Dans ce troisième volet de notre série de webinaires “Quand l’entreprise s’inspire du vivant”, nous plongeons dans le modèle de la permaindustrie, théorisé par Thomas Huriez, Eric Boël, Audrey Prat et Jean-Marc Bouillon, au fil de 10 ans d’interactions et de rencontres, tous les 4 animés par les mêmes intentions de préservation du vivant.

La permaindustrie, c’est la volonté de métamorphose du tissu industriel nourrie d’une triple conviction

Toutes les activités humaines procèdent de la nature
La nature est la genèse de l’industrie
L’industrie est l’expression du génie humain
Inspirée des principes éthiques de la permaculture, prendre soin des individus, prendre soin de la terre, se limiter et redistribuer les surplus, la permaindustrie entend proposer une alternative à une industrie intensive aujourd’hui majoritaire dans nos économies.

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Pour aller plus loin

▶︎ La permaindustrie : Comment le développement d’écosystèmes inspirés de la nature est en train de changer le monde 👉 https://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/la-permaindustrie-9782416008764/

▶︎ Les prochains webinaires rivaje 👉 https://app.livestorm.co/rivaje

▶︎ L’atelier – Suivez la piste du vivant
– Assister Ă  la rĂ©union d’information 👉 https://bit.ly/48P7dtM
– En savoir plus sur l’atelier 👉 https://bit.ly/48spyg6

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– Site 👉 www.rivaje.fr
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Et normalement nous sommes en direct bonjour Ă  tout le monde j’espère que vous allez bien bonjour Thomas salut Ă  tous merci beaucoup de merci beaucoup d’ĂŞtre prĂ©sent dĂ©solĂ© pour les deux petites minutes de de retard du coup c’est bien je pense que ça a laissĂ© le temps aux personnes de se

Connecter donc donc c’est parfait on va pouvoir attaquer direct ement Thomas merci on est ravi de t’accueillir du coup dans ce dans notre 3ème webinaire autour de la autour du sujet quand le vivant inspire l’entreprise pour venir nous parler de la perma industrie Ă  l’occasion de la sortie de ton livre que

Je donc donc voilà donc le il y aura il y aura une session de de questions réponsse à la fin donc le webinaire va durer à peu près 1 heure où on va vous parler de de pas mal de choses il y aura une session de questionsréponses à la fin moi je suis

Accompagné de Clémence mon associé ici hop bonjour euh qui va prendre les questions qui va les voilà qui va qui va les isoler et qui du coup nous nous les nous les ressortira en fin en fin de webinaire donc hésitez pas à envoyer vos questions interagir directement sur sur

Le chat euh on prendra on prendra toutes vos questions et puis et puis voilĂ  qu’est-ce que je voulais dire d’autre le on vous enverra le replay du webinaire aussi Ă  la fin et puis euh et puis voilĂ  on va pouvoir on va pouvoir commencer euh du coup merci beaucoup Thomas euh un

Un petit mot dĂ©jĂ  sur nous qui on est rivage un petit c’est le petit instant euh autopromo euh rivage pour pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas encore euh on est une sociĂ©tĂ© crĂ©Ă©e il y a un peu plus d’un an maintenant euh notre mission aujourd’hui c’est

D’embarquer les directions et les collaborateurs vers un passage d’AC vers un passage Ă  l’action pardon Ă  la hauteur des des enjeux Ă©cologiques et avec un positionnement nous qu’on pose autour de la question du vivant c’est pour ça d’ailleurs qu’on a nommĂ© nos webinires quand le vivant inspire l’entreprise et qu’on accueille de

DiffĂ©rentes personnes pour nous parler de comment est-ce qu’on peut s’inspirer du vivant dans la dans les modèles organisationnels et dans les business models des des entreprises euh voilĂ  donc voilĂ  qui on est puis on vous dira deux trois mots sur nos actualitĂ©s aussi en fin de webinaire euh

Thomas euh alors je vais je vais parler du programme avant Thomas donc on va le le le webinaire on va commencer par tu vas nous parler de toi un peu de ton parcours de la jeunesse de la permaindustrie on va passer un peu de temps ensuite sur les grands principes

De la per la permaindustrie et de ses engagements et ensuite on passera pas mal de temps sur le concret comment les entreprise se mettent en action et qu’est-ce qui se passe aujourd’hui sur le territoire français en terme de modèle perma industriel euh et ensuite donc on verra si toutes

Les entreprises en France et dans le monde aussi euh sont adaptĂ©es Ă  ce modèle- lĂ  comme je vous l’ai dit il y aura une session de de questions-rĂ©ponses euh Thomas avant de te prĂ©senter nous une petite question qu’on a l’habitude de poser euh Ă  nos diffĂ©rents intervenants et Ă  nos diffĂ©rents invitĂ©s

Euh c’est euh le rapport que tu entretiens avec le vivant euh est-ce que tu peux nous dire quel quelques mots dessus pour commencer et ben bonjour Ă  toutes et tous euh le rapport que j’ai avec le vivant je dirais qu’ des grandissants au fur et Ă  mesure que la

Prise de conscience euh ben grandit euh et le travail qu’on a fait de 2 ans lĂ  pour pour Ă©crire ce livre euh bah n’a fait que l’exacerber encore plus euh de voir le lien vraiment que enfin l’inspiration queĂ©sente le vivant sur nos modèles de sociĂ©tĂ© euh c’est ça reprĂ©sente aujourd’hui une Ă©vidence pour

Moi euh mais on part tellement de loin en Ă©tant comment dirais-je dans une sociĂ©tĂ© oĂą l’homme dĂ©passe la nature ou avec cette croyance lĂ  qu’en fait il faut dĂ©construire ce piĂ©destal sur lequel on s’est mis collectivement pour revenir dans la vie VO très bien Ă©coute c’est c’est c’est c’est une très bonne

Introduction et une très une très bonne introduction aussi Ă  Ă  ton parcours Ă  ce qui t’a amĂ© Ă  Ă  penser la permeindustrie Ă  fonder aussi 1083 et tout tout ce que tu as fait un petit peu avant euh euh peut-ĂŞtre que tu peux nous raconter ton parcours comment est-ce que tu en es

ArrivĂ© du coup Ă  fonder 1083 et Ă  imaginer la perma industrie en suivant ouais donc ben moi j’ai j’ai fondĂ© 1083 en 2013 mais mon entreprise existe depuis 2007 en fait Ă  la base j’Ă©tais informaticien mais ça m’a ennuyĂ© j’ai exercĂ© 4 ans comme responsable informatique je voulais du sens dans mon

Boulot et j’ai grandi Ă  Grenoble et je voulais habiter roman euh donc j’habite j’ai grandi dans l’iser et je voulais habiter larome parce qu’Ă  roman euh ont vĂ©cu toute leur vie mes aère grand-parents mes grands-parents euh et en fait j’Ă©tais très attachĂ© Ă  leur maison donc l’ennui me gagnant dans

L’informatique j’ai dĂ©cidĂ© de dĂ©mĂ©nager d’habiter avec mes grands-parents qui Ă©tait encore en vie Ă  ce moment-lĂ  et de transformer une maison voisine de celle de mes grand-parents qui Ă©tait celle du cousin de mon grand-père euh qui se trouvaitre en face d’un centre commercial qui s’appelle Marc avenu qui

Était une ancienne caserne militaire et donc ce marcenu depuis 20 ans 25 ans vant du dĂ©stockage de mode de partout dans le monde donc c’est vraiment un outlet qui fait que Romin est restĂ© une ville commerçante malgrĂ© les dĂ©localisation de la chaussure et donc j’ai grandi dans ce contex de

DĂ©localisation j’ai vu l’opportunitĂ© de ce centre commercial je voulais du sens dans mon boulot je voulais habiter roman donc j’ai transformĂ© la maison du cousin de mon grand-père en boutique de vĂŞtements Ă©thique puisque la mode s’imposait par le contexte moi je voulais du sens euh et euh comme je

