Cycle de conférences | Notre Dame de Paris en chantiers : Le métal dans la construction et l’ornementation de Notre-Dame : contribuer à la mémoire et à la restauration de l’édifice

    2 avril 2024

    Depuis quatre ans, le chantier scientifique CNRS/MC évolue au rythme du chantier de restauration de la cathédrale. Si l’un et l’autre semblent parfois progresser de manière contiguë, ils se croisent et interagissent immanquablement. Des agrafes médiévales des maçonneries aux crêtes de faîtage des XIXe-XXe siècles, en passant par la couverture en plomb du XIXe siècle, les recherches conduites par le GT Métal selon une approche diachronique alimentent la connaissance des usages des métaux dans l’architecture de l’édifice. Elles contribuent à la préservation de la mémoire de ce monument emblématique et, dans une certaine mesure, à certains choix de restauration portés par l’EPRNDP et la maîtrise d’œuvre.

    Intervenants et intervenantes

    Aurélia Azéma (LRMH / CNRS), Maxime L’Héritier (université Paris 8, ArScAn), Mathilde Bernard (NIMBE UMR 3685), Sandrine Baron (TRACES), Diane Daussy(TrAme 4284), Emmanuel le Delque-Kolic (LMC14), Philippe Dillmann (LAPA, IRAMAT UMR 7065, NIMBE UMR 3685), Ivan Guillot (université Paris-Est Créteil, ICMPE UMR 7182), Guillaume Sarah (IRAMAT UMR 7065), Delphine Syvilay (Sorbonne-Université Abu Dhabi)

    En savoir plus : https://bit.ly/3JT2Hjt

    bon bonsoir à toutes et à tous bienvenue pour cette 5e séance des conférences Notre-Dame en chantier pour l’année 2023-2024 où nous avons aujourd’hui le plaisir d’accueillir Aurélia Azema alors Aurélia Zemma qui est docteur en chimie qui est responsable du pôle métal du laboratoire de recherche des monuments historiques où elle est ingénieur de recherche et donc qui travaille bien entendu dans le cadre de ces missions de service sur l’étude générale des monuments historiques mais également qui anime un certain nombre de thématiques de recherche notamment des thématiques développées là récemment dans le cadre de Notre-Dame sur le brunissement du pom dont il sera sujet un petit peu un petit peu tout à l’heure et qui a été très tôt impliqué sur le chantier de notre- dame dès les lendemain de l’incendie pour participer à la récupération et à la fouille de l’ensemble de ces vestiges et qui par ces travaux a naturellement pris part aux travaux du groupe de travail métal du chantier scientifique euh CNRS ministère de la culture dont elle va nous présenter certains aspects dans le cadre de cette présentation en insistant avec le titre de cette présentation le métal dans la construction et l’ornementation de Notre-Dame contribuer à la mémoire et la restauration de l’édifice à la fois comment les études scientifiques peuvent d’un côté contribuer à une meilleure connaissance du patrimoine mais dans le même temps euh contribuer à sa meilleure conservation et restauration donc orellia je te remercie beaucoup d’avoir accepté de venir présenter ces travaux euh pour le GT métal du chantier scientifique Notre-Dame et je te cède la parole merci Maxime merci pour cette introduction complète qui m’évite de refaire tout c’est parfait c’est très bien euh je suis ravie d’être là ici aujourd’hui pour pour vous parler bah oui comme l’ dit Maxime de métal donc euh effectivement je suis là pour vous parler du métal euh de la manière dont on le fait parler dans dans notre groupe pour qui raconte son histoire depuis quand on peut sa mise en œuvre pour lui faire parler aussi de ce qu’il a vécu à travers l’histoire et aussi de voir dans à quelle de quelle manière il appréhendé dans le cadre des restaurations que ce soit des restaurations parfois anciennes ou encore les restaurations actuelles est-ce que il est conservé est-ce qu’il est modifié est-ce qu’il est rempl alors juste quelques mots sur le ça marche pas non plus j’appuie pas assez fort non je parle pas assez fort je n’appuie pas assez fort euh quelques mots sur le groupe de travail métal que que vous a présenté tout à l’heure Maxime donc ce groupe de travail il est constitué d’une vingtaine de personnes avec des compétences très différentes et euh des voilà quient qui viennent d’institutions très variables vous avez ici une liste non exhaustive mais des personnes qui ont travailler sur l’ensemble des choses dont je vais vous parler tout à l’heure et donc ce groupe de travail étal il va être aussi euh dans dans le cadre de ces travaux en constante interaction avec la maîtrise d’œuvre qui est représenté par les architectes le groupement des trois architectes et aussi l’établissement public alors bon ça ça peut paraître simple de dire où est le métal employé à Notre Dame on va refaire un petit tour pour bien situer de quoi on parle parce qu’ en fait on va s’apercevoir que finalement le métal ça fait bien partie de l’architecture de la cathédrale et qu’il peut être très visible ou parfois plus caché en repartant avant l’incendie on a vraiment une bonne visibilité de de choses qui de métal qui est visible depuis l’extérieur en tout cas puisque vous avez euh déjà on commence par ces sculptures en cuivre qui date du 19e qui ont été mises en place par du léoduc donc vous avez du cuivre ensuite il y a toute la couverture en plomb qui recouvrait l’ensemble des combles mais aussi la crête de fêage qui est également du 19e avec une partie on le verra tout à l’heure 20e 21e puisquelle a été restaurée vous avez tous les décors de la flèche son habillage également qui sont en plomb avec des armatures en fer à l’intérieur il est aussi à l’intérieur de de la charpente en bois d’autres éléments en fer qui peuvent être des clous euh des tiges boulonnées des tiges clavetés euh ou encore des des fers de charpent et puis euh d’après voilà d’après ce que l’on connaît et que l’on peut voir il y a un tyran qui date du 19e siècle au niveau extérieur qui entoure les murs Baou et également violer vu qu’à mentionné des agrafes au niveau de la corniche àamier que vous avez sur la droite au moment des restaurations qu’il a effectué donc ces agrafes voilà on les on les on les connaissait avant l’incendie euh d’après le dictionnaire aisonné mais on les avait pas encore vu après l’incendie euh il reste beaucoup moins de choses déjà la couverture en plomb elle a complètement fondu puisque les températures éteintes par l’incendie étaient largement euh supérieures donc elle est venue couler sur sur la charpente et se mettre sur les voûtes tous les éléments alors voilà ensuite j’ai pas mis dans le même ordre mais vous avez vous parlez tout à l’heure du tyran extérieur on a vu qu’il y en avait aussi à l’intérieur qui est tout tout déglingué là vous voyez il est tout déglingué suite à l’incendie donc il y avait un deuxième Tiran qui était également à l’intérieur qu’on a pu bien visualiser il restait quelques tables de plomb ouais tout N pas fondu on était quand même content mais quand on a fait l’estimation de ce qu’il avait fondu on s’est rendu compte quand même qu’il y en avait plus de 90 % qui avait complètement disparu et ces quelques tables qui restaient spécifiquement au niveau du transp sud permettaiit de témoigner de cette couverture ensuite vous parlez tout à l’heure des agrafes que l’on a vu que viol duuc avait vu euh dans son Dictionnaire là dans sa restauration là l’incendie a permis de révéler d’une part au niveau des murs Bahus donc où euh s’appuyait la charpente un ensemble d’agrafes parfois sur deux rangs euh sur tout le pourtour des des pierres somitales et une un examen à l’intérieur de l’édifice a permis aussi de redécouvrir on les connaissait ces agraes mais es avait jamais pu être étudié les agrafes au niveau des tribunes euh donc là au niveau des des BA que vous avez ici euh dans dans le sol évidemment comme l’incendie a complètement du métal le plomb euh il a il a aussi altéré le bois par contre tout ce qui était en en ferreux n’a pas fondu on n’a pas attteend cette température c’est vrai qu’il y a eu des déformations mais tout est resté sur place donc tout le plomb des crêtes dans la plupart des cas a fondu il en restéit quelques quelques exemples mais vous avez toutes les armatures à l’intérieur qui ont été retrouvées toutes les tiges boulonnées claaveté dont je vous parlais tout à l’heure ça c’est un décor qui provient de de d’un décor d’un de la flèche un fleuron euh là vous avez la partie tout en bas à droite pas la partie somitale de la flèche les gu et puis des milliers de clous que Maxime a prié et lavé RAM ils ont travaillé là-dessus d’ailleurs et puis à la faveur de de l’échafaudage qui a été monté pour la restauration nous avons pu aussi prospecter d’autres parties de l’édifice comme notamment C but euh au niveau des de ces butes il existe actuellement il existait des barloottières mais qui n’étaient pas forcément d’origine mais on a plus se rendre compte qu’il restaient certains éléments qui avaient été sectionnés et qui étaient maintenus dans le meno euh dans le menau et sur les côtés desb et on a pu aussi s’intéresser également au salellement en plomb euh qui permettait euh de fixer les différents éléments de remplage en parlant de plomb justement j’ai oublié de vous dire aussi que ces agrafes étaient scellé également au plom alors justement euh à travers voilà tout tout tout ce métal qui qui pose des questions à différents niveaux justement dans le cadre de des travails du du travail de du groupe du travail du groupe de travail euh métal l’idée était de faire parler ce ces différents métaux sur euh selon leurs différents usages aussi selon les différentes époques où il a été employé donc déjà il s’agissait de de faire de contribuer à connaître l’histoire desdis depuis son édification jusqu’à aujourd’hui avec les différentes étapes d’intervention qu’il y a pu avoir éventuellement en élargissant documenter les pratiques qui étaient qui étaient opérées à chaque époque ensuite l’idée c’était de voir si cette cette documentation permettait d’orienter en quelque sorte de conditionner certain aspects de la restauration et puis enfin vous verrez que dans une certaine mesure l’idée est aussi de de voir comment se comporte ces matériaux sur le long terme et euh comment on peut les suivre euh bah sur sur la durée donc pour pour vous illustrer ces différents aspects euh on va vous parler de quatre types d’éléments qui ont été étudiés les agraphes en fer que je vous ai montré tout à l’heure les armatures des trê de fettage euh les couvertures et ornement enemp et puis on finira avec les sculptures en cuivre de la flèche donc chacun de ces éléments a été étudié vous allez voir dans quelle mesure on a pu les faire parler ou pas et euh quelle quelle est la place qui est appréhendé dans le cadre de la restauration est-ce que ils ont une place vraiment qui leur permet de de rester là ou bien est-ce que on les remplace par autre chose alors en commençant par les agrafes vousz donc donc pour chaque chaque élément qu’est-ce queon peut interroger sur chaque objet qu’est-ce que l’on peut interroger quel type d’interrogation