Ce webinaire du 19 mars 2024 est organisé dans le cadre du MOOC Arbres (https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/arbres/). Il fait intervenir Catherine Lenne, enseignante chercheuse à l’université Clermont Auvergne et directrice de la Maison pour la science en Auvergne, et il est animé par Vincent Sennes (UVED).
Il vise à former les formateurs et les enseignants, du primaire comme du secondaire, dans le domaine des arbres. Ce thème, qui n’est pas toujours connu, permet pourtant de travailler un grand nombre de notions et de compétences. Catherine Lenne rappelle tout d’abord le problème de cécité botanique aujourd’hui observé puis elle présente trois dispositifs éducatifs sur le thème des arbres. Cette intervention est suivie d’un temps d’échange avec les participants.
0:00 Présentation du webinaire par UVED
2:35 Lutter contre la cécité botanique
7:53 Le levier de l’éducation
12:20 Présentation du dispositif “1-2-3 Plant Haies”
19:34 Présentation du dispositif “Les défis des p’tits chercheurs”
23:02 Présentation du projet “Tout en équilibre”
26:05 Conclusion de la présentation de Catherine Lenne
29:18 Questions-réponses / L’identification des arbres
32:10 Questions-réponses / Les sciences participatives
35:00 Questions-réponses / Trouver les ressources humaines sur les territoires
40:09 Questions-réponses / Choix des ressources végétales pour les projets d’école
43:37 Questions-réponses / Dimension partenariale et participative des projets
46:00 Questions-réponses / Quelles disciplines travailler autour de l’arbre ?
49:30 Questions-réponses / Ce qu’il se passe ailleurs sur le sujet
52:05 Questions-réponses / La notion de souffrance chez les arbres
58:59 Conclusion du webinaire
Il est 17h30 bonjour à toutes et à tous soyez les bienvenus dans ce nouveau direct organisé par la Fondation uvette dans le cadre du mou sur les arbres alors cet événement vous le savez fait partie d’une programmation qui a commencé il y a fort longtemps maintenant en janvier 2023 et qui va se
Poursuivre jusqu’à la fin du mois de juin 2024 vous pouvez retrouver tous les replay donc tous les enregistrements des précédents directs sur notre chaîne YouTube UVED nous avons aujourd’hui le plaisir d’accueillir Catherine line pour un direct qui est un petit peu particulier puisqu’il va surtout concerner les personnes qui forment et les personnes
Qui enseignent en d’autres termes il s’agit d’un direct qui vise à former les formateurs à former les enseignants sur un thème celui des arbres qui n’est pas toujours très bien connu et qui permet pourtant de travailler un grand nombre de notions mais aussi de compétences alors certains d’entre vous
Ne sont peut-être pas familiarisés avec le fonctionnement de ces directs et je vais donc rapidement le rappeler nous allons commencer par une présentation c’est environ une trentaine de minutes puis il y aura un temps d’échange avec vous sur la base de questions que vous pourrez poser à notre intervenante alors
Pas directement mais en utilisant le fil de discussion de ce direct ma collègue Delphine que je remercie de sa présence m’aidera à relayer à notre intervenante ces différentes questions quce qu’on fa entrons maintenant dans le vif du sujet Catherine line bonjour bonjour alors merci beaucoup d’avoir accepté de
Participer à ce direct avant de vous laisser la parole je vais rapidement vous présenter alors vous êtes docteur en physiologie végétale et agrégé de Scien de la vie et de la terre et vous êtes aujourd’hui enseignant de chercheuse à l’Université clerement Auvergne alors sur le plan de la recherche l’une des questions centrales
Sur lesquelles vous travaillez est de savoir comment les arbres tiennent-il debout longtemps dans un environnement fluctuant et sur le plan de l’ vous enseignez la botanique aux étudiants de licence mais aussi aux professeurs des écoles et de collèges qui sont en formation continue au sein de la maison pour la science en Auvergne
J’ajoute à cela que vous êtes très investi dans la diffusion de la culture scientifique auprès donc d’un large public à travers des articles des livres de vulgarisation des conférences des expositions pardon photographique ou encore des émissions radio alors j’invite tous les participants va bien vouloir couper leur micro Catherine je
Vous souhaite une bonne présentation et à tout à l’heure merci Vincent merci et bonjour à tous donc j’ai la parole pendant une demi-heure donc je vous propose ce ce direct sur la formation des enseignants dans le domaine des arbres et des forêts et pour commencer cela d’abord je rappelle aussi une chose
Que n’a pas dit Vincent c’est que j’appartiens à un laboratoire qui travaille sur l’arbre un laboratoire de recherche qui s’appelle le Piaf et c’est par cette appartenance que que j’acquière la légitimité de parler des arbres dans les formations alors d’abord pourquoi former les enseignants dans ce domaine de
L’arbre des forêts et bien je voulais rappeler un un concept peut-être que que vous ne connaissez pas qu’on appelle la cécité botanique la cécité botanique c’est un principe enfin un oui un principe qui a été découvert énoncé à la fin du 20e siècle et qui en fait peut
Avec ces deux images vous avez à gauche le tableau de la p de clownemy et vous avez à droite une photo si si je vous demandais à vous participants de décrire ces deux ces deux images et bien vous me diriez sûrement bah la pie c’est c’est
Une pi qui est sur une barrière dans un paysage en neiger et à droite je vois un lapin dans une dans une prairie et très peu d’entre vous citerai les arbres enneéigés sur la sur le tableau de clown de monie ou les prêtes et et les et les
Paturins qui qui poussent au pied du lapin euh donc en fait tout le monde le grand public en particulier l’élève en particulier ne voit d’abord que l’animal dans un paysage cette C cité botanique elle a été ici dessinée donc c’est un petit clin d’œil à Francis Francis alleé
Qui dessine dans lesé loge de la plante en 99 là c cité botanique alors vous voyez il y a deux personnages en bas à gauche de l’image qui sont dans cette forêt tropicale qui qui entendent les cris cris cris des animaux et qui disent c’est fabuleux toute cette faune en
Oubliant le merveilleux de la flore qui les entoure la cécité botanique elle est définie comme étant finalement une sorte d’indifférence aux plantes c’est un biaia cognitif de de notre cerveau humain une tendance humaine et principalement dans nos sociétés occidentales actuelles à ignorer les espèces les espèces végétales alors
Est-ce que c’est une maladie et et est-ce que ça se soigne donc c’est c’est une un corollaire en fait d’un syndrome qui a été décrit dans les années 2000 un syndrome qu’on a nommé le syndrome de déficit de nature ce syndrome il est largement étudié par mes collègues chercheurs en psychologie et
Sciences cognitiv et il est en lien avec le déficit d’attention avec ou sans hyperactivité mais surtout on s’aperçoit que ce syndrome impacte la santé physique et émotionnelle de l’enfant son développp cognitif et sa créativité c’est donc finalement cette cette céité botanique un un enjeu de santé publique si on ne combat pas cette
Maladie et bien on on va contre le le bon développement de de nos élèves ajoutez évidemment le le l’enjeu de l’arbre dans le dans la lutte contre le changement climatique et vous saurez pourquoi vous devez travailler et faire travailler vos élèves sur l’arbre alors les causes de cette
Maladie c’est quoi donc euh je me suis posé la question pour me dire bah il faut identifier des remèdes alors les causes elles sont d’abord liées aux propriétés même du monde végétal les arbres comme les plantes ce sont des êtres qui ont une vie fixée et donc pas
