De nouveaux systèmes agri-alimentaires territoriaux émergent depuis plusieurs années, réunissant différents acteurs locaux (producteurs, transformateurs, transporteurs, commerçants, consommateurs, collectivités locales). Par leurs diversités et les (re)configurations qu’ils recréent sur un territoire, ces nouveaux systèmes alimentaires territoriaux posent aujourd’hui des questions à et sur l’agronomie, sur les systèmes agricoles, mais aussi sur les compétences des agronomes :

    Comment les systèmes agricoles s’intègrent et s’adaptent dans ces nouvelles configurations ?
    Comment les territoires s’organisent (ou se réorganisent ?) pour les mettre en place ?
    Comment les métiers (agriculteurs, agronomes) évoluent, se transforment ? et avec quels outils ?

    L’Association Française d’Agronomie a décidé de s’emparer de ces questions à l’occasion du débat agronomique de l’AFA :

    Introduction : Adeline Michel, Présidente de l’Association Française d’Agronomie

    4:46 Les systèmes alimentaires territoriaux, définition et dynamiques
    avec Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie chez INRAE, engagée dans des travaux de recherche sur l’innovation dans les processus de transition alimentaire

    20:48 Le Plan National Nutrition Santé, un levier pour des systèmes alimentaires territoriaux?
    avec Philippe Pointereau, agronome, cofondateur de Solagro et auteur de l’ouvrage « le pouvoir de notre assiette »

    34:50 : Echange avec la salle

    57:04 : Table ronde “Des producteurs « acteurs » des systèmes alimentaires territoriaux”

    Avec
    François PELOQUIN, agriculteur membre de la SAS les fermes de Chassagne (Charente) spécialisée dans la transformation et la commercialisation de légumes secs
    Jean-François Viel, Ferme du Ty Viel, éleveur à proximité de la Métropole de Rennes, et spécialisé dans la vente directe
    Laurence Guichard, Paysanne boulangère à proximité de Poitiers
    Animation Philippe Pointereau

    2:04:23 : Table ronde “Des systèmes alimentaires territoriaux impulsés par des projets de territoire”
    Avec Christelle Besse, agronome au bureau d’étude SCE Amenagement & Environnement, accompagnatrice de projet de territoire
    Valentin DELTREIL, conseiller agricole au Conseil départemental de la Dordogne
    Paul MAZERAND, responsable animateur réseau chez Terres en villes

    2:50:40 : Quels enseignements pour les métiers de la recherche, de l’enseignement et du développement?
    Avec Chantal Loyce, professeure en agronomie à AgroParisTech

    ————————————————————————————————————————————————————————–
    L’Association Française d’Agronomie (AFA) est une association qui propose un espace d’échanges et de débats autour des pratiques agricoles et concepts agronomiques. Crée en 2008, elle rassemble aujourd’hui toute une communauté d’agronome de divers horizons (conseillers, agriculteurs, chercheurs, enseignants etc.) et se donne comme finalité de contribuer au développement et à l’adaptation de la discipline, tout en prenant en compte les nouveaux enjeux sociétaux. L’AFA propose régulièrement des webinaires, des débats thématiques, des ateliers sur le terrain et capitalise régulièrement les réflexions dans la revue « Agronomie, Environnement & Sociétés ».

    Tous les travaux sont en accès libres sur notre site internet : https://agronomie.asso.fr/

    Pour suivre nos actualités :
    LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/afagronomie/
    Tweeter : https://twitter.com/afagronomie
    Facebook : https://fr-fr.facebook.com/afagronomie/
    Instagram : https://www.instagram.com/associationfrancaisedagronomie/

    Et pour perpétuer cette diffusion libre des savoirs agronomiques, nous faisons appel à vos dons ! https://agronomie.asso.fr/adhesion

    Donc bonjour à tous et bienvenue au débat agronomique organisé par LAFA donc je suis Adeline Michel je suis la présidente de cette association donc LAFA est une association qui propose un un espace d’échange et de débat autour des pratiques agricoles et des concepts et outils de de l’agronome donc c’est

    Une association assez récente elle a été créée en 2008 et elle rassemble aujourd’hui toute une communauté d’agronomes qui viennent de différents métiers que ça soit au niveau de la recherche du conseil agricole des agriculteurs des Enseignements et le et la FA finalement se positionne comme un véritable carrefour interprofessionnel

    Donc on a quatre quatre missions principales le partage d’expérience de savoir et de savoir-faire entre agronomes et le débat d’aujourd’hui en est un en en est un exemple on a également une mission de capitalisation des savoirs agronomiques et de leur transmission c’est notamment cas de notre revue AES que vous pouvez

    Consulter sur notre site internet euh également une mission de réflexion prospective autour des enjeux de l’agronomie et une participation au débat public donc tous les travaux de l’association comme je disais sont à disposition gratuitement en ligne et et sachez que en fait ces ces travaux sont générés grâce à notre à l’engagement de

    Nos bénévoles et aussi au soutien euh de des adhérents donc n’hésitez pas à adhérer pour pouvoir soutenir toutes les actions qui sont menées par la FA alors cette année euh et par anticipation euh le conseil d’administration a choisi comme comme sujet de débat les nouveaux systèmes alimentaires territoriaux et

    Notamment au travers de deux questions quels impactent sur l’agronomie et quels impactent pour les agronomes alors cette thématique est effectivement d’actualité euh on peut on peut se réjouir que la faille est anticipé euh pour une fois et été très réactive sur cette questionl euh et donc nous intéresserons bien

    Effectivement à l’impact de ces nouveaux systèmes euh aliment sur l’agronomie et surtout sur les compétences que des agronomes et des agriculteurs donc afin de répondre à ces questions là en fait dans un premier temps nous allons proposer nous allons poser le cadre avec deux interventions la première intervention nous nous

    Permettra de comprendre ce qu’est finalement un système alimentaire territorial et c’est youuna chifolo directrice de recherche en sociologie àinra est engagé dans des travaux de recherche sur les processus de transition alimentaire qui nous posera nous proposera une première définition à la française tout en pointant leurs enjeux en terme de durabilité une

    Deuxième intervention elle va se focaliser sur le plan national nutrition santé ou PNSS pour les plus avertis en effet il ne faut pas oublier cette notion d’alimentation dans le système agréalimentaire et il est important que nous agronome agronomees prenions en compte ces aspects et les intégrons dans la réflexion et la logique systémique

    Propre à notre discipline c’est pourquoi Philippe pore agronome et confondateur de Solagro et auteur de l’ouvrage le pouvoir de notre si et également administrateur au sein de la PH nous fera un point sur ce plan et comment celui-ci peut nous donner une feuille de route plus complète lorsque l’on

    Souhaite finalement créer et ou participer à un système alimentaire territorial donc voilà ces deux interventions là vont poser un cadre et seront suivi par des temps de TBL rondes et de débats euh la première table ronde va réunir quatre producteurs qui ont intégré des systèmes agrialimentaires territoriaux et qui vont vous expliquer

    En fait euh comment ces systèmes ont impacté leur conduite agronomique et leur d’agriculteur la deuxième table ronde elle rassemblera des agronomes travaillant avec pour les collectivités territoriales qui impulsent ces projets de de territoire et leur leur témoignage permettra de comprendre comment ces initiatives peuvent modifier le fonctionnement des systèmes agricoles

    Locaux et comment ils impactent aussi les compétences des agronomes et nous nous clôturerons ce cette demi-journée de débat avec un grand témoin qui est Chantal lo qui est professeur en agronomie agroparitech qui nous proposera un éclairage sur comment les nouveaux systèmes alimentaires territoriaux questionnent les métiers de la recherche de l’enseignement et du

    Développement donc avant de laisser place au débat au nom de la f je tiens aussi à remercier enfin d’abord à remercier l’équipe organisatrice du débat Laurence Guichard Marion Casagrande Philippe pointre et Antoine messéan qui sont tous agronomes et membres du conseil d’administration bon débat à [Musique] tous passer mé j’ai oublié de

    Passer bonjour à tous ravi d’être parmi vous puceque je suis ingénieur agronome à la base donc c’est retour aux sources voilà donc c’est après que je vous ai quitté que je suis partie vers la sociologie économique mais sans sans vous sans oublier complètement justement l’agronomie euh

    C’est ok je refais tout depuis le début non ça ira c’est pour la le passage en ligne c’est ça ok très bien ça marche bien donc en effet je suis àine Rae mais je suis également coanimatrice du RMT alimentation locale donc pour réseau mix technologique c’est un réseau qui est

    Soutenu par le Ministère de l’agriculture au même titre que d’autres RMT et qui s’intéresse justement qui réunit des experts à la fois de la recherche de la formation du développement sur les questions de reterritorialisation de l’alimentation développement des circuits courts et systèmes alimentaires territoriaux donc je vais brosser rapidement en fait un

    Peu le paysage autour des des systèmes alimentaires territoriaux en terme de définition et dynamique surtout pour vous montrer que finalement les définitions elles sont amené à être questionné aujourd’hui c’estàd qu’on on va vers une nouvelle définition qui qui colle davantage à la réalité par rapport à des définitions qui pouvaient circuler

    Dans la littérature et en justement regardant un peu de finalement d’ d’où vient ce mouvement enfin ces mouvement plutôt puisque on va montrer beaucoup d’hétérogénéité à travers les les facteurs qui expliquent ces dynamiques alors d’abord en fait les les systèmes alimentaires territoriauxx c’est pas en France que on a finalement commencé à à

    À les à les nommer euh c’est plutôt dans les pays anglo-saxons là où en fait on inventait des alternatives au modèle agro-industriel en France on va on va retrouver justement une histoire plus longue une tradition plus longue de vente direct de circuit court euh qui font qui fait partie de l’histoire de de

    L’agriculture et de la France mais c’est justement plutôt dans les pays d’Amérique du Nord anglo-saxon qu’on a défini les systèmes alimentaires locaux la définition le territoire n’étant pas une une notion utilisée dans dans dans la langue anglo-saxonne et donc des des systèmes alimentaires locaux donc justement comme étant ancrés dans des

    Des espaces géographiques mais d’emblé penser comme des alternatives au au modèle agro-industriel avec des systèmes caractérisés par donc une proximité entre la production la transformation la distribution la consommation local illustré notamment dans les pays anglo-saxons par ce qu’ s’appelle des community supporties d’agriculture qui sont l’équivalent des AMAP en France

    Mais avec des tailles beaucoup plus grandes he puisque les c’est c’est des systèmes de de contrat entre des producteurs et et des consommateurs mais qui va réunir 200 400 familles alors qu’en France on est plutôt sur 40 60 maximum donc des systèmes justement d’organisation locaux défendant une agriculture d’emblé durable enfin en

    Tout cas est souvent très liée à l’agriculture biologique ces altern en fait était né y compris en fait ces systèmes dans d’Amérique du Nord eux-mêmes inspirés par des initiatives plus anciennes au Japon les alternatives citoyennes dès les années 60 ce sont des femmes urbaines qui vont contractualiser avec des producteurs pour développer à

    La fois la la donc de la vente directe mais en même temps l’agriculture biologique et on a un développement concomitant de l’agriculture bio et de la vente directe dans le Japon à travers ce qui s’appelleit les T et qui inspiré justement ces communautés supporties d’agriculture plus les AMAP en France en

    Amérique du Nord ça ça prend ça ce greffe à une à des mouvements politiques avec justement des mouvements pacifistes qui viennent et qui contribuent au développement de ces ces ces ces agricultur soutenue par la communauté dans les années 70 et puis un tournant qualité dans les années 80 en Amérique

    Du Nord et qui vient consolider justement ces organisations alternatives au modèle agro-industriel plus largement les systèmes alimentaires locaux dans dans dans toute la littérature anglo-saxonne sont définis par trois types de proximité géographique relationnel entre les acteurs de la de la production jusqu’à la consommation et en valeur ce qui posera un certain

    Nombre de questions sur comment comment on les définit à priori pour justement voir s’il y a cette proximité en valeur en France les système alimentaire territorialisé donc la notion alors sachant qu’on utilise plusieurs notions parce qu’on ve ici même vous utilisez système alimentaires territoriaux tout ça n’est pas exactement synonyme mais en

    Tout cas tels qu’ils ont été pensés notamment par des collègues par exemple qui ont écrit le dictionnaire de l’agroécologie donc sont eux aussi pensés comme une alternative une forme émergente alternative au système agroalimentaire mondialisé et caractérisé parce que Ronal en leev a appelé une promesse de différence donc

    Très lié et le tels qu’il sont présentés donc on on les lit d’emblé au mouvement altermondialiste de la fin des années 90 sachant qu’il y a d’autres définitions qui circulent en France et notamment une référence souvent citée c’est celle qui est proposé par Jean-Louis Rastoin donc professeur en sciences de gestion enfin aujourd’hui

    Est toujours en activité finalement et toujours partageant toujours justement un certain nombre de de points de vue ou d’analyse sur les systèmes alimentaires territorialisé qui lui aussi notamment pendant la crise covid il écrit un article avec Jean-Marc Menard agronome euh sur les systèmes alimentaires territorialisés et donc plaçant

    Justement là aussi on ces systèmes alimentaires territorialisés comme des modèles de production alternatif en allant plus loin que la bio ou l’agroécologie puisqueon va retrouver des des des références à la bioéconomie circulaire à l’écoconception à l’OP à de à de la logistique optimisée mais aussi à la réduction de de produits ultra

    Transformés et de d’un rééquilibrage entre protéines animales et protéines végétales donc on voit une définition assez assez systémique hein et donc et donc montrant justement déconstruisant le modèle agroindustrielle sur différentes dimensions et pas simplement sur l’agriculture mais dans justement à travers les les les pratiques de transformation ou de ou de distribution

    Sachant que Rastoin dit aussi dans le même temps que ces systèmes alimentaires territoriaux territorialisés c’est il s’organise à l’échelle régionale il comme un ensemble de filières localisées et ils sont coordonnés par une gouvernance territorial eu qui permet à la fois la reconquête du marché intérieur donc et l’exportation

    De produits terroir donc on retrouve là une autre quand même même si on a cette dimension alternative forte d’autres échelles que celles qui sont mises en avant dans dans la littérature anglosaxon notamment où ça commence par le système alimentaire local et ce peut se réduire à la MAP tandis qu’ici on a

    Donc une organisation régionale sachant que les limites est ce qui ce qui a ce qui a appelé justement et compris les les acteurs de terrain notamment dans le cadre du RMT à pointer les limites de ces définitions pour pour déjà pour pour non seulement analyser mais aussi accompagner finalement les dynamiques en

    Cours puisque on va retrouver dans certains cas une échelle micro ou alors régionale alors que finalement et on va le retrouver ça sera illustré à travers les tables rondes ce qui se joue beaucoup c’est à l’échelle infrarégionale au niveau des métropoles ou des communautés de communes ou des

    Interco donc à travers les projets alimentaires territoriaux entre autres mais aussi toutes les autres stratégies territoriales qui sont plutôt le Mau ce qui je joue aussi c’est aussi finalement on trouve pas tant que ça des gouvernances définies que des efforts de coordination ou des essais de coordination qui vont mais qui qui ne

    Sont pas que l’apanage de l’action publique mais auquel peuvent contribuer justement y compris des citoyens ou des acteurs privés ces définitions font une confusion entre la forme et les impacts c’est-à-dire que les systèmes alimentaires territorialisés se définissent dans s’ils sont définis d’emblé comme des alternatives au modèle agros industriel encore faut-il pouvoir

    Justement les comment comment les capter pour les analyser et puis ces proximités relationnelles et valeurs sont difficiles à identifier à priori c’est pour ça qu’on revient notamment à une proposition qui a été qui avait été faite dans le dans le cadre de l’expertise d’ duALIne là aussi mobilisant des des agronomes donc qui

    Avec donc porté par Colona notamment donc qui metait en avant justement différents critères de différenciation sur les systèmes alimentaires donc en revenant à cette définition de malassie complété quand même par donc c’est non seulement la façon dont on dont on produit ton ton consomme mais aussi dont

    On va gérer les déchets les au produit ou le transport mais donc des critères de différenciation pour ces systèmes alimentaires entre les variables structurelles politiques ou cognitivees et définissant à partir de ça des des idéotypes de système alimentaires dans lequel ils ont fait émerger en 2012 donc un système alimentaire dit de proximité

    Qui va se caractériser par un faible nombre d’intermédiaires une proximité géographique des signes de qualité pas forcément justement obligatoires dans la mesure la proximité relationnelle donc le lien plus direct entre producteur et consommateur fait qu’on peut se passer d’une certifi iation par tiersre et donc permettre justement la valorisation de

    De produits de qualité dans dans des liens plus direct à travers des relations de confiance et montrant que ce système alimentaire de proximité justement se renforce sous l’impulsion des collectivités et des consommateur ce système alimentaire de proximité donc se place parmi une diversité de systèm alimentaires et notamment quand même

    Différencié du ce qu’ils appellent le système de qualité différenciée autour d’une qualité patrimoniale qui va plutôt faire référence au produits de terroir donc on voit justement une une différence avec ce qui ce qui est proposé donc le système alimentaire de proximité c’est c’est d’abord de l’ancrage local pour de la vente locale

    Ce qui n’empêche pas le produit de circuler de circuler mais c’est pas non plus le produit AOP ou IGP qui va être qui va construire ce système un système de qualité différenciée donc si bien que ce qu’on ce qu’on fait actuellement et vous avez certains d’entre vous notamment qui sont

    Membres du RMT mais mais d’autres en tant qu’expert de de de de ces dynamiques en cours je pense que Philippe a reçu aussi ce ce questionnaire je sais pas s’il a répondu parce que en tout cas donc en tout cas de d’une consultation aujourd’hui pour redéfinir enfin définir ce que sont les

    Systèmes alimentaires territoriaux aujourd’hui dans le cadre d’un d’un projet que je coordonne qui s’appelle platform air food qui qui est donc organisé dans le cadre du programme équipement prioritaire de recherche sur les systèmes alimentaires microbiome et santé financé par l’ANR et donc on propose une définition donc finalement dans dans l’objectif d’aller

    Analyser lien entre ces systèmes et leur durabilité sans sans supposer ce lien évident d’autant que on va le revoir les dynamiques donc amène à justement une plus grande diversité d’acteurs dans ces systèmes donc en le pensant en le repensant comme un réseau d’acteurs dans un espace refra régional qui participe à

    La production la transformation la distribution en s’appuyant sur des outils et des services dans le cadre de flux qui vont quand même limiter le nombre d’intermédiaires et développer en général dans un objectif d’alimentation plus durable sachant que ce qui se ce qui ce qui arrive depuis quelques années

    Le covid en particulier donc c’est aussi des enjeux de résilience et on va retrouver des systèmes résilients sont pas forcément durables et inversement donc on a aussi ce ce cette question à à gérer à travers l’analyse qu’on qu’on peut porter et faisant l’objet de de d’efforts de coordination sachant qu’une

    Qu’une qu’une qu’un point non tranché c’est est-ce que le système alimentaire territorialisé devient aujourd’hui un système alimentaire hétérogène qui va associer autant la grande distribution que des producteurs militants ou bien est-ce qu’on est sur une coexistence de différents systèmes alimentaires territorialisés dans un même territoire donc c’est à l’épreuve du terrain

    À l’épreuve du terrain qu’on va voir ça c’est à l’épreuve du terrain aussi qu’on qu’on qu’on va mesurer avec les acteurs eux-mêmes avec une coproduction d’indicateurs donc avec cette consultation en cours sur les différents enjeux de durabilité qui sont associés à ces systèmes locaux depuis le maintien et le renouvellement de la profession

    Agricole jusqu’à la question de évidemment de la préservation des ressources naturelles mais aussi l’accessibilité à l’alimentation pour tous donc de nombreuses vertus sont associées à ces systèmes alimentaires territorialisés mais des critiques restent forte he j’étais au salon de l’agriculture la semaine dernière donc dans un débat autour de ça où on m’a on

    M’a encore dit que pourquoi je j’osais proposer le un retour à la bougie pour penser l’agriculture de demain donc montrons bien justement encore les réticences fortes vis-à-vis de de ces systèmes locaux donc entre entre idéalisation et critique finalement qui redeviennent un peu radical c’est c’est c’est c’est une remarque parmi d’autres

    Qui me reviennent aujourd’hui en 2024 alors que on avait eu un moment y compris pendant le covid d’un moment plus plus ouvert à la diversité des systèmes alimentaires que il y a vraiment une un enjeu de de mesure avec une bien sûr en plurédisciplinarité et bien sûr en recherche

    Participative donc une fois qu’on a cette définition élargie on se pose la question qu’est-ce qui qu’est-ce qui se joue derrière et je pense que dans les tables rondes on va revoir tout ça puisque finalement en France on a des initiatives individuelles en circuit court en vend direct qui sont très

    Anciens hein donc les marchés de plein vent ils existent depuis depuis très longtemps la vente directe euh des l’Antiquité dans dans cette dans cette zone d’Europe du Sud et pour autant un déclin puis un regain d’intérêt avec les crises agricoles qui ont entraîné la diversification des revenus des

    Débouchés enfin des débouchés pour avoir une une diversification de revenus et la crise de la vache folle fin des années 90 c’est aussi les apport du programme Leader en France qui ont été mineur en financement mais majeur en terme de structuration et d’émergence de système c’est-à-dire vraiment de non seulement

    D’A d’action individuelles mais de lien entre ces actions du plan Barnier en 2009 qui donne une définition au circuit cours et du Réseau Rural dans dans l’émergence d’approche plus systémique de la reterritorialisation de l’alimentation en lien évidemment avec la décentralisation de la politique publique la loi d’avenir en 2014 donc

