PROGRAMME :
    Introduction, Catherine Barthélémy (ANM Paris), Najia Hajjaj-Hassouni (ANM, Rabat), Patrice Debré (ANM, Paris)

    Présentations scientifiques
    Les papillomavirus humains – le point de vue du virologue, Pr Ahmed Alaoui (UIR, Rabat)
    HPV – aspects anatomopathologies, Pr Cécile Badoual (ANM, Paris)
    Le cancer du col de l’utérus et son dépistage, Dr Souad El Hassani (RSK, Rabat)
    Vaccination HPV, Pr Yves Buisson (ANM, Paris)
    La vaccination anti-HPV: état des lieux dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, Dr Noria Saidi (RSK, Rabat)
    Hésitation vaccinale, Pr Patrick Perreti-Watel (INSERM-Marseille, Marseille)

    Table ronde
    Modérateurs : Dr Noria Saidi (Rabat) et Pr Yves Buisson (ANM, Paris)

    Conclusion
    Pr Najia Hajjaj-Hassouni (ANM Rabat) et Pr Georges Mantion (ANM, Besançon)

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    ➡️ @acadmed
    ➡️ Académie nationale de médecine de France

    chers confrères chers collègues chers amis euh je suis vraiment très heureuse et honorée au nom de l’Académie national de médecine de France de vous saluer à le à l’ouverture de ce magnifique webinaire que vous organisez euh sur un sujet d’actu ité et toujours d’actualité qui est celui du papilloma virus humain euh comme vous savez l’Académie nationale de médecine que que je préside pour l’année 2024 à a pour mission à titre non lucratif de et à la demande de notre gouvernement de répondre à toutes questions concernant la santé publique concernant euh la manière de s’occuper de tous les objets d’études et de recherche qui peuvent contribuer au progrès de l’art de guérir euh l’Académie nationale de médecine à cette année euh 2024 euh établit une priorité thématique qui est celle de la vaccination et par conséquent euh cette réunion pluridisciplinaire euh Inter national euh sur cette thématique majeure est est vraiment une initiative je dirais remarquable centré sur la personne dans son écosystème de vie euh le meilleur pour chacun à tous les âges de la vie euh ce sont des valeurs que nous que nous partageons tous et que et que je soulligne en introduction de cette euh de de cet événement euh que l’on appelle maintenant les webinaires c’est-à-dire qui s’adresse de manière très large à un public à des collaborateurs de toute génération pour améliorer nos pratiques médicales et en santé publique alors les organisateurs euh comme toujours sont sont vraiment je dirais ex des experts donc le professeur George Manon du côté français le professeur Nadja adjad assuni de la faculté doyenne de la Faculté de médecine de l’Université Internationale de Raba du côté marocain euh je je vous adresse toutes nos nos nos félicitations nous avons des orateurs qui du côté marocain du côté français sont d’une expertise tout à fait exceptionnelle dans ce domaine et vont faire profiter de leur savoir et de leur savoir-faire dans ce domaine encore une fois qui est un domaine je dirais insuffisamment connu de de la population nous avons eu la surprise en quelque sorte en France et je suis sûre que vous aurez ces ces points de de discussion sur le fait que la vaccination euh HPV a pas été forcément euh je dirais au plan de la santé publique euh accueilli de manière unanime par tous ceux qui pouvaient auprès des jeunes euh faire en faire la promotion donc il reste beaucoup à faire alors ce que je je je vous dirais c’est que je salue tous ceux qui qui non seulement organisé alors les professeurs Ahmed Alaoui docteur Souad alhassani docteur noria Saidi et puis du côté français euh les professeur Cécile badoile le professeur Yve buisson et professeur Patrick Peretti valt euh je remercie aussi l’équipe bien sûr de ce qu’on appelle le comité des relations internationales de l’Académie nationale de médecine et en particulier Patrice Debray qui ne cesse on va dire je dirais presque jour et nuit et tous les jours de l’année de se préoccuper de l’animation et de ces connexions internationales si précieuses euh et amicales euh à notre époque bonne bon webinaire je je vous souhaite toute réussite et j’espère vous voir bientôt à Paris pour ceux qui qui aujourd’hui vont parler euh de leur de leur région merci beaucoup bonjour à toutes bonjour à tous chers collègues chers professeurs permettez-moi de remercier avant tout les organisateurs de ce webinaire pour m’avoir convié à vous faire cette présentation relative aux HPV intitulé HPV les papiloma virus humains du virus à la prévention des cancers le point de vue du virologue en introduction je voudrais commencer par quelques généralité concernant les cancers et en particulier les données actuelles publiées par le Centre for Disease Control cdcar l’international agency res cancer qui révèle que 21 % des cancers sont causés par une infection plus de 700000 cas de cancer dans le monde sont d aux HPV toutes les 2 minutes une femme MEUR d’un cancer du col de l’ virérus dans le monde plus de 90 % des personnes ont au moins été en contact une fois dans leur vie avec le virus HPV ce virus est l’agent infectieux sexuellement transmissible le plus fréquent dans le monde sur la figure présentée ici nous voyons que l’Afrique représente de loin le continent où la prévalence virale est la plus élevée tout âche confondu le virus HPV les ces virus là sont donc impliqués dans différents cancers particulièrement au niveau anogénital l’HPV est responsable d’environ 100 % des cancers du col utérin 600000 cas de cancer du col de l’utérus sont déclaré ont été déclarés en 2020 dans le monde l’HPV est également responsable de plus de 300000 cas de pardon de 30000 cas de cancer anéal et de plus de 90000 cas de cancer phingé dans le monde au Maroc les chiffres du ministère de la santé font état de 2200 nouveaux cas déclarés de cancer du col de l’utérus chaque année et dans environ 110 cas de décès annuels relatif au cancer du col de l’utérus le virus HPV est un virus appartenant à la famille des papillomas virités c’est un petit virus non enveloppé résistant contenant un ADN circulaire double brin de 8000 8000 paires de base il est doté d’une capside icosédrique constituée de 71 caps sommaires situés à la surface du virus il existe plus de 400 types de de papyoma virus humain ces virus ont été classés par l’art en groupe et espèce cette classification est basée essentiellement sur la variabilité des gènes L1 et L2 du virus vous avez ici en haut à droite le schéma de l’organisation générale génomique du virus avec deux groupes de gènes les gènes traduits tardivement qui vont coder pour la capsite on en dénombre deux ce sont les gènes lat L1 et L2 qui vont être directement appliqué impliqué dans la fabrication des vaccin nous avons aussi sur ce schéma le groupe de Gênes de gènes de type early ces gènes vont être très rapidementard traduit ils sont représentés principalement par les gènes E6 et E7 ces gènes vont être directement appliqués dans l’oncogenèse en inhibant les protéines antitumorales TP53 et et la protéine rétinoblastoma sur la figure en bas à gauche nous avons un phyogénétique qui retrace l’évolution de millions d’années du génome des papillomavirus le deuxème art philogénétique présenté ici à droite montre que les HPV sont classés en différents groupes et espèces et ce qui nous intéresse aujourd’hui ce sont les alphaapiloma virus ces groupes de virus sont appliqués dans les cancers et un tropisme cutanéo mu les Alpha papiloma virus ont été classés par l’arc en deux groupes un groupe de virus dénommé à risque responsable de condyome et papyome en parti particulier au niveau anal et génital 90 % de ces virus sont représentés par le HPV 6 et 11 parallèlement au groupe à ce groupe là figure le groupe à haut risque avec deux types de virus particulièrement fréquents les virus HPV 16 et 18 responsable d’environ 70 % des cancers du col deutérus sur cette slide les types de virus noté en rouge sont ceux qui figurent sur les différents vaccins disponibles en particulier le vaccin nonvalent l’infection virale débute par une effraction et une lésion de l’épithélium cutané au MUC le virus HPV va infecter les cellules de la gaoue oisale il va alors s’installer dans le noyau cellulaire dans un premier temps sous une forme épisomale par la suite il va y avoir une production cellulaire virale et une libération des virus en particulier par les cellules épithéliales qui remontent à la surface du tissu cutanéo muqueux parallèlement à cela de multiples événements vont se produire du type viral des C ces différents événements vont être dépendants du type viral des altérations immunologiques génétiqu et épigénétiqu de l’aut les lésions épithéliares engendrées sont classées de lésions à bas grade à des lésions à haut grade ou encore grade 1 2 3 de néoplasie cervicale intraépithélien ou C 90 % des lésions de faible grade 1 et de régress spontanément dans ce cas on va noter une Clairence de l’infection virale qui va survenir à 1 à 2 ans après l’infection dans un autre d’un autre côté dans environ 10 % des cas il va y avoir une latence et une persistance virale et dans un intervalle de 15 à 20 ans le génome viral qui a intégré le génome cellulaire va grâce au gènees E6 et E7 entraîner un dérèglement et une prolifération cellulaire aboutissant à un carcinome invasif nous avons vu que l’HPV est la principalé présent dans les pays du Nord et aussi en Afrique le cancer du colle de l’utérin comprend différents facteurs de risque à savoir une activité sexuelle précoce une multiplicité des partenaires une contraception orale une gross des grossesses précoocce une multiparité d’autres coinfections teles que les infections bactériennes aclaméia tracomatiagonocoque les infections virales telles que le HV ou les Herp ou encore la présence d’un système immunitaire défaillant le cancer du col de luérus touche essentiellement les femmes âgé de 35 à 40 de ce fait l’OMS a émis des recommandations en 2020 basé sur une stratégie de prévention mondiale reposant sur trois axes le premier axe concerne la prévention primaire qui repose sur la vaccination de la jeune fille de la ans le deè axe qui nous intéresse particulièrement iciorte sur la mise en place de test performant de dépissage du cancer chez la femme âgée de 25 à 30 ans enfin le 3è axe repose sur le traitement des lésions et des cancers invasifs la pierre angulaire de la prévention secondaire repose sur le dépistage du cancer du col ainsi que sur le choix de ces test de dépistage contrairement à la vaccination dans l’objectif et les radication du virus la prévention secondaire vise à éliminer le risque de survenue de lésux en particulier de cancer invasif les tests de dépissage reposent principalement d’un côté sur un test qui va recherche le virus et d’un autre côté sur deux autres tests qui recherchent les lésions cytologiques ou histologiqu ces lésions sont objectivés par la méthode de l’IVA inspection visuelle après application de l’acide acétique au niveau du col de l’utérus ce test consiste à observer la survenue de coloration blanchâre évocatrice de lésion de bagrade à grat ou au grat la performance de ce test dépend de la formation de l’opérateur de son âge et de son expérience ce test ne peut être optimal que lorsque les lésions sont déjà installées ainsi de nombreux auteurs montré que ce test restait peu sensible peu spécifique alors que son coup pouvait être très abordable l’autre test de mise en évidence des et la cytologie conventionnelle ou en milieu liquide les étudesu d’évaluation de ce test ont rapporté la nécessité de multiplier forte fortement la fréquence d’usage de ce test dû à sa faible sensibilité le troisième test de dépistage est un test de recherche de l’ADN HPV ou de l’ARN messager virale ce test a l’avantage de pouvoir être performant avant la survenue des lésions cancéreuses ce test à l’inconvénient toutefois d’avoir un coût beaucoup plus élevé que les précédents cependant il est reproductible robuste sensible et spécifique il a aussi l’avantage de pouvoir être effectué sur des autoprélèvements vaginaux réalisés par les patientes elles-mêmes sur ces deux graphiques les auteurs ont comparé à travers une étude de cororte et à travers un essai randomisé des tests de recherche d’ADN comparé en comparaison à des tests de ctologie du col utérin les résultats ont montré dans le premier graphique à gauche que les femmes avec un HPV négatif ont très peu de risque de développer un CIN de grade 3 comparativement à la cytologie le deuxè graphique en haut à droite montre que le risque de cancer invasif reste très inférieur chez les femmes ayant un HPV négatif par rapport à ceux qui ont une cytologie négative les études relatives aux différents tests de dépistage on conduit l’OMS à recommandé en première rtention les tests HPV ADN chez la femme âgée de 25 à 30 ans lorsque ce test ne met pas en évidence de virus à au risque il est souhaitable de de le répéter 5 à 10 ans plus tard soit au moins deux tests éloignés dans la vie d’une femme dans le cas où le résultat de ce test est positif il est recommandé alors d’effectuer un triage de la patiente pour objectiver les lésions du col et entreprendre des mesures adéquates ces solutions peuvent être réalisées par des méthodes à choix principalement soit par la cétologie soit par la méthode IV1 à côté du cor du cancer du col de l’utérus figure le cancer du canal anal son incidence est beaucoup plus faible que le cancer du col cependant on note une augmentation du nombre de cas dans le monde 2 tiers des cas du de cancer anal sont des femmes âgées de 55 à 60 ans les graphiques présentés ici représente une étude de prévalence des types de virus HPV en fonction du sexe du diagnostic des grades de lésion et du statut HIV cette étude révèle que le HPV de type 16 reste largement prédominant dans de 70 % des cancers à Nau vu le risque de développement de cancer invasif anal des sociétés savantes ont préconisé de faire un dépistage ciblant en priorité des patients hchiv positif âgé de 35 ans pour les hommes et de plus de 45 ans pour les femmes les autres populations à risque sont représenté par les patientes à antécédentss de dysplasie ou de cancer vulvaire ainsi que les hommes ayant de relation avec les hommes de plus de 45 ans la stratégie de prévention préconisée consiste à effectuer un examen proctologique associé à une cytologie anale et ou à un test HPV dans le cas où ce test est négatif il convient de le répéter tous les de ans dans le cas où il est positif il convient alors de réaliser une anuscopie à haute résolution après le cancer du colle de l’utérus le cancer orol phing et le deuxième cancer prévalent duohpv il touche surtout les hommes âgé de 55 à 60 ans l’HPV va être responsable de cancer essentiellement au niveau de la migdale et au niveau de la base de la langue dans près de 90 % des cas le type HPV est le type viral incriminé les publications actuelles rapportent que les pays du Nord vivent actuellement une recrudissence importante de cas de cancer oropharang ceci est particulièrement montré dans cette étude où l’on voit que la prévalence du cancer orophranger hpv+ a augmenté de 225 % sur 20 ans aux États-Unis alors alors que le cancer attribué au tabac et alcool et alcool c’est ça HPV négatif a diminué de près de 50 %. les facteurs de risque actuel avancés comprennent des pratiques sexuelles les altérations du microbiome bucal ainsi que certaines mutations génétique somatique retrouvé chez les patients HPV positif on ne sait pas beaucoup de choses concernant la euh la physiopaléatologie et l’oncogénèse virale oroparing dû au au virus HPV actuellement ce manque de données est principalement dû aux difficultés d’accès au sitite de prélèvement situé essentiellement au niveau de la base de la langue face à cette difficulté les chercheurs ont développé de nouveaux biomarqueurs deux types de biomarqueurs sont actuellement particulièrement étudiés il s’agit de la recherche d’anticorps sérologique des anticorps antiprotéin E6 viral pour lesquels plus plusieurs études rapportent que cette sérologie pourrait prédire la survenue de cancer orop 10 ans à l’avance le deuxième marqueur qui est actuellement très prometteur concerne la recherche de l’ADN virale tumoral circulant cet ADN viral ou C DNA a été particulièrement étudié dans un travail de l’Université de Michigan où 81 patients atteints du cancer oroparing on été suivi sur 40 mois avant le traitement tous les patients étaient ctdna HPV positif presque tous ont négativé ce test quelques semaines après le le traitement le début du traitement le ctdna viral est resté alors négative sans rechute clinique pendant près de 40 mois un seul patient de la série a rechuté sa rechute a d’abord été objectivée par un test viral redevenu positif semaines après le premier traitement la rechute a par la suite été confirmée et objectivé cliniquement 18 mois plus tard sur cette courbe vous voyez le l’évolution donc de ce ctdna et sur l’image la figure à gauche vous voyez les difficulté de pouvoir accéder pour faire un prélèvement de dépistage au niveau de la base de la langue en conclusion le virus HPV est un virus très répandu dans le monde il est l’origine de centaines de milliers de cancers de cent de milliers de cancers et de décès dans le monde à l’instar des pays développés le Maroc a récemment introduit le vaccin antihpv dans le programme national de vaccination et ce programme concerne essentiellement les filles à partir de 11 ans les tests de de virologie HPV sont présents au Maroc et devraient être inscrits dans la stratégie de dépissage du cancer du colle de l’utérus il y a actuellement des start-ups marocaines qui travaillent à