« Joris-Karl Huÿsmans : L’écriture comme hallali mystique », cinquième conférence de Carême de Notre-Dame de Paris du cycle 2024 « La mystérieuse musique des sacrements – Littérature et spiritualité », par Gaël Prigent, professeur en khâgne au lycée Henri Bergson et auteur de « Huysmans et la Bible. Intertexte et iconographie scripturaire ». Retrouvez toute la programmation de KTO pour le Carême 2024 sur ktotv.com.

    [Musique] [Applaudissements] mon Seigneur mesdames et messieurs bienvenue à Saint-Germain lacerrois pour la 5e conférence de ce carême à NotreDame qui a lieu donc encore cette année à Saint-Germain lacerrois sur la mystérieuse musique des sacrements aujourd’hui c’est la figure de hissm qui va attirer notre attention vous aurez remarqué car vous avez tous préparé

    Cette conférence que nous ne suivons pas l’ordre chronologique nous sommes plutôt même au début de la série des grands écrivains que nous avons réservés mais hissement c’est un est un bon témoin de la l’aventure qu’il y a à passer du ciel vers la terre de la Terre vers le ciel

    Et ce chemin compliqué magnifiquement illustré par à la fois la vie et l’œuvre de huissemans on pense bien que un peuple esclave qui doit traverser un désert pendant 40 ans euh quelqu’un qui annonce sa mise en croix et qui est transfiguré juste après ça fait des secousses un peu

    Compliqué dont il faut savoir rendre compte alors pour nous conduire sur ce chemin délicat c’est monsieur gaell prigan qui vient d’Anger pour nous faire cette présentation Gael prigan est père de famille et il est professeur en hipocagne en littérature il s’est intéressé dans ses travaux ses publications et sa thèse sur le lien

    Entre l’œuvre de hissem et la narration biblique comme depuis le début de ces confér nous y sommes invités ga si vous voulez monter à votre tribune pour nous aider à faire que le chemin de croix devienne un véritable chemin de vie mon Seigneur mon père mesdames et

    Messieurs dans un texte moins connu qu’à rebour ou la cathédrale à parler précisément de l’église où nous nous trouvons après en avoir fait histoire architecturale et esthétique comme il en a pris l’habitude dans ces textes de symbologisme eclésial il y formule ce qui en fait selon lui l’originalité parmi les autres églises

    De la capitale avec son intérieur des plus intimes des plus vraiment religieux qui soit à Paris et son extérieur qui demeure un régal d’art et revenons à l’abside qui est selon moi la partie la plus savoureuse de Saint-Germain l’xerois car l’on peut s’y croire en

    Même temps dans un oratoire de la fin du 15e siècle et dans une église de campagne de nos jours l’on dirait que l’odeur particulière de tout l’édifice s concentre une odeur de salpêtre relevée par une très fine pointe de cire consumé et dansant là dans l’abside cet arôme

    D’églisette de village le dimanche après le salut persiste surtout par les temps de pluie et vous aide à vous transporter bien loin de Paris et de cette place du Louvre devenu l’un des plus bruants lieux de rendez-vous des voitures à vapeur et des tramou il y a dans cette façon de voir

    Dans cet obscure refuge un trempelin unique à Paris de rêve quelque chose comme un concentré de la spiritualité hissancienne et de la sacramentalité qui traverse son œuvre on y trouve cette sensualité dans l’écrivain naturaliste ne se départira jamais cette attention à la dimension esthétique de la vie religieuse qui l’

    Amené jusqu’à la conversion et enfin cet attrait pour l’ailleur qu’ partager avec lui bon nombre de ses personnages de fiction comme déjà des essintes dans dans un rebour cherchant dans les tableaux bibliques de Gustave Morau un moyen de se transporter loin de nos meurs loin de nos jours le sens de

    L’odorat est d’ailleurs l’un de ceux qui trahissent le mieux chez ce sensitif la trame d’une évolution qui l’a mené des vapeurs des basond à l’odeur de sainteté de l’intérêt romanesque pour les mauvais cents des magasins de piété à la réflexion sur le symbolisme des parfums liturgique mais sans doute faut-il

    Néanmoins sentendre sur cette sacramental et tout d’abord du fait de l’importance que revait cet événement considérable que fut pour hissmans sa conversion en 1892 d’autre part également du fait d’une existence chrétienne tant spirituelle que littéraire extrêmement attentive au cheminement de la grâce et à la présence eucharistique mais peut-être assez étrangère à certains

    Sacrements comme le mariage par exemple c’est donc à une spiritualité sacramentale que nous sommes conviés à nous intéresser en lisant les œuvres de hissm qui exige tout d’abord pour mieux la cerner de prêter attention à la manière dont après une période d’incubation ainsi qu’il le formule dans

    Sa préface écrite 20 ans après un rebour l’explosion de la grâce se fit en lui c’est en suivant ce fil que l’on sera conduit à analyser aussi la façon dont ISMANS met en scène les voix extraordinaires par lesquelles il est passé lui-même et à mettre en évidence dans son œuvre l’esthétique de

    L’Incarnation ah je vais essayer de ralentir l’esthétique de l’Incarnation qui en est la traduction artistique la présence des sacrements dans l’œuvre de hissm est pour commencer presque quantitativement significative en effet des SEP sacrements de l’Église ce sont le baptême et le mariage qui sont le moins souvent évoqués par lui de

