Les architectures, comme le reste, sont en transitions. Le cycle de conférences « Architectures en transitions » met en avant les pratiques plurielles et vertueuses de l’architecture et de la conception face à un monde en mouvement permanent.
Plan Común est une agence d’architecture franco-chilienne fondée en 2012, basée à Paris et à Santiago du Chili. L’agence développe des stratégies pour maximiser et renforcer les espaces partagés et collectifs, le bien commun, au moyen d’outils architecturaux simples, par la recherche, l’édition de contenu, la conception d’expositions, de projets architecturaux ou urbains. Les commandes, qu’elles soient publiques ou privées, font l’objet d’une approche stratégique visant à réévaluer les usages et les hiérarchies spatiales, en considérant l’architecture comme faisant partie d’un réseau complexe de conditions et d’intérêts différents.
Leur projet « Maison Commune », réalisé en auto-commande, a été récompensé par le prix de la critique D’A, et nommé pour le prix de l’Équerre d’Argent dans la catégorie logement et pour le prix européen Mies van Der Rohe.
+ d’infos → https://maop.fr/programmation/conference-plan-comun
Aujourd’hui c’est on est accueilli ici dans cette magnifique salle du fond ancien c’est ça au beauard le plateau médiia euh je tiens par commencer à remercier chaleureusement l’équipe des beauzard de nous accueillir ici euh parce qu’on se sent très chanceux de pouvoir faire cette première conférence ici c’est une première conférence sur
Une série de quatre qui aura lieu à partir de ce soir jusqu’au mois de mai et vous avez le programme qui est affiché du coup je vais vite passer dessus on reçoit ce soir plein de commoun je dirais un peu plus après la col qui était une coopérative
Barcelonaise Raum labor qui vientnent de Berlin et Charlotte malterbart qui finira le 16 mai donc ce soir nous avons la chance de vous accueillir plein de commoun j’ai une petite antissèche je me permets de de la lire plein de commoun a été fondé en 2012 vous proposez des
Stratégies en faveur de l’espace public et collectif euh que vous considérez être un aspect clé de l’architecture indépendamment de son échelle ou son programme vous faites ça au moyen d’outil architecturaux simple par le biais d’un discours critique de la recherche de la conception et la construction plan de commoun est
Convaincu que les formes radicales basiques voire silencieuses et ça ça m’interroge beaucoup euh sont plus susceptibles d’être pertinentes et universelles et de service de support à l’utilisation collective et à l’imagination vous adoptez une approche critique et stratégique à l’égard des dossiers et des commandes afin de remettre en question et de transformer les
Hiérarchies spatiales et les usages depuis septembre 2018 plan de commoun est basé à Paris en France mais aussi du coup au Chili euh depuis pas très longtemps à nouveau à nouveau voilà euh vous êtes cinq associers euh j’ai tous les noms euh c’est l’association de sa architecte félippe des Ferrari Sacha discorsse
Marcelo Cox Kim courge et niissy manhauer que nous recevons ce soir merci d’être là euh petit parcours sur vous deux du coup maintenant vous êtes tous les deux diplômés de l’école de Marne la Vallée Kim tu as travaillé avec Eric Lapierre avec Studio amériica Sao Paulo avec pzoon elrhausen avec Roberto Gutiérrez et
Elléemental au Chili et tu enseignes à la universidat Maor à Madrid et à Marne la vallleé enissim tu as commencé ta propre pratique gare du Nord en 2010 où tu travailles sur des projets d’exposition notamment au Grand Palais oou pour le pavillon français à la 2è bienénal d’architecture de Venise ou
Encore sur des projets de logement à Lille et d’autres projets tu as un master en gestion foncière et tu as enseigné à Marne la Vallée entre 2014 et 2018 c’est ça prob euh on part sur 45 minutes de conférence on va les écouter parler moi je m’en vais et après il y
Aura une du temps pour avoir des questions et des réponses du coup euh que je vous inviterai à poser bonsoir et merci merci Johan pour l’invitation pour l’introduction on est très content de de pouvoir présenter notre travail à Toulouse ce soir et notre conférence s’ intitule l’espace intermédiaire comme
Projet donc l’espace intermédiaire c’est un avant tout un espace en plus un espace non sollicité donc non prog ramé un espace de vie et de liberté une plusvalue spatiale et c’est finalement autre chose euh la la définition de qui nous semble la plus pertinente est celle faite par
Glenda capstein qui est une chercheuse qui a travaillé sur les maisons euh des maisons agricoles dans le nord du Chili et elle le défin comme un espace constitué d’un lieu qui peut être le reflet de la vie de ses occupants où ils peuvent être aussi libres que dans un
Intérieur contrôlé mais en incorporant les éléments naturels et c’est un petit monde qu’il est possible d’ordonner de transformer d’apprivoiser son échelle et son caractère permettre la personnalisation et l’appropriation faisant queexister la relation d’identification et de projection entre l’habitant l’habitat et l’habité donc tout ça c’est euh ça vient de ce magnifique
Livre qui est qui existe que en version chilienne euh et les espaces intermédiaires sont délimités par des mass bati qui correspondent aux espaces fermés ou privés de la maison surtout au partie de ses côtés et c’est en lui-même un espace d’articulation de tous les lieux qui composent le programme d’une
Maison dans le nord du Chili donc le contexte dans lequel nous on a commencé à travailler et sur lequel on veut agir euh il est défini par une urgence à penser et concevoir de nouveaux modèles aujourd’hui euh sachant que la loi de l’offre et la demande
C’est ce qui est ce qui dicte de plus en plus le le développement urbain en faisant fille de des politiques de la ville et donc c’est dans ceexte de ce contexte postpitique que nous on se retrouve à devoir agir euh au moment de du soulèvement populaire qu’il a eu au Chili en 2019
Euh il y a un collectif qui a mis un peu à jour donc sur ça c’est sur la place où il y avait toute la manifestation hebdomadaire où ils ont dessiner le plan à échelle 1 de logement qui était enfin c’est un logement qui est répété partout
Dans les ce qu’on appelle les gettos verticaux à Santiago qui sont des logements faits par des promoteurs pour enfin voilà c’est la pure spéculation euh et donc c’est des logements microscopiques et grosso modo inabit euh il y a la question du confinement aussi qui a été posée plus récemment euh
Et cette question de la taille du logement et de comment euh quand on se retrouve enfermé dans ce logement euh comment vivre tout simplement euh dans dans une surface qui est de plus en plus petite euh quand on se tourne vers ceux qui nous dirigent bah on se dit queil y
A peut-être d’autres voies à trouver euh et même dans certains bâtiment emblématique de enfin par exemple à à saan Paulo dans le bâtiment de du Copan qui est de de N meilleur avec les bris soleil monumentaux on se rend compte que il y a toujours besoin de plus de d’espace et
Que tout est bon à prendre euh donc je sais pas si vous connaissez ce bâtiment euh mais en fait les bris de soleil ils sont du coup euh euh approprié par les habitants pour faire sécher le linge ou euh bouquiner mais du coup il y a ce ce ce besoin d’un espace en
Plus cette question de de l’espace intermédiaire bon voilà on on on fait une espèce de remise en contexte euh parce que c’est c’est c’est ce qui nous travaille et c’est ce qui structure c’est un peu la colonne vertébrale de du du travail de l’agence et euh voilà donc
On on va essayer de vous en vous en montrer d’abord à travers le travail peut-être de d’autres agences d’architecture puis on va on va revenir sur sur plan de commoun et essayer de vous vous le traduire euh à à l’intérieur de à travers plusieurs projets donc voilà forme et
Définition multiples généralement lié au climat aux conditions environnementales c’estàd que ça ça peut être des balcons ça PE peutre des terrasses des lodias des jardins d’hivers c’est cet espace intermédiaire il peut prendre plusieurs formes mais en tout cas il doit prendre une forme une forme architecturale et exprimer une architecture c’est