l’élaboration de nouveaux tests ADN PCR qui seraient plus abordable et qui pourrait être remboursé par les caisses d’assurance à l’image de ce qui a été fait pour les tests PCR covid produit au Maroc enfin il serait souhaitable de renforcer la recherche multidisciplinaire et de développer de nouveaux biomarqueurs adaptés permettant non seulement de mieux assoir le dépissage de tous les cancers liés à l’HPV mais aussi d’assurer un meilleur suivi des patients malades pour arriver Infiné à éradiquer définitivement les cancers et ce virus HPV je vous remercie très bien euh avant qu’on envoie le le le l’intervention suiv excusez-moi je donne la parole à Madame le professeur Cécile badoual qui va n faire une intervention donc sur HPV l’aspect anatomopathologique et je remercie bien sûr professeuri pour son intervention très claire simplement il y a des petits problèmes de est-ce que ça s’arrange un peu parce que chez nous là ça marche bien est bon oui chez moi également le son est bon donc il y a eu un petit problème de lancement mais je crois que c’est bon maintenant donc on peut lancer l’intervention de Madame badoal et puis je propose qu’on fasse une discussion immédiatement après ces deux interventions allez-y Anna envoyez le et si on peut demander pardon George aux participants de bien vouloir couper les micros pendant les interventions parce qu’on entend les discussions nelle oui oui merci beaucoup bien merci Anna de de le rappeler j’ai mis un petit message mais je suis le professeur Cécile bad et je vais vous parler du papi virirus et surtout des aspect anatomopathologie lié à une infection par le papiom virus je suis anapathe et je suis chef de service de l’hôpital européen George Pidou alors que saon sur les cancers liés à la PV et bien on sait que ils sont principalement localisé au niveau de la sphère génitale avec des cancers de la vulve du pénis mais aussi du vagin et du cancer de col de l’utérus on va retrouver des lésions précancéreuses et des lésions cancéreuses on va le retrouver chez les femmes et chez les hommes et puis on va retrouver aussi des cancers de l’uropharinx qui est le alisé au fond de la bouche euh au niveau de des amidales et en particulier des amidales palatines et la totalité de ces cancers représente à peu près 4,5 5 % des cancers diagnostiqués dans le monde et 30 % des cancers lié à une infection donc qu’est-ce qu’on va retrouver comme des lésions sur le plan quantité ces données sont de 2020 sur le plan internationale avec des lésions principalement chez la femme mais vous voyez qu’au niveau de l’uropharinx et bien ce sont des cancers qu’on va le retrouver le plus souvent chez les hommes alors pour arriver sur les lésions et lié à l’HPV en anatomopathologie je vais m’intéresser principalement au cancer du col de l’utérus qui sont les cancers les plus fréquents chez la femmes lié à l’HPV donc on va se retrouver ces cancers le plus souvent dans euh des endroits où la prévention n’est pas possible et en particulier où on va identifier des lésions prèsccéreuse mais vous voyez que le cancer du code de l’utérus intéresse tous les pays et en particulier dans les en Afrique et en Amérique du Sud ou en Asie alors l’histoire de naturelun infection par HPV et bien le virus va infecter les caratés innocy euh de la couche basale de l’épiderme et puis les particules virales vont s’assembler au niveau de la couche superficielle de l’épiderme ou ici d’une muqueuse génitale et donc il y a pas ou peu de cytlys ou d’effit cytopathogèn alors pourquoi je vais vous parler que des lésions des muqueuses qu’elles soi génital il soit ici dans le contexte du col de l’utérus ou des muqueuses an et bien on pense que c’est à peu près la même carcinogénèse la même façon d’agir de l’infection et on va parler de l’uropharin qui est différente et c’est pour ça que c’est intéressant sur le plan anatomopathologique donc encore une fois pas ou peu de cytolly d’ffets cytopathogène en gros quand il y a une infection et bien on va pas le voir forcément sur le plan cytologique alors pour rappel le le col de l’utérus les aspects hisologiques généraux il y a un endocol euh et puis un exocole l’endocole est revêtu par un épithélium glandulaire cylindrique au mucosécrétant et l’exoco par un épithélium malpigen non caratinisé et c’est dans cette zone d’interaction et d’affrontement et de transition entre cet endocole et cet exocole qui est à l’extérieur que vont se dérouler les processus métaplasiques et de dysplasie et de transformation carcinomateuse donc ici avec un une vue plus agrandi de cette zone de jonction pavimentosindrique on voit l’exocole malpidien et l’endocole glandulaire et c’est cette zone là de grande fragilité où il va y avoir le plus souvent une infection par HPV qui va être active et qui va transformer les ces alors l’expression de ces Gunes viros elle est régulée par avec précision et dépend très important au niveau de l’autre et vous voyez qu’il y a la maintenance du génome viral la prolifération cellulaire avec l’interaction de différentes cellules qui de différentes protéines pardon au niveau de la cellule qui sont produite par le le le virus le papinomavirus en particulier E6 et E7 qui sont les OM protéines les plus importantes dans la transformation alors ici vous avez une représentation chmatique hein de de l’activité de E6 et E7 comme je viens de vous dire dans la les cellules cervicales donc nous sommes dans un pole de l’utérus il y a des lésions qui vont apparaître donc je vais vous je vous ai parlé de l’infection des cellules basal puis la multiplication de du virus jusqu’à la surface avec la la prolifération des virion puis peu à peu une transformation des cellules qui va se faire avec la présence en fonction des lésions au niveau des lésions de bas grade au une transformation au niveau des cellules basales puis peu à peu au niveau de toute la surface de l’épithélium pour arriver à des lésions de ce qu’on appelle de carcinome insitu donc les lésions généralement il y a entre 10 et 20 ans pour l’avènement de ce genre de lésion euh et puis il ces lésions sont maintenant gradé alors que c’était avant les CIN 1 2 3 m maintenant gradé en low grade et high grade les s i l les squamous int intraépithélial lesion et les low grades correspondent au CIN1 alors que les high grade correspondent au CIN 2 et 3 donc c’est important de connaître cette terminologie et puis peu à peu dans ces processus qui prennent extrêmement longtemps et bien il va y avoir l’avèement à un moment d’une prolifération tumorale pour lequel il va y avoir unchement de la membrane Madale et un carcinome épidermoïde infant est important de savoir c’est que la plupart des individus vont éliminer spontanément l’infection à HPV dans les 1 à 3 ans il y aura moins de 1 % qui auront une infection permanente parmi lesqueles une minorité développera une lésion là je vous parle du carcinome localiséfin ou plutôt des lié à l’HPV dans le col de l’utérus et que la plupart des lésions l’aul dans l’au squamous intraépithélial lesion et bien cette la plupart de ces lésions vont euh diminuer et une fraction significative des lésions de HSL aussi hein à peu près 70 % vont être éliminé par un système immunitaire bien que je vous ai dit que le système immunitaire n’était pas très performant qu’ y avait une cytolyise peu importante mais elle est suffisante pour éliminer la la prolifération de ces lésux alors ça c’est le schéma de l’histoire naturelle de l’infection par HPV hein vous voyez dans les cases violettes et bien les étapes qui sont communément actives et les cas bleu sont en état encore d’hypothèse avec bah le le cancer enfin le col qui est normal puis on va retrouver de l’HPV puis va y avoir une lésion sur des lésions dysplasiques de bas grade puis éventuellement aller vers le haut grade puis vers le cancer quand il y aura une invasion par contre ce qu’on sait pas très bien c’est euh est-ce qu’il va y avoir des infections latentes est-ce comment se font les régressions et à quel euh quels sont les facteurs qui vont être identifié pour anticiper une possible régression et c’est d’autant plus important que euh la la détection de lésion et en particulier de bas grade va entraîner une surveillance particulière et il est est important de déterminer quelle surveillance il elle est la plus adaptée alors pour les lésion précancéreus épidermoïd et ou malpidenne et bien on va voir le développement d’un cancer à différentes étapes avec des lésions précancéreuses vers un cancer nitu pour chaque grade de lésion précervicale L S ou HSIL il va y avoir une probabilité de régression je viens de le dire ou de persistance ou de progression vers des stades plus avancé dysplaser LG entre 10 et 20 ans avant le cancer invasif 60 % ou plus de dysplasie légère vont régresser spontanément c’est vraiment très important de le rignaler 10 % évolue vers des lésions de haut grade dans les deux àaements les lésions de haut grade le plus souvent vont disparaître mais mais peuvent apparaître sans passer par des stades décelables de dysplasie légère donc ça c’est vraiment important aussi parfois on n pas vu de lesux on a identifié la présence d’un HPV on n pas vu de lésion de bas grade et on va avoir des lésions de grade spontanément les dysplasés légères ont une forte probabilité d’évoluer vers un cancer euh pardon les disysplasies sévères ont une forte probabilité d’évoluer vers un cancer bien que moins de 50 % hein on a vu que c’était autour plutôt de 30 % évolue vers un cancer invasif donc quand est-ce que on va pouvoir identifier un la nécessité de mettre un traitement et comment on identifie ce risque d’évolution qui est très important euh de d’identifier parce que c’est ce qui va permettre une meilleure surveillance et puis les lésion précancéreuse glandulaire et bien on sait que l’histoire naturelle de la adénocarcinome bien qu’elle soit peu connue euh est aussi associée à une infection par HPV alors euh comment on va proposer donc un dépistage euh chez les patients et bien en France on propose de 2 40 ans de faire un examen cytologique parce que il y a un risque d’infection extrêmement important à cette période là et de trouver un un HPV et puis en fonction des résultats positifs ou négatifs de proposer des des après la présence d’une cittologie anormale un test HPV et puis d’aller jusqu’à laoscopie si il est positif entre 30 et 65 ans c’est un test HPV qui va être fait en premier lieu avec la recherche d’un résultat positif s’il est positif et bien on fera une citologie et réflexe et là on va typer la la présence ou pas de lésion et typer les les les cellules qui vont aller jusqu’à la nécessité d’une colposcopie et d’un traitement si on a trouver des lésions tumorales précancéreuses ou cancéreus alors ça c’était pour juste pour vous dire hein que en France la proportion des femmes ayant réalisé au moins un proti cervicau utérin dans les 4 ans ça c’était 2010 à 2 13 c’estàdire dans les recommandations standard qui était en premier lieu de faire un frtier bien vous voyez que seul 60 % des femmes alors déjà 60 % des femmes vont faire leur frti mais pour autant 40 % ne passent pas dans euh les les les nécessités de de les suivre sur un euh sur une prise en charge adaptée alors le frottier cervicau utérin ce qu’on va faire en en en cittologie et en anapath et bien soit c’est une technique conventionnelle qui de moins en moins utilisé soit une technique en milieu liquide avec une coloration à chaque fois de papa Nicolao alors qu’est-ce qui est important de savoir c’est qu’il y a une terminologie du système betta où on va retrouver des cellules basales et parabasales mais aussi des des cellules intermédiaires et superficiel et donc on a le lot s donc on en a parlé tout à l’heure sur le plan histologique mais aussi sur le plan cétologique des lésion malpigen intraépithéliale de bagrade HSIL des lésions euh de haut grade qui seront intraépithéliales de haut grade ASCUS alors là c’est quand il y a des atypie malpigienne de signification indéterminée et ascach c’est quand il y a des atypies malpigiennes qui ne permettent pas d’exclure une lésion intraépithéliale de haut grade et puis AGC qui sont les suspissions d’une lésion glandulaire vous voyez qu’on a tout un panel d’utilisation d’une terminologie qui va nous permettre de déterminer s’il y a des lésion et de l’étypé alors qu’est-ce qui est intéressant de savoir sur le plan des lésions virroindues en en dehors de des lésions de de cellules anormales et bien tout d’abord on va retrouver des coilocyes qui sont des cellules qui ont un aspect frité euh qui généralement ont ont parfois un alocaire et qui sont liés à une infection par HPD alors au niveau niveau de la vulve du col et et de du vagin on peut retrouver ces coilocites au niveau de de l’anus on peut les retrouver aussi mais par contre au niveau de l’uroporence c’est rarissime de retrouver ces coloces donc c’est vraiment en fonction de la localisation qu’on va retrouver des anomalies céthologiques donc l’EFF cytopathogène de l’HPV hein vous voyez cette Hal au CLA autour des des des du noyau donc on va avoir des colocyes avec un noyau augmenté de volume très foncé en tache d’ENT un aloca périnucléaire au ourl alors on dit en poquédu que nous sommes des grands euh poètes en anapathe et puis des binucléation qui tout sont tout à fait possibles alors là vous avez des cellules anormales dans un froti qui sont en tridimensionnel avec une augmentation du rapport nucléocytoplasmique des atypicitonucléaires massives on est avec des noyaux très volumineux avec la présence de mytose nous sommes sur des cellules anormales à type que euh associé à une prolifération tumorale dont il n’est pas possible en citologie de déterminer s’il y a une infiltration ou si ce sont des lésions qui sont dans un carcinome institu ou de du HSIL donc généralement on fait une conisation on va faire de la prise en charge macroscopique en anapathe et d’aller regarder les critères qui vont faire que il va y avoir des lésions dysplasiquequ ou pas du colle de l’utérus alors on va aller chercher des critères cittologiques des critères architecturaux des le rapport de l’épithélium avec le conjonctif et la présence de glandes endocervicale ici vous avez la zone de jonction et vous voyez un épithélium qui est strictement normal et un épithélium qui est euh tumoral enfin on en dysplasie euh de haut grade avec des attipices tioncléaires ici vous avez des coilocdes mais il n’y a pas de franchissement euh et ces atpices sont sur toute la hauteur de l’épithélium quand on l’a vu sur le schéma tout à l’heure mais il n’y a pas de franchissement de la membrane basale alors ici c’est la classification MELS 2014 il y a une nouvelle classification mais on est toujours sur la présence de ces lésions de malpigienne carcinomateuse carcinome épidermoïde et puisinocarcinome qu’il soit insitu ou infiltrant lié à l’HPV donc ici vous avez encore des lésions de de de de de carcinome initu avec des mytoses des atpicit nucléaires une augmentation du rapport nucléocytoplasmique et ses lésions sur toute la hauteur de l’épithélium et ici vous avez un carcinome du col infiltrant carcinom épidermoïde infiltrant où vous avez vous voyez une prolifération extrêmement massive infiltrant alors pour qu’est-ce qui est de de la pas enin que connaît-on sur la carcinogénèse des autres cancers anogénitaux vu le vagin anus et pénis et bien on pense que c’est une carcinogenèse assez semblable et donc je ne vais pas vous montrer les photos de carcinom épidermoïes qui ressemble tout à fait alors on va faire des vin de pour le le le le le la vulve on des Ain à 1 2 3 mais maintenant S et h pour les localisation des dysplasie mais une évolution alors sur la temporalité et sur l’évolution c’est pas exactement pareil on ne connaît pas tout mais on sait que cette carcénogenèse est assez identique qui est important ici de vous ai parleré des tests de prévention et bien de savoir qu’est-ce qu’on va utiliser pour le l’anus et bien il y a une proposition de prise en CH charge des populations à risque euh et qui est bien identifié pour ceux qui risquent de faire un cancer de l’anus et euh il y a une proposition qui a été faite hein par la société de colopotologie française sur euh euh la la les recommandations de de de pratique clinique où on va identifier les patients et les patientes donc les hommes ayant des rapports avec les hommes euh les hommes euh ayant des rapports avec les hommes VIH les femmes VIH les femmes ayant des lésions près cancéreuses ou euh des cancers de la buulp qui sont très à risque de avoir des cancers de de l’anus alors un mot sur les cancers de l’uropharinx euh les cancers de l’oropharax il y en a qui sont liés à l’alcool et au tabac mais de plus en plus sont liés à l’HPV on voit ici que la répartation elle est surtout lesidentif enfin de ces cancers de Rin sont identifié dans les en Europe en Amérique du Sud du Nord pardon mais en fait en Australie mais on peut en retrouver un peu partout et c’est aussi les techniques d’identification de ces infections par HPV alors que 100 % des cancers du col de l’utérus sont liés à l’HPV quasiment et bien on sait que bah de fait la répartition du de la la de d’une infction du nombre de cancers lié à une infection par HPV en fonction des pays n’est pas la même et donc il faut avoir des outils d’identification de cette infection donc récemment on a montré he que les HPV de haut risque étent reconnus comme des facteurs importants et responsable des cancers de l’uropharinx et ce sont des maladies distinctes euh des cancers que que l’on connaît au niveau de ORL lié à l’alcool et au tabac donc ici vous