« Y a-t-il un auteur dans l’exposition ? » – La littérature exposée
    Conférence de Jean-Max Colard, critique d’art, curator, fondateur du festival Extra! Au Centre Pompidou, Paris.

    Commissaire, critique d’art, directeur artistique de nombreuses manifestations, aujourd’hui responsable de la Programmation Parlée du Centre Pompidou, Jean-Max Colard a régulièrement œuvré à l’intersection de la littérature et des arts plastiques. Avec entre autres l’exposition « Duras Song » à la Bpi en 2014, « Journal d’une chambre » à la galerie Crèveceoeur à Paris en 2016, ou avec le festival de littérature Extra ! qu’il a créé au Centre Pompidou en 2017, il reviendra sur son approche curatoriale de la littérature.

    👉 De mars à mai 2024, les Jeudis MO.CO. Panacée, cycle hebdomadaire de conférences, tables rondes sur l’art contemporain gratuites, sont spécifiquement dédiés à l’exposition “Entre les lignes. Art & littérature”. Des artistes, des écrivains, des critiques d’art et des critiques littéraires seront invités à partager leurs recherches, leurs œuvres avec un large public.

    En partenariat avec Midi libre.

    Bonsoir à toutes et tous bienvenue au 3e jeudi mokoanacé de la saison 2024 qui est pour cette saison la programmation était conçu en parallèle de l’exposition entre les lignes art et littérature qui se tient au moco et moko panassé et on a le plaisir d’accueillir ce soir Jean-Max Collard pour une conférence

    Intitulé y a-t-il un auteur dans l’exposition la littérature exposée et conférence qui aura la la particularité d’être participative puisque trois étudiants étudiantes du mokoesba ont été invités par Jean scolard à lire des textes que vous avez choisis on remercie aussi notre partenaire Midi Libre eu alors Jean-Max Card vous êtes

    Critique d’art commissaire d’exposition vous êtes en charge de la programmation parler au Centre Pompidou vous avez conçu de nombreux projets en vous explorez les liens entre l’art et la littérature notamment en 2010 avec votre ouvrage l’exposition de mes rêves vous explorez des vos rêves de façon critique

    Sur sur les expositions en 2014 avec l’exposition dura Song et euh et vous concevez la programmation du festival extra au Centre Pompidou dédié à la littérature vivante euh festival annuel depuis 2017 et tout récemment vous avez conçu l’introduction du catalogue de l’exposition entre les lignes avec un essai intitulé l’immontrable

    Euh merci à vous d’avoir accepté notre invitation merci au aux étudiants d’avoir accepté accepter le le jeu merci à vous d’être là ce soir et bonne écoute euh merci merci Alexis pour pour cette introduction je voudrais évidemment remercier tout d’abord le moco sa direction ses équipes pour cette

    Cette belle invitation d’une part à écrire dans le catalogue d’autre part à voir l’exposition entre les lignes que j’ai trouvé vraiment assez passionnante sur ces questions et euh et puis enfin pour avoir le plaisir de de d’échanger avec vous et avec les étudiants vous voyez que j’ai préparé euh très

    Académiquement une présentation sans notes hein pour que ce soit un peu plus vivant que qu’un exposé académique et euh et donc voilà on va discuter un peu librement effectivement trois étudiants étudiantes ont ont accepté de de se prêter un peu à un petit jeu autour de de choix de texte

    Autour de ces questions d’exposition et de littérature et je les en remercie d’emblé on on les invitera à venir un peu expliquer pourquoi ils ont choisi tel ou tel texte alors euh dans le dans le catalogue de l’exposition entre les lignes que vous lirez peut-être un jour

    Euh voilà et bien je je je suis remonté assez en arrière dans le temps puisquen fait ce qui m’a intéressé dans cet article c’était de ce que j’ai appelé l’imontrable c’est en fait le fait que la question de l’immontrabilité l’inexposabilité de la littérature ell se pose depuis le 19e siècle qui a été

    Un moment intense je dirais d’exposition de la littérature à travers les maisons d’écrivains et cetera et cetera et ça é vraiment un moment intense de de réflexion et de et de de diverses tentatives en fait pour pour exposer la littérature on est dans dans la 3è République ou dans le second Empire on

    Constitue comme ça une sorte de patrimoine littéraire il y aura il y a une fièvre de l’exposition au 19e siècle et au fond elle touche aussi la question de l’exposition littéraire et il s’avère que dès le 19e siècle dès cette moitié du 19 siècle on commence déjà à dire que

    L’exposition c’est pas possible d’exposer la littérature voilà on peut montrer des livres hein et ce sera le texte que je cite longuement de Paul Valéri qui s’appelle un problème d’exposition et le problème d’exposition de la littérature c’est justement c’est la difficulté à l’exposer parce qu’on peut montrer des livres oui mais est-ce

    Que les livres c’est la littérature bon est-ce qu’on peut on peut montrer des textes des textes en train de se faire on peut montrer les supports matériels de la littérature mais est-ce que c’est ça montrer la littérature au fond ce cette idée de l’inexposabilité de la littérature et bien elle court tout au

    Long aussi du 20e siècle on la retrouve donc avec Paul Valée on la retrouve euh même aussi dans le contemporain et quand j’échangeais sur l’invitation de de Vincent honoré euh pour sur sur le cette idée du catalogue on avait échangé lui-même avait dit de toute façon l’exposition de

    La littérature c’est impossible et donc d’un d’un bout du 19e siècle contemporain il y a cet axiome il y a cet voilà il y a cette idée que la littérature ne peut pas être exposée et je me dis bon ben donc je suis revenu un peu sur cette histoire sur cette longue

    Histoire de l’immontrabilité de la littérature et pour dire au fond B voilà il y a peut-être deux grandes voies qu’on pourrait dégager il y en a sans doute beaucoup d’autres mais il y a au moins deux voix qu’on pourrait dégager il y a une voix justement qui s’attacherait quand même à montrer la

    Littérature essayer d’approcher en tout cas une monstration de la littérature à travers ses supports donc à travers les livres à travers le la la genèse des des manuscrits de montrer des séries de de manuscrits et cetera et cetera donc de montrer en fait l’acte littéraire l’acte d’écriture le travail de l’écrivain ça

    Ça a été évidemment tout un travail entrepris au au 19e siècle et encore au 20e dans toutes les dans toutes les grandes exposition littéraires organisé par les grandes bibliothèques et puis donc c’est ce que j’appellerais je dirais une voix bibliothécaire bon et je le dis de manière absolument pas

    Péjorative hein mais voilà et où on va passer par les supports matériels de l’écriture euh voilà même parfois aussi par les objets et on les retrouve ici dans l’exposition le bureau de l’écrivain et cetera et cetera et puis une autre voix qui serait une voix poétique peut-être une voix littéraire

    De l’exposition littéraire où où là j’ai pris appui sur en même temps qu’il y avait un eu une tentative de musée de la littérature dans 1936 1937 38 il y avait eu l’exposition surréaliste où là du champ breton et Luard tout le monde écrivait d’une certaine manière le script de l’exposition et puis

    On avait donc une participation globale d’artistes d’écrivains dans cette dans cette non limitation d’ailleurs de que que procède auqu à laquel procède le suralisme et et dans cette exposition vous aviez aussi des intitulés de rue par rue du mauvais sang et cetera et cetera et donc vous aviez comme ça des éléments de

    Littérature qui venaient poétiser l’exposition et donc c’est une autre voie possible qui serait comme ça cette voix poétique B je dis ça pour vous dire voilà qu’est-ce que vous pourrez éventuellement lire en complément de de l’exposition entre les lignes et du coup pour la conférence d’aujourd’hui pour la

