Petit-déjeuner technique #11 – Comment adapter l’existant face au retrait-gonflement des argiles ?

4e cycle des Petits-déjeuners techniques d’Ekopolis ! : un rendez-vous matinal qui offre des réponses opérationnelles aux questions concrètes que vous vous posez sur vos projets de bâtiment et d’aménagement. En une heure, autour d’un café et en direct sur LinkedIn, écoutez nos experts invités, participez aux échanges et repartez avec des solutions !

Ce 11e Petit-déjeuner technique fait face à l’adaptation du bâti existant face au risque retrait-gonflement des argiles.

Diffusé le vendredi 01 mars de 08h30 à 09h30, en direct sur la page LinkedIn d’Ekopolis.

Avec :
Marin PUGNAT, Chargé de mission Transition Ecologique, Agence Parisienne du Climat
Anne BERGERE, Experte Spécialiste Géotechnique, CPA Experts

et animé par Morgane BESSE, Chargée de mission Bâtiment Durable – Ekopolis

[Musique] bonjour à toutes et à tous bienvenue pour ce 11e petit déjeuner technique je m’appelle Morgan B je suis chargée de mission bâtiment durable chez écopolice qui organise du coup ce webinaire ce matin ecopolice rapidement en quelques mot c’est le centre de ressources franilien pour le bâtiment et

L’aménagement durable donc on est une association de loi 1901 qui a pour mission donc d’encourager le changement des pratiques des professionnels du secteur du bâtiment et de l’aménagement durable pour tendre vers un monde plus soutenable et pour se faire on a quatre grandes actions quatre grandes activités euh donc je vais

Regrouper les deux premières qui sont informées et animé donc ça ça va être au travers notamment de toutes les ressources que vous pouvez retrouver sur notre site internet ecopolice.fr mais aussi des différents événements que nous organisons donc comme celui qui qui nous réunit ce matin on a aussi une action de formation avec

Une offre sur catalogue sur les différentes thématiques de l’environnement et on fait aussi des offres ça nous arrive de faire des offres sur mesure et enfin dernière grande activité c’est l’accompagnement puisquon porte trois démarches d’accompagnement de projet il y a deux démarches qui sont globales donc c’est les démarches bâtiment durable

Francilien et quartier durable francilien et puis on va avoir une démarche qui est spécifique à la qualité de l’air intérieure qui s’appelle écrin pour participer à nos actions vous avez deux possibilités la première c’est de vous inscrire à notre newsletter bimensuel si c’est pas déjà le cas elle propose un condensé des actualités

D’écopolice mais aussi des autres acteurs du secteur et donc la seconde euh façon de de nous suivre et de participer à nos actions c’est d’adhérer à l’association pour vous impliquez dans nos groupes de travail accéder à notre réseau de professionnel mais aussi à des tarifs préférentiels ou à des événements en

Priorité donc nous sommes réunis ce matin pour un petit déjeuner technique qui s’inscrit dans le 11e cycle qu’on appelle réhabilité et donc le la thématique de ce cycle c’est l’adaptation de l’existant au risques naturels il y a un événement inaugural de ce cycle qui a eu lieu le 19 décembre

2023 vous pouvez retrouver le le replay sur ecopolice.fr et donc suite à cet événement inaugural on organise un cycle de trois petits Dégé technique qui permettent d’aborder les trois risques spécifiques au territoire francilien inondation retraitgonflement des argiles et chaleur donc on s’est déjà réuni le 2 février dernier pour parler du risque

Inondation pareil vous pouvez retrouver le replay sur notre site Internet et donc ce matin on est réuni pour le cycle enfin pour le le thème du retrait gonflement des argiles et on se retrouvera une dernière fois en avril pour parler du risque chaleur donc sont à mes côté ce matin

Deux intervenantes intervenants donc il y a marin Punia qui est chargé de mission transition écologique à l’agence parisienne du climat bonjour marin bonjour il y a également Anne berger qui est experte géotechnicienne chez CP CPA expert pardon bonjour Anne bonjour donc dans un premier temps marin va nous présenter les conséquences du changement

Climatique sur le le périmètre de la métropole du Grand Paris avec un focus sécheresse il il introduira aussi le phénomène de retrait gonflement des argiles et puis dans un second temps Anne nous expliquera ce qu’est une argile sensible au retrait gonflement des argiles elle nous partagera aussi les désordres fréquents provoqués par ce

Phénomène et des points de vigilance pour s’en protégé donc dans le dans la matinée on a deux temps d’échange avec les intervenants qui sont prévu donc chers public n’hésitez pas à poser vos questions dans le chat du LinkedIn live je les relerai au aux intervenant et donc sans plus attendre je vais donner

La parole à Marin qui va h lancer le petit déjeuner technique oui bonjour à tous donc voilà je m’appelle marin Pun je travais l’agence président du climat qui est aussi une association de loi 1901 qui a été fondée il y a plus de 10 ans maintenant par la Ville de Paris

Pour accompagner la mise en œuvre opérationnelle du Plan Climat et aujourd’hui on travaille aussi à l’échelle la métropole grandpis sur plusieurs sujets beaucoup sur la rénovation énergétique avec un service d’accompagnement gratuit des Parisiens des parisiennes qui veulent faire rénover le leur immeuble mais on a aussi développé d’autres champ d’expertise

Notamment sur l’adaptation au changement climatique avec le projet adaptaville qui a lui bientôt 3 ans et qui vise à essayer d’outiller les les ville les collectivités et plus largement tous les acteurs de l’aménagement euh pour pouvoir adapter l’existant au au changement climatique en se concentrant sur la métropole grand-pis et et les

Villes d’ans donc adaptaville c’est une plateforme adaptavil.fr où vous trouvez des des fiches solutions euh avec toutes les informations nécessaires pour pouvoir les répliquer le contact des du porteur de solutions un retour d’expérience les coûts les enjeau d’adaptation auquel ça répond euh et c’est aussi tout un une série

D’événements euh avec des visites de sites des ateliers des webinires également nos rencontres qui sont organisé chaque année vous pouvez aller rencontrer directement d’autres acteurs ainsi que des porteurs de solution euh pour essayer voilà d’essayer de de faire changer les les pratiques de partager les les bonnes les bonnes idées à droite

Et à gauche et de mettre vraiment en lien les les porteurs de solutions avec euh encore une fois collectivité et professionnelle de l’aménagement euh et on a un appel à candidature pour nourrir cette cette plateforme et cette communauté adapt àille euh qui court jusqu’au 8 mars prochain euh donc

Hésitez pas si vous avez soit tester des solutions ou ou alors si vousmême vous mettez en œuvre des solutions vous en avez développé euh on est intéressé notamment pour ce qui est touche au bâtis sur le le rafraîchissement passif euh la gestion de l’eau euh également l’adaptation des des écoles ou autres

Établissement accueill un public sensible on est aussi intéressé particulièrement si vous avez des des solutions avec monitoring avant après de la solution pour aller voir les les effets euh en tout cas voilà n’hésite pas à vous rendre sur notre site pour avoir toutes les informations sur C app

Candidature qui vous permet aussi de d’avoir d’être mis en visibilité euh on a aussi à l’agence pr du climat publié cette cette brochure sur laquelle je vais me baser en partie pour en présentation euh que vous pouvez n retrouver sur notre site euh où on on décrit l’adaptation les enjeux

D’adaptation et les principales solutions sur le périmètre de la métropole du compamp Paris euh autour de trois alléas les fortes chaleurs les inondations et les sécheresses donc là pour parler du du RGA retraitgonflement des argiles ce qui va surtout nous intéresser c’est le l’aléa sécheresse donc pour ceux qui étaient là