De mouvement réel apparent ou du moins des mouvements mais qui ne sont pas intelligible à notre échelle de temps donc ils paraissent immobiles ce sont des êtres parce qu’ils paraissent immobiles qui semblent ne pas avoir de sensibilité et donc même pour la vraiment à l’extrémité pas de vie
Apparente et également tout est vert dans le monde végétal et il y a donc un manque de contraste dans les couleurs vert et et le marron des trons donc finalement ces ces plantes sont des éléments de notre décor et notre œil ne les voit plus et en plus cette cet
Élément de décor qui se fond he dans notre vision est lié à notre propre fonctionnement parce que finalement au cours de l’évolution de l’être humain le cerveau a construit des filtres euh pour focaliser son attention sur ce qui est vital ou au contraire létal pour le
Corps et les les le végétal n’en fait pas partie nous regardons le monde végétal finalement sans le voir et puis troisième point la dernière cause la la plus grave si j’ose dire c’est que nos sociétés modernes sont pour la plupart organisées en ville plus de la moitié de
La p la population mondiale vit en ville et chez nous en France c’est plus de 80 % d’entre nous qui vit dans un environnement urbain donc on s’est éloigné de cette nature on s’est coupé de cette nature ce qui fait qu’on l’a on ne la connaît plus et d’autre part elle
Fait peur hein interroger un enfant sur sur le sur les animaux qui peuvent peupler une prairie ou ou le fait d’aller marcher pied nus sur de la mousse ben en général il aura peur alors un des leviers c’est peut-être l’éducation justement donc la première éducation c’est celle des parents celle
Des familles et là aussi ben on n pas bien parti parce que on a montré que les connaissances botaniques des enfants sont positivement corrélées à celles des parents c’est pas très étonnant hein finalement si les parents ne savent pas identifier un arbre les enfants ne le
Sauront pas non plus alors le rôle de l’école justement là-dedans il devient essentiel mais quelle est la place de l’arbre du végétal en général dans les programmes scolaires ben c’est il est pas elle est pas très grande hein il est insuffisamment présent euh les sciences même à l’école le primaire sont
Peut-être un peu comment dire un parent pauvre bien qu’on estit tenté de monter des plans sciences à l’image des plans math et des plans français euh d’autre part la la botanique c’est-à-dire les sciences du végétal hein la botanique au sens large elle est quand même vue comme étant une science désuett euh finalement
Ce sont les leçons de choses du passé et pour beaucoup d’entre nous et peut-être les jeunes enseignants en particulier bah ça c’est c’est pas très moderne d’aller faire de la botanique et ensuite pour l’école les professeurs des écoles de par leur formation sont très souvent des personnes qui ne sont pas passées
Par des cursus scientifiques en postbac et donc a il manque peut-être cet outil science qui qui peut faire peur alors quels sont les outils quand même à l’école dont on peut disposer d’abord heureusement la thématique de la nature et du vivant de l’arbre du végétal en général c’est une entrée qui est facile
À l’école parce que bah c’est facile à observer c’est facile à cultiver c’est facile de de sortir dehors d’aller voir le le le parc voisin ou le petit bois donc c’est c’est quand même assez facile en tout cas c’est plus facile que de d’enseigner le nucléaire par exemple euh
Alors à la maternelle vous verrez que dans ce que je vais vous présenter ensuite je trouve ça génial parce que les programmes sont finalement assez souples et dans le l’étiquette explorer le monde bah on peut mettre un peu ce qu’on veut à l’école élémentaire les plans franç les plans math prennent
Beaucoup de place et donc faut arriver à faire un peu de place aux sciences là-dedans heureusement il y a une tendance qui se développe très fortement en ce moment c’est ce qu’on appelle l’école dehors ou l’école du dehors qui fait que beaucoup de collègues emmènent leur classe une fois par semaine dehors
Et ça c’est formidable parce que c’est une très belle entrée dans ce monde de l’arbre et du végétal enfin au collège et au lycée alors au collège le lycée je connais un peu moins mais au collège on a tous les enseignements a les de DD ici enseignement au développement durable
Tout ce qui tourne autour des enseignements euh concernant le climat où on peut parler des arbres on doit parler des arbres donc là on a de de beaux outils par contre le danger au collège et au lycée c’est de ne parler que avec une seule un seul point de vue
Le point de vue de la biologie par exemple et donc il faut essayer de lutter contre le cloisonnement des disciplines et peut-être arriver à monter des enseignements communs avec la physique avec la techno et vous allez voir je vais vous proposer un exemple justement et enfin chez moi dans l’enseignement supérieur à l’université
Euh je pense que nous avons un gros travail à faire dans la formation initiale des futurs professeurs en particulier des professeurs des écoles où je trouve que la part des sciences est est trop faible donc la condition cinequanon pour connaître l’arbre et faire faire aimer
Le l’arbre la nature et et et combler ce déficit de nature auprès des jeunes bah c’est de former les enseignants donc c’est pour ça que on va on va parler ça aujourd’hui je vais vous présenter trois exemples d’actions de formation auprès des professeurs et de projets de classe
Qui ont été montés avec ces professeurs autour de la thématique de l’arbre dans la structure que je dirige la maison pour la science en Auvergne c’est un service de mon université l’université Clermont Auvergne qui travaille en partenariat avec le rectorat de l’académie de ClermontFerrand et cette maison pour la science elle fait partie
D’un réseau de structure équivalente à l’échelle nationale qui est piloté par la fondation la main à la patte alors mes trois projets que je vais vous montrer c’est un de trois plantes a les défis des petits chercheurs en particulier le défi l’arbre est-il mort en hiver et puis un projet
Interdisciplinaire qu’on a monté euh pour le le cycle 4 et donc à cheval sur le collège qui s’appelle tout en équilibre alors le dispositif 13 planté il est simple en gros c’est choisir et planter unechampêtre dans la cour de l’école et quand je dis choisir c’est
Pas moi qui a choisi ce sont les élèves donc dans ce projet que j’ai développé euh il y a déjà quelques années hein je vais vous le présenter en deux mots et que je réitère maintenant de manière un peu plus modeste mais il y en a un qui
Court en ce moment cette année en hauteloire c’est un projet donc de développement durable pour les classes qui offre de la formation en sciences pour les professeurs autour de ce thème végétal cette formation elle s’accompagne d’une aide d’un soutien des formateurs euh pour les projets de
Classe et vous allez voir qu’elle a une dimension qui va au-delà de l’école une dimension sociétale et citoyenne on a des partenaire hein dans ce dispositif des un pépiniériste un éducateur nature et surtout mission et Auvergne qui nous a aidé à designer les e les deux partenaires institutionnels de mon de ma
Structure l’UCA et l’Académie et puis le tout était financé par la Fondation yvrocher et le label d’excellence de l’université euh licite de Clermont alors je vous Pr présente ces quatre points donc un projet de développement durable pour les classes et avec plein d’images pour illustrer et bien par
Exemple ici la plantation des E par les élèves qu’est-ce qu’on a fait dans ce projet de développement durable on a essayé de comprendre les utilités d’une e on a essayé d’apprendre à reconnaître les essences les arbres les arbustes les élèves ont designé leur aie on a conçu
Cette e comme étant une e champêtre dite témoin c’est-à-dire qui qui soit une et briseevent qui soit une ha qui accueille les pollinisateurs qui puisse nourrir les oiseaux et cetera enfin toutes les fonctions de la haie et puis on a mesuré que on installait dans l’école un objet de science pérenne et évolutif
