Conférence de David Mangin
    Les réflexions et les propositions sur l’évolution de la rue se limitent en général à l’espace public. Aussi proposons-nous d’élargir le devoir d’inventaire et le devoir d’invention au rez-de-ville, une notion qui conjugue cadre bâti et pratiques urbaines, rez-de-chaussée et réseaux enterrés, espaces publics et intérieurs d’îlots.

    [Musique] alors bonsoir à tous et à toutes et bienvenue nous vous remercions pour votre présence au festival histoire et cité et nous espérons que vous y passerez un agréable moment pardon de culture et d’histoire si la thématique de la de la conférence qui va suivre vous intéresse le festival vous recommande d’assister à la conférence du caillou roulé au siment coulé les métamorphoses du sol l’urbain à Genève le jeudi à 19h en salle u 260 et la conférence survivance de la rue Europe et Amérique latine vendredi à 19h en U300 vous trouverez le programme du festival à l’accueil situé au rez-de-chaussée et il contiendra toutes les informations nécessaires nous vous invitons également à profiter de la librairie éphémère du festival au rez-de-chaussée du bâtiment uni du four ou vous arrêter pour une boisson au bar du festival La Guinguette située au même endroit et surtout n’oubliez pas que cette conférence sera suivie d’une séance de dédicace voilà je vous remercie pour votre attention et je je vous souhaite une excellente conférence alors bonsoir à toutes et à tous je suis Armel chopelin je suis professeur de géographie et d’urbanisme à l’Université de Genève et j’ai l’immense plaisir ce soir d’accueillir parmi nous David Mangin David Mangin qu’il est difficile de présenter en quelques instants temps voilà ta la richesse de tes productions et est multiple tu es d’abord Arch architecte connu pour tes projets tes œuvres tu travailles depuis de nombreuses années avec l’agence sera et agence avec laquelle vous avez réaménagé de nombreux espaces publics dans de nombreuses villes françaises évidemment peut-être l’un des plus connus et le projet de réaménagement des Halles à Paris où vous avez réussi à refaire de cet espace de circulation un espace de vie pour les parisiens et pour les non parisiens mais j’ai vu aussi dans ta biographie que tu as travaillé sur Genève donc il faudra que tu nous racontes ceci à ferernet d’accord euh alors voilà tu es connu pour pour tes projets pour tes œuvres mais tu es aussi pour moi un architecte qui a ce qu’on appelle un coup de crayon alors si vous ne connaissez pas encore l’œuvre intégrale de David Mangin je vous invite à la parcourir à l’admirer à la à la découvrir et notamment un de tes livres qui est à mes yeux un de mes livres préférés qui est desir lines voilà qui est un de ces livres qui se regarde qui se lit dans tous les sens et et et se couvre à chaque instant donc un coup de crayon dont j’ai eu la chance de de voir parce qu’une fois je t’ai raconté ce que j’avais vu en Afrique et puis en fait tu dessinais là le temps que je parle et ça m’avait complètement subjugué et puis tu es aussi surtout une plume un architecte qui a une plume euh on te connaît notamment pour un de tes ouvrages fameux la ville franchisée en 2004 où tu as été l’un des premiers à expliquer ce phénomène qu’on voyait en France de ses entrées de ville avec ses cubes voilà avec ses marques qui apparaissaient donc on connait bien ici par exemple l’exemple plus connu dans la région serait villeagrand voilà donc c’est ces entrées de ville franchisées quand on ne savait plus si c’était de l’urbain ou pas de l’urbain en tout cas ce livre assez fascinant et puis aussi pour d’autres écrits celui que tu vas nous présenter ce soir autour du redeville du droit à la ville donc tu es pas seulement une plume un coup un coup de crayon mais aussi un esprit et tu as réussi à à compiler dans ce livre voilà des des des images de ce qui se passe dans les redville dans le monde entier parce que tu arrives à fédérer autour de toi des équipes tout à fait incroyables et puis tu es aussi quelqu’un d’inspirant tu es enseignant chercheur professeur émérite à l’École de d’architecture de la ville et des territoires Parisest et puis bah tu es plus qu’un architecte tu c’est exactement ce que les urbanistes comme moi détestent parce que tu es architecte et urbaniste et puis tu as eu le grand prix de l’urbanisme en 2008 donc voilà tu es exactement voilà l’architecte total comme on pourrait le dire à la fois dans le projet dans la vision et dans l’écriture et pour tout cela et tout cette générosité à travers tes écrits et et tes œuvres toutes ces années euh nous te remercions et nous avons évidemment un grand plaisir ce soir à t’écouter parler euh de ces reéd ville et je te laisse tout de suite la parole merci euh bonsoir merci beaucoup Armel don je t’ai plus hein c’est euh bon c’est vrai que j’ai un profil un peu euh un peu divers assez tôt j’ai eu la chance de pouvoir enseigner et en même temps travailler ce qui permet un peu de choisir un des travaux qu’on veut faire et et et en même temps de temps en temps s’arrêter pour pour essayer de réfléchir donc euh j’ai effectivement euh euh je je me donne comme devis c’est un peu un peu un grand mot c’est essayer de comprendre pour agir donc en fait quand j’exerce professionnellement dans l’agence sera sur des projets au départ d’espac public mais aussi de bâtiments mais aussi de projets urbains mais aussi de projets territoriaux mais aussi on a travaillé sur des consultations du Grand Paris donc des mégalopoles donc on a travaille sur un peu beaucoup d’échelles et à chaque fois de temps en temps je à un moment ça coince ça coin ça veut dire que je suis pas très satisfait des des outils qu’on peut avoir que je partage avec un certain nombre de mes de mes collègues et je me dis mais on narrive pas à solutionner ce problème là ou on narrive pas à comprendre cette situation là et et là il faut faire le l’heureux sacrifice de s’arrêter pour réfléchir comme disait GB à l’époque de charlido donc S arrêé pour réfléchir et et et comprendre pour agir en réité donc mon cycle de fonctionnement c’est que je travaille sur des sujets qui sont des commandes ou pas des commandes ou des autocommandes je coince à ce moment-là je me dis ben il faut que je il faut que j’aille voir sur le terrain et puis après il faut que j’essaie de formuler il faut que je fasse des petits schémas pour essayer d’expliquer et après je me remets au boulot et j’ai j’ai de la un peu de méthode sur le sujet qui qui qui me coince donc ça c’est en fait très rapidement he parce que il faudra me dire 10 minutes avant parce que sinon je vais démarrer merci donc projet urbain c’est un premier livre que j’ai que j’ai fait avec Philippe panerin qui malheureusement est mort l’année dernière qui est assez connu pour ce très bon livre forme urbaine de lilois labas donc j’étais formé par lui beaucoup sur sur la question des formes urbanes donc c’est en fait c’est ça c’est la nécessité de faire un petit traité de base pour les enseignants et pour moi qui décompose une méthode pour faire du projet urbain au-delà de au-delà de d’un blabblabla qui qui s’est beaucoup développé le second c’est celui dont dont Armel a dit un qui est en fait un peu plus comme comme le titre un peu accrocheur euh ce qui m’a valu beaucoup de démarches de l’urbanisme commercial qui j’en men ai pas tant parce que c’est très compliqué de travailler avec eux mais c’est en fait essayer de comprendre effectivement comment l’étalement urbain fonctionne à partir de trois paramètres la victoire de l’automobile le l’urbanisme commercial et le développement de la maison individuelle c’est regarder comment les trois fonctionnent ensemble et au-delà de ce qu’on disait disait à l’époque sur bah c’est la ville émergente c’est la ville générique et cetera pour ne rien expliquer en fait et ne rien regarder je je me suis donné un peu de peine pour pour essayer de de regarder un peu plus précisément comment ces trois paramètres fonctionn ensemble en France et à l’étranger et est-ce qu’il y avait une spécificité française ou pas donc je vais pas vous vous raconter le livre mais effectivement c’est un livre qui a assez bien fonctionné parce que là j’ai mis au point une série de schémas qui montrre des dynamiques