    Rencontre avec vous aujourd’hui je me suis dit que plutôt que de revenir sur cette histoire sur cette histoire de l’exposition littéraire et ben j’allais plutôt échanger avec vous autour de d’une actualité beaucoup plus contemporaine qui est liée à ce que je je j’ai fait effectivement j’ai pu faire

    Ces dernières années et et je le redis si je montre quelques éléments d’ de de travaux tout ça c’est c’est vraiment avant tout parce que cette question de la littérature de la rencontre entre les arts et la littérature une question qui vraiment me passionne c’est un objet

    D’intérêt constant de ma part et et donc j’espère qu’évidemment il pourra en découler des des idées c’est le plus important l’important c’est pas de montrer ce que je peux faire l’important c’est effectivement de d’échanger des problématiques des problèmes d’exposition des problématiques des enjeux d’art au fond et autour de de ces

    Questions juste pour information oui j’ai été critique évidemment enfin je l’ai été pendant longtemps dans le magazine Les arocuptibles j’ai été commissaire de plusieurs expositions mais j’étais aussi initialement un littéraire j’ai fait des études de lettres j’ai j’ai enseigné la littérature d’abord classique puisque j’ai fait ma thèse sur la poésie du 16e

    Siècle et et en même temps je me suis intéressé à l’art contemporain donc j’avais un pied dans le passé un pied dans le contemporain et et puis après j’ai j’ai j’ai un peu abandonné ronçard du BET Montaigne et rabelet pour pour enseigner la littérature contemporaine tout ça c’était pendant 17 ans à

    L’université de lillele en même temps que j’étais critique d’ donc c’est pour vous dire qu’au fond au fond c’est ce croisement qui m’a toujours occupé d’être d’avoir un regard à la fois sur la littérature et puis de l’autre côté un regard sur les arts et évidemment tout ce qui se fait au milieu

    M’intéresse dans cette dans cette histoire personnelle je dirais euh la question c’est par où on rentre moi je suis rentré au fond justement par peut-être par la rencontre entre les AR U et et la littérature je suis vraiment rentré par la visualité par le texte mis

    En exposition je pense par exemple à ma découverte de l’œuvre de sophical avant que que je sois critique d’art du tout qui m’av vraiment fasciné en tant que jeune étudiant en littérature souement de découvrir qu’on pouvait faire ça qu’on pouvait se faire engager comme femme de ménage dans un hôtel vénitien

    De fouiller les poubelles des gens de d’ouvrir les armoires de les photographier et puis de tout noter voilà j’avais et puis d’en faire un livre un livre qui mélange à la fois la photo et la littérature j’avais trouvé ça pour moi ça avait vraiment été un

    Énorme choc si je le dis c’est parce que d’autres que moi qui pourrait venir parler de ces questions de littérature et d’art sont arrivés plutôt par la poésie sonore par la performance mais beaucoup par les longues traditions des poésies de lectures poétiqu des poésies sonores et tout ça et je dois dire que

    Non moi c’est pas du tout mon histoire que que je rattrape he comme comme comme un étudiant au fond je rattrape un peu les les les pages manquantes d’une C certaines histoire des relations entre littérature et et art mais c’est vraiment par la visualité et j’espère qu’il en restera quelque chose dans dans

    Exposer bref j’étais donc enseignant à l’université en même temps critique d’art quand le Centre Pompidou est venu me me chercher pour me proposer de diriger un service s’appelle le service de la Parole ce qui est un beau titre je do vous dire que voilà c’est c’est c’est

    Bien de de d’être à la tête de d’un service comme qui s’intitule la parole et euh et en fait donc je suis en charge de toute une partie de la programmation parlée du Centre Pompidou donc des colloques des débats des conférences des invitations euh voilà invitation intellectuelle que j’ai monté avec Paul

    Beprciado avec vercian Despré et cetera et cetera euh et puis très vite euh très vite euh au Centre Pompidou un jour le l’ancien président du Centre Serge lazvine a dit lors d’une d’une réunion d’une enè réunion euh il a dit au passage tiens la la littérature n’est plus très présente

    Au sein du Centre Pompidou et c’est vrai qu’il y avait eu des grandes expositions au Centre Pompidou il y avit eu l’exposition bequet il y avait eu l’exposition Roland Bart et au fond la littérature n’y était plus tellement présente dans le programme ce qui est paradoxal puisque pour ceux et celles

    Qui connaissent le Centre Pompidou vous savez que ce n’est pas seulement un musée c’est un centre d’art et de culture et surtout à l’intérieur du centre il y a quand même une bibliothèque une bibliothèque publique une des rares bibliothèques publiques où les livres sont en accès libre même le

    Dimanche et une bibliothèque avec un grand très grand rayon de littérature où ils font évidemment des choses euh mais ce c’était ce ce paradoxe de se dire tiens ce musée enfin ce centre d’art qui contient à la fois un musée des salles de cinéma des salles de spectacles

    Vivants une programmation parlé et puis une bibliothèque qui accueille quand même 4000 personnes par jour euh et bien néanmoins la littérature n’est n’est pas présente dans le programme des expositions alors on va dire ben façon elle est immontrable donc c’est normal mais euh moi je me suis dit bon ben si

    Le président l’ancien président euh euh fait ce cette remarque et bien il faut que je m’en occupe parce que moi c’est vraiment un sujet qui me passionne et donc 3 jours après il avait sur la table une proposition du festival extra qu’on a créé vraiment que j’ai glissé je

    Dirais dans la programmation du centre il y a en 2017 et donc là on est en train de préparer maintenant la 8e édition qui aura lieu du 12 au 22 septembre prochain et je vous y donne évidemment rendez-vous alors quelques mots donc sur le festival extra l’idée

    Au fond c’est euh l’idée d’un festival comme je dis de littérature vivante pour moi initialement je l’avais même intitulé un festival de la littérature hors du livre ça veut dire quoi ça veut dire au fond que ce qui m’intéressait c’était d’abord en invitant la littérature au Centre Pompidou de

    Manière festivalière voilà c’était en fait l’idée de l’inviter au croisement des autres arts voilà c’està dire que évidemment on est quand même dans un lieu qui est très marqué par les arts visuels et cetera et cetera donc forcément il fallait inviter cette littérature au croisement des autres

    Arts mais je dirais aussi que ce qui nous a intéressé ce qui moi m’a intéressé avec le fait de faire extra c’était de montrer que on est dans un moment tout à fait particulier pour la littérature comme tout le temps mais où la littérature au fond je dirais est

    Euh comment dire elle est elle est peut-être plus vive plus vivante plus vivace euh dans des formes diverses où le livre n’est plus simplement l’alpha et et l’oméga de la production littéraire pendant des siècles au fond et quelques siècles he c’est pas très long he parce qu’il y a eu des longes

    Tradition orales et ceter et CEA mais pendant quelques siècle on va dire depuis 13e 14e siècle jusqu’à jusqu’au jusqu’au 20e le le livre et la littérature était comme comme identifié voilà bon l’objet de la littérature c’était le livre le support c’était le livre on a presque mis de côté mis sur

    Les marges bien la dimension par exemple les traditions orales qui sont pourtant très présentes notamment dans les traditions extraoccidentales on on a oublié les salons littéraires qui étaient au lieu de convivialité on a oublié on n pas oublié mais enfin on a mis sur les marges le gouloir de Flobert

