Mgr Luc Crepy, évêque de Versailles depuis 2021, est pour la première fois l’invité de “La vie des diocèses” sur KTO pour parler de l’actualité et des enjeux pastoraux de l’Eglise catholique dans les Yvelines.
REPORTAGE : Comment sont formés les jeunes séminaristes ? A quelques mois du déménagement du séminaire diocésain, de Chatou à Versailles, nous sommes allés à la rencontre des formateurs de la Maison Saint Jean Baptiste – où se vit l’année de propédeutique – et du séminaire de Versailles – qui propose deux années de 1er cycle.
INTERVIEW : A Montigny-le-Bretonneux et Voisins-le Bretonneux, les 3 petites églises de village ne suffisent plus pour rassembler la communauté paroissiale, comptant entre 900 et 1000 paroissiens réguliers chaque dimanche. L’église Saint Joseph le Bienveillant – 800 places – et le centre paroissial attenant, en cours de construction, leur permettront de prier ensemble et de se réunir lors de grandes fêtes, mais aussi d’offrir le témoignage d’une foi vivante, dans un quartier en construction (le quartier de La Remise). Rencontre avec le curé de cette nouvelle paroisse, l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, et Anaïs Sureau (membre de l’équipe d’animation paroissiale).
Pendant cette émission présentée par Honorine Grasset, Mgr Luc Crepy revient sur la pastorale dans les paroisses populaires ou dans les espaces ruraux des Yvelines. Il évoque également l’importance du dialogue interreligieux et le grand rdv donné aux catholiques de Versailles lors de la fête de l’Ascension 2025 à Jambville, pour le Jubilé célébré par toute l’Eglise.
regardez la vie des diocès avec la mutuelle [Musique] Saint-Martin bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la vie des diocèses sur cateo télévision et cateo radio comme chaque semaine nous partons à la découverte d’un territoire d’un diocèse et de son évêque et aujourd’hui nous allons en île-de-fance et plus particulièrement dans les Yvelines pour parler du diocèse de Versailles dans cette émission nous irons découvrir les lieux de formation des séminaristes du diocèse et nous en saurons plus sur la nouvelle paroisse en cours de construction à Montini et voisin le Bretonneux Saint-Joseph le bienveillant quelques mots sur le département des Yvelines qui fait partie des territoires attractifs de l’Île-de-France entre ville et campagne on oublie parfois que ce département contient des espaces ruraux et avec une filière agricole importante on a également dans ce territoire des pôles économiques majeurs comme Saint-Quentin en Yveline la population est ainsi une des plus jeunes et des plus diplômé de France métropolitaine c’est aussi une terre de haut lieux touristiqu parmi lesquels le château de Versailles est sans nul doute le plus célèbre et pour parler du diocèse de Versailles je reçois pour la première fois son évêque Monseigneur Luc crépi pour la première fois depuis votre installation comme éveêque de Versailles bienvenue mon seigneur merci bienvenue dans le diocèse de Versailles on va découvrir on va le parcourir avec vous je viens de donner quelques éléments sur le territoire du département des Yvelines comment est-ce que vous pourriez nous présenter le diocèse de Versailles en quelques mots ben je reprendre un peu ce que vous avez dit c’est-à-dire le diocèse de versaill les Yvelines c’est un diocèse très divers if les gens desin disent souvent c’est une petite France il manque que la mer mais vous avez de fait une partie rurale vous l’évoquez qui est importante connait moins c’est vra on connait moins avec des et du coup avec des problématiques de travail avec les agriculteur de l’église en monde rural vous avez une partie avec les villes je pourrais dire historiques Versailles Saint-Germain rbouillé vous avez une partie avec au bord de scène il y a eu il y a encore des industries importantes entre autres des industries automobiles avec des villes où il y a plutôt des paroisses populaires comme attrape les Mureaux Sartrouville vous avez aussi une ville nouvelle avec saqutin en Yveline donc une ville qui sorti de terre et puis vous avez je dirais un paysage de ville de région parisienne avec des des villes de taille très différentes donc en fait quand vous vous promenez dans le diocèse vous avez des communautés est très différente euh quelques points de repère sur votre parcours Monseigneur Luc CRPI vous êtes évêque de Versailles depuis 2021 né en 1958 à