    Introduit la la notion de projet alimentaire territorial dans le même temps le pacte Dean que vous connaissez peut-être mais c’est l’engagement des grandes de grandes villes du monde à soutenir à s’engager pour le soutien des systèmes alimentaires locaux en France on a par par exemple Paris Rennes Montpellier Lyon Bordeaux qui sont parmi

    Les grandes villes donc inscrite dans ce pack de Milan depuis 2015 la crise du covid a évidemment rebattu les cartes fait émerger ces systèmes comme étant comm pouvant aussi répondre à des enjeux de résilience mais aussi susciter davantage de stratégies marketing en faveur d’un local cert industriel mais

    Qui vient qui s’insère finalement dans ces systèmes alimentaires territorialisés et qui font que on en vient justement à ne plus forcément penser qu’ils sont d’emblé alternatifs mais mais mais qui peuvent aussi se comprendre comme une une évolution du de de de la forme capitalistique de d’organisation des systèmes alimentaires

    France 2030 et les démonstrateurs territoriaux donc sont aussi des des des éléments importants pour dans dans la dans la structuration et l’évolution de ces systèmes alimentes locaux c’est plus près 150 projets de démonstrateurs territoriaux qui ont été proposés au récent appel d’offre de la banque de la banque des territoires certes pas tous

    Soutenus mais montrant justement des formes de coordination à l’œuvre c’est aussi la sécurité sociale de l’alimentation je sais pas si ce sera abordé aujourd’hui mais qui émerge comme un levier à la fois d’émergence et de fédération entre systèmes alimentaires territorialisés à l’échelle de la France ce sont 457 projets alimentaires

    Territoriaux en mars 2024 mais dans ces dynamiques des contraintes des des ambitions contraintes notamment par la réglementation le RMT est à l’œuvre pour aussi mettre en avant justement ces ces réglementations qui peuvent contraindre non seulement l’émergence mais aussi si l’optimisation de ces systèmes alimentaires locaux notamment la réglementation autour des abattoirs

    Notamment la réglementation pour la logistique puisque par exemple la ce qui ce qui permettrait d’optimiser ces systèmes alimentaires locaux c’est par exemple la mutualisation de la logistique or le transport pour autrui qui pourrait être proposé par un agriculteur est interdit dans le Code rural et accepté dans le code des

    Transports donc il y a évidemment une réglementation qui ne permet pas forcément justement cette cette organisation des systèmes alimentaires territori réaliser donc évidemment des des sujets importants à traiter en un dans dans dans dans le partenariat et avec dans le cadre du RMT notamment voilà je vous remercie c’était rapide

    Mais je je suis évidemment l’idée c’est [Applaudissements] de merci Yuna et juste avant les on va réserver une période de question après on laisse juste Philippe point trop faire aussi son intro parce que c’est une c’est deux interventions de cadrage qui sont complémentaires et après on réservera un temps d’échange et de débat

    Avec ceux qui sont dans la salle et ceux aussi qui sont en direct avec nous alors Philippe que je te cherche voilà c’est tout bon bah bonjour je vais essayie être assez rapide et assez factuel parce que moi je suis pas je suis agronome je suis pas un nutritionniste mais bon j’ai eu

    La chance de travailler avec Serge Herzberg et l’unité de recherche eren à à l’inerbe inrae qui a mis en place enfin qui a contribué au mise en place de ce Plan National Nutrition Santé donc le plan le PNNS euh ne sort pas de la poche comme ça c’est vraiment un gros

    Travail collaboratif entre l’an le Haut Conseil à la santé publique et le ministère de la Santé euh donc il y a eu des des premiers travaux ont démarré avant 2000 hein euh et le premier plan puisque on en est au 4e qui s’est terminé en fait fin fin l’année

    Dernière donc il une prolongation avant que le le plan 5 sorte euh donc le le premier plan est issu d’un rapport du Haut Conseil à la santé publique en 2000 voilà et puis se sont succédés les les quatre plans pourquoi ils sont succédés c’est Queen fait aucun

    N’a atteint ses ses objectifs hein vous verrez tout à l’heure les différentes recommandations mais enfin on est bien loin d’atteindre les objectifs pour ça qu’on en aura un/ 5e prochainement donc il y a tout un tas de documents que vous pourrez consulter mais je vais pas trop

    Mtend là-dessus mais le le il y a à la fois des recommandations nutritionnelles voilà et puis à la fois une stratégie un plan pour notamment contribuer à la à la la bonne santé des des Français qui porte sur de la communication pour ça que dans les plans dans les affiches du

    Métro vous avez d’affiche sur l’alcool vous allez en bas manger bouger ou consommer cinq fruits légumes par jour et cetera voilà donc de l’information de la formation et aussi des des aspects sur le la santé et et la l’activité physique qui fait partie voilà alors en fait le pour le le le 4è

    Plan qui quand même qui a un peu changer d’orientation par rapport aux trois précédents donc il y a eu à la fois l’an qui a fait un gros travail de de synthèse de toutes les études épidémiologiques mondiales qui traitaent du lien entre alimentation et santé voilà donc quel était le lien pour

    Finalement trouver là-dedans les les marches de manœuvre pour améliorer la santé au travers de de l’alimentation après en 2000 je crois que c’est 16 euh il y a eu donc un un avis du Haut Conseil à la santé publique voilà qui euh euh que doit mettre en œuvre le

    Ministère de la Santé sur les repères nutritionnels donc on y reviendra parce que c’est là-dedans qu’on voit un petit peu finalement le une certaine feuille de route pour l’agriculture et après le ministère de la Santé donc santé publique France euh est chargé de mettre en œuvre le plan euh et je vous donnerai

    Quelques éléments de ce plan donc c’est quelque chose vous pouvez trouver facilement sur Internet hein euh avec des objectifs chiffrés notamment sur la réduction de de de l’obésité du surpoid enfin tout un tas de d’action avec des publics cibles les jeunes les vieux les femmes enceintes et

    Cetera donc dans notamment dans ce ce plan d’action figure aussi le le nutriscore auquel est attaché particulièrement Serge gerberg nutriscore qui n’est pas obligatoire en France tant qu’il ne sera pas au niveau européen d’où une bagarre actuellement sur le le fait de rendre ce ce nutriscore obligatoire au niveau

    Européen alors euh c’est là-dessus que je vais insister sur les nouvelles recommandations du du pnns4 alors je vais vous mettre les les donc le 1 à 3 il y avait les mêmes recommandations nutritionnelles ça n’a pas varié donc vous les connaissez un peu presque par cœur 5 portions de fruits et légumes par

    Jour qui correspond à peu près à 450 g trois produits laitiers un yaourt on va dire un verre de lait ou un morceau de fromage et puis consommer entre 1 et de portion de viande UF et poisson par jour ça veut dire que là il y avait une recommandation de consommer un minimum

    De viande par jour j’iste voilà donc ça c’était ce qui valait jusqu’au pnns4 et là il y a eu quand même des recommandation qui ont bien évolué alors celle-l n’ pas bougé on verra tout à l’heure qu’ y a quand même peti nuance qui a été apporté à la fin donc on est

    Toujours à 5 fruit légumes par jour je pense qu’il y a pas 20 % de la population qui atteint cet objectif là hein donc c’est vrai que ça veut dire que les fruits et légumes il y a vraiment un enjeu majeur au niveau agriculture de développer ces

    Filières-là quoi après il n’y a plus de recommand alors sur le lait ou excusez-moi sur le lait donc on est passé à deux produits laitiers par jour donc on a réduit d’un/3 donc finalement conit moins de produits laitiers c’est bien dans la les recommandations et

    Après surtout c’est là où il y a eu un un un gros virage c’est sur la viande il n’y a plus de recommandation minimum comme il y avait avant finalement on devait consommer ,5 portions de viande par jour il y a plus de de recommandations minimum il y

    A que deux recommandations maximum qui sont les fameux 500 g de viande rouge par semaine et 150 g de charcuterie alors les 500 g de viande rouge par semaine ce qui est quand même pas mal euh ça n’est dépassé qu’un peu près par 20 % de la population alors le problème

    C’est qu’on n pas un suivi précis de de ces recommandations malheureusement donc c’est difficile d’être précis sur les sur la at de ces objectifs sur la charcuterie on est à plus de 300 g en moyenne par français donc on consomme deux fois trop de charcuterie en France

    Ça c’est clair et net voilà et sur le poisson donc là il y a quand même toujours une parce que le le poisson il a non seulement il amène des protéines mais il amène des oméga3 et notamment les DHA et qui sont des des des oméga3 spécifiques des des poissons ou des

    Algues très important pour le développement humain et du cerveau donc il y a toujours où on est en en sous-consommation d’oméga3 mais on s’aperçut que de toute façon il y aura pas assez d’oméga3 pour tout le monde sur la planète donc faudra partager nos oméga3 quoi qu’il arrive et donc là il y

    A bien une consommation deux poissons par semaine avec un problème qui est quand même la limite mondiale en en pêche qui fait queon la France consomme beaucoup plus de poissons que la moyenne mondiale donc c’est un problème voilà donc ça ça avait quand même bien évoluer après ce qui est

    Arrivé on verra tout tout à l’heure dans les intervenants consommer deux légumineuses par semaine donc c’est vrai que pareil si on appliquait ça je pense que François péokquin qui sera à tout à l’heure n’aurait pas de problème pour vendre ses légumineuses d’autant que la dernière recommandation qui est importante

    Surquelle j’insiste beaucoup fait partie du du débat actuel qu’on a eu ces derniers mois c’est qu’il faut privilégier les aliments cultivés selon des modes de production diminuant l’exposition aux pesticides c’est clair tous les produits végétaux donc ça veut dire que ce qu’on va avoir besoin demain

    Si je résume à ma façon c’est plus de fruits et légumes et de légumineuses en bio voilà donc là il y a du travail donc voilà un petit peu le le les recommandations qui sont censé être appliquées par le ministère de de la santé alors quelques mesures là on était

    Recommandation nutritionnelle qui donne quand même une certaine feuille de route pour l’agriculture après dans le PNNS il y a là c’est un plan d’action donc il faut développer des actions concrètes alors il y en a il doit faire une quarantaine de pages donc j’en ai juste sorti quelques-unes donc il y a un

    Enjeu majeur qui est quand même la précarité alimentaire sair qu’on a 11 % de la population française euh non 16 % de la population française soit 11 millions d’habitants qui ne mange pas réellement à sa fin dans un pays très agricole et qui exporte mondialement c’est quand même un

    Problème et donc la précarité est comme aussi c’est ceux qui mangent c’est les plus précaires qui sont les plus malades c’est là-dedans qu’on trouve le plus d’obésité le plus de diabète forcément c’est une cible privilégiée donc forcément il y a l’acction sur la prévention et puis un certain nombre de

    De propositions pour réduire les inégalités sociales pour lutter contre cette précarité alimentaire qui est qui reste à mon avis un l’enjeu majeur aujourd’hui en en France après il y a les objectifs spécifiques sur le surpoids et l’obésité donc avec essayer de diminuer cette prévalence que ça soit

    Sur les adultes ou les jeunes faut savoir que les nutritionnistes he il il raisonne par genre homme-femme par par che par si on est enceinte ou ou pas enfin voilà c’est il font pas de moyenne il a jamais une moyenne ça veut rien dire en nutrition quoi voilà donc il y a

    Des objectifs qui ne sont pas atteints non plus et puis j’ai mis aussi CELI des des produits ultra transformés donc c’est vraiment clairement interrompre la croissance de la consommation de produits ultra transformés donc là si vous voulez avoir la liste des produits ultra transformés vous irez voir sur

    Internet aussi hein bon notamment tout ce qui est petit déjeuner tout ce qui est jus d’orange qui arrive du Brésil et cetera euh donc là aussi c’est un objectif chiffré et puis une recommandation que je me suis aperçu que en général personne ne connaît en tout le monde a en tête les

    Les 20 % de bio dans la restauration collective on en parlera tout à l’heure aussi dans la deuxème table ronde où là on est même pas à 20 % on vise les 100 % mais il y a une recommandation claire du PNNS qui est que 100 % de la population

    Française consomme au moins 20 % de leur consommation de fruits et légumes produits céral aigumineus issu de la bio c’est clair donc quand on voit la situation de Na aujourd’hui si on avait appliqué ce PNNS qui aurait dû être opérationnel fin 2023 on voit clairement mais qu’on en est loin quoi puisqu’on

    Est on n pas à 10 % si on est peut-être à 5 6 % voilà donc on en est très loin voilà et dernier dernier élément donc euh au-delà du PNNS il y a eu la la la loi Galim dont on a parlé là de 2015 la

    Loi d’avenir où là-dedans donc il y a quelque chose qui recoupe qui vient recouper un petit peu ce Plan National Nutrition Santé qui est l’obligation fin 2022 au plus tard 1er janvier 2022 donc là aussi on y est pas d’avoir 50 % de produits labellisés durable bon je vais pas

    Rentrer dans les les coches donc il y a les AOP les labels rouges HVE et cetera et puis 20 au moins 20 % de produits bio quoi voilà donc là aussi on en est très loin si ce n’est quelques collectivité très engagé on est bien loin d’avoir

    Atteint les 20 % de bio dans la R et il y a aussi donc ça ça trouve l’adéquation avec les les légumineuses tout à l’heure de d’avoir un plan purannuel de diversification des protéines incluant des alternatives à base de protéines végétale donc normalement aussi toutes les cantines qui dépassent une certaine

    Taille doivent proposer systématiquement un un vu alternatif voilà un petit peu la la feuille de route bon je la commenterai pas je pens c’est pas là mais ça avoir ça en tête parce que euh finalement le le notamment dans les plans alimentaires territorialisés il y a le côté alimentaire qui dit

    Alimentaire dit nutrition qui nutrition dit santé et donc l’objectif c’est bien que ces plans alimentaires intègrent ces enjeux de santé publique et donc contribue à atteindre ces objectifs qui visent en fait à à réduire les les maladies chroniques que sont les cancers les maladies cardiovasculaires et le

    Diabète de type 2 qui sont tous en augmentation qui coûtent bon en malant 5 milliards de plus à l’Assurance Maladie chaque année hein et avec un stock d’à peu près 80 milliards c’est-à-dire que ces trois maladies dont les chercheurs estiment près un/ers vientnent l’alimentation coûte chaque année à

    L’assurance maladie à peu près 85 milliards d’euros sachant que dès que vous avez ces maladies vous êtes classé en infection longue durée al et dans ce cas-là les complémentaires laissent tomber c’est l’assurance maladie qui paye tout voilà donc l’enjeu pour l’État c’est quand même de réduire ses dépenses

    À terme puisque là ils ne font que grimper et jusqu’à quand on pourra être capable de payer le coût de ces maladies qui a un peu près de 6000 € en suivant que c’est un cancer en moyenne j’ai calculé parce que il y a on a une comptabilité assez précise à peu près

    6000 € par an et par par personne atteinte donc on en a euh plus d’un 1 million de personnes je plus les chiffre exact voilà je vous remercie ah non j’avais encore cette dernière excusez-moi celle elle est quand même importante c’est j’ai découvert moi en travaillant un peu sur ces questions et

    En acquirend notamment mon livre là le pouvoir de notre assiette que la France est quand même le premier consommateur de protéin au monde là je vi que j’étais tombé un peu sur le sur le cul on va dire euh on est devant les États-Unis enfin bon quand ce quand j’ai fait ce

    Graphic là ça peut-être évolué là euh légèrement derrière pour les protéines animales en rouge mais en protéin totale on en consomme plus les États-Unis et en fait il y a quelques pays qui nous dépassent mais enfin bon l’Islande c’est à peine un petit arrondissement de Paris donc faut faut quand même oublier ces

    Pays-là donc donc le et ce que dit l’OMS c’est qu’on consomme 1,7 fois trop de protéines voilà donc l’objectif finalement pour le résumer aussi c’est qu’il va falloir réduire et c’est bien ce que dit le PNNS en passant de trois produits laitiers à deux en donnant pas de consommation minimum de viande en

    Disant faut un régime plus végétal en fait il va falloir qu’on réduise notre consommation de protéines animales voilà et on voit que dans le débat le public ça pose pas mal de questions voilà je vous remerci merci Philippe on va s’accorder une petite phase de questions-réponse avec nos nos deux intervenants donc

    Voilà Yuna qui nous a présenté enfin qui vous a proposé une définition des des systèmes alimentaires territoriaux avec toutes leur complexité Philippe qui nous a présenté aussi le contenu du PNNS pour compléter la partie alimentaire des systèmes agrialimentaires donc est-ce qu’il y a des questions dans la salle

    Allez merci de vous présenter au micro oui remémy Caire ancien directeur remémy Caire ancien directeur de l’association relance agronomique en Alsace euh les objectifs du plan du PNS du PNNS que tu nous a présenté existe-t-il des équivalents dans les autres pays européens parce que le voilà ça pèse ça

    Peut pèer sur des orientations d’une politique agricole à l’échelle européenne peut-être plus facilement qu’à l’échelle française Marco donc membre de la fin ce sera peut-être une question à poser lors du colloque en de la société européenne d’agronomie par que là les agronomes de tous les pays se retouvant passer un petit questionnaire

    Pour pour te répondre j’avis une question encore une fois territorialisation mais cette foci ça va être pour les 420 quelques P qui à l’heure actuelle sont recensés en France est-ce que la géographie comme la géographie de la chourout ou du cassouet est-ce que c’est hétérogène en France

    Je pense que Paul mazeran de terzenville ou Lena de chambre d’agriculture France sonont mieux placé que moi pour y répondre parce que notamment il gère un observatoire des projets alimentaires territoriaux en tout cas les dans les grandes lignes ce qu’on ce qu’on partage tous c’est que il y a eu un moment

    Urbain d’abord en fait avec des grandes villes qui notamment en lien avec le pack de Milan enfin donc et que maintenant les choses sont plus distribués c’est-à-dire que le on trouve des Pat en milieu rural et donc voilà donc un rééquilibrage quand même et et ce qui et

    Finalement al la distribution en France on a ça ça suit quand même enfin la carte des Pat suit quand même la carte des circuits courts globalement parce que c’est quand même là où les circuits courts finalement qui existaient peuvent impulser aussi des des formes d’organisation un peu plus systémique de

    De ces circuits de ces initiatives donc du coup on va trouver finalement donc le circuit court c’est beaucoup dans le sud-est et c’est circuit court il y en a d’autant plus qu’il y a pas de de domination des coopératives agricoles c’est inversement lié à la présence forte de de coopérativ agricole mais

    Mais sans doute que en tout cas le les nouveaux Pat viennent un peu bousculer c’est donc prendre un peu plus de distance vis-à-vis de cette de ces déterminants circuit court dans les territoires si tu veux compléter Paul ou oui juste un mot pour compléter donc c’est exactement ce ce que tu oui pardon

    Euh donc Paul mazeran terersenville euh et pour le réseau national des projets alimentaires territoriaux donc en collègue de Lena P Vergne ici présente de chambre d’agriculture France donc pour compléter le c’est exactement ce que tu disais Yona il a on on a pu constater des régions qui sont parties avec beaucoup plus de

    Développement je pense notamment à l’occcitanie où il y a où il y a une tradition des circuits courts mais aussi Provence ALP Côte d’Azur dans les premiers temps et puis lors du plan de relance un gros r rattrapage notamment au verronalpe où il y a eu presque multiplication par 3 du nombre des

    Projets alimentaires territoriaux donc là c’est un rattrapage qui peut être attribué aux efforts de de du du réseau de la DRAF de enfin un effort aussi de de mobilisation des acteurs locaux euh enfin voilà en quelques mots mais le donc les projets alimentaires territoriaux se sont développés ils

    Deviennent il commencent à y avoir une homogénéisation au niveau des des régions et et ça c’est justement l’effet des des financements qui permettent qui permettent de donner l’opportunité à des territoires qui ont moins d’ingénierie et moins d’habitude de sur ce genre de projet je vais je vais poser une question et

    Puis je t’apporte le je t’apporte le micro juste Brunant attends brun rapidel là-dessus moi je suis très impressionné c’est pas du tout mon mon domaine je suis très impressionné par la la vigueur des des incitations des plans et du coup je me pose la question est-ce que est-ce

    Que c’est un un un secteur qui va aussi éventuellement être affecté par des retours de balancier comme on a vu dans dans d’autres parties récemment c’està dire qu’il y a est-ce qu’il y a aussi cette une certaine fragilité qui est du au fait que c’est très lié à des

    Incitation nationales euh dont on sait ce qu’elles peuvent donner c’est un petit peu une question pour les deux parce que la question ça pourrait être aussi que le PNNS 5 est-ce qu’il va être finalement beaucoup moins ambitieux c’est une bonne question euh mais justement enfin ce qu’on est en

    Train de faire là dans le cadre du du projet platformf c’est de mettre en facee les financements parce qu’il y a une vigueur des plans mais il y a il y a c’est associé à des très faibles financement on en parle avec Paul tout à l’heure c’est là on nous promet 20

    Millions pour les projets alimentaires territoriaux face à beaucoup plus pour d’autres pour des innovations technologiques donc c’est c’est pour ça c’est en fait il compris on voit dans enfin le RMT ce ne sont que des bénévoles enfin il il y a beaucoup il y a des engagements qui sont certes qui

    Peuvent être stimulés c’est pas tant que les financements financent les projets alimentaires territoriaux c’est c’est beaucoup les DRAF qui sont très actifs quand même dans la façon donc avec des financements assez faibles mais mais l’engagement il pourrait même se passer de de de ces financements même si là les démonstrateurs territoriaux apportent

    Plus d’argent quand même puisque c’était 10 millions 10 millions en gros 10 millions de la banque 10 millions d’investissements locaux donc ça a amené des plus gros à s’ en fait c’est ça qui change c’est la nature des acteurs qui se positionnent par rapport à ça quand

