À l’occasion de la publication du numéro 96 de la revue Agora débats/jeunesses, consacré aux modes de vie des étudiantes et étudiants en dépassant la question de la réussite dans les études supérieures, l’INJEP a organisé une conférence-débat le mardi 19 mars 2024 à la Maison de la recherche dite « Serpente »

    Toutes les informations sur l’événement https://injep.fr/evenement/les-etudes-et-a-cote-les-modes-de-vie-des-etudiant%c2%b7e%c2%b7s/

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    Alors bienvenue à cette conférence débat qui qui est organisée par l’inep donc l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire qui a pour mission d’être un observatoire de la jeunesse des politiques de jeunesse mais aussi de l’éducation populaire de la vie associative et du sport et qui abrite en son sein

    Plusieurs équipes de production de données une équipe aussi de documentation et puis une équipe de valorisation diffusion et donc c’est aussi un travail collectif qui donne lieu à l’occasion de différentes publications à des formes de valorisation dans le but de diffuser la connaissance de la mettre en discussion

    De la mettre en débat et en tout cas de la porter à au plus grand nombre c’est aussi dans cet esprit là qu’on fait des conférences débat comme celle-ci et spécifiquement là ce soir autour de la la revue Agora des basjeunesses qui est une revue de recherche en sciences

    Sociales qui porte sur la jeunesse sous les politiques de jeunesse et puis de manière un peu plus décalée parfois sur l’animation et l’éducation populaire c’est une revue qui sort trois fois par an qui est édité par les Presses de sciencesp et qui est disponible sur Kern

    Euh et au bout d’un an accessible à tout le monde sans avoir besoin d’un portail universitaire ou de code qu’on a emprunté gentiment à des collègues pour accéder au numéro et qui accompagné euh par un comité de rédaction qui est composé d’une trentaine de chercheus et de chercheurs ici issu des universités

    Euh de l’ensemble de la France y compris en outreemè alors pas toutes les universités mais en tout cas c’est un comité de rédaction très diversifié qui est majoritairement composé de sociologu politistes euh historiens historienne géographe quelques enfin voilà quelques économistes j’ai forcément oublié des disciplines donc je vais me faire taper

    Dessus avec des chercheurs en sciences de l’éducation également et qui vont composer à la fois ce comité de rédaction et puis réfléchir à la succession des numéros à la à la discussion autour de la programmation des dossiers et à la construction collective avec les coordinateurs coordinatrices à chaque fois

    Donc pour le dossier qui nous importe aujourd’hui et qui porte non pas sur la scolarisation des étudiants et des étudiantes mais justement tous les à côté des des de ce qui se passe quand on est étudiant ou étudiante euh c’est un numéro qui s’inscrit dans une dans dans

    Une série de publications euh sur les quels reviendront les deux coordinatrices ici présentes et qui représentent aussi la troisième coordinatrice qui est list en R qui pouvait pas être là aujourd’hui et qui s’en excuse ce ce numéro là il a lieu comme les prochains les prochains pent sur la

    Santé mentale et les ressources en santé mentale pour les jeunes le numéro d’après sur jeune religion et spiritualité ils sont pilotés par des coordinateurs coordinatrices qui sont soit membres du comité de rédaction soit membres en partie soit pas membre et où il y a toujours jours des discussions

    Avec le comité de rédaction l’écriture d’un dossier la préparation d’un dossier ça dure plusieurs mois plusieurs années et donc c’est toujours un peu un moment important quand les numéros sortent de de pouvoir aussi leur donner une visibilité un espace de discussion puisque comme vont le préciser ellise Verly et Marie-Paul couteau c’est aussi

    Beaucoup de travail de sélection beaucoup de travail de de processus d’évaluation qui sont aussi dans les attendus académiques des revues de recherche donc dans l’idée aujourd’hui c’est on va faire une partie conférence et puis une partie débat on s’est permis de d’aller jusqu’à 19h et on sortira à 19h je vous le

    Promets donc voilà avec l’idée à la fois d’entendre l’histoire et pourquoi ce numéro il a été proposé par les coordinatrices un peu de revenir sur son histoire et puis bah voilà sur sa composition ensuite je donnerai donc d’abord c’est Marie mariepul couteau ou ise verle je sais pas dans quel sens

    Vous allez le faire marie-pul couteau qui est donc au milieu et qui siège toute cette tribune en tant que coordinatrice elle est maîtresse de conférence en sociologie à l’Université Paris 8 et elle est membre du crespa et en même temps elle est chargée de mission d’études et de recherche à l’ve

    Enfin à l’OV mais national donc voilà et elle est accompagné en tant que cooordinatrice de Élise Verly qui les ma maîtresse de conférence à la SB université donc ici et chercheuse au gmas et aussi membre du comité de rédaction de la revue et donc elles ont fait ce travail làà avec Elise tanray

    Qui a les maîtresses de conférence à l’Université Paris Dauphine à PSL et membrre de l’irissau et donc toutes les trois elles se sont attelés à proposer un dossier à défendre leur dossier à composer ce dossier et avec donc Maria Notin qui est au fond de la salle et moi

    On a ensuite accompagner les autrices et les auteurs toutes les cinq à faire que ce dossier puisse exister avec bah voilà il inaugure l’année en rose puisque on a choisi de faire que cette année 2024 soit rose ensuite l’idée de de de ces conférences débat là c’est aussi de

    Rappeler que un numéro de dossier il épuise pas du tout le thème du dossier bien au contraire c’est aussi un appel d’air c’est aussi une manière de pouvoir avoir des idées de ce qui se fait dans le milieu académique de la production de la la production scientifique sur les thématiques qui

    Sont abordées et en même temps qui font écho à d’autres travaux à d’autres pratiques à d’autres formes d’expertise qui peuvent être discuté donc c’est là l’idée des conférences débat là c’est qu’on associe aussi des collègues qui n’ont pas écrit dans le dossier donc qui ne sont pas autrices ou auteur mais pour

    Autant qui de par leurs objets de recherche ou de par leurs expertises sont aussi spécialistes de ces questions là et ils viennent proposer une lecture et de voir comment c’est les contributions peuvent faire écho à leurs propres travaux et donc ça va être la la première partie

    De la conférence débat avec un temps de voilà de discussion et puis après il y a une discussion avec la salle dont on sait qu’elle est composée d’auteurs et d’autrices donc qui sont aussi des contacts beaucoup par Internet on ne sait pas forcément physiquement qui il ou elles sont voilà mais justement on

    Sera aussi content ou contente de vous découvrir dans la partie dans la seconde partie de la conférence débat donc en plus des trois coordinatrices enfin ici deux présentes après je donnerai la parole à trist pouwek qui est maître de conférence en sociologie qui est chercheur au sens

    Donc au centre nentête sociologie et qui a publié notamment avec Cédric hugré il y a 2 ans à peine 2 ans un ouvrage qui s’appelle l’université qui vient un nouveau régime de sélection scolaire donc vous voyez tout de suite en quoi ça fait lien avec la question des

    Étudiants il y a ensuite Anne Cécile Cazo qui est sociologue et chargé d’études et de recherche à lineep qui est spécialiste des politiques sociales et qui achève actuellement une recherche sur les formes de précarité étudiante et qui est associé au laboratoire d’études de genre et des sexualités et puis enfin

    Il y aura Quentin Genelot qui est doctorant contractuel en sciences politiques à l’Université de de Bourgogne et qui est membre du groupe d’études et de recherche sur les mouvements étudiants donc le germe et qui est aussi un ancien membre du conseil d’administration de l’OV donc voilà donc voilà un peu tout tout toutes

    Les formes d’expertises et tous les échanges qu’on va pouvoir avoir autour du dossier et puis ensuite suite avec vous bien évidemment moi je vais leur passer des petits mots éventuellement pas pour leur demander s’ils vont bien comme au collège mais plutôt leur dire combien de temps il leur reste donc

    Voilà le prenez pas comme comme un rappel voilà de discussion parallèle il y a pas de discussion parallèle pendant la conférence des merci beaucoup en tout cas et puis ben je vous laisse tout de suite la parole en tant que coordinatrice merci beaucoup ya merci pour cette introduction et puis pour le

    Soutien avec Marianne sur l’élaboration de ce dossier je remercie également les diff différents intervenants qui ont accepté de venir discuter ce ce numéro et les auteurs autrices que je nidentifie pas forcément mais qui sont présents dans la salle alors moi j’aimerais en introduction revenir sur l’origine de ce dossier pourquoi un

    Numéro dans Agora des basjeunesses sur les étudiants pourquoi un numéro sur leurs conditions de vie et plus spécifiquement pourquoi un numéro sur les expériences à côté des études alors plusieurs raisons la première une raison assez connue que que vous avez sans doute en tête c’est qu’en France on

    Compte près de 3 millions d’étudiants qui sont inscrits dans l’enseignement supérieur que derrière cet effectif se cache ou ne se cache pas d’ailleurs une grande diversité de structures d’enseignement qui accueille ses étudiants une grande diversité d’étudiants qui évoluent dans les différents segments de l’enseignement supérieur que ce soit en terme d’âge de

    Formation de parcours antérieur de situation géographique d’origine sociale et cetera et cetera et cetera donc c’est sur la base de de ces éléments que ce que ce sont notamment développés un certain nombre de travaux portés par l’Observatoire national de la vie étudiante et travaux qui ont aussi été

    Relayés dans les observatoires locaux de la vie étudiante et il s’avère comme l’a évoqué euh yel que Marie- Paul moi-même et listanré qui n’est pas là avons été ou sommes toutes les trois chargés de mission à l’Observatoire national de la vie étudi à différentes époques on s’est succé

    Succédé comme chargé de mission au sein de cet observatoire et qu’on a contribué à développer les enquêtes conditions de vie des étudiants et donc toutes les trois l’idée a germé de travailler ensemble c’est une première raison on avait envie de bosser ensemble et de proposer une publication qui soit

    Centrée sur les étudiants et sur leurs conditions de vie sans pour autant chercher à mobiliser particulièrement l’enquête conditions de vie au contraire même l’idée était justement de susciter un certain nombre de travaux sur les conditions de vie les modes de vie des étudiants qui pour identifier aussi la

    Façon dont ce champ se structure et donc cette C c’est des premières raisons qui a contribué à ce numéro cette ambition aussi elle a également été portée par le fait que dans la revue Agora des basjeunesses et bien depuis sa création on ne recense aucun numéro spécifiquement dédié aux populations

    Étudiantes aucun numéro sur les étudiants et à forceorie aucun numéro sur leur mode de vie leurs conditions de vie la focale qui est privilégiée étant plutôt alors je vais caricaturer un petit peu mais celle de l’entrée dans la vie adulte ou plutôt une focale qui est sur les jeunesses vulnérables ça nous a

    Laissé penser d’une certaine manière que les étudiants était perçu ou resté perçu comme une jeunesse plutôt favorisée et que pendant longtemps n’ont pas été considérés comme une jeunesse vulnérable donc il nous paraissait important de de combler ce manque pour pour la revue et puis plus généralement en prenant en compte les transformations de

    L’enseignement supérieur et le contexte dans lequel justement ces ces modes de vie prennent place dans un contexte que vous connaissez qui sera sans doute abordé par les différents intervenants de réforme de l’enseignement supérieur de transformation des conditions d’accès dans l’enseignement supérieur et aussi dans un contexte de crise et notamment

    On pense ici à la crise sanitaire et ce qu’elle a pu relever des révél des conditions de vie des étudiants puisque en modifiant du jour au lendemain à la fois les manières d’étudier les sociabilités et plus généralement les modes de vie cette crise a ébranlé la jeunesse et le monde étudiant et

    Finalement a conduit à réinvestir les analyses sur les conditions de vie de cette jeunesse en la considérant comme potentiellement fragile potentiellement vulnérable d’un point de vue économique d’un point de vue psychologique et cetera et donc de nombreux travaux se sont développés dans la continuité de cette crise parmi les autres raisons qui

    Ont soutendu ce numéro thématique il y a aussi l’idée que les travaux qui se déploient et qui s’intéressent aux différentes dimensions des expériences étudiantes par exemple les travaux sur les activités rémunérées des étudiants subordonne souvent les pratiques des étudiants à la question de leurs effets sur la réussite étudiante à sur la

    Réussite étudiante sur les trajectoires universitaires ou sur la qualité de l’insertion professionnelle il nous paraissait que la la jeunesse étudiante était limitée par une conception scolarocentrée de ces conditions de vie dans la recherche je l’ai dit où les étudiants sont avant tout considérés comme des apprenants et moins comme des

    Jeunes comme des jeunes comme les autres dans la manière même dans la manière dont les étudiants eux-mêmes et elles-mêmes se conçoivent les études en accordant à ces dernières une place centrale et dans le traitement institutionnel qui leur est réservé avec des établissements qui restent encore peu prévus pour une conciliation

    Possible avec par exemple des activités professionnelles ou une vie familiale malgré l’existence de régimes qui sont dédiés voilà pourquoi nous avons souhaité encourager au travers de ce numéro euh le le les contributions qui prennent pr au sérieux la vie étudiante sans nécessairement la circonscrire à la réussite studieuse ou à la vie studieuse

    Et donc à la suite de de l’appel à article que nous avons lancé nous avons reçu 13 propositions d’article alors je ne sais pas si c’est peu ou si c’est beaucoup je dirais que c’est un peu en dessous de la de la norme ou de la moyenne mais qui portaient sur des