    C’està-dire cet espace où où où il où il essayait ces textes à l’oral et cetera et cetera euh et donc moi je me je je je me suis dit au fond dans un moment où l’économie du livre est très bousculée où le livre est peut-être plus faible ù

    Aujourd’hui quand vous écrivez un livre quand vous êtes écrivain vous envoyez un livre dans l’espace c’est pas c’est pas comme au 19e siècle avec Zola où on envoyait un texte dans l’espace public aujourd’hui le l’auteur doit l’accompagner il doit aller sur scène il doit aller dans les médias il doit aller

    Faire le tour des librairies enfin il faut accompagner le livre dans dans sa circulation et il se met en place autre chose une dimension plus relationnelle où on va rencontrer les lecteurs et cetera et cetera et au fond je me suis dit bon ben cette de cette autre vie

    Littéraire c’est ça le sujet du festival de littérature extra c’est-à-dire nous euh oui bon il y a des salons du livre traditionnels avec des auteurs qui sont à des tables et puis qui signent des livres mais en fait ce qu’on peut montrer avec la connaissance qu’on a aussi de l’art contemporain et bien

    C’est toute quantité d’autres manières de faire de montrer de faire la littérature la littérature elle peut se porter sur les écrans à travers l’adaptation elle peut évidemment monter sur scène elle peut être performée elle peut être lue elle peut être exposée elle peut être écranique et donc ce sont

    Toutes ces formes de vie littéraire qui m’intéresse moi j’ai l’habitude de dire extra au fond c’est un festival de la vie littéraire pas un festival de littérature c’est un festival c’est pour ça que j’ai dit de littérature vivante pas par opposition à une littérature qui serait morte mais parce qu’il me semble

    Que voilà c’est des différentes manière d’être vivante alors j’ai amené je vous ai amené je vous ferai circuler ceux et celles qui pourront le voir le garderon je vous montre simplement l’affiche du festival qui a été mené l’affiche a été confié depuis plusieurs années par

    Thomas Lélu on a fait un jeu avec les t-shirt où vous avez comme ça l’étrangère donc l’étranger de Camu au féminin euh belle amie Ie de mot passant ou laamante de de Duras et on a décliné comme ça les les les t-shirt euh vous voyez que le titre du coup du

    Festival le titre avec son son son point d’exclamation collé extra ça a évidemment deux sens l’idée c’est extra au sens de extra littéraire de extra livresque d’aller au-delà du livre et cetera après pour pour les plus anciens d’entre d’entre nous extra c’est aussi le titre d’une chanson de léopéré des

    Extra voilà et ça veut dire que moi je voulais faire revenir aussi dans le festival la chanson la musique le rap les écritures urbaines et cetera et cetera parce qu’au fond ça fait quand même partie de la création littéraire aujourd’hui euh et puis au fond c’était l’idée puisque c’est un festival c’était

    L’idée de fêter de fêter la vitalité de cette littérature que j’ai appelé que j’ai envie d’appeler post littéraire qu’est-ce que ça veut dire posit ça veut dire qu’on est dans un monde et vous le savez mieux que moi qui n’est qui n’est plus dominé par les par les les études

    Littéraires pendant très longtemps la littérature a dominé aussi dans les dans dans dans la la formation des élites tout le monde passait par par Normal Sup et tout ça et cetera bon bref et cetera et les et les nos présidents genre François mitteran étaient des lettrés et cetera et cetera

    Euh aujourd’hui bon ben c’est pas du tout cette formation là les élites n’ont pas du tout cette formation là et le monde a basculé je dirais dans un monde audiovisuel où la littérature est en quelque sorte un peu seconde elle est un peu entrée dans une dans une zone de de

    De minorité en quelque sorte et moi ce que je suis aussi très intéressé par tous les livres qui se publie d’après et après les images j’avais notamment écrit un petit essai sur un livre qui s’appelle cinéma de tangiviel qui est l’adaptation la réécriture littéraire d’un film de monkevic et j’étais

    Passionné par cette littérature d’après les images c’est-à-dire cette littérature qui vient non plus avant comme dans le cinéma on faisait d’abord le la littérature et puis on et puis le film faisait l’adaptation du non c’était de ce chemin inverse en fait où en fait l’image est première et le texte vient

    D’après l’image ou après l’image donc c’est cette condition je dirais postléraire dans laquelle nous sommes tous et toutes bon et certains s’en plaignent si vous prenez Alain finelcot par exemple il se plaint à longueur de de de Radio France que on est entré dans un monde postléraire il il a fait même

    Un livre qui s’appelle postlérature et tout ça et cetera voilà et lui quand il le dit ça fait vraiment presque pleurer quoi bon bref donc il il jeint il voilà il gémis cette cette situation euh cette situation terrible où du coup on est malheureusement entré dans un monde postlitéraire moi je trouve plus

    Intéressant de l’assumer et je trouve plus intéressant de regarder quels sont les auteurs les autrices qui assument cette dimension qui qui qui qui qui reconnaissent au fond la dimension postlittéraire la condition post-littéraire de la littérature aujourd’hui et et donc voilà de faire aussi un festival de littérature post-littéraire voilà c’est c’est

    Peut-être un peu ça alors vous voyez que euh c’est jamais qu’un festival mais vous voyez que personnellement moi chaque édition c’est comme un petit comme un petit essai en fait c’est comme un petit article c’est comme c’est comme un essai réflexif sur sur ce qu’est la littérature moi je je voilà ça ça

    M’intéresse beaucoup la situation de la littérature situation c’était le mot aussi de réflexif de de Sartre mais au fond voilà de de de prendre tous les ans un peu le pou de la création littéraire hors les murs ou au-delà du livre et et cette littérature vivante alors je vous

    En montre des exemple ici on avait leur prouveau qui avait fait une performance ici on avait un dîner fantôme qui était un coloque en même temps culinaire ici c’est radio broua sur le côté vous avez ici Lionel Ruffel cette universitaire de Paris 8 qui a créé le master de

    D’écriture littéraire de Paris 8 et tous les ans il vient faire radio brois qui a une émission de théorie littéraire et puis vous avez fr François Bon et puis ici le le l’éditeur de Jean boî édition euh je vais je vais revenir sur le l’astronaute sur sur l’île mais voyez il

    Y a d’autres aspects il y a de la performance ici Simon johannin avec avec un DJ ici le peintre Adrien vanemel on va en parler je voulais juste attirer votre attention sur la scénographie du festival extra parce que un des traits caractéristiques que j’ai voulu donner

    Au festival c’est le fait de pas inviter les gens de pas inviter le public d’abord ça se passe dans le forum mo-1 le forum le trou du centre pompou c’estàdire c’est c’est un festival public c’est pas un festival en salle comme ce soir dans un espace réservé de

    L’auditorium où ceux qui savent peuvent venir écouter non c’est c’est au tout venant et dans le centre il y a il y a tout le monde qui passe les gens qui reviennent la bibliothèque il y a ceux qui ceux qui vont voir les expositions et ceeta donc c’est l’idée de faire un

    Événement public en fait pour la littérature pas caché gratuit entièrement gratuit euh l’autre chose c’est de pas inviter les les le public dans un espace conventionnel voilà où on va mettre juste des conférences des tables avec des signatures des livres je les invite pas dans un salon du livre ni

    Dans une bibliothèque mais je préfère je préfère inscrire le festival dans une scénographie et des lieux qui interrogent déjà la littérature c’est amener déjà dans un espace qui a un peu configuré de manière littérairement ici c’était l’artiste Martine à Balea qui avait fait une sorte de salon de de