Voilà c’est c’est ni une chambre ni un salon hein ce qu’on dit c’est c’est un actif sans rendement hein c’est c’est de l’architecture c’est du bâtiment c’est du Real Estate mais ça ça ça ne ça n’a pas de rendement ça ne se ça ne se vend
Ça ne se vend pas hein c’est c’est c’est c’est pas inutile mais c’est totalement libre dans dans l’usage voilà c’est c’est la vocation de de cet espace intermédiaire d’avoir cette sorte de d’ambigué d’une certaine manière et puis voilà a il y a cette idée de d’espace
Incertain on dit pas si simple à prendre en charge par un mtre d’ouvrage qui soit public ou privé c’est c’est c’est ce que disait Kim tout à l’heure c’est c’est c’est c’est le côté indéfini et parce que on on réinterroge la demande on essae à chaque à chaque fois qu’on
Commence un concours à chaque fois qu’on nous pose une question on essaie de réinterroger et de se demander c’est si vraiment on peut pas faire plus est-ce que est-ce qu’il y a pas une question sous-jacente est-ce qu’il y a pas une question dans la question à laquelle on
On peut on peut essayer de répondre et nécessairement c’est toujours un peu source de dans un premier temps d’ d’une certaine friction et d’un d’un temps de d’appropriation par le client et dans et dans le dialogue sur voilà ça c’est peut-être un un des projets fondateurs je pense pour toute
Une toute notre génération mais qui est la maison la Tapie de la Caton est vassal euh c’est j’ai j’ai j’ai 100000 pour faire une maison de 100 m² ben pour 100000 je va je vais en faire 200 voilà et ben ben comment comment j’en fais 200 comment je donne beaucoup beaucoup plus
Comment j’améliore la qualité de vie et c’est c’est pas parce que je fais 200 que ces 200 qui ont nécessairement les mêmes qualités climatiques de de l’un à l’autre ça c’est d’autres architectes qu’on aime beaucoup je pense que vous connaissez mais qui qui sont architectes les les Catalans et à
Travers ce petit projet ils viennent flanquer on a vraiment c’est c’est ce qu’on aime bien dans dans dans cette photo c’est c’est le c’est un peu ce côté collage infrastructure qui vient sur c’est C deux matérialités qui viennent se confronter mais parce que ça traduit nécessairement deux climats
De de de deux espaces au qualité très très différentes et euh voilà et dans lequel la la vie prend lieu voilà c’est c’est c’est un support c’est un support de vie c’est un support euh de liberté et et c’est à chaque fois pour nous un espèce de de réflexe comme ça qu’est-ce
Qu’on qu’est-ce qu’on peut ajouter à à cette architecture et comment est-ce que ça intervient comment est-ce que ça va redonner une identité ici de manière beaucoup plus commune sur un bâtiment de logement de dinner et dinner hein où on a ce cet ensemble encore une fois une espèce de grande simplicité de cette
Barre de logement et où ils viennent flanquer c’est c’est c’estes beau window devant c’est des gestes très simples c’est des gestes d’assemblage euh encore une fois et où on propose euh un autre climat à l’intérieur de l’architecture h des des logements en Suisse là c’est c’est carrément la la pièce c’est la
Pièce qui vient se se mettre la pièce extérieure intérieure qui vient qui vient se mettre à l’intérieur du logement et qui devient un élément autour duquel on tourne autour de quel la vie du logement s’articule hein à à gauche on est en Argentine chez chez Adam of heidon et euh eux ils sont
Carrément venus coller sur peut-être h niveaux une épaisseur de jardin devant chaque logement c’està-dire que c’est c’est des terrasses qui ont allez bien bien 20 30 cm de substrat et donc on on est tout de suite dans un jardin dans ce salon et en même temps il il travaillent
Avec des mailles métalliques beaucoup sur tout tous leur projet qui donnent l’effet d’un mur qui crée les fins d’un mur qui crée la pièce mais qu’est-ce que c’est que cette pièce hein encore une fois ou chez Lopez et Riviera avec cette ce ce beau window ce ce beau
Window et et les ventel voilà qui qui propose un un un jardin d’iver voilà une sorte de collection de de dispositifs euh une collection de dispositifs encore chez Lopez et Rivera avec ses ses grandes coursives qui d’un coup sont un peu surdimensionné mais parce que la la coursive d’un coup est appropriable et
Alors là on on peut même rentrer dans la question du seuil du logement c’est-à-dire que je suis encore dans les circulations communes mais d’un d’un coup je suis je suis déjà chez moi je m’approprie cet espace intermédiaire je suis dans dans un dans une circulation euh qui est pas pas totalement chez moi
Mais mais déjà identifié en tout cas et des déjà personnalisé évidemment euh évidemment tout tout le travail de de de de la Caton et vassal sur l’espace intermédiaire qui pe qui encore une fois pour pour nous est fondateur mais euh qu’on qu’on interroge le c’estàdire laacaton et vassal ils viennent
Réhabiliter les bâtiments faire cette enveloppe qui est de l’espace en plus une générosité extrême pour les logements et et qui est toujours orienté avec toutes les qualités que ça a mais qui est toujours orienté sur le logement privé et sur l’espace privé euh nous ce qu’on adore c’est c’est évidemment la la
Plateforme libre et la capacité des uns et des autres à s’approprier et à à s’approprier et à réinventer cet espace c’est c’est ce qu’en disent c’est ce qu’on disent les les les habitants qui est peut-être le le plus le plus significatif hein grâce au jardin d’hiver j’ai désormais une relation
Différente avec mon appartement cela influence même mon humeur il est désormais plus agréable de passer du temps dans l’appartement je Vespace urbain devant l’immeuble d’une manière entièrement nouvelle et beaucoup plus intense voilà est ce qui est intéressant c’est que du coup ces habitants ils ont vécu sans puis avec cet espace
Intermédiaire donc on voit vraiment ce que ça peut apporter en l’occurrence dans les les projets de réhabilitation de de la Caton sal c’est devenu ma pièce principale hein j’y prends mon petit-déjeuner je m’occupe de mes plantes je lis j’y écris c’est ma passion cet endroit est très
Apaisant c’est mon coin zen voilà et ce ce qu’ ce qu’ ce qu’on ce qu’on aime là-dedans c’est en fait c’est son climat en fait et et on on on le verra après mais euh l’histoire de ces de ces lieux qui ont un un climat étrange comme ça on se
Dit toujours mais il va faire très chaud l’hiver il va faire très froid l’été et cetera et en fait on on se rend euh bien compte à l’expérimentation que en fait c’est des tampons thermiques que à partir du moment où ces espaces sont largement ventilés ben quand il fait
Chaud on ventile largement et que quand quand il fait froid un rayon de soleil d’un coup change totalement le le le le climat et le et le ressenti de de ces espaces et du coup ce qui nous intéresse particulièrement c’est ces espac intermédiaire deviennent des dispositifs collectifs donc
C’est pour nous c’est un espace appropriable qui définit le caractère du bâtiment l’idée de l’architecture comme propagande qui qui annonce ce que ce qu’elle produit des formes multiples donc encore une fois le cette cet espace intermédiaire il peut prendre des formes multiples en comme dispositif collectif donc des paliers ouverts des atriums des
Passos des des seres et l’idée que ces espaces sont sont enfin matérialisent la la l’idée de cohésion sociale et de de création de renforcement d’une communauté d’habitants il y a cet exemple au Chili qui illustre l’idée que en fait quand il s’agit d’espace intermédiaire collectif ils sont et ils doivent être liés aux
Circulations de de des logements euh et et cette cette idée elle est parfaitement illustré dans cet exemple de d’un d’un logement collectif de social à Santiago oou euh même s’ils ont des dimensions relativement modestes en fait il y a quand même cette idée de surdimensionner les les paliers de
Circulation et pour permettre une appropriation si modeste soit-elle des habitants et et en fait ça devient les terrasses des habitants qui sont du coup partagés entre deux logements en fait d dès qu’il y a un pot de fleur en fait c’est qu’ y a une attention d dès qu’il
