Mardi 14 mai 2024, SMART BOURSE reçoit Nathalie Benatia (Macroéconomiste, BNP Paribas Asset Management) , Alexandre Taieb (Gérant-analyste, Sycomore AM) , Arnaud Morvillez (Gérant, Uzès Gestion) et Vincent Juvyns (Stratégiste, JP Morgan Asset Management)

    [Musique] bienvenue dans Smart bourse votre émission quotidienne sur bismart pour rester à l’écoute des marchés chaque jour du lundi au vendredi à 17h si vous nous suivez en direct sur bismart TV émission que vous retrouvez évidemment chaque soir en replay sur bismart.fr ou encore en podcast sur l’ensemble de vos plateformes préféré au sommaire de cette édition ce soir les investisseurs qui sont dans l’attente des prochaines données américaines sur l’inflation avec le CPI américain pour le mois d’avril qui sera publié demain après-midi en guise d’amus B les investisseurs ont pris connaissance des prix à la production industrielle pour le mois d’avril un PPI qui donne l’image toujours d’une inflation peut-être encore un peu plus collante que ce qu’on pouvait imaginer néanmoins les investisseurs et les marchés n’ont pas fait grand cas de la publication de ce rapport des prix à la production industrielle on voit des marchés obligataire qui reste à peu près neutre sur la séance et on a même vu l’euro face au dollar franchir le niveau de 1008 après la publication de ce PPI un peu plus chaud peut-être que prévu dans les grandes lignes hein puisqu’on a une progression sur un mois de 0,5 % vous aurez le détail dans un instant avec les infos du jour résumé par Pauline gratel Jérôme poell lui est en train de s’exprimer à l’occasion d’un panel qui se tient à Amsterdam Jérôme Poel qui admet à nouveau que la confiance n’est pas allée forcément dans le bon sens ces derniers mois en matière de désinflation la quête de cette confiance dans le dernier kilomètre est toujours devant nous Jérôme Poel qui estime par ailleurs que la barre est élevée voire très élevée pour que le prochain mouvement de la fête soit une hausse de taux je rappelle que c’est une conversation qu’on a pu voir il y a quelques semaines dans le marché chez les investisseurs voilà donc pour le sujet macro et politique monétaire on y reviendra bien sûr avec nos invités de Planète marché dans un instant et puis sur les marchés action la spéculation repart la spéculation au sein du secteur bancaire en Europe après une interview d’Emmanuel Macron donné hier à l’agence Bloomberg dans lequel le président français évoque l’esprit européen qui implique des grandes fusions trans transfrontalières pardon notamment dans le secteur bancaire on est en plein revival du débat et de la conversation sur la nécessité d’unir les marchés de capitauxx en Europe dans le secteur bancaire Emmanuel Macron a répondu directement à la question qui qui lui été posé à savoir quid du cas spécifique d’une banque française comme Société Générale celle qui a la plus faible valorisation au sein du secteur bancaire aujourd’hui en Europe et Emmanuel Macron a bien dû admettre que si une banque étrangère décidait de racheter Société générale il n’aurait pas d’autre choix que de ne pas s’opposer à ce rachat la spéculation donc est donc repartie sur Société Générale qui va terminer la séance en tête du CAC 40 avec un gars de l’ordre de 4 % et puis autre phénomène spéculatif qui repart de plus belle aux États-Unis le retour des mêmes stocks ces actions ce groupe d’actions viral avec le retour d’un influenceur clé ces dernières 48h le chaton rugissant s’il faut le traduire raring Kitty est revenu sur Twitter avec un un post une image qui a été postée il y a 48 he et qui a redéclenché cette fièvre acheteuse parmi la foule des investisseurs particuliers américains ciblant des sociétés spécifiques emblématiques dont on parlait déjà en 2021 comme GameStop ou encore la chaîne de cinéma AMC ce sont des valeurs qui ont doublé ou quasiment au cours de la séance d’hier qui doublent encore aujourd’hui et d’ailleurs AMC groupe exploitant de chaînes de cinéma en a profité pour lever au passage 250 millions de dollars sur les marchés action évidemment avec cette fièvre acheteuse et ce short squeeze majeur he puisque beaucoup de vendeurs à découvert sur ces valeurs ont perdu beaucoup d’argent au cours des dernières 48 heures que nous dit ce phénomène spéculatif de la situation de marché c’est aussi une question qu’on pourra poser à nos invités de Planète marché dans un instant et puis dans le dernier quart d’heure de Smart B le quart d’heure thématique on se focalisera sur le thème de la biodiversité hein la nouvelle frontière en matière de finan durable de finance responsable bien sûr qu’il y a la lutte contre le réchauffement climatique et qu’il y a un lien direct entre la biodiversité et la lutte contre le réchauffement climatique mais le spectre et le champ d’investigation et d’investissement de la biodiversité est un champ beaucoup plus large encore nous en parlerons avec les équipes d’uses gestion et Arnaud morvilles qui sera avec nous en plateau à partir de [Musique] 17h45 avant d’accueillir nos invités de Planète marché les infosclés du jour sur les marchés c’est tendance mon ami chaque soir en ouverture de Smart bourse avec Pauline grattel les yeux des investisseurs sont rivés sur les États-Unis aujourd’hui avec la publication des prix à la production industrielle et le discours de Jérôme Powell de quoi faire patienter le marché jusqu’à demain jour de la publication du très attendu CPI les prix à la production industrielle aux États-Unis ressort ainsi à + 0,5 % sur un mois en avril c’est au-dessus des attentes et après – 0,1 % le mois précédent chiffre révisés en baisse en version cœur le PPI s’établit à + 0,5 % également sur un mois et ressort conforme aux attentes sur un an à + 2,2 %. au cœur de l’actualité française aujourd’hui on trouve Société Générale avec un titre en tête du CAC40 en hausse de plus de 4 % dopé par Emmanuel Macron à l’occasion du sommet chose France à Versailles le président de la République a accordé un entretien à Bloomberg dans lequel il se dit favorable à une consolidation bancaire en Europe et donc ouvert à un rachat de Société Générale par un concurrent société général continue d’être perçu comme une cible accommodante puisqu’elle est la banque à la plus faible valorisation en Europe côté américain la campagne bass son plein à 6 mois de l’élection présidentielle Joe Biden profite de ce moment pour annoncer les plus forte hausse des droits de douane depuis l’air Trump sur les produits chinois la Maison Blanche annonce l’augmentation des tarifs douaniers sur 18 milliards de dollars d’importations chinoises englobant les voitures électrique les batteries les produits médicaux ou encore les semi-onducteurs toujours aux États-Unis mais du côté de la micro Home Dépôt fait état d’une baisse plus importante que prévu de ses ventes à magasins compara c’est le 6e trimestre de suite que ces ventes diminu le titre est en recul à l’ouverture de Wall Street Veolia rend une bonne copie au titre du premier trimestre le groupe fait état d’une amélioration de sa rentabilité malgré une baisse des prix de l’énergie et un hiver particulièrement doux le groupe confirme également ses objectifs pour 2024 des résultats salués par le marché et le titre est dans le vert au sein du CAC 40 et prend jusqu’à 4 % au cours de la séance à Francfort du côté des livraison de repas delivery ho bondit de 20 % après l’annonce d’un accord avec uber pour vendre foot panda sa filiale taiwanaise pour 950 millions de dollars si l’opération est validée cela permettra à l’entreprise de réduire sa dette demain les investisseurs attendent avec impatience la publication de l’inflation américaine pour le mois d’avril qui pourrait avoir une incidence sur la prochaine décision monétaire de la Réserve fédérale en zone euro on attend la seconde estimation du PIB en France les chiffres définitifs de l’inflation du mois d’avril