    Salon à la fois d’intérieur et d’extérieur voyez une sorte de Fontaine il y a il y a il y a comme ça c’est ce ce ces table de café ça c’était vraiment la toute première édition c’était fait avec tro franc sissous mais Martina Balea avait avait fait l’effort et la

    Générosité de nous concevoir cette cette cette scénographie he quelques années plus tard euh voyez on a on a fait l’île de Philippe Ken le le chorégraphe Philippe Ken et on a récupéré cette île qui faisait partie de son spectacle crash Park et et c’est sur l’île qu’on a

    Donc fait nos nos événements et moi je trouvais hyper intéressant justement de de de solliciter du coup l’imaginaire de lillele et de se dire bon benah du coup on va faire des choses on a invité Julien creuset à venir faire une performance euh poétique sur sur les questions justement d’ailleurs des

    Coloniales parce que là c’est une c’est une île de pacoti c’est une île exotique donc il faut aussi la critiquer cette scénographie et puis le premier soir vous aviez donc Philippe Ken qui avait fait venir son un de ses comédiens et qui venait lire oou atterrir de Bruno

    Latour voilà sur sur cette île comme un moment un peu de de performance il y avait des lecteurs et moi j’aime bien qu’il y ait des lecteurs aussi dans dans un dans le festival extra qu’il y a des gens qui écrivent puis qu’il y a des

    Gens qui lisent mais que ce soit aprè de la performance parce qu’au fond aujourd’hui lire c’est devenu aussi une performance tellement on est pris par nos écrans moi j’ai peux je peux parler là avec vous tout simplement parce que mon téléphone n’a plus de batterie mais sinon je serai je serai évidemment sur

    Mon écran donc le temps de concentration fait que c’est prese devenu une performance de lire hein donc du coup c’est intéressant d’avoir des gens qui lisent dans l’espace et qu’est-ce qu’il dit silencieusement on avait fait par Marc gefriot une année et Marc avait avait il là cette pièce ou dans un dans

    Un espace d’exposition donc là c’est dans le festival extra dans le couloir il y a 30 personnes qui lisent tous la même édition de l’OM de l’Odyssée d’Homer donc vous croisez quelqu’un qui tient l’odysée qui lit l’odysée d’Homer et puis et puis puis en descendant le

    Trou forum il y a quelqu’un d’autre qui lit la même édition lcéeom puis un peu plus loin et puis en fait vous vous rendez compte c’est une performance mais au départ c’est des lecteur euh donc la cellile et puis pendant plusieurs années on a travaillé sur le salon avec ce duo

    D’artistes Franco Belge qui qui avait créé cette galerie ce duo de deux artistes qui s’appelle Debora Boman enfin leur nom de de fiction leur nom de duo c’est Debora Boman euh moi je je voilà je les trouve passionnant c’est un duo d’artistees jeune mais je les trouve vraiment

    Patiant parce qu’ils sont entre la production d’art et la production de design donc il créent de la ils produisent des du mobilier même parfois pour les autres artistes et donc là je leur ai demandé un salon donc on a fait on a varié un peu les formes on a varié

    La moquette on a changé les les peintures sur les murs et cetera et cetera mais d’année en année on a travaillé sur trois éditions successive sur le salon parce que moi justement ce qui m’intéressait c’était de faire de faire d’implanter un festival extra dans le salon littéraire c’estàdire de

    Reprendre ce grand motif du 19e siècle ou du 18e siècle qui était le salon le haut lieu de la convivialité culturelle le haut lieu de la convivialité littéraire pour y faire revenir justement le fait que quand je dis que la littérature se passe aujourd’hui beaucoup hors du livre bon c’est aussi

    Une histoire ancienne hein c’est pas une histoire uniquement contemporaine c’est aussi une histoire ancienne mais qu’on fait revenir dans le contemporain et ce qui était intéressant c’est un salon mais un salon qui soit pas aristocratique un salon qui soit pas le fait de fin ltrer voilà c’est pas non

    Plus le Cercle des Poètes Disparus c’est c’est un salon contemporain avec des micros avec avec une scène avec avec des avec du mobilier avec voilà donc on s’est pas mal amusé autour de ce de ce salon de ce salon littéraire pour l’utiliser comme un gouloir du coup

    Enfin pour faire revenir pour faire des toasts hein puisque le toast céit une pratique littéraire où on rendait hommage à des fins de banquet donc jefriot a fait des toasts et cetera et cetera euh Thomas claire a fait des toasts enfin voilà on faisait plein de

    Toast dans le salon euh ce qui donnait occasion de boire un petit coup parce qu’on a pas le droit au Centre Pompidou de boire donc voilà on en profitait pour faire les toast euh et puis là pour la dernière la dernière édition eu du festival extra dans les murs du Centre

    Pompidou parce que vous avez peut-être entendu parler que le Centre Pompidou allait fermer pour travaux à partir de l’été 2025 je dis bien donc en ce moment on est ouvert si vous venez en vacances vous pouvez venir voir l’exposition brancouzi merveilleuse qui vient d’ouvrir avant-hier mais euh mais on

    Fermera en juin 25 donc le festival extra n’aura pas lieu après ce mois de septembre là il n’aura pas de d’édition avant 5 ans puisque les travaux c’est 5 ans donc ça va être quand même très long et donc moi je me suis dit bon est-ce

    Que je refais une dernière fois le salon voilà et puis je me suis dit non on va faire encore une petite folie on va inviter Alex checketti artiste franco- italien absolument magnifique et qui nous qui a imaginé que le salon devienne une sorte de de fond marin avec une

    Structure en bois qui ferait comme ça des récifs coraliens et puis des canapés alors je sais pas si les invités voudront vraiment s’asseoir sur nos canapés corail mais ce sera le challenge euh et donc voilà moi je suis très évidemment très heureux de de cette proposition sur laquelle on avance mais

    Voyez c’est c’est important de mesurer justement l’investissement qu’on met sur la question de la scénographie du festival pour qu’il soit au fond et là on est presque dans l’exposition donc tant que je vous montre que la le le le projet il fait des aquariels superbes et

    Le projet juste pour le foyer mais après il y a deux autres salles latérales où on montrera d’autres choses donc je l’ai dit dur rap euh évidemment c’est c’est un point très important de la rentrée littéraire aussi traditionnelle mais avec des formes qui nous qui nous importe en soutien en soutien du

    Festival j’ai créé aussi un prix littéraire puisque du coup le festival a lieu en septembre vous savez c’est la saison des prix et cetera et cetera donc on a on a créé la la première fois le le prix littéraire euh de littérature du Centre Pompidou et je l’ai placé sous la

    Figure de Bernard ITIC euh puisque Bernard c’était d depuis les années 60 depuis le milieu des années 60 enfin depuis les années 60 c’était le peintre de la poésie le poète de la poésie action celui qui pendant longtemps ne voulait justement pas que ces poèmes soient publiés dans des livres hein il

    Voulait pas qu’on soit couché que la littérature soit couchée mais il voulait que justement que la poésie soit debout et du coup c’est évidemment en hommage àsic qu’on a placé le prix littéraire du Centre Pompidou sous la figure de h c’estàd un prix qui récompense des formes performantes

    Vivante hors du livre moi ma seule crainte c’était que un président me dit bon vous êtes bien sympa avec votre prix littéraire mais on va essayer de le remettre au meilleurs romans sur l’art et des choses comme ça donc en choisissant la figure de ber analtique on l’ancre quand même dans une tradition