moi ce qui m’intéresse assez c’est de comprendre les dynamiques sur des phénomènes assez quantitatifs et assez massifs plutôt que de plutôt que de situation figé voilà après il y a un certain nombre de de livres là le dernier le le bleu c’est c’est c’est un peu la la somme de toute une série de travaux sur Paris la métropole la mégapole la méganopole donc essayie de comprendre comment en fait c’est ça marche pas de la même façon si vous avez une ville d’un million d’habitants de 5 millions d’habitants ou de 15 millions d’habitants donc c’est ce que j’ai essayé de de comprendre mon grandvue urbaine c’est en étant sollicité sur le au moment du Grand Paris il y avait un grand débat sur les le Grand Paris Express c’estd laarquade de transport en commun c’est comment fonctionnent les relation entre desquais à la rue si j’ose dire et donc on a fait des études de cas à Paris Montréal Singapour et après on a tiré un certain nombre de leçon à nouveau c’est toujours un peu l’idée presque une partie un peu manuelle sur la façon de de voir voir ces chosesl ça c’est un travail sur le périphérique ha Paris et desir lines et je partage la vie d’ARM c’est celui qui qui est le plus personnel et qui me plaît le PLUS qui est en fait des des des dessins au fil au fil de au fil de au fil de voyage voilà alors ça c’est un peu les c’est un des schémas de la viille franchisée qui est un peu un mantra c’est comment on doit passer de la ville des environnements sécurisés enfin c’est toujours une bataille qui qui qui n’en finit pas et qui qui est très difficile à à à ce que j’ai appelé la ville passante faut de trouver un meilleur terme donc c’est un peu l’opposition de des des des deux situations voilà alors j’arrive j’arrive au sujet de d’aujourd’hui qui est en fait le résultat à nouveau d’un questionnement puis d’un travail assez long et effectivement très collectif sur cette notion de rad ville cette de redeville on connaît les rez-de-chaussées qui est déjà un terme difficile à traduire dans pas mal de langues euh elle a été employée il y a 6 ou 7 ans j’ai vu deux occurrences au passage mais moi j’ai essayé de la la la la prendre très très au sérieux donc en fait j’ai commencé par faire des enquêtes et ce qui m’a beaucoup intéressé dans ce dernier livre là c’est que progressivement j’ai on a avancé en marchant et je vais expliquer comment alors ça part de ça ça part de ça quand je montre ces quatre photos là c’est l’espèce de de paysage ordinaire où tout le monde se reconnaît tout le monde reconnaît que on a beaucoup la ville pourée par la voiture on a l’impermion des sol dont on a parlé de plus de plus en plus on a la vacance commerciale dont on parle souvent quand on parle des rez-de-chaussé et puis on a les problèmes de sécurité donc ces quatre paramètres très envahissants très reconnaissables quel que soit un peu le moi je m’intéresse encore une fois au 95 % de ce qui se fait pas pas la rue commerciale d’un côté on on peut en parler mais mais c’est mais voilà si si vous regardez ça je crois qu’on se trompe pas trop en disant que c’est une ville très hospitalière pour la voiture principalement et assez peu hospitalière pour le le le reste des des des des types de de mobilité alors quel est le problème euh problème c’est un peu ça c’est que en fait la voiture appelle la voiture la voiture a gagné mais mais mais tout l’environnement est fabriqué pour et par la voiture et pour essayer de le résoudre on ne pense que par la question des rez-de-chaussée là je suis encore en descendant de la gare après le déjeuner j’ai vu avait une affiche prospectus immobilier et c’était que va-t-on faire des rez-de-chaussé alors pourquoi est-ce qu’on est dans un situation pas confortable parce que on est dans deux impasse quand on parle de cette question des rez-de-chaussée d’abord on la limite au rez-de-chaussée évidemment c’est tout mon propos c’est d’élargir ce que j’appelle le Reville et en général il y a deux il y a deux impasses que j’ai pu constater c’est pour ça que je me suis dit mais on arrête on réfléchi parce que c’est constamment je fréquente des promoteurs des aménageurs les écoles d’architecture les bienales je vois ce qui se dit sur cette question là et qu’est-ce qui se dit ah mais c’est un problème de vacances commercial donc le commerce va résoudre le rez-de-chaussée donc première erreur absolument majeure l’offre commerciale et je parle même pas du numérique je parle même pas de la grande distribution et cetera l’offre commerciale c’est la solution du rez-de-chaussée donc les aménageurs se disent bon ben on va attendre et puis le commerce viendra peut-être ou il vient pas mais on s’en fout en fait on s’en fout ce qui compte c’est de faire des étages de logement et donc la situation elle reste comme ça y compris on met des carrotes plates et voilà et puis et puis tout ça on sait très bien que ça marche sur un linéaire dans des villes denses ou ou des linéaires très très courts dans les bourgs et les villages ou les petites villes donc ça c’est l’impasse majeur donc vous avez des promoteurs qui ont en France par exemple des gros promoteurs maintenant ils ont une cellule pied d’immeuble comme il disent une cellule rez-de-chaussée et c’est toujours deux solutions donc celle commerce va arriver le plus et souvent des tailles moyennes en plus pense même pas au tout petit commerce très utile et l’autre l’autre piste qu’on voit beaucoup et notamment dans ben dans dans les écoles d’architecture ou d’urbanisme c’est l’urbanisme éphémère donc on dit ben tant que tant que ça se passe comme ça on va donner des locaux à des associations on va et et on on verra après bon l’urbanistme tactique ou éphémère il a plusur appellation c’est c’est très sympathique mais ça ça solutionne absolument pas la question de fond ça fait des images de ville étudiante dans les bienales mais mais ça ça ne ça c’est pas du tout à la hauteur du du problème donc alors moi j’avais ça ça c’est un quartier qu’on a fait à Toulouse qui est autour d’une piste d’aviation Toulouse monran c’est là que la grande ligne Aéropostale a démarré donc on a fait les choses le mieux le qu’on pouvait en terme d’espace public mais par exemple après assez vite quand vous remontez les plans de rez-de-chaussée des immeubles successivement et bien vous avez bah des parkings parce que ils veulent pas payer en infrastructure la totalité des [Musique] parkings et donc vous avez en fait une chose dont vous êtes pas très fier pas très content parce que effectivement vous pouvez mettre des commaces autour de la place autour du cinéma mais après ça s’arrête là alors le truc il quand même 1 km donc on a ces problèmes là au au quotidien donc euh je me suis un peu organisé pour essayer d’y comprendre un peu plus clair euh donc c’est ce que j’ai appelé dans le bouquin le bouquin construit comme ça le devoir d’inventaire et puis après je me suis donner évidemment un devoir d’invention c’est-à-dire qu quelle quelle solution alors un devoir d’inventaire c’est c’était de se dire ben façon empirique moi je suis un peu empirique hein je pas un académicien un académique une purée dure donc je je voilà je je je peux regarder les rue près de chez moi ça me va très bien je les connais par cœur je peux rentrer dans les cours je peux je peux les connaître mais je peux aussi grâce au au réseau qu’a évoqué Armel je j’ai j’ai toute une bande de copains dans dans tous ces pays-là qui fait que je peux aussi faire quand j’étais prof euh actif je je faisais des échanges avec eux et donc je les ai mis sur ce thème-là qui tout de suite a marché tout de suite ils sont dit mais nous aussi on a on a ces problèmeslà nous aussi on est dans ces impacesl et donc on a on on a monté des des enquête avec un protocole d’enquête euh inspiré d’un d’un livre que je recommande qui s de Nicolas soulier reconquérir les rues qui est un bouquin où Nicolas soulier euh qui date de 2012 a c’est donné lui comme protocole d’étude ce que vous voyez euh à gauche le schéma est de lui à gauche et donc en fait lui il s’est beaucoup intéressé à en reprenant l’expression américaine au frontage les Américains parlent de frontage le frontage c’est le le devant de la maison c’est cet espace qui a étéit beaucoup palisé par les sociologues