on peut avoir alors merci donc en ce qui concerne les agraves on pouvait déjà s’interroger sur s’interroger sur leur histoirees leur histoire combien il y en a est-ce qu’il y en a juste là et puis même juste sur les murs bahu est-ce qu’il y en a beaucoup où elles sont localisées on a vu qu’il y en avait parfois qui étaient euh sur double double rangée parfois non de quand elle date est-ce qu’elle date de de la construction de la cathédrale ou plus tard quelle est la technique de fabrication et quelle peut être la provenance du fer donc là pour ce faire il y a plusieurs approches qui permettent de répondre à ces différents aspects déjà tout simplement faire un inventaire des relevets étudier la microstructure qui va renseigner notamment sur les techniques de fabrication faire de la datation radiocarbone on peut le faire sur le faire et puis les les compositions des éléments trac renseigneront sur les éventuelles provenances des mén on peut s’intéresser également aux propriétés mécaniques de ces agraes parce que si on souhaite les remployer est-ce qu’elles sont est-ce qu’elles ont les bonnes propriétés estce que les propriétés sont suffisantes et quelle est la qualité de ce métal donc pour ce faire la microstructure enseignera également sur la qualité du métal ainsi que sa composition en élément trace et puis bien sûr la réalisation de test mécaniques il y a ai aussi a un aspect structurel euh qui consiste à essayer de savoir pourquoi euh pourquoi ces agraphes qui ont été mises en place ont ell à une réelle fonction euh dans dans le maintien de la cathédrale de la structure de la cathédrale donc ça c’est un travail qui est fait avec des modéisations en interaction étroite avec le GT structure et puis il y a un autre aspect qui est un peu en parallèle de de cesagraph c’est vraiment évaluer euh l’impact de l’incendie à l’instar de ce qui a été fait sur les les bois euh ben il est il est possible également en étudiant les les modifications des couches de corrosion superficielle des agrafes d’évaluer la température qui a été atteinte dans les zones où étaient placé ces agrafes alors là dans dans tous ces éléments je je vais pas parler de tout mais ce sont les différents axes qui qui ont été abordés dans le cadre de nos travaux du GP alors pour les agraves pour ce qui concerne déjà c’est cet aspect là comment on a pu les inventorier et les compter il y a eu il y a plusieurs phases euh c’est vrai que au moment de l’incendie on savait pas trop comment tout allait pouvoir évoluer et il était important pour nous d’avoir vraiment un contexte euh de ces agraphes et dans ce cadre là on a été vraiment très très vite he sur le chantier pour pouvoir pour pouvoir aller les les compter les mesurer les identifier et dans ce casadrelà il y avait pas encore il n’y avait pas encore de d’échaaudage donc nous avons dû faire des formations nous encorder et puis faire travailler soit très tôt le matin soit le soir pour ne pas gêner les travaux de déblément des en ce qui concerne les tribunes c’était un peu plus simple puisquon était à l’intérieur donc voilà vous avez de de types d’Agra que l’on a étudié dans un premier temps et ensuite au moment de du chantier de restauration les les les échapudages ont été mis en place et puis on a eu aussi la chance de pouvoir recruter quelqu’un en doctorat mathil Bernard ici présente qui qui s’est mise corsam dans ce sujet pour approfondir les les premières études que nous avions faites donc là on a pu accéder à la majorité des agrafes et il fallait quand même travailler en même temps que la restauration qui avait lieu donc voilà il y avait un petit il y avait un petit timing à respecter et puis dans le cadre de cette restauration il y a eu aussi d’autres aggraphes qui ont été découvertes notamment sur les terrasses les terrasses du cœur vous avez puis aussi euh d’autres agrafes qui étaient vraiment à l’intérieur pour certaines colonnes qui étaient qui étaient fixé au niveau des des butes donc là dans ce casadre là on a pu aller un peu plus un peu plus loin et avoir une vision plus exhaustive de de l’ensemble de de ces alors en ce qui concerne les datations euh en carbon 14 alors le le faire si au moment de de sa réduction du minerai il va capter euh qui va capter du carbone qui va mettre dans dans sa matrice et donc ce carbone il peut être extrait pour pouvoir être analysé en radio radiionbon 14 donc c’est ces zones plus chargées en carbure elles sont révélées par après un polissage de de là vous avez une une agrafe qui est coupée en deux qui a été Po fininement et attaqué chimiquement pour révéler les zones les plus carburées ell av elles apparaissent en gris clair donc les analyses qu’est-ce qu’elles ont révélé en ce qui concerne en particulier les agraves des tribunes et des des murs Bahus et bien on a pu avoir des dates très très anciennes qui datent qui sont contemporaines de la construction de l’édifice avec un intervalle de 50 ans environ entre les les tribunes et puis les murs bah il paraît aussi que euh cette date de 1660 c’est la date la plus ancienne que l’on n pu détecter sur l’usage du faire dans dans les B ensuite l’étude les études relatives aux techniques de fabrication et puis la qualité du fer B déjà la métallographie que je vous ai montré tout à l’heure elle permet aussi en examinant la microstructure d’avoir une idée des techniques de fabrication et on s’est rendu compte que beaucoup d’agraf avaient enfin les agrafes avaient beaucoup de soudures donc ce sont des des éléments de fer qui ont été assemblés ensemble euh vous le voyez ici juste sur la gauche et en outre des tests mécaniques ont été réalisé à partir des prouvettes façonnées dans dans ces dans ces agrafes qui en peut être prélevé donc le le fer qui a été euh en les propriétés de de ce fer sont relativement elles sont bien en dessous des des des aciers actuels mais reste dans le le type d’acier que qui ont été découverts pour les mêmes périodes ou par un peu plus anciennes comme par exemple Avignon palais d’papes ou encore le les donjons de Vinc bon néanmoins les les les conditions de conservation des agraphes ainsi que les propriétés mécanique était plutôt favorable au réemploi de de ces justement un autre aspect qui a été bien bien approfondi par la c’est que donc voilà il a une aspect il y a une partie sur la typologie de de ces agrafes leur dimension leur épaisseur donc on voit que on a une répartition un peu variable encore que on est souvent autour des 50 cm et puis une épaisseur un peu variable également qui peut être tributaire de de la forge de l’atelier de forge qui de des des Alliat de la forge euh ce qui a été également intéressant c’est que sur les pates on a vu qu’il y avait des des traces de cou de de différentes typologies et qui concordde parfaitement avec des zones de la cathédrale et donc peut-être des phases de construction donc il aurait peut-être eu plusieurs types d’ateliers de forge qui seraient intervenus sur la cathédrale ce qui n’est pas étonnant jusqu en plus encore aujourd’hui autre aspect intéressant de l’étude de ce matériau c’est que voilà le je vous disais tout à l’heure le au moment de la réduction du du minera de fer on peut il y a le carbone qui s’insère mais il y a aussi des restes de minera qui rest qui qui sont prisonniers dans dans la matrice du métal qui sont sous forme de petites inclusions et donc c ces petites trac comporte des des éléments chimiques qui sont caractéristiques du minerai d’origine donc en reprenant des des scorés de réduction qui sont retrouvés sur les sites de réduction on peut effectuer une comparaison et donc faire un lien avec les lieux de production donc ça c’est c’est un travail qui qui est encore en cours par par ma team et vous avez sur la droite si on reprend cette métallographie avec tous les points qui représentent les petites inclusions dont je vous parlais tout à l’heure bah voilà voyez que la zone 1 et la zone 3 présentent des inclusions qui sont rouges en qui ont été marqué comme rouge donc qui se ressemblent c’est normal c’est c’est c’est en gu de s’appelle vous avez les les assemblages qui sont en gu de et puis au milieu vous avez une autre un autre fer d’une autre origine avec les points ver qui été qui a été employé si on regarde ça de de manière manère plus précise donc là ce que vous avez ce sont également aussi des des des probabilités qui ont été faites autour de ces des mesures des des inclusions enin des compositions des inclusions et euh ce qui est intéressant je vais vous montrer en en ciblé 1 en fait vous avez par exemple regardez les les deux agraphes NS7 et ns8 on voit qu’elle se retrouve à la fois dans un groupe ici le GR3 et le GR6 donc en fait vous avez un morceau de fer euh de nf7 qui est le même que celui que de que nf8 euh et en plutôt nf7 et nf8 ont été fabriqués à partir de deux morceaux de fer différents mais euh enfin qui viennent de deux pres différentes mais ce sont les mêmes c’est la même euh c’est le même morceau peut-être que en fait ils ont fait une longue barre et ont coupé pour faire plusieurs agrafes à partir de de morceaux de même sor là on arrive à faire quelques relations comme ça entre les différentes ages donc ça c’était vraiment l’aspect matériel de et historique de de de ces de ces agraes en ce qui concerne leur la Restauration il a été décidé de les remettre en place donc la restauration de ces graves elle s’est faite en même temps que la restauration du mur bahu toutes les pierres de la partie métale ont dû être changé à cause de l’impact de l’incendie et donc les les deux entreprises ont été en charge de de la de cette restauration ccrr et le F et vous allez voir en fait que l’approche ne va pas être tout à fait la même euh malgré un cahier des charges euh commun à tout le monde au final donc là Le Fèvre a eu la nef et les transpes et puis euh euh le le cœur a ét étit a été traité par CCR et remarquer notamment que euh dans le cadre du la partie nord du 37 il y avait au départ seulement il y avait pas d’agrafehe en fait avait peut-être été retiré au 19e et on les a remises comment ils ont procédé et bien dans les deux cadres il y avait alors dans le cadre de de Le Fèvre il y a eu un calpinage léger dans le cadre de CCA il y a eu vraiment un calpinage très précis c’està-dire qu’ils ont repéré la GRAFE elle était à tel endroit et ils l’ont remise au même endroit et presque dans dans le le même sens euh chacune des agraphes était examiné en fonction de son état de conservation et puis dans un cas dans le cas où elle n’était pas réemployable mine les récupérer pour faire des analyses approfondies et on les remplaçait avec des agraphe en Léon c’est ce qui a été choisi par les architectes avec un Léon qui a une des propriétés mécaniques semblabl à celle du fer queon avait et puis dans le cas où elles étaient réemployées euh et bien elles étaient abrasé euh jusqu’au fer traitement antiorrosion et euh remise en place remise en place euh au niveau de du mur bahu euh dans le cadre de CCR les les trous des