Retour en images sur la conférence de Dominique Vingtain sur le thème “un tableau provençal du XVIe siècle et sa restauration : l’Adoration des mages”.

    Conservatrice générale du patrimoine et titulaire d’un doctorat en histoire de l’architecture.
    Ancienne directrice du Palais des Papes ainsi que du musée du Petit Palais à Avignon, elle dirige actuellement le Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille.

    je remercie les organisateurs de ces deux journées d’inauguration de la bibliothèque musée in gambertine de m’avoir convié à venir parler d’un très beau tableau de leur collection dont la restauration s’est déroulé entre 2019 et 2023 au cicrp Centre interdisciplinaire de conservation et restauration à Marseille dont je suis la directrice le CICR est un Jey c’est-à-dire un groupement d’intérêt public créé en 2002 composé de quatre membres que sont l’état la ville de Marseille la région PACA et le département des Bouches du rô le cicrp est chargé de mission de service public dans le domaine de la conservation restauration du patrimoine tant pour les édifices protégés au titre des monuments historiques que pour les collections des musées de France c’est le seul établissement en France qui est chargé des deux domaines pour cela nous disposons de près de 6000 m car au sein de l’ancienne Manufacture des Tabacs du quartier de la Belle de m à Marseille ah donc vous voyez l’image en haut euh relié par des coursives un bâtiment est dédié au laboratoire scientifique et au pôle imagerie tandis que l’autre sur la sur la droite est consacré aux ateliers avec près de 3000 1500 m car d’atelier et des espaces d’une taille unique en en France pour certains le cicrp apporte son assistance scientifique et technique à titre gracieux aux collectivités de la région PACA qui lui en font la demande qu’il s’agisse de mission sur site ou d’accueil au sein de nos ateliers chaque collectivité propriétaire des collections finance la restauration de ses œuvres attribuées par marchés public à des conservateurs restaurateurs libéraux venant travailler dans nos ateliers où il dispose d’espaces dédiés de très grands volumes d’équipements techniques et scientifiques ainsi que de l’assistance d’une équipe pluridisciplinaire vous avez découvert à l’écran l’Adoration des Mages ici une fois restaurée et remise dans son cadre tel que vous l’avez vu ou que vous allez la découvrir au sein de l’Hôtel Dieu il s’agit d’une œuvre de très grand intérêt dont nous pourrions parler pendant des heur mais j’ai bien compris que ça ne serait pas possible mais aujourd’hui l’exercice consistera essentiellement à vous rendre compte de sa restauration et à évoquer très rapidement son iconographie et son auteur en guise d’introduction pour d’autres conférences dans le cadre de son projet de transfert de la bibliothèque musé inambertine dans l’Hôtel Dieu restauré un ambitieux chantier des collections a été entrepris ici pour conserver ces collections les restaurer les mettre en valeur ce qui a conduit près de 200 œuvres au cicrp et il faut ici saluer l’intelligence de ce vaste chantier piloté par la direction du musée décidé et financé par la Ville de carpantra tout cela avec le concours de l’État la dragpaca et sous son contrôle scientifique et technique rassembler ces œuvres au cicrp a permis de procéder à des études scientifiques imagerie analyse physico-chimique et cetera et également de penser de manière globale la restauration des collection accompagné par des comités scientifiques avec des historiens de l’art des conservateurs et bien entendu toute tous les conservateurs restaurateurs et les scientifiques et il faut aussi saluer la trentaine de conservateurs restaurateurs libéraux qui ont eu la charge de ces 200 tableaux après une étude préalable qui est un une procédure qui permet de faire un diagnostic détaillé de l’état de conservation d’une œuvre et d’identifier les problématiques de traitement la restauration de cette œuvre a été attribué à une équipe composée de Daniel amoo pour la couche picturale et Philippe aael maieux pour le support bois et le 4 ils m’ont autorisé à utiliser leur