    Publics étudiants assez divers appartenant à des universités par particulière des étudiants inscrits dans dans certaines filières les étudiants étrangers les doctorants les étudiants confrontés à des formes de précarité économique les étudiants mobiles et qui portaient aussi sur des thématiques et des contextes qui sont qui sont avéré

    Pluriels donc l’épreuve du covid je vous en ai parlé on a eu des travaux sur les fêtes étudiantes la bamboche la décohabitation la politisation des étudiants la précarité les pratiques culturelles et cetera et cetera une grande diversité finalement des des articles proposés qui montrre la vivacité des recherches sur ces

    Thématique et l’actualité aussi de cette thématique et qui qui qui étaille l’idée que il est impossible finalement d’envisager l’existence d’un étudiant moyen et qui rend compte de la diversité de du monde étudiant au final malgré toutes ces thématiques six articles ont été retenus hein parmi les 13 proposés par le jeu

    Des évaluations aussi les temporalités du numéro qui étit assez contraintes et donc six articles qui nous ont paru particulièrement stimulants et sur lesquels nous reviendrons avec Marie- Paul parce qu’il permettent de dégager un certain nombre de caractéristiques de la vie étudiante et des à côtés des études il nous a

    Semblé qu’il montrait que la vie étudiante s’inscrit et se déploie dans des contextes des contextes locaux des contextes institutionnel des contextes politiques qu’il convient de prendre en compte pour la mieux appréhendé ces articles rendent aussi compte de la façon dont les à côtés participent tout autant que les études

    Elles-mêmes à la socialisation au métier d’étudiant que ce soit au travers des voyages des pratiques culturelles ou sportives des engagements étudiants des sociabilités ou des pratiques sportives il montre enfin ces articles que les à côtés des études sont de même producteur d’inégalité dans les articles on le voit assez clairement dans les classes

    Supérieures certains à côté sont instrumentalisé pour la réussite quand il socialise notamment à un usage intensif du temps où confirme des goûts et des pratiques qui sont associés à une forme de culture légitime pour les étudiants les moins favorisés qu’ ou elles soi étrangère ou ou confronté à

    Des situations de précarité on voit que ces à côtés sont au contraire instrumentalisé plutôt à des fins de survie que ce soit pour gagner de l’argent pour entreprendre des démarches administratives pour trouver un logement pour financer les études au final à l’opposé de l’image d’un temps suspendu

    Les à côtés semblent s’inscrire dans le prolongement des études au sens où il contribue à renforcer les inégalités liées à la réussite en définitive les articles qui est présentés viennent combler un besoin de connaissance sur les modes de vie des étudiants sur certains à côtés ils amorcent une

    Réflexion qui à notre sens mériterait d’être poursuivie et marie-pul évoquera cela plus tard alors peut-être avant de de de de rentrer dans ces ces ouvertures on voulait vous dire quelques mots justement de des différents articles qui compose ce dossier en sans suivre l’ordre de de de la la parution et vous

    En dire quelques mots alors d’abord le un article qui est l’article de Julie testi qui s’intitule la vie étudiante un espace concurrentiel des politiques universitaires avec un point d’interrogation et donc cet article porte sur l’appropriation politique et institutionnelle de la vie de campus au travers d’une étude de cas l’

    L’implantation d’une association non étudiante sur un campus universitaire spécifique et donc cet article part du constat que les politiques universitaires ont sous-investi la vie étudiante jusqu’à la fin des années 90 comme le montre par exemple la relative absence en France d’espace de locaux et plus généralement de lieux de vie

    Permettant à la vie étudiante de se déployer l’article évoque également le rôle important joué par les associations dans la prise en charge de la vie étudiante plus spécifiquement l’autrice cherche à éclairer ce que l’arrivée d’association non étudiante fait à la gestion de la vie étudiante sur les campus universitaires il montre comment

    Une association non étudiante initialement dédié au soutien scolaire et à la politique de la ville qu’elle a appelé l’étoile a pu s’imposer comme experte de la vie étudiante l’étude du travail de cette association et son positionnement permet de mettre en évidence les tâonnements et les luttes institutionnell autour de l’organisation

    De la vie étudiante entre administration association étudiante et association non étudiante et donc on a retenu cet article dans le numéro car il proposait un éclairage original sur les conditions de vie étudiante à travers l’appropriation politique et institutionnelle de cet objet vie étudiante en montrant notamment que la

    Vie étudiante ne peut se déployer que dans des espaces ou dans des temps prévus et c’est ce que montre bien l’article le deuxème article est celui de Magalie Balator Jean-Baptiste Bertrand et Valérie herlich et s’intitule bienvenue en France point d’interrogation conditions inégales de vie matérielle et sociale des doctorants

    En mobilité internationale et donc cet article se base sur le traitement statistique et l’analyse de corpus de réponse à des questions ouvertes d’un questionnaire qui a été adressé à des doctorants internationaux en France qui ont été enquêtés en 2021 21 et euh et donc les auteurs se penchent sur les

    Expériences de vie de ces doctorants internationaux et sur l’impact des politiques publiques gouvernementales sur cette population spécifique il interroge en particulier le ressenti de ces doctorants internationaux face aux conditions nouvelles d’accueil en France que la stratégie bienvenue en France de 2018 a induit et il s’intéresse aussi aux procédures d’arrivée d’installation

    De ces étudiants étrangers de ces doctorants internationaux permettant de questionner le sens de l’hospitalité les auteurs relèvent les lourdes procédures administratives auxquelles les étudiants étrangers sont confrontés à leur en France difficulté pour trouver un logement demander une aide au logement demander une bourse obtenir un titre de

    Séjour un visa et cetera et l’article cherche également à mieux comprendre les dynamiques liées aux conditions d’accès à la vie matérielle et social des doctorants en mobilité en France notamment depuis la mise en place du contrat doctoral en 2009 et de la loi de programmation de la recherche en 2021 et

    Donc il montre bien comment combien les conditions de vie des étud udiants doctorants internationaux diffèrent selon le mode de financement de la thèse selon les domaines d’études et il permet de repérer des processus de désaffiliation social qui montrre que l’expérience doctorale constitue bien une suite d’épreuve pour un certain

    Nombre de jeunes chercheurs venus de l’étranger le troisème article est celui de Géraldine Farge et ODIL ferry qui s’intitule du côté du capital culturel dans l’enseignement supérieur les conditions de vie des étud les conditions de vie étudiantes des enfants d’enseignant donc c’est un article qui s’intéresse aux conditions de vie des

    Étudiants selon leur origine sociale en s’intéressant plus spécifiquement aux étudiants enfant d’enseignant dont on le sait le parcours académique dans le secondaire est souvent particulièrement réussi et des jeunes qui ont profité d’un accompagnement parental efficace dans le secondaire et donc c’est cet article interroge la façon dont le capital enseignant s’actualise dans

    L’enseignement supérieur et pose la question de savoir si cet avantage relatif est toujours avéré dans les études supérieures donc cet article s’appuie sur les données de l’enquête conditions de vie des étudiants 2020 et se focalise sur plusieurs fractions des classes supérieure et moyennees et il montre justement comment les études et

    Leurs à côtés l’usage du temps les loisirs les ressources économiques place les enfants d’enseignant à distance des étudiants issus des classes moyennes mais aussi revient sur la ce qui les distingue des des autres classes supérieurs plus favorisés notamment économiquement je vais passer la la la parole à mariepul pour présenter les

    Deux article suivant oui alors l’article suivant s’intitule pensé mesurer et décrire les précarités étudiantes les apports d’une enquête locale donc on retrouve la perspective locale localisée développée par Julie testi notamment les dans cet article alors que la notion est historiquement plutôt liée à la position sur le marché du travail Fanny buget

    Jabloc et Leila frouou s’intéressent au concept de précarité étudiante thématique dont s’est emparé les médias et les autorités suite à la pandémie de covid-19 mais souvent peut défin en des termes sociologiques c’est donc ce à quoi s’attachent les autrices en menant une réflexion épistémologique sur cette notion en proposant des outils de mesure

    Du phénomène outils qu’elles utilisent ensuite pour saisir les for et déterminant de la précarité étudiante au sein de l’université Paris Nanterre située donc dans une zone urbaine caractérisée par une pénuie de logement l’article privilégie un indicateur de la précarité multidimensionnel celui notamment développé par réseau sup la dans l’article la précarité est donc

    Appréhendée comme pluriel et selon son son intensité graduelle un autre apport de l’article est d’interroger les effets des aides institutionnelles et leur rôle dans la la réduction des inégalités liées à l’origine sociale dans ce contexte il montre que les bourses sur critères sociaux atténuent les effets de l’origine sociale sur l’exposition à la

    Précarité mais les effets de cette origine persistent en lien avec le poids de la famille dans le modèle français toute chose égale par ailleurs les autrices montrent que ce sont les étudiants des cohabitants des échelons 5 et 6 qui connaissent le plus haut niveau de précarité il et ell son NRE confronté

    À un millefeuille administratif l’article constitue donc une contribution à la fois théorique et empirique à l’analyse de la précarité étudiante mais également utile pour penser les politiques publiques au moment de la réforme des bourses structurelles des bourses sur critères sociaux l’article l’article suivant surour sur les étudiants voyageurs je

    Cherche le titre précis influence des mobilités internationales sur l’orientation des bourses Z écrit par éic Passavant analyse les effets d’un dispositif partic parulier donc les bourses de voyage zéida ces bourses qui ont vu le jour à la fin des années 30 sont destinées à des garçons ou des

    Filles de 16 à 20 ans qui s’engagent à voyager seul pendant au moins 30 jours en France ou à l’étranger et à réaliser une étude sur le thème de leur choix et à tenir un journal de voyage sous une forme écrite ou audiisuel l’auteur étudie le profil des

    Boursiers de ce dispositif et la manière dont cette expérience de voyage s’inscrit dans une trajectoire studieuse et professionnelle à partir de 38 entretiens semidirectif réalisés auprès des boursiers appartenant aux promotion 2007 et 2008 l’auteur montre que ce dispositif de bourse de voyage s’il peut être utilisé par des jeunes déjà bien

    Dotés financièrement ou culturellement et parfois l’occasion de revaloris de révélation voire de bifurcation pour les jeunes plus éloignés d’une forme de capital internationale en ce sens l’article montre que l’étude des à côté des études ne traduisent pas aussi mécaniquement des inégalités sociales pour les bénéficiaires issus des familles populaires l’obtention d’une

    Bourse de voyage permet l’accès à une pratique en rupture avec les habitudes du milieu d’origine l’expérience de voyage permise par la Bourse elja est alors une étape dans un parcours d’émancipation qui suit parfois l’exemple d’un aîné qui a ouvert la voie vers des mobilités internationales ou permet une légitimation de choix

    Professionnel qui n’aurait qui ne passe pas par nécessairement par les études le l’article suivant que qui est intitulé même mes pauses consiste à réviser la première année d’études de santé et ses à côtés porte donc sur la première année commune nos études de santé donc passes mais qui s’appelle désormais les pass formation

    Qui se caractérise par la centralité de la sélection dans l’organisation des études l’article de Christophe Birolini audreé Chamboredon Alice Olivier et Daniel vanzenten s’intéresse à la manière dont les étudiants ces étudiants organisent leurs activités en dehors du temps studieux en lien cependant avec ce contexte de sélection et de concurrence entre étudiants

    La démonstration qui repose sur des entretiens répétés de enquêtes par questionnaire et des observations montre que dans leur cas les à côtés des études sont en réalité largement subordonnés aux enjeux scolaires il sont de fait incité à organiser et maîtriser leurs activités à côté leurs activités à côté ou leurs temps de pause

    En fonction des bienfaits perçus sur leur performance universitaire et telle sorte à à soutenir un rythme de travail intense toute l’année on peut citer pour exemple le cas de mélodie qui pratique une activité sportive selon les bénéfices scolaires espérés et qui indique on m’a expliqué que la natation

    C’était très bien pour oxygéner le cerveau donc j’applique déjà socialisé à un usage intensif et rentable du temps en raison souvent de leur parcours scolaire antérieur ou de leur origine sociale l’article note néanmoins des variations selon les conditions matériel d’existence ou les contraintes domestiques des étudiants concernés ces dernières

    Restent tributaire donc de la position sociale et du genre dans la lignée des travaux de Mathias Millet Muriel darmond ou encore de Bernard Leir les auteurs et autrices proposent ainsi d’intégrer à l’analyse des inégalités des rapports de d’intégré à l’analyse pardon des inégalités et des rapports de domination

    La gestion de soi et du temps en lien avec la socialisation disciplinaire familiale et Gené donc cette contribution comme d’autres en réalité dans le numéro interrogent sur l’ambition initiale qu’on s’était fixée qui consistait à dépasser une approche scolarococentré de la vie étudiante cela peut se comprendre au regard de l’emprise croissante des

    Études dans la vie des individus avec l’allongement des scolarités l’aggravation des conséquences des échecs scolaires la pression à se placer ou encore la multiplicité des formes de sélection scolair qui intègrent les dispositions acquises dans d’autres cadres tel l’évaluation de l’esprit d’initiative ou de l’engagement citoyen dans la nouvelle plateforme d’affectation à l’enseignement supérieur