Lille dans les haut de France vous avez été ordonné prêtre en 1989 pour la congrégation de Jésus et Marie Mioni sous le nom des odistes euh parmi vos différentes missions je mentionne le fait que vous avez été rcteur du séminaire interdiocésin d’Orléan de 2007 à 2012 et évêque du puis en volelet de 2015 à 2021 j’espère que tout est bon les renseignements sont exacts c’est parfait votre devise épiscopale elle vient du du psaume 37 trouve ta joie dans le Seigneur je commence par cette question toute simple quelles sont vos sources de joie aujourd’hui Monseigneur Luc RPI je mes principales sources de joie comme évêque et bien c’est quand je vais rencontrer ceux et celles pour lesquels je suis envoyé comme évêque par exemple j’aime beaucoup les visites pastorales c’est-à-dire des visites au cours de la au cours desquelles l’évêque vient visiter une paroisse de paroisses un Doé c’est variable donc je vais passer en général trois ou 4 jours dans un territoire donné et je rencontre vraiment un peu à la fois les paroissiens mais aussi les acteurs de la société civile les maires je rencontre des gens qui sont dans domaine de l’industrie du commerce des agriculteurs bien sûr puisqu’il y en a et donc c’est si vous voulez ce voilà cette rencontre un évêque c’est un peu d’une certaine manière un berger avec un troupeau et bien si l’évêque ne connaît pas très bien son troupeau il y a quelque chose qui ne va pas et donc une source de joie c’est d’être finalement avec bah tout s baptisé si différent mais euh ça te rend compte de nombreuses communautés qui sont vraiment très vivantes très joyeuse vous avez déjà eu le le temps de de faire le tour de toutes je pense que j’ai fait la moitié pour l’instant il reste encore vous savez un évêque doit visiter son diocèse en 5 ans donc là je suis un petit peu en retard peut-être puisque ça fait 3 ans que je suis là mais je vais mettre le rythme un peu plus fort je le disais dans dans votre parcours vous êtes d’origine un religieux heudiste avec une spiritualité très marquée autour du cœur de Jésus et de Marie que représente aussi cette spiritualité pour vous aujourd’hui alors je suis pas tout à fait un religieux je fais partie d’une société de prêtres c’est une petite nuance mais de fait Saint-Jean de et un saint qui un prêtre hein au 17e siècle avait tout un renouveau spirituel et pastoral et qui prêchait des mission dans les campagnes en France et pour parler de l’amour de Dieu a commencé par la parler de du cœur de Marie le cœur d’une mère qu’est-ce qu’il y a dans le cœur d’une mère l’amour pour son fils et l’amour de son fils le cœur de Marie puis il est passé en parlant du cœur de Jésus l’amour pour tous et finalement dans ses missions il parlait beaucoup de l’amour de Dieu en disant que voilà le cœur d’une mère le cœur du Christ et comment notre cœur ne peut faire qu’un avec le cœur de Jésus et le cœur de Marie c’était voyez des symboles très simples pour parler aux paysans principalement de Bretagne de Normandie qui à l’époque ne connaissait pas grand-chose et bien c’était des images fortes et simples et donc moi je suis voilà j’ai dans cette perspective euh une image qui peut nous rejoindre aujourd’hui aujourd’hui encore on va découvrir une des réalités du diocèse puisque à quelques mois du déménagement du séminaire diocésain de châou à Versailles nous sommes aller à la rencontre des formateurs de la maison Saint-Jean-Baptiste où se vit ce qu’on appelle l’année de propédotique et également du séminaire de versaill qui propose de années de premier cycle c’est un reportage d’Ophélie Marien c’est l’heure des Laudes à la maison Saint-Jean-Baptiste à versaill 11 jeunes hommes se posant la question de devenir prêtre ils vivent une année de propédtique une année de fondation spirituelle et de discernement existant à Versailles depuis 2002 qui est devenu obligatoire pour tous les séminaristes mais qu’est-ce qu’on y fait le quotidien c’est la vie fraternelle avec tous les services de la vie de la maison parce queon a pas de personnel ici tout se fait le ménage la cuisine et cetera la la vie fraternelle qui est assez joyeuse mais aussi des temps de solitude c’est important qu’il puisse prier lire et je leur dis toujours même si vous rentrez pas au séminaire cette année ce sera pas une année perdue ils grandissent humainement ils grandissent spirituellement ils se sentent plus librees en fait c’est une école de la liberté