Y a des chaussures qui sont laissées devant un palier c’est que en fait il y a un sentiment de confiance et nous c’est c’est vraiment sur cet espace intermédiaire collectif je pense que c’est c’est vraiment là où dès qu’il y a ces signes là c’est ces
Signau là en fait qu’on qu’on va enfin ces dispositifs là qu’on va chercher à mettre en place systématiquement euh il y a la cité Napoléon qui est un des premiers logements sociaux qui a été construit à Paris euh et qui est et qui est donc où il y a cette cette circulation centrale
Qui est sous une verrière et qui est aussi à prié parce que elle bénéficie de qualité donc il a la protection de par cette verrière qui du coup permet d’avoir un un climat un peu meilleur que le climat extérieur et et le fait que ce soit baigné de lumière par du coup les
Les différentes trémies qui sont enfin à chaque palier en fait il y a des énormes trémies qui permettent de faire pénétrer la lumière jusquau jusqu’au premier niveau et et juste on a on a une relation un peu particulière comme ça avec ce avec ce ce ce lieu parce que c’est c’est
C’est un lieu qu’on a visité on va vous en parler après sur un des projets un des premiers projets que l’agence a gagné en 2019 et où on a on a visité avec nos co-architectes enfin avec nos associés sur le projet on a on est allé
Visiter tous ensemble ce lieu et et pour nous ça ça a fini de les convaincre de ça a fini de les convaincre de la proposition qu’on voulait mettre en place sur sur ce concours donc voilà c’est c’est en fait c’est rien d’exceptionnel mais d’une certaine manière c’est ce qu’on disait au début
C’estàdire que c’est le rendement le rendement immobilier a tellement réduit en fait l’espace de qualité disponible à l’intérieur du du bâtiment que c’est revenir à des choses simples et revenir à des choses simples c’est peut-être retrouver de l’espace à l’intérieur de circulation et donc il y a d’autres exemples où en
Fait souvent la l’appropriation passe par la végétation et et le fait de comme disait Nissim de déjà mettre ses fleurs et donc aller arroser ses fleurs et donc c’est disons le premier pas de l’appropriation ce serait de la végétation ce qui amène à passer des moments un peu plus long à chaque fois
Un peu plus long sur dans les circulations et et pour ça du coup les circ culation elles doivent offrir des qualités donc de donc déjà des dimensions généreuses mais aussi un accès à la lumière et et une ventilation et et voilà donc et en fait elles prennent de l’ampleur et c’est ce qui
Devient ce qui amène ce côté monumental et dans le cas de su Sud c’est c’est du coup ces coursives qui sont qui prennent carrément qui deviennent un objet presque autonome par rapport au bâtiment et qui en transforme l’image bah une autre référence et des collègues très importants pour nous donc c’est la
Col et notamment avec la Borda qui est un un des premiers bâtiment qu’ils ont construit en coopérative et où il y a cet espace donc il y a l’atrium central qui dessert les différents logements mais il y a cet espace qui est l’espace d’appropriation collective de pour les habitants et
Notamment pendant le confinement qui a été du coup qui a accueilli tous les usages possible et imaginable que ce soit l’école pour les enfants comme bah un espace pour manger entre voisins et et donc il y a encore une fois cet espace et les usages qui sont
Qui sont poss possiblebl dans cet espace ils sont forcément associés à des conditions climatiques donc avec cette cet atrium central et et cette idée que en fait tout ça est lié pour donner les offrir les conditions pour les usages collectifs comme dit samf vous externalisez un peu de votre vie privée
Vous obtenez davantage en retour c’est un très bon deal et donc donc encore une fois ici dans chez Bonot et sapata l’idée que le fait de surdimensionner et d’offrir des conditions particulières aux circulations permet une appropriation là on on va un peu plus loin et ça devient
Un une sorte de salon partagé entre les habitants et qui a qui a qui vit de manière différente à différents moments de la journée et et donc dans le le projet qu’on a conçu avec C malvedzi et Nicolas dorvalbor pour le à Saint-Vincent Paul donc c’est un ensemble de logements
Social qui se trouve sur l’ancien hôpital Saint-Vincent de Paul sur le site d’un ancien hôpital dans dans Paris et qui est donc c’est c’est un un site qui fait enfin une parcelle qui fait 56 par 56 m et et euh qui est très dense comme vous
Pouvez le voir et ce qu’on a ce qu’on a proposé c’est donc des logements en en pierre avec une façade en pierre autoportante et une structure intérieure bois mais pour nous ce qui fait vraiment le projet c’est pas tellement ces ces volumes de logement mais ce qui se passe
Entre ces volumes qui sont euh ce qu’on a appelé les paliers partagés donc c’est des failles qui permettent qui sont des circulations qui permettent d’accéder aux différents logements et qui don o sur lesquels on passe obligatoirement pour aller dans les logements mais qui donc par le fait que ce soit
Surdimensionné et qui est qui soit pourvu d’un vitrage en façade permet d’offrir d’autres usages euh donc le le bâtiment dans son ensemble il est c’est un bâtiment il c’est un hybride entre un bâtiment ho et euh et cinq clot séparés et donc il y a ces euh ces failles qui sont habitées
Par les paliers partagés et qui viennent articuler tout cet ensemble donc il y a 183 logements euh et donc il y a aussi un caractère particulier enfin ce qu’on est ce qu’on expliquait par rapport aux références qu’on vous montrait c’est que euh ce qui fait le pour nous c’est ce qui doit être
Mis en avant et ce qui doit faire le le caractère et l’identité du euh de des bâtiments c’est c’est ces espaces partagés et les espaces communs euh et donc dans dans le cas de de Saint-Vincent de Paul on a quatre euh quatre dispositifs qui sont presque autonomes par rapport au logement euh
Qui pourrai fonctionner de manière indépendante et qui donc ont une expression une matérialité et des caractéristiques totalement différ des des parties où il y a les logements donc entre ces bâtiments de de logement pierre il y a donc ces espaces qui se terminent par une voûte en en
Pavé de verre et et du coup sur le plan vous pouvez voir qu’en fait tout il y a finalement quatre bâtiments qui s’articulent totalement autour de de ces quatre paliers partagés juste une chose par ça c’est c’était aussi une manière de dire qu’est-ce qu’on partage c’està-dire que
Quand on est on fait pas la même chose qu’on fait 6 logements à pentin et on fait pas la même chose quand on en fait 20 on fait pas la même chose qu’and on fait 180 logements et et et cette question du des des espaces partagés des espaces intermédiaires elle doit aussi
Se transformer elle doit aussi réinterpréter réinterroger l’échelle de de ce qu’on de ce qu’ de ce qu’elle sert et ici il y avait il y a vra vraiment l’idée de retrouver une échelle de voisinage c’est-à-dire que un palier partagé je pe je peux pas partager avec
Enfin je peux pas partager la même chose à 25 à 180 ou à 6 et ici à l’étage chaque palier desserre au maximum 6 logements voilà donc c’est c’est c’est un palier partagé qui fait une trentaine de mètres carrés et qui est donc donc cet espace et qui desser 6 logements à
L’étage voilà et 100 % des logements euh passe par ce par ce palier partagé et et un palier et un palier is dessert maximum si si logements oui et effectivement il y a cette idée d’échelle de communauté qui est hyper enfin qui est un sujet très important
Surtout quand on il s’agit d’un de en fait qu’est-ce que ça veut dire d’habiter une résidence de 183 logements donc potentiellement je sais pas plus de 350 personnes euh et comment retrouver oui une échelle de de de partage qui avec une un mode aussi de de gouvernance qui
Permettent de d’avoir des usages qui soient en accord avec les différents les différents habitants en l’occurrence ce ce projet donc c’est un projet de logement social donc a priori les gens qui vont habiter là ne choisissent pas une manière d’habiter spécifique euh mais dans ce