    Parcours supr dans ce contexte les à côtés des études sont-ils réellement des àôtés ou sont-ils nécessairement assujettis aux enjeux scolair autrement dit cela fait-il sens de penser les styles des vie étudiants sans les apporter à ses enjeux scolaires ou de réussite la difficulté à envisager les à côtés autrement que par ce prisme

    Tient-elle finalement aux représentations des enquêtés au modèles français d’étude ou aussi à la manière dont la recherche en en sciences social approche cette cette ou ces populations c’est notamment en fait ces questions qu’on nous souhaitons soumettre à la discussion alors que les activités en dehors des temps studio au sens strict

    Du terme prise entre des mouvements contradictoires rapidement évoqués en introduction de fait les étudiants français investissent peu les à côtés par rapport à leurs homologues européens en lien avec la faible structuration et institutionnalisation de la vie étudiante en France en lien aussi avec la les difficultés de conciliation des

    Études avec d’autres activités comme les activité professionnelle déjà évoquée le modèle français reste aussi marqué par la linéarité et la célérité des parcours qui se reflète dans le jeune âge des étudiants comparativement aux autres pays européens dans un même temps les politiques national ou d’établissement visant à reconnaître les engagements

    Étudiants dans la vie associative sociale et et professionnel se développent et les injonctions à anticiper ou valoriser ces activités dans un projet d’orientation d’étude et ou de professionnalisation se renforce ce mouvement vers une meilleure reconnaissance des ACT activité extrascolaire remet-il en cause finalement la centralité des études en favorisant l’exploration et

    L’expérimentation en dehors de celle-ci ou au contraire coincide-t-il avec une forme de scolarisation des à côtés en les intégrant dans les parcours d’études au moins pour les pratiques considérées comme légitimes dans ce cas le dans ce cas le processus pourrait être apporté à la notion de scolarisation totale notion

    Utilisée par Johanni Kouette ramblier pour caractériser la place croissante de l’école dans la vie des des individus et l’extension des domaines de l’existence qu’elle recouvre le dossier comprend comme y l’ évoqué aussi des angles morts et pourrait constituer un appel ner dans l’analyse des expériences étudiantes qui pourrai contribuer à répondre à ces

    Questions on peut regretter l’absence de de certains travaux parmi lesquels des travaux qui ont pu être primés par l’Observatoire de la vie étudiante dans l’occasion à l’occasion de son prix réalisé chaque année on pense nos travaux notamment aux travaux d’Adrien Guichard sur la socialisation à l’alcool et par l’alcool dans la fabrication des

    Élites managériales dans les grandes écoles de commerce il questionne Adrien questionne dans son mémoire les fonctions intégratives de cites dans les établissements privés les sorts de l’enseignement privé constitue aussi un événement notable souligné dans le rapport du dernier comité éthique et s sciantifique parcoursp ou encore dans un

    Rapport récent de la Cour des comptes les profils les styles de vie de ces étudiants et les manières dont ils assument les frais d’inscription ou encore la structuration de la vie étudiante au sein de ses établissements représente un autre sujet peut ou pas traité dans le dossier mais que d’autres

    Travaux permettent ou permettraient d’apprancher on pense notamment à la thèse de Marianne Blanchard sur la sociohistoire des écoles de commerce ou les travaux d’n pierel sur les frais d’inscription sur la manière dont les étudiants ass les frais d’inscription à l’entrée de ces écoles la parentalité étudiante constitue également une

    Thématique primée par l’ve c’est lors des années passées dans sa recherche doctorale adenged montre en quoi les parcours et les pratiques quotidiennes des étudiants parents interroge les politiques publiques effectivement centrées sur le modèle d’un étudiant jeune disponible à pleinemps pour ses études et bénéficiant de la pluie matérielle de ses parents les étudiants

    Entrepreneurs ou micro-entrepreneurs constituent sur un autre exemple de profil qui interroge la place et la reconnaissance des activités à côté des études avec des difficultés con de conciliation malgré un statut dédié depuis 2014 la multiplication des statuts spécifiques avec des régimes dérogatoires associés et les démarches également administratives associées ne s’accompagne pas selon

    D’autres auteurs comme Camille Peny d’une réflexion d’ensemble sur la politique française en direction de la jeunesse et une politique française qui pourrait être favorable à l’expérimentation de même on peut s’interroger sur la place et le rôle des années de césure dans les expériences étudiantes césur qui correspondent à des interruptions d’étude mais

    Institutionnalisé en tout cas reconnu par l’institution et qui sont davantage valorisé que d’autres formes d’interruption de parcours mais qui restent inégalement développé quelle que soit la forme de ces interruptions reconnu ou non elles pose la question elles interrogent le modèle français caractérisé encore une fois par la célérité des parcours et la place

    Relativement restreinte euh que ce modèle laisse à les à l’exploration et l’expérimentation donc euh donc voilà un peu sur les questions en suspens sur ce numéro et on est ravi de pouvoir bénéficier d’une discussion approfondie des thématiques traitées euh donc j’ai laissé la parole peut-être je sais pas par ouais

    Merci beaucoup en tout cas Élise Marie Paul donc voilà on a de quoi faire au moins je pense 8 ou 10 dossiers maintenant dans Agora lancer 3 ANR et 25 doctorats voilà il va nous juste nous falloir quelques budgets mais sinon je pense que voilà on a un programme de

    Recherche qu’on va continuer de poursuivre en tout cas pour discuter avec Tristan puis Anne Cécile puis euh tin chacun à leur tour je vais juste vous demander de faire très attention à bien parler vraiment fort dans les micros enfin vraiment dans les micros voilà merci beaucoup et puis bah

    Tristan c’est parti euh d’abord merci merci pour ce numéro d’abord que j’ai trouvé intéressant qui fera date puisque je je le savais pas mais c’est le premier numéro de la revue sur les étudiants merci pour l’invitation aussi donc félicitations pour tout ce travail euh voilà je vais essayer de proposer

    Des des points de discussion mais pas euh de chacun des textes pris euh les uns après les autres euh moi j’avais compris qu’ qu’il était attendu un éclairage du dossier à partir de mes travaux donc voà je vais aussi en profiter pour vous parler un petit peu

    De mes travaux et et je voulais commencer par euh le contexte actuel en fait euh dans lequel on est depuis un bout de temps mais qui est paradoxal en fait on est dans un pays où le le droit aux études supérieurs est est très légitime et en même temps il est très

    Mal mené très remis en cause alors très légitime la loi tout simplement on n’a jamais eu un objectif aussi élevé de diplomation on est maintenant à viser 60 % d’une classe d’âge qui serait titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur dans les programmes des partis politiques cet objectif n’est pas remis

    En cause la popul elle-même que ce soit les parents d’élèves les étudiants bah visent des diplômes de plus en plus élevés le chiffre que j’ai en tête c’est que si je me trompe pas d’après les panels du ministère de l’enseignement supérieur la moitié des bacheliers quand il démarre des études supérieures il

    Déclare viser un bac + 5 voilà donc on a des ambitions dans ce pays pour les études supérieures qui sont forte euh et pourtant et pourtant euh les effectifs aussi hein ils ont suivi j’y reviendrai on est passé de voilà euh 2 millions d’étudiants à pas loin de 3

    Millions d’étudiants en une quinzaine d’années c’est un sacré saut donc on pourrait à partir de ce diagnostic se dire mais tout va très bien on est dans un pays qui se projette dans les études supérieures pour le plus grand nombre et en même temps vous le savez euh

    L’actualité récente a montré que le droit à la poursuite d’études supérieures il est plus si évident il est mal mené je pense que c’est pas un jugement de valeur c’est aussi un fait qu’on peut prouver hein le l’article sur les les doctorants étrangers le montrent il y a d’autres

    Travaux qui ont montré que les formes de sélection dans l’enseignement supérieurs se sont multipliés sélection à l’entrée sur des critères qui sont de plus en plus complexes c’est pas hasard si des journaux comme Le Monde libération le nouvel Ops font beaucoup d’articles sur des plateformme qui sont censé faciliter l’admission dans l’enseignement

    Supérieur bah c’est un peu plus complexe que ça visiblement sinon on on vendrait pas autant de de papiers ou d’articles en ligne sur ces questions là donc le le droit aux études supérieurs est à la fois très légitimé et en même temps remis en cause donc c’est paradoxal moi

    Je pense que c’est c’est ça mon point de départ donc les études doivent être étudié dans ce contexte et les conditions d’étude également les conditions d’étude elles sont très inégales peut-être de plus en plus différenciers dans les règles comme dans les faits les conditions presque au sens juridique du

    Terme et pas que juridiqu he les conditions aussi concrètes matérielles et ça se voit donc dans le débat public les deux questions qui reviennent quand on parle de l’enseignement supérieur et des étudiants c’est la précarité étudiante comment peut-on étudier quand on n pas sûr de terminer le mois correctement d’arriver jusqu’au bout de

    Du parcours et c’est la sélection est-ce que avec mes diplômes mon parcours mes acquis je peux prétendre à telle ou telle formation voilà c’est c’est pas moi qui l’invente c’est dans le débat et maintenant si on se compare le contexte ne serait-ce qu’il y a 15 20 ans il est

    Très différent il est très différent et ça explique aussi a je pense pourquoi les les regards des chercheurs se sont un peu déplacés au milieu des années 2000 quand moi j’ai soutenu ma ma thèse de doctorat on évoquait beaucoup le déclassement des diplômés une thèse qui

    Avait le vent en pou c’était la thèse de l’inflation scolaire attention peut-être qu’on encourage trop de monde à faire des études trop longues et peut-être que ces diplômés n’auront pas les emplois correspondant aux espoir placés par les étudiants leur famille on opposait aussi rappelez-vous pour pas les plus jeune

    Mais les les gens qui ont autant de cheveux gris que moi euh on opposait les jeunes des cités qui euh peu diplômés mettaiit le feu au au cités en 2005 les révoltes urbaines aux jeunes diplômés étudiants qui eux se préoccupaient de leur insertion professionnel donc le mouvement contre le CPE

    2006 d’une certaine manière la suite des événements a un peu régler certains débats parce que on a assisté non pas à euh à une augmentation tout de suite des des effectifs mais d’abord une espèce de de panne de la démocratisation scolaire je crois que c’était une expression employé

    Par beaucoup et même dans les premiers cycles universitaires en tout cas on a vu baisser le nombre d’étudiants arrivant à l’université donc il y avait une inquiétude et puis après on est arrivé dans ce dans ce boom là 2 2008 à 2022 que je fais avec Cédric hugr dans ce

    Livre là l’université qui vient un nouveau régime de sélection scolaire c’est qu’en fait entre cette période là disons le le début des années 2000 et aujourd’hui nous sommes entrés dans un nouveau régime de scolarisation dont parcours sup est un aboutissement c’est peut-être le symbole de ce régime de

    Scolarisation qui est voilà par propose une ution à la contradiction fondamentale qu’il y a dans ce régime de scolarisation comment on le caractérise et bien il y a jamais eu autant de diplômés on est passé à 80 % d’une classe d’âge qui obtient le bac alors que quand les ministres à l’époque ont

    Lancer ce modord on y croyait pas les je crois que c’est la moitié d’une classe d’âge aujourd’hui qui est titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur ça paraissait aussi inatteignable donc d’un côté l’accès au diplôme est facile ce qui veut bien dire que la sélection en amont a

    Reculé et d’un autre côté et bien il y a des interrogation aujourd’hui de moins en moins évitable sur ce qu’on vraiment appris les élèves et les étudiants et on a plein de symptômes d’une fragilisation des savoirs acquis donc le le régime de scolarisation dans lequel on est il est

    À la fois très fort pour diplômer et en même temps il montre des faiblesses pour vraiment faire apprendre les évaluations à l’entrée enfin dès l’école primaire le montre les évaluations de collège le montre PISA le confirme à 15 ans on n pas d’outil comparable dans l’enseignement supérieur

    Pour savoir vraiment ce que savent nos étudiants parce que ce serait trop compliqué évidemment d’un parcours à l’autre il y a pas d’échelle de mesure standardisé mais on peut sans doute se dire que sur certains savoirs nos étudiants aujourd’hui en savent un petit peu moins où ont des savoirs plus fragilisés que leurs

    Prédécesseurs alors qu’ils sont plus nombreux à être bachelier bachelier avec des mentions voilà je suis pas en train d’entonner la petite musique de la baisse du niveau il y a jamais eu autant de diplômés donc dans la population au contraire le niveau monte mais puisque je fais référence à Christian Baudelot

    Et Roger Establet sachez que dans des textes récents ils disent depuis une quinzaine d’années le niveau de nos élèves se fragilise voilà c’est triste à entendre mais c’est une réalité et donc dans ce nouveau régime de scolarisation finalement parcours sup et les autres dispositifs de sélection vient proposer une solution aux responsables des

    Politique d’enseignement supérieur aux enseignants eux-mêmes qui se disent oui ben on doit accueillir les bâeliers il faut bien qu’il trouvent des lieux pour étudier mais ils peuvent plus tous étudier exactement la même chose sachant que ils arrivent dans des conditions intellectuelles très différentes voilà donc je vais pas ouvrir ce débat en long

    En large et à travers ce serait ce serait trop long mais pour moi ce contexte là il fait qu’on peut plus écarter alors dans les débats politiques mais aussi dans la recherche cette contradiction qui est au cœur des études supérieurs aujourd’hui comment faciliter l’accès au diplôme sans remédier aux lacunes de nos