    Même aussi que la confirmation tandis que les quatre autres ont dans sa vie et son uvre une place éminente cela n’est fait pour surprendre il fait partie de ces célibataires décrits par jeanboris ou monterland de ses endurcis à l’Institut réfracteur pardon à l’institution sociale comme au rite institué par l’église du mariage ces

    Héros sont tous des récalcitran ou des maris malheureux Sion excepte le carré de la-bas et nombre de ces récits peuvent se lire comme de véritables mises en scène des misères de la vie conjugalem a pourtant connu quelque chose de la vie maritale lui vécu en concuvinage avec Anna meunier sans

    Jamais toutefois vivre sous le même toit peut-être aussi un épisode de sa vie personnelle faut-il qu’on le rappelle ici qui semble en apparence ne rien faire d’autre que confirmer cette appréhension toute extérieure du sacrement et qui pourrait peut-être pourtant être mise aussi au compte de la Providence et de sa façon d’aiguiller

    L’incrédule qui voudrait croire sur une voie perdue dans la nuit luement suite en effet à la la fin de sa vie à la fin de la vie pardon de viler de Ladam dont il était l’ami à prendre soin de celui qui vivait sans être marié avec une

    Femme dont il avait un enfant il vra alors convaincre Villier déposer Marie Dantine et faire connaître le petit Victor de toutes ses forces dans une lettre du 21 avril 1892 racontant les derniers jours de Villier à l’un de ses amis HM décrit la manière dont S pour que ce mariage finisse par avoir

    Lieu malade d’inquié un matin j’ l’idée de m’adresser à l’omonier des frères Saint-Jean de Dieu à un franciscain de la Terre sainte le révérent père Sylvestre c’était à un compatissante et dou moine qui avait qui avait aidé déjà Barbé de rivill à mourir je lui rappelais la lamentable histoire

    Qu’il connaissait car ver s’était confessé à lui et avait reçu la communion de sa main il me répondit simplement venez attendez-moi là je vais monter lui dire un petit bonjour 5 minutes après il sortait de la chambre filier consentait au mariage immédiat ce francisquain qui célébra le

    Mariage religieux le 14 août 1889 et qui obtint pour Marie Dantine de pouvoir passer ces dernières nuits auprès de son mari chez les frères de Saint-Jean de Dieu su toucher le cœur de hissm c’est alors que nous PMEs apprécier l’âme de ce prêtre écrit-il sans doute fut-il l’un des

    Premiers membres du clergé à produire sur lui une telle impression il ne fut pas le dernier quant au baptême lum n’en parle jamais il fut pourtant baptisé le 6 février 1848 le lendemain de sa naissance dans l’église Saint-Séverin mais il en est que très peu voir jamais question ni dans sa correspondance ni

    Dans son œuvre peut-être pourrait-on mentionner ici le baptistaire dont Dandi le Dandi des essintes pardon dans un rebour a fait un meuble d’apparat de son cabinet de toilette comme il a aussi détourn de leur usage sacré d’autres pièces de mobilier liturgique et notamment ce merveilleux canon d’église aux trois compartiments séparés où

    S’exposent trois poèmes de Baudel on conclurait alors à un intérêt tout extérieur en même temps que minime pour les sacrements on souscrirait à l’impression de superbe et de perversité que le Père Léon de Saint-Paul attribuait à l’auteur de labas on lui reconnaîtrait peut-être même une inclination à la profanation ou au

    Blasphème qui reviendrait à lui faire deux fois un J ce serait une première fois lui faire injure en ne tenant pas compte de cet événement décisif de la vie du ISM sa conversion de 1892 celle-ci se place entièrement sous le signe des sacrements tant dans la vie réelle que dans sa transposition

    Romanesque dans en route elle a lieu dans une trappe à ininie où isissm opère une retraite d’une semaine durant l’été terme d’une évolution spirituelle au long cours ce séjour a été rendu possible par l’abbé Arthur Munier vicaire de l’église saint-omas d’quin qui avait rencontré hiss l’année précédente lorsque celui-ci vint lui

    Réclamer du chlore pour son âme et qui se chargea de le mettre en relation avec les belniitains arrivé au monastère le 12 juillet ce n’est que de jours plus tard que l’écrivain renoue avec les sacrements ainsi qu’il le raconte à son ami prêtre dans une lettre cher monsieur

    L’abbé j’ai passé par le plus dur moment de ma vie la confession c’est fait je suis liquidé j’ai communié ce matin à la messe de l’abbé de Don Augustin et je vous écris poigné par une tristesse infinie l’idée d’une indignité absolue d’une âme mal radoubée qui a donné tout

    Ce qu’elle pouvait mais qui ne tient qu’à force d’était et qui vacille dans une mélancolie immense alors qu’elle devrait être joyeuse d’en avoir un fin fini le davier m’a fait mal enfin c’est fait la crudité du vocabulaire et des images naturalistes ne doit pas masquer la réalité d’un retournement spirituel