avez lu lu et le fond euh de de la bouche avec un un énorme cancer la lande un énorme cancer de l’uropharin donc cette classification 2017 a permis d’identifi euh alors qu’on sait hein que les cancers liés à l’HPV sont reconnus depuis 1900 euh euh 2000 1980 hein c’est les premiers travaux bien 2017 on identifie que ces cancers sont euh ont une carcinogénèse une histoire une épidémiologie une réponse au traitement complètement différent queuse les cancers euh épidermoïdes euh carcinomes épidermoïdees lié euh à l’alcool et au tabac donc qu’est-ce qu’on sait sur ces carcinomes très particuliers bien qui sont localisé au niveau de la des fond CR euh de l’amidale que c’est donc dans un organe lymphoïde euh tercière euh secondaire pardon et que euh on on connaît pas très bien ce qui se passe sur les lésion et on ne sait pas très bien euh comment identifier hein sur le plan de l’anapate ces lésions euh trés cancéreus et euh c’est ces lésions carcinomateuses des carcinomes épidermoïdes de la de de l’amidale lié à l’HPV donc les voies de carcinogénèse ben mes en jeux elles sont différentes que celles des cancers liés à l’alcool et au tabac on sait que c’est on va les retrouver ces cancers chez les hommes entre 50 56 ans que le sexe ratio du coup et en est en défaveur des hommes à et sont liés à l’HPV et que les cancers ont un taux de mutation qui touche surtout 53 et ne sont pas les mêmes que les mutations que les cancers liés à l’alcool et au tabac alors on va le retrouver ce sont des cancers très différents on va le retrouver les cancers de toute façon on retrouve principalement chez les hommes ils ont on va le retrouver chez les adultes plus jeunes on va ils sont de bons pronostic et on ne retrouve pas de lésion précancéreus et généralement ils ne sont pas euh kératinisant alors que on sait que la kératinisation est associée à ce qu’on dit he au niveau du col de l’utérus de l’anus et de la vulvin que la kératinisation est associée à une bonne différenciation de la tumeur et donc associé généralement à un bon pronostique et là et bien c’est tout à fait différent au point où quand on a des lésions de carcinome lié à l’HPV donc HP associé au niveau de la Médale on ne parle pas de carattinisation on ne va on va va parler de rtinisation mais on ne va pas parler de bien différencier parce que on pourrait induire un un risque que on puissent prendre ses cancers de mauvais pronostic alors qu’ils sont plutôt de meilleur pronostic est ce qu’il faut savoir aussi pour ces carcinomes de l’uropharinx très important et bien que la classification un TNM est spécifique pour les carcinomes de l’uropharin lié à l’HPV ou HPV indépendant et que la détection de ce qu’on va va euh p16 je vais en parler très rapidement permet de de classer ces cancers de façon différente et on va avoir une classification TM différente puisque les cancers alors qu’ils sont associés à un meilleur pronostic de l’oropharin HPV positif et bien on plus de métastase et donc cette classification TNM va intégrer un nombre de métastase ganglionire plus important chez les cancers liés à l’HPV euh et pas forcément associé à un moins bon pronostic donc ça c’est très très important de savoir que on va avoir une lologie un comportement la présence de métastase euh qui sont associés à des cancers liés à l’HPV et qui sont associés à un meilleur prognostique d’où un TNM différent alors là c’était pour montrer les les différences et les S les similarités épidémiologiques entre le cancer du col et de de l’uroporince mais euh c’était aussi pour vous rappeler que et bien comme 100 % des cancers du col de l’utérus et seulement de 30 à 70 % des cancers de l’urop sur sont liés à l’HPV et bien on va avoir des comportements et des modes de détection complètement différents et ça c’est très important ces modes de détection les mêmes qu’on va appliquer mais qu’on va pas appliquer en routine forcément à chaque fois pour les patients alors très rapidement différents types de test on va avoir des tests PCR des tests euh insitu avec de l’immunoestochimie ou l’hybridation insitu et puis euh on on va avoir cette immunoistochimie avec l’anticorps enti P1 donc je vais vous donner euh un aperçu très rapide là c’était juste pour vous rappeler que on a E6 et E7 qui sont les deux onprotéines dont je vous ai parlé qui sont les plus euh virulentes de euh du papiomavirus et qui vont interpérer euh avec euh les les les différentes molécules de de la cellule haute qui vont infecter alors hein toujours pour rappel c’est 13 HPV de haut risque qu’on va identifier qu’on va le rechercher quand il s’agira de les chercher par PCR alors les différents tests je viens de vous les dire hein c’est qu de les rechercher avec de la RTP TER mais ça n’est pas utilisé en routine de la P6 en immunostochimie de l’hybridation insitu et de la PCR qui peut se faire tout à fait sur les prélèvements en inclus en paraapine alors ce qui est important c’est E7 qui vont interagir avec p53 là on va pas avoir de test mais par contre E7 va interagir avec la protine de rétinoblastome va empêcher va empêcher la régulation du cycle cellulaire E2F va être ne va pas arrêter le cycle cellulaire et donc il va y avoir une surexpression deelve qui est une des protéines régulatrice et en et arrêtant le cycle cellulaire donc il va y avoir une accumulation de P1 qui est une protéine euh très important dans la régulation du cycle cellulaire et cette augmentation donc n’est pas un marqueur direct d’une infection par HPV avec la présence de C au niveau de la associé avec la protinetinoblastome mais pour autant cette augmentation de p16 est un marqueur indirect de la présence d’une infection par HPV et ça va être très utile dans par exemple les muqueuses des voies aérodigestives supérieur ici vous avez une expression de PCs normale dans un cycle cellulaire il va y avoir une une augmentation de PC puis il va y avoir une régulation puis les autres cellules ne sont pas concernées en revanche quand il y a une dérégulation complète au niveau des cellules tumorales et bien il va y avoir une expression de p16 dans toutes les cellules du carcinome épidermoïde des VO digesti supérieur ici je vous en ai mis deux types plus ou moins kératinisant et puis on peut utiliser le renascope en hybridation etitu de l’ARN qui sont des méthodes aussi que l’on peut utiliser au laboratoire en routine que ça soit de l’hybridation ADN ou à RN on a des sondes qui vont nous permettre de regarder insitu par les spots ici dans les cellules au niveau du noyau de la prolifération euh de l’HPV alors la réponse humorale E6 elle n’est fait au laboratoire au quotidien je vous remercie pour euh votre écoute et puis encore une fois on voit bien que les en fonction des sites et bien on a un de même HPV mais des comportements de caner totalement différents merci Madame badoual pour cet exposé très imagé avec ces magnifiques images logique je propose que maintenant on enchaîne avant de refaire à faire une discussion intermédiaire avec l’exposé de Madame le docteur swad l Hassani sur le cancer du col de l’utérus et son dépistage c’est un privilège de pouvoir écouter votre expertise de profiter de votre expertise comme l’a indiqué nagia allez-y madame Sani bonjour je me présente je suis docteur Hassad je suis le chef service Santé publique de la direction régionale rabas kinitra j’ai l’honneur de vous présenter le programme nationale de détection précoce du cancer du colle de l’utorus au niveau de la région Rava sal [Musique] kinitra je me suis permis d’emprunter une phrase qui a été citée par le directeur de l’OMS qui en moin de l’ampleur du problème du cancer du col de l’ééris en effet il a dit qu’une femme meurt du cancer du col de l’ééris toutes les 2 minutes chacun de ces décès est une stratégie qui peut être évitée pourquoi parce que c’est un cancer qui survient chez les femmes jeunes en général des maman et lorsqu’il y a un décès c’est pas seulement un décès prématuré pour ces jeunes femmes mais aussi des conséquences sur les en sur les familles et notamment les enfants parmi toutes les femmes décédées du cancer du col de l’éérus dans le monde 9/ 10 vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire toujours selon l’OMS et pourtant le cancer du col de l’utérus est une maladie largement évitable c’est également une maladie dont on peut guérir c’est les détecté àant et convenablement traité c’est pour cela l’OMS il a cité il a classé le cancert du col de l’ér comme une priorité de santé publique mondiale alors pour comprendre pourquoi il y a cette maladie ou cette pathologie est-ce que toutes les femmes sont exposé au cancer de col sinon qui sont les femmes à risque et qus sont les facteurs de risque parmi les facteur de risque on a cité c’est l’infection par le virus de papyoma virus humain HPV il est responsable de 90 % des cas du cancer du col de l’érce en effet 99 8 % des cancers du col utérin contiennent de laadn de papyom virirus humain c’est pour cela ce virus était classé comme étant la cause principale du cancer du col AR il y a d’autres facteurs notamment le tabagisme l’immunodéficience acquise où le risque est six fois plus élevé de développer un cancer du col de l’éérus que les femmes négatif pour le viage la coinfection c’est-à-dire des infections concomitantes des infections sexuellement transmissibles l’utilisation prolongée de contraceptifs hormonaux le risque génétique et la multiparité alors on doit comprendre pour agir on doit comprendre comment une infection une simple infection HPV mène au cancer du col de l’éérus est-ce que toutes les femmes qui vont faire cette infection qui reste une infection sexuellement transmissible et qui est fréquente ils vont faire un cancer de col non il s’agit plutôt des femmes qui vont garder une infection à HPV persistante et comment on définit cette infection HPV persistante c’est la présence de l’ADN d’un type spécifique dans un prélèvement biologique fait plusieurs fois sur une période de temps c’est mois et plus cependant seulement 5 à 10 % des femmes infectées auront une infection persistante il va évoluer vers des lions intraépithéliales néoplasiqu groupé en trois catégories les dysplasies bén les dysplasies modérées à marqué et les dysplasies sévères jusqu’au cancer insud le portage du virus évolue dans plus de 80 % des cas vers l’ clairance virale résortion spontanée de l’infection HPV en l’absence de traitement alors ce qu’on a vu tout à l’heure explique un petit peu l’histoire naturelle de l’infection à l’HPV cancer du col et cette histoire naturelle il a été utilisé par l’OMS pour pouvoir un petit peu proposer les interventions adaptées selon les délais ou bien selon les Tau vous voyez devant vous l’épithélium qui est normal lorsqu’il y a une infection HPV les différentes euh les différents plutôt stades ou l’évolution jusqu’à euh le cancer le carcinome invasive et bien sûr c’est en fonction de laadéré et c’est c’est et c’est et ce temps là c’est-à-dire les délis l’OMS il a proposé les différents types différents types d’intervention qui vont agir sur la prévention le dépistage les traitement alors toujours dans le cadre du modèle de l’histoire naturelle de l’infection HPV menant au concerve du col de l’éérus en fonction de l’âge on estime que le selon l’histoire naturelle de l’infection un cancer de col utérin mais entre 15 à 25 ans à se développer chez des femmes dotées d’un système immunitaire normal mais ce délai il peut être réduit à 5 à 10 ans seulement chez des femmes présentant un système immunitaire affbli exemple infection infection infection à HPV plutôt non tra alors cette approche là il a été adopté pour la prévention et le contrôle des conurs de l’itéris alors dans ce cette hisoire naturelle du cancer il y a différentses phases ou bien interventions sur lesquelles on pourrait agir pour prévenir et réduire le risque de cancer du col de l’ééris la première intervention la première intervention c’est la prévention primaire alors il y a des études qui ont démontré l’efficacité du vaccin pour prévenir l’infection par l’HPV et qui a été reconnu comme étant euh une intervention qui prévient le cancer de conne mais pas les infections sexuellement transmissibles cependant cette vaccination doit être proposée pour les filles avant l’âge de 15 ans qu’on estime en moyen c’est l’âge du premier rapport sexuel donc avant l’âge de 15 au Maroc on prend l’âge de 11 ans alors la 2è axe 2e axe le 2è plutôt le 2è axe d’intervention c’est la la prévention secondaire c’est les femmes de 30 ans et plus et dans ce cas là il faut dépisser et traiter c’est l’approche de visite unique il faut utiliser y ce il faut utiliser ce contact là pour prévenir et dépisté et traité sur place pour éviter les perdes de vie c’est dépistage rapide du du virus sur le lieu de traitement pour les types de HPV à haut risque suivi d’un traitement immédiat traitement sur sur place la prévention tertielle c’est-à-dire toutes les femmes malheureusement qui auront des cancers du col il faut assurer leur prise en charge correct euh et traitement du cancer invasif à T âge et bien sûr les soins palliatifs alors bien sûr donc l’approche ou bien qui a été proposé par l’OMS c’est la vaccination le dépistage et le traitement dans un cadre de mobilisation sociale globale et alors vous avez devant vous honorable assistante la stratégie la stratégie mondiale pour accélérer l’élimination des cancers du colle de l’éérus à savoir éliminer le cancer de col de l’ééris en tant que problème de santé publique avec un seuil de 4 cas pour 100000 femmes années les objectifs de contrôle à l’horizon de 2030 82 % des filles entièrement vacciné contre le HPV avant l’âge de 15 ans 70 % des femmes dépisté avec un test de haute précision à l’âge de 35 ans et 45 ans et 90 % des femmes identifiées avec une maladie cervicale reçoivent un traitement quelques données épidémiologiques qui vont quand même confirmer tout ce qu’on a vu tout à l’heure et les données épidémiologiques au niveau international national et bien sûr au niveau de la région RS alors au niveau international comme vous voyez que le concer de cole de l’étherérist reste le 4e cancer le plus répandu chez les femmes à l’échelle mondiale 7,5 % de tous les décès par cancer chez les femmes en 2020 vous voyez devant vous des chiffres on va citer que on aura 342000 décès estimé d’ici l’année ont été estimé pour l’année 2020 et c’est qu’une action est entreprise d’ci 2030 ses chiffresont grappé on aura 400000 décès et je je rappelle toujours que près de 90 % des essai vont survenir dans les pays à revenus FAI au niveau national vous voyez que le cancer de col et terrain et le trisème cancert de la f au niveau international c’était le 4e alors la la la proportion de de elle est beaucoup plus importante qu’au niveau mondial il est de 8,1 % on estime le nombre de cas au a tour de 4000 nouveaux cas par an et environ 2000 cas de décès par an selon toujours le registre de Grand Casablanca le concert de col de l’utéris peut apparaître à tourage notamment à partir de 25 ans à 29 ans avec un pic d’incidence vers 55 ans 59 ans au niveau international c’est 53 ans la cause principale bien sûr c’est le HPV mais seulement ça j’aimerais attirer votre attention seulement 22 % sont diacnosés au stade 1 quelques épidémiolog toujours au niveau national et selon le registre de Grand Casablanca si on estime que l’incidence l’année 2005 2005 2007 il était 11,2 avec 1734 cas de décès en 2030 27,24 pour000 femmes avec un nombre de décès de au niveau régional quelques chiffr qui Témo quand même qu’il y a encore un travail à faire à ce niveau-là programme national de détection précoce des cancer de col terin au niveau de la région rab c’est un programme qui est prioritaire et c’est un programme qui était institutionnalisé en 2012 au niveau du Maroc bien sûr il sera décliné au niveau de la région Araba sal kinitra alors le programme qu’est-ce qu’il recommande comme le but c’est de diminuer la mortalité et la morbidité liée au cancer du col de l’ééris l’objectif général c’est améliorer la prise en charge des femmes atteintes du cancer de Cole de l’ééris en mettant en place un système organisé de dépistage de diagnostic précoce et de traitement de ce cancer l’objectif opérationnel atteindre et se maintenir un taux de participation aux alentours de 60 10 % par cycle de dépistage assurer le diagnostic précoce de 100 % des femmes positives au dépistage et assurer la prise en charge thérapeutique de 100 % des femmes diagnostiques les axes stratégiques du programme ils visent quatre axes renforcement de la disponibilité des services amélioration de la qualité de l’offre de soin renforcement de l’utilisation des services de la santé de la reproduction et mise en place d’un système de suivi évaluation alors en analysant un petit peu le programme du cancer d’école au niveau de la région RSK alors toutes les stratégies les stratégies nationales les normes les directives appropriées ils ont été décliné au niveau régional alors bien sûr la région il s’est appliqué depuis l’introduction de la du vaccin antihpv dans le planentrier National de vaccination en 2022 le cancer il existe sur la liste des maladies et des infections événement prioritair au niveau de la région on a la chance d’avoir la proximité des centres de santé et des centres de santé reproductive de la population des servi au niveau des ure et province donc en effet la région il dispose de trois préfectur et quatre provinces et chaque préfecture et province il dispose d’un ensemble des établissements de soins santé primair et d’un centre de santé reproductive un plateau technique très