Vous l’avez connue dans la saison 3 de l’émission Qui Veut Être Mon Associée, ou encore par le biais de conférences sur l’entrepreneuriat à impact, notamment l’#upcycling.

Nous parlons effectivement de Daphné Grem, co-fondatrice et ex-directrice générale de la marque Resap Paris.

Au cours de cette interview, nous en apprenons plus sur Daphné Grem et sa vocation à faire en sorte que la mode circulaire deviennent la nouvelle norme face à la fast fashion.
Une mission qu’elle a débuté avec son associée, chez Resap Paris.

Portée par cette passion de l’économie circulaire ainsi que les projets d’entrepreneuriat à impact, Daphné a eu l’occasion de réaliser des conférences à ce sujet, notamment à l’École Polytechnique lors d’une #Tedx.

Nous abordons également la fin de Resap Paris. Une fin, qui est synonyme de renouveau pour Daphné Grem, qui a fait partie des contributeurs à la démocratisation de l’upcycling en France. ♻️

Daphné vous réserve également des conseils aux porteurs de projets à impact, en fin de vidéo. 💫

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Extraits de l’émission Qui Veut Être Mon Associée librement envoyé par Daphné Grem.

Du coup merci beaucoup Fatou de me recevoir sur We Ynspire. Alors donc moi je suis Daphné finalement et donc je suis entrepreneur et conférencière sur les sujets à impact il y a 4 ans de cela j’ai créé donc Resap Paris donc j’ai co-fondé Resap Paris avec une amie d’école et l’idée de la marque c’était vraiment de permettre à tout le monde de s’habiller en accord avec avec ses valeurs. Nous quand on a créé la marque au début c’était vraiment pour répondre on va dire, à un besoin pour nous. Parce qu’on ne se sentait plus de consommer la mode comme elle était proposée à l’époque et on s’est dit ok : "qu’est-ce qu’on peut faire ?" et ce "qu’est-ce qu’on peut faire" s’est transformer en Resap Paris. Donc on a créé cette marque comme ça, qui a beaucoup évolué entre-temps. Donc qui est une marque où on récupère des vêtements de seconde main, on les transforme en nouveaux produits à plus forte valeur ajoutée pardon et on les remet à la vente. On a voulu aller aussi plus loin donc en proposant des ateliers upcycling ou de permettre aux gens de venir faire eux-mêmes leurs vêtements. D’accord, ok. C’est vraiment super, donc moi justement je ne connaissais pas l’upcycling, je pense que comme beaucoup de personnes je connaissais pas ce que c’était avant de connaître Resap Paris et de te connaître. Tu disais justement que tu avais co-fondé avec une amie d’école donc tu peux parler un peu plus de ton parcours justement avant d’avoir démarré cette aventure. Ouais, alors du coup moi mon parcours c’est que je viens absolument pas du milieu l’industrie de la mode j’ai un diplôme d’ingénieur en génie industrielle. J’ai ensuite enfin j’ai fait après ça après toutes ces parties là on va dire scolaire, j’ai travaillé en banque, j’ai fait la transformation digitale, donc rien n’a rien à voir, ça n’a rien à voir. Ma dernière année d’école j’ai fait un master spé en Administration des Entreprises pour avoir un peu ce côté et scientifique et business et donc du coup je me suis retrouvée à travailler en transformation digitale et c’était pour moi une super expérience honnêtement. Je n’ai pas le discours de "ah c’était horrible donc j’ai monté ma boîte". J’ai pas du tout ce discours là. C’était une super expérience, j’avais des collègues super sympas, c’était vraiment top. Mais dans mes activités du quotidien je pense que je ne trouvais pas de sens. J’étais en quête de sens, je me disais tout le temps "mais en fait je sens que je peux faire plus" mais j’ai pas.. dans mon quotidien je n’arrive pas à faire plus sachant qu’il se passe des choses dans le monde. On va dire qu’on est dans une période assez chaotique d’un point de vue environnemental et social et moi je ne contribuais pas à faire en sorte qu’on avance sur ces sujets-là. Donc du coup c’est un peu à cause de ça que je suis parti. Honnêtement, parce que c’est tout le reste était bien je gagnais bien ma vie mes collègues sympas, c’était cool tu vois. Donc je