Conférence de Diplômés et alumni de Paris-Malaquais
“D’autres pratiques”
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Le jeudi 2 mai 2024 à l’École d’architecture Paris-Malaquais
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Cycle de conférences D’autres reliefs 2023-2024 : À l’heure de la redéfinition du rôle, des responsabilités et de l’enseignement de l’architecture, une série de personnalités internationales engagées invitées pour la dimension critique de leurs travaux nous emmènent à la découverte D’autres reliefs : sociaux, constructifs, historiques, écologiques et politiques.
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L’École d’architecture Paris-Malaquais se caractérise par la diversité des profils des étudiantes et des étudiants qui y sont formés. À l’heure de l’élargissement des métiers de l’architecture et du cadre bâti, une série de professionel·les aux parcours remarquables, diplômés de l’école, reviennent à Malaquais pour donner un aperçu de leur pratique et leurs projets.
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Avec :
Félix Chameroy (Dynamorphe)
Héloïse Darves-Bornoz (Fondation Cartier pour l’art contemporain)
Arnaud Depeyre et Eléonore Morand (Depeyre Morand architectures)
Céline Epstein (Cour d’appel de Paris)
Jean Huet (Apur)
Agathe Labaye (Labaye Sumi)
Benjamin Lafore (MBL architectes)
Balogun Ola-Davies (Atelier Juno)
Natalia Petkova
Clémentin Rachet (Ferrier Marchetti Studio)
Jaouida Zehou (Jaouida Zehou architecte)
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Cette rencontre est introduite par Jean-Batiste de Froment, directeur de l’école et Océane Ragoucy, enseignante et commissaire du cycle de conférences « Dautres reliefs ». Elle est animée par Marion Kaazan, Linda Perreton et Léonie Piot, étudiantes.
bon bonsoir à à tous et puis merci d’avoir bravé la la pluie de ce de ce riant mois de mai euh bah on est très heureux pour dans le cadre de notre cycle de conférence d’autres reliefs à l’école de parismaquet euh d’accueillir nos anciens étudiants diplômés nos alumnail comme on comme on dit maintenant euh c’est euh c’est assez inédit comme opération enfin je vais c’est Océane ragousi qui architecte et enseignante ici qui qui est la commissaire de ce cycle de de conférence vous expliquer comment ça va ça va marcher je voulais juste ajouter que que pour nous le fait d’avoir une communauté d’anciens et de d’être en relation de plus en plus avec eux c’est quelque chose de très important ça permet à aux étudiants de se projeter ça permet à toute la communauté de l’école aussi d’avoir une sorte de de retour sur ce qu’elle sur ce que sa formation produit euh voilà et puis les ét les anciens étudiants peuvent un peu rétroagir pour pour nous envoyer des des des signaux de de l’autre côté de la de la barrière et euh illustration de de ce nouveau lien qu’on veut avoir avec nos anciens étudiants on est en train d’un peu de structurer la la voilà cette c’est cette cette communauté euh on aura pour les entretiens d’admission qui vont avoir lieu samedi prochain des jury mixte composé à la fois d’enseignants de l’école de Malaquet et d’anciens étudiants diplômés donc c’est la première fois qu’on qu’on fait ça et je pense ça va être ça va être très intéressant voilà donc bonne soirée à tous et je passe la parole à Océana merci beaucoup Jean-Baptiste de froment alors on en est à la 6e rencontre de l’année et comme vous allez le voir c’est un moment tout à fait particulier puisqueau lieu de recevoir comme à notre habitude une deux ou trois personnes on en a aujourd’hui 12 et donc on a voulu tester ce nouveau format un peu maximal pour un échange collectif avec des architectes des professionnels qui ont toutes et tous en commun d’avoir étudié ici à Malak il y a plus ou moins longtemps alors ce soir on va entendre Félix chamerois elloïse darf bornose Arnaud de par et Éléonore Morand céine Epstein Jean Huet Agathe laabeille Benjamin Lafort Balogou ola Davis Natalia Petkova Clémentin rachet et Jaouda zou merci de votre présence et vous allez pouvoir monter sur la scène dans un instant bonsoir à toutes et à tous cette soirée va être animée par trois étudiantes volontaires que je remercie pour leur engagement et que je vais vous présenter dans un instant mais juste avant je voudrais revenir en quelques mots sur le programme et les grandes lignes de notre cycle de conférence donc ça fait M maintenant à peu près 1 an et demi qu’on a relancé le cycle de conférence du jeudi ici à parismaket et qu’on a appelé d’autres reliefs et donc à l’origine avec le comité curatorial de l’école on voulait inviter des chercheurs des chercheuses des professionnels et des experts expertes qui portent d’autres regards d’autres manières d’exercer de produire et de penser l’architecture alors l’année dernière on a reçu des personnes issues d’autres écoles et d’autres pays et enfin cette année on a parlé d’autres cartes d’autres liens d’autres dessins d’autres alertes d’autres mines et enfin ce soir d’autres pratiques et d’autres parcours alors la dernière conférence du jeudi de l’année aura lieu dans 15 jours le 16 mai on parlera d’autres écoles d’espace d’apprentissage et d’alternative avec Patrick Bouchin Roxane pécier de l’école zéro et Sophie Pen lors d’une soirée animée par Dimitra canelopouou et Christelle Le cœur alors comment parler d’autres pratique et surtout comment choisir parmi les centaines de diplômés qui sortent chaque année de l’école donc ça n’a pas été une mince affaire et c’est la raison pour laquelle on a fait appel au département pédagogique de l’école et donc je vais remercier particulièrement Marc armango marcoenato Christal Locker Soline Nivet et Arian Wilson pour leur aide et leur conseil précieux pour la sélection de ce casting de folie de ce soir alors l’année dernière les les écoles d’architecture comme les écoles d’art ont été secoué par des mobilisations sociales très importantes qui ont permis de de rebattre certaines cartes et lors d’échange dans un cadre plus informel que que l’on peut avoir plutôt que certains cours parfois les étudiantes et étudiants ont exprimé leur désir d’avoir accès un peu aux coulisses de l’accès à certaines pratiques professionnelles possibles à la à la sortie de l’école et on se demandait si les enseignantes et les enseignants sont vraiment les mieux placé pour témoigner de leur parcours et de leur pratique au sein de l’école et ici euh à Malak l’école est vraiment connue pour valoriser une diversité de profil euh et à être ouvert un champ des métiers de l’Architecture terme que l’on pourrait discuter d’ailleurs relativement large et euh bon alors aujourd’hui euh c’est vrai qu’on on parle beaucoup d’élargissement de des métiers de l’Architecture mais surtout euh euh on voulait représenter un échantillon de de des meilleures pratiques issues de l’école mais aussi un aperçu de 11 manières différentes d’exercer qu’on choisi 12 personnes passé par l’école il y en a bien entendu beaucoup d’autres et on espère que cette initiative pourra se poursuivre euh dans d’autres années si le le format de la soirée fonctionne bien alors comme le temps est limité et qu’on pourra pas poser des questions à nos invités jusqu’à minuit vous pourrez en profiter pour échanger plus directement avec les uns les unes et les autres lors du pot qui suivra sur la mzanine de per et à laquelle auquel vous êtes bien entendu invité alors on est à un moment un peu particulier de de l’année le 20 avril dernier s’est tenu le forum des métiers d’architecture organisé par trois écoles école Belleville Malaca et Versailles à l’école d’architecture de Belleville une journée lors de laquelle vous avez pu assister à une série d’ateliers autour de différentes manières d’être architecte aujourd’hui je crois que vous pourrez consulter un une captation de de ces journée très bientôt sur le site de de l’école d’architecture de Belleville et comme le disait Jean-Baptiste de front à l’instant ce samedi a lieu la les admissions d’entretien les admissions pardon les entretiens d’admission des futurs étudiants et étudiantes de l’école donc c’est à la fois un moyen pour les futurs admis de voir ce à quoi l’école peut mener mais aussi donner un aperçu des parcours auxquels aspirent les architectes sortis de l’école aux membres des juris d’admission dont certains sont présents dans la salle alors à l’école c’est glantine jrapski qui s’occupe de ces questions elle est adjointe vie étudiante et professionnalisation et elle souhaitait vous dire que l’école souhaite donner plus de place à ses diplômés et donc qu’un travail autour du réseau des al na a été lancé ce semestre donc apparemment l’école en est à sa Phe de cadrage et des ateliers ont été organisés avec certains et certaines euh ça va se poursuivre l’année prochaine et donc vous pourrez si vous êtes volontaire à la fois étudiant et enseignants participe participer à la à la réflexion avec l’école alors on peut signaler que c’est aussi à Malaquet qu’enseigne l’une des grandes spécialistes du métier d’architecte Isabelle chéno autrice d’un livre qui en est déjà à sa 3e édition qui s’appelle profession architecte publié chez Erol et lors d’un échange avec Isabelle cheno elle disait que plutôt qu’un élargissement des métier de l’architecture il faudrait aussi examiner la pluré activité et on le verra elle caractérise en effet les pratiques des uns des unes et des autres alors si vous assistez à ce cycle de conférence pour la première fois euh je voudrais d’abord remercier Jean-Baptiste de frand pour sa confiance c’est Hélène de Lat qui s’occupe de la communication euh le studio tanigoui en Bos qui en a réalisé le design graphique Thierry Aveline s’occupe de la technique et on a la chance que la soirée soit filmée par Rémy de wrrp production qui permet à certains et certaines de nous suivre depuis d’autres lieux toutes les conférences précédentes ont été captées et vous pourrez les visionner sur la chaîne Youtube de l’école donc comme je vous le disais la soirée va être animée par trois étudiantes marium Kazan qui est étudiante en Master 2 elle prépare un PFE sur la transformation des toit toitures parisiennes en Z et Linda pereton et Léonie pot qui sont elles étudiantes en Licence 1 donc on a deux étudiantes de Licence 1 et une étudiante de 5e année et je vais vous laisser la parole merci [Applaudissements] beaucoup bonjour à tous alors en tant qu’étudiante en première année d’architecture je pense que c conférence entre pardon excusez-moi offre une vision nouvelle de l’architecture pour nous arrivant dans ce domaine euh de l’exploration euh excusez-moi j’ai perdu mes mots de l’exploration des possibilités pendant nos études à la création de son propre parcours cette conférence vise à nous rassurer nous étudiants sur la pluralité des chemins à suivre dans le domaine de l’architecture en effet les invités sont la preuve qu’il existe de nombreuses approches de la pratique architecturale et ça nous montre à nous étudiants l’étendue des possibilités qui nous attendent après nos études justement en étudiant leur parcours on comprendra mieux comment il est possible euh pendant notre cursus d’établir un lien entre l’architecture et d’autres disciplines qu’elles soient artistiques ou académique pour enrichir notre future pratique de l’architecture donc ou là pardon euh bonsoir donc comme l’a précisé Océane je suis étudiant en dernière année et avec une centaine d’autres étudiants et étudiantes nous sommes actuellement en pleine préparation de notre projet de fin d’étude c’est une tâche qui nous prend une grande partie de notre temps et une grande partie de notre tête mais il reste important de prendre le temps de penser à notre futur postdplôme et post-école puisque si tout va bien celui-ci arrivera d’ici quelques semaines comme l’ont précisé Léonie et Linda beaucoup de portes s’ouvrent à nous après les études d’architecture mais il n’est pas forcément évident de savoir laquelle choisir des rencontres comme celle-ci nous permettent de mieux appréhender les choix que nous allons devoir faire donc merci à nos 12 invités d’avoir accepté l’invitation et de bien vouloir répondre à nos questions vos réponses pourra sûrement nous en apporter à [Applaudissements] nous alors notre soirée va se dérouler en trois parties principales on a proposé à trois groupes ou trois familles de pratiqu euh de se d’être constitué et donc c’est ces familles de pratiques sont bien entendu très discutables mais elles auront peut-être le mérite de faire partag de faire émerger certains sujets et donc on a proposé à chacun et chacune deux choses euh la première c’est de faire l’exercice de se présenté en 3 minutes alors c’est un format auquel on s’entraîne dans un institut que j’encadre en HMO et qui s’appelle construire le discours de sa pratique d’architecture donc ça va être un formidable répertoire de modes de présentation différents pour celles et ceux qui le suivent et on verra donc la manière de chacun et chacune de se présenter sera singulière et très différente en fonction de sa pratique et on leur a demandé aussi de présenter deux images une image qui représente leur parcours et une image qui représente leur pratique actuelle donc c’est un exercice de synthèse et après les présentations Marion Linda et Léonie ont préparé des questions pour initier la discussion et vous pourrez bien entendu poser aussi les vôtres donc pour commencer je vous propose d’accueillir Natalia Petkova diplômée en 2023 Clémentin rachet en 2016 et jaouazou en 2009 dont les pratiques se déploient entre recherche académique recherche par le projet et médiation architecturale peut-être qu’on pourrait les applaudir [Applaudissements] bonsoir euh merci à c’est ragousi pour l’invitation