pour ceux qui décident ensuite d’entrer au séminaire viennent alors deux années de premier cycle ils sont actuellement SEP dans le séminaire de Versailles situé à Chatou pour encore quelques mois dans notre cadre de formation et bien on externalise cette ce second cycle pour que on puisse avoir de la diversité euh et qu’on puisse aussi avoir de la diversité pédagogique dans des séminaires qui variés selon le profil des candidats soit des séminaires universitaires soit des séminaires qui sont euh plus avec une pédagogie pastorale soit des séminaires au contraire qui sont à l’étranger à Rome par exemple Béatrice Lugagne Delpon enseignante en philosophie et tutrice fait partie du conseil du séminaire en charge du discernement vocationnel des séminaristes elle est présente de jours par semaine au séminaire dans la formation ce qui est important c’est la dimension intellectuelle c’est la dimension spirituelle la dimension apostolique mais aussi la dimension humaine et cette dimension humaine ça suppose aussi pour les aider à discerner bah de vivre de partager des temps avec eux et donc j’assiste au office avec eux euh je partage les repas avec eux nous faisons la vaisselle ensemble et c’est dans le partage de ces âes de quotidien que la vraie pâte humaine se révèle aussi et donc c’est important pour moi de de vivre ces moments avec eux ça participe du discernement à la formation humaine ce discernement c’est un discernement pour les conseillers les accompagner pour être des figures d’autorité mais au sens étymologique du terme c’est-à-dire actoritas en latin c’est c’est c’est c’est c’est augmenter c’est faire croître et et le but c’est d’avancer ensemble dans ce chemin de croissance en 20 ans une cinquantaine de prêtres ont été ordonnés pour le diocèse de versaill dès janvier 2025 les séminaristes eménageront à Versailles au cœur du centre osanam pour continuer leur formation dans les meilleures conditions possibles on vient de passer du temps avec ses formateurs de de séminariste la formation dans les séminaires dans Île-de-France elle se vit de de différentes façons pourquoi est qu’à Versailles il y a eu ce choix d’un séminaire particulier et bien dans le de de Versailles on a la chance d’avoir bon nombre de vocations depuis euh de nombreuses années et donc mon prédécesseur et moi je vais dans le même sens nous avons fait le choix de d’offrir à ces jeunes qui se présentent pour devenir prêtre de pouvoir prendre ce temps de discernement qu l’année propédeutique cette année propédutique d’ailleurs est ouverte à d’autres jeunes d’autres diocèses puis il y a ce temps de prier siècle c’est-à-dire de années où les séminaristes étudient ensemble et si vous voulez cela permet aussi de créer des liens entre les séminaristes et les futurs prêtres puisque après le premier cycle ils partent comme cela est évoqué dans le reportage dans différents séminaires ce qui leur permet d’avoir d’autres expériences de rencontrer d’autres jeunes d’autres diocèses et donc d’autres réalités éclésiales voyez c’est un temps finalement qui permet de mettre du lien entre ceux qui seront prêtes d’un même diocèse et ça c’est important vous avez fait le choix aussi donc d’investir dans un nouveau bâtiment on va voir quelques images des travaux en cours quelle est quelle est l’idée dans dans ce déménagement qui est à venir bien le séminaire de Chatou de devenait un peu petit et surtout un grand manque dans ce séminaire c’est qu’il n’y avait de la place que pour un formateur et il est bon pour former des futurs prêtres comme le demande d’ailles la ratio hein il est bon d’avoir une équipe avec le document de référence pour la formation voilà il est bon d’avoir une équipe de trois formateurs et donc il n’y avait pas les moyens de pouvoir loger trois formateurs donc nous avons déménager alors l’autre intérêt c’est que nous sommes passé de Chatou certes c’est un endroit très sympathique mais on est parti dans une partie plus centrale du diocèse et donc là les séminariste qui le weekend partent en paroisse ce sera plus facile aussi d’aller à droite à gauche vous le disez monseigneur Luc répiste un diocèse avec un un nombre important de de prêtres comment faire le lien entre ces différentes générations ces histoire peut-être spirituelle et éclésiale varié dans un presbyérium aussi nombreux alors de fait c’est un presbyérium important mais les générations je pense à travers justement cette