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Interview de Laurent Londeix, Co-président de la Commission numérique de la CCI Nice Côte d’Azur et Maud Tribaudeau, co-fondatrice de la solution tripluch, sur la transition numérique dans la gestion des biodéchets des entreprises des Alpes-Maritimes grâce à l’IA.
Projet européen CE Food Cycle – https://www.cote-azur.cci.fr/cefoodcycle/
[Musique] la tableoute sur les biéch vamarr Laurent londex bonjour bonjour vous êtes co-président de la commission numérique de la Chambre de commerce et industrie n d’Azur oui tout à fait quelle est la raison de l’intervention de la Chambre de commerce à la conférence des biodéchets alimentaires alors la Chambre de commerce une de ses missions c’est d’aider les entreprises du département dans leur transition numérique et environnementale quand on parle Ia et biodéchet on parle bien des deux transitions donc il nous semblait tout à fait naturel de pouvoir participer à cette à ce séminaire d’autant plus que il concerne principalement donc les acteurs du tourisme à travers les hôteliers les restaurateurs ce qui est une des une des dimensions stratégiques et importantes du département et donc c’est d’autant plus pertinent pour nous d’être présent à cette convention en quoi le numérique et l’a peuvent répondre aux enjeux des biodéchets alimentaires il peut être étrange de faire un lien entre les biodéchets et le numérique mais en fait un des enjeux principaux auquels sont confrontés aujourd’hui les hôtels les restaurants c’est d’essayer de passer les commandes les plus pertinente possible pour éviter de générer des déchets de devoir jeter des plats et pour cela les zas peuvent être utiles en effet à partir des données historiques de consommation de production de ces établissements on peut essayer de calculer au plus juste en fonction de la période de l’année du type de clientèle des repas et cetera quels sont les commandes à passer pour éviter les gaspillages et produire le moins possible de déchets donc aujourd’hui il y a voilà et utilisé ou en tout cas peut-être utilisé pour minimiser la production des déchets et en ce sens-là elle peut être utile bien sûr à tous les hôtels et restaurants du département pr place on va démarrer donc je vais laisser la parole à karimoutil qui va être l’animateur de cette table ronde bonjour à toutes et à tous nous avons le plaisir aujourd’hui d’accueillir pour cette table ronde sur la gestion des biodéchets et les apports potentiels de l’ intelligence artificielle Émilie Colignon de l’Observatoire économique Sirius la Chambre de Commerce de Nice et MAE tribodo de tripluch Karim ernaouti bonjour bonjour vous êtes chef de projet au pôle coopération à la VITEM tout à fait la gestion des biodéchets est une thématique qui dépasse les frontières et dont l’Union européenne s’est saisie en proposant de la coopération via le programme interg espace alpin pouvez-vous nous en dire plus oui tout à fait nous avons la chance de pouvoir collaborer avec la Chambre de commerce de nisc d’Azur et huit autres partenaires du pourtour alpin sur ces questions donc de valorisation des biodéchets qui s’inscrivent dans euh les priorités de la Commission européenne que sont le Green Deal donc et donc l’économie circulaire à travers ça donc euh cette initiative qui s’appelle se food cycle donc qui est financé par l’Union européenne et son programme interg espace alpin a été lancé par l’Université des sciences appliquées de Salzbourg et son objectif c’est de trouver des solutions au niveau transfrontalier en fait entre tous ces pays alpins pour que les professionnels de la filière alimentaire puissent valoriser leur biodéchets en leur trouvant soit des débouchés auprès d’autres professionnels qui pourraient en en faire une matière première ou des débouchés en terme de recyclage ou valorisation par exemple soit par un retour à la terre avec le biocompostage soit par la transformation en énergie quels sont les différents leviers d’action de ce projet pour la réduction des biodéchets alimentaires alors le projet SIF cycle a pour objet principal le développement d’un outil numérique d’aide à la décision donc destiné aux professionnels pour essayer de d’optimiser leur biodéchets il essae donc de réunir en un seul outil le plus simplifié possible plusieurs fonctionnalités qui existent en ordre dispersé par ailleurs mais voilà de company matching solution matching et d’analyse de cycle de vie voilà donc à la fois mise en relation entre professionnels pour valorisation des des biodéchets mise en relation des professionnels avec des solutions existantes qui peuvent être internalisé ou ou utiliser en service extérieur et analyse de cycle de vie des produits qui se trouvent dans leur choix d’approvisionnement et autour du développement de cet outil il y a des actions donc de sensibilisation qui sont organisées sur le territoire des Alpes maritimes qui est un des territoires d’expérimentation du projet mais également aussi des tests qui sont faits