Voulais quitter l’informatique ben ce qui me restait c’Ă©tait d’entreprendre et donc de 2007 Ă  20003 euh m un peu avant j’ai appris ce mĂ©tier de commerçant d’abord avec euh euh naĂŻvetĂ© euh euh pas mal de d’erreurs et cetera mais bon j’Ă©tais nourr log blanchi par mes grands-parents donc ça se passait

PlutĂ´t bien j’avais pas de problème matĂ©riel mĂŞme si je gagnĂ© pas ma vie euh ensuite j’ai compris la mode aussi parce que quand on dĂ©couvre le commerce et la mode Ă  la fois ben du coup en tant qu’informaticien ça paraĂ®t bien loin il y a un cĂ´tĂ© superficiel Ă  la mode au

Commerce que je qui me gĂŞnait et en fait c’est grâce au musĂ©e de la chaussure euh de roman dans la Drome toujours que j’ai rĂ©alisĂ© le sens de la mode en fait je je vivais la mode je comprenais pas le poids de la mode dans la sociĂ©tĂ© c’Ă©tait

Des raisonnable c’est du gâi c’est polluant c’est tout plein de choses et en fait j’ai associĂ© la mode Ă  un besoin rationnel utilitaire euh et je trouvais ça pas du tout raisonnable et en fait c’est au musĂ©e de la chaussure de roman que j’ai vu les premières chaussures

Qu’on a retrouverĂ© et ces premières chaussures elles n’Ă©taient pas du tout lĂ  pour rĂ©pondre Ă  un besoin physiologique elle ne prot pas du froid ne protĂ©geit pas du choc rien parce qu’en rĂ©alitĂ© quand on Ă©tait tous tout nuU qu’on vivait dans des grottes et bien en fait on Ă©tait armĂ©s pour lutter

Contre les Ă©lĂ©ments par nous-mĂŞme exactement comme les animaux ils ont pas besoin de chaussures ils ont pas besoin de vĂŞtements parce que leur corps les protège naturellement et ben en tant que homme et femme prĂ©historique c’Ă©tait pareil pour nous mais Ă  la diffĂ©rence des animaux et bien on a eu ressenti

Assez rapidement le besoin de se parer de bijoux de tatouage de tenture quand bien mĂŞme on en a n avz pas besoin physiologiquement et ce que ça rĂ©vèle tout ça c’est qu’en fait la mode rĂ©pond enfin le le le besoin primaire de la mode n’est pas un besoin physiologique

Mais c’est un besoin Ă©motionnel un besoin identitaire en fait la mode c’est un mĂ©dia c’est le premier mĂ©dia de nous-mĂŞme et c’est pour ça que c’est important et c’est plus important que la fonction primaire enfin la fonction secondaire euh de se protĂ©ger du froid du chaud de laiditĂ© et cetera et en fait

Quand j’ai rĂ©alisĂ© Ă  quel point l’enjeu identitaire de la mode Ă©tait fondamental et euh et premier pour l’humanitĂ© j’ai compris en fait le poids que ça avait dans la sociĂ©tĂ© j’ai compris pourquoi l’image Ă©tait si importante en fait c’est parce qu’elle est profondĂ©ment humaine et qu’en fait ça changera jamais

Euh donc tout l’enjeu c’est pas pour contre la mode c’est devenu bah comment on fait du mieux possible et comment on se sert de ce mĂ©dia le vĂŞtement pour faire mieux et donc lĂ  ça a switchĂ© dans ma tĂŞte il y a deux autres choses qui m’ont vraiment marquĂ© dans cette pĂ©riode

De 2007 Ă  2013 c’est que d’un cĂ´tĂ© je trouvais hyper encourageant que tout le monde tout le monde soit en phase avec les valeurs personne n pour le travail des enfants et personne est pour les pesticides en vrai si vous mettez des des tomates dans votre jardin et que

Vous les faites pousser ben vous allez tous être écolos vous allez pas mettre des pesticides sur les tomates que vous allez manger vous-même euh alors même que en supermarché quand vous allez les acheter sans conscience sans visibilité des dans laquelle elles ont été fabriqué sans le vouloir vous allez faire le non

Choix d’acheter des tomates au pesticides si elles ne sont pas Biot et donc ça ça veut dire quoi ça veut dire que la responsabilitĂ© au fond de nous on l’a mais on l’a quand on est en situation de mesurer de proximitĂ© de mesurer les consĂ©quences des choix qu’on fait ça veut dire qu’en

Fait notre sociĂ©tĂ© n’est pas irresponsable elle estresonsable ça n’existe pas dans le dictionnaire mais ça ça c’est juste le mot a veut dire qu’on n pas en capacitĂ© d’ĂŞtre responsable quand on est loin des consĂ©quences des choix qu’on fait et donc ça ça change tout parce que ça veut

Dire que au fond les ĂŞtres humains sont bons si on les met en capacitĂ© de prendre leur responsabilitĂ© de transiger avec toutes les consĂ©quences des choix qu’il font et donc euh c’est lĂ  oĂą j’ai mĂ»ri le fait que selon moi le chapeau le plus universel de la responsabilitĂ©

C’est la proximitĂ© parce que quand on est proche des consĂ©quences des choix qu’on fait bah c’est plus fort que nous on fait des bons choix meilleur en tout cas que si c’est loin et euh et donc je me suis dit B il faut que je travaille la proximitĂ© donc euh ça c’Ă©tait

Vraiment la prise de conscience positive et la prise de conscience nĂ©gative de ces pĂ©riodeslĂ  c’est que euh le le quand on met ces belles idĂ©es-lĂ  universelles dans des vĂŞtements euh dont les gens se sentent loin euh parce qu’ils sont moches parce que c’est pas le style parce que c’est des bonnets pĂ©ruviens

Parce que je rappelle en 2007 la mode Ă©thique c’Ă©tait pas fou fou hein c’Ă©tait que des marques très investies très engagĂ©es de de porteur de projet comme moi qui Ă©tait hors business hors mode qui vouit du sens mais qui n’avait pas captĂ© tout de suite que la mode c’Ă©tait

Un enjeu d’identitĂ© Ă©motionnel et et d’image et donc ben d’un cĂ´tĂ© j’Ă©tais frustrĂ© de voir que moi-mĂŞme je portais pas forcĂ©ment vraiment les vĂŞtements que je vendais parce que je m’y reconnaissais pas ils Ă©taient trop loin de moi en en terme de style et par

Contre Ă  cĂ´tĂ© de ça je vous voyez Ă  quel point les idĂ©es que portaient ces vĂŞtements lĂ  mĂŞme si ces vĂŞtements Ă©taient moches en ritĂ© les idĂ©es Ă©taient reconnues comme belles par tous et donc c’est lĂ  oĂą quand mes fournisseurs ont commencĂ© Ă  connaĂ®tre des difficultĂ©s entre 2011 et

2012 que j’avais compris ça je me suis dit il faut absolument faire des vĂŞtements dont les gens se sont plus proches et celui qui m’a le plus intĂ©ressĂ© tout de suite comme alors j’ai expĂ©rimenter des t-shirts des chaussettes plein de choses mais le vĂŞtement qui m’a le plus passionnĂ© pour

Plein de RA raison c’est le jein parce que tout le monde le porte les hommes les femmes les jeunes les vieux les catholiques les musulmans les gens de gauche les gens de droite tout le monde porte le jein par ailleurs le jein c’est universel aussi en terme d’identitĂ© c’est-Ă -dire que pour les AmĂ©ricains

C’est amĂ©ricain parce que bah c’est la conquĂŞte de l’Ouest avec les chercheurs d’or pour les Indiens c’est indien parce que l’indigo le colorant de du du denim doit son nom Ă  l’Inde Inde indigo le jein c’est italien pour les Italiens parce que c’est leot la ville de gne qui

Aurait donnĂ© son nom au jein pour les Français c’est français parce que le donime devrait son nom Ă  la ville d’im bref ça part on se sent tous très proche du jean et en plus le jean a ce truc magique qui fait que ça sa durabilitĂ© Ă©motionnelle par qu’on parle souvent de