formation dont nous venons de parler ce voilà entre eux les prêtres se connaissent et nous sommes assez attentifs pendant les 10 premières années du ministère de faire en sorte que ces différentes générations se rencontrent il y a quelque chose pour les premières années mais après première 3e année 3 3e 10e année et donc au fil de ces années il y a des rencontress régulières chaque année plus des rencontres très régulières du presbytérium avec un souci moi j’ai un souci aussi de de permettre au prêtes de vraiment se rencontrer de Vire des des temps forts par exemple il y a un an nous avons été à Marseille avec une centaine de prêtres et bien à la fois un temps spirituel un temps de détente un temps de découverte diocèse de Marseille quand vous vivez pendant 3 4 jours à 100 prêtes si je puis dire jeune vieux de sensibilités un peu diverse de toute génération là il se passe quelque chose et voyez pour la fraternité entre les prêtres bien il se passe quelque chose on va aller maintenant à montinil Bretonneux et voisin le Bretonneux où les trois petites église de village ne suffisait pas ne suffisait plus pour rassembler la communauté paroissiale comptant entre 9 100 et 1000 paroissiens réguliers chaque dimanche l’église Saint-Joseph le bienveillant qui compa 800 places et le centre paroissial attenant en cours de construction leur permettront de prier ensemble et de se réunir lors de grandes fêtes mais aussi d’offrir le témoignage d’une fois vivante dans un quartier en construction le quartier de la remise pour la paroiss il y avait un vrai besoin déjà pour l’unité de la paroisse parce que là aujourd’hui on était éclaté sur trois petits clochers ce qui ne favorise pas un esprit d’unité et également une une dispersion dans les lieux donc là cette église c’est un lieu de prière un lieu de célébration mais c’est aussi un centre de vie paroissiale donc tous les services toute cette dynamique missionnaire de service de charité d’accueil va se vivre sur un lieu unique et on est convaincu que ça va avoir un effet d’amplification de dynamisation de toute de toute la communauté paroissiale il y a non seulement une une certaine fierté une certaine joie de sur cette église de bâtir ensemble mais mais il y a aussi voyez ce cet élan de de ce désir vraiment que ça soit pas une église refuge pour quelques-uns mais un oasis accessible à tous donc on va voir les moyens de réunir toutes les familles par exemple qui viennent au catéchisme d’avoir des temps forts avec eux avec des temps de convivialité on va avoir une cuisine euh qui va favoriser ces ans de convivialité donc toutes ces salles de réunion euh va nous permettre en fait d’être beaucoup plus créatif on construit une église parce qu’on croit que cette foi va se transmettre parce qu’on veut la transmettre donc c’est vraiment un un cadeau je dirais un un un cadeau un don pour ceux d’aujourd’hui pour tous les habitants parce que l’Église c’est toujours pour tous et c’est aussi un un don un cadeau un témoignage offert aux générations à venir c’est c’est assez réjouissant dans un diocèse comme le vôtre avec des territoires variés de voir que on a besoin de construire de nouveaux lie culte oui c’est vraiment un signe d’espérance enfin ça dit quelque chose de la vitalité de l’église construire aujourd’hui une église et bien je pense que pour beaucoup de personnes ça veut dire que il y a des attentes ça veut dire qu’il y a une génération aujourd’hui qui va voir la construction d’une église c’est pas le cas de beaucoup hein et donc je moi je rends grâce vraiment Seigneur pour cette vitalité qui se trouve dans cette ville nouvelle de Saint-Quentin en Yveline avec de fait des populations nouvelles qui s’installent l’église est dans un quartier tout nouveau donc intéressant on construit un nouveau quartier on construit aussi une église voyez c’est vraiment un signe et je dirais c’est je crois un signe très missionnaire voilà il y a quelque chose qui se passe dans cette église un peu surprenante d’ailleurs on l’a vu dans ces deux reportages des femmes engagées formé vous êtes aussi dans dans un diocèse où où les laïques prennent leur place euh il y a d’ailleurs des des laïques aussi dans le Conseil épiscopal oui tout à fait et bien les laïques ont une grande place dans le dans le diocèse beaucoup de services diocésain sont animés par des laïques et en particulier par des femmes dans le Conseil épiscopal il y a aussi