    Poétique dans une tradition expérimentale et ça fait évidemment écho donc il y a deux prix il y a un prix d’honneur à des figures historiques John jour l’a eu en premier et cetera et puis aujourd’hui et puis aussi à des figures plus il y a un deuxième prix pour le

    Prix de l’année qui a été l’an dernier donné à au poète Charles penkin pour notamment toute sa partie aussi performative bon voilà ça c’est un peu tous les partenariats qu’on peut monter pour le festival euh voilà une chose qu’on peut qu’on peut déjà qu’on peut déjà dire sur le festival sur le festival

    Extra dans dans le festival extra euh ce qu’on peut aussi montrer c’est que moi j’aime bien queil y ait évidemment des des artistes qui travaillent sur sur le texte queil y ait donc pas que des littéraires mais qui a justement aussi des littérature venue des autres champs

    Venu notamment de la performance ou ici des arts plastiques et là je vous montre mais je vous montre juste en de manière un peu peut-être pas la manière la meilleure manière de le montrer cette artile e que j’aime beaucoup qui s’appelle babi badalof qui est exposé en ce moment

    Euh à la à la galerie j ah non ça vient de se terminer maintenant c’est Christian bonne foi les expos maintenant ça va tellement vite et et babi badalof il écrit en fait il fait du il fait des des poèmes il fait même plein de poèmes plein de poésies

    Génératives sur des morceau de tissu et puis il fait des jeunes mots donc par exemple mi grant puis ilécrit après mi M e gr et puis après you grant si grant voilà enfin e Grant et cetera et cetera et et c’est vraiment quelque chose de très beau notamment quand il fait ses ses

    Patchwork Mureau de avec des avec des textes et c’est entre calligraphie poème et tout ça et moi je trouve c’est vraiment un artiste absolument remarquable qu’on avait donc invité une fois pour le festival extra une autre fois toujours dans ces pratiques artistiques on a on a invité plein de

    Choses de la performance et cetera et cetera mais j’ai invité le le peintre pas là le peintre Adrien vanmel bon on va essayer de faire ça non c’est pas ça voilà et ça c’est les images d’ailleurs du Centre Pompidou où Adrien vanemel Etel quelqu’un qui qui qui il

    Écrit enfin il peint des textes sur des toiles euh des textes qui sont relatifs à à une histoire commune à tous ces tous ces tableaux puisque là ici on a une grande œuvre mais en réalité ici on est plutôt dans des formats tableaux et tous les tableaux tournent autour du

    Cimetière de Thessalonique qui était aussi un ancien cimetière juif et cetera et cetera donc c’est à la fois mais c’est des fragments il y a pas besoin de direire telle toile ou de la ou de la faire acheter pour tel collectionneur pour avoir raté une partie du du roman

    Parce qu’en fait c’est une sorte de de roman par fragment qui se peint et qui s’écrit et moi ce que j’avais demandé à Adrien vanmel ce qu’il avait déjà fait une fois dans la vitrine d’une galerie euh c’estàdire il avait écrit comme ça pendant plusieurs jours en en exposition

    En s’exposant je dirais en train d’écrire et bien euh je l’avais donc invité à venir faire la même chose pendant la durée du festival d’où ce long texte qu’il est venu peindre euh euh à mesure de de de des des 10 jours de de festival donc on avait une

    Exposition une salle d’exposition assez traditionnelle et puis en même temps on avait euh mince avit euh bon ça j’ar plus euh bizarre voilà ça bien on avait comme ça cette présence et et moi je trouvais très intéressant si vous voulez que dans le festival extra qui est un festival de

    Littérature des auteurs viennent performer des textes et des artistes viennent écrire et que deux fois une fois Julien Bismut une autre fois babi badalof une troisième fois Adrien vanmel trois fois sont venus écrire dans l’espace même de du festival et et ceux qui écrivent à ce moment-là bah c’était

    Pas le c’était pas les écrivains institués je dirais c’était des artistes et et moi je trouvais cette situation vraiment assez passionnante euh parce que évidemment la littérature n’a au fond pas le mon le champ littéraire n’a pas le monopole de la littérature un des points d’ailleurs qui

    Qui qui est important et qui peut-être vous parlera c’est euh c’est la question de la poésie moi très tôt dans dans le festival extra en 2017 j’ai fait venir de la poésie j’ai invité Simon JO des jeunes poètes et puis des poètes plus anciens ou des poétesses plus

    Anciennes et des jeunes poétesses euh pour venir lire pour venir performer tout ça et je dirais que en 2017 et bien la poésie était beaucoup plus inexistante qu’elle ne l’est encore au aujourd’hui parce que c’est vrai qu’il y a une remontée de visibilité de la poésie qui est assez

    Passionnante qu’est-ce que j’entends par là j’entends par là que c’est pas un truc qui vous qui vous occupe beaucoup parce que vous êtes pas dans ce champ mais au fond si vous regardez le le champ littéraire la poésie y existe très peu il y a certes des éditeurs il y a a

    Des très beaux éditeurs il y a évidemment des poètes et et des autrices mais économiquement on va dire le monde du livre se n’ n’a aucune aucun regard au fond c’est c’est vraiment une portion menu menu de la poésie et et aucun auteur ne vit de sa poésie aucune

    Autrice aucune poétesse de vide sa poésie et dans les journaux quand vous lisez la les critiques littéraires tout ça on parle pratiquement jamais de poésie on parle des romans on parle des biographies on parle des essais on parle du roman de Bruno Lemer et cetera mais on parle vraiment jamais de poésie

    Peut-être si Bruno cré de la poésie on en parlera mais bon euh mais ça ce serait un indice de remontée de visibilité de la poésie et euh et du coup en revanche ce qui est assez passionnant et ce que moi j’avais pu remarquer c’est qu’à l’inverse la poésie

    Est très présente dans le champ de l’art euh je me souviens en 2000 dans ces années 2015 2017 je me souviens que en même temps que je me faisais cette remarque sur l’absence de présence de la poésie dans le champ littéraire lui-même en même temps John journau éta invité à

    Faire une grande exposition au Palais de Tokyo et donc il y avait de la poésie qui prenait tout l’espace du palais Tokyo et je me suis dit c’est quand même étrange que la poésie soit à ce point présente dans l’art soit à ce point visible dans l’art et qu’elle le soit

    Très peu dans euh le le monde de de la littérature même et et au fond aujourd’hui cette situation a a bougé je crois que la ce qui s’est passé dans le monde de l’art ce qui se passe aussi dans les écrans et bien fait bouger l’espace littéraire lui-même parce que

    Aujourd’hui évidemment il y a plus d’auteurs d’autrices qui qui acquièrent la visibilité d’ailleurs et qui pratique en même temps la poésie mais c’est aussi parce que comme on ne peut pas vivre de son écriture et de moins en moins qu’il y a une précarisation évidemment des statut d’auteur et des activités

    D’autrices tout ça et bien au fond les les auteurs les autrices vont sur la scène et vont créer une seconde économie pour leur littérature sur la scène il y a aujourd’hui beaucoup d’auteurs par exemple qui se qui sont plus intermittents du spectacle que auteur ils vivent plus parce que ils sont

    Présents de manière scénique ils sont invités pour des performance sont invités dans des salles de de spectacle ou des maisons de la poésie pour faire de la performance pour monter sur scène donc ils ont un statut d’intermittent fait qu’il vivent plus de l’intermittence que de leur texte même