agrafes étaient fait vraiment euh à chaque fois en dimensionnant spécifiquement euh enfin selon la dimension de la GRAFE qui devait être à cet endroit-là par contre dans le cadre de l’entreprise Le Fèvre les les les les plaques de pierre étaient euh étaient percées en atelier selon un gabarit euh spécifique et donc euh comme vous avez vu qu’il y avait une variation des dimensions et bien certaines agraphes qui n’ont pas pu être remettes remises à cause de ça donc euh Mathilde appuant rééré d’autres et puis pour finir ben comme elle l’était déjà du plomb a permis de sceller l’ensemble de ces éléments du plomb qui était soit réemployé notamment par CCR soit avec du plom neuf le PL réemployé c’est celui qu’ils ont réutilisé soit des agrafes soit d’autres éléments de couverture donc voilà l’approche qu’il a eu sur sur ces agraphes là est-ce que oui j’ai oublié euh juste pour vous dire vous montrer en fait le cahier des charges initiale qui avait été proposé et mettre en évidence le fait que voilà quand on a un cahier des charges c’est quand même il y a une directive qui est posée mais on n’est jamais à l’abri de variations soit qui sont dues bah au aux alias du CHAN soit aux alliats propres vraiment au aux artisans qui interviennent donc le la totalité des agrafes devit être déposé ça c’est bon ça a été fait relevé photographie marquage selon les des agrafes selon le calpinage ça n’a pas forcément été fait par l’ensemble des des artisan il y a eu un tri ils ont av une prévision de 80 % de réemploi ça je crois que ça a été fait ça a été respecté euh ensuite pour la la restauration des agrafes bon je vous l’avais dit ça c’était cétait vraiment ce qui a été fait et puis vous voyez les trous de section carré bon finalement on est plutôt à des trous de section circulaires mais ça change pas grand-chose en histoire est-ce que est-ce que je suis poser là pr des questions à la fin parce que quandême je change vraiment de sujet ouais alors pour les les armatures des crêtes de fétade vous AZ tout à l’heure elles sont toutes tombées sur sur les les voûtes donc de quoi de quoi on parle plus précisément vous avez ici euh un élément de crête deux éléments de crête il a la partie fleur avec les volouutes puis la partie épis avec l’esèce de grappe de risin comme on disait voilà c’est de ces deux éléments et donc qui étaient fabriqués en plomb on verra on reverra tout à l’heure la technique de fabrication PL et à l’intérieur il y avait vraiment un ensemble d’armatures euh que l’on a défini comme ici donc les les les f c’est pour les fleurs avec les volutes que vous aviez sur les côtés qui ont été retrouvés souvent séparément euh les unes des autres et puis les axes centraux des grappes qui se ressemblent également alors quel quel type de questionnement à l’instar de ce qu’on a fait pour les les agraphes quel type de questionnement on pouvait avoir autour de ces agraphes euh c’était notamment au départ une demande de des architectes de savoir il existait encore des agrafes d’origine parce que je vais vous expliquer pourquoi elles ont été changées il y a une restauration plusieurs restaurations qui ont eu lieu entre le 20e et le 21e siècle donc comme comme les agraphes l’idée c’était de quantifier et de localiser ces ces armatures de quand de savoir quand est-ce qu’elle datait queles étaient les éventuelles différentes techniques de fabrication et s’il y avait des typologies différentes selon les époques donc là pour ça on est toujours dans l’idée de faire un relevé et puis des observations également faire appel aux archives il y a certaines archives de restauration qui sont qui sont disponibles car récente il y avait-il des propriétés mécaniques suffisantes pour remployer ou pas quelle était la qualité du métal donc là ce sont les mêmes les mêmes types de d’intervention que qui sont qui ont été effectuées que pour les agraphes et donc voilà quand on les a récupéré C ces éléments d’armature ils étaient soit sur les voûtes soit empêtrés dans l’échaaudage sous cette forme c’est relativement lourd quand même et puis c’était plein de ploms également alors ces crêtes de féage en fait elles ont été je dit tout à l’heure elles ont été mises en place par Violet le duuc au 19e siècle et là vous avez sur ce sur ce ce dessin euh l’ensemble des phases euh que j a mise pour pouvoir mettre en place ses ses crêtes et on a superposé les phases de restauration qui ont été effectué entre le 20e et le 19e le 20e et le 21e siècle donc vous voyez que de août 55 à janvier 1864 on est quand même à se interventions se phases d’intervention de violet V duuc donc il a fait sa crêpte en SEP fois sur un intervalle quand même assez long presque 10 ans et puis entre 79 et 2000 il a eu trois restaurations d’abord la partie ouest de la ne ensuite cœur et sud du 37 puis le reste de la NF et enfin 37 Nord donc si on imagine qu’à chaque intervention il y a pu avoir modification de ces armatures on pourrait avoir au maximum une dizaines de types d’armature employé alors quand on a récupéré ces éléments on a vu qu’il y avait des une typologie un petit peu différentes mais pas toujours évidente à distinguer donc les les examens les classements typologiques sont fondés notamment sur la forme entre les les pattes de ces de ces armatures la forme de la bague ici dévolute là on on a un élément qui est plutôt rectangulaire alors que là ça se voit pas très bien mais vous imaginez que c’est plutôt arrondi et puis des petits détails comme ici un une petite zone de renflément qui permettait de de fixer justement la les vololutes les empêcher d’aller plus bas sur la tige centrale qui était soit rectangulaire soit un petit peu arrondi donc c’estes petits détails ont permis euh de faire quelques types vous en avez de deux sortes alors vous voyez qu’en fait pour les fleurs on a jusqu’à six types enin SEP puisquon rêve de BIS le BIS correspond au fait que entre le 2 et le de BIS on a vraiment des formes euh très similaires mais qui date certainement de périodes euh très différentes comme si finalement la au moment de la restauration on avait copié un premier euh un premier type euh euh réalisé par Violet le Duc et vous voyez par contre que pour tout ce qui est Volut ben on n’ pas réussi à identifier six types donc il y a certainement certains types qui faisaient partie euh de plusieurs types de fleurs ou types de grappe ensuite il a fallu euh confronter ces ces éléments ces types euh avec leur position de de chute au moment de l’incendie donc là on a reporté tous ces types sur la euh sur la cathédrale parau moment de du débléement en fait les les cordises qui se sont occupé de ce travail on on suivait un carroyage qui a été qui a été dessiné et donc était censé normalement étiqueter l’ensemble des des vestiges qui trouvai qui étaient trouvés à certains endroits vous voyez qu’il y a certaines couleurs certaines formes qui se retrouvent plus particulièrement dans certaines zones comme par exemple dans le cœur vous avez quand même une majorité de rose donc c ces élémentsl nous ont permis aussi euh de de pouvoir faire concorder les les données d’archiv que l’on avait avec les typologie donc je vous donne juste un exemple d’illustration de ces de l’identification de ces types on voità deux vous avez les les les axes des fleurs F1 et F6 donc pour la le F1 on avait des des des bases de pâes arrondies qui étaient en V pour le le F6 vous aviez un petit élément d’armature centrale qui avait un trou juste à cet endroit-là que l’on a pas retrouvé ailleurs et puis on avait aussi un état de de conservation assez différent on a vu également qu’il y avait des restes soit de peinture soit de de galvanisation donc ça avec avec certaines données des archives on pouvait retrouver les correspondances le type F1 était essentiellement retrouver dans la nef alors que le type F6 on va le retrouver plutôt dans le sud du transp et le cœur euh l’analyse du métal on a on a pu s’apercevoir que pour F1 on était dans un métal qui était plutôt chargé en oxyde avec du calcium également du phosphore et dans le cadre de F6 on était plutôt quelque chose d’un un acier plus doux qui qui avait été affiné sur une technique qui était plutôt du la fin du 19e donc après la mise en place de de ces sculptures et en plus des restes de métallisation auin donc avec les localisations vous voyez là on est plutôt euh au début de la nef euh pour le F1 et euh au niveau du cœur pour le F2 F F6 pardon euh F6 rappelez-vous euh il y a eu une grosse intervention de de foncny donc un des architectes qui qui a effectué la restauration au 20e siècle et donc on a pu attribuer euh selon les les différentes considérations le ce type a fond carnu alors que pour le type F1 a priori il s’agissait d’un élément d’origine et cela a été attesté grâce à une photographie prise en 1979 par l’architecte Vitri lorsqu’il a commencé à restaurer au niveau de l’extrémité du pignon ouest euh l’ensemble des de ces éléments de crête vous voyez juste là en blanc c’est c’est l’extrémité enfin c’est le pignon et donc on a la première crêpe qui est installée et on voit je sais pas si vous voyez un tout petit trou le petit trou dont je vous parlais que l’on a retrouvé que sur certains éléments ce qui nous permet de dire que il s’agit d’un élément de de violet duuc alors en fait l’ensemble des de ces types il y a il y en a eu un sacret paquet et on a pas toujours eu clairement la possibilité d’identifier avec certitude la datation de ces types néanmoins ça nous a permis de de voir que par rapport comme je disais encore tout à l’heure à au projet des architectes il y avait des grosses différences entre ce qui était vraiment enfin ce qui avait été prévu de réemployer ou de changer par rapport à la réalité par exemple dans le cadre de front dans dans ces premiers projet on voit que il il propose de ne pas changer les armatures et dans la réalité ben 80 % des armatures ont été changé alors que que fait-on de ces crêtes le fêage en ces armatures de crête et bien on en fait rien euh elles sont pas réemployées euh pour des raisons de mécanique on n pas la certitude que elle puisse maintenir ses centaine de kilos de plomb qui qui seront dessus donc elles vont pas êtreemployé il y aura la confection de nouvelles armatures qui sert fait en T d’acier on n pas réussi encore à avoir le type de nuance et puis découper au laser est-ce qu’on va conserver certains types je l’espère du MO peut-être dansvre mais voilà c’est on a surtout documenté cet aspect là alors en ce qui concerne maintenant les couverturen alors même même principe que tout à l’heure qu’est-ce qu’on peut comment on peut interroger ce qu’est-ce qu’on peut lui demander comment on peut le faire parler si je vais en arrière ça pas alors même top que pour ce précédemment les matériaux précédemment exposer quelle quantité de plom bien sûr de quand il peut dater ce plom quelles étaient les techniques de fabrication ou la technique de fabrication employée d’où il vient et est-ce qu’il a pu être recyclé oui je vous le disais