    Il y a un peu plus de financement mais les financements restent quand même minimes et donc on est plutôt sur un développement choisi de la part des des collectivités et des acteurs locaux ou juste compléter je trouve que le l’intérêt de la loi d’avenir de le fol

    C’est que les les les les Pat ne sont pas obligatoires quoi c’est c’est le truc qui est pas obligatoire qui se développe le plus quoi je trouve c’est ça veut dire qu’il avait bien imaginé qu’il y avait un sousjacent quelque chose qui était prêt à démarrer donc à

    La fois c’est vrai que ça repose sur des aides de l’État mais beaucoup sur l’engagement des des collectivités donc on peut imaginer que ça va quand même perdurer vu l’engouement que ça a et et la mobilisation de tous les acteurs pourevenenir sur le le PNNS oui il y a un enjeu

    Alors déjà on en parle peu je veux dire quand tu vas tu circules en milieu de l’agronomie tu parles de ça les gens ils ont déjà du mal à prononcer le cycle on voit bien là et même marine s’est encore trompé donc c’est c’est inconnu au bataillon quoi déjà parce que le

    Ministre d’agriculture il n’en parle pas quoif dire on a même s’il a il a un PNA un plan national de l’alimentation en fait on peut pas dire qu’il reprend à soi les recommandations du Ministère de la Santé et le ministère de la santé autant on a vu comment il est capable de

    De sortir de des moyens pour le covid gigantesque autant là pour qu’un truc il fait plus de mort en maladie chronique on est on nentend pas c’est pas assz je parle pas assez fort c’est bon on entend pas beaucoup quoi il est doté de 20 millions d’euros donc pas grand-chose donc pour moi

    L’enjeu il est plus de déjà de faire beaucoup plus reconnaître ce planl faire que le ministère d’culture collabore et finalement Intex eten jeux de santé publique quoi parce que c’est à lui de les intégré c’est pas au ministère de la Santé de dire ah ben on a beaucoup de de

    Tels produits il faudrait faudrait que les gens mangent plus je veux dire on va pas raisonner comme ça quoi donc le le l’enjeu il est vraiment la santé publique et donc c’est la qualité de vie des gens et et et le coût de la santé publique quoi donc je c’est vrai qu’il y

    A un enjeu de savoir comment ser gersberg il son je sais pas qui pilote le le 5e je suis pas du tout làdedans donc c’est vrai qu’il y a un enjeu on peut espérer qu’il y aura pas de de machine arrière parce que je vois pas en

    Quoi les les nation pour aller en machine arrière donc la question c’est est-ce qu’on va mettre plus de moyens pour soigner ces maladies chroniques voilà c’est et avec de la communication c’est pas forcément quelque chose qui coûte cher quoi c’est ça peut être des lois enfin mais on voit que là-dedans il

    Y a aussi des lobes qui s’expriment on l’avait vu sur l’île de palme sur voilà donc c’est un enjeu de voir qu’est-ce qui va sortir là normalement ça devrait sortir je sais pas si ça en fin d’année ou l’année prochaine pas les dates exactes bonjour laiss le faire arboré

    Cultrice bio en dans les Yvelines et administratrice du groupement des agriculteurs biologiques d’île-de-fance alors moi je je crains que ça revienne en arrière étant donné tout ce qu’on a vu ces dernières semaines et ce lâchage du bio est-ce que ce PNNS risque d’être abandonné comment expliquer la différence entre entre les

    Préconisation est ce qu’on met en œuvre voilà enfin en tout cas c’est c’est un vrai recul qui qui va qui arrive avec des déconversions des gens qui ne peuvent plus continuer à à faire du bio notamment pour des raisons de main d’œuvre puisque on est beaucoup

    Moins mécanisé que quand on n’est pas en bio donc c’est surtout un problème de mainœuvre on n’arrive pas on n pas les sous pour embaucher des gens pour nous aider à faire le boulot donc voilà c’est entre entre ces ces orientations qui sont qui sont très positives fabuleusees pour tout le monde

    Mais qui sont pas du tout suivies par le gouvernement qu’en pensez-vous faudra-t-il abandonner ce PNNS euh c’est pareil hein vous disiez tout à l’heure pour les fruits et légumes 4 à 5 fruits et légumes ça fait beaucoup de fruits la filière arboricole euh s’éteindra bientôt en France hein c’est très

    Compliqué moi c’est ce que je fais quand les gens au bout de 5 ans me disent mais tu gagnes toujours pas ta vie mais non un arbre ça ne produit pas de fruits avant 5 ans pourtant il faut le soigner pendant 5 ans euh ça c’est des choses

    Que les gens n’ont pas du tout en tête alors après on dit que les fruits c’est cher euh personne s’en occupe mais là vraiment enfin tous les arbculteurs bio partent en retraite personne ne veut racheter les vergers donc tout est arraché euh dans combien de temps en

    Fait on continue dans une société à deux vitesses comme ça où on dit plein de choses magnifiques et on fait tout le contraire euh moi je suis entièrement d’accord je ve dire le euh pour moi un des axe de la politique agricole devrait déjà on importe pratiquement la moitié de nos nos fruits

    Et légumes lgumes euh il faudra en consommer beaucoup plus et en bio donc ça veut dire que le entre guillemets le maréchage ou l’arbculture bio devrait être largement soutenu euh aujourd’hui quoi et et et c’est par ce qu’on observe donc le ministère de la Santé bon on

    L’entend pas vous l’avez pas entendu du tout dans tous les débats agricoles on a rien entendu sur la santé publique quoi malgré tous les problèmes qui peut y avoir des liens entre le le cancer et et les pesticides par exemple donc euh je sais pas s’il faut en attendre grand-chose

    Euh je pense pas qu’il y aura de retour en arrière sur les recommandation nutritionnelles parce que ça repose sur les travaux de l’an sur le Haut conseil donc j’ai d vois pas pourquoi ça ça reviendra en arrière donc la question c’est plus une question de moyen je vais

    Laisser la parole à Yuna quoi sur c’est vrai que si on avait appliqué les objectifs de ces plans qui était notamment au 1er mars 2022 20 % de bio dans les cantines enfin la resturation scolaire ou que 100 % de la population française a accès à 20 %

    De produits végétaux bio peut-être que on aurait pas la crise qu’on a aujourd’hui en bio quoi malgré le malgré le le les les les problèmes de coût et cetera donc le voilà il y a pas application des plans qui sont fait quand même concrètement pour un objectif de ou de

    Santé publique ou d’environnement et en fait qui ne sont pas appliqués donc là après bah il vous reste le bulletin de vote l’action voilà déjà nous LAF on a mis ça en thème quoi mais on a bien conscience des enjeux peut-être Tun tu peux compléter quoi

    Oui enfin je je je enfin je je confirme un peu ce que vous avez dit alors même si en effet dans les systèmes alimentaire territorialisé on va trouver pas mal d’actions pour euh aller donc pour développer le mar chage bio et mais par contre et c’est notamment un point

    Qu’on avait fait remonter au moment de la rédaction de la loi climat et résilience qu’on avait donc plein covid ou suite covid donc voilà beaucoup de d’élus prennent conscience de leur dépendance de leur fragilité en particulier vis-à-vis des fruits et légumes et donc on avait été jusqu’à à

    La demande de député de la majorité rédiger dans le cadre du RMT des amendement pour permettre aux collectivités de préhempter le foncier agricole pour permettre plus d’installations de marécher bio ou en fruits et légumes sachant que le maréchage c’est quand même plus simple que les arbres euh clairement donc ça

    C’est sûr que sur les arbres il y a il y a un sous-investissement et et dans les systèmes alimentaires territorialisés on va trouver plus de choses aujourd’hui sur les céréales et les les lgumineuses sur le maréchage mais pas sur les fruits les fruits sont les grands oubliers des systèmes alimentaires territorialisés on

    Le dit beaucoup mais vous faites bien de de de le répéter eu et donc les dans cet amendement on avait dit les les collectivités peuvent avoir déjà leur donner la compétence à alimentation et et leurettre une préemption de la des terres agricoles au titre de d’une fonction nourricière donc voilà donc il

    Compris les députés ont porté ça puis ça a été refusé par la ministre de la transition barbara Pompili à l’époque au titre d’une concurrence déloyale enfin bref bref toujours donc mais n’empêche bon ça ça ça progresse c’est clair qu’on est par rapport à tout ce qui a tous les

    Débats qui avait pu avoir pendant le covid on on on constate nous aussi une régression un retour en arrière je dis salon là c’était c’était flagrant enfin je me serais cru avant le plan Barnier ça m’a donné un coup de jeune hein mais bon euh j’aurais préféré j’aurais

    Préféré ne pas l’avoir pour pour vous pour pour les agriculteurs qui défendent ces ces sujets là ça n’empêche que il y a quand même beaucoup d’argent enfin là il y en a de l’argent parce que le plan protéin France il a quand même beaucoup d’argent il profite pas au profite moins

    Au système alimentaire territorialisé que à certains industriels et coopératives donc c’est là aussi qu’il faut regarder de près euh voilà tout tout comment les choses se se réorganisent sachant que les coopératives peuvent être des partenaires des systèmes alimentaires locaux donc voilà tout c’est pour ça que

    C’est c’est c’est Mo on peut pas on peut plus faire du binaire là on est obligé de d’être un peu plus d’aller un peu dans le détail et ce qui nous prend un peu de temps merci juste une dernière questions en ligne il y aura d’autres temps d’échange après lors des tables rondes

    Donc vous inquiétez pas pour ceux qui ont encore des questions c’est Hubert de rochambau qui pose la question pour nos deux intervenants alors c’est au sujet des systèmes alimentaires territoriaux comment est organisée la gouvernance entre les parties prenantes utilise–il le utiliseent-t-il le processus des laboratoires vivants alors bon dans les projet

    Alimentairire territorialisé en effet il enfin projet alimentair territoriaux pardon parce que territoriax territorialisé dans les Pat c’est plus simple à dire euh il y a souvent des dispositifs de gouvernance qui sont mis en œuvre parce que ça fait partie un peu de la façon dont il dont ils sont pensés

    Prescrits même je sais pas si le les critères de reconnaissance vont jusqu’à le fait qu’il y ait ce dispositif de gouvernance mais certainement en tout cas la façon dont c’est en tout cas compris donc après les dispositifs de gouvernance sont très variés certains étant plus ouverts que d’autres euh plus

    Plus ascendants que d’autres utin mais ce qu’on peut constater quand même c’est qu’il peut y avoir une il y a une tendance quand même un pilotage par la collectivité et puis une gouvernance assez fermé avec une participation citoyenne qui reste faible ça c’est les enquêtes qu’on a mené mais dans un

    Moment où il y avait moins de Pat qu’aujourd’hui donc c’est des enquêtes qu’il faut qu’il faut relancer alors les les Living Lab ou les laboratoires vivants tels qui peuvent être conçu VI ont pas tout à fait le même objectif parce que c’est bien l’idée aussi d’avoir des expérimentations en

    Conditions réelles notamment de pour tester y compris des de nouveaux systèmes de production agricole euh pour pour aller vers dans vers cette durabilité qui est recherché dans les projets alimentaires territoriaux donc on voit pas forcément justement de couplage c’est-à-dire que voilà il y a des Living Lab en France alors là où il

    Y a des choses qui sont plus plus connectées peut-être c’est notamment vous peut-être entendu parler du Tiga territoire d’innovation de grande envergure à Dijon sur l’alimentation gros financement de de la banque des territoires gros investissements local aussi et là ce Tiga donc qui est vu comme un laboratoire vivant de grande

    Envergure donc donc est d’emblé couplé à une gouvernance multiacteur diversité des parties prenantes mais ce he a des des difficulté quand même de aussi de d’organiser vraiment la collaboration mais ce Tiga est intéressant à regarder parce que c’est lui qui met en avant beaucoup des enjeux de santé donc pour

    Rejoindre aussi ce que ce que disait Philippe donc le lien la cette reconnexion agriculture alimentation au service comm quand même de la santé y compris santé des hommes mais aussi de la planète donc voilà c’est c’est pour ça que c’est c’est c’est c’est des connexions à faire davantage euh parce

    Que les les Living Lab sont plus vu comme des histoires agronomiques finalement dans la façon et est pas forcément connu au- su de ceux qui peuvent avoir envie de mettre en place des gouvernances partagées compléter parce que j’ai la chance de en animer quelques-uns ou d’en participer notamment sur grandquermont livardroit forz

    Sur la ville de sur la métropole de Rennes moi je pense que si les élus sont pas engagés à fond c’est pas la peine de de partir sur un Pat quoi parce que on peut pas les élus ont tellement de de de Levi à leur disposition que il faut

    Qu’il soi engagés réellement quoi voilà pour moi c’est une condition indispensable pour qu’un Pat fonctionne après toute l’autre difficulté c’est faut qu’ils acceptent de travailler avec les les partenaires entre guillemets privés hein euh voilà et travailler dans la main et quand quand ça s’est réunit

    Dans la durée parce que un Pat au bout de 4 ans on a avancé mais enfin on on a pas beaucoup avancé quand je vois Ren on en parlera tout à l’heure avec Jean-François viel avec son projet terre de source où l’on se le sogit c’est des

    Programmes qui vont durer 10 ans va avoir plus quoi et donc il faut une continuité politique ce qui est quand même pas gagné partout euh et des des donc des des des politiques très engagées avec des services techniques qui suivent derrière mais quand il y a

    Ça ça avance quoi et et je pense que la la faiblesse peutir dans les Pat c’est bon il peut y avoir les moyens parce que il faut des animateurs et tout ça donc faut les payer quand même mais c’est surtout la la gouvernance politique c’estàd que si tout d’un coup prochaines

    Élections ceux qui sont élus ils ont ils on ont rien à faire entre guillemets ben tout tout tout va s’effondrer quoi pratique enfin pas forcément tout je sais pas mais voilà donc faut de la continuité et de l’engagement politique et quand on a ça on verra peut-être tout

    À l’heure aussi avec le conseil départemental de Dordogne sair qui un moi j’appelle ça une une succès story heureusement qu’on a ça un peu certains jours parce que voilà on peut aller très loin très très loin c’est parfait Philippe tu as introduit la suite alors merci youuna merci Philippe

    Et je vais laisser la table ronde numéro 1 donc avec Jean-François viel la ferme de la Chassagne Paul Mazerand Marion casagrand non pardon Philippe tu peux rester Philippe je vous laisse vous installer la et Laurence Guichard pardon alors TR vous allez voir que agriculteurs agricultri parce que conna bien

    Remercier d’être on pas mal d’échang Couron mais d’être venu donc jean-fançois François dans boulem on va dire il y a le TGV pas loin et et et Laurence de Poitier voilà euh donc déjà je les remercie d’être là parce que c’est vrai que d’avoir des des agriculteurs qui sont sur le terrain qui

    Mettent en œuvre ça donne quand même chose de plus concret que c’est des fois certaines discussions voilà alors le donc cette table ronde que je vais introduire en quelques minutes donc en fait on est bien sur les les les plans alimentaires territoralisés et le rôle que jouent les finalement les les

    Agriculteurs là on pourrait dire agriculteur agricultrices paysan paysan donc je dirais peut-être agriculteur enfin bon voilà tous les termes vont quel rôle il joue dans ces dans ses plans alimentaires euh et aussi dans ce qu’on va voir là c’est pas on va parler un peu des pratiques agricoles notamment

    Sur la la première question que je vais leur poser mais euh c’est aussi les les savoirs qu’ils ont d ce qui nous intéresse là aujourd’hui dans cette table ronde c’est les compétences et les savoirs qu’ils ont dû mobiliser pour réaliser leur leurs projet euh qui sont quand même des

    Projets on va dire globalement de circuit court et qui demande vous allez le voir quand même des compétences différentes que s’il fallait livrer des produits certainement moins diversifiés à une opérative voilà euh donc il y a une compétence qui est de capable de maîtriser finalement la chaîne de production depuis la

    Production les cycles de production les cycles de transformation et les cycles de commercialisation et ces trois maillons sont indissociables et indispensables et peut-être que si je fais une petite confusion à la fin m’aperçoit que en ayant un peu réfléchi à tous nos échanges finalement la la la principale compétence c’est l’assemblage

    De tout ça c’est-à-dire que laavoir une vision systémique c’estàdire de penser sa production en pensant à la transformation des contraintes que ça en pensant à la commercialisation et de rien oublier quoi voilà alors le donc je vais présenter je va je démarré par par Laurence donc Laurence Guichard qui est

    Qui qui a fait une reconversion à 360° en passant de la recherche au métier de de paysane boulangère sur 15 hectares du côté de Vienne donc qui maintenant de la côé de Poitier dans la Vienne excuse-moi qui produit donc sur 15 hectares des céréales pour faire des

    Pains on nous expliquera à un moment donné et puis un peu de pâtisserie voilà donc comment quel savoir et puis je dirais quel frein tu as vu pour pour développer ce nouveau métier Jean-François viel donc qui alors lui aussi l’a fait enfin la ferme a fait une grosse reconversion il nous explique

    Expliqua aussi que moi je trouve extrêmement rapide comme quoi on peut faire muter des systèmes donc ce il a repris une ferme familiale sur 644 hear une contredira et donc qui était une ferme laitière et productrice de port avec on appelait des ports sur paille mais intégré c’est-à-dire qu’avec deux

    Deux bandes etnemi par an de 500 ports voilà qui était après commercialisé dans un voilà et aujourd’hui donc ça ça a pris quand même un pas si longtemps que ça a repris donc il a l’élevage étier a été arrêté les porortes sont toujours là mais vous verrez que le mode de

    Production a quand même changé et il a diversifié aussi sur plein de productions donc c’est vraiment quand même un pour moi un virage aussi très important et il nous expliquera un peu toutes les compétences qu’il a su mobiliser pour pour aller aussi vite et et aussi bien puisque dernière nouvelle

    Il a pas assez de produit à à commercialiser on lui en demande plus qu’il ne peut en produire donc c’est que ça marche bien et euh François euh qui lui s’est installé en 96 c’est ça 96 donc dans une ferme qui c’est encore agrandi qui maintenant fait 94 hectares donc au nord

    D’angoulem qui a la particularité d’être en grande culture bio et non irrigué voilà avec un un pivot central qui sont la production de légumineuse à graine voilà et bah il nous expliquera le les pareil les cont agronomique pour produire dans ces conditions là et puis aussi ça sera la deuxième question je

    Poserai n nos agriculteur agricultrice le tout le volet transformation et commercialisation qui est qui est indispensable de laamont où là en plus ils sont dans un projet que j’avais sous-estimé puisque il se chiffre à 3,4 million d’euros à piloter donc c’esteur compétent donc au travers d’une d’une SAS pour de 30 exploitations en

    Bio pour commercialiser les légumineuses mais aussi les céréales et des des oléagineux voilà alors euh ma première question que je vais poser bah à toi François c’était alors la première question va avoir deux questions on n pas trop de temps la première question elle sera plus sur les

    Compétences enfin sur le fait de répondre à ces ces systèmes alimentaires finalement ces circuits courts les compétences que ça a mobilisé au niveau agronomique sur les exploitations on verra dans la dans dans un deuxième tour de table la partie avale c’està-dire qu’ok on produit mais il faut faut

    Pouvoir transformer parce que quand on vend coup on vend des produit transformé et il faut pouvoir commercialiser et là aussi ça demande beaucoup de compéten voilà donc dans ton système très contraint même si en so tu as beaucoup d’eau mais des fois tu en as pas assez

    Euh de de d’avoir diversifié de de produire des légumisum secs c’est quoi un petit peu les les freins et les et les compétences que tu as tu as dû mobiliser 5 6 minutes bonjour à tous c’est ce qui est le plus compliqué c’est de résumer en en

    5 minutes tout ce que j’ai acquis depuis presque 30 ans sur ma ferme et euh de par la transmission aussi que mon père a pu m’apporter puisque la ferme éta en bio depuis 1967 donc sur une ferme en terre de grois légère sans irrigation avec un remembrement historique a permis de recentrer les

    Terres autour de la ferme et les plantations de ha pour recréer un écosystème en créant des parcelles de 5 6 hectares maximum ça CIT le premier point déjà la grande la grande avancée qu’ a pu y avoir sur la ferme avec des animaux à l’époque qui ont disparu à cause de la

    Concurrence du commonws que les moutons le prix du mouton était pas valorisé en bio à l’époque donc mon père était un des premiers à non non seulement à démarrer la bio dans le département mais aussi à importer les légumineuses la culture de la lentille et du poischiche

    Dans le milieu des années 70 il ne s’en faisait pas du tout dans le département ni en conventionnel ni en bio et c’est à partir de ces deux légumineuses là qu’on a continué à à développer les on va dire les les productions de grandes cultures puisqueaujourd’hui ces légumineuses représentent dans mon système

    Euh 20 30 % de 20 30 % de Massol pardon avec 20 % de d’oléagineux euh 30 % en céréales donc blé etputre principalement blé ancien et 20 % en luuserne pour les rotation donc des rotations longues ét allé sur une dizaine d’années 8 à 10 ans selon les selon les sol sont

    Les les péripéties aussi du à l’enherbement ou duû au contraintes climatique qu’on a qu’on subit de plus en plus donc les légumineux c’est aujourd’hui c’est toujours les poischiches des lentilles évidemment lentill verte un peu de lentillle coraille et j’ai aussi depuis ces dernières années mis en place des

    Cultures de févrol soit pour la production d’engrais vert soit pour la production de graines pour Ben produire ses propres semences ou la commercialiser à à des éleveurs oléagineux c’est tournesol lin oléque oléique ainsi que de la caméine associée avec les lentilles qui servent de de tuteur donc plus facile pour la