à l’école de façon générale ça fait vous m’entendez oui oui ok ça fait très plaisir de revenir dans ces beau lieux toujours et de revoir des personnes que j’ai connais et de d’en rencontrer d’autres tout à l’heure donc oui je suis Natalia Petkova architecte je suis diplômée de plusieurs écoles dans Malak j’ai j’ai fait ma 3e année de licence ici ma formation HMO et et un doctorat que je suis tenue décembre dernier à l’école qui était axé sur le matériau pi hier dans la pratique architecturale contemporaine euh je suis née à Bratislava dans l’ancien tchcoslovaquie et à partir de mes 8 ans j’ai j’ai grandi à Londres où je suis restée jusqu’à à ma venue à Paris en fait pour entamer mes études d’architecture et je dirais que la migration et le fait de naviguer entre plusieurs cultures sont des récurrences dans mon parcours personnel mais aussi aussi d’architecte euh en fait je je n’ai pas cessé de d’essayer de tisser des liens avec des des personnes et des institutions à à l’étranger bah surtout en Europe par le biaet des des collaborations en agence des conférences ou des des ateliers et à mon avis regardez ce qui se dessine ailleurs et essayer d’entretenir un dialogue avec nos nos confrères nos consseœurs à l’étranger et enfin fabrique un terrain fercile pour la pour la réflexion mais c’est aussi une posture politique on pourrait dire au regard de de l’histoire et et malheureusement à l’actualité en Europe h autre caractéristique de mon parcours est la pluridisciplinarité euh je m’intéresse beaucoup à la géologie dans le cadre des ma thèes aussi et je suis très sensible aux apports possibles des sciences sociales et notamment la l’ethnographie donc pour ceux qui ne savent pas c’est l’observation directe des phénomènes sociaux et culturels sur le terrain pour l’architecture c’est je je m’étais formé à ces ces méthodes à à l’école de le hesss et c’est quelque chose que j’ai mis en en œuvre dans mes recherches doctorales et et la photo fait fait fait référence à ça eu où j’ai suivi la pierre non seulement dans les agences d’architecture ou sur les chantiers mais aussi dans les carrières et et chez les habitants entre autres en enfin un un 3è aspect de mon parcours que je mettrai en avant et la pleurarité des des formes de de pratique de de ma pratique jusqu’à présent donc en tant qu’architecte j’ai travaillé sur des bâtiments mais aussi sur des publications des expositions et des enseignements je pourrais revenir dans dans les questions si vous souhaitez euh cette année je je m’installe à mon compte donc suite à à à quelques concours public en fait là je commence avec une toute petite commande pour la transformation d’un ancien musée littéraire et j’écris j’écris surtout de la critique architecturale qui me qui me plaît en ce moment je ne pense pas que c’est nécessaire ni vraiment possible de tout faire en même temps au contraire quand j’étais en Angleterre pendant mes études je me souviens sur la porte de notre studio C écrit don’t try to design and research n’essayez pas de faire de projet et la recherche en même temps et en fait les les expériences professionnelles que j’ai eu par la suite on quelque part confirmé le la nécessité pour les deux la recherche et le et le projet de d’une certaine autonomie pour pour s’épanouir donc je je vais conclure juste sur le fait que je pense que la vie des architectes malheureusement heureusement est très longue et donc on a le temps de de passer entre ces différents formes de pratique si si c’est ça qui qui qui vous tente donc au plaisir de de répondre à vos [Applaudissements] questions bonjour bonjour tout le monde euh je suis Clémentin racher je vais faire un l’exercice des 3 minutes je l’ai pris de manière vraiment très très banale c’estàdire que j’ai j’ai pris une manière chronologique donc tout commence en enfin tout commence voir fini à l’école en tout cas en 2015 avec le diplôme que je passe avec Soline niv onend comme ça ici présente ouais je parle mieux dans le micro et Xavier gonzalz il était question de de dessiner un un cimetière ou plutôt un colombarium sur l’Î auigne et trouver une relation en fait des des ce moment-l un peu charniè du diplôme entre le projet et la le mémoire recherche que je que je développais en par parallèle qui s’intéressait à d’autres pratiques artistiques et notamment la littérature euh donc chercher interroger tout sans cesse l’imaginaire de cet objet un peu fascinant qui est l’Î mais avant ça 201324 j’ V eu l’immense chance l’immense opportunité de partir grâce à l’école une grosse pub également chez Renzo Piano à gne pendant 6 mois grâce à au partenariat que que l’école a avec la Fondation je crois qu’ existe encore et ça a été une expérience assez atrice comme vous l’imaginez sûrement mais peut-être pas pour les raisons que j’imaginais moi à la base à savoir c’est là-bas que je crois que j’ai compris que les conditions de l’exercice de l’architecture tel que je je les imaginais était finalement pas trop en phase avec ce que je voulais vraiment faire dans la vie à savoir à savoir travailler en agence quoi et ce malgré des conditions absolument incroyables se travailler face à la Méditerranée se faire livrer de la les repas tous les midi aller se baigner prendre le téléphérique enfin c’est quand même des conditions d’exercice qui sont qu’on retrouve quand même presque nul part ailleurs et qui pourtant m mont un petit peu déplu euh mais qui ont qui ont entamé un processus de réflexion sur comment justement faire l’architecture un tout petit peu autrement j’avais entamé avant de partir à gène un diplôme euh un diplôme pardon un mémoire de recherche dans le département pass euh dont deux représentantes sont sont là ce soir sur euh la relation à l’espace dans les romans de Michel Welbeck qui était déjà pas très gentil à l’époque mais il était quand même un peu moins sulfureux qu’il allit aujourd’hui donc c’était encore ok en fait de travailler sur lui à ce moment-là euh euh et euh donc une fois que ce mémoire est passé j’ai travaillé pendant 1 an et demi dans l’agence de Michel Gutman à Paris 2016-27 donc sur des projets urbains et des projets de logement pour faire ma HMO il était vraiment vraiment question de m’engager dans le champ même si je savais que je voudrais pas pratiquer l’architecture vraiment tel qu’on l’imagine traditionnellement plus tard pour vraiment réfléchir enfin comprendre la manière dont l’HM peut aussi être une expérience absolument nécessaire pour comprendre la manière dont les agences travaillent réellement et malgré tout le bien que je pense et laamtié que j’ai pour Michel je me suis inscrit en thèse en 2017 au moment à partir duquel j’ai intégré l’agence de de enfin le laboratoire de réflexion sensual City studio qui est animé par Pauline marketti et et Jacques Ferrier et un petit peu aussi Philippe simet qui enseigne qui est philosophe et qui enseigne à l’école d’ de Paris-Belleville où j’ai pu pour le coup vraiment avoir espèce de champ libre sur la manière de de de de réfléchir le projet un petit peu autrement et et d’adosser enfin d’adosser vraiment à la question purement productive de toutes les réflexions annexes qui qu’on rencontre plutôt à l’école euh voilà les tromes sont presque terminé si ce n’est que j’ai donc j’ai j’ai soutenu ma thèse en fin 2023 presque en même temps que Natalia donc on a un peu jumeau de thèse même si nos sujets diffèrent énormément dans la mesure où moi j’ai continué à travailler sur welbec cert mais sur d’autres auteurs un peu sulfur également euh donc entre 2017 et 2023 et précisément sur les sur la relation de que la littérature tisse avec l’espace ordinaire banal et quotidien euh ces deux images ce sont donc cet exercice très impudique é était pas simple la première le parcours un une une peinture de jeancar qui représente ce qui m’a un peu fasciné qui continue de me fasciner je crois d’une génération désabusé qui a une relation un peu enfin un peu désincarné avec l’espace et tous les objets de la modernité et tous ces environnements urbains un petit peu un petit peu un petit peu désolé et la deuxième pour représenter plutôt la pratique actuelle c’était pas simple non plus c’est une une photo un peu un peu rigolote enfin une image de d’un artiste qui s’appelle Damien Rud qui un artiste australien qui a qui a fait d’abord sur Instagram puis dans un très beau livre qui s’appelle triste tropique au singulier une espèce d’inventaire cartographique de tous les lieux les plus tristes de la planète triste au sens littéral quoi donc là vous avez dans les yeux disappointment Island mais il y a aussi agony Lake et je sais plus les autres mais il y en a 83 et ce sont 83 images qui sont qui sont décrites légendé par une autrice une poétesse qui s’appelle Cécile Coulon et qui montre dans un monde complètement fini dont on a cartog raphier chaque centimètre carré qui a encore un peu de possibilité certes pas très pas très réjouissante mais de de découvrir des choses un peu onériques je vous [Applaudissements] remerci du coup bonjour j’avazou et ben je suis ravie d’avoir été invité à présenter ma pratique et je prends ça comme un encouragement parce que du coup je commence une pratique personnelle depuis un an euh donc moi rapidement je suis diplômée de Paris Malak en 2009 j’avais présenté un diplôme dans le cadre de la réhabilitation et puis j’ai poursuivi en 2010 avec ma HMO à malaakeet après ça donc je suis partie à l’USEN travailler en agence et ça a été une une très belle expérience qui m’a permis après de me dire mais en fait j’ai qu envie de faire de la recherche ça ça trottait comme ça dans ma tête et du coup je suis revenu faire une année aussi à le HSS mais je me suis arrêtée à cette année parce que du coup j’avais découvert entre-temps donc le chantier c’est cette image là d’un chantier donc de mon premier chantier à dans le valet Suisse d’une d’une d’un ensemble de de logements et qui après avoir donc fait mes études à Malaka été vraiment un très grand apprentissage sur sur ma pratique sur mon métier et sur ce que je pouvais avoir en envie de faire j’ai trouvé que c’était une expérience très très riche euh personnellement humainement pragmatiquement de se dire on passe de tous ces tous ces concours qu’on a pu faire avant tous ces projets qu’on a pu faire qui restaient du papier et là en fait on revenait pas en arrière quoi donc c’était par rapport à à à l’exercice de l’architecture une expérience pour moi qui avait été assez importante euh ce qui m’amène après du coup à ma deuxè image euh donc après le HSS j’ai retravaillé donc en agence euh sur trois à quatre agences du coup qui m’ont permis en fait de travailler sur des projets à la fois de la petite échelle euh du logement et de choisir du papier peint et d’être vraiment dans un détail très précis et euh de terminer du coup il y a 1 an à travailler sur la gare de Lausanne qui est pour le coup un immense projet euh avec un bu un chantier sur 10 ans un un nombre d’interlocuteurs très importants et euh c’est vrai que par rapport à à ma façon de travailler euh bah ça a été très riche pour moi de traverser comme ça les échelles à travers ces expériences en agence euh du coup j’ai de la j’ai eu de la peine à penser ces trois images d’ailleurs j’en ai pas mis deux euh comme avec cette forme de dichotomie euh mon parcours et ma pratique actuelle parce que c’est vrai que pour moi tout ça constitue aussi un tout et ma pratique elle est euh aujourd’hui j’ajoute une corde à mon arc en étant en revenant un peu aussi à ce que j’avais pu retrouver dans le le plaisir de la recherche à le HSS et de travailler dans une approche où à la fois je travaille sur des projets de rénovation d’entretien d’adaptation de bâtiments qui existent déjà et je travaille aussi et c’est un très grand plaisir de pouvoir ajouter cette pratique là à celle de l’architecture peut-être plus traditionnelle de la diffusion de la culture du bâti de la connaissance de nos environnements pour des institutions et et donc pour de la presse et et donc de de proposer des visites et donc là c’est une visite qu’on proposait à Lausanne dans le cadre de dans le cadre de de visite destinées aux professionnels de manière très large dans un nouveau quartier où donc on a parfois à la fois un aménagement paysager et et des nouveaux bâtiments donc peut-être du coup pour pour clore cette présentation ma ma pratique elle se distingue enfin elle se elle se les deux particularités peut-être de ma pratique c’est d’une part une volonté de faire cohabiter une pratique du projet architectural et et un ancrage aussi avec le chantier auquel j’ai un un goût assez important pour la richesse que ça apporte en terme de d’échange de relation humaine et de parler de notre travail avec des gens qui font pas le même travail que nous et tous tous les apprentissages que ça peut produire et d’autre part du coup cette pratique de l’écriture de la recherche et de la médiation qui permet aussi en fait de de repenser l’architecture un peu régulièrement et du coup l’autre critère qui m’a permis aussi de faire ça euh ben c’est quand même le fait que je travaille à la fois entre Lausanne et la France et et où du coup ça m’a permis en fait d’avoir la possibilité de faire ces deux de deux choseslà quoi voilà merci [Applaudissements] donc alors je avir une première question pour Natalia et climmentin vous avez à la fois fait un doctorat mais aussi de la recherche au sein d’agence d’architecture comment fait-on pour concilier recherche personnelle et recherche pour un tiers au sein des agences oui comment vous conciliez recherche personnelle et recherche potière au sein d’une agence d’architecture euh je peux je peux commencer euh bah pour moi les deux ont été assez intimement liés puisque avant de allumé