    Entamé déjà depuis plusieurs années mais se heurtant au caractère vellitaire de hissm à cette date déjà au moins depuis au moins 2 ans il se rendait régulièrement dans les églises assistait à des cérémonies dont la liturgie l’attirait toujours davantage mais elle ne doit surtout pas cacher l’extrême sensibilité de

    L’écrivain au sacrement qui s’exprime surtout par ce retournement inattendu entre la confession et la communion la bé Munier le dit de manière sans doute assez juste dans son journal à la chapelle il a senti des effluves se dégager et l’envelopper l’absolution lui fit les fait du vent qui soulève ve la

    Communion lui a produit moins d’impression semble que des deux sacrements celui qui produise le plus grand effet et qui fasse adevenir de la manière la plus sensible la présence réelle ne soit pas celui dont on attendait précisément cette communion ou plutôt cette impression mais justement l’autre et cette impression doit moins

    Être comprise en son sens psychologique et décadent quand son sens premier non pas l’action d’un objet sur la sensibilité en vue de produire une excitation nerveuse mais bien l’action d’appuyer sur un objet action d’un corps sur un autre la trace l’empreinte laissée par le premier sur le second par Dieu

    Lui-même sur l’âme de missem voilà ce que produit le sacrement non pas cependant celui de l’Eucharistie qui en est le traditionnel moyen mais de manière inattendue le sacrement de repentance et précisément le moment de l’absolution manifestation de l’Esprit sous la figure du spiritus tout cela se retrouve dans en

    Route dont la seconde partie raconte cette expérience et en particulier dans les chapitres 3 et 4 la conclusion à laquelle il parvient Durtal le personnage est bien la même il semblait que les deux sacrements eussent substitué leurs effets l’un à l’autre ils avaient manœuvré à rebours sur lui

    Le Christ s’était rendu sensible à l’âme avant et non après mais les étapes de ce calvaire sont plus détaillées dans le récit romanesque pris de cours par l’annonce que sa confession aura lieu à 10h précises à l’auditoire turtal nous est montré au chapitre 2 totalement désemparé pris entre des consolations

    Déjà données et des doutes qui évolueront bientôt en scrupule turtal aurait reçu un coup de Mailla sur la tête qu’il neut pas été mieux assommé tout l’échafaudage si rapidement exaucé de ses joie croula ce fait étrange avait lieu dans cet élan d’allégresse qui le portait depuis l’aube il avait

    Complètement oublié qu’il fallait se confesser et il eut un moment d’aberration turtal aussi entre la certitude d’un pardon déjà accordé et les frroid suscité par l’épreuve des aveux lorsque tout devient incertain et source d’inquiétude la personne du confesseur la manière de s’y prendre il se laisse alors envahir par les

    Souvenirs et par ce dégoût de soi-même qui marque l’entrée dans sa vie nouvelle puissement s’exposant à travers lui les différents moments de la progression spirituelle tel qu’il les a découverts chez sainte Thérèse d’Avila et Saint-Jean de la Croix la honte de ces anciennes débauches s’empare de lui décrite avec un surcroix voulu de

    Réalisme lorsqu’il s’agit d’évoquer la luxure et ce péché se montrait d’abord simiesque et sournois au collège où chacun SATT en tête et cariait les autres puis c’était toute une jeunesse avide traînée dans les estaminais roulé dans les oges vautré sur les éviers des filles et c’était un âemur ignoble

    Comment raconter cela à ce moine ah je peux ralentir encore si vous voulez plus lentement trop rapide très bien comment raconter cela à ce moine ce diturtal terrifié par ce souvenir comment même s’exprimer pour faire comprendre sans devenir immonde l’hyperbole naturaliste est partout dans la peinture des fautes comme dans le

    Tableau du sacrement et cet accablement de soi qui associe exagération et lucidité témoigne de la même sincérité que l’écrit qui parsème le texte et prennent le ton de la prière et il palâissait à l’idée qu’il allait détailler à un autre homme toutes ses saletés lui avouer ses pensées les plus

    Secrètes lui dire ce qu’on ose se répéter à soi-même de peur de se mépriser trop il en sua d’angoisse puis une nausée de son être un remord de sa vie le souleva et il se rendit le regret d’avoir si longtemps vécu dans ce cloac le crucifia il pleura longtemps doutant

    Du pardon n’osant même plus sollicité tant il se sentait ville enfin il eut un sursaut l’heure de l’expiation devait être proche sa montre marquait en effet 10h moins le quart à se laminer ainsi il avait agonisé pendant plus de 2h sueur d’angoisse crucifixion agonie cette confession qui n’a pas encore eu

    Lieu déjà pour Durtal une expérience mystique une imitation du Christ elle laisse le personnage exangle incapable de se confesser 2 heures plus tard les mots ne venant pas s’étranglant dans une nouvelle convulsion de larmes désespéré de se voir repoussé par celui-là-même qu’il avait pourtant envoyé dans cette

    Abaye c’est au fond du désespoir que surgit alors enfin la douceur celle du moine qui lui touche l’épaule de la main et lui parle d’une voix douce pour l’inviter à se confesser le lendemain et c’est donc le lendemain que le sacrement de pénitence prend finalement véritablement place dans le récit au 3è

    Chapitre de la seconde partie d’en route et ce dédoublement explique en grande partie la prééminence qui est la sienne dans la perspective hmancienne il équivaut à la vie purgative menée par saint-angèle de folignot dont Durtal a emportter les œuvres avec lui dans lesquelles il se reprou le parallèle