satisfaisant le test de dépistage actuellement retenu malgré ces limites c’est l’inspection visuelle des coles et terrain avec l’acide acétique qui mais quand même il est généralisé au niveau des centres de santé urbains et ruraux avec au 100 d’accouchement par un professionnel de santé formé cependant on déplore quelques insuffisants exemple le faible taux de participation au dépistage du cancer du col de l’ééris il y a faible observance dupistage il y a un important tau de perdue de vue encore c’est problème de fidéliser la population notamment les femmes les délais de prise en charge encore important notamment au niveau de certains territoires notalement le territoire Nord sur lesquel la région est en train de travailler pour remédier à ces disparités faible taux de diagnostic et traitement des infections intraépithéliales du cancer du col du terrain un accès difficile au service de diagn surtout l’anapate et toujours au niveau de certains territoires et certains provinces et préfectures on est en train d’y travailler pour améliorer cet accès faible voir non implication des secteurs libéral dans le programme national euh ce euh cette faible voie implication des secteurs libéral n dit qu’aujourd’hui ce qu’on vous a présenté ce sont nos données au niveau du secteur public alors peut-être que les choses les données sont beaucoup euh plus importantes au niveau de le privé alors les opportunités c’est cette stratégie mondiale pour l’élimination des concer du code de l’utérus cette volonté politique pour améliorer la santé de la population marocaine normalement la population féminine surtout pour notre région qui connaî euh une prominance féminine en effet les femmes représentent à peu près 50,2 % de la population de la région rska une promotion énergique de la santé à tous les niveaux la régionalisation un appui politique de la part des dirigions et internationaux la stratégie de la santé reproductive faisant partie des cies de l’ODT une coopération coordonnée entre les partenaires multisectoriel notamment l’INDH qui appuie considérablement ce programme au niveau de la région RSK un soutien étendu en faveur de l’accès équitable dans le cadre de la couverture sanitaire universelle avec la généralisation de laamour une mobilisation efficace des ressources un renforcement du système de santé la refonde sur lesquels euh on espère qu’on va euh considérablement améliorer ce qu’on a vit tout à l’heure en matière d’insuffisance avec des circuits de prise en charge et de diagnostic et la mobilisation enfin la mobilisation de la société civile et d’utranger développé donc je profite de cette occasion pour lancer un appel pour améliorer et euh espérer éliminer le cancer du col au niveau de la région RSK à l’horizon de 2030 par la mobilisation de tous les intervenants que ce soit public privé ou bien autre et très bien je pense que leexposé de Madame est terminé je suggère que s’il y a des questions avant que nous démarrions la 2è partie s’il y a quelques questions n tu as vu des questions sur le chat moi j’ai rien vu sur le chat là alors je n’ai pas vu de question mais on peut on peut débuter on peut appeler éventuellement si les les intervenants veulent poser une question en remerciant bien entendu tous les intervenants jusqu’à présent il nous ont permis de de voir les aspects fondamentaux et puis la politique de santé dans la région de rabas sal canitra avec pour obj le dépistage et la prise et la prévention essentiellement du cancer colle de l’utérus oui on a eu un très bel exposé de Madame et d’ailleurs je je me permets de lui poser une question peut-être que ça va susciter d’autres questionss sont les objectifs officiellement retenus par rapport à ce programme je pas j’ai pas l’impression que de les avoir entendu est-ce qu’il y a des objectifs particuliers en terme de pourcentage ou bien qui s’est laissé c’est une c’est un un tour de chauffe on peut dire pour savoir comment il y aura quelle quelle adhésion du des des femmes il aura à ce programme et la deuxième c’est bon ça n’a pas été dit dans son dans son exposé c’est je pense qu’il y a quand même un vrai tabou par rapport à ce à cette infection euh qui euh fait intervenir des des rapports qui sont contaminants avec des des peut-être des des des partenaires multiples dans un certain nombre de cas et je pense que ça peut être éventuellement un blocage est-ce que vous pouvez nous donner votre sentiment madame Assan par rapport à ça madame Hassani vous êtes là oui oui oui donc j’ai un problème toujours ah on vous entend en tout cas euh ouvrez ouvrez le micro madame Hassani oui oui attendez voilà on vous allezentend mais après le micro le micro voilà on vous entend là d’accord donc je vous remercie je remercie l’ensemble des intervenant pour cette ces présentation qui était très très enrichissante et qui nous ont permis un petit peu de d’avoir plus d’information en détail alors concernant les les les questions que j’ai reçu moi j’ai on a des les objectifs bien sûr les objectifs du programme national et qui sont déclinés au niveau de la région RSK ce sont on a adopter la stratégie mondiale la stratégie mondiale actuellement depuis 2020 c’est-à-dire c’est les cibles c’est-à-dire qu’on va qu’on va cibler pour la vaccination c’est-à-dire 90 % des enfants des des filles plutôt on n’a pas encore vacciné programmé la vaccination des garçons mais les filles avant l’âge de 15 ans donc généralement on a démarré un peu près à l’âge de 11 ans pour la vaccination il y aura la présentation de Madame la Directrice il va vous donner plus de détails concernant ce problème de vaccination on a vraiment on doit encore faire des efforts vous allez voir tout à l’heure alors concernant le dépistage comme j’ai dit on cible les 70 % d’accord alors avec pour atteindre 70 % à l’horizon de 2030 avec des cibles de 25 % c’est vrai il y a toujours un problème de recrutement des femmes alors euh je pense pas qu’il y a un problème de tabou mais plutôt euh on doit un petit peu sensibiliser informer et éduquer les gens donc je pense que c’est un travail qu’on est en train de faire au niveau de la région pas seulement au niveau des établissements de soins santé primaire les hôpitaux mais aussi on a euh la santé communautaire donc on a impliqué euh euh donc c’est un projet qui est actuellement en cours au niveau de la région et notamment la province de sidqassem pour une meilleure sensibilisation recrutement des femmes notamment la femmes en milieu rural alors concernant la la dernière question je me rappelle pas qu’est-ce que vous avez si vous pouvez répéter s’il vous plaît non c’était simple vous avez répondu à mes deux questions j’ai répondé alors voilà donc voilà j’ai dit euh nous on est en train de faire le test moi j’ai pour le dépistage comme j’ai dit c’est lesva mais actuellement il y a des expériences qu’on est en train de tester pour l’introduction d’aut d’autres tests plus performants euh cependant ce qu’on a présenté c’est purement ce qu’on a en public je pense que les chiffres il sont meilleurs avec les données du privé voilà très bien merci beaucoup écoutez si question on va pouvoir enchaîner avec la deuxième partie simplement je rappelle à tous ceux qui sont écoutent que vous pouvez poser des questions soit en prenant la parole en levant le la main soit en écrivant votre question sur le chat et nous le nous le nous lirons la question soit N so moi-même après lors de la discussion générale maintenant qui sera animée par Madame SW SW et monsieur je crois c’est ça madame Saidi qui animera la discussion à la fin excuseoi excuse-moi madame ou on peut envoyer la CIS que une question il y a quelqu’un qui a levé la main je sais pas s’il a toujours une question mais oui il y a quelqu’un qui a levé la main euh oui bonjour bonjour tout le monde bonjour c’est Madame voilà excusez-moi est-ce que je peux faire juste un petit commentaireonjour bien sûr allez-y voilà merci beaucoup professeur alors c’est l’ubaba Laraki bonjour tout le monde je suis alors directrice exécutive de l’organisation panafricaine de lutte contre le sida d’accord et donc voilà on a fait je voulais juste partager avec vous cet élément on a fait une petite étude donc sur un échantillon de 100 femmes vivant avec le VIH et et on a on a trouvé des résultats assez intéressants qui était que une femme sur 3 donc 29 % avaient été détecté positiv au HPV et c’était très important et sur ces 25 femmes qui étaient HPV positif 10 d’entre elles présentaient des lésions atypiques donc c’était le HPV 18 le 16 et euh d’autres 91 % étaient de type haut risque voilà je voulais juste partager avec vous cette information et que voilà on on aimerait bien pouvoir partager avec vous l’ensemble de cette de cette étude qui a été pilotée par professeur Rachid bzel euh donc qui est voilà qui est directeur donc du centre Nationel santé reproductive avec nous avec l’OPALS et ça serait voilà je voudrais bien qu’on puisse la partager avec vous quand vous aurez une une autre intervention une autre un autre webinar voilà merci beaucoup maisécoutez merci beaucoup pour cette information qui nous intéresse beaucoup ce que je vous propose c’est que vous m’envoyez vos coordonnées et puis les donn et puis on en discutera avec le professeur Mantion et le professeur Debray et je pense que on sera tout à fait fait intéressé de donner une suite à à ce webinaire qui est d’une importance capitale en terme de santé publique ça je suis tout à fait d’accord avec vous tu es d’accord pour ça George oui bien sûr bien sûr bien sûr ça serait avec un grand plaisir vraiment merci beaucou bien merci à vous merci à vous je vous donnerai mes coordonnées par messag je vous les enverrai je vous les enverrai professeur Haage avec grand plaisir merci merci beaucoup et toutes mes amitiés au professeur BZ avec qui j’ai eu l’occasion de travailler longt oui merci infiniment au revoirci bon courage je pense George on aborde la deuxième partie je pense il n’y a pas d’autres question là vous ne voyez pas de question moi non moi j’avais que personne qui a levé la main bon ah très bien il y a quelqu’un d’autre Anna peut-être non ouis person personne d’aut al j’entends très mal vous m’entendez oui là j’ends il y a pas il y a personne d’autre qui a levé la main ah très bien parfait on bien je pense qu’on va passer à la deuxème partie la deuxème partie sera consacrée donc à la prévention essentiellement et surtout je dirais de façon prédominante bien sûr la vaccination et nous commençons par la vaccination HPV de façon global qui nous sera présenté par le professeur Yve buisson avant d’écouter l’expérience marocaine qui fera suite à cette première intervention professeur buisson à vous la parole Anna on peut lancer c’est l’enregistrement voilà très bien le professeur Buisson est là également la vaccination contre le papom virus une nouvelle victoire contre le cancer puisque c’est le deè vaccin qui Perm sur d’un cancer vacination contre le virus de l’hépatite B en 2008 le prix Nobel de mécine a été attribué à deux français pour la découverte du VIH c’était Françoise baressinusi et le professeur Luc montagier mais la même année le Prix Nobel a été attribué également à un allemand Harald shausen pour les travaux effectués sur le papyoma virus c’est lui qui a mis en évidence le pouvoir son pouvoir pathogène et son rôle dans la survenu du cancer du col de l’utérus en démontrant que l’expression gloncoprotéine virale par les gènes E6 et E7 de certains HPV les HPV de génotype 16 et 18 induisaient une instabilité chromosomique cumulé des mutations faisait évoluer donc vers une lésion préccéreuse puis vers un cancer et c’est donc ce chercheur qui était à l’origine de la mise au point du vaccin contre le hpé alors le papilloma virus c’est un virus c’est un ensemble de virus à ADN qui sont des virus très résistants parce que non enveloppés qui ont une symétrie icosdrique c’estd ils ont une forme régulièrement arrondi en microscopie électronique ils ont une capside c’est la boîte dans laquelle est infermé l’ADN constitué de deux principal protéin la protéine L1 et la protéine L2 L1 représente 80 % des protéines du virion et surtout C1 qui porte la spécificité antigénique du virus et donc les qui porte la spécificité de génotype et on connaî actuellement plus de 200 génotypes de papillom virirus différ alors chaque virion contient 360 prot1 qui sont assembl en étoilbl par et puis en finiss par constituer la CAP 72 som dans dans lesqu sonqu sont enfermm gén alors ce génome c’est un ADN double brin avec trois domaines principaux le domaine LCR qui contient le promoteur précoce responsable de la transcription des gènes E6 et E7 ces deux gènes qui sont donc à l’origine pour les génotypes 16 et 18 en particulier de l’oncogénicitéhpv une région précoce avec des cadres de lecture ouvert pour toutes les protéines virales et une régionive codant les gênes de caps L1 et L2 dont on vient de parler alors ce qui est intéressant c’est que lorsqu’on exprime le gène L1 dans un système eucariote par exemple des cellules d’insectes ou bien dans des levures ou bien dans des bactéries on obtient des protéines L1 qui vont s’assembler spontanément en particules VLP virus like particles c’est-à-dire particules qui sont des particules comme le Viron mais uniquement constitué de protéin la protéine L1 donc ça semble en capsomè en pamè puisquil y a 5 protéin L1 qui forment cet ensemble et ensuite ça va s’assembler spontanément en en Une pseudoparticule de 72 capomè et bien cette pseudoparticule c’est le vaccin c’est une capside vide dans lequ il n’y a pas de matériel génétique il n a pas d’ADN donc ça n’est pas oncogène ça n’est pas infectieux ça n’est uniquement que de la antigénique qui va susciter une réponse immunitaire spécifique développement des vaccins et bien s déroule en plusieurs étapes ça a commencé dans les années 1990 sur des modèles animaux on voir la preuve de concept ensuite dans les années 2000 on commenca les essais cliniques pour démontrer l’efficacité au cours des essais de phase 1 phase 2 Phase 3 et puis lorsque dans les années 2010 lorsque le vaccin a été très largement diffusé et bien on a pu commencer à mesurer les études d’impact c’est les études en vrai vie alors les génotypes qui sont ciblés par la vaccination il y a deux grands groupes les génotypes à faible risque oncogène ceux qui sont associés à la surv génitale en particulier comme les ces de coque c’est le les plus gne à haut risque oncogène ceux qui sont impliqués dans la survenue de cancer notamment le cancer de l’utérus de l’anus également d’autres cancers comme les cancers ORL et bien ce sont les génotypes HPV 16 et 18 qui sont les très largement impliqué dans ces la survenue de ces cancers alors les vaccins donc ont tenu compte de de de cette répartition le vaccin carix en 2007 comprenait les protéines àin 16 et 18 notamment pour viser 70 % des lésions cancéreuses ou précancéreuses sont d à ces deux génotypes donc c’était tout à fait intéressant de les de de cibler ces deux génotypes donc c’est un vaccin exprimé c’est une protéine recombinante exprimé sur baculovirus qui est un virus d’insecte absorbé sur hydroxyde d’aluminium avec un adjuant aso4 autre re vaccin le gardasile lui envisageit la de protection contre quatre génotypes de génotypes responsables de 90 % des légions de balgrade 6 et 11 et les de génotypes 16 et 18 là la protéine c’est exprimé sur une levure la levure de bierre et elle est absorbée sur sulfate d’hydroxyde d’aluminium c’est donc c’est le ce qui sert d’êre jubant mais depuis 2018 on a élargi le nombre de G type contenu dans ce dans ce vaccin c’est le même c’est la même préparation c’est le gardeasile 9 qui contient neuf génotype donc toujours le 6 et le 11 mais également en plus du 16 et 18 nous avons le 31 le 33 45 le 52 58 cet ensemble permet de couvrir 90 % des lésions de haut grade donc c’est maintenant le vaccin qui est recommandé pour la prévention des infections à puilom virus C recommandation qui visent-elle bien tout d’abord les jeunes les adolescents filles et garçons entre l’âge de 11 et 14 ans c’est-à-dire avant que principe commence les toutes premières relations sexuelles don on sait que c’est sont les relations sexuelles les plus à risque de contracter le le babyoma virus pour ceux qui n’ont pas été vaccinés dans cette tranâge il est prévu un rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans toujours en utilisant le vaccin nonavalant per d’asile ne et puis il y a des recommandations particulières pour les hommes qui ont des relations sexuel avec les hommes jusqu’à l’âge de 26 ans et pour les immunodéprimés des deux sexes jusqu’à l’âge de 19 ans le schéma vaccinal comprend pour les adolescents deux injections séparées de 6 à 13 mois et pour les personnes rattrapé ou ayant des risques particuliers trois injections avec un schéma 0 de mois mais on s’est rendu compte que finalement une seule injection était suffisante dans le premier groupe et deux injection dans le second groupe en effet l’OMS sous l’égide du Groupe consultatif stratégique des expert en vac en vaccination en 2022 a recommandé de se de limiter à une seule dose de vaccin puisque ça permet d’obtenir une protection comparable au schéma à de doses pour donner une protection solide contre les génotypes 16 et 18 al quelle est la couverture vaccinale et bien ça dépend des pays en France on ne peut pas tellement se vter d’avoir une très bonne couverture vxinale loin de là vous voyez que la la progression a été lente he entre 2012 et 2022 on est passé de 20 à 47,8 % pour les jeunes filles là il s’agit que des jeunes filles les garçons c’est encore