rapport de restauration pour présenter cette œuvre et je tiens à les en remercier quelle est donc cette œuvre et pourquoi a-t-il fallu la restaurer et comment s’est déroulé ce travail l’adoration des mages est une œuvre connue depuis fort longtemps on sait que ce tableau ce grand tableau se trouvait dans la cathédrale saint-sifrin de carpantra avant d’être affecté au musée en 1833 en échange d’un tableau de Mignard les spécial iste de la peinture en Provence se sont intéressés à cette œuvre depuis le 19e siècle et c’est à l’un d’entre eux l’abbé requin que l’on doit d’avoir publié un pret on en a parlé tout à l’heure daté du 25 janvier 1500 montrant que l’œuvre déjà commandée au peintre Jean changjeunet le 5 janvier 1491 fut achevé par un de ses confrères Giovanni graassy après le décès du premier euh et donc ce cette ce second euh peintre commence en janvier 1496 la restauration d’une œuvre permet certes d’en assurer la conservation et la transformation la transmission aux générations futures mais elle est aussi un moment privilégié de redécouverte car en la débarrassant des couches qui l’obscurcissent et des interventions anciennes qui la travestissent elle permet de reconsidérer le travail du peintre sa palette sa technique son style je vais donc vous présenter ce patient processus de restauration de l’Adoration des Mages ici vous avez en bas l’atelier bois du cicrp avec la restauratrice Daniella moroo et deux panneaux carpentraciens euh le Saint-Antoine Abé et l’adoration des mages le comité scientifique en action donc effectivement je vous ai présenté tout à l’heure l’équipe de conservateurs restaurateur et j’avais mis cette photo parce qu’elle montre aussi un petit peu l’atmosphère dans les ateliers où vous le voyez vous avez sur une table euh et bien les dossiers d’œuvre et l’ordinateur qui permet de regarder toutes les images dont nous allons parler à l’instant ce travail je le signale a été fait pendant des années sous la direction de jean- foise qui était conservateur général et responsable du pôle scientifique au cicrp alors quand l’œuvre est arrivée euh et bien avait été protégé par des papiers Japons que vous voyez ici pour que durant le transport et bien il n’y ait pas de perte de matière pictural alors vous avez ici la face et vous avez le revers avec ces différentes planches qui le qui compos l’œuvre c’est ainsi donc que l’œuvre est arrivée au CRP a entamé son parcours constat d’état création d’un dossier d’œuvre qui l’accompagnera durant tout son séjour dans les ateliers li puis qui sera intégré dans notre base de données internees une fois préparé et c’est-à-dire lorsqu’on va avoir enlevé ces bandes de papier japon l’œuvre est livrée aux photographes qui vont réaliser un dossier d’imagerie scientifique sous différentes lumières et c’est vous le voyez un apport très précieux à la connaissance approfondie de l’URE c’est-à-dire qu’on va passer sous la couche picturale nous faisons d’abord une radiographie à gauche qui va nous permettre qui est nécessaire pour les panneaux pin surbis et qui va nous permettre de lire la structure de l’œuvre on découvre ici ce panneau qui est composé de quatre planches assemblé à joint vif et consolidé vous le voyez ces traces blanches par trois traverses de restauration et également encadré par des baguettes et vous voyez les petits clous là encore d’intervention beaucoup plus récentes euh sur le pourtour à la périphérie de l’œuvre la radiographie permet en outre de voir les lignes incisées de la composition les galeries d’insectes xilophages et quelquefois un motif caché comme celui de cette t ici qui n’existe plus sur la couche picturale et qui était absolument indesselable à l’œil nu comme la radiographie au centre de l’image la réflectographie infrarouge permet de pénétrer sous la couche picturale elle permet de découvrir un éventuel dessin sous-jacent elle montre la la composition esquissée par le P intre au pinceau radiographie et réflectographie ont aussi révélé l’étendue des craquelures prématurées dans certaines zones un phénomène très important sur ce tableau qui ont été comblés ensuite par des mastiques et