avec la réglementation qui évolue par exemple sur l’obligation de tri des biodéchets qui est entré en vigueur au 1er janvier 2024 la CCI niscote d’Azure et la VITEM propose à un certain nombre de restaurateurs du vieux Nice la récupération de leur biodéchets par vélocargot qui sera ensuite emmené pour être valorisé en biocompostage Émilie colignan bonjour bonjour vous êtes chargé de mission étude économique à la Chambre de commerce et d’industrie niiscot d’Azur tout à fait quelles sont les bonnes pratiques des CHR en matière de biodéchets alimentaires dans le cadre du projet européen seafood cycle nous avons eu l’opportunité d’interroger 540 cafés hôtel et restaurants du département des Alpes Maritimes et cela nous a permis de dresser un panorama de ces pratiques tant en terme de production que de gestion des biodéchets il est ressorti de cette enquête que 2 tiers des établissements œuvraient déjà pour réduire leurs biodéchets cela passe avant tout par limiter le gaspillage en tentant de revaloriser les surplus de production mais également les restes de repas par exemple donc quelques exemples cela peut-être des dons pour la consommation au personnel l’intégration à des dispositifs to good to go des dons à des associations mais également la transformation en nourriture animale alors des différences entre les pratiques mises en œuvre par les cafés restaurants et les hôtels alors que les hôtels s’orientent plus vers une optimisation de la gestion des stocks et des commandes permises notamment par la réservation des clients pour les petitsdjeuners par exemple les restaurants sont plutôt tourner vers une adaptation de leur manière de cuisiner et aussi de la carte proposée aux clients donc ça peut être dans le choix des produits avec une date de consommation plus longue mais également une valorisation maximale du produit comment les inciter à mieux les gérer et quels sont leurs axes d’amélioration il existe effectivement des axes d’amélioration puisque 85 % des professionnels interrogés ne disposent pas de collectes spécifique quant à la gestion de leur biodéchets et la grande majorité d’entre eux n’ont pas mis en place de solutions alternatives donc les axes d’amélioration sont de différentes natures tout d’abord il est important de poursuivre la culturation des professionnels sur le sujet des biodéchets puisque la grande majorité d’entre eux justifie s de solutions sur ce sujet par manque de connaissance mais également par manque de réflexe il est aussi à noter que les professionnels ne jugent pas la quantité de biodéchets produites suffisante pour mettre en place des solutions spécifiques ensuite le renforcement des équipements mises à disposition est un point soulevé par les professionnels puisque 50 % d’entre eux n’ont pas de place dans leurs locaux pour disposer des équipements nécessaires et les questions d’odeur et d’hygiène sont également très prignantes et enfin les soutiens financiers pourraient être un accompagnement puisque les professionnels ont évoqué des aides financières également des crédits d’impôt mais pourquoi pas envisager la création d’un nouveau modèle économique où il serait possible de revendre ces biodéchets mod tribodo bonjour bonjour vous êtes la cofondatrice de la solution tripluche comment est né le projet tripluche alors tripluche c’est un outil numérique pour revaloriser ses déchets organiques derrière ce projet nous sommes deux amis d’enfance deux modes pour pas vous tromper triplus s’adresse particulièrement aux entreprises qui génèent des biodéchets comme les épades d’hôtel restaurant camping et tripluch c’est deux choses la première c’est un outil pour faciliter la mise en place de solution tri des biodéchets il existe plein de solutions aujourd’hui mais où se trouent-t-elle qui je dois contacter quelle solution est faite pour moi finalement pour mon établissement pour mon entreprise donc nous créons un outil qui permet de répondre à ces questions et nous favorisons le compostage de proximité c’est-à-dire celui réalisé sur place pourquoi parce que c’est le plus écologique le plus économique et aussi celui qui rassemble qui crée du lien social composté en fait partie comment avez-vous fait le lien entre numérique Ia et biodéchet alors chez tripluche on favorise le compostage de proximité et souvent les gens ont beaucoup d’a priori ça sent mauvais il y a des moucherons ça attire les rats alors c’est vrai lorsque c’est mal géré et nous nous avons pris le Paris d’essayer d’anticiper cela grâce à des modèles un outil numérique et des mesures précises liées au processus du compostage pour anticiper les besoins les manipulations à réaliser et éviter ces nuisances et ces nuisibles alors on amène de la technologie donc de lias avec des algos de prédiction dans le monde des biodéchets mais il faut garder en tête que c’est le compostage c’est un processus vivant et donc on doit amener cette technologie en respectant la biodiversité et la nature donc on essaie d’apporter de la technologie biocompatible