euh avant de commencer ma thèse sur les sur la pratique euh sur les pratiques liées à la construction en piirere massive euh j’avais travaillé sur une exposition qui s’est tenue au pavillon de l’arsénal de l’agence Baro pressaco sur cette thématique mais axé sur le territoire parisien et et île-de-fance donc c’est une question assez une réponse assez pragmatique mais c’est elles sont enchaîné c’est juste différentses approches en ce qui me concerne les la frontière Est est vraiment mince entre les deux quoi disons que les deux se nourrissent s’entremêlent en permanence sinon ça serait un peu compliqué d’être dans une sorte de dissonance absolue au contraire l’idée était vraiment de chercher même si les objets sont différents et les finalités les modes opératoires le son de fait puisque l’ inscrit dans une dans un mode de production et de rentabilité forcément même si la réflexion enfin l’organe de recherche de l’agence n’est pas dans un mode de rentabilité extrême mais c’est pas son but premier et l’autre étant dans un dans un cadre académique les choses sont de faites un peu différentes mais ça ça n’a fait en tout cas et ça continue de le faire que dialoguer durant les 6 années de cohabitation en fait ça n’ été qu’une seule et même personne une se même recherche qui entamé même si ça prenait disons des des des ramifications un peu différentes et c’est même plutôt c’est même plutôt désirable je crois parce que ça prouve aussi la nécessité je crois dans les agences de de prendre le temps et ça ça prouve aussi la nécessité de la recherche de s’inscrire vraiment dans des modes de production réels que sont le ceux du projet même s’il est pas question de dessiner du projet Infiné mais donc ça ça n’a été que c’est une seule et même une seule et même entité quoi en ce qui me concerne en tout cas Clémentin depuis 2017 travaillez chez Ferrier markeetti studio et en tant que doctorant spécialisé en littérature qu’est-ce que vous apportez à cette agence bah c’est une bonne question il faudrait le leur demander à Pauline et Jacques non euh je pense que la pour pour compléter ce que je disais à l’instant la coabéitation elle s fait sur des outils sur des regards et sur des manières de de penser un tout petit peu au marge disons du du projet pour essayer de rationaliser d’expliquer un peu ce qu’on y fait c’est un vent un organe qui qui a toute une production éditoriale donc déjà c’est des des recherches qui sont prospectives ou parfois un peu opportuniste ou parfois juste au long cours qui permet de poser des sujets de s’en imprégner d’y réfléchir et d’essayer de les mobiliser dans le cadre encore une fois de la la fabrique urbaine et donc il y a toute une une organisation éditoriale où là tous les outils appris à l’école et ceux mobilisés pour la thèse sont d’une grande aide et je pense que à ce titre là c’était plutôt pas mal que que je les porte et et c’est aussi toute une méthodologie et des outils de de réflexion dans le cadre vraiment du projet alors à la fois en tout début de phase et à la fois dans dans ces modalités de diffusion et de communication de valorisation ce que vous n’êtes pas sans savoir que le projet ça se raconte ça se dit communication dans ce qu’il y a de plus noble du terme rendre intelligible un discours et là-dessus on essaie aussi de mettre en place il y a des il y a Mathéo qui travaille à l’agence avec nous qui est là au 3è r on essaie de mettre en place des des outils pour essayer de dans dans dans la poursuite de ce que tu racontes à l’instant des choses pour que les gens puissent se comprendre puissent se parler et là-dessus on essaie vraiment de travailler sur des voilà des mode de mise en récit du projet qui permet de de les expliquer et de les rendre les plus communicables les plus compréhensiblees aussi du coup une question pour Natalia qui est un peu en lien avec la question qu’on vient de poser à Clémentin euh Natalia donc coup qui avait fait une thèse sur la pierre votre activité de recherche permet-elle de nourrir une pratique du projet d’architecture et si oui comment vous voulez que je reformule la question peut-être non euh vous voulez dire ma pratique à moi oui euh pas aussi directement que certains on pourrait le penser en fait je suis pas pro pierre ou j’ai pas envie de maintenant de construire que en pierre pour moi c’était une une occasion de de réfléchir à l’architecture par le billet de ce ce matériau et je pense que les questions générales qui que la thèse à soulev par exemple sur sur les aspects moraux qu’on peut avoir en lien avec certains matériaux euh les questions de d’expertise ou ou bien des des savoir-faire sont sont complètement transposables sur sur d’autres matériaux donc je pense que ça ça m’a ça m’a donné un certain cadre de réflexion euh pour pour réfléchir pour penser penser pratique mais c’est mais c’est le lien il est pas explicite Jaoua donc vous avez fondé en 2023 jza que vous définissez pardon comme atelier d’architecture et de médiation de la culture du bâti est-ce que vous trouvez un lien entre votre pratique euh dans la médiation et celle que vous faites dans le projet d’architecture dans vos réhabilitation par exemple alors oui parce que quand on fait de la médiation on a quand même une sorte de on est peut-être plus sensible à l’échange et à la façon de présenter un projet formul enfin c’est ce que ce que tu disais quoi euh après on a commeme peut-être probablement toujours nos B d’Archie il y a des choses on a un peu on tire toujours vers un sens mais mais je crois enfin moi dans ma pratique il y a vraiment aussi la volonté de construire les choses à travers un échange et et je suis pas très dogmatique donc donc ça marche bien ensemble et et après par contre l’autre volet c’est que le fait de pouvoir exercer un peu entre deux pays moi j’aimerais bien ne ne pas trop enfin je pas devenir schizophrène par rapport à ce que tu disais sur le fait de pratiquer et et travailler sur de choses mais j’aime bien que tout ça soit très détaché et donc ça ça le permet est-ce que quelqu’un dans la salle voudrait d’ et déjà poser une question à l’un des trois d’une des trois personnes présentes sur la scène si c’est le cas on peut prendre une ou deux questions sinon on peut enchaîner et on peut poser plein de questions à la F est-ce que quelqu’un a une question qui lui brûle les lèvres à poser dès maintenant merci c’est pas une question c’est juste un un complément d’ination Peter Eisenman qui donc le grand architecte que vous connaissez qui a passé qui a fait une thèse sur les grand bâtiment du 20e siècle quand on lui demandait à quoi lui avait servi de faire cette thèse il répondait à être assis sur une chaise pendant 3 ans donc l’efficacité le retour sur investisement peut être plus compliqué quoi merci pour cette remarque question moi je veux poser une question à à jaoudaa comment un architecte formé à malqu arrive à construire à Lausanne un peu par hasard d’abord alors j’ai pas un peu par hasard parce que du coup j’avais d’abord répondu à une première annonce dans d’un d’un bureau Suisse qui m’a accepté et et après bah de fait pour y avoir quand même été pendant 3 ans puis être revenu ben on constitue aussi un réseau quoi et donc là c’est vrai que je dans je travaille quand même régulièrement en collaboration et du coup sur les projets suisses c’est quand même plus simple aussi mais avec des agences de gens qui sont aussi parfois sorti d’écoles français une autre question alors je vous propose qu’on enchaîne et ensuite on va faire plusieurs petits exercices donc merci beaucoup euh donc je vous propose qu’on qu’on accueille maintenant euh pour continuer Eloïse Dar bornos diplômé en 2018 céinestein en 2019 Jean u en 2019 Jean êtes-vous là je ne sais pas et balocon OL la Davis en 2021 donc on on va le voir ici encore euh vous avez des manières d’exercer qui sont très différentes les unes des autres mais vous travaillez au sein de structures dont vous êtes salarié donc la Fondation quartier pour l’art contemporain pour hoïse la cour d’appel de Paris pour Céline et l’atelier junau pour balogon et donc je vous invite aussi à les applaudir avant de laisser la parole [Applaudissements] euh donc bonjour je m’appelle Louise darvornz et donc je suis diplômée de 2018 à parismqué l’année précédent mon diplôme je suis partie faire mon stage de master chez juniaigami à Tokyo parce que je je me suis dit qu’il fallait voir ailleurs les pratiques international euh et il se trouve qu’à ce moment-là il travaillait sur les exposition Fring architecture son exposition solo euh qui allait ouvrir à la Fondation quartier pour l’art contemporain euh et donc j’ai participé à Tokyo euh à créer les des œuvres euh ce qui est bien parce que j’adore les maquettes et donc une fois rentrée à Paris euh pendant mon juste avant mon diplôme pendant il y a eu l’installation de cette exposition et donc moi le soir j’allais continuer à à faire le montage de cette exposition euh et euh donc après mon diplôme je suis repartie travailler chez lui pendant 3 ans euh et j’étais responsable de certains projets assez particuliers et toujours assez en relation avec le monde de l’art euh avec des comm commanditaire du monde de l’art et comme en même temps chez chez Gami il y a toujours euh une pratique avec toujours plein de maquettes de prototypes et comme ça une espèce d’effusion de de de création c’était vraiment un monde qui me convenait assez bien euh et donc entre autres j’étais responsable de l’itinérance de l’exposition Fing architecture puisqu’on a emmené l’ensemble des œuvres à la Power Station of Arts de shanghï qui est le Musée national d’art contemporain en Chine euh et donc à ce moment-là j’étais responsable dans le enfin en tant que dans le studio de ilsigami euh de la scénographie de la coordination des équipes construction lumière et cetera et la construction la la création de nouvelles œuvres euh donc le le point d’org et le moment un peu clé de de ce travail c’était le moment de l’installation euh où on avait prévu une scénographie un peu un peu complexe où comm on avait 15 projets on s’est dit on va construire 15 salle chacune pour un projet donc on avait énormément de travail de construction et en même temps une installation c’est un temps très court de 4 à 6 semaines euh et donc nous nos œuvres qui sont des œuvres assez grandes ne passit pas par l’ouverture des portes ce qu’on savait on avait anticipé et donc on avait prévu un travail de construction o d’abord on construisait ensuite on décaissait les œuvres et on construisait autour des œuvres et et on finissait de construire on finissait d’installer donc c’est un travail énorme de coordination entre des des métiers très différents des transporteurs des constructeurs des restaurateurs des artistes et dont la moitié é chinois l’autre moitié japonais et pas beaucoup parler anglais donc c’était voilà c’était un travail très particulier et pour moi ça a été vraiment une expérience incroyable en particulier son contraste d’échelle entre la construction euh et d’un autre côté en même temps des créations très fines d’œuvres très fines donc après cette expérience quand je suis rentrée en Europe j’ai rejoint la le master de l’Académie des BeauxArts de Milan euh parce que j’avais envie de prolonger une pratique artistique et développer ma propre pratique artistique euh et ensuite après cette expérience je suis venue faire mon habilitation à la maîtrise d’œuvre ici à malake que je fais maintenant donc euh et en même temps j’ai rejoins aussi l’équipe de production d’exposition de la Fondation quartier pour l’art contemporain donc qui me connaissait euh et je m’occupe de quelque chose qui était assez proche finalement dans le travail que j’ai fait euh pour freing architecture à à la Power Station of art euh c’est que je fais donc la gestion de la scénographie euh la coordination des équipes euh tout ce qui enfin les équipes ça veut dire les lumières les euh évidemment voilà la scénographe et cetera l’exposition sur laquelle je travaille c’est euh l’exposition sur l’artiste colombienne textile Olga des Amaral qui va ouvrir en octobre euh et que je vous conseille parce qu’il y aura une très belle scénographie de agm euh et donc voilà mon quotidien Aujourd’hui c’est de coordonner le travail entre des acteurs qui sont extrêmement différents qui ont des domaines d’expertise qui sont très précis euh c’est-àdire que d’un côté il va y avoir la restauratrice textile pain et puis il va yoir le bureau d’études de des enfumages et tout ça tous ces acteursl sont là pour finalement qu’on puisse défendre ensemble le projet artistique de du commissariat euh donc c’est beaucoup de travail de diplomatie et du travail de un peu une créativité très pratique de trouver des solutions qui puissent rassembler tous c acteurs là donc voilà c’est en ça que me sert ma formation d’architecte parce que on a l’habitude de travailler dans vraiment une multiplicité d’échelles et des multiplicité de contraintes et de travailler avec voilà dans une grande diversité donc voilà c’est ce que j’applique aujourd’hui et en même temps parallèle moi j’aimerais bien développer ma pratique personnelle artistique d’architecte [Musique] [Applaudissements] voilà bonjour à tous je suis cinestein merci à l’école d’abord de m’avoir invité et de me permettre de partager mon exp expence avec d’autres je crois que quand j’étais étudiante j’aurais aimé savoir qu’une multitude de voix était possible après les études j’ai eu un parcours assez classique eu j’ai été diplômé en 2019 de Malaquet mon PFE qui a été suivi par marcois senénato ici présent a été l’occasion pour moi de réfléchir aux difficultés du vivre ensemble dans certains quartiers de Paris euh à partir de problématiques actuelles