seront publiés d’un point de vue micro les résultats du 3è trimestre de Cisco système sont attendus demain aux États-Unis à avant bourse tendance mon ami chaque soir en ouverture de Smart bourse avec Pauline gratel sur [Musique] bmart trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché Nathalie Benatia est à nos côtés macroéconomiste chez BNP pariba Asset Management bonsoir natthalie bonsoir Alexandre Tab nous accompagne également bonsoir Alexandre ravi de vous retrouver vous êtes gérant et analyste chez sycomore et Vincent juvins avec nous également bonsoir Vincent bonso merci d’être là vous êtes stratégiste chez JP Morgan Asset Management Nathalie si je reprends la séquence macro récente on est entre la dernière publication ou la publication du dernier rapport sur l’emploi américain relatif au mois d’avril qui a été publié début mai et dans l’attente de la publication du prochain CPI l’indice des prix à la consommation le rapport sera publié demain là aussi pour le le mois d’avril si le marché du travail envoie des des signes de plus en plus évidents de détente que peut-on attendre de l’inflation du mois d’avril aux États-Unis et qu’est-ce qui compte le plus à ce stade pour Jérôme poil et la Réserve fédérale américaine dans leur quête de de confiance comme il dit en vue d’enclencher les premières baisses de taux alors ce qui compte le plus c’est probablement l’inflation en ce moment d’ailleurs Powell l’a à peu près dit dans dans le discours qui qui vient de qu’il vient de prononcer ils ont été comme tout le monde dit-il et c’est vrai surpris par cette inf lation il s’attendait pas à un long fleuve tranquille mais il a été surpris par ces ces turbulences et il dit en gros on attend les chiffres d’inflation finalement comme comme tout le monde mais c’est vrai que si on fait exception de de ces chiffres d’inflation le rapport sur l’emploi le dernier rapport sur l’emploi était plutôt rassurant dans le sens d’un très léger rentissement alors pas forcément les créations en tant que tell même si elles ont été moins fortes qu’attendu on reste sur des chiffres très importants mais si on creuse un peu si on regarde l’évolution du taux de chômage de ce fameux taux de chômage U6 dont on parle moins en ce moment mais qui continue à être calculé donc U6 ça se traduit littéralement par donc le taux de chômage les chômeurs j’allais dire appellation classique et puis les gens qui sont moins fermement attachés à la population active c’està-d des gens qui sont euh qui font qui ne qui ne qui ne travaillent pas à temps plein alors qu’il voudrai enfin des gens qui sont pas pleinement plement en ce qu’on appelle le halo du chômage c’est un peu cette idéelà tau de chômage élargi et chage ég et ce taux de chômage élargi il est en train de remonter plus rapidement que le taux de chômage normal classique donc ça c’est intéressant la perception qu’on les ménages du marché de l’emploi également est en train de se détériorer là non plus on n’est pas sur un effondrement mais les les enquêtes montrent que les gens sont moins confiants sur la facilité à trouver un emploi sous entendu s’il le s’il le perdent donc voilà on a ces ces petits signaux qui sont des encore une fois des signaux faibles on n pas eu de il y a pas de rupture il y a pas de rupture il y pas de chiffres de création d’emploi négatif pour un mois je pense pas que quelqu’un quelqu’un s’y s’y attende dans les dans les prochains mois mais on a bien ce ce ralentissement et pareil du côté des consommateurs un peu moins de confiance d’une manière générale ça il faut bien avouer que ça nous ramène à au début de la discussion puce que c’est souvent lié à l’évolution de l’inflation he notamment le le prix des carburants aux États-Unis aussi cet indice du Michigan qu’on a eu vendredi c’est très lié au au prix des au prix des carburants donc voilà on est dans dans cette alors est-ce que c’est le soft landing ou est-ce que c’est un atterrissage un petit peu plus chaotique c’est encore trop tôt pour pour le dire mais on n plus sur cette hypothèse qui était qui était une des hypothèses faites par une partie du du marché d’une surchauffe économique qui qui qui resterait là pour l’éternité en quelque S et ce dernier rapport sur l’emploi vous le dites alors c’est un signal faible c’est encore des signau à confirmer un point ne fait pas une tendance et cetera donc on verra ce qui se passe ensuite mais si c’est le début d’une vraie détente du marché du travail est-ce que c’est de nature à quand même accroitre la la confiance dans l’idée que la désinflation pourra franchir ce fameux dernier kilomètre en passant de de 3 à 2 ou pas nécessairement alors ça devrait l’être j’allais dire la fête d’il y a quelques années aurait probablement dit c’est formidable on a ses signaux faibles on peut y aller la fête de qui a vécu cette inflation transitoire qui s’est un petit peu mal passé bien hésite un peu plus à hésite un peu plus mais ce qui est important et là aussi jéromee Pawel l’a répété aujourd’hui ce qu’il avait dit lors de sa conférence de presse en toute hypothèse le la le prochain mouvement ne sera pas une hausse des taux et c’est vrai vous le rappeliez ça a quand même soulager pas mal le marché c’était la conversation d’il y a quelques semaines effectivement est-ce qu’il y aurait des baisses de taux est-ce que le prochain mouvement ne pourrait pas être même une une hausse de taux comment vous regardez alors c’est c’est oui ces dernières données d’inflation alors qu’ils sont forcément des données imparfaites je le rappelle à chaque fois je dire on traite des milliards des montants délirants sur un chiffre comme le pipi et CETA intéressant de voir quand même après plusieurs mois de déception sur l’inflation avec une inflation qui est moins redescendue que ce qu’on imaginait bon le chiffre du PPI a plutôt laisser les investisseurs de marbre aujourd’hui Alexandre oui il était en ligne avec les attentes grosso modo ce qui est quand même intéressant alors le même jour que le NFP on a eu l’ISM des servicesou et la composante prix de l’ISM des services et donc on a eu cette espèce de retour du narratif de stackflation qui est un peu revenu sur le marché avec la la composante prix qui était bien au-dessus des attentes et la composante service ISM des services au global qui était en contraction qui est passé en territoire en dessous 50 voilà50 euh et donc ce narratif là je pense que c’est à ça que la Fed fait attention aujourd’hui d’ailleurs poell a un peu sorti cette expression there’s no stag there no F il n’y a pas de stag il n’y a pas de F il n’y a pas de flation euh bon alors on verra demain pour pour l’inflation mais ce qui est sûr c’est que le marché aujourd’hui ils ne regardent l’inflation qu’à partir du moment où l’économie montre des signes de ralentissement même s’ils sont légers tant que la croissance est en surchauffe finalement l’inflation s’en moque un peu parce qu’on attend pas de la fête qu’elle baisse les taux là demain ça va être très regardé parce qu’on a vu ces premiers signes de ralentissement ou si on a une une inflation qui c’est ce que le marché attend normalement est en dessous des attentes ça pourra libérer un sentiment positif on regardera deux choses en particulier notamment aux États-Unis c’est la différence avec le reste du monde c’est que l’inflation des services ne baisse pas là où au UK en Europe elle a continué de baisser et la deuxième c’est l’immobilier où là quand même c’est c’est assez sticky aussi ouis donc ça ça il faudra bien bien regarder ces deux composantes mon Paris plutôt qu’on soit soit en ligne avec les attentes soit légèrement en dessous d’accord donc oui légèrement en dessous potentiellement on verra effectivement sachant que toujours différentes mesures d’inflation celle que retient la Fed hisiquement et plutôt celle de l’indice des prix des dépenses de consommation du consommateur américain l’indice