puis avait qui avaient été cachés à l’œil par des repins enfin à droite vous avez un cliché sous ultraviolet qui révèle la fluorescence du vernis et les Repin posés à la surface qui apparaissent comme des taches plus sombres évidemment on le voit mal à cette à cette distance et c’est un cliché très très utile pour euh les restaurateurs qui permet de différencier les repins de la peinture originale ce dossier d’imagerie est destiné à aider les restaurateurs lors de la phase d’étude préalable durant cette phase nous faisons aussi des analyses physico-chimiques non destructives des matériaux composant la peinture et ici elles ont été réalisées par un de nos chimistes qui et ces analyses ont permis au restaurateurs de tester différents produits pour le nettoyage de l’œuvre l’étude préalable permet ensuite au propriétaires c’est-à-dire la ville de Carpentra le musée de lancer un marché pour la restauration de cette adoration en disposant de toutes les informations nécessaires la restauration qui en a qui s’en est suivie a porté tant sur le support bois que sur la couche picturale alors la photo c’est un petit peu on a l’impression que c’est horrible qu’on torture l’œuvre mais en fait elle est extrêmement bien protéger c’est la phase de traitement du support bois avant de commencer la restauration les restaurateurs présentent leur protocole leurs propositions lors de comités scientifiques afin que les décisions puissent être prises au terme de discussions collégial mais également interdisciplinaire vous voyez ici l’adoration installée en cours de traitement du support bois et vous voyez ici ce qui a été ce qui ont été les étapes les plus importante les planches qui avaient été assemblées à joint vif s’étai écarté et il a fallu non seulement enlever les papillons de restauration donc ça c’est les nouveaux qui ont été posés qui apparaissent en blanc mais également insérer des flipos vous voyez ici c’est-à-dire une lame très fine de Balza qui va venir combler le trou entre deux planches et vous voyez ensuite le revers une fois voit que tout ceci a été teinté pour harmoniser euh le l’ensemble des des restauration il s’agit ici de quatre planches de noyer qui est une essence très caractéristique de la peinture en Provence à cette époque- làà et il y a eu bien entendu un traitement très important du support contre les infestations qui se sont produites durant des des années peut-être probablement aussi des des des des siècles et qui quelquefois ont laissé des galeries qui viennent fragiliser la couche picturale l’intervention sur la couche picturale bénéficie des conclusions des études physico-chimiques le panneau de bois a été enduit d’une couche de préparation assez épaisses qu’on appelle le JSO qui est un sulfate de calcium avec de la colle animale qui est très caractéristique de la peinture de notre région et de l’Italie à cette époque ici ce qui est particulier c’est qu’il n’y a pas de toile qui est noyée dans le dans le jesso comme c’est très souvent le cas il s’agit d’une peinture à l’huile avec une technique proche de celle qui était utilisée précédemment avec la peinture à tempéra chez les peintre que l’on appelle primitif la composition a été mise en place avec des lignes incisées dans cette préparation blanche et ensuite un dessin au pinceau a été fait par le peintre pour poser l’ensemble de sa composition une étude par mfx micro fluorescence X a permis de caractériser la palette originale du peintre les vers au cuivre l’azurite pour le bleu le vermillon pour les rouges des ocres brunes des terres brûlées pour le pour le Bran et également de vérifier que l’ORD des auréoles est posé à la feuille sur un bol rouge technique tout à fait traditionnel tandis que les ornements tels que la coupe dans laquelle Jésus plonge la main euh ont été euh réalisé avec de l’or à la mixtion l’œuvre a fait l’objet ensuite de différentes interventions pas toutes daté dont une après le 1emier quart du 19e siècle parce qu’on a repéré un élément chimique qui n’existe qu’après le 1ier quart du 19e siècle et ces interventions se sont faites surtout dans le manteau bleu de la Vierge qui était