tout à l’heure hein le le plomb PL à une température plutôt basse donc il est facilement recyclable et réemployable donc là pour se faire il y a également euh voilà un inventaire à faire encore que on n’a pas pu faire beauoup qu’il restait pas grand-chose euh de de conséquent un gros travail d’archive et puis on peut aussi étudier la microstructure pour avoir une info sur les technique de fabrication et analyser les éléments trac qui rign aussi sur le type de plomb les éventuels recyclages et puis bien sûr les analyse isotopique pour ce qui est provenance après il y a un autre aspect qui est plus sur la dimension vieillissement des matériaux donc le brunissement du plomb j reviendrai tout à l’heure euh c’est un phénomène qui qui apparaît depuis quelques dizaines d’années et que même si on l’a identifié on ne comprend pas encore bien pourquoi il se forme donc là dans dans le cadre de de de ce travail vous verrez qu’on on a on a identifié les composés on a regardé s’il y avait des impacts au niveau de la composition notamment et puis il y a en cours des tests de viillissement chambre climatique pour voir si l’environnement a un impact il y a eu aussi un gros travail qui a été effectué notamment par Marie godet en postdoctorat sur l’impact du plom lors de l’incendie avec les autres matériaux et on se dit qu’en fait on on a entendu beaucoup parler de de ce PL où est-ce qu’il est allé et cetera qu’est-ce qu’il a fait donc il y a eu il y a eu un travail là aussi avec Sophie h bien sûr pour le le traçage isotopique de de ces poussières mais Marie godé elle a surtout travaillé sur l’aspect matériau de ces de ces éléments et donc pour identifier quelle était la nature de ces poussières des composiers qui ont été formé à quoi ça ressemble comment on peut les reconnaître et d’ailleurs grâce à ça on a pu savoir que finalement la poussière entre guillemets et dépôt de l’incendie ne n’ont pas été effectué sur l’ensemble de la cathédrale à l’intérieur en fait la flèche quand elle est tombée elle est tombée côté ouest elle a fait un trou il y a eu vraiment un gros nuage qui rentrait à l’intérieur qui fallait se mettre sur les premières chapelles et sur l’or ça c’est vrai mais au niveau du cœur il n a avait aucune poussière de PL on n pas retrouvé ces billets en conséquence la restauration était certainement un petit peu plus simple dans ces zoneslà et ces travaux-l ont permis également de avec avec le travail du lrmage sur les différents matériaux deidentifier des protocoles de restauration pour chacun des matériaux et éliminer les les poussièr qui pouvaient exister dans certaines zones donc ça c’est tout ce que je viens de vous dire et puis il y a encore une dimension qui a été qui a été abordée c’est l’impact sur l’environnement des cette fois des couvertures en plomb euh lorsqu’il y a la pluie qui tombe dessus le ruissellement les EAU de ruissellement qu’est-ce qu’elles en en aiment comme comme plomb donc dans ce cadre là il y a eu un contrat un contrat de recherche qui a été établi entre le laboratoire du lzu qui est spécialisé dans dans tout ce qui est effectivement impacte des couvertures sur sur l’environnement et qui ont permis voilà de de quantifier un peu plus précisément les les quantités de plomb relergué par une couverture neuve ou plus ancienne alors si on envent à la description de cette couverture déjà en ce qui concerne la datation alors on sait que la cathédrale a eu depuis le début une couverture en plomb et notamment par le fait que il y a eu à sa mort une donation de Maurice deuli pour 200 livres pour pouvoir faire la couverture en on peut voir sur ce dessin là très je très bien vous voyez que les tables de pond elles ont l’air d’être posées en ligne on a des lignes comme ça donc ça nous donne peut-être un indice sur les types de poses qui étit employé ensuite il y aurait eu peut-être une autre couverture parce que dans la période de après vers le 13e euh il y a eu en incendi une réénlevation du cœur donc il y a certainement eu des travaux qui ont fait peut-être une deuxième couverture ou un complément de la première mais on sait pas bien par contre au 18e siècle là c’est certain euh qu’il y a eu une deuxième couverture qui a été faite à partir de de plomb totalement neuf et qui a été financé notamment par le cardinal de Noa là dans ce cadre là euh le plomb les table de plom n’avait pas du tout du tout le même aspect vous voyez qu’elles ont été pesées de manière horizontale elles étaient très grandes faisait plus de 3 m donc pas du tout la la la même technique employé et puis au 19e siècle Violet le Duc commence la restauration et donc revient à une pose verticale qui aurait été celle d’origine en utilisant notamment une partie du plomb de l’ une couverture il y a des archives qui attestent de du réemploi de ce PL euh donc on a estimé pour la couverture à 224 tonnes et puis il crée la flèche avec sa partie plomb aussi ainsi que la crête et la couverture de la sacré bien sûr puis entre 79 et 2010 la crête a été entièrement restaurée et ensuite tout AB alors les techniques de de fabrication de de ces éléments en plomb donc d’abord vous avez tout ce qui est couverture alors c’est un le procédé aujourd’hui le procédé qu’on utilise souvent c’est plutôt du plomb qui a été laminé c’estàd un plomb qui a été coulé puis roulé entre deux rouleaux donc c’est une technique de fabrication qui été qui a commencé 18e siècle mais là a voulu remettre en œuvre une technique qui éit employé au moyenâge consiste à couler du plomb sur un lit de sable vous en avez un un exemple ici le plomb vient sur ce lit de sable et la dimension elle est assurée avec une sorte de rateau pour avoir quelque chose d’homogène donc c t de plomb couler sur ça en ce qui concerne les les éléments euh de crête alors les éléments de crête on a vu tout à l’heure les armatures qui sont à l’intérieur ils sont constitués de de tôes de plomb qui ont été fat sur un une matrice et ils sont façonnés ils sont élaborés en au moins deux coques qui sont assemblés ensuite ensemble par brasure c’està-dire un plomb éteint pour étancher fier l’ensemble et fixer les deux Coes cette technique elle a été très très très utilisée et développée par la les ateliers de durant qui sont devenus après mendu et bécher et qui ont fait qui sont intervenus sur énormément de chantiers du 19e et même jusqu’au 20e siècle pour la cathédie alors je vais vous juste présenter un un aspect des études sur le plan de la matière vraiment et une application donc ce plan on a pu le le prélever prélever des petits morceaux et on a pu notamment réaliser des analyses euh chimique permettant de donner les concentrations élémentaires précise des différents alliages s’ en av élément d’alliag s en avait mais il y en avait pas et surtout des des traces qui étaient présentes et ces analyses seront suivies par des des des isotopies des analyses en isotopie également alors pourquoi pourquoi faire ce type d’analyse en fait les les teneurs en élément trace et les types d’élément trac qui existent en fait elles sont liées au au type de procédé d’extraction donc ça peut donner une information sur d’où vient comment le plomb a été extrait TM aussi du du recyclage on va le voir juste après ils peuvent aussi refléter comme pour le faire dans de la signature géochimique du miner du le minerai et puis bon bien sûr ils vont conditionner aussi les produits de corrosion qui vont se former alors par exemple pour pour le le le cas de des plombs là de de la couverture euh on a noté qu’il y avait des grosses variabilités de l’élément étant euh suivant le type d’usage de plomb que ce soit le grand comble donc toutes les les couvertures la couverture de la sacristie les couvertures de la flèche et puis les chaînau ces chaau en fait date plutôt du 20e siècle sont des éléments qui ont été remplacés au cours des différentes restaurations donc vous voyez que euh entre les parties 9e et 20e 20e on a vraiment des teneurs en étant extrêmement faibles beaucoup plus faibles alors que dans certains cas comme dans les couverture des grands comes on est un peu plus élevé et on a une gros grosse disparité de la sacré la l’étin est est un marqueur de recyclage puisque en fait quand vous avez une couverture en plomb on va venir faire des soudures enin des brasures plutôt pour soit pour assembler les éléments soit pour réparer et ces brasures elles contiennent beaucoup d’Ét donc après quand on vous recycler l’ensemble bah ça fait augmenter la quantité de temps qu’il y a initialement donc là la présence elle est vraiment liée à à ce phénomène là et euh et d’ailleurs bon voilà ça se voit bien dans la matière rien que comme ça mais ça a été confirmé par les analyses qui ont été faites des archives puisque vous voyez déjà quand on a on a pu repérer on a il a été attesté que du plomb recyclé a été employé pour notamment la partie nord du transp pour les deux tours ainsi que la sacristie on supute aussi que c’était le cas pour le reste des grands combles d’ailleurs dans un devis général d’avant les travaux on parle vraiment d’employer euh 160 tonnes de plombs vieux donc qui viennent de NotreDame ou d’ailleurs et puis seulement une partie de plombs neuf on voit qu’après dans dans les vraiment les comptes des travaux tout ce qui était facture euh on a également une une estimation des du type de des quantités de plombs qui ont été réemployés sachant que aussi euh le plomb vieux coûtait six fois moins cher que le plan neuf donc c’est même si des fois du PL ne9 était du PL vieux qui avait été affiné donc voilà il y avait il y avait un impact là-dedans ai alors voilà cette cette cette composition ce cet éteint il marque le le fait qu’il y a eu recyclage mais on va voir aussi qu’il il a pu avoir un impact sur un autre aspect et je disais tout à l’heure que l’idée aussi de de réfléchir enfin de travailler sur ces métau c’est de voir à long terme comment ils peuvent se comporter euh dans l’environnement donc là vous avez la cathédrale et la sacristie en 2009 et en 2016 et euh voyez comment c’était alors comment c’était presque hier en 2019 on voyaz que l’ensemble du pan de sud de la cathédrale a pris une tetinte un petit peu marron brine et c’était le cas également de la sacristie de ces terrasses et puis surtout de son P Ouest dans ce cas donc en fait ce phénomène de brunissement il est il est observé de plus en plus sur l’ensemble si vous allez à rein la couverture elle est toute rouge maintenant et euh et on s’interroge sur sur l’apparition de ce phénomène depuis quand exactement ça a commencé voyez que c’est hyper rapide on a pe 10 ans la cathédrale elle avait complètementbruni là on est à peine en 3 ans elle a complètement changé donc que se passe-t-il alors d’abord qu’est-ce que c’est qu’est-ce que c’est en fait c’est c’est la formation d’un oxyde de plomb un dioxyde de plomb qui s’appelle la plateérite joli petit nom et qui normalement ne se forme pas classiquement habituellement ce que vous avez dans la pine forme ce sont des sulfates de plomb