Projet il y a il y a un processus de concer tion avec un panel de futurs habitants qui sont censés du coup être donc il y a une quantaine de familles qui sont déjà dans le processus et qui du coup au long des déjà 4 ans de qu’on
A passé sur le projet nous ont suivi on a on avait des instances de d’échange des ateliers et cetera pour travailler notamment sur comment fonctionn ces palier partagé et du coup c’est une démarche particulière qui est différente de de ce qu’on va vous montrer ensuite sur pentin mais voilà l’idée c’est que c’est
Ce soit ces espaces là qui qui structurent tout tout l’ensemble de logement c’est c’estes MICR architecture bon ça c’est ça c’est un concours mais il y en a d’autres mais euh l’idée à chaque fois et c’est de retrouver ces micros architectures qui font identité qui font identité qui disent
Je je suis un bâtiment et je suis un bâtiment partagé je suis suis un bâtiment à vivre qui offre du logement et plus que du logement euh ici c’est ça ça pour le coup c’est un concours qui est un concours perdu mais c’est une collaboration qu’on avait
Beaucoup aimé avec 51 n4e sur la réhabilitation de la tour des Poissonniers la tour des Poissonniers c’est la tour bois le prêtre en fait et une des et une des la tour des bois de bois le prêtre réhabilité par la catomb et vassal et une des huit tours qui qui
Étent le long du périphérique nord il y en a deux qui ont été démoli il y en a quelques-unes qui sont encore enfin qui ont été réhabilité dans les années 80 qui mériteraient de d’être travaillé et et donc ça c’est c’est la tour d’origine
Ça c’est la c’est la tour suite à son à sa réhabilitation dans les dans les années 80 il y a une réhabilitation thermique euh et c’est c’est du c’est c’est du logement social elle a été elle a été désaffectée c’est du logement social et la question était de la
Réhabilité et de la réhabilité en logement étudiant pour avoir du logement éphémère face au périphérique et pour arrêter d’avoir des familles dans dans dans une confrontation face au périphérique euh encore une fois ici je vais je vais peut-être vous expliquer le projet puis je reviendrai sur cette image finale
Mais qui qui qui met face au face au au périphérique et face à la ville la la question des communs euh ici on on a on a un périmètre avec la avec la tour avec la avec la tour d’origine qui est qui est à l’intérieur du du pointiller puis
Euh à à la manière de de la maison de Hatch de tout à l’heure un peu comme ça on est on est venu flanquer euh sur cette tour alors sur à droite et à gauche sur des des des espaces privatifs pour les étudiants euh qui qui est juste
Un bureau en plus et et puis la peau thermique permettant de de valider la la la réhabilitation thermique de seette tour et puis euh sur euh ces espaces Nord et Sud hein donc en en en haut et en bas euh ben oui c’est bien le le Nord Est au
Nord le Sud Est au sud on est bon euh et et et en haut et en bas euh tous les espaces collectifs euh c’est c’est une tour euh qui comportait pas mal enfin il y avait un diagnostic amiante qui était assez euh assez terrible donc euh c’est
Il y a des de la miande dans les sols de la miande dans les murs et cetera et donc nous on a dit mais il faut qu’on on ne touche à rien parce que sinon il va falloir encapsuler la tour et puis et puis on sait on sait pas on sait pas où
Est-ce qu’on finit donc on on a dit ben on vient on enlève les clloisons on enlève les cloisons mais on touche à rien du gros œuv c’està-dire qu’on a même retravaillé avec les les gaines existantes he c’est on a dit on refit même pas un trou dans dans dans les
Dalles on retravaille même avec les gaines existantes et et donc ça ça nécessairement ça nous obligeit à externaliser aussi les circulations he c’est ascenseur et escalier à l’extérieur et ce qui nous permettait de justifier aussi d’avoir ces surépaisseurs au au nord et au sud ce qui nous permettait il y avait une
Demande du bailleur social de penser les espaces communs pour les habitants et comme ce qu’on vous disait au début on s’est dit bon très bien on nous on nous demande des espaces communs pour pour les étudiants mais c’est comme ce qu’on a aujourd’hui dans beaucoup de brief
C’estàdire on nous dit ah oui ce serait bien d’avoir peu de commun donc c’est c’est un peu toujours la pièce à tout faire puis souvent les gens se l’approprient puis ils se disent bon ben ça sera le local du rez-de-chaussée là en bas et et nous en général ce qu’on se
Dit c’est benah non non si si c’est le commun c’est c’est c’est le meilleur endroit c’est nécessairement faut que ça soit le plus bel endroit faut que ça soit ce qui se passe ensemble c’est c’est c’est la façade et et donc on a ici si ce qu’on ce qu’on a
Imaginé c’était de de flanquer au sud face au au Vieux Paris parce qu’on est sur le nord de Paris donc face au vieux Paris avec une une vue sur le sur le sur la vieille ville et le sacré cœur et cetera de de faire des grandes terrasses
Ouvert et au nord de de flanquer donc cette première image que je vous montrais une surépaissur et voilà image de grande qualité mais pardon désolé pour les pixels mais de de de montrer de montrer les usages et en fait tous les usages communs sont sur cette face à
Nord comme ça il y avait il y avait de l’argent pour faire les espaces qui nous étaient demandés par le brief donc la la bibliothèque et la salle de travail avec nécessairement des contraintes acoustiques assez fortes parce qu’on était face au périphérique donc on mettait l’argent sur la moitié de la
Façade en bas face au périphérique et puis la moitié de la façade en haut on a dit mais non mais c’est pas grave ça sera du ça sera du polycarbonate parce que j’ai j’ai pas j’ai pas de contrainte acoustique quand je fais du ping-pong j’ai pas de contrainte acoustique quand
Je fais pouser mes plantes et voilà c’est c’estàd que et un moment c’est c’est de l’espace en plus c’est de l’espace offert qui était totalement en en dehors du pardon excusez-moi je totalement en dehors du brief voilà et donc c’était de se dire il faut il faut qu’on rentre dans cette enveloppe mais
Dans dans une enveloppe budgettaire donnée mais comment est-ce que je j’offre plus comment est-ce que je donne une espèce de de cohérence comme ça très très très forte à à l’ensemble à l’ensemble du projet ça ça c’est un c’est un autre projet c’est un autre
Projet sur lequel on a été invité à à concourir en Allemagne qui ecovillage et c’est c’est des c’est des coopératives c’est des coopératives d’habitants à anovre en l’occurrence avec cette demande de de vivre autrement il y avait il y avait un brief qui était très très altern
Hein on peut le dire avec vraiment une une demande très forte sur les nouvelles manières d’habiter et et la manière de laquelle on on a travaillé euh c’est c’est vraiment de créer de proposer des espaces intermédiaires comme ça à chaque fois entre chaque ensemble d’habitant entre chaque ensemble d’habitat hein on
Est on est sur un tissu relativement diffus on est on est sur des sur des petites typologies plutôt plutôt R+1 et et donc on on a travaillé des des enveloppes thermiques évidemment très très performantes mais en en venant associer les bâtiments comme ça et en proposant des espèces de de grandes plateformes
Collaboratives entre entre les bâtiments évidemment ça ça ça ça ça ça rappelle beaucoup le ce ce qu’on ce qu’on avait vu sur le la cité Napoléon mais c’est c’est une espèce de de de réécriture hein et et évidemment de de tout ça c’est le projet de la Maison Commune
Donc c’est un projet qu’on a livré en 2023 euh donc il y a à peu près un an euh et c’est un projet de six logement en autocommande à pentin euh dans lequel on vit euh et du coup euh l’idée c’était de donc de pourquoi l’autocommande en fait
C’était un quelque chose qui a toujours fait partie de notre pratique que ce soit au Chili ou ou en France euh et qui était du coup qui qui prend forme ici sous forme en en logement collectif euh et l’idée c’est de de répondre un peu à à en fait de fonctionner comme une