La la dernière fois je reparle un peu du du même tableau qu’on a sur l’évolution des précipitations euh sur la la métropole du grandpis euh donc le le cœur de de la région î-de France donc pour rappel on a en terme de cumulle annuel pas forcément de

Tendances clair qui se Dine on pour avoir une légère augmentation on a c’est plus intéressant lorsqu’on s’intéresse au aux différentes saison on avait vu en ce qui concerne les inondations que l’hiver on avait un cumule qui tendait à augmenter pour l’été la nouveau c’est c’est moins clair

On pourrait avoir une baisse mais elle est elle est incertaine c’est pas forcément le cumul qui va jouer sur sur l’augmentation ou la diminution de de l’alléa sécheresse par contre ce qui est intéressant regardant les précipitations c’est de noter qu’elles seront on a tendance à avoir des épisodes avec le chement climatique qui

Sont moins fréquents et plus intenses donc ce qui va par exemple augmenter le nombre de jours sans pluie par contre lorsqu’il pleut les les prépitations voilà étant plus intense ça va aussi modifier la sécheresse autour la sécheresse des sols j’y reviendrai juste après et je je parle de sécheresse en

Fait faut distinguer trois types différents la sécheresse c’est un terme assz assez large qui englooppe plusieurs plusieurs enjeux plusieurs indicateurs la première c’est ce qu’on appelle la sche météorologique et là c’est tout simplement une période prolongée pendant laquelle il ne pleut pas voy plus plus spécifiquement c’est lorsqu’on

A une précipitation inférieure à 1 mm pendant une journée et là si on regarde un peu l’évolution c’est là on a une évolution plus marquée que celle du cumule de préciivité ation vous avez la référence la période de référence on avait en moyenne 22 jours au maximum pendant une

Année de de de jours de suite sans pluie et selon selon le changement climatique d’ici la la fin du siècle là on pourrait s’approcher des 30 jours voir les dépasser et ça c’est notamment dû au fait que les ép pluvieux vont être plus rares même si on cumule il pourrait ne

Pas forcément beaucoup évoluer le deuxème type de sécheresse c’est la sécheresse hydro que où là on va s’intéresser au cours d’eau au plan d’eau au NAP en regardant le débit et le niveau et là c’est c’est les chiffres qui sont fournis par l’agence auocen norormandie ù avec un scénario de réchauffement

Intermédiaire on aurait à vers le au dès le milieu du siècle une base de 10 à 30 % tout au long de l’année du débit de de la scène et des cours d’au sur le bassin le bassin de la Sene et euh en terme de de baisse de la recharge des

Nappes aussi où là il y a beaucoup de qu incertitudes parce que ça dépend évidemment beaucoup des des usages aussi mais on pourrait avoir une baisse de 16 % au milieu du siècle et de 30 % voir plus à la fin du siècle et la troisème

Type de sécheresse qui est celui qui va nous intéresser le plus quand on parle de reprrait gonflement des argiles c’est la sécheresse agricole euh on peut aussi appeler ça la sécheresse des sols en fait c’est ça correspond un défi d’eau des soles superficiel et on est en situation de sécheresse lorsque la la

Teneur en eau ne permet pas la bonne croissance des des végétaux le leur bonne alimentation et donc ça ça ça va dépendre de beaucoup de de facteurs différents les précipitations bien sûr mais pas seulement d’ailleurs les précipitations intenses pour C tend à augmenter la sècheace des sol parce que

Les sols en fait n’ont pas la le temps de l’infiltrer particulièrement s’ils ont peu perméables et donc une plus grande partie de l’eau s’évapore on a aussi l’uminité de l’air qui va influer sur le sur la sécheresse des des sols la température qui influencer princip ement

L’évaporation euh le vent le le type de sol et la végétation et notamment on a souvent un combo lorsqu’il fait très chaud et qu’on a des plantes euh déjà le la chaleur naturellement va faire s’évaporer l’eau l’eau des sols et aussi les plantes pour se rafraîchir font davantage et va pour transpirer donc

Capter toute l’eau possible dans le sol et c’est à ce moment-là qu’on a des des sécheresses du sol qui vont être très importantes qui sont calculés par des indicateurs de sécheresse qui reprennent ces différents facteurs que je vous ai exposé et c’est là on a peut-être là

Aussi on a des tendances assez claires sur la sur l’île-de- France là vous voyez voilà une carte qui est qui est avec des données de Météo France qui qui est réalisée par l’institut Paris Région euh sur la période de référence qui c’est autour de 1970 donc qui s’approche de la de l’État

Qu’on avait avant le changement climatique qui nous sert de référence avec une sécheresse un taux d’humidité des sols normal sur la région dès le milieu du siècle euh dans un dans dans un scénario intermédiaire d’émission de de gaz à effet de serre euh là on se retrouve extrêmement sec dans de

Nombreuses parties du du territoire et c’est principalement dû à l’augmentation des températures qui va augmenter l’évaporation dans les sols et lorsqu’on parle de de sécheresse notamment de de sécheresse des sols euh en fait c’est un c’est un super alléat c’est-à-dire c’est un alléa qui en qui en en cache euh

Plein d’autres et qui en contribu à plein d’autres euh les incendies on l’a d’ailleurs connu en France he il y a il y a un an euh la dégradation de la ressource en eau vous avez des polluants qui vont être concentré dans un moins gros volume d’eau des impacts sur la

Biodiversité vous avez les végétaaux mauvaise santé des impacts sur les populations d’oiseau également aussi les populations aquatique une bisse des rotement agricole qu’on qu’on peut craindre actuellement déjà en Île-de-France on constate que les rendements agricoles cesse d’augmenter en partie à cause des épisodes de sécheresse des conflits d’usage euh

Aussi hein notamment la sècheface hydrologique savoir est-ce que on va utiliser l’eau pour irriguer les sols est-ce qu’on va utiliser l’eau plutôt pour laver sa voiture pour circuler dans la Scine pour alimenter les centrales thermiques et enfin un des celui qui en terme de coût peut-être le plus important c’est le retrait gonflement

Des argiles alors rapidement mais à Anne vous pourra vous vous en expliquer le fonctionnement plus en détail mais retraitgonflement des argiles comme son nom l’indique il va toucher les sols argileux qui en fonction du taux d’humidité euh vont changer de volume et de texture euh donc lorsqu’il est le sol

Est sec ils vont se rétracter le sol va devenir plus craquant alors que lorsqu’il est humidifié le sol va devenir plus malléable et gonflé et en fait c’est ces changements successifs de forme vont provoquer des mouvements de terrain qui peuvent endommager les infrastructures euh et ça va générer donc des dommages à

La fois sur les bâtiment et sur les infrastructures routières euh alors c’est intéressant de s’intéresser au climat au chement climatique parce que les conditions climatiques voit des facteurs déclencheur euh en Île-de-France où le on est dans une région relativement humide le sol a plutôt tendance à être lui-même

Relativement humide là on observe les plus de mouvements et les phénomènes de de craquement ça va être pendant les périodes de sécheresse et donc plus une stress intense plus on aura un risque d’avoir des des dommages liés au retrait gonflement des argiles euh mais évidemment le vous êtes pour être sensible ça va

Dépendre de du sol qui qui est sous l’île-de-fance est particulièrement touché parce que il y a une grosse part de l’Île-de-France qui est sur de l’argile mais ça va aussi dépendre de la qualité de la construction en Île-de-France ont des bâtiments qui ont pas forcément été construits pour

Résister à ce phénomène et vous avez aussi le contexte le contexte de de la végétation si vous avez avez des arbres à proximité qui vont pomper l’eau dans le sol vous risquez aussi d’être plus sensible à cette à ce phénomène et donc comme on l’a dit précédemment le lien