    Et et du coup voilà c’est ça ça fait partie évidemment de cette question de de postlérature mais il me semble que c’était très intéressant de montrer de montrer de la poésie et de montrer comment cette poésie bien elle est effectivement très présente dans le dans le champ de

    L’art voilà pour une première une première étape je vais vous faire passer je vais vous faire passer là c’est le dernier ça c’est celui de 2023 et ça avec Robinson Crusoé là avec Jérémy Elim Robinson Crusoé sur la tête c’est le programme de 2020 on a presque bientôt fini déjà en

    Fait je vais parler 10 minutes de ça mais ça m’a pris tout mon temps je voulais juste donc dire quelques mots à propos de la littérature d’exposition puisque on en a là sous les yeux et et c’est là qu’on va inviter nos nos nos nos étudiants à venir en parler j’ai

    Amené ici un petit un petit objet une petite boîte d’édition que j’avais mené c’est un petit projet que j’avais mené il y a quelques temps un projet vraiment voyez de d’auto complètement autonome et que j’ai appelé do your own littérature d’exposition packaging voilà et euh qu’est-ce que ça voulait dire ça voulait

    Dire qu’au fond euh dans l’exposition quand on visite l’exposition bah il y a beaucoup de textte autour il y a beaucoup de textes dans l’exposition et on revient sans cesse avec plein de textes et puis quel statut ces textes qu’est-ce que c’est que ces textes là qu’est-ce que qu’est-ce que ça fait

    Qu’est-ce que ça vient faire alors je me suis dit tiens je vais je vais faire des boîtes et et dans ces boîtes je vais mettre un peu un petit package de littérature d’exposition et la littérature d’exposition donc ça commencerait comment bah ça commence parfois avec le titre

    Voilà je pense je pense un titre là je l’ai sous les yeux de de l’exposition de l’urpr à nouveau this is the visite donc du coup je mets des cartons d’invitation dans ma boîte à chaque fois il y a il y a il y a un protocole pour

    La boîte il y a un carton d’explication d’exposition avec donc un titre il y a un livret d’exposition il y a un communiqué de presse d’exposition il y a un catalogue d’exposition il y a une review critique ici vous pouvez même avoir un pochoir de Laurence wiinner pour faire des expositions du texte

    Mural voilà enfin on a comme ça des des objets littéraires on peut même avoir des romans d’exposition là j’ai amené le roman d’exposition de Cécile men qui est qui a été publié l’an dernier et et au fond moi j’étais intéressé à l’idée que oui l’exposition est génère

    Aussi de la littérature il y a de la littérature dans l’exposition il y a de la littérature sur l’exposition enfin voilà et et au fond c’est c’est de deux choses qui se qui se regardent et et puis qui qui dialogu et la question au fond on

    Revient au titre de de au titre de la de la conférence c’est que je crois que ce qui est inessant dans les stratégies littéraires quand les artistes prennent des stratégies littéraires mettent de la littérature dans l’exposition c’est pour faire quoi alors il y a plusieurs voix

    Évidemment il y a pas une seule réponse à ça la première réponse je dirais he je le redirais c’est de signer l’exposition qu’il y a un auteur dans l’exposition parce qu’aujourd’hui exposition ça peut être une industrie culturelle ça peut être évidemment quand vous arriver dans des institutions que soit des centres d’arts

    Ça et ben il y a aussi le discours de l’institution au fond qui parle bah vous avez l’artiste qui part vous avez le commissaire qui part vous avez l’institution qui part vous avez la la ville parfois qui parle quand c’est les bienénales il y a des enjeux de ville

    Regardez anime euh avec la triénale et tout ça et ce donc voilà il y a des enjeux euh de tourisme de géopolitique donc voilà il y a plein de gens qui parlent sur l’exposition dansexposition donc souement remettre mettre de la littérature c’est souement remettre un indice un coefficient d’art dans

    L’exposition c’est un et quand on dit ce que ce qui était l’expression d’Éric tronsy le critique d’ une exposition d’auteur une exposition d’auteur comme on parlait de cinéma d’auteur pour différencier l’exposition d’auteur des expositions on va dire de l’industrie culturelle voilà donc ça c’est des stratégies donc il y a déjà une

    Stratégie octoriale on va dire voilà de de de signer une autre stratégie possible c’est justement par rapport à ces stratégies auctorial de ne pas laisser le discours sur l’exposition à la communication parce qu’aujourd’hui évidemment la communication c’est très important comment on va communiquer sur l’exosition et donc de reprendre la main

    Je peux montrer par exemple un texte que j’aime énormément qui est euh et voyez il faut parfois les collectionner parce que du coup ça se perd dans le temps mais ça par exemple c’est le communiqué de presse de Ida egblad pour son exposition chez Godel de stampa en 2010

    Et c’est un poème c’est le le titre deexosition c’est faberdict et le communiqué de presse c’est un poème c’est un poème trilingue et voyez que sur le poème sur le cette page il y a pas de date euh il y a pas d’adresse

    Il y a on sait pas quand ça a lieu cette exposition évidemment tout ça est au Verseau mais d’abord vous avez un poème et vous avez un superbe poème fberdict qui est vraiment un poème magnifique et et au fond c’est une stratégie d’autrice c’est une stratégie artistique c’est une

    Stratégie poétique pour évidemment ne pas laisser à la galerie ne pas laisser à une autre voix le le le le discours sur l’exposition c’est vraiment des effets de signature très importants un troisième point qui moi me semble important pour mettre de la litt des raisons qui font que la littérature est

    Présente dans l’exposition que ce soit dans le titre hein euh que ce soit évidemment à l’intérieur de de de de dans sa périphérie c’estàdire dans les cartels et cetera et cetera et bien c’est tout simplement aussi une manière et parfois quand c’est dans l’espace c’est une manière d’arrêter aussi le le

    Spectateur parce que vous savez bien que les expositions on va très vite on les consomme d’une certaine manière et au fond la lecture et ben ça arrête ça ralenti c’est une autre réflexion c’est une autre concentration et donc ça remet je dirais ça met autre chose dans l’expace disposition que du flux et

    Aujourd’hui évidemment on a beaucoup à faire au flux donc comment arrêter le flux comment retenir un tout petit peu plus les visiteurs d’une exposition comment faire en sorte qu’il s’arrêteent évidemment sur telle ou telle œuvre et en plus le texte les met dans des conditions de concentration qui sont un

    Toutes un peu différentes et d’autant qu’aujourd’hui évidemment dans un monde hyper connecté comme je l’ai dit c’est presque performatif et exotique d’avoir de la lecture alors euh donc vous voyez moi c’est tout ça que j’appelle la littérature d’exposition et je passe sur le fait que évidemment de la littérat

    D’exposition vous en avez aussi dans les textes même c’est pour ça que on Nura pas le temps d’en parler mais euh il s’avère qu’en 2010 effectivement j’ai publié ce livre qui s’appelle l’exposition de mes rêves et qui était un recueil de rêves que je faisais sur

    Des expositions euh en fait je me suis rendu compte en allant chez psychanalyste que il me demandait des rêves et je me suis rendu compte que un rêve sur trois était un rêve d’expo que j’en faisais que je j’écrivais sur les expos dans les unoc toutes les semaines

    J’en voyais beaucoup j’en faisais comme commissaire et donc je rêvais aussi beaucoup d’expositions donc j’ai commencé à les noter puis à la fin je me suis dit B en fait ça fait un livre ça fait un livre et puis ça fait des expositions j’ai été quand même curateur en 2010 d’une d’une soixantaine

