ça permet à chacun de réveiller en soi son propre archipel et donc on a on se on se pose des des questions nécessairement et et le une question c’est entre le début et la fin de votre exposé vous parliez de de de choses qui sont pérennes bloquer que ça existe et ça bouge plus et la trajectoire et et cette cette je je je saisis pas bien pour moi tout est presque tout est trajectoire j’ai du mal à imaginer que même un tableau même s’il est fini et qu’il est considéré comme fini par par le par l’auteur il est pas fini dans sa vie il évolue avec la vie c’est ce qu’ le rend vivant peut-être si j’ai bien compris ce que ben moi je suis de votre avis c’est pas toujours le cas vous savez quand vous c’est c’est pas du tout une critique bon moi j’ai travaillé j’étais comme le rappelais professionnel dans dans le milieu de là il y a parfois on se demande don vous savez dans les dans les conservations dans les classement les catégorations c’est en fait ce ce que je crains toujours moi c’est l’objectif c’est-à-dire que ou la réification c’est-à-dire qu l’œuvre d’art devient l’objet qui va pouvoir devenir un produit comme un autre alors c’est pour ça que j’ai évoqué des œuvres d’art qui résistent il y en a fautonnaître qui ne résiste pas donc ça devient et tant mieux un très beau paysage un très beau portrait voilà mais vous avez raison je pense qu’il n’y a pas d’ il n’y a pas d’art sans ce trajectif sans ce mouvement enfin je moi je sois pas mais peut-être que je n’ai qu’une vue limitée mais je suis parfaitement d’accord avec ce que vous dites c’est d’ailleurs une question par rapport on a parlé on a évoqué à l’architecture c’est une vraie question par rapport à l’architecture d’ailleurs il y a des architecte Pierro de la Francesca quand il fait vous savez la cité idéale elle est droite comme vous le savez au milieu il y a une porte qui est ouverte et tout d’un coup ça peut pas être simplement un monument à la gloire de ceux qui l’ont construit il a une énigme quoi et bon une question quoi eu bonjour euh j’ai une question euh je sais pas j’ai j’ai bien compris ou enfin vous avez dit euh l’art est plus vivant que la nature alors j’ai jamais eu cette prétention de dire les choses comme ça mais si je suis très honnête quand il y a plus personne euh c’est ce que je pense oui euh maintenant euh l’affirmer comme ça serait serait peut-être un peu simpliste donc par mais mais en effet c’est ce que je crois l’intention de l’art l’intention de l’art si c’est vraiment de là c’est qu’il y a la recherche du vivant euh plus intense bah la nature qui qui qui mène la recherche de la nature je n’en sais rien mais mais c’est ce que je ressens moi quand je vis Deon je je comme vous voyez je suis très jeune donc et donc à 60 15 ans j’ai vu des saisons passer observé j’ai vécu dans des pays différents et et au fond j’ai prouve la sensation du vivant très fortement devant devant l’ et à titre personnel plus que devant la nature d’accord oui parce que j’ai vu euh enfin un texte vous avez écrit sur le livre de Pinon enfin des euh l’arbre Royal vous avez écrit ça enfin pant livre h enfin j’ai mal sur la sur la commande de du Louvre ou c’est ça tout à fait oui vous avez écrit un peu quelque chose comme ça ouais bah je pense que il est cette œuvre est en plein au plein cœur de cette contradiction et c’est vrai qu’il la résout de manière formidable parce que le le bronze qu’il a fait le le le l’arbre est magnifique quoi et puis tout d’un coup alors quand c’était les petits quand c’était petit c’était modeste ils sont pas très grands d’ailleurs mais mais il a choisi exprès les essences pour que ça dialogue avec cette espèce de sculpture magnifique euh et et qu’on se pose aussi cette question là je crois que la sculpture de Penon au Louvre pose cette question là d’accord d’ailleurs ici vous aviez montré la grande avec la pierre hein hein oui elle elle y est elle y est oui elle y est ou alors je dirais que dans celle-là c’est c’est un peu étrange elle a d’abord été montré à la ville am méicis si je me souviens bien c’està-dire c’est un arbre mort en fait et qui porte en l’air une pierre donc c’est aussi quelque chose de de rapport de force d’intensité alors si on n’est que dans l’histoire de l’art bien sûr on peut se dire bah oui magrit bon et cetera mais mais non je je pense que c’est cette question enfin qui nous a un peu occupé aujourd’hui si enfin pour ce qui me [Musique] concerne

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