Avec le champ climatique c’est ces sécheresses qui pourrai devenir plus intensees en raison deaugmentation des températures et en raison de la raréfaction des des précipitations qui fait qu’on craint que que les les dégâts et et le le nombre de catastrophes naturelles lié au au RGA pourrait augmenter ici vous avez une carte

De l’Institut par région et suite des données BRGM qui montre bien l’exposition de l’île-de-fance au phénomène et on voit bien que en rouge vous avez l’exposition forte et en orange l’exposition moyenne on voit bien que sur une grande partie du territoire c’est un enjeu et puis pour terminer quelques

Chiffres sur les les impacts du du RGA en de France on estime que il y a plus de 80 % du territoir qui est exposé et dans ces 83 % 91 % qui un niveau moyen et fort en île- de-fance ça concerne 350000 maisons individuelles sachant que les maisons du

Sont davantage touché par rapport aux imames en raison de leur fondation mais je pense qu’on y reviendra par la suite 40 % des communes ont connu au moins une fois un état de catastrophe naturelle vis-à-vis du retrait gonflement des argiles depuis 1983 et en terme de perte annuelle c’est

Assez considérable en île-de-fance on estime qu’on est autour de 70 7 millions euh de pertes chaque année et selon les projections elle pourrait s’élever à 138 millions à l’horizon 2050 et pour vous montrer un petit peu là en carte aussi l’évolution à gauche vous avez le coût

Euh à climat actuel euh où déjà en N- de France on a des on est si on regarde les départements parmi les départements les plus touchés avec voilà tous les départements la grande couronne par exemple euh où ça ça coûte plus de 20 millions chaque année

Euh et si vous regardez donc la carte du Méo on a l’évolution à climat 2050 euh en orange c’est une augmentation de 25 à 50 % en rouge de 50 à 100 % euh et lorsqu’on regarde avec un scén intermédiaire et si on a un scénario très émetteur en émission qui qui n’est

Aujourd’hui qu’on ne peut pas’écarter euh et bien là vous avez des on a plus de 100 % d’augmentation dans chaque département et parfois des augmentations de 200 %. donc des coûts qui pourraent vraiment exposer avec des gros risques assurentiels qui sont liés et les de France est parement touché par ce

Particulièrement touché par ce phénomène donc je va CRE la main Anne berger pour donc je vais faire je je partage mon expérience là de d’expert donc je je fais des expertises assez régulièrement sur les sinistres de qui sont liés au RGA donc RGA retrait gonflement des argiles donc je vous

Explique déjà qu’est-ce que une argile et comment on caractérise l’argile et sa sensibilité au RGA quels sont les désordres récurrents qui sont rattachés au RGA comment se protéger du RGA et quelles sont les perspectives pour la suite donc qu’est-ce qu’une argile une argile c’est un sol avec des particules fines

Particules la taille des particules c’est inférieur à 2 micron donc dans le sol on a entre euh enfin une répartition des la taille des donc ça va entre les Sables et graves jusqu’aux argiles les argiles c’est ça fait partie vraiment des des sols les plus fins qu’on a dans

Le sol euh c’est composé de feuillets de minéraux donc les feuillets c’est une sorte de plaquette avec différents types de minéraux donc on a la silicate l’aluminate et d’autres royons et ça contient de l’eau qui est liée aux particules l’eau elle est elle se positionne entre les feuillet et donc on

A une réaction entre l’eau et les feuillé et qui fait que on a des orules qui sont sont plus ou moins sensibles donc toutes les argiles ne sont pas pareiles on a trois types d’argiles al trois grandes familles la famille caolinite qui est peu réactive au gonflement de l’argile l’ilite et

Laasmectite donc laasmectite c’est une argile qui contient plusieurs particules différentes elle est très réactive alors la smctite je pense que tout le monde la connaît c’est celle que l’on met dans le médicament smecta euh c’est une argile qui est grise fine relativement douce pour l’estomac d’ailleurs donc c’est une argile qui est réactive

Et c’est cette argile qu’on va essayer de d’identifier en fait sur le sol et quand on montre la carte de risque d’Ala que Mara marin a montré tout à l’heure donc c’est une carte qui qui représente en fait les zones où on a de l’argile en surface donc ensuite il faut

Savoir identifier quel type d’argile on a est-ce que c’est une argile qui est réactive ou pas réactive donc bon en général on est souvent sur des argiles réactives quand même et C cette carte elle ne présente pas donc elle présente les argiles mais il y a aussi d’autres

Types de sol qui peuvent réagir au gonflement retrait c’est aussi donc on a tout ce qui est ébouli de plante argileux qui sont très très réactifs donc c’est des ébouli en fait c’est des argiles qui sont plus enfin plus ou moins mélangé à autre chose qui sont écoulé sur la pente

Et du coup c’est une sorte d’argile remaniée et c’est très réactif donc il faut savoir identifier aussi les les éboulies de pente et on a aussi les marnes donc les marnes on fait pas attention au marnes parce que les marnes c’est c’est un sol qui est entre l’argile et le calcaire donc c’est

Composé de particules argileuses et ça en même temps les liaisons calcaires donc c’est quelque chose d’assez solide c’est une roche tendre en fait et cette liaison calcaire fait que elle empêche ces liaisons elles empêchent le le gonflement de l’argile mais elles empêch jusqu’à une certaine limite si on a une

Quantité d’eau ou une réaction un peu trop forte dans la Marne ben la Marne elle va quand même gonfl elle a un potentiel de gonflement qui est aussi fort que l’argile donc on fait pas attention au marnes mais il y a certaines marnes qui sont aussi très

Réactives donc dans le sol on va avoir une teneur en eau la quantité d’eau qu’on a dans le sol dans cette argile là donc on a une teneur en eau cette teneur en eau on peut la mesurer et en fait cette variation de teneur en eau qu’on a

Dans le sol ça va créer une variation de volume cette variation de volume qui va faire le retrait gonflement cette variation volume donc c’est un volume mais ça au niveau de l’argile ça crée aussi une réaction et on a une pression qui est liée à cette variation de volume et cette pression

Elle suffit en fait à soulever alors des bâtiments les bâtiments R+1 les bâtiments R+ 2 donc avec une certaine pression on peut pas non plus soulever des immeubles donc quand on va sur un site la première chose qu’on fait c’est identifier le type de sol qu’on a donc

Donc on est on prend la carte géologique pour savoir si on a des mares des argiles des éboulies de pente par exemple ensuite on prend la carte topographique on essaie de savoir où sont les pentes si on est dans un bassin versant quelles sont les arrivées d’eau

Donc il faut identifier si on est sur des sols fins la présence d’eau tout ce qui est environnement et ensuite les investigations puisqueil y a souvent des investigations qui sont disponibles donc on cherche un petit peu à savoir comment ça se passe au niveau du sol dans le quartier

Sur le site la première chose qu’on fait donc c’est le retrait gonflement des argiles quand on a une alimentation en eau elle a un impact sur une dizaine de mètres quelques dizaines de mètres en fait donc c’est vraiment à l’échelle d’une propriété avec son jardin c’est c’est pas forcément tout un quartier non

Plus donc quand on arrive sur un site la première chose qu’on fait donc on identifie un petit peu l’environnement les cartes qui existent au niveau du site puis ensuite on va lancer une campagne d’investigation des reconnaissance de sol donc on fait des reconnaissances institu et ensuite des reconnaissances en laboratoire donc