PCE bon où est-ce qu’on en est sur chemin de la désinflation aux États-Unis et où est-ce que vous situez notamment chez JP Morgan Asset Management Vincent encore une fois je le rappelais il y a 15 jours 3 semaines un mois le discours c’était ou là là no landending plus de baisse de taux voire des hausses de taux c’est le Paris de Larry Summers qui s’exprime régulièrement brouillamment dans les médias américains donc c’est une voix qui porte en tout cas son opinion à lui et puis quand même une forme de réalité qui voudrait que on a quand même un niveau de restriction monétaire qui est qui est qui est correcte aujourd’hui peut-être aux États-Unis ouii alors de notre point de vue j’avais dit en décembre avant l’annonce de la fête pas de baisse de taux aux États-Unis avec une croissance au-delà de 3 % une inflation qui baisse et autre pourquoi parler de baisse de taux évidemment la fête s’est engagée dès le mois de décembre dans cette voix qui nous a tous surpris alors bon alors pas aller contre la fête si la fête dit 3 ce sera 3 aujourd’hui les marchés attendent plutôt deux je suis plutôt à l’aise avec ça il en faut plutôt moins que plus on a finalement cette frêement économique qui qui s’opère il était attendu on s’attend quand même à toujours plus que 2 % de croissance aux États-Unis cette année ce qui de notre point de vue est toujours au-delà du potentiel on peut pas parler de surchauffe mais c’est quand même toujours une économie au-delà du potentiel je souscris tout à fait à ce qu’a pu évoquer natthalie sur le marché de l’emploi je pense qu’on voit cette dégradation lente s’opérer depuis depuis plusieurs mois peut-être que parler de dégradation le terme est peut-être un petit peu trop négatif ce je j’aime bien m’ parler de rééquilibrage du rapport de force en et employeurs et il est bon les employés n’ont pas plus tout à dire il faut retourner au bureau on attache à nouveau plus de valeur à son job on est enfin voilà on le sent très fort en Europe également qu’on revient vraiment à quelque chose de puissant ce qui donne quelque part la clé par rapport à nos perspectives d’inflation demain on verra et moi je vais pas parier ma mîre réputation à vos yeux sur ce sur ce chiffre par contre fin d’année enfin on va continuer sur ce traain baissier et derri comp ça ex l’idée d’une Haus de taux de la fête on est dans cette idée de TR sans doute plutôt de que tris aujourd’hui cont tenu de cette résilience aujourd’hui le débat il se déplace he c’est où est-ce qu’on s’arrête dans ce cycle au niveau des baisses de taux et c’est clair que bon on a la chance peut-être pour une fois en Europe c’est que les choses sont plus claires chez nous qu’aux États-Unis et qu’on sent bien que la BCE et là entre 4 et si baisses de taux à réaliser dans l’année année et demi à venir les États-Unis peut-être mais on devrait rester avec malgré une estimation théorique du taux neutre similaire de part et d’au de l’Atlantique où aller un peu de chose près les États-Unis devrait vraisemblant s’arrêter peut-être plutôt dans ce processus vous dites au final les l’écart ou le degré de divergence entre la Fedde et la bause sera peut-être pas aussi large que ce qu’on pouvait imaginer il y a encore quelques mois par exemple sur les taux de terminaux si je le pense je pense que la la PCE a ici à court terme je dirais plus de deord raison aujourd’hui d’être d’être plus Franch dans ces baisses de taux d’autant plus que ces baisses de taux ont été plus négatifs pour l’économie puisqu’on est une économie plus bancarisée et qu’elle va pouvoir donner gérer de l’Allan à l’économie au au bon moment finalement aux États-Unis la fête pourrait se satisfaire de l’environnement de taux actuel les conditions de marché sont beaucoup plus favorables si on regarde ces indices conditions financières Goldman sach et autres on voit que finalement pour beaucoup d’agents économiques même pas peur des Hauses de taux qui donc à part certains ménages américains qui sou don plutôt en difficultés financière qui commenc à en ressentir les effets notamment et les difficultés à rembourser leur prêts pour les entreprises les conditions de financement sont relativement donc bonnes donc il y a pas d’urgence au niveau de la fête il y a pas d’urgence en Europe non plus mais les conditions de financement sont relativement moins favorables euh ça nous amène à un sujet qu’on va discuter dans un instant qui est he le le le l’Europe des marchés de capitaux qui est notamment une des raisons pour lesquelles ces conditions de financement sont moins favorables en Europe on a évidemment des marchés de capitaux qui sont pas aussi pourvoyurs d’ si g m de l’entreprise qui ne le sont aux États-Unis et là c’est peut-être notre défaut c’est la Raon pour laqu la BCE évidment a plus d’intérêt à baisser les taux aujourd’hui ou ouis oui le le jeu de la politique monétaire en Europe est est plus compliqué du fait de de cette manque d’unification des des marchés capitaux voilà et donc pour être clair par votre position j’essaie pas de noyer le poisson je pense que la croissance résiliente mais elle se tasse sur l’inflation indépendamment du chiffre de main sur lequel je vais pas faire de Paris je reste convaincu qu’on est dans une courbe descendante et pour les gens qui nous écoutent c’est quand même finalement un message relativement positif dans un monde fait d’incertitude on a ces baisses de taux qui arrivent qui vont quand même être positifs pour les classes d’actifs en tout cas pour un certain nombre d’entre elles et je pense que hein dans les réseaux bancaires on s’active pas mal certainement en Europe à l’approche de cette baisse de taux qui arrive en Europe et là il va falloir conseiller nos clients les épargnants et autres pour pour réaliser couverture V l’exercice en en passer du cash en investisement ouais c’est ça euh sur l’Europe comment vous regardez la situation si Gérome Poel plaide de la patience et l’idée qu’il faut laisser le temps à la politique monétaire de faire son travail est-ce qu’on est déjà dans quelque chose d’un peu plus urgent pour vous en Europe et quand je dis Europe au sens large he parce qu’on a vu la rixb la Swiss ban également commencit déjà à baisser leur taux avant même que la BC ne le fasse le 6 juin prochain natthalie alors dans l’urgence je sais pas en tout cas il y a une volonté affichée de baisser les taux voire de de l’avoir déffit pour diverses raisons he ça peut être l’inflation ça peut être la vise dans le cas de la de la Banque nationale suisse et la Banque centrale européenne qui a envie de sortir finalement de ce de ce dilemme et peut-être de s’affranchir de laffire Christine haard a dit on est data dependent on n’est pas fit dependent et elle a raison parce que finalement toute cette toutes ces discussions ce à quoi se raccrochent les banquiers centraux alors c’est à quelque chose qui est assez qui est difficile à attraper c’est l’utau neutre mais ce qu’on peut dire sans trop risquer de se tromper c’est qu’en ce moment à l’heure actuelle les politiques monétaires sont restrictives que ce soit en Europe au sens large aux États-Unis donc si on a ce cette hypothèse sur l’inflation qui est aussi la note d’une inflation qui va ralentir on va pas garder pendant des trimestres voire des années des politiques monétaires restrictives donc en sortir c’est ce qu’il faut faire la vitesse de sortie on sent bien que ça va être prudent au début parce que donc cette notion du taux neutre hein allez en nominal on va dire que c’est 2 % dans la zone euro c’est à peu près ça de 2 et demi aux États-Unis c’est un petit peu plus parce qu’il y a plus de productivité plus de croissance et cetera mais donc sortir de ce tau neutre où on se dit ben je suis sûr que le tau neutre il est là donc j’y vais le plus vite possible oui c’est un petit peu voilà c’est un Paris que personne à mon avis n’a envie de faire d’où ce ce d’où ce