Avant la disparition d’Emile , de Yannis et de Mathieu il y a eu :
Cette affaire criminelle est survenue dans les Alpes de Haute-Provence en 1952. Trois membres de la famille de Sir Drummond sont assassinés près de la ferme de la famille Dominici.
Script : BF: Ancien enquêteur de la police judiciaire de la gendarmerie nationale .
Musique: EPIDEMICS SOUNDS
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[Musique] l’affaire domine ici puisque c’est ainsi que l’histoire l’appellera à jamais marquera profondément la France des années 50 et 60 à un tel point qu’aujourd’hui encore les Français qui s’en souviennent en parlent les magistrats l’étudient avec soin les journalistes d’investigation jouent encore au détectif privés mais parfois avec pertinence reconnaissons-le les sociologues et les chercheurs s’y penchent inlassablement pour tenter de le décrypter et d’en tirer une substantifique moile utile à tous elle a pour cadre ce beau et sauvage département des Basses Alpes devenu en 1970 les Alpes de Haute Provence département que peu de gens à l’époque aurait su situer correctement sur la grande carte murale du pays affiché à l’école une famille de touristes anglais et sauvagement assassiné une nuit d’août 1952 au bord de la route la ferme de la Grande Terre n’est pas loin ses occupants sont connus pour être des irracibles et des cerelleurs alors très vite trop vite sans doute ils deviennent des suspects idéaux aujourd’hui ce même département des Alpes de Haute Provence nous est familier pour des raisons toutes aussi tristes et dramatiques l’accident volontaire de l’avion de la German wing en mars 2015 la disparition des petits Yanis Moré en 1989 à ganagobi et de Matthieu Holbert en 1983 et plus récemment en juillet 2023 du petit Émile Auverné doquin focalisé sur les seuls faits tragiques agglomérés entre eux souvent sans lien évident on vite adjoint l’adjectif maudit ou Dané au nom de ce département mais gageons que ce n’est là que le ressenti d’une idée personnelle l’affaire de la famille domine ici relate les péripéties riche et tumultueuse de la vie d’une modeste famille de la terre viéralement ancré dans cette France profonde rude et impitoyable justement comme cette terre que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître au final le pat arche Gaston Dominici sera arrêté jugé et condamné à mort après des aveux qui laisse tout à chacun circonspect vu son grand âge sa peine sera tout d’abord commuée avant que le vieil homme ne soit gracié puis libéré plusieurs livres essai étude dans l’ensemble plutôt fidèle à l’esprit et deux grands films où Jean Gabin alors au sommet de sa gloire tient le rôle principal de l’irraassble et autoritaire grand-père Gaston dans la version de 1973 de Claude Bernard Aubert ont même été consacrés à cette histoire terrible mêlant la terre les hommes les bêtes très habilement sans pudeur excessive et sans porter de jugement tous deux on su montrer comment une page de la vie rurale française se tournait irrémédi diablement à l’aube des temps nouveaux ceux de la reconstitution du pays postclit mondial comment la société elle-même évoluait avec son temps parfois à marche forcée au grand âme d’un homme au caractère bien tremppé intraitable pétri de vieilles valeurs disparu à jamais que lui seul cultive encore à grands peine et grands renforts de gesticulation cet homme craint de tous campant sur sa terre nourrière refusant le procès et les autres revenons donc sur les faits avec les sources documentaires dont nous disposons aujourd’hui et elles sont nombreuses avec aussi ce que nous déduisons de leur déroulement chronologique les circonstances aussi de ce drame et le déroul chaotique serait le moins qu’on puisse en dire d’une enquête Jud hors norme à l’époque où les crimes de sang étaient encore rares et les délits cantonnai au seul vol de poule [Musique] [Musique] nous sommes donc dans ces belles et rues de basse Alpes en août 1952 la région commence petit à petit à être connue pour ses pays à couper le souffle sa ruralité d’un temps révolu sa fameuse Route Napoléon qui traverse toutes les Alpes du Sud vers la Côte d’Azur serpentant à flan de Ravin de colle en colle traversant des villages encore hors du temps et de la civilisation et l’exceptionnel climat Sud provinçal toujours légèrement tempéré par la montagne ravie les touristes qui l’été venu si press c’est le cas des drumons ces touristes anglais qui justement prennent le temps de sillonner la France à bord de leur voiture automobile dans la nuit du 4 au 5 août 1952 il décide de camper au bord même de la route sous un magnifique ciel étoilé la nuit est douce et agréable ne nous y trompons pas les hôtels alors sont encore rare et fréquenté des seuls représentants de commerce tout le monde campe et pique-nique avec joie et plaisir Carl Drumont était en vacances en France depuis le 1er août 1952 et revenait ce jour-là de Villefranche surmer où ils avaient séjourné chez des amis ils circulent donc dans le sens Sud Nord sir Jack Drumont un scientifique anglais âgé de 51 ans son épouse Anne 45 ans et leur petite fille Élisabeth 10 ans alors arrive en début de soirée sur le finage de la commune de Lurs il s’arrête à quelqu pas 165 m en fait dira l’enquête d’une ferme la grand terre celle de la famille Dominici à la campagne on avait alors l’habitude de désigner les fermes et parfois même de certains hameau par le nom des propriétaires et ici la grand terre c’était bien entendu les Dominici c’est très sagement que cirdumont avant au préalable consulter sa carte Michelin compte dormir par ici car l’étape de demain sera plus sportive et plus montagneuse pour traverser l’école alpin et remonter vers Grenoble il stationne alors la voiture familiale une hman vert amande immatriculée NNK 866 en Grande-Bretagne sur le bord droit de la route nationale 96 celle qui va de cisteron vers Aubagne et Toulon à hauteur de la borne kilométrique 32 pour la différentier des chemins communaux et vicinaux on l’appelait également la grand roue mais de semaines plus tard après expertise de la voiture la panne du système de refroidissement moteur semble être avéré à cet instant-là et remet en cause cette spontanéité à camper elle aurait pu venir seulement dans un second temps par prudence les communes de perérius ou de nos jour on prend l’autoroute A51 et de la brilane son respectiv situé à 6 km la première plus au sud la seconde vers le nord tout près de là en contrebas de la chaussée coule la Durance qu’un large chemin empiieré permet de rejoindre des travaux y sont opérés car il faut canaliser cette rivière de montagne fougueuse et sauvage à l’envie alors on a déjà creusé le canal qui sert aussi à l’irrigation des champs car ici les sources sont fort rares et à 60 m de là un pont routier enjambe la voie ferrée globalement orienté nord-sud en époussant la géographie et ses particularité un sentier pédestre serpente doucement de part et d’autre de la voie ferrée et dépend de la Durance signalons aussi que dans ce décor champêtre ce soirl ont fait partout la fin des moissons elles ont été bonnes et c’est une véritable action de grâce après la peine la sueur la fatigue le soleil incandescent le temps est au retrouvailles et à la joie entre voisins qui se sont mutuellement entraidés la famille Dominici s’est réunie au grand complet dans la ferme avec des voisins pour célébrer la fin des moissons ripaille de vin percé volaill les festivités promettent d’être à la hauteur même chez ces gens réputés taciturne ici on ne s’arrête pas vraiment de travailler et c’est ainsi que plusieurs membres du clan Dominici les hommes essentiellement ont fait avant que la nuit d’oût ne tombe tout à fait la navette entre la ferme et leur champs croisant ainsi à plusieurs reprises les drumons qui campaient au bord de la grand route en effet la famille domine ici irrigue son champ de luuserne avec l’eau prélevée dans le canal de Manosque en surplomb de la voie ferrée de façon très anecdotique mais l’enquête en démontrera toute importance ajoutons que Marie l’épouse soumise de Gaston de deux ans sa cadette que tous appellent aussi la sardine tant elle est silencieuse discrète effacée dans son éternel tablier gris et Ficheux sur la tête avait malencontreusement oublié de refermer un peu plus tôt en journée la vanne d’irrigation la martelière cela a entraîner un éboulement du ballaste sur la voie de chemin de fer alors on ira à tour de rôle surveiller que l’éboulement ne vient pas obstruer la voie ferrée la SNC pouvant aller jusqu’à leur demander des dédommagements en cas contraire et l’argent ici est un mot tabou le décor est donc planté pour vivre cette nuit d’horreur nuit terrible qui va durablement marquer les habitants de la région et du pays jamais de mémoire locale tel acte odieux n’avait encore été perpétré par ici car si ici on a le verbe l’alure ROG est fière le coup de point facile on ne tue pas c’est contraire à l’honneur dans cette nuit du 4 au 5 août 1952 si ou se coups de feu sont tirés à 1h et 10 minutes plusieurs témoins diront le lendemain au gendarmes les avoir entendus mais ici on Braconne et comme on ne tue pas on ne dénonce pas non plus préliminaire mené par la gendarmerie nous apprendra aussi que ce même soir le camionneur ha Arnaud qui passait par là affirmait avoir vu un homme assis à l’arrière gauche de la îman des touristes britannique il situe son passage au droit du campement de fortune V 23h1 minutes il déclarera aussi avoir dépassé sur sa route vers minuit à 3 km avant Manosque un sitc de conception britannique puisque la banquette passager est monter à gauche il circule dans le sens nord- sudud comme le faisaient les touristes anglais avant de s’arrêter il a pour lui qu’à cette heure avancée de la soirée la circulation est habituellement nulle sur cette route d’où sa surprise plus tard les Dominici prétendront que ce site car s’est arrêté chez eux sans en indiquer le motif ce qui est curieux aux environs de 23h3 minutes à 4h 30 minutes alors que le jour n’est pas encore levé le camionneur Marceau blanc déjà au volant de sa camionnette pas sur les lieux intrigué il remarque bien dans le faisceau ple de ses phares un lit de camp posé devant l’automobile de Marc hman de la famille Drumont ainsi qu’une couverture ou une toile qui masque les vitres droites et le parebrise de la voiture certes il est quelque peu intrigué mais ne s’offusque pas davantage des méthodes originales fantasques presque de ces campeurs des temps nouveaux lui dort dans son lit un point c’est tout et il a du travail sinon il ne se serait pas levé à point d’heure on comprend mieux ainsi expliquer le désintérêt qu’il a eu pour la scène à 4h50 Joseph Monier passe à son tour devant le campement improvisé mais ne voit rien de spécial en fait rien de spécial n’a attiré son attention lui aussi était perdu dans ses pensées se focalisant sur la conduite de son engin alors des campeurs au bord du chemin non ça ne l’a pas marqué à 5h20 alors que les premiers rayons du soleil commencent enfin à escalader les colline Jean Ébrard qui est le troisème témoin à passer sur l’axe routier aperçoit un lit de camp dressé contre la voiture les lieux du crime sont en constante évolution qui semble contredire la thèse de l’intervention brève d’un commando extérieur venu exécuter un contrat à 5h30 Gaston Dominici interrogé plus tard alors que de lourds soupçons pèseent sur la ferme et ses occupants déclarera s’être levé comme tous les matins et n’a pas veillé tard peu communicatif et fort peu enclin à festoyer il vit en fait en harmonie en symbiose même avec la nature point de réveil chez cet homme de 65 ans pour qui le lever matinal est à la fois un devoir et un plaisir à peine levé il aime partir Erer un temps sur les champs et vers la rivière un bâton d’appui à la main et un chien toujours sur ses traces c’est son péché mignon comme d’ailleurs celui de milliers d’autres hommes de la terre il aime la mesurer ainsi de leur pas lent prendre sa mesure se rassurer aussi à 5h45es soit un quart d’heure après son départ de la Grand terre il affirmera avoir découvert le corps de la petite ellisabeth Rumont un peu en contrebas de la voiture sur la pente du chemin qui mène à la Durance les enquêteurs mesureront cette distance précisément à 77 m de la voiture et à 15 m de la sortie du pont de chemin de fer elle a le crâne fracassé avec un objet lourd et massif l’enquête déterminera que cet objet était la crosse d’une carabine quant au corps d’Anne la mère il git tout près de la voiture elle est manifestement décédée elle aussi victime de coup de carabine elle git sur le dos entière recouvert d’une couverture et son corps est parallèle à gauche de la voiture celui du père sir Jack Drumont il JIT lui de l’autre côté de la route lui aussi atteint de balles de carabine ce qui peut laisser à penser qu’il a tenté de fuir les dieux très curieusement l’homme git sur le dos presque entièrement recouvert d’un lit de camp l’autopsie de Jack Drumont démontrera qu’ il a été abattu de deux balles dans le dos la deuxième lui ayant brisé la colonne vertébrale il est 6h du matin et le jour est entièrement levé Gaston Dominici marchant aux abords de la scène que nous appellion aujourd’hui une scène de crime interpelle le jeune Jean-Marie Olivier qui jugé sur sa motocyclette par travailler il lui demande d’aller avertir les gendarmes de la brigade territoriale d’aoresson c’est à peine à 6 km de là vers le sud juste après La Brillane et le canal de la Durance il n’y a pas de téléphone à la ferme ce qui en ces temps-là n’a d’ailleurs rien d’inhabituel dans ces contrées très rurales et Gaston domine ici à l’instar d’autres paysans de sa trempe et contre toutes ses inventions modernes à 6h30 sur son vélo moteur venant du sud de pérus Faustin rour dépasse Clovis Dominici et son beau-fère Marcel Boyer tous deux juchai sur leur bicyclette Faustin cantonniier au chemin de fer se rend directement comme prévu au pont de la voie ferrée pour constater l’état d’un éboulement sur celle-ci que Gustave domineici Le fiscadé de la famille lui a signalé la veille en se déplaçant chez lui vers 21h c’est au même instant que les deux garçons qui se sont arrêtés à la Grande Terre apprennent par Gustave le fils Dominici que des coups de feu ont retenti vers 1h du matin et qu’on a découvert le corps d’une fillette sur la pente menant à la Durance les deux hommes se précipitent aussitôt vers l’endroit des igné et rencontre Fostin rour qui remonte de la tranchée de la voie ferrée où ils étaient allés constater l’éboulement signalé médusé ils découvrent eux aussi le corps meurtri de la petite Élisabeth et Marcel Boyet remarque Clovis semble bien connaître la position exacte du petit corps empêchant même ses compagnons d’approcher plus près signe d’émotion ou grande sensibilité peut-être et on ne peut nullement l’exclure mais elle apparaîtra vite comme surprenante pour cet homme de la terre rude et costaud ils découvreent d’eux même les corps des parents également assassinés à cette matinale du jour ils sont encore les seuls témoins sur les lieux car les rares pass en véhiculer qui par habitude passent ici pour leur travail l’ont déjà fait et les autres sont eux au champ où soignent leurs bêtes entre 6h50 et 7h ce matin-là Jean Ricard un randonneur qui a campé la veille sur le plateau de ganagobi ayant déjà repris son périple à la fraîche passe à pied devant les lieux du drame tout d’abord interloqué son attention est attiré par la voiture anglaise et par le désordre manifeste qui règne autour de celle-ci il finit par contourner la î Mane et aperçoit un lit de camp vide posé le long de la voiture à 2 m environ à gauche en parallèle il découvre une forme humaine à même le sol recouverte d’une couverture de la tête jusqu’en dessous des genoux avec les pieds en direction de la Grand terre pas de doute c’est bien l’épouse drumon et elle est décédée verset du matin les gendarmes ne sont toujours pas arrivés cela peut aujourd’hui nous paraître surprenant mais il n’en est rien replaçons-nous dans le contexte de l’époque et souvenons-nous que le motocycliste a dû dans un premier temps se rendre à aesson emprunter les trois ponts qui rejointent la cité à 6 km de là arrêter sa machine devant l’austè bâtiment sonner attendre que le gendarme plante arrive enfin ouvre le lourd trousseau de clé à la main senquier de la demande remercie ce motocycliste le salut et rendre pour rendre compte tout cela prend un temps certain et la demi-heure déjà écoulé n’est pas de trop Yvette Dominici l’épouse de Gustave sorti brutalement du lit par tous ces événements forts inhabituels quoique enceinte de son deuxè enfant ne ne réfléchit pas longtemps enfourche alors son vélo et se dirige vers la ferme Silve un peu plus loin les Silves négociant au Hau de giropé ont le téléphone depuis quelques temps déjà en route à la hauteur de la ferme guillorain à peine à 350 m de la Grande Terre pédalant à perdre haline elle a croisé aimé Périn un habitant du village à qui elle