Insitus et des sondages préométriques c’est un sondage très français mais qui permet d’identifier la compacité du sol puis des sondages carotés pour identifiant identifier le sol donc ça permet d’identifier euh le type de sol les épaisseurs les hétérogénéités les résistances et on fait aussi des reconnaissances de

Fondation donc une maison qui est déjà sinistrée on va essayer de comprendre si la maison est déjà fondée de façon correcte c’està dire suffisamment profonde pour s’affranchir du risque retraitgonflement des argiles en laboratoire donc on prend des échantillons d’argile on les amène en laboratoire et on va essayer d’identifier l’argile donc on on

Identifie c’est la proportion de l’air eau et grain dans l’échantillon la taille des particules savoir quel si on si on a une argile ou plutôt une argile sableuse ou limonneuse et puis l’argilosité quel type d’argile on va avoir et une fois qu’on a identifié cette argile on va donc chercher à

Connaître cette sensibilité au retraitgonflement et donc on a des ESS type pour avoir le retraitgonflement l’amplitude du mouvement que peut générer l’argile avec le phénomène de retraitgonflement donc j’ai mis juste en bas là des des argiles donc on a une argile brune une argile rouge une argile

Ver donc voilà on a différentes argiles on a même des argiles bariolé c’est un ensemble de tout des argiles qui ont été un petit peu mal accès avec tout ça donc on a vraiment différents types d’argiles des argiles qui sont plus ou moins réactives en laboratoire donc on fait

Plusieurs essais on identifie des paramètres je vais pas rentrer dans T tous les paramètres on a les limites d’terberg donc c’est c’est les plus connus pour identifier l’argile et leur sensibilité et en fonction de ces paramètres qu’on évalue en laboratoire sur les échantillons ainsi que l’épaisseur de la couche d’argile qu’on

A identifié avec les essay situ on va pouvoir identifier la sensibilité du terrain au retrait gonflement de l’ARG donc les facteurs qu’on cherche à identifier à l’échelle d’une maison en fait donc c’est la présence des arbres donc la présence des arbres c’est le petit teint le petit teint donc c’est l’vapo transpiration l’arbre

Transpire l’impact le plus important au niveau de l’arme ça va être en fait le le numéro donc c’est le numéro 3 c’est l’absorption de l’eau par les racines donc en fait l’eau l’arbre va absorber l’eau et elle va créer une sution un retrait là de de l’argile elle va tirer

L’argile vers vers ses racines euh ensuite on va voir l’évaporation donc sans passer par là mais directement le sol qui qui qui transpire et donc on a l’évaporation du sol euh et ensuite au niveau ve de la maison mais on va regarder comment la maison est

Configurée on va regarder si elle a des terrasses si elle est protégée d’un point de vue hydrique c’estàdire est-ce qu’elle protège l’évaporation du sol donc c’est les choses qu’on garde sur le sur le site très bien question et ben merci beaucoup marin et Anne pour cette première partie et cette

Introduction alors une première question vous vous en avez un petit peu parlé Anne mais c’est sur la typologie des bâtiments concernés par ce risque retraitgonflement des argiles c’est vrai qu’on a tendance à entendre que c’est surtout les maisons individuelles qui sont concerné par ce risque mais vous avez laissé entendre aussi que ça

Pouvait être des immeubles en R + 1 R + 2 est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus alors la la variation de volume de l’argile donc ça génère une pression euh c’est comme vous prenez une éponge en fait vous prenez une éponge vous l’alimentez en eau si vous mettez un

Poids de 1 kg sur l’éponge elle va elle va pas se soulever c’est c’est vraiment trop lourd si vous mettez un petit poids par contre le petit poids ben il va suivre le mouvement donc forcément en fonction du poids du bâtiment on va avoir une réaction plus ou moins forte

Le poids du bâtiment bah selon les argiles donc les argiles qu’on a en surface on peut soulever un bâtiment alors ce qu’on appelle R + 1 R + 2 c’est deux étages donc en fonction des fondations forcément si on est fondé profond on aura aucune réaction donc

C’est vraiment sur un bâtiment qui est posé sur une argile donc un deux étag on observe des désordres d’accord et et donc si on part du principe qu’il y a une majeure partie du coup des bâtiments concernés qui sont plutôt des maisons individuelles donc on s’adresse donc à

Des un profil de particulierier des gens qui sont peut-être pas forcément sachants sur ces sujets je sais que la semaine dernière sur le thème inondation marin on a évoqué notamment épicè qui est une structure qui fait beaucoup de sensibilisation sur le risque inondation est-ce que vous savez s’il y a des

Équivalents sur ces sujetsl ou quel type de structure pourrait éventuellement faire de la prévention il y a beaucoup d’informations là sur le site de du gouvernement sur le site du serema il y a beaucoup d’informations sur le RGA sur comment se se protéger du RGA en fait et

Sur le phénomène du RGA il y a beaucoup d’informations dessus ok très bien et ensuite marin vous parliez dans les chiffres clés dans votre introduction que 40 % des communes d’Île-de- France avait eu un enfin était référencé avait au moins eu une référence 4atnet catastrophe naturel qu’est-ce que ça veut dire est-ce que

C’est ça veut dire qu’il y a eu un sinistre qui a été déclaré mais que ça pouvait être de simples fissur ou est-ce que c’est des désordres qui qui sont plus importants enfin quel est le degré de gravité de de ce de ce euh oui en fait catastrophe naturelle c’est un

Arrêté qui permet derrière enfin qui joue beaucoup pour les assurances derrière donc c’est donc lorsqu’on fait un arrêc naturel c’est qu’il y a eu des dégâts euh assurable euh euh après voilà selon les communes hein je je pourrais pas vous donner un ordre de grandeur des des coups à partir

De Quoand est-ce qu’on peut parler d’arrêter de C naturelle mais ça faisait qu dire qu’il y av dégts c’est pas quelque chose de purement de purement géologique on a observé que l’argile aurait bougé lorsquil arrêé c’est que vraiment sur le terrain il y a eu fissure ok très bien

Et bien merci à vous deux je vous propose qu’on poursuive la présentation donc Anne je vous je vous laisse continuer donc je continue quels sont les désordres récurrents rattachés au RGA donc le premier désordre c’est les fissures sur les maisons malheureusement donc c’est pas très joli ça c’est pas très joli mais pas

Seulement c’est c’est des désordres donc on peut avoir des ouvertures de fissures avec des infiltrations d’eau et c’est là c’est là que c’est ambéant parce que à partir du moment où on a une infiltration d’eau on va voir une dégradation de l’état du pavillon donc les fissures typiques donc

C’est les fissures un petit petit peu en diagonale voilà donc c’est là là on a une maison donc c’est la flèche du bas on a un coin avec une fissure d’un côté sur la façade qui est en diagonale et sur le pignon on est plutôt à l’horizontal donc

Ça ça représente typiquement une fissure où on a un coin qui est en train de descendre alors qui est en train de descendre c’est souvent ce qu’on dit on a un tassement on a on a fait une je vais je vais généraliser ça on a une déformation du sol qu’est-ce qu’on voit

À côté c’est on VO un arbre donc c’est vrai que le rapprochement il est il est facile donc c’est pas forcément là mais bon le rapprochement est facile on a un arbre on a forcément des racines et les racines elles vont s’étendre à peu près

Sur le même volume qu’on a au niveau du feuillage donc voilà les racines elles sont vraiment très proches des fondations les racines elles vont pomper l’eau elles vont attirer le sol vers le vers vers l’arbre et du coup elles vont tirer sur la maison donc ça c’est vraiment le cas classique donc la