suis partie parce que j’avais besoin de plus de sens après ça donc j’ai voyagé un peu je suis revenue. Honnêtement j’ai d’abord cherché un travail certes avec un peu plus de d’impact et cetera, mais je n’ai pas trouvé et je me suis dit du coup avec mon amie.. je me suis dit "bah en fait nous on peut on peut faire quelque chose". On lance la marque, on a lancé la marque comme ça. Puis après on était mars 2020 donc c’était confinement donc entre guillemets on avait nous restait que ça à faire entre guillemets à ce moment-là. Donc on est parti comme ça et puis on on est là aujourd’hui. D’accord et justement à ce moment-là en mars 2020, qu’est-ce qui vous a fait passer on va dire du concept, enfin de l’idée au concept même, qu’est-ce qui a fait que vous êtes lancées tout simplement. Je pense que le fait de se retrouver un peu on va dire pied au mur en fait on on était tous enfermées chez nous nous on avait déjà l’idée en fait un peu avant mars 2020 on disait : ok on veut travailler sur des vêtements recyclés, qu’est-ce qu’on peut faire ? L’idée de départ c’était seulement réparer les vêtements de seconde main. En gros l’idée de base c’était réparer les vêtements de seconde main pour créer une boucle parce qu’il y avait trop de vêtements on en faisait rien on crée une boucle on permet à ces vêtements là de revenir dans le circuit et on voulait avoir pour avoir une dimension sociale que c’était important pour moi c’était travailler avec des nouveaux arrivants en France. OK. Et donc on est on partie dans cette idée là même au tout début on a même été incubée chez on a commencé la pré-incubation chez Singa qui a un incubateur spécialisé pour les nouveaux arrivés en France au final on s’est rendu compte qu’on arrivait pas à donner, on va dire une vraie stabilité à ces personnes là. Donc on s’est dit ok on va pas travailler avec les nouveaux arrivés en France, on va continuer à travailler sur la revalorisation de vêtements de seconde main et ensuite on a pendant notre premier pop-up on a mis une pièce upcyclée à côté de toutes les pièces de seconde main réparées. Cette pièce elle est partie hyper vite on s’est dit bon bah c’est un signal euh il y a quelque chose à faire et euh et entretemps aussi parce que on on a fait plein de tests c’est vraiment l’histoire derrière, c’est testers pleins de trucs entre-temps. Pendant le confinement on avait fait des challenges upcycling. Là l’idée c’était bah tu as un vêtement chez toi que tu ne mets plus, tu fais une photo avant fais une photo après transformation à la couture et puis on fait une petite compétition comme ça en Story et ça a super bien marché. Donc on s’est dit, il y a vraiment quelque chose à faire sur l’upcycling et aller plus loin et c’est comme ça qu’on s’est lancé vraiment entre le l’idée au concept qui ressemble plus ou moins ce qui ce qui est la marque aujourd’hui. D’accord, ok. Donc il y a eu tout tous ces évènements. Oui. Il s’est passé pleins de choses vraiment entre ce qu’on visualisait à l’époque et ce que où on en est arrivées après 4 ans. C’est absolument pas du tout la même chose d’accord. Ok et justement moi je voulais te poser des questions par rapport voilà au début on a parlé des débuts de Resap Paris mais on va dire, est-ce qu’il y a des rencontres avant la consécration on va dire parce qu’on va y venir, Resap Paris il y a eu pas mal de choses voilà récemment avec Qui Veut Être Mon Associé. Mais avant ça est-ce qu’il y a eu des rencontres on va dire qui t’ont entre guillemets bousculées justement où tu t’es dit bah voilà cette pièce upcyclé lors du pop-up store a fait a été beaucoup vendue et je j’aimerais aller plus loin. Est-ce que tu as eu des on va dire des rencontres ou des personnes qui t’ont inspiré peut-être et pour te dire d’aller plus loin. Je pense qu’on est forcément inspiré par son environnement ça c’est clair et net. Il n’y a même pas de sujet là-dessus. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui nous ont qui alors inspiré je sais pas parce que du coup tu sais quand tu dis inspiration je vois oui je vois quelque chose et puis je crée une pièce moi j’étais pas du tout sur la partie création mais je pense qu’il y a beaucoup de gens qui m’ont porté pendant ce projet-là. La plupart c’était des gens qui ont travaillé avec nous. Ils m’ont énormément on va dire inspiré et porté pendant le projet sur tout un tas de sujets je veux dire nous enfin moi personnellement je viens pas du tout du milieu de la mode et du coup travailler avec des gens qui même s’ils étaient en étude bah c’est un leur passion et deux ce qu’ils étudient leur enfin vraiment leur environnement de prédilection bah c’était pour moi très très très formateur et ça je me suis énormément nourrie de on va dire cette communauté de personnes avec qui j’ai travaillé. Après on a rencontré aussi plein d’experts soit sur la partie mode que sur la partie entrepreneuriat et c’était vraiment génial de d’avoir un leur retour d’avoir bah aussi eux leur leçons ce qu’ils ont pu apprendre voilà. Globalement il y a beaucoup de choses qui m’ont inspiré je sais pas si c’est le terme en tout cas beaucoup de personnes qui m’ont porté de différentes manières soit d’un point de vue humain d’un point de vue on va dire plus business d’un point de vue entrepreneurial d’un point de vue connaissance d’un point de vue tout tout un tas de sujets euh donc ouais c’était pour moi c’est une aventure humaine de toute façon entrepreneuriat de manière générale c’est vraiment une aventure humaine c’est une histoire de rencontre à chaque fois je même appris énormément de choses même pour m’enrichir d’un point de vue on va dire même on va dire militantisme entre guillemets mais voilà j’ai il y a plein de choses je me disais oui ça c’est pas bien et puis je pensais connaître des sujets puis je discute avec des personnes dis non mais en fait faut aller plus loin faut aller plus loin et en allant plus loin je me dis mais attends mais il y a encore tellement de choses à faire et ça c’est c’est les rencontres d’accord ok bah justement en parlant de aller plus loin donc tu passé dans la fameuse émission qui est qui va être mon associé l’année dernière donc qu’est-ce qui vous a donné envie de de participer comment est-ce que ça s’est passé parce que c’est une émission dont on parle énormément et voilà mais c’est mon amie aussi qui est tombée sur le la le casting. C’était le dernier jour de casting sur LinkedIn, un truc comme ça on a postulé on a été rappelées et puis après on est rentrées dans le process comme ça et ça a été 6 mois entre le moment où on postule et le moment où on filme à peu près très mauvaise en date euh mais ouais ça a été pas mal de montagnes russes parce qu’on était un à fond dans casting puis après on n’était plus forcément dans le casting des choses comme ça pour au final être dans le casting enfin vraiment être m dans casting et enfin aller enregistrer enfin on avait la date sûr 2 jours avant. Resap Paris aujourd’hui nous vous proposons de révolutionner l’industrie de la mode avec nous en investissant 100000 € contre 5 % de notre société avec Daphné on est meilleur ami on s’est rencontré en école d’ingénieur et on a tout de suite voulu entreprendre ensemble avec du sens en mars 2020 on était dans un petit appartement d’étudiante on avait pas beaucoup de moyens mais on avait l’envie d’en découdre et de se donner à fond moi j’étais passionné de mode mais plus je m’intéressais à cette industrie et plus je constatais qu’il y avait deux grands fléau le premier c’est le désastre écologique avec la surproduction de vêtements et le second un désastre humain avec notamment l’esclavage moderne alors ces deux constats m’ont poussé l’action avec Mona on s’est très vite intéressé à l’ucycling et en fait cette pratique de recyclage est apparue comme une véritable solution d’avenir alors qu’est-ce que upcycling c’est le fait de prendre la matière qui existe déjà de la transformer pour lui donner plus de valeur ajoutée on va aller acheter de la matière première donc des vêtements de seconde main au kilo qu’on va emmener dans notre propre atelier où on va déconstruire et reconstruire des vêtements une super super expérience vraiment c’est une super expérience