et c’était vraiment un temps euh qui pour moi reste encore euh ancré j’en ai que des bons souvenirs parce que c’est le moment où vraiment on peut se poser euh nos questions et euh on a le temps vraiment d’expérimenter le projet euh donc à la sortie de l’école euh j’avais le souhait et la volonté d’intégrer une petite agence parce que j’imaginais que c’était le moyen de d’avoir une vision plus large du métier de gagner rapidement en responsabilité et c’était la voie qui me paraissait la plus évidente pour moi donc c’est ce que c’est ce que j’ai fait j’ai intégré une première agence avec quatre collaborateurs qui intervenaient principalement sur des projets de logement collectif mais pour des maîtrises d’ouvrage privé donc ça a été une première expérience très riche mais j’avais envie la la volonté de découvrir aussi la maîtrise d’ouvrage publ la commande publique donc j’ai intégré une autre agence ensuite en en 2022 qui intervenait aussi sur des logement collectif donc c’est une voie plutôt classique à la sortie de l’école mais c’est vrai que pendant pendant ces deux expériences j’ai continuellement questionné ma place dans le dans le milieu et le sens de ma de ma pratique et Infiné savoir pour qui et pourquoi je faisais le les choses euh au hasard des rencontres j’ai appris qu’il existait des postes pour travailler dans le service public en tant qu’architecte et je me suis dit que c’était peut-être une des réponses à mes questions et que ça pourrait donner un autre sens à ma pratique et j’avais aussi l’envie depuis longtemps de travailler sur des projets intervenant sur du patrimoine existant mais je savais pas encore bien par quel biais et donc j’ai découvert que à la cour d’appel de Paris au Palais de Justice existait un département patrimoine et immobilier composé d’une équipe d’une dizaine de personnes donc j’exerce depuis quelques mois dans cette institution et je participe à des projets de constru et de réhabilitation du patrimoine judiciaire de la cour d’appel de Paris donc c’est-à-dire une cinquantaine de bâtiment l’essentiel de mon travail porte sur des missions de maîtrise d’œuvre mais aussi de maîtrise d’ouvrage donc ce qui est très nouveau pour moi alors j’étais pas du tout prédestiné à travailler sur des sujets puisque c’est très loin des projets de logement avec lesquels je m’étais familiarisé dans mes précédentes expériences mais euh dans ce ce nouvel environnement j’ai trouvé des nouvelles démarches de projets des nouvelles relations avec les interlocuteurs avec qui j’ai l’occasion d’échanger et ça a vraiment influencé la manière dont je percevais le métier et après plusieurs années à travailler dans le privé avec un contexte sous pression j’ai trouvé vraiment une nouvelle qualité de [Applaudissements] travail bonjour donc je suis Jean Huette pardon pour le retard j’étais en en réunion à la défense pour juste l’agence où je travaille mais je vais d’abord commencer par mon parcours ici vous avez une image de mon PFE que j’ai passé en 2015 donc je suis rentré à Malak en 2009 j’ai j’ai fait mes études de manière assez linéaire à part une année où je suis parti au Brésil en échange et au cours de laquelle j’ai pu prendre aussi quelques mois avant et après pour pratiquer des faire des projets personnels et faire des stages euh ce qui a un peu marqué mes études ça a été un travail enfin mon intérêt pour la grande échelle pour l’échelle urbaine et et ça c’est un peu matérialisé dans mon PFE qui était un travail sur les eaux souterraines l’infrastructure souterrain les eaux qui s’infiltrent dans le dans les constructions du métro et du RER et tous les tous les les parkings souterrain de la ville de Paris en en l’occurrence pardon je suis un peu et et donc à l’issue de ce PFE malgré ma mon intérêt pour la grande pour le pour l’échelle urbaine j’ai quand même souhaité rentrer dans un cadre plus classique et donc je suis je suis allé travailler dans une agence d’architecture don vous avez déjà entendu parler en partie c’est l’agence Jacques Ferrier mais moi j’étais dans le pôle études on va dire et j’ai travaillé sur des grands projets donc ça a été quand même le lien entre mes études et mes premières expériences ça a été mon intérêt pour voilà la grande échelle des projets plus ou moins louables en terme de de développement durable et d’engagement c’està dire j’ai travaillis pour un parc de loisirs aquatique dont vous vetes peut-être entendu parler qui s’appelle aqualagon donc on a construit la couverture de la de la piscine et bon à l’essue de cette expérience qui a été quand même enrich parce que c’était du chantier c’était euh j’ai travaillé sur d’autres d’autres projets intéressants j’ai aussi souhaité un peu changer changer de de cadre et travailler dans des agences de d’échelle moins importantes donc j’ai travaillé après une petite pause quelques pauses en fait entre chaque étape disons qu’il y a eu des des pauses où j’ai pu m’engager dans d’autres dans d’autres directions euh travailler avec des amis artistes les assister ou faire voilà de m’engager dans dans le milieu assotif donc j’ai travaillé dans deux autres petites agences h Doton architecte et Patrice mtini architecture sur des projets donc d’échelle moindre même si toujours en lien très fort avec la dimension urbaine et finalement après voilà encore une nouvelle pause j’ai décidé de changer voilà de sortir de l’architecture en tant que telle pour travailler dans une agence d’urbanisme l’agence terre euh où j’ai travaillé sur des projets un projet de quartier sur un concours d’abord à Lyon puis euh un quartier à Genève et euh voilà ça a un peu affirmé cette cet engouement pour pour pour l’urbain le projet urbain et à l’issue après le covid j’ai euh réussi à postuler à la pure donc l’atelier parisien d’urbanisme où je travaille aujourd’hui et euh et finalement euh j’été engagé sur une mission très simple très très assez réductrice je dirais même pour l’expérience que j’ai pu avoir auparavant je dessinais j’étais un gratteur quoi sur le projet de livre blanc du boulevard périphérique donc je travaillis quand même sur le le boulevard périphérique qui était un un objet qui m’a toujours un peu passionné et qui me qui me qui me stimulait et au fur et à mesure j’ai pu faire mes preuves et gagner un peu en confiance et il m’engageer un peu plus dans les dans le fond des projets et donc j’ai fait 2 ans sur le Bou périphérique et grâce à voilà à l’ouverture d’esprit des gens avec qui je travaillais et aux échanges que j’ai pu avoir avec eux j’ai pu leur parler de ma passion pour l’eau et j’ai toujours bien sûr suivi avidement les études les travaux de la pure qui était une référence importante pour mon diplôme et même sur d’autres projets auparavant et ça a mené de fil en aiguille à ce que je finisse par travailler sur les eaux d’exor le sujet de mon diplôme euh la boucle un peu bouclée euh jusqu’ici là je travaille avec là on fait une mission pour la RATP de de recherche au sein d’un consortium qui réunit beaucoup d’acteurs sur la valorisation de ces eau qui sont voilà des une ressource qui qui mériterait d’être d’être valorisé et qui en réalité aujourd’hui rejeté à l’ goûts qui représente une problématique de coût et de et de gestion voilà des dans les réseaux et voilà ça tout tout mon parcours après après voilà des embûes j’ai pas j’ai pas osé vous dire que en réalité quand je suis rentré chez Jacques Ferrier c’était pour faire ma HMO et que je l’ai pas eu est-ce que c’était peut-être un peu prémonitoire du parcours que finalement j’ai eu jusqu’ici c’està dire que maintenant je me vois plus du tout travailler en agence d’Archie j’ai un peu à ton image trouvé un rythme un peu moins moins oppressant même si c’est reste soutenu et extrêmement stimulant disons qu’on est un peu plus libre des contraintes voilà qui que vous connaissez très bien et qui qui nous permet d’entrer plus en profondeur parfois enfin souvent dans dans les sujets et de de croiser d’autres disciplines qui a toujours été un peu le le but de de mon travail [Applaudissements] voilà bonsoir euh merci à vous d’être là merci à vous de m’avoir invité je m’appelle balogon à la Davis et j’ai été diplômé de malake il y a maintenant 2 ans et demi euh et je souhaite vous présenter mon parcours mais c’est vrai que j’ai pris le mot illustration à la lettre c’està-dire que j’ai dessiné en fait mon parcours euh en essayant de m’imaginez moi en train de monter les marges de la réussite de la vie enfin je sais pas euh alors ça commence un peu on va dire à partir de d’un échange parce que j’ai je suis arrivé à Malaka en 2014-215 et euh ma place dans l’école je la remettais tout le temps en question euh parce que je me demandais en fait comment est-ce que j’étais arrivé à direct sortir du lycée et euh atérir dans une école où des gens avaient fait des prépas où d’autres avaient fait des formations bien plus poussées que la miennes et moi je venais juste d’un bac S euh mais j’étais motivé et euh cette motivation elle m’a poussé du coup coup à explorer encore plus les choses que je savais faire mais aussi à explorer des choses que je ne connaissais pas et ces choses-là j’ai pu les pousser en faisant par exemple des échanges internationaux et c’est à ces moments-là de détachement de l’école où je me suis rendu compte de ce qui j’étais vraiment dans l’école donc un premier échange que j’ai effectué en 2018 qui a en quelque sorte légitimé ma présence en école d’architecture où j’ai remporté un concours en Allemagne pour construire un une architecture à l’échelle 1 et là je me suis dit ok j’ai pas atterri là par hasard je sais faire ce que je fais et surtout une des choses qui était que j’ai appris là-bas euh c’est euh que quand on n arrive pas à imprimer quelque chose bah mieux vaut le dessiner parce que on perd moins de temps à essayer de trouver une imprimante qui a de l’angre que dessiner quelque chose sur un papier et à partir de là en fait j’ai commencé à entamer ma pratique de dessin de projet et au fur et à mesure cette pratique je l’ai combiné avec mon approche du projet donc en 2019 j’ai aussi eu l’opportunité d’aller au Japon et de faire un échange de 6 mois à Kyoto dans une école qui combinait à la fois l’architecture mais aussi le manga et pour le coup là on m’a appris la manière de regarder l’espace de diffuser et de communiquer avec le papier avec le dessin et à partir de là je me suis dit ok d’accord je comprends l’outil vers lequel je veux me diriger je comprends les la manière dont je veux produire mon architecture mais je ne comprends pas encore mon architecture ce que je souhaite en faire de cet outil et arrive en 2020 une période assez compliquée qui est celle du covid et à ce moment-là c’est une grosse remise en question encore une fois où on se pose des questions sur là dans cette année je suis censé être diplômé donc 2020 j’étais censé passer ma mon Master 2 passer mon diplôme mais j’ai un peu stoppé mon mon diplôme pour le passer l’année suivante parce que j’étais frustré de le faire en visio alors que je dessinais tout le temps donc présenter desessins sur un écran c’était très frustrant pour moi donc je me suis dit que j’allais le passer l’année suivante et présenter un diplôme euh qui correspondrait à mon identité donc un diplôme qui était sur les questions de lutte sociale et euh politique mais aussi de euh d’enquête dessiné sur place et donc ce diplôme là je l’ai réalisé en 2021 euh sur des questions de projet action donc j’étais sur un site de projet à Montreuil pour lequel en fait j’avais pendant le temps d’un semestre dessiner les personnes qui occupaient un espace et qui en fait revendiquaient un contre-projet face à le le les projets du Grand Paris qui a aujourd’hui abouti à une un une reprogrammation total du projet qui va en dans le sens des habitants et j’ai pu contribuer en fait grâce à mes dessins à communiquer euh auprès des habitants et pendant des réunions publiques euh à cet avenir là du projet et du coup je me suis dit ok là j’ai un outil j’ai un but et en même temps j’ai euh une pratique qui aussi est euh très liée à l’ingénierie parce que oui j’ai plusieurs casquettes en même temps que je dessinais je faisais aussi un double diplôme avec le Cnam pour en ingénierie du bâtiment et et ces deux pratiques là elles m’ont poussé en fait après le diplôme à être détecté par une agence qui s’appelle atelier Juneau et qui m’a proposé de travailler sur la notion du BIM que je ne connaissais pas du tout et du coup en même temps que je j’avais cette idée de faire de l’ingénierie bâtiment parce que j’aimais beaucoup la technique mais aussi de dessiner cet espace mon diplôme je l’avais fait sous la forme d’une bande dessinée que j’ai poussé et que que j’ai ensuite l’année d’après publié en autoédition et ma pratique aujourd’hui on va dire qu’elle est multi casquette parce que j’ai une identité qui est liée au beam Consulting d’un côté donc je dont je vous expliquerai la pratique et d’un autre côté le laabd et l’autoédition donc est-ce que quelqu’un sait ce que c’est que le BIM sauf les enseignants bien sûr parce que vous savez mais les étudiants est-ce que le BIM vous dit quelque chose non très bien c’est parfait euh donc le BIM c’est building information modeling model ou management donc building c’est les bâtiments information c’est l’information qui se trouve dans les bâtiments et modeling ça va être la modélisation de ces bâtiments et moi dans le dans l’agence où je suis on est une agence qui accompagne en fait les autres agences d’architecture à incorporer un processus BIM dans leur pratique aujourd’hui quand on dessine du projet il y a beaucoup d’appels d’offre qui nécessitent d’avoir des maquettes qui sont informé et des maquettes qui vont être renseignées