quasi complètement disparu et dans les visages vous le voyez ici de Jésus Joseph et Marie pour toute restauration la phase de nettoyage et d’enlèvement du vernis oxydé Junny est une étape déterminante vers la redécouverte de l’œuvre ici l’enlèvement du vernis a entraîné celui des repains c’est pour ça que vous avez ces zones ici qui apparaissent toutes blanches dépourvu de leurs repain et ces repains avaient pour but de masquer voyez ces grandes craquelures qu’on appelle des craquelures prématurées qui créent de largesers très gênante visuellement la phase suivante a consisté à réaliser des mastiques dans les pertes de matière vous le voyez ici ce sont tous les points blancs les très blancs que vous avez toutes ces pertes de matière ont donc été mastiqué pour retrouver la planéité de la surface de la couche picturale vient ensuite la phase de retouche qui a considérablement amélioré la lisibilité de l’œuvre deux types d’intervention ont été décidés un traitement illusionniste des zones lacunaires comme par exemple ici vous le voyez à à gauche en blanc et un jus coloré passé sur les mastiques de comblement euh des cquelure prématuré la restauration a rendu sa lisibilité à l’image réalisée par Jean Changenet et Giovanni graassy il s’agit du moment de l’Adoration des Mages la Sainte Famille est disposée au sang entre dans l’axe de la nef Joseph Marie fixe l’enfant avec douceur tandis que celui-ci reçoit l’hommage des rois magages peint dans les précieux vêtements de princes orientaux selon la description de la Légende dorée l’homme âgé à la longue barbe Melchior l’homme jeune Gaspard l’homme noir Balthazar viennent offrir l’or l’ensant et la mire à l’enfant Jésus l’arrière-plan foisonne de détails savoureux des tourterelles des anges voltants certains rappelant euh les moments précédents du cycle de la Nativité comme la scène des bergers guidé par l’étoile que vous voyez à l’arrière-pl au premier plan deux grandes figures euh à gauche l’évêque euh sainte Saint Honoré qui tient un livre et une planche à enfourner et à droite saint mort ces deux figures sont à mettre en relation avec les commanditaires de l’œuvre cette œuvre s’étant ayant été réalisé très probablement pour la confrériie des boulangers de la cathédrale de saint-ciifrin il faut rappeler que cette œuvre fait partie d’un ensemble de panoppain sur bois conservé à Carpentra Avignon etcprovence Paris mais aussi à l’étranger qui témoigne de la vigueur et de la qualité de la production picturale en Provence au 15e siècle foyer pictural dénommé école d’Avignon par les historiens de l’art le peintre à qui est attribué l’ribu l’adoration Jean Changenet appartient à une famille de peintre bourguignon de renom dijoné il s’installe à Avignon où il où il ouvre un atelier vers 1480 dans un quartier où vivent peintres et menuisiers atelier important qui jouit d’une grande réputation et produit d’importants retaes pour les églises avignonnaises et du contat à sa mort au plus tard en janvier 1495 son atelier passe au piedmonté Giovanni graie jusqu’en 502 puis au flamand Jos lierinx jusqu’en 508 et enfin au parisien Nicolas d’pre que l’on connaît bien à Carpentra qui rachète sa maison en509 tous ces peintres font vivre l’héritage de Jean changenis ce dont témoignent les liens stylistiques nombreux entre les peintures conservées de cette génération de l’école d’Avignon sujet passionnant qui mériterait une autre conférence je vous remercie pour votre attention merci beaucoup Dom V 17 entendre et maintenant nous avons entendre quelques quelques questions qui souhaite interroger domin 2 Madame G vers vous très vite vousz faire passer le micro s’il vous plaît merci Madame bonjour madame merci pour ces très bonne explication j’ai appris beaucoup de choses quelle a été la durée de restauration entre le moment où on vous a confié cette œuvre et au moment où vous l’avez livré pour pour aujourd’hui alors je suis un petit peu en embarrassé pour vous répondre parce que ça fait seulement un an et demi que je j’ai pris la direction du cicrp sachez en tout cas que le chantier des collections a duré une quinzaine d’années une quinzaine