    D’expositions mais qui sont toutes mentales en fait qui sont toutes inventées dans la nuit voilà enfin et que je réécrit comme des critiques d’exposition et j’aime beaucoup ce projet littéraire qui est venu presque comme dirait l’autre à l’insu de mon plein gré mais euh euh j’aime beaucoup

    Ce projet littéraire parce qu’au fond il était voilà c’était c’était une manière d’écrire l’exposition c’était vraiment pour moi un un objet très très joli et puis euh puis une manière de montrer que voilà que l’exposition c’est pas c’est pas forcément un métier c’est peut-être d’abord une activité une activité

    Mentale un jeu d’association euh des des des inventions d’espace des espèces d’espace et tout ça et au fond c’était de ramener aussi l’exposition à à ce qu’elle doit être c’estàd une forme d’art voilà donc alors on va faire donc appel à lesandro Oriana pardon et Alexandre que

    Je qu’on va faire venir pour qu’il nous parle un peu des trois textes qu’ils ont retenu allez-y je vous en prie assyez-vous on va vous donner des micros d’ailleurs ils sont là les micros je sais pas s’ils sont ouverts alors qui veut commencer

    Oh il en a ah vous avez le texte vous le voulez oui quoi vous voulez le texte ouais ouais plaisir il faut que je le lise pas forcément parce qu’ils sont longs quand même nous expliquer un peu ce que vous avez choisi ouais bien sûr alors du coup je savais pas

    Exactement dans quel contexte les les textes allaient être utilisés du coup je je suis allée me renseigner un peu et j’ai pris d’abord un premier Tex un premier texte d’un d’un commissaire d’exp très très connu qui s’appelle aralan qui a notamment fait l’exposition quand les attitudes deviennent formes je

    Pense que pas mal de gens au Bard ont en ont entendu parler et qui était un texte que je trouvais déjà assez beau en fait assez bien écrit et en plus il était dans un livre qui s’appelait écrire les expositions par l’homme en lui-même et en fait il présentait le livre en disant

    C’est ces lignesl qui ont fait que cette exposition a d’abord été refusée du coup j’ai trouvé ça génial j’étais super VO c’est déjà un bon une bonne accroche et et le sujet de l’exposition du coup c’est c’est à la bien de Vénise en 1980 donc ça date un peu mais il parle

    Vraiment de la la création d’une d’une exposition notamment pour pour pour la pour la création jeune quoi finalement et et c’est toujours agréable de voir comment est-ce qu’on voyait la jeunesse à l’époque du coup j’ai pris ça pour ça et après ensuite pour des questions justement d’avoir peur que ce soit un

    Peu daté je suis allée j’ai trouvé un texte alors dans un livre qui s’appelle l’art politique pour un nouvel art politique de Dominique baqueet et elle parle d’une exposition de manière assez cruelle enfin pas cruelle mais en tout cas très sévère euh d’une exposition qui s’appelle hardcore qui a eu lieu au

    Palais de Tokyo en 2003 et euh qui visiblement a l’air d’avoir bousquelé pas mal de monde et et du coup je suis allée m’intéresser à ce texte là qui a eu et le texte pour le coup il m’a parlé parce que comme notamment je dans une dynamique politique

    C’est très il y a des grandes promesses quand on n pas vu l’exposition assez vite on se dit waouh c’est super quelle révolution enfin c’est très parlant c’est très charmeur finalement et visiblement je sais pas ça a été la vie de tout le monde ensuite quoi mais

    C’est vrai qu’il y a des éléments de langage notamment de de c’est très creu c’est très véritable c’est très presque réaliste et je trouvais que c’était quand même vachement absurde de parler de réalisme dans une exposition d’art à des moments quoi ben en moi je vous l’ai dit j’avais été assez critique sur

    L’exosition de Jérôme sens hein puisque c’est c’est Jérôme sens même si je connaissais très bien et qu’on était partenaire de l’exposition avec les aroc mais on peut reconnaître euh malgré le caractère parfois très très insupportable de cette exposition où il y avait beaucoup de gestes mais assez

    Peu de fond de fond politique ce qui est un peu souvent le problème dans dans dans l’art contemporain quand il est à dimension politique euh c’est qu’en fait euh néanmoins euh hardcore a quand même euh avait pointé quand même cette dimension d’un tournant activiste de

    L’art et tout ça et ca dans lequel on se retrouve encore aujourd’hui beaucoup donc je comprends que ça vous ait parlé je veux dire voilà oui oui bah en fait je savais même pas que le le texte avait au début j’avais pas vu 2003 donc j’ai trouvais qu’en fait le texte aurait pu

    Très bien sortir il y a un an ou deux çatait pas un problème quoi tout à fait voilà je peux rajouter un mot sur Haral zemman hein sur écrire les expositions pour dire que pour dire que moi c’est un j’aurais choisi un autre texte deécrire les exposition de zemman qui est le

    Texte en fait c’est presque le titre qui a qui s’appelle cylos d’une exposition quiil a faite à à hambour si mes souvenirs sont bons et et ce que je trouve formidable dans cette exposition c’est qu’il en parle comme d’un grand poème sculptural et après il il dit vraiment une

    Gedishum imraum ça dire un poème dans l’espace il y a pas de texte dans les exposition mais en revanche il a conçu l’exposition de sculpture avec Richard Serra avec des énormes sculptures mais il l’avait conçu dans sa façon de de l’organiser de mettre le display de l’exposition dans sa scénographie dans

    Son installation dans son accrochage il il il la voyait quand même comme un poème spatial et ça j’ai trouvé ça quand même un geste curatorial assez énorme alors merci Alexandre moi je vais rester un peu dans la lignée du coup du Centre Pompidou vu que j’ai choisi je vous remercie voilà

    Euh c’était par hasard en plus euh j’avais choisi du coup euh de prendre la préface qui a été rédigé par Bernard blisten à propos de l’exposition monographique euh qui s’est déroulée en 2012 du coup au Centre Pompidou suite à la mort de l’artiste Fran West artiste autrichien donc j’ai pas vu cette

    Exposition mais j’avais trouvé au départ le travail de l’artiste euh assez intéressant et ce qui m’a plu dans ce texte là c’est Al déjà le texte est quand même très orienté parce que forcément le directeur félicite et fait l’éloge des commissaires d’exposition Christine massel et Marc Godfrey qui ont participé

    Du coup à la mise en œuvre de cette exposition monographique euh mais je trouve intéressant que il isole pas l’artiste euh par rapport à ce qu’il a fait il l’incrit dans un certain héritage une certaine lignée avec ce qui s’est passé auparavant dans la scène viennoise avec les situationnistes euh

    Il évoque aussi freut enfin plusieurs choses que je trrois c’est intéressante et ce que j’aimais bien aussi CIT à la fin du texte euh j’ai l’impression qu’il retire un peu le fait que souvent on associe à l’artiste question un peu de d’Ur de dimension un peu spectaculaire

    Où il raconte en fait une anecdote euh qui a lieu dans un restaurant où ils ont pas mal bu et cetera et FR West en fait avance que peu importe à quoi l’ ressemble ce qui compte c’est comment on l’utilise j’aimais bien l’idée qu’en fait il metettent un peu cette question

    Euh au vol euh pour les spectateurs du coup et que ça laisse un peu à réfléchir dans toute l’expo et justement parler un peu du du texte dans l’exposition qui permet de mettre un peu une pause et de la question de temporalité par rapport au textes qui est un peu différente et

    Je crois que c’est toujours intéressant dans une expo justement quand tu as ce genre de question qui est un peu mise en avant et qui permet un peu de pas nous orienter mais un peu nous donner un peu de l’espace pour penser réfléchir analyser du coup le contexte