    Entre elle et lui est par deux fois souligné d’abord lorsqu’il s’agit de choisir entre les œuvres d’Angel et celle de saint Bonaventure le personnage de buissem aant pour celle qui avait péché C était converti plutôt que pour le saint toujours demeurer pur à l’abri des chutes pour celle en qui il se

    Reconnaît puisquelle elle aussi pardon avait été une célérate charnelle également arrivé de bien loin vers le Seigneur ensuite à la fin du passage après qu’ont été rapporté ses souffrances lorsque Durtal tire la leçon de sa relecture ils ont en commun une même difficulté au repentir abouti si on en croit hissm qui

    S’appuie ici sur la vie de saint-angelle par le frère Arnaud je le cite soudain la grâce fermente en elle et lui fait éclater l’âme elle va se confesser nos avouer les plus véhéments de ses péchés au prêtres et elle communique grefant ainsi le sacrilège sur ses autres fautes elle vit

    Jours et nuits torturé par le remord finit par supplier Saint- frrançois d’assise de la sauver et la nuit suivante le saint lui apparaît ma sœur dit-il si vous m’aviez appelé plutôt je vous aurait exaucé déjà le lendemain elle se rent à l’église écoute un prêtre qui parle en cher comprend que cette à

    Celui-là qu’elle doit s’adresser et elle s’ouvre pleinement ce confesse entièrement à lui et le lendemain durta lui aussi se confesse entièrement au prieur lui avouant tout le discours de ce dernier détermine d’ailleurs très largement la suite de notre propos entrer en convalescence après une conversion miraculeuse au regard de la

    Gravité des fautes Durtal est selon le prieur en danger de refute et doit s’en prémunir par la prière la confession et la communion mais de ces trois piliers du traitement préventif qu’il escrit c’est le dernier qui l’inquiète l’on pourrait en effet craindre que dans le cas où vous triompheriez de la chair le

    Démon ne vous attendit là et qu’il ne s’efforça de vous éloigner de la communion car il sait fort bien que sans ce divin magistère aucune guérison n’est possible la Sainte Eucharistie vous en aurez plus qu’un autre besoin vous serez torturé par l’imagination elle vous a fait beaucoup pécher et par un juste

    Retour elle vous fera beaucoup souffrir elle sera la porte mal fermée de votre personne et c’est par là que le démon s’introduira et s’épendra en vous c’est en effet ce qui va se produire apprenant au dîner qu’il devait recevoir l’Eucharistie des mains d’un vicaire de passage un soutaniier inconnu

    Cela lui crève le cœur et le met au supplice refusant de devoir emporter d’une première communion pardon un souvenir irritant une impression pénible il se révolte et on arrive à ne plus avoir envie de communier avant qu’une autre idée ne se metett à l’obnubilé devait-il pour sa pénitence réciter 10

    Grains de son chapelet ou 10 chapelets entier et c’est harassé par les hésitations et les remords que Durtal pardon en vient épuiser à prêter l’oreille à toutes les tentations insinué par le plus grand des sophistes Satan lui-même avant de s’abandonner à Dieu dans la prière en lui demandant l’impossible ah Seigneur si j’étais

    Seulement certain que cette communion vous plaise donnez-moi un signe montrez-moi que je suis sans remord que je puis sans remord mal’allier à vous faites que par impossible demain ce ne soit pas ce prêtre mais bien un moine mettant en scène son double huissem explore ici les méandres du cheminement

    Spirituel ou plutôt pour reprendre la métaphore appliquée à sainte- Thérèse les régions inconnues de l’âme comme l’auteur des demeures de l’âme il s’en fait le géographe s’essayant lui aussi ad drresser la carte de ses pulles marquer les la ude contemplative les terres intérieures du ciel humain délégant tantôt ses analyses au

    Religieux prêtres ou moine qui le dirigent et tantôt à son personnage dont le lecteur peut suivre pas à pas l’évolution de l’intérieur tout en supposant à bon droit qu’elle restitue celle de l’auteur et cela se poursuit évidemment dans en route mais aussi tout au long de la trilogie engendrée par ce

    Roman dans la cathédrale et dans l’obla ensuite dans en route le roman de 1895 tout d’abord car le miracle réclamé par Durtal a lieu comme hissem finalement communié pardon Augustin Mar Durtal les pardon Anselme l’abbé du monastère celui qui était malade ce qui le fait dans un

    Premier temps tomber honteux à genoux et le plonge dans une longue prière Seigneur ne vous éloignez point que votre miséricorde refraine votre équité soyez injustes pardonnez-moi accueillez le mant mendiant de communion le pauvre dame l’expression toute biblique est presque bloyenne de mandiant de communion résume résume pardon la position bismcienne à

    L’égard du sacrement balançant sans cesse entre l’élan vers le siboir que suscite par exemple la vue de deux femmes communiantes à Saint-Séverin et le nonsumdus qui vire à la terreur de communion sa rétiscence créée par la turpidité de la fusse ou Dutal prant faire descendre le puisatier qui est le