a appris en quelquesot succin la terrible nouvelle elle mentionnera selon les propos qu’elle a entendu de son époux Gustave qui aurait vu toute la scène la veille la présence d’une femme habillée de noir en compagnie des drumons justement la veille au soir avant le coucher elle demande à aé Périn de bien vouloir aller téléphoner à sa place à la gendarmerie il ira plus vite qu’elle ce dernier s’en retour tourne alors se dirige vers la ferme et rencontre au quartier de la Croix les gendarmes romanés et bouchiers de la brigade territoriale d’uresson qui l’accompagne sur les lieux du crime à 7h30 les deux gendarmes accompagnés d’Aimé Périn arrivent enfin sur place et constateent un atroupement anormal il y a manifestement trop de monde trop près des cadavres et de la voiture et pour le moment ils ne sont que deux sur place attendant des renforts que le commandant de section doit logiquement leur dépêcher si on ne parle pas en août 1952 de scène de crime les gendarmes constatent amèrement que les lieux ont été sérieusement altérés et ils n’aiment pas cela quelques minutes après leur arrivée les gendarmes voient débouler dans leur dos Gustave Dominici à pied et sans son vélo il les gêne visiblement dans leur toute première investigation en cherchant à comprendre ce qui a bien pu se passer pour déchaîner une telle violence les deux gendarmes qui s’afférraent sur le corps d’Anne Drumont découvre un fragment disons un petit lambeau de peau humaine d’environ 4 cm accroché à gauche du pare-choc arrière de la voiture familiale ce débris de chair sera soigneusement conservé dans un linge et sera ultérieurement remis au commissaire Edmond sbeille dès son arrivée depuis Marseille mais ce sera plus tard dans la chronologie des événements à ce sujet d’ailleurs le gendarme Romani réquisitionne la bicyclette de Madame pin venu rejoindre son mari pour se rendre sans tarder chez le négociant Selve pour téléphoner il rencontre au capitaine Albert chef de la section de gendarmerie de fort calquier et confirme l’impérieuse demande de renfort en personnel sur place aujourd’hui c’est une compagnie de gendarmerie départementale qui est implanté au siège de cette petite sous-préfecture du département des Basses Alpes quand les deux gendarmes commencent à examiner la voiture de la famille Drumont il constate tout d’abord que les deux portières avant sont fermé et verrouillé mais que la double portière arrière le haillon arrière en de vantau en fait est poussé avec la clé encore en place à l’extérieur de la serrure cela leur paraît illogique et ils ont raison de relever ce détail car ceci exclut pour eux que la fillette si elle avait tenté de s’y enfermer et réussi méthodique scrupuleux observateur patient d’une scène très inhabituelle ils noteront le kilométrage affiché au compteur du tableau de bord de cette conduite à droite le bon état d’entretien des pneumatiques et la propreté générale de l’intérieur du véhicule et de sa carrosserie saluons ici la détermination froide et lucide de ces deux militaires de la gendarmerie se rendant utile en attendant l’arrivée de leur supérieur hiérarchique et plus généralement des autorités à 7h45 Faustin rour le cantonnier de la SNCF revenant de perérius où il était parti informer son chef de district s’arrête de nouveau à hauteur de la ferme des Dominici il voit Gaston Dominici rentrer ses chèvres et surprend bien à leur insu un échange de propos échangé entre lui et Yvette qui lui apprend les détails de la tuerie plus tard car nul ne sera plus en mesure d’affirmer s’il s’agissait alors d’un véritable entretien verbal ou d’un simple échange fin entre les deux protagonistes à l’attention de Fustin rour qu’ils ont repéré caché derrière la trillee à les écouter ce sera l’un des nombreux points d’interrogation de cette enquête judiciaire poursuivant leur investigation minutieus les gendarmes premiers arrivés notent qu’après précisément 6,40 m derrière la voiture anglaise se situe un puisard d’écoulement derrière lequel il remarque au sol une énorme flaque de sang d’environ 1 m Carr de superficie malheureusement aucun prélèvement sanguin ne sera effectué et on ne saura jamais qui a perdu autant de sang à cet endroit précis ne jetons la pierre à personne ce n’était tout simplement pas dans les gênes des enquêtes judiciaires en ces temps-là à à peine 3 m et 5 m toujours à l’arrière du véhicule les deux gendarmes trouvent deux étues de cartouches de chasse percuté et deux cartouches encore pleines le tout est au sol groupé en pair composé chacune d’un étui et d’une cartouche intacte la disposition de ces munitions est pour le moins surprenante il note aussi que la seconde paire de munition se trouve non loin à 1,50 à peine du corps de Madame Drumont ils finissent leurs constatation en indiquant que les deux paires de munition sont distantes d’environ 9 m l’une de l’autre que les éttu vides sont tous deux marqué LC4 et sont différents de ceux des cartouches pleines marqué lwcc43 et 44 on notera la précision de ces relevés c’est de la police technque et scientifique avant l’heure toujours sur les indications de Gustave Dominici les deux gendarmes découvrent alors le corps de Sir Jack Drumont au sol de l’autre côté de la route et celui de la fillette de 10 ans un peu en contrebat sur le talu de la Durance c’est là que seront découvertes des empreintes de pas laissé par des semelles de crêpes neuves allant et venant près du cor d’Élisabeth ses empreintes seront protégées avec des branchettes et photographié ultérieurement avec l’arrivée des renfort et de la police judiciaire de Marseille à 8h le gendarme Bouchier reste seul un moment sur les lieux du drame voit passer Roger Perin à vélo se dirigeant vers la grande terre peu de temps après ce dernier revient à pied poussant son vélo à la main accompagné de Gaston Dominici et de Gustave le fils de Gaston Dominici demande alors au gendarmes la permission d’aller recouvrir le corps d’Élisabeth avec une couverture qui prend sur le lit de C il sait donc que la fillette n’est pas recouverte ou il ne sait pas et pense qu’il est nécessaire de la recouvrir il est 8h15es quand le capitaine Albert arrive sur les lieux avec les gendarmes Crespi rebudo en renfort et romané qui a récupéré au passage devant chez les perérins à guiropé avant de partir de fort calquier à une douzaine de kilomètres à l’est des lieux il a bien sûr rendu compte à sa propre autorité de la gendarmerie à Digne les Bains et au procureur de la République également à Digne les Bains là où est installé le palais de justice dès son arrivée sur les lieux le capitaine Albert remarque un vélo posé au pied d’un murier sans plus attendre et par curiosité professionnelle il note que la plaque d’identité du cycle est à l’identité de Gustave Dominici interrogé celui-ci dit qu’il est allé chercher de la CRÉ à la demande des gendarmes et qu’il a alors pris son vélo pour aller au plus vite ce qui est réfuté un peu plus tard par les gendarmes Romanis et bouchiers de plus le vélo disparaîtra subitement de la scène sans autorisation accordé et sans que quiconque remarque qui l’a pris ni quand ce cycle était-il déjà là auparavant et pourquoi diable quelqu’un a-t-il déployé des trésors d’ingéniosité peut-être de rus pour le soustraire ce sera l’une des autres énigmes nombreuses et curieuses de cette enquête judiciaire qui décidément démarre curieusement à 8h30 minutes se présente sur les lieux Henri ESTOUBLON le maire de l’URS c’est en effet sur le finage de sa commune que les crimes ont été perpétrés on sent l’homme totalement dépassé par une situation à laquelle il n’a pas jusqu’à présent été conforté il est accompagné du docteur dragon praticien local que l’Eddy a requis toute affaire cessante le médecin commence aussitôt ses constatations sur les corps des parents drumons dont les corps sont les plus proches de la route à 9h15 minutes il se rend auprès du corps de la jeune Élisabeth se penchant sur elle il notera très précisément dans son rapport d’analyse de choses troublantes les pieds de la petite sont propres alors qu’elle est déchaussé les quatre membres et le temps sont encore souples ce qui signifie que les rég cadavérique n’ont pas encore eu le temps de faire leur œuvre la petite semble être décédée après peut-être même bien après ses deux parents à 9h15 ce sont les bartes les parents d’ivette la Brue et l’épouse de Gustave Dominici arrive à la ferme des Dominici en fait il devait récupérer leur fille au passage pour l’emmener au marché local d’oresson où elle doit faire comme d’habitude quelques amplettes mais tout ce Charry varie Yvette n’étant pas prête ne peut les accompagner aussitôt c’est un ami le Bouchet nervi qui la déposera plus tard dans la matinée au marché doresson et Yvette ne retrouvera la ferme qu’après 16h cet après-midi là à une heure bien tardive qu’elle ne le pensait à 9h30 arrivant directement de Digne lesbains apparaissent de concert Louis Sabatier le procureur de la République Roger Perrier le juge d’instruction que le magistrat ador est déjà saisi et Émile Barras le greffier ils sont partis ensemble du siège de la préfecture et cette coordination parfaite et à saluer disons aussi que peut-être le procureur Sabatier l’a-t-il ressenti comme tel d’ailleurs que cette affaire est assurément hors norme pour la région réputé si tranquille où il ne se passe jamais rien à 10h précise se présente sur les lieux le gendarme maître chien le gonge accompagné de sa chienne Walsh lui a été requis par l’officier supérieur qui commande l’ensemble des gendarmes du département des Basses Alpes mise en présence d’Élisabeth qu flire longuement sous les regards insondables et muiqu de Gaston et Gustave Dominici et de Roger Perin la chienne en longe longue suit tout d’abord le sentier côté Durance sur une distance d’environ 50 m en progressant ostensiblement vers le nord puis descend sur la voie ferrée qu’elle suit là encore sur une centaine de mètres en s’éloignant de la F vers le village de perius puis elle remonte sur la route nationale 96 rappelons-nous celle qu’on nomme ici la grand route elle va traverser la route et monter jusqu’au canal d’arosage qui se situe lui 30 m plus haut exactement au-dessus de la chaussée et s’arrête là personne ne peut encore comprendre à quoi correspond cet itinéraire à ce stade de la matinée notons juste que les constatations se sont faites souvent en improvisant au milieu de quelques bas d’au qui au fil du temps sont devenus des dizaines des officiels aussi qui piétinent tous sur place se déplace observe et perturbe ostensiblement le vaste périmètre des crimes on ne peut pas exclure l’hypothèse de quelqu manipulation d’objets déplacés ou de menu L sa commis souvent sans réfléchir au titre de souvenir macabre d’un fait unique dans les anales judiciaire d’Alor nombre de ces gens ne reverront sans doute jamais pareilles scènes criminelles dans le courant de la matinée Louis Sabatier le procureur de la République et Roger Perrier le juge d’instruction décide après sêtre longuement concerté de confier l’enquête à la police J de Marseille disons aussi pour être parfaitement objectif que ce n’est pas faire injure aux gendarmes départementaux de les dessaisir ici la seule motivation du procureur et du juge d’instruction étant la recherche de la manifestation de la vérité d’autant que nombre de gendarmes de ces petites brigades territorial osons le mot de campagne ne sont pas encore à cette époque de police judiciaire OPJ ce ne sera le cas qu’après la réforme judiciaire de 1958 c’est donc fort logiquement le commissaire Edmond sebbeille de la police judiciaire de Marseille qui aura la charge de cette redoutable enquête s’il a une compétence territoriale étendue lui permettant de rayonner tout aimut il a en outre une fine connaissance des processus criminels même si il sera bien contraint de l’admettre l’URS n’est pas à Marseille le temps passe trop court pour la suite des constatations préliminaires trop long au goût du juge perriè aussi alors qu’il est déjà 15h cet après-midi là et qu’il ne voit toujours pas arriver les policiers de Marseille il va décider de la lever des corps il faut signaler là qu’à l’époque il fallait près de 3h pour rejoindre l’URS depuis la cité faosséenne à cette époque les routes ne sont pas fameuses il a fallu trouver une automobile suffisamment grande et puissante rameter quelques inspecteurs de permanence en plein mois d’août faire le plein et enfin partir traversant ville et villages la chaleur toride perçue dès la fin de la matinée va également pousser le juge d’instruction à agir de la sorte les opérations démarrent sur son ordre à 15h30 et une première surprise désagréable attend tout le monde lorsqu’il bouge le corps de la fillette le faossoyeur communal Figuière réquisitionné par décision de justice découvre un éclat de bois de cross à 10 cm à peine de la tête d’Élisabeth personne ne l’avait remarqué jusquelà sans doute masqué en grande partie par le corps de l’enfant maises mauvaises initiativ marqué par une légitime curiosité cet éclat de bois qui s’avèrera très vite être un morceau de cross de carabine passe quand même alors de main en main sans qu’on sache avec certitude à quoi il correspond vraiment à 16h30 à l’arrivée des policiers marseillais une vive altercation éclate entre le commissaire Edmond sbeille le juge Roger Perrier et le capitaine Albert à qui le policier très vindicatif reproche de ne pas avoir contenu la foule de Badeau et de journalistes qui tous piétinent et fouillent ce qu’ils considèrent encore être le périmètre du crime il faudra toute la sagacité du juge d’instruction pour ramener le calme et la sérénité d’autant qu’edmon Sébeille sûr de lui d’ un rien supérieur de celui qu’on est allé chercher affirmera être arrivé dès 13h30 à l’URS ce qui paraît difficile à admettre même aux journalistes marseillais pourtant vélos puisque certains il sont venus en motocyclette ayant capté la nouvelle le matin même sur les quais du vieux port la réalité voudrait qu’on les ait vu vu débarquer plutôt à 16h30 leur voiture noire ne passant guerre inaperçu dans ce hameau suspendu au temps des découvertes et des informations distillées au comptegoutte à 18h alors que le soleil a déjà baissé en intensité les inspecteurs de police ranching et culioni adjoint des monsbeille fouille grossièrement le lit de la Durance à proximité des lieux du drame la chance est avec eux car en cette saison les EOS sont encore basses et eDF n’a pas fait de lâcher d’eau en amont ils y repêchent assez vite ce qui peut ressembler à une ancienne carabine de guerre en très mauvais état elle est cassée en deux plusieurs éléments ayant été réparés de briqu et de broc avec des pièces de fortune elle sera identifiée comme tant une carabine amcaine de type USM1 rock ola de calibre 30 gravé d’une mention RMC les deux policiers détailleront les lacunes le couvre-emain en bois coiffant le canon et manquant l’anneau grenadier est remplacé par une simple bague en Durre alumine la dragonne est absente et l’hergo de queue de la culasse est cassé il ne peut donc s’agir en aucun cas de l’arbre d’un sportif d’un collectionneur ou encore d’un tueur chevronné mais bien plutôt de celle d’un bricoleur amateur l’arme est saisie comme pièce à conviction à 19h30 se jouera le dernier acte judiciaire de la fin d’après-midi c’est l’heure à laquelle le commissaire Edmond cebeille rencontre pour la toute première fois Gaston Dominici le patriarche près de l’endroit où jisait encore la petite Élisabeth quelques heures plus tôt les tatouages et les propos que lui tient le vieux fermier impressionne défavorablement le policier marseillais puis après cela la nuit allant tomber tout le monde se quitte avec pour objectif de se retrouver là dès demain matin pour poursuivre les recherches et l’enquête le commissaire Edmond sbeille et de de ces inspecteurs prennent pension au petit hôtel de passage à l’URS tandis que les gendarmes locaux rejoignent leur caserne respective c’est ce matinlà que démarr les premières auditions des membres de ce qu’on appellera vite non pas la famille mais bien le clan Dominici et très vite les premières invrissemblances par rapport aux constatations des gendarmes primo intervenant mais aussi des témoins vont apparaître les dominiciis disent tous avoir entendu les coups de feu mais non les cris et les appel de détresse des victimes Gaston Dominici s’attribue la découverte de l’éclat de cross de la carabine USM1 et prétend l’avoir trouvé à 30 cm de la tête de la petite victime peu après 8h du matin la veille en recouvrant le corps de la fillette avec une couverture il déclare aussi l’avoir remise au gendarmes Bouchier les inspecteurs Culioli et Ranchin poursuivent les fouilles sur l’ancienne scène de crime et plus bas sur la route et ses bas côtés à 450 m de la Grande Terre en allant vers le sud il découvre lors de la fouille d’un épais tailli du talu de la voie ferrée soit près de la gare de l’URS une culotte de fillette nous verrons que cette découverte