humaine nous on a eu la chance de pouvoir y aller avec toute l’équipe ah donc du coup il y avait toute l’équipe à la fin il y a eu un petit défilé avec les filles de l’équipe et ça c’était génial en backstage moi j’avais ma famille donc c’était pour moi c’était une super expérience j’ en garde vraiment un souvenir d’énorme. Même si c’est très sérieux c’est très très sérieux mais je me suis éclatée à enregistrer à préparer l’émission je dirais que c’est l’après qui est un peu plus compliqué parce que bah il y a tout un tas de choses à gérer avant on est un peu on sait pas trop mais on y va et puis on y va à fond et après donc faut gérer tout ce tout est retombé d’après qui sont super aussi hein pour la plupart mais il y a des choses à gérer c’est un peu plus difficile d’accord ok je voir donc ah oui et tu dis enfin parmi ces choses à gérer est-ce que tu aurais des exemples par exemple euh bah il y a déjà on a beaucoup plus de notoriété ouais donc du coup bah ça c’est cool c’est pas du tout c’est pas du tout mauvais mais c’est génial et du coup voilà il y a beaucoup plus de gens qui viennent à nous des gens qui comprennent pas ce qu’on fait c’est beaucoup plus large alorsavant au début on est dans une niche on parle avec des gens hyper sensibilisés on leur dit oui bah voilà il y a ça tel pantalon va coûter machin il va se passer si tout le monde est ok alors que là on avait des nouveaux commentaires des nouveaux trucs on était là oh c’est sympa ça tu vois genre mais mais non après il y a aussi toute la partie où faut gérer ces nouveaux clients là gérer en fait on change de sphère et c’est gérer ce changement de sphère là qui était différente d’accord donc vous étiez à une plus grosse échelle tu dirais par rapport à ou un avant un après oui c’est sûr et certain il y a un avant en après je pense pour toutes les pour toutes les entreprises qui passent dans l’émission il y a un avant après euh en terme de notoriété parfois en terme aussi de chip d’affaires parfois en terme de tout un tas de choses tu vois mais c’est sûr qu’il y en avant en après d’accord ok est-ce que tu dirais qu’il y a des collaborations et partenariats qui t’ont marqué au cours de ton activité il y a eu on a fait énormément de collaboration euh j’ai même peur d’en choisir une parce qu’on a fait plein de collaborations qui étaient top si tu parles en terme de business les premières collaborations qui ont été vraiment décisives je pense pour nous c’était bah le fait que les galeries la fillette ne passe conf c’est pas une collaboration on va dire produit en tant que tel mais en tout cas le fait de pouvoir exposer nos pièces aux Galeries Lafayette ça a été un vrai tournant pour nous en fait et ça c’était vraiment top et c’était top aussi de parler avec des gens sensibilisés à l’intérieur de grands groupes moi enfin très personnellement j’avais beaucoup de mal avec le fait de euh oui euh euh bah telle marque je peux pas travailler avec elle enfin j’étais un peu comme ça et en fait le simple fait de rencontrer dans toutes les collaborations des personnes hyper sensibilisées avec qui on avait énormément de points commun sur nos engagements écologiques sur tout un tas de choses comme ça et puis discuter et puis savoir qu’on est pas parfait et on essaie de faire des choses moi ça m’a enfin ça m’a beaucoup apporté et je trouve que ça a énormément aussi apporté à la marque de pouvoir s’associer avec des grands noms on va dire comme ça Levis ça a été aussi un parce qu’on a pu vraiment faire une collaboration 360 et pareil les gens avec qui on a bossé et pareil les gens avec qui on a bossé à ce moment-là était euh enfin est génial euh il y a le livre qu’on a écrit avec la rousse qui était aussi top les ateliers qu’on a fait avec Lacoste qui était aussi vraiment top c’était génial de d’avoir aussi euh d’apporter en fait le l’upcycling de cette manière-là et en fait c’était nouveau c’était nouveau aussi pour nous et euh et ça a été hyper intéressant de l’apporter de cette manière-là et en plus bénéficier de la marque Lacoste mine de rien parce que dès qu’on dit oui on a fait des