    Christ se heurte à la certitude qu’il est vint d’attendre que la fausse soit vide pour se présenter devant la communion car le pénitent ne serait alors jamais en état de la recevoir la conscience de son indignité formulée par la métaphore récurrente du cloac est vu comme une nouvelle

    Souffrance ajoutée à celle du Calvaire s’oppose à la fringale eucharistique sans toutefois l’anéantir cette oscillation qui redouble celle qui opposait une confession d’autant plus efficace qu’elle était douloureuse à une communion d’autant plus redoutée qu’elle sembla aisé mais finalement en place un véritable drame de l’Eucharistie et crée les conditions par lesquelles celle-ci

    Ne peut manquer d’être décevante au regard de l’autre sacrement dans en route ce drame de la communion trouve son dernier acte dans la réitération des sacrements à la fin du séjour de Durtal et on peut alors envenir à l’autre injure faite aux romanciers que nous avions laisser jusqu’àalors de côté

    Cette seconde injure est plus subtile et moins immédiate à déceler elle consiste à ne pas mesurer le caractère non seulement extrêmement contradictoire de la personne de wiissem et des personnages qui en sont les doubles mais encore la complexité le mysticisme extraordinaire et paradoxal que cache un certain prosaïsme car dans

    Ce drame de l’Eucharistie Satan joue un grand rôle et sans d alors est-ce qu’il faut revenir ici sur le rôle que jouit aussi dans son évolution la rédaction de labas ce rement publié en 1891 tis dans la même trame romanesque deux fils narratifs le premier raconte l’histoire

    De Durtal déjà écrivain de la fin du 19e siècle lancé dans une biographie de Gilles de Ray et dont le lecteur suit les échanges et conversations avec ses amis le second donne à lire la vie du désines du 15e siècle barbebleleue légendaire et seigneur de tifoge celui à

    Côté duquel le marquis de sad n’est qu’un timide bourgeois un piètre fantaisiste et ce que découvre Durtal au fur et à mesure de son enquête sur le baron de Ray compagnon de Jeanne d’c c’est un satanisme insoupçonné qui aurait motivé crime sexuel et meurtre d’enfants et visé l’accomplissement du

    Grand œuvre de l’alchimie pour lequel l’aide du diable aurait été requise de fil en aiguille de conversation en intromission il en vient aussi à prendre la mesure de la permanence du satanisme à son époque incarné par le sulfureux chanoan doc d’cre pardon prêtre défroqués qui célèbre des messes noires

    En souillant des ostis consacrés en plein Paris le satanisme devient l’un des thèmes principaux du roman et Durtal par l’intermédiaèire d’une certaine Madame Chantelouve va s’en approcher jusqu’à la commission de péchés qu’il confessera ensuite dans en route or cette expérience durtalienne ne fait que translater par le jeu complexe

    De l’écriture celle de BISM dans la vie réelle en effet lancé à la fin des années 80 dans le projet d’une œuvre sur les bas fonds lism est entré en contact en février 1890 avec Joseph Antoine Boulan dont l’ ence a été sur lui décisive modèle du docteur Johannes de

    Labas puis de l’abbé gevvrezin dans les romans ultérieurs il n’en partage pas moins un certain nombre de points communs avec Docre défroqué et se voulait quant à lui exorciste mais se trouvait à la tête d’une secte hérétique lyonnaise se réclamant du vintasisme et dans laquelle se célébrait entre autres rites hétérodoxes le sacrifice

    Provictimal de Marie c’est ce personnage étonnant qui va fournir à hissm une documentation de première main sur le satanisme et la magie noire c’est lui encore qui le fait adhérer à la croyance au sucuba qui transparaît dans en route ou lui fait découvrir la doctrine de la substitution mystique telle qu’elle trouvera à

    S’exprimer paroxistiquement dans son agiographie de sainte lidouine de shidam on pourrait en conclure comme l’ont fait certains adversaires détracteurs de wism à l’époque à l’insincérité ou à l’hétérodoxie de sa conversion pourtant il faut que là ne s’arrête pas le rôle de Boulan dans le retour de hissm à Dieu d’abord parce

    Qu’il est aussi celui qui lui a fait découvrir La Salette et par là la tâche auulte marial d’une hyperdulie dont il ne se défrappe plus jamais mais encore et surtout parce que Boulan est pour lui le grand médiateur de la littérature mystique celle d’Angel de folignot ou de Marie dagrda mieux

    Vaudrait donc si l’on veut mesurer le rôle du démon dans cette conversion observez le destin du sataniste décrit à travers la figure de Gill de Ray dans la-bas car celui-ci y est bien avant tout décrit comme un mystique par des hermis d’abord lorsque celui-ci le présente à Durtal un homme

    Dont l’âme était saturée d’idé mystique dit-il du compagnon de Jean d’c un vrai mystique mais surtout par Durtal lui-même dans les bonnes pages de sa biographie que le roman met en abîme car le principe affirmé par son ami des hermis selon lequel gilderay représenterait le passage du mysticisme

    Exalté ou satanisme exaspéré vertu de cette règle selon laquelle dans l’au-delà tout se touche Durtal le voit s’illustrer une nouvelle fois à rebour au moment du procès durant lequel le pêcheur se repend demande pardon ses fautes aux parents des enfants qu’il a assassiné et l’obtient au moment où