    Récolte euh le tout sans irrigation je précise parce queaujourd’hui avec les avec les aléa climatique c’est de plus en plus compliqué de travailler sans eau euh donc je suis pas contre l’irrigation j’ai pas d’eau mais je suis pas contre une un type un certain type d’irrigation évidemment donc il a fallu s’adapter

    Alors effectivement euh ces légumineuses sont très résilientes euh enfin sont plus résilientes à la sécheresse euh même si il faut quand même un petit peu d’eau euh donc pour maintenir d’un point de vue technique des niveaux de production rémunérateur évidemment il faut regarder d’un point de vue agronomique la manière

    Dont on va travailler hein donc je l’ai dit avec des rotations longues euh j’apporte aussi du compost que je réalise moi-même avec les déchets de triage issu du groupement de producteur également des échanges de pailles contre que je fais avec une champignonnière en bio qui me redonne du

    Compost issu de mes pailles en partie euh je également j’ai mis en place des engrais verts euh qui sont pas toujours faciles à à conduire avec les avec le manque d’eau justement et puis euh ouais donc ce qui est important c’est pour bien maîtriser enervement c’est alterner les cultures de printemps et

    Les cultures d’hiver pour casser les cycles donc ça c’est méthode on va dire préventive après en méthode curative euh évidemment je je me permets le binage sur l’ensemble presque l’ensemble des cultures binage en ligne ça c’est indispensable pour intervenir en cas de d’enerbement et de problème si la météo le est favorable

    Évidemment parce que depuis le 18 octobre on peut pas rentrer dans les champs ou difficilement donc ça c’est un point noir par rapport à notre forme d’agriculture euh on a également euh comme comme recours curatif c’est le travail du sol hormis le labour de travail des outils à dent pour scalper

    Les les les adventistes notamment les les plantes vivaces hein comme le chardon comme le chien dent le rumex et cetera et puis dernier recours technique avant la moisson que beaucoup d’agriculteurs bio ont maintenant sous la main c’est lesessimeus qui permet de de couper les mauvaises herbes qui dépassent des cultures pour pouvoir

    Ramasser dans les meilleures conditions éviter de ramasser du verre ou de ramasser trop de de graines issu des mauvaises herbes donc ouais dernier petit point euh je dirais que en bio après toutes ces années d’expérience l’expérience est positive est rentable économiquement ce que j’ai oublié de dire dans la présentation de ma ferme

    C’est que je suis en GAAC avec mon épouse on est deux associés avec deux salariés et nous avons également une activité de boulangerie sur la ferme un fournil paysan qui nous permet de transformer une partie de ces céréales en farine et en pain et le reste de la commercialisation des céréales et

    Commercialisé donc à ce groupement de producteurs qu’on a créé aussi au moment où je me suis installé qui s’appelle la SAS les fermes de chassag dont on assure aussi la la gestion la gérance avec ma avec mon épouse on on vira sur TR tout alors je vais laisser la parole

    Maintenant à Jean-François donc qui nous explique le le parcours de de cette transition que tu as réalisé sur la la ferme de tes parents en un temps record quand même je trouve et où tu en es aujourd’ i quoi voilà alors bah j’ai repris l’exploitation de mes parents il y a 2 ans

    Donc moi mon objectif vraiment à l’installation bah c’était de faire du circuit court ou local et donc vraiment avant mon installation j’ai cherché d’entrer les débouchés que je pouvais avoir en utilisant le bâti existant donc le l’atelier de por sur par sur paille qui était déjà existant donc en me réorganisant en

    M’accompagnant de réseau comme le réseau cohérence port authentique élevé sur paille en m’engageant aussi dans des filières donc la filière terre de source donc avec la Glot du bassin rennaet par l’eau du bassin Renet donc euh avant mon installation j’ai déjà réfléchi à comment je pouvais mettre en

    Place déjà cet atelier aussi pour pouvoir répondre à une demande bah hebdomadaire donc ce soit pour les cantines de Rennes du coup et euh un autre débouché que j’ai fait au fur et à mesure au niveau des boucheries en Ultra loocal euh donc j’ai j’ai mis tout ça en place

    Vraiment dès le début de mon installation pour avoir une production d’à peu près 20 cochons par semaine en vente à la ferme donc c’est vrai que au bout des 2 ans la la production s’écoule en totalité quasi totalité pour 70 % au niveau des boucheries et le reste pour

    La S terre de source donc je parlais de l’utilisation des bâtiments donc il y avait un atelier de vache de de vache donc là un atelier lait donc j’ai décidé d’utiliser cet atelier pour mettre un troupeau de beauovvin àétant donc de rassangus là aussi bon pour la valorisation de

    L’herbe pour aussi ajouter de l’herbe dans mes rotations parce que avec toutes ces démarches aussi de qualité filière terre de source et autre donc on a un diagnostic Ida et donc il y a beaucoup de choses à faire pour bah pour la protection de l’eau avec une

    Réduction des IF des intrans et donc c’est vrai que l’intégration aussi des prairies temporaires dans ma rotation bah ça a été un gros gros point aussi pour pour réduire ces ces IFT et donc ainsi aussi de pouvoir valoriser une production de de beau vin viande en quasiment en exclusivité sur la ferme en

    Colis à la ferme et là peu plus dernièrement vu que le Châtel augmente et que l’activité vente augmente avec des restaurants de la dans Renn à ça j’ai ajouté d’autres atelier donc un atelier verger donc un verger bio avec la production de jus de pomme et un atelier d’apiculture bon qui est

    Plutôt à petite échelle mais bon qui est complémentaire aussi des cultures mis en place sur l’exploitation parce que il y a 75 hectares en surface donc bah ça se réparti sur 1/ers de de prairie permanente tout temporaire un/ers de cérial à paille donc pour la production pour être autonome aussi sur l’atelier

    Paille pour l’atelier port et donc un ti3 de culture de vente donc là où j’ai intégré aussi des des productions à à faible à à faible intran donc le sarrasin BL noir donc qui a été créé avec une filière aussi terre de source donc c’est une création de

    Filière qu’on a faite avec le CTA 35 et d’autres agriculteurs et donc ça ça permet de bien valoriser not notre production au niveau des menuniers et des et des circuits de vente après de galett en Bretagne donc il faut savoir qu’on apportait beaucoup de blé noir quand

    Même pour no g est-ce que tu as rencontré là des problèmes techniques parce que ça fait beaucoup de compétence sur avec toutes ces productions là tuas eu suffisamment d’appui ou tu as bah je je me fais beaucoup accompagner par les réseaux donc le réseau cohérence c’est et port authentique élevé sur paille

    Donc pour la partie port je suis adhérent au CTA 35 pour la particulture et les freins bon bah c’était de passer c’est pas vraiment un frein mais il a fallu que je passe énormément de temps à à rencontrer justement différents acteurs de de toutes les filières et bon

    Ça ça a vraiment été un travail aussi de d’avant inststallation on va dire ok merci façon on reviendra après sur le attends dernier petit point tu as fait beaucoup de travail ça tu es tu es plus tout seul maintenant ouais donc bah j’ai embauché en janvier 2023 un salarié à

    Pleintemps voilà donc euh bon c’est vrai que c’est beaucoup d’activités c’est des activités qui sont assez saisonnières quand même faut dire mais avec euh de la vente bah toute l’année et donc il y a une partie commerce et une partie production qui est quand même à géré sur

    L’exploitation et et donc il y avait besoin d’un apport d’un U merci Laurence alors ma question va être simple euh vendre du blé une cooppérative et et produire du blé pour faire du pain en bio est-ce que ça demande les mêmes compétences les mêmes savoirs comment tu as gérer cette toi tu

    As tu as créé tout de de de a Z et quel quelles sont les compétences que tu as dû acquérir pour réaliser ça ben en gros je suis passé de la théorie à la pratique déjà et pas du tout dans le cadre d’une reconversion enfin voilà je

    Te je te reprends juste sur le mot je m’estime pas une reconvertie c’est dans la continuation de tout ce que j’ai fait auparavant sauf que là je vais encore plus loin je continue à faire de la recherche agronomique à mon niveau de paysane mais en allant vers une petite

    Portion de système alimentaire puisque je contribue à nourrir des gens localement donc voilà ça pour moi rien à voir avec une reconversion et ça me semble important de le dire en revanche ouais c’est un vrai changement d’échelle ça veut dire que ça m’a conduit à repenser encore plus la notion

    De système de culture une notion chè aux agronomes on va dire mais encore plus à à l’échelle du territoire et du territoire de mon exploitation c’est-à-dire en y intégrant ces contraintes qui sont une petite exploitation une petite structure une quinzaine d’hectares c’est tout euh l’autre contrainte enfin contrainte au

    Sens qui qui force à réfléchir ça coule pas de source je suis en agriculture biologique et je conduis des euh j’ai fait le choix de variété de blé paysane c’est-à-dire plutôt à faible rendement voilà donc peu de rendement ça ça contribue à poser la question de mais

    Comment sortir 10 à 12 tonnes grosso modo de blé paysan par an pour assurer la transformation en boulange sur dans ce cadre de contrainte faible rendement petite surface voilà et c’est pas une signécure voilà l’autre l’autre chose importante c’est ce ce passage théorie pratique qui me fait prendre conscience qu’il faut

    Peut-être un petit peu lâcher du lest ou prendre du recul sur ce qu’on tient pour vrai d’un point de vue agronomique parce que on a la théorie qui est super utile et puis on a la pratique qui des fois remet pas en cause la théorie mais nous

    Nous force à à pousser la théorie dans ses retranchements et moi en l’occurrence ce que je pratique aujourd’hui ça a absolument rien à voir à ce que j’ai écrit il y a 4 ans il y a 5 ans maintenant je suis dans ma ma 5e année d’installation sur ce que j’ai

    Écrit sur le papier avec toutes mes belles connaissances en d’agronome sur ce qu’allait être mes rotations sur mes parcelles et ce que j’allais faire pour faire mon pain quoi aujourd’hui je reprends le cahier et j’éclate de rire quoi enfin c’est absolument pas ça que je fais et euh

    Et je fais peut-être des choses qui sont un petit peu hors hors champ au sens où on parlait de longue rotation de de rotation de 8 ans 10 ans et cetera moi c’est clair c’est pas possible trop peu de surface et il me faut entre 4 à 6

    Hectares de blé par an contenu de la productivité de mes blés paysans pour assurer la rentabilité entre guillemets de mon installation 4 à 6 hactares de blé par an sur une structure qui fait moins de 15 hectares parce que j’ai un hectare de vergé de noyer donc déjà

    Rotation longue le blé va revenir souvent quoi hein et puis rotation longue on y pense pas parce que je suis une toute petite structure en bio euh si je me mets à faire oui une culture de printemps ce serait génial allez un tournesol je sais pas une culture d’été

    Ou de printemps mais la COP elle me riononner quoi elle me dit mais on va pas ramasser une parcelle de 2 hactares Condit en bio rien que pour toi quoi enfin donc je suis plutôt dans une un système qui vise à transformer tout ce que je produis ou à assurer

    Moi-même euh la vente entre guillemets et cette vente là en fait c’est à l’échelle du territoire que je trouve mes degrés de liberté en m’associant enfin c’est pas une association mais en travaillant avec des copains éleveurs moi je suis céralière mais j’ai pas d’élevage et j’aurai jamais d’élevage je

    Suis toute seule et j’ai pas envie d’embaucher voilà et puis j’ai pas l’ d’une éleveuse et donc l’idée c’est plutôt par contre j’ai vachement besoin des légumineuses fouragères pour moi pour ma la fertilité de mes parcelles et ces légumineuses fouragères TRF le saint-fin luuserne une [Musique]

    Diversité il y en a c’est plus près moi c’est plus plus loin donc cette diversité fourragère ben elle m’est permise par le fait que mes collègues eleveur ils viennent chercher moi je SIME et ils viennent chercher en foin en verre en en ce qu’ils veulent les fourrages que j’ai

    Mis en place et qui eux m’apportent la fertilité à long terme sur mon système voilà euh peut-être la oui juste la difficulté enfin ou la difficulté ou le l’autre point peut-être saillant c’est que je travaille par rapport aux connaissances à la théorie agronomique et à tout ce

    Que j’ai pu sur lesquel j’ai pu travailler les BL paysan ça quand même rien à voir avec des blés di modern enfin je sais pas si vous voyez à quoi ça ressemble mais en boutade la première année où j’ai cultivé une petite parcelle de blé paysan j’ai fait appel à

    Un entrepreneur pour la récolte pour la moisson il est arrivé dans le champ avec sa Moiss bat une petite Moiss bat parce que mes champs sont petit mais quand même il me dit mais c’est du blé ça bah oui c’est du blé oui d’accord d’accord

    Il est un peu haut oui d’accord il y a des épis barbu pas barbu rouge jaune vert bleu mais mais si si c’est du blé quoi et il était complètement il avait jamais vu ça euh voilà donc le blé paysant ça se comporte pas du tout comme

    Du blé moderne table rase assez bas où on peut faire ce qu’on veut euh voilà mais ça a plein de plein de valeurs et de vertus qui sont justement intéressantes et c’est pour ça que je le fais je vais revenir à à a déjà il a déjà dit un petit point c’est qu’il

    Est donc avec cette SAS une trentaine d’exploitations qui qui vient qui termine un projet à 3,7 million d’euros il va en parler il a dit qu’il était codirecteur et Céline aussi de de la SAS voilà donc ça veut dire que du métier de Paysan on passe à un métier

    Aussi où fautut diriger une bah une sorte de coopérative encadrer des personnes s’occuper de la relation client donc qui est indissociable finalement de la production parce que produire dans ces conditions où tu as dit s’il y a pas de valeur ajoutée derrière ça tourne pas économiquement donc en fait comment vous

    Avez managé ce développement progressif vous êtes passé d’un ge à une SAS le nombre de d’agriculteurs engagés aussi augmenté vous avez accompagné et tiré tout le monde euh et gérer aussi après le finalement le la clientèle et puis où on en est aujourd’ aujourui notamment

    Des des débouchés on est un petit peu en crise dans la bio oui effectivement lorsque je me suis installé juste pour recituer un petit peu l’historique de de notre groupement on a créé un un GIE un groupement d’intérêt économique avec 5 autres paysans bio en 1995 pour justement valoriser au mieux

    Ces légumineuses seulement au départ parce que on on avait eu des mauvaises expériences notamment mon père et ses collègues par rapport aux importations de paystiers à des prix défi en toute concurrence même en bio pardon à des prix donc défi en toute concurrence même en bio ce qui fait

    Qu’on s’est retrouvé pendant 2 ans sans vendre nos légumineuses en 91 92 et on s’est dit qu’on pouvait pas continuer comme ça on arrivrive à les produire mais à pas bien les valoriser donc on a réfléchi avec nos collègues pour créer un pour officialiser davantage que mon père déjà

    Faisait un peu un C du stockage du triage et un peu de commercialisation en Europe du Nord et à ce moment-là on s’est dit qu’il fallait relocaliser justement les nos ventes ne plus les exporter en Europe du Nord mais les vendre en France et le plus régionalement possible donc à ce

    Moment-là on s’est donné les moyens pour créer une structure juridique investir en commun pour être capable justement d’apporter un produit fini au plus proche du consommateur donc ça ça été vraiment l’amorce du du pro projet collectif qui après s’est traduit au fil des années par une diversité des des produits valorisés

    Donc déjà produit sur les céréales et les oléagineux céréales en farine et oléagineux en huile et ce qui fait qu’on a élarargi notre gamme et on a ça nous a permis de d’accéder à des nouveaux marchés notamment auprès de grossist de groupement de consommateurs de conserverie transformateur et cetera de

    Restaurants restauration aussi hors domicile collective et j’en passe et ce qui fait qu’à un moment donné on est passé de 5 à 8 10 producteur c’était essentiellement l’activité était réalisée dans notre ferme et on avait plus de place on avait plus de moyens pour se développer on était en plein

    Développement de laabou là dans les années 2015 et donc on commençait à réfléchir à à une autre une autre taille de à faire évoluer ce projet là le faire sortir le faire sortir déjà de notre notre ferme euh pour envisager un un vrai projet de développement tout en gardant la

    Maîtrise de l’outil et du projet donc d’aller vers une une dynamique on va dire de type coopératif mais il y avait déjà une coopérative sur le sur la région donc on n’a pas choisi la coopérative parce qu’il fallait demander une autorisation à cop de France et à cette époque c’était pas évident de

    L’avoir donc en ce qui fait qu’en 2018 on a décidé de créer une SAS et on est donc passé de H producteurs à à aujourd’hui 30 producteurs de 400 tonnes à 2000 tonnes avec un projet d’investissement relativement conséquent pour notre niveau à nous donc il s’élève

    À 3700000 € où on a en fait investi dans un outil de triage parce que le tri hein donc là on aborde le métier du grain quand on est producteur de céréales de légumes sec on touche au métier du grain donc il faut savoir trier proprement correctement pour fournir un produit de

    Qualité au consommateur ça c’est indissociable indispensable donc ça veut dire qu’on s’est je me suis formé sur le terrain parce que c’est moi qui qui était au manettes là du du triage jusqu’à aujourd’hui même encore aujourd’hui un petit peu donc aujourd’hui on a 18 productions différentes on a plus de 75 références au

    Catalogue et on est 8 salariés qui représente 6 et demi TP donc tout ça pour assurer bah ce qu’on appelle cette première transformation donc le triage triage fin la transformation de céréal en farine de de d’oléaginu en huile et pour ensuite être capable de le commercialiser donc pour ça il fallait

    Avoir une plateforme de distribution pour pouvoir entreposer les produits finis euh donc aujourd’hui c’est plus de 400 clients sur toute la France avec une logistique on embuchet donc on cher donc une une personne un logisticien pour pour gérer tout ça il a fallu se former davantage pour vendre

    Être capable de vendre aujourd’hui c’est le nerf de la guerre capable de con conquérir de nouveaux marchés par les temps qui courent dans cette crise de la bio qui est pas notre avantage donc c’est c’est toujours en fait depuis le départ contre vents et Maré qu’on se bat pour développer

    L’agriculture biologique sur le territoire à cela on a eu quand même des avantages importants concernant les aides qu’on a pu obtenir jusqu’à un niveau de 60 % donc c’est quand même important par rapport à d’autres projets de ce type là notamment on a eu une aide importante de l’Agence

    De l’eau parce qu’on est sur un territoire en jeu haau et on a fait valoir par rapport à notre projet qui était résilient on est à 30 km de sintseline donc vous pouvez imaginer l’ambiance justement on a fait valoir qu’on avait un projet avec très peu d’irrigation résilient pour produire des légumineuses

    Voilà donc ça je vais pas rentrer dans les dans tous les les bienfaits de de de de ces productionsl euh il a fallu effectivement qu’on acquérisse on Acquier je sais pas comment on dit de nouvelles compétences pour pouvoir gérer ce projet euh parce qu’au départ c’est quand même un projet

    Collectif euh on est passé de GIE où on était cinq producteurs on s’autoogéit en ça fonctionna très bien on est passé plus euh donc sur un un fonctionnement coopératif type coopératif avec des statuts coopératifs en SAS euh donc avec une gouvernance un conseil d’administration un président euh deux cdirecteurs associés directeurs plus des

    Des salariés à gérer donc là ça nous a il a fallu qu’on se forme on a fait des formation à à la coopération pour apprendre à et ben à gérer un conseiladministration euh à gérer des salariés à gérer une trésorerie à gérer euh des plans de financement et cetera

    Ça c’est plus ma femme qui qui est sur cet aspect là moi je suis plus sur la partie opérationnelle et une partie de la gestion commerciale de gros donc une une petite partie rche également mais on a besoin de on a eu besoin d’acquérir évidemment des nouvelles compétences alors Céline ma femme m’

    Envoyé un petit texto pour me lister un petit peu les nouvelles compétences qu’on a acquéri je suis désolé ça fait un peu amateur mais donc il faut il fallaitqu une vision globale ça c’est indispensable une relocalisation des systèmes avoir une une approche juridique et fiscale faire de la gestion

    Administrative donc tout ça ce sont des nouveaux métiers en fait bon quand on est paysan on touche à tout mais là c’est un cran a dessus parce qu’on touche l’aval donc là on rentre dans la transformation on rentre dans le commerce donc c’est un nouveau métier mais en même temps c’est le prolongement

    De nos fermes parce que nos fermes entre qui sont en de taille de entre 20 heares et 250 hactares il y en a une de 250 heares mais en moyenne de 80 haares si aujourd’hui on n pas la valorisation derrière et ben on va faire on rentre dans les 100000 fermes qui vont

    Disparaître dans les 5 dans les 5 ans donc on est obligé de se rattraper par la valorisation donc donc on on a on n pas eu le choix en fait que d’acquérir de nouvelles compétences pour pouvoir monter ce projet donc il Fall il fallait maîtriser l’investissement évidemment

    Euh avoir une ingénierriie de portage de projets ingénierie de de financement ingénierie de recherche bon ma femme est ingénieure agro hein donc ça ça a beaucoup aidé euh tout l’aspect qualitatif traçabilité on a embauché un responsable de production qui s’occupe de de tout cet aspect là suivi des

    Stocks traçabilité qualité norme h CCP les flux et cetera euh les compétences de logistique bon là on a on a une salarié aussi pour ça la gestion des ressources humaines donc ça c’est aussi quelque chose de très nouveau pour nous même si on avait deux

    Salariés sur la ferme euh quand on est h ben on change un peu d’échelle donc c’est une gestion un peu un peu différente quand même et puis les compétences commerciales qui sont dira le socle de notre projet puisque également les producteurs du groupement sont aussi impliqués dans ce projet c’est-à-dire