Si jeux dire parce que cet objet de science là c’est les images de la plantation en 2020 j’aurais pu vous verrez d’ailleurs peut-être tout à l’heure une image où la e c’est bien installé parfaitement en 4 ans alors qu’on fait les élèves dans ce projet pendant 2 ans ils ont eu des sorties
Terrain c’estàdire on les a emmené dans la nature pour aller voir les ha locales euh ils ont appris à déterminer à connaître les exens qui poussaient autour de leur école ils ont fait des enquêtes auprès des vieux du village ils ont utilisé des clés ils ont même créé
Des clés de détermination pour pour identifier les essences ils ont créé des Herbiers ils ont fait des suivis de croissance en travaillant sur les graines sur les branches euh ils ont certains ont fait des programmes de sciences participatives et cetera jusqu’à la plantation les professeurs pour ce projet ont été
Formés autour de l’arbre et de la ha avec des outils mis à leur disposition des moi-même qui me déplaçait pour les formations bien sûr mais des vidéos également des clés de détermination voilà les thématiques des différentes temp de formations que j’ai pu distiler pendant 2 ans à mes
Professeurs donc il y en avait pas mal quand même chaque thématique c’est 3 heur de formation finalement ces formations ça se résume à connaître l’arbre estce que c’est qu’une plante une e on est allé en forêt on a travaillé autour de la biodiversité on a fait de
La physique en travaillant sur le vent sur le le l’arrosage de la haie est-ce que c’est nécessaire ou pas on a aussi développé les compétences des professeurs autour de la démarche d’investigation ce ces formations ont toujours été accompagné c’est-à-dire d’abord et valorisé accompagné comment et bien ce que je crois fortement à
Comment dire à l’entraide entre les écoles dans ce projet nous avions un véritable réseau d’école voyez vous on avait 27 écoles quatre collèges dans toute la région Auvergne il y a toutes les listes des communes ici hein je je vais pas rentrer dans le détail mais pour vous montrer que chacun ne se
Sentait pas tout seul dans son projet de plantation de e nous avons planté plus de 30 e c’est-à-dire pas loin d’un km linéaire de de de plan ce qui est ce qui vient il y avait des petites moins de 10 plans et puis des grands de
Avec plus de 50 plans j’ai formé donc dans ce dispositif une cinquantaine de professeurs pour les accompagner nous avions des outils numériques pour échanger partager ses expériences ici vous avez une image qui vous montre un espace numérique de dépôt de travaux des classes nous avons aussi organisé des
Temps d’échange entre les classes ou entre une classe et le chercheur la chercheuse en l’occurrence c’était moi euh qui intervenait auprès des élèves pour avec l’outil donc des classes virtuelles via pour essayer de de de de de communiquer dans ce réseau d’autre part toujours encadrer les pratiques et valoriser les travaux
La plupart pas tous mais la plupart ont bénéficié du soutien du dispositif partenaire scientifique pour la classe c’est-à-dire c’est un dispositif qui qui est géré par la maison pour la science et qui met en lien un étudiant scientifique avec une classe et cet étudiant se déplace dans la class
Pour aller soutenir des séquences de sciences à raison de au moins 5 à 6 séquences de sciences j’ai aussi pu apporter mon soutien dès qu’on me le demandait sous forme de d’ par exemple ici c’était une interview par des CE2 qui m’ont posé des tas de questions très
Pertinant sur les arbres la valorisation des des travaux de classe comment elle s’est fait bon il y avait le le l’espace numérique où qui était comme une exposition des travaux des classes mais je voulais juste vous montrer que j’ai été très surprise de la richesse de de
Ce que les classes ont produit ici par exemple il y a une image qui vous présente un blog qui a été alors non pas créé pour le dispositif mais qui est le dispositif a alimenté pas mal d’articles sur ce blog un blog qui était destiné
Aux familles il y a eu des livrets de constitués sur le les travaux des des élèves ici les élèves de la Montagne Bourbonnaise il y a eu des expositions dans les dans les écoles dans les couloirs vous voyez ici des planchees d’herbier qui ont été réalisé par les
Enfants donc la dimension sociétale et citoyenne elle où et bien pour faire tout ça on a eu besoin du soutien des communes des soutiens des familles voyez ici la plantation qui s’est fait avec les parents et grands-parents le soutien des communes je il y a une petite image où on voit le
Tractopel qui a eu beaucoup de succès auprès des élèves de l’école d’orsine pour aider à préparer le sol on voit un employé municipal qui vient aider à la plantation le monde le le grand public également il y a eu des classes qui ont participé à un événement qu’on appelle
Expocience qui est une sorte de grande foire des sciences dans pendant laquelle les élèves ont des stands et ils peuvent présenter ce qu’ils ont fait pendant l’année et puis aussi une dimension inclusive que j’ai trouvé très intéressante dans pas mal alors ça c’est une image de la E qui a été planté au
Collège de lauradou par la section uliss donc le travail en fait là dans ce collège s’est fait avec une section uliss et puis il y a d’autres écoles qui ont fait appel aux sections Ulis de leur collège voisin pour aider à la plantation par exemple je vais un petit peu vite parce
Que j’ai pas beaucoup de temps donc le deuxième dispositif que je voulais vous présenter c’est le défi les défis des petits chercheurs c’est un dispositif créé par la maison et ce que je ce qui est formidable dans ce dispositif c’est que c’est destiné euh pratiquement exclusivement aux classes de maternelle
Donc en cycle 1 c’est lancé alors il y a plein de défis hein dans ce dispositif et le mien c’est l’arbre est-il mort en hi donc je mets les élèves alors je leur envoie une vidéo où où je je je leur parle et je met au défi de me prouver
Que l’arbre n’est pas mort en hiver l’arbre feuillu hein celui qui perd ses feuilles à l’automne donc quelques images pour vous montrer que là aussi ça ça ça conduit à conduire à sortir les élèves de la classe ici j’aime beaucoup ce petit garçon qui est en train de de
S’assurer que l’arbre est vivant avec son stéthoscope qu’est-ce qu’on fait là-dedans en fait c’est un prétexte ce ce défi parce que le défi lui-même est assez simple à relever hein euh c’est un défi c’est c’est un prétexte pardon pour amener le professeur et sa classe à travailler sur sur l’arbre sur le bois
Sur les essences sur la forêt en bref pour se familiariser avec l’arbre parce que pour lutter contre le déficit de nature je suis persuadé qu’il faut semer des graines c’est le cas de le dire très très tôt ici vous enseignant c’est dès l’école maternelle dans les familles ça devrait être dès la naissance
Euh dans ce défi c’est pas seulement gentillé hein c’est vraiment Mané de vrais concepts scientifiques et ce dès l’âge de 4 ans c’est assez fascinant euh de quoi est fait un arbre quelle est son anatomie comment il croit sa croissance année après année je vous montre juste
Le petit dessin en bas à droite vous avez le le schéma d’une branche observé à gauche par un enfant de maternel le défi a été décliné aussi jusqu’au CP CE1 et donc vous avez ici un élève scripteur à droite hein qui qui va un peu plus loin bien sûr dans son observation mais
On on voit même sur la branche de maternelle que l’enfant voit une branche des ramifications des bourgeons des lentill siell et pour l’élève un peu plus âgé les cicatrices annulaires qui qui font les les jonctions de d’année en année donc on va très très loin même avec des enfants très jeunes et surtout