    Après que l’accusateur l’a invité à prier pour que la juste et épouvantable colère du trèshaut se thèise ayant fait acte de contrition et de pénitence il se trouve seul dans sa jaoule seul il s’était ouvert et il avait vis ce cloac qui avait si longtemps alimenté les EAU résiduaires

    Échappé des abattoirs de tyfog et de machcoule il avait Eré sangloté sur ses propres rive désespérant de pouvoir jamais étancher l’AM de ses effrayantes boues et froudroyé par la grâce dans un cri d’horreur et de joie il s’était subitement renversé l’âme il l’avait lavé de ses pleurs séché au feu des

    Prières torrentielles aux flammes des él fou le boucher de Sodom s’était renié le compagnon de Jeanne d’c avait reparu le mystique dont l’âme cesserait jusqu’à Dieu dans des malbuis d’adoration dans des flots de larmes comment ne pas voir dans ce mystique é prit d’ absolu est revenu de loin l’image du repentant qui

    Durtal dans en route c’est cette proximité avec le diable que hissement s’appelle les voix extraordinaire de la grâce quand il analyse son propre destin dans la préface àbour c’est elle aussi que pointe le père autelier de NotreDame de lâtre en reconnaissant dans les tourments de Durtal après sa communion

    L’épreuve d’une nuit obscure et les assauts du démon les tentations contre la foi et les souvenances charnelles la pluie des scrupules et la tempête des doutes avant le coup de foudre de la luxure finalement le silence de Dieu ah c’est affreux je le sais dit l’autelier Dieu se cache et on a beau

    L’appeler il ne vous répond pas on se croit délaissé et cependant il est près de vous et tandis qu’il s’efface Satan s’avance c’est sa voix celle de Satan railleuse qui se fait entendre enurtal pour remettre en question tous les articles de la foi c’est elle qui fait

    Surgir la vision du corps de Florence dans la cellule du retraitant c’est elle qui de loin en loin amène Durtal jusqu’au seuil de l’abîme malgré la terreur qui le galopait il se pencha fasciné sur ce trou et à force de fixer le noir il distinga des apparences dans

    Un jour d’éclipse dans un air rarfié il apercevait au fond de soi le panorama de son âme un crépuscule désert aux horizons rapprochés de nuit et c’est c’était sous cette lumière louche quelque chose comme une lande rasée comme un marécage comblé de gravas et de cendre la place des péchés arraché par

    Le confesseur restait visible mais sauf une ivre de vice sèche qui rampait encore rien ne poussait psychologue de l’âme mystique luissement s’aventure là où la psychologie naisscante dédaigne d’aller scrutant l’action de la grâce sur le pêcheur en route vers la rédemption et s’attardant sur ces détours surprenants qui semblent parfois l’éloigner de Dieu

    Ces chemins qui sont aussi ceux d’un calvaire reparcouru à l’imitation du Christ marquant de nouveau les mêmes stations le seul remède à tous ces mots le moine le fait savoir sans ambigué à Durtal c’est la Sainte Eucharistie il sera donc communié la nuit-même après sêtre confesser à 3h alors doucement

    Sans effet sensible le sacrement agit le Christ ouvrit peu à peu ce logie fermé et l’éra le jour rentra à flot chez Durtal des fenêtres de ses sens qui plong jusqu’àalors sur il ne savait quel puisard sur quel enclos humide et noyau noyé d’ombre il contempla subitement

    Dans une trouée de lumière la fuite à perte de vue du ciel sa vision de la nature se modifia les arbres bruissaient tremblant dans un souffle de prière s’inclinait devant le Christ qui ne tordait plus ses bras douloureux dans le miroir de l’étan mais qui étraignait ses

    Eau les éployait contre lui en les bénissant c’était un salut de la nature une génuflexion d’arbres et de fleurs chantant dans le vent encensant de leur parfum le pain sacré qui resplendissait là-haut dans la custode embrasée de l’AST Durtal regardait transporté Durtal et avec lui hissement sont ainsi découvert ce scandaleux

    Paradoxe mystique la première communion exaspère l’action diabolique tandis qu’une seconde la réprime on pourrait sans doute s’arrêter là ce serait néanmoins incontestablement manquer quelque chose de la dimension sacramentale de cette version et de son œuvre en effet un élément manque encore au tableau pour tente essentiel car évoquant là-bas il aurait déjà fallu

    Immédiatement signaler que la trait du satanisme y est d’emblé contrebalancé par la fascination exercée par l’art ce qui conduit à Dieu ce n’est pas seulement le diable mais la beauté dans le premier chapitre du roman de 1891 Durtal se souvient ainsi d’un tableau du peintre allemand Mathias grünwalt une

    Crucifixion que wism avait réellement contemplé au musée de casselle en 88 et qui avait produit sur lui une vive impression au-dessus de ce cadavre en éruption la tête apparaissait tumultueuse et énorme cerclée d’une couronne désordonnée d’épines elle pendait exténuée en trouvrait à peine un œil have où frissonnait encore un regard

    De douleur et d’effroid la face était montueuse le front démantelé les joues tar tous les traits renversés pleuraient tandis que la bouche décellée riait avec sa mâchoire contractée par des secousses tétaniques atroces ce qui le fascine ici c’est le réalisme de l’observation clinique du corps crucifié dont on dit que le