et nous notre travail c’est de faire ce qu’on appelle le beim management le beim management c’est de la gestion des informations qui sont dans les maquettes donc cette gestion là c’est des informations qui sont produites par des équipes d’architectes mais aussi des équipes de structure des équipes de fluides et plein d’équipes qui produisent des maquettes et nous on vient consolider l’ensemble et euh partager en fait le résultat auprès des différentes maîtrises d’ouvrage qui ont commandé en fait ces projets et ça ça m’a permis et ça m’a donné uneopportunité de travailler sur des projets de plein d’échelles différentes que ce soit les gardes du Grand Paris à des projets de salle de sport à Paris 8 et tout ça en faisant des accompagnements en intervenant sur ces projets directement en modélisant dedans ou en faisant de la gestion d’information de ces projets et en même temps de ça j’ai ma pratique du soir ou du weekend qui est celle de la BD qui qui me permet un peu de sortir des chiffres de la structure et de tous ces éléments là mais de me rapprocher des personnes et de de des enquêtes en fait que j’avais engagé dès ma de mon diplôme pour continuer en fait ce travail de dessin et d’enquête et de mémoire des luttes actuelles sur des questions politiques parce que euh pour moi cé indéniable l’architecture est politique et je voulais en fait travailler dans le sens où j’arriver à servir des personnes en direct et euh le faire tout en aimant en fait ce que je faisais donc j’ai continué à dessiner aujourd’hui et je suis content d’être là avec vous ce [Applaudissements] soir alors je vais avoir une première question pour balogoun comme vous l’avez si bien dit vous portez de nombreuses casquettes notamment cell d’artiviste euh engagé eloï vous vous avez suivi un master au beauzard de Milan et vous avez une pratique personnelle de la peinture est-ce que tous les deux cette pratique artistique a une influence sur le travail que vous faites en entreprise euh alors je dirais oui et non euh alors le premier ça va être le nom parce que je travaille dans entreprise beaucoup sur l’ordinateur sur des maquettes complexes sur des des projets qui sont à très grande échelle parce que généralement des projets qui nécessit du BIM ce sont des projets qui sont commandés par des par des régions par des communes et qui sont à très grande échelle euh du coup ça reste quelque chose de très computationnel je reste dans le calcul dans la résolution de de de clash enfin de entre différentes maquettes et euh ça c’est l’aspect vraiment technique de ma pratique maintenant vient le côté oui où en fait en agence on a aussi dans notre agence en fait des des des moments où on doit communiquer sur des informations sur des choses et communiquer ça communiquer sur des projets parfois on peut me demander de d’illustrer en fait des moments de chantier ou d’illustrer des des des des échanges qu’on peut avoir avec des équipes et cela je le fais par le dessin avec la pratique que j’ai de mise en page de bande dessiné enfin donc c’est ma technique qui est utilisée pour communiquer sur des projets qui sont à première vue complexes mais entre les deux en fait j’essaie de séparer les deux pour avoir un moment de détachement de l’ordinateur et aussi un moment de retrouverver du dessin sans charge on va dire économique sur la question mais plutôt des charges de bienfait quoi de dessiner pour faire du bien euh je pense que ça rejoint un peu ce que tu dis moi aussi de manière comme ça de premier abord non dans quotidien ça ne ça n’apparaît pas mais après de manière plus profonde on va dire le fait d’avoir une pratique artistique ça c’est quand même enfin ça ouvre l’esprit et une manière de penser donc forcément il y a des ça ça il y a des choses qui apparaissent et euh euh plus précisément dans le master que j’ai fait quand même ça m’a fait réfléchir sur le le fonctionnement du monde de l’art et la théorie de l’art et effectivement le fait c’est un regard qui est c’est un regard qui est un peu politique et très théorique et philosophique donc quand je regarde l’endroit où je travaille la Fondation quartier avec ses enjeux avec le fait que le monde de l’exposition c’est très particulier il y a une idéologie qui a derrière quelque chose de très français très occidental euh voilà il y a des enjeux et puis euh moi j’ai vraiment déconstruit beaucoup d’idées que que j’avais sur une opposition entre le monde de l’exposition c’est vraiment le la démocratisation de l’art par opposition au collectionnisme qui serait une possession égoïste et ça le fait d’être passé par le master de de 1 an ça m’a complètement déconstruit ces idées là j’ai vu vraiment que cette idéologie qui était présente dans le monde de l’exposition et que d’une certaine façon le colleionnisme ça pouvaitre se dire mais ça veut dire que l’art c’est tout le temps avec nous et pas que dans les musées donc ça m’a fait réfléchir à ça et c’est vrai que quand je suis à la Fondation quartier j’ai aussi tout ça dans la tête quand je rencontre les artistes tout ça donc mais c’est de manière un peu enfin très réflective et en arrière-plan parce que c’est pas quelque chose don dont je discute tous les jours quoi alors moi j’ai une question pour Céline et Jean Hu donc vous Cline qui travaillez dans le domaine un peu du patrimoine donc et jeanu vous qui travaillez à APUR comment projetez-vous votre pratique en vue des des préoccupations climatiques actuelles h alors je projette ma pratique disons que en fait j’ai je l’ai beaucoup projeté et aujourd’hui je la je la pratique concrètement c’està dire que je suis à à purure pour concrétiser mon engagement dans un enfin dans une trans enfin dans une amélioration de de de la ville dans la perspective des réchauffements climatiques et donc à tous les jours dans mon travail je m’engage là-dedans enfin j’ai j’ai je suis un peu sorti de la question de la production architecturale en lien avec cette ce ce sujet de changement climatique donc moi très personnellement euh je pense que c’est des questions qui se posent que ce soit euh enfin qui doivent se poser que ce soit euh quand on agit sur du patrimoine existant ou euh dans d’autres circonstances de projet euh après la question de c’est vrai que intervenir sur du patrimoine existant c’est aussi comment dire c’est la continuité c’est euh disons que ça ne enfin c’est pas des questions que je je pose euh au quotidien mais c’est des choses qui se font naturellement des questions qui se posent naturellement dans dans tous les projets mais c’est vrai que c’est pas dans ma pratique quotidienne c’est en fond mais c’est pas un sujet maintenant Eloise quelle est votre marge de manœuvre au sein de la Fondation quartier alors je pense que j’ai vraiment la chance parce que la Fondation quartier c’est peut-être l’institution d’art dans lequelle en tant que chargé de production on a justement le le plus de laattitude comparé à peut-être des endroits où il y a moins de moyens euh et je pense que j’exploite pas du tout de de autant de euh enfin possibilité de créativité que quand j’étais chez filigami typiquement euh et moi en arrivant à la Fondation j’avais peur d’être un peu frustrée dans le fait de pas dessiner de pas faire tout ça mais finalement dans le fait d’être dans des dialogues conscients enfin constants avec d’autres personnes euh on s’oriente beaucoup mutuellement quand même dans le projet et j’ai quand même l’impression de pouvoir faire des choix et de pouvoir mettre la main à la patte et de diriger un petit peu certaines choses c’est c’est assez c’est assez particulier c’est pas comme faire de la de la maîtrise d’œuvre est-ce que quelqu’un souhaite poser une une question ou deux questionsou plusieurs questions bonjour j’ai une question pour excusez-moi pour la pration pour Balog Davis donc vous avez vous nous avez dit que des fois vous aviez un rôle dans la communication et vous utiliseer vos dessins pour communiquer les projets auprès du public et je voulais savoir de manière pragmatique quand vous faites ça l’entreprise vous enin l’entreprise dans laquelle vous travaillez est-ce que vous avez un statut de dessinateur ou alors il vos contacts en tant que illustrateur en freelance et vous faites une sorte de prestation en dehors de votre euh alors ça ça dépendra des missions euh parce que il y a les illustrations que je fais pour ma propre boîte qui sont un peu des illustrations qui qui sont aussi de ma pratique donc c’est une manière pour nous de communiquer mieux sur des projets sur lesquels on intervient mais j’ai aussi des illustrations que je réalise pour d’autres entreprises ou d’autres associations des initiatives en tant que facilitateur et pour le coup j’ai un statut d’artiste auteur aujourd’hui qui me permet en fait de réaliser des des sortes de comme pourrait l’appeler des facilitation graphique de sujets complexes quand par exemple ça peut traiter de sujets politiqu ou des sujets qui ont qui sont plus de la recherche mais qu’il faut donner à lire à un public plus général un grand public et pour le coup en fait on fait appel à moi en tant que dessinateur et avec mon statut d’artiste auteur en fait on me missionne dessus et je peux passer un certain temps à travailler sur ces missions là OK et j’ai aussi une deuxième question euh est-ce que vous avez déjà pensé à travailler mais en tant que destinateur seulement auprès des agences d’architecture parce que vous avez dit que vous avez un style plutôt de manga et euh je trouve que c’est un un un style qu’on retrouve pas beaucoup dans les visuels de de d’agence d’architecture alors je vais pas vous cacher je suis plutôt confortable dans ma situation actuelle en tant que BIM consultant euh ça implique quand même d’avoir euh une paye qui est constante d’avoir une sécurité de être employé et si je m’engage dans une dans une position où je vais être complètement indépendant je pense qu’il faut que j’ai un dos plus solide clairement aujourd’hui à l’état actuel je suis un peu trop euh jeune mais aussi il faudrait que j’ai un réseau qui soit plus constitué et que j’ai une image qui soit plus connue pour que ma pratique personnelle puisse être suffisante pour subvenir à mes besoins actuellement c’est ça la vérité c’est que need voilà merci beaucoup merci pour ces excellentes questions sur la question du droit d’auteur dans les agences don on pourra peut-être reparler plus tard est-ce que quelqu’un souhaite poser une autre question qui m une remarque les mains se lèvent alors je vous propose qu’on passe à notre 3è groupe si vous voulez bien merci beaucoup on peut les applaudir [Applaudissements] et merci pour ce premier échange et donc on accueille Félix chamerois Arnaud dere etonore Morand Agathe laabille et Benjamin lafor je pourrais préciser que Félix Cham est diplômé en 2017 Arnaud depre et lonore Morand en 2008 et 2009 agate laabille en 2010 et Benjamin Lafort en 2008 donc on a presque une génération entière et en fait ce qui caractérise les cinq personnes que l’on va entendre maintenant c’est que ils et elles ont monté leur leur propre structure agence studio atelier et que vous travaillez a priori à votre compte en votre nom propre vous allez nous le dire je vous propose d’utiliser la petite le petit outil qui est ici hop dans le sens pardon dans l’autre sens ouais merci c’était dans l’autre sens euh alors bonjour à tous euh donc moi j’ai été diplômé en 2017 je suis le le plus jeune de ceux qui ont monté leur structure apparemment euh j’ai donc j’ai j’ai cofondé dynamorphe en 2017 c’est l’année de mon diplôme et c’est d’ailleurs à travers à travers le diplôme à l’école que que qu’on a pu monter cette structure donc avec des camarades étudiants à l’époque et et avec laquelle et donc structure qui continue depuis en fait j’ai eu un parcours à l’école qui était plutôt assez assez transvers trans verersal et et presque chaotique hein j’ai et croisé plein de plein de de parcours différents de de je c’était assez difficile de savoir dans quelle dans quelle direction orienter la la ma future pratique jusqu’à ma rencontre en 4e année je crois 3e année avec Hans swalter Müller dans le cadre d’un workshop qui avait à l’époque à l’île d’abo donc qui était la la seule le seul moment de de tout le cursus ou éventuellement si on avait eu la chance de se lever à 4h du matin on pouvait croiser de la fabrication échelle 1 euh voilà et d’ailleurs j’ai eu j’avais pas fait ça je m’étais greffé au au groupe enfin bon bref et euh et donc j’ai rencontré j’ai rencontré analter Müller j’ai rencontré donc cette personne qui qui construit et habite dans de l’architecture gonflable depuis maintenant une cinquantaine d’années et euh et et ce ce ce lien enin cette rencontre à travers aussi de la pratique ça a un peu tout ciblé directement la la suite de mon parcours et euh et donc on s’est retrouvé à 6 en fait au début enfin on était deux diplômants et et quatre quatre copains en 4e année et on a travaillé toute l’année sur un projet de diplôme donc je sais que c’est c’est assez rare encore aujourd’hui des projets de diplôme sur une année entière et encore plus un projet avec aussi nombreux mais c’est c’était c’est cette cette quantité de de cerveau qui nous a permis et de bras aussi qui nous a permis de mener à bien ce projet de diplôme donc qui dès le départ était de de de concevoir et de réaliser en fait de faire rentrer vraiment le jury dans un dans une réalisation donc un projet d’architecture gonflable donc voilà qui était qui devait être dynamique et cetera et qui essaie de de remettre d’être un peu la la synthèse de ce qu’on avait vu à l’école de toutes les les différents parcours donc c’était assez transdisciplinaire c’était bien d’être 6 et euh sauf que réaliser un un projet échelle 