La durabilitĂ© des vĂŞtements et on on pense souvent Ă  rĂ©sistance euh des vĂŞtements pour qu’il dure longtemps mais en fait c’est c’est un sujet mineur la rĂ©sistance des vĂŞtements par rapport Ă  la durabilitĂ© Ă©motionnelle de nos vĂŞtements si vous regardez vos placards il y a Ă  peu près un tiers des

VĂŞtements qu’on porte rĂ©gulièement et de tiers qu’on ne porte pas ou peu et en fait du coup les vĂŞtements qu’on jette ou qu’on utilise pas sont des vĂŞtements en bon Ă©tat parce qu’on utilise peu et finalement ceux dont on va avoir la chance de dĂ©grader la durabilitĂ© matĂ©rielle sont ceux qui ont une

Profonde durabilitĂ© Ă©motionnelle pour nous en gros les vĂŞtements qu’on a envie de porter longtemps qu’on aime porter bah ceux-lĂ  euh on va les user les autres on va pas les user donc avant de faire des vĂŞtements de qualitĂ© physique il faut faire des vĂŞtements qu’on a

Longtemps envie de porter et ce qui est gĂ©nial avec le jean c’est qu’en fait c’est un vĂŞtement qui se patine euh on aime tellement le patiner qu’on l’achète neuf dĂ©jĂ  usĂ© avec les jeans des lavĂ©s ça peut paraĂ®tre aberrent mais c’est gĂ©nial en fait de voir que c’est un

VĂŞtement qu’on aime user Ă  trou Ă©gal vous faites un trou dans un jean peut-ĂŞtre c’est tellement cool que vous lâchez neuf avec le trou alors que le mĂŞme trou dans un pantalon noir euh voir plus cher h et le le mĂŞme trou dans un pantalon noir mĂŞme s’il fait 1 mm fait

Que vous allez plus le porter et donc ça c’est tout ce qui m’a passionnĂ© dans le jean tellement le jean en fait c’est la vie c’est vivant le jean et c’est le temps c’est la marque du temps je je trouve et donc donc voilĂ  j’ai lancĂ© 1083 comme ça avec l’idĂ©e de euh

Raconter cette conviction que j’avais sur la proximitĂ© Ă  travers le nom de la marque c’est pour ça que s’appelle 1083 c’est la distance qui sĂ©pare les deux villes les plus d’hexagone de Menton Ă  porp et ma promesse c’est de faire le maximum de choses Ă  Mo 1083 km et Ă  100

% le tissage l’ennoblissement la coupe la confection et le dĂ©lavage et euh et du coup ben le le projet c’est a grandi au fil des apprentissage au fil de l’au on s’est structurĂ© on a appris des choses on a fait des conneries on a corrigĂ© enfin la vie quoi et tout ça

Avec une dĂ©marche de de recherche de profonde cohĂ©rence parce qu’en fait euhand quand on est cohĂ©rent et constant automatiquement on est engageant vous regardez autour de vous les gens que vous respectez les marqu que vous aimez et cetera plus elles sont constantes plus elles sont cohĂ©rentes plus ça suscite chez vous de la

Confiance donc de l’engagement autour de ces personnes ces marques ses aventures de ses projets et cetera et donc ben depuis le dĂ©but on a façonner 1083 avec cette logique de constance de cohĂ©rence notre promesse client notre volontĂ© de proximitĂ© et en fait ben de 2007 Ă 

23 puis de 2013 Ă  2024 on a vu le monde s’ouvrir Ă  ces idĂ©es lĂ  non pas qu’elles Ă©taient bonnes mais quelle coul de source en fait finalement tous les problèmes qu’on vit sont indĂ©ductables toutes les solutions qu’orte sont inĂ©utables le seul sujet c’est quand et avec qui mais si c’est

Able autant en ĂŞtre les leaders plutĂ´t que de risquer d’en ĂŞtre les ringards en quelque sorte donc nous on a toujours pris le parti de dire ok si c’est inĂ©utable on fonce puisque un jour ou l’autre ce sera dans le tempo et nous sur 1083 on a Ă©tĂ© un peu en avance de

Phase puisqueen 2013 quand on se lance le madeine France est un peu ringar il est associĂ© au nationalisme pour certains pour moi c’est l’Ă©conomie locale mais afficher un drapeau français en 2013 c’Ă©tait presque laissĂ© entendre Ă  certains qu’on Ă©tait au Front national donc c’est d’ailleurs pour ça que je

Voulais pas m’appeler le jean français cĂ© pres j’Ă©ta gĂŞnĂ© du mot français tellement c’Ă©tait associĂ© pour moi au nationalisme ce qui Ă©tait une grosse erreur parce qu’en rĂ©alitĂ© c’est parce qu’on a abandonnĂ© nos symboles souverains qu’on les a laissĂ©s au Fond national que du coup eux les ont

RĂ©cupĂ©rĂ© donc il Ă©tait urgent de les dĂ©politiser en portant nous tous notre drapeau les enjeux stratĂ©giques de de notre communautĂ© nationale notre pays mais c’est valable aussi pour nos communautĂ©s locales nos villes ou internationales l’Europe le monde et cetera donc c’est vraiment des identitĂ©s qui se qui se complètent pas du tout qui

Se qui s’excluent donc moi j’avais cette vision lĂ  mais j’Ă©tais gĂŞnĂ© par le rĂ©cupĂ©ration de de nos symboles par ces extrĂ©mistes et par ailleurs euh euh B il y avait la le financement participatif qui est le mode de distribution avec lequel on a dĂ©marrĂ© qui Ă©tait aussi tout

Ă€ fait naissant donc quand on dĂ©marre en 2013 je suis commerçant j’ai mon magasin on fait Ă  peu près 200000 € de Chi d’affaires on est deux mon frère m’a rejoint Ă  ce momentlĂ  et et on a la volontĂ© de lancer les jeans en en

Vendant 100 et puis on en vend 1000 et puis et puis ça se dĂ©veloppe et tout ça donc aujourd’hui on fait 12 millions d’aut d’affaires on est 105 dans l’entreprise on est Ă  60 % composĂ© de personnel de production donc tissage coupe confection deslavage ce sont des

MĂ©tiers qu’on fait nous-mĂŞme en plus de les faire faire chez des sous-traitants euh pour avoir une filière la plus rĂ©gionalisĂ©e possible ce qui permet d’ĂŞtre proche de tous nos clients au maximum en tout cas on cultive cette proximitĂ© parce qu’on a la conviction que si on avait la tentation d’ĂŞtre une

Marque romanaise et ben en fait ce serait engageant pour les romanais mais un peu moins pour les Marseillais alors que si on est marseillais pour les Marseillais vogiens pour les vogiens nantĂ© pour les nantĂ©s et et dromois pour les dromois B on est engageant pour tout le monde parce qu’on cette proximitĂ©

Auprès des gens euh et ça donc le financement participe a vraiment amorcĂ© ça Ă  transformĂ© notre sociĂ©tĂ© on est passĂ© de 2 200000 ch d’affaires Ă  105 et 12 millions d’e de Ch d’affaires c’est 12 millions d’ de Ch d’affaires c’est un/ers d’industriel avec notre activitĂ© tissage et 2/3 1083 avec 8 million

D’euros de chit d’affaires pour la partie pure 1083 environ 5 un peu plus sur le web et environ 3 un peu moins sur les magasins avec nos magasins propres et revendeur OK et donc ce truc lĂ  euh en fait ça a mĂ»ri et et on avait

On a vu au fil de de ces 10 annĂ©es de plus en plus de prise de conscience de nos enjeux donc ce qui Ă©tait marginal en 2013 est devenu mainstream et on a vu la communication d’HM se rapprocher de plus en plus de nous ce qui nous a fait

Plaisir parce que c’est plus confortable d’ĂŞtre le leader que le le marginal d’un sujet euh et euh en mĂŞme temps euh donc au fur Ă  mesure que le monde s’est polarisĂ© ou s’est rĂ©uni sur les causes du rĂ©chauffement climatique humaine et donc la prise de conscience et de