    Étudiants parfois on se sent un peu seul à poser cette question je reviens à 2007 donc après le CPE la ministre de l’enseignement supérieur s’appelle Valérie PC une grande réforme la loi sur l’autonomieuniversité et puis il y a le plan licence qui accompagne cette réforme et elle dit avec le plan licence

    Le taux d’échec va être divisé par 2 résultat des courses assez rapidement on peut constater que c’est un échec de ce point de vue- là le taux d’échec a été strictement le même en 2018 Frédéric Vidal n’annonce aucun objectif chiffré pour la réduction de l’échec elle dit il y aura des des

    Parcours accompagnés des des Wii on va mettre en place des choses pour accompagner ceux qui sont refusés dans la filière qu’il souhaitaent mais qui sont quand même pris quelque part à l’université qui fait le bilan de ces dispositifs aujourd’hui pas grand monde pourtant le il y aura des choses

    Intéressantes à creuser voilà donc vous l’avez entendu moi mon point de vue c’est plutôt de quelqu’un celui de quelqu’un qui est assez scolar centré et qui se préoccupe en tant qu’enseignant et en tant que chercheur bah des conditions dans lesquelles les étudiants peuvent réaliser des études supérieur abouti le

    Le statut d’étudiant il a vocation à être temporaire on est IUD parce que on espère qu’un jour on va plus être étudiant et qu’on va s’en sortir avec un diplôme et donc quel que soit ce qui se passe à côté je pense que c’est incontournable que on s’interroge sur les conditions

    Qui permettent un jour de ne plus être étudiant et et sortir par le haut diplômé alors voilà ma chapelle cela dit je suis assez cuménique et je trouve que c’est très intéressant de réfléchir au au mode de vie des étudiants euh pour les raisons qui ont été dites par les

    Les coordinatrices de de l’ouvrage donc je je vais pas redire tout ce qu’elles ont très bien expliqué mais euh voilà juste un fait les les les jeunes aujourd’hui sont de plus en plus des étudiants donc la sociologie de la jeunesse doit intégrer euh euh la sociologie des étudiants et

    Réciproquement ce croisement doit avoir lieu euh voilà je vais à l’inverse faire Amand d’honorable mais moi je suis à la revue française de pédagogie on a euh un numéro sur les étudiants qui est sorti en 2018 euh il était très centré sur les le travail intellectuel des étudiants

    Euh sans doute qu’il aurait fallu qu’on ait davantage de de contribution autour de euh du logement du transport euh du travail à côté et cetera euh voilà donc je moi je pense qu’il faut euh que ces deux préoccupations se rejoignent c’est-à-dire intégrer euh dans l’analyse

    Ce que c’est que la vie des étudiants en dehors de leur travail d’étude mais réciproquement euh il faut aussi que la sociologie des jeunesses euh ben intègre dans ces travaux la la contrainte de la réussite qui est un objectif partagé par beaucoup enfin je alors après

    On ça c’est c’est pas des ça remet pas en cause tout ce que vous avez dit hein mais voilà euh je sais pas si je peux encore rajouter une ou deux choses en fait j’ai pensé entre en vous lisant à un entretien entre Samuel Josua et Bernard lair Samuel Josua c’est un spécialiste

    De la didactique des sciences et Bernard lair je le présente pas ils avaient en 2000 en 1999 fait un entretien dans la revue éducation et société où la conclusion était bah il faut que la didactique et la sociologie se rejoignent autour d’une une analyse de la transmission des

    Savoirs et puis encore avant je juste parce que elle est décédée il y a pas très longtemps en 1983 Lucy tangy avait proposé d’étudier les savoirs scolaires enseignés aux futurs ouvriers dans l’enseignement professionnel donc il fallait aussi faire une sociologie de ces de ces savoirs donc cet appel il a

    Pas complètement été ignoré he il y a des travaux en sociologie qui s’intéressent notamment dans le prer degré et le second degré euh aux conditions sociales et intellectuelles de la transmission des savoirs c’est un peu moins vrai dans l’enseignement supérieur alors quand même je signalerai bah la thèse de

    Mathias met les étudiants et leurs études qui comparent des étudiants en sociologie et des étudiants en médecine pour montrer que les la Figuière d’étude est un cadre de socialisation à part entière et que du coup les premiers cycles universitaires ne font pas qu’enregistrer des inégalités qui qui sont extérieurs qui préexistent il y

    A vraiment un cadre avec des dispositifs et des dispositions qui qui produit pas les mêmes exigences et donc voilà je je je trouve que parler de par exemple de scolarisation totale à propos des études supérieures en général B oui et non les études de santé on le voit dans le dans

    L’article là des auteurs ça exige visiblement beaucoup plus de travail que les des études de sociologie malheureusement dans notre livre on avait un petit graphique comme ça à partir des enquêtes conditions de vie des étudiants où on demandait donc on demande aux étudiants de compter le nombre d’heures de cours et le nombre

    D’heures de travail personnel qu’ils fournissent bien en haut vous avez les classes préparatoires aux grandes écoles suivi des des factes de santé et puis tout en bas vous avez la sociologie qui est donc d’après les étudiants en sociologie perçu comme peu exigeante en fait qu’est-ce qui met au travail les

    Étudiants c’est pas seulement les habitudes qu’ils ont prises avant bien sûr ça ça compte mais c’est aussi ce que nous on leur demande et voilà malheureusement nous on n pas les moyens dans un premier cycle universitaire en sociologie et je pense que Marie Paul pourrait confirmer et d’autres de mettre

    Au travail autant les étudiants qu’il le faudrait donc je retourne j’essaie de retomber sur mes pattes à la à la question des des des conditions de vie et des modes de vie des à côté il y a des étudiants qui me disent bah non je peux pas aller faire telle lecture ou

    Faire tel travail en groupe parce que j’ai un travail à côté ou parce que j’habite loin ou parce que bah j’ai j’arrive d’un autre parcours j’ai pas suivi ce que ce que les autres ont fait donc je suis un peu perdu oui effectivement ça pèse mais l’institution

    Devrait avoir des réponses par rapport à ça donc là je je mets pas seulement Mael ma ma ma casquette de chercheur mais aussi ma casesc d’enseignant et voilà je dis pas que rien ne se fait il y a des choses on trouve tous des arrangements locaux mais euh à quand une une

    Augmentation du nombre d’heures de cours en licence quand on sait le prix que ça coûte c’est pas pour demain la veille hein et donc voilà ça ça pèse en fait les les conditions d’étude pour la réussite universitaire c’est lié au au aux à côtés de la vie étudiante et voilà

    Je suis désolé j’ai été un peu long et puis j’ai pas trop été dans le détail du du dossier mais ça m’a fait ça m’a fait réagir dans ce sens quoi merci beaucoup Tristan et justement enfin voilà sur les à côtés de la vie étudiante je pense que

    Ça va bien se compléter avec ce que Anne cécile va va continuer de de d’ouvrir comme discussion Anne Cécile je te laisse la parole tout en parlant bien dans le micro sinon je vais me faire taper sur les doigts par par l’équipe de la MBD voilà je vais parler très proche du

    Micro euh merci beaucoup pour cette invitation en tout cas je suis très contente euh de pouvoir discuter du numéro et félicitations aux coordinatrices pour ce travail euh pour l’exercice de discussion je me suis dit que j’allais déjà euh parler de certains constats euh que je partage et voilà

    Pour la raison pour laquelle j’ai trouvé que lace que je suis trop proche du micro je sais pas il y a un souffle je sa pas fa éteindre les autres micros pe-ê VO je pense pas les voà le essaie de juste bouger le le Bran ou c’est bon non bon

    Ben euh donc je disais d’abord je vais parler un petit peu des des constats voilà que je partage avec les coordinatrices expliquer la manière dont enfin voilà pour lesqueles ces travaux dialogue avec mes propres enquêtes et terminer avec quelques pistes de recherche euh qui voilà sur les les vies étudiantes en France

    Aujourd’hui donc pour parler un petit peu des constats que je partage et de voilà ce qui a susciter aussi mon enthousiasme à la lecture du dossier je me souviens d’avoir lu l’appel à article sans doute il y a un peu plus d’un an et de me dire ah oui c’est vrai en effet

    C’est très intéressant de pouvoir parler des vie étudiantes et de sortir de la dynamique qui est voilà très centré sur la réussite l’orientation le décrochage qui réussit aussi qui qui s’en sort en cours et à la lecture de dossier voilà cet enthousiasme a été porté par trois constats différents d’une part

    L’importance de rappeler la diversité interne au au monde étudiants au groupe des étudiants et des étudiantes justement parce que vous l’avez rappelé c’est un groupe qui est vu comme assez privilégié plutôt favorisé qui est du coup un peu homogénéisé et dans un exemple tout récent le 17 mars dans le

    Monde Vincent tiberry donc qui est politiste s interviewé au sujet du vote des jeunes et on lui dit la la jeunesse n’estelle pas homogène il dit non l’écart je le cite c’est même accru entre jeunesse étudiante et jeunesse issu des milieux populaires et un peu plus loin il dit on découvre des

    Fractures que l’on pensait moins profondes entre les étudiants qui forment plus de 50 % de la jeunesse et les autres et donc oui très bien je note je suis d’accord et en même temps ça donne l’impression que les jeunes sont vraiment ce groupe très homogène qui n’ont rien à voir avec les classes

    Populaires or moi dans mes enquêtes et c’est aussi le cas dans les articles de ce numéro on le voit bien il y a des jeunes de classe populaires qui sont en étude qui font partie de ce monde des étudiants et donc le constat porté par le dossier je le partage il faut aller

    Plus loin comprendre mieux et de manière fine la diversité des origines sociales des parcours de vie des origines migratoires aussi dans le cadre des études aujourd’hui le deuxième constat c’est celui de l’importance voilà de connecter les études avec la question des conditions matérielles des études donc là c’est vrai que je porte ce

    Constat très fortement parce que je travaille sur la précarité étudiante mais j’étais très contente de voir que c’est quelque chose voilà qui irrigue le dossier et les articles y compris et surtout pour des des enquêtes qui portent sur des étudiants et des étudiantes plutôt de classe moyenne de

    Classe favorisée c’est aussi de dire là aussi il y a des conditions matérielles qui permettent d’avoir des à côtés qui ne sont pas possibles si on n’ pas les ressources si on n pas le soutien familial si on n’ pas le contexte qui accueille et qui encourage ces loisirs

    Ces pratiques cette organisation de la vie donc c’est vraiment à mon sens très important de de repenser toujours les considérations matérielles de souligner que derrière les études il y a le logement il y a comment on se nourrit il y a qui s’occupe de nous est-ce qu’on

    Peut se soigner ou pas est-ce qu’on passe beaucoup de temps dans les transports des questions très très concrètes très matérielles qui sont centrales à la fois pour comprendre comment on vit les études mais aussi quelle pratique de sociabilité est- ce qu’on peut avoir quelle pratique de loisir est-ce qu’on

    Peut avoir comment est-ce que voilà on vit sa vie d’étudiant au quotidien et puis la troisième le troisème élément que je voulais mettre en avant que j’ai retrouvé dans le dossier que j’ai trouvé vraiment super c’est euh la manière d’aborder les études d’une d’une avec une approche dynamique voir une

    Dynamique processuel donc c’est quelque chose que j’ai retrouvé dans différents articles donc celui sur la précarité étudiant an par exemple les autrices expliquent bien que pour parler de précarité elles veulent parler d’un processus et pas d’un état donc avoir cette approche plus dynamique pour bien

    Dire le mode de vie des étudiants et des étudiantes il n’est pas fixe il y a des effets de contexte des évolutions des ajustements et c’est quelque chose d’ailleurs qu’on retrouve dans l’approche aussi sur les doctorants et les doctorantes qui viennent de l’étranger les autrices et les auteurs rappellent que c’est des trajectoires

    Qui ne sont pas linéaires et quand bien même on parle de difficulté à un moment sur les questions administratives les questions de logement c’est des périodes c’est un moment précis qu’il faut prendre dans son ensemble et donc aborder les modes de vie des étudiants ou les façons d’exister d’une manière

    Très dynamique qui permet d’ voilà de donner sa part importante aux fluctuations de revenus aux fluctuations de rapport aux institutions aux attentes et puis après ce qui se passe bien aussi c’està-d qu’est-ce qui se passe quand on sort des périodes plus difficiles ou que la situation se se stabilise euh voilà

    Donc c’était vraiment trois approches que ou trois voilà éléments que j’ai retrouvé dans le dossier que je trouve justifie vraiment cette démarche d’aller chercher les à côtés d’aller chercher les à côtés d’une manière plus fine d’aller regarder au-delà du bloc étudiant voilà quelle est cette grande diversité qui forme la jeunesse

    Étudiante aujourd’hui et cela d’une manière dynamique et donc justement cette question de de dynamique de d’approche par le processus me parler parce que dans mon enquête et je vais un petit peu en parler maintenant que je mène pour l’inep depuis 2023 je travaille sur la précarité étudiante justement dans cette logique euh de

    Replacer les périodes de précarité dans un ensemble plus large c’est-à-dire penser les études et pas penser la précarité comme un état fixe qui nous tombe dessus dans lequel on est enfermé mais quelque chose qui se négocie qui se vit auquel on réagit et donc aller poser les questions aux étudiants et aux