la présence d’un certain nombre de de femmes qui sont responsables de différentes activités dans le diocèse beaucoup qui sont formés en théologie et qui sont formés en théologie on a la chance d’avoir aussi la proximité de de plusieurs lieux de formation en particulier sur Paris on a aussi un service diocésain de formation très dynamique et je pense que la vie de l’Église c’est la vie de tous les baptisés et le dynamisme d’un diocèse c’est aussi comment chaque baptisé peut prendre sa part et ceux et celles qui ont la chance de pouvoir se former creuser leur foi approfondir et en témoigner après et bien c’est ça aussi qui construit l’église la pastorale dans le diocèse de Versailles c’est aussi être présent dans les quartiers qu’on appelle maintenant les quartiers populaires nous étions catéo présent pour un weekend des Jeunes Pop il y a quelques quelques semaines comment se vit cette pastorale dans des quartiers qui peuvent être parfois difficile au quotidien mais il y a aussi une vraie envie de d’exprimer sa foi de pouvoir vivre la fraternité alors de fait nous avons plusieurs plusieurs villes où il y a vraiment des paroisses populaires qui sont des paroisses extrêmement dynamiques d’abord marqué par une je dirais pluri culturalité c’est-à-dire il y a des paroisses où il y a 25 30 nationalités des paroisses aussi très jeunes euh des jeunes aussi qui cherchent dans ce weekend par exemple jeun pro jeun pop il y a il y avait aussi le souci d’approfondir leur foi c’est dans des villes où il y a le dialogue entre chrétiens et musulmans et donc les jeunes chrétiens veulent aussi pouvoir échanger avec leurs amis musulmans pour dire bah voilà nous être chrétiens voilà ce qui est un peu au cœur de notre foi voilà être capable rend compte de sa foi rend compte de sa foi d’où des weekends comme celui dont vous parlez qui a réuni je crois 80 jeunes plutôt des jeunes adultes hein où ils ont finalement acquis un certain nombre d’éléments pour pouvoir dialoguer je pense que nos communautés dans ces communes où il y a une population musulmane importante une population chrétienne vivante et bien tout ce qu’on peut faire pour travailler au dialogue interreligieux et dans les jeune génération ça me semble très important et bien c’est quelque chose de très riche si vous voulez alors on l’a vu ces derniers mois les les banlieux malheureusement peuvent s’embraser rapidement comment est-ce que vous comme évêque de ce diocèse vous vivez au quotidien ce dialogue interreligieux avec d’autres responsables de différentes religions et bien euh il y a des rencontres je dirais au niveau départemental vous voyez où il y a pas mal de rencontres entre principalement musulmans juifs et chrétiens mais je dirais dirais que le dialogue religieux il est d’abord sur le terrain au quotidien et dans pas mal d’endroits je dirais quand même que la communauté catholique est souvent moteur en faisant des propositions quand je fais par exemple une visite pastorale je rencontre toujours les autres communautés religieuses s’il y a une synagogue je vais aller rencontrer nos amis juifs s’il y a une mosquée je vais rencontrer nos amis musulmans et on est voilà tout ce qu’on peut faire pour faciliter le dialogue pour montrer que les religion peuvent être en ensemble quand dialogue au service d’une meilleure écoute d’une paix de quelque chose pour se comprendre ben je crois que c’est une belle mission de de l’église Paul 6 disait que l’Église doit se faire dialogue et conversation et bien je dirais dans le dialogue interreligieux c’est ce que nous essayons modestement de faire Monseigneur Luc rpier je vous propose de passer dans la dernière séquence de cette émission les questions de terrain [Musique] et on a une première question d’astride qui est membre avec son mari de la communion priscile et akila bonjour Mon seigneur je me demandais comment c’était possible en pensant à cette parole de pierre qui nous dit que il n’y a pas d’autre nom que celui de Jésus par lequel nous puission être sauvés comment pouvons-nous déjà ranimer notre cœur pour être sûr de cette cette vérité qui qui nous anime mais que nous vivons déjà et comment faire pour l’annoncer à ceux qui n’en ont jamais entendu parler bien peut-être deux éléments pour répondre à cette question d’abord je crois notre témoignage personnel c’est-à-dire notre manière de vivre l’Évangile être chrétien c’est apprendre à aimer comme Jésus nous