ResponsabilitĂ© de ce sujet-lĂ  et bien on na pas vu en face de polarisation sur la solution et euh ce qui m’a toujours manquĂ© depuis 5 ans 6 ans que je l’ai murĂ© c’est qu’en fait euh le monde de demain n’est pas nommĂ© euh on parle du communisme Ă  une Ă©poque pour pour

DĂ©fendre commun le socialisme pour le social le capitalisme pour le capital mais on na pas de isme pour dĂ©finir le cap pour demain donc en fait on est tous un peu euh on sait tous qu’il faut bouger mais on n’est pas polarisĂ© on n’est pas drivĂ© par une destination commune puisqu’elle

N’est pas totalement conceptualisĂ© donc il y a plein de mots et il y a plein de de solutions la permaindustrie le machin pardon permaculture la la le la la transition al on sait pas oĂą on transite on va de ce cĂ´tĂ©-lĂ  de ce cĂ´tĂ©-lĂ  ça le dit pas l’impact on parle aussi d’impact

Ben l’impact ça peut faire du bien mais ça peut faire du mal aussi d’ailleurs car glace ils sont contre les impacts euh donc en fait il y a vraiment un sujet de mot et les autres mots qui sont prĂ©sents dans le dans le dĂ©bat ce sont

Des mots qui sont tous en en rĂ©fĂ©rence au passĂ© donc alter mondialisme anticapitalisme ça fait tout rĂ©fĂ©rence en opposition au passĂ© mais ça ne dit toujours pas oĂą et donc bah ça ça nous a manquĂ© Ă  plusieurs on on s’en parlait et puis et puis Ă  force deiter quand quand

Quand quand tu dis Ă  plusieurs Thomas c’est tes partenaires industriels des des d’autres industries d’autres fabricant de prĂŞt Ă  porter d’autres c’est ça alors il y avait il y avait bien sĂ»r tout notre Ă©cosystème ave industriel mais dans les dans les structures collectives dans lesquelles on s’investit par exemple le

Mouvement impacte France par exemple le le rashion qui est l’Ă©coorganisme textile par exemple la Fondation entreprendre je suis administrateur par exemple la certification Origine France Garantie euh dont on est certifiĂ© auprès de tous ces gens-lĂ  je disais mais les gars en fait on sait tous qu’il faut faire quelque chose on

Gesticule tous mais c’est pas organis et donc a urgence Ă  faire quelque chose mais il y a surtout urgence Ă  s’organiser et et Ă  force d’en parler et Ă  l’occasion d’un d’un schĂ©ma que me prĂ©sentait Eric Boel qui est le le patron destissage de Charlieu qui est un nos fournisseur et

Qui celui qui m’a permis de relocaliser le jean en France le denim m’a montrĂ© un schĂ©ma sur l’Ă©conomie circulaire et je disais mais ce schĂ©ma il est super mais en fait il a pas de nom mais par contre on voit la logique d’Ă©cosystème comme dans la

Nature et euh et du coup c’est comme une perma industrie c’est sorti comme ça euh très nourri par la permaculture par la perma entreprise que dĂ©veloppe Sylvain Thomas brezard enfin tous ces Ă©cosystèmes lĂ  on en est proche mais le mot industrie nous a souhaitĂ© aux yeux parce qu’en fait on dĂ©crit souvent

Le monde comme une Ă©conomie notre monde humain notre humanitĂ© et en fait l’humanitĂ© l’Ă©conomie c’est quoi c’est c’est l’administration des chiffres et si on se place dans les nuages et qu’on regarde le monde d’en haut on voit pas des 1 et des zĂ©os se balader dans la

Nature on voit des flux des flux d’ĂŞtres humains des flux de de de vĂ©hicules de bateau d’avion euh d’animaux euh exactement comme quand on se met au plafond de nos usines et on voit des flux et on s dit en fait mais oui mais en fait notre monde n’est pas une

Économie c’est une industrie au sens euh premier du terme c’est-Ă -dire crĂ©er et produire ensemble l’artisanat c’est faire tout seul et c’est super c’est magnifique c’est extraordinaire de de largeur de compĂ©ten mais industrie c’est faire ensemble c’est crĂ©er produitire ensemble c’est donc la notion d’Ă©quipe c’est la notion de complĂ©mentaritĂ© de

SolidaritĂ© et cette industrie telle qu’on la nomme elle fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’industrie manufacturière produire des chaises des tables des jeans des voitures et cetera mais c’est industrie au sens filière tel qu’on le nomme aussi dans la finance l’industrie du service le service est est incarnĂ© notment par

L’industrie de la finance et pareil euh dans la dans l’art dans la culture l’industrie de la musique euh ben c’est une industrie au sens crĂ©er produire ensemble et donc on a trouvĂ© ce mot industrie passionnant euh beaucoup plus euh prĂ©cis et euh juste avec euh qui notre monde et

Euh et on s’est dit que bah Ă  ce moment-lĂ  puisque nous Ă©tions une industrie on a cherchĂ© quelle Ă©tait l’industrie la plus fameuse qu’on puisse avoir autour de nous pour s’en inspirer pour partager les bonnes pratiques entre industriel en au sens service et au sens Ĺ“uvre et au sens manufacture production

De BI et en fait donc on en a Ă©tudiĂ© plein c’est d’ailleurs comme ça qu’on a trouvĂ© un certain nombre d’exemples qui sont dans le livre h on vair et en fait euh on a vu que euh finalement la meilleure des industries c’Ă©tait la nature qui avait une capacitĂ©

Ă€ produire tellement intarissable qu’on en voyait pas le bout alors mĂŞme qu’elle Ă©tait comme l’humanitĂ© en mouvement en dynamique mais toujours en recherche d’Ă©quilibre donc on a cherchĂ© quelles Ă©taient un peu les les grands principes de la nature pour euh les traduire dans l’humanitĂ© et en faire quelque chose de

Euh euh accessible en faire une nouvelle grille de lecture pour nous pour quitter nos lunettes qui usent la planète et l’humanitĂ© et mettre des lunettes celles de la nature qui euh construisent l’Ă©quilibre nourrissent la confiance et c’est ces principes lĂ  de la nature qui ont sur lesquels vous vous ĂŞtes basĂ©

Desquelles vous ĂŞtes inspirĂ© qui ont conçu ce que ce qu’est la perman industrie les fondements un peu de la permeindustrie c’est ça en fait on a cherchĂ© donc il y a Ă©normĂ©ment de recherches qui ont Ă©tĂ© faites sur le le vivant et le biobimĂ©tisme que ce soit physique ou que ce

Soit philosophique agricole et cetera donc il il y a Ă©normĂ©ment de de documentation scientifique sur ces inspirations de la nature nous on apporte qu’une contribution ce qui fait sens pour nous est ce qui dĂ©f notre manière de dĂ©velopper et c’est très inspirĂ© des autres inspirations des autres biumĂ©tismes et et donc on a

Identifier de ce travail lĂ Ă  six principes euh et donc je vais commencer par ceci euh la nature ce qu’on a constatĂ© et c’est et c’est une rĂ©flexion ouverte euh ce travail est open source on dit pas qu’on a la vĂ©ritĂ© on n’est pas des chercheurs

On est il y a deux thĂ©sars dans le dans les quatre coteurs que nous sommes deux industriels et deux tĂ©sars euh mais voilĂ  on est que quatre quoi euh euh donc le but c’est pour ça qu’on a fait ce livre ce site internet se manifeste

Euh qui est en ligne et qui est signable sur site internet euh donc le but c’est vraiment de de voilĂ  de de d’enrichir cette rĂ©flexion mais en gros les six principe qu’on a constatĂ© que c’est c’est que la nature elle crĂ©e et elle produit de manière intarissable c’est-Ă -dire que si on Ă©tait tentĂ©

D’arrĂŞter de crĂ©er d’arrĂŞter de produire ce serait une grosse erreur parce que la nature fait jamais ça la nature elle ne fait que entreprendre essayer une feuille qui tombe d’un arbre c’est quelque chose qui va gĂ©nĂ©rer le deuxième principe c’est une une une action qui va gĂ©nĂ©rer le deuxième principe qui est