ou bien des carbonates de plomb qui ont une couleur plutôt blanc gris donc c’est l’aspect en fait le PL au départ il est plutôt sombre noir il va devenir plutôt gris blanc sauf que là on forme un nouvel oxyde qui n’est pas prévu et qui a une couleur brune à noir parfois il peut être jusqu’à vraiment très F alors ça n’a pas de ça n’a pas d’incidence sur les propriétés d’chilité du plomb il va pas se dégrader plus peut-être même au contraire puisque c’est un oxide qui est très dur et peu soluble à l’eau donc finalement cette patine elle est peut-être même plus protectrice que les autres on a pu on a pu voir que vraiment euh le la platnéite se formait surtout en surface des couches des différentes couches de de corrosion euh et on voit la présence de de de différents oxydes euh dont je parlais tout à l’heure le le monoxyde de plomb mais aussi les carbonates et les sulfates qui sont présents en dessous donc qui qui étaient probablement les premiers oxydes formés par-dessus lesquels s’est formé la plate néon je vous disais juste avant quel peut être le lien entre la composition et la formation de de cette de ce composé vous voyez ici on a pu étudier la sacrti parce que c’était la seule qui avait pas fondu euh de manière globale et donc avoir un un une vision d’ensemble du phénomène vous avez sur la droite les les quantités des teints qui ont été mesuré et donc si on compare par exemple cette plaque qui est bien brune on voit qu’elle est dans dans un un intervalle de de concentration qui est assez élevée en assez élevée 0,7 % c’est pas énorme mais c’est suffisant pour brir et par contre euh là si vous êtes sur une zone une plaque Nord on est plutôt dans les dans les concentrations plus faies en fait en dessous en dessous de 03 ppm on a on a l’impression que on bruit un peu moins que qui peut arriver qui pourrait arriver on diminue le le phénomène donc en fait à l’issu de de ces premiers résultats on a on a conseillé les architectes d’employer un plan qui est pe être le plus purure possible 99 alors justement on en à la restauration de des des couvertures en PL alors comment ça se passe euh donc je contrairement au aux agraphes c’est un peu plus compliqué on a on a eu une discussion avec les architectes il y a quelques jours euh pour l’instant c’est pas toujours très clair sur ce qui se passe mais je vais essayer de vous restituer ce ce que l’on a appris donc comme comme pour les agrapes il y a plusieurs entreprises qui interviennent parce que c’est trop c’est trop de travail d’un coup il fallait pouvoir répartir les charges vous avez trois trois entreprises de couverture le bras euh UTB Balas et le N euh chacune de ces entreprises a une zone dont il est mandataire mais les autres ils travaillent aussi sur cette zone ça se mélange un petit peu sur la flèche euh si j’ai bien compris tout le monde y travaille aussi alors il y a juste une petite incertitude c’est le nid je ne sais pas exactement où il travaille mais c’est surtout une entreprise vraiment de couverture donc je pense qu’il va mettre en place les éléments de couverture spécifiquement et pas forcément tout ce qui est décor alors en ce qui concerne les couvertures en plomb je disais tout à l’heure la technique qui a été choisie c’est la technique de plomb couleré sur sable or le problème c’est que la technique de PL cou sur sable on l’a fait plus en France donc on a dû aller le marché euh notamment en Angleterre où il existe encore des ateliers qui euh qui fabriquent ce type de PL donc là vous avez un une petite image de du du principe vous avez sur la gauche un un bassin qui permet de verser le PL qui glisse très très vite on a l’impression d’être dans les Chud du Niagara comme c’est en c’est en live et puis ces messieurs qui viennent ratisser derrière pour avoir une bonne homogénéité des pls donc a priori il y aurait deux ateliers on n par réussi à avoir le le nom du deuxième mais on en a un déjà qui fournit l’ensemble des cathédrales de France et d’ailleurs donc autant vous dites qu’ils ont du boulot en ce moment euh ce ces table ces tbles coulé sur le sable al on a voulu savoir on a posé la question de savoir d’où venit le plomb pour les élabor et donc là et bien il ne vient pas de NotreDame ce n’est pas du plomb qui a été recyclé des éléments que l’on a récupéré ça aurait pu mais le le choix n’a pas ça n’a pas été ce choix qui a été pris et donc d’après les informations que l’on a c’est du plom qui est aussi recyclé et qui a été affiné puce que je vous disais tout à l’heure que il y a une demande qui a été faite pour que l’on ait un PL le plus pe possible et ce PL recyclé ben il vient il vient deous il vient de tous les démontages euh que peuvent faire les des couvertes enin les ateliers qui sont présents en Angleterre donc on a du plomb qui en Angleterre démtag euh de petits machins qui traînent et qui a priori est affiné et d’ailleurs moi j’ai trouvé là hier je cherchais des infos sur cette cette entreprise et j’ai même lu que ils avaient marqué euh spécifiquement qu’on leur avait demandé euh du plomb pur à 999 donc j’étais contente par que je sui c’est bien ils ont suivi nos directives euh ces tables collées sur sable elles sont ensuite roulées euh conditionné et elle traverse la Manche pour venir euh venir dans les les ateliers des différents des différentes compagnies dont je vous ai parlé tout à l’heure donc il y a un atelier commun qui a été qui a été mis en place en atelier Notre-Dame à jeun vilier euh dans lequel toutes les les tables de plomb sont façonnées découpées préfaçonné donc elles sont conditionnées voilà toutes prêtes elles arrivent toutes prêtes sur sur le chantier donc là je parle vraiment des couvertures et puis il y en a aussi certainement qui passent dans les ateliers de le brra jarn et peut-être de dardini ça on n’est pas on n’est pas on n’est pas bien sûr de de comment ça se passe donc ces tables elles sont façonnées avec des machines pour donner les formes que vous avez ici et puis on sait aussi qu’il y a eu un montage qui a été fait à blanc chez le bras donc dans l’atelier dernier pour spécifiquement les l’aiguille de la flèche l’ensemble de ces tables sont ensuite conditionné apparemment il y a même eu une entreprise qui a conditionné des palette spéciale pour le transport de ces ces éléments et ils sont mis en attente euh à à la cathédrale dans diverses zones de stockage là il y a une barge qui qui appartient à Balas je crois euh où vous voyez pas du tout mais croyez-moi il y a il y a des tbles de de tables de plombs qui attendent d’être mis en place et donc à la fin ça donnera quelque chose comme ça en ce qui concerne les décors en plomb de la flèche et les tables de non c’est surtout les décor en plom ouais j’ai mis un mot de trop les décors en plom de la flèche et les décor euh des trêes alors là aussi apparemment le plomb qui est employé c’est quelque chose qui est recyclé et affiné donc qui vient peut-être de France puisque là les les travaux de fondri se font en France ne se font pas en Angleterre mais on ne sait pas spécifiquement nous saons donc a priori ce sont également des des chutes des récupération de démontage d’autres édifices là ce dont on est sûr c’est qu’il y a un gros atelier de le bras en qui interaction avec prise le bras c’est la fonderriie Huguenin euh la fonderie hugenin elle se charge d’une partie des crêtes et d’une partie des ornements de la flèche et aussi des licarnes et là la technique qui est employée c’est la fonte au sable on n’est pas du tout dans la technique qui était employée par violetedux tout à l’heure des tôles de plomb qui sont façonnés sur une matrice là on utilise vraiment une technique de fondererie on va faire un moule au sable avec un un gabarit un un modèle et on va venir couler d’une seule pièce euh l’élément de crête avec l’armature déjà à l’intérieur et un petit peu de noyau qui reste les ornements de flèche c’est pareil et puis vous avez en parallèle d’autres éléments qui sont qui sont élaborés pour pour la couverture donc par UTB alors Balas je sais plus je sais plus siil était question de balas mais c’était surtout UTB qui avait qui a apparemment qui soustraite la de des deux éléments donc il a une partie les dragons déchevés il y en a pas beaucoup il y en a que deux des dragons qui sont qui sont au niveau de du cœur donc eux seraiit fondu par une fenderie artisanale dont on n pas eu le nom et là selon la technique de la fonte à la serre perdue donc rien à voir avec la fonte au sable et rien à voir non plus avec la technique de violet et en parallèle il y aurait une autre fonderie plus industrielle qui serait en lien aussi avec des fontes de sous-marins de sous-marins tout court qui s’occupe de fabriquer des éléments de crête de cœur à partir en coulant le plom dans un moule en fonte ou un moule métallique on na pas V vraiment de détail donc là vous avez des crêtes de cœur qui vont être former un petit peu différent des crêtes crêes de la ne des trans puisque vous aurez une texture plus lisse apparemment que vous voyez une grosse variabilité de des emploi de type de techniqu donc euh en fait pour ceux qui viendront étudier Notre-Dame dans 100 ans je leur souhaite bonne chance voilà quelques exemples de décor remis en place vous avez ces éléments de crochet là qui ont été fait en fonte au sable euh d’autres éléments de de décor ici alors ils ont tous été chemisés à l’intérieur avec un du cuivre étamé pour euh apparemment avoir une certaine rigidité et ils sont manchés sur des des éléments en acid inoxydable non galvanisé pardon c’est trop cher l’ci galvanisé ils sont montés sur la flèche donc là en ce moment si vous allez vous promener à proximité de la cathédrale c’est le moment d’y aller parce qu’ils ont démonté une partie de l’échafaudage et ça vous ne le reverrez plus la partie couverte de plomb une partie vous avez encore le bois apparent ça va pas durer longtemps allez le voir c’est assez joli alors je vous disais tout à l’heure histoire de 99 % neuf là euh donc le les l’établissement public et les architectes la maîtrise d’œuvre ont souhaité euh qu’il y ait un un contrôle de ses compositions parce que comme plus vous avez vu le plan on sait pas trop d’où il vient comment il est affiné donc il y a un contrôle aléatoire qui se fait il y a des entreprises deux entreprises acoros etopos qui ont été mandaté pour faire ces contrôles aléatoire donc ils ont il ont dans les ateliers des des différents des différents mandataires et ils ont aussi été je crois dans les les fonderies d’Angleterre il me semble voir directement ces éléments et en parallèle euh on a souhaité qu’il y ait euh un début si on peut parce que le le chantier va très vite de de vieillissement en chambre climatique de euh des plombs spécifiquement des plombs qui ont été remis en place à Notre-Dame donc ça c’est c’est du travail que fait notamment mathas ment ici présent et c’estiamette euh avec avec l’appui et les gros conseil de du Lisa avec qui on travaillit spécifiquement pour voir si les ce