    Étudiantes que j’ai rencontré donc qui sont 43 qui sont en étude en île-de-fance qui ont entre 18 ans et 29 ans comment vous faites qu’est-ce qui se passe si et quand vous n’avez pas de quoi vous financer que tout d’un coup vous anticipez que peut-être ça va être

    Difficile que vous avez la peur au ventre de pas avoir le budget qu’il faut que vous avez pas réussi à vous loger que vous êtes voilà dans une période compliquée qu’est-ce qui se passe comment vous faites quels sont les choix qui qui découle de ça et donc comment est-ce que votre quotidien s’organise

    Donc autant vous dire que le mode de vie c’est quelque chose qui me parle beaucoup même si j’utilise pas nécessairement cette expression mais en tout cas les conditions de vie et le quotidien qui en découle très fortement et du coup quelque chose qui dialogue avec mon enquête et que je retrouve dans le

    Dossier c’est cette manière de penser ce qui fait de son mode de vie un mode de vie étudiant qu’est-ce que c’est la spécificité étudiante dans sa vie au moment où voilà on est en étude c’est une question que pose lea fouou et fanblock dans le rapport à la précarité

    Étudante parce qu’ell disent qu’est-ce qui est étudiant dans cette précarité en quoi est-ce qu’elle est spécifiquement étudiante moi-même posé la question c’est une question avec laquelle je travaille avec d’autres collèg et je me suis dit c’est vrai le mode de vie en quoi est-ce qu’il est étudiant dans les

    Différents articles les réponses varient en fait il y a pas toujours une évidence quand vous écrivez votre introduction vous dites les étudiants sont étudiants parce qu’ils coordonnent ou ils articulent euh le temps des études le temps peut-être de l’emploi et puis le temps des loisirs je dis si je

    Pars un peu de cette définition euh ce qui va être frappant dans les dans les entretiens que moi j’ai mené c’est que justement cette articulation elle ne peut pas se faire quand il y a précarité puisque le mode de vie euh des personnes que j’ai moi j’ai rencontré est plutôt

    Marqué par l’insuffisance de ressources et donc euh l’incapacité temporaire souvent d’avoir des loisirs c’est-à-dire ce ce temps-là en plus il il est pas possible leur mode de vie en fait il est même plus tellement centré sur les études il est surtout avant tout centré sur la manière dont on va obtenir les

    Ressources qui permettent de se nourrir de se loger que ce soit avoir un emploi garder son emploi solliciter des aides publiques parfois même des aides d’urgence ou éventuellement et c’est plus rarement le cas dans les profils que j’ai rencontré obtenir une aide d’urgence de sa famille donc en fait le

    Le mode de vie ici il est désarticulé il ne tient pas l’équilibre ne marche pas tel que il peut être imaginé et j’ai trouvé que c’était quelque chose voilà qui peut être assez intéressant à à développer quels sont les imaginaires de la vie étudiante et comment est-ce qu’ils opèrent aussi dans l’expérience

    Qu’on a quand on est en étude des des enchantements ou des décalages par rapport à ce qui avait été anticiper espérer représenter et j’ai trouvé que c’était intéressant pour les expériences de la précarité certaines difficultés sont beaucoup anticipées parce que elles existent dans les représentations populaires donc mal manger peu manger

    Sauter des repas au final c’est dans le ressenti c’est pas toujours un ressenti très fort de précarité de la même manière des mauvaises conditions de logement viv dans des petits studios ou vivre dans des grandes coloques où les conditions sont vraiment pas très bonnes ça fait partie des représentations qui

    Existent et donc c’est pas nécessairement vécu d’une manière extrême violente par contre travailler 35 heur par semaine et ne plus pouvoir aller en cours parce que sinon on va pas pouvoir payer son loyer ça c’est vraiment à l’inverse de ce qu’on imagine un mode de vie étudiant de la même

    Manière de voir travailler pour aider ses parents qui ont perdu leur emploi et qui maintenant dépendent financièrement de leur enfant qui a 20 ans é en Licence 3 là aussi la personne me dit j’ai plus l’impression d’être étudiant mon mode de vie ne correspond pas à ce que je

    Pensais être étudiant et donc je me dis il y a quelque chose à creuser euh du côté qu’est-ce qui est spécifiquement étudiant dans les représentations et dans les ressentis des personnes en étude aujourd’hui et le deuxième point que je trouvais vraiment faisait écho à mon travail et que je trouve voilà pertinent de

    Creuser c’est justement à partir de ces profils de ces enquêtes que moi je connais pas du tout dans mon enquête de d’étudiants et d’étudiantes en médecine par exemple qui ont plein de loisirs qui en font vraiment beaucoup justement pour que ce soit utile dans leur vie c’est cette question de de la

    Cohérence entre les études et ce qu’on fait à côté c’est-à-dire je fais un emploi étudiant mais c’est cohérent avec mes études ça me sert et je fais des j’ai des loisirs j’ai des pratiques sportives ou culturelles qui sont aussi cohérente avec avec mes études et l’enquête sur les étudiants et les

    Étudiantes en médecine le montre bien tout s’organise pour que ça s’articule parfaitement et ça m’interpelle parce que la cohérence justement c’est ça qui est source de tension dans les profils ou dans les expériences de la précarité c’est que tout d’un coup c’est c’est plus possible la cohérence c’est vu

    Comme un luxe c’est-à-dire en fait on est plus disponible pour aller chercher les expériences qui vont être parfaitement utille dans la professionnalisation parce que on va se retrouver à être préparatrice de commande ou serveuse alors que idéalement en effet oui il faudrait trouver un emploi peut-être dans le monde culturel si on

    Fait des études en com ou trouver un stage pertinent dans l’édition si on est en lettre mais en fait ça c’est plus du tout possible et donc il y a cette idéalisation de la cohérence qui est totalement en décalage avec la réalité des profils confrontés à la précarité donc c’est vraiment l’extrême des

    Classes plus favorisées où on peut avoir des loisirs on peut avoir un mode de vie festif on peut avoir un peu de désinvolture éventuellement aussi on peut se voilà s’investir pleinement dans des loisirs et pour les les plus précaair c’est vraiment pas du tout que

    Enfin c’est pas du tout comme ça que le profil enfin que le quotidien pardon s’organise notamment dans des périodes plus fortes d’instabilité financière ou même de précarité relationnelle donc à nouveau ici c’est c’est des questions qui sont nourres un peu par les imaginaires c’estd l’imaginaire des études c’est aussi avoir du temps

    Disponible du temps libre pour passer du temps avec ses camarades et oui très bien et là c’est pas possible parce que les étudiants étud à qui j’ai parlé me disent on peut pas aller boire un verre après les cours parce que soit on doit aller travailler soit on vit à 1h30 chez

    Ses parents loin de du centre de Paris où on a cour et donc voilà il y a plus de à côté vraiment joyeux ou festif en tout cas et donc comme il me reste 2 minutes je terminerai sur les pistes que je trouverai intéressante de creuser et là je reviendrai sur le terme

    À côté que je trouve assez chouette il est très vague quelque part il envoie vers plein de choses et pour moi c’est un terme qui envoie déjà quelque chose très spatial c’est-à-dire c’est à côté et la première chose que je me suis voilà la première réflexion que j’ai eu

    C’était que dans mon enquête rien n’était à côté en fait justement c’est bien ça le problème quand on est précaire on est souvent précaire parce que tout est loin on passe beaucoup de temps dans les transports j’ai un étudiant a qui j’ai parlé qui vivait à comblaville en cenmarne qui venait à

    Paris pour faire cours qui repartaiit à Lim brevan dans le 93 donc au sud de créteille qui passe son temps dans les transports c’est 3 4 heures par jour dans les transports et donc les à côtés donc que ce soit le travail l’emploi ou sa vie domestique tout est très distancé

    Tout est très loin et peut-être que je trouve cette approche un peu spatiale elle aurait pu être plus fortement explorée dans le dossier en tout cas dans d’autres études qui portent sur ces à côtés on pourrait vraiment creuser un peu plus plus comment est-ce que cette articulation entre les différentes

    Sphères de vie elle repose sur la possibilité de s’organisés pour que les temps ou les distances soient vraiment réduit ou à l’inverse qu’est-ce que ça fait quand les à côtés sont très voilà distant et puis ça me mène à ma le deuxième aspect de de cette réflexion c’est la question territoriale donc deux

    Des enquêtes avancent une idée d’enquête locale au final je pense aussi que c’est une piste qu’il faudrait creuser plus je j’encourage d’autres enquêtes dont la mienne à travailler sur cette question mais peut-être aussi parce que je travaille sur l’île-de-fance et que je réfléchis aux spécificités de ce territoire tout le temps quel est

    L’intérêt et pourquoi est-ce que je travaille sur l’île-de-fance et ben je suis obligé de me dire il y a des spécificités en terme d’attractivité de coût de difficultés pour se loger mais aussi de richesse de l’offre culturelle d’infrastructure disponible d’offre de soins qui est plus disponible par rapport à d’autres territoires et puis

    Des dispositifs pour les jeunes et pour les étudiants qui se développent très fortement c’est-à-dire que le territoire intervient à mon sens pour cadrer dessiner contraindre les modes de vie des étudiants et des étudiantes qui a un rôle fort des politique local des dispositifs au sein des universités mais

    Aussi portés par les villes par les collectivités et que voilà l’ancrage dans un territoire va vraiment aussi influencer comment est-ce qu’on étudie les modes de vie des étudiants et des étudiantes voilà euh et je pense que c’est de minutes donc je je terminerai là-dessus merci beaucoup Anne Cécile bon

    Déjà à vous entendre tous les deux on voit que dans la perspective de proposer des articles sur les à côtés on constate en tout cas l’importance ou le poids des inégalités et l’importance aussi de de penser la la la les étudiants comme une population très hétérogène contrairement

    À ce qu’on voudrait bien croire dans les étudiants euh dans l’hétérogénéité aussi des conditions d’études et puis des modalités d’études et puis maintenant sans transition je cède la place à Quentin jeunel pour continuer de poursuivre sur sur la lecture de tout ça oui alors j’espère qu’on m’entend assez

    Bien très bien je le micro donc du coup ben je me représente Mo je suis Quentin jelot doctorant contractuel en 3e année en sciences politiques à l’Université de Bourgogne moi je travaille du coup dans le cadre de ma thèse sur le travail politique des organisations étudiantes et leur participation à l’action

    Publique et donc je suis amené effectivement à m’intéresser de près à la question étudiante notamment en étudiant les les modes d’organisation des intérêts des étudiants déjà je vous remercie aussi de m’avoir invité évidemment et le dossier m’a beaucoup intéressé il est très pertinent pour mes recherches parce qu’il s’inscrit aussi dans l’idée

    D’aller explorer les modes de vie des étudiants donc questionner ce qui se fait en dehors des cours et c’est un partie prix que je partage dans le cadre de mes travaux d’une part parce que l’engagement associatif est synd dans les organisations collectives ça se fait en dehors des des cursus et aussi

    Parce que la vie étudiante est un domaine central d’intervention pour ces organisations là donc voilà c’est une dimension en tout cas un point de vue que je partage et l’ensemble des contributions ell permettent de saisir justement l’expérience étudiante dans l’institution universitaire en s’intéressant à la fois aux stratégies individuelles que les étudiants développ

    Et je vais rapprocher le micro évidemment à la fois aux stratégies individuelles que les les étudiants développent donc on voit sur les étudiants voyageurs sur les étudiants en passe mais aussi au niveau de politique qui les concerne et je seraai amené aussi à parler de ce côté un peu plus de

    Politique publique puisque c’est quelque chose que j’étudie beaucoup et donc ce double aspect en fait ça recouvre l’ambition de la recherche comme je disais même si moi je vais m’intéresser un petit peu plus au côté organisationnel plutôt qu’au côté directement individuel mais en tout cas rien que

    Déjà ce ce postulat là me parlait me paraît être un axe fructueux pour de futures recherches et je trouvais intéressant de voir aussi de lier les analyses avec ce qui se fait aussi sur l’analyse des politiques d’enseignement supérieur de manière générale les travaux du Centre de sociologie des

    Organisations sur la question et je pense que c’est des deux deux aspects qui peuvent beaucoup s’apporter moi je vais aborder aussi différentes thématiques déjà je vais revenir aussi un petit peu sur cette question de la précarité étudiante parce que je trouve qu’il y a aussi un lien qui est fait

    Dans le dossier entre euh l’article notamment sur la précarité étudiante et l’article de Jul sur la question de la vie étudiante puisque d’un côté on a un article qui met en avant notamment dans sa conclusion l’insuffisance des dispositifs d’aide des politiques qui sont mises en place et de l’autre on

    Montre que il y a une institutionnalisation progressive de la question avec l’intervention d’association étudiantes mais pour aller aussi un petit peu plus loin on a la mise en place de de schém directeur de gouvernance spécifique sur la question en fait je trouve ça intéressant de voir ce parallèle d’un côté on a une

    Institutionnalisation des politiques de vie étudiant mais en même temps la question de la précariitéétudiante en tant que telle a du mal à être résolue et toujours quelque chose qui est très actuel voilà et ça aussi c’est quelque chose qui fait le lien avec avec mes travaux notamment parce que pour