    Et qu’est-ce qui fait qu’un artiste comme lui a pu du coup avoir autant de renoms et devenir une référence alors ce qui ce qui est intéressant dans le choix que vous avez fait outre le fait c’est un texte qui émane des éditions du centre pampidou c’est le fait que donc c’est Bernard

    Blissen qui est directeur du musée et qui préface euh une exposition dont il n’est pas le commissaire puisque le commissaire c’était Christine massel on a le passage où il il rend rend hommage au travail de Christine massel et tout ça ça donc c’est la parole du supérieur

    En quelque sorte sachant qu’il y a encore une préface avant qui est celle du président du Centre Pompidou hein donc on a là dans un appareillage de discours c’est ce que je disais tout à l’heure on est dans un un appareillage de discours il y a d’abord le président

    Du Centre qui qui a introduit après vous avez le directeur du musée et puis après vous aurez le le mot de de la commissaire sur sur sur France dis donc c’est ce c’est ce feuilletage de discours hein qu’on entend parfois et parfois c’est le maire et parfois c’est

    Le député enfin voilà enfin on pe avoir comme ça des feuilletage de discours importants et et et dans les textes que vous avez choisis les uns et les autres on est effectivement plutôt dans une littérature critique hein c’està-dire de gens qui parlent sur l’exposition ou qui parlent sur l’artiste et tout ça et

    Cetera euh même si c’est de la part de Jérôme sens un une explication curatoriale mais ilons que voilà c’est quand même un texte de de d’une dimension critique pas du tout dimension poétique et tout ça et cetera et et avec Bernard c’est vraiment une dimension presque institutionnelle quoi hein

    Puisque il est en préface au travail de du commissaire ce n’est pas son exposition dont il est le le curateur oui puis il y a quelque chose un peu de je trouvais un peu scolaire aussi dans la manière dont il aborde justement le enfin sa préface et le discours par

    Rapport à l’artiste mais que je trouve aussi intéressant parce que ça ça enlève des fois quelque chose qu’on peut avoir de très poneu aussi et abscond par rapport à certains textes d’exposition qu’on peut voir aussi B oui la première phrase fait un peu discours d’ailleurs de de maire de il est des artistes

    Majeurs dont le statut de passeur en fait des figures essentiel de notre modernité que la mort ne fait pas oublier trèss amen alors alandro vous voulez le texte ou vous le connaissez bah et et moi j’ai enfin le texte que j’ai choisi c’est l’avant propos en fait de l’expo possédé qui a

    Eu lieu à la finin au moko en 2021 je pense enfin si je me trompe pas euh enfin j’ai pas une expo que j’ai vu malheureusement mais mais du coup enfin ce qui m’a intéressa c’est que c’est enfin ça englobe en fait plein et beaucoup d’artistes qui ont travaillé

    Sur la question de enfin de de l’ésotérismef de fin de la scellerie de de tous les les personnages en fait qui ont été rejetés enfin dans la dans la société bah tout au long de de l’histoire de enfin de l’Europe et genre même des du m entre guillemets euh euh

    Et enfin c’est ça m’a rappelé aussi à au gravur de Francisco de Goya bah qui peut bah qu’on peut bah voir bah l’expos art et littérature et enfin qui foroco également euh et aussi parce que genre moi personnellement je travaille aussi sur la question de Gen enfin def du

    Symbolisme de l’ésotérisme dans dans ma pratique personnelle et et j’ai trouvé que enfin c’était assez pertinent bah aussi par rapport à la littérature qui a beaucoup enfin parler et euh et et et montrer justement que enfin enfin toutes enfin c’est enfin ces personnages en qui ont toujours été

    Enfin rejetés euh ont beaucoup de choses à dire enfin qui euh en général et euh voilà enfin c’est un peu près euh enin ma mon choix merci àendroit alors là aussi là aussi c’est une parole je dirais un peu institutionnelle d’ailleurs AC Nicolas Brot directeur général du moko et il remercie Vincent

    Hunoré commissaire de l’exposition donc on est aussi sur cette parole un peu à la fois critique et en même temps institutionnel sachant que que Nicolas Bro est lui-même critique d’Ar et ici il intervient plus comme directeur de l’institution que comme le critique d’art Nicolas bourot et cetera et cetera

    Puisquil il relait quand même un projet qui n’est pas directement le le sien hein donc on revient dans ceitage pour finir je vous peut-être je vous je vous lis dans ma boîte de littérature d’exposition peut-être deux deux textes un tout petit peu différents j’adore ce communiqué de presse de de de l’UR

    Prouveau pour une exposition chez à la galerie Obadia où cha chaque communiqué de presse est est différent parce qu’en fait il y a des il y a des marques il y a des traces de salissure et tout ça le le le communiqué de presse est bourré de

    Faute les a sont sans accent et tout ça c’est vraiment évidemment très volontaire hein vous êtes invité B vous êtes invité sans sans accent circonf vous êtes invité er donc très cher vous êtes invité le jeudi 18 septembre à 18h à venir voir la tapisserie de ma

    Grand-mère et boire du te et nous aider à fond rising pour le futur visiteur Center à construire à l’arrivée de tunnel de grande d c’est son grand-père dont elle dont elle imagine quand même les les choses après il y a la même chose en anglais voilà et donc j’aime

    Bien parce que c’est au fond c’est c’est une pièce quoi de de l’exposition mais mais les voilà tout le monde s’en est pas rendu compte à tel point que je l’aiilleurs revendu 100 € à un collectionneur de leur pouveau euh et puis puisque j’en avais pris plusieurs exemplaires

    Euh et auoscar toison Oscar toison formidable artiste là c’est chez Chantal Cruzel le le mot est en anglais rectoverso mais je vlais juste un petit extrait de l’exposition shelters qui qui où il montrait juste des des abris des sortes d’abris même c’est pas des abris

    De chasse ou pas avec des avec des bans et cetera et puis voilà le communiqué de presse signer dos cararttoison lui-même lire lire est une activité physique quelque chose que les corps font avec des mots je veux créer un espace dédié à cela un espace pour les mots un endroit

    Où lire voilà comme je vis au travers des mots pour lire un mot tu le récites tu l’inscris dans ta voix dans ta bouche et tu le dis peu importe les mots il t’appartiennent le temps d’une seconde prononce les sons à voix haute comme le ferait un enfant et incarne cette voix

    Je veux un espace pour ça voilà ce que j’ai tenté de faire quand je vivais à Paris créer un lieu pour y lire avec les autres c’était la bibliothèque la la librairie indépendante de François Piron euh et de Benjamin Torel qui s’appelait Cassio Corales hein et dont Oscar toison

    Était un des fondateurs je veux contenir ce besoin mais j’ai réalisé que c’était impossible je lis en marchant c’est une activité physique les mots créent leur propre monde ce que je suis en mesure de faire c’est fabriquer des étagères des meubles de mots des bans de lecture des

    Façons de regarder les mots seuls ou avec les autres la plupart du temps seul tout en étant dans l’intimité des pensées de quelqu’un je suis maintenant prêt à écrire voilà et ça c’est le communiqué de presse d’Oscar toison en 2016 voilà merci beaucoup à tous les

    Trois et puis s’il y a des question dans la salle si vous VZ venez voir ma petite boîte je vous demande pas de l’acheter hein euh à 100 € mais vous êtes les [Applaudissements] bienvenus non ben voilà c’est que c’était vraiment parfait merci beaucoup

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