brunissement en plus de la composition on est sûr que la composition ne suffit pas à expliquer ce bonissement euh mais on est sûr qu’il y a un lien avec la les variations des polluants qu’il y a eu depuis ces dernières années notamment je vais vous citer juste un exemple le dioxyde de soufre qui formait la patine avec des sulfates de plomb donc la patine blanche cette patine blanche bien épaisse le dioxyde de soufre a quasiment complètement disparu il a 50 ans il y en avait 200 fois plus donc vous avez un polluant qui permettait de faire une patine qui a disparu et en parallèle vous avez l’ozone qui augmente quand même pas mal depuis ces 30 dernières années al l’ozone c’est un très fort oxydant qui permet de former justement cet oxyde qui se forme pas normalement dans les conditions juste avec du bioxygène donc voilà on est en train de de regarder ce que ça donne avec ces chambres climatiques ces petits coupons et puis on parle aussi de poudre de poudre pour voir la réactivit voilà pour les les couverateur en plomb je vais terminer par les par un quelque chose d’un peu différent ce sont ces sculptures en cuivre de la flèche qui ont été aussi euh mises en place au moment de du 19e siècle lorsque j a fait effectuer la la restauration donc ces sculptures en cuivre elles n’ont pas du tout subi l’incendie puis qu’elles ont été démontées juste avant quelques jours avant 4 jours avant je crois et donc elles sont parties elles ont suivi leur cours prévu pour leur restauration c’est juste que là elle patiente un petit peu plus longtemps avant d’être remise en place et d’ailleurs si vous voulez les voir complètement restauré elle patiente actuellement à chot voilà un pati alors donc c ces sculptures il y en a 16 vous avez 12 apôes et quat évangélistes euh qui ont été réalisé encore une fois ben par les ateliers de Mu et bécher donc cette technique en fait de de fabrication euh elle a été vraiment euh beaucoup utilisée au 19e et notamment par cette cette entreprise pour euh faire des décors de nombreux édifices tout à l’heure on regardera sur la cathédrale de lijon et notamment bien entendu la fabrication de la Statue de la Liberté donc le le sculpteur c’est adolp Victor jean-f de chum vous connaissez probablement donc vous voyez que là les sculptures elles sont assez légères on porte la tête de violduc sans problème on même la mettreintéeur alors ces sculptures elles sont fabriquées en cuivre mais pas que vous avez un ensemble une peau de cuivre euh élaboré en plusieurs pièces qui sont assemblé aussi par brasage c’està-dire de un maliage de plom et d’éteint et à l’intérieur pour maintenir cet ensemble vous avez une criinoline en fer c’est très très fin voyez c’est 1 mm voire un peu moins c’est quelque chose de vraiment très fin et la fabrication c’est aussi c’est un peu comme le pour le plomb c’est un emboutissage en fait sur sur une matrice euh sur décp vous avez vraiment le la microstructure du du métal avec ces petits grains qui est spécifique justement d’un d’un métal qui a subi euh une une préparation mécanique alors un une petite astuce aussi c’est on pouvait se facilité quand les scultures ont été réalisées ils se sont facilité la tâche en ne faisant pas 16 scultures différentes ils ont fait des sculture avec des corps qu’ils ont mixés euh vous voyez qu’en fait il n’y a que quatre corps après ils ont rajouté des attributs pour pour chaque apôtre bien sûr il n’y a que quatre corps euh qui qui existent ils ont été répartis sur des axes différents de la flèche pour pas que ça se voit trop quand même vous avez par exemple Saint- Thomas et Saint-Judes vous les avez là donc Saint- Thomas bon il a perdu sa tête Saint- Thomas c’est la tête de Violet le Duc vous voyez qu’ils ont exactement le même corps il y en a un qui est comme ça et l’utre comme ça alors quels aspects ils avaient à l’origine alors oui c’est vrai que je je suis partie sur les sur les sculptures mais en fait au moment de la restauration on nous avait appelé pour parce que la la peau de cuivre avait quelque chose d’un petit peu spécial ENF pas habituel en tout cas pour un vieillissement d’un cuivre en extérieur et donc on s’interrogeait sur leur aspect initial au moment de de leur mise en place par Violet là on a quelques photographies qui qui montrent ces ces sculptur vous avez en 1860 donc juste juste après en fait leur mise en place sur la flèche vous voyez qu’elles apparaissent très très sombres sur euh sur le par rapport à la couverture en plomb et 30 ans plus tard à peine euh on est devenu euh déjà un peu plus clair donc on avait certainement quelque chose de d’assez foncé à la base et euh les dessins de les dessins qui ont été retrouvés dans les archives montrent des sculptures qui sont peintes plutôt euh sombre marron sombre voilà on avait uneidée euh là-dessus alors sachant que en fait quand vous avez du cuivre neuf on parle de quelque chose de rouge on va avoir ensuite la la cuprite qui se forme assez vite une teinte un peu marron alors que c’était la cuprite qui se formait là probablement pas parce qu’on venait de les mettre en place et au bout d’une trentaine d’années normalement vous avez cette jolie patine verte que l’on connaît pour les couvertur en PI et que l’on connaissait aussi sur sur ces strit donc on pouvait se demander s’il y avait une évolution dans ce sens sauf que je vous disais tout à l’heure quand on a on a été à l’atelier de la socra là qui restaurait qui m datire de la restauration de ces sculptures euh on s’est rendu compte qu’il y avait un écaillage très particulier de de ces pots de cuivre vous voyez que vraiment on avait l’impression que ça partait comme une peinture et en dessous il y avait une surface bleue qui se dégageait je vous ai mis en parallèle à droite une autre couverture en cuivre qui a étit exposé un peu moins longtemps à Strasbourg on voit pas du tout ce type d’écaillage et on voit pas non plus du tout cette cette couleur bleue en outre alors là vous avez un autre exemple vous voyez cet aspect de dégradation et en outre on voit également sur certains apôtres là c’est Saint-Mathieu il y avait des des zones abritées on voyait cette patine verte qui éta par-dessus les joints les joints en plomb éteint donc le plom éteint c’est plutôt gris et dans les zones décidées bon les joints on les voyait très très bien donc on dit que de toute façon il y avait forcément une patine qui était appliquée au moins pour pour masquer ses joints alors on a voulu faire euh voilà naivvement juste une analyse d’une écaille verte et bon ben on a vu que c’était de la brocantique la brocantique c’est quelque chose que l’on trouve naturellement sur du cuivre de triture de cuivre donc ça nous a pas du tout avancé et en outre là vous avez une coupe une analyse MB de de cette zone là donc on est à cheval sur la zone bleue et la zone verte et on pouvait voir surtout que la zone B était plus riche en cuivre bon ben ça ça nous avance pas grandchose non plus parce que euh quand on étudie des couvertures en cuivre il y a toujours un petit peu de de chlore qui est vraiment à l’interface juste entre la la cuite et puis la brocanti donc ça nous a pas permis vraiment de d’identifier et de comprendre ce qui se passait à part les caillages donc ce qu’on a voulu faire c’était voir si on pouvait pas comparer ces patines avec d’autres sculptures qui n’aurait pas subi un un vieillissement en extérieur alors il se trouve que les ateliers mondui euh enfin une partie des ouvrages de des ateliers mondui ont été cédés au château de Pierrefond comme collection et il y avait notamment de nombreux éléments qui étaient des modèles d’exposition qui ont été employés pour les euh pour les expositions universelles ou comme dans leur catalogue si vous voulez qui qui sont conservés là-bas et qui ont leur double réel dans la vie réelle dans une fonction dans un bâtiment donc c’est le cas de de cette dame là Alix de vergille qui est en fait exposée à la cathédrale la sainte bénine dej de Dijon ou encore l’ange de Lude euh qui est la cathédrale de rein alors pour l’ange de Lude il me semble qu’en plus il est doré donc de toute façon l’ange de l non seulement je crois qu’il est doré euh sur la cathédrale mais en plus vous voyez que c’est quand même pas super accessible donc même si l’ange de Lude on a pu regarder la patine de la sculpture qui est conservée à Pierrefond on a pu faire une comparaison plus avec Alix de vergille encore que fallait aussi là s’encorder et mettre un peu de nez dans le vide euh donc on a pu voilà vous avez la la flèche de la cathédrale de de Dijon qui a été faite un petit peu plus tard que que Notre Dame de Paris mais aussi par les ateliers mondu donc on avait un même fabricant on s’est intéressé notamment aux passerelles et puis euh donc à notre et euh vous voyez juste pour voilà c’est 1880 20 ans plus tard que notre-ame de Paris vous voyez une photographie on voit aussi que les que les sculptures sont assez sombres comme c’était le cas pour Notre-Dame de Paris et aujourd’hui ben on est ouvert il se trouve qu’on a retrouvé le même type décaillage sur sur ces sur les les rambardes et aussi sur Alix alors sur Alix c’est un peu difficile parce qu’on a pu accéder queà la base je voyait que j’étais accroché au pilier et que je ne bougeais plus alors qu’on voyait sur la tête mais on pouvait pas aller faire des microscopies là-dessus donc croyez-moi il y en avait aussi de l’écaillage comme sur sur saintmathieu de de notre là ici on vous présente en fait différentes coupes stradigraphiques qui ont été faites pour euh sur des prélèvements de ces différentes statutes donc saint Notre-Dame ALX de vergille pour comparer une couverture en cui qui au naturellement pendant 50 ans et puis nos deux nos deux sculptures qui ont été conservées en intérieur depuis depuis leur création on a voulu en fait on a fait le raccourci peut-être mais on s’est dit que si si ces sculptures elles avaient été patiner de cette manièrel euh pour des modèles d’exposition pourquoi on naurait pas utilisé également ces mêmes recettes dans le cadre des des édifications comme de NotreDame ou la cathédrale saintbi donc on a voulu comparer vous avez ici les coupes en microscope optique euh microscopie électronique à balillage et puis nos interprétations sur les différentes compositions alors les la première chose que l’on peut voir c’est que quand même à chaque fois où vous avez eu des sculptures on a vraiment un clivage entre la couche de patine et euh la couche du support du substrat donc comme si euh le fait de faire une patine artificielle c’est pas ai s’accroche pas aussi bien qu’une patine qui qui est développée naturellement donc ce cvage on va le retrouver à chaque fois on va le retrouver sur sa matur on va le retrouver sur sur Alix et puis les statues qui qui sont conservé à pierrepond on le voit aussi par contre on ne le voit pas du tout sur une couverture qui avie naturellement en extérieur donc ça ça peut être un indice on le sait hein quand il y a un patineur qui qui va qui va