beaucoup plus faible donc on a encore beaucoup d’effort à faire pour améliorer la couverture vaccinale en France et pour lutter contre l’hésitation vaccinale et les fausse rumeurs antiaccination dans le monde il y a plus de 80 pays donc 33 pays à revue faible intermédiaire qui ont introduit cette vaccination dans le programme national et cette cet effort de de vaccination a toutefois été euh ralentie voire interrompu pendant les années covid qui ont on le sait été un un mauvais moment pour les campagnes de vaccination dans le monde entier mais actuellement les les schémas de vaccination reprennent et on peut espérer que cette vaccination va connaître une une nouvelle promotion dans le monde entier afin d’éviter ces cancers l’efficacité clinique et bien elle se elle se juge sur la prévention des candumes la prévention des précancéreus C et la prévention des cancers et bien entendu lesil ils apparaissent on peut survenent à l’âge moyen entre 20 et 25 ans les lésions précancéreuses entre 35 et 40 ans les cancers l’âge moyen 51 ans donc il faut un peu de délai pour juger de cette efficacité effectivement après l’introduction des vaccins HPV on peut déjà mesurer la fréquence des infections du au génotypes qui sont contenu dans le vaccin ça ça peut s’observer dans les mois qui suivent de même la diminution de la fréquence des condyos ça s’observe très rapidement en revanche la diminution de l’incidence des lésions précancéreuses il faut plusieurs années pour pouvoir en juger de et bien entendu à forceie la diminution des cancers du col de l’uérus et des autres cancers pour plusieurs décennies pour apprécier l’efficacité de la vaccination alors on a déjà toutefois des résultats ces résultats permettent de de constater que les lésions associées au HPV 16 et 18 qui sont des lésions donc atypiques que l’on détermine par les frontis de les frontis cervicau vaginauxation de papa Nicolao et bien c’est il y a une diminution de fréquence de ces frontites atypiques lié au HPV 16 et 18 lorsque les femmes ont été vaccinées mais ce qui est plus intéressant c’est cette étude cette étude qui survient très tôt et on est très heureux parce que ses résultats sont vraiment excellents etude réalisé en Suède sur plus d’un million et demi de femmes âgées de 10 à 30 ans qui ont été suivies de 2006 à 2017 et dans lequel on voit que les femmes qui n’ont pas bénéficier de la vaccination et bien on voit la fréquence de survenue du cancer du colle de l’utérus alors que chez les femmes qui ont été vaccinés mais entre 17 et 30 ans et bien la fréquence est diminuée mais elle est quand même relativement importante parce que c’est déjà trop tard pour vacciner des femmes qui ont déjà été en contact pour beaucoup d’entre elles avec le virus en revanche la courbe verte les femmes qui ont été vaccinées très jeunes avant l’âge de 17 ans et bien on voit que la courbe est plate c’est-à-dire que le la fréquence des des de la l’incidence de du cancer de l’utérus est tout à fait effondré qui ces femmes qui ont été correctement vaccinées alors les recommandations euh bien sûr elle varive d’un pays à un autre là je vous cite les recommandations américaines de la société de coloscopie et pathologie cervicale il recommande donc aux États-Unis une vaccination assez jeunes de tout le monde hein garçon fille entre 11 et 12 ans et si possible et l’âge de 9 ans ça marche très bien cette vaccination a une efficacité durable euh le rattrapage possible jusqu’à 26 ans ils envisage une chose intéressante c’est entre 27 et 45 ans une prise de décision on partagé chez les femmes qui ont bénéficié d’une excision chirurgicale des lésions précancéreuses des lésions intraépithélial ce qu’on appelle la conisation hein lorsque on retire donc ce cette ce tissu euh précancéreux hein qui avant que survienne le cancer invasif et bien on obtient de bons résultats en vaccinant ces femmes puisque on réduit le risque de récidive de 57 à 66 % et de 59 à 74 % lorsque on s’entient au au au génotype 16 et 18 donc c’est une bonne efficacité pour éviter la récidive de ces lésions intraépithéliales alors je vous ai parlé de la vaccination préventive celle qu’on voit à gauche sur le schéma euh dans laquelle les lymphocytes active donc les lphocytes B activés par les lphocytes T vont se transformer en plasmocyte fabriquer des anticorps dirigés contre ces particules pseudovirales qui constituent le vaccin et ces anticorps vont donc empêcher le le virus HPV de du même génotype de se fixer sur les cellules ça c’est la vaccination préventive mais il existe une autre voie actuellement en développement c’est la vaccination thérapeutique la vaccination thérapeutique n’utilise plus les mêmes antigènes c’estàd la protéine L1 comme dans la vacciin préventive et des protéines qui sont impliqué dans l’oncogénicité virale et donc c’est et cette vaccination va activer non pas euh va susciter non pas une réaction humumorale avec des anticorps mais une réaction cellulaire qui met en jeu les lymphocytes TCD4 et TCD8 pour créer une réaction cytotoxique vis-à-vis des cellules infectées des cellules par le par le HPV des cellules tumorales donc cette c’est un une vaccination thérapeutique qui va viser à détruire les cellules tumorales par les lymphocytes CD4 et CD8 alors il y a plusieurs pistes de développement euh ces vaccins sont pas encore sur le marché hein ce sont les vaccins en en cours de de développement de recherche donc les cibles ce sont les protéines précoces P6 P7 les oncoprotéines l’objectif donc c’est de de de stimuler les lymphocytes CD4 et CD8 pour les faire détruire les cellules tumorales toutes les méthodes pour préparer des vaccins sont testées hein les les LP toutes les plateformes mais euh et ce qui est intéressant ce sont les vecteurs viruxx qui semblent assez avancés notamment les l’antivirus il y a un projet avec le un candidat vaccin de l’institut basteur qui est actuellement euh qui rentre en phase clinique et qui euh promet euh donc d’avoir une une bonne activité nous en reparlerons bien sûr dans quelques anné lorsque nous aurons une expérience suffisante pour en juger alors pour conclure et bien on peut dire que le vaccin prophylactique nonavalant Casile 9 donc on sait qu’il est donc très efficace il pourrait prévenir 90 % des cancers du col de l’utérus lié au papillomavirus et 50 % de toutes les autres tumeurs malignes lié au papillomavirus donc c’est vraiment un vaccin antiancer la couverture mondiale est insuffisante par rapport à l’objectif de l’OMS qui qui est d’éliminer bien sûr d’abord le cancer du col de l’utérus quand on voit que seulement 90 % des adolescentes devraient être vacciné en 2030 et que on en est même pas 50 % en France al dans les pays développés je vous l’ai dit il y a une résistance à la vaccination dans les pays en développement c’est un autre problème l’accès à la vaccination est difficile et le coût des vaccins est élevé ce qui limite bien entendu leur utilisation alors quels sont les les perspectives bien la première perspective c’est d’abord d’élargir le spectre des vaccins prophylactiques en augmentant encore le nombre des génotypes pour l’instant on en a neu dans le gardeasile neu et bien on pourrait en avoir un peu plus pour couvrir l’ensemble des génotypes susceptibles de provoquer des cancers ensuite il faudrait généraliser le schéma vaccinal à une seule dose puisquil s’avère aussi efficace que le schéma de dose ce qui permet de faire des économies ce qui permet d’aller beaucoup plus vite dans les campagnes de vaccination et ce qui permet donc de de de vacciner plus de monde avec les mêmes moyens enfin de développer les vaccins thérapeutiques ils sont encore une voie de recherche une voie de recherche extrêmement prometteuse ce qui permettrait de façon à la fois préventive et à la fois thérapeutique d’avoir grâce à la vaccination une arme double pour lutter contre les cancers liés au papilomavirus je vous remercie pour votre attention remerci beaucoup professeur buisson pour cette très belle présentation sur la prévention du euh du euh des cancers liés euh au papillom virirus je suis persuadée qu’on aura beaucoup à discuter et ces notions en particulier de vaccination préventive et de vaccinations thérapeutiques sont extrêmement intéressantes et euh euh le la la distinction que vous faites très justement sur les possibilités d’intervention dans les pays développés et dans les pays qui sont économiquement moins développé est tout à fait intéressante à prendre en considération et je suis persuadée que ce que nous allons entendre de la part du professeur noria Saidi qui est directrice de la région rabasal Kenitra en terme de vaccination antihpv nous permettra ensuite au terme des interventions d’ouvrir un très beau débat sur tous ces différents aspects la parole donc est actuellement nous allons écouter l’intervention de Madame Saidi sur la vaccination donc antihpv et l’état des lieux de la région rabas salé Kenitra Mames et Messieurs honoraable assistance bonsoir j’ai l’immense plaisir de vous présenter la vaccination contre le HPV état d’avancement et proposition d’action au niveau de la région de Raba salé kitra le plan qu’on va suivre est le suivant je commence par l’introduction puis la vaccination contre les papyoma virus humains au Maroc et je terminerai par la vaccination contre le HPV au niveau de la région de Raba salé Kenitra le virus du papyoma virus humain est la cause principale du cancer du col ut 99,8 % de ces cancers contiennent de l’ADN du papilloma virus humain le cancer du col utér de l’utérus a une évolution qui est très lente et il est précédé de lésion dysplasique dysplasiques peuvent être dépisté et traités et font de ce concer une maladie évitable petit rappel sur les pap virus humain ce sont des virus de petite taille et très résistants ils appartiennent à une famille de virus Aden il existe plus que de 120 types de HPV qui affectent l’appareil anog génital et l et ils sont tous cancérigènes les HPV de type 16 et 18 sont associés à environ 70 % de tous les cas du cancer de colle de l’utérus pour les facteurs de risque de papilloma virus nous trouvons nous trouvons en tête une sexualité active je rappelle que l’infection HPV est une infection sexuellement transmissible très fréquente femmes sur 10 sont exposés au cours de leur vie il existe d’autres facteurs de risque qui déclenchent les manifestation HPV je cite les candyons les verreux les lésion bénines et autres le tabagisme l’hynodépression présente des facteurs de risque de déclenchement du papillomavirus pour l’OMS déjà en 2017 le cancer du col de l’utérus et les autres maladies li HPV constituent des problèmes importants de santé publique à l’échelle mondiale la prévention du cancer du col doit rester l’objectif prioritaire de la vaccination contre le HP l’OMS réitère sa recommandation d’introduire les vaccins antihpv dans les programmes de vaccination nationaux la vaccination des jeunes filles avant les premiers rapports sexuels et le meilleur moyen d’atteindre cet objectif l’introduction des vaccins contre le HPV doit s’inscrire dans le cadre d’une stratégie complète et coordonnée de prévention du cancer du col utérrain et d’autres maladies liées au HPV pour les dernières recommandations de 2022 l’OMS a exhorté tous les pays à introduire le vaccin contre le HPV pour le principal groupe cible des filles âgées de 9 à 14 ans elle a approuvé l’optimisation des schémas de vaccination contre le HPV pour les 9 14 ans les programmes nationaux du vaccination peuvent utiliser un schéma vaccinal mon Doose un schéma vaccinal à deux doses expasser d’au moins de 6 mois d’autres données doivent être recueillies sur l’immunogénicité à long terme l’efficacité et la durée de protection des schémas monodoses de vaccin à le HPV chez les filles âgées de 9 à 14 ans pour les vaccins précalifiés par OMS nous notons qu’il y a déjà quatre vaccins qui sont préqualifiés et nous voyons dans les types d’HPV nous trouvons toujours les types 16 et 18 qui sont euh présents dans les quatre vaccins préqualifiés tous les vaccins St liquides et tous les vaccins sont unidose et nous trouvons un seul celui qui est de la Belgique qui est en en unidose et en multidose qu’onnait-il de la vaccination contre les papyoma virus humains au Maroc les stratégies de prévention du cancer au Maroc parle de la vaccination antihpv que ça soit le plan national de prévention et du contrôle du concer 2010-29 dans la mesure 14 il parle de développer un programme pour la vaccination contre le virus de l’HPV il y a aussi le plan d’action de 2020 5 dans l’action 75 la nécessité d’introduire le vaccin antihpv et le plan national de prévention et de contrôle du cancer 2020-2029 dans la mesure 48 introduire la vaccination antihpv dans le programme national d’immunisation le Comité National technique et scientifique consultative de vaccination il a eu son avis en 2010 qui a été confirmé en 2022 la vaccination va concerner les filles âgées de 11 ans l’administration du vaccin sera dans le milieu scolaire en ce qui concerne la vaccination contre le HPV il doit être présenté comme un moyen de prévention contre le cancer du col utérus et n’est pas inscrite comme un moyen de protection contre une maladie sexuellement transmissible pour que la vaccination anti HPV ne se substitue au aucun cas au dépistage du concert du col avec lequel doit être combiné la formation la communication et la coordination avec des partenaires sans les clés de la réussite de l’introduction de cette vaccination dans notre pays il y a eu une révision de la vie du Comité National technique et scientifique consultatif de vaccination le 12 octobre 2023 avec l’adoption d’un nouveau schéma vaccinal d’une dose de vaccin au lieu de de doses pour les filles toujours âgé de 11 ans au niveau de tous les établissements de soins de santé primairire donc on à partir d’octobre 2023 on est passé du schéma vaccinal bidose à monodose et puis on a changé le lieu de vaccination en avant 2023 en vacciné dans les établissements scolaires à partir de 2023 le vaccin se fait au niveau de tous les établissements de soins de santé primaire pour le programme national d’immunisation donc l’introduction du vaccin contre le papulom virirus au Maroc nous avons une vision un Maroc où toutes les filles éligibles à la vaccination contre le HPV jouissent de leur droit de se faire vacciner pour qu’ell ne soit pas atteinte par le cancer du col et l’objectif général étant d’atteindre une couverture vaccinale contre le HPV de 8 % chez les filles de 11 ans à l’échelle nationale à l’horizon de 2030 qu’en est-il de la situation de la vaccination contre le HPV au niveau de la région de rabas avvikinitra donc euh je vous présente l’état de lieu de la vaccination anti HPV au 12 octobre 2023 la couverture vaccinale comme le montre le tableau très faible comparé à l’objectif de 70 % de couverture vaccinale en 2023 donc pour la couverture par la première dose au niveau de toute la région rabas à kilitra il est très faible il est à l’ordre de 10,3 % avec un taux de continuité qui ne dépassait guerre les 4 % pour la 2e dose avec nous notons qu’il y a une différence de chiffre entre les différentes préfectures et provinces de la région en premier nous retrouvons7 avec 36 % de vaccination pour la première dose et kitra en dernier avec un taux de 0,49 % de vaccination pour la première dose pour les actions de santé publique donc nous proposons de généraliser la formation du personnel de santé sur la vaccination contre le HPV organiser des campagnes de sensibilisation pour informer les parents des avantages de la vaccination contre le HPV collaborer avec le ministère de l’Éducation nationale du préscolaire et du sport afin de garantir la diffusion d’informations essentiell sur la vaccination contre le HPV au sein des écoles élargir la tranche d’â et assurer la médiatisation de la vaccination contre le HPV merci de votre attention merci beaucoup docteur Saidi pour cette très belle présentation je suis particulièrement heureuse de de voir la participation des médecins de la région docteur Hassani et vous-même et vous rend hommage pour tout l’effort que vous faites en santé publique au niveau de la région de rabas sal Kenitra et je pense qu’effectivement à partir de l’expérience du terrain pour mettre en pratique ce que la science nous apporte et les développements euh que nous avons entendu dans la présentation du professeur buisson euh trouve une logique qui est celui de rendre service à la société et évidemment il y aura toute une série de questions qui seront certainement posées tout à l’heure en particulier la faiblesse vaccinal qui introduit peut-être un certain nombre de notions à la fois sociétale à la fois économique et puis bien sûr la considération qui nous préoccupe tous aujourd’hui qui est celle de l’hésitation vaccinale et avant d’ouvrir le débat sur ce chapitre vaccination de manière globale nous allons écouter l’intervention du professeur Patrick Peretti Vattel sur précisément les l’hésitation vaccinale est-ce qu’on peut lancer la présentation Anna s’il vous plaît bonjour à toutes et à tous je suis Patrick P kivatel sociologue àiner dans l’unité des virus émergents à Marseille et je travaille sur les comportements les attitudes des populations lesgard des vaccinations donc je remercie les professeurs George montionon et Patrice Debray pour leur invitation à ce webinaire qui me donne donc l’opportunité de vous présenter la notion d’hésitation vaccinale sachant qu’en 15 minutes sera plutôt une introduction à cette notion en l’illustrant dans le cas particulier de la vaccination antipb alors j’en