    Qu’il y a pas que nous qui vendons chacun des producteurs membres vendent aussi des produits transformés finis de la SAS sous la marque les fermes de Chassagne et des mararch dans leur rayon d’action sur le sur la région nouvelquitaine qui représente un chiffre d’affaires pas négligeable et qui nous

    Permet de voilà de de de faire de la valeur sur ces sur ces sur ce type de commerce là et puis dernier point et dernier point mais c’est la communication et le marketing ça c’est encore nouveau pour nous parce que il faut accéder à tous les nouveaux moyens

    De communication il faut mettre des moyens supplémentaires dedans et puis on est notre force c’est de de bien par de bien parler de notre produit puis que c’est nous qui le produisons euh contrairement à des commerciaux qui des fois qui parlent de il savent pas trop

    De ce ce qu’ils vendent ce qu’ ce qu’ils ont dans les mains nous on sait ce qu’on a dans les mains on sait ce que ça vaut et aujourd’hui le le localisme le local la proximité voilà on travaille beaucoup là-dessus merci François elle nous

    Écoute C elle est je sais pas je c je crois pas je crois qu’elle est en réunion si si il est branché là ouais merci la la liste des compétences et ça fait faut y croire 70 he par semaine ouais je sais pas si tu fais

    7 tu fais 70 he par semaine mais toi aussi tu as peut-être pas une une échelle aussi importante parce que là ils sont 30 en fait tu as eu les mêmes finalement les mêmes problématiques à gérer bah les les problématiques sont un peu les mêmes déjà bon il y a la

    Production la base de tout pour faire du commerce comme il vient de dire c’est de connaître son produit d’avoir un produit de qualité donc pour ensuite avoir un une situation bah relationnelle et et commerciale hein dans toute la recherche bah du réseau que j’ai pu mettre en

    Place et dans la création des filières conjointement avec d’autres agriculteurs donc bon bah c’est vrai que il y a la production il y a la vente il y a le le côté aussi comme marketing bon après c’est pas c’est pas la même échelle pour moi mais ça demande quand même ses ses

    Compétences donc euh oui ben par exemple là tu disais sur les vis-à-vis des peutêtre dire un petit un petit mot même sur terre de source comment ça fonctionne l’acide et cetera parce que c’est quand même un outil qui t’a beaucoup aidé et puis les relations

    Par avec bouch h oui B alors la S terre de source bon déjà je suis rentré dans la dans la filière port surpille authentique et donc on est deux éleveurs euh donc on a créé cette filière avec cet éleveur pour répondre au marchés public des cantines rennaises avec

    L’assistance de terre de source donc qui nous a accompagné dans bah dans le montage de cette filière donc on a donc rencontré tous les tous les intermédiaires de la chaîne donc ça partte êre nous les producteurs avec la décision aussi de notre prix et de du du

    Prix qu’on voulait répondre à ce marché public il y a la rencontre avec l’abatotoir et il y a la rencontre avec les ateliers de transformation après et la rencontre avec les responsables de cantine pour pour pouvoir vendre nous nos nos carcasses et bah avec un équilibre matière quoi voilà c’était

    Vraiment le plus important pour nous fallait qu’on trouve un équilibre matière fallait pas qu’on vende du sauté et de la sacie c’est que derrière on se retrouve avec tous les roôtis voilà c’est on le compartimente en trois à peu près le cochon rôti sauté sais et donc

    On a réussi à trouver avec ses responsables de cantine bah c équilibre matière voilà et donc c’est ça été une démarche bah hyper intéressante où tous les corps de métiers bah et est transparent donc tout le monde dévoile aussi ses prix voilà on moi je sais à

    Quel prix on va le vendre aux cantines de Rennes donc bon déjà pour l’éleveur c’est quand même assez valorisant et c’est une construction qui est qui est vraiment hyper intéressante et donc on a commencé un mar de 3 ans là avec classique terre de source donc je suis

    Impliqué dans la filière port dans terre de source mais aussi dans la filière Sarasin donc là c’est pareil c’est un prix qui est décidé conjointement avec les meuniers et pour la revente de notre Sarasin et on est accompagné par la S TER de source et au niveau bah des

    Boucheries pour l’autre partie de commercialisation bon bah là c’est moi qui a été démarché vraiment toutes ces boucheries en hyper local de préférence et parce que je m’occupe aussi du transport vers l’abattoir et le transport vers vers la boucherie donc en camion frigo la c’est ça elle prend en charge elle le transport

    Vers ouais alors voilà ouais ça ça aussi c’est un atout pour la S terre de source c’est que nos produits sont livrés via une Stef euh donc c’est une c’est une entreprise de transportin en froid et donc c’est la SIG terre de source qui qui met ça en place pour livrer tous les

    Produits en même temps aussi aux cantines parce que bah là je vous ai parlé de la filière port et de la filière sarrasin mais ça regroupe vraiment toutes les euh tous les produits alimentaires qu’on peut trouver euh normalement pour les cantines donc euh il y a un point de livraison qui est

    Fait et tous ces produitslà sont redistribués le même jour aux cantines voilà que ce soit cochon ou ou légumes en fait tout tout marche bien quoi tu as pas de problème V tu as pas probl voilà ouais bah après les les circuits de vente s en place j’ai j’ai

    Envie de dire pourvu que ça dure voilà après après bon B ça reste de laavente direct bon il y a toujours un travail de de commerce à faire quand même derrière comment le temps se réparti entre production vol transformation et vol commcial temps bah ça s’est passé aussi en

    Plusieurs phases il y a eu une période où j’étais plus à 50 % dans la dans la commercialisation aussi et 5050 on va dire production commercialisation surtout au démarrage maintenant bon je vois que mon temps de commerce il diminue parce que bon voilà ça c’est un

    Circuit qui est en route là depuis un an et demi déjà et bon ça ça se fidélise aussi hein on parle du commerce mais il y a la fidélisation du client aussi derrière qui est qui est importante et donc voilà ouais ça ça je pense que ça représente un/ers de un/ers de

    Production un/ers de commercialisation puis bah il y a un/ers aussi d’administratif de qu’est-ce que je pourrais mettre aussi dedans bah tout ce qui est livraison ouais merci al c’est marrant parce on pass du on taille on diminue ça continue et là on arrive sur une exploitation mais quand

    Mêmeend le moi j’ai reconnu que si on arrive sur un marché en fait aussi adapter finalement peu ta ta façon ta trans formation à la àé oui mais enfin moi c’est quand même beaucoup plus simple que mes collègues Dalton là je je suis la dernière du lot

    Mais quasi quasi non mais en tout cas c’est bien vécu s s’en est pas oui alors je suis moi je je vend simplement sur deux marchés de plein vent et alors vraiment de plein vent et de pleine pluie hein pas pas de halall tout ça donc c’est super pour le pain qui adore

    L’eau euh et en fait depuis 4 ans maintenant enfin là je suis installée depuis 4 ans et donc je suis en routine et je suis sur ces deux marché et je vends ça vous parlera peut-être pas mais c’est important à avoir en tête grosso modo 100 kg de pain par semaine donc je

    Produis 100 kg de pain par semaine des petites friandises biscuit et compagnie là euh et euh et ça s’arrête là et je suis très bien d’un point de vue chiffre d’affaires et rentabilité et ce qui est intéressant c’est que c’est 100 kg de pain par jour par par semaine je l’ai

    Fait en un jour c’est là où ma langue à fourché en fait j’enchaîne deux fours à pain chaque four dans un four je peux cuire 50 kg de pain donc là j’enchaîne la chauffe de deux fours des anciens fours Romains vous imaginez l’hiver on est super bien au chaud

    Euh pour faire cuire mes deux fois 50 kg de pain et aller les livrer le vendredi donc je commence assez tôt le matin euh j’enchaîne mes deux four je fais cuure mon pain je le livre en tenant un marché de sortie d’école le vendredi fin d’après-midi et mon deuxième marché le

    Samedi matin le lendemain matin de 9h à 12h 1230 ce qui fait qu’en fait cette organisation là me permet de regrouper complètement euh mine de rien une faible production de pain pour une personne toute seule dans mes premiers calculs je devais vendre 200 kg de pain pour m’en

    Sortir et en fait il se trouve qu’aujourd’hui j’ai diversifié ma gamme de pain ce qui fait que je diversifie aussi les prix j’ai diversifier ma production je fais pas que du pain je fais des petites des biscuiteries des choses comme ça qui compent aujourd’hui pour environ 15 à 20 % de mon chiffre

    D’affaires boulange et ça c’est pas neutre et ça me permet de ne faire que 100 kg de pain par semaine et de m’en sortir aussi bien que si j’avais enchaîné 2 jours de boulange avec beaucoup plus de fatigue 2 jours de boulange avec du coup 200 kg de pain par

    Semaine beaucoup plus de bois à AER et à fendre parce que j’ai oublié de vous dire je suis un peu bûcheronne sur le bois puisque le le four est pas électrique euh deux fois plus de farine quand on fait 200 kg de pain il faut deux fois plus de farine j’ai peu de

    Surface je vous ai rappelé donc là j’aurais eu vraiment du mal en plus à faire tenir mes mes ma production à avoir suffisamment de blé pour faire 200 kg de pain par semaine donc en fait j’ai un système qui a évolué euh en allant que sur deux marchés de plein vent donc

    J’ai pas toute la difficulté que vous devez avoir à aller chercher différents débouchés à les tenir et et à toujours penser le coup d’après moi je tiens juste mes clients j’essaie d’en avoir des nouveaux sur les marchés la discussion fait que ça se passe super bien et puis voilà je suis pas en

    Vacances mais je suis contente al tu travailles tu tu es sympa et oui et alors je m’amuse le reste de la semaine parce que le reste de la semaine en fait c’est un peu rythmé pour faire du pain faut faire de la farine pour faire de la farine faut déstocker des céréales qui

    Sont stockées ventilées par certains un moment on te fait coucou là euh oui petite dernière question le est-ce que le le le pain bio le le pain de base que tu fais parce que tuas tu as quatre pain je pense ouis oui ou il est plus cher que le la baguette traditionnelle

    Non alors là oui c’est une une histoire qui fâche ça non le mon mon pain de base qui est le pain semiomet bio nature euh il est aujourd’hui à 4 € le kil donc tout le monde connaît le prix de la baguette tradition je crois pas en fait voilà donc mais la

    Baguette tradition aujourd’hui elle est beaucoup plus que 4 € le kilo si vous regardez le prix au kilo quoi donc c’est pass c’est plus 1 €10 avec l’inflation ça a un peu augmenté et c’est cher et donc en fait oui voilà alors c’est pour ça que

    On va pas ouvrir un débat qui fâche il paraît qu’il faut que j’augmente mais voilà moi moi je me dis j’ai les moyens parce que ça tourne de garder au moins une gamme dans mes pains d’un pain qui soit accessible au plus grand nombre ça

    Veut pas dire que tout le monde peut se l’acheter je suis d’accord je suis pas au prix de 30 centimes la baguette chez Lecler ou je ne sais quoi mais au moins c’est du pain de qualité qui est accessible et qui est moins cher que la baguette que la plupart des gens

    Achètent et donc ça je tiens à le conserver et après j’ai des pains plus spéciaux qui me coûtent beaucoup plus cher à produire et où là je vais apporter une plusvalue supplémentaire enfin voilà comment je raisonne l’affaire quoi merci oui on a on a quelques minutes de question on peut prendre des questions

    Oui oui je voulais parler tout à l’heure parce que j’avais été interpellé par le le la le topo de Yuna qui disait en gros les les projets alimentaires territoriaux ils sont ils sont puissants là où enfin ils sont pas puissants là où les cops sont puissantes enfin en gros

    Il y avait une corrélation négative entre les cops et les projets alimentaires territoriaux et alors là le le panel des des intervenants c’est c’est ça vient confirmer quoi dans un cas on a besoin de monter une structure de type coopératif mais finalement on fait une SAS parce que cop de France ils

    Étaient pas trop pour euh Laurence elle nous dit B la COP elle va pas venir s’occuper de mes 2 hectares de blé et puis et puis toi Jean-François tu tu tu as tu as tu as beaucoup tu enfin ton système de commercialisation il repose beaucoup sur une structure qui est pas

    Une COP mais qui est une interco enfin le la CYC terre de source donc donc voilà je trouve que c’est quand même édifiant de se dire que on est dans dans un système où quand même en gros enfin pour revenir sur le sur ce qu’on a

    Discuté ce matin sur LAFA comme ferm de controverse est-ce que une des controverses que LAFA pourrait lancer c’est les coopératives chance ou obstacle pour la transition agroécologique quoi ça ça serait de la belle controverse quoi voilà c’était pas vraiment une question c’était plutôt une un rapport d’étonnement j’avis j’avais noté un truc

    Oui Marianne le BA AFA et ex agro Paritech j’avais un peu la même la même idée on a on a travaillé sur le travail et quand on vous écoute François on se dit finalement oui c’est malin ça de récupérer la valeur ajoutée mais à quel prix de travail c’estàdire finalement

    Vous recréez une structure alors finalement est-ce que grosso modo euh le travail du paysan est mieux rémunéré ou il est mieux rémunéré sur le dos de nouveaux salariés enfin je je c’est un peu de la provocation euh c’estàd on recrée une structure après avoir contesté la structure existante que soit coopérative marché

    Marché national et cetera comment voilà comment on recrée une structure tout en gardant une équité on va dire dans dans dans le travail et la rémunération du travail oui c’est une une très bonne question puisque j’ai oublié de dire que le LaM motive le faire de lance de notre projet

    Du départ c’est de bien rmunérer le paysan contrairement aux structures coopérativ qui souvent oubli cette importance là parce que il y a la gestion de la structure d’abord et ensuite et ben on paye les paysans les producteurs et nous on se retrouve dans une situation aujourd’hui pas facile

    Parce qu’on est dans une situation de crise et donc on a on est en plein dans le débat justement par rapport à la par rapport au niveau de rémunération des des matières premières parce que bon dans notre système contrairement à une coopérative classique qui ne travaille que de la

    Matière première nous sur nos 2000 tonnes on en valorise 1000 tonnes donc on a déjà une assise on va dire rémunératrice sur ces 1000 tonnes de matières premières qui apportent de la valeur ajoutée qui permettent de financer l’outil de payer les salariés et de payer le fonctionnement

    Si on avait pas cette historique de de transformation de rémunération on aurait démarré comme ça pour blanc je crois que ça aura été très très difficile les 1000 autres tonnes elles sont dépendante du marché donc là on est sur le débat parce que comment fait-on pour maintenir les niveaux de prix qui

    Avait il y a 2 ans aujourd’hui à des niveaux qui sont à 200 € en dessous d’un prix rémunérateur pour l’agriculteur donc ben on prend une côte mal taillée voilà c’est un juste milieu entre si on prend l’exemple du tournesol on produit 400 tonnes de tournesol cette année 23 on en valorise

    150 en huile et on va en stocker on va produire moins de tournesol linolique pour l’année qui vient produire plus de tournol oléique faire la bascule diversifier avec du Tour solol de bouche pour éviter d’avoir trop de surstock l’année prochaine en tourn solol lino et donc on va grâce à cette gestion

    Un peu différente et cette valorisation d’huile qu’on a aujourd’hui heureusement on va pouvoir rémunérer un juste milieu voilà entre le prix de marché et le Prix Historique donc voilà c’est mais effectivement nous quand on a créé notre projet quand on réfléchi sur notre projet collectivement il s’agissait pas

    De faire monter un projet sans réfléchir à la taille sans réfléchir au tonnage sans réfléchir au niveau d’investissement on voulait mettre en commun un outil qui puisse être au service des paysans continu à rémunérer le paysans évidemment rémun aussi bien rémunérer les salariés salariés sont rémunérés à

    120 % du SMIC nos opérateurs euh donc parce qu’on est dans une démarche de commerce équitable qui nous impose qui nous impose une charte de rémunération du travail alor il est vrai que aujourd’hui de de tenir le grand écart c’est pas facile euh j’ai envie de dire c’est grâce à

    Cette historique de valorisation à 50 % de notre volume qu’on va arriver à peu près à passer pour cette année euh si on valorisait tout sur le marché national euh comme nos collègues autres coopératives du Nord de la France bio qui connaissent des grosses difficultés aujourd’hui parce que ils ils sont sur

    Des gros volumes et à 80 % sur sur la matière première de masse confronté à des marchés qui sont au plus bas effectivement là c’est très compliqué donc notre projet nous c’était vraiment de voilà de garder toujours la main sur cette valorisation et euh de pas trop travailler non plus c’est-à-dire que les

    Les producteurs qui font de la vente directe et qui travaillent sur leur ferme pour pour valoriser ces ces matières premières là compte pas for forcément toujours leurs heures les conditions sont pas toujours aux normes enfin je veux dire c’est et nous not cette mise en commun là c’était

    Pour qu’on évite chacun dans notre coin de faire ce qu’on fait collectivement en fait voilà merci si j’ai répondu à la question peut-être Jean-François toi dans dans ton cas précis tu as tu as pas eu à créer des des outils tu as en fait bénéficié de tout ce qui était déjà en

    Place l’abattoir les Atel découp plassique pour la la logistique c’est ça oui bah oui du coup c’était des ateliers de de production déjà en place après on a fait le choix parce que en Bretagne c’est vrai qu’on manque pas d’abattoir pour le cochon on manque pas de transformateur après bah c’est c’est des

    Rencontres on a rencontré quasiment tous les acteurs que l’on pouvait sur sur un cercle bien précis donc bon c’est vrai que c’est c’est un avantage de ne pas investir aussi sur bah sur sur une chaîne d’abattage sur des sur des choses comme ça voilà et juste aussi un point

    De vue économique là parce qu’on parlait des filières là le donc avant il y a le port il est essentiellement être sur paille ou pas sur paille mais il est intégré donc c’est des un autre système de commerciation et au niveau de la rémunération comment tu te situes

    Aujourd’hui par rapport à un éleveur de porort traditionnel intégré c’est une idée bah alors le bah le le conventionnel il suit un cours he de marché euh ça fait le yoyo ça monte à des prix très hauts surtout c’est l’année dernière nous on avait fixé un prix qui rémunérait l’éleveur donc

    C’est-à-dire qu’ à un moment donné bah le prix du conventionnel était quasiment à notre prix voilà à notre prix départ ferme mais bon ça été un choix aussi pour nous de pas augmenter notre prix parce que on jugeait que c’était le prix qui nous rémunérait par contre là en

    Revanche bon bah il a baissé par exemple ces derniers mois peut-être un petit peu nous on baisse pas notre prix pour autant voilà c’est c’est vraiment le prix rémunérateur c’est comme ça qu’on l’explique à nos clients et euh c’est c’est une explication au client voilà et ça ça passe aussi c’est

    Un c’est un at tout le prix là dans le le le marché avec terre de source là il est fixé pour 2 3 ans c’est ça alors il est fixé pour 3 ans mais avec la possibilité de de venir ajouter une modification quand même parce que bon on

    L’a bien vu nous on est avec un bâtiment porort sur paille semi-ouvert bon les la les hausses d’énergie tout on y est pas trop confronté mais la la hausse de l’aliment par exemple si vraiment il y avait un un grand un grand clash voilà on peut se permettre de de remodifier notre

    P je je sais pas si on a vraiment le temps maintenant mais moi j’essayé de faire le lien entre enfin cette table ronde et puis les les premiers exposés et le en particulier le premier et j’ai essayé de me demander en quoi vos exemples éclair la notion de sy ou

    Comment on pourrait s’inspirer de vos exemples pour concevoir monter analyser tout ce qu’on voudra des systèmes alimentaires territoriaux parce que tel que vous avez raconté vos expériences même dans le cas le plus collectif c’est à des échelles qui sont des expérience soit d’un petit nombre soit de

    D’un un petit N nombre d’associés soit individuel voilà qu’est-ce qui se passe pour vous si euh 100 100 personnes trouvent que c’est des idées formidables et vous imitent bon et et et alors bon dit de façon un peu moins provocquante qu’est-ce qui euh qu’est-ce qui ferait qu’on passerait

    Comment ça serait possible de passer à l’échelle du territoire pour Laurence je le vois pas trop enfin en tout cas ça suppose une oui enfin j’en sais rien pour pour Jean-François je je oui à la limite toutes les cantines se mettent à fonctionner comme ça ça ça donne un

    Grand collectif d’agriculteurs quand à François Bon tes produits ils sont ils sont commercialisés à l’échelle nationale ouais donc il pourrait y avoir une territorialisation du système de production mais ça serait pas un système d’alimentation si territorialisé que ça sauf que la France c’est un territoire donc

    Euh je veux bien rebondir et laisser la la il y a il y a d’autres c’est dans le même voà vas-y on va prendre les questions qui sont là-dessus comme ça ce sera plus facile de répondre effectivement bonjour euh Mathieu de Cointet pour la Fondation terre de lien

    Eu juste j’avais jement une question dans la droite ligne des systèmes alimentaires territorialisés qu’on a analysé et la façon dont vous les revendiquez ou pas et avec quels outils euh vouslez vous les revendiquer parce que moi ce que je perçois comme outil que vous avez c’est soit le les labels

    Équitables soit les labels de filière et je sais pas comment on fait en en Ultra loocal et voilà je veux savoir si c’est ces outils de communication étaient utiles pour se revendiquer d’une euh euh d’une filière territalité et quand je dis utile je dis avec un apport au chiffre

    D’affaires encore autre question qui va avec ça va avec oui oui Christian boxtaler INRA Colm oui en fait je me posais la même question que Jean reformuler et tout d’abord merci pour vos témoignages et vos vos initiatives et tout l’investissement que vous mettez mais pour en compléter la