de l’habitat et par l’tat de gens donc il a repris cette question là de façon un peu méthodique avec d’ailleurs des propositions assez intéressantes de construire en deux temps les frontèges un temps de l’appropriation et après stabilise les choses et et un deuxième temps puis son son bouquin est vachement bien parce qu’il raconte ses échecs et c’est toujours très c’est-à-dire que c’est c’est très difficile de de de changer les monnais et donc donc c’est c’est et nous nous on a enfin moi j’ai construit à peu près les pures à droite qui a des défauts j’y reviendrai tout à l’heure mais qui part un peu de cette idée qu’on allait d’abord s’intéresser au frontège et que c’était finalement une question d’occupation du rez-de-chaussée et toute et toute l’aventure ça a été que on a découvert bien d’utre chose alors dans les on a regardé formal informel besoin des deux c’est une expression de Syvie jagaglin qui est prof à l’école Despont qui que j’aime beaucoup et et et et qui et et et et donc on a pensé aussi queil y avait des tas de choses sur l’espace public mais pas que sur l’espace public dans dans dans ce qui se passe dans la ville dite informelle et puis et dans le for normel aussi queil y avait des choses qui se passaient donc plus plus de rigidité une vraie Fousse informalité à gauche parce que ceux qui ont un peu regardé les choses il suffit de se mettre un carrefour d’une ville africaine et revenir trois fois trois matinées de suite pour comprendre que il y a une des places une des classes une des genres et que et que Cha et qu’en fait les choses sont beaucoup [Musique] plus figé à certains égards que qu’on qu’on le voit avec un œil pittoresque et donc euh voilà donc alors alors en fait on on sait pas on s’est pas censuré on a pris on a pris euh des choses au fur et à mesure des différents voyages qu’on a pu faire ou des enquêtes sur lequel on a pu partager avec euh avec mes collègues donc ça par exemple c’est en Inde par exemple c’est comment à partir d’un immeble neuf il y a une première strate puis une seconde strate euh ben ça c’est par exemple à Montreuil Montreuil c’est une grande commune près de Paris qui est très cosmopolite et là vous voyez comment bien ça c’est une une rue fait par Alvar sisa c’est archque portugais et dans la continuité de cette rue vous avez l’installation d’un d’un d’un de de d’Africains qui font du maïs et qui et qui qui déjà commencent à organiser un un un autre type d’occupation donc ça c’est pour vous montrer la variété mais cette carte n’est pas à jour des des des des d’expérimentation donc je vais vous montrer une série d’exemples assez vite parce que ça peut être assez assez laborieux mais mais mais mais qui va montrer comment progressivement on a dépassé cette question du r- de-chaussée alors déjà la question de la rue puisque voilà donc là vous voyez l’amorce d’un d’un trottoir qui au départ est fait par par les gens où il essae de faire un de trottoir privé ce qui pose une question d’ailleurs la question du trottoir trottoir comme disait Louis Sébastien Mercier c’est la ville la ville commence avec le trottoir ilit ça au 18e siècle mais on peut penser que le trottoir va mourir aussi ou il est déjà mort donc il a un début il a une fin pour le moment on est tous un peu dans cette idée que le trottoir est reste finalement la définition de la rue mais c’est forcément euh ça évolue beaucoup entre les plateaux piéton entre les routes rues évidemment le et le coût du trottoir c’est les choses ont beaucoup changé donc ça c’est ben ça c’est toujours un rabat c’est donc on a remonté les dessins par des séquences et et et avec les différents types de d’occupation de l’interface alors ce que vous commencez à voir c’est qu’on dessine les intérieurs pourquoi j’ai pourquoi dès le départ on on n pas parti sur dessiner plus loin que l’alignement de la façade parce que d’abord on y a pas pensé pour pour être clair on était tellement dans l’idée que il y a l’espace public et puis il y a la façade et puis derrière on peut rien faire grosso modo que on s’en est pas soucié et qu’en plus c’était plus difficile de coordonner différentes études si on commençait à aller dans la profondeur mais c’est pourtant bien ce qu’il a fallu faire alors une première observation qu’on peut faire assez couramment dans beaucoup de villes notamment des villes quand elle se développe c’est que il y a presque une bande de 5 m je suis désolé d’être un peu normatif comme ça mais c’est le fruit d’observation il y a presque une bande de 5 m notamment dans les tissus pavillonnair et de maison individuelle qui se transformment en commerce ou qui se transforme par l’arrivée de la voiture et donc en fait les gens ont on ont démoli leur jardin pour pouvoir se garer ou pour pouvoir accueillir des parkings de visiteurs et comme une bagnole c’est à peu près 5 m coup de bol ça marche assez bien donc en fait cette bande de 5 m c’est un peu un un curseur que vous voyez beaucoup dont il faut tenir compte parce que si vous savez que ça marche comme ça mais pourquoi pas essayer de réfléchir avec cette cette cette donné là qui à occuper les 5 m de façon extrêmement variée donc vous voyez ça ça c’est ça au polo donc vous voyez des différents types d’occupation de la bande de 5 m ça c’est des piloties je vais revenir sur la question des piloties voilà alors après le trottoir c’est c’est pe être beaucoup plus complexe quand on quand j’ai dit tout à l’heure que l’informel il fallait le regarder pour voir comment ça marche ça c’est à à mabad ce qui est assz intéressant c’est qu’à vous avez quelquefois des trottoirs qui font 20 m 25 m et en réalité vous comprenez progressivement que c’est une chaîne que que que en fait c’est quasiment le même propriétaire qui qui depuis C son local là on devrait dessiner aussi la cour derrière il y a des étal Forin il y a des types qui V au B et il y a des types qui qui qui servent à décharger sur la camionnette et assez souvent si vous vous posez quelques questions vous appercz que c’est le même gars qui qui qui qui qui fait tout en fait et qui qui sous-traite une partie des fonctions donc vous pensez que que que il y a quatre trottoirs linéairement mais en réalité ça marche dans dans la dans la sur largeur de ce trottoir là voilà ça c’est un exemple c’est un endroit où il y a des espèces de cours anglaises et donc on voit que ça que que ça fonctionne et là aussi on s’est aventuré parce que le cas était assez intéressant puisquil y avait des immeubles résidentiels derrière avec les parkings qui étaient sur piloti et le commerce qui est très large qui est devant alors on s’est aussi intéressé mais je vais pas attarder à l’idée que ce qu’on oublie très souvent c’est qu’il y a des réseaux notamment on oublie quand on dit on va transformer la rue un chic on va transformer la rue mais mais bouger les réseaux c’est c’est c’est c’est l’enfer c’est c’est énormément l’argent donc euh il faut il faut être très prudent vis-à-vis de ça donc on a fait un certain nombre d’enquêtes grâce à une ancienne étudiante qui travaillait chez Orange et qui connaissait parfaitement la façon dont les chantiers se succédaient sur la sur la sur la voirie publique euh et et la technique aussi c’est intéressant ça c’est à beyouth par exemple à Beyrouth ils ont un énorme problème d’eau enfin ils ont un problème de tout mais ils ont aussi un problème d’eau et donc ils ont des citernes qui sont sur les toits ou qui sont au rez-de-chaussée donc les les les les les les deux niveaux sont des niveaux techniques donc là le le le rez-de-chaussée c’est plus du commerce c’est principalement comment on va se débrouiller pour avoir sa citerne l’alimenter et et avoir de l’eau chaque jour donc c’est un un plancher technique rechaussée est un plancher technique ça c’est vu chez une une amie à Beyrouth c’est comme ça et ce qui est assez marrant dans cette photo c’est qu’il y a il y a a il y a le le le gardien qui s’est fait des petits jardins au milieu au milieu des cites alors toujours on continue ce petit tour du monde ça c’est un sujet sur lequel ces dernières années je je travaille un peu c’est ce qu’ils appellent à kinchass on dit le rat de chaussée parce qu’en fait vous avez en réalité c’est ce qu’on va voir sur sur cette