Foncière et de du coup d’offrir un de se passer d’un d’un client d’une maîtrise d’ouvrage et de faire les choses par nous-mêm pour répondre en partie euh à à ce qu’on considère être un besoin de ouais l’idée peut-être c’était de enfin c’est c’est le fruit d’un vieux rêve
Hein évidemment qui qui qui é se dire voilà comment est-ce queà un moment on passe par-dessus le client comment à un moment on on a des commandes qui sont euh euh souvent assez assez contradictoires et on a voulu ici un peu faire l’exercice de la synthèse et se
Réapproprier le métier métier de maîre d’ouvrage euh on on on on montte ce tableau et on montre ce ce ce loger.com mais parce que parce que c’est un autre métier le que le nôtre d’aller chercher du foncier d’aller de de faire des bilans économiques d’aller parler au banquiier
De de trouver les équilibres financiers qui qui nous per permettre de trouver des des cadres de travail mais surtout de trouver des équilibres financiers qui nous permettent de de montrer que tout tout ce discours sur le plus et sur cet espace intermédiaire il peut réellement prendre forme même dans dans un tissu
Tendu que qu le tissu du Francilien quoiin on est on est vraiment à 5 minutes à 5 minutes des de la Porte de la Villette voilà avec avec un un prix de foncier un prix de et des prix locatifs qui sont haut mais euh malgré tout comment est-ce queon
Arrive à trouver des des des équilibres pour faire ça donc euh en fait alors c’est ce ce projet il prend place sur une parcelle où il y avait une une maison ourière en L donc on a conservé à peu près un tiers de l’existant finalement euh et c’est il se trouve
Dans un petit quartier résidentiel qui est euh qui qui est un peu une enclave résidentielle au milieu d’un quartier plus industriel qui est toujours en activité et qui est pas du pas prêt à être transformé pour l’instant en tout cas et à proximité de du d’un très grand
Espace vert qui est le cimetière parisien de Pantin qui est un espace de 107 hectares donc un peu une forêt enclavé et donc ça le le tissu médiia c’est le du pavillonnaire ou des petites maisons ouvrières qui ont été plus ou moins réhabilitées et ensuite il a c’est
C’est un peu cette ce cet espace industriel cette ce quartier industriel et donc il y a une certaine distance finalement entre le tissu urbain qui fait pentin et qui fait cette limite de Paris et et ce petit quartier là euh le la réglementation et le PLU en particulier nous permettait de de monter
Jusqu’à de enfin de d’utiliser tout ce volume pour des logements et de construire jusqu’au euh les quatre niveaux euh et en fait on a choisi délibérément de construire un niveau en moins de logement euh et d’offrir ce dernier niveau euh justement au aux espaces communs pour les habitants donc une manière aussi d’être
Un peu plus euh sympa avec avec les voisins puce que on voit que on est plutôt dans un tissu à à R+1 euh et une manière de démontrer aussi que ce qu’on met en avant c’est les espaces partagés et pas les logements ouais ça c’est c’est cette
Histoire de construire moins ça ça a fait des bas et c’était très important pour nous parce que et on vous le montrait enfin sur le tableau économique là ENF sur sur le bilan de l’opération on a pris en en main cette opération on on l’a monté on est
Euh à l’intérieur de du bâtiment on est à l’intérieur du bâtiment on est propriétaire à 40 % de ce bâtiment et ça veut dire queil y a 60 % des fonds qui ont permis de de faire tout ça qui sont des gens totalement extérieurs au projet
Qui n’ont rien à voir et qui sont juste là pour faire un petit investissement locatif quoi et bon c’est c’est c’est des amis qui nous disaient bon ben je vais m’acheter un petit studio j’ai un peu d’argent je vais m’acheter un petit studio à Marseille pour pour pour pour quoi faire pour quoi
Faire un éème petit investissement locatif de voilà qu’est-ce que ça propose et en fait c’est l’idée qui avait derrière tout ça c’était vraiment de dire mais prenons cet argent qu’est-ce que ça va te ramener ton studio locatif à Marseille ça ça va te ramener 5 % par an bon B
Très bien et ben si si si c’est ça ce que tu veux donne-nous cet argent et on on va te montrer que tu auras rien à faire tu auras rien à faire mais on va en faire l’architecture et on va en faire autre chose voil et c’était vraiment euh bon l’idée qu’ avait
Derrière tout ça c’est c’était vraiment ça c’était de montrer que on pouvait prendre parce que en fait l’immobilier aujourd’hui n’est n’est que le le fruit de l’épargne des Français hein voilà c’est c’est c’est le livra c’est c’est les plans d’épargne et cetera qui qui financent les banques et qui derrière
Permettent de de de construire l’industrie immobilière et donc c’était vraiment de s’inscrire totalement dans dans dans ce cheminement là de l’épargne et du et du rendement quoi et de dire ben à on peut trouver d’autres manières de faire les choses et à l’échelle d’un à l’échelle d’un prototype tout en
Montrant et tout en exprimant que une autre une autre forme de vie est possible tout en construisant moins et tout en ne remplissant pas les PLU de tout c’està-dire c’est c’est toujours la logique c’està-dire que il y a des promoteurs qui viennent et qui disent ben voilà nous nous on a fait une
Capacité on peut rentrer voilà on peut rentrer tant de mètres carrés et nous on dit bah ouais mais si on rentre temp de mes carré on fait chier tout le quartier quoi voilà et et et donc toute la question c’est ça c’est dans dans quel tissu on s’inscrit dans quel tissu on
S’inscrit quelle est la légitimité et et même en construisant moins on se rend compte que ça continue de fonctionner voilà et l’objectif c’est évidemment de de rester dans une réalité économique extrêmement importante parce que sinon on le fait une fois mais on le fait pas
Deux et mais par contre de voilà de de montrer de de pouvoir proposer une une certaine qualité de vie et par rapport aux espaces extérieurs et aux espaces en plus en fait on a choisi enfin l’échelle aussi de le justifier mais de ne pas proposer de de prolongement extérieur pour les logements donc
Privatifs mais donc tous les prolongements extérieurs sont sont partagés donc il a la terrasse sur le toit et le jardin au fond de la parcelle et et en terme de construction enfin on a été essayé d’aller au plus simple donc c’est un une échelle qui était trop petite pour la grue euh donc
On a plutôt on est parti plutôt sur une logique d’assemblage et de et de d’éléments Manu portabl euh donc notamment pour la serre qui est construite à partir d’un même d’une même section de de de bois euh et le le reste du bâtiment en fait c’est une ossature béton qui est avec un
Remplissage de parpin de briqu et euh des et des planchers à pr l ouri euh dans pour les dalles quoi euh pour les façades sur rue et sur jardin du coup les on a creusé la la question du réemploi en fait c’était une question qu’on avait déjà soulevé dans
Le cadre de concours et qu’on avait pas réussi à à mettre en œuvre encore et en fait on s’est dit bah c’est aussi l’occasion de pousser cette question là vu que on n pas de maître d’ouvrage pour nous fr trîner là-dessus on a été accompagné d’un bureau de contrôle qui
Était assez moteur aussi sur cette question là et et donc on a sourcé des briques en Belgique et l’intérêt de du de la source qu’on avait trouvé enfin du fournisseur qu’on avait trouvé c’est que il démolissait et il reconditionnait directement donc on pouvait savoir d’où venait un le lot de brique qui nous
Fournissait et donc on a a dû refaire des essais parce qu’ils avaient fait des essais en Belgique mais on a on a dû refaire des essais en France mais du coup on pouvait euh faire des essais sur un échantillon relativement réduit et euh et en fait c’était finalement pas
Plus compliqué que ça et euh et en fait on s’est rendu compte quand les Briges sont arrivées sur le chantier euh qu’elles avaient elles montraient les traces de leur vie antérieure et que finalement c’était on avait prévu à la base de de revêtir cette façade et de de