    Peintre la Fonda sur l’examen de cadavres atteint du mal desardents et que l’écrivain essaie de restituer par l’emploi de termes naturaliste de même que grudwalt rejetant la représentation esthétisante d’un corps christique les marques de douleur son ont été estompé puement ses vertus à produire l’hypoypose qui donne àoir le corps de

    Dieu en soulignant ce qu’il a de plus humain ce qu’il trouve chez grunvald c’est le modèle d’un artiste qui ne sacrifie rien de la dimension spirituelle au réalisme sans pour autant renoncer à ce dernier c’est cela qu’il nommera naturalisme spiritualiste ou naturalisme mystique mais ne pourrait-on pas dire aussi

    Sacramentel c’est-à-dire la peinture n’y acquert-elle pas une puissance eucharistique dont l’écriture aurait à s’inspirer voici encore ce qu’il dit de grunwalt certes jamais le naturalisme était encore évadé dans des sujets pareils jamais peintre n’avait brassé de la sorte le chardier divin et si brutalement trempé son pinceau dans les

    Plaques des humeurs et dans les godet sanguinolant des trous c’était excessif et c’était terrible grunwalt était le plus forçonné des des réaliste mais a regarder ce rédempteur de vadrouille ce dieu de Morg cela changeait de cette tête exulcérée filtrait des lueurs une expression surhumaine illuminait l’effervescence des chaires l’éclampsie des traits

    Cette charogne éployée était celle d’un Dieu et sans auréol sans NBE dans le simple accouprement de cette couronne ébourifée semé de grains roues par des POS de sang Jésus apparaissait dans sa céleste suessence c’est cette même idée d’une peinture eucharistique fondée sur une véritable esthétique de l’Incarnation

    Qui est aussi formulé dans l’autre texte que a consacré à grunwalt un texte de critique cette fois dans trois primitifs à propos du Christ en gloire du retable disenim cette fois qui donne avoir un Christ transfiguré au sortir du tombeau ISM affirme que grunval s’y révèle tel

    Que le peintre le plus audacieux qui a jamais existé le premier qui est tenté d’exprimer avec la pauvreté des couleurs terrestres la vision de la divinité mise en suspens sur la croix et revenant visible à l’œil nu au sortir de la tombe nous sommes avec lui en pleine àal

    Mystique devant un art sommé dans ses retranchements obligé de s’aventurer dans l’au-delà plus loin qu’aucun théologien n’aurait pu cette fois lui en joindre d’aller la formule à présent fait sens l’art comme la bête que les chasseurs ont forcé et cerné rend visible l’invisible dans une théophanie dont le modèle est le sacrement eucharistique

    Lui-même n’est pas anodin que hissement s’est providentiellement fait la découverte de cet art- là dans les années de préparation de labas cet art qui prit aussi pour lui la forme de la musique et du plein champ de l’architecture de la littérature mystique et de la liturgie cet art qui

    Était déjà au cœur d’Ar B en un temps où la mystique de l’art ne l’avait pas encore cédé chez lui à l’art mystique est en effet toute à la fois le complément du satanisme et du boulanisme qui le mettent également de plein pied avec absolu mais aussi son antidote

    Comme l’est la communion aux tentations diabolique c’est cet art précisément qu’il décrit dans la cathédrale et dont il va faire le monument paru en 1898 ce roman si s’en est un est entièrement dévolué à la cathédrale de charp il peut passer a bien des égards pour un guide

    De la cathédrale comme il s’en écrivait alors par exemple le guide chartin de laab clervval mais il en est aussi radicalement différent pour deux raisons la première tient à la nature encyclopédique et anthologique du projet hismancien dans cette œuvre il s’agit ni plus ni moins que d’y révéler d’y

    Exposer ce qui est pour lui la clé de lecture de l’ensemble des productions de l’art éclésial qu’il appelle symbolisme qu’est-ce qu’un symbole il en offre plusieurs définitions celle de l’itré une figure ou une image employée comme signe d’une autre chose ou mieux celle duc de Saint-Victor le symbole est la

    Représentation allégorique d’un principe chrétien sous une forme sensible faut entendre par là que le symbole est un signe mais qui loin de seulement concrétiser incarne et incarne ce qui est appelé ici principe chrétien manifeste sous une forme sensible le principe qu’ l’a engendré luissement en donne de multiples exemple

    J’en prendrai un seul l’exégèse de l’architecture extérieure de Notre-Dame de chartre le mot d’exégèse et celui qui convient puisqu’il s’agit d’y déchiffrer une superposition de symbole en considérant l’Église comme un livre et plus précisément de la lire comme le christianisme médiéval l’ lisait c’est-à-dire comme l’a très bien montré

    Dominique Millet à propos de huissm aussi bien qu’à propos de Claudel qui avait lu la la cathédrale suivant la méthode allégorique des quatre sens de l’Écriture ainsi s’explique la métaphore filée qui traverse l’ensemble de l’ouvrage la cathédrale est lisible elle est un palimpseste déchiffrable dont la clé et la symbolique des écritures roman

    Est gothique parce que le roman allégorise l’Ancien Testament comme le gothique le neuf le bâtiment donne donc à voir les avoir pardon en des lignes sculées ou peintes la Bible la théologie les VI des seins les évangiles apocryphes les légendaires mises à la portée de tous