profite pour insérer une petite publicité puisqueavec mes collègues Jérémy W sociologue et Pierre Verger médecin de santé publique dans le cadre d’un projet financé par l’amrs meu nous animons un réseau de recherche sur la vaccination un réseau qui associe des chercheurs de Scien humé sociale et de santé publique donc n’hésitez pas à nous rendre visite euh je précise que j’ai déjà eu l’occasion de travailler sur la vaccination antihp mais en France et au Sénégal un pas au Maroc pour lequel ma connaissance au borne aux articles scientifiques que j’ai pu trouver sur le sujet alors pour rappel l’OMS c’est l’organisation mondale de la santé s’est dotée en 1999 d’un groupe d’experts sur les questions de vaccination et ce groupe a lui mê mis en place en 2012 un groupe de travail sur l’hésitation vaccinale avec en 2015 un numéro spécial de la rue vaccine qui définit cette notion d’ésitation vaccinale comme une nouvelle façon d’appréhander les comportements vaccinaux et le recours à cette notion a été boosté par la crise sanitaire puisque vous voyez sur le graphique que entre 2020 et 2024 plus de 7000 articles scientifiques ont été publié qui mentionne lescitation vaccinale dans le titre ou dans le résumé alors succès académique lesésitation vaccinale est aussi un succès médiatique et ça même avant la crise sanitaire puisque dès 2019 l’OMS classe l’hésitation vaccinale parmi les 10 plus grandes menaces pour la santé globale euh c’est bien sûr l’occasion aussi pour les médias de confondre hésitation vaccinale et antivaccination sachant que ce succès et cette confusion vont s’accroître à partir de de 2020 je laisse de côté les usage médiatique de cette notion sachant tout de même que la confusion que je viens de mentionner entre hésitation vaccinale et antivaccination elle concerne aussi une partie des articles académiques publiés sur ce suiset alors entre la fin des années 90 et le début des années 2000 beaucoup d’experts de santé publique vont s’inquiéter d’une crise de confiance inédite des populations à l’égard des vaccins vous avez ici la liste des indices qui sont les plus souvent cités je vais pas revenir dessus mais certains experts remettre en cause ce constat d’une crise de confiance globale et ESS de nuancer le point important en tout cas c’est que l’époque ça a fait un consensus parmi les experts et les autorités sanitaires alors pour illustrer cette crise de confiance en particulier cet article qui est paru en 2016 dans la revue ibiomédecine donc qui permet de visualiser cette crise de confiance qui est repérée par la proportion de personnes dans dans 67 pays qui ne pensent pas que les vaccins soient sûrs la France et le Maroc font partie de 67 voyz que le Maroc est orange plus clair et que la France est orange très foncé là pour le coup no pays pasteur et l’épicentre de la défiance vaccinale alors pour rendre compte des difficultés que rencontrent les politiques vaccinales les experts mobilisés par l’OMS ont donc proposé cette notion d’hésitation vaccinale qu’ils ont défini de la façon suivante je me contente de praduire l’hésitation vaccinale c’est le fait de retarder ou de refuser une vaccination malgré sa disponibilité c’est un phénomène complexe dépendant du contexte qui varie dans le temps l’espace et selon les vaccins cette hésitation vaccinale est influencée par des facteurs tels que la complaisance la commodité et la confiance donc entre ceux qui acceptent tous les vaccins et ceux qui les systématiquement les fameux antivax il y aurait un continuum avec au milieu des personnes qui acceptent certains vaccins mais en retard ou en rejette la figure en bas à gauche alors la complaisance c’est une très mauvaise traduction pour compl en gros ça renvoie simplement l’idée que d’intérêt ou de motivation pour un vaccin donc la complaisance la commodité et la confiance constiue ce qu’on appelle le modèle des 3C que je vous ai représenté à droite donc ces trois catégories de facteurs peuvent se savucher c’est pour ça qu’elles sont souvent représenté par des cercles séquents sachant queultérieurement dans d’autres publications les 3 vont séendre à 5 puis 7 mais pour aujourd’hui je vais rester sur les sur les 3 alors les experts de l’OMS ont aussi proposer une MAF des déterminantation vaccinale résumé par ce graphique ce qui est intéressant c’est qu’ prend effectivement que l’individu qui prend une décision vaccinale est influencé effectivement évidemment par les médias tous les types de médias par ses interactions avec les professionnels de santé par ses interactions avec le système de soins et les les agents de vaccination mais aussi il est baigné dans un contexte historique politique et et socioculturel alors cette notion d’hitation vaccinale elle change effectivement compréhension des comportements vaccinaux en particulier il ne s’agit plus de pointer du doigt une minorité de personnes qui seraient radicalement opposé à tous les vaccins mais plutôt d’envisager que pour certains vaccins on puisse avoir des profils plus nuancés intermédiaires avec des rétisence spécifique qui peuvent aussi concerner beaucoup plus de monde y compris des gens aisés et éduqués mais aussi des soignants et je reviendrai sur ce point alors je reviens d’abord sur les tris c le premier point important c’est qu’il n’y a pas que un seul C c’est pas uniquement un problème de confiance lesation vaccinale même si c’est une dimension essentielle globalement C 3C invit à nous décentrer du regard médical pour considérer les obstacles potentiels à la vaccination alors d’abord avec la confiance en l’occurrence la confiance dans les vaccins dans leur sûreté et leur efficacité mais aussi plus largement dans le système de santé et les autorités sanitaires sachant que la santé publique comme beaucoup d’autres institutions a longtemps eu tendance à considérer cette confiance comme Al en soi ce qui n’est plus le cas alors quelques mots sur la confiance notion qu’on utilise souvent sans la définir alors pour la définir très simplement c’est la croyance en la bienveillance et en la compétence de personnes dont notre bien-être dépend mais donc nous ne contrôlons pas les actes parce qu’ils sont distants ou parce que nous ne comprenons pas ce qu’ils font la confiance est un enjeu majeur des sociétés contemporaines parce que nous sommes sans cesse confrontés au quotidien à des objets à des dispositifs qui ont été conçus par d’autres et qui nous échappein notre jargon sociologique on parle de désenchassement des relations sociales par exemple lorsque j’accepte de me faire vacciner implicitement je fais confiance à une foule d’acteurs hétérogènes existants étrangers et nationaux voir internationaux privés et publics qui ont conçu le vaccin qui l’ont testé qui l’ont approuvé qui l’ont promu fabriqué transporté jusqu’à la personne qui injecter et cette chaîne d’acteurs est particulièrement longue et lointaine du point de vue des populations à vacciner dans les pays du Sud alors de ce point de vue les soignants qui vaccinent sont situés au bout de la chaîne parmi cette foule d’acteurs ce sont les seuls avec lesquels la population interagit et il jouent donc un rôle déterminant dans la confianceard des vaccins ils sont d’une certaine façon les représentants ou le visage de tout de tout un système de toute une chaîne d’acteurs en AM alors une autre façon de nourrir la la confiance consiste à s’appuyer sur des volet communautaire afin que la vaccination soit promue par des personnes qui nous sont familières qui font partie de notre communauté c’est une façon de réenchasser les relations sociales de les réentrrer dans ce qui nous est famil par exemple au Sénégal pour promouvoir la vaccination contre le HPV les autorités s’appu sur les badinor sont des femmes d’expérience reconnu et respecté dans leur communauté recruté et formé par le système de soins pour travailler dans leur communauté alors je passe à la complacenc don je vais rester sur le terme anglais qui soulligne que nous pouvons avoir d’autres priorités que notre santé la compn c’est par exemple si on considère que la maladie est trop rare ou pas assez grave pour se faire vacciner ou que nous avons mieux à aller mieux à faire pardon qu’aller nous faire vacciner alors le premier facteur d’une telle attitude à l’égard de la vaccination c’est le manque d’information hein dans le cas du Maroc dans trois études empiriques publié entre 2014 et 2018 et qui pte sur les connaissances et les attitudes des parents de jeunes filles en âge d’être vacciné le cancer du col deuérus restait mal connu seul 5 % des parents connaissaient l’existence des virus HPV et 5 à 15 % selon les études connaissaient l’existence de la vaccination dans une autre étude parue en 2022 portant spécifiquement sur de jeunes filles marocaines étudiantes à l’université de même seul 15 % connaissaient l’existence des infection HPV seul 8 % connaissent l’existance du vaccin et moins de 1 % était effectivement vaccinés contre le HPV et enfin la commodité c’est une façon de dire qu’il ne suffit pas qu’un vaccin soit disponible pour qu’il soit effectivement accessible à tous quand parce qu’il peut rester des obstacles qui reproduisent d’ailleurs des inités sociales d’où en particulier la nécessité de stratégie de type aller vert dans le cas de la covid-19 en France par exemple on s’est aperçu que prendre un rendez-vous en ligne pour se faire vacciner n’était pas forcément à la portée de tout le monde s’agissant de la vaccination contre le HPV les études réalisées au Maroc auprès de parents de jeunes filles concerné montrent que les réticences tiennent aussi au prix supposé élevés du vaccin sachant que le prix n’est pas non plus le seul problème il y a bien sûr aussi l’accessibilité des lieux de vaccination en particulier dans des zones rurales éloignées où les déplacements sont difficiles sachant que pour les maires amener leur enfant pour le faire vacciner ça implique aussi de se soustraire à une journée entière une journée entière pardon à toutes les obligations de leur quotidien de ce point de vue l’organisation de la vaccination antip dans les écoles qui est en train d’être mise en placeoc en France les pass aussi le poid des inégalités socio-économique et culturel dans le sens où c’est pas systématique pour tous les vaccin mais c’est c’est observé en particulier pour cette vaccination là les populations défavorisées ou précaires ont généralement moins confiance sont moins informés moins motivés à la vaccination avec également un accès au vaccin plus difficile donc elle cumule les difficultés du point de vue de de ce modèle d3c et on retrouve sou bienent d’ailleurs dans deux de des études marocaines que j’ai cité précédemment qui portaient donc sur les attitudes des parents concernés avec une corrélation positive entre le niveau socioculturel des parents et leur opinion favorable à la vaccination antihp alors pour boucler cette introduction à laation vaccinale revenir sur cette figure qui représente donc l’ensemble déterminant d’une prise de décision vaccinale alors vous voyez que cette décision dépend de nombreux facteurs la communication médiat les politiques de santé de vaccination les professionnels de santé letique et socioculturel jeai déjà mentionné tout à l’heure alors sagissant de ce contexte la spécificité de la vaccination antipv c’est qu’elle met en jeu les convictions religieuses et ou morales des personnes en l’occurrence des parents des travaux paratique mené déjà au début des années 2000 ça fait plus de 20 ans souligner ce point c’estàd que au-delà des doutes éventuels que les parents peuvent avoir sur l’efficacité et ou l’inocité du vaccin ce qui pose problème souvent en fait c’est que les parents perçoient cette vaccination comme une intrusion insupportable de l’État dans la sphère privée familiale et qui touche qui plus à la santé sexuelle des petites filles et c’est vrai aussi bien sur le continent africainsaux États-Unis même si les inquiétudes des paroles ne se concrétisent pas forcément de la même façon par exemple au début deanné 2 aux États-Unis il y avait plutôt la crainte que cette vaccination soit une sorte d’incitation à une sexualité précoce alors que dans les pays d’Afrique qui av été sondé à l’époque la crainte majeure était plutôt relative au fait que ce vaccin puisse NIR à la fécondité des jeunes filles la promotion de la vaccination antihp doit donc bien sûr rester attentive à cet aspect en particulier dans les pays musulmans comme le Maroc le Sénégal etilles justement pour revenir sur le cas sénégalais les les fameuses badinouor donc qui sont recrutés pour pour assurer la promotion de la santé dans leur communauté sont deses d’un certain âge respecté reconnu pour leur discrétion et qui ont déjà pour rôle au sein de la communauté de gérer des situations sensibles ensuite s’agissant des professional de santé et du rôle qu’ils ont à jouer j’ai souligné tout à l’heure qu’il pouvaient donc avoir un rôle clé pour établir une relation de confance avec les populations vacinées sauf que si les soignants font partie de la solution à les station vaccinal ils peuvent aussi faire partie du problème en effet ils peuvent eux-mêmes avoir des réticence à l’égard de certains des vaccins qu’ils sont censés recommander et plus généralement même s’ils ne sont pas s’il a un vaccin ils peuvent se sentir mal à l’aise pour le recommander par exemple s’ils ont le sentiment de ne pas avoir été suffisamment formés sur le sujet et le recommandation peut aussi être moins convainquante si ne repose pas sur des connaissances solides alors sur ce point il y a un article qui a été publié cette année qui étudiait les connaissances et les attitudes d’un petit échantillon de professionnel de santé recruté sur tout le continent africain compris le Maroc et les résultats de cette étude montrai que 90 % des soignants interrogés avaient un déficit de connaissance sur la vaccination antipv et que conscience et que cela insist souvent aussi à ne pas recommander cette vaccination avant dernière remarque sur cette figure même peut-être la dernière euh vous voyez qu’il est question d’une décision vaccinale individuelle or ce point dépend aussi du contexte s’agissant de la vaccination antipv en France c’est le plus souvent la mère qui décide les pèes a ont tendance à peu s’impliquer dans les vaccinations infantiles au Sénégal non seulement le père reste le décisionnaire mais en outre d’autres membres de la communauté peuvent avoir leur mot à dire ça peut être le cas de la mère de l’enfant mais aussi de la mère du père de sa sœur sachant que chef du village et l’imam peuvent aussi intervenir mais d’ailleurs dans la zone rurale du Sénégal où nous avons travaillé avec mon équipe lorsqu’un père refusé la vaccination antipv pour sa fille la Bor entreprenait une espèce de un travail d’encerclement du père en s’adressant successivement à toutes les figures d’autorité autour pour essayer de de r à sa cause donc en résumé s’agissant de la vaccination antip en particulier la notion d’hésitation vaccinale incite à souligner les points suivants d’abord il ne suffit pas qu’un vaccin soit disponible pour que les cibles y aent effectivement accès ou même pour que les cibles désirent se faire vacciner l’information est nécessaire on peut pas désirer un vaccin si on connaitt ni le vaccin ni l’infection mais elle n’est pas suffisante selon le contexte les soignants et où les relais communautaires ont un rôle essentiel à jouer pour susciter la confiance des populations civées enfin la notion d’hésitation vaccinale incite à prendre en compte des enjeux ex sanitaire en particulier les inégalités sociales et les aspects moraux ou religieux s’agissant des inégalités sociales les mécanismes qui nourrissent lesitations vaccinales ont tendance à accroître les inégalités sociales de santé dans la mesure où encore une fois les plus déminis ont souvent moins confiance dans les autorités sanitaire sont moins sensibles au Bénéfic de la vaccination et on aussi un accès plus difficile je vous remercie pour votre attention merci beaucoup professeur peratel pour cette très belle présentation et nous montrer aussi ce dont je suis convaincu depuis extrêmement longtemps de ce que les sciences sociales et la sociologie peuvent nous apporter en complément d’explication et de compréhension pour quelquefois euh améliorer les pratiques décidé dans le domaine de la santé et euh pour lesquels évidemment les considérations sociales sont tout à fait importantes pour euh en assurer l’efficacité alors je crois que nous avons terminé cette partie relative à la vaccination et je donc la main au docteur nor au professeur buisson pour mener la discussion vous êtes là tous les deux oui oui parfait oui oui je suis là alors on vous voit pas Madame on vous entend mais on vous voit pas vous pourriez mettre la caméra allô ouiou je camé bien s parfait je suis là très bien entendu et bien écoutez si on peut démarrer la la discussion et donc si vous pouvez mener tous les deux la discussion sur la deuxè partie peut-être en attendant de d’avoir une je peux peut-être commencer pour éviter de de faire trop de de silence dans cette discionsum me semble assez intéressant c’est la vaccination des garçons la vaccination des garçons euh ça ça pose un problème de de fond puisque euh un vaccin ça peut être fait pour éviter une maladie ça peut être fait aussi pour éviter la transmission de l’agent pathogène hein ce débat on l’a bien connu avec la covid et bien on a d’abord commencé à aviser la maladie et comme la principale maladie lié au HPV c’était le cancer du col chez la femme on a pensé d’abord à vacciner les