L’interconnexion et donc tout ça ben en fait la nature le fait tout le temps crĂ©er et produire s’interconnecter donc Ă©videmment ça fait partie de premiers principes la nature elle part toujours du terrain donc elle fait excaler autour d’elle elle commence pas par euh faire des plans sur la comète elle va tout

Simplement euh chercher la proximitĂ© enfin faire avec la proximitĂ© et puis sĂ©t au fait au fur Ă  mesure que l’Ă©chelle de ce qu’elle dĂ©veloppe grandit ensuite la nature elle est circulaire c’est le 4è principe la nature donc lĂ  on comprend bien pas de dĂ©chets Ă©videmment rien se perd tout se

Transforme et puis en 5è principe la nature elle se diversifie ce qui est intĂ©ressant c’est que il y a jamais rien de monolithique dans la nature ce qui finit par avoir un mon po dans la nature meurt parce qu’en fait quelque chose qui devient très homogène très semblable finit par ĂŞtre

Fragile des mĂŞmes mots euh et donc du coup ben cette culture de la diversitĂ© euh ben nous elle fait très sens pour 1083 parce que c’est exactement la logique de rĂ©gionalisation de la production dont on vous parlait tout Ă  l’heure de proximitĂ© de diversification avec des ateliers en propre des ateliers

Sous-traitants et le 6e principe très fort qu’on a dĂ©tectĂ© dans la nature c’est le fait de se limiter euh de s’autorĂ©guler euh c’est quelque chose que on apprend Ă  nos enfants mange pas trop de bonbons tu vas avoir mal au ventre donc un ça va mais

10 non euh et en fait ce cette capacitĂ© Ă  se dire STOP Ă  nous-mĂŞme qu’on apprend Ă  nos enfants on n’est pas capable d’en faire une limite pour nos business on veut toujours plus plus de part de marchĂ© plus de chif d’affair plus de

Tout et en fait ça ne marche pas ce ce plus Ă  l’infini euh dans un monde oĂą les ressources sont finies et donc ça c’est les six principes qu’on a euh dĂ©tectĂ© de la nature et qu’on a trouvĂ© euh intĂ©ressante et c’est des principes que que d’Ă©nergie bah euh

L’Ă©nergie c’est une ressource euh et en fait euh bah pareil si on diversifie les ressources que l’on consomme et ben en fait on est moins fragile d’un seul euh d’une seule Ă©nergie euh si on se limite qu’on est sobre ben du coup euh on n’est pas dans euh

On on prend la juste dose de ce que peut nous offrir notre environnement euh si cette Ă©nergie elle peut ĂŞtre circulaire c’est-Ă -dire renouvelable bah c’est quand mĂŞme mieux que si on prend euh du pĂ©trole euh si cette Ă©nergie elle est locale euh parce qu’il y a du vent parce

Qu’ du soleil qu’ qu’on prend une Ă©nergie qui adaptĂ© au terrain bah c’est quand mĂŞme mieux que dĂ©placer de l’Ă©nergie euh c’est-Ă -dire du pĂ©trole d’un pays Ă  un autre euh et pour ça et ben si on rĂ©ussit Ă  prendre soin de cette Ă©nergie en s’interconnectant les uns aux autres soit aux Ă©lĂ©ments soit

Euh ben aux autres foyers consommateurs et ben en fait on crĂ©e un système qui est rĂ©silient performant et durable et donc pour l’Ă©nergie comme pour le reste selon nous on dit pas qu’on a la vĂ©ritĂ© mais de notre avec ces lunettes lĂ  avec cette grille de lecture lĂ  pour l’instant on n’ pas

Euh on n’ pas mis en dĂ©faut cette ces paires de lunettes avec euh des principes qui ne pourraient pas ĂŞtre applicables euh dans un contexte professionnel personnel quel que soit le domaine d’activitĂ© euh alors des exemples de euh d’entreprise se limitant euh il me semblait avoir vu euh le je je

Vais passer directement donner raison Ă  Julia force c’est que les pardon ça ça viendra après euh c’est il y avait une entreprise euh qui qui qui se limite c’est l’entreprise Oden il me semble Thomas que j’avais vu dans dans le livre euh de de c’est la cofondatrice c’est la

Fondatrice pardon Marion Weber qui qui l’explique Ă  un moment qui dit qu’elle est prĂŞte Ă  Ă  Ă  se poser des question de sa croissance justement pour rester dans ce cadre euh des de de d’exploitation des ressources dans un cadre de respect des limites planĂ©taires qui qui un bon

Exemple par rapport Ă  ça et peut-ĂŞtre pour poursuivre un peu sur les exemples moi il y en avait un qui m’avait pas mal parlĂ© qui qui recoupe un des principes que tu avais Ă©noncĂ© c’Ă©tait le fait de partir du terrain euh je pense que ça ça ça m’intĂ©resserait je pense ça pourrait

IntĂ©resser notre notre auditoire aussi qui de de de parler d’explorer un peu plus ce sujetl j’ai l’impression que c’est aussi toi en t’Ă©coutant en Ă©coutant un peu le la jeunèse de la perme industrie la genèse de 1083 que c’est vraiment le cĂ´tĂ© terrain de proximitĂ© de comprĂ©hension des besoins

Des consommateurs de comprĂ©hension de tout l’Ă©cosystème des fournisseurs qui est au cĹ“ur de ce de ce principe de la perma permaindustrie euh voilĂ  je trouvais ce ce point intĂ©ressant si si tu veux c’est fondamental en fait c’est-Ă -dire que partir du terrain c’est commencer Ă  la juste Ă©chelle

Et en fait là je vois le logo de sil patron h euh on est en pleine crise agricole avec une totale déconnexion des enjeux des agriculteurs avec euh les non pas avec les consommateurs mais avec les médiateurs qui sont entre les consommateurs et les agriculteurs sont les commerçants euh et avec une

DĂ©connexion aussi avec l’incomprĂ©hension par parfois de certaines normes et cetera en tout cas une une distorsion de concurrence qui fait que ce qu’on s’impose Ă  nous-mĂŞme on l’impose pas aux autres donc du coup ça crĂ©e des dĂ©calages ben ça c’est pas possible quand vous partez du terrain en fait et

Que vous vous vous vous parlez les uns les autres et que en fait ça vous conduit au rĂ©alisme et Ă  la au pragmatisme et Ă  l’efficacitĂ© lĂ  quand un système il est il va trop loin dans le dĂ©calage entre le besoin des un des autres quand il a

Trop de distance euh en fait ça pète au bout d’un moment donc c’est pas rĂ©silient h et euh et cette logique de proximitĂ© elle est pour moi imparable c’est-Ă -dire que euh je vois pas d’exemple oĂą la oĂą la distance est plus vertueuse que la proximitĂ© sur le long

Terme euh et Ă  chaque fois plus en fait alors c’est Ă  chaque fois l’Ă©chelle la il s’agit pas de faire tout juste Ă  cĂ´tĂ© euh la juste Ă©chelle pour euh euh l’Ă©nergie c’estut-ĂŞtre l’ultra locale la juste Ă©chelle pour la production de mĂ©dicaments c’estut-ĂŞtre l’Europe parce que c’est une industrie qui demande tel

Ou telle contrainte ou ressources euh donc et et et peut-ĂŞtre que la juste Ă©chelle pour le sujet des rĂ©glementations environnementales c’est le monde euh donc en fait il s’agit pas d’ĂŞtre tout au millimètes il s’agit juste Deah s’adapter au terrain et et donc faire en fonction des besoins et de

Faire au plus proche et et cette logique de plus proche pour rebondir sur la question de de Tho sur la le fait de se limiter bah tu as parlĂ© d’oden pour pour revenir Ă  1083 pour des exemples très concrets euh je vais en donner deux nous par exemple on ne livre pas

Nos clients Ă  plus 1083 km euh de la France alors la France c’est les DOM et tout aussi parce qu’on va pas exclure des des notre pays euh mais par exemple si tu es en Lituanie euh en fait hors pays limitrophe de la France tu ne peux