On les apprend on leur apprend pardon à observer le monde qui le qui les entoure à le décrire avec des mots donc c’est aussi des activités vraiment de langage tout ça ça permet à la sortie hein j’ai pu le constater dans les classes que euh pour ne plus jamais dire
Que l’arbre bourgeonne au printemps parce que les bourgeons l’enfant comprend très vite qu’ils sont là dès l’hiver ils sont même là dès l’été précédent et pour ne plus jamais dire non plus que ce sont les que qu’il y a des feuilles qui poussent sur les branches au printemps ce ne sont pas des
Feuilles qui poussent au printemps vous qui avez suivi le mou arbre vous savez bien que ce sont des branches feuillées et non pas des feuilles qui poussent au printemps et bien là cet enfant de 4 ans il est en en capacité de le découvrir voilà donc bien sûr on forme les
Professeurs pour qu’ils puissent être armés face aux questions des élèves et aux activités à suivre donc sur l’analyse des branches des bourgeons laffile au taxi et cetera on offre également un espace numérique de partage pour échanger entre les classes et la valorisation du travail des classes se
Fait aussi sous forme d’un livret d’or que je produis à partir des remontées des classes et que j’offre à la classe en fin d’année et j’en fais aussi un lien Calameo qui est envoyé aux familles donc ça ça fait ouverture aussi vers les familles et enfin le dernier projet qui
Est un peu plus à cheval sur le collège un projet interdisciplinaire qui va mêler la biologie de l’arbre bien sûr mais aussi la techno et la physique c’est tout en équilibre alors là aussi ça part d’un défi donc le défi c’est un défi technologique c’est le défi
Équilibre vous voyez une petite image là voilà quelle solution technique pouvez-vous trouver pour faire tenir debout un cylindre de mousse sur sa base tronquée donc évidemment si le cylindre est juste posé sur la table il tombe donc comment faire tenir debout ce cylindre le défi est lancé alors c’est
Un peu particulier dans C dans ce dispositif on ne forme pas les professeurs avant mais le défi est lancé aux classes et donc le professeur va faire aussi de la recherche comme comme ses élèves il va ils vont investiguer des solutions techniques avec tout le matériel possible et imaginable de
Présent dans la classe ou qu’on peut amener dans la classe et on va classer euh pardon il y a aussi un espace numérique d’ouvert pour que les classes fassent remonter leur solutions et regarder juste une petite vue comme ça des des solutions techniques inventé par les élèves qui vont tourner finalement
Autour de de l’ancrage de de l’éayage du haanage et cetera une fois que ça c’est fait on forme cette fois les professeurs pendant un temps assez court hein 3h on a on a eu fait aussi sur une journée entière euh sur autour des notions d’équilibre du de centre de
Gravité de polygone de sustentation tout ce qui est levier et toutes les solutions technologiques he pour bien les comprendre et bien les les expliquer ensuite avec voyez ici des temps vraiment où il y a là aussi de l’investigation de la part des des professeurs et ça se termine par le défi
Numéro 2 qui est lancé à nouveau à ces classes il faut aller parce que vous allez me dire où sont les arbres là-dedans et donc le défi numéro 2 c’est d’aller retrouver dans le monde des arbres les solutions techniques qu’on a trouvé en classe les solutions technologiques qu’on a trouvé en classe
Et voilà ce que ça donne on peut tout à fait autour des solutions de tuteurage ancrage étayage au banage et cetera trouver des exemples dans la nature ouvrir son œil et aller les les récolter alors soit les arbres qui nous entourent soit éventuellement de la documentation sur internet quand on est par exemple
Sur les racines contrefort des arbres tropicaux mais voilà le l’idée et ça va même au-delà des arbres puisque les élèves recherchent aussi ces solutions technologiques dans le patrimoine bâti qui qui entoure le collège et même pendant les cours de gym tout ce qui est équilibre dans les cours de
Gym voilà on accompagne et on valorise encore une fois alors pour les classes de primaire on les envoie à l’École des sciences l’École des sciences c’est un centre pilote la main à la patte on a la chance d’avoir ce centre pilote en Auvergne à côté de de la maison pour la
Science ce centre pilote travaille d’ailleurs avec nous à la maison donc les enfants vont faire aussi une journée de science à l’école des et puis toujours je je je leur produis un petit livret d’or en récompense en conclusion j’ai j’ai essayé de vous montrer cette entrée que j’avais donc
Cette ce souci que j’ai de lutter contre la cécité botanique je pense que un des moyens c’est de passer par vous et de former les enseignants à à à manipuler ces concepts sur l’arbre avoir des bases de botanique pour reconnaître et identifier encore que ce soit pas tout à fait nécessaire
Hein on peut très bien travailler sur l’arbre sans même identifier son nom en tout cas avoir des bases sur son fonctionnement pour comprendre sa croissance comprendre comment il s’adapte aux saisons et cetera et puis offrir des des pistes des projets des façons de faire en classe qu’est-ce qui
Marche bien au bout de quelques années de ces différents projets ce qui marche vraiment bien c’est que c’est il faut vraiment former les enseignants mais avec un accompagnement si on fait de la formation one shot ça ça marche pas bien parce que l’enseignant se retrouve seul s’il n’est pas scientifique bah il a
Peur de mal faire et donc il se il se lance pas donc il faut cet accompagnement et et le mieux c’est quand il est accompagné avec ce lien avec la recherche moi c’est ce que j’offre avec mon action si c’est pas avec la recherche ça peut être avec le
Monde associatif avec un éducateur nature ça marche très bien également ce qui marche très bien c’est de mobiliser les classes les élèves autour de défi quand on lance un défi surtout à l’école primaire en général même à des maternelles ils sont tout contents et ils sont enthousiastes pour relever ce
Défi il faut aussi avoir un objectif fort et utile par exemple celui d’une plantation je trouve que ça c’est très porteur la ha c’est vraiment un bel objet ou pourquoi pas même un arbre mais par contre attention il suffit pas de planter un arbre pour faire de ses
Élèves des botanistes et en tout cas pour lutter contre cette céité botanique il faut qu’il y ait tout que je vous ai raconté autour c’estd vraiment un travail euh comment dire fouillé de de de autour de ce de cet objet arbre et puis la dernière chose qui marche bien
C’est qu’il faut valoriser leur travail là aussi les élèves sont sont ravis lorsqu’ils ils reçoivent le livré lorsqu’ils sont diplômés on leur fait des diplômes de de planteur de ha par exemple et cetera quand on communique sur leurs travaux même dans la presse ça ça ça marche
Fort voilà je je crois avoir tenu le temps j’ai peut-être parlé un petit peu vite parce que je voulais vous présenter ces trois grands exemples de de formation qu’on qu’on qu’on a mis en place en Auvergne mais je suis à votre disposition si vous avez des questions bien sûr Catherine merci beaucoup pour
Cette présentation vous avez très bien tenu le temps puisqu’il est presque 18h euh présentation qui est à la fois sur le diagnostic mais surtout à travers les trois projet que vous avez présenté et et vous avez été précis sur les aspects de conception de mise en œuvre vous avez
Souligné la dimension partenariale aussi très importante l’aspect de la valorisation vous avez rappelé en conclusion donc autant d’éléments qui je suis sûr seront très utile à toutes les personnes qui envisagent ou qui ont déjà mis en place ce type de projet alors en attendant que les questions AFF fluent
Euh sur le fil de discussion je voulais peut-être vous poser une première question un élément euh qui peut parfois être bloquant enfin vous allez me dire si ça peut être bloquant ou pas et celui de l’identification des arbres parce que c’est pas toujours très facile en en d’autres termes ma question est la