Première photo à gauche donc c’est toujours des fissures en diagonale donc c’est des des coins de pavillon qui qui se fissur à à droite ben c’est toujours donc des maisons donc là on a vraiment des ouvertures qui sont importante des des maisons qui se dégradent donc le retraitgonflement faut voir que c’est un

Mouvement du sol saisonnier hein donc on va gonfler l’hiver le printemps et on va sécher et donc plutôt tasser l’été et l’automne c’est saisonnier donc le comportement du sol il peut être plus ou moins élastique il monte il descend avec la même amplitude en fonction de la

Tenure en eau évidemment et il se peut qu’à un moment en fait si la maison est trop dégradée on se retrouve à sortir du comportement élastique elle se dégrade de plus en plus en fonction des cycles donc on va pas avoir un aller-retour en disant bon ben voilà j’ai des fissures

Elle s’ouvre elle se ferme et voilà ça s’arrête là on peut avoir une dégradation où à un moment bah ça va trop loin et ça se dégrade de plus en plus en fonction des saisons donc le désordre qu’on observe souvent en intérieur donc on a des les fissures

Qui traversent qui sont traversantes et qui qui du coup qu’on voit à l’intérieur et et c’est là où l’infilration devient vraiment préjudicielle on va dire et on a aussi des affaissements de dallage donc là on a le voilà les murs qui sont tenus par un côté de maison mais le

Dallage lui qui s’affae d’un côté donc des affaements de dallage on peut avoir des décrochements entre deux parties de pavillon donc le ça c’est la dernière diapo en bas à droite on a une partie du pavillon qui est plus lourd sur la droite et puis à gauche on a quelque

Chose de plus léger voilà on a un différentiel entre les deux parties de la maison ça se décroche et on a des on peut avoir là un un déplacement entre les deux qui est autour de 5 cm donc pour généraliser par exemple la première diapo qui est en haut à gauche

On a une maison avec d’un côté une terrasse donc selon les terrasses si la terrasse imperméabilise le sol on évite l’évaporation on évite aussi les infiltrations donc on a en fait d’un côté de la maison où le sol est protégé d’un point de vue hydrique et de l’autre

Côté on n pas de protection donc forcément de l’autre côté là où on a pas de protection on va avoir une variation de volume saisonnière et c’est cette variation qui va faire qu’on a des désordres dans le coin de la maison donc là on a des fissures diagonale du côté

Où la maison n’est pas protégée sur la diapo en haut à droite on a un arbre d’un côté ben l’arbre va pomper l’eau et va dégrader la maison du côté de l’arbre et on peut aussi avoir une mode de déformation donc aussi avec des façades qui se dégrad et des façades un

Tassement de façade sur le centre ici c’est un donc c’est des photos qui ont été prises sur une maison qui a déjà été réparée une première fois quoi donc c’est on appelle ça un C de 2e génération c’est une maison qui a été euh réparé par micropieux donc les

Micropieux c’est une reprise en sous-œuv qu’on fait sous les porteurs de la maison pour rigidifier en fait la maison en tout cas les porteurs laass des porteurs les micropieux ils font 10 m de profondeur pour un pavillon qui fait 5 6 m de haut faire des micropiux de 10 m c’est énorme c’est

Énorme et malgré ça donc il y a eu des micropieux il y a eu des renforcements qui ont été faites on a même des injections au centre de la maison qui ont été faites pour compacter le sol la maison continue de se fissurer donc ça veut dire qu’on a pas compris tout à

Fait ce qui s’est passé et on en a plusieurs décennies de deuxème génération donc souvent ça se passe bien quand même on arrive à renforcer ça se stabilise et des fois on a on n pas anticiper tous les mouvements que pouvait faire le sol et l’impact sur la

Maison donc en fait quand on regarde de près ces fissures on a quand même des fissures qui sont verticales la fissure verticale ça veut dire quoi ça veut dire qu’on a un mouvement en traction comme ça horizontal mouvement en traction horizontale ça veut dire que la maison

On on tire dessus comme ça à l’ horizontale et quand on regarde de près d’ailleurs cette flissure on a un ravalement qui est un petit peu élastique c’est un ravalement qui permet d’absorber quelques mouvements dans dans la maison et on voit quelques fibres elles sont bien horizontales donc on voit bien que le

Mouvement il est horizontal c’est quelque chose qu’on regarde de près ce mouvement horizontal en fait il est il est créé par le sol qui bouge à l’horizontal donc en fait il est renforcé verticalement par les micropieux donc verticalement les micropieux ont joué leur rôle mais en

Fait on a toujours les arbres qui sont juste à côté en plus c’est des chaînes et et donc ces arbres et ben ils continuent à à à pomper l’eau donc les miccropieux permettent de bloquer le mouvement vertical mais horizontalement ben malheureusement un mcropieux ça marche pas très bien en horizontal et donc le

Chîne ben il a toujours son impact horizontal voilà donc les mouvements reviennent parce que le chînne est encore là alors parce que le chaînne est encore là parce qu’on n pas renforcé correctement la maison on va dire etci on est dans un entrepôt pareil on a donc des fissures en diagonale et

En fait ce qui se passe derrière la façade donc complètement à gauche de l’entrepôt on a une allée de peupliers les peupliers c’est ça ça boit énormément d’eau surtout l’été et donc ça a tiré sur toute la façade de l’entropô on a plusieurs fissures en diagonale et quand on regarde la fissure

De près ben on retrouve un petit peu ce mouvement euh donc ce décrochement qu’on a qu’il y ait un tassement mais aussi un décrochement horizontal l’étassement donc en fait les désordres récurrents donc c’est le tassement différentiel de la structure les déformations horizontales donc faut pas les oublier parce que dans les

Réparations forcément si on oublie la déformation horizontale on risque que d’avoir encore des C de 2e 3e génération on a des affaissements de dallage et alors je n’ai pas parlé des canalisations mais forcément quand on a une maison qui est plus ou moins stable la canalisation elle elle est

Superficielle donc elle est très impactée par le mouvement la canalisation elle elle va bouger donc on a un tassement différentiel à la jonction entre le pavillon et la canalisation et c’est là qu’on va avoir souvent des désordres si la canalisation se déboîte on va avoir des fuites et

Donc une fuite ça veut dire de l’eau qui rentre dans le sol ça dégrade le sol et donc ça génère d’étassement la question qu’on m’a souvent posé c’est donc un bâti ancien posé sur les argiles qui n’a pas subi de désordre pendant des dizaines d’années pourquoi aujourd’hui on les voit enfin

Ces bâti commencent à se fissurer alors quelles sont les causes ben justement comme marin expliquit les sécheresses sont de plus en plus fortes les et donc elles impactent les argiles de plus en plus profondément donc des des bâtis qui étaient fondé correctement les années passées ben aujourd’hui c’est peut-être

Pas assez profond donc ça c’est une des causes ensuite il y a quand même des choses qu’on voit très souvent c’est les travaux à proximité immédiate du bâti donc un bâti qui a très bien vécu pendant des dizaines d’années si on commence à à construire une véranda donc les verérandas c’est très préjudiciable

Et on une veréranda c’est léger on la raccroche au bâtis et la veréranda elle elle va subir le mouvement entièrement du sol parce qu’elle est posée superficiellement et et le bâti lui Ben avec sa profondeur de fondation va bouger un peu moins donc on a encore du

Sisaillement entre les deux et on a des désordres entre les deux structures pour les extension c’est pareil donc on a souvent des maisons qui sont carrés rectangles donc c’est une très belle conception pour pour faire face au retraitgonflement des argiles et dès qu’on fait une extension ben cette

Extension elle est elle a pas les mêmes fondations donc pas le même poids euh du coup pareil on va avoir du sésaillement entre l’extension et le bâtil existant de même pour un avoisinant on construit souvent des des maisons qui sont collées donc la voisinant lui va