Pas commander de jeans sur le site 1083.fr et on a aucun revendeur hors de France donc on de de nous-mĂŞme on s’est limitĂ© euh sur le l’exportation parce qu’en fait si on trouve couillon d’acheter en France des jeans chinois ça n’a pas plus de sens de faire trajer dans l’autre

Sens donc en fait c’est hors euh cadre et donc en fait si on le fait c’est incohĂ©rent donc inĂ©vitablement ça va nous faire du mal Ă  un moment donnĂ© et donc on on on cherche vraiment cette proximitĂ© donc on se limite sur l’export et un autre exemple qui est un peu

Contreintuitif mais qui est plein de B sens c’est que alors alors oui l’autre point sur le made in France aussi c’est qu’en plus avant de s’exciter sur l’exportation euh on reprĂ©sente 007 % du marchĂ© français avec 50000 jeans ce qui est Ă©norme pour nous parce que c’est 500

Fois objectif d’il y a 10 ans donc c’est quand mĂŞme dĂ©structurant comme croissance euh mais pour autant le marchĂ© français c’est 67 millions de jeans et donc nos 50000 jeans ne reprĂ©sentent que 0,7 % du marchĂ© français alors qu’on est la plus grande marque de jeans made in France

Cell qui vendont le plus de jeans donc il y a on est tout petit sur le marchĂ© et donc il y a d’Ă©normes euh part de marchĂ© Ă  prendre sur les marques qui importent donc il est ça serait se disperser que d’aller exporter nos jeans Ă  l’Ă©tranger et la façon

Permaindustrielle de fabriquer des jeans mieux Ă  l’Ă©tranger ce serait pas de vendre des jeans 1883 Ă  l’Ă©tranger ce serait de de dupliquer le modèle de proximitĂ© que porte 1083 dans d’autres pays ça c’est une manière de se dĂ©velopper euh qui limite les exportations et qui pour nous fait du

Bien parce qu’elle rĂ©pond au principe de la permaindustrie le deuxième exemple euh c’est qu’en fait une marque de mode elle prospère en vendant un maximum de vĂŞtements un maximum de clients euh c’est d’ailleurs ce qui fait le succès de la PH fashion euh leurs milliards d’euros tĂ©moignent

Euh du fait que euh ils ne font pas faire d’Ă©conomie au consommateurs sinon il fera pas autant de milliard d’Uros de Ch d’ffire c’est juste qu’ ils nous ont donnĂ© le sentiment de faire de des des des Ă©conomies en en vendant un maximum en nous vendant un maximum de vĂŞtements

Pas cher et toutes les marques toutes les toutes les magasins toutes les entreprises sont stimule leur vendeurs sur l’indice de vente c’est-Ă -dire vendre un maximum de produits Ă  leurs clients mais nous c’est pas quelque chose qu’on peut faire parce qu’en fait quand on a des jeans Ă  130

€ qui durent plus longtemps que quatre jeans H&M Ă  30 € parce que la valeur Ă©motionnelle dans le produit est beaucoup plus attachante pour un produit vous savez comment il est fait que pour un produit que vous remplacez comme du jetable par un autre c’est pas parce que

C’est H&M et quand bien mĂŞme le jean HM serait de meilleure qualitĂ© le jean 1083 vous ne pouvez pas ĂŞtre attachĂ© de la mĂŞme manière Ă  un produit qui vous a touchĂ© Ă©motionnellement que que par rapport Ă  un produit qui vous a juste sĂ©duit financièrement

Donc de fait le jein 1083 va durer plus longtemps il va ĂŞtre amorti et va coĂ»ter moins cher Ă  l’usage que le je de V fashion qui va ĂŞtre beaucoup plus jetĂ© rapidement et moins portĂ© et en fait ça ça veut dire quoi ça veut dire que nous on a aucun avenir Ă 

RĂŞver de vendre TR jeans Ă  un clienten fait ça sera trop cher et c’est pas bon pour la planète donc en fait notre avenir Ă  nous c’est pas que nos clients achèt plus de jeans c’est pas dĂ©velopper l’indice de vende dans magasin c’est que un maximum de clients qui achèt un

Jean motive des potes Ă  eux d’en acheter eux aussi un et donc notre avenir notre croissance de 1083 notre projet en France euh est conditionnĂ© Ă  notre capacitĂ© Ă  faire baisser le marchĂ© c’est-Ă -dire qu’en fait 1083 grandira si on Si on achète moins et mieux et donc la consĂ©quence du dĂ©veloppement de 1083

C’est la rĂ©duction du nombre de jeans vendu en France et donc c’est lĂ  oĂą on voit que le made in France et la proximitĂ© sont hyper vertueux c’est qu’en fait on ira vers la quantitĂ© si on dĂ©sire si on si on si on prend plaisir Ă  consommer moins des produits bon marchĂ©

Et et mieux des produits de qualitĂ© qui vont au final coĂ»ter moins cher parce qu’on va aimer les porter plus longtemps hm hm et ça c’est quelque chose qui inscrit euh dans votre mission dans votre vision d’entreprise oui oui oui alors notre mission elle a pas encore

Mise Ă  jour avec la perma industrie mais il faut qu’on le fasse parce que notre mission depuis euh 7 ans donc avant mĂŞme que l’entreprise am mission existe c’est dans nos statuts amener chacun Ă  produire et consommer dans l’Ă©conomie circulaire donc on Ă©tait très Ă©conomie circulaire parce qu’on on y voyait le

CĂ´tĂ© systĂ©mique et puis en fait la circularitĂ© grâce au travail sur la permaindustrie ben on lui a donnĂ© un peu de recul de hauteur et on a vu qu’il y avait en plus de la circularitĂ© au moins cinq autres principes qui Ă©taient inspir dans la nature et donc on va rĂ©orienter

Notre notre mission dans avec cette logique de permaindustrie euh et en fait cette logique de se limiter on l’a plein d’endroits dans No statut par exemple on verse pas de dividende c’est c’est c’est statutaire on a des Ă©carts de salairire limitĂ© de 1 Ă  5 entre le plus bas et le

Plus haut on est mĂŞme pas de 1 Ă  3 aujourd’hui euh pas parce que on est des gentils juste si on veut avoir les moyens d’investir sur les gens sur l’environnement sur la perma industrie faut faut dĂ©financiariser un petit peu nos boĂ®tes il faut que l’argent qu’on

Gagne la richesse qu’on crĂ©e serve tout t les P et toutes les responsabilitĂ©s de l’entreprise responsabilitĂ© Ă©conomique s’il y a pas de rentabilitĂ© Ă©conomique ça ne dure pas responsabilitĂ© humaine si on respecte pas les gens au bout d’un moment ça pète et responsabilitĂ© environnementale si au bout d’un moment

On a plus les ressources nĂ©cessaires Ă  l’activitĂ© de l’entreprise pareil ça s’arrĂŞte donc en fait c’est pas un ou entre ces trois sujet il ne s’oppose pas c’est un et et voilĂ  pourquoi dans nos statut on Essie traiter ces trois dimensions euh euh avec un un juste

Équilibre entre tout ça et d’ailleurs la la logique le le le sens du mot Ă©cosystème c’est l’Ă©quilibre de prospĂ©ritĂ© rĂ©ciproque et c’est le sens de la permaindustrie c’est de dĂ©velopper un monde produire un monde euh oĂą la les richesses sont Ă©quitablement rĂ©parties rĂ©ciproquement rĂ©parties entre la nature

Et l’Ain très bien euh je vois que le temps file euh je tu tu tu parlais tout Ă  l’heure j’aimerais vous partager un exemple ce que tu parlais tout Ă  l’heure euh de deux choses la première c’est que tu donnais l’exemple des des agriculteurs et des et des de la

RĂ©glementation mise en place entre les diffĂ©rents pays dans le monde qui impactent du coup certaines industries en France potentiellement euh j’aimerais on a on a on a identifiĂ© peut-ĂŞtre que vous vous l’avez vu passer vous aussi euh un une intervention pardon de Julia fort qui est la fondatrice de la marque