    Question est-ce que vous êtes confronté à une concurrence est-ce que vous sentez de la concurrence sur le terrain localement ce que je propose peut-être c’est démarrer par Laurence parce que Laurence toi tu vas paster mais on peut on pourra installer encore d’autres est-ce est-ce qu’il y a une capacité

    Finalement si le marché se développe installer d’autres paysans ou paysanes boulangère donc je suis dans la Vienne dans le poitoucharand pour l’instant on n pas ce sentiment de concurrence qu’on peut trouver en peut-être en pays en boulanger en Bretagne ou plus dans le très grand ouest et on se considère pas

    Entre paysans boulanger on se connaît presque tout on on se considère pas du tout comme concurrent et on bosse ensemble et et aujourd’hui par exemple moi mon fourni Nil je ne bosse que le vendredi au fournil hein j’ai pas eu le temps de finir tout à l’heure mais je

    Bosse les autres jours de la semaine mais au fournil que le vendredi et et le jeudi parce que je fais mes pâtes mais ce qui fait que le reste du temps mon fournil mon four et tout le matériel il est disponible et aujourd’hui depuis décembre il y a deux jeunes qui

    S’installent en en boulange paysane qu’on pas les terres parce que l’AC à la terre c’est un autre sujet peut-être débat controversse on verra mais qui est pas évident donc elles ont pas les terres pour l’instant elles cultivent que sur 1 hactare et demi donc elles sont absolument pas

    Autonome elles ont démarré mais elles viennent boulanger le lundi faire les pâtes le mardi utiliser mon four et tout le matériel pour faire cuire leur pain qu’elles vont vendre sur Poitier donc cette ce petit système de rien il permet aussi de contribuer à mettre le pied à l’étrier à des jeunes en installation

    Qui vont pouvoir après une fois qu’ells auront les terres avoir suffisamment pour pouvoir investir et avoir leur propre fourni le plus près nous on est à 25 km de Poitier enfin on peut imaginer qu’elle trouve des terres plus près de Poitier et qu’elle s’installe mais voilà moi comment je contribue au

    Au système alimentaire territorialisé et sans je ressens pas de concurrence aujourd’hui quoi mais mais ça peut venir ça pourra venir jeanfçois tu disais tout à l’heure que vous avez plus assez de porte vous êtes deux à avoir répondu au marché public et en fait il vous faudrait plus de port et vous trouvez

    Pas de troisème producteur oui voilà oua donc on on est aussi à la recherche de d’autres producteurs à rentrer dans le même cahier des charges et donc parce que il y a une demande on se positionne pas sur certains marchés par manque de cochon voilà là moi je suis vraiment au

    Taquet de ma production l’autre agriculteur aussi euh donc à part trouver un autre éleveur voilà c’est serait compliqué au niveau du du territoire bah la si terre de source bon ils sont quand même très très ambitieux euh là on devait être 200 éleveurs je pense et il

    Compte passer à 800 dans les prochaines années assez rapidement donc il y a vraiment une ambition au niveau du territoire et pour revenir aussi sur la question du chiffre d’affaires moi ça représente à peu près 40 % de mon chiffre d’affaires donc bon c’est un un gros complément quoi à à ce

    Que j’avais mis en place de base c’est ouais c’est vraiment un complément c’est un apport en plus d’un nouveau débouché qui qui est pas négligeable pour mon exploitation et alors le tu vas meexpliquer là pourtant la la vil il a quand même une grosse production de porc

    Et et les bouchés ou terre de source n’en veut pas en fait on manque pas de porc en Villain ah non non on manque pas de port après c’est pas les bons ports alors non bah après bon il y a le le circuit long voilà qui est là aussi pour

    Répondre à une demande sur du port en Bretagne on les connaît tous et donc il y a une recherche bah de de port durable c’est voilà c’est une ce qui attire les bouché c’est tu es le le côté très local et port surpaille enfin c’est c’est quoi les critères qui font

    Que ils ont été cherchés à chez toi et pas à la COP la grosse COP du coin quoi bah le le critère voilà oui bon c’est déjà l’hyper local euh c’est une production sur paille avec une viande de de qualité voilà on retrouve bon qui est dû aussi à l’alimentation des des Pors

    Avec une alimentation bleu blanqueur riche en oméga3 donc à base de graines de lin non OGM c’est tout un cahier des charges de bien-être animal et de bien-être de l’éleveur aussi donc voilà c’est des choses que proposent pas forcément des des grandes coopératives euh bi aussi ils ont ils ont des gammes

    Un peu sur le même créneau mais on est on est quand même un label qui est plus plus on va dire par rapport à à ce qui est fait dans ces dans ces cops donc voilà les bouchés sont sensibles à ça mais bon le le premier point c’est quand

    Même la qualité de la viande hein c’est pas parce que il y a que du bien-être animal du bien-être de l’éleveur que si la la qualité de la viande ne s’y retrouve pas ils vont pas aller acheter une viande plus chère on est bien d’accord donc qualité de la viande et puis enfin

    Les les labels ont il y avait une question sur les labels ils ont été importants là que ça soit finalement le quelle est chargge labelle terre de source ou que ça soit le port Surp voilà euh François donc là là il y avait il y a une proposéaction il y avait a une

    Coopérative bio s’appelle la la corab il y a des coopératives bon conventionnelles je P si s’intéresse au bio en fait euh toi tuestimes que il y vous avez démarré sur les légumineuses il y avait pas les outils ou la réponse des des des structures existantes pour

    Répondre à à votre projet quoi oui parce que notre projet du départ c’est qu’on avait un temps d’avance par rapport à ce projet de valorisation le plus directement possible via le consommateur même s’il y a des intermédiaires alors que les la corab au début il vendait des camions de

    Blé voilà donc nous on a déjà on avait un temps d’avance notre système pour répondre à la question il il est déjà transposé il est encore transposable il est transposé parce qu’aujourd’hui il existe des des unités comme ça de de transformation de produits céraliers bio aussi bien en quelques quelques

    Coopérativ bio négociant ou quelques privés qui ont on va dire soit copié sur nous soit sont inspirés ailleurs pour justement se lancer dans ces premières transformations de valorisation euh sur les territoires donc euh si toutes ces initiatives là se développent même si aujourd’hui il y a un petit temps enfin

    Connaissent un petit temps d’arrêt parce que avec la crise de la bio et ben tout le monde est un peu en difficulté si les pouvoirs publics jouaient le jeu de soutenir la bio davantage qu’aujourd’hui avec la crise qu’on traverse et ben on pourrait on pourrait se on connaîtrait pas la crise on

    Continuera à se développer si les 20 % de du étaent obligatoire dans toutes les cantines de de toutes les cantines de France il y aurait il y aurait moins de souci aujourd’hui si on fait si on a démarré tout ce travail là depuis bientôt 30 ans c’est parce que le prix

    De la matière première à la base n’est pas suffisamment bien payé pour rémunérer le paysan moi je préférerais que mon blé soit payé 500 balles directement et puis j’auraai plus de temps libre sur ma ferme et je vivrai plus normalement si aujourd’hui tout le monde trime pour essayer de maintenir

    Son revenus et sa ferme c’est parce que les prix de la matière première les prix sont pas garantis on on est confronté au marché international et et et européen et national et on est tous tous déstabilisés par rapport à ça donc c’est pour ça qu’on trouve comme on peut individuellement collectivement des

    Solutions pour résister merci donc je pense qu’on va arrêter là parce qu’il y a une deuxième table ronde qui va aussi aborder sujet trs qui va se recouper juste pour vous dire que au moins sur la la ferme de Jean-François et et de François et

    Céline si vous allez sur le site os la osagroécogie vous allez retrouver les vidéos qui présentent les fermes en détail voilà [Applaudissements] merci non non c’est le c’est le c’est ici c’est le système de l’Académie de l’agriculture qui oui oui il n’y a pas d’alerte à la bombe je vous

    Rassure ouais on a chauffé là alors on va inviter euh les les de les la deuxième table ronde à venir s’installer alors nous avons Paul mazeran de terrenville nous avons non on aura pas le temps de pour la pause on est désolé mais on l’intégrera la prochaine fois

    Euh qui at-il d’autre Christi che Christel B pardon du bureau d’études se Valentin deltay pardon je les ai plus en tête de la du conseil départemental de la Dordogne et ce sera tout bon et merci Marion Casagrande qui va nous animer cette petite table ronde alors merci de bien parler dans

    Vos micros alors Philippe il voulait pas mais en fait tu parles tout droit tu parles pas à tes collègues euh très bien ben déjà merci aux trois participants d’avoir accepté de ve dire échanger et témoigner pendant cette table ronde donc le thème de cette seconde table ronde

    C’est bon là vous avez vu des projets de ferme donc des projets qui émergent de ferme comment ça impacter à la fois les agriculteurs dans leur contuit agronomique dans leur métier et dans le fonctionnement des fermes en lien avec des projets alimentaires territoriaux et là l’idée ça va être

    Maintenant de se passer plutôt du point de vue du territoire dans une logique peut-être un peu plus descendante que la logique un peu ascendante qu’on a vu juste avant et de voir comment des systèmes alimentaires territoriaux peuvent être impulsé et ou soutenu formellement via des projets de territoire donc c’est ce

    Qu’on appelle ces projets de territoire là ça peut prendre plusieurs formes Yuna nous a fait une bonne introduction mais ce dont on va traiter là autour de cette table ronde qui est longue euh c’est à la fois des projets territoires qui émergent suite à des politiques qu’on va

    Qualifier de volontariste à la on va dire à l’initiative de collectivité territoriale donc on va prendre comme exemple la conversion des cantines des collèges du département de la Dordonne avec le témoignage de Valentin delrey qui est conseiller agricole au sein du service agriculture du conseil départemental de Dordogne qui donc le

    Département aorté une initiative d’alimentation de restauration dans ses collèges sans 100 % fait maison 100 % local et 100 % bio donc vous voyez qu’ on est vraiment sur une politique très volontariste on a aussi des projets de territoire qu’on connaît un peu plus classiquement donc qu’on a déjà évoqué

    Tout à l’heure en introduction sont les projets alimentaires territoriaux les Pat qui sont portés le plus souvent par des collectivités mais pas toujours et qui sont élaborés de manière collective à l’initiative d’acteurs des territoires qui peuvent être assez divers des agriculteurs des collectivités des entreprises agricoles agroaliment des

    Artisans des citoyens et cetera et ces différents types de projets que ça soit les politiques là que j’ai qualifié de volontariste ou cpat ça nécessite en général un accompagnement pour l’élaboration pour la mise en œuvre et pour l’animation dans le temps et ce travail là ces missions là elles sont

    Régulièrement confié à des agronomes mais on verra qu’elles sont pas toujours confié à des agronomes euh et ce type de mission confi à des agronomes Christelle B qui est consultante pour un bureau d’études qui s’appelle sece cour en témoigner et Paul mazeran qui est responsable de l’animation du réseau pour l’association

    Terenville et qui a animé en particulier un groupe d’échange entre accompagnateur de Pat le RN Pat pourra nous en dire plus de son expérience mais aussi de tous ces animateurs avec lesquels il a échangé donc il aura une vision peut-être un peu plus transversale donc comme pour la

    Table Ronde précédente on a on va discuter autour de deux questions une première question autour de la transform form ation des systèmes de culture et du fonctionnement des exploitations qui a pu être observé quand on assiste à la mise en place de ces projets alimentaires de territoire donc c’est la

    Première question que je posé aux intervenants et la deuxième portera plus en profondeur sur les les changement que ça a induit sur leur métier d’agronome pour la première question ben je propose qu’on commence peut-être par Christel sur Qu’est-ce que tu as pu observer toi dans les projets que tu as accompagné en

    Terme de changement des systèmes de culture et des des des ferm qui disait que finalement on voit pas le passage d’échelle effectivement c’est quand même ça reste anecdotique mais on sent quand même qu’il y a une l une lame de fond en fait sur ces sur ces

    Gangement de pratique en tout cas c’est la vocation et c’est l’esprit quand même de ces programmations qu’on les appelle Pat ou qu’on les qu’on les appelle aussi les les contrats haut des contrats où on voit qu’en fait la modification du système de culture c’est un enjeu pour faire faire évoluer les pratiques aussi

    En amont et donc on on l’observe quand même on observe ces évolutions changement de culture on parlait ce matin d’évolution de la rotation et de l’allongement de la rotation et c’est quand même un vrai enjeu qu’il y a derrière vous parliez de rotation longue alors Laurence tu parlais du fait que

    Finalement tu avais pas la possibilité mais si tu avais la possibilité je pense que tu le ferais donc on voit bien qu’il y a quand même un changement justement des systèmes de culture et en tout cas de la gestion des exploitations c’est pas forcément encore la majorité puisquon voit bien et ça

    Dépend aussi des des des régions dans le grand ouest on voit où on a des acteurs agro-industriels bah c’est parfois plus compliqué que dans des départements comme la Dordogne où peut-être plus une diversité de production que sous label on parlait des langues ce matin on voit bien bah que c’est la monoculture de

    Maïs irrigé c’est pas on parle pas du même point on part pas du du on part pas partout avec avec le même contexte et le même les mêmes les mêmes exploitations agricoles donc on voit des évolutions elles sont plus ou moins importantes en fonction des secteurs mais on on voit

    Quand même des des choses se faire après c’est le question du passage d’échelle on en discuté ce matin on parlait de volume on parlait de taille de structure et je pense qu’il y a quand même un nœud autour de ça et puis de la gouvernance voilà mais on en parlera tout à l’heure

    Christal du coup Valentin tu veux rebondir sur la Dordon et en quoi c’est différent du Grand Ouest ouais j’essaie de pas parler trop près du micro justement en ouais c’est vrai que je on arrive complètement à imaginer que quand des Pat des choses comme ça se mettent en place dans des territoires ultra

    Spécialisé comme le grand Ouest leur et Loire et CETA où la diversité de culture est assez historiquement orienté vers vers un seul ou et même atelier des des initiatives comme comme les Pat puissent amener des des questionnements sur l’alimentation locale et donc du coup de la recherche de production locale et

    Donc de la diversité dans des territoires qui sont historiquement des territoires à potentiel agronomique un peu plus faible c’estàd que la Dordogne c’est du COS c’est c’est argileux il y a 10 cm de sol j’exagère évidemment mais c’est pas très très très c’est pas des territoires qui sont riches qui ont un

    Potentiel agronomique fort en terme de pédologie c’est pareil et donc depuis toujours c’est un territoire qui fait du la policulture élevage il y a tout types de production et donc je parle la dog mais je pense que c’est aussi le cas de d’autres départements dans le sud dans

    Le Sud-Ouest ou dans le ou dans le dans le sud-est enfin des choses un petit peu voilàment départements qui sont proches de Cos et cetera euh et et pour nous c’était pas tant l’enjeu enfin voilà le changement de de de pratique agricole on on l’a pas trop observé enfin quand le

    Projet s’est lancé B moi je suis arrivé que depuis 2 ans sur le projet euh il s’est vite avéré qu’on voulait enfin moi j’ai été recruté pour amamener de la technique euh justement dans les pour essayer d’accompagner techniquement des producteurs à changer de modèle à changer de système de culture il

    S’estavéré qu’en faisant les sourcings qu’on faisait pour les collèges à 20 km 25 km autour des collèges euh il y a tout il y a déjà tout et ils savent tous déjà faire en fait les choses en bio pour le coup si nous c’était en bio

    Et et du coup on avait pas on n’ pas observé ce ce besoin cette envie on on va voir on va voir les les producteurs on les met en relation avec les cantines et cetera et de suite se met en place un système de bah oui moi je peux le faire

    Pas de souci je mets pu en culture je je réserve une bête entière pour le collège et cetera et cetera et ça se met en place de suite donc on n pas tempant de de de de changement de système de culture on a plus de

    Un changement de de on va dire de de lien entre les personnes qui amène à amener des systèmes de culture différents enfin des produits issus du systèmees des culture différent dans les cantines dans les cantines coup là si on parle je parle très restoco euh je malheureusement aussi j’ai pas

    L’impression que pour l’instant les projets qu’on a pu voir sur le territoire aillent beaucoup sur la restauration privé alors le projet départemental il est clairement pas dessus même si on espère que quand on amène des des des des producteurs à à à produire plus pour

    La en bio et cetera ça fe des appels d’air avec les parents et cetera les parents d’élèves qui disent bah oui lui il produit pour ma cantine je vais essayer d’aller voir et cetera pour l’instant c’est pas trop le cas et euh j’ai pas de ouais de d’exemple de gens

    Qui ont plus développé leur leur leur leur leur système d’appro en bio ou en direct en circuit court dans des territoires comme le Dordon qui sont déjà énormément en circuit court il y a pas de coopérative ou très peu et euh h et voilà donc tu as souligné le fait que

    Finalement ce qui a changé c’est pas tant les systèmes de culture que les liens entre les personnes et exement et les acteurs pour pouvoir assurer la livraison des collèges c’est ça ouais ouais oui voilà tout à fait ben le en tout cas en nordogne c’est plus un changement de système logistique un

    Changement de système de marché un changement de système de is de relation humaines entre les gens pour essayer de de de de de mettre de se mettre tous autour d’une table pour pour produire produire pour les clés cantines et ça c’était pas évident enfin il faut

    En Dordon c’est malgré le fait que ce soit un territoire ultra diversifié un territoire où il y avait énormément de de de de de production différentes euh avant qu’on lance le projet 100 % bio dans les collèges en question dans les collèges de Dordogne il y avait en

    Moyenne 20 % de local en moyenne 10 % de bio à peu près euh dans les quand les on a des collèges comme brantom des collègesf des villages de Dordon qui sont un peu des nos stars on va dire euh qui sont à

    80 5 % de local 90 % de bio et on est on est à 12 on en a 12 qui sont passés sur les 35 comme ça et je je tu vois je je je je trouve que que que ça a amené oui plus de plus de de de de d’humanité

    Dans le sens où comme on est on rentre sur du local c’est des souvent des des des des des parents d’élèves qui qui fournissent les les collèges toute la notion d’avant de dire on a eu beaucoup de débats au sein du du du département de dire ouais on a des producteurs qui

    Sont déjà fournisseurs qui sont en conventionnels en rentrant 100 % bio on va les exclure ça arrivé c’est pas arrivé tant que ça parce qu’il y avait que 20 % local en fait finalement dans moyenne dans les dans les collèges au final on on arrive à recréer énormément

    De de de de liens avec entre les gens et le changement de de relation quoi le système de relation il est bien différent en tout cas ce que ça souligne c’est c’est la question des des bouchés c’est-à-dire que finalement il faut aller chercher de nouveaux producteurs réorganiser ce collectif de de

    Producteurs qui fournit je crois qu’on l’a bien vu dans la table ronde d’avant que c’était vraiment un enjeu de ces systèmes alimentaires territorialisés pour les producteurs que d’aller vers de comment dire de nouvelles compétences en logistique en commercialisation et cetera donc ce c’est comment dire ces

    Projets il montre qu’il y a vraiment un besoin de transformer les les débouchés et les filières et peut-être que Paul tu peux nous en dire un un peu plus de manière plus transversale moins sur des exemples mais sur ces effets d’approvisionnement de l’arestoco et de comment ça doit être complémentaire peut-être d’autres

    D’autres débouchés oui la la restauration collective c’est le l’une la première rentrée pour les pates parce que le sur pour les projets alimentaires territoriaux parce qu’elles sont menées à 90 % à peu près par des collectivités et du coup les les collectivités doivent montrer l’exemple par des actions qui leur sont propres et

    Qu’elles ont le pouvoir de faire c’est-à-dire la restauration collective qui sont dans leurs compéten mais à côté le l’un des objectifs des Pat c’est de transformer le système alimentaire territorial dans dans plus de globalité et du coup essayer de d’impliquer les autres acteurs qui du système et ça peut

    Être les acteurs plus commerciaux ça c’est c’est l’un des objectifs c’est rare réussi dans en tout cas dans un premier temps c’est les circuits courts qui vont être impliqués et essayer de toucher les grandes et moyen surface ça pour l’instant peu de peu de projets alimentaires territoriaux y arrivve

    Ensuite l’idée est notamment de toucher les autres les autres aspects les autres branche je dirais de la restauration collective donc on parle bien sûr des cantines qui qui dépendent direct ement de la commune ou ou même du département pour les collèges de la région pour les lycées et pour aller vers vers les

    Hôpitaux vers vers les les autres branches de la restauration collective ce qui est moins ce qui est toujours pas du ressort justement de la des collectivités qui qui essayent de mener mais qui peut qui est qui constitue un un complément justement pour assurer des débouchés euh des débouchés juste pour

    Les productions locales et pour leur régularité parce que les cantines ben ferme en été et du coup en plein en plein moment des de la grosse production maréchare notamment euh ben il fo il faut continuer à assurer des débouchés et ça c’est c’est l’un des l’un des enjeux et aussi des difficultés parce

    Que le les la restauration collective vise enfin il y a beaucoup de d’entreprises je dirais de pour accompagner les débouchés notamment dans la crise du bio par la restauration collective mais qui sont confrontés à des problèmes d’échelle des problèmes de des problèmes de prix également et et du

    Coup essayer de de grossir le la la demande c’est ex de terre de source qui a été mentionné tout à l’heure l’exemple d’Agri parissen où c’est des c’est de gros territoires je dirais qui les territoires franiliens notamment plus de l’axe de la Scine qui qui essaent de gonfler la restauration collective enfin

    Voilà il y a il y a différents différentes entreprises pour différents projets pour pour augmenter stabiliser justement le les débouchés restauration collectives et euh également ben essayer d’impliquer donc c’est on parle souvent du changement d’échelle des projets alimentaires territoriaux qui est l’implication des autres acteurs euh des