est à l’origine d’une polémique obligeant l’inspecteur Ranchin à le confirmer par écrit sous serment au capitaine de gendarmerie Albert le jeudi 25 août 1955 lors de la contre enquête toujours le mercredi 6 août puis réentendu sur les faits dès le lendemain matin Lucien duc lui aussi camionneur à la roche de rame près de Briançon témoigne à la gendarmerie de la beé toujours dans le département des Hautes Alpes être Parcé vers minuit et 20 minutes environ sur les lieux du crime en compagnie de son frère George tous deux décent avoir vu un inconnu au visage inquiétant ce sont leurs mots exacts qui s’est figé sur place alors le passage à une centaine de mètres de la hîman des Britanniques le tout en direction de la ferme Dominici l’inconnu est décrit comme pouvant être âgé d’environ 40 ans corpulent mesurant environ 1,80 et pourvu d’une abondante chevelure le mercredi 6 août 1952 le commissaire Edmond sbeille recueille les témoignages de Henry Conil entrepreneur de bâtiment et de Jean brolt étudiant en médecine en vacances à peréius Henry Conil dit être passer avec son camion devant la îem des touristes anglais entre 1h et 300 à 5 minutes près pas plus en compagnie de l’étudiant en médecine qui l’avait pris à bord de son camion les deux hommes disent avoir vu une silhouette bouger dans l’ombre près de la voiture ce qui voudrait dire que l’assassin ou un complice était encore présent sur place pour plus de détails ces deux auditions seront reprise le mercredi suivant le 13 août [Musique] 1952 ce jour-là le commissaire Edmond sbeille effectue une perquisition à la ferme de la Grande Terre cet acte judiciaire lui permit de saisir un fusil de chasse de calibre 12 un vieux fusil de guerre de marque gras rechambré pour la chasse au gros gibier et également une carabine de calibre 9 mm Gustave Dominici cabochard et encariatre refusent de répondre aux questions des policiers en présentant un certificat de maladie de complaisance ce qui a le don d’irriter très sévèrement le commissaire Edmond sbeille c’est en fin d’après-midi à 17h ce jeudi conlieu à fortcalquier à 17h les obsèques des drumons les trois dépouilles seront inhumées au cimetière paroissial ce matin-là Gustave Dominici est interrogé pendant 4h d’affilé par le commissaire cbeille à peréius le fermier qui s’exprime en provinçale sa langue natale et de cœur comprenant mal le français maintient ses prétendantes déclarations aujourd’hui soyons clair à ce sujet cette audition ne serait plus recevable et aucun conseil n’y consentirait d’ailleurs le commissaire Edmond cebeuil entend également une troisième fois Lucien duc le camionneur de la roche de rame près de briillançon qui renouvelle ses dépositions précédent enregistrz la veille et l’avant-veille soit les 6 et 7 août Roger roche qui habite le hameau de Dabis faisant partie de la commune des m sur la rive opposée de la Durance dépose lui à la brigade de gendarmerie de malija il déclare qu’il était dans son jardin au moment du drame tard le soir c’est exact pour arroser et qu’il a bien entendu quatre ou cinq coups de feu en provenance de la ferme il dit sans pour autant être catégorique avoir entendu des cris il poursuit en disant être resté dehors un quart d’heure encore à s’occuper et ne pas avoir entendu de bruit de moteur ni vu de lueur de phare de véhicules sur la route nationale 80 la grand route c’est en face de la ferme des dominiciis et les bruits portent bien dans l’après-midi le commissaire mond sebe présente la carabine USM1 trouvé dans le lit de la Durance et saisi depuis à Clovis Dominici le jeune fils de la lignée familiale ce dernier s’effondre littéralement sur la voie à la vue de l’arme emmené à peréius et interrogé 2 heures durant à ce sujet il nit connaître l’arme du crime et semble s’être ressaisi les gendarmes romanés et bouchiers toujours chargés de l’enquête en soutien du commissaire CBE recueille le témoignage de Jean-Marie Olivier à son domicile selon lui Gustave Dominici la ailé de dernière Laman des Britanniques à hauteur du haillon surpris Jean-Marie Olivier s’est d’abord arrêté une trentaine de mètres plus loin Gustave la rejoint en courant et lui a demandé d’avertir la gendarmerie d’au raison en lui disant il y a un type mort sur le talu au bord de la route selon Gustave il aurait seulement dit qu’il y avait un mort là-bas en désignant d’un gestesse le lit de la Durance or selon sa propre version vers 6h du matin il savait qu’Élisabeth n’était pas encore morte il y a donc a priori contradiction dans tous ces échange le grand quotidien France Soir au tirage toujours important durant les weekends publie en exclusivité le carnet de voyage d’Élisabeth Drumont comment les journalistes ont-ils pu s’approprier ce document très personnel sinon intime on s’interroge encore on s’offusque beaucoup mais l’affaire va se retourner contre la direction du journal c’est info et de surcroix grossier mis en ligne par Jacques Chapu l’un des journalistes le commissaire s’ébeille en rage l’enquête si elle n’avance pas se complique encore de jour en jour les témoignages recueillis se contredisent les interrogés sont ou restent approximatif ou dubitatif c’est notamment le cas en ce mardi de la deuxèe semaine où aimer Périn ce jeune homme qui va domin ici a croisé très tôt le matin même du crime et qui a avisé les gendarmes d’oresson interrogé par le gendarme romané sur les conditions de sa rencontre avec Yvette Dominici ce matin-là précisément eté Perin rapporte outre les explications qu’il donne sur l’alerte et qui sont exactes les propos d’ivette qui a évoqué entre autres la présence d’une mystérieuse femme en noir en outre aimé Périn affirme avoir été prévenu qu’un crime avait été commis près de la ferme des Dominici par le poseur de voie bourg du chemin de fer un peu avant 7h du matin du 5 août mais cela n’est pas crédible puisque le dénommé bourg n’était pas présent à la Grande Terre ce matinlà et sûrement pas dans cette tranche horaire alors comment a-t-il su cela toujours dans le même weekend le quotidien L’Humanité publie une photo de Jack Drumont en grand uniforme d’officiers britanniqu parlementant avec des officiers allemands au Pays-Bas en mai 1945 en fait et la manœuvre s’avère elle aussi grossière et pour le moins indélicate le PCF le Parti communiste français tente d’accréditer la tessse selon laquelle le massacre des drumons en août 1952 ne serait que la conséquence de la lutte acharnée entre les servicees secrets anglais et américain quant à l’origine de la photo supputons que la famille a été laissée tout le monde comprend que les fils de les chevaux au lieu de C mêlé sont en train de faire des nœuds ah le commissaire sbeil aurait bien voulu mener cette enquête rondement et vite redescendre à Marseille son fief sa terre alors il n’en peut plus de ses incessant aller-retour fatigant entre la cité faosséenne et ce bled perdu ce sont là ses propres mots ce mercredi Yvette l’épouse de Gustave domineci et interrogé à la Grande Terre par les gendarmes romané et Bianco elle rééèrent ses premiers dir mais étrangement ne parle plus de la femme en noir qui aurait été aperçue par Gustave si les jours d’enquête se suivent ils ont cette fâcheuse tendance à vouloir se ressembler on piétine on compare des versions de déclarations toutes fragiles toutes contradictoir toutes consentie avec trop peu de spontanéité car ici on n’aime guerre la police et seul et c’est tout à leur honneur les braves gendarmes du pays arrivent tant bien que mal à créer un semblant de climat de confiance alors ce samedi là le commissaire Sébeille recueille un nouveau témoignage qui lui paraît important c’est celui d’un dénommé Raymond Franco maroquinier marseillais opportunément en vacances au plan d’Aimé au moment des faits il dit avoir entendu dans un premier temps comme un doublé de chasse puis trois ou quatre coups de feu plus espacé depuis la fenête ouverte de sa chambre yvet Dominici est également réinterrogé par le commissaire sbeille elle rapporte que Gustave rentrant de la ferme Girard lui aurait appris que des touristes britanniques les drumau en l’occurrence campai sur l’emprise des Ponts et Chaussées mais ajoutons qu’en 1955 alors que l’enquête est loin de ses débuts elle nira farouchement avoir tenu ses propos ce samedi làà elle soutiendra que ce soir-là elle n’a pas bougé de sa cuisine et que personne ne lui a demandé d’eau ni de nourriture ni d’autorisation de camper elle confirme mot pour mot la déposition de Gustave Dominici son époux faite le 8 août dernier ce qui trahit une entente préalable entre les époux sur ce qu’il convenait de dire à ce sujet en effet venant d’une direction opposée Gustave ne pouvait nullement fin à 20h seulement apercevant la MAN tout juste garée que ses occupants sans montés de tente ni installés de bivoic allit bivoquer de nuit à cet endroit il pouvait légitimement marquer une pause être en panne s’arrêter un instant seulement ils auraient donc anticipé la vérité toujours ce samedi 16 août alors qu’il était interrogé par le gendarme romané Marcel Boyer le beaufère de Clovis Dominici qui circulait avec lui à vélo prétend ne pas s’être arrêté à la ferme de la Grand terre le matin du 5 et s’être rendu directement à la gare de l’URS fortement inquiété par ce qu’il a entendu de la conversation à voix basse entre les deux frères Dominici lors du retour de la ferme Marcel Boyer vagit s’y être arrêté lorsqu’il est interrogé sur son lieu de travail par le gendarme romané mais là il s’agit d’une contreevérité et en réalité acculé par le commissaire Cebe qui l’a mis face à ses propres contradictions il reviendra sur ce mensonge sans s’en expliquer les jeudis 25 juin et jeudi 20 août 1953 un an après il déclarera que simplement c’est ce qu’il a entendu de la conversation entre gust et Clovis domin ce qui l’a inquiété au point de lui faire carrément nier sa présence à la ferme se Matala puis quand il a admis s’y être arrêté ni avoir entendu autre chose que le mot cadavre à propos de la fillette ce jour-là madame Jeanne chistianini président à Marseille se rend à la gendarmerie de marseille- Nord où elle déclare ayant appris les faits que passant tout à fait par hasard sur les lieux du crime à 20h30 elle a vu un homme assez grand qui pourrait être Jack Drumont regardant sous le capot moteur levé de la Mane familiale ceci expliquerait qu’Anne et ellisabeth Rumont se soi rendu à la ferme pour qu’emander de de l’eau afin de remplir à nouveau le radiateur dont le système de refroidissement conçu pour le climat britannique s’est montré déficient sous la canicule provinçale l’expertus de la voiture avait en effet confirmer cet état de fait et semble ainsi indiquer que la cause de l’arrêt et en premier lieu la panne peut-être alors ont-ils songé alors à camper à cet endroit pour la nuit et de ne pas s aventurer plus loin durant cette nuit-là par une nuit sans lune une première reconstitution est organisée sur les lieux mêmes du massacre alors que la lune était pleine durant la nuit du crime c’est une anomalie cruciale car la clarté n’est pas du tout la même la reconstitution implique outre les acteurs du 1er et du second jour les frères duc ces camionneurs de la roche de rame qui passaient sur la route qui avait vu vers minuit et 20 minutes cette nuit-là souvenons-nousen un inconnu près de la ferme ainsi que celle du Marceau blanc qui confirme son témoignage sur son passage plus tard à 4h30 disant qu’il avait bien noté la présence d’un lit de camping [Musique] un certain pané ou pas ou très peu connu dans les villages du coin prétend avoir assisté deux visus au triple meurtre mais son témoignage se révèle faux il n’est pas crédible et son récit est truffé d’incohérence on ne saura jamais s’il s’agit d’un indicateur provocateur de la police marseillaise ce qui pourrait apparaître comme scabreux ou plutôt d’un affabulateur sans envergure juste alléché par la prime d’un million d’anciens francs promise par les journaux anglais le Sunday dispatch et le samedi soir à toute personne à qui permettrait de découvrir le ou les coupables en soi l’initiative n’est pas condamnable mais paraît peu judicieuse ce mardi à Ribier dans le département des Hautes Alpes le dénommé Jean Garsin cultivateur dépose spontanément à la gendarmerie du même lieu et se souvient un peu tardivement pourrait-on croire avoir vu des coussins disposés tout a tour de la MAN anglaise lors de son passage sur les lieux il était alors selon lui 3h et 45 minutes du matin ce mercredi-là Gustave Dominici se déplace à la gendarmerie de perius pour remettre en main propre au commissaire Edmond sbeille une lettre qu’ a reçu de son frère aimé qui demeure à égalière dans les Bouches du rô celui-ci explique que les initiales RMC porté sur la crosse de la carabine américaine saisie correspondent en fait à René Marcel Castin un habitant de l’URS décédé en 1946 mais coïncidenence remarquable ou pas ces mêmes initiales peuvent aussi se rapporter à la Roque ola facturing Corporation un des fabricants américains de ce modèle de carabine le courrier avec force détail précise aussi que le jour des obsèques du dénommé Castin où il y avait foule à l’église et au cimetière tohom était connu et respecté des armes avaient été volées dans sa ferme voisine de celle de Paul MAEt et une nouvelle ne venant jamais seu ce même jour une lettre anonyme parvient encore à Edmond Sebeille dans ce courrier non soigné il est dit que le jour de l’enterrement de Castin Paul maillet le voisin indélicat aurait justement volé la carabine USM1 dans la ferme du défunt là tout est dit l’histoire est presque trop belle sauf qu’on ne peut pas remonter aussi loin dans le temps pour une simple carabine dont on ne sait toujours pas si elle est ou non impliquée dans les assassinats ce même jour encore ce mercredi 20 août donc décidément riche en confidence le nommé Giovanni colusel déclare à la gendarmerie de la Souls dans le département des Basses Alpes que venant de perrius il est passé à 5h juste devant les lieux du drame il y a vu une une couverture étendue à plat à environ 1,50 devant la îman des Anglais et décidément toujours ce mercredi 20 août 1952 Germain Garsin parent de Jean Garsin et camionneur à laaragne plus bas dans ce département des Hautes Alpes dépose à la gendarmerie de cette commune il déclare avoir vu passant sur les lieux à 3h50 une portière de la voit ilman ouverte ce qui l’a surpris vu l’heure avancer de la nuit ainsi qu’un homme qu’il jauge assez grand penché sous le capot levé avec une lampe à la main sans doute on le suppose du moins est-ce Jack Drumont le père de famille mais on est en droit de s’interroger aussi pourquoi diable vérifiait-il le radiateur de la ilman en pleine nuit avait-il l’intention de repartir avant le lever du soleil nous remarquerons aussi et c’est positif pour la conduite de l’enquête que le nombre de témoins visuels est beaucoup plus important en réalité qu’annoncé d’abord par les gens du cru sans doute et la raison est plus que plausible n’ont-ils pas pris en compte l’évolution de la société et les transports commerciaux qui commençaient à reprendre fortement partout en France et avait-il aussi omis de constater qu’il y a en réalité qu’une seule route carrossable surtout pour les poids lourds la route nationale 96 la grand route quoi traversant la vallée disons aussi que les gendarmes de ces petites brigades territoriales de gendarmerie encore drastiquement sous-équipés et sous-motorisés ne sortaient guerre de nuit sauf aux chef-lieux de Canton et dans ses alentours [Musique] c’est ce jour-là que choisit le quotidien Le Monde pour publier une tribune libre ou maître garçon avocat parisien réputé et faisant autorité en la matière dénonce au journaliste les bavardages inconsidéré du commissaire Edmond sbeille l’accusant de chercher une notoriété de à loi et le mettant en garde sur le secret de l’instruction la lecture de cet article fait grand bruit d’autant que l’enquête vieille maintenant de plus de de semaines déjà n’avance guère et ce même jour le chauffeur de car Joseph Juliani dépose à la gendarmerie de Manosque toujours dans le département des basses Alpe disant qu’en revenant de corp dans l’iser et regagnant la ville de manos il a lui aussi vu un homme assez grand visiblement afféré sous le capot moteur levé de la ilman britannique portant une lampe électrique à la main ce qui confirmerait bien l’hypothèse d’un problème mécanique survenu en premier lieu lui situe les fait vers 23h30 en fait s’ils ne correspondent pas exactement aux autres horaires relatifs au même fait et déjà recueilliis ils ne sont pas forcément contradictoires sir JAC Drumont a parfaitement pu s’y prendre à plusieurs reprise personne en réalité n’en sait rien les gendarmes locaux identifient sans trop de mal grâce à leur bonne connaissance de la population l’auteur de la lettre anonyme adressée au commissaire Edmond sebe courrier qui accusé de vol Paul MAEt en l’occurrence il s’agit d’une femme une lavanticultrice qui confondue leur déclare alors