ateliers avec Lacoste ah super et en plus les résultats des ateliers étaient canons donc c’était vraiment génial plein d’autres collaborations des petites collaborations qui étaient vraiment tout était sympa, on a fait juste sur Instagram on a collaboré avec Le Bon coi c’était des réels sur insta et c’était hyper drôle c’était super sympa c’était hyper drôle le concept qui avait été fait et tout donc non les collaborations nous ont beaucoup apporté et on a beaucoup appris d’accord et justement avec ces collaborations est-ce que tu dirais que tu as apporté une démocratisation de l’ucycling en France de manière oui je pense c’était un canal c’est un canal de qu’on a utilisé pour vraiment faire en sorte de parler de de cycling parler toutes ces choses-là parce que c’est c’est c’est bête mais c’est c’est l’humain en fait quand on voit une marque qu’on connaît depuis toujours depuis notre enfance qui fait quelque chose de nouveau en fait on va les regarder et là on voit bah du Lacoste on voit du Levis qui font mais qu’est-ce qu’ils font et tout et cetera et puis en fait ah mais c’est quoi ce truc ah mais c’est l’upcycling ah je connaissais pas ah j’allais voir ce que c’est sur l’upcycling ah c’est sympa ça m’intéresse je vais je vais aller creuser ou ça m’intéresse pas mais au moins j’ai le mot qui est apparu la différence qu’il a eu c’est que typiquement quand on a commencé que je disais le mot upcycling au clients parce qu’on rencontrait enfin on a fait énormément de popup et tout je disais upcycling au clients et bien il y en a beaucoup il me disent c’est quoi et là avec allez 4 ans qui sont passés aujourd’hui quand je dis upcycling euh bah tout le monde me dit oui oui je sais ce que c’est moi je pose la question oui est-ce que vous savez ce que c’est tout le monde me dit oui bien sûr moi je suis là oui au début on disait non donc mais tu vois tout le monde sait je dis pas que c’est nous qui avons appris ce mot-l à tout le monde je dis que le fait qu’il est beaucoup plus d’acteurs que ce soit des grands groupes des grandes entreprises ou des petites marques comme nous qui parle d’upcycling ça permis de faire rayonner le M d’accord donc tu as récemment fait un Ted talk à l’École polytechnique justement sur l’entrepreneuriat impact et sur ce sujet ouais alors pour la petite anecdote c’était un de mes objectifs de l’année dernière de faire un un Tedx euh ça s’est fait hyper rapidement et par enfin beaucoup de chance ou opportunité je sais pas le terme le bon terme mais du coup oui du coup j’ai j’ai fait un un Tedx sur le sujet l’idée c’était de vraiment montrer que euh je pense on a tous une mission de vie je sais même pas comment se dit mais en tout cas on a on aspire tous à quelque chose et l’idée c’est d’essayer d’aller vers cette chos-là bien sûr on va mettre du enfin chacun son rythme chacun son histoire et cetera moi j’ai ce que je en fait c’est vraiment ce que j’ai raconté pendant ce ce TEDx là c’est ce que je t’ai dit au tout début c’était comment je suis passé de quelqu’un qui a été un peu complètement formaté par le schéma classique de la réussite c’est avoir des bon notes à l’école rentrer être diplômé d’un une grande école ou d’un d’avoir un parcours prestigieux puis rentrer dans un grand groupe faire carrière dans un grand groupe et cetera et cetera com moi je me suis euh j’ai un peu cassé ces schémas là pour essayer de suivre ce qui me faisait vraiment vibrer et ce ces choses qui me faisaient vraiment vibrer n’était pas aligné avec les schémas que je m’étais fait dans ma tête donc c’est juste ça c’est juste comment suivre son bah comment revenir en fait à à soi via sa propre histoire c’est un peu bizarre de dire ça comme ça mais moi un peu c’est un peu mon parcours enfin raconter un peu mon parcours comment je passe de ingénieur industriel à entrepreneur dans la mode durable d’accord qui n’a rien à voir quoi je veux dire c’est là enfin le lien est compl complexe à faire mais en soit c’est ça non je comprends tout à fait justement tu parlais des collaborations tout à l’heure au niveau justement on va dire de la fast fashion