1 à l’époque déjà euh ou peut-être encore plus je sais pas c’était compliqué et ça nous a poussé très vite à nous structurer euh parce qu’il a fallu qu’on aille chercher des lieux de fabrication des sous euh des lieux aussi peut-être de de prototypage parce que ben c’est c’est ça fait 50 m²r aujourd’hui ça m’a pas l’air énorme mais quand on est étudiant c’est quand même grand et puis la ca c’est grand on avait pas trop de place enfin il y avait les beauards mais c’était compliqué euh et donc voilà en fait on a répondu à plein d’appels à projet à ce moment-là et et à et on a été suivi par un certain nombre d’associations ou de d’institutions on avait été lauréa de la première édition de faire Paris à l’époque il nous croyaient pas tous ces gensl nous croyaent nous faisaient pas du tout confiance mais bon on a quand même fait ce diplôme et euh et c’est donc en fait directement au moment du diplôme on était déjà presque dans dans un cadre professionnel puisque ce donc ce projet de diplôme qui était donc là à l’état de prototype on l’a installé 2 mois après le diplôme dans le cadre d’un festival Art dans l’espace public art numérique et euh et ça a mené après on a ét en lien avec d’autres institutions où on a continué en fait avec dynamorph donc qui est une association on a continué à produire d’autres projets artistiques beaucoup en lien avec le monde des arts plastiques des arts dans l’espace public euh on a candidaté à pas mal d’appels à projet il y avait des des des résidences aussi assez assez variées donc c’était compliqué parce qu’on était à la fois architecte mais en même temps on essayait de trouver une place de se faire une place dans le monde des arts plastiques donc c’était pas toujours facile de trouver sa place mais en même temps la transversalité a aussi aidé à à à répondre à rentrer dans à forcer de de rentrer dans des cases et et voilà petit à petit donc on a continué à explorer euh le monde de l’architecture gonflable sur tout mais pas que sur en fait de l’architecture légère et et souple qui soit souvent dynamique et le fait d’être en gros on a été plasticien pendant quelques années et ça ça a permis de de on des ateliers enfin on a travaillé avec toutes sortes d’échelles c’est un un très grand nombre de de métiers différents he de monter enfin d’avoir besoin de de concevoir et de fabriquer je pense que ça on va s’en rendre compte aussi avec la la suite du groupe hein mais euh parce que donc c’était des projets qu’on qu’on a qu’on a continué à construire enfin à dessiner à construire et on a développé comme ça une certaine expertise euh assez spécifique hein parce que l’architecture gonflable bon ça existe quand même pas beaucoup euh et euh donc en parallèle de ces projets qui ont continué à être enfin qu’on a continué donc plutôt en tant que sans vraiment avoir beaucoup de commandes hein c’était des productions artistiques qu’on qu’on proposé et qu’après on installe dans avec différents acteurs dans l’espace public souvent euh on a commencé à travailler avec une une compagnie de cirque qui nous a demandé de fabriquer un un chapitau donc ça c’était en 2018 on était diplômé depuis 1 an et et ils nous ont ils nous ont demandé de faire un un truc où il fallait accueillir 350 personnes et et respecter des normes ça nous a foutu complètement la trouille mais euh mais 4 ans plus tard on a fini par réussir à à sortir ce ce ce ce ce truc euh ce chapitau gonflable donc qui tourne depuis depuis 2 ans un peu partout eTTH et voilà aujourd’hui alors dynamorph c’est un peu réduit parce que bah il y a eu notamment le covid et puis ce gros projet qui est un truc un peu énorme qui avale l’énergie et et et et plein plein de d’envie et tout ça et donc voilà on on continue à avoir des commandes un peu plutôt dans le monde du spectacle vivant pour du décor ou des lieux d’accueil et en parallèle on continu à produire euh des des projets plus exploratoires en tant que plasticien qui sont installés dans des endroits assez assez variés euh [Applaudissements] voilà bonsoir donc nous nous sommes Arnaud depè et Léonore Morand euh nous avons fonder le studio de permorant architecture en 2019 euh donc moi j’ai été diplômée alors 2007 ou 2008 je suis pas sûr mais en tout cas je suis la dernière génération des d PLG ce qui m’a été plutôt utile parce que j’ai eu bon déjà je pense que c’était une époque à Malaca nous on est enfin pour le coup on fait partie de la même génération mais donc ça a été une époque de beaucoup d’expérimentation pendant les études beaucoup de degrés de liberté et finalement un parcours qui était assez libre donc je pense que je n’ai pas vraiment eu au sein de l’école un parcours classique de ce qu’on aurait pu imaginer pour un architecte et il se trouve que je l’ai plutôt poursuivi donc moi je n’ai jamais travaillé dans une agence d’architecture euh j’ai le la seule agence dans lequelle j’ai travaillé c’était l’agence hunchi studio à New York dans lequelle j’ai fait mon stage de fin d’étude donc Vito hunchi pour resituer c’était un ça a été un artiste un poète un performer qui a qui a eu une multitude de pratiques et qui a euh en on va dire en fin de parcours décidé de monter une agence d’architecture parce que il a quand même toujours eu des pratiques qui étaient en lien avec les avec l’espace donc voilà moi j’ai fait ce stage là et euh donc là vous pouvez voir mon premier bâtiment donc j’ai construit un iglou en carton sur le toit euh euh d’un bâtiment du Bronx où j’habitait à ce moment-là donc donc voilà ça ça a été ma première pratique euh par la suite j’ai accumulé une multitude d’expérien je suis revenue à Paris pour faire une table de pique-nique de 150 m de long pour le pour la cinématèque française puis j’ai voilà j’ai fait plusieurs projets à mon compte pour des commandes un peu multiples et euh voilà on s’est ensuite rencontré avec un de PA mais je vais le laisser se présenter euh donc du coup euh moi j’ai eu je suis diplômé en 2009 donc je passé mon PFE avec cette machine euh qui était une c’était basé sur l’exploration du territoire et j’avais j’étais allé à la rencontre de la Transnistrie je suis allé à tiraspul avec cette machine qui me permettait dans le viseur de prendre des photographies et ce qui était dans toute une série de d’exploration du de territoire que j’ai mené pendant pendant mes études je suis all en Ukraine en Moldavie en Roumanie en Serbie voilà beaucoup de de de voyages dans l’est et avec des des des des machines à explorer euh en parallèle des études bah j’avais une pratique artistique en plus de ça euh et puis j’ai toujours travailler en agence plus dans le micro ouais pardon h j’étais en 3e année chef de projet dans une agence j’ai où j’étais chef de projet pour l’extension du palais présidentiel de Djibouti voilà entre autres et après en parallèle de ça ben j’ai monté un collectif la bordure où on était on travaillait au l’incubateur du 104 voilà donc ça c’était toute une série d’expériences en parallèle et un mil000feuille qu’on a essayé de synthétiser après euh donc voilà donc bah nous à partir de enfin un peu avant 2019 on a on a commencé à collaborer sur des projets et euh l’idée a toujours été un peu de mener différentes expériences qui étaient pas forcément en lien avec l’architecture donc on a fait des expérience un peu folle de type de fondre des menuseries en aluminium pour couler une maquette dans un tas de sable extraire de l’argile pour faire un four à pizza enfin des choses qui étaient un peu voilà et en même temps on avait notre pratique d’architecte euh et on peut voir voilà donc ça c’est notre pratique actuelle d’architecte et donc l’idée a toujours été donc euh de lier un peu conjointement conception et production parce que moi en fait dans tous les projets que j’avais mené avant et Arnaud pareil de son côté on avait toujours finalement d’une certaine manière fabriqué dans les projets et donc voilà donc ça c’est c’est deux exemples de projets un projet qui a été livré euh en juin dernier qui est une salle des fêtes à laanville donc pour ce projet l’idée a été un peu de de venir euh euh convoquer on va dire un archétype assez typique de du 91 à savoir la la halle de village et et pour cet archétype voilà il y a eu une multitude de propositions qui a été fait par qui ont été faite par le Bureau notamment la sculpture de ces colonnes donc qui a été réalisé par qui qui ont été réalisé par Arnaud et en parallèle euh des bouchons des cabochons bouchons enfin on peut les appeler un peu comme on veut en céramique donc en fait qui ont permis de euh de boucher les trous de banche voilà donc en fait c’était une manière de bah voilà de d’amener de l’ornement et de fabriquer des objets qui un peu prenaient soin dans dans un lieu qui est parce que la la Hal est située un peu dans un lieu intermédiaire qui est une zone voilà un peu industrielle en lisière de ville voilà et le deuxième projet alors voilà ça c’était plus pour montrer qu’en fait on pouvait réussir à pareil euh toujours continuer sur cette idée de conception mais à plus grosse échelle parce que là pour le coup c’est une une une forge industrielle pour lequel on travaille donc qui forge pour l’aéronautique et et donc en fait on les accompagne depuis plusieurs années dans le développement de différents projets au sein du site donc notamment des bâtiments des hangars et cetera et là en ce moment on en train de travailler avec eux sur un un laboratoire de métallographie et euh pour lequel en fait eux ils produisent des très grosses pièces avec des types de finition différents mais qui sont en général quelque chose qui est vraiment très technique mais il ils ont pas du tout une vision euh esthétique sur les pièces qui projette alors que enfin si on se balade sur leur sur leur sur leur parterre de de pièces posées enfin on se dans une exposition d’art contemporain c’est que des objets surdimensionnés incroyables en terme de finition et donc voilà donc là finalement on a a réussi à que pour le le le projet là qui est en chantier en ce moment il fabrique une colonne d’entrée pour pour le bâtiment et donc ça va être une colonne qui est avec différents types de finition en terme de forge donc il y a la finition martelée la finition usinée et la finition filetée donc là voilà c’est ça c’est une maquette que vous pouvez voir en haut à gauche enin à droite pour vous et euh et voilà qui qui montre un peu euh cet objet [Applaudissements] voilà bonsoir je suis agate labaille moi je suis diplômée de 2010 je suis rentrée à malaket en 2003 j’ai pris un peu de temps pour faire mes études parce que j’ai toujours travaillé à côté j’ai eu la chance grâce à jeanalie de rencontrer Françoise SH qui est une plasticienne ENF une architecte devenue plasticienne et pendant toutes mes études je l’ai accompagné dans son travail qui était un travail d’art participatif donc des ateliers menés principalement avec des enfants pour construire de de l’art qui serait ensuite installé dans des places urbaines je pense que très vite je me suis mise à travailler à côté de l’école parce que j’ai quand même toujours eu le sentiment que l’école était un une sorte de d’incubateur que et j’avais choisi malqua spécifiquement pour ça pour l’idée de la M multiplicité des apprentissages et le fait de pouvoir se construire un parcours qui est très différent c’est pas le cas de toutes les écoles d’ architecture à notre génération on pouvait faire de la vidéo de la photo de la philosophie de la psychosociologie et en fait on pouvait parcourir tous ces tous ces apprentissages et finalement se construire notre propre notre propre chemin et euh ça je l’ai vraiment gardé dans toute ma carrière c’est-à-dire que j’ai j’ai pas eu une carrière linéaire j’ai pas su rester à un endroit euh parce que de Françoise Sha je j’ai sauté dans une expérience au Brésil où j’ai plus travailler dans les favelas à cette construction de euh de projets urbain mais plastique enfin c’était pas vraiment une réflexion urbaine traditionnelle euh et c’était finalement ce que j’ai appelé ma première transgression quant à la pratique architecturale c’est-à-dire enfin ce que je viens d’expliquer au préalable c’est l’idée de pouvoir naviguer à plein d’endroit et aussi ce qui é important dans ces débuts et d’écoes et de François Sha c’est l’idée assez forte de rassembler des gens autour de problématique là pour le coup social et l’idée que le enfin ce que Malak m’a appris c’est que le et et une construction sociale avant toute chose après mon diplôme que j’ai réalisé que Monsieur valler et Monsieur Serero en théorie histoire projet j’ai réalisé mon ma HMO chez abinaleropars et mon sujet de diplôme dépassait aussi l’idée de l’architecture pure puisque j’ai fait une scénographie de l’architecture scénographie d’architecture dans l’architecture j’ai pas trop su rester dans les clous de l’idée d’un programme et d’un site et avec Julien et éedouard dans l’agence sainaaleropars j’ai pu aussi aller un peu plus loin puisqueon a travaillé ensemble sur plusieurs scénographies notamment pour des clients comme bakara Renault donc des de l’architecture plus libre j’ai envie de dire c’est peut-être un peu naïf de dire ça mais je crois qu’en première pratique après l’école c’était assez important d’avoir toujours cette liberté de produire de la forme simplement ils font quand même de l’architecture de grands bâtiments donc ils m’ont aussi appris l’architecture à proprement parler avec du logement et des projets culturels ils m’ont appris la notion d’identité architecturale je pense et c’était quelque chose qui était déjà en filigrane aussi dans les études à Malaka le fait d’être très intégré tout en ayant une identité forte et pour finir chez abinaleropars je pense que ce qui m’ont vraiment