    Mais surtout comme la Bible il se lit en démultipliant les strates de signification telle statue d’un personnage de l’Ancien Testament renverra d’abord à lui-même qu’il s’agit d’identifier mais encore à un personnage du nouveau dont il est la figure c’est le cas par exemple de l’Abraham représenté au porches septentrional qui

    Figure le Père céleste qui livre son fils et Isaac qui porte le bois pour allumer son bûcher comme Jésus porta sa croix à l’image de ce fils tandis que Moïse allégorise le Christ car la délivrance d’Israël est le prodrome de l’humanité arraché par le Sauveur au

    Démons et plus encore tel ou tel élément de l’ensemble prendra une valeur morale figurant tel vice ou telle vertu chrétienne le vaisseau Charin éternelle image de l’Arche de Noé et de cette barque de Pierre que Jésus guidait dans les tempêtes figure l’Église comme corps du Christ dont elle prend la forme en

    Donnant à sa nef une disposition cruciale les tours les clochers s’envisagent ainsi que les prédicateurs et les prélat et leurs sommet sont l’analogie de cette perfection que que cherche à atteindre en s’élevant leurs âmes mais cette lapidification cette traduction en pierre des vérités bibliques et morales prophétiques et

    Anagogiques ne se réduit pas à un simple accommodatisme il est bien au contraire sacramentel plus bel exemple qu’on en trouve dans la cathédrale est aussi celui qui constitue la deuxième raison qui distingue l’œuvre d’un simple guide touristique cette seconde raison tient à l’incarnation de la Vierge si Jose dire

    L’ensemble du roman se conçoit en effet comme une célébration de la Vierge à travers la description de la cathédrale qui est la figure au sens o nous l’avons défini et finalement comme une prière mariale car il ne faut pas s’y tromper la cathédrale vue par huissement ce n’est pas seulement la réalisation de

    Son rêve de spiritualisation de la chair pécamineuse et opaque transfiguré en chair mystique et transparente les purement et l’effilement du corps que visem prise chez les peintres de les peintres flamand les littérateurs mystiques n’est pas effacement du corps celui de la cathédrale n’est pas désincarné tout au contraire certes elle

    Apparaît àissement sous les traits d’une blonde aux yeux bleus elle se personnifiait en une sorte de fé pâ en une vierge mince et longue au grands yeux d’azur ou vert dans les paupières en clarté de ses roses mais l’Église réalise par là le programme même de la symbolique religieuse cette grande

    Science du Moyen-Âge ce moignage qui savait que sur cette terre tout est signe tout est figure que le visible ne vaut que par ce qu’il recouvre d’invisible rendant visible la Vierge la cathédrale la cathédrale pardon devient le lieu même de la rencontre avec la mer d’abord mais à travers elle avec le le

    Fils vers lequel elle nous guide et n’estce pas cela que dites avec émotion la la prière finale qui fait l’acmé du roman sa dernière page il me semble que je l’aperçois dans les contours dans l’expression même de la cathédrale les traits sont un peu brouillés dans le

    Pâle éblouissement de la grande rose qui flamboie derrière sa tête tel qu’un imbe elle sourit et ses yeux tout en lumière ont l’incomparable éclat de ces clair saphir qui éclair l’entrée de la nef son corps fluide s’effuse en une robe candide de flammes rayé de canelure

    Côtelée ainsi que la jupe de la fusse Berte son visage a une blancheur qui se nacre et la chev comme tissé par un rouet de soleil vole en des files d’or elle est l’épouse du Cantique pulkra Luna elcta outsol la basilique où elle réside et qui se confondent avec elle

    S’illumine de ses grâces voilà ce que luissement découvre à travers l’art de la liturgie et qui a ramené à la foi c’est cette Eucharistie esthétique qui le convertit et c’est elle aussi qui après sa conversion nourrit sa littérature merci [Applaudissements] merci il est une phrase de l’évangile de

    Ce dimanche qui m’a poursuivi pendant toute cette conférence c’est quand Jésus dit lorsque j’aurais été élevé j’attirerai tout à moi qu’est-ce que cette élévation élévation sur la croix genre Grünwald l’élévation dans la gloire le Christ ressuscité et illuminé on a quelquefois la tentation de choisir l’un ou l’autre non c’est cette

    Difficile et lourde combinaison des deux qui est la véritable aventure vous avez parlé de méandre de de la de la vie et du combat spirituel j’entendais pour finir le l’invitation au début du Carême euh convertissez-vous croyez à l’Évangile le règne de Dieu s’est approché n’oublions pas l’essentiel de

    Ce chemin auquel nous sommes invités de le parcourir généreusement la conférence continue avec Monsieur Gael prigan dans les salles paroissiales en sortant par le transep nord de l’église et la prière continue dans le sanctuaire avec l’adoration du Saint saacrement la célébration des vêpres et la messe vespérale à 18h30 merci de votre

    Fidélité la semaine prochaine ce sera la dernière conférence à l’occasion de la fête des Rameau et le personnage présenter sera Marie Noël merci à vous merci [Applaudissements] [Musique] beaucoup [Musique] [Applaudissements] [Musique]

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