délai et d’où ces d’où ces ajustements mais mais encore une fois sortir de de la politique restrictive là Powell aah lui aussi reconnu que la politique était restrictive alors il a un discours un peu plus ambigu est-ce qu’elle est suffisamment restrictive est-ce que il faut pas la laisser agir un petit peu plus longtemps la politique de taux est sans doute restrictive il faut voir si l’ensemble de la politique monétaire je pense qu’il fait référence aussi à la politique de bilan par exemple si l’ensemble de la politique monétaire du stens du réglage est suffisamment restrictif aujourd’hui alors la politique de bilan c’est on en a beaucoup parlé C dernière honnêtement je crois vraiment qu’on est dans la enfin jusqu’à présent dans la dans la formulation qui avait qu’avait repris janetteen quand elle était à la tête de la Fed c’est-à-dire ça doit être très ennuyeux il ça doit se passer en l’arrière-plan regardez la peinture séchée sur un mur qu’estce qui se passe ouais c’est vrai ça provoque pas de vague ça provoque pas de vague les banquiers centraux ne veulent pas provoquer de vague c’est pas la peine d’en rajouter à cette fébrilité qu’on qu’on sent bien et donc vraiment ce qui compte c’est la politique de Tau la politique monétaire un peu archaïque mais qui a qui a fait ses preuves pour être un peu un peu franc dans ma question Nathalie à quelles conditions est-ce qu’on peut imaginer que la BCE baisse les taux et en juin et en juillet ça va être la discussion maintenant alors je comprends sur le chemin jusquau aut neutre qu’on y aille pas à pas mais est-ce qu’il y a l’idée quand même ou en tout cas est-ce que ça peut être une conversation de se dire on envoie un signal assez fort dès le départ en baissant deux fois consécutivement sachant que c’est pas 50 points de base de baisse de taux à avec un taux de dépôt à 4 % qui nous amène au tau neutre pour dire les choses alors honnêtement contenu des dernières données sur l’activité dans la zone euro j’ai pas l’impression que la la BCE a envie de se se précipiter après il y a l’équilibre des forces au sein du Conseil ce qu’on montré le ce qu’a montré le dernier contre-rendu c’est que certains membres voulaient baisser la la dernière fois euh donc il y a toujours cette recherche d’un consensus hein pour pouvoir dire la décision a été prise à l’unanimité euh donc voilà l’accord est surjoint très clairement juillet je je sais pas si ça vaudrait le coup de tellement précipiter le le mouvement mais euh encore une fois on a eu le le le Zul à l’indicateur de sentiment en Allemagne qui était plutôt bon ça va un peu mieux on a eu plutôt des bonnes surprises sur Laux sur la croissance sur les sur les PM donc on n’est pas dans une situation où il y a forcément d’urgence en tout cas d’urgence apparente la la croissance de la zone euro cette année peut être plus proche de 1 % que de 0,5 entre les deux non mais entre les deux entre les deux non mais on a endu quelques ricadement quand Bery qui a été un excellent prévisionniste l’an dernier sur la croissance française puisque je crois qu’on termine autour de 1 enfin c’est à peu près bon en réindiquant que ce serait 1 % ou 11 je sais plus précisément tout le monde leur est tombé dessus bon on sera peut-être plus proche de 1 que de 05 au final le chiffre qu’on affiche c’est 08 ou voilà c’est entre les deux 075 075 donc donc oui y a cette reprise de la de la croissance dans dans la zone euro qui va être aidée par le ralentissement de l’inflation un peu plus de de pouvoir d’achat également et qui va être aidé aussi alors là aussi on est dans quelque chose qui peut vite boucler une des raisons de l’amélioration de l’Ifo alors pas forcément du zu mais c’est implicite mais de l’Ifo c’est que les les chefs d’entreprise dans le cas de l’Ifo bah attendent des baisses de taux de la BCE voilà donc il a cet effet confiance également ou effectivement euh ça change le régime de marché ces histoires là aujourd’hui Alexandre vous disiez très bien tant qu’il y a eu de la croissance le marché notamment le marché action c’est pas trop interrogé sur la question de l’inflation sachant qu’on était plus à 10 hein voilà à partir de moment on est passé de 10 à 5 puis 4 puis 3 tout allait dans le dans le bon sens et il y avait en plus de la croissance s’il y a un peu moins de croissance par exemple au aux États-Unis est-ce que la perspective de de baisse de taux va être j’allais dire le le le catalyseur ou le soutien du du marché action est-ce c’est ce qu’on commence déjà un peu à observer dans les la manière dont le marché réagit ouais c’est c’est totalement l’équilibre c’est-à-dire que là on voit le marché qui au niveau des États-Unis à mon sens est en train de jouer le fit put le fait put qui qui revient euh puisqueon voit dans son discours que Jérôme Powell est quand même on va dire à aujourd’hui autant concentré sur la croissance que sur l’inflation et on espère aprèsdemain plus sur la croissance que sur l’inflation euh donc ça c’est c’est côté US côté Europe il y a quelque chose d’intéressant qui est en train de se passer je trouve et et Nathalie l’a très bien dit c’est que les indicateurs d’activité sont quand même légèrement au-dessus des attentes voire même franchement au-dessus des attentes pour certains euh que la croissance pourrait surprendre et donc en fait ce qu’on a l’impression d’observer c’est que le marché est en train de jouer en no lending Europe en fait après le No lending US d’octobre 2023 là en Europe on commence à avoir une espèce de de rally ah mais en fait il y a pas de il y a pas de récession du tout parce que on l’attendait chaque année à pousser et puis en fait il y a pas de récession du tout donc ce qui est ce qui est sûr c’est que en Europe le marché peut entre guillemets jouer plus librement le BCE put ou sur la F ça ça pose un petit peu plus question donc en Europe on sent le marché un peu plus libéré et donc il y a un regain après une consolidation qui finalement n en était quasiment pas une on a une poursuite de de de ce rally parce que la croissance va bien l’inflation continue décélérer donc on a vraiment les deux pattes en Europe là où on a peut-être la patte de l’inflation qui pose encore question aux États-Unis c’est peut-être là la différence et ça veut dire quoi du point de vue de l’investissement et des investisseurs globaux ça veut dire qu’il y a un cas européen pour investir qui est peut-être plus favorable aujourd’hui ou on peut être plus confortable avec le casadreinvestissement européen oui on peut être plus confortable aujourd’hui avec le cadreinvestissement européen qui est moins cher qui monte des signes économiques favorables que ce soit en macro ou en micro quand on regarde les publications alors de l’autre côté c’est c’est un c’est un rally je met plein de guillemets que que que les investisseurs détestent un peu le positionnement des des C des des quantes c’est quand même net short encore aujourd’hui donc sur l’Europe donc il y a des rachat de shorts qui sont en train de de d’être faites mais on est au début de ce mouvement là finalement on a le début de quelque chose il faut que l’Europe prouve pour que voilà pour qu’il y ait vraiment une tendance qui se poursuive ouais bon comment vous regardez alors cette tendance de du début du mois de mai Vincent après un mois effectivement où on a connu un petit creux sur sur les marchés de manière général en en avril ça repart en mai alors ça contredit un petit peu le le le dicton jàun et puis on voit quand même que les leaders du mois de mai sont pas forcément les mêmes qu’il y a quelques semaines ou quelques mois on voit des actions chinoises alors qui font bien déjà depuis le point bas de janvier mais là ça se matérialise encore un peu plus des Small Cap qui rattrapent oui je pense que un peu nouveau dans le paysage ce qu’on vient d’évoquer sur le point macro on a finalement un affaiblissement un pe peu des