que pendant l’été 1950 elle a rendu visite au maillet dans leur ferme et a bien vu l’arme du crime pendu à un clou dans leur cuisine bon c’est toujours cela qui est résolu mais le lien avec les crimes n’est pas pour autant le tampon de la poste d’une lettre anonyme postée à cisteron dans les Basses Alpes et du 25 août 1952 la missive apprend au commissaire Edmond sebbeille que Gustave Dominici était bien à l’extérieur de la ferme familiale en compagnie d’un inconnu entre 23h30 et Minuit le soir du lundis 4 aût 1952 c’est d’évidence une dénonciation et les propos de ququun qui craint le clan Dominici ce jour-là le dénommé pané ou cet original marseillais sans doute avis de gain promis par les journaux réitère le fait qu’il est assisté au crime là encore ses propos sont tellement farfelus et imaginaires qu’il le discrédite de lui-même un nouvel acte judiciaire a lieu ce vendredi il s’agit de mener une perquisition chez Paul MAEt un temps soupçonné elle permet la saisie de deux pistolets mitrailleurs de marque PM stin arme communément utilisé par la résistance lors des combats de 1942 à 1945 les deux armes avec chargeur et munition étai dissimulé dans le four de la cuisinière interrogé et sommé de s’expliquer à for caquier jusqu’à 19h notamment sur l’origine de ses armes Paul MAEt ne donne aucune explication crédible en marche de son audition il se souvient subitement que dans l’après-midi du lundi 4 août 1952 il a entendu une détonation provenant d’un fusil de guerre derrière les buissons de la Durance alors qu’il travaillait sur le balaste et la voie de chemin de fer près de la gare de l’URS le parquet de Digne les Bains décide finalement de ne pas poursuivre Paul MAEt pour détention illégale d’armes de guerre en contre-partie de service à rendre aux enquêteurs on veut s’en faire un ami et non pas un opposant de plus ce même jour Paul delkit chef de station à la mine de sigons à qui il arrive de dormir occasionnellement en fonction de ses horaires de travail à la ferme guillorain situé à 350 m au sud de la ferme des Dominici déclare au gendarme romané et Bouchier s’être rendu le lundi 4 août 19 52 vers 22h à la fraîche à son jardin situé au quartier Saint-Pont environ à 1 km au nord de la ferme de la Grande Terre pour arroser il raconte que passant à bicyclette devant la îemagne des britannique il a remarqué sur le côté gauche du véhicule un has de couverture mais n’a vu ni toile de campement ni lit de camp déjà dressé on sait au moins que les touristes britanniques était bien arrêté depuis un moment à l’endroit que tous décrivent et situent précisément en même temps sentant venir un procès qu’il redousse tous les membres de la fédération basse alpine du Parti communiste français le PCF avait organisé la mise sur pied de plusieurs comités de fense des domin dès les fait en août 1952 une manifestation de protestation était en outre prévu en septembre 1952 mais tout cela a été interdit par arrêté préfectoral cela fait 4 semaines jour pour jour que les drumons ont été assassinés et l’enquête si elle s’étoffe n’apporte encore aucun coupable supposé ce lundi donc le radiesthésiste Jean-Claude coudouin visite les lieux du drame c’est important pour lui affirme-t-il avec la permission d’un gendarme qui le suit de loin il arpente la voix ferrée avec son pendule à 16h10es il revient et remet au gendarme accompagnateur une balle écrasée qu’il déclare avoir trouvé au bas du talu de la voie ferrée à 100 m au nord du pont vers peréius après expertise il s’avérera qu’il s’agit bien d’une munition tirée par la carabine USM1 ce mardi de début septembre une perquisition est menée dans la ferme de François Bart le père d’et Domini ici elle n’entraînera la découverte d’aucun élément nouveau et renforcera ce besoin été l’omerta qui règne désormais sur toute cette [Musique] affaire de jours durant à la gendarmerie de for calkquier où il avait été convoqué Gustave Dominici va se retrouver en contradiction flagrante avec les déclarations du motard Jean-Marie Olivier auparavant une reconstitution avait déjà été organisé sur les lieux des meurtres avec le motard Olivier les gendarmes sont obligés de repousser des groupes d’anciens combattants FTP France tireur partisan de la région qui tente de s’opposer à cela selon Jean-Marie Olivier Gustave a surgi devant le capot de la îmane des Anglais lorsqu’il est passé à moto Gustave Dominici prétend au contraire qu’il sortait du chemin une quinzaine de mètres plus loin après le muûrier et qu’il s’en retournait déjà vers la ferme sans même s’être rendu sur le bivoic Jean-Marie Olivier et Gustave Dominici come sur leur position respective durant les 7h que durera l’interrogatoire fatigué et sans preuvve accablant contre gust Dominici le commissaire Edmond SBE laisse la main à ses deux collègues Fernand constan et Mével ce dernier étant l’adjoint du commissaire divisionnaire arsque Gustave Dominici consera tout de même en fin d’audition bien avoir interpellé Jean-Marie Olivier à hauteur du capot de la MAN et non au-delà du murier comme déclaré précédemment il connaitt aussi avoir vu les deux lits de camp mais non les corps des époux de [Musique] rhumont de ce jour et jusqu’à la fin du mois de décembre 1952 le commissaire principal Fernand constan remplacera à la gendarmerie de l’URS ainsi qu’à celle de for calquier devenu les lieux principaux d’interrogatoire des témoins son collègue Edmond sbeille ce dernier é rinté physiquement ébranlé psychologiquement ayant pris l’affaire au vol début août sans y être préparé avait en effet un besoin urgent de s’éloigner des lieux et de prendre quelques congés ce mardi-là le quotidien du PCF le Parti communiste français l’humanité fait mention d’un étrange carnet de notes ayant appartenu jadis à Sir jackes Drumont les sources d’origine anglaise mais invérifiabl disent que le dit document découvert en partie calciné par des écoliers sur un tas d’ordure près de Nottingham en Grande-Bretagne là où résidait les drumons mentionnerait un mystérieux rendez-vous de l’homme précisément le 4 août 1952 à l’URS en France le reste des feuillets est trop altéré pour pouvoir être analysé efficacement une fois encore la thèse non vérifiable des services secrets et du rôle obscur tenu par Sir Jack Drumont ressurgit ce lundi Henry Chastel camion hneur installé à Orpierre dans le département voisin des Hautes Alpes déclare à l’inspecteur Ranchin être lui aussi passé sur cette route dans la nuit du 4 au 5 août 1952 il précise que ce soir-là il a bien vu ce devait être vers minuit mais pas plus tard précise-t-il un homme mince de taille moyenne les manches de chemise retroussé les mains appuyées sur la carrosserie de l’une des portières arrières de la anglaise et qui regardait à travers la vitre cet homme ne peut-être Jack Drumont plutôt bonant et cela concorde parfaitement avec la description de l’homme également vu par Arnaud l’autre chauffeur routier passant sur la route aux alentours de 23h1 minutes un incident que nous qualifierions de minime aujourd’hui mais majeur en ces années-là encore trouble va se dérouler en marge de l’affaire criminelle d’ailleurs déjà devenu dans la presse l’affaire Dominici Paul maillet ce témoin important aux yeux des policiers enquêteurs et des gendarmes locaux se voit brutalement suspendu par la Fédération départementale de ses fonctions de secrétaire de cellules locales du Parti communiste français le PCF en effet le parti englué dans ses soutiens actif aux combattants Viet mine indochchinois ne veut pas prendre le risque d’être pris à défaut à cause d’un obscur militant de province chez qui on a saisi des armes de guerre et convaincu de surcroix de vol de courant au préjudice de DF c’est aussi ce jour de fin septembre alors que l’automne arrive doucement sur la rég que le professeur Olivier expert en armes auprès des tribunaux réquisitionné par les magistrats de Digne les Bains dépose un premier rapport d’expertise traitant en particulier du graissage de la carabine rock ha trouvé dans le lit de la Durance et saisie ces conclusions sont sans appel et il est formel quant à s dire le lubrifiant de cette carabine est très différent de celui des fusils de Gustave et de Paul MAEt analyser à titre comparatif ce jeudi-là le 2 octobre un fusil de marque Springfield ou garante on ne sait pas appartenant à Aimé Périn demeurant à la côte de giropé et qui est le frère de Roger pin père et confisqué rappelons-nous qu’il est celui qui vê Dominici a mandaté le matin du crime pour courir avertir les gendarmes d’oresson on a pu établir avec certitude que c’est aimé Périn qui est l’auteur du coup de feu entendu par Paul MAEt dans l’après-midi du 4 août 1952 pour sa défense il déclare avoir tiré sur un vol de corbeau qui attaquait sa vigne là en raison du temps qui a passé on ne peut le croire sur parole mais les gens ont quand même la gâchette facile par ici noteront les journalistes non régionaux ce même jour encore le commissaire Fernand constant le remplaçant d’Edmond sbeille enregistre les déclarations de Germain champsor radio électricien domicilié à pérus et propriétaire d’un cinéma ambulant qu’il promène dans les alentours surtout à la belle saison il dit être passé le matin du mardi 5 août 1952 vers minuit et 50 minutes devant la MAN des Anglais en revenant de l’URS il n’a alors rien remarqué d’anormal notamment pas de couverture posée sur le côté droit de la voiture ni une quelconque lampe torche allumée il ajoute n’avoir croisé aucun autre véhicule jusqu’à son arrivée à pérus un gros quart d’heure plus tard cela fait un mois et demi maintenant que les crimes ont été commis c’est aussi ce mercredi-là que Paul maillet prend l’attache du commissaire Fernand constant pour l’informer que Gustave Dominici aurait été attiré alors qu’il se promenait tôt le matin comme à son habitude souvenons-nous en par les râes de la petite Élisabeth lorsqu’il tombe sur elle selon les éléments d’enquête réunis Paul MAEt s’en était ouvert à Émile Escudier épicier à la brilane un mois environ après le crime non seulement Paul MAEt lui aurait révélé la survie d’Élisabeth mais également une autre information cruciale qui livre plus tard Gustave Dominici aurait été témoin de la tuerie Émile Escudier en bon conseil l’aurait alors incité à faire ses révélations aux policiers et aux gendarmes c’est ce qu’il a donc fait ce jour-là le même mercredi 15 octobre Gustave Dominici est emmené à Digne les Bains où il est interrogé en compagnie de son frère Clovis et de Paul Mayet ce dernier confirme d’ailleurs sa version des choses Gustave acculé une fois de plus admettra finalement avoir entendu une une sorte de ronronnement irrégulier et vu le bras gauche replié de la victime se détendre mais nira farouchement l’avoir redit à Paul MAEt lors du repas de midi du mardi 5 août 1952 repas organisé à la Grande Terre il précise que c’est le Râ qui l’a attiré au-delà du pont et qu’il serait alors revenu le dire à Marie sa mère la sardine et à Yvette son épouse c’est dernières ne se sont pas déplacé Gustave soutiendra toujours qu’il n’est pas sorti de la nuit et maintiendra qu’il s’est levait à 5h30 minutes un peu après le père Gaston cette affirmation sera battue en brèche comme on le démontrera plus tard quant à Clovis il admet sans difficulté avoir conseillé à son frère de ne rien dire c’est un peu l’esprit de la famille motus et bouche cousu les policier sous l’autorité du commissaire Fernand constant se rendent alors chez les Dominici pour divers interrogatoires notamment ceux de Gaston encore une fois réentendu sur des points de détail Divet Dominici et de Marie la Mère du clan mais les trois niront farouchement avoir su que la fillette vivait encore et les policiers n’ont pas de contrearguments on a l’impression que ce jeudi-là une partie de bras de fer judiciaire est en train de se jouer et contre toute attente elle va servir la police et la justice interrogé par le commissaire Fernand constant fin limier en procédure judiciaire Gustave Dominici refuse d’admettre ce qui semble ressortir comme une évidence sa présence sur les lieux du bivoac des Anglais lors du passage de Jean-Marie Olivier et d’avoir également vu la petite Élisabeth agonisante il donne pour seule raison avoir craint que les parents ne soient les meurtriers de la fillette et ne s’en prennent à lui à postériori en attendant les gendarmes il disent être posté en haut du petit escalier d’accès à la cour Sud pour guêter un éventuel départ de la ilman pour en relever le numéro tout cela est pour le moins peu crédible en passant les gendarmes romanés et bouchiers ne l’ont pas vu à cet endroit et s’étonnent même de son absence en découvrant les lieux du crime totalement désert vers 7h30 l’heure de leur arrivée sur les lieux on ne peut cependant pas dire avec certitude à quelle heure Gustave Dominici se serait aperçu que la fillette vivait encore car rien pour le moment ne prouve qu’il l’a réellement découverte peu de temps avant le passage de Jean-Marie Olivier comme il le prétendait plus tard il donnera encore d’autres versions des faits qu’il contradira à chaque fois en se rétractant et cette question n’a jamais pu être élucidée Gustave Dominici longuement présenté au juge d’instruction Roger Perrier qui le réinterroge encore une fois comme une perche tendue s’ent terre dans ses déclarations il sera inculpé on disait ainsi à l’époque pour non assistance à personne en danger de mort après avoir reconnu que la petite Élisabeth Rumont était encore vivante lorsqu’il l’a découverte vers 5h45 le matin du mardi 5 août 1952 fort logiquement il est incarcéré en toute fin d’après-midi à la prison départementale saint-chles de Digne lesbains le commissaire Fernand constant procède avec soin à l’audition du docteur dragon en lui faisant préciser les détails de l’examen qu’il a pratiqué sur le corps des victimes selon le praticien ellzabeth n’a pas été poursuivie mais transporté sur les lieux de découverte par son assassin ses pieds ne présentant nulle trace d’écorchure ou de poussière toujours selon cet expert sa mort serait survenue 3h après celle de ses parents ce que irmerait le décalage des rigidités cadavériqu relevé ce jour-là Gustave Dominici assisté de son avocat Maître Michel Polac réére devant le juge d’instruction Roger perè ses prétendantes déclarations l’incarcération n’a pas eu l’effet escompté par le juge mais sa demande de mise en liber provisoire et refusé pour le moment l’homme n’a rien avoué de plus se bordnant strictement à ce que les policier et le juge savent déjà une information importante émanant de la sûreté de Marseille et communiqué au commissaire Fernand constant en effet un mois après le drame Clovis Dominici et Jackie Bart le frère cadet d’ivet Dominici auraient été vu ensemble dans la bergerie de la Grand terre en compagnie d’un dénommé Joe sans autre précision Marie Dominici la mère aurait même insisté pour qu’on per celui-ci au plus vite sous peine de leur créer des ennuis ce qu’elle veut évité ce mystérieux Jo aurait également été revu par Maître Polac et la compagne de ce dernier madame Nellie lauroi si nébuleuse judiciaire il y avait déjà elle semble s’obscurcir encore et encore avec l’arrivée inopinée de ce dénommé Joe que personne ne semble connaître la toussin est passé déjà diront certains avis de nouveautés ce 5 novembre donc les époux Dominici Gaston et Marie François Bart et sa fille Yvette épouse Dominici sont réinterrogé à tour de rôle par le commissaire Fernand constant tous sans exception affirment ignorer totalement l’existence du dénommé Joe ainsi que sa présence signalé à la ferme familiale quand on parlait d’énigme elle est bien là chaque jour apporte son lot de nouveauté mais aussi de déception ce sera le cas ce jeudi de novembre le commissaire Fernand constant interroge sans succès et durant toute la journée le dénommé Marcel chaayant qui est l’inconnu à la mine pasubilaire vu par les frères duc ces deux conducteurs routier durant la nuit du crime vers minuit et 20 minutes son neveu Fernand et son frère Louis chayant sont également interrogés longuement mais sans suite à l’inverse de son collègue Edmond sbeille le commissaire Fernand constant pense que Marcel chaayant est bien l’homme vu par ha Arnaud passant sur les lieux vers 23h15 puis par Chastel un peu plus tard vers minuit et enfin par les frères duc à une centaine de mètres de la MAN des Anglais à minuit 20 il s’agirait donc de cet inconnu vu en compagnie de Gustave Dominici entre 23h30 et minuit ce soir du lundi 4 1952 celui-là même désigné par le déletteur anonyme de cisteron auteur de la lettre postée là-bas le 25 août dernier ce jour-là Gustave domine ici toujours maintenu en détention pour le moment et réentendu par les soins du juge Roger perè peu bavard comme à son habitude il se montre plutôt évasif au sujet de la présence du D Joe à la ferme étant allé sur les lieux du drame compagnie des deux avocats maître polaac et charrier il dit ignorer de ce qui a pu se passer dans la bergerie ni qui pourrait