ce qui m’ont vraiment apporté c’est qu’ils ont attisé mon appétence pour la gestion de projet et la gestion de l’agence de l’entreprise elle-même l’idée d’agencer j’avais fait mon mémoire à l’époque sur l’agence comme voilà comme une idée d’agencer et ça revient à cette première idée enfin c’est oui cette première idée que j’avais eu avec en travaillant avec Françoise SH l’idée de de rassembler des gens des compétences et les guider dans une direction quelle que soit finalement l’échelle du projet et en fait ça s’est matérialisé plus tard dans ma carrière comme du business développement pur et dur puisque un peu plus tard j’ai j’ai eu cette casquette de business devveloppeer la vie m’a ensuite amené à Bruxelles où j’ai fait du design objet pur avec un designer qui fait du design de collection et du design de série et ensuite j’ai collaboré avec Pierre Bonnefille qui est un maître d’art le maître d’art français de la couleur et des matières et cette expérience professionnelle m’a donc justement là j’ai fait du business développement et ça m’a permis de pouvoir construire des projets assez exceptionnels avec des architect assez exceptionnel un peu partout dans le monde particulièrement aux États-Unis en Asie et en Angleterre et en fait ce j’appelle ça assez crument du business développement mais c’était encore une fois monter des équipes complètes où se retrouve l’architecture l’architecture d’intérieur la décor et l’artisanat d’art et une fois que j’avais pu voir un peu tous ces aspects de la profession c’était une pour moi vraiment une continuité de l’école c’est naviguer dans tous les naviguer dans toutes les échelles et tous les types de sujets j’ai monté mon studio avec Floriant Sumi qui lui est plasticien et qui vient du monde de l’art contemporain et ensemble on a creusé cette idée de l’Intérieur et de la matérialité de l’intérieur de de comment l’intérieur se s’accroche à l’architecture et quelle est le la relation de l’architecte d’intérieur à l’architecte et donc aujourd’hui on construit des projets d’hôtellerie de de concept concept retail et par ailleurs on construit aussi des on construit aussi du mobilier ce qu’on n’appelle pas du mobilier on appelle ça plutôt des objets parce qu’il y a pas vraiment d’échelle c’est-à-dire qu’on peut dessiner un bijou un un fauteuil en fait on n’arrive pas à se se résoudre à à à voir la notre production selon une échelle on va traiter de la même manière une bague que un bâtiment de 12000 m² à saint-toin pour pour de l’ exploitation hôtelière en fait on on traite toujours le projet de la même manière et on a un atelier de production qui nous permet de prototyper énormément et de faire une grande majorité de notre mobilier nous-même voilà euh je voilà [Applaudissements] bonjour Merci Océane ravi de venir ici revenir ici donc nous nous avons été je vais dire nous parce qu’en fait ça c’est l’affiche de notre diplôme en fait et on a passé notre diplôme à 3 avec David AP7 chez Sébastien Martinez bar Sébastien qui est resté mon associé et il y avait déjà cette objectif de passer un diplôme à 3 alors nous on est les premiers PFE donc c’tait littéralement le bordel personne savait comment ça se passait à malake en gros donc on a réussi à justifier que c’était la fin de l’architecte auteur donc on pouvait en gros faire son diplôme à 3 euh euh avec Sébastien d’où on vient c’est aussi important ce côté du savoir situer donc nous on vient de la périphérie middle class pavisionnaire à Toulouse et ce qu’on aime à dire souvent c’est que malaké c un peu notre Erasmus quoi le 6e arrondissement c’était déjà un grand voyage euh c’est aussi un peu tout ça tout au fil de nos études et qui reste he c’est cette question de la pas la posture minoritaire mais la la conscience minoritaire où en parallèle de nos études on on lisait beaucoup la théorie cuir on lisait peut-être plus Judith Butler et Paul prciado que que Norman Foster donc vraiment et c’est grâce à Malak he puisqu’on était autorisé à faire ça notamment dans le département théorie histoire projet où voilà on avait on nous a transmis cette culture de l’avantgarde avec oui vraiment les années passées à Malak était bizarre farfelu ù où on avait des cours je me souviens avec en théorie histoire projet notamment où on a fait pendant de semaines toutes les impasses de Paris la nuit et c’était vraiment un parcours situationniste ou voilà et ce travail d’enquête et que qu’on fait encore au quotidien quand on fait de la rénovation donc je vois vraiment les effets de malqu très très souvent dans dans notre quotidien cette affiche donc le diplôme c’est intitulé Une chaise une maison une tour mais avec comme tu dis notre le rapport à un peu naïf ou prétentieux de pouvoir toucher à toutes les échelle la question de la chaise pour nous c’était la question du corps de manière assez et la question aussi de la de fabriquer cette chaise la question de la maison c’était le sujet de la la domesticité et aussi peut-être une critique de la famille nucléaire et ça je vois qu’on y revient dans les concours de logement qu’on fait où voilà comment on produit pour des nouvelles formes de vie comment on produit des nouvelles formes architecturales liées à des modifications de la vie donc la théori queir elle demeure et la tour bon la tour c’était un peu on était quand même en 2017 et la tour céit un l’enthousiasme critique ou l’enthousiasme tempéré des des pétromonarchie puisque on parlait beaucoup de de Dubaï et ça sonnait un peu le le champ du signe de l’architecte Vette l’architecte auteur et et et la la crise climatique advant donc voilà ce projet de tour était un peu une profitons un dernier une dernière fois des moments où on peut dessiner des dessiner euh voilà ce dit aussi Malak bordellque et en parallèle de Malak on a toujours fait des choses à côté notamment le diplôme on l’ on l’a présenté dans une galerie à Berlin c’est ça aussi l’exposition dans nos parcours c’est c’est pas un outil de communication c’est vraiment des territoires de recherche les expositions et les publications donc c’est ça fait partie de notre quotidien et encore aujourd’hui voilà donc ça c’est une image en cours donc aujourd’hui l’agence un peu comme comme Léo on a on a pas travaillé chez chez beaucoup d’architectes si ce n’est les 3 mois minimum pour la HMO et donc ce qui implique aussi que nous sommes passés quelques temps au RSA et vraiment pour monter sa pratique il y a aussi des sans faire le romantisme ou faut souffrir pour monter son agence mais ça a été une réalité euh donc aujourd’hui on est une équipe de SEP personnes on travaille sur des on fait de la maîtrise d’œuvre euh c’est même 60 % de notre temps et aussi de notre chiffre d’affaires mais en parallèle et c’est ce que je montre là euh on fait de la recherche alors qu’il prend la forme d’exposition de publication euh pour toujours avoir un et je pense que c’est ce qu’on a appris à l’école que l’architecte a la capacité de parler de son époque ou de ou de ou de s’intégrer dans le débat public euh donc là l’image c’est on est en train de de faire ce qu’on peut nommer une monographie euh qui est en retour critique sur nos productions mais aussi euh euh mais aussi sur des œuvres d’art sur de des travaux d’res architectes et donc on essaie de de problématiser avec la maison d’édition àathon et aussi faire appel à d’aut des personnes d’autres disciplines donc il a l’historien Boucheron une théoricienne du design Alexandra Midal mais aussi un critique d’architecture japonaise parce que comme certains l’ont dit on a passé 6 mois au Japon et ça a beaucoup euh changer notre pratique ou notre rapport à l’espace euh voilà j’espère que j’ai tenu les 3 minutes et euh non je voilà [Applaudissements] alors Félix vous avez eu du coup votre première commande un an après votre PFE et Éléonore vous avez commencé à exercer en tant qu’indépendante aussi juste après votre diplôme comment fait-on pour trouver le courage de se lancer à son compte sans d’utrre expérience professionnelle je pense que c’est une forme d’inconscience euh oui surtout qu’en plus moi je me suis engagé sur des projets des moments qui étaient un peu limite parce que c’est vrai que dans l’idée de conception fabrication il y a quand même un peu enfin une déontologie autour de l’architecte c’est pas quelque chose qui est normalement très facile à mettre en place et c’est vrai que je me suis pas trop posé la question j’ai foncé et des fois avec des objets très très lourds que je mettais sur des planchers pas forcément adéquates donc voilà j’ai eu de la chance on va dire mais là-dessus bon voilà j’ai j’ai vraiment tenté quoi j’ai à peu près la même réponse et d’ailleurs je suis à peu près dans le même cadre parce que c’était aussi de la conception et la fabrication en même temps et ouais c’était c’était bien inconscient mais mais en même temps c’était aussi en tout cas pour ma part une forme de de de nécessité enfin ce ce ce ce cette ce client euh avait besoin d’un d’un produit enfin d’un projet que je pouvais enfin que je pensais pas trop pouvoir faire enfin que j’imaginais que ça allait pouvoir marcher et et que alors la chance que j’ai eu c’est aussi que le le client en l’occurrence était aussi très jeune euh et que donc tout le monde était un peu inconscient dans cette histoire euh et que ça a été ça a été ça a été en même temps ça a été conscientisé assez vite on s’est dit on sait pas ce qu’on fait on sait pas où on va et c’est aussi pour ça que le projet a mis du temps à existé hein il a fallu bien 3 ans pour définir un peu le cadre précis et c’est c’était enfin c’est surtout pour ça que on a eu la le courage de monter ce projet c’est enfin d’aller sur ce projet c’est parce qu’on a on a eu 3 ans pour finalement le en construire les le cadre et le contour et euh Félix à quel moment dans votre PFE vous êtes rendu compte avec Clara notamment que vous pouviez faire quelque chose qui dépassait le cadre du diplôme avec ce que vous étiez en train de créer on s’en est pas trop rendu compte euh nous on cherchait juste à fabriquer notre diplôme et on par contre on savait qu’on voulait le faire et on a essayé de mettre enfin on a mis en place tout ce qu’on pouvait euh pour réaliser ce ce cette chose et ça ça met dans un enthousiasme la fabrication quand même surtout qu’on était dans la conception et la fabrication et passer passé 2 mois de mai enfin avril mai pendant que tout tous les autres camarades ils sont en panique sur leurs ordis pour imprimer pour dessiner leur leur PFE que nous en fait petit à petit on voit le projet se construire c’est un enthousiasme aussi qui qui nous a beaucoup plu et et ça s’est fait ça s’est fait peu tout seul aussi le le le la la professionnalisation finalement de cette histoire Benjamin euh vous êtes à la fois rédacteur en chef de la revue d’architecture plan libre critique d’architecture commissaire d’exposition à la ville à noaï et maître d’œuvre comment est-ce que vous faites tout ça non non je dors et je me non on est une équipe euh et ensuite il y a comm pour nous on est architecte il y a pas de commissaire ou quoi c’est ça fait partie d’être architecte et le lien entre tout ça euh c’est en fait de créer sa propre expertise en fait les travaux de recherche nous on envoie des liens direct dans notre pratique alors on fait pas les travaux de recherche pour ça mais un exemple on a fait une étude pour une exposition sur les skate park en tant commissaire voilà et 3 ans après sur un projet de de reconversion de frit industriel on s’est dit mais ce qu’on a étudié le skate park en fait c’est un outil urbain et du coup on a proposer à notre commanditaire de faire un skate park voilà donc en fait la recherche c’est pas que de la c’est pas que de l’opportunisme pour avoir accès pour créer de la commande mais en tout cas ça permet d’avoir une expertise et une prise de position sur des projets de maîtrise d’œuvre euh et inversement euh la maîtrise d’œuvre oriente des problématiques de recherche comme on peut le faire dans la revue plan libre mais tout en euh en faisant appel à des ce que tu as nommé d’agencer euh euh en agençant en faisant un casting complémentaire d’historiens de de euh de juriste en tout cas tout un magma qui fait dans lequel on se sent expert en tant qu’architecte puisqu’on a je pense qu’on arrive à à manier les différents champs lexicos et du coup et faire des synthèses oui ou deou de bruit de fond tu peux compléter non je disais que c’est un peu une forme de veille c’est-à-dire enfin une des choses les plus importantes que qui m’a été dit dans mes études à malqua c’est ne vous l’aurez pas vous ne serz pas architecte avant vos 40 ans et encore j’y pense tous les jours et je pense que notre métier c’est une idée de formation continue donc tant dans le la pratique de maîtrise d’œuvre dans le faire que dans les idées c’est-à-dire que on est en constant questionnement et donc ça se matérialise par des expositions des recherches des textes des objets euh c’est quand même une forme de veille et et après ça se retrouve dans les projets de fait puisque ça nous habite et ça nous et ça nous constitue enfin je pense autant vous dans le cabochon qui enfin il y a le faire qui vient dans une idée plus plus grande en fait enfin euh Arnaud et Éléonore euh je voulais savoir donc quel est votre rapport à l’artisanat et pourquoi vous l’intégrez tant donc dans l’architecture et dans vos projets euh alors je pense que au-delà de enfin déjà oui c’est sûr que je pense qu’on a un intérêt certain sur pour les savoir-faire on a toujours été quand même euh assez curieux de savoir même juste comment les choses se font et donc de les exp les expérimenter par nous-même pour comprendre comment elles se font et puis enfin je pense au-delà de