jeunes filles et puis on s’est rendu compte on sait quand même on le savait mais enfin on a pris en considération le fait que ce virus est un virus sexuellement transmissible que les garçons sont aussi infectés et que finalement les garçons font également peuvent développer des cancers du ohohpv donc il était tout à fait logique pour couper la transmission et pour protéger aussi bien les garçons que les filles de vacciner filles et garçons avant si possible l’âge des de l’activité sexuelle c’est pour ça que après bien des dis ussion la tranche d’âge des 11 14 ans c’est-à-dire des collégiens a été retenu je pense que cette réflexion doit concerner nos collègues et nos confrères marocains qui qui pour l’instant ne vaccinent que les filles absolument oui est-ce que je peux intervenir professeur bien sûr madame said allez-y oui merci pour l’observation du professeur parce qu’effectivement si si parmi les freins de la vaccine c’est c’est quand on explique aux parents la nécessité de vacciner la jeune fille toutefois on nous pose la question et pourquoi pas le garçon on explique que c’est une maladie sexuellement transmissible on explique que c’est une infection qui touche aussi bien le garçon et que que la fille et parmi les choses qui vraiment don cette résistance à la vaccination c’est pourquoi la fille pas le garçon déjà a et la deuxième des choses pour la tranche d’âge parce qu’au Maroc comme vous avez vu lors de ma présentation c’est la jeune fille à 11 ans donc vraiment h on c’était le choix sur l’âge de 11 ans et là aussi il a résistance parce qu’il y a les parents qui ramènent leurs filles ils ont des filles de 11 ans il y en a d’autres qui sont un peu plus grands plus petits et il se pose la question pourquoi seulement 11 ans et et donc sur ça vraiment on a une grande résistance comme d’ailleurs le montre les chiffres que j’ai montré tout à l’heure donc je je me suis arrêtée en octobre 2023 parce qu’on était à bid mais quand on n pass fait à monodose vraiment on a une très très grande résistance on narrive vraiment pas à faire vacciner à recruter les les les jeunes filles euh tout à l’heure il y a un professeur qui est intervenu qui disait parce que il y a plus de résistance dans le milieu rural qu’urbain ben moi je dire que non même arabas c’est c’est l’urbas c’est le niveau socioéconomique qui est un peu élevé et pourtant on a une grande résistance pour la vaccination voilà professeur merci merci beaucoup si vous permettez en vaccinant les garçons et les filles en vaccinant les deux je pense qu’on peut améliorer l’acceptabilité de de la vaccination au niveau des familles merci beaucoup tout à fait tout à fait je voulais vous poser une question si vous permettez à chacun des intervenants euh la première question au professeur buisson j’ai vraiment été extrêmement intéressée par votre présentation et notamment la vaccination préventive la vaccination thérapeutique la vaccination postcisation et ma question est est-ce que vous considérez la vaccination post isation comme une vaccination préventive donc avec le même vaccin que pour la vaccination préventive je suppose puisque vous dites que les autres vaccins sont encore à l’état de recherche et que ce n’est pas encore ou est-ce que vous la considérez malgré le fait qu’on utilise le même vaccin comme une vaccination thérapeutique c’est ma première question si vous voulez bien monsieur buisson puis rapidement pour Madame Saidi est-ce que le fait que vous soyez passé à une vaccination monodose depuis octobre 2023 est-ce que c’est du fait de cette existance si vous voulez simplifier la vaccination mais dans ce cas-là avez-vous des preuves scientifiques qui garantissent l’efficacité de la vaccination est-ce que vous êtes basé sur ça pour proposer actuellement une vaccination monodose et enfin ma dernière question pour le professeur Vatel et sa vraiment passionnante présentation euh j’aimerais bien je lui ai demandé sur le chat s’il pouvait nous envoyer ces les les les références de ces publications parce que je crois que la comp compréhension de la société ça a été aussi très bien montré peut permettre d’analyser les facteurs de résistance et peut-être d’améliorer la prise en charge de de de de la prévention et notamment de la vaccination monsieur buisson si vous voulez bien répondre à la première question oui jeis je vais essayer de répondre rapidement à votre question qui est très intéressante ce que je vous ai montré effec c’est pas encore rentré dans la pratique routinière ce sont ce sont des travaux récents qui sont intéressants parce qu’ils montrent que en tant qu’adjuvant du traitement chirurgical la vaccination peut encore servir à quelque chose en diminuant le risque de récidive je pense que c’est une voie intéressante qui demande à être confirmé mais qui nécessitera probablement des travaux complémentaires c’est très différent effectivement c’est toujours avec le même vaccin pas le vaccin thérapeutique utilisant les protéines ancogéniques je voudrais dire une chose qui parce que j’ai vu passé cette question quelle est la durée de la protection oui la durée de la protection elle est elle est d’au moins 10 ans chez les personnes immunocompétentes probablement beaucoup plus d’utant plus que des travaux récents montrre qu’il y a un qui qu’ a un effet mémoire un effet rappel même si les personnes vaccinées très jeune à l’âge de 11 ans par exemple arrivé à l’âge de 22 ans non’ plus d’anticorps détectable si elles sont en contact soit avec un rappel du vaccin soit avec le virus il y aura un effet un effet rappel c’est ce qu’on observe également avec le vaccin contre l’hépatite B c’est la raison pour laquelle on ne fait qu’une seule vaccination on ne fait plus de rappel avec la vaccination hépatite B c’est le même type de vaccin et bien je crois que faut il faut tabler sur une longue persistance des anticorps mais il faut aussi tabler sur le fait que la vaccination a le plus d’efficacité lors des premiers rapports sexuels parce que ce sont les premiers rapports sexuels qui sont les plus contaminants et donc il faut protéger cette tranche d’âge des jeunes garçons et des jeunes filles adolescents et jeunes adultes merci beaucoup madame Saidi oui professeur donc par rapport à votre question pourquoi on est passé du du B à la mon ça c’était l’avis du comité scientifique national consultatif c’est pas une décision prise au niveau de la direction régionale donc c’est ça c’est dans la stratégie nationale benah effectivement c’était pour pour faciliter si vous voulez l’accès à au vaccin c’était ça mais malgré malgré le passage à modose on a toujours des résistances comme je l’ai dit c’est aussi culturel parce que quand on explique aux parents que le vaccin il est plus efficace quand on le fait avant le premier rapport sexuel et qu’on qu’on est en mesure de vacciner 11 ans déjà ils acceptent pas ça et vous le savez parfaitement parce Maroc accep rapport sexuel or mariage c’est c’est c’est très peu accepté par par les parents il y a il y a aussi je ne sais pas un intervenant qui a parlé pour l’accessibilité aux soins il a dit dans le monde rural il y a des difficulté alors donc alors moi je je peux répondre à cette question en disant que les vaccins ils sont présents dans tous les établissements de soin santé primaire même dans les dispensures ruraux ça veut dire même les les les zones les plus éloignées nous avons des dispensaires ruraux et nous avons aussi du du du personnel paramédical qui s’occupe de la vaccination et donc le vaccin il est à proximité de la population donc on on fait beaucoup de de d’efforts et et et et beaucoup de vous m’entendez oui voilà on vous entend on vous entend on vous voit oui oui on vous voit d’accord donc beaucoup beaucoup d’efforts pour atteindre les objectifs voilà oui et le vaccin est gratuit madame Saidi oui le le vaccin il est gratuit et il est disponible il est disponible gratuit et disponible je vous en prie Monsieur vel peut-être vous êtes là Monsieur Battel ouii je suis là par contre j’ai pas bien compris la question que vous me posiez oui j’ai trouvé votre présentation extrêmement intéressante et je voulais vous demander les références des travaux que dont vous avez parlé relativement au Maroc en particulier ils sont en fait ils sont sur la deuxè c’est le deè slide de ma présentation en fait ils sont tous là très bien très bien je pense que les slid seront disponibles au niveau de l’enregistrement de l’Académie donc on reviendra et sont les facteurs de résistance que vous avez dégagé de la manière la plus évidente sur vos études au Maroc moi j’ai pas travaillé sur le Maroc comme je disais j’ai travaillé sur la France et le Sénégal h et c’est vrai qu’au Sénégal en fait spécifiquement en milieu rural il y a il y a un son de d’obstacles à la vaccination mais c’est plus parce que même quand le vaccin est disponible il faut que les maères se déplacent avec leur enfants et ça c’est souvent un un souci euh c’est pour ça que maintenant la la vaccination contre l’HPV aussi se fait à l’école au Sénégal comme ça va se faire au Maroc et en France donc ça ça permet de de passer ses obstacles en terme de en terme de d’accès après il y avait ce que je citais qui qu’on retrouve aussi au Sénégal mais que que j’ai retrouvé dans les études marocaines que que j’ai lu qui porte sur le fait que Ben effectivement sans même parler de défiance il y a ce souci général qui est que euh il y a c’est cette vaccination antipv peut être ressentie comme une intrusion dans la dans la sphère familiale et ça c’est c’est une spécificité de cette vaccination je pense et ça a été évoqué par par d’autres intervenants après la question des des effets secondaires elle est elle est relativement c’est c’est encore une fois je pense pas que ce soit l’obstacle le plus le plus élevé pour rebondir sur ce qui viend d’être dit c’est vra aussi qu’on a des résistance en milieu rural mais on a aussi des résistances en milieu urbaine en milieu urbain pardon et parfois aussi on observe typiquement des en zone en zone rurale en fait des des parents qui hésitent parce que ils ont discuté par téléphone avec de la famille qui se trouve en milieu urbain où il y a davantage de de rumeurs qui qui peuvent circuler donc c’est c’est assez et bon et juste pour effectivement un je pense que au-delà de ces questions de confiance sur lequel on parfois on insiste trop il a aussi cette question de l’intérêt de la vaccination que à partir et ça c’est ça ça ressort des études marocaines comme de ce qu’on observe au Sénégal c’est que dans la mesure où très souvent en fait les les parents connaissent peu l’infection connaissent peu l’existence de de ces virus bah ils peuvent difficilement être motivés pour pour vacciner leur enfants moi je partage laavis de Monsieur ptivatel concernant la diffusion de l’information parce que effectivement même même en France dans mon entourage il y a beaucoup de gens qui découvrent cette affaire et la formation une fois est passé les gens sont tout à fait convaincus de la nécessité alors c’est vrai que la période du covid avec tout ce qu’on a entendu dans les médias qui était pour qui était contre qui fait que en fait les gens pensent que c’est un peu une lterie quoi on fait ça ou on le fait pas c’est pas grave euh a certainement beaucoup nuit à cette campagne et d’ailleurs dans à ce sujet-là je voudrais savoir si Yve Bisson et Monsieur periti Vatel qui ont travaillé sur la question en France ont déjà des résultats des retombé sur À propos des campagnes de vaccination qui sont qui sont qui ont débuté en France dans les écoles depuis la rentrée dernière est-ce que ça a vraiment un impact ou est-ce qu’il y a une rétisence importante je pense que c’est a un impact tout dépend bien sûr de la façon dont les choses sont organisées et présentées mais c’est a un impact il y a une chose qui peut-être diffère entre les modes de vie occidentaux et les modes de vie tradition de certains pays africains c’est que lorsqu’on s’adresse à des à des collégiens 11 à 14 ans c’est des collégiens c’est plus des bébés c’est-à-dire qu’ils sont toujours mineurs la décision incombe aux parents par contre ils ont leur mot à dire et lorsqu’on on les informe ça on a fait une expérience dans un lycée parisien où je suis moi-même allé informer les les les les classe de de 4e sur le ce quiétait l’infection HPV queles étaient quel était la l’intérêt du vaccin l’efficacité du vaccin et bien là j’ai suscité un intérêt mais un véritable intérêt qui s’est soldé par des demandes auprès des parents et des demandes de vaccin de la part des enfants aux parents et les enfants ont même levé les les réticences peut-être pas d’hésitation mais chez leurs propres parents en revanche si on est dans un mode de vie extrêmement traditionnel je pense que même à 14 ans la la décision incombe toujours au père ou à la mère ou aux deux et que est peut-être plus difficile de compter sur l’enfant pour défendre la sa cause vaccinale je partage tout à fait cet avis concernant la diffusion deinformation sur le terrain effectivement et au niveau des collèges bon c’est pas toujours facile d’obtenir les agréments des des autorités de l’éducation nationale alors Monsieur vel vous avez une idée là-dessus monsieur juste pour si puisque la question portée sur la la la vaccination antihpv en France il se trouve qu on fait des enquêtes là-dessus avec mes collègues et effectivement on a fait une enquête on a des résultats qui qui sont sortis dans une note la semaine dernière je crois où effectivement en France on a 70 % des des adultes qui sont favorables à la vaccination antipv au collège et s’agissant de l’effet covid si je puis dire on a quelque chose qui est assez nouveau là j’ai j’ai pas eu le temps d’en parler tout à l’heure c’est que quand on s’intéresse à vaccin on s’intéresse aussi à la question du doute et éventuellement du doute persistant c’est quelque chose qu’on avait pu observer dans ét dans des études qualitatives on avait parle des mamans qui même deux ou 3 ans après une décision vaccinale avait encore des doutes sur la décision qu’elles avaient qu’elles avaient prise et là en l’occurrence ce qu’on observe pour le le covid-19 c’est que à l’hiver 2023 parmi les Français vaccinés contre la covid-19 il y en a encore 45 % qui ont des doutes sur le vaccin qu’ils ont pris au jour d’aujourd’hui alors que que c’est un vaccin qu’ils ont pris en général il y a 2 ans et demi et ces doutes sont associés à des opinions moins favorables à à à peu près tous les enjeux vaccinaux y compris la question de la vaccination antihpv en milieu scolaire là aussi les Français qui ont des doutes sur le vaccin qu’ils ont reçu contre la contre le covid ont aussi des des réticences sur la vaccination antihpv au collège très bien il y a une question sur la greffe rénale qui est posée par le professeur bya qui est une néphrologue réputé au Maroc et qui s”est interterrogait sur euh c’est sur le chat madameya vous êtes là oui je suis là madame voilà ben allez-y posez votre question directement comme ça euh juste c’est très très important les vaccination chez nous chez le greffé moi je suis néphrologue et je je m’occupe de greffé deorin et euh et et donc on fait très attention parce queil faudrait il y a des il y a des vaccins qui sont contre-indiqués si vous prenez le vaccin de la fièvre jaune il est totalement contreindiqué et et donc j’ai bien suivi la conférence concernant le vaccin et justement ce vaccin euh HPV c’est euh la capside vide du virus donc c’est très bien parce qu’il y a pas de c’est pas un vaccin qui est ni vivant ni atténué il n’est pas oncogène il est pas infectieux et c’est parfait et justement la recommandation euh de la Société Francophone de transplantation et c’est c’est ce qu’on a un on adopte nous au Maroc c’est de vacciner les filles et les garçons les deux de 9 ans à 19 ans et même jusqu’à 26 ans pour certains cas donc donc merci beaucoup pour ces ces précisions euh et puis ça nous permet chose très importante vu que les cancers sont plus fréquents chez le greffé que dans la population générale d’éviter surtout le cancer du col ut hein chez la femme et donc moi je voulais juste demander quelle est l’expérience du professeur concernant la vaccination chez le greffé parce que maintenant c’est adopté en France il y a pas de réticence il y a pas de refus et justement il y a pas de refug chez le greffé puisqu’il est suivi par une équipe médicale de prês et donc il est toujours il est toujours adhérant à tout ce que euh prescrit le le le le transplanteur donc merci beaucoup c’est ça mon c’est ce que je voulais dire pour ma mon intervention en tout cas merci beaucoup pour tout ce webinar excellent webinar merci beaucoup madame Beria monsieur buisson vous pourriez apporter un élément de réponse s’il vous plaît seul élément de réponse c’est que je peux confirmer effectivement qu’il n’y a pas de contre-indication pour ce vaccin qui est un vaccin recombinant protéique chez le chez le greffé ce n’est pas une contreindication maintenant les je n’ai pas d’exppert ence de la population effectivement dégreffée de voir si s’il y a quel est l’effet de de la vaccination anpv peut-être que George pourra dire quelque chose moi j’ai pas d’expérience non plus mais je j’ai bien retenu que effectivement c’est un vaccin qui pouvait être indiqué chez les patients qui ont des problèmes immunitair du fait des explications très claires que tu nous as donné très bien je crois il y a une autre question concernant les contre-indications il y a un de nos collègues qui nous demande est-ce qu’il y a des contre-indications à cette vaccination non il n