être présent et ne pas connaître de Joe avec une mauvaise dentition par contre il précise que Francis Perin le facteur de l’URS est bienvenu ce jour-là à la ferme ce même jour et dans la foulé des investigations en cours le di factacteur de l’URS est interrogé il déclare avoir vu à la ferme les deux avocats et un journaliste ainsi que son père Louis pin sur la grand route mais non lesbartes à la suite de son fils le facteur Francis Louis Périn père dira qu’il est passé à la grande terre qu’il y est même entré par la Cour Sud il affirme aussi avoir vu nellly le roi et sa fille à l’entrée de la bergerie en compagnie de Jacky le frère cadet d’ivette mais non son père François Bart il poursuit disant qu’il n’est pas surnommé Joe sur demande il exhibe enfin une dentistion métallisée comportant un chico bien visible et qui peut parfaitement passer pour le visage effrayant dont il a été question le 12 novembre Nellie le roi la compagne de maître Polac et interrogé par le commissaire Fernand constant en effet ce dernier veut connaître les raisons de sa présence qu’il juge inapproprié pour ne pas dire inopportune à la ferme des Dominici elle confirmera une visite de courtoisie entreprise le lundi 8 septembre à la ferme où elle a croisé hormi les Dominici Jackie Bart et un homme à la dentition métallisé qui s’est approché de la bergerie et en est reparti aussitôt bien sûr les avocats polaques et charriier ne seront pas interrogé au vue de leur statut particulier ce qui est fort [Musique] dommage Gustave Dominici est définitivement condamné par le tribunal de grande instance de Digne lesbain à 2 mois d’emprisonnement pour non assistance à personne en danger et il reste donc incarcéré son passé connu de résistant lui aura épargné d’encourir la peine maximum prévu à cet effet il recouvrera la liberté le 15 décembre 1952 mais au-delà de cette audition et de cette sanction judiciaire un nouvel élément va surgir dans la nébuleuse judiciaire en effet un certain Willem bartsowski détenu depuis le 9 août 1952 à la prison de stutgart en Allemagne prétend avoir été le conducteur d’un commando de tiuragage tous recrutés en Allemagne de l’Ouest par les services secrets d’un pays au-delà du rideau de fer et qui était chargé d’exécuter les drumons fantasme absolu d’un homme à la dérive ou affabulation d’un simple détenu nul ne le sera toujours est-il qu’aucun élément concret ne venant corroborer ces affirmations l’homme se rétractera quelques temps plus tard après avoir été longuement auditionné par le commissaire de police Gillard commis par l’équipe du commissaire Fernand constant et la juridiction de Digne lesbains depuis l’incarcération de Gustave Dominici Paul MAEt reçoit plusieurs lettres le menaçant de mort le matin du lundi 17 novembre il échappe même de peu à une tentative d’attentat certes artisanale mais efficace s’agissant d’un simple fil de fer tendu en travers du chemin qu’il dévalait à vélo moteur et qui aurait pu le décapiter un peu avant les fêtes de Noël des inconnus roderont toute la nuit autour de la maison et dans la cour de la maréchale la ferme de Paul maillet ce jour-là encore le docteur Morin complète son premier témoignage datant du 6 août il dit qu’au moment de partir il est allé prendre congé à la Grande Terre mais il ne peut se rappeler s’il s’est rendu chez Gaston Dominici ou chez Gustave Dominici Gustave lui aurait présenté deux armes de chasse dont l’une utilisée pour la chasse au sanglier la hausse de celle-ci en fait le guidon manquant aurait été remplacé par une demi-pèce d’un franc de l’époque soudé par Gustave sur présentation de la photo de la carabine USM1 saisie comme pièce à conviction le docteur main ne reconnaît pas la carabine sans chargeur que Gustave lui a présenté différente de la carabine USM1 essentiellement pour une raison de chargeur à ce stade de l’enquête son second témoignage est considéré comme temp trop flou et au final n’est pas retenu ni versé au dossier le 30 novembre Paul MAEt est définitivement exclu du Parti communiste français le PCF suite aux premières rumeurs datant du 30 septembre 1952 rumeur qui le concernait déjà notamment pour collaboration avec la police par le secrétaire départemental Roger Hauteville ancien résistant et ami de Gustave Dominici on imagine aisément l’aigreur de ce résistant communiste de la première heure le 4 décembre le professeur Olivier dépose un nouveau rapport d’expertise plus détaillé et plus complet sur le grissage de la carabine de marque Springfield saisie chez é Perin la confirmation tombe et est là aussi sans appel le spectre du lubrifiant de ce fusil est unique le d’emploi et il est très différent de celui utilisé sur la carabine rock ola qui avait été [Musique] saisie Gustave Dominici recouvre enfin la liberté après sa peine de prison pour non assistance à personne en danger sur la personne de la petite ellisabeth Drumont en août 1952 c’est à cette date qu’après une longue interruption que le commissaire Edmond Sébeille reprend officiellement et à nouveau l’enquête et lui est recommandé d’éviter de faire dorénavant des déclarations intempestive à la presse d’autant que les enquêteurs n’ont guerre d’éléments accablants ou lourds de preuves à montrer Paul MAEt révèle au gendarmes de fort calquier puis au commissaire Edmond sbeille qu’il interrogera le 27 du même mois que Gustave Dominici a en fait assisté aux différents meurtres des drumons depuis le champ de luuserne où il se trouvait ce soir-là c’est en ce jour Kem Perin vient apprendre au commissaire Fernand sebbeille que Gustave et Yvette Dominici auraient vu une femme tout de noir vêtu le mardi 4 août 1952 au soir aux abords de la îman des touristes anglais Ivette lu aurait spontanément appris lors de leur rencontre au matin même du mercredi 5 août pour aller prévenir les gendarmes d’oresson et prétend que clotildde Araman une des filles Dominici le sait aussi ce fait est d’ailleurs répété ce jour le 29 janvier 1953 au commissaire Edmond sbeille par Roger Périn fils l’un des Petitfils de Gaston Dominici le patriarche le lendemain Roger Perin renouvellera formellement et par écrit ses déclarations à la gendarmerie de fort calquier ce lundi le commissaire Edmond sbeille procède à l’interrogatoire du gendarme Bouchier celui-ci dit avoir vu Roger Perin passer à vélo vers 8h le matin du mercredi 5 août et en bon enquêteur le gendarme est affirmatif il a vu Roger revenir un instant plus tard à pied le vélo à la main en compagnie de son grand-père Gaston et de Gustave Dominici tous trois sortant de la ferme pour venir vers le campement pourquoi sortir ensemble de la Grande Terre devait-il être absolument caché lors de sa première déposition Gaston Dominici avait dit à avoir appris le crime par son fils Gustave mais comme la version de Roger Perin menace le témoignage de Faustine rour qui intervient à décharges le père et le fils Dominici vont nier en fait Roger Périn l’avait fait savoir au commissaire Edmond sbeille dès le vendredi 29 janvier 1953 après réflexion la réponse semble être double affirmer le retour de fus rour à la ferme à 7h45 et brouiller les pis sur l’identité du véritable propriétaire du vélo posé contre la haie et utilisé par Roger Perin le gendarme Bouchier ayant demandé à Roger Perin de tenir le décamètre Gaston Dominici furieux intervient et leur envoie d’autorité à la ferme mais Roger Perin rechignant à obéir restera un moment sur les lieux avant de repartir avec son grand-père Gaston il reviennent vers 11h Gaston présente alors son petit-fils au procureur de la République Sabatier ce qu’il nira farouchement à son procès alors que cet épisode semble plutôt insignifiant Gaston Dominici autant que Gustave Dominici le contesteront à l’unisson devant le juge d’instruction bâtigne 2 ans plus tard le 19 novembre 1955 le 14 février interrogé à son tour celle-ci confirme bien qu’elle était au courant et dit qu’elle le tient également Divet Dominici mais elle ajoute aussi que Gustave Dominici niit totalement cette présence Clotide aramment pense qu’il pourrait SAG de sa mère la sardine toujours habillée en noir mais ce n’est pas crédible Gustave Dominici n’aurait pas manqué de reconnaître sa propre mère le capitaine Albert toujours en appui des enquêteurs marseillais recueille les déclarations du gendarme Émile Marc de la brigade territoriale de Val enol celui-ci déclare avoir vu les drumons arriver à l’Hôtel L’Ermitage à valenol même vers 18h15 et en repartir environ 1 heure après valenol est légèrement au sud de l’URS vers aesson le gendarme très perspicace poursuit disant qu’une heure après leur départ de l’hôtel est arrivé au village un couple également anglais dont la femme est était vêtu de noir l’homme a demandé au gendarmes s’il avait vu auparavant une voiture anglaise peut-être celle des drumons Émile Marc a répondu par l’affirmative au second couple et l’homme est allé téléphoné à l’intérieur dans l’hôtel pendant que la femme est restée près de leur voiture le couple est finalement reparti un quart d’heure plus tard pour la seconde fois dans cette histoire la présence d’une femme habillée de noir est mentionné bien qu’il soit le fait d’un gendarme assermenté ce témoignage est pourtant considéré comme tardif et n’est pas retenu par l’instruction en cours le gendarme n’est même pas convoqué au tribunal pour y déposer ce dimanche le commissaire Fernand constant clôture une grande partie des investigations judiciaires il remet son rapport final circonstancié à son supérieur le commissaire divisionnaire arsque il souligne la parfaite coopération des anciens résistants et communistes locaux avec les enquêteurs ce qui n’est quand même pas sans étonner dans la mesure où Jean-Pierre Chabrol avait surnommé dans le journal l’Humanité Dimanche le commissaire Edmond C le commissaire tourne en rond ce jour ad digne les bain ù depuis quelques temps il est employé comme commis boucher Roger pin fils révèle au commissaire Redmond sbeille l’existance d’un sodo en toile dont les deux femmes anglaises se seraient servies pour aller prendre de l’eau à la ferme des dominiciens le lendemain sa mère Germaine à qui Yv Dominici c’est également confirme au commissaire sbeille la venue des anglaises à la ferme par ailleurs l’argent des drumons ainsi qu’un certain nombre d’objets dont l’appareil photographique ont disparu lorsqu’il est interrogé par les gendarmes sur son emploi du temps le matin du crime Roger Perin déclare s’être levé à 5h pour s’occuper du bétail avant de partir à 6h pour peréius chercher sa bouteille de lait chez puissant le laitier celui-ci lui aurait dit que son ami Jean galici avait emporté par mes gardes la bouteille et c’est là qu’il aurait appris la mort des Anglais interrogé à son tour Galicie va dans un premier temps confirmer cela mais àéius les gendarmes vont apprendre que le père puissant est décédé en novembre 1951 entendu à nouveau galici s’effondre et reconnaîtra avoir fait un témoignage de complaisance mais intarissable Roger Perin va avancer une nouvelle version c’est Faustine rour chef d’équip despeurs de voie de la Gard Lurs qui l’aurait informé des faits lorsqu’il l’a croisé ce matin-là Faustine rour va démentir avant de revenir sur ses déclarations pendant le procès quand il lui est demandé comment il s’est rendu sur les lieux des meurtres Roger pin déclare avoir utilisé le vélo de course de son cousin Gilbert le fils de Clovis Dominici mais les gendarmes n’ont vu que la bicyclette de Gustave Dominici au pied du mûrier ce matin-là édifié sur ses capacités de mensonge les gendarmes vont alors l’interroger sur son emploi du temps la veille du drame où il s’enmêle également dans sesd réentendu Roger va fournir un nouvel alibi tout aussi invraisemblable l’imbrog Glot est total ce mercredi le commissaire Edmond Sébeille recueille à Marseille le témoignage discordant de Jean rard ce randonneur qui accampé la veille du meurtre sur le plateau de ganagobi non loin des lieux du crime il déclare être passé sur les lieux du drame le mercredi 5 août 1952 vers 7h du matin et dit avoir vu Anne Drumont la mer allonger sur le dos parallèlement au côté gauche de la voiture les pieds au sud vers la ferme et le corps partiellement recouvert d’une couverture alors qu’à 7h30 les gendarmes Romanis et bouchiers accompagné d’aimés Périn rencontré en route découvre le corps sur le ventre entièrement recouvert et en oblique par rapport à la Ilmane à plusieurs mètres les pieds au nord-est vers la Durance ce déplacement du corps est surprenant mais il ne semble pas être le fait de Gaston Dominici qui est entré à la Grande Terre des 7h45 avec ses chèvres en plein été le commissaire Edmond sebey enregistre la nouvelle déposition de Jean-Marie Olivier en effet s’il avait déjà été entendu par le gendarme Gilbert de la gendarmerie d’oresson le 5 août 1952 sa déposition n’avait été consignée que partiellement de cette nouvelle audition il ressort que les deux femmes Dominici était posté au débouché de la ferme et surveillé le renfoncement où agissait Gustave en plus de cette nouvelle déposition il ressort plusieurs informations l’état des lieux a été modifié à plusieurs reprises après la tuerie par l’un ou par les deux fermiers Gustave refuse d’admettre sa présence sur le bivoic alors même qu’il a été surpris par le dénommé Olivier Gustave a parlé de plusieurs corps et non pas du seul corps de la fillette vers la Durance et il prétend avoir désigné la petite comme morte alors qu’il la savait encore vivante Marie et Yvette Dominici se tenaient aux Aguet à l’entrée de la ferme sachant que Dominici opéré sur les lieux du crime et pour finir les Dominici n’avaient donc ni l’intention de secourir les gens ni de donner l’alerte et cela pour une raison évidente laisser le temps à Gustave domin de modifier les lieux la date est importante puisqu’il s’agit de la constitution des fites il participe nombre de témoins dont Jean-Marie Olivier Marcel Boyer Jean Ricard Faustine rour et Clovis Dominici le docteur dragon et le clan Dominici on va hergoter longuement sur la position des trois corps celle de la voiture aussi la provenance des cartouche l’arme retrouvée et saisie et cetera pris une nouvelle fois en fl grand élit de mensonge Gustave Dominici est emmené devant le juge d’instruction perriier au palais de Justine de Digne les Bains pour le commissaire Edmond sbeille et contrairement à ce qu’il prétendra plus tard Gustave Dominici est bien le suspect numéro 1 en effet Gaston Dominici est resté contantonné à la ferme et n’a pas été inquiété il sera cependant conduit à Digne lesbain devant le juge qu’ l’entendra jusque tard dans la soirée Laïs muthique mauvais joueur renfermé fier et arrogant il ne dit rien il ressort de cette reconstitution peu probante une étrange mais dramatique atmosphère de mensonge permanent d’alibi tronqué étruqué et de silence révélateur l’omerta et la réclusion la reconstitution et les investigations se poursuivent d’arracheped lors d’une mise en situation dans la grange Gaston et Gustave Dominici induisent tout le monde en erreur en désignant l’étagère du bas comme lieu où aurait été entreposée la carabine USM1 cet épisode est précédé d’un pugila entre les femmes et les filles Dominici d’une part les représentants de la force publique d’autre part qui ont dû les repousser dans un local de la ferme chacun protège quelqu’un c’est évident dans la journée Gaston domine ici et interrogé sans succès jusqu’à 18h sa garde est confiée au gardien de la paix guérino à qui en tête à tête vers 19h il s’accuse du meurtre des drumons tout en précisant qu’il s’agit d’un accident les anglais l’ont pris pour un marudeur et l’ont attaqué Gaston demande à Guerino d’aller chercher le commissaire Prudhomme de Digne les Bains refusant d’avouer devant le commissaire Edmond sbeille à l’arrivée du commissaire Prudhomme Gaston domine ici lui demande d’enregistrer qu’il est le coupable tout en se disant innocent et se sacrifier pour sauver l’honneur de ses petits enfants c’est hubuesque et tragique comique agacé prudeom lui rétorque qu’il n’est pas là pour marchander il est coupable ou il ne l’ai pas Gaston Dominici on le sait rencontre des difficultés pour s’exprimer en français et pour une raison inconnue prudom lui suggère le mobile du crime sexuel dès lors sur le thème de la paillardise Gaston va modifier complètement sa version initiale où il n’est plus question de maraudde et d’accident mais d’attirance sexuelle pour Anne Drumont tard dans la nuit il renouvelle ses déclarations au commissaire Edmond Sebeille en présence de prude homme Gaston Dominici prétend avoir vu madame Drumont se déshabiller et lui avoir proposé un rapport intime le bruit de leur ébat aurait réveillé le mari une bagarre aurait suivi et Gaston Dominici aurait fait terre le mari ulcéré par trois tirs dont deux de face avant de tirer une fois ou deux sur l’épouse Drumont ellisabeth qui s’était enfui vers le pont aurait été rattrapé par Gaston qui l’aurait assommé d’un coup de crosse sur la pente de la