faire une patine bah elle tient pas elle accroche pas une patine artificielle il y a vraiment des problématiques qui sont liées à ça ensuite autre chose intéressante alors il y a pas vraiment de de grosse correspondance entre par exemple si je me mets sur Alix hein de vergille vous avez la version marron et la version verte euh ce que l’on peut voir notamment grâce grâce au mail c’est que la la patine brune elle est surtout euh c’est appil plutôt verte là d’ailleurs elle est surtout pososé d’aluminium enfin des aluminliicates qui peuvent être reliés notamment à la présence d’argile àintérieur et il y a un petit peu de fer également et surtout on a vu dans certaines zones des éléments circulaires ces éléments circulair il sont caractéristiques de quelque chose d’un matériau qui a chauffé comme des cendres par exemple qui aurait pu être mis en place pour pouvoir faire cette cette pâe on a détecté de la cire aussi hein ça c’est quelque chose d’assez classique en tout cas pas pas de recette hyper compliqué peut-être plus quelque chose qui correspondait à un revêtement plus qu’à une patine chimique qui sera intervenu par contre dans le cas de de nos sculptures exposé en extérieur c’est difficile de retrouver les mêmes choses vous allez me dire oui ok mais y a de l’aluminium silicium en surface en il du fer mais c’est surtout localisé en surface là ça va plus correspondre à des dépôt atmosphérique qu’à vraiment des des restes de patines donc finalement les patin qui les patines aujourd’hui étudié pour les sculptures en cuivre ne permettent pas de remonter vraiment faire un lien avec les patin d’origine mais si on suppose que les ateliers ont utilisé régulièrement les mêmes types de recettes on pourrait envisager que c’est c’était ces recettes là et cet aspect là qu’avait les sculptures au moment de leur éification juste quelques mots sur la restauration tout à l’heure qui a eu lieu donc dans les ateliers SCRA en Dordon les sculptures ont été euh bah complètement abrasé on est revenu à la à la à la peau de cuivre elles ont été démontter euh pour la plupart des cas parce que l’armature en fer à l’intérieur présentait vraiment parfois des des gros problèmes de corrosion le le plomb et le fer en quand ils sont en contact ça vous fait une grosse pile de corrosion une grosse corrosion galvanique qui se fait donc le fer se corode encore plus vite que s’il était tout seul lorsqu’il est en contact avec le cuivre donc voilà les les armatures étaient vraiment très très abinées et donc il y a eu un traitement de ces armatures quand elles étaient réemployables avec une peinture antiorrosion et même vous voyez les les bandes blanches ce sont des des bandes de tflon qui permettent d’isoler la peau de cuivre par rapport aux armatures et dans le cas où les armatures n’étaient plus réemployables parce qu’il restait plus rien il plus aucune section elles ont été remplacées par par un autre acier les tes de cuivre elles ont été quand elles étaient un peu déformées elles ont été reformé ben par martelage et puis voilà tout tout l’ensemble a été réassemblé par brasage pour éteintre comme avant euh et quand il avait aussi des petites réparations à faire c’était avec le PL et l’ép et pour finir donc avec ce qui avait été vu B notamment dans les archives parce qu’en fait le travail que je vous ai présenté on l’a fait bien après ça prend du temps et la restauration va toujours plus vite euh malgré malgré cela d’après d’après les archives qui avaient été euh qui avait été euh euh découverte euh les la conservation puis la maîtrise d’œuvre et maîtress d’ouvrage ont choisi de revenir à une à des sculptures plutôt sombres en appliquant une patine alors cette fois vraiment une patine chimique euh qui donc qui va créer vraiment une une couche une interaction entre la sauce que l’on va appliquer et euh le métal support créer des des oxydes ou des composés du cuivre d’une certaine couleur notamment euh avec l’emploi de polysulfure de potassium ça va faire des sulfures euh des sulfures de cuivre qui sont plutôt sombres donc c’est c’est une sauce qui s’appelle le barè et à l’intérieur desqueles ont été ajoutés des dicromates d’ammonium qui n’ont aucune euh interaction chimique vraiment mais qui vont plutôt donner des reflets orangés euh à la patine donc c’est ce que vous avez ici pour un saint-mthieu encore une fois Saint-Mathieu avant et ça mat après avec euh ses éléments euh patinés et euh notamment vous voyez que on ne voit plus du tout les les les coutures qui correspondent au bras alors évidemment là je je je me fais le porte-parole de de tout ce travail mais c’est c’est un travail d’équipe qui se fait au sein du du GT métal bien sûr mais aussi en interaction avec tout toutes les personnes qui s’activent fortement sur Notre Dame et euh voilà vous voyez qu’il il y a tout ce beau monde avec qui on interagit euh tous les jours quotidiennement euh et qui nous permet d’avancer sur toutes ces toutes ces interrogations et voilà un petit peu la tête de certains de d’équipe VI je [Applaudissements] vousci merci beaucoup he Aurélia nous avoir transporté dans dans Notre-Dame toutes ses coutures en atelier de restauration aussi euh nous avoir montré euh la grande diversité des études euh historique archéologiques chimique qui ont lieu au sein du GT au sein du lrmh aussi et qui permettent d’aborder des thématiques sur qui vont de la connaissance du chantier médiéval de savoir comment le faire arrive sur le chantier jusqu’à comprendre comment les matériaux s’altèrent aujourd’hui avec le cas du cuivre là qu’on vient de voir le cas du plomb aussi qui fait l’objet du d’une ANR qui va se poursuivre sur sur des années et et et d’avoir insisté he sur le lien entre ces études scientifiques et la et la restauration qui permet aussi c’est peut-être quelque chose qu’on a qu’on a pas vu dans les moins vu dans les précédentes conférences je trouve la la façon de se réinterroger sur les pratiques de restauration actuelles alors je pense qu’on aura le cas de manière anthropologique avec les les collègues anthropologues qui viendront le le 4 juin pour la la dernière conférence de cette année mais là c’était plutôt de manière chimique et et archéologique et de voir pour des des périodes de rest même des années 80 du 20e siècle de voir qu’on peut les réinterroger mieux les comprendre et et en particulier là ce chantier du du 19e alors qu’Olivier poisson nous avait présenté la dernière fois dans ses grands travaux mais on voit que finalement il y a a encore un certain nombre de choses aussi à apprendre et que c’est la restauration aujourd’hui qui nous permet par l’objet et son analyse chimique d’aller bah réappréhender ces choses-là que l’on a’aurait pas finalement dans les sources historiques nécessairement donc merci beaucoup euh Aurélia et je vais laisser la la place à la salle puis à distance après où il y a de nombreuses personnes pour des questions voilà on a le temps de de prendre le temps on se fait pas mettre dehors c’est sûr non alors c’est toujours la première question que j’ai en [Musique] fait je peux juste répéter la question pour ceux qui sont en ligne qui l’ont pas forcément entendu ah oui ben là la question c’est pourquoi on remet du plomb euh alors effectivement comme déjà sur sur l’aspect historique comme on le disait tout à l’heure il y a toujours eu du plomb déjà donc ça c’est c’est déjà un argument euh ensuite euh je vais je vais parler de la partie vraiment matériaux ces fonctionnalités le plomb c’est c’est quand même un matériau assez intéressant déjà d’une part bah comme je disais tout à l’heure il se recycle très facilement donc il demande peu d’énergie pour euh pour être réemployé donc un super recyclage ensuite euh c’est un matériau qui est euh qui est malléable euh donc il va épouser les formes très facilement les formes qu’on va vouloir lui donner euh sur une couverture c’est très important puisque on veut faire l’étanchéité de l’ensemble donc là le plomb c’est un des meilleurs pour faire ça parce qu’il est très malléable ensuite le plomb c’est un matériau qui qui absorbe très bien les contraintes de dilatation c’estàdire qu’il va il va pouvoir bouger si vous avez quelque chose de plus dur qui est à côté ben lui il va absorber les contrats de dilatation et ça c’est à prendre en compte en architecture après il me semble mais ça ça moi je peux pas le vous assurer sur ça mais apparemment ça a aussi un impact au niveau de son poids dans le maintien de la structure vous saz quelque chose de lourd donc a priori ça ça joue un rôle vraiment d’avoir d’avoir cet élément là euh si je reviens juste sur l’aspect historique aussi que j’ai oublié euh on il y a toujours eu du plomb mais aussi le plomb mettre du plomb mettre une toiture en une couverture en métal c’est quelque chose de prestigieux en fait c’est une dimension vraiment euh oui prestigieuse on le fait que sur les les monuments tels que les les cathédrales ou les églises euh qui qui ont une certaine importance donc voà il y a il y a quelque chose comme s’il était dans dans un écrin une chasse euh qu’est-ce que j’oublie comme avantage encore ah oui résiste très très bien à la corrosion enfin résiste très bien dans nos conditions environnementales c’est un métal qui va s’altérer très peu alors je mets un point un bémol quand vous avez des conditions particulières alors que une charpente qui est pas forcément bien sèche qui a des Tamins et là risque d’avoir des des problèmes mais euh et normalement c’est un c’est un matériau qui tient très bien il a d’ailleurs été utilisé beaucoup pour des fontaines si vous allez à versaill la plupart des fontaines sont faites en plomb et or mais le fait qu’elles s’affae plutôt pas mal au niveau corrosion il y a pas des gros problèmes plus donc ça c’est pour les gros avantages du matériau ensuite euh en ce qui concerne les les aspects sanitaires alors c’est vrai que il y a eu des il y a eu un peu de plomb qui est parti mais c’est pas non plus la majorité quand on on disait je disait que le plomb il a fondu il est essentiellement resté au sein de la cathédrale il est parti un peu effectivement dans des petites boutelettes de poussière qui sont partis et et il y a des choses qui ont été retrouvées à proximité de la cathédrale mais ce qu’il faut surtout pas oublier c’est que du plomb il y en a déjà plein à Paris et il vient notamment de le du plomb de l’essence il est présent dans les murs partout donc dès que il y a de l’eau celleess le plombent vient se mettre un peu partout euh d’ailleurs avec l’étude de de sophieo on a pu voir notamment qu’on pouvait faire la différence entre le plom de construction et le plom de le plom de l’essence ont pas du tout la même signature isotopique donc ça c’est c’est plutôt intéressant mais euh les les analyses qui ont été fait sur les poussières de notre lâme oou les poussières qui ont pu être retrouvées un peu plus loin ne permettaiit pas de d’établir une signature chimique super précise comparé aux autres sources de plomb liées aux