a pas de contreindication de base euh comme tous les vaccins euh si plusieurs injections sont nécessaires bien entendu s’il y a eu une réaction indésirable lors après la première injection on on sera très prudent pour la 2uxè injection voire on on se passera de la deuxème injection mais c’est une des il y a il y a vraiment une excellente tolérance à ce vaccin et dans depuis que justement on a déjà des des des retours depuis que le vaccin a été prescrit dans dans les collèges par décision ministériel et bien les la tolérance de ce vaccin est excellente chez tous les jeunes il y a vraiment il y a pas de retour d’effets secondaires indésirables grave merci beaucoup moi je voulais poser une question à madame badoal je sais pas si elle est encore là madame badoal oui oui je suis là bonjour madame Bado merci pour exposé alors je je on revient un petit peu en arrière mais je voulais vous poser deux questions par rapport au cancer comment de de l’amidale là que vous avez développé dans le cadre de l’HPV est-ce qu’il a une forme macroscopique particulière tout c’est ma première question par rapport au cancers qui sont induits par d’autres facteurs le tabac l’alcool vous avez dit alors je vais juste merci pour cette question je vais juste faire un petit aparté dans toute la discussion que vous venez de mener vous avez tout à fait raison et et et encore une fois il faut intégrer la notion des cancers chez les femmes et chez les hommes liés à l’HPV et ne pas oublier que je je j’en ai pas parlé de façon puisqueon était vraiment centré sur l’anpat et et l’ORL que 80 % les cancers de l’uropharinx arrivent chez les hommes donc ce sont des cancers qui sont de plus en plus fréquents bientôt dans certains pays même plus fréquent que des cancers du col de l’utérus parce qu’il y a des moyens justement et ça a été très bien présenté avec les d’ailleurs ce que vous faites au Maroc de la prévention des cancers que les anapathes et les cytologistes ont un rôle vraiment important dans la prévention de ces cancers de euh de au niveau génital et au niveau de l’anus mais que en ORL il y a pas alors pour répondre à votre question il y a des choses très particulières sur ces cancers de l’uropharinx d’abord il n’y a on ne voit pas de lésion précancéreuse donc c’est très particulier on c’est au fond de l’amidale on n’arrive pas à détecter ces lésions précancéreuses ça veut dire que on n pas de moyen de prévention et là ça va encore plus loin sur vraiment le discours de la vaccination on ne peut pas anticiper la présence d’un cancer ORL à part le fait que on le découvre infiltrant quand on le découvre infiltrant 80 % des cas il est déjà métastatique et encore une fois c’est 80 % des hommes alors pour l’instant on n’ pas montré que la vaccination protégée de ces cancers mais comme il protège de tous les autres cancers il y aurait pas de raison pour que ils ne soit pas alors histologiquement ils sont très particuliers ils sont non kératinisants alors on a l’impression qu’ils sont très agressifs or ils sont de bon pronostic par rapport au cancer lié au tabac et à l’alcool ils ont associé à plus de métastases et les métastases sont plus nombreuses plus fréquentes et donc on a été obligé de faire un un classement TNM spécifique pour ces cancers ORL donc ils ont vraiment une histoire une carcinologie très très particulière et on n’a pas de moyen de les détecter en amont très bien alors vous avez parlé de de l’absence de prévention je vais poser une question très béoienne est-ce que l’amidaleectomie est une est un moyen prophylactique alors on serait tenté d’imaginer que l’amidaleectomie est prophylactique mais en fait ces cancers de l’uroparenx c’est localisé au niveau de ce qu’on appelle l’anneau de valdeè et dans l’anneau de valdeè il y a aussi la base de langue donc d’abord un quand on enlève une amidale on enlève pas toujours toute l’amidale et on peut avoir un cancer sur un résidu d’amidale ce qui app ce qui est possible parce qu’il y a une infection et deuxièmement on va pas enlever des bases de langue qui est quand même très volumineux et des amidales à à titre systématique pour un possible arrivée d’une tumeur même si on narrive pas donc je pense qu’il faut vraiment travailler sur un la prévention à la vaccination et deuxièmement essayer définitivement de trouver un test qui nous permettra de d’orienter donc il y a en ce moment des tests sur le dosage E7 qui est la protéine une des protéines les plus des oncoprotéines les plus actives du virus et puis euh il y a l’ADN circulant HPV qui pourrait non pas pour la prévention mais pour le suivi des patients être un marqueur intéressant ma deuxème question c’était par rapport au métastases vous avez dit c’est un cancer au niveau de l’uroph qui donne beaucoup de métastase vous voulez parler des métastases gangillonnaires je pense absolument c’est c’est ce sont des métastase ganglionnaire assez typique mais kistique qu’on va retrouver dans les zones 2 et les zones 3 du curage au niveau de de de du coup et elles sont non seulement questiqu plus volumineuses et plus nombreuses donc il y a vraiment une lymphophilie très particulière de pour ces cancers don alors on dit HPV induit quand ils ne sont pas liés quand ils sont liés HPV associés ou HPV indépendant quand ils ne sont pas associés donc les HPV associé ont euh un comportement clinique est vraiment très spécifique avec des métastases et donc le le pour savoir le test habituel qu’on va utiliser au laboratoire c’est l’anticorps entipe p16 parce qu’il coûte pas très cher qu’il est reproductible et facilement utilisable dans les dans tous les laboratoires que ça soit de ville ou ou hospitalier et euh la PCs va va permettre de déterminer si oui ou non il y a une infection par HPV et bien TNM est différent pour l’uropharinx et uniquement pour l’uropharinx si c’est les cancers sont HPV pc+ ou p16 moin en gros p16 moin on est sur des cancers liés au tabagisme et à l’alcool et donc on va considérer que il y a un nombre de métastases le plus petit possible avec et par contre pour PCS+ et bien le TNM va accepter des tailles de ganglions et un nombre de ganglions plus important alors une petite remarque à la suite de ce que vous venez de dire c’est par rapport à ça c’est une impression moi je suis pas spécialiste de cette zone de cette région j’ai l’impression quand même que beaucoup de ces cancers sont en fait diagnostiqués devant une adénopathie cervicale c’est le premier signe vous confirmez ça ou ça n’est qu’une impression c’est c’est un vrai problème de diagnostic parce que enfin comme ils sont très métastatique et que 80 % de ces cancers sont métastatiques quand on va les découvrir et donc c’est souvent les métastases qui sont la porte d’entrée de la découverte ensuite parce queon va faire un T scan parce que on va faire un scanner d’une parfois petite lésion qui a beaucoup métastasé et puis les signes cliniques du cancer de l’amidale et bien ça va être un espèce d’angine un peu récale citrante les les patients le disent très bien ils ont l’impression que euh c’est un une espèce de de de Miette au fond de la gorge qui reste et c’est des signes cliniques dont on n’a pas l’habitude le patient ne fume pas et ne bois pas donc on dit bah vous n’avez pas de risque particulier et en particulier fumer et et et donc on va pas penser à ce cancer et et et malheureusement euh le on va trouver des métastase alors que il peut y avoir des petits signes cliniques ou alors pas du tout parce que la tumeur est petite mais vous avez raison comme 80 % de ces cancers sont diagnostiqués à un stade métastatique c’est souvent la métastase qui va faire retrouver le primitif merci beaucoup est-ce que Monsieur Alaoui veut intervenir par rapport à ce cette discussion qu’on vient d’avoir sur cette forme on va dire un peu nouvelle de de de cancer induit relié au à l’HPV euh non j’ai pas de j’ai pas de marque particulière je remercie tous les orateurs c’tait vraiment on apprend énormément de choses non euh par contre effectivement le souci c’est le le souci qui se pose pour nous en en tant que virologue et en tant que biologiste c’est c’est effectivement non seulement le dépistage mais c’est également le les tests HPV chez les patients cancéreux et euh souvent quand le cancer est installé on le pense pas du tout envoyer euh au une pièce pour faire le pour faire le l’analyse du virus et savoir de quel type il s’agit et ça c’est un problème mais souvent on pense dépistage et c’est tout et ça c’est un petit peu pour la compréhension et pour l’épidémiologie des différents types de de virus c’est un petit peu ça ça pose un petit un petit souci donc à part ça effectivement il y a le souci du coup dont dont dont j’ai parlé le cooupt et la mise en place de de d’unun d’un dépistage molécul en terme de dépistage de santé publique mais je pense que là moi je suis très confiant dans la mesure où par rapport à l’expérience qui s’est passée au Maroc par rapport au covid il y a il y a beaucoup de choses qui ont qui ont ça a été une réussite de de mise en place de d’une coordination entre le secteur public et le secteur privé je je pense que les choses vont vont aller dans le bon sens d’autant plus que maintenant il y a de plus en plus de tests qui vont être mis sur le marché qui vont être beaucoup plus qui vont être plus rapide et avec un meilleur coût il y a aussi la la la notion de de du fait que le le prélèvement pour le pour le le test virologique du du cancer du col de l’utérus peut-être fait sur le même flacon que celui pour la cytologie ça c’est également un élément qui est pratique il y a également actuellement la notion de d’autoprélèvement qui est qui je sais pas si ça va marcher ça va dépendre de la culture de la des des personnes et la de la sociologie un petit peu des paramètres sociologiques mais ça peut aider grandement à peut-être à à mieux mettre en place le les les dépissages moléculaires virologique donc vous ce que vous recommandez c’est qu’on vous envoie des prélèvements également ou c’est c’est l’anapate qui vous gère bah c’est les deux hein c’est complémentaire hein de toute façon mais effectivement en terme par rapport au cancer du col de de l’utérus les les tests de virologie dans le cadre du dépistage sont recommandés par l’OMS et effectivement euh dans la dans la stratégie 90 70 90 dans les 70 % il y a il y a le test de dépistage moléculaire virologique qui est qui est à mettre en place très bien merci pour toutes ces précisions il a– question allez-y pardon professeur bad pardon oui madame badoal oui monsie monsieuroui vousoulez vous parler oui allez-y monsieur alé oui je voulais juste excusez-moi je voulais juste rajouter effectivement il y a des difficultés pour certaines pour le cancer comme l’a dit professeur badoual pour le cancer de de l’uropherinx à ce moment-là il y a pas il y a pas de test de dépissage pratique qui sont qui sont réalisés il y a de il y a beaucoup de papiers il y a beaucoup de il y a beaucoup de cibles de biomarqueurs qui sont qui sont étudiés mais pour l’instant malheureusement il n’y a pas encore de test de tests fiables euh qui sont qui sont qui sont préconisés voilà oui oui c’est pour ça que euh pour l’uroparinx malheureusement on est vraiment sur de la détection d’HPV sur pièces opératoire euh et donc on on va aller prendre sur des un bloc en paraffine on va faire l’immunoystochémie p16 si la tumeur est peu peu kératinisante et queelle ressemble bien qu’on est bien dans l’europharinx et uniquement dans l’europharinx alors on va pas aller demander une PCR mais il y a toujours un aller-retour avec la virologie oou si on a le moindre doute on va interroger pour avoir une PCR pour une adénopathti sans porte d’entrée on peut aussi demander la PCR sur la paraapine donc avant c’était des choses qu’ y a il y a 6 7 ans c’était quand même compliqué de demander ces tests et maintenant il y a il y a vraiment quelque chose de très facile on envoie des copos les trousses d’outils euh pour la virologie en PCR et et est facilement utilisable après maintenant pour le col euh c’est c’est en effet hein maintenant on ne fait plus les à partir de 30 ans on ne fait plus d’emblé une cittologie on fait un test HPV et si le test HPV est positif alors on va comme ça a été très bien présenté tout à l’heure c’est la chronicité qui va induire éventuellement un risque de faire une transformation des cellules et donc là on va demander à ce queon ait le frottier réflexe qui est en fait sur le même prélèvement que la CR et on va faire le le le la recherche de cellules anormal donc il y a vraiment une un travail Vous vous venez très bien de dire professeur et là oui mais quelque chose de très important entre les anapathes et et c’est vrai que les prélèvements bah la bonne nouvelle c’est que maintenant on peut faire beaucoup de choses maintenant sur des prélèvements inclus en paraffine et et retravailler dessus à postériori donc ça c’est plutôt rassurant et puis il y a il y a des choses qui sont en train d’être faêre sur le sang mais pour l’instant qui ne sont absolument pas recommandé pour la routine bien merci pour ces précisions est-ce qu’il y a d’autres question il y a une personne qui lève la main alors POS sa question oui madame bardadi madame bardad vous êtes là peut-être qu’elle ne nous entend pas est-ce qu’il y a d’autres questions peut-être sur le chat on va vérifier s’il y a non moi je vois rien madame Saidi vous voulez encore intervenir pour la discussion oui merci beaucoup oui j’aimerais bien porter juste une petite précision par rapport au chiffres que j’ai présenté par rapport à la résistance à la vaccination je rappelle que nous avons commencé l’introduction de la vaccination antihpv pour la jeune fille en 2022 et là je rappelle qu’on sortait à peine de le de la pandémie covid avec toutes les résistances qu’on a eu pour la vaccination déjà contre la covid ça aussi c’est un facteur très important de de de de résistance voilà je voulais juste apporter cette petite précision très bienisson oui pas grand chose à rajouter nous en France on a introduit la vaccination pour les garçons on a élargi aux garçons c’était au mois de décembre 2019 juste avant la covid et bon on n pas beaucoup progressé hein ça progresse heureusement qu’il a cette initiative de vacciner euh gratuitement au niveau des au niveau des des lycées des collèges mais on a beaucoup beaucoup de retard à attraper donc ce n’est pas pour les même raison mais je crois que on est un peu dans une situation comparable pour des raisons différentes h très bien merci bonia on va conclure alors si on a terminé oui ben je crois que vraiment on a eu un très beau webinaire on a beaucoup appris merci infiniment à tous les orateurs c’est toujours un très très grand plaisir de voir les expériences se partager de part et d’autes de la Méditerranée avec quelquefois des aspects socioc-culturel évidemment très différent mais finalement une finalité scientifique et humaine qui est très comparable sur beaucoup de facteurs et je crois que c’est ce qui fait aussi le charme et je dirais l’utilité et l’efficacité de ces webinaires et vraiment je tiens à remercier tous les orateurs du côté français bien sûr le professeur Yve buisson le professeur badooual le professeur Peretti Vatel qui qui vient de nous dire qu’il nous quitte parce qu’il couche le petit dernier voyez que les préoccupations sont très familiales également pour tous et du côté marocain j’ai vraiment été très heureuse de d’avoir la participation du professeur Haoui et les médecins du terrain et ça c’est une expérience qui qui qui vraiment me tenait à cœur et je remercie infiniment le docteur saiddi et le docteur Hassani qui sont des médecins combattantes des femmes en plus hein qui combattent sur le terrain et qui prennent en charge la santé de de la population et vraiment je je voudrais les remercier remercier tous les orateurs pour leur participation on n beaucoup appris et je suis persuadée que nous allons continuer George tu auras le dernier mot sur sur cela n’est-ce pas nous allons continuer ces expériences sur d’autres thèmes certainement et j’espère que nous nous retrouverons tous sur d’autres thèmes dans les les les jours ou les semaines ou les mois à venir merci encore pour tous moi je mi au remerciement de N bien sûr pour tous les orateurs qui ont fait de remarquables exposés très enrichissants et qui vont pouvoir être euh consultés puisqu’ils vont être mis en ligne dans d’ici un jour ou deux sur le site de l’Académie de médecine de de France je vous présente aussi pour tous les toutes les participants mes excuses par rapport aux petits incidents techniques le retard et puis après les problèmes de son qui ont un peu gêner ce le le le le démarrage de notre webinaire et puis je vous donne rendez-vous pour le prochain webinaire car comme l’a dit nagia le programme est déjà fixé le prochain webinaire qui portera sur les urgen cérébov-vasculaire est prévu pour le mercredi 25 septembre aux mêmes horaires donc pour nos fidèles participants Franco et et français et marocains mais je donne ce rendez-vous euh au début de l’automne prochain et merci encore à tous d’avoir euh d’être resté avec nous jusqu’à 7h tard il est 8h20 effectivement aller coucher les enfants et merci encore merci Anna pour votre patience et votre contribution même si ça é un peu compliqué merci infiniment à Patrice Debray et merci à toi bien entendu on va pas terminer sans te remercier comme tu l’as dit merci beaucoup Anna pour sa participation et sa gestion technique de de ce webinaire merci buisson merci très bientôt au revoir

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