Durance voici la version loufo de Gaston Dominici pour sauver l’honneur comme il aime à le dire rappelons que de nos jours une telle déclaration non vérifiée et non étayé n’auraiit aucune valeur juridique les aveux de Gaston Dominici et le mobile sexuel sont en contradiction totale avec les rapports d’autopsie d’une part et d’autre part Anne Drumont a été retrouvé entièrement habillé avec sa robe portant les impacts de balle par ailleurs l’ utopsie n’a démontré aucun rapport intime avant son [Musique] décès ce dimanche matin le juge d’instruction Roger Perrier arrive toutôt à son bureau ignorant encore les aveux de Gaston le concierge girud l’en informe des son arrivée au palais de justice le commissaire Edmond sbeille s’étant abstenu de le faire ce qui est révélateur de la maisentente entre eux et la matinée va ainsi se poursuivre en raté loupé et prise de décisions malencontreus à en perdre le Nord et ce qui devait arriver va se produire à 10h15es le commissaire Edmond sbeille présente Gaston Dominici au juge Perrier auquel le suspect clame son innocence accusant son fils Gustave d’être le véritable auteur de la tuerie dans ces conditions le juge préfère se retirer un moment à 11h15 ayant réfléchi le juge d’instruction Roger Perrier reçoit à nouveau Gaston Dominici le patriarche se reconnaît alors le seul auteur du massacre il donne quelques détails pour enjoliver ses propos notamment sur le choix de l’arme prise pour aller au lapin des incohérence flagrante ne heurte pas la conviction du juge il lui fallait un coupable il en a un qui s’est désigné et cela lui va semble-t-il nous contrarions que autant pour le juge Robert Perrier que pour le commissaire Edmond cebeuil l’aveu restait alors la reine des preuves ce n’est pas leur faire injure que de dire que leur confiance en la science les autopsies et la balistique était très faible encore ils étaient tout simplement d’une autre époque c’est cet après-midi aussi que le juge Perrier parlera pour la première fois d’un pantalon de Gaston vu séchant sur la traille de la cour de la ferme pantalon remarqué par l’inspecteur Giraud lami en fin d’après-midi du mercredi 5 août 1952 ces faits sont confirmés en 1955 lors d’une contreenquête toute affaire cessante une nouvelle reconstitution est réalisée un peu au pieds levés sur les lieux du CRIM Gaston Dominici n’a pas encore été inculpé c’est le mot de l’époque pour les crimes qu’il a pourtant avoué et c’est en infraction avec la loi sur l’instruction criminelle du 8 décembre 897 on s’en souciit peu la reconstitution est rapidement exécutée suivant les aveux bancales du patriarche et le scénario idéal mais peu probant ébauché par le commissaire SB dès les premiers jours de l’enquête à l’issue de la reconstitution le vieux Dominici est finalement inculpé assis et menoté dans un fourgon de gendarmerie ce qui est là encore contraire à la procédure criminelle en juillet 1954 la Cour de cassation ne manquera pas de signaler cet état de fait contraire à toutes les règles de droit en vigueur quand on disait l’affaire mal engagé on ne se trompait guerre l’image de Gaston Dominici qui était déjà piètre ne sortira pas grandi de ses aveux la presse accable livronne violent et tyrannique le tueur tatoué le sanglier des Basses Alpes le monstre de l’URS le Bou lubrique qui fornique avec ses chèvres c’est indécent grotesque injuriant et ce n’est guerre mieux pour les femmes et filles du clan la reconstitution n’est pas terminée que Gustave et Yvette Dominici multiplient les déclarations contradictoires et mensongères lors de leur audition et qu’une frénésie épistolaire saisit tous les enfants dominci dans un milieu où on ne pratique guère la correspondance ces courriers sont rédigés pour être interceptés ETL par les enquêteurs ce jour-là Clovis Dominici donne au juge d’instruction Roger Perrier une troisème version de la conversation où son père lui a révélé fin novembre 1952 être l’auteur du triple crime Clovis continue de varier dans ses déclarations sans doute à cause de l’aide qu’il a apporté à son cadet Gustave pour modifier l’état des lieux initial et des victimes [Musique] un témoin surprise est entendue ce jour-là par le juge d’instruction Roger Perrier un dénommé Ellie Gautier dit avoir pris Paul MAEt en autostop début novembre 1953 il était venu en 1951 chez Gaston Dominici qui avait aussi véhiculé là il aurait vu une arme suspendue au mur face à la porte d’entrée Gasson lui aurait dit que c’était une arme rafistolé pour le sanglier on va dès lors épiloguer sans fin sur des faits peu significatif et perdre du temps pour une armre sans lien avec les crimes le juge instruction Roger Perrier auditionne à nouveau Gustave Dominici sur la carabine US son utilisation son rangement son équipement défectueux en outre il suppose que Gaston la tenit caché dans sa chambre mais la mère Marie affirmera ne l’avoir jamais vu dans la chambre de Gaston on tourne en rond pour cette carabine le commissaire Edmond sbeille entend à nouveau Paul MAEt au sujet des confidences de Gustave Dominici début septembre 1952 et décrit d’horreur desdrumons il précise que Gustave était bien dans le champ de Lucerne et a donc été témoin de la tuerie ce que n’a jamais admis Gustave Dominici le juge s’interrogue que faisait donc Gustave dehors au moment du drame et de sa rencontre avec Gaston le père dans la cours des 4h du matin d’autres auditions confirmeront les propos de Paul MAEt décidément le plus honnête des témoins entendus jusque- là et sans relâcher la pression le juge d’instruction Roger Perrier réinterroge une nouvelle fois Paul MAEt qui renouvelle ses déclarations précédentes il y ajoute n’avoir jamais soupçonné Gaston Dominici avant ses aveux et pense que le vieillard cè une partie de la vérité ensuite le juge réentend Gustave sur des points et détails qui ont leur importance dans l’ingada familial de la nuit et du petit matin mis en présence de Paul ma Gustave nit et soutient qu’il n’est pas sorti de sa chambre le juge place une nouvelle fois Gustave Dominici devant ses nombreuses contradictions et le somme de dire la vérité mais selon une technique éprouvée Gustave Dominici va commencer à noyer le juge de précision de contre-indication de détails sans importance qui n’amèneront au final rien de nouveau il assure n’avoir pas fouillé la voiture ni les affaires éparpillé autour cette insistance à dire qu’il n’a touché à rien aurait dû attirer l’attention du juge Perrier mais soit par négligence soit par peur que Gustave ne se taise il n’a pas réagi alors qu’à l’évidence le véhicule a été fouillé et les contradictions pleuvent encore sur les horaires lieux et personnes présentes le juge d’instruction Roger Perrier se présente à l’improviste à la grand terre à 14h pour procéder à l’audition d’ivet Dominici sans la présence de son époux Gustave le juge lui demande de refaire très précisément le récit de la nuit du drame où Yvette disait avoir entendu si ou se détonations et moins distinct les crit des victimes elle a donné le biberon au petit Alain vers 1h30 dans la nuit après une interruption des aboiements des chiens Gustave se serait levé seulement après et ce serait absenté environ un quart d’heure ayant trouvé son père dans la cour abattu comme un homme ivre elle n’a pas entendu son beau-père sortir et rentrer ni entendu les deux hommes se parler dans la cour cour Gustave se serait recouché vers 1h45 en lui apprenant que Gaston avait tué les Anglais elle complète en disant que son beau-père s’est levé et est parti avec ses chèvres avant 5h du matin heure où eux aussi se sont levés Gustave après avoir soigné les bêtes serait allé au bivoic c’est à son retour qu’il a appris à Yvette et à Marie qui s’activait dans la cour que la la fillette était encore vivante en dessous du pont selon elle Gustave est bien allé plusieurs fois sur les lieux du drame tôt le matin le juge ne relève pas les incohérences apparues dans le récit d’ivette notamment sur la position du corps de l’enfant et les échanges avec Clovis sur l’identité du meurtrier le commissaire Edmond Sebeille entend le mari du couple Philips chez qui les drumons avaient passé quelques jours avant de revenir vers l’URS l’homme précise que son ami jackes était porteur d’une importante somme d’argent dans une enveloppe au moment du départ vers Digne les Bains le matin du mardi 4 août 1952 celle-ci comme son portefeuille ne seront jamais retrouvés ce lundi devant le juge d’instruction Roger Perrier Gustave récuse fermement le témoignage de son épouse Yvette notamment au vu des horaires le juge revient sur la femme vêtue de noir vue par Gustave et hivette le soir du crime mais il n’en apprendra pas plus contre toute évidence Gustave va même accuser Clovis d’avoir dénoncé en premier leur père c’est fortement gêné qu’il admet qu’il agit ainsi sous la pression de la famille l’imbr gliot devient maintenant encore plus opaque à la veille du réveillon le juge d’instruction Roger Perrier auditionne à nouveau Gaston Dominici qui entouré de ses avocats rétracte ses précédents aveux Gaston continue d’affirmer qu’il s’est levé à 4h du matin pour conduire ses chèvres et c’est en revenant après 7h45 qu’il a appris la tuerie par Yvette il explique ses précédents aveux par la pression des policier et la fatigue ajoutant qu’il craignait de voir son fils Gustave condamné à la peine capitale quant à la reconstitution il la se considère comme une comédie où il s’est dit baoué à un point qu’il a voulu mettre fin à ses jours une confrontation avec ses deux fils Gustave et Clovis n’amènera rien de plus sauf de la haine et des rancœurs exprimés publiquement maître Polac demande à Gustave de s’expliquer sur ses accusations mais ce dernier bièe en expliquant sa dénonciation par des brutalités policières pourquoi se rétracte-t-il maintenant énigmatique Gustave répond parce qu’il y a des témoins qui m’entendent ni le juge ni les avocats ne lui demandent à qui il fait allusion étrange attitude de ceux qui cherchent la [Musique] vérité ce vendredi Clovis Dominici envoie une lettre à François Bart père Divette l’exhortant à faire pression sur son jent Gustave Dominici son propre frère aussi pour qu’il cesse ses palidonie qui risque de le ramener au premier plan décidément on ne sait plus qui croire dans ces suites de révélation et de menac le juge d’instruction Roger Perrier Gustave Dominici au sujet d’une lettre adressée à son père en détention daté du 10 janvier expédié seulement le 19 janvier et saisi le 28 courant par le juge il le somme de s’expliquer sur les menaces auxquelles il fait allusion Gustave répond qu’il s’agit des pressions policières constantes et en vient à se rétracter complètement sur ses précédentes accusations de nouveaux horaires de coucher de de sorti se font jour on s’y perd plus que jamais et on se doit de saluer la pumnacité du juge le juge lui demande enfin en fin de journée pourquoi en début d’audience il a déclaré que son père ne lui avait jamais confié qu’il était le meurtrier mais Gustave ne répond pas le juge lui rappelle ses multiples variations entre le 14 novembre et le 30 décembre précédent c’est électrique dans le bureau du juge le juge d’instruction Roger Perrier fait saisir par les gendarmes les armes de chasse de Clovis Dominici et des périns pour expertise au laboratoire technique de la police à Marseille curieusement il n’en fait toutefois pas autant pour le fusil de chasse et les deux PM stin saisis chez Paul MAEt en août 1952 ainsi que pour le fusil Springfield saisi chez é Perin début octobre 1952 de nos jours d’évidence les avocats se ruraient dans la brèche judiciaire le sous-préfet de grave de fortcalquier fait parvenir une lettre au capitaine de gendarmerie Albert l’informons qu’un pantalon séchant à la fenêtre de la chambre de Gustave Dominici a été vu le matin du 5 août 1952 par un inspecteur de police il s’étonne fort justement que ce fait important n’est pas paru dans l’enquête le juge d’instruction Roger Perrier décide de réentendre Gustave Dominici qui par voie de presse continue de clamer l’innocence de son père en dépit de ses précédentes auditions où il affirmait le contraire Gustave répète aussi les accusations contre Clovis lui-même se demande si son père n’était pas pris de boisson lorsqu’il lui a révélé qu’il était le meurtrier des drumons et si ce n’est pas là le fruit de l’imagination du cerveau embrumé du vieux fermier il ne peut donc continuer d’accuser son père puisque ce dernier se dit innocent dans ses lettres ce même jour le juge d’instruction Roger entend également Abel bastide couvreur de son état qui raconte avoir été témoin le 26 août 1944 d’une scène depuis le toit de la ferme des Dominici ce jour-là Gaston aurait acheté la carabine à des soldats américains mais ces faits historiques sont une fois de plus sans lien avec les crimes sauf approuver l’achat de la carabine par les dominiciens devant le juge d’instruction Roger Perrier Gaston fait porter ses soupçons sur son petit-fils Roger Périn dans le déclenchement des meurtres il pense qu’il en est l’instigateur parce que c’est un rouleur le juge d’instruction écœuré par la manœuvre grossière estime que le vieillard se liv a une horrible diversion mais néanmoins il décide de convoquer le jeune Périn c’est le jour de vérité pour Roger Perin convoqué devant le juge d’instruction Roger Perrier il doit justifier son emploi du temps la veille la nuit et le matin de la tuerie Roger vit rvolte dans les méandres de ses mensonges et finit par dérouter le juge comme les gendarmes et le commissaire Edmond Sebeille avant lui en revanche Roger maintient ses déclarations sur la venue des anglaises à la Grande Terre en précisant quiivette lui a interdit d’en parler ce qui som toute reste plausible nous assistons là à de stériles débats d’expertise et de contradiction sur l’entretien des armes de chacun les lubrifiants utilisés les flacons entreposés le professeur Olivier s’il excelle certes dans son domaine éloigne quand même sensiblement le juge d’instruction des buts initiaux de son instruction judiciaire nous restons avec le professeur Olivier qui révèle que le utilisé pour les fusils de Clovis Dominici est très proche de celui relevé sur la carabine USM1 c’est un fait nouveau le juge d’instruction Roger Perrier qui sait qu’il ne pourra pas aller plus loin procède à une dernière audition de pure forme audition longue et détaillée durant laquelle est capitule l’ensemble des éléments du dossier d’instruction devant Gaston Dominici qui réaffirme son innocence et son intention de confondre ses fils devant les assises le juge d’instruction Roger Perrier clôture l’instruction judiciaire et s’apprête à expédier le tout à la Chambre des misisees en accusation de la cour d’appel d’ex en Provence dont dépend le parquet de Digne les Bains dès lors le sort de Gaston Dominici est scellé il va comparaître prochainement seul devant une cour d’assise pour les trois crimes le procès de Gaston Dominici débute donc en ce mercredi de la mauvaise saison Gaston Dominici appelé aussi le patriarche0 17 ans né le 22 janvier 1877 à Digne les Bains d’origine italienne père de Neu enfants autoritaire acariatre frustre et peu Locass va donc être le plus vieux citoyen français juger aux assises et c’est un événement ici mais partout ailleurs aussi c’est peut dire qu’il mobilise les foules et les journalistes à Digne les Bains mais bien au-delà dans toute la région les chambres chez l’habitant Sarah chapridor Gaston Dominici présente une défense malhabile obstuce au cours d’une audience le commissaire Prudhomme de Digne concède gêné et avec réticence avoir suggéré le mobile sexuel à l’inculpé l’une des nouveautés de ce procès est la retransmission radiophonique du réquisitoire à l’extérieur et sur les ondes l’absence d’autorisation écrite du président de la cour d’assise est théoriquement un motif de cassation mais la Cour de cassation en contradiction avec la jurisprudence refusera pourtant le recours interrogé sur cette diffusion rendue publique le procureur général ora Telli valagier contre toute évidence efface à de nombreux témoins très vite le procès tourne au règlement de compte familial des Dominici et cons sort sans souci des victimes ce qui va indisposer les membres du jury le président de la cour d’assise Marcel Bousquet dont la partialité est éclatante menace même de prison certains témoins dont le témoignage est évident de fausseté le sommum de cette parodie tragique a lieu le soir du samedi 27 novembre 1954 lorsqu’au cours d’un tournoi de belotte en attendant le verdict qui tarde les partis dont certains avocats policiers journalistes témoins et même jurés commandent publiquement les arcane des débats c’est scandaleux c’est aussi ce jour-là le prononcé du réquisitoire implacable de l’avocat général Caly Rosan il sent bien que le nœud de l’affaire est cette carabine US et son appartenance tantôt revendiquée tantôt rejetée en fonction des circonstances ETA à charge que les aveux de ce vieillard incrédule et silencieux