d’années pour restaurer 200 œuvres mais dans cette durée il faut bien sûr intégrer le temps de la restauration proprement dite mais aussi le temps des études le temps de la réflexion pour les conservateurs restaurateurs c’est c’est une affaire complexe que de se confronter à une œuvre de cette de cette importance et puis aussi les délais administratifs vous le savez le les institutions publiques doivent passer des marchés pour pour acheter quels que soi les achats et donc quelqu tout ceci va rallonger le le temps d’intervention alors pour vous répondre j’ai regardé les dates des premiers comités scientifiques pour laadoration des mages c’était 2019 et elle est repartie du CICR en 2023 il y a aussi c’est vrai que c’est important de de de le préciser euh en matière de de de restauration il faut prendre son temps le temps de l’observation le temps de la réflexion le temps de la mise au point des des des protocoles et puis après il y a des temps techniques aussi le temps du séchage d’é Coles le temps du séchage des des vernis et cetera merci Dominique vinttin une autre question monsieur est-ce que vous pouvez nous dire si l’imagerie scientifique et le travail d’étude diagnostique a permis justement de identifier un changement de main puisque vous avez parlé de deux artistes qui auraient contribué à la suite de la réalisation de ce tableau et comment est-ce que ça peut ou pas contribuer au aux réflexions et à la recherche Hist sur l’école d’Avignon qui dont les attributions sont font débat alors tout à fait vous avez raison de le de le préciser les attributions concernant l’école d’Avignon font débat et particulièrement les attributions concernant Jean changené vous le savez peut-être puisqu’il y a eu à la fois une publication d’une conser d’une conservatrice du Louvre Sophie Caron sur changuner également une exposition dossier autour du retable de certains panneaux du retable de la vie de la Vierge qui se trouve au musée du Petit Palais d’Avignon en lien avec une exposition qui avait été faite à à à Paris au musée du Louvre et il y a également une autre un autre groupe qui travaille sur euh sur la peinture de cette époque-là à Genève avec à l’université Frédéric helzig et Carmen euh excusez-moi son nom de famille m’échappe euh qui euh ont euh organiser un colloque intitulé peindre à Avignon et donc publier les actes de ce colloque et notamment une une étude sur cette œuvre de l’Adoration des Mages et c’est eux qui ont proposé notamment de enfin confirmer le l’attribution à Jean Changenet puis Giovanni graassy qui est cette fois-ci on n’ pas forcément besoin de le de de l’imagerie scientifique pour cela puisque c’est déjà attesté par les sources d’archive alors pour répondre à votre question sur l’imagerie j’essaie de revenir à la à l’image en [Musique] question en fait je pense que le le la clé pour la question de ces attributions plutôt que de d’une recherche méticuleuse de différentes mains qui n’est pas apparu de manière flagrante au cours de la restauration de cette œuvre mais peut-être parce qu’il n’y a pas eu un travail spécifique qui a été fait sur cette question je pense qu’une des clés pour la l’attribution de ces de ces œuvres l’analyse de ces œuvres de de l’école d’Avignon c’est plutôt d’envisager la culture visuelle de tous ces peintres qui vous le voyez au travers travers de ce que je disais tout à l’heure quelquefois héritent ou reprennent l’atelier de leur d’un confrère et ces peintres ce ce groupe de peintres ils sont aussi très liés par des liens familiaux épousant faisant des mariages au sein de cette de cette communauté et je pense que c’est une analyse vraiment détaillée de ces de ces physionomies notamment de cette manière de traiter l’architecture qui nous donne des des clés euh et je pense que vous pourrez aller tout à l’heure revoir l’adoration des mares et puis aussi le Saint-Antoine anonyme qui se trouve dans la bibliothèque de Monseigneur d’unamber et face à lui le petit panneau de la rencontre à la Porte Dorée attribuée à Nicolas dipre je sais pas si j’ai bien répondu à votre question bu

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