Protéger le sol d’un côté mais puis la maison de l’autre côté elle sera pas protégée donc on va avoir un différentiel d’apport d’eau dans le dans le sol les végétations donc on va mettre des des arbres dans le sol donc ça va jouer et aussi alors un problème qu’

Peut voir on seen rend pas spécialement compte c’est on pose des robinets pour arroser le jardin euh donc le problème c’est pas poser le robinet c’est c’est le robinet qui fuit ou en tout cas l’eau qui va dans le sol donc on va avoir une alimentation en eau

Dans le sol d’un côté de la maison donc qui va faire que le sol va va va garder une quantité d’eau importante alors que l’été partout ailleurs on va voir le sol qui se contracte et donc forcément ça crée le tassement différentiel donc le problème c’est pas poser le robinet

C’est vraiment récoller l’eau du robinet et l’évacuer euh de euh assez loin de la maison alors comment se protéger du RGA euh pendant des années on a cherché à traiter les conséquences donc aujourd’hui on commence à traiter les causes donc quand je dis ça c’est pas euh c’est pas parce que traiter les

Conséquences c’est pas une mauvaise idée euh on est obligé encore aujourd’hui de traiter les conséquences parce qu’on narrive pas à traiter les causes il y a il y a des endroits où on peut pas faire donc on continue à traiter les conséquences forcément traiter les conséquences par contre ça coûte

Beaucoup plus cher donc traiter les conséquences c’est quoi c’est trè c’est c’est c’est voilà on a une maison fessurée ben il va falloir la rigidifier la rigidifier euh c’est mettre du chaînage donc sur une maison existante ça se fait ça coûte plus cher que le faire dès le départ

Mais ça ça se fait donc mettre du chaînage autour des ouvertures les portes les fenêtres on va réidifier les fondations et le chaînage il doit être vertical et horizontal les fondations on va essayer de les approfondir donc à l’époque on demandait un un une profondeur de fondation de 80

Cm on est passé à 1,20 le 80 cm il est pour les zones à risque modéré mais maintenant en zone forte on est obligé de passer à 1,20 à 1 m même 1,50 je crois aujourd’hui et on se demande si à 1,80 quand est-ce qu’on va l’atteindre

En fait 1,80 donc 1,80 ça veut dire quel est l’impact de la sécheresse en profondeur sur l’argile le temps d’une saison on désolidarise les structures ou les vérandas ou les extensions il faut les désolidariser et mettre un joint et éviter au maximum toutes les formes un petit

Peu qui qui s’éloigne du carré ou du rectangle parce que ça crée de la torsion on va traiter les fissures donc en fait on agrafe les fissures et ensuite on met un ravalement un petit peu élastique qui permet d’absorber un petit peu le donc ça va pas le ravalement il va pas

Empêcher la maison de bouger mais il va absorber un peu de mouvement et un petit peu de fissure ça fait qu’on esthétiquement on garde quand même une maison qui est qui est correcte et on va traiter les les planchers s possible faire des vites sanitaires donc des

Planchers port on va mettre en place des planchers porté et et et et avoir un vide sanitaire sur la maison alors quand on est obligé d’intervenir sur les fondations donc ça fait tout de suite des des des travaux relativement lourds donc on fait des des micropieux euh donc les micropieux on a

Maintenant des toutes petites machines qui passent sous les maisons hein mais c’est c’est quand même des travaux relativement lourds en plus des micropieux ou en enfin ou en parallèle on peut faire aussi des injections sol donc l’injection elle a pour but de compacter l’argile et de de limiter en fait le le

Mouvement de de variation de volume donc il y a différents types d’ d’injection qu’on peut faire selon les argiles donc c’est il faut bien étudier l’argile pour savoir comment on va injecter et avec quel type de résine on va injecter le sol euh donc traiter les conséquences

Euh c’est voilà je vous l’ai présenter donc traiter les les causes ben c’est essayer de limiter au maximum la variation de volume c’est-à-dire la la variation de la quantité d’eau dans le sol l’été on peut jouer sur la quantité la quantité d’eau c’est-à-dire que l’été on peut éventuellement rajouter de l’eau

Dans le sol mais l’hiver une fois que le sol est saturé on peut pas le sécher donc l’objectif en fait ça va être garder une teneur en eau constante dans le sol pour ça donc on va gérer tout ce qui est haute pluie et drainage autour de la maison donc avec différentes

Dispositions on a des enfin de mettre des gé au membranes de de mettre tout ce qui est système de drainage et l’objectif ça va être d’éloigner l’eau de la maison et de récoller l’eau dans des puisards qui sont éloignés de la maison en fait euh tout ce qui est végétation on a

Une façon de de gérer donc la végétation peut pas interdire les arbres euh malheureusement ça a un impact assez fort sur les maisons donc il faut les faire en sorte que c’est C ces arbres soient éloigner de la maison et si on peut pas les éloigner il faut mettre en

Place des tranchées antiracine donc une tranchée antiracine c’est une tranchée un peu de bintonite qui permet en fait de limiter le la l’impact de la variation de l’eau qu’on va avoir sous l’arbre et de de pas transpérer cet impact sous la maison donc ça s’appelle une barrière antiracine alors pour vous donner un

Ordre de grandeur là au niveau des des arbres donc les les arbres qui ont le plus d’impact c’est les Sauls euh un Saul ça a un impact jusqu’à 40 m euh donc les Sauls c’est vraiment un arbre qu’il faut éloigner de la maison ensuite on a les érables les chînes les

Maronniers et les peupliers al le peupliers je sais pas où il situe sur la quand même assez loin voilà un peuplié c’est un impact de jusqu’à 25 m donc c’est 25 m c’est quand même beaucoup euh donc les arbres voilà il faut réussir soit à les éloigner soit à mettre des

Tranchées antiracines entre l’arbre et la maison donc ici on a plus ou moins une synthèse de tout ce qu’on peut mettre en place pour traiter la cause et pour essayer de garder la même teneur en eau dans le sol donc les tranchées antiracines je commence par la par la gauche donc les

Tranchées antiracines éviter les fuites de canalisation donc forcément la fuite de canalisation ça va apporter de l’eau dans le sol dans ponctuellement donc ça va créer des désordres avec détassement différentiel on va réjudifier la structure avec des chaînages vertical un chaînage vertical et horizontal euh le sous-sol généralisé ou vide

Sanitaire on met des joints entre les structures qui ont qui sont construites de façon différente on va maîtriser les EAU de pluies on va maîtriser les teneurs en eau avec des poses de géomembrane et on va créer donc tout un système de drainage pour récoller l’eau et l’éloigner de la maison

Alors en ordre de grandeur combien ça coûte j’ai pas mis dans le tableau mais combien coûte déjà une étude géotechnique pour pouvoir identifier l’argile et caractériser sa sensibilité donc c’est autour de on va dire 2000 à 6000 € en fonction de ce qu’on demande et ensuite ben faire une reprise en sous-œuvre sur

Les fondation une reprise en par mcropieux c’est entre 100 et 200000 € rigidifier une maison avec des long Grein c’est entre 50 et 150000 €. chaînage de la de la maçonnerie sur un existant c’est entre 50 et 100000 € imperméabilisé le sol l’imperméabilisé avec une posuse de gu

En membrane c’est entre 20 à 30000 € une tranchée drainante c’est de 3000 à 8000 € et un écran antiracine donc ça dépend de la longueur de de la tranchée de la tranché donc entre 400 et 600 € par mètre linéaire donc souvent on est oigé de mixer différentes solutions euh il faut