De la peindre en blanc quoi et euh et on s’est finalement dit que c’était beau de montrer la vie euh euh enfin qu’il avait cette qui avait quelque chose de très beau dans cette race de de briquou quandou quand on s’est dit qu’on faisait du réemploi comme ça on on s’était dit
Bon viendra ce qui viendra puis on mettra un coup de chaud blanche un peu à la Lilloise comme ça parce que les les les les maisons du Nord et c’est sont sont souvent comme ça repeinte et puis avec la texture derrière on s’était dit bon voilà on homogénéisera les choses ça
Sera très beau puis en fait elles sont arrivées sur le chantier puis la la main des maçons faisant le le le le le chantier se construisant et cetera on a dit bah en fait en fait c’est pas mal en fait c’est pas mal et et ça a été
Un peu le voilà l’espèce de travail collaboratif qu’on qu’on a fait qu’on a fait avec les maçons et en revanche sur le du coup en fond de parcelle sur le jardin euh donc le jardin partagé on s’est dit que vu que le jardin était finalement délimité c’est un espace relativement
Réduit et clos qui était délimité par des murs de différentes matérialités euh on a préférer justement unifier et peindre tout en blanc aussi pour des questions de lumière euh et ici en fait la proportion entre les communs et et les espaces privés est de 40 % enfin il y a 40 % de
Commun dans l’intégralité des espaces et euh et et ici cette séquence de commun qu’on a mis en avant c’est ça com enfin c’est une séquence qui part du hall dans et qui continue dans l’escalier et qui finit dans la serre sur le toit avec la terrasse le H est un espace un peu
Multifonctionnel avec comme on est en deuxème famille on pouvait avoir un escalier ouvert donc qui qui participait de de cet espace et de son caractère et en fait on a a intégré tous les différents usages dans un même espace qui qui est du coup plus grand
Que ce qu’il aurait été si on avait dû séparer avec un local vélo d’un côté et cetera et avec du coup qui se trouve entre la rue et le jardin partagé et avec la limite côté rue qui est une grande porte sectionnelle qui peut être ouverte complètement et donc le le hall
Devient vraiment une continuité de l’espace public euh dans l’escalier l’escalier il est éclairé par une façade la façade en polycarbonate qui est comme une faille dans le bâtiment euh et toutes les portes les portes palières des logements sont en en verre armé donc translucide
Et et encore une fois il y a cette idée de brouiller la limite entre vie domestique et vie collective et que l’un déborde un peu sur l’autre et euh et qui est du coup cette cette appropriation de des espaces communs qui soient favorisés et et du coup cette séquence
Termine dans la serre partager qui est euh un grand espace ouvert avec euh plusieurs usages définis mais aussi euh des ESP un enfin une liberté euh il y a notamment la buandie partagée euh euh les outils enfin donc il y a un peu un côté atelier et euh une cuisine et un
Espace euh avec une table qui peut qui peut être enfin qui est à disposition de des habitants et et il y a cette idée que en fait tous ces usages ça le fait que tous ces usages cohabitent dans un même espace et que ça fasse partie des usages
Quotidiens le fait qu’il a les machines à lav en haut ça fait ça nous oblige à utiliser cet espace là et à faire que on on on en profite et qu’on lu utilise et et que et ça favorise le les le l’appropriation et les usages collectifs
Le plus souvent possible eu et ce projet ouais c’est le fruit du de d’une intelligence collective entre euh bah en fait il a il a été transformé continuellement pendant le chantier avec l’équipe qui bossait sur le chantier ouais on doit beaucoup on doit beaucoup hein très clairement euh au aux différentes entreprises c’està-dire
Aussi bien aux maçons qui ont qui ont su travailler ces briques et qui ont su les les les poser comme ça avec avec une finesse et euh euh magnifique qui ont su faire cet escalier qui est qui un escalier c’est une poutre hein donc c’est c’est un
Escalier qui qui a pas de Fû central et donc qui qui qui porte de plancher à plancher et qu’on a qu’on a continuellement retravaillé sur le chantier et retravaillé les les les des plans d’ingénierie de manière à avoir un élément qui est le le plus fin le le plus fin possible
Et et les et les métaliers et pour le coup les métaliers c’est c’est des anciens copains de l’école d’architecture qui sont devenus métaliers qui après avoir fait 10 ans chez carouso saintjones notamment sont devenus métaliers à Bruxelles et et avec qui on a fait une collable et et pour nous dans dans le
Projet de plein de commoun il y a aussi cette idée de de de mettre euh de de faire des collaborations mais de faire des collaborations au sens large c’estàd aussi bien d’aller travailler avec des architectes qu’on aime et avec qui on a la chance de de pouvoir travailler que
Avec des artisans qu’on aime et dont on aime le travail et à qui on va laisser euh une espèce de latitude comme ça sur le chantier c’està-dire que nous on avait une intention de départ sur toute la métalerie maintenant euh Charles Le métaller s’est emparé du sujet et il est
Venu force de proposition quoi force de proposition et voilà c’est il a y a ce côté un peu travail œuvre commune quoi par rapport à ça et a cette dimension artisanale qui est un peu enfin qui est exprimée par cette citation de Lina bobardi qui parle de l’architecture
Pauvre comme une architecture capable de comme l’artisanat de d’exprimer un maximum de communication et de dignité avec des moyens simples et humbles et et l’idée que enfin nous on le relie avec l’idée d’architecture comme propagande et de le fait de de de mettre en avant et d’avoir cette la serre sur le toit
Qui est comme on est dans un tissu où où en fait c’est ça devient la nuit ça devient un peu le phare du quartier quoi on on exprime et on enfin on crie au effort que c’est les espaces communs qui qui sont l’identité de de ce bâtiment donc cette idée de montrer les
Communs avant tout et pour nous ce projet est un prototype pour continuer à imaginer d’autres modèle et d’ailleurs on est en parallèle en train de de formaliser euh un une une entreprise en parallèle une foncière pour pouvoir faire d’autres projets de ce type là euh donc de logement de logement
Ouis voilà le l’histoire voilà la petite histoire euh euh si si si on parle d’exigence euh enfin non mais ça dépend oui ça déépend de quel de quelle exigence de quelle exigence on parle bah alors euh par exemple Saint-Vincent de Paul euh donc les logements logement social en fait déjà
Dans le programme il y avait une demande sur les espaces communs qui était exprimé parce que en fait c’est le pour expliquer un peu le le contexte c’est un projet qui qui a pris place sur le site des grands voisins donc c’était un donc l’hôpital Saint-Vincent de Paul était
Déjà fermé et pendant une période de 4 ou 5 ans il y a eu C ce enfin les les bâtiments on étent mis à disposition de un certain nombre d’associations et donc c’était un un tierslieu hyper emblématique à Paris et et donc il y avait cette idée de prolonger un peu
L’esprit des grand voisins dans les projets qui allaient être faits à cet endroit-là euh et et donc il y avait cette demande de de quelque chose d’un peu de pousser un peu le le la chose quoi sur les communs et et donc nous ça nous allait évidemment énormément et en fait donc on
Est avec un bailleur qui est un des bailleurs les plus les plus ouverts et les plus ambitieux je dirais en tout cas à Paris c’est le le voilà c’est le le la perle des bailleurs quoi et en fait malgré ça euh on a quand même notre bataille tout au long du
Projet là on est sur le point d’être de partir en chantier notre bataille c’était sur les paliers partagés et sur le fait de préserver leur qualité leur largeur de en fait il ils étaient constamment remis en question euh pour différentes raisons donc on s on s’est battu avec les pompiers parce que c’est
Des espaces de circulation donc comment amener d’autres usages tout en assurant des enfin la sécurité incendie et donc finalement en fait les paliers ils sont ils vont être il y a une série de mobiliers enfin qui est qui va être mise en place de mobilier fixe qui va être mis en place