j’imagine que tu dois avoir aussi un avis dessus est-ce que tu considères que l’upcycling c’est une alternative à la f fashion mais une alternative on va dire j’ai pas envie de dire durable parce que c’est c’est un terme spécifique mais c’est une alternative la bonne alternative à la face chîne alors pour moi c’est l’une des alternatives en tout cas c’est l’une des manières de mieux consommer la mode ça c’est sûr pour moi c’est une des solutions j’y crois à fond j’en suis convaincu et persuadé ensuite il y a beaucoup d’autres critères et aspects à prendre en considération je pense qu’il y a aussi l’upcycling aujourd’hui comme il est proposé c’est quelque chose qui est cher voilà donc c’est cher d’acheter de lupcycling parce que c’est du recyclage parce qu’il y a des étapes supplémentaires parce qu’il y a tout un tas de critères qui font que bien consommer c’est forcément plus cher ça c’est un travail qu’on doit faire sur chacun d’entre nous pour voilà euh le comprendre essayer bah travailler dessus c’est certainement mais essayer de le comprendre on pourra pas on pourra jamais s’aligner sur des prix de ultrafast fashion et certains prix de fast fashion ça c’est clair et net maintenant euh il y a d’autres solutions et c’est pour ça que moi je parle énormément de DIY je pense que apprendre à faire soi-même c’est aussi une solution et c’est une solution qui est abordable à tous les portefeuilles une en tout cas le sujet qui revient à chaque fois quand on parle de fast fashion et que et que je dis bah en fait voilà il y a plein de choses qui subsiste la fast fashion c’est vrai machin et tout mais derrière c’est ok mais c’est bien beau Daphné mais c’est quoi les solutions que tu m’apportes concrètement sachant que moi ma situation c’est ça moi je suis étudiant bah je galère à manger et acheter à vêtements là c’est plus facile pour moi voilà bah je dis ok mais en fait il y a d’autres solutions et toutes ces solutions ces autres solutions là c’est pas forcément acheter une pièce de de cycling qui coûte cher mais c’est complètement revoir la manière de consommer OK et donc le cycling ça fait partie des solutions et je pense que c’est un canal il y a énormément d’autres choses à explorer là je parle pas d’acheter en seconde main tu vois c’est aussi une solution faire soi-même c’est aussi une solution acheter moins c’est une solution d’abord moins puis mieux et cetera donc il y a c’est une solution le cycling mais pas que d’accord ok alors récemment du coup tu as été lauréate du Prix Gabriel de le for good est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur le sujet carrément alors le for good c’est un incubateur qui est dédié exclusivement aux entrepreneurs à impact c’est à dire que les for ils vont accompagner uniquement des projets qui vont avoir un impact que ce soit sur l’environnement ou enfin un impacts sociaux et euh donc on est incubé chez le forg il y a 3 ans donc on a suivi le programme et il y a un prix qui est le le prix Gabriel auquel tout le monde peut postuler Mo g en donc en les gens qui ont fait le programme le forgo et des gens extérieurs on peut postuler à ce prix-là et ce prix ça permet d’accompagner encore plus loin euh des entrepreneurs à impact des entrepreneurs for donc du coup je suis passé euh donc c’est du coup la promo 2023 2024 donc j’étais lauréate en décembre et du coup on a un accompagnement euh pour bah pour nous aider à se à se développer ok bah oui j’ai vu que la cérémonie avait eu lieu au Grand Rex donc ça avait dû être une super cérémonie c’était super et c’était très intense le process cétait très intense mais c’était génial un de rencontrer d’autres entrepreneurs impact et découvrir d’autres projets que je connaissais pas tout le monde et c’était génial de découvrir ça et de aussi se challenger où on a dû bah préparer notre pit pendant de semaines enfin des semaines avant arrivé avec un petit carré c’est tout ex quand même et passer devant un déjà le jury en one to one et après le soir devant donc un un parterre de gens au Grand Rex non c’était vraiment hyper sympa ouais d’accord ok bah super