photo là en fait vous avez un grand caniveau qui récupère les débordements d’eau et tout est au même niveau et et et et ça fonctionne comme un déjà comme un espèce de de plateau où évidemment les règles de circulation sont assez approximatives donc c’est encore un un un autre façon de faire entre le technique le piétonnier et et et et le reste alors il y a un sujet dans la question des re-de-chaussée qui sont les pilotis les pilotis c’est c’est il sont souvent mal aimés parce que notamment en Europe parce qu’on dit sa zone on sait pas les entretenir et cetera alors c’est vrai ça peut être problématique mais quand vous allez voir et je vais pas montrer je vais montrer Brasilia parce que Brasilia si vous avez la chance de pouvoir vivre à l’intérieur des des enfin qu’on vous explique bien comment on vit dans les super quadrats qui est la vide sur piloti rêvé et et donc vous traversez dessous et vous passez c’est la ville parc et vous passez dessous sans sans aucun problème qui est pas le cas de ça puis ça c’est un hôtel donc en fait euh vous vous [Musique] continuez le piloti c’est vraiment alors c’est c’est le rêve des architectes la transparence mais mais la vraie pas celle parce que transp du parcours et la visibilité du parcours grâce au Pilo donc c’est une façon de résoudre la question la cha c’est de rien mettre le livrer comme un espace à à vivre à circuler alors voilà un exemple très intéressant qui est l’exemple de Singapour à Singapour ils ont construit à l’indépendance énormément [Musique] de HDB de programme de logement surpiloti avec des immeubles de 10 15 30 50 étages alors pourquoi c’est il est il est très intéressant cet exemple là parce que d’abord il est massif c’est pas c’est pas un petit exemple que je vous sors comme ça c’est c’est c’est des quartiers entiers qui sont construits sur le même système vous avez le ROR local et puis vous passez par des pergolas que vous voyez là et puis vous vous traversez tous les immeubles sur piloti et qu’est-ce qui se passe maintenant sous ces pilotis qui sont des endroits très ventilés dans un pays un peu tropical quand même et donc en fait les les gens et notamment les personnes âgées puisqu’ils ont maintenant beaucoup un problème de personnes âgées qui sinon à 80 ans ils resteraient dans leur 30e étage ils descendent et ils font voyez ça c’est le quartier entier c’est c’est c’est son redville donc il est entièrement sur pilotiste c’est le rêve de Le Corbusier mais mais mais utile on va dire et là vous avez des occupations qui peuvent être donc les personnes âgées restent toute la journée sous les pilotis avec un air qui circule ils tapent le carton ils font la bouffe il garde les petits enfants il jouent au domino et et et et les petits deviennent une solution de de de redville tout à fait performant alors une autre enquête tout ça s’appelle devoir d’inventaire donc une autre enquête qui est celle des cours et là on commence à rentrer dans le vif du sujet c’est-à-dire on sort uniquement de la question du rez-de-chaussée de l’occupation du rez-de-chaussé pour voir comment ça peut se passer derrière la grande critique aussi qu’on a pu faire à l’architecture urb et on continue on peut continuer à la faire même si maintenant les fenêtres sont en longueur ou carré ou ça change pas grand-chose c’est que c’est simplement une façade un décor et que derrière on on s’en occupe pas vraiment alors ça vaut le coup quand même d’aller voir les cours alors pour ça Paris est quand même très bien Osman a démoli entièrement le système des cours parisiennes il les a transformé avec des jours de souffrance et des cours où mettez les poubelles et c’est tout mais en réalité si vous allez là c’est un remontage qu’on a fait de différentes parties de gérer des profondeurs d’ilot dans vous reconnaiss la scène la Bastille la place des vauches et par exemple un endroit qui m’intéresse beaucoup alors j’habite pas loin donc c’est commode pour l’observer ce sont les les cours et les courées du faubourg Saint-Antoine donc vous croyez que c’est fermé et en réalité la bonne surprise vous voyez bon d’abord il y a une diversité de cours très très grands vous avez des cours jardin vous avez des courées vous avez des cours résidentielles vous avez des cours où les gens travaillent et donc vous avez une multiplicité de situations très très très très fortes avec un effet de seuil très important et là tout d’un coup là là je me suis dit voilà en fait le sujet c’est ça le sujet c’est comment réfléchir à la profondeur et donc on a fait beaucoup de de relevés de promenade donc là vous êtes dans une allée derrière derrière le Porsche qui est sur la rue là çaen est une autre là çaen est une autre voilà celle-là est très illustrative de pourquoi c’est intéressant là vous voyez à droite vous avez en reedchaussée ces cours ont été réinvestis au départ c’était l’industrie les artisans du bois et évidemment ils se sont cassé la gueule et maintenant c’est entièrement réinvesti par les services par les locaux de santé par exemple qui sont qui sont maintenant quasiment obligé d’être en rez-de-chaussée par la classe créative par des tas de gens et aussi par des gens qui habitent et alors quel est l’intérêt de cette affaire là c’est que vous pouvez résoudre en même temps le problème de la sécurité c’estàd ils sont est obligé de laisser le code ouvert parce que il y a des visiteurs qui doivent aller voir les gens qui travaillent ici et là et donc la surveillance se fait de facto en cours surveillance donc c’est pas c’est pas du baratin de dire ça c’est c’est qu’en réalité vous pouvez vraiment le voir c’est la semaine alors le weekend c’est un peu différent mais la semaine vous poussez la porte et vous pouvez rentrer et donc vous vous découvrez ces mondes ces petits mondes euh qui sont comme ça donc après bon la fin du bouquin il y a quasiment un espèce de Manuel du projet urbain revisité mais voilà donc on a on a regardé quand on dit cours ça peut être des grandes cours des petites cours des cours longues des cours hautes des cours basses et cetera et cetera donc vous avez des des des dispositions infinies avec les cours voilà je vous passe voilà alors pourquoi c’est aussi intéressant parce que moi j’en suis arrivé à l’idée que tout ma génération été beaucoup inspirée par Christian l’architect français qui a inventé le système dit de l’il ouvert l’il ouvert c’est l’idée que c’est dommage j’ai pas des petits croqu pas de tableau pour faire le dessin mais c’est l’idée qu’on pourrait trouver donc il a proposé ça pour le grand quartier près de la grande bibliothèque c’est qu’on pourrait trouver un système qui concilierait la rue la continuité de la rue et l’espace les vertus de l’espace moderne c’estàd notamment la vue et la lumière et donc il a proposé un système qui consiste à assembler des pièces sur l’îo faire une certaine discontinuité donc quand dans les étages vous pouvez avir des vue biaiais des bâtiments haut des bâtiments bas et c’est aussi un espèce de d’urbanisme négocié alors on l’a abusivement appelé hî ouvert en réalité il est pas traversable en réalité les copropriétés très vite ont imposé des codes et donc c cet hîot ouvert qui est devenu l’espèce de Vulgate de quasiment tous les projets urbains de France et de Navar depuis depuis depuis 30 ans donc c’est c’est génial de sa part il il a fait une vraie proposition opérative et opératoire mais je pense qu’il faut quand même être lucide et regarder et regarder les chos et c’est pour ça que moi entre un lo pseudo transversal traversal pardon et et une cours je maintenant je ma philosophie est faite je préfère travailler sur des cours de 30 à 50 logements avec une mixité fonctionnelle avec des jardins avec une congestion possible plutôt que des îl ouverts qui sont certes très séduisants formellement mais on peut aussi faire des cours très séduisantes formellement plutôt que que ça et alors on a toujours opposé la première phase de C gauche c’est ce grand quartier euh qui est construit maintenant depuis 40 ans euh aux alentours de la Grande Bibliothèque les îlot fermés de la première génération aux îlot ouverts les bons îlot verts versus les mauvais euh ilau fermés et je pense que là on se fait enfermer dans des dans des idées euh assez