Et donc il y a eu toute cette question des usages quel mobilier on met en place sur les paliers avec qui a été faite avec les hab habitant et qui a permis de finalement renforcer leur leur identité et leur usage futur mais ils étaient constamment enfin euh le la façade en
Fait tout le périmètre est vitré donc il y a un côté donc les paliers ils sont entre le cœur d’Ilo et et et le périmètre et et donc tout le périmètre est vitré finalement mais avec euh uneicité de ventilation et cetera et euh et et c’est ces façades en plus bah
C’était un coup en plus dans le projet donc c’était aussi tout le temps remis en question Eton voilà finalement on arrive au chantier et je pense qu’on va pouvoir les faire mais c’est pas à quiis forcément non mais c’est pas à qui à s Vincent de Paul alors que c’est
Probablement des des contextes les plus favorables j’ai envie de dire je pense que depuis 2019 on en est peut-être à je pense plus de 20 projets perdus parce que les non mais parce que aussi bien on arrive à être retenu sur des concours aussi bien les gens quand ils ont le projet de
Devant c’est c’est des projets qui peuvent enfin je pense qu’il peuvent un peu faire peur parfois enfin oui pour la gestion enfin typiquement pour un bailleur ce qui leur fait peur c’est la gestion du de de ces espaces là ensuite quoi et donc il faut il faut il faut
Faut réussir à trouver les contextes les contextes pour les faire c’est c’est c’est aussi l’idée de cette autocommande c’est de dire euh bon on on fait et on on va on va mettre en place mais aujourd’hui je pense que sur il y a il y a de plus en plus de
Gens qui commencent à s’approprier l’idée et qui commenc à à nous enfin nous interroger là-dessus on vient de regagner un un un petit un petit concours qui propose des d’autres paliers partagés comme ça avec avec une ambition assez assez forte mais mais c’est un travail de fond que d’amener
Les gens à s’approprier cette idée là vraiment et je pense que on en est bien à 20 25 concours perdus je pense que alors il y a la question de l’échelle et de l’avoir fait en petit d’une certaine manière ça a permis de le démontrer mais enfin on avait pas fini ce chantier
Là et on a le bâtiment était pas encore habité qu’ a un promoteur qui est venu dedans qui a dit je je on y va et qui nous a enfin on a gagné un concours de 100 logements je pense dans dans dans dans les 15 jours
En disant voilà il faut il faut réussir à refaire à refaire ce projet à une autre échelle et cetera et cetera donc après c’est c’est une idée qui est peut-être assez clivante tout simplement et il il y a des gens que ça emporte et puis il y a des gens que ça n’emporte
Pas du tout voilà mais et nous c’est ce qu’on dit à chaque fois et de la même manière euh aussi bien côté maîtrise d’ouvrage que côté habitant euh et et en fait ce qu’on dit c’est mais enfin il il y a juste en France 68 millions de
Personnes à loger donc si si on peut avoir un tout tout toute toute petite enfin c’est il y a une standardisation de la production de logement aujourd’hui qui est telle que si on arrive à prendre une toute petite frange et à proposer sur une toute petite frange un peu
Autrement libre aux gens de de venir se l’approprier et et après il y a énormément de gens aussi qui nous disent mais le jour vous en refaites nous on va en être nous on veut on veut se l’approprier et cetera et cetera voilà
C’est je pense qu’il y a y a un truc qui est clair c’est que on convaincra pas quoi tout le mondeun cas je veux juste ajouter deux choses premièrement c’est que c’est en fait ces espaces là c’est faut vraiment les voir comme une possibilité c’est pas quelque chose qui
Est a priori contraignant donc il y a une question de gestion et de ménage ou d’entretien de ces espaces mais au-delà de ça c’est pas des espaces qui sont enfin c’est pas contraignant là typiquement à pentin si on veut rester chez soi tranquille on n’est pas obligé
De de croiser ses voisins tout le temps non plus enfin il y a aussi cette idée là et et le fait que il y a aussi en accession en fait si c’est typiquement avec un promoteur sur un projet en accession bah les gens choisissent de enfin a priori ils ont le
Choix entre un appart avec des grands paliers partagés ou un autre avec bah on narrête pas de faire des visites c’est c’est c’est un outil de propagande de l’agence aussi clair non mais clairement je pense que il y a euh si je pense qu’il y a eu peut-être 40 50
Visites en en en en en un an visite pas pas pas visiteurs parce que y a il y a eu des écoles qui sont venus ouais entière il y a eu t tous les aménageurs franciliens qui qui sont venus il y a eu tous les politiques locaux qui sont qui
Qui sont venus donc ouais il y a c’est c’est c’est un lieu qui a posé qui a posé des questions et qui a au au-delà d’être un objet de propagande physique c’est un objet de propagande de pour faire passer l’idée bon alors je pense qu’on est plutôt transparent sur le fait que enfin
Déjà si on défend les communs c’est que il y a un peu une idéologie derrière enfin sans la nommer ni voilà mais en tout cas enfin oui on défend plus le partage que l’enrichissement personnel voilà je pense que voilà et et comment non mais moi et mais après audelà de ça en fait
Enfin c’est pour ça que on a un focus sur le contexte au début en fait c’est le le enfin c’est un peu enfin plein de commoun enfin rien que le nom plein de commoun on est c’est un peu une réaction à un contexte néolibéral extrême du
Chili et et en fait on a un peu fait noses nos armes et et et disons qu’on a un peu oui euh un peu constituer une base de enfin si ce n’est théorique idéologique au Chili dans ce contexte en réaction complète à ce qui se passait autour et
Euh et après par ailleurs enfin Nissim et Sacha étai de leur côté avec d’autres motivations sur cette idée de de prendre le taureau par les cornes et de faire les choses en direct en direct quoi et du coup il y a il y a forcément oui enfin c’est c’est totalement on est
Transparent là-dessus et et et par rapport à la ville bah justement enfin oui oui on travaille vraiment à différentes échelles et et par exemple on euh on est en train de développer un projet en Albanie d’un d’un stade ça part d’un stade de foot mais en fait c’est un un un bout de
Ville un quartier qui donc une échelle urbaine où en fait cette idée là de de partage et de des des communs avant tout euh en fait il y a pas d’échelle et c’est dans le logement mais c’est aussi dans tous les programmes possibles quoi ouais pour pour reprendre juste pour
Rebondir sur ce que dit Kim et sur et sur l’Albanie c’estàdire que c’est on on nous a proposé de participer à un concours de stade en Albanie on a dit mais qu’est-ce que ça veut dire de faire un stade en Albanie enfin on est en 2020
Je veux dire c’est ça ça ça va enfin l’objet du stade comme objet fermé qui qui qui fonctionne 1h de 1h et3 par jour au mieux si si ce n’est par semaine et cetera et et et donc en Albanie on a on a retourné le on a retourné la la
Question et on a dit ben on on va en faire un jardin géant voilà et on a on a fait de on a fait d’un d’un stade d’un objet fermé un objet populaire totalement ouvert sur la ville et cetera et cetera mais et et et et et la
Question de la la propagande bon c’est c’est elle est elle est évidemment éminemment politique euh enfin je pense que il faut il faut le dire et et et et redire je pense que nous nous on on s’inscrit on s’inscrit vachement là-dedans moi j’ai toujours eu une
Phrase en tête qui est enfin de de un type qui s’appelle et lois Laurent mais qui qui est un économiste contemporain et qui et qui et qui par rapport à la à la destruction enfin la transition environnementale nécessaire et cetera qui qui dit un truc
Très simple qui dit mais enfin à la fin quand quand on interroge les gens à la fin de leur vie c’est les gens qu’est-ce qui leur a manqué quoi c’est et systématiquement qu’il soi riches qu’il soit pauvre et cetera c’est c’est les relations sociales tu vois c’est c’est
Les relations sociales c’est la famille c’est les liens qu’ils ont pu créer bon voilà si si si l’architecture peut être support de de de liens sociaux le plus intense possible voilà nous on aura essayé tenté de faire une partie de notre boulot quoiil c’est un peu le je pense