    Comprendre les formes de participation des organisations étudiantes aux politiqu publi ben j’ai été amené à m’intéresser à leurs activités en tant que T ce qu’elle faisait au quotidien et cette question de la précariité étudiante justement c’est quelque chose qui a pris une dimension extrêmement importante depuis ces 10 dernières

    Années certainsant diraient un peu trop d’ailleurs euh et donc c’est aussi quelque chose qui a été développé bah pendant la crise sanitaire aux yeux du grand public du moins aussi hein parce que c’était une dynamique qui était déjà travaillée et concrétisée et cette période moi de la crise sanitaire jeis

    Revenir un petit peu dessus je trouve ça intéressant à à de parler un petit peu sur la question parce qu’elle a vu en fait l’apparition de nouvelles associations étudiantes ou non d’ailleurs qui sont venus se mobiliser sur la question de la précarité et qu’on connu aussi une croissance et une institutionnalisation une

    Professionnalisation rapide c’est le cas aussi chez les organisations représentatives des étudiants classiques he donc que ce soit la page l’UNF l’Union étudiante c’est ensemble de constellation d’organisations qui sont reconnu comme représentatives puisque de nombreuses sections ou fédérations sont un petit peu presque spécialisés parfois sur cette question à la réponse face à la

    Précarité par des distributions des dons et des épiceries solidaires notamment et ces changement ça renforce aussi la situation concurrence entre les associations et dont parle aussi julieess dans dans son article et c’est quelque chose qui traduit à mon sens une évolution du mode de participation des

    Étudiants à la gestion des enjeux sur la vie étudiante ce qui est pas une dimension qui est frontalement abordée par les articles mais c’était quand même quelque chose qui en ressortait aussi à mon sens pour la crise sanitaire notamment l’absence de l’État elle est assez flagrante et d’ailleurs elle est

    Remise en cause par une ensemble par l’ensemble des acteurs et par les étudiants eux-mêmes qui ont poser la question de savoir bon bah l’état où estce quand est-ce qu’il intervient et euh et du coup ça c’est quelque chose qui c’est c’est les associations en final d’aide alimentaire qui sont

    Mobilisé et qui ont permis d’assurer la lutte contre la précarité étudiante et le mouvement la dynamique que je voulais mettre en avant c’est que combiné avec la structuration d’une vraie gouvernance de la vie étudiante avec justement ce dont je parlais ces schémas directeur c’estes conseils les associations étudiantes vont intégrer la réponse

    Étatique à la précarité et on voit en devenir les principaux animateurs le cru et les universités notamment vont pas hésiter à utiliser dans leur cadre de représentation par exemple leur réponse contre la vie étudiante c’est leur soutien financier logistique qui est parfois d’ailleurs critiqué comme étant incomplet à ces ass

    À ces associations là pardon et ça va devenir un vrai élément de leur politique et donc cet exemple je trouve aussi qui permet de faire le lien avec les travaux de la sociologie du monde associatif qu’on montré aussi justement ce mouvement de rapprochement partenarial entre association et état et

    Surtout l’ensemble des contraintes qui étaient afférentes donc soit des contraintes politiquees ou des contraintes de de financement et ça je trouve que c’est un une évolution dans la manière de gérer justement cette réponse à la précarité étudiante mais à la vie étudiante de manière générale que je trouvais intéressant aussi à à amener

    Puisque il y a aussi la question du contexte dans lequel ces à côtés se se réalise sur une autre thématique du coup j’ai aussi la question des engagements qui est une question qui traverse aussi les les différents articles tant individuels du coup que que un peu plus collectif et d’ailleurs j’ai noté l’absence

    D’études proprement dédié aux engagements des étudiants dans les associations si ça peut être vu comme quelque chose qui est limitant moi j’ai trouvé ça justement très intéressant pour permettre de faire un pas de côté justement pour penser l’engagement dans l’université dans la vie universitaire de manière un petit peu plus large et je

    Trouve ça intéressant de faire le parallèle aussi avec les travaux internationaux sur la question de l’engagement étudiant qui a un sens assez différent de ce qui peut être fait puisque ces travaux-là vont travailler sur les facteurs de la réussite étudiante le développement cognitif des étudiants l’engagement dans l’apprentissage mais aussi l’engagement

    Dans des associations dans des activités de représentation et qui sont toutes réunies en fait sous sous le même concept et même si on a un champ d’étude particulier sur les activités politiques des étudiants internationals je trouvais ça aussi intéressant de penser de manière commune et c’est un peu au final

    Ce que ce qui a été mise en avant à mon sens à la fois l’investissement la vie des étudiants dans leurs études l’engagement dans leurs à côtés et puis l’engagement un petit peu plus politique un petit peu plus militant et je pense qu’aussi c’est des questions qui se

    Nourrissent les unes avec les autres et et continuer ce travail là c’est serait quelque chose qui pour moi est une dynamique une dynamique pertinente et puis j’ajouterai aussi et ça revient un petit peu sur ce qui a été dit l’intérêt de travailler sur l’identité étudiante puisqu’on a vu que les formes de

    Socialisation sont multiplle on a certains travaux ont mis en avant aussi l’impact de la variable disciplinaire sur la question et sur l’engagement justement des associations et des syndicats étudiants quelque chose j’ai tendance aussi à à considérer que cet engagement là il crée aussi une identité étudiante un petit peu plus particulière

    Les étudiants engagés que je rencontre qui me parlent justement de leur carrière carrière militante ou carrière étudiant montre aussi que ils n’ont pas exactement la même réalité que les autres étudiants alors même que les conditions de vie les conditions d’études sont sont parfois similaires donc c’était quelque chose que je

    Trouvais euh intéressant aussi sur cet aspect euh et donc on a voilà et aussi on a beaucoup d’étudiants engagés qui mentionnent de cette le fait de s’être engagé par hasard je suis rentré dans une association je me suis engagé et faisant donc ce qui fait contraste aussi avec les décisions très stratégique qui

    Ont pu être montré par les enquêtes bon évidemment on a un aspect un petit peu déclaratif hein de dire qu’on s’engageait par hasard de manière désintéressé et cetera mais du coup c’est pour ça que je trouvais aussi d’autant plus que les variables qui ont été mises en avant les variables aussi

    De class de genre sur l’investisement dans les accôés était autant de choses qui pourraent être réutilisé justement sur la question des engagement proprement parlé et ça renforce justement cet intérêt que j’avais à pouvoir essayer de faire dialoguer toutes ces dimension entre elles voilà et puis enfin on aborde en toile de fond

    La question des injonctions qui sont mis en œuvre par les différentes politiques d’enseignement supérieur notamment est abordé la question de l’injonction à la professionnalisation des des parcours et je dirais aussi que c’est essentiel de poursuivre les travaux qui sont amenés amenés sur la question puisque dans le

    Cadre de ma thèse moi je mcre sur le point de départ à savoir la sur prend départ un petit peu inverse qui la question de l’apport des organisations étudiantes au politique publi et donc je trouve que ce double mouvement entre les organisations étudiantes les étudiants leurs à côtés et les politiques et une

    Double relation qui est particulièrement intéressante à investir merci merci beaucoup Quentin donc on voit on voit en fait dans vos dans vos différentes lectures comment aussi on pourrait poursuivre he cette question des à côté comment les à côté ça ça ça englobe aussi toute une autre série de

    Thématiques que celles qui ont été abordées dans le dossier et en même temps comment tous les travaux qui ont pu être menés par les collègues et qui sont publié dans ce dossier donne à lire à voir et à comprendre les conditions les conditions d’étude les conditions d’être étudiant ou étudiante en France

    Et puis de la diversité du monde étudiant aujourd’hui sans enfin voilà la la partie la partie débat commence maintenant donc là c’est le mot ce que ce que je vous demanderais avant soit de pouvoir faire juste une intervention ou une question c’est de vous présenter et puis de savoir un peu

    Bah voilà nous on sa’est tous et tout présenté et en plus vous savez vous avez une antissèage derrière mais de manière à ce qu’on sache un peu qui parle et à quel moment et bien sûr les autrices et les auteurs qui sont dans la salle peuvent aussi compléter les perspectives

    Où ou venir bah voilà continuer de discuter sur sur ses à côtés euh tout en étant à l’intérieur d’une conférence débatci euh je me lance donc domin monchablan je suis psychiatre et présidente de l’Association des structures de soins dédié aux étudiants en Île-de-France voilà j’aur un tout

    Petit peu qui a pas eu un mot sur la santé psychologique des étudiants c’est dommage mais je sais que c’était en filigrane dans dans vos vos différents discours euh on se retrouve complètement moi je me retrouveais avec l’ensemble de mes collègues complètement dans ce que vous évoquez d’abord dans le dénis très

    Ancien hein des problématiques étudiantes et en matière de santé c’est exactement la même chose toutes les je dirais nos tutelles de santé qui sont intéressés aux exclus parcours scolaires jusqu’à jusqu’au covid pratiquement et qu’enfin le covid a mis en évidence euh cette détresse psychologie des étudiants qui a monté depuis l’opomisation des

    Universités bon j’ai fait une analyse justement puisque vous parleit de de sélectivité et dans la compétition nationale interuniversitaire et internationale probablement une pression hein évidemment liée la sélectivité qui est liée proportionnelle à messification des étudiants et ça on le ressent nos consultations avec l’exigence tout à

    Fait ce que vous disiez ça ça inf dans consultation l’exigence d’avoir plusieurs cursus en même temps et cetera d’être sur diplômé euh alors le covid est arrivé euh et je je finire quand même par une question mais euh sur le plan la la sentimentale c’était intéressant parce que tout d’un coup euh

    Ça montrait en creux tout l’intérêt on est vraiment de plein pied avec vous nous les psis euh comment dire l’importance de la communauté universitaire c’est la communauté des paères la communauté des enseignants euh parce queelle a disparu tout d’un coup et c’est pas seulement la question la socialisation qui a posé

    Problème mais le défaut d’identification mimétique au paère d’identification à figure charismatique des enseignants et cetera qui tout d’un coup s’est effondré il y a un de élément qui a été extrêmement délétaire euh outre l’enfermement ça a été euh euh l’incapacité à se projeter dans un avenir meilleur le le les la psychologie

    De l’étudiant enfin si je peux dire si je peux la résumer c’est une frustration permanente pour un bénéfice différé et euh d’abord il faut avoir la personnalité adéquat pour accepter la frustration puis surtout il faut que le bénéfice euh différé soit euh en viiable et la question peut-être se pose parce

    Que beaucoup d’universités des grandes écoles notamment nous contactent pour nous dire comment ça se fait que nos étudiants diplômés ils n’ont pas envie d’aller travailler enfin en tout cas pas pas ce pas pas pas dans le le métier pour lequel on a formé donc euh la gratification différé et on a vu pendant

    Le covid des pans entiers euh de vie professionnelle d’activité professionnelle industrielle notamment je m’occupe d’école d’ingénieur d’écolees de commerce hein c’est complètement effondré euh donc donc une très grande fragilité je vous remercie infiniment tous pour avoir mis l’accent sur l’aspect territorial et local et Dieu sait tout ce que vous avez dit

    C’est valable aussi en santé c’est-à-dire que votre étudiant qui habite à 3h il ne peut pas soigner et on a beaucoup œuvré pour que la santé elle soit au pied de l’université voire dans l’université je va pas résumer de tout ce qui a été fait là-dessus mais il y a

    Tout à faire et il y a encore je 5 6 ans le le projet territorial sentimental a démarré euh ils ont fait une très belle ention sur les problématiques parisienne ils ont juste oublié les étudiants donc après la parent a dit les étudiants ah oui les étudiants il y a un problème

    Pour les étudiants c’était avant le covid hein bah j’ai dis le problème c’est qu’ils sont 400000 ah quand même on m’a dit l’agence résonable de santé hein voilà alors ma question parce que j’ai quand même une question ma question c’est qu’est-ce qu’il en est chers monsieur vous êtes intervenu sur l’engagement des étudiants

    C’est vraiment quelque chose qui nous tient beaucoup à cœur pourquoi parce que moi je voilà on on commence à monter dispositif de pè et Dan en matière de santé notamment de prévention aussi d’information et de repérage précoce hein donc qu’est-ce qu’il en est à votre point de vue parce qu’on on a des

    Regards assez différents sur la nature l’engagement des étudiants aujourd’hui est-ce qu’ils sont aussi engagés qu’avant notamment dans la vie associative comment vous le sentez quel voilà quel regard vous avez là-dessus ça m’intéresse énormément surtout par rapport à ce que nous disent les enseignants de leur défaut d’engagement au sortir des études universitaires dans

    La vie professionnelle merci merci beaucoup pour votre question on va peut-être prendre le temps de répondre à cette question là et et s’il y a des autrices ou des auteteurs qui sont dans la salle et qui veulent aussi participer à la discussion Quentin tu n’es pas seul

    Très bien je vais essayer de m’atteler justement à répondre à cette question là je vais peut-être aborder pas forcément tous les aspects qui sont afféférents à la question de l’engagement comment il se construit comment ils se se né peut-être par contre quelque chose du point de vue un petit peu plus interne

    Justement dans le militantisme et dans l’engagement dans les ass association étudiante sur la question on va dire de l’intensité de savoir si l’engagement est plus faible qu’avant j’ai toujours un regard un petit peu de prudence sur les discours qui justement renvoie l’image du passé et sur une vision qui