Suivante faut-il savoir être en capacité d’identifier les arbres pour travailler dessus avec des élèves alors euh c’est une très bonne question et je je vais répondre d’emblé non non c’est pas indispensable de savoir identifier un arbre et de mettre son nom dessus sauf si évidemment vous avez l’intention
D’aller constituer votre e et qu’il vous faut identifier les bonnes essences à mettre dans la ha là il y aura un travail obligatoire de passage enfin de de d’identification des essences mais si on va pas jusque là on peut tout à fait travailler autour de l’arbre et de la
Forêt sans savoir quels sont les noms de ces arbres euh et puis parce que on va travailler à ce moment-là sur la constitution d’un arbre c’est c’est fait comment un arbre qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur le le bois comment se met-il en place comment un arbre grandit et
Finalement on n pas tellement besoin de savoir si c’est un chînne à être ou un ou un épicéa euh évidemment après vous aurez des questions les enseignants de de la part de de vos élèves ça ça m’étonnerait qu’il y en ait pas un qui dit mais c’est
Quoi c’est quoi cet arbre il y en aura bien ou qui dira ça c’est un scoyaa géant alors que vous observez un feuillu vous saurez d’emblé que ça n’est pas ça n’est pas le la bonne identification donc il vous faudra peut-être aller un petit peu plus loin et quand même
Apprendre à les identifier donc il y a des outils pour ça il y a des outils scientifiques qui sont des clés de détermination qu’on apprend à utilisé justement dans les formations dont on peut aussi apprendre soi-même en autoformation il y a des des vidéos on
En a créé une à la maison où j’explique pas à pas quelles sont les étapes nécessaires pour utiliser une clé de détermination voilà donc on peut tout à fait apprendre et si on ne sait pas si on ne veut pas apprendre ou si on on se
Sent trop frileux il y a encore une fois des outils maintenant très puissant qui sont des boîtes noires c’est-à-dire on rentre dans la boîte une photo de la feuille de de la branche de l’arbre euh et ressort de la boîte noire le nom de l’arbre donc je pense à l’application
Plante net une application à mettre sur vos téléphone qui est formidable he c’est très puissant maintenant donc c’est c’est l’intelligence artificielle qui va vous donner le nom de l’arbre ça peut aussi vous rassurer d’ailleurs sur si vous utilisez une clé euh ça peut vous rassurer sur le comment dire ce que
Vous dira l’intelligence artificielle euh voilà donc encore une fois pour répondre à votre question Vincent non on n’est pas obligé d’étiqueter par contre ça viendra à un moment ou à un autre alors je des questions commencent à arriver une première vous avez présenté trois dispositifs vous n’avez
Pas alors ça fait erreur de ma part évoquer les sciences participatives il y a des dispos je l’ai juste mis en je l’ai pas dit or allementand c’était cité à un moment mais bien sûr c’est voilà comme l’Observatoire des saison sur la trénologie ce genre de chose euh qu’est-ce que est-ce que comment
Utiliser cet outil voilà ouais donc le l’outil science participative c’est formidable pour le pour l’école pour le pour le pour l’éducation parce que on a affaire donc à des des des organismes qui vont produire de la documentation des des des des comment dire des des des trajets des des séquences de classe et
Cetera réfléchis pour accompagner les classe dans un programme de scienceces participative donc ça c’est c’est vraiment formidable par contre moi j’aimis quand même faire attention par exemple le programme de scienceces par participative de l’Observatoire des saisons sur la phénologie bah il est super mais il est quand même assez compliqué c’est-à-dire
Aller identifier les stades de débourrement d’un arbre en alors je me souviens plus des pourcentages mais il faut que au moins 75 % des bourgeons soient ouverts comment est-ce qu’on évalue que les que 75 % des bourgeon de l’arbre sont ouverts c’est pas très facile après il peut y avoir des
Programmes de sciences participatives un petit peu plus simple euh j’ai par exemple les classes 1 23 planté on on les a fait participer en la dernière année à un programme alors il existe plus parce que c’était un chercheur un collègue de Bordeaux qui avait besoin de donné euh sur le terrain
Et qui a fait qui a développé un programme de sciences participative qui s’appelait euh euh comment ça s’appelait les gardes du corps du chîn haw bodyguard ça s’appelait et il faisait fabriquer aux élèves des des des chenilles en pâte à modeler des leurs en fait pour les oiseaux qu’il faisaient
Placer dans les dans des chaînes alors faire les choisir bien son chaî l’orientation des branches euh fallait faire des belles chenilles enfin c’est il y avait tout un protocole de recherche simple mais bien délimité et donc c’est ça l’avantage des programmes de sciences participatives hein je reviens là-dessus c’est en général c’est
Bien balisé et puis il y a un vrai objectif valorisant pour les classes c’est de participer de produire des données qui sont utilisables par la recherche par un chercheur et ça en général ça plaît beaucoup donc oui bien sûr il faut moi j’encourage à aller gratter à l’Observatoire des saisons
Aller gratter les programmes euh de euh comment ça s’appelle sauvage de marue on est plutôt sur de la plante herbassée euh il y a des programmes sur les liquenes il y a plein de programmes de sciences participatives et c’est vrai que c’est passionnant Vigin nature merci je vois
Euh Renaud qui je cherchais le mot il m’échappé VI nature bien sûr alors je vais ensuite vous poser des questions je suis pas sûr qu’il y a un ordre très logique dans toutes ces questions mais voilà on va on va faire comme ça si vous le voulez bien euh peut-être la question
De déominateur c’est la question des des ressources alors on a bien compris qu’enverne c’était très bien d’avoir Catherine Len en auverne parce que elle se déplace elle fait des formation de 3 He elle est super dispo elle est efficace qu’est-ce qui se passe sur les autres territoires comment s’y
Prendre pour les enseignants qui nous écoutent vers qui se tourner d’accord donc euh alors il y a donc on vient de citer un petit peu ces ces grands organismes qui lancent des programmes de sciences participatives donc on peut déjà aller gratter sur Internet là-dessus il y a dans chaque région et
J’en suis sûr un un tissu associatif très riche de en lien en général souvent avec les grandes sociétés savantes de France par exemple la Société botanique de France la SBF la société naturelle la mémoire va me manquer hein le les muséums d’histoire naturelle locaux bon donc des des associations de
Botanistes voilà donc il faut se tourner vers ce monde associatif il y a je je je soulligne quand même que la maison pour la science en Auvergne elle est pas toute seule hein encore une fois il y en a 14 en France donc il y a quand même
Pas mal de régions où il y a des maisons pour la science alleer taper à la porte des maisons pour la Scien elles sont là pour ça pour vous donner des ressources une maison pour la science ça a la particularité de de faire de la formation continue pour les enseignants
Mais les formateurs qui interviennent sont des chercheurs et enseignant chercheurs donc c’est aussi des structures universitaires qui ont un réseau très large d’intervenants potentiels sur votre territoire des Catherine l ailleurs parce qu’il y en a plein dans d’autres régions quoi les conservatoires botaniques tout à fait je
Suis d’accord donc on a un des conservatoires des CNB Conservatoire National botanique un petit peu partout donc là aussi il faut aller frapper àors porte euh on a des des les conservatoires d’espace naturel les scèes euh qu’on peut aussi solliciter alors par contre parfois tous ces partenaires il y en a quelques-uns qui