l’intérêt sur l’artisanat ces projets là il mobilisent aussi une relation avec les entreprise et c’est vrai que nous on a euh finalement réussi à fabriquer vraiment une sorte de de collaboration assez proche avec ces entreprises parce que c’est ces objets là en fait du fait de ce que j’explique qui avant sur les problèmes de déontologie et cetera ils doivent être en fait les entreprises doivent nous accompagner on peut pas juste fabriquer des choses pour un projet d’architecture surtout pour des projets publics ou des projets de cette échelle et donc en fait on a vraiment euh réussi à créer un lien parce que justement on s’intéresse vraiment à à ce qu’ils font et au savoir-faire qui Mobilis et en fait eux nous sollicitent dans cette relation savoir-faire pour même eux aller plus loin et donc en fait des fois ce type de projet ça pourrait être vécu un peu comme une contrainte par les entreprises parce que c’est du travail en plus et sur ces projets finalement ça a été l’inverse quoi c’estàd que même les les bouchonss en céramique c’est le maçon voyait que il y avait les colonnes qui étaient sculptées dans le Lot charpente menuiserie il était là mais vous avez rien fait pour les maçons quoi donc à un moment on s’est un peu questionné en disant ah ouais on a rien fait pour les maçons donc on a commencé à regarder autrement qu’est-ce qui pouvait être fait puis bon voilà c’est par rapport à des pratiques qu’on a à côté ENF moi je pratique la céramique Arnaud il sculte le bois dans dans les bois et donc voilà c’est comme ça que les choses se fabriquent mais c’est aussi grâce aux entreprises qu’on arrive à faire ça et c’est eux aussi qui nous questionnent sur cet artisanat et ce savoir-faire puis même plus largement ça permet de plus largement de connaître la façon dont construit un bâtiment et dont les les entreprises travaillent ça permet justement de dessiner justement les choses de pas leur demander des choses insensées qu’ils savent pas construire et à partir de ça de composer un projet aussi c’est c’est un élément supplémentaire qui permet de de produire une architecture ok alors pour terminer je vous proposer un petit jeu de Chae musical je vous propose de retourner dans la salle et aux autres de venir ici pour les dernières questions qui vont être posées par nos nos trois questionneuses et on va essayer d’enchaîner les réponses rapidement parce que nous arrivons à la fin du temps prévu asseyez-vous où où vous voulez là là en bas en haut en bas tout est possible vous pouvez aussi vous mettre en bas on vous verra et y avoir un sujet mouvement de caméra on compte on compte sur le mouvement de caméra et donc je vous propose de poser la première dernière question que vous avez formulé la question est indiquée ah oui pardon alors donc une question générale donc quel enseignement auriez-vous auriez-vous aimé avoir où vous avez eu et que vous avez beaucoup aimé durant pour votre parcours actuel maintenant bah moi je dirais plutôt un ancienement que j’ai eu et que j’ai aimé avoir c’était un enseignement qui était pas vraiment de l’architecture de la discipline architecturale mais un enseignement qui m’a encouragé à explorer comme m’a rappelé Marc armango qui était mon mon prof de diplôme et aussi un prof tout au long de mes études de plusieurs enseignements donc euh l’enseignement de la du territoire à travers la philo et l’archie et la ville et voilà plein de plein de choses mais plusieurs enseignementsok euh alors pour moi ça a été un enseignement que j’ai eu dès la première année le tout premier cours euh je savais pas du tout ce qui était l’architecture et à ce tout premier cours là euh c’est c’était une certaine clotile BTO qui nous avait fait une introduction à la culture architecturale à travers le film et en fait ce cours là c’était pendant 1 heure on regardait un film sur l’architecture et c’était trop bien et et du coup ça ouvre en fait les yeux sur comment se créer une culture architecturale donc voilà le cours qui m’a marqué euh moi j’aurais aimé avoir un cours sur la critique architecturale pourquoi c’est important et et comment faire moi j’aurais peut-être aimé avoir un cours d’écriture ouais pour apprendre je pense qu’on on minimise l’importance de l’écriture même en agence faut que les architectes doivent savoir écrire et pour convaincre parce que c’est c’est un métier où il faut convaincre des gens alors peut-être un cours sur les arts décoratif manière en pratique ou en théorie parce que vu que c’est c’est quelque chose qui est très présent dans notre pratique avec Floriant peut-être pousser un peu plus ça ou alors là mais c’est plus large c’est potentiellement certains cours de la HMO devrai être dès le début des études parce que on est architecte mais si on a notre propre pratique et comme il disait on est facilement au RSA c’est pas mal de savoir tenir une entreprise et euh tenir un oui un business et ça on n’est pas préparé du tout c’est la HMO le fait mais c’est tellement court que c’est un peu à brûle pour point voilà ben je rejoins ton point de vue parce que j’y pense souvent mais je pense c’est bien de lire Gilles DELEUSE pendant les 5 ans d’études et moi j’ai alors c’était un peu abrupt parce que bon on lit de leuse pendant 5 ans blabblabla et et on arrive en un CHM on on nous dit vous allez être respons pendant 10 ans du du truc que vous avez dessiné on savait pas que ça tenait donc peut-être ça serit des cours aussi des cours de droit bien dur quoi bien en parallèle mais mais ou du droit constitutionnel un truc bien pour comprendre ce champ lexical là au moinsou non nous on n pas eu de cours de droit en effet je pense des cours d’entrepreneuriat c’est vrai que ça pourrait être utile parce que c’est vrai qu’on nous dit pas qu’on va voilà qu’on va devoir être entrepreneur après moi c’est vrai que j’aurais aimé des cours peut-être de botanique ou de géologie mais de terrain surtout pas en amphi mais où on rencontre des enfin de sujets variés où on rencontre des gens qui qui nous racontent des choses voilà moi je me rappelle d’un cours avec Florian deolchier tout le monde prenait ce ce cours parce qu’il savait qu’ils allaient avoir 18 d’office et je me suis retrouvé pendant un semestre en cours particulier avec lui et c’était assez génial euh moi je dirais ce ce cet enseignement volé là presque cette semaine de de workshop donc sur le terrain qui avait lieu à l’île d’abo à l’époque qui est quelque chose que je trouve assez nécessaire en école d’architecture en tout cas voilà mais après plus largement le le la plurédisciplinarité la différence de de vision et de perspectiv qui a qui qui qui qui m’ont été offertes et je crois qu’il sont encore offertes aujourd’hui à Malak me semble être une grande richesse de de l’école et je pense qu’il faut bien bien conserver je pense aussi pas vraiment à un cours mais un moment dédié où on pourrait just sortir de l’école et voir peut-être visiter des studios voir ce qui se passe dehors visiter des expos aussi et voilà mais sortir en dehors des murs de l’école moi je rejoins aussi cette idée je pense qu’un un cours ou un moment où on irait sur chantier sur les chantiers ça pourrait être vraiment un moment d’enseignement puisque on apprend quand même beaucoup de Ch en voyant les choses se faire moi je pens aussi à cette sorte de de matériaux et de de terrain quoi de sol dont on n pas aidé alors qu’on intervient souvent dessus quoi alors la deuxème dernière question quel est le voyage qui a le plus nourri votre parcours un échange universitaire à Sao Paulo mon échange universitaire à Kyoto le mien c’était pas avec mal mais avec Bell j’espère que je trille pas M li avec cette école mais c’était le voyage de première année à lu en slovnie pour voirvre é ambeux pour les premières années mais m’a marqué jusquà présent et moi au voyage Bucarest avec Christ le cœur et phipimon extraordinaire je pourrais dire assez facilement mon échange universitaire à Rio mais finalement c’est plus au début de ma carrière où j’ai parcouru le monde au rythme des foires d’art et de design et où j’ai l’opportunité de rencontrer tous les gens qui façonnent les métiers de l’Architecture et de la création en général au-delà des des voyages non ça serait peut-être ce que tu disais sur l’agence euh c’est pe-être d’être allé visiter l’agence euh de Robert venturé et Denise codbron et de passer une journée avec Denise cbron qui qui explique comment elle travaille qu’elle dessine le matin qu’elle écrit l’après-midi et et qui théorise le soir voilà euh alors moi c’est pas forcément un voyage qui a façonné mon mon parcours parce que il a eu lieu il y a pas très longtemps mais dans le cadre de un enseignement que je donne à à l’école d’architecture de Versailles on est parti il y a quelques semaines en voyage à Montreuil et franchement bah voilà ça m’a donné des nouvelles perspectives parce que on est parti au mur à pêche à Montreuil et j’ai vraiment enfin j’ai vraiment eu la sensation de partir en voyage et j suis partie avec la ligne 9 donc voilà c’est pas mal ben j’aurais tendance à dire un petit peu pareil des des voyages assez proches finalement au milieu de tous ces voyages très loin et je pourrais penser à un voyage que j’ai fait où j’ai exploré une î de chemin de fer dans mon village natal pendant de semaines et c’était un des voyages les plus des paysans que j’ai fait je pense VO moi c’est un voyage que j’ai fait un peu après l’école où avant de continuer à coudre et fabriquer des grandes structures en toile je me suis on s’est dit avec Clara qu’on allait visiter qu’on allait rencontrer des ateliers de fabrication et euh donc on a appelé des fabricants de de yaourt de château gonflable de voile de bateau donc et on s’est on a été confronté à un certain nombre de secrets industriels euh mais on a aussi vu les portes de pas mal d’atelierers qui nous ont été ouvertes et on a pu voir des manières un peu plus professionnelles de faire que dans une cave ou dans un garage avec une petite machine des grands-parents euh alors pour moi ce serait les différents voyages que j’ai fait avec Bren Patterson où il nous emmené au Kosovo en Macédoine plein d’endroits mais en particulier un que vous pouvez faire assez facilement c’est de prendre Eurostar et aller à Londres voir les expositions de fin d’année des écoles comme la Bartlet la la saint Martines ces écolesl moi ça m’a ça m’a vraiment fait un choc de je dis pas que c’est mieux mais c’est simplement tellement différent euh je pense que c’est une bonne idée de voyage moi je dirais que c’est mon voyage en en Éthiopie et notamment cette église qui est creusée et sculptée directement dans la roche et c’est une merveille moi du coup c’était enfin ce serait VV parce que du coup c’est la première agence dans lequelle je me suis retrouver et qui était dans un endroit que je connaissais pas du tout je sais même pas comment il accédait et du coup ça me renvoie la question question vous posiez tout à l’heure de dire comment est-ce qu’on pourrait vous rassurer moi j’ai envie de dire mais barrez-vous dans un endroit que vous connaissez pas mais qui vous ferait plaisir et puis si ça marche pas vous revenez quoi et pour la dernière dernière question quel est le conseil qu’on vous a donné pendant vos études qui vous a été le plus utile ou au contraire celui qu’on ne vous a pas donné que vous aurez bien aimé recevoir h je sais pas si on me l’a donné je pense pas mais je dirais de continuer à se mobiliser parce que j’ai l’impression quand même qu’il y a une forme de mobilisation qui s’est un peu réveillé ces dernières années mais continuer à se mobiliser dans et en dehors de votre pratique euh que soit à l’école ou quand vous aurez votre diplôme euh moi c’est marrant parce que c’est presque la même le même conseil qu’on a donné j’étais avec Soline ni et Sarah bitter pour mon diplôme et elles ont poussé mon diplôme à rester politique à rester et à garder son identité en me disant que même si on n crois pas si tu crois et que tu arrives à faire voir ce que tu as réussi à voir c’est déjà un premier pas vers un projet réussi moi je je dirais qui si vous êtes paralysé par le choix sur quoi faire après l’école ou même pendant l’école faites quelque chose même si c’est dans la mauvaise direction c’est déjà de l’information donc ouais peut-être un conseil c’est que tout se passe maintenant en fait je crois en vrai c’est pas très original mais de juste de suivre votre instinct et de pas hésiter à prendre les chemins de traverse parce que il y a effectivement pas de bon chemins donc allez-y euh moi ça serait de de de produire sa propre commande ou de produire son expertise et pas d’attendre la commande qui elle vient toute seule euh oui je pense que c’est aussi de de pouvoir aller chercher loin de chercher de voir large et que tout ça peut englober de toute manière une forme de pratique architecturale donc de pas se limiter à ce qu’on imagine ce que peut être de l’architecture allez-y à fond maintenant parce que après vous êt bombardé de règles et de normes et là vous avez une liberté incroyable saisissez-la maintenant ouais moi je dirais de suivre sa curiosité de pas hésiter à poser enfin essayer de comprendre les les les les choses qui vous intéressent et les les pousser plus loin et donc ça rejoint aussi suivre un peu son instinct et et créer un peu ses conditions euh de de d’exercice oui bah pareil amusez-vous euh et soyez les les experts de ce que vous aimez faire moi aussi je dirais savoir s’écouter et suivre sa propre voix dans la même lancée je prenez des risques et puis en fait avec des amis on se dit souvent ce truc de Béquette c’est rater rater encore rater mieux on finit toujours pas y arriver quoi merci à toutes et à tous et un grand merci à lo bon nuit