convenu si on regarde les choses un peu plus précisément alors pourquoi les cours c’est aussi intéressant parce que c’est un modèle qui est très bon pour la maison individuelle c’està-dire le les paos qu’on a beaucoup en Amérique latine mais que malheureusement qui serait une vraie alternative à la maison individuelle qu’on connaît actuellement notamment en France avec la maison isolée sur sa parcelle dont on fait le tour alors que une maison qui se retourne sur son jardin et un jardin gérable c’est c’est c’est bien plus intéressant donc vertu éloge de la cour et éloge des patiau je vais passer un peu vite sur celà alors simplement pour montrer que euh souvent une objection c’est c’est c’est sympathique votre histoire mais mais vous parlez de la ville constituée de V cours dans la ville d’ et cetera euh non évidemment on s’est attaché à regarder parce qu’effectivement j’ai quelques boulots à faire sur les zones commerciales à à comment on pourrait transformer les zones commerciales alors je vais pas faire je vais pas faire tout le topo ici mais par exemple voilà donc toutes les aires par exemple les aires de stationnement les aires de service euh d’abord il se passe des choses sur ces air en général bon on voit une mer d’Asphalt euh et on se dit bon des voitures ça sert à rien mais simplement si vous observez il y a eu quelques travaux assez intéressants les les parkings de grands ensembles en fait il s passe beaucoup plus de choses qu’on y croit les les les rendez-vous du Bon Coin le la pizza du dimanche évidemment les jeunes entre eux mais il se passe des trucs donc c’est pas un truc qu’il faut dire voilà on va mettre des arbres partout et ça va ça va être solutionné donc bon je vais à nouveau je vais pas développer chacun des des études de cas et c’est un peu la même chose aussi pour les différentes air on a un regard extrêmement banalisant sur sur sur les aires et en réalité c’est assez intéressant de travailler sur sur ces sujets là on n’est pas allé très loin là-dessus mais voilà alors ayant fait ce travail un peu foisonnant là que j’ai résumé avec quelques quelques quelques sujets euh euh maintenant la question c’est comme toujours qu’est-ce qu’on fait qu’est-ce qu’on en tire alors j’ai j’ai tiré déjà au passage vous ai dit quelques quelques pistes par exemple euh le fronted ben cette bande de 5 m c’est assez intéressant de l’observer et et d’en faire un un un argument plutôt que voilà et surtout ma ma grande ma grande avancée personnelle en tout cas c’est qu’il fallait sortir pour sortir de cette histoire de stérilité des rez-de-chaussée il fallait développer l’idée de redeville donc on s’intéresse à la totalité du sol ce qui é aussi devenu maintenant un peu à la mode puisque l’arisation des sol humus et CETA mais il fallait regarder ensemble pas regarder même si c’est des gestions différentes même si c’est du privé du public et cetera mais il fallait regarder ensemble les la totalité du sol et et et d’où l’idée de de redville et puis une seconde observation sur lequelle je je but beaucoup comme tous les gens qui travaillent un peu dans l’aménagement c’est on vous donne des périmètres et en fait vous vous apercevez que les périmètre je vais y arriver voilà c’était avant dommage que les périmètres c’est c’est c’est très c’est c’est très normé programmatiquement les transporteurs utilisent les cercles d’accessibilité est un truc complètement idio c’estd il vous faont un schéma il vous faut un rayon à 400 m et vous disent bah là on pourra mettre x personnes qui vont pouvoir accéder à ma gare donc ma gare va être rentable en réalité on sait très bien que les gares sont la plupart du temps biface qu’il se développe pas du tout qu’ il y a des quartiers très très différents devant et derrière et donc il faut beaucoup plus penser les choses non pas en cercle d’accessibilité qui est aussi un un concept qui traîne beaucoup dans les manuels d’urbanisme qui qui avait le mérite d’être plutôt très bien fait de même de H win et du 19e siècle c’est à l’école on va être à 200 m à la grande école on va être à 300 m 400 m c’est des trucs très fonctionnalistes en réalité et je pense qu’il faut penser en terme d’itinéraire même si on vous donne un périmètre sur un quartier à étudier et cetera il faut penser en terme d’itinéraire et puis le troisième point qui est très important c’est qu’il faut distinguer et là on revient plus près du sujet des rues les voies résidentielles et les voies actives en se disant bonne fois pour toutes ça aussi aussi ça fait partie des idées reçues très lourdes que et bien 95 % des voies sont résidentielles et que des voies que j’appelle Activ charitablement pour ne pas dire uniquement commercial mais les voix actives c’est c’est c’est 5 % je mes chiffres sont en l’air comme ça mais si vous regardez par exemple ça par exemple le grand lion en rouge c’est là où il y a des commerces et tout le reste c’est des voies résidentielles et là c’est Paris à l’est donc rien enfin dans la banalité des tissus tes qui se fabriquent ou se renouvellent il y a il y a pas photo donc à nouveau il faut acter le fait qu’il faut fabriquer des voies résidentielles et les distinguer des voies actives et si on veut que les voies actives marchent il faut les concentrer sur quelques itinéraires mettre tous les efforts là pour les faire marcher et rabattre des des VO et des allées résidentielles et si possible avec euh moins de voiture donc c’est c’est c’est c’est ça c’est une idée assez assez importante donc les cercles d’accessibilité sur la rue ben je crois que vous allez en parler grâce à ce gigantesque programme qui qui qui a été fait mais je sais pas si les gens vont parler aussi directement mais les idées reçues sur sur la rue elles sont aussi euh alors je vais dire des choses qui sont peut-être banal mais mais mais qu’en fait c’est aussi des idées très reçues c’estàdire le modèle de la de la de la rue médiévale euh commerciale c’est quand on dit le mot rue pour tout le monde ça veut dire ça or comme je viens d’essayer de vous le dire ce n’est pas ça ce n’est qu’une toute tout tout toute toute petite partie de l’affaire et puis vous pouvez avoir des rues tranquilles vous pouvez avoir des rues ennuyeuses vous pouvez avoir des rues courtes vous pouvez avoir des rues discontinues des rues continues donc à la fois même sur point de vue de la forme les rue sont très très très très différentes donc il faut euh absolument euh se se sortir de la tête trois quatre choses mais mais mais véritablement quoi c’est c’est c’est les sa d’accessibilité l’urbanisme de périmètre le fait que les rues c’est ce serait a vocation à être des rues commercial et donc ça c’est quand même c’est des choses que j’ai affiché en en en en marchant donc ça c’est des petit DIN pour essayer d’expliquer la diversité possible des rues voilà alors voilà un petit schéma c’est celui que je cherchais tout à l’heure d’accord ben alors je vais je vais je vais activer donc donc ça c’est simplement pour montrer CERC d’accessibilité en fait vous avez un côté qui qui qui qu’il faut consolider et et qui est celui qui vous amène le matin de chez vous on pose les enfants à l’école on fait des courses on revient on passe à la bchisserie on va à la gare enfin ch très traditionnel j’en conviens mais enfin qui est quand même assz majoritaire donc il faut penser les choses comme le schéma de droite et pas comme le schéma de gauche ça c’est la question des villages urbain les itinérair je vais passer je vais passer voilà donc les itinéraires c’est un vrai sujet très intéressant il y beaucoup de gens travaillent un peu dessus mais un peu d’une autre manière que ça mais mais mais après je pense l’âge des réseaux c’est assez différent au 19e au 20e au 21e les itinéraires on les fabrique pas toujours de la même façon alors j’arrive à aussi une petite proposition conceptuelle c’est ce que j’appelle passant poureux profond une fois qu’on a dit on va s’intéresser à la profondeur une fois que vous avez beaucoup regardé les choses vous vous apercevez un peu comme cette fameuse toile de de Vermer la ruelle que vous avez un peu 3 degrés et ça vous le retrouvez assez couramment que on a appelé en reprenant des des items bien connus passons ce que j’is proposé