Sont payants c’est-à-dire que dans le monde associatif parfois il faut payer pour avoir droit à un projet donc c’est aussi pour ça que je vous encourage d’abord aussi à aller voir euh les comment dire les les les les partenaires publics hein que sont les universités que sont les les muséums enfin là c’est
C’est les villes bien sûr mais voilà donc il faut faire le tri un petit peu j’ai sûrement j’en oublie sûrement plein je pense déjà un aperçu de la diversité surtout du tissu aussi bien au niveau académique sur le plan associatif des personnes très compétentes il faut faire
L’effort voilà les les chercher mais il y a moyen d’en trouver sur tous les territoires bien entendu je pense ces questions et quand il y a aussi souvent parfois la question de dire ben moi je j’habite en ville les CPN voilà exactement une source qui est une mine
D’un site de de d’information je suis tout à fait d’accord euh abonnez vos classes à la hulotte pendant que vous y êtes hein le journal le plus lu dans tous les terriers et voilà vous aurez un un un une revue naturaliste d’e d’une très haute qualité donc ça c’est
Formidable euh t Botanica ça c’est le site des botanistes alors c’est un peu plus difficile d’accès quand même he celui qui n’est pas botaniste quand même euh je voulais rajouter quelque chose je ne sais plus quoi voilà ça vous revienne je vais tout de suite vous proposer une
Autre question vous avez évoqué plant net après avoir dit bien sûr que c’était pas la solution unique à toutes les questions d’identification queon pouvit c’est surtout que c’est c’est c’est une solution qui n’est pas une solution scientifique il y a pas de démarche quoi
C’est une boî no il y a pas de démarche c’est de voilà est-ce que est-ce que vous pouvez reprendre rapidement quelques outils vous avez parlé des clés de détermination en fait il faut que des outils qui sont intéressants à manipuler avec des étudiants c’est tête c’est pas
Très intéress pr la photo ouais donc les les clés les clés de détermination on m’interroge souvent là-dessus hein les les collègues m’interrogent souvent parce que il y en a plein sur le sur Internet on sait jamais laquelle prendre et cetera alors si on veut des clés assez simples qui identifient euh euh je
Sais plus combien en a peut-être une vingtaine d’arbres feuillus et une vingtaine d’arbres conifèr c’est les clés de l’ONF les clés de l’ONF elles sont parfaites euh par contre après moi ce que je trouve vraiment formidable et ça ça aussi je le je je je fais travailler les profs en formation
Là-dessus c’est de créer sa propre sa propre clé c’est-à-dire que de de construire sa clé de détermination de de c’est-à-dire d’identifier les critères qu’on va observer qui vont être discriminants qui vont permettre de faire des triis euh et de de construire petit à petit sa clé qui qui finalement
Ne ressemblera à aucune autre clé de détermination ça c’est quand même assez génial alors vous allez me dire bah oui mais pour construire une clé faut quand même que je sache le nom de l’arbre qui est au bout oui donc ça c’est peut-être un niveau au-dessus mais franchement il
Y a il y a là aussi hein on trouve pas mal de de choses sur internet sur la création de sa propre clé de détermination une autre question euh toujours sur la question des ressources mais celle des ressources végétales dans un projet comme planter une e euh un établissement veut faire ça finalement
Vers quelles essences il va se tourner tout simplement oui alors là là c’est très simple en fait et c’est vraiment ce qu’on a préconisé dans 1 2 3 planté et c’est le la démarche qu’on fait prendre à toutes les écoles euh alors l’avantage c’est que c’est beaucoup d’écoles
Rurales bon pour les écoles de ville on peut en discuter hein et et c’est là aussi la puissance du réseau des écoles c’est de pouvoir échanger avec d’autres donc ce qu’on fait c’est que on fait sortir les élèves les classes dehors et on les fait aller à la recherche des ha
Ou des essences qui poussent localement c’est-à-dire on va aller dans la campagne environnante dans le petit bois d’à côté et on va chercher bah qu’est-ce qui pousse là naturellement et je vais essayer d’identifier ces essences là parce que si elle pousse là naturellement si elle est si la E est
Installée là depuis 50 ans c’est que les essences sont sont bien adaptées au climat au sol et cetera et donc on se on on comment dire on on on contourne cet obstacle de se dire oui mais alors moi je suis sur un sol basaltique qu’est-ce que je dois mettre
Ou moi j’ai un seul calcaire et cetera enfin voilà donc on va en fait copier ce qui a déjà ce qui pousse déjà autour de de de la classe quand je dis des écoles rurales ça peut ça peut être des petites villes hein et puis une sortie qui est
Organisée alors là faut un quart évidemment mais on peut aller faire organiser une sortie une journée dans la campagne environnante pour aller se se renseigner aller travailler sur les sur les les essences qui poussent autour et des arbres pardon les arbres fruitiers aussi bah pourquoi pas oui c’està-dire
Que ça dépend du projet que vous voulez monter dans le projet 13 planté on était plutôt sur de la ha champêtre ce qu’on appelle la ha champêtre dans laquelle d’ailleurs on a planté des Merisiers on a planté des pommiers voilà si vous aviez un projet pourquoi pas de forêt
Nutritive ça se fait beaucoup en ce moment bah ça peut être très sympa aussi et ça peut permettre de travailler avec le le comment dire l’horticulteur voisin Quiou ou l’association qui essaie de sauver les les vieilles pommes locales enfin vous voyez ce que je veux dire les
Les les anciennes essences et cetera oui c’est tout est bon hein tout est bon ce que je veux dire aussi dans dans ce ce projet quand je disais tout à l’heure avoir un objectif important euh ça peut être la plantation de quelque chose dans l’école pour moi c’est c’est un peu
C’est presque anecdotique c’est parce que ce que je veux dire là derrière c’est que il est important de faire connaître la végétation qui pousse les arbres qui sont là et et et de montrer aussi l’importance des vieilles e des vieux arbres et tout ça on va planter
Bien sûr un arbre on va le regarder pousser mais cette arbre là ne remplacera jamais le vieil arbre qui pousse derrière l’école et cetera parce qu’il rend pas les mêmes services donc il y a peut-être aussi cette dimension là à à faire bien prendre conscience
Vous avez vu que j’ai cité j’ai mis un petit attention à la fin de ma présentation pour dire c’est pas parce que je plante un arbre que j’ai un geste de développement durable c’est plutôt parce que je protège le le vieux bois ou le vieil arbre qui est à côté de mon
École là j’ai un vrai geste de développement durable parce que je protège un arbre qui est installé depuis longtemps qui a des vrais des fonctions des services écosystémiques nombreux qui accueillent de la biodiversité et cetera et et c’est beaucoup mieux de protéger cette arbre là et de pas le couper que
D’aller en planter un jeûne je dis pas que c’est pas bien hein c’est bien aussi mais voilà c’est faire prendre conscience aussi de cette importance de ce qui est déjà en place vous avez parlé donc de projet dans l’enceinte de l’établissement avec les les e vous avez aussi parlé de de
Sorti euh d’enfants je je vois l’un des participants sin à Marseille par exemple des des écoles impliquées dans le développement la mise en place d’une forêt miiawaki oui voilà ça c’est voilà c’est très à la mode je terrestres éducativ également qui qui qui qui s’appuient un peu sur le principe c’est
Ça où les enfants décident ensemble d’action qu’ils vont conduire dans la forêt c’est ça oui ça c’est il il y a un côté démocratique qui est qui est très sympathique là vous savez par exemple dans le projet 1 23 planté euh quand j’ai reçu les commandes des classes