États-Unis qui tombe un peu de leur piédestal et une Europe qu’on redécouvre en tout cas à mesure en tout cas qu’on voit ces indicateurs surprendre positivement récemment et c’est vrai quelque part moi ça m’a personnellement pris par surprise objectivement que j’ai pas une vision très positive sur les perspectives macro en Europe pour l’instant et que ça influence également la manière dont on a lou des capitaux on est neutre nous sur l’Europe Chep Morana C m jeune pour le signer ça veut dire qu’on on voit plus d’opportunités dans d’autres marché et pourtant il faut reconnaître qu’à l’heure de faire déjà les bilan à ce stadeci de l’année bah l’Europe en tout cas dépasse les États-Unis pour une fois ça fait partie des des bons marchés donc qui a réellement des des la séquence depuis fin octobre hein l’année dernière he tout à fait et on voit qu’ finement cet élargissement de la performance hors des États-Unis Chine en est un bon Japon c’est un petit peu plus un peu plusitant là maintenant mais l’Europe a certainement été la grande bénéfici l’ s’apécie voilà pour l’instant mais je pense qu’il y a un case qui est en train de de de de qui mérite d’être fait actuellement alors je reste inquiet pour un certain n d’éléments à venir dans les mois à venir sur le front macro-économique alors certes on a des frémissements positifs enfin bon il y en a on a quand même encore pas mal de pas mal de défis dans pas mal de domain je pense qu’est-ce qui vous rend prudent encore oh je reste personnellement relativement inquiet de l’état des finances publicque d’un certain nombre d’États européens qui pourrait en tout cas entraîner qui tantôt une baisse de rating en France tantôt une sanction de la commission pour l’Italie avec une procédure de déficit excessif je pense qu’il faut faire un petit peu attention sur cet aspect- là des choses les élections européennes pourraient peut-être un petit peu réveiller laattention des marchés par rapport au fait que bah oui il faut avancer sur l’Europe des marchés de capitaux mais que l’Europe parlementaire va peut-être pas dans cette direction là donc bon il y a quand même aussi des éléments de ce point de vue là qui qui méritent notre attention mais au-delà de ça enfin ne boudons pas notre plaisir reconnaissons tout de même que en effet les salaires croissent plus vite que l’inflation aujourd’hui que globalement les gens consomme et devrait continuer à le faire ça va quand même être un boteur économique j’ai beau être inquiet sur l’état des finances publiques européennes je suis bien un des seul lesespread français et italien ne montre finalement aucune aucune aucun stress des marchés sur ce sujet et que donc on continue finalement à dépenser relativement bien et que nos entreprises excents courants sont revenus on agégé on a retrouvé quand même une zone euro excédentaire bon après dans le détail effectivement VO nos entreprises vont bénéficier de coup de financement moins élevé dès le mois de juin donc plutôt que leur coner américain on va probablement avir un euro qui est un petit peu plus attractif au moment même où l’organisation internationale du commerce nous dit que le commerce mondial repart quelque chose qui objectivement était un petit peu contreintuitif aussi d’ailleurs dans les exportations chinoises la semaine passée on a vu que l’Europe États-Unis était bien représenté donc ça pourrait bénéficier à l’Europe également et puis on voit lorsqu’on se projette en terme de trajectoire bénéficier même si on a une mauvaise saison de résultats au T1 en Europe pourquoi mauvaise on a par rapport aux États-Unis on quand même si je regarde ind c’est quand même pas la même chose les perspectives à 12 mois sont relativement favorables en ce y compris pour les marchés européens accélérer la croissance bénéficiaire là normalement voilà si moi il y a un segment de marché qui en Europe m’intéresse plus que d’autres il est cher aux investisseurs français c’est les Small Cap je pense que s’il y a vraiment une part du marché qui mérite peut-être davantage notre intérêt moi ce serait certainement celle-là tant qu’à jouer l’Europe autant y aller franco avec B non mais intéressant je regardais alors sur des indices Mall français ça y est on revient alors sur 4 mois les ou les 4 5 premiers mois de l’année 2024 après une bonne paire d’année de sous performance du segment Small Cap bien sûr c’est un Chand rine he me dis certains small caper qui expérience donc voilà pour dire d’où on part mais on voit le CAC Small ça y est qui fait jeu égal avec le CAC 40 large cap aujourd’hui début de l’année hein on a attendu longtemps et bah oui non mais c’est c’est une petite hondelle on va dire et ce qui est dingue c’est que d’un point de vue Top Down d’un point de vue macro ça s’explique vraiment avec deux éléments qui tiennent en une seconde on a une économie qui tient et on a un espoir très fort et très probable d’une BCE qui baisse les taux ouais voilà on a ces deux éléments là et ça suffit alors que les fondamentaux étaient pas mauvais he des éta meilleurs que sur certaines larges parfois donc les Small dans leur ensemble ont été détruite c’est un peu fort je dis oui ouioui bon là on trouve quand même des dossiers vraiment peu cher avec voilà la qualité vous dites la qualité de ces entreprises a pas fondamentalement baissé de certaines de ces de ces entreprises pas fondamamentalement tout à fait tout à fait donc donc là il y a quelque chose intéressant qui est en train de se passer je pense que c’est plus qu’un anem faut départ ce coup-ci oui voilà oui avec la perspective de baisse de taux qui doit se matérialiser effectivement beaucoup la corrélation est très forte je crois entre les performances des Small Cap et et les taux enfin on peut le faire sur du 10 ans américain avec le Rossel et cetera je crois que c’est assez la corrélation est assez est assez parlante de ce point de vue-là Nathalie Vincent évoquait la reprise du commerce mondial euh moi je regarde la séquence américaine on est à 6 mois de l’élection je vois que Joe Biden marche sur les terres de Donald Trump en repartant j’allais dire sur la question des tarifs douaniers alors ça concerne à ce jour 18 milliards de dollars de de de d’importation chinoise est-ce qu’on est dans j’allais dire le registre de l’annonce politique à 6 mois d’une élection majeure aux États-Unis où est-ce que déjà la macroéconomiste s’interroge quand même sur les impacts que ce regain de tension commerciale peut avoir alors ce sont des des interrogations qu’on a alors Janette yéen a qualifié ses ses hoses de de droit de douane de cibler ce qui est vrai on a une liste très précise de 18 milliards d’importations c’est je pe dire que c’est rien mais c’est pas non plus une masse et donc son son analyse c’est que c’est qu’elle qu’elle attend une réplique des des chinois mais pas forcément très très importante de leur côté évidemment les Chinois ont dit que ces mesures affecteront gravement la coopération bilatérale chinus mais ça nous ramène surtout au thème de la de la politique et donc peut-être que ce cette parenthèse enchantée qu’on est en train de vivre il faut peut-être vite en profiter parce que les élection américaines se se profile honnêtement j’ai pas l’impression que les marchés vont beaucoup se préoccuper des élections européennes c’est dommage mais c’est comme ça en revanche le le rendez-vous de de novembre et et même avant ça risque ça peut être une source de de perturbation pour les pour les marchés financiers ouais et c’est-à-dire non mais enfin je veux dire qu’est-ce qu’on peut imaginer de voir Joe Biden reprendre les outils qui ont été utilisés par Donald Trump alors c’est très consensuel autour de la Chine ça marche dans les deux camps démocrates et républicains ça coûte pas très cher de taxer les voitures automobiles chinoises qui de toute façon sont pas vendues sur le marché américain si caricature mais alors pour