qui fixe la salle comme s’il s’interrogait sur sa présence en ce lieu ce jour-là son réquisitoire constitue à lui seul une illustration d’une absence manifeste de preuve contre l’accusé mais il défend la société et dresse un constat implacable qui se doit de coller avec les faits il va développer des considérations très subjectives sur le pays et les gens des jugements de valeur sur le justiciable et les témoins certains frisant l’insulte et l’injure publique il va provoquer l’étonnement des chroniqueurs judiciaire qui ont l’impression d’assister à un procès en sorcellerie au temps ancien jamais il ne s’attaque aux faits ni tente d’apporter des preuves les assortissants bien plus que de certitude subjective en résumé d’cun soutiendront que l’avocat général a préféré le lyisme littéraire à la réalité des faits les remous fait autour de l’arme du crime les constatations du docteur dragon remise en cause ou mal exploité le témoignage de Francis Perin le facteur de l’URS l’absence de convocation de témoins clés comme certains gendarmes les faissis d’enquête du commissaire Edmond sbeille ayant négligé maint piste maintte pièces à conviction choisit les personnes à entendre de son libre arbitre et à son gré montre des manquements objectifs graves à la déontologie de la défense par la voix de maître Polac la défense abat quelques cartes bien moles et démontre son absence de conviction et l’excès évident de belles phrases creuses lors des diverses audiences le peu de réaction de la défense a été remarqué quand son client était malmené et sur les points où il était possible d’enfoncer le dossier la défense a laissé passer les occasions de réagir et de démonter l’accusation à contrario reconnaissons à Maître Polac et à ses confrères la difficulté extrême de P les sentiments et secrets de cette famille recluse et atypique dès lors aucune défense crédible ne pouvait prendre forme au prononcé du verdict dans la nuit comme on s’y attendait le patriarche Gaston Dominici sera reconnu coupable sans se voir attribuer même de circonstances atténuantes et condamné à mort on croit le procès achevé l’assassin jugé on se trompe et lourdement l’homme est conduit Manu milatari à la prison Marseillaise des baomettes Gustave Dominici l’autre protagoniste qui avait expliqué devant les hommes de loi pourtant convaincu de faux témoignage destruction de preuve et autrees larsin ne sera en réalité jamais poursuivi pour ces délits la grâce est curieuse est-ce la contrepartie de la dénonciation de son père la surprise est de taille ces deux jours-là quand sous le coup du verdict sonné interloqué malgré son âge avancé Gaston Dominici fait par à l’un de ses défenseurs maître Léon Charles Alfred d’une conversation qu’il dit avoir surpris entre Gustave et Yvette Dominici dans les jours qui ont suivi le drame où il était dit que Roger Perin aurait aidé Gustave Dominici à transporter le corps de la petite ellisabeth c’est une obèe bienvenue pour les avocats de Gaston qui transmett aussitôt ce jour-là cet élément d’appréciation au ministre de la Justice lequel estime utile et nécessaire de prescrire aussitôt une nouvelle instruction l’affaire Dominici croyer classé vient de rebondir le substitut Joseph Odou de la cour d’appel d’ex en Provence procède à la prison des bomettes à Marseille à l’audition du condamné qui se borne à confirmer ses dires s’il met en cause Gustave Dominici son fils et Roger Perin Gaston Dominici dit qu’il ne sait pas qui a fait quoi il confirme par là ce que la Cour d’Assise des Basses Alpes siégeant à Digne n’a pas voulu entendre de sa bouche l’affaire est en route la presse’ en empare à nouveau à grand coup d’exclusivité et de premièrees page tonitruante le garde des sauts monsieur Guérin de Beaumont en personne prescrit un ordre particulier au procureur général de la cour d’appel d’ex en Provence monsieur horsatellit a diligeenté avec sérélité une mission d’information cette mission aujourd’hui nous dirions une commission rogatoire et alors confié à deux policiers parisiens fin limier judiciaire le commissaire divisionnaire chevierier et le commissaire principal Gillard en vue de vérifier point par point les déclarations de Gaston Dominici sur la conversation surprise entre gust etvette Dominici dire que l’enquête s’accélère soudain serait un pléonasme les deux commissaires entendent Gaston Dominici dès le dimanche à la prison des momettes mais le condamné va de nouveau beaucoup varier au cours de ses longs entretien après avoir confirmé ses dire à Maître Charles Alfred et au substitut auou il déclare avoir vu lui-même Gustave et Roger transporter la petite Élisabeth puis il se rétracte revenant à la charge de la conversation surprise la vérité n’est pas encore prête à être délivré Gaston Dominici va livrer incidément une information importante aux deux commissaires pour lui toute la famille seul Roger Perin porte des chaussures à semelles de crêpe rappelons ici que lors de la découverte du corps d’Élisabeth par les gendarmes ceux-ci ont relevé des empreintes de semelle de crêpe qui allait et venait à proximité du petit corps alors que Gaston porte habituellement des brotequins fort éclouté interrogé sur ces tergiversation par le commissaire Chenevier notamment quand il a prétendu se sacrifier avant de changer d’avis Gaston Dominici rétorque qu’aujourd’hui il ne veut pas payer pour un autre et qu’il pensait être acquitté le commissaire ironise sur cette attitude certes prétentieuse mais le condamné maintient qu’il est innocent il apporte encore quelques précisions quant aux heures lieux personnage impliqué mais retient surtout son innocence qu’il clame haut efft ce n’est pas à lui de faire l’enquête ou de la refaire sans le savoir il soulève ici une nouvelle fois les nombreuses irrégularité et invraisemblance de l’enquête initiale un vrai gâchier judiciaire dont ne vont pas tarder à s’emparer les journalistes ce jour-là Augusta ka l’une des filles Dominici déclare au commissaire Gillard que Clovis lui a parlé du croquy dressé par le greffier Baras désignant dans la remise l’étagère où la carabine rock ola aurait été entreposée de même Gustave leur avait donné sa propre version de cet épisode rapporté ultérieurement au commissaire Chenevier tout cela démontre aux deux nouveaux enquêteurs judiciaires l’extrême fragilité voire l’incohérence monumentale des premières investigations conduites en grande partie sous l’autorité de leur collègue Edmond sans tarder les commissaires Chenevier et Gillard font un premier rapport intermédiaire de leur mission exploratoire au procureur de la République de Digne les Bains Louis Sabatier motivant de fait une requête de délégation générale le cadre juridique initial est en effet trop étroit et ne permettra pas de dégager plus la vérité les deux commissaires remettent de même un compte-rendu partiel de leur première investigation au garde d’ saau à Paris Louis Sabatier le procureur de la République à Digne les Bains signe un réquisitoire introductif pour l’ouverture d’une information contre X du chef de complicité domicide volontaire il l’adresse au nouveau juge d’instruction pierre Carias nommé le 7 janvier 1955 en remplacement du juge Roger Perrier qui n’a rien à se reprocher et a demandé de son libre arbitre de rejoindre la jurridiction de Marseille dans leev pour y finir sa carrière le moins que l’on puisse dire c’est que le juge Pierre Carias s’investit dans le travail c’est logique fraîchement nommé encore dans le métier il ne peut que poursuivre sur les traces de son confrère partant Roger Perrier qui a été intègre ainsi il procède personnellement à certains actes d’instruction tels que la confrontation du commissaire Edmond Sebeille et de Gustave Dominici où ce dernier mime la scène où il a accusé son père pleurant sur l’épaule du commissaire Sébeille mais aussi selon le vœu du ministre de la Justice le juge je délivre au commissaire chenévier et Gillard des commissions rogatoires en vertu desquelles ceci se livre à des investigation approfondies entendant de nombreux témoins à qui il pose un très grand nombre de questions préparées selon un plan soigneusement mûri le travail redevient sérieux et appliqué quand à Gaston Dominici détenu à la prison des bomettes il est interrogé et confronté aussi souvent que nécessaire par le juge d’instruction Jacques btigne du tribunal de grande instance de Marseille en délégation c’est la première réunion de travail intermédiaire entre les deux commissaires Chenevier et Gillard et le juge d’instruction pierre Carias et contrairement à avant rien ne va filtrer de ce rendez-vous au grand â des journalistes mécontent le juge d’instruction pierre Carias organise une nouvelle reconstitution à la grand terre pour vérifier certains points de détail quand au derniers propos du condamné Gaston Dominici l’enjeu de cette reconstitution est crucial pour Gaston Dominici et le couple Gustave et Yvette car il va de la crédibilité des dires de chacun et avouons-le de la vie d’un homme de 78 ans en attente de son devenir ce jour-là a lieu à Digne les Bains une nouvelle rencontre des commissaires Chenevier et Gillard avec le juge d’instruction pierre Carias ainsi qu’une longue entrevue avec le capitaine de gendarmerie Albert qui s’était plusieurs fois opposé au commissaire Edmond sbeille le juge Carias qui a vérifier tous les éléments délivre aux deux commissaires Chenevier et Gillard une commission rogatoire plus générale d’ordre limité Gaston Dominici est entendu par le juge d’instruction btini à Marseille en présence du COM ser Chenevier il doit donner des précisions sur son rôle le matin des crimes sur ce qu’il a vu observé et entendu mais on sent le vieil homme fatigué et au bout du rouleau le commissaire Chenevier interroge François Bart qui dit que lors de sa venue en fin d’après-midi le mercredi 5 août 1952 dans la cour de la Grande Terre il a été question de la femme vêtue de noir son épouse dit avoir également entendu parler de cette femme en noir et que celle-ci se serait trouvée sur la voie ferrée leurs témoignages sont intéressants dans la mesure où ils contredisent celui de leur fille Yvette Dominici qui ni cette [Musique] présence également entendu Francis Perin le facteur de l’URS apprend au commissaire Chenevier que Gustave Dominici aurait demandé à son frère aimé s’il n’avait pas dit au gendarmes kivette Dominici était venu avec lui au bivoic desdumont le soir du crime aimé Périn confirme et Gustave l’urit enjint de ne pas dire qu’ivette était venu avec le petit plus tard dans la soirée l’expression le petit ne désigne sans doute pas le bébé âgé de 10 mois mais plutôt pin lors de son retour après sa visite chez Faustine rour à peréius vers 21h interrogé par les commissaires Chenevier et Gillard i Dominici se souvient brusquement 3 ans exactement après les meurtres qu’elle a accompagné son époux Gustave à l’éboulement avec le bébé Alain dans ses bras c’est en revenant du pont après 20h a entendu la hman se garer sur le terreplein et que de loin avec le crépuscule tombant elle a pu prendre la robe rouge d’Anne Drumont pour une robe noire ce qui rend sceptiques les commissaires sur ce point elle contredit Gustave Dominici ayant reconnu en novembre 1953 la venue de la mère et de la fille pour prendre de l’eau à la ferme vers 20h [Musique] le commissaire Gillard interroge le boucher nervi qui s’est arrêté sur les lieux du drame vers 7h et 30 minutes quand s’y trouvai seulement les gendarmes romanés et bouchiier avec Gustave et aimé Périn il s’était également contredit dans diverses auditions contradictions que personne cependant n’avait relevé jusque- là le commissaire ier apprend que Gustave que lui et son frère Clovis se sont concertés dans le palais de justice le 14 novembre 1953 au matin pour désigner sur la même étagère de la remise l’emplacement de la carabine US les mensonge tombe un à un devant la redoutable perspicacité des deux commissaires Roger confronté à Yvette Dominici maintient obstinément ses précédentes déclarations sur la venue des anglaises à la ferme mais sa thèse là aussi prend l’eau devant les évidences judiciaires ce même jour le commissaire Chenevier confronte Gustave Dominici et Roger Perin au sujet de la présence de la femme en noir en compagnie des Drumont l’un accuse l’autre nit de façon très exceptionnelle pour l’époque le juge d’instruction pierre Caria fait entendre sur commission rogatoire confié au juge désiré gerves à Casablanca au Maroc l’inspecteur girôami qui venait d’y être muté souvenons-nous que dans l’après-midi du mercredi 5 août 1952 l’inspecteur gérud lami avait remarqué la présence en face de la porte de la cuisine d’un pantalon ni taché ni ensanglanté appartenant à Gaston le vieillard lui avait appris que son linge n’était pas lavé à la ferme mais chez sa fille Augusta ka qui le rapportter propre et repassé Girolami s’était donc étonné de ce que ce pantalon fut lavé sur place seulement quelques heures après le triple meurtre il s’était donc empressé de conf ses soupçons au commissaire sbeille qui n’y avait prêté aucune attention tout occupé à la recherche d’indice futil et de l’arme du crime ce jour-là il sera à nouveau question de ce pantalon lors d’une audition par le juge d’instruction pierre Caria d’ette et de Marie Dominici mais étrangement aucune des deux femmes ne s’en [Musique] souvient le juge d’instruction pierre Carias organise au palais de justice de Digne lesbains une confrontation entre le commissaire Edmond Sebeille et Gustave Dominici en présence du greffier Baras et du commissaire divisionnaire arsque supérieur du commissaire cbeille Gustave se plaint d’avoir été victime de pression intolérable de la part des policiers lors de la dénonciation de son père le 13 novembre 1953 cbeille contredit ses propos mais sa position est de plus en plus fragile pour avancé dans la recherche de la vérité le juge d’instruction pierre Carias délivre commissaire Chenevier et Gillard une nouvelle commission rogatoire plus large mauriisette et aimé Dominici jusque la PE locas et peu concerné par les faits sont interrogés des réactions du couple laissent penser aux policiers qu’il connaissaient la carabine US déjà avant leur départ pour s’installer à égalière dans les Bouches du du rô face à l’inspecteur Leclerc François Bart dira qu’il a appris le drame par son fils et sa femme qui ont rencontré Yvette au marché doresson pourtant des témoins affirment l’avoir vu en remontant vers l’URE sans voiture passant sur les lieux vers 8h30 Gaston Dominici sera lui aussi auditionné sur ce même pantalon par le juge btini à Marseille il ne dit rien ses souvenirs vrais ou faux s’étant estompés les commissaires Chenevier et Gillard interrogent diverses personnes sur les origines et la possession de la carabine enjeu décidément crucial de cette affaire l’arme apparaît comme avoir bien été propriété de la famille Dominici qui partage tout et donc du clan au moment des fits jeangard l’oncle maternel d’ivet Dominici fait savoir à l’inspecteur Leclerc subordonné du commissaire Chenevier kemé Dominici lui a appris que Gustave aurait amené les drumons sur le terreplein des Ponts et Chaussées pour y passer la nuit cela voudrait dire que Gustave Dominici est rentré chez lui bien avant 20h ce soir-là Jean-Gérard ajoute aussi que Clovis Dominici serait bienvenu à la Grande Terre ce soir-là avant de se rendre sur le bivoac où il se serait disputer avec les drumons les rebondissements semblent s’enchaîner confronté à Aimé et Clovis Dominici Jean-Gérard maintient ses déclarations alors que Clovis nit aimé confirme les dires de jean-girard mais ne se souvient pas de qui il est tenit ce même jour Jean galici ami de Roger Perin et amant de sa mère Germaine déclare à la gendarmerie de fort calquier qu’il a passé la nuit du 4 au 5 août 1952 en compagnie de Roger pin père et de son épouse Germaine Périn il y a toujours autant d’acteurs au comportement invraisemblable le même jour confronté à Clovis le cheminau bourg confirme que ce dernier est arrivé en retard sur le chantier le matin du mercredi 5oût 1952 Clovis nit en trouvant une excuse fallacieuse vis-à-vis de Paul MAEt qui l’aurait retardé interrogé à son tour Paul MAEt dira être arrivé à 7h115 sur le chantier et avoir appris la tuerie par bourg ceci démontrant que Clovis n’était pas arrivé toujours ce 21 octobre le commissaire Chenevier confronte Clovis et Gustave Dominici ce dernier répète ses accusations du 10 août dernier envers son aîné et à joute que dans la voiture de police qui les amené à la ferme familiale Clovis serait revenu à la charge en lui murmurant de dire que leur père avait pris la carabine US pour aller chasser le bléau Clovis nit tout et réfute les accusation de son frère Cadé le commissaire Chenevier va bien s vérifier auprès du greffier Baras qui lui en donne une version tout à fait différente le témoignage du greffier détruit le seul élément matériel de l’accusation la présence de la carabine US dans la remise de la ferme le commissaire en tombe