pour on connaît les les VI sa qui est profond qui est le le euh ce ce qu’on ne voit pas et donc j’ai on a essayé de mettre en place une façon de penser les choses en en trois types de profondeur passant pourut et profond donc j’ai pas trop le temps de développer mais voilà commencec à comprendre un peu le le l’idée voilà ça c’est la bonne façon à mon avis de dessiner les choses plutôt que les axodométries un peu sur plombante c’est c’est de regarder la relation de la profondeur et qu’est-ce qui se passe derrière il peut se passer beaucoup de choses assez diverses donc après on a fait des les montages c’est la partie un peu manuelle du du bouquin voilà alors un dernier sujet quand même que je vais évoquer parce que il il m’amuse bien en général c’est le le fameux plan de Noly le plan de noli vous savez c’est un espèce de totem utilisé beaucoup dans l’uranisme et en fait il est souvent très mal interprété parce que parce qu’on croit que le plan nolique est à gauche ça veut dire que tout est accessible les cours les églises les machin bon quand vous faites une enquête ce qu’on a fait on a un peu démoli ce mythe de de de ce noi la ville accessible voilà alors dernier point c’est la représentation des redville peut-être je peux m’arrêter là donc on a aussi essayé de voir comment est-ce qu’on peut dessiner les redv entre dessiner le parcellaire dessiner la structure dessiner l’espace public traversant dessiner les usages et ca donc je pense c’est des sujets assez assez passionnant notamment pour les pour les architectes et les écoles voilà et donc je m’arrête là donc après je passe comme ça donc toute la dernière partie du bouquin c’est en fait 10 points pour essayer et c’est évidemment une ambition un peu démesurée de faire bouger les lignes dans la question du projet urbain et territorial merci de votre attention et désolé pour le débordement [Applaudissements] oui ça marche tu n’as pas du tout débordéav juste que je je pense qu’il y a des des personnes dans le public qui vont vouloir te poser des questions tant tout ce que N tu nous as montré on aurait envie de passer plusieurs minutes sur chaque croquis pour essayer de voir comprendre saisir donc tout ça est dans le livre he c’est ce que c’est voilà d’une richesse incroyable surtout le fait que tu es réussi voilà avec toutes ces équipes à collecter et à montrer d’autres formes de vie d’autres pratiques spatial dans ces dans ces re ville alors peut-être je je vais pas monopoliser la parole peut-être une question que j’aimerais te poser parce que je me souviens que parmi les rencontres parce que j’avais eu la chance he de faire partie de de de de ces réflexions euh il y a la Une des rencontres avait eu lieu juste quelques jours avant le covid puisque une équipe même n’avait pas pu venir d’Italie et cetera et euh je me disait voilà est-ce que ça a changé on on en a beaucoup parlé à Paris tu vois cette réappropriation des r de ville mais par des commerces justement alors est-ce que l’espace résidentiel a diminué voilà ça c’était une de mes premières questions euh une autre question c’est la question de la logistique sur s ré de vie V puisque maintenant on le voit alors peut-être moins à Genève mais dans d’autres villes dès qu’on y va c’est envahi par et les trottinettes et les colis qui sont qui vont être livré et les voilà toute forme de de cette ville logistique qui a tellement changé des plateformes en fait qui envahissent ces lieux qui étaient des lieux de circulation des lieux de rencontre et puis finalement peut-être une troisième question avant d’ouvrir la la parole qui est alors après avoir fait cette inventaire si toi tu tu tu devais vivre voilà donc tu as parlé des cours mais les cours en même temps à Paris c’est aussi des lieux de gentrification on le sait tu l’as dit he les classes créatives voilà alors c’est où le peut-être les les srié de villes les plus intéressants à vivre et à où dont on pourrait s’inspirer ou estce qu’il faudrait faire un mélange d’un peu tout plein de choses et puis je pose la question en plus en en tant que personne qui vit à Genève où les redville ici sont intéressants parce qu’on a à la fois un mélange des pilotis parce que c’est quand même la ville de le corp buusier on a ses ses quelques bâtiments qui sont comme ça en même temps on a ces RZ villees qui sont très propres très lisses où il se passe pas grand-chose pour certains qui sont juste des espaces de circulation puis on a en même temps sré de ville par exemple les cours ouvertes des écoles qui d’un seul coup deviennent des lieux de sociabilité incroyable qui permet une rencontre qu’on n’a pas dans d’autres villes et qui est tout à fait incroyable donc voilà quelques petites questions pour lancer le débat question tu es pas obligé de répondre à tout et puis peut-être après on va pouvoir aussi voir la salle et et ouvrir le débat mais moi ce qui m’intéresse c’estmarche depuis DEP puis un peu toujours c’est c’est comment faire passer auprès des maires des aménageurs cette idée qu’ aent un service R de ville en réalité c’est pas c’est pas joliment dit comme ça mais que on sait très bien qu’il travaillent en silo et que beaucoup des problèmes que tu peux rencontrer là c’est parce que ils n’ont pas cette perspective là et tout le monde va s’occuper de l’espace public et comment il va être plus joli il va être mieux il va être machin il va être plus fonctionnel plus logistique moins logistique mais euh mais mais toute l’avenir des cours alors je crois qu’il faut vraiment un peu oublier le centre de genè le centre de Paris le centre de machin parce que parce que à nouveau on est très très à côté de de 95 % de ce qui se fait et et et et et la question c’est c’est d’essayer déjà que les promoteurs enfin en tout cas c’est la question en France acceptte de faire des rez-de-chaussées résidentielles et ensuite que ces rez-de-chaussé résidentielles soient attractifs et que la pression automobile voire même des allées entières donc elles peuvent être en cours mais elles peuvent être traversant soit le long de jardin comme à Montréal comme bien des villes quoi et et et et donc ça veut dire ce qui est aussi une façon de répondre à la logistique ça veut dire tu t’arrêtes aux allées après après tu te démerdes donc donc le parking du Visiteur le machin il il est juste en limite de la de la voie qui desserre parce que la condition pour changer vraiment les choses c’est d’abord accepter qu’il faut faire des allées résidentielles séduisantes donc que les gens aient envie de d’y habiter et pour ça il y a une espèce de série de conditions euh à remplir et ça ça c’est le taf c’est c’est c’est pas simple parce que ils se sont mis dans la tête mais ça c’est toujours avec les promoteurs ah c’est pas le modèle c’est pas le modèle on n pas d’autres modèles on sait pas faire du commerce l’habitation et puis du commerce au-dessus ou le contraire donc voilà mais au bout mais ils y passent au bout d’un moment j’ai vu sur pas mal de sujets sur lesquels j’ai travaillé au bout d’un moment il se ditent bon ben si le modèle économique marche pas peut-être il faudrait écouter écouter essayer de faire autre chose est-ce que alors je je m’adresse au technicien là qui est-ce qu’on peut baisser les spots et ouvrir le peut-être la le débat dans la salle SAU que nous on voit personne et puis peut-être il y a un micro pour le faire passer c’est ah c’est bon super merci alors est est-ce qu’il y a des questions si oui on en prend peut-être plusieurs parce qu’on a une dizaine de minutes et je pense que voilà on a une question ici bien puisque personne commence je veux bien commencer alors j’ai une double question alors bon on n pas vu toute votre conférence et la deuxième partie ce qui est passé très vite semblait tout aussi intéressant que la la première alors une question c’est j’ai vu sur une image de celle que vous AZ commenté une expression qui est le seuil et quelle importance a-t-il pour vous est-ce que par exemple les travaux des années 50 d’alduphanike ont été intéressants est-ce que le seuil est quelque chose qui est lié à des cultures et qui jouent des rôles différents en fonction des sociétés peut-être aussi des conjonctures ça c’est la première question et la deuxè question dans vos propositions