Pas oublier la reprise des embellissements la reprise du dallage simicropieux donc il y a des coûts en plus à chaque fois à prendre en compte dès qu’une maison commence à fissurer alors quelles sont les perspectives donc les recommandations qui sont disponibles sur Internet ouvrage existant exposé à la sécheresse

Stabilisation des sols de fondation par imperméabilisation périmétrale donc ça c’est tout le système comment on pose une gomembrane on pose pas ça n’importe comment comment on pose une gomembrane et comment on récolle l’eau tout autour de la maison donc c’est dispositions qui sont défin dans dans ce dans ce dans ce livre

Euh c’est ce qui est fait de plus en plus aujourd’hui quand la disposition de de la structure permet de mettre une geomembrane tout autour ça veut dire qu’il y a pas d’avoisinant qui sont à coller ça veut dire que voilà on a l’espace pour pouvoir le faire on met en

Place des tranché en tiancines donc on essaie de développer de plus en plus ce système ça permet de traiter la cause et de de garder cette teneur en eau dans le sol donc voilà si on a une maison ici la pose de la gembrane elle doit être tout autour avec une

Imperméabilisation au niveau du du sol là les tranchées antiracines que l’on fait voilà on essaie d’isoler un petit peu les racines autour de l’arbre et on essaie de donc de séparer l’arbre enfin l’impact de l’arbre au niveau de la maison et on a un projet en ce moment le

Projet mage qui est en cours de développement c’est donc c’est des maisons qui sont confortées par humidification c’est un projet qui est développé par le serema et qui consiste à stabiliser l’état hydrique du sol à proximité des fondations par réhydratation en période sèche à partir d’une cube de collecte d’eau de toiture

Donc l’objectif c’est de mettre une cuve dans le jardin de récupérer les EAU de plus et de d’utiliser cette haau de pluie en cas de sécheresse pour réhydrater le sol euh donc enfin l’objectif c’est quand même d’avoir donc des sondes dans le sol de mesurer la

Tenure en eau et à partir d’un certains seuil de se dire bon ben voilà on là le le sol commence à être trop sec on va réhydrater le sol tout doucement en récupérant l’eau de pluie dans le jardin donc ça c’est en cours de développement

Euh on va voir un petit peu comment ça se passe dans le futur avec ce type de projet voilà je vous remercie très bien merci beaucoup Anne donc on va terminer sur un dernier temps de questionsréponses j’ai vu que il en avait plein dans le chat mais pour

Commencer je crois Anne que vous aviez une question à poser à Marin al la première question c’est justement sur ce sur ce projet MCH qui qui est développé par le CEMA donc ma question en fait c’est donc en tant qu’expert on a l’habitude de travailler sur un un

Pavillon un petit peu isolé sur une zone isolée en tout cas mais en fait les argiles les argiles elles impactent tout un quartier euh et donc je me dis si tous les habitants ou tous ceux qui ont qui en ont besoin en fait se mettent à à

À faire une fusse dans le jardin pour récoller l’eau d’ailleurs c’est c’est recommandé de plus en plus donc on va récoller l’eau et quel est l’impact à l’échelle d’un quartier si tout le monde commence à faire des fusses donc il y a quand même une quantité d’eau du coup

Qui ne va plus s’infiltrer dans le sol ouais en fait on peut remettre ça un peu dans le contexte de gestion aopluviale ce qui rejoint d’ailleurs un enjeu qu’on on avait évoqué lors du dernier du dernier petit- déjeuner euh o aujourd’hui euh alors si on grne une

Ville comme Paris et c’est le cas pour tout l’ancien département de la scinene les EAU pluviales sont actuellement géré par le réseau d’assainissement en fait et notamment les eos qui arrivent sur la toiture donc actuellement le le modèle actuel bah c’est de l’eau qui n’est pas valorisée qui fait déborder en cas de

Forte pluie le réseau d’assinissement dans le milieu naturel euh et qui fin de façon finie en station d’épuration euh donc en fait ça ça devient intéressant en terme de gestion des opluviales pour déconnecter pour déconnecter des réseaux justement ces eau de pluie c’est vrai qu’on avait vu dans dans votre

Schéma qu’on qu’on qu’on privilégie une gestion par le tuyau des a gouttières et c’est vrai qu’on pour lutter contre les éions par ruissellement on préconise justement l’inverse donc le projet du SERM intéressant parce que il permet du coup de concilier gestion des EAU pluviales alternativ des EAU pluviales

Et et lutte contre le le RGA der pour information ce projet là il a sa phase m plus où il va notamment utiler les artificiel aussi pour mieux réguler l’eau donc les premiers tests de mche étaient plutôt intéressant d’près le crema ils évoquent 15000 € h taxe ce qui

Au vu des cûts que vous avez montré pour les dommages et finalement relativement faibleou mais voilà c’est encore en développement donc en tout cas c’est quelque chose à suivre de de près très bien merci alors il y a eu beaucoup de questions notamment sur les fondations les arbres alors vous aviez

Vous vous en avez pas mal traité dans votre présentation il y a une question qui porte sur la typologie des bâtis notamment leur période de construction est-ce que vous identifiez les mêmes constats donc notamment les les fissurations dans les bâtis anciens qui vont avoir des structures qui seront

Plus lourdes par exemple structure en pierre et cetera ou est-ce que c’est plus spécifique au construction plus récentes qui vont être en maçonnerie plus légère comme du parpin par exemple enfin est-ce qu’il y a une différence entre les deux euh c’est vrai qu’on a beaucoup de maison récentes avec des

Parpins qui sont fragiles en fait euh donc c’est les parpins euh qui isolent très bien mais ils ont un comportement fragile c’estàd que le moindre mouvement pas ça casse et ça crée une fissure euh donc d’un point de vue esthétique forcément ça se voit tout de suite euh

Si le mouvement est faible bon ça reste esthétique si le moment devient un peu plus fort ben forcément on commence à avoir des ouvertures des infiltrations donc c’est souvent des des maisons qui sont 20 ans 10 ans 20 ans 30 ans euh et et des maisons Paron pas en meulière

Donc oui on voit des sinistres mais c’est justement lié au fait que il y a eu des travaux donc c’est souvent des maisons qui sont très bien comporté pendant des dizaines d’années il y a des travaux donc les travaux les vérandas une extension un robinet donc ça on en voit très bien euh

Ensuite euh on va avoir une question sur un donc ça rejoint aussi un peu la typologie des projets concernés on a quelqu’un qui demande si on intervient sur un bâtiment existant en île-defance donc un bâtiment qui est quand même assez grand 5 à 6 étages sur lesquels on

Identifie dans le diagnostic défi sur euh projet sur lequel on n’ pas de Doe donc on sait pas quelles sont les fondations on sait pas quel est type de sol et cetera est-ce que vous préconisez de faire une étude géotechnique qui permettra justement de connaître la

Nature des sol et d’étudier ça ou est-ce que sur ce type ce type de bâtiment c’est plutôt d’autres euh d’autres sujets qui vont causer des fissures alors si ça fait 4 C étages euh je pense que le le retrait gonflement n’a pas d’impact ok euh s’il y a des fixures ça

Peut être structurel ça peut être il peut y avoir plein de choses on est en train de creuser un métro en dessous on est enfin il peut y avoir plein plein d’origines au niveau des désordres euh il faut aller voir le type de fissure et en fait la la forme de la

Fissure traduit déjà beaucoup de choses euh on va dire c’est c’est un peu le travail de l’expert he c’est de dire bon à partir de de ce que je vois l’origine du désordre peut être là là là et donc on préconise une étude de sol c’est