le coup c’est c’est c’est vraiment pas aller sur les terres de de Donald Trump c’est se comporter en président des États-Unis en candidat à la présidentielle c’est-à-dire on cherche le méchant dans les années 90 c’était le Japon depuis depuis 10 ou 20 ans 15 ans c’est c’est la Chine donc ça c’est là c’est pas une surprise en quelque sorte au-delà moi je un des risques parce que évidemment on va beaucoup parler de l’hypothèse Trump alors là non plus on va pas faire de de de prévision surtout pas mais dans dans le Livre noir de l’hypothèse Trump il y a l’indépendance de la Fed par exemple ah oui voil ça c’est un élément qui pourrait vraiment secouer les les marchés financiers parce que le discours du du candidat et de ses conseillers sur ce thème est quand même très particulier radical voilà Radic oui oui ouais non effectivement c’était des informations je crois du Wall Street Journal il y a quelques jours effectivement sur le sujet Chine États-Unis guerre commerciale alors hypothèse Trump mais j’allais dire la réalité du moment c’est quand même Joe Biden et c’est lui qui manie à nouveau le bâton sur sur des importation chinoise et qu’est-ce qu’on peut attendre comme réponse de la part de la Chine au moment où on semble entrevoir quand même une économie chinoise qui alors sort de l’ornière ou en tout cas qui sort un peu la tête de l’eau après la dure crise immobilière toujours en cours d’ailleurs je je j’ai j’ai plein de questions en fait pas rép allez-y vous avez une économist juste à côté non mais j’ai j’ai quand même quelques éléments à mon à mon sens la la la réponse s’il y a une réponse de la Chine elle va être très ciblée au même titre que ces tarif sont très ciblés euh sur certains points d’ailleurs on voit bien que c’est une question d’image he vous avez parler des véhicules électriques typiquement enfin en nombre de vente de la Chine vers les États-Unis les véhicules électriques c’est rien ça se compte en milliersou vraiment très faible ensuite on il y a les produits médicaux donc là c’est assez étonnant parce que sur cette partie là donc l’autorité médicale des États-Unis avait demandé qu’on enlève C Arif là parce que c’était justifieré pendant la période covid là ça allit plus tellement bon apparemment il les prolonge ou il les intensifie donc là c’est c’est un de mes points d’interrogation et le dernier je sais pas du tout pourquoi il fait ça c’est le triplement des tarifs sur les produits métalliques sur les métau ouais méto critique et alors là étant donné que l’essentiel de la production est quand même concentrée en Chine je veux bien qu’il passe par l’Amérique latine notamment par le Chili pendant un temps mais à un moment donné il va falloir composer avec donc je comprends pas bien en fait ce ce mouement manière de dire à la Chine on fera on se débrouillera mais on fera sans vous quoi oui ce sera non mais j’en sais rien he la présidentielle donc en fait bon ces tarif là je je je suis assez d’accord avec Nathalie joue pas tellement sur les TER de Trump il joue le rôle d’un candidat à la présidentielle et qui est déjà en poste d’accord on est enfin je sais pas si quels sont les le bilan qu’on a pu faire d’ailleurs des des tarif Trump de l’air Trump mais dans quelle mesure est-ce que ça s’est retourné sur le consommateur américain Nathalie est-ce que c’est ça la logique des tarifs douaniers dans le monde actuel est-ce que c’est avant tout une taxe sur le consommateur américain infin alors si je me souviens bien ça avait été plutôt pris par les entreprises à vérifier mais c’était c’était cétait l’idée générale c’était plutôt plutôt sur les marges après une enfin une des un des éléments importants c’est que quand Trump parlait de Chine et de tarifs doiniers la bourse baissait enfin les bourses ch baiss et qu’on va être dans C même situation j’en ai pas vraiment l’impression il y avait déjà des rumeurs vendredi dernier et cetera donc ça aussi est-ce qu’il y a une sorte d’habitude on se dit B voilà c’est on repart pour un pour un tour ou est-ce que oou est-ce que c’est encore trop tôt pour pour voir vraiment les les éléments s’il y a des des paroles plus dures et des actes plus dures des des Chinois ça pourra peut-être changer la donne de ce point de vue là mais là en l’occurrence on n pas l’impression d’avoir eu aujourd’hui ou même vendredi dernier un point de bascule pour les pour les actions chinoises contire les marchés action chinois commencent à développer un rally alors partant de très bas c’est des marchés qui ont été divisés par de ces dernières années et cetera mais là on a des indices qui sont en hausse de 20 25 peut-être 30 % même depuis les points bas de de janvier hein sur les marchés chinois Vincent avec en plus ça y est la relance qui se matérialise Pékin va commencer à émettre ses obligations relance là à partir de la fin de semaine alors c’est 140 milliards de dollars mais ça rajoute quand même quelques diièm au moins de de de points de PIB pour l’économie chinoise cette année on est plus dans l’idée de Pékin essayer de stabiliser les choses aux alentours de ce 5 % plutôt que d’essayer de réellement accélérer la tendance c’est VI que j’en parlais avec mes collègues basé à shanga hier on avait notre point hebdomadaire et c’est vrai qu’on est dans cette préparation de la location pour les mois à venir et avec évidemment cette tentation quand on voit ce momentum sur les les Chinese equities de remonter de se demander en effet s’il y a si si c’est est-ce qu’il y encore du potentiel potentiel certainement au vu des valorisations le potentiel est là est-ce qu’il y a des est-ce que les catalystes seront suffisants que pour réellement péréniser en tout cas le mouvement qu’on voit actuellement alors on a évoqué un certain nom DESP d’amocles hein et clairement ce qui se passe aux États-Unis en fait parti alors peut-être juste pour revenir sur cet aspect commercial il faut dire que du temps de Trump faut rappeler que la Chine était la première enfin exportateur en Chine ils sont été rétrogradés ils sont le 5 4e au 5e maintenant Mexique Europe et autres sont passés devant donc l’impact relatif de de de de barrières tarifaires plus important sera peut-être sera peut-être réduit n’oublions ceci dit pas que les États-Unis sont pas le seuls à penser à ces barrières tarifaires on est comme vous le disiez il y a beaucoup de produits chinois qui passent par le Mexique aujourd’hui par exemple ça aussi c’est vrai des exportations chinoises vers le Mexique voilà l’Europe accueillé xigining la semaine dernière en tout cas la France et qui avait convié Ursula verle qui a quand même aussi fait entendre en tout cas ces inquiétudes par rapport à l’impact des exportations excédents chinois en Europe et de la destruction des industrie il y aura là aussi une réponse si pas immédiatement plus tard en 2026 mais on est en train quand même de préparer notre notre mécanisme de taxation du carbone à la frontière mais la Chine sera particulièrement visé enfin relativement moins que les États-Unis Unis mais on importe relativement plus des de de la Chine ce ce sont des points d’attention B pour en revenir au marché chinois en tant que tel je pense que le moment il est pas être surpondéré je pense qu’on on a toujours cette ce manque de catalyste pour dire ok la Chine volontairement veut emmener ce marché plus haut mais la Chine est trop bon marché pour l’ignoré donc être neutre c’est un peu le sens aujourd’hui de de l’histoire sur les eququities les eququities chinoises qui encore une fois sont valorisés à des plus bas depuis 10 ans toujours la Chine est en tout cas face à de nombre défis mais elle est aujourd’hui toujours plus intéressante qu’il y a ça qui a ça 10 ans alors il y a certainement un intérêt sur l’obligataire souverain qui reste une très très bonne diversification en en portefeuille mais voilà il y a il y a aujourd’hui pas quelque chose de vraiment crédible vu