spatiales dans vos réalisations comment vous intégrez les changements de la société qui peuvent être très rapides et parfois inconnus alors comment introduire pas l’informel mais l’aléatoire parfois et on voit que ça peut changer très vite par le covid qui est quand même un des moments les plus importants enfin les plus forts de ces dernières années à montré que les pratiques des des villes des espaces social et autres changent extrêmement vite après qu’elle dure longtemps ou pas ça c’est une autre question merci pr d’autres questions en même temps oui je on a une autre question juste là Morgan oui alors merci beaucoup pour votre conférence moi je me demandais sur une de vos slides c’était écrit toutes les voix ne sont pas des rues du coup je me demandais quels étaient les usages qui transformaient un espace en une rue voilà merci répond déjà parce qu’il y a trois questions et puis après on refait un deuxième tour ok sur la faire des seuils effectivement comme comme vous vous l’avez rappelé j’ai dit un peu dans la conf ça a été espèce de une obsession le le le l’espace semiu il y avait cette notion qui av été beaucoup développée liée à l’affaire du seuil c’est qu’ pourrait y avoir une espèce de chose entre le public et le privé qui serait le semi public qui serait cette affaire du seuil sur lequel beaucoup d’anthropologues et cetera aussi contribuer alors savoir si le seuil c’est ça dépend des pays des cultures oui bien sûr je veux dire si vous allez sur la Méditerranée tous les gens sortent les chaises à 7h du soir ils les mettent au même endroit ils font voilà ils sont chez eux bon on pourrait démultiplier les les les les exemples comme ça donc effectivement la la pratique du seuil elle dépend même pas de la largeur de la voix parce que vous pouvez avoir ce type de phénomène avec des petites voies des grandes voies et et des voies et des voies moyennes mais moi ce que j’ai j’ai moi moi ma conviction depuis très longtemps c’est que public et privé oui ça existe public privé ceire semiu c’est très bien donc on réfléchit beaucoup sur le commun sur bon mais pour le moment c’est pas très très convainquant l’affaire du commun l’histoire des des cours d’école oui c’est formidable j’en ai vu trois parce que le journaliste qui m’a j’ai fait un entretien hier il m’a dit mais vous connaissez ça j’ai dis non mais et puis je suis tombé dessus c’est c’est génial nous on essaie de faire ça mais on on y arrive pas donc il y a des endroits qui effectivement dans la journée peuvent peuvent changer d’usage et devenir ouvert au public voilà donc tous les degrés d’accessibilité c’est c’est complexe mais il faut pas il faut voilà je crois qu’ il faut pas tourner autour du pot vous avez des cours qui vont être privés géré par des copropriétés assez ennuyeuses assez emmerdantes et qui vont qui vont plutôt neutraliser les usage mais vous avez des petits miracles aussi et vous pouvez changer y compris les règlements de compropriété si si si vous avez un projet le problème c’est qu’il y a pas a pas de vision sur cette affaire puisqueon on s’arrête à la rue et puis après bon ben les copropriétés se neutralisent entre elles donc donc je je voilà je moi B sur la faire des seuils je suis pas sociologue j’ai pas envie de faire la parasociologie ou la par psychologie donc je j’ai j’ai beaucoup observé par exemple à Bruxelles il y a un quartier tout à fait extraordinaire qui est le quartier de l’Art Nouveau tout se joue euh ils ont un un terme hollandais pour ça jeai oublié c’est dans le bouquin mais c’est c’est sur cette largeur-là sur cette large largent là ils arrivent à dire des choses un banc des géranium une entrée de parking qui font qui fonctionne très bien qui un vrai désastre en général les entrées de parking en ville alors qu’on on sait les faire si on veut les faire bien donc donc donc il y a il y a d’autres exemples alors sur le covid euh moi comme tout le monde pendant le covid j’ai essayé de réfléchir au monde d’après comme comme on disait à l’ép l’ époque euh et effectivement il y a quand même ce qui ce qui est revenu au dans le débat c’est les questions de santé et de la ville bon ça c’est clair et les questions de et c’est pour ça que ça m’a conforté dans l’idée que les cours c’était pas mal parce que c’était une unité de de gestion encore une fois faut pas pas se fixer sur un type de cours comme il faut pas se fixer sur un type de rue mais les cours en général y compris les cours plantés cours de jardin c’est c’est c’est quand même des trucs qui qui permettent qui qui permettent pas mal de choses et sur les problèmes de santé par exemple moi de mes arguments un peu basiques c’est que si vous réfléchissez en terme d’itinéraire vous allez faire donc pas avec les sacs d’accessibilité ou la ville du quart d’heure là comme comme le défend quelqu’un vous vous vous allez faire une demi-heure à pied et en vélo agréable et vous ferez deux fois une demi-heure et vous ferez ce que dit votre médecin c’estàd marcher pendant une heure donc les les itinéraires ça aussi ce genre de ce ce genre de chose alors que que le numérique et le logistique change les chos oui moi dans mon imeuble à Paris le gardien ça loge il y a des il y a des caisses de livraison qui monte on le voit plus donc que que que il y a des choses qui qui qui bougent moi je suis pas Prophète sur sur sur ces questions là je je j’ai simplement avec un peu de mauvaise foi je tire tous les arguments bon pour pour la démonstration mais mais je je je m’arrêterai là alors sur les les voies et et les rues il y avait il y a eu un un long séminaire qui s’appelait la rue n’est pas une route il y a très longtemps euh euh euh alors les voies alors ce qu’il faut euh toujours se rappeler c’est que je crois je dis peut-être une bêtise qui a peut-être un peu dépassé juridiquement mais c’est que la définition d’une d’une voie c’est qu’elle conduit et elle ser à part les autoroutes mais normalement une voie doit conduire et desservir c’est écrit c’est écrit dans la dans la loi elle conduit elle dessert ce que ce qu’elle ne fait plus parce que pourquoi qu’est-ce qui est majeur mais ça il faut peut-être j un coup d’œil la vie franchisée parce qu’il y a toute une analyse sur les sur les systèmes de voirie qui qui n’avaient pas été fait qui qui qui sont que les 7 V de Le Corbusier se sont progressivement installés de façon progressive parce que les ingénieurs qui ont fait les voiries après guerre ont très bien compris qu’il fallait faire un maillage de voie rapide les V4 comme comme disait les V3 pardon les V3 comme disait le Corbusier et et et et donc on est passé de Lilo au secteur donc le secteur fait c’est ça qui maille maintenant voilà et et tout notre problème à nous c’est de refabriquer à l’intérieur des secteurs qui déjà existent un un nouveau maillage mais qui a des perspectives comme celle que j’essaie de décrire c’est-à-dire de de de pouvoir avoir des V5 V6 je suis désolé je parle en le Coret des V5 V6 qui sont des allées euh résidentielles qui fonctionnent est-ce qu’on a encore une ou deux questions avant de clôturer la sciance une ici deuxième ici dans dans la fin de vos slides vous êtes rapidement passé sur un sur une réalisation d’ Herzog et de meron à à munique là les les fumes feu feu est-ce que vous pouvez nous donner votre avis sur ce projet et est-ce que vous avez des des exemples un peu similaires en Suisse c’estj qu’il a fait à Lyon non à Munich c’est les barre décalé en Quinon ouis oui c’est c’est c’est c’est une une [Musique] version c’est une version de lilot ouvert de l’urbanisme rationnel donc j’ai pas j’ai je je pense que c’est c’est quand même une morphologie qui ne se paye pas de mot et qui prétend pas que que on va traverser des traverser des îos et qu’on va pouvoir les faire je crois que quand ils font les choses ils les font quoi la il vont elle va pouvoir être utilisé parce que la plupart de ces types d’Ilo qui ont été fait ce qui se passe même avec des variantes de l’Î ouvert que j’ai montré tout à l’heure c’est qu’à la première réunion de Al première réunion de comprité au mieux on va laisser dans les grands os les super os on va laisser traverser les enfants à l’heure de l’école et au retour et après on va fermer voilà donc c’est on