a aimé et c’est ce petit come qui me semble très important comment dans ma vie j’ai essaie de d’orienter ma manière d’être ma manière d’être avec les autres de dialoguer d’avoir le souci aussi des autres je veux dire un témoignage qui n’est pas obligatoirement parler mes vécus et après je pense qu’il faut la deuxième aspect de ce témoignage c’est-à-dire comment je suis capable de rendre compte de ma foi c’est ce dont nous parlions tout à l’heure avec ces jeunes des quartiers populaires comment dans le dialogue interreligieux on peut aussi rendre compte de notre foi et puis pour la flamme intérieure bien je crois que c’est au sein d’une communauté chrétienne où on partage la prière on partage l’écoute de la Parole de Dieu on célèbre aussi le Christ ressuscité que l’on peut entretenir la flamme intérieure et on a une autre question d’Alain qui est brancardé à lourd depuis 1956 bonjour Mon seigneur comment voyez-vous les fruits des péinages à lourde pour la vie du diocèse pour la vie vie de la pastorale de la santé et celle des jeunes qui ont été très nombreux cette année comme hospitalier et brancardier oui cette année il y avait 2000 pèlerins he pour les de de Versailles à lourde et il y avait sur ces 2000 pélerins 200 lycéens qui avaient rejoint l’hospitalité et qui était donc au service de toutes les personnes malades les personnes âgées et qui ont finalement découvert de manière très concrète très précise qu’est-ce que c’est qu’être au service et je crois que c’est une expérience qui les marque profondément là aussi on découvre que la foi chrétienne c’est être à l’écoute et au service des autres est lourde il y a pas je crois un de meilleurs lieux dans l’expérience que nous pouvons faire ici en France pour savoir que ceux qui sont au premier rang ce sont justement les personnes malades les personnes âgées les personnes fragiles et que ces jeunes se disent nous allons être au service de toutes ces personnesl je pense que c’est très fondateur dans la vie d’un jeune et je pense que ça fait c’est un des fruits importants de permettre à à tous ces lycéens il y avait aussi beaucoup de collégiens qui n’ont pas pu faire comme leur grand frèrees ou leur grande sœur dans quelques années dans quelques années mais mais aussi ils ont perçu comment leurs aînés étaient à côté des fauteuils roulants était au service donner à boire apporter à manger et je pense que ça c’est un vrai témoignage on écoute maintenant Madeleine de la paroisse Saint-Michel à Versailles bonjour Mon seigneur pouvez-vous me dire comment actuellement les jeunes répondent à l’appel de Dieu est-ce plus difficile maintenant qu’avant n’avons-nous pas l’impression qu’un profond réveil chrétien se laisse deviner ou manifester en ombre et en ferveur chez les jeunes bien je peux vous faire part d’une expérience récente le 18 le 19 mai donc très récemment et bien il y a eu la confirmation sur le diocèse de environ 350 adultes et parmi ces adultes il y a beaucoup de jeunes des jeunes adultes disons 18 30 ans et quand je les rencontre je les ai rencontré avant les célébrations bien sûr et je trouve chez eux beaucoup de questions une grande soif une attente trouver du sens dans leur vie une fraîcheur ils ont été touché par l’Évangile touché par l’Esprit Saint et de fait on a un renouveau dans pas que dans le diocè de Versailles dans beaucoup d’autres diocèse au niveau du catécumena aussi bien les collégiens les lycéens les jeunes adultes et les adultes et je veux dire il y a un souffle nouveau dans dans tous ces jeunes qui est je crois porteur d’espérance porteur de joie qui finalement nous invite à à être à leur écoute et qui vont je pense renouveler un peu nos communautés l’émission est est déjà terminée mais je voudrais juste que vous nous donniez peut-être un rendez-vous en 2025 pour la préparation du jubilé quel est le grand rendez-vous de cette alors nous aurons un grand rassemblement diocésain le jour de l’Ascension en 2025 à jeanville bien noté très bien alors on peut noter ça sur nos agendas merci beaucoup Monseigneur Luc RPI merci à vous d’être venu sur le plateau de la vie des diocèses pour la première fois comme évec de Versailles pour en savoir plus sur ce diocèse rendez-vous sur le site internet catholique 78 fr cette émission est bien sûr à retrouver sur ktotv.com merci à chacun d’entre vous pour votre fidélité et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine [Musique]