de Chine pour réellement en tout cas afficher une volonté d’accélérer la croissance économique plus que ce qu’on le voit actuellement d’ je comprends euh je je reprends ce que vous disiez tout à l’heure là sur l’image de l’épargnant français ou européens qui doit se préparer à sortir du cash bien rémunéré aujourd’hui pour rebasculer dans une logique d’investissement de son capital qu’est-ce que ça veut dire aujourd’hui pour vous moi je le dis partout je me suis étonné de voir que tous les gens adhèrent à cette idée entre entre 3 et 4 % c’est le chiffre magique alors on aime bien tous ce rendement d’entre 3 et 4 moi j’ai 35 son mes compte à TER mant parle à tout le monde mais je CIS que c’est la référence l’épargnant européen il est en 3 et 4 il est content en plus c’est le nirv alors franchement moiis pas les yeux dans les yeux vous dire que le C 4 qu’ faire 10 % de le reste de l’année maisou mais qu’est-ce qu’il y a entre le livrea et le CAC 40 parce que j’imagine que tout ce qu’on vient discuter ce soir sauf l’obligataire mais aujourd’hui franchement les equities les yeux fermés 4 % de dividend sur les dividend et rachataction propre sur les actions européennes et on et on a on a plus que sur le cash et on a ce potentiel à TER de de et et on ferme les yeux parce qu’on aura peut-être des des des prises de Profitt on aura peut-être plein de tribulations qui désagréable mais on a un rendement qui est aujourd’hui plus élevé que sur le cash et pour porter ce risque action sur le moyen long terme on a si et là Small Cap peut-être moins de dividend plus de potentiel B on m’ parlé d’obligataire ce soir mais aujourd’hui aider au financement des entreprises européennes en rachetant leur créan c’est du 6 6 et demi avec de très courtes maturité aujourd’hui les les épargnants vraiment un choix un vaste choix de support d’investisement je dis toujours on pensera à cette période avec nostalgie après ça dira mais oui et et c’est toujours aujourd’hui le moment le plus dur pour investir mais mais voilà les taux monétaires vont baisser le reste montera à quel RIP on verra mais les actifs nous donnent de beau rendements pour attendre bon dans cette ce plaidoyer pour l’investissement qu’est-ce que vous dites Alexandre 100 % d’accord c’était première ligne investissez je suis entièrement d’accord sur les sur les actifs risqués effectivement le spectre sur l’obligataire est aussi très intéressantin il y a il y a de la dette hybride d’entreprise on a toujours du rendement avec sur des sur des des qualités de de de de crédit qui sont très élevés des maturités courtes parce qu’elles sont rappelées quand même assez tô ces dêtes là où on a encore du 6 7 % à aller chercher euh on a la dette bancaire les les actions bancaires fonctionnent très très bien mais sur sur la dette bancaire on a aussi notamment au début du mois de mai un début de de rally ou de regain qui qui qui se remet en place donc le choix est très très large euh plutôt que d’aller uniquement sur le cash rémunéré même si il est bien rémunéré relativement à qu’on a pu connaître pendant cette décennie à taux zéro il y a d’autres choses à faire ouis bon je en tant que macroéconomiste vous attendz un rebalancement effectivement de ce qu’on appelle le cash rémunéré alors que ce soit sur des livres des comptes à termees et cetera vers d’autres supports d’investissement vers de la consommation aussi peut-être en Europe estce que c’est possible natal c’est une très bonne question parce que les taux d’épar sont très élevés en Europe he on est toujours champion enfin la franceanceemag France champion c’est une question parce que ce taux d’épargne élevé dans les dernières enquêtes les disent bah si on on trouve que c’est un bon moment pour continuer à épargner c’est normal on est en politique monétaire restrictive donc 3 4 % on est content on épargne donc voilà la question c’est est-ce que les baisses de taux précisément vont déclencher ou des mouvements vers les marchés financiers ou tout simplement de la consommation parce que si on épargne ça peut être pour acheter une maison faire des gros travaux et donc le faire avec en complément des taux d’emprunt moins élevés ça peut être un élément déclencheur et un élément de soutien de la croissance réponse en deuxème partie d’année après les premières baisses de taux de la messieur don la première attendu le 6 juin prochain merci beaucoup à vous trois d’avoir été les invités de Planète marché ce soir Nathalie Benatia macroéconomiste chez BNP Paris bas 7 management Vincent Juvin stratégiste chez JP Morgan Asset Management et Alexandre Tayeb analyste gérant chez syomore le dernier quart d’heur de Smart Bour chaque soir c’est le quart d’heur thématique le thème ce soir c’est celui de la biodiversité c’est la nouvelle frontière ou ce sont les nouvelles frontières pour la finance durable et et responsable après des années à travailler sur le climat et la lutte contre le réchauffement climatique le champ s’élargi à celui de la biodiversité et nous en parlons avec les équipes d’uses gestion et l’un des gérants d’US gestion qui est à mes côtés en plateau Arnaud morvillz bonsoir Arnaud bonsoir merci beaucoup d’être d’être là il y a évidemment un lien très direct entre le climat la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité mais c’est vrai que ce thème d’investissement semble quand même plus large peut-être plus complexe également à appréhender comment est-ce que vous avez travaillé sur cette thématique puisque vous venez de lancer chez US gestion une stratégie ces dernières semaines sur ce thème de la biodiversité précisément Arnaud merci rard de N saoir alors oui nous avons lancé le 20 mars 2024 un nouveau fond US biodiversité c’est un fond action monde de toute taille de capitalation bsière qui investit dans dans des entreprises qui sont des dans des secteurs qui uvrent à la préservation de la biodiversité concrètement c’est moi ce qui m’intéresse c’est ce ce cette idée de biodiversité c’est le climat je dire pour un investisseur ça s’est vite résumé à la tonne de CO2 le carbone la biodiversité j’ai l’impression que c’est quelque chose de beaucoup plus mou de beaucoup plus flou de moins évident à mesurer à objectiver et donc ma question étant comment vous avez appréhendé ce ce thème pour construire ce portefeuille et cette stratégie alors vous avez raison euh il y a pas beaucoup de d’indicateurs clés sur la biodiversité euh nous on a fait le choix de partir de la définition de la biodiversité qu’est-ce que la biodiversité alors c’est le tissu humain de la planète les milieux de vie les écosystèmes et la diversité génétique h et de là on en a déduit SEP secteurs clés se Piers d’investissement du fond qui qui représente vraiment la biodiversité dans son ensemble ouais qui sont alors c’est évidemment euh sont euh donc on est par sur l’eau euh la forêt euh le l’agriculture raisonnée pour tout ce qui est le milieu rural et euh et les milieux urbains ça ce sont quatre piliers qui reprennent les milieux de vie que l’on connaît sur terre ouais on a un pilier évidemment sur la transition énergétique et la décarbonation de l’économie un pilier majeur du du fond et qui est une clé pour la préservation de la biodiversité il y a pas de doute évidemmentès forte entre l’urgence climatique et et la la perte de la biodiversité h on a également un secteur euh évidemment sur la santé humaine santé animale préservation des espèces donc c’est important de ce secteurl et enfin on a un 7e secteur sur la consommation raisonnée comment mieux consommer voilà on a tout un écosystème d’entreprise qui vientnent en bourse dans ce secteurlà et c’est évidemment un des pilier 7 pilier du fond ouais comment on travaille ce ce thème sachant effectivement vous l’avez dit vous-même qu’on n’ pas encore tous les indicateurs objectivés notamment pour mesurer l’impact ou pour mesurer les efforts des entreprises qui sont fait