Vraiment on dit oui ça peut venir du sol h OK alors après il y a beaucoup de questions qui qui traitent des fameux antagonismes dont on avait parlé un peu dans le temps de préparation de ce petit déjeuner technique vous l’avez un peu évoqué sur le sujet de l’imperméabilisation des arbres en fait

Si on prend le sujet du RGA on a plutôt tendance à dire qu’il faut pas trop favoriser l’infiltration des EAU pluviales mais quand on prend en compte le risque inondation ou même de chaleur urbain on va plutôt favoriser ce genre de démarche là il y a une question sur

Un autre sujet qui est et vous vous avez évoqué une des solutions d’intervention sur le bâtil existant c’est les injections dans le sol donc de résine est-ce que ces produits peuvent pas être offensifs pour le sol et notamment pour le sol vivant est-ce que aujourd’hui il existe des produits qui sont enfin en

Tout cas est-ce que les les fournisseurs de ce type de produits sont soucieux de ce genre de sujet alors oui le sont maintenant il le sont est-ce que c’est des produits écologiques à 100 % je ne pourrais pas le garantir il y a touj un petit pourcentage euh forcément c’est la

Question que leur pose à chaque fois donc ils sont ils sont très soucieux sur ce sujetl OK et est-ce que du coup il y a des démarches qui sont qui sont plus vertueuses que d’autres à mettre en place ou à favoriser ou est-ce que ça dépend vraiment du du du projet et oui

Il faut vérifier avec l’entreprise le type de résine qu’elle utilise forcément il y a quand même des c’est sujets qui sont récents et donc il y a forcément depuis des années il y a eu des années de renforcement par injection on n pas spécialement fait attention à tout ça h

Ok alors après justement il y a une question sur ce fameux antagonisme avec plutôt l’infiltration et la végétalisation il y a des villes donc comme Paris mais aussi le grand Lon qui favorise beaucoup des démarches de villes perméables donc avec notamment les fameuses cours oasis à la ville de

Paris est-ce que justement on a un retour suite à cette première mise en en œuvre de ce dispositif sur l’impact que ça peut avoir sur le retrait gonflement des argiles et et une autre question qui va en lien c’est que justement sur le territoire parisien donc vraiment Paris intramureuse je

Crois que le retraitgonflement des argiles c’est moins un sujet enfin est-ce que voilà vous pouvez nous nous parler de oui c’est ça à Paris on a presque exclusivement des immeubles ce qui fait d’ailleurs sur la carte que j’ai montré en fait Paris est blanc parce qu’on a pas de données RG sur

Paris et en effet c’est pas un en c’est pas un sujet sur Paris et ça qu’on parlait tout à d’ des des arrêtés catastrophes naturelles on en a eu sur des des villes limitrophes à Paris mais pas à Paris parce qu’il y avait pas de de dommage en raison

Du alors déjà du fait que c’est très impermabilisé Paris c’est le le bon côté de de l’imperméabilisation c’est aussi que ça réduit un peu l’ mais surtout voilà on a surtout des immeubles ver plus 5 ou 6 donc qui sont qui sont pas touchés c’est qu’on peut pas utiler

L’exemple parisien pour pour se demander est-ce que les courasis ça ça augmente le risque après quoi qu’il arrive quand on végétalise ou quand on veut infiltrer de l’eau même si on met rêement perméable euh la première chose à se demander c’est qu’est-ce qu’on a sous ses pieds et notamment regarder le le

Taux de de perméabilité du sous-sol l’argile en mettant le RGA de côté euh fait partie des des des des des sous-couches les moins perméables donc quoi qu’il arrive si vous êtes audessus de l’argile euh vous allez pas pouvoir infiltrer vos EOS en grande quantité dessous euh ça peut être juste les eaux

Courantes euh mais pas plus ce qui fait que on va pas faire une nous sur de l’argile on va rediriger toutes les eaux en espirant vouloir infiltrer si jamais on fait ça il va falloir étancher fill en dessous mettre une groses couches de drain pour prévoir soit une évaporation

Lente soit de rediriger l’eau vers un autre endroit où on pourrait l’infiltrer ou vers un système de récupération desopluviale avec une chaussée réservoir voilà de toute façon on va pas infiltrer massivement des opluas sur de sur de l’argile parce que le sol ne pourrait ne pourrait pas infiltrer après c’est sûr

Que c’est des questions qu’il faut se poser quand on végétalise quoi qu’il arrive lorsqu’on est dans une zone sensible et en général c’est un c’est souvent indiqué par le zonage pluviale qui dit un petit peu où est-ce qu’on peut infiltrer où est-ce qu’on peut pas lorsque vous êtes une zone sensible donc

Le généralement le le le RGA à Paris c’est le c’est le Gys où on a ce problème un peu similaire où on peut difficilement infiltrer parce qu’il cette fois de dissolution et qui risque d’endommager les immeubles dans ce cas-là une étude de sol est obligatoire pour V effit justement dans dans quelle

Mesure est-ce qu’on peut est-ce qu’on peut infiltrer sans ommager les bâtiments autour euh après il y a l’association adopta qui travaille beaucoup sur la la gestion alternative des eaux pluviales qui estime qu’on peut quand même infiltrer à petite touche les eaux pluviales dans le dans dans l’argile sans trop

Enter un sur risque sur le RGA euh mais en se limitant vraiment au plus courant euh et puis comme on l’a dit avant lorsque ça craque en est de France surtout c’est lors des périodes de sécheresse et pas forcément l lors des des périodes de grosse pluies ce fait

Que tant qu’on régule quand même cette infiltration pour éviter de de surcharger les soles en eau on peut quand même consiller dans une certaine mesure infiltration galisation et infiltration et puis d’ailleurs une ville de Paris le montre bien à Paris il y a beaucoup d’endroits où on ne peut

Pas impermiser ser parce que vous avez un parking en dessous par exemple ou le métro pourtant Paris se végétalise de plus en plus donc on on vous trouve quand même même si la pleine terre avec une infiltration directement dans le sol qui voir qui alimente une nave c’est

C’est le mieux euh on trouve quand même des moyens de végétaliser de gérer les EAU pluviales en tenant compte des contraintes du sous-sol je préciserai aussi c’est quand on parle de de de gérer ou de canaliser l’eau c’est surtout autour de la maison c’estàdire que à partir du moment où on

A un jardin voilà autour de la maison c’est-à-dire 3 à 5 m on va faire attention à la quantité d’eau qui va arriver dans le sol donc sur 3 5 m autour de la maison ou de la construction il faut faire attention à la à tout ce qui est évaporation ou

Arrivé d’eau infiltration ensuite les EAU on les récolle et on les met au fond du jardin chez le voisin non c’est pas une bne IDE non voilà et les arbres pareil on essaie de les éloigner au maximum donc il faut oninterdit pas les arbres il faut juste connaître le risque

Le risque cette variation de volume qui a à la quantité d’eau et à partir du moment où on a compris comment ça fonctionne on va gérer sa construction en fait et à l’échelle du particulier on gère conruction en fonction de de ce qu’on a compris nous se ok très bien et

Bien merci beaucoup an et merci beaucoup marin on va clôturer ce enfin ce 11e petit déjeuner technique et 2e du cycle donc merci beaucoup pour les partages de vos retours d’expérience et de vos présentations ce matin je remercie également mes collègues Camille et Nicolas qui ont contribué à

L’organisation de cette événement et du coup je donne rendez-vous à toutes et tous le 5 avril pour le dernier petit déjeuner technique qui abordera le risque chaleur merci beaucoup pour vos vos questions et vos réactions dans le chat euh je vous dis à bientôt et très bonne journée au revoir au revoir merci

Bonne [Musique] journée