couvertures euh quand on parle de de plomb qui va dans les dans les eau et cetera c’est surtout ça va être surtout le le plomb qui qui va être arraché par abrasion et souvent ce sont des oxydes de plom beaucoup des grosses parties ul la plupart du temps sont assez insolubles donc ça veut dire qu’on peut les filtrer et cetera machin ce qu’on oublie aussi souvent c’est que on fait l’amalgame entre différents types de plombs euh on va parler de peinture au plomb les peintures au plomb c’est c’est un type d’oxyde de plomb qui sont présents partout aussi sur des sur des gardes-cps de fenêtres sur des jardins avec des grilles c’est l’uminiium de plomb voyez ce que c’est c’est très orange donc ça on va le retrouver un peu partout et quand on parle du plomb dans les habitations souvent c’est lié à des peintures et cetera donc là en fait on fait un peu l’amalgame entre C ces deux types de choses le plomb il est pas forcément sous les mêmes formes quand vous avez une couverture en plomb qui n’est pas encore corrodé on est sur plomb métallique et là la disolution il y en a qué pas et si on voulait avoir des problèmes il faudrait gérer volontairement ce qui est possible h là dans le cadre de de de Notre-Dame en fait si si je me souviens bien dans dans les résultats vous avis parlé tout à l’ des de l’étude de l’xiviation qui a été faite euh sur les sur les plombs donc effectivement bah il y a du plomb he qui qui va dans l’eau mais mais il est possible d’enfiltrer une grosse partie avec la mise en place d’un système et en outre quand on calcule la quantité que Notre Dame euh produirait euh par an de plomb dans dans les EOS on est à 0 03 % je crois de ce que produit la Capitelle au total euh c’est vrai qu’on s’acharmne beaucoup sur le plomb mais après si on choisissait un autre matériau euh est-ce que l’on connaît l’impact de ces autres matériaux par rapport aussi aux avantages qu’il peuvent fournir si on met du vin c’est pareil le vin c’est pas il y en a beaucoupuss a qui qui ruisselle justement le les yeux a fait une grosse étude sur les couvertures en V al si on met un autre matériau pas plastique ou quelque chose on sait pas encore ce que ça peut donner non plus vraiment comme sur la santé donc voilà il a il y a tout cet ensemble je sais pas si je vous convain mais après voilà c’est c’est un choix qui a été fait aussi B par rapport à la restauration par rapport à l’ défic et pour tout tous les toutes les propriétés que je vous ai cité il y a une conscience vraiment de de cet aspect sanitaire mais il est maîtrisé euh au mieux que l’on puisse faire de toute façon le plomb aussi c’est je disis il est sous forme quand il est il part dans l’eau il est sous forme de particules qui sont relativement lourdes donc elles vont venir se mettre dans des endroits c’est pas du tout tout les il est pas forcément non plus disponible pour votre organisme c’est ça qu’il faut voir aussi quand malheureusement euh le plomb il est il est mangé à toutes les sauces en fait quelle que soit sa forme euh je je vais pas quand si je prends l’exemple du du carbone vous êtes constitué de carbone le diamant est constitué de carbone est-ce que tout ça on l’inclut dans le bilan carbone tu tu as quelque chose à ajouter non mais c’est vrai que notre dame a permis de mieux comprendre aussi ces phénomènes par qu’il y a des études qui ont été lancées sur ces questions grâce avec les questions que ça a posé et et le fait d’arriver alors pas dire que ça peut pas du tout parce que c’est voilà mais ça la proportion de Po et on est capable de connaître voilà la part que ça représente dans Paris qui est voilà c’est peut-être le plus visible parce que c’est sur le toit du du bel édifice de Paris ou du mais euh mais mais en l’occurrence c’est pas voilà c’est c’est pas c’est pas ça qui pollue au plomb dans Paris en tout cas en majorité loin très loin de là il y a des pays justement je crois que c’est au Danemark où il y a des législations spécifiques pour que les monuments alors avec des des restrictions sur le plomb plus drastique peut-être qu’ en France mais avec une législation monument historique où les églises il y a une tradition de couverture au plomb ou d’Emar même de plus petites églises qui est peut-être plus importante que ce que l’on a en en France comme auréliia l’a expliqué où c’était peut-être davantage les les grands édifices les plus majestueux qui avaient ce type de de couverture et eux ont le droit enfin voilà il y a une une législation spécifique qui autorise les monuments historiques à utiliser ce matériau qui dans d’autres cas est est bani en sachant que voilà c’est c’est faire la part des choses entre entre différents types d’usage voilà de pas dire qu’il faut pas du tout qu’on enfin voilà combattre les usages de ce matériau mais qu’on est peut-être dans une forme de goutte d’eau aussi et que Notre Dame a per de mieux connaître grâce aux études qui ont été lancées il y a des choses qui sont ouais c’est vraiblé de le dire mais effectivement ça a pu lancer des des études et maintenant on est capable en fait au lieu de de de fantasmer quelle est la réalité de l’impact du plom on est capable de répondre des choses concrètes oui on sait ce qu’il y a et on peut mettre en œuvre ce qu’il faut ok donc la question pour ceux qui sont en VI c’est est-ce qu’il y a eu des analyses similaires que l’on a fait sur les plombs de vitro et sur les fers des vitro aussi euh alors pour les plombs de vitro moi j’ai jamais fait mais toi tu en as fait peut-être déjà non pas beaucoup problème des vitro c’est que c’est très très très très restauré ouais et que alors comme la présentation Laurélia n’a pas du tout montré euh enfin c’est très intéressant d’étudier le 19e siècle et même le 20e siècle dans les restaurations mais c’est vrai qu’on a toujours plus cherché peut-être à avoir des aller rechercher des éléments médiévaux pour comprendre et là dans lesit C mission un petit peu impossible ouais céit un peu c’était pas accessible non plus de la même manière pu puis bon en on sait pas quoi ça pour répondre non presque pas pour pour les pour les pour le mais par contre pour les armatures de vitro math mais globalement ce qu’on se rend compte sur les enfin sur les les vitraux qu’on a pu étudier c’est que toute la partie mobile le barlottière simple c’est des éléments qui ont été qui ont été systématiquement restaurés au 19e ou au 20e et donc on est plus sur des éléments d’origine en revanche les grosses barloutières donc là il y a l’exemple que Mathilde vient donner avec une qui donc celle-ci celle-ci à Notre-Dame elles ont été coupées restaurées et c’est simplement parce qu’il y avait des le vestige dans les dans les menau centraux qu’on a pu en en étudier quelques-unes grâce à la restauration ensuite sur des édifices comme à la Sainte-Chapelle par exemple on a eu l’occasion de faire des prélèvements des prélèvements sur place et et les barlottières sont les grosses barlotière en tout cas sont les barlotières d’origine euh mais donc là on est dans des parties alors qui sont enfin qui sont pas mobiles des vitrro c’est soit soit on les coupe et on les remplace complètement soit bah soit on les laisse là donc là on a on a encore sur un certain nombre d’édifices probablement les les éléments d’origine mais forcément comme c’est encore en place faire des études insitus enfin c’est pas forcément le le plus évident en c’est beaucoup plus compliqué que sur des agraves de fer qu’on dépose comme ça a été montré tout à l’heure oui oui oui oui tout à fait pour les pour les agrafes par exemple ou encore oui oui c’est c’est c’était un des axes aussi qui a été étudié dans le cadre des travaux en même temps que les les agrafes en fer il y a eu qui ont été qui ont été étudiés euh là les semements ils sont soit VO il y a toutes les il y a toutes les compositions il y a du plomb du plomb et de l’éteint un petit peu du plomb et beaucoup d’éteint c’est très variable mais en tout cas les les analyses élémentair elles ont permis de montrer qu’il y avait un lien avec les différentes phases de construction comme si vous aviez fait une grosse marmite avec un un mélange qui a permis de couler tant d’agraass et PU si on fait une autre marmite avec un mélange assez aléatoire il y avait pas une volonté vraiment d’avoir un mélange très précis c’était ce qu’on pouvait mettre mais mais les les les traces permettaient vraiment de suivre voilà des plutôt des bains comm pour les tapisseries des bains différents qui permettaient de de couler les salement c’est 19e ouis c’est une charpente toute la en tout cas la charpente somit c’est une architecture qui en acier et ça a été couvert pendant VI qui couver ai visiblement d’après les archives ser pari de anci donc récupér quand on parle de PL ancien pas forcment qui la avoir d’autes d’autres qui vient des autres la cathédrale en cours de restauration comme aujourd’huiit que visiblement ils prennent du PL il en ensuite en complément sur toutes ces études un des intérêts aussi c’est fait partie des choses que aurelliia a évoqué dans les questions mais n’a pas pu développer déjà développer énormément de choses il y a toutes les questions liées à la provenance du plomb par les analysesotopiques là d’aller comparer ce qui est les compositions du 1 siècle enin des sellements des 12e 13e siècle par rapport aux couvertures des 19e 18e 19e 20e siècle et on voit qu’on a vraiment des grands changements d’approvisionnement pour le 19e siècle on sait qu’on a des provenances à priori espagnoles qui arrivent en plus du recyclage probablement du plom d’Espagne qui transite par l’Angleterre parce qu’on a des sources écrites qui nous indiquent ces ces mouvements par commerciaux du du plomb et qui reviennent ensuite en en France pour la période médiévale on sait pas trop mais mais on a des choses relativement homogènes en tout cas on n pas de grandes sources très différentes qui ont pu être qui ont pu être identifié et c’est différent de ce qu’on a pour pour les périodes pour les périodes du 19e donc là c’est encore des des éléments qu’on a en fait sur ce chantier là NotreDame est est un monument un peu précurseur donc on n pas de référentiel de comparaison sur d’autres monuments pour voir comment ça voilà comment ça se passe ailleurs euh donc c’est des choses qui qui sont à construire là dans les années qui viennent pour pour mieux comprendre comment comment ça fonctionnait au Moyen-âge et et aussi pour les les période plus tard est-ce qu’il y a des questions à à distance aussi peut-être un lien vers les prior et ben je vous remercie beaucoup je remerci Aurélia pour pour cette présentation et on vous donne rendez-vous pour la dernière séance qui aura lieu le 4 juin et qui donc sera dédié des questions d’approche anthropologique du chantier de de restauration avec donc les collègues du groupe de travail émotion et mobilisation les anthropologues du chantier CNRS ministère de la Culture NotreDame bonne soirée à tous merci merci

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