Très très très rarement je je suis intervenue sur le choix très peu parce que je je trouvais que c’était important que ce soit leur choix à eux ils avaient décidé de ces essences là pour telle et telle raison qui n’était pas toujours pour moi les raisons peut-être premières
Mais je trouvais qu’il y avait il y avait ce côté démocratique je fais mon choix en lien avec les camarades de la classe en lien avec le réseau des écoles éventuellement donc c’est ça c’est important également alors oui effectivement là je je vois quelques messages qui qui font état de toujours
D’un d’un décalage entre ce que l’on peut apprendre sur les arbres le soin les planter et cetera et puis parfois la gestion des arbres dans des espaces en ville oui alors il y a une dimension vachement intéressante dans 1 2 TR planté ou dans un projet équivalent qui
Pourrait être monté la forêt miiawaki par exemple c’est que ça se fait pas sans l’aide des communes on a pas le droit de planter une e dans une école c’est c’est enfin il faut le il faut l’accord de la commune et souvent on fait appel à la commune aussi pour avoir
L’aide des services verts de la commune et donc ça c’est c’est chouette aussi parce que ça permet de d’avoir de la part de l’école un discours vers les élus vers les adultes qui gèent la ville où j’habite qui est un discours de bah moi voilà petit écolier euh je veux
Planter un arbre je veux protéger cette forêt-là et cetera donc je je trouve que c’est pas seulement un discours descendant des adultes vers les enfants c’est aussi un discours ascendant des des enfants vers le vers la société en fait euh vous avez parlé de donc d’approche alors vous avez parlé de de
Discipline en fait que qu’est-ce qu’on pouvait travailler autour de l’arbre il y avait formation à la science tout simplement il y avait la physique mais est-ce que égir un petit peu cela et et justement pour aller au bout de ma question Catherine on sait qu’aujourd’hui beaucoup d’établissements cherchent à verdir leur cours pour
Simplement peut-être aussi limiter l’effet d’Ilo de chaleur peut y avoir bien sûr euh voilà qu’est-ce que finalement en plus de planter des arbres déjà comment les planter pour rendre cela l’intégrer dans des projets éducatifs intéressants oui avec la dimension participative que vous évoquez et ensuite comment les faire parler ces
Arbres à travers des projets et les ancrages dans différentes disciplines donc ça va être un peu un grand ensemble de questions oui oui tout à fait donc là c’est c’est je vais pouvoir même évoquer un projet dans lequel je suis on m’a demandé d’être marine entre guillemets
D’un collège voisin un collège urbain de la ville de Clermont donc avec une cour très très minéralisée ils ont le projet de déminéraliser cette cour et de de de de d’enlever le le macadam d’avoir des espaces ils ont déjà planté une e donc ça c’est fait et ils
Ont d’autres d’autres envies autour de ce verdissement de plantation d’arbres de fruitiers justement et ce que je trouve assez sympathique c’est que dans ce projet on a le la projet le projet aussi de enfin c’est pas moi mais de en physique de placer des des capteurs pour
Aller mesurer le vent la température la petite il y aura la station météo donc il y a le prof de physique le prof de techno le prof de SVT donc ça c’est les profs de sciences qui sont impliqués mais dans ce projet et même en amont
Hein ils sont pas encore plantés pour le pour la plupart ces arbres en amont il y a la prof de lettrre euh une prof de lettrre il y a un prof de math il y a la prof documentaliste donc il y a une ben enfin c’est vraiment interdisciplinaire
Qui sont impliqués là-dedans la prof de lettrre elle fait écrire une pièce de théâtre par ses élèves autour de l’arbre donc ça il y a il y a vraiment une dimension littéraire production d’une œuvre en fait et et ça je je trouve la dimension assez belle euh il y a euh
L’organisation par tous ces professeurs et les classes impliquées de d’un espèce de collocque colloque de de chercheurs auquel je suis invitée en tant que chercheuse bien sûr mais ils vont me présenter leurs travaux sous forme de de comment dire de de communication orale de poster donc il y a aussi tout un une
Dimension de de communication de transmission de son savoir langagière écrite enfin orale et écrite euh enfin je je trouve que ce projet il est il est magnifique et même s’il y a des défauts il y a toujours des défauts c’est pas grave faut ça va de l’avant ça fait
Aussi comment dire ça décloisonne les classes parce que il y a des choses qui se font entre les classes enfin les classes rassemblées alors évidemment ça fait gérer parfois 130 gamins d’un seul coup hein donc c’est c’est pas facile il y a un soutien très fort du de de
L’équipe dirigeante évidemment de la la principale adjointe en particulier le principal bien sûr qui a donné son accord et donc un côté très facilitant de l’équipe dirigeante qui donne des heures d’ailleurs à ses profs hein pour discuter de ce projet sur se réunir et cetera euh alors oui mon micro est bien
Alors une question euh vous avez proposé au tout début de votre présentation un diagnostic sur notamment la la cécité botanique ouais une question de Madeline qui signale en Belgique un projet ose l vert alors sans parler peut-être de ce projetl est-ce que vous êtes aller regarder ailleurs ce
Qu’il se faisait est-ce que finalement il y a des des contextes culturels dans lesquels l’arbre est beaucoup mieux intégré alors la la notion de déficit de nature elle vient beaucoup de des pays enfin Canada et euh et États-Unis mais beaucoup Canada et donc effectivement au Canada on voit fleurir pas mal de ces
Projets euh autour de l’arbre alors transposable hein pourquoi pas par contre c’est c’est souvent des essences qui sont pas chez nous donc on a on a du mal un petit peu à transposer euh plus près de nous en Europe euh on a effectivement dans les en Belgique euh en Allemagne
Aussi voir les pays du Nord on a comme ça c’est c’estes ces projets qui se développent autour de la classe du dehors on en vient à à ce comment dire à à ce ce concept d’aller faire la classe dehors et l’aller faire la classe dehors
Je connais mal parce que pour moi je ce que je sais c’est que c’est pas que aller faire de la biologie c’est pas que aller regarder des arbres et aller travailler sur les arbres c’est aussi on va faire la classe dehors pour faire des maths pour faire du français et cetera
Donc j’imagine que c’est tout à fait possible je je je connais assez mal donc je sais je pourrais pas vous soutenir là-dessus quelles sont les activités à faire si je pourrais vous soutenir pour les activités autour du vivant ça bien sûr mais je sais que ça se développe pas
Mal la difficulté étant de pouvoir sortir les élèves de l’école en toute sécurité c’est pas facile de de se dire bah oui moi si j’ai besoin d’un quart toutes les toutes les semaines c’est impossible enfin il y a un cût qui qui est qui est insurmontable toutes ces écoles qui qui
Pratiquent ce ce cette choses là bah c’est des écoles qui ont effectivement un parc à proximité on peut y aller à pied voilà je parle d’école c’est beaucoup les écoles c’est pas tellement les collèges parce que le problème des collèges et des lycées encore plus c’est qu’après on est tenu par les programmes
Et c’est normal enfin on a un programme à remplir voilà à l’école c’est encore là où on a peut-être plus de liberté et à mon avis encore plus en maternelle et et et ça tombe bien parce que c’est à cet âge là qu’il faut semer les graines
Donc je pense que les son sont réunies mais je Meur d’envie de vous relayer cette question de de Christian une question qui un petit peu d’ordre éthique parce que finalement le criscient soulligne que quand on blesse les arbres il se passe des choses assez intéressantes parce que il y a des