expérience on va finir par quelque chose d’assez important donc je te laisse justement me dire sur ce sujet de ris Paris oui et ben quand c’est quand c’est rencontré Fatou et que tu m’as proposé de faire l’interview c’était bah forcément avec plaisir à ce moment-là là j’étais pas enfin j’avais pas cette nouvelle là entre les mains donc aujourd’hui donc l’aventure Resap va s’arrêter donc c’est difficile c’est difficile mais je pense que c’est la bonne solution à date donc voilà ça fait 4 ans que je travaille sur le projet 4 ans c’est c’est long c’est pass c’est plein de choses c’était une aventure super j’en garde des souvenirs mais je pense que personnellement je suis arrivée au bout du chemin du chemin ou je comprends et justement on va dire c’est c’est la fin de Ra Paris mais c’est pas la fin de Love c quoi justement qu’est-ce que tu aimerais laisser on va dire comme héritage vis-à-vis de l’upcycling à l’aide de Resap Paris on va dire au monde de la mode en France et voir même au-delà alors déjà faut savoir que quand même l’upcycling ça existait avant Resap et ça existera après Resap ça c’est clair et net je pense que Resap ça a énormément aidé on va dire à mettre un peu plus de lumière l’upcycling mais je dirais à démocratiser pour faire en sorte que un maximum de personnes puissent savoir ce qui est l’upcycling on a participer à cette mission là et c’était notre mission à nous donc c’est c’est génial je pense que ça va l’upcycling va continuer à vivre et le marché va continuer à grandir les gens vont s’intéresser de plus en plus à cette pratique là ce qui est génial moi à titre plus personnel je vais continuer à diffuser autour de l’upcycling travailler à la sensibilisation et ces choses bien que la marque s’arrête en tout cas mon combat personnel ne s’arrête pas et et voilà avec tout ça c’est est-ce que tu aurais un message pour les porteurs de projets mais les porteurs de projets à impact notamment ouais mon message pour les porteurs de projets à impact mon message pour les porteurs de projets à impact je pense ce serait de de de pas lâcher entre guillemets alors c’est bizarre de dire ça alors que mon projet s’arrête mais c’est de pas lâcher ce qui nous drive si c’est cet impact là qui te drive mais que tu sens que grosso modo la structure dans laquelle tu es en train de porter cet impact n’est plus la bonne mais en fait il faut changer il faut faut pas avoir peur de changer donc en tout cas mon message à tous les porteurs de projet de manière générale je dirais c’est.. il y a un moment pour tout des fois il y a des moments pour se donner à fond être résilient et des fois il y a des moments où en fait la résilience te fait re foncé dans un mur et il faut savoir s Rê mais en tout cas toujours garder je pense comme boussole l’impact c’est pour moi la meilleure chose à faire donc à partir du moment où tu es alignée avec tes valeurs aligné avec ce que tu fais tu le feras différemment ok toujours c’est un super beau message et en tout cas moi je trouve pas ça bizarre que tu le disent même si tu en ça rêve parce que au contraire vous avez fait preuve de résilience je trouve pendant toutes ces années vous êtes allées vraiment loin vous avez fait énormément de choses donc moi je pense que au contraire ça montre que on peut faire énormément de choses et aussi recommencer je dis pas ça pour mais pardon mais j’ai quelque chose à te montrer un petit message assez drôle je te laisse regarder c’est quoi ça Restart Everywhere à tout moment je lance une boîte qui s’appelle Restart voilà Paris mais aussi c’est vrai ouais non je pense que il y a un moment pour tout ma mère a dit toujours il y a un moment pour tout il y a un moment pour manger un moment pour rigoler un moment pour étudier et des fois il y a des moment où il faut il faut simplement arrêter rebondir repartir sur d’autres choses et revenir ou pas il a plein de chose à faire qu’on a aligné avec ses valeurs je suis bien d’accord avec toi en tout cas merci beaucoup à toi d’être présente pour cette interview c’est la fin et merci à tous

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