des nuU mais ne demandera pas de nouvelles commissions rogatoire au juge d’instruction pierre Carias pour entendre officiellement le greffier il en rendra compte dans son rapport final en atténuant la portée et les conséquences pour le greffier Baras et le juge d’instruction Roger Perrier l’h hebbdomadaire France dimanche sans doute en mal de tirage publie en exclusivité une lettre de Gaston Dominici dans laquelle ce dernier répète la conversation qui l’a surpris entre Gustave et Yvette Dominici accusant néanmoins son fils Gustave et Roger Perin d’être les véritables auteurs du triple meurtre le commissaire Gillard rappelle à nouveau à Yvette Dominici ce qu’a rapportter aimé Périn à propos de la femme habillée de noir Yvette change de version en prétendant qu’il s’agit de sa belle- mère toujours vêtuue de noir qui l’attendait sur la route ce nouveau revirement ne convint pas davantage le commissaire Roger Perin déclare au commissaire Chenevier que 10 jours après le verdict Léon Dominici aurait conseiller au père de son neveu de le faire engager dans la Légion étrangère pour lui éviter des poursuites judiciaires comme ça on pourrait l’accuser des crimes et faire libérer le grand-père Gaston Dominici outre le fait que la Légion n’aurait jamais enrôlé une recrue coupable d’un tel carnage C cela montre à quel point Léon avait quelques doute sur l’innocence de son neveu les deux commissaires se déplacent à la maison d’arrê de nîes dans le gare pour entendre le détenu Jean-Baptiste bossa qui leur fait savoir que détenu à la prison Saint-Charles de Digne lesbains en même temps que Gustave Dominici et il a surpris sous la fenêtre du parloir les conversations d’ivet Dominici et de son mari Gustave il leur rapporte que ses conversations mettaient directement en cause Gustave dans l’assassinat des Drumont ce samedi le commissaire Chenevier remet son rapport final au préfet directeur de la police judiciaire à Paris cette deuxème instruction met en lumière les rôles joués par Gustave Dominici et Roger Périn fils à avec une possible participation de Gaston Dominici mais sans en apporter la preuve l’enquête complémentaire des deux commissaires Chenevier et Gillard connaît là aussi ses limites devant l’intransigence des témoins et le peu d’éléments concrets saisis ou gardés en justice face à l’évidence et faute de pouvoir aller plus loin dans la recherche de la manifestation le juge d’instruction pierre Carias se voit contraint de rendre une ordonnance de nonlieu qui clot la deuxème instruction et met définitivement fin à l’action judiciaire consécutive au triple meurtre de l’URS en 1957 le président de la République René cotti commu la peine de Gaston Dominici en 1959 à l’issue de la contreenquête le commissaire Edmond sbeille connaît le désaveux avant d’être déclassé comme commissaire de la sécurité publique au quartier de la Belle demi à Marseille il obtiendra une promotion au grade de commissaire principal juste quelques mois avant sa retraite et n’accédera pas non plus à la la Légion d’Honneur logique récompense de sa carrière le 14 juillet 1960 le nouveau président de la République le Général de Gaulle gracier le condamné et fait libérer le condamné Gaston Dominici Gaston Dominici qui était assigné à résidence à Montfort après son élargissement meurt ce dimanche-là à l’hospice de signe les Bains jamais jusque-là son état d’implication dans le triple meurtre de la famille Drumont ne sera démontré selon la tradition locale le père Ferdinand Bos reçut la confession du vieillard mais ne la trahira jamais Gaston Dominici repose dans un caveau du nouveau cimetière de peréius comme le seront au fil de leur décès l’ensemble des dominicies impliqués dans l’affaire la découverte cette année-là de quatre etuit de cartouches de fusil de Mark Springfield 30.06 par hasard dans une brique creuse lors de la démolition de la remise ou officiellement Gaston Dominici cachait la carabine USM1 ouvre de nouvelles pistes si d’aventure la Justice souhaitait les exploiter mais ce ne sera pas le cas le processus étant très complexe à mettre en œuvre vu l’antériorité des faits retenons que de très nombreuses thèses ont été mises à cette époque pour tenter d’expliquer les trois crimes la thèse du crime accidentel d à l’incompréhension mutuelle la thèse du patriarche s’accusant des faits pour défendre sa famille la thèse du crime crapuleux ou tentative de vol suivie d’une Rix ayant mal tourné commis par deux ou trois membre de la famille la thèse d’un crime d’espionnage industriel commis par un commando extérieur lié à la période de guerre froide la thèse de règlement de compte post résistance Jacques Drumont ayant pu être un ancien agent secret anglais à liquidé la clé de l’énigme est est à chercher dans l’identité de sa pardon dans l’identité de Sir Jack Drumont ancien agent des services secrets anglais qui aurait eu rendez-vous dans ce lieu peut-être pour espionner l’usine de produits chimiques voisines c’est dans ce cadre qu’il aurait été attaqué et tué ainsi que sa famille un des éléments à retenir dans cette hypothèse et le vol de l’appareil photo de Drumont selon une rumeur colportée Jack Drumont aurait pu rechercher à titre personnel un ami parachuté dans le coin et pter disparu en admettant que cette ami a été exécuté par un maquis local certains maquizar auraient pu craindre que Sir jackes Drumont ait été mandaté pour enquêter et on aurait décidé de l’exécuter la thèse d’un complot impliquant l’agroindustrie pour laquelle travaillait Jack Dr en effet après la guerre jackes Drumont réputé pour son altruisme et son patriotisme abandonne la recherche académique en nutrition pour la Direction de la recherche d’une entreprise agrochimique anglaise et impliquerait les services secrets britanniques le MI6 la thèse du conflit de famille autour de l’avenir de la Grande Terre la thèse du crime sexuel a imp à l’un des hommes du clan ou des proches dans ses Mémoires publiées en 1976 le commissaire Chenevier donne sans ambigué sa version des faits selon lui Gustave et Roger pin se sont confrontés à Jacques Drumont lors d’une sortie nocturne destinée à surveiller la voie ferrée et tirer quelques lapins l’anglais mécontent de les trouver armé à proximité de son campement les aurait té vertement puis aurait tenté de désarmer Gustave qui furieux aurait alors abattu le couple Drumont et tiré sur la fillette qui s’enfuyait Gaston Dominici aurait rejoint Gustave et Roger et achevé la fillette d’un coup de cross les trois hommes auraient ensuite mis le campement sans dessusdessous et dérobé quelques objets afin de détourner les soupçons par la suite Gaston se serait accusé compant naïvement sur les invraisemblances de ces déclarations pour être acquitté les accusations formelles de Chenevier n’ont curieusement pas fait l’objet de suite judiciaire de la part des personnes qu’il mettaiit ouvertement en cause citons encore en conclusion le mauvais engagement de l’enquête dès son départ par des personnels judiciaires peut-être pressé en août d’en finir avec un crime à la campagne au bout du monde sans aucun relief pour eux plus habitué à la pègre marseillaise car dès les premières heures de cette enquête il a fallu constaté la contamination extrêmement rapide de la scène du crime elle-même tant par les gens de la région que par les curieux et les journalistes il est donc légitime de se demander si à la faveur de cette confusion des éléments matériels intéressant l’enquête ont pu être déplacé altéré détruit ou dérobé très tôt il fut aussi difficile d’obtenir des membres de la famille Dominici des témoignages qui n’étit pas soit contredit soit modifié ou même repris rendant ainsi de plus en plus complexe la reconstruction des éléments il y a eu trop de confusion dans les récits et même une certaine forme de contamination où les propos des fils contredisaient ceux du père pour finalement se rétractter ou ceux de la bellefille ne collit pas non plus une enquête préliminaire difficilement ficelée peut entacher et peut-être même influencer l’action d’un juge d’instruction pourtant intègre et dévoué et la question des interrogations successives des Dominici tout en leur permettant de garder de très proches contact une interdiction de communication dès le premier jour aurait-elle permis une Meille gestion de ce dossier se pose également la question de la langue utilisée toute personne a droit en théorie à un interprète pour garantir un jugement équitable si il ne parle pas la langue des services judiciaires or Gaston Dominici peu cultivé usé du provinçal au quotidien maîtrisant peu et mal la langue française à ce jour plus de 70 ans après les faits n’a pu dire qui a tué les trois anglais sauvagement un soir d’août 1952 à Lurs dans les Basses Alpes c’est la fin de cette très longue affaire je ne vous cache pas que je suis épuisée certains d’entre vous vont peut-être me faire part de leur étonnement quant à la durée des séquences enregistrées tout d’abord je veux préciser sans faire cependant un jure aux émissions courtes et synthétiqu que ce qui est bien présenté et bien expliqué peut parfois paraître un peu long comme un ouvrage comme un film comme une chanson certains faits s’accommodent mal de standard prédéfinis l’abondance des détails recueillis et vérifi tous importants à nos yeux une chronologie déroulée jour après jour et heure après heure pour bien saisir t les tenant et aboutissant engendre forcément des délais de réalisation quant au montage de toutes les séquences qui s’enchaînent il est toujours délicat au risque de ne minimiser certaines hypothèses ou de fragiliser certains arguments de les réduire à une portion congrue une histoire criminelle est un tout avec son antériorité son déroulement ses conséquences alors restons humble en procédant à des coupes ou à des réductions dans une histoire qui n’est pas la nôtre si toutefois certains d’entre vous y voient des longueurs excessives qui veuillent bien trouver après les explications données c-dessus l’expression de mes excuses les plus sincères pour ma part je vous souhaite un très bon weekend je vous dis à bientôt dans une prochaine vidéo et surtout prenez soin de [Musique] vous y
22 Comments
Je suis renversée par la qualité de ton travail. Si je le pouvais, je likerais 1000 fois et je m’abonnerais autant de fois… Tu mérites tellement plus d’abonnés et pas qu’un peu… Merci beaucoup 🙏
Gros bisous du Québec 🌹
Un des cousins de ma mère était gendarme sur l'affaire à l'époque, il à toujours dit que le clan était innocents. Moi je croissant à une histoire de services secrets français ou britaniques
Une affaire très nébuleuse
Beaucoup trop long = plus de 3 heures ! 😮
Je viens de revoir ta vidéo kana
Ton travail est exemplaire
Cette vidéo est tellement interessante
On apprend tellement de choses sur une affaire des plus complexes
Un immense merci à toi
👍👌👏👏👏
Bonjour Kana 🌸,
Je ne commente jamais, même si je te suis depuis le début.
Je regarde toutes tes vidéos qui sont toujours très intéressantes
mais honnêtement, félicitationsss pour celle-ci 🥂🍾
J'ai adoré, c'était parfait💝
J'aime les lonnngues vidéos et quel travail tu as fourni !
Si je puis me permettre, tu n'as aucune raison de t'excuser.
Que celui qui n'est pas content passe son chemin, c'est tout🤷♀
Je sais qu'un méchant commentaire est toujours désagréable
et nous fait parfois "oublier" tous les autres qui sont positifs !!!
Ne tiens surtout pas compte des personnes négatives car elles
n'en valent pas la peine, crois-moi 💪
Tu as une très belle communauté, ne tiens pas compte des
parasites 🦠 😉
! ON EST TOUJOURS SALIS PAR PLUS SALES QUE SOIT !
Continue à être la belle personne que tu es et merci à toi pour
tout ce que tu nous offres 🫲💝🫱
Je te souhaite une belle continuation et beaucoup de succès
avec ta chaîne…
Amicalement😘,
Sôlveïg 🔮
Excellent travail bravo à vous ! J ai complètement redécouvert cette affaire passionnante !
Très bon travail beaucoup de recherches c'est vraiment un très bon document merci Kana encore de tels documents merci
Salut Kana, sacré travail, et tellement de recherches. C'est incroyable. 👋👋👋👋. En ce qui concerne l'affaire, je trouve qu'il y a eu beaucoup de passages et de témoins de cette fameuse nuit. Je découvre tellement de choses que j'ignorais. Je n'étais pas née au moment du meurtre de cette famille, mais j'ai toujours été passionnée par cette histoire. Et j'ai toujours été persuadé de l'innocence du patriarche. Gaston Dominici a été le coupable idéal. Pauvre homme. Son petit fils qui n'était qu'un bébé au moment des faits, ce bas depuis de nombreuses années pour que la vérité éclate et réhabilité la mémoire de son grand père. C'est remarquable. On ne sera probablement jamais qui a tué cette famille. RIP à cette famille ainsi que Gaston Dominici. Merci pour cette vidéo. C'était passionnant. Bonne semaine à toi. 🤗
Wouahhhh, quelle vidéo ! Merciiiiii ma merveilleuse Kana, conteuse à la voix si apaisante <3 Quel travail, vraiment, de par la quantité d'informations, la qualité du montage, et la durée aussi ! Triste et sombre histoire, aussi noire & nébuleuse qu'un jour de grand orage…elle nous laisse un brin perplexe, même si de mon côté, 3 personnes m'intriguent fortement …RIP à cette famille <3 J'espère que ce long travail d'investigation rapportera autant de vues que de likes, car ce serait largement mérité 🙂 De mon côté, cela m'a donné envie de voir le film avec Jean Gabin, je vais essayer de le trouver…Bon dimanche ma Kana chériiiiie & des bisousssss aussi !
Bonjour,
Merci, c'est un travail de Titan et particulièrement intéressant.
J'avais 10 ans lors de cette affaire qui m'avait très peur à l'époque. Nous suivions les explications du grand Frédéric Pottecher et cela m'intéressait.
Merci. Bien à vous. ❤❤❤p
Super merci beaucoup kana, bonne soirée à toi 🎉❤
Coucou kana, merci pour ce travail incommensurable. Quei talent ! quelle volonté ! Je suis en totale admiration. Comment as tu fait ?
Je suis revenue en arrière plusieurs fois sur la vidéo pour m'y retrouver.
Je me suis perdue plusieurs fois alors que tu as donné une telle quantité de détails et de précisions, fruits d'un travail qui te ressemble.
Tu as beaucoup de mérite.
J'envie tant de capacités et de volonté
Superbe merci 👍😀
Aloha Chère Kana,
( Une affaire avec beaucoup de zones d'ombres ❗,
saura t'on un jour, le fin mot de l'histoire ❓, Aïe ❗),
Sinon, très bon boulot 👌.
Cordialement.
Olivier 🇫🇷.
Salut Kana ! En voilà une histoire du terroir…
Toutes mes amitiés, Xérius.
Bonjour chère Kana. Un grand merci pour votre superbe travail, vraiment j'ai savouré cette vidéo. Belle journée à vous 🥰🙏😘 je vous embrasse
tout est raconté dans ces histoires…. sauf la vérité ! personne n 'aurait pensé camper à cet endroit…. à moins d'"y y avoir un RDV car les coins agréables et facile d’accès …..
Comme l'histoire GEVALIGNE
Elles sont très loin d'avoir disparu nos vieilles traditions françaises chrétiennes ancestrales nous les portons dans notre cœur c'est notre terre voilà voilà des traditions pas du tout disparues que pour les étrangers!
Ce n'est pas une critique ou une attaque chacun porte dans son cœur son pays d'origine donc nous les Français de souche nous portons notre pays et notre Terre notre chrétienté haut et fort ce n'est pas parce que notre pays est envahi par des forces étrangères maléfiques que en claquant des doigts que nous avons disparu !!!!! nous sommes là !!! nous tenons notre pays et nous le libérons je pense avant que je meurs c'est mon souhait
Merci, Merci, Merci KANA !!!
Ton travail est très bien documenté et précis. J'aime beaucoup ta façon de raconter les faits ; et j'ai particulièrement appreciè ce long marathon narratif. Je connaissais "l'affaire". Pour ma part je n'ai regardé que la très bonne version téléfilm de 2003(en 2 parties) avec Michel Blanc(commissaire Edmond Sebeille) et Michel Serrault(Gaston Dominici)
L'as-tu vue ?
Bonjours ou bonsoir Kana quand les Allemands ont Occupés la france es ce été mal pris ou pas d'après ce que je voies cest là ou le bas blesse ,dans ces terres acquis a la sueurs de leurs fronts,je suis pas sur que certains ont vraiment apprécier davoir été envahi etc…car pour certains ces terres sont leurs seules avoir et héritage etc…je ne dis pas que certains ont pu faire du mal par vengeance, mais par peur et crainte de perdre ou devoir délaissé sans gêne leurs labeurs ci durement gagné et pour moie cela est la base de bien des Drames dans ces patelins conserver pour l'agriculture et l'élevage et d'être en plus non instruit correctement etc…cela peut faire des ravages pour certains émotionnellement et peut-être donner des idées noir a certains, cest ce que je voies de ce drame désolé 🙋♀️😗A+❤juste rajouté cest comme la parole de JMV le père de Gregory qui se vente d'avoir acheté son terrain pour une bouché de pain ,ça d'après moie il aurait du y pensé sans le dire ,car ces dires étaient plus que déplacé pour le commun des mortels qui se voient dépouiller de quelques choses qui est toutes ca vie !Tu en dit quoi Kana ?