    Peut être un petit peu idéalisée par contre moi quelque chose que j’ai observé c’est qu’on a par contre une justement sur les aspects de santé mentales dans l’engagement un changement qui est à mon sens assez notable sur la manière dont les étudiants engagés ont de percevoir leur engagement militant et

    Là où il y a une une dizaine d’années une dizaine d’années jusqu’à peu près au covid je dirais que on a des carrières militantes d’étudiants qui sont des carrières d’engagement total avec du coup l’ensemble des aspects de la vie qui sont régis par l’engagement et ben après le covid justement on a une

    Interrogation aussi sur cette question là de la santé mentale aussi parce qu’on a vu des générations d’étudiants engagés qui qui en empathie mais on a aussi justement peut-être un intérêt aussi à cette question là qui est peut-être liée à la dégradation encore plus importante des conditions d’étude il faudrait

    Pouvoir parler là-dessus mais en tout cas s’il y a un changement en tout cas qui me paraît assez euh significatif c’est cette questionl justement de de l’attention un petit peu plus prononcée au aux conditions en fait dans lequel on va venir s’engager de la part des organisations et des étudiants le

    M merci beaucoup est-ce qu’il y a certains d’entre vous certaines d’entre vous déjà qui voulaient compléter qui souhaitaent compléter ou vas-y vas-y moi je veux bien très rapidement mais avec ton micro sinon je vais me faire tendre c’est pour témoigner dans votre sens sur l’importance de l’anomie parmi les

    Étudiants et l’isolement la solitude quand j’ai des étudiants en L1 un des premiers trucs que je fais à la rentrée c’est de leur demander d’où ils viennent de quel lycée ils viennent et j’aiécris au tableau le nom du lycée et à la fin ben j’ai écrit 43 noms de lycée parce

    Que j’ai 43 étudiants dans la classe c’est logique à l’entrée en L1 l’université de un rayonnement assez large voilà il y a des étudiants qui viennent d’un peu partout bon je leur dis bah voilà vous êtes vous êtes là pour vous connaître mais quand je refais la même expérience

    En L3 et que je me rends compte qu’au bout de 2 ans à l’université il y a toujours pas beaucoup d’interconnaissance ben là on peut pas écarter les questions de de parcours et de sélection les étudiants de L1 à peu près la moitié passent en 2e année et en L3 on

    A une petite fraction qui va probablement continuer en master donc voilà ils se sentent très régulièrement seul dans dans une enquête qu’on fait avec Marie Paul et d’autres on pose la question est-ce que vous avez parfois le sentiment d’être seul parfois ou souvent si on met tout le monde bout

    À bout c’est plus de 60 % je crois donc ce sentiment de d’être isolé alors qu’ils sont là pour une vie étudiante qui est censée favoriser la sociabilité il est très très partagé donc je pense que c’est pas sans lien avec les problèmes de santé que vous évoquez

    Oui et on n’est pas une institution qui est si enveloppante que ça pour poursuivre ce que je disais tout à l’heure je vais donner la parole à Julie testi pour pas la nommer parce que je sais qu’elle est dans la salle et que je la vois merci donc Julie testi euh

    Pour réagir et répondre rapidement parce queeffectivement sur les questions de vie étudiante elles sont elles sont quand même très large et finalement assez peu travaillé hein c’est pas sur les questions de politique publique et de politique éducative c’est pas quelque chose de par exemple sur les questions d’enseignement supérieur on a beaucoup

    Travaillé les questions de recherche on a beaucoup travaillé la question effectivement de la réussite des parcours d’études mais finalement les autres formes de politique qui se développent à l’université sont sont moins étudié alors pour autant elles sont assez centrales effectivement c’est un peu un nœud qu’on peut déper dans

    Plein de direction sur les questions de précarité sur les questions d’engagement sur voilà les questions de santé aussi moi là ce qui me vient un petit peu en tête un peu à bâon rompu sur sur ces questions effectivement de de de parcours d’étude de condition d’engagement en fait moi ce que j’ai

    L’impression de voir et bon il y a aussi des travaux en cours avec Quentin on on va pas le cacher c’est que en fait il y a il y a quand même des choses qui s’opposent entre une vie étudiante faite par les étudiantes et les étudiants et la vie étudiante telle qu’elle est

    Institutionnalisée et qu’en fait ces effets de concurrence dont je parle un peu là dans dans l’article en fait ces associations non étudiantes qui au détour de construction de dispositifs en fait prennent en charge ou veulent prendre en charge une partie de la vie étudiante on voit des modèles

    Qui s’opposent et et donc effectivement qui correspondent peut-être aussi à cette vision qu’on a de d’une vie étudiante qui serait peu développée des étudiants des étudiant qui s’engageraiit peu euh peut-être que finalement euh plutôt plutôt que des étudiant des étudiantes qui s’engagent peu c’est peut-être surtout des étudiantes

    Étudantes qui s’engagent pas comme on le voudrait pas sur les objets qu’on souhaiterait dans des pans peut-être de la vie étudantes qui sont considérés comme peu légitimes et qui sont peut-être aussi peu visibles de la part de l’institution universitaire et c’est vrai que quand ces associations non étudiantes arrivent en disant pour

    Répondre à un besoin formulé de il y a pas de vie étudiante faut faire quelque chose et ben en fait elles arrivent pas à avoir l’assentiment des des associations étudiantes et si elles arrivent pas à avoir cet assentiment c’est parce qu’en fait les associations étudiantes elles font le boulot du mieux

    Qu’elles peuvent et en fait ce qu’ell déplore souvent c’est le manque de moyens le manque de considération et elles ont pas forcément besoin que des salariés leur prennent la main pour pour monter des projets et ça sur ça revient un petit peu ce que ce qui a été dit

    Tout à l’heure dans la présentation sur cette espèce de scolarisation totale qui effectivement dans ces dispositifs j’en j’en parle pas dans l’article mais c’est vraiment lié il y a cette idée que effectivement la vie étudiante et notamment les engagement la participation à la vie étudiante he c’est-à-dire les les engagements

    Associatifs locaux doivent contribuer à au parcours et au parcours étudiant au parcours scolaire parce que ça permettrait de développer des compétences que les enseignants et les enseignantes n’arriveraient pas à transmettre voilà euh des choses voilà euh et cette idée qu’eectivement ça permettrait aussi de socialiser les étudiants à la vie

    Étudiante au méti d’étudiants et donc finalement que ces associations non étudiantes en intervenant dans le champ le champ universitaire elle permettrait de faire la jonction de ces étudiants considérés comme précaires comme éloignés de l’Université de les ramener vers des formes de pratiqu légitime et cetera et bien sûr on mettant ça de manière

    Sonante et triébuchante dans les parcours avec des crédits cts et notamment sur les questions de santé he il y a des des universités qui ont déjà développé ça et moi de d’un point de vue plutôt personnel là pour le coup j’ai quand même l’impression que ces dispositifs là ils invisibilisent des dispositifs

    Existants il y a des associations de sur les questions de santé mentale à l’université qui sont autogérées par des étudiants et elles sont juste peu visibles en fait parce qu’elles demandent peu de budget euh elles sont pas forcément inscrites dans les dans les politiques institutionnelles merci beaucoup Julie

    Est-ce qu’il y a d’autres enfin voilà la la discussion est lancée mais elle peut aussi être lancée sur d’autres thèmes et d’autres d’autres réactions sur oui bonjour je suis Éric passavan je suis enseignant à l’université de Picardie julverne et donc j’ai écrit l’article sur les bourses Zida et je

    Vous remercie d’ailleurs de l’avoir sélectionné ça m’a fait j’éis très content de participer à cette aventure je trouve que dans la discussion en fait la question de la précarité étudiante elle est très présente alors que c’est que une une dimension dans les articles que que propose le numéro spécial mais sans

    Doute que c’est voilà ce qui est ce qui est aujourd’hui le plus critique enfin moi j’étais très surpris de voir que à Nanterre il y avait seulement 20 % des étudiants qui n’avaient pas aucun critère de de précarité dans le le petit score qui était qui était indiqué c’est

    Quand même c’est quand même sidérant de voir l’ampleur de cette précarité étudiante donc voilà j’étais j’été saisi par ce par ce phénomène là moi je voulais revenir sur ce qui m’intéresse plus c’est-à-dire les acc finalement plus que la question de la précarité euh dans l’article que j’ai que j’ai écrit

    Sur sur Zida ce que j’ai voulu montrer c’est que Zida c’est une organisation qui est un peu singulière parce que elle propose des bourses de voyage et le voyage c’est une pratique est plutôt une pratique voilà une pratique des catégories plutôt favorisées plutôt cultivé et en même temps ce sont des

    Bourses et donc en tant que bourse et ben elle s’adresse aussi à des enfants à des jeunes qui sont plutôt de milieu populairire et donc c’est c’est cette association est assez singulière et elle fait partie de le de l’ADN de zéida puisque dans les années 50 la Fondation

    Zéida avait proposé des bourses de voyage mais l’essentiel de l’argent allait à des aides aux étudiants et donc les les lycéens de milieu les plus populaires étaient aidés il y avait même des chambres à la Cité Universitaire de Paris qui leur été réservé pour qu’ils puissent continuer leurs études donc on

    A on a une organisation qui est particulière parce que c’est à la à la fois des pratiques qui sont plutôt des pratiques de milieu favorisé mais en même temps qui se qui s’adressent aussi à des étudiants qui sont pas forcément favorisés pour leur permettre justement d’accéder au voyage ce que j’ai voulu

    Écrire dans l’article c’est la manière dont bah finalement ces différentes catégories d’étudiants s’approprient cette expérience mais la question que je voulais poser c’est pas celle-là la question que je voulais poser c’est que parmi ces étudiants qui sont plutôt des étudiants de milieu favorisé qui font des belles études ceux qui font des

    Voyagesja en fait le voyage va renforcer une espèce de passion pour le voyage et va leur permettre de résister à cette pression à la réussite et il y a un exemple qui traîne au sein de l’association d’un étudiant qui a fait Polytechnique et qui ensuite s’est installé comme berger et donc ma

    Question c’est est-ce que vous dans vos dans vos travaux vous avez des éléments autour de cette idée que bah il y a aussi parfois voit des dispositifs ou des manières de résister à la pression alors une pression qui peut être aussi parfois qui peut avoir des conséquences psychologiques et qui conduit alors

    C’est là chez les chez les elidas c’est souvent pour des raisons éthiques c’est pour c’est pour pour mieux s’épanouir pour protéger la planète et cetera où on va s’extraire de la pression de la pression à la réussite scolaire pour emprunter des voies totalement différentes merci merci beaucoup est-ce que ça évoque

    Les résistances à la pression pas forcément exclusivement sur l’avenir des bergers ou l’origine de formation de des bergers polytechnicien ou polytechnicienne mais moi je veux bien répondre sans avoir de réponse du tout mais juste peut-être pour revenir aussi sur cet article qui est peut-être vraiment sur les à côtés des études

    Enfin qui par ailleurs sur les à côtés ou l’entre deux des études puisque en fait il concerne des des des des étudiants ou des postlyycéens dans C phase de transition et on voit bien effectivement ce que ces expériences font en trajectoire et de façon relativement indépendante même si on

    Voit bien qu’ il y a des liens avec l’origine sociale donc ça nous a beaucoup intéressé de de de pouvoir lire cet article alors sur les résistance à la pression c’est vrai que Marie Paul l’a souligné c’est-à-dire que le système français est caractérisé par une forte

    Pression sociale à se placer en un temps limité et cetera et que c’est aussi pour ça qu’on avait envie de développer ce ce numéro thématique c’est essayer de voir justement si on peut penser des à côté des études avec une autre perspective et en changement en changeant un peu le

    Prisme nous il s’avère qu’avec elistenr on travaille un peu sur la question des césures est-ce que c’est quelque chose qui nous intéresse essayez de voir un petit peu dans cette logique est-ce que les cisures peuvent être perçu comme un temps d’expérimentation un moyen de se trouver et cetera euh bon pour l’instant ça

    Marche pas mais c’est-à-dire que on travaille un petit peu notamment en lien avec le les perspectives professionnelles le rapport à l’emploi et cetera essayer de voir si le fait d’avoir eu des expériences d’interruption d’études de césur sont susceptibles de générer des formes d’engagement dans le travail qui sont des formes d’engagement différent dans

    Le travail bon c’est peut-être encore un petit peu prématuré puisque ces types d’expérien restent extrêmement marginal d’une part et que quand elles sont développées en fait finalement elles ont notamment alors finalement on n’est pas sur les approches scolaires centré mais sur les questions d’insertion professionnelle elles ont un rendement

    Qui d’une part est pas forcément très très bon qui pose la question aussi de la reconnaissance de ces expériences par le monde professionnel et d’autre part elle génère pas forcément des situations ou des des des des des rapports au travail particuliers ou un épanouissement plus grand dans le

    Travail donc voilà ça c’est un exemple parmi d’autres je pense que c’est un champ qui mériterait justement d’être d’être investigué plus largement comme vous l’avez fait sur sur ces expériences des boursesia et qui justement ouvre un peu ces perspectives de de recherche mais on a une expérience qui là et se

    Fait de manière intersticielle c’est-à-dire que ça n’est pas intégré dans les études on n’est pas sur les étudiants Erasmus on n’est pas sur c’est c’est ce type d’ d’expérience qui reste malgré tout encore intégré dans les cursus universitaires mais c’est vrai que ça à développer tu V rajouter vas-y V ouais