pour la préservation de la de la biodiversité euh est-ce que j’allais dire c’est c’est compliqué justement de mettre en place une stratégie comme ça en l’absence d’indicateur est-ce que ça peut justifier qu’on voit ce thème arriver mais peut-être de manière parcellaire aujourd’hui c’est pas encore une grande une grande vague de fond est-ce qu’il y a des raisons de y aller dès maintenant euh alors il a énormément de raison d’y aller dès maintenant effectivement vous avez raison on n pas des des ce qu’on appelle les KPI précis sur la biodiversité aujourd’hui ça se met en place on a on a plusieurs réglementations européennes qui arrivent notamment CSRD qui va imposer aux entreprises de discloser plusieurs éléments à ce sujet donc voilà ça va ça se met en place doucement mais c’est important d’y aller dès maintenant ouais pourquoi pour plusieurs raisons ouais eu on est sur une prise de conscience collective voilà de l’urgence climatique de la perte de la biodiversité du de l’impact sur la planète on sait que voilà c’est un régulateur de l’environnement au sens large ça a un impact sur les hommes probablement selon nous selon il gestion déclencheur d’une crise systémique cette perte de biodiversité on sait aujourd’hui que les enjeux financiers de supporter cette perte de la biodiversité seront bien plus importants que les investissements nécessaires à sa préservation ce qui fait que aujourd’hui il y a une prise de conscience collective au niveau des des hommes des humains et évidemment des hommes politiques également et des politiques qui se mettent place ouais et c’est important qu’il ait ce ce fléchage des policy makers des décideurs politiques sur ces sujets là pour des investisseur privé pour de l’argent privé aujourdui oui c’est important voilà l’ONU a des a donné un objectif de décarbonation du monde enfin pas de décarbonation mais de carbone net carbone Z0 à 2050 ouais voilà les études montrent qu’il faut environ 5 milliards d’investissements en 2030 si on va arriver à 0 en 2050 aujourd’hui on a 1 milliard 7 ça veut dire qu’il faut tripler ces investissements d’ici 2030 pour avoir une chance d’atteindre ce net zéro en 2050 donc évidemment qu’il y aura un fléchage énorme de l’investissement sur sur sur ces thématique durable ouais et vous êtes convaincu tout comme on l’a démontré sur le le risque climatique une entreprise qui n’est pas attentive qui ne fait pas attention et qui ne fait pas les efforts nécessaires pour limiter son empreinte carbone euh la même règle s’appliquera pour une entreprise qui ne fera pas suffisamment pour préserver j’allis dire la nature autour d’elle pour résumer les chos on est persuadé il y aura des actifs échoués il y aura cette même logique pour les entrepris et les probement encore un peu tout pour le dire mais probablement que voilà il y aura des des matriques qui seront suivies par tout le monde et qui seront évidemment très important à la demande elle vient d’où là aujourd’hui pour cette stratégie que vous avez lancé fin mars comme vous disiez Arnaud alors le le l’offre peut générer la demande bien sûr mais c’est bien sûr on l’espère mais la la la demande que vous recevez aujourd’hui pour ce thème de biodiversité c’est une demande qui est sous-jacente qui est latente qui est exprimée directement donc chez US g et par quel type de clientèle chez US gestion donc on a une politique RSE qui est voilà de plus en plus importante c’est un fond qui qui qui voil qui qui est né après US sport qui était également un fond ISR après d’autres labéisations qu’on a eu dans le passé donc oui article 9 j’imagine enfin de ce point dès le début exactement euh stri sous certains aspects que un label ISR par exemple plus strict sur la durabilité sur la durabilité ouais euh c’est important de nous on prend évidemment les critères de gouvernance en plus également mais on a les critères stricts et le label greenf garantit un pourcentage d’actifs éligible au fond et notamment sur la la décarbonation et actifs les métiers durables sur la demande là elle vient d’ la demande elle vient d’où al gestion la filiale de la financi donc finan gère voilà 1500 1,5 milliard d’euros d’en cours accompagne des familles depuis 40 ans des entrepreneurs et donc nous on a une demande forte de la gestion privée pour ce genre d’actif voilà des actifs qui ont du sens qui font du sens c’est quelque chose qui est de plus en plus demandé par notre clientèle privé et donc nous on est ravi de leur apporter cette solution aujourd’hui US biodiversité concrètement là vous avez décrit alors les SEP grandes verticales du du fond est-ce qu’il y a une oui j’imagine une ou une position ou des positions emblématiques là qui permettent justement de de comprendre comment est-ce qu’on peut apporter de l’impact positif sur la nature sur la biodiversité à travers l’investissement dans des entreprises Arnaud alors sur les SEP thématiques que j’ai que j’ai mentionné évidemment il y en a qui sont plus importantes que d’autres certaines plus matures que d’autres certaines comportent des entreprises un plus grand nombre d’entreprises au sein de de ces se piliers aujourd’hui le fond s’articule principalement autour de trois piliers évidemment le pilier énergie transition transition énergétique est un P important on retrouve des entreprises dans les renouvelables voilà je pense à no qui est un investissement important du fond sur lequel nous voilà on est assez convaincu du du modèle et du futur de noo pardon on est également une une une partie sur l’eau qui est très importante on sait aujourd’hui que la France je parlais des des pouvoirs politiques qui qui mettent un peu le de de l’huile dans le moteur on sait voilà les députés ont voté le 4 avril sur les faes c’est les pollons éternels euh polyfurau alquilé sur l’interdiction en France les États-Unis ont mis mi-avril ses fa sur la liste des produits cercl donc c’est des produits sur lesquel C entreprise aujourd’hui peuvent être attaqués et payer des dommages voilà de montant important euh donc voilà on a la qualité de l’eau c’est quelque chose de central de ce point vue làou exactement et donc des acteurs évidemment sont interviennent dans ce segment là de de des pollution on pense à des voliaas euh en Europe un strat aux États-Unis également qui est une entreprise majeure dans ce dans ce segment là ouais donc il y a des thèmes il y a quand même des des des sujets sur lesquels il y a déjà de la profondeur de marché il y a déjà des entreprises avec un track record et cetera il y a des choses plus jeunes moi c’est aussi ce qui m’intéresse c’est quoi les nouvelles frontières pour vous dans la biodiversité qui seront encore justement des terrains à approfondir demain ou peut-être que d’ailleurs l’univers d’investissement est pas encore complet de ce point de vue-l oui oui bien sûr on attend beaucoup d’IPO beaucoup d’entreprises qui vont lever des capitaux en bourse dans ces secteurs en devenir euh voilà on pense que dans l’hydrogène il a encore beaucoup de choses à faire on a un écosystème français qui est déjà côté en bourse on a Nucera qui est un spinoff de tion croup qui est venu ce côté en bourse l’année dernière et il y aura forcément d’autres acteurs qui vont arriver qui vont émerger dans l’hydrogène une fois que cette technologie pardon sera de plus en plus mature h merci beaucoup Arnaud merci d’être venu parler de ce fond de cette stratégie autour de la biodiversité he qui a été lancée fin mars chez US gestion US biodiversité et de ce thème en général et de ces nouvelles frontières effectivement à après les années de travail sur le le climat et la lutte contre le réchauffement climatique voilà c’est le champ de la biodiversité désormais qui est ouvert pour les les investisseurs Arnaud morvillis qui était avec nous en plateau gérant de la stratégie biodiversité chez uses gestion [Musique]

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