Réaction il y a par d’autres organismes qui arrivent est-ce une pratique à encourager avec modérationou alors c’est une très belle question parce que la première chose c’est que par exemple dans un projet comme l’arbre est-il mort en hiver avec les maternels on les emmène dehors et on
Fait une récolte on va aller cueillir des branches on va aller couper des branches parce que le relever le dé ce défi là c’est ramener les branches dans la classe et on fait ce qu’on appelle du forçage de bourgeon donc c’est un défi qui doit se passer entre allez on va
Dire début février et mi-mars pas plus quand les la dormance des bourgeons est bien levée la vraie dormance et et avant que le débourrement nit lieu donc voyez c’est un défi quand même assez minuté dans le temps et donc on coupe des branches donc ça peut
Être une question bah on le prive de sa branche donc on va expliquer que on a un prélèvement qui a un prélèvement scientifique un scientifique fait des prélèvements de manière raisonnée c’estàdire qu’on va pas élaguer tout l’arbre on va lui prendre quelques branches on va ramener ces branches dans
La classe on va les regarder euh débourrer donc on va pouvoir relever le défi on va pouvoir voir l’allongement des branches le mesurer on va observer tout ça donc on va acquérir des connaissances des compétences d’observation de de dessin et cetera et ensuite quand les branches
Quand on a fini le défi qu’est-ce qu’on fait des branches et ben les branches on a peut-être un un tas de compost on a peut-être un euh un quelqu’un qui a une cheminée on va lui donner les branches enfin où on va aller les remettre dans la forêt pour que ces branches puissent
Euh enrichir le sol et on va pouvoir travailler sur le compost travailler sur la litière et cetera donc vous voyez ce que je veux dire c’est que on casse pas une branche comme ça on explique pourquoi on la coupe et elle a une une durée de vie cette branche et elle va
Pouvoir participer au au au cycle et et être recyclé quoi et votre autre question Vincent j’ai oublié mais je crois que c’était c’était cette question là que je vous voilà ah oui et là et donc il y avait peut-être derrière la question de ce monsieur ou cette dame de la question de la
Souffrance oui donc je viens couper une branche c’est comme si dans mon dans mon imaginaire je venais couper le bras de mon voisin donc à l’école c’est un peu difficile à à travailler là-dessus mais on peut aussi répondre de manière simple que la souffrance telle qu’on la connaît
Chez nous euh être humain ou dans le monde animal cette souffrance- là n’existe pas chez les plantes ni chez les arbres alors comment on le sait parce que cette souffrance elle passe par un système qui est le système nerveux qui n’est pas chez les plantes ni chez les arbres elle passe par des
Récepteurs de la douleur très particuliers qu’on appelle des nocepteurs qui sont codés par des gènes particuliers ces gènes n’existent pas dans les génomes des arbres et des plantes donc on est sûr qu’il y a pas laanocception dans le monde végétal et d’autre part on peut aussi répondre si
On veut pas rentrer dans le détail d’un point de vue évolutif qu’est-ce que c’est que la souffrance pour nous la souffrance c’est un signal d’alarme pour notre corps qui dit attention il y a danger et donc il faut fuir ce danger il faut retirer la main de la flamme il
Faut fuir face à la morçure du chien et cetera l’être l’arbre ou la plante qui est un être fixé n’a de PE pas fuir ce ce danger et donc elle a d’autres moyens de se défendre elle va se défendre contre la blessure donc le moyen le premier c’est que elle peut perdre une
Branche cette plante cet arbre sans mourir l’intégrité du corps n’est pas remise en jeu nous on perd un bras bon on peut peut-être continuer à vivre on sera très handicapé on perd la tête on ne vit plus un arbre vous les têtez il doit repartir pour la plupart
Il va partir donc en fait on a cette plasticité des arbres qui fait que cette plasticité elle remplace la souffrance et elle va au-delà ça veut pas dire que l’arbre ne perçoit pas qu’on vient lui couper une branche ça c’est sûr que c’est perçu mais c’est perçu comme étant
Un signal attention il faut immédiatement mettre en en jeu en en en action les défenses de de de l’arbre la la fabrication de substances antip gène par les cellules vivantes qui se retrouvent à l’air libre et cetera voilà donc il y a pas de souffrance l’arbre il
Peut être coupé il perd des branches au cours d’une tempête il va en remettre en place la plasticité donc est là pour vous rassurer je profite de cette question et de votre réponse très très utile pour signaler que sur tout l’aspect connaissance des arbres c’est un aspect que vous n’avez pas développé forcément
Dans cette présentation puisque Ben vous ne pouviez pas parler de tout non euh ça a été signalé beaucoup d’entre vous ont suivi le mou sur l’arbre je juste que on travaille sur la mise à jour enfin l’enrichissement en tout cas pour une prochaine session avec des sujets comme
Par exemple celui que vous venez d’évoquer mais il existe d’autres aussi d’autres pistes et j’ai vu tout au long de ce direct dans le fil de discussion que beaucoup de participants avaient beaucoup de choses passionnantes à nous signaler donc n’hésitez pas là à le parcourir rapidement et à prendre des
Notes ça peut être certainement très utile il est 18h27 avant de conclure j’aimerais simplement vous laisser une minute ou deux pour le mot de la fin Catherine par rapport à l’ensemble de ces échanges merci Vincent euh et ben d’abord je voudrais remercier tous les participants qui ont qui ont suivi ce ce
Direct euh qui ont donc été j’espère intéressé parce que je leur ai raconté euh sûrement que je les ai déçu parce que en une demi-heure je je peux pas vous dire tout et et vous former et cetera mais c’était plus vous montrer que tout est possible on peut tout à
Fait monter des projets même très modeste même si c’est juste aller observer des branches d’un arbre et comprendre qu’en hiver il y a des bourgeons que c’est bourgeons vont donner des branchesfeuillées en printemps ça suffit on peut faire des choses très modestes et vraiment vous avez un rôle très important à jouer à
L’école dans l’éducation parce que hélas les les le citoyen lambda nos familles on on est éloigné de cette de cette nature et je pense que c’est un enjeu mais fondamental pour le les années à venir pour le le la transition vers vers ce monde euh comment dire je sais pas le
Monde d’après mais dans ce monde changeant avec ce climat changeant on a on a besoin de ce monde végétal arriver à faire comprendre dès le plus jeune âge que sans le végétal il n’y a pas de vie animale c’est formidable quoi voilà et et on aurait pu aussi rajouter bien sûr
Le monde microbien mais ça va encore plus loin voilà en tout cas merci infiniment de m’avoir donné le la tribune euh pour ce direct Vincent et bien Catherine je vous dis à très bientôt c’était une excellente présentation j’espère qu’elle aura été utile à l’ENS personnes qui se sont
Connectées à tous les participants je signale et je rappelle que ce direct est enregistré et que donc il pourrait être soit revisionné soit conseillé éventuellement à des collègues ou à des amis pour aller puiser quelques idées dans cette dans cette présentation plus largement pour suivre les informations
Vous savez que dans le cadre des mou produit coordonné animé par ruved euh beaucoup de directs sont organisés donc n’hésitez pas à aller vous renseigner sur les programmes les prochains événements à suivre et pour cela le mieux actuellement c’est d’aller dans notre mou qui est le plus ouvert c’est
Le mou sur le changement climatique vous trouverez toutes les informations sur les prochains rendez-vous euh je vous souhaite à toutes et tous une très bonne fin d’après-midi et à bientôt au revoir au revoir