    Peut-être aussi juste pour rajouter là-dessus c’est vrai que je trouve aussi que l’intérêt d’investir ses à côté et notamment bah la question du voyage c’est que ça peut être aussi des expériences qui vont être configuratrices de beaucoup de choses et qui peuvent permettre aussi justement de de de changer le rapport à l’institution

    Universitaire et justement de négocier cette question là de la pression universitaire de manière un petit peu différente et en parallèle aussi que je trouverai intéressant c’est que finalement la je parle beaucoup de la question de l’engagement des étudiants encore une fois mais je trouve que c’est

    Un petit peu aussi la même essence de pouvoir offrir justement un espace dans lequel être à l’université mais en même temps faire en sorte que la vie universitaire soit très différente et je trouve qu’il peut y avoir aussi justement des lien et que moi je vois aussi chez les étudiants engagés des

    Manières justement parfois de contourner même la pression universitaire et de de pouvoir justement un petit peu éviter ça dans par l’investissement dans des collectifs euh qui se sont parfois aussi sur la longue durée et donc c’est vrai que je trouve qu’en tout cas la la question de la manière dont les

    Étudiants se s’approprie la question de la pression universitaire et potentiellement ont des stratégies pour pouvoir l’éviter ça me paraîêtre quelque chose de très intéressant ouais on pourrait aussi se poser la question justement des des stratégies de résistance dans enfin face à la pression universitaire qui s’exerce pas du tout

    De la même manière et je reviens encore une fois sur l’hétérogénéité des formations mais aussi les objectifs et la concurrence dans les formations et où les les formations qui donnent lieu à des concours à la fin qui vont pas du tout permettre les mêmes formes de

    Résistance et là je fais un clin d’œil aux auteurs et aux autrices qui ont travailler sur les étudiants qui sont en formation de santé parce que effectivement les formes de résistance qu’on peut mettre en place face à la pression universitaire en sociologie donc a priori la discipline qui induit

    Le moinds de travail personnel et de moins de pression même si pour autant ils trouent qu’ils en ont déjà beaucoup trop quand on les interroge ilal qu’ on leur met des exer ans plus mais voilà face aux étudiants en médecine typiquement que vous avez pu rencontrer

    L’un ou l’autre et là je vous cède tout de suite la parole merci beaucoup je vais peut-être donc audreé chambouredon je suis une des co-autrices de l’article sur les étudiants en étude de santé je dois te commencer si tu veux rebondir euh oui cette question la la pression moi je

    Trouve qu’elle elle est elle est assez centrale sur ce public très spécifique qui est qui qui sont les étudiants en première année d’études de santé donc avec un examen ce qui est aujourd’hui un examen classant mais qui s’arente quand même beaucoup à qui a des similitudes

    Avec voilà le modèle du concours qui est quand même assez présent à différents niveaux des études supérieures euh plutôt lestudes supérieures très prestigieuses françaises euh et je pense que une des dimensions euh qui nous intéressait nous dans les à côtés c’est que il y a de fortes injonctions euh

    Dans pour ces étudiantsl des injonctions institutionnelles qui sont relayés par les paères mais qui sont quand même des injonctions assez institutionnalisées à utiliser les à côtés pour gérer alors je dirais pas pour résister tellement mais pour gérer cette pression là et moi j’ai l’impression en tout cas une des

    Dimensions qui dont qu’on a pas beaucoup évoqué euh dans dans la discussion mais que fait un peu ressortir notre article c’est la question de de du genre face à ces à ces injonctions là puisque ce qu’on a observé nous c’est quand même que les étudiants sont beaucoup plus

    Réceptifs aux injonctions à prendre des pauses que les étudiantes en tout cas dans les discours qu’on trouve dans les dans dans les entretiens les questionnaires montrtrent qu’il y a aussi les étudiantes travaillent plus déclarent travailler plus que les étudiants mais dans les discours c’est quand même en entretien c’est quand même

    Assez visible le fait que les étudiants vont largement dire oui il faut prendre des PES c’est super important et je le fais beaucoup plus que les étudiantes qui elles-mêmes vont se culpabiliser en disant il faut qu’on prenne des pauses on essaie de le faire mais on on y arrive pas tellement

    Euh et là-dessus c’est toujours un petit peu difficile à démêler je pense que nous on a essay de le faire un peu dans l’enquête mais je pense que ça mériterait beaucoup plus de de travaux euh de savoir qu’est-ce qui relève des conditions matérielles d’existence qui sont liés au fait que Ben les étudiantes

    Qui vont les étudiants et étudiantes qui vont le plus avoir de travail domestique par exemple c’est plutôt les étudiantes femm de milieu défavorisé et qu’est-ce qui relève plutôt de la socialisation bah déjà au récit de soi mais aussi de la socialisation au travail à être une bonne élève chez les chez les jeunes

    Filles euh donc voilà moi je pense que c’est une dimension qu’ qu’on a une question qu’on a posé dans l’article qu’on a à laquelle on a un peu essayé de répondre mais je pense que ça mériterait quand même beaucoup plus de de de travaux à la croisée de ces deux ces

    Dimensions de genre et de classe/ condition matérielle d’existence je sa si me compléter merci donc Christophe Birolini un des co-auteurs aussi de l’article sur les étudiants en passe euh donc sur la résistance ou ces questionslà peut-être et pour pour revenir sur ce qui a été dit précédemment une chose qu’on a observer

    C’est que du coup les contacts avec les camarades on parlait de l’isolement justement mais l’isolement c’est pas du tout le même suivant la classe social notamment les étudiants classe les plus favorisés en fait c’est ceux qui ont le plus de contact avec leur camarad donc en fait c’est ceux qui on va dire

    Profite des contacts avec leur camarad tandis que ceux des classes populaires dans ces études de médecine ils ont étent coupés et euh moi ça m’a fait penser à une autre dimension aussi je je me permets peut-être une question ou une interrogation que j’avais par rapport à

    Ça qui était là justement on parle des à côtés et ce qui a été dit c’est que justement les à côtés sont en tout cas quand on est en situation de précarité ça va contre l’idée qu’on se fait de ce que c’est les études les à

    Côtés et nous ce qu’on voit en tout cas c’est que les à côtés en fait c’est un c’est un cursus très élitiste les études de santé et les à côtés sont faits pour être euh pour les étudiants de classe supérieure on pourrait dire en tout cas ça correspond bien à leur disposition

    Finalement là la discussion qu’on a est ce qu’on est en train de montrer est-ce que finalement c’est à côté ça montre pas encore à qui les études s’adressent qui sont les étudiants favorisés voilà merci oui bonsoir et merci beaucoup pour pour les échanges je travaille au Défenseur des droits donc sur les

    Questions de de jeunesse on retrouve beaucoup la question de de la précarité du coup qui a été est largement abordé sur sur ce sujet des à côté qui est peu peu peu étudié donc vraiment très intéressant d’entendre vos échanges moi je souhaitais savoir et un peu dans le

    Prolongement parce que la question du genre a été abordée est-ce que une grille d’analyse sur les discrimination raciale sur le handicap sur voilà on parle des étudiants il y a une hétérogénité notamment sociale mais il y a d’autres caractéristiques aussi qui peuvent être prises en compte est-ce que

    C’est quelque chose qui est ressorti euh dans ces travaux et est-ce que il y a voilà des inégalités d’accès aux à côtés pas seulement fondé sur les raisons pécuniaères mais sur d’autres critères et peut-être que d’autres critères pourraient engendrer aussi des inégalités pécuniares enfin voilà c’est c’est C ce ce prisme là parce

    Que et et merci aussi d’avoir abordé la question de parcours sup et l’évolution un peu en perspective sur le le le le monde académique parce que il y a aussi des biais qui se jouent à ce niveau-là et et et l’outil aussi peut peut être révélateur de discrimination donc voilà

    Je voulais poser cette question là un peu de manière générale si c’était quelque chose qui était pris en compte ou en tout cas source d’interrogation à vos yeux merci beaucoup il restait une dernière question c’est ça Kathy voors vraiment toute petite si vous avez une question parce qu’après du

    Coup on va merci de revenir sur la promotion de la diversité les 30 % de boursiers en classe prépare donc il remontte aux années osi effectivement ces problématiques qui je dirais qu’ vont être dans la la surenchè des problématiques psychologiques avec des conflits de loyauté pour ces jeunes qui

    Sortent des quartiers qui sont extraits de leurs famille de leur quartier et qui arrivent dans les prestigieux lycées parisiens et puis on se dit ils vont entrer en grande école et tout ça sera oublié benah pas du tout parce que je travaille aussi en grande école et il

    Retrouve le plafond de vert notamment c’est exactement ce que ce que vous disiez tout à l’heure hein dans les à côtés et dans les la vie associative dans la pratique sportive j’ai beaucoup travaillé sur la pratique SP fait pas mal de colocs à pratique sportive euh parce que c’est une dimension

    Essentielle à la santé en fait et puis la socialisation et on voit bien que les socialisation dépendent de de la nature du sport choisi et que non seulement ça mais dans certaines universités que je ne que je n’aimerais pas le le recrutement et le réseau à la sortie de

    L’université se fait en fonction du sport que le jeu a pratiqué à l’université donc on n a pas fini de effectivement de de la comment dire euh effectivement on n’est pas encore dans le brassage culturel he ça c’est clair brassage social merci beaucoup je vais laisser les mots de la fin peut-être au

    Coordinatrice sur les perspectives ou en tout cas les questionnements qui étaient qui étaient proposés ou à Anne Cécile Tristan ou Quentin si vous voulez rajjouter en 23 secondes chacun chacune très rapidement puis je te passerai la parole effectivement il y a ça vous ouvrit plein de plein de questions plein

    De perspectives qui sont pas toutes traitées dans les dans les six papiers mais qui sont quand même assez transversales euh effectivement la question du genre est prise en compte aussi dans les dans dans les différents dans les différents travaux la question euh les questions euh euh les questions de discrimination sont relativement

    Absentes à part pour les les travaux qui portent sur les étudiants étrangers les doctorats internationaux on montre bien en fait les les les les chercheurs montrent bien aussi euh euh et bien au travers de de de de de ces dispositifs et de cette stratégie bienvenue en France aussi la variation des conditions

    De vie des étudiants euh selon l’origine l’origine des étudiants voilà donc après je pense que je vais laisser la parole à mariepul parce que travaillant à l’OV je pense qu’il y a plein de ces perspectives enfin étant chargé de mission à l’OV qui sont pas présentes ici dans dans dans ce numéro

    Thématique mais qui sont abordé notamment dans les enquêtes qui sont menées par par l’Observatoire national de la vie étudiante je sais pas s’il y a primon des choses comme sur les discriminationation en 23 secondeses oui ok euh concernant les discriminations donc il y a effectivement des possibilités dans

    L’enquête conditions de vie 2023 de l’Observatoire de la vie étudiante d’avoir des informations plus précises puisqu’il y a un volet inspiré de l’école de l’enquête trajectoire et origine de l’INET qui permet de traiter ce type de question ça c’est une un premier élément après ça dépend aussi à

    Quoi renvoi les discriminations et en terme pour revenir aux étudiants précaires il se pose derrière les conditions économiques et matérielles il y a la question de l’accès au droit euh au services et et on voit notamment par cette enquête que l’accès à certains services de santé est limité pour des

    Raisons financières dans dans les déclarations des étudiants donc pour les précarités et sur la question générale je voudrais brièvement réagir sur la perspective Scola recocentré et ce qu’ a indiqué Tristan moi spontanément j’ai aussi un peu moi je suis quand même pas mal sur les trajectoire dans dans mes

    Travaux par ailleurs mais vraiment raccroché aux conditions matérielles d’existence et c’est pas effectivement spontanément je n’évacue pas la dimension scolaire mais du coup ce numéro a une vraie m’a vraiment amené à penser que c’est très inscrit aussi dans le modèle français de représentation de ce que doit être les parcours étudiants de

    Comment on définit la réussite dans ce modèle et et que c’est pas le cas comme le mononde par ailleurs d’autres travaux avec B les travaux que tu réalises avec isice tanray dans le contexte européen où il y a d’autres façons de définir la réussite étudiante et d’autres places du

    Coup et je pense que les années de cisure ou même les réorientation sont un sujet là-dessus de d’intégrer ou non ces accodés ou juste de leur laisser de la place sans forcément les institutionnaliser ça rejoint l’article aussi de Julie testi où là et dernière après j’arrête quand on parle de

    Diplômation aujourd’hui en France dans l’enseignement supérieur alors qu’il y a pas d’é preuves standardisées pour connaître les acquis de connaissance on parle du coup des eects or de plus en plus de politiqu d’établissement et national visent à intégrer dans les parcours et donc c’est en ce sens-l qu’

    Avait une forme de scolarisation les engagements associatifs et cetera et en fait c’est des processus qu’on a vu par ailleurs dans l’enseignement secondaire où on a essayé de traiter l’arrivée d’enfants de milieu populaire en en étendant la sphère de l’école en emmenant en réalisant des activités exra

    Donc je pense qu’il y a plein de le lien avec le secondaire les travaux traités dans sur l’enseignement secondaire par ailleurs ce serait aussi un angle à creuser sur la manière dont nos établissement gère une transformation de la démographie de nos étudiants

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