    Débouchés mais mais ça c’est il reste beaucoup de chemins beaucoup de Ben de travaux à faire pour euh ben pour ce changement d’échelle merci Paul du coup on voit bien qu’il y a un enjeu d’avoir une vision systémique pas seulement des systèmes de cult des fermes et cetera

    Mais une vision aussi systémique des débouchés dans les territoires et des questions logistiques que ça pose et que tout ça doit fonctionner en complémentarité et on imagine bien que quand on est sur un territoire avec une multitude d’acteurs différents qui tiennent chacun un morceau de la solution du problème ça dépend comment

    On le regarde ben c’est c’est compliqué à à coordonner et à animer d’élaborer les plans et cetera j’en viens à ma deuxème question donc là j’ai j’ai oublié de vous préciser parce que ça me semble évident mais on a trois agronomes qui sont ici et qui sont par par leur

    Mission impliqué dans ces projets alimentaires de territoire que ce soit des Pat ou ou via le département et du coup ma question c’est ben comment ça vous a interpelleré vous dans votre métier d’agronome j’imagine qu’il y a des choses sur lesquelles vous vous êtes sentis compétent outillés expérimentés

    Et d’autres sur lesquels vous avez dû aller un peu comme on a vu tout à l’heure avec les les les fermes vous avez dû aller chercher ailleurs dans vos dans vos compétences du coup ben je vais redonner la parole à Christelle euh qui pourra nous en dire un peu plus

    De M surtout du coup ton parcours et qu’est-ce que ça a changé d’aller sur ce type de mission donc effectivement comment on est venu à l’alimentation c’est que au débart notre entrée c’est la réduction des pollutions diffuses par rapport à un enjeu autable et du coup on s’est rendu compte qu’en fait quelque

    Part que que laav ça conduisait la mour donc on parle d’alimentation ce qu’on met dans nos assiettes et ben c’est ce qu’on produit et comment on produit et donc c’est comme ça qu’on en est arrivé à à à ce travail là et donc sur beaucoup de captages Grenel pour pas les citer et

    Ben on on a commencé à parler de culture à bas niveau d’int Tran de bah voilà de rotation de mode de faire et quelque part on s’est dit bah il faut et pour tout ça il faut des moyens il faut de l’argent il faut mettre des acteurs

    Autour de la table donc nous on se sentait quand même assez compétent sur le point sur le volet agronomie sur la gouvernance mais la gouvernance haut pas forcément la gouvernance alimentaire et puis les interactions avec l’aménagement du territoire donc on voit que finalement ça assez systémique parce que

    Bah une exploitation ça occupe le territoire ça produit de l’alim entation et ça a des impacts sur sur la ressource donc on a commencé comme ça donc on a développé des des compétences un peu nouvelle sur tous les aspects de jeux d’acteur et de qu’on a élargi et puis on

    A aussi dû se préoccuper d’en jeux socio-économique alors que l’agronomie à la base on parle d’itinéraire technique mais derrière ça il y a des exploitations qui ont besoin de vivre des gens qui ont besoin de s’alimenter il y a tout un système d’emploi qui est localisé ou délocalisé voire mondialisé

    Donc ça nous a quand même amené à à nous questionner à internaliser ses compétences et là où on n’ pas pu internaliser des compétences parce que bah on navait pas j’allais dire les marchés puis qu’on répond à des à des marchés publics ou on répond aussi à des

    Acteurs privés mais néanmoins on est une entreprise privée on peut pas tout internaliser et ben on crée des partenariats avec d’autres d’autres structures voilà Valentin tu veux nous parler de l’expérience ou ben oui oui euh oui oui avec plaisir euh euh je ouais effectivement moi je suis

    Venu au département en pensant faire de la technique euh enant faire un vrai métier d’AG enfin un vrai métier d’agronome de l’agronomie du moins on va dire euh et en fait je me retrouve c’est sans doute qui est encore une fois je parle beaucoup du périgor mais mais mais

    C’est lié sans doute au territoire à la façon il est organisé et c’est sans doute très différent dans d’autres endroits où il y a besoin de plus de transition euh des systèmes mais en périgor il est clair que les au vu des volumes demandés au vu des des des des

    Des besoins et volume des volumes au vu des volumes produit déjà en bio et cetera il était pas forcément utile que j’amène de la technique parce que les gens savaient faire du coup on les a on a essayé de de de plutôt se réorienté sur des fonction d’accompagnement on va

    Dire administratif juridique euh des choses un peu sur les marchésors le gros sujet c’est les marchés publics forcément donc c’est savoir soutill l’échelle du département pour pour pour faciliter à la fois la réponse en marché public par des producteurs qui sont pas ben des des juristes au départ et spécialistes de marchés

    Public voilà donc ça moi je suis formé un peu dessus je suis encore bien loin d’avoir tout capté parce que c’est extrêmement compliqué j’en sais la j’en sais peut-être un 10e mais voilà on arrive à s’en sortir avec des plateformes là comme Agri local sont des plateforme nationale qui nous servent énormément en

    Local justement on a quelques problèmes avec avec la loi ces derniers temps sur la révision des prix et cetera qui nous permet pas de contractualiser à long terme des des contrats avec les producteurs sur 3 ou 4 ans ce qu’on avait prévu euh mais plutôt de faire des

    Contrats de 3 mois malheureusement qu’il faut renouveler tous les 3 mois euh donc c’est voilà tous ces truc toutes ces chosesl savoir le le transmettre au producteurs transmettre la faction dont marche le produit le l’application agrlocale pour qu’il puisse répondre bien insister sur sur le le le

    Le fait que que les h les enfin voilà des délais de marché public des choses comme ça les critères tous ces trucsl euh faire en sorte aussi d’ompagnie alors c’est en fait il faut aussi savoir que dans le département on est tout un projet euh il y a pas que des agronomes

    Qui travaillent dessus donc ça met en en branle extrêmement de enfin beaucoup de de de corps de métiers et donc il y a les services éducation avec des nutritionnistes des spécialistes des marchés publics des spécialistes de l’éducation euh des gens des formateurs pleintemps dans les cuisines et cetera

    Donc des cuisiniers des des juristes des gens du patrimoine qui cher le tout le voilà des agronomes donc du coup aussi mais pas que des agronomes d’ailleurs en qui sont dans service agriculture mais pas forcément agronom et tout ça c’est énormément de compétences enfin qui sont autour d’une

    Table et il y a énormément d’animations à faire donc les compétences d’animation qu’on apprend pas forcément en école justement et qui va qu’il faut essayer de développer un peu sur le tas dans ces momentslà pour essayer de de de de mettre tout le monde autour de la table

    Et faire de de tous trouver un objectif commun de travail et de d’avancer ensemble euh sachant qu’on travaille de notre côté en interne dans le département mais qu’il faut euh parce que c’est un projet politique nous fort en département mais euh il faut aussi ensuite prêcher la bonne parole entre

    Guillemets en en campagne quoi faut raser faire faut faire le tour de la des campagnes et des collèges pour pour convaincre les gens et cetera donc il y a aussi un peu de politique évidemment euh et voilà et après quoi d’autre moi je ici tout à l’heure c’est vrai que

    J’ai un peu oblié de de rentrer là-dedans mais sur les métiers de logistique enfin vraiment c’est la base de tout il a fallu alors moi je suis que depuis 2 ans donc je je me fais rapporteur de ce que mon mes collègues ont fait mais il a il

    A fallu mettre en place des circuits de logistique très importants et contribuer à la à la création d’assau de producteur au département d’assau de producteurs qui sont fortes qui appartiennent maintenant au réseau manger bio aussi réseau m bio qui est un réseau national il y en a un peu partout

    En en France il y en a un en Dordogne qui en Dordogne pour le coup on a la chance fonctionne bien qui rassemble une soixantaine de producteurs qui a qui a acquéri àquis acquis euh une une une PL enfin voilà des locaux proches d’ enfin des

    Locaux qui qui Soulou à des enfin qui lou tout court d’ailleurs à un transporteur transporte qui s’appelle class enfin voilà vraiment un transporteur qui les aide qui aide a de l’assau producteur et c’est les employés de laassau producteur euh à faire un circuit de logistique pragmatique et à

    Développer ce genre de choses donc il a fallu les accompagner là-dedans il a fallu les accompagner à à se gérer entre eux c’estàd à créer une assau de producteur de plus de 70 personnes qui fournissent toute la restoco de la Dordogne h enfin à peu près toute la restoco de

    La Dordogne en bio du moins euh voilà donc c’est beaucoup de compétences qui sont pas forcément les compétences de base de l’agronome qui sont développés mais c’est bien c’est bien aussi donc on voit que finalement tu as dû aller chercher des compétences pour gérer cette coordination entre des acteurs assez

    Divers et pas seulement des acteurs agricoles de laamont ou oui et il me semble toi Paul aussi que sur ce côté finalement il y a pas que l’amont à gérer tu l’as évoqué vraiment très rapidement mais comme c’est des systèmes alimentaires avec des enjeux de nutrition ben ça pose aussi des

    Questions qui sont en lien avec avec cette dimension là des de ces projets territo toi et peut-être tu peux nous en dire euh un peu plus là-dessus et oui le il y a deux principaux éléments qui ont qui ont apportent justement un besoin d’évolution de compétenence pour

    Moi sur le euh sur les systèmes alimentaires territoriaux mais aussi sur les Pat sur les systèmes alimentaires territoriaux c’est le c’est le lien avec le mangeur euh du coup il y a il y a des éléments notamment qui euh euh l’entrée par les goûts par lesessens qui permet justement

    De de parler indépendamment de compétences euh et donc quand on parle aliment euh on peut arriver à un consensus assez facilement et et donc ça nécessite justement de savoir parler de l’aliment de du goût et de et et de faire le lien avec la production et donc

    C’est c’est l’éducation au goût et on on a on a travaillé avec au niveau ter-enville avec l’Association nationale pour l’éducation au goût des jeunes qui a et est mis en place un un manuel de pour pour faire le lien entre deux mondes le monde justement des Pat et le

    Monde de de l’éducation au goût et le deuxème donc ça c’est c’est le le contact avec le mangeur et là il y a toute une partie liée à la à la je dirais la concertation la la euh je dirais même la la démocratie alimentaire euh qui permet de euh Yona

    Fifolo parlait tout à l’heure notamment de la sécurité sociale de l’alimentation donc c’est un lien qui qui se rapproche justement euh de le ben despat de euh de la production et l’autre lien euh l’autre évolution de compét c’est notamment par rapport là c’est plus propre au projets alimentaires

    Territoriaux c’est l’entrée de d’un de l’acteur des collectivités et là c’est tout un comprendre un fonctionnement qui est propre aux collectivité une temporalité qui est différente des relations avec les élus des relations entre techniciens des hiérarchies mais aussi des compréhension juridique je parlais tout à l’heure des compétences une

    Collectivité ne peut pas faire ce qu’elle veut et et chaque échelon chaque échelle de collectivité a des des attributions qui sont propres donc tout ça c’est également une autre évolution de compétences que Ben en tant qu’agronome on débarque dans un nouveau monde il a vraiment un enjeu à savoir

    Dialoguer avec d’autres métiers euh donc on a vu que ça ça pose des questions de compétences qui sont internalisées par les agronomes eux-mêmes et puis pour d’autres choses vous avez développé vous l’avez un peu évoqué des partenariats ou des collaborations pour voilà pour vous répartir le travail en fonction de de

    Domaine de compéten malheureusement je on va pas avoir trop le temps de creuser ça pour qu’on ait le temps de prendre quelques questions euh voilà je propose de laisser la parole à la ah ou là là il y en a plein merci Marianne Lebail donc exagro Paritech

    AFA en fait c’est une question que qui me que j’ai depuis trois interventions et mais elle s’enrichit vous avez évoqué qu’on constate bien c’est encore une histoire de changement d’échelle vous avez évoqué qu’on constate bien un impact sur les changements de systèmes de culture dans les exploitations vous là-bas Christel vous l’avez prétendu

    Euh ce qu’on peut comprendre chez les chez les agriculteurs qu’on a vu avant et chez les fournisseurs de vos Pat ou de vos de vos projets mais euh là encore c’est à quelle échelle est-ce que dire que c’est à l’échelle du territoire c’est pas un peu Truant c’est-à-dire

    Finalement est-ce qu’on a vraiment une contamination au niveau des territoires des changements de pratiques alternatives de la transition agroécologique ou bien est-ce qu’on est dans la naissance de nouvelles filières excusez-moi j’étais une spécialiste des filières un moment mais des filière là je suis dans la filière Pat ou je suis

    Dans la filière petit groupe d’agriculteurs qui vendent des trucs très diversifiés et voilà qui saisissent une certaine forme de d’opportunité donc est-ce que ou comment enfin bon je me mets dans le questionnement aussi hein c’estàd comment on peut le mesurer c’est quoi les instruments de mesure des réels changement d’échelle des réels

    Changements de système de culture ou d’alternative au niveau des des territoires dont on parle et et comment on peut enrichir cette contamination je suis un peu inquiète parce que youuna nous a dit qu’elle avait été traitée de je sais pas quoi qu’on lui avait dit que elle était

    Encore à la chandelle chez moi dans mon petit coin de Bretagne c’est tous des bobos voilà on regroupe alors alors moi je peux alors effectivement les changements de les Chang de système de culture on en a eu trois exemples euh je dis un outil pour le alors je pas si c’est vraiment

    Un outil on parlait de données ce matin le fait qu’il existait de la donnée quand on suit au RPG l’évolution de la de laassement globale il bouge pas tant que ça donc effectivement c’est quand même des choses qui sont à la marge et quand on parle de territoire c’est vrai

    Que le mot territoire on parlait de de compéten à l’échelle de leepci du département de la région euh effectivement c’est alors moi j’ai l’habitude de travailler sur l’eau historiquement ça fait 20 ans que je travaille sur sur sur l’eau et on travaille sur les aires d’alimentation de captage et donc effectivement pour

    Moi c’est pas un territoire c’est pas suffisant là on a vu des marché passé autour de La Rochelle c’est plusieurs EPCI qui se regroupent donc c’est des bassins de vie c’est des départements j’allais dire ça dépend un peu de la gouvernance du projet politique euh

    Voilà il y a pas de je suis pas sûr qu’il y a une définition enfin une définition strict sensus de ce que doit être un territoire alimentaire je pense qu’il y a plusieurs formes et je pense effectivement il faut voir je pense beaucoup au lien au sciences sociales pour le coup moins aux

    Sciences agronomi pour réussir à faire quelque chose qui se tiennent sur le plan socio-économique et technique j’ai dit ça j’ai rien dit parce que en gros c’est peut-être un vœu pieux et peut-être juste mais voilà c’est c’est plutôt à ça que je pense et je suis d’accord avec vous le changement

    D’échelle il y a pas et est-ce qu’il y a deux systèmes l’un à côté de l’autre plutôt un qui se transforme bah c’est pareil ça j’aurais un peu de mal je pense qu’effectivement il y a deux choses qui coexist existe et on parlait de l’agro-industrie et moi alors moi je

    Travaille beaucoup en Bretagne je suis pas du tout bretonne je suis plutôt du Sud-Ouest mais on voit bien que quand même il y il y a je ne me vois pas ne pas travailler avec les acteurs en place je trouverais ça compliqué alors de là est transformer àer changer ce sont des

    Gens qui sont là qui bah qui qui sont le débouché de de milliers d’agriculteurs et je me dis mais comment comment enfin comment on transforme je sais pas si le mot est juste mais je ne me vois pas faire vivre de système en fait ou sinon

    À un moment il vafin il va y avoir des des gens laissés sur le bord de la route voilà pour moi c’est une grosse question que ces deux systèmes qui coexistent ou le fait potentiellement d’arriver à transformer c lui qu’on voudrait pour aller vers l’agroécologie mais j’ai pas

    La solution si je l’avais je pense que je pourrais le vendre je pense que je suis pas la seule à pas l’avoir on a des pistes tous autant qu’on est mais on voilà on est on est petit finalement je sais pas si ça répond bien oui juste un complément je suis

    Entièrement d’accord il y a beaucoup de de ben justement de projets alimentaires territoriaux qui sont à des échelles très différentes qui se structurent et qui ne qui ne sont pas satisfaits de l’offre en place et et aussi parce que l’offre en place que ce soit les les coopératives ou les

    Grossistes ne leur propose pas des des produits locaux et c’est l’un des objets de juste des collectivités dans leur projets alimentaires territorial de se reconnecter au territoire et pour ça elles vont essayer de reconstituer des échelles euh pardon des échelles de reconstituer des filières et et ben elle se retrouve confronté aux mêmes

    Problématiques qu’on a vu dans la table ronde précédente euh ben on on n pas de d’outil structurant pour pour des lentills locales il va falloir reconstituer des outils et on a on a comme ça des filières qui se cassent la figure au bout de quelques années d’éessès d’autres qui réussissent à

    Marcher et puis qui qui passent à qui passe qui commence à passer à l’échelle on a peu de de résultats pour l’instant vraiment probant enfin Yuna pourra aura sûrement une vision plus exhaustive de de ce qui marche actuellement mais enfin voilà donc il y a beaucoup d’essais de

    Changement d’échelle qui qui ont la possibilité de devenir systémique parce que qu tous les territoires s’y mettent et que les territoires échangent entre eux ben ça ça offre pas mal de de possibilités euh tenant le micro je me lance du coup Benoît SEMAT Conseil Général d’alimentation agriculture espace ruraux

    Ministère de l’agriculture au tout début de la séance youuna présenta une typologie des des systèmes alimentaires CIN et dont un système agroalimentaire mondialisé et système alimentaire territorialisé c’était les termes en posant la question est-ce qu’il cohabitent l’un à côté de l’autre où est-ce qu’on peut imaginer qu’il se

    Croise qui soit voilà c’est finalement un peu la question qui vient d’être posée là moi il me semble que tout ce qui a été montré dans les deux tables rondes montre que euh ben ils vivent on le savait mais ils vivent côte à côte chacun et et la question de savoir

    Comment tout cela peut évoluer et est posé et comme la question des coopératives a aussi été évoquée sans être creusée à un moment elle structure les coopératives quand même la vie agricole pour des tas de de raisons et donc pourquoi les coopératives ne pourraient pas évoluer pour en plus de

    Leur rôle dans les systèmes agro-alimentaires mondialisés ben assurer cette liaison avec les projets territoriaux avec les enjeux de résilience et qui sont un autre sujet mais enfin pour finalement s’appuyer sur des structures qui existent pour qu’ell complète leur offre et et et et et leur façon de travailler en se greffant et et

    Et et en faisant en sorte que ces initiatives puissent fructifier et se développer j’étais un peu long j’espère que c’était clair et et une remarque par rapport à tout à l’heure on a longtemps parlé des PNNS mais on n pas parlé de la stratégie nationale alimentation nutrition climat or vous le savez je

    Pense c’est ça qui va structurer la suite des événement elle était attendue pour le mois de juillet et on l’attend toujours mais voilà il y aura pas de PNNS sans qu’il y ait euh le dévoilement de la de la snank je profite du changement de micro euh juste pour

    Compléter une chose que de ce que j’ai dit j’ai parlé de la structuration de nouvelles filières qui partaient de rien mais bien sûr en parallèle il y a les acteurs en place qui descendent d’échelle je dirais pour réuss pour essayer de se positionner par rapport à la demande des territoires et du coup

    C’est le aussi le fait le le croisement des deux qui va permettre de de répondre à la demande je rebondis sur la question on l’a évoqué Antoine messéan inrae AFA en fait pourquoi on dit qu’il y a deux systèmes qui cohabitent en fait je crois qu’il faut quand même être

    Raisonnable il y a un nombre de travaux qui ont montré que tous des systèmes alternatif ou de diversification au niveau système des cultures se développer mais était freiné par les règles du jeu actuel les règles du jeu qu’on a mis en place pour les systèmes agrialimentaires depuis 80 ans favorise

    Les les les filières longues et donc et ça n’a pas changé en fait c’est même un obstacle c’estd que on fait des Pat on fait des des programmes en recherche des programmes transversaux sur l’agroécologie mais en fait c’est mineur ça a été dit ce matin la pque c’est pareil le deuxème pilier

    C’est beaucoup moins on fait des écorégimes et pour que rien ne change ça reste donc tout tout tout va dans le même sens et donc on se dit mais pourquoi pourquoi il y a aucune raison que ça ne change pas sauf les règles du jeu et tant que les règles du jeu ne

    Changeront pas institutionnelles ça ne changera pas enfin et donc ma question elle va être vous pourvez répondre globalement mais c’est finalement au lieu de dire de quoi avez-vous besoin qu’est-ce qui vous freine c’est finalement les filières longues parce que là vous parlez lié production alimentation à l’échelle territoriale or le système qu’on a

    Développé c’est de faire l’inverse c’est de séparer production et les filières alimentaires et puis surtout très filières et tout est organisé encore aujourd’hui la filière viande va mal on dit qu’il faut réduire la viande mais on fait on soutient on met de l’argent public pour soutenir la filière à bout

    De bras au lieu de de de repenser moi je pense que c’est compliqué de penser des systèmes parce qu’il doivent rester diversifiés locaux donc il va pas y avoir de règles du jeu de pack qui va défendre chacun et du coup queles sont moi je dirais en terme de priorité c’est

    Quoi c’est la réglementation parce qu’on a dit que pour la restauration collective Les les la règle des marchés était pas faite pour pour des systèmes locaux c’est c’est la PAC c’est je sais pas la recherche peut-être ou le conseil ou les voilà et oou les compétences parce que effectivement le