en est là consom ça c’est ça c’est au mieux donc je pense qu’il vaut mieux des solutions franches y compris peut-être plus des bares rangé mais qui qui fonctionnent qui qui fonctionnent sur ces problèmes de de de de pratique de la ville parce que je pense que il faut avoir pour revenir sur les voies actives si vous voyez à peu près bon schéma pour revenir sur les voies actives il faut avoir des itinéraires qui peuvent être des désir lines ou qui peuvent être des des raccourcis des choses par exemple là je monté très vite c’est dommage parce que c’est un truc que je trouve pas mal c’est c’est des c’est qu’en général dans les projets on montre jamais la temporalité on montre jamais ben le matin ça va être comme ça le weekend ça va être comme ça moi je vais passer par là le le weekend ou le soir ù je vais passer par là s’il fait beau ou s’il pleut et cetera alors sans ément faire tous les qure figure qui se passe mais c’est c’est une chose qui vraiment manque et ça si vous vous projetez pas vous dessinez pas des itinéraires potentiels et vous les testez pas vous ratez ça quoi question de Madame puis une autre dernière question devant après on peut remontrer les images si jamais il faut voilà oui je vous remercie d’avoir remis en perspective la ville passante qui très rapidement était devenue l’idée bah c’est animé parce qu’il y a des commerces et basta et puis maintenant on voit puisqu’il y a aussi toute une autre tout un autre rapport au commerce que ça marche pas et qu’il faut trouver autre chose mais après vous parlez de de villees com enfin de d’espace commerçant et puis d’espace résidentiel mais dans les exemples que vous avez montrés par exemple à Singapour ou d’autres autre la ville avec les colonnes et cetera on voit que finalement on pourrait peut-être considérer que tout le sol je dis bien tout le sol y compris celui sous les bâtiments donc tous les rez-de-chaussée comme vous appelez très joliment le rz- de ville mais de toute la ville serait le bien commun et offrirait diverses appropriations tant dans le temps que dans les usages que ce soit des équipements que ce soit des atelier parce qu’on a aussi beaucoup la ville moyenâgeuse c’était une immense école ouverte parce qu’on voyait fabriquer les choses et aujourd’hui on revient vers ça on on cherche ce genre d’espace et le rez-de-chaussier est un un une position disons en terme de de seuil mais au sens du seuil du sol qui est sur le même niveau et puis après on peut monter ou creuser mais on reste à un niveau et ce seuil est accessible pour tout le monde donc pour résoudre aussi la question du foncier je pense qu’on doit aller vers des choses beaucoup plus radicales en disant bon ben maintenant le sol où qu’il se situe il est à tout le monde et puis par-dessus de temps en temps il y a du logement il y a ceci cela qu’en pensez-vous moi je pense déjà il faut il faut que la notion de redeville passe ce qui pas parce que les gens maintenant ils ont un peu récupéré le mot mais euh ils saent pas très bien ce qui ce qu’ mettent dedans et effectivement dedans a ce projet politique qui est euh qui est compliqué la la collectivisation du sol euh ça ça ça ça ça ça ça pose un certain nombre de problèmes moi je préfère un peu ruser avec ça c’est-à-dire à la fois être radical du genre les villes doivent se poser les questions non plus à partir du plan mass et des hauteurs par exemple je j’ai pas dit j’ai pas dit ça mais si vous réussissez le redeville les les les les les les les discussions infinies sur la hauteur des bâtiments mais ça c’est trop mais ça machin mais voilà nous on on a connu ça mais mais du du délire typ qui disaient mais non R+ 6 ah ben pourquoi pas R+ 7 ah mais pourquoi pas R+ 15 mais si vous réussissez que votre redeville est est attractif enfin et ça ça ça fonctionne bien vous ne vous occupez plus de ce qui est au-dessus je prends toujours un peu l’exemple un peu bkassou mais mais à New York par exemple vous promenez à New York ben la ville bon c’est vent particulier parce qu’il a une intensité à New York mais mais de temps en temps vous levez le nez de temps en temps vous avez deux étages et de temps en temps parce que la spéculation des blocs a fait que le système il est en DCI et de temps en temps vous avez 50 étage mais quand vous êtes sur le trottoir vous vous c’est pas un problème pour vous c’est pas du tout un problème pour vous donc ça veut dire qu’il faut pas présenter des projets comme des plass ha c’est pour ça que je critique mon propre point de vue d’xonométrique il faut il faut plutôt présenter les projets au niveau du redville et que les gens comprennent que que ça n’a pas d’importance au-dessus et et on s’occupe que ce qu’ a audessus et et et et parce que on se pose mal la question du niveau du sol je regarde les organisateurs on a le temps d’une dernière question qu’il y avait là et puis après on clôturera et Tia signer les livres pour la séance dédicace monsieur vous aviez une question là j’ai juste découvert très récemment peut-être tardivement la ville de montpoler et étonnemment exent de voiture je sais pas si c’est récent peut-être et en pensant au centre-ville est-ce que vous voyez la voiture comme une une fatalité ou voir un enjeu pragmatique ou bien vous avez une posture là-dessus plus précise non mais bon je je pense que sur les centr-villees des des des métropole la mcédit elles vont être piétonnes et à vélo euh entièrement c’est une à faire de stratégie politique de trouver les Russes pour persuader les commerçants que ils vont pas mettre en voiture là et que et que les livraisons peuvent se faire sans avoir des places de livraison mais le type s’arrête 2 minutes il déb son truc donc pour le centreville pour moif je vois depuis Paris depuis 20 ans bah par étape par étape par étape voilà moi je prends plus ma voiture du tout depuis 5 ans du tout du tout sauf pour sortir de Paris mais donc ça je j’ai pas trop de de d’tam là-dessus on réduit on sait très bien pour pas avoir la voiture il faut pas faire d’offre de stationnement y compris de parking et donc vous réglez le problème assez vite et et sans et maintenant sans trop de casse donc le problème de la voiture c’est comme on vous dit toujours c’est c’est c’est bien votre truc mais mais dans l’étalement urbain alors c’est c’est pas c’est pas facile de passer tout de suite à la marche à pied donc le le problème moi je pars des problèmes des bourgs et moi je vais en Bretagne régulièrement un terrain tout tous les ans je peux voir exactement ce qui se passe de village en village et de bourg en bourg et de petite ville en petite ville donc donc là si euh si et et les maires ils commencent à comprendre ça c’est-à-dire que il voit bien que que la maison individuelle telle qu’elle est faite dépendante de la voiture c’est une catastrophe une catastrophe pour les familles une catastrophe pour les ados et cetera donc il il faut que les les terrains et les typologies soient en continuité de du village et la Bour existante et à ce moment-là B vous le vélo VO le vélo électrique comm un super engin dans dans dans dans ces Bour là vous pouvez envoyer les enfants aller chercher le pain sans sans sans voilà et et aller à l’école sans que comme c’est la sitation aujourd’hui quand même que 90 % des gens amènent leurs enfants en voiture à l’école alors que l’école est à 200 m on est on est dans un voilà faut un peu bousculer ça invite à à découvrir les travaux de du dernier Grand Prix de l’urbanisme tous qui travaille là-dessus justement sur lesibilité dans les Bours ruraux enfin de l’urbanisme rural en fait comment on essae de faire qu’il a moins de voitures dans ces espaces là écoutez je propose qu’on qu’on clôture David un immense merci on aurait envie de de de voir toutes tes slides voilà on est à la 102e mais voilà mais en tout cas voilà tous les croquis les schémas sont dans le livre que je vous encourage évidemment à à découvrir ainsi que tous t précédents livres qui sont tous Voilà d’une d’une grande richesse et d’une grande inspiration en tout cas merci au nom du festival histoire etcité on te remercie d’être venu jusqu’à nous pour nous faire redécouvrir ces redville merci à vous et bonne soirée [Musique]

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