Que dans dans tous les projets de logement qui qui sont en cours de toute façon on se retrouve avec des ce qu’on appelle maintenant des maîtrises d’usage et on est on est systématiquement accompagné maintenant avec des avec des maîtrises d’usage sur les projets pour penser euh le penser le plus tard et le
Plus souvent possible avec des des panels de futur de futurs habitants euh maintenant euh voilà nous ce que disait Kim tout à l’heure c’est qu’on est en train d’essayer enfin on est en train de structurer une entreprise pour porter C ces projets là et de fait la la question
De la gestion au quotidien elle est elle est évidente et elle va elle va poser de plus en plus quoi d’expérimenter expériment on on on a fait une table ronde avec dreer friendenzel en Suisse qui qui ont construit pour la coda qui est un peu le le gros
Bailleur comment il s’appelle le gros bailleur coopérative de de Genève enfin de en Suisse et et eux ils ont énormément d’expérience enfin ils ont ils ont un siècle d’expérience de de de recul là-dessus et bon ils le disent très clairement he c’està-dire que y a il y a des moments
Où c’est c’est des espaces qui peuvent être difficiles c’est des espaces qui peuvent poser des problèmes en terme de gestion c’est il y a des il y a des coopératives ou à qui il arrive de de devoir fermer parce que à un moment à grande échelle il faut il faut qu’il y a
Des gens qui porte ces espaces là il faut qu’il y ait des initiatives qui portent ces ces espaces là il faut faut que il y ait enfin c’est c’est nécessairement des espaces d’engagement c’est pas c’est pas genre les choses vont se faire par elles-même je veux dire c’est des espaces qu’on fait vivre
Et je veux dire ça dépend de l’échelle oui ça ça dépend de l’échelle la configuration en fait mais il y a il y a probablement des des facteurs qui font que c’est plus difficile dans certains cas que dans d’autres et cetera et et mais je ve dire de toute façon il faut
Il faut les il faut les porter faut faut faut les porter pour que il puisse y avoir une espèce de simplicité de et d’appropriation naturelle nécessairement ou mais c’est c’est c’est c’est c’est exactement ça cette négociation là mais dans je pense que dans les dans les coopératives la laverie là elle est
Ouverte il a la lessive qui est posée on imagine que les uns et les autres achètent de la peut l’imaginer quoi bon non mais je veux dire dans les coopératives suisses il y a ticket il y a une app distributeur il y a des horaires bon je non mais oui non mais
C’est c’est la Suisse mais je pense que dans les grosses coopératives belges ça ça ça doit probablement fonctionner sur des sur des modalités mais la vie collective nécessite un certain nombre de de savoir vivre et de de règles pour vivre en commun je veux dire on peut pas
Exiger plus d’espace et plus de liberté et tout en se disant la fleur au fusil non mais de toute façon je suis chez moi je fais ce que je veux c’est c’est pas vrai je enfin si mais c’est c’est beaucoup plus souvent méditérranéen comme architecture enfin
En tout cas en Europe bon c’est bien maintenant ça se réchauffe donc le Paris peut peut se rapprocher de climat méditerire mais non mais voilà mais mais après il y a il y a aussi tout toute l’architecture des fence TER évidemment enfin je veux dire la cité Napoléon
C’est c’est c’est c’est l’époque de l’architecture de de Godin et des des des des falanster elle est elle est évidemment tirée de là mais euh toutes ces architectures à aux escaliers visibles aux escaliers à la lumière et cetera et cetera c’est c’est ce qu’on dit au début c’est c’estàdire que le bon
Voilà les la logique des rendements du rendement de plan et cetera a fait que on est on est venu pour une sorte d’efficacité venir mettre nos cages d’escalier en intérieur enfin je veux dire alors que qu’est-ce enfin c’est des des les paliers sans lumière on est en
Train de perdre du temps à attendre un ascenseur qui viendra ou viendra pas et et que quand il vient pas même quand on est au deuxème étage B on prend pas l’escalier parce que c’est jamais des espaces de qualité dans dans dans les dans je ve dire c’est c’est quand même
La base étant quand même de de de savoir marcher monter un escalier voilà donc donc juste c’est de remettre des principes extrêmement simple en fait extrêmement simple et et de se réapproprier ces ces outils là totalement traditionnel en essayant de de les appliquer au au réglementation contemporaines et ça ça ça pose souvent
Un certain nombre de problématique parce que c’est c’est c’est faut trouver des astuces mais mais voilà euh ben en fait on a donc en 2018 depuis 2018 on est à Paris mais depuis l’année dernière on a repris une activité au Chili donc on a un associé Marcelo Cox qui est associé
Là-bas et donc on reprend et on est en train de faire un projet en Uruguay dans la dans la zone géographique dans la mais qui qui un projet en en autocommande enfin en autopromotion et qu’on qu’on fait avec des avec Adam feiden qui qui qui sont des des architectes argentins
Avec qui ont fait ça et et eux mais parce que on a échangé sur cette culture là parce que Adam ofiden c’est l’Argentine l’Argentine était en crise terrible en 2002 c’est le moment où eux sont revenaient de de leurs études espagnoles ils étaient en Espagne ils sont revenus en Argentine dans un pays
Où il y avait pas de boulot et ils ont dit bah on va commencer à faire des petits bâtiments un peu nous-même et donc ils sont partis un peu sur cette culture de de de l’autocommande bon aujourd’hui c’est une c’est une très très belle agence et et voilà et autour
De de cette idée de de fabriquer de fabriquer pour soi on a on a monté un projet un projet ensemble là-bas qui est qui normalement devrait partir en chantier dans les mois qui viennent les les les les les propriétaires ils veulent rien entendre d’autres que le
Chèque qui a au final c’estdut faire un espace commun en plus ou en moins c’est bon voilà il y a à la fin ils partent de toute façon c’est c’est ass assez peu en fait c’était c’était une parcelle enfin il y avait une maison existante et du coup c’était totalement sous le radar
Des promoteurs éventuel non non non non non juste avant nous non non non bon enfin c’est on on a réussi à l’acheter pour pour le coup pour pour une histoire d’ambigué parce que parce que enfin c’était des investisseurs avant nous qui se sont plantés et en fait qui voulaient
Faire un parking sur sur la parcelle en pensant qu’il y avait une obligation de faire un parking en l’occurrence bon c’est c’est des histoires de règlementation urbaine en l’occurrence il y avait pas d’obligation de faire de parking et il savait pas lire un PLU correctement mais bon
C’est hein ouais il il y a un côté il y a un côté B c’est ça c’est joué à 3 cm près c’est mais on n pas on n pas payé moins que non ah non payer le prix du marché très cher la la la la question de Ravena elle
Est elle est très particulière parce que enfin je pense que tu tu tu penses au aux maisons qui sont où il y a de l’autoconstruction dessus et cetera et ça c’est c’est c’est encore un cas je pense très particulier à la à à la question chilienne puis qui poserait
Beaucoup de questions réglementaires en France mais de de de manière général ici et dans tout ce qu’on conçoit on conçroit de la manière la plus simple du monde c’està on est en poteau dalall quasi systématiquement et et on essaie de le tenir le plus possible pour une pure question de
D’évolutivité possible des des logements dans le temps c’estàdire que de réversibilité pour qu’on puisse euh afin de concentrer les pièces humides au centre et voilà que on puisse redécouper les logements et fonctionner un peu par cellules pour et il y a on est en train de développer un projet à La Rochelle où
C’est un projet il y a une partie en cocréation donc effectivement c’est les futurs acquéreurs qui vont définir leur leur logement à partir de ces cellules que nous on a prédéfin avec les dimensions et la façade qui va avec quoi merci merci merci