    De quelle compétenence vous aez besoin voilà pour rebondir un peu sur la question ouais je je me permets de répondre euh j’ai pas réponse à tout parce il y a beaucoup d’éléments mais mais euh je je effectivement vous disiez les coopératives et cetera pour la première question vivent à côté enfin les

    Systèmes coopératif donc plutôt filièr longue même si certaines coopératives sont pas forcément des filières longues mais mais même pas des filièes longes tout court mais nous par exemple ce qu’on observe en Dordogne je prends encore l’exemple de la Dordogne hein parce que je connais que ça pour l’instant mais c’est que

    On avait par exemple en on a des coopératives locales qui se sont jamais intéressé à la restauration collective jusque- là et qui euh donc ça a été des grossistes des marchés sur des marchés enfin classiques des grossistes quoi qui viennent de de partout en France euh qui s’intéressaient à ça et qui

    Fournissaient des des produits agroindustriels terribles et les coopératives locales qui aurit pu avoir des produits un peu plus bruts à proposer des choses comme ça directement au au au au collège on en a assez peu on a le poulet qui le fait qui était un petit peu un acteur une coopérative qui

    S’appelle blason d’or et qui qui qui intéressé intéressé qui est toujours d’ailleurs quelqu’un de enfin qui fournit les cantines chez nous mais nous en fait on a eu une levée de bouclier à un moment donné où où on s’est intéressé à ça qu’on a fait rentrer justement pas

    Des structures en fait à part manger bio pas des structures qui étaient des rassemblements de producteurs mais des producteurs particulier dans les collèges on a et donc qui ont fait monter le pourcentage de local le pourcentage de bio on a eu une et donc de bio on a eu une montée boucliers des

    Des coopératives des grands des gros acteurs du territoire agricole en disant vous vous avez tendance à exclure de votre territoire des des structures qui représentent beaucoup plus d’agriculteurs que vos vos vos petits producteurs pris un par un et moi la j’ppte juste un élément de une histoire c’estàd que j’ai pas

    Vraiment de réponse à ça c’est pourquoi ils se sont pas intéressés c’est avant pourquoi c’est aujourd’hui que la bio que le projet bio commence à faire parler en ordogne et cetera s’y intéresse en voulant dire voilà nous aussi on propose des choses en bio voilà moi je me dis pourquoi vous

    Avez toujours vécu à côté sans les voir alors que aujourd’hui on nous voit un peu on les voit un peu plus et et vous voulez rentrer dedans voilà et pour la dernière question je me souvi très bien si tu devais changer une chose tu changerais quoi de tout ça bah de ce qui

    Tous les freins qui empêchent de développer de au maximum le projet sur ton territoire enfin la question est valable pour vous trois et quel est le principal frein ou le premier qu’il faudrait lever la représentation de de l’agriculture biologique dans les territoires mais ça c’est autre chose je

    Pense dans la ruralité c’est un peu compliqué de rentrer dans les collèges en fait est on est confronté à beaup c’est l’acceptation de la bio l’acceptation du 100 % fa maison du 100 % local c’est hyper facile parce que ben ça partle de suite la représent ation de la bio dans

    Les territoires ce que j’observe un peu et ce que enfin vraiment j’ai l’impression c’est que quand on amène bio on amène une une ce qu’a dit tout à l’heure Marien une une une une image bobo dans les territoires dans une ruralité qui a l’impression qu’on la dépossède un peu culturellement de ces

    De ces de ces de ces acquis c’estàd que la ruralité pardon ouais il y a un vrai rejet un vrai rejet de la bio en dans laalité parce que c’est c’est la bouffe des riche c’est pas c’est c’est une histoire de lutte lutte sociale quoi vraiment on le sent

    Comme ça quoi et comment on fait pour montrer enfin nous on essaie de montrer justement que on tient des repas à 2 € 2,10 C repas en 100 % bio mais du coup ça enfin ça demande de la technique culinaire une technique culinaire gigantesque que du 100 % en fait maison

    Et cetera et c’est en allant en leur disant regardez oui c’est bio cert et cetera on a nos prix mais nos prix restent les mêmes et on vous demande pas plus d’argent et et surtout vous mangez mieux vous prangez des produits qui sont justement on fait les les carcasses

    Entières on réapprend les au cuisiner à cuisiner voilà des choses comme ça et donc cette pour revenir sur la représentation de la bio il y a vraiment cette notion de dire c’est entre guillemet he je vais je vais utiliser des mots un peu crus mais c’est les Parisiens qui descendent et qui nous

    Emmerdent un peu en voulant nous imposer un modèle qui a qui marche à Paris parce que la bouffe et les gens ont des moyens de s’acheter de la bouffe chère alors que alors que nous non et donc donc nous on veut rester dans notre ruralité locale laissez-nous tranquille avec

    Votre bio alors c’est je dis ça alors qu’il y a énormément d’installation bio en plus en nordogne c’estàd que on est sur ouais on est sur les plus de de quoi je je parlais trop vite oui voilà on a beaucoup de production on a 25 % defin de structure

    En bio sur le territoire on a plus de 2000 installations encore voilà et donc il y a un vrai truc mais mais c’est aussi marché c’est pas forcément c’est c’est bizarre c’est pas des c’est bizarre parce qu’ils les voient dans les marchés parce qu’il y a beaucoup d’alimentation en marché euh mais ils

    Vont pas forcément les voir parce que encore une fois c’est c’est pour les touristes enfin VO il y a plein de choses un peu comme ça alors moi je ça va être très rapide moi je enfin pour moi il y a trois choses qui compent beaucoup c’est le pouvoir quelque part la

    Démocratie la gouvernance l’argent parce que c’est quand même important et euh la législation la loi le cadre juridique mais moi ce qui me semble vraiment important c’est ce que vous disiez tout à l’heure c’est l’engagement politique et la démonstration par l’exemple au niveau local je pense que si on arrive

    Ça quelque part après on peut faire bouger les autres lignes les coopératives tous les acteurs économiques ils bougent quand ils ont intérêt à y bouger donc effectivement ils peuvent intérêt à y bouger soit financièrement soit parce que la loi les y contraint et donc vous parliez de la

    Loi climat et résilience mais je pense que la volonté politique et l’engagement politique c’est la première chose pour moi c’est vraiment ça qui peut et puis on voit sur le département de la Dordogne donc pour moi si j’ai quelque chose je je dis pas que le reste est

    Indolore et ne fait rien mais ça pour moi c’est c’est capital et c’est premier voilà une dernière réaction de youuna ouais moi j’avais une toute petite réaction à la fois pour le ce qu’avait ce qu’a dit Marianne à savoir la contamination en fait je pense qu’il faut faire confiance à la

    Crise parce que la phase B enfin je l’ai dit au salon on s’est moqué no publiquement mais des des agriculteurs sont venus me voir en disant nous on on y croyait pas au circuit court on y va les circuits courts c’est pas anecdotique on n’ pas les chiffres et

    Justement je vous invite à regarder l’Observatoire des systèmes alimentaires territorialisés mis en place dans le cadre du RMT parce que les chiffres on les on les produit parf voilà petit à petit parce que il y a pas de il y a pas on sait pas on sait pas il compris le

    Nom des amab tout ça donc tout ça on essaie justement de voir tout tout va en augmentant les magasins de producteurs les supermarchés coopératifs les les marchés de de plein vent avec des créations de marché de pleinvent sauf que personne ne dit rien là-dessus et qu’on continue à dire j’étais un débat

    La semaine dernière à l’ADEM en disant où ils ont osé dire les circuits cours c’est 2 % de la consommation ce qui est totalement faux ce qui est totalement faux je leur ai dit que c’était faux et qu’il fallait faire j’ai demandé un correctif parce que c’est pas possible

    De comme ça de de nier un phénomène je ve dire il y a pas j’ai pas il y a pas d’idéologie de ma part il y a juste de éclairer la décision c’est c’est le rôle de la recherche publique et donc si on n pas les bons chiffres on a on est aveuglé

    Donc regardez les jeunes générations dans les lycées agricoles nous on fait des interventions dans les lycées agricoes mais sylvie est là aussi pour en témoigner les jeunes ils ont envie de circuit court donc tout ça est une histoire aussi de et la crise et les projets agrialimentaires avec l’arestoco

    C’est donné du sens j’étais dans la Somme où on c’est 10 % les circuit court donc c’est rien du tout par rapport à d’autres territoires mais à travers l’arestoco c’est donné du sens au métiers d’agriculteur et on a des agriculteurs conventionnels qui arrivent là-dedans et dont on sait que la vente direct en

    Particulier encourage l’écologisation des pratiques agricoles sauf avec la grande distribution à cause des normes de commercialisation qui oblige à traiter en amant donc donc voilà faut faire confiance à la crise il faut aussi donc regarder toute la palette des des circuits courts avec l’écologisation sachant qu’avec la grande distribution

    Faut travailler avec elle mais il faut il faut faire supprimer cette norme de commercialisation qui est juste une norme commerciale et pas du tout une norme d’État comme le pensent certains consommateurs oui ouioui je suis désolée c’est frustrant pour pour beaucoup de monde j’ai c’est youuna qui a fait le la la la

    Dernière la dernière intervention ne vous inquiétez pas les les les intervenants resteront peut-être après et vous aurez l’occasion d’échanger avec eux et je vous je remercie en tout cas au à tous les quatre pour cette table ronde et je vais demander à chantilos donc professeur en agronomie à AGR Paritech de nous faire

    La synthèse de la de de ce débat mais surtout de nous montrer en tout cas de nous faire une petite synthèse sur bah comment finalement ces nouveaux systèmes agrialimentaires territoriaux questionnent les métiers de la recherche les métiers de l’enseignement et les métiers du développement voilà merci Chantal pour le ce mot de la

    Fin merci le tout en 5 minutes on est bien d’accord c’est bien ça parfait euh bien donc ben merci pour cette invitation alors le réglage du micro est-ce que c’est bon à la fois pour la salle et pour les auditeurs est-ce que là ouais c’est bon voilà oui donc merci beaucoup pour cette

    Invitation j’ai passé une une après-midi très stimulante surtout quand j’entends qu’il faut faire confiance à la crise j’ avais pas pensé mais effectivement faisons confiance aux crises et et voilà et pensons l’avenir et si saisissant aussi ce que portent les crises pour pour avancer j’ai beaucoup apprécié

    La le découpage en deux tables rondes parce que alors Marion a parlé d’approche oui ascendante et descendante moi j’aurais plutôt vu des émergences au niveau des fermes et des reconfigurations du métier de l’agriculteur enfin moi j’y reviendrai là mais je trouve que c’était vraiment enfin très très éclairant et et peut-être

    Oui du descendant mais pas tant que ça enfin mais peut-être comment on soutient les émergences et comment on active la commande publique pour transformer les systèmes alimentaires moi je trouvais que les deux tableau rondes étaient vraiment euh voilà vraiment très éclairante pour pour avancer au niveau du débat alors je reprends la commande

    Qui m’était donné donc en trois points euh donc quelle quelles implications euh de voilà de ces systèmes alimentaires territorialisés pour l’enseignement alors je vais faire des choix je vais me limiter à l’enseignement supérieur en agronomie c’est celui que je je connais le mieux et que je pratique

    Euh alors sur sur l’enseignement ce que j’ai trouvé intéressant c’est que vous avez vu des des ingénieurs agronomes à la fois dans la table ronde agriculteur et la table ronde euh en lien avec les acteurs de l’accompagnement de système alimentaire territorialisé et donc ça m’amène à à

    Une première incise sur le fait que nos étudiants dans dans les écoles d’agronomie euh souhaite pour certains devenir agriculteur ou agricultrice euh moi je trouve que c’est ils ont tout à fait raison enfin ils sont ils sont pas complètement formé pour hein il y a d’autres formations beaucoup plus

    Dédiées mais en tout cas c’est un métier moi dont je comprends mieux avec la la première table rond de la complexité euh et j’ai trouvé ça très très éclairant de voir voilà comment euh comment on peut mobiliser des compétences d’agronome et voilà en différents différents domaines au-delà des compétences strictement

    Techniques pour faire progresser une ferme et et embarquer voilà et et concevoir à plusieurs des filières et ce qui m’a marqué aussi c’est la dimension collective et bon ça c’est quelque chose auquel on est attaché dans dans les écoles d’ingénieur c’est on fait on fait très souvent travailler les étudiants collectifs et

    Voilà donc je pense que c’est c’est aussi et en pluridisciplinarité donc on n’est pas que donc Valentin disait je ne suis plus un vrai agronome parce que je ne fais plus de technique non pas du tout enfin c’est voilà on peut aussi toucher à d’autres compétences et faire

    À plusieurs et on on cherche aussi à à faire travailler nos étudiants avec d’autres étudiants d’autres écoles parce que ça fait des chocs de culture ils s’aperçoivent que finalement ils en savent beaucoup plus sur l’agriculture que que d’autres étudiants dans des écoles de design par exemple c’est étudiants très très voilà urbain éloigné

    De et donc c’est des leçons aussi de voilà des retours d’expérience intéressant que d’être confronté à d’autres cultures parce que quand on est en formation on est quand même assez façonné par les études que l’on suit et de pouvoir dialoguer de pouvoir imaginer ensemble voilà en l’occurrence là entre

    Agronome et designer c’était de concevoir voilà des des solutions pour produire autrement sous la forme d’innovation de différentes naturees euh voilà et puis pour revenir à l’enseignement ben les étudiants ils expérimentent aussi leur propre système alimentaire ils sont pas c’est système alimentaire c’est une notion qui a pas

    D’échelle hein même si on dit système alimentaire thériotalisé mondialisé mais chacun a une expérience propre et je pense que ça aussi ça peut être des des terrains pour nous parce qu’on parle beaucoup d’encrage terrain dans les écoles d’agronomie mais là pour avoir récemment benah justement été sur des terrains plutôt des problématique

    Environnementale en vendait avec des étudiants je me suis voilà je me suis retrouvé à discuter euh un peu plus avec eux et il me parlait de l’un d’entre eux est boursier il a accès au cru à 1 € euh il y a des il y a des plats VG au CROUS

    Voilà il y a il y a plein de choses qui qui se mettent en place he au niveau de de de cette restauration et euh voilà je trouve que c’est des terrains qu’il faut qu’on investisse beaucoup plus euh des collaborations beaucoup plus étroites dans nos écoles j’ai euu des expériences

    Aussi très intéressantes dans des lycées agricoles à saint-tiriex notamment où il y avait des légumes voilà un peu amochés qui étaient mis à disposition des des des lycées on peser le gaspillage pour sensibiliser les les pratiques de cuisine étaient faites aussi pour donner la quantité nécessaire et pas voilà toute donc il a

    Il y a aussi des choses qu’on peut expérimenter enfin un système alimentaire ça s’expérimente alors en agronomie voilà on est assez ferru d’expérimentation au champ mais là on a la chance d’expérimenter nous-même par nous-même et pour nous-même de des systèmes alimentaires pas territorialisé hein j’entends bien donc vol les

    Enseignement il me reste ah bah c’est terminé donc euh la recherche euh donc la Yuna l’a très bien présenté il y a eu il y a eu beaucoup de travaux portés notamment par les des chercheurs en sciences humaines et sociales sur les les systèmes alimentaires la typologie elle est elle

    Est très très intéressante pour sortir de la dualité système agro-industriel mondialisé versus système territorialisé enfin c’est beaucoup plus varié que ça et dans un territoire il y a une coexistence he les travaux de géographe le montrent bien et il y a déjà eu beaucoup d’activités de jeux sérieux dans dans les

    Territoires je pense aux travaux notamment de de Sylvie lardent géographie au niveau du du PNR grand livre à doigt et dans le cadre du PAT de Clermont voilà donc ça il a il y a ces activités là les agronomes ils investissent ce champ là donc moi je suis agronome système mais plutôt sur

    Les systèmes de culture initialement je suis pas agronome des territoires à la base je parle sous contrôle comme il y en a plusieurs dans la salle je précise euh mais euh cet objet système alimentaire il est très fécond parce qu’il est éminemment systémique bien sûr il est fait d’interdépendance de

    Controverse on le voit bien dans les échanges il est complexe et euh ça c’est je reviens à l’enseignement ça va être très formateur pour nos étudiants que on investisse nous dans nos recherches sur cet objet-là en collaboration interdisciplinaire avec des des chercheurs en sciences des procédés des

    Sciences des aliments on a parlé de goût euh mais et bien sûr les les sciences humaines et sociales he c’est complètement central pour entrer dans ces approches notamment territoriales euh voilà et donc un prisme si j’avais à retenir un point peut-être pour les agronome au sens sens stricto comme on

    Dit au sens où Valentin pe peut l’entendre je pense que le prisme des processus de diversification c’est quelque chose ça sera un sujet à mon avis un des sujets centraux à à investiguer parce qu’on voit que par ça a été dit he dans la deuxième table ronde par Christel B que par euh

    Les changements au niveau des filières ben ça amène à diversifier on l’a bien vu dans les fermes ça va être voilà on c’est c’est c’est moteurs de diversification on voit qu’il y a des convergences fortes entre transition agroécologique et transition alimentaire les légumineuses voilà qui est vraiment le voilà une culture emblématique pour

    Les agronomes par rapport à l’autonomie la contribution à l’autonomie en azote bah c’est aussi un enjeu au niveau de la santé publique enfin il y a plein de points de convergence entre transition agroécologique et trans i alimentaire et euh donc voilà ça c’est relativement intéressant tout ce qui relève du

    Maréchage aussi euh voilà des travaux sur maréchage notamment en agriculture P urbaine où il y a une demande forte en en en fruits et légumes c’est c’est des des secteurs intéressants à investiguer du point de vue de la recherche alors sur le développement bah c’est là où c’est c’est extrêmement riche puisque

    Euh on voit euh énormément de métiers qui émergent je parlais de reconfiguration des métiers des agriculteurs mais on voit aussi dans le développement agricole les métiers de l’accompagnement moi j’ai été frappé de notamment au GAB en Île-de-France de de rencontrer de des des des des animateurs qui étaient d’anciens cuisiniers de de

    Cantines Scola et qui faisait le lien entre agriculture et et et cuisinier pour revisiter les pratiques de cuisine donc là c’est clairement voilà regardez ça de manière systémique hein c’est comment euh en allant vers l’agriculture biologique on repense aussi la manière de cuisiner euh donc c’est ça qui fait

    Système hein dans les systèmes agréalimentaires donc ça c’est un exemple parmi beaucoup d’autres hein de de reconfiguration des métiers euh on on voit qu’il y a des postes clés he d’animation de voilà de dans les projets alimentaires territoriaux euh chargé de mission en agriculture dans des PNR dans des parcs naturels

    Régionaux euh dans les coopérative alors je voulais un peu intervenir mais j’ai pas osé parce que ça allait prendre du temps sur la sur la conclusion mais ça me permet de de glisser ce ce point là il y a des coopératives dans les territoires qui font le Paris deancrage

    Territoriale alors elles sont pas très nombreuses il faut les faut les repérer et donc là il y a des postes aussi he de développement avec des voilà des des des ingénieurs en charge du développement de filièr dans ces dans ces dans ces coopératives donc voilà il y a aussi un

    Paris à jouer he sur ce maillon intermédiaire parce qu’effectivement c’est bien de configurer les métiers mais on peut pas tout faire il y a vraiment ces arbitrages à qu’est-ce qu’on fait qu’est-ce qu’on fait faire comment la logistique on la délègue à qui et cetera donc il y a bien des

    Réflexions àortter aussi sur est-ce que ces systèmes alimentaires terrisés vont reposer uniquement sur voilà quelques des des collectifs d’agriculteurs qui prennent en charge une reconfiguration complète de des filières ou est-ce que quelques coopératives vont jouer le jeu comment au sein des Pat ou pas et cetera

    Et il y a des choses aussi qui émergent de ce point de vue là euh voilà donc ben merci pour encore une fois pour l’invitation alors malheureusement je crois qu’il y a vraiment plus le temps pour des questions ou des réflexions là-dessus donc je suis au regret de

    Clore ces débats très fructueux ah mais il y a encore un mot de la fin ah voilà il me semblait bien que c’était pas voilà que donc je laisse la parole pour le vraiment l’ultime mot de la fin donc restez encore un petit peu avec nous et merci encore la conclusion a été

    Admirablement faite donc je vais je vais prendre juste 2 minutes donc moi je vais juste je pense profiter de de de ce petit temps pour remercier vraiment tous les intervenants et la qualité en fait de bah des présentations de leurs témoignages je pense qu’on peut on peut

    Encore les applaudir une fois parce que c’était vraiment intéressant alors ça c’est une demi-journée je pense qu’on a pu frustrer certains qui n’ont pas pu poser des questions mais le débat agronomique c’est aussi le début de d’autres travaux de la FA puisque finalement ce ce sujet là va être repris

    En fait dans une des revues de enfin dans dans un des numéros de de notre revue AES et si vous avez des choses à dire sur ce sujet des témoignages des compléments n’hésitez pas il y aura un appel à contribution donc sentez-vous libre de répondre à cet appel là et de

    Nous envoyer vos articles et euh ou témoignages dernier point et je pense que je vais être un peu lourde encore une fois mais ces débats et actions ne sont possibles au sein de la FA que par un engagement des bénévoles et par un soutien donc je vous invite si ça n’est

    Pas le cas à adhérer à l’association parce que cette association contrairement à ce que des fois on peut penser vit grâce à ses soutiens et ses adhésions et donc ce ce type d’action les revues ne sont possibles que grâce à ça donc c’est très facile vous allez sur

    Le site de la FA en deux clics vous pouvez venir adhérer et nous soutenir dans nos actions voilà je vous souhaite un bon retour merci au [Applaudissements] revoir

    Leave A Reply