De vĂŞtement loom sur BFM il y a quelques jours c’Ă©tait le 6 fĂ©vrier je crois qui rĂ©pond justement Ă  cette problĂ©matique de des industries françaises qui sont confrontĂ© Ă  des rĂ©glementations sociale et environnemental diffĂ©rente d’industrie internationale et qui du coup sont pĂ©nalisĂ©s par rapport Ă  ça tu parlais aussi de comment est-ce

Que on peut dĂ©ployer le modèle de la permaindustrie Ă  l’Ă©tranger pour Ă©viter d’aller exporter de la production française Ă  l’Ă©tranger et du coup d’aller exporter ce ce ce modèle lĂ  du coup on va on va on va on va passer l’exemple mais ma question qui qui suivra c’est comment est-ce que la perma

Industrie se positionne dans ce contexte international de libre Ă©change et voilĂ  donc j’aimerais bien que tu nous après le après avoir diffusĂ© l’Ă©change que tu nous parles toi de ta vision par rapport Ă  ça et que tu nous donnes un peu ton ressenti sur sur cet Ă©change lĂ  je vais

Mettre la vidĂ©o tout de suite ça dure une minute je vous laisse donnerz raison Ă  Julia for c’est que les règles du commerce ne sont pas Ă©quitables parce qu’effectivement on na’applique pas les mĂŞmes règles sur les produits importĂ©s que les produits fabriquĂ©s en France ça

C’est pas ça c’est il y a un billet quand mĂŞme la conurence mais mais c’est la la règle on le sait d’emblĂ© c’estĂ -dire que c’est inĂ©quitable les les premiers thĂ©oriciens du libre Ă©change disaient le libre Ă©change vous allez dire que c’est inĂ©quitable parce que les champs sont plus fortils en

France qu’en Angleterre et donc vous mettez en concurrence par le libre Ă©change l’agriculture française l’agriculture anglaise indĂ©pendamment des règles sociales simplement sur le fait que un champ en France est plus fertile qu’un champ les règles sociales et Environnmental oui j’entends bien mais ça veut dire que de toute façon

Concrètement chacun a des avantages ce qu’on appelle des avantages comparatifs et on a intĂ©rĂŞt pour l’ensemble de la communautĂ© Ă  se spĂ©cialiser dans ses avantages comparatifs je trve ça criminel de dire ça avantages compĂ©titifs du bangladch c’est de ne pas payer les gens l’avantage compĂ©titif du

Bangladh c’est de ne pas traiter les EAU usĂ©s qui sont issus des teintures les e usĂ©s sont rejetĂ©s directement dans les rivières les populations meurent autour de ça c’est ça l’avantage compĂ©titif dans le textile ce n’est pas une question de de de de de d’avantage de de

Terroir ou quoi que ce soit c’est l’exploitation des gens de la nature l’avantage compĂ©titif dans le toxyle et c’est la mĂŞme chose que dĂ©nonce les agriculteurs l’avantage compĂ©titif c’est pas que les chens sont plus productifs c’est qu’ils ont le droit d’utiliser des des pesticides qui sont catastrophiques

En fait pour les agriculteurs et pour l’environnement c’est je peux vraiment pas vous laisser dire ça parce que ça laisse Ă  penser qu’il y a une espèce de de jalousie ou ou de de mauvais jeu des industriels français et je trouve ça alors pas de mauvais je voilĂ  donc pour le un

Échange pour cet Ă©change je sais pas si si vous l’aviez vu aussi dans le dans dans le chat C cet Ă©change Thomas je sais pas si tu l’avais vu qu’est-ce que tu qu’estce que je je je suis 100 % alignĂ© euh avec Julien on a cofondĂ© en mode

Climat donc le une association qui rĂ©unit plus de 600 marques de mode qui veulent justement euh lĂ©gifĂ©rer plus sur les conditions de fabrication des vĂŞtements en gros c’est norme et puis elle est prĂ©sident du Mouvement impact France tout Ă  l’heure euh le le le le sujet des normes est un sujet euh

Parfois caricaturĂ© parce qu’en fait quand on parle des normes on dit pas nĂ©cessairement qu’il nous en faut moins on dit juste que ce qu’on ce qu’on se ce qu’on s’impose Ă  nous-mĂŞme ce qui nous structure c’est grâce aux normes que le mine France c’est reconnu comme quelque

Chose de vertueux parce qu’on traite nos usĂ©s comme le disait Julia parce qu’on rĂ©munère correctement les gens qui a des Ă©coles qui a des mutuels qui a des qui a plein de choses et en fait nous on demande pas Ă  le faire moins on demande Ă  ce que ce qu’on s’impose Ă  nous-mĂŞme

On l’impose aux autres pour que le niveau monte pour niveler vers le haut lĂ  le dĂ©bat qu’il a entre Julia monsieur c’est qu’ a Julia qui veut dire onelle vers le haut et le gars qui dit non c’est normal qu’onelle vers le bas bah

Non en fait ça marche pas ou en tout cas on est les de la farce et la planète farce donc totalement alignĂ© avec ce positionnement et le sens de la perma industrie c’est justement de d’expliquer une vision un cap qui nivelle tout vers le haut et qui est très applicable parce qu’avec ces

Lunettes lĂ  B quels que soitent les les choix que vous avez Ă  faire changer de voiture changer de boulot faire un projet stratĂ©gique ETA si vous mettez les lunettes de la permaindustrie c’est le sens du petitber sur le livre que vous pousseer le curseur de la proximitĂ© de la circularitĂ© de l’interconnexion de

La crĂ©ation se limiter de la diversitĂ© bah automatiquement en fait c’est pas la c’est pas la RĂ©volution la Perm industrie parce qu’en fait c’est pas l’idĂ©e de se dire merde je fais tout mal j’arrĂŞte tout et il faut tout changer et en fait ce ce truc il est vertigineux il

Est complètement rĂ©pulsif c’est pas ça la permaindustrie la permaindustrie c’est bah maintenant je pose mes anciennes lettes je mets les nouvelles et tous les prochains choix que j’aurai Ă  faire bah je vais essayer de pousser les curseurs sur ces six sujets et en fait ça rend du coup tous les choix de

Demain beaucoup plus euh accessible beaucoup plus stimulant beaucoup plus positif et au fur à mesure des choix finalement fait que se nettoyer de ce qui plus adapté pour embrasser ce qui fonctionne sur le long terme et ça fait du bien et et en fait en mettant ces

Lunettes non seulement on voit que ça fait du bien mais en plus on voit qu’il y a plein de choses qu’on fait dĂ©jĂ  qui sont dĂ©jĂ  du registre de la perma industrie et en fait le le le le sentiment que nous on a eu en l’Ă©crivant

Au fur et Ă  mesure qu’on s’intĂ©ressait Ă  d’autres boĂ®tes et cetera on s’est dit mais en fait la permaindustrie elle existe dĂ©jĂ  euh oĂą ce qui s’y rapproche le le cap de demain qui nous manque euh que nous on appelle la perma industrie euh il existe dĂ©jĂ  euh c’est accessible

C’est notre portĂ©e ça peut commencer tout de suite et euh ça nous nettoie assez rapidement de ce qu’on fait mal donc allons-y et et et on a fait le livre en ce sens super du coup ça ça me permet de d’aller sur le dernier sujet nous qui qui nous intĂ©ressait on a parlĂ©

Euh donc tu as parlĂ© de 1083 tu as parlĂ© de c’est qui le patron de moden euh est-ce que la question qu’on s’est posĂ©e nous aussi en lisant le livre c’est que est-ce que et c’est c’est la force moi je trouve qui est donnĂ© au modèle c’est

Que il y a beaucoup d’exemples de diffĂ©rentses secteurs d’activitĂ© qui sont donnĂ©s avec l dans la finance avec S avec S k patron pardon dans l’agroalimentaire avec Oden dans les cosmĂ©tiques et cetera et cetera mais la question qu’on se pose aussi c’est que quand on parle d’industrie on a

L’impression que ça peut ĂŞtre rattachĂ© Ă  un secteur bien par particulier est-ce que le modèle de la permaindustrie dans ses fondements et dans ses principes peut ĂŞtre adaptĂ© Ă  toutes les typologie d’entreprise que ce soit aussi des entreprises de services ou des entreprises de conseils ou des entreprises un peu moins en lien

Direct avec la nature avec le vivant avec les Ă©cosystèmes euh oui ben par exemple tu as citĂ© l’itaita c’est une c’est une boĂ®te d’investissement responsable c’est la euh ils sont pas ils ont pas d’autres matières premières que leur cerveau et leur choix d’investissement et ils font des choix permaindustriels en terme

D’investissement de poids de la finance dans les participations qui prennent enfin c’est en fait tout tout est dstructurant potentiellement donc tout est structurant potentiellement et en fait pour l’instant on na pas vu de d’exemple qui n Ă©it pas qui Ă©tait invisible avec les lunettes de la perma industrie on n pas

Une boĂ®te on se dit B non c’est pas applicable ouais et au-delĂ  de l’entreprise on n’ pas un choix personnel qui ne soit pas applicable ok donc on on a priori oui l’idĂ©e de faire ce livre c’est aussi de de d’augmenter le nombre de cerveaux qui qui challenge la rĂ©flexion qui l’

Enrichisse qui la nourrisse euh pour affiner tout ça et euh et l’ambition c’est juste que le plus rapidement possible on on pondre collectivement un isme qui nous rassemble tous qui nous polarise et qui du coup organise euh le changement du monde euh pour pas qu’on soit dispersĂ© trop longtemps parce que

C’est ça qui nous tue c’est qu’en fait on ne on n’est pas efficient dans notre transition euh parce qu’en fait on n’est pas clair dans notre destination hmm n’hĂ©sitez pas dans le chat si vous avez des idĂ©es de mots en isme qui pourrai illustrer le le ce nouveau modèle qu’on

Veut construire allez-y de de vos idĂ©es super merci beaucoup merci beaucoup Thomas euh est-ce que tu penses qu’en 2 minutes tu peux nous tu peux nous donner les les principales Ă©tapes Ă  mettre en place pour aller vers la permaindustrie sinon se transformer mĂŞme si tu disais que aujourd’hui il y a beaucoup

D’entreprises qui sembl savoir rĂ©pondent un peu dĂ©jĂ  Ă  ces principes euh est-ce que pour toi il y a c’est c’est une question j’ai j’ai dĂ©jĂ  un peu la rĂ©ponse parce qu’il y a des premières Ă©tapes qui sont donnĂ©es dans le dans dans le livre mais voilĂ  quelles sont les les les Ă©tapes

Principales par lesquelles passer pour se diriger vers le modèle de la permeindustrie en fait je vais je vais parler des des engagements parce qu’en fait lĂ  on a parlĂ© des principes c’est-Ă -dire le ce qu’on trouve inspirant dans la nature mais euh avant d’en arriver Ă  se dire ok je

Vais mettre ces lunettes lĂ  qu’est-ce qui fait qu’on donne envie Ă  des femmes et Ă  des hommes de prendre ses lunettes et en fait qu’est-ce qui fait qu’on rend dĂ©sirable la perma industrie qu’est-ce qu’on qu’est-ce qui fait qu’on rend dĂ©sirable les principes de la nature c’est une autre question qu’on s’est

PosĂ© pour Ben accĂ©lĂ©rer la transition des gens et on a trouvĂ© cinq engagements humains qui nous paraisse assez fondamentaux pour accĂ©lĂ©rer cette dĂ©sirabilitĂ© du changement de modèle euh le premier c’est la proximitĂ© j’en ai dĂ©jĂ  parlĂ© euh mais en fait plus on est proche des consĂ©quences des choix qu’on

Fait plus ça nous engage euh un dĂ©rivĂ© de la donc la proximitĂ© c’est en kilomè en distance mais c’est aussi peu d’intermĂ©diaire c’est aussi la proximitĂ© immĂ©diate s’il y en a qui fument parmi vous bah le cancer est dans dans est dans est dans 30 ans donc en fait vous

Continuez de fumer alors que le jour oĂą le mĂ©decin vous dira c’est dans 30 jours bah vous allez arrĂŞter parce que la prox itĂ© de la consĂ©quence est tout de suite h et donc cette proximitĂ© elle est clĂ© dans un dĂ©rivĂ© de la proximitĂ© c’est la simplicitĂ© c’est la proximitĂ© de

ComprĂ©hension on est dans un monde tellement complexe que ça dĂ©sengage c’est le cas notamment de la dĂ©mocratie c’est trop compliquĂ© et en fait quand c’est compliquĂ© ben on on s’Ă©loigne ça ça nous dĂ©sengage donc le deuxième engagement c’est de faire c choses simples le trème c’est nourrir la confiance c’est-Ă -dire

Vraiment s’accompagner se donner confiance se donner envie de ces changements lĂ  euh le 4ème engagement qu’on a identifiĂ© c’est s’Ă©merveiller euh c’est-Ă -dire bah contempler la nature et et voir ce qu’elle est capable de faire qui est extraordinaire et du coup ben s’en Ă©mouvoir et et du coup se

Rapprocher d’elle et le 5ème principe qu’on a identifiĂ© euh c’est persister parce que la nature a cette capacitĂ© Ă  ĂŞtre intarissable qui est absolument remarquable et et pour nous ces cinq engagements c’est vraiment euh le moyen de transformer euh une thĂ©orie des principes en envie euh en action euh humaine parce qu’en

Fait ça nous touche voilĂ  donc c’est comme ça que je peux rĂ©pondre mieux Ă  ta ta question c’est très bien et c’est euh ouais c’est c’est c’est et je peut-ĂŞtre pour euh rajouter un un petit Ă©lĂ©ment pour euh pour complĂ©ter moi il y avait un un point que je trouvais euh

IntĂ©ressant donc ça c’est c’est en terme de en terme de valeur en terme assez concret c’Ă©tait le le le cĂ´tĂ© de cartographier son Ă©cosystème que je trouve intĂ©ressant et aujourd’hui nous on le remarque mĂŞme avec avec lesm pour Ă  l’Ă©chelle de de rivage mais Ă  l’Ă©chelle de toutes les autres

Entreprises c’est que on se rend compte que euh on a beaucoup Ă©voluĂ© dans un dans dans des dans des systèmes Ă©conomiques oĂą on avait peur de la concurrence oĂą en fait on parlait de concurrence et on parlait de de de de ces termes qui Ă©taient un peu un peu

NĂ©gatif quoi et qu’en fait en cartographiant et en allant Ă©changer avec ses partenaires en allant Ă©changer avec d’autres personnes qui font la mĂŞme chose que nous et donc de les identifier ça permet aussi d’aller plus vite euh et de voilĂ  de de d’avancer dans un certain sens quoi et qu’on trouva intĂ©ressant et

Donc c’est une des premières Ă©tapes aussi que tu donnes la cartographie la cartographie fisation je sais pas comment on dit ça mais pour aller vers le modèle de la permaindustrie euh voilĂ  que je trouvais pour ma part intĂ©ressant de de rajouter quoi ouais très juste merci euh super

On on arrive à la fin on a eu alors on a eu pas mal de questions tout au long du tout au long du du webinaire merci beaucoup à tout le monde est-ce que on a encore une petite minute pour prendre quelques questions et après on vous dira quelques quelques mots de

Fin je sais pas si est-ce qu’on a eu d’autres ouais d’autres questions je vais laisser clĂ©ence prendre la parole pour les questions il y a une question de auquel on n pas eu le temps de rĂ©pondre qui Ă©tait au-delĂ  de la proximitĂ© est-ce que chez 1083 vous fixez une limite de croissance

Oui ben pas d’export pas croĂ®tre le poier moyen des gens l’indice de vente mais plutĂ´t les engager Ă  vendre Ă  parler de 1083 autour d’eux pour qu’il y ait un maximum de gens qui consomment moins et mieux et l’idĂ©e de rĂ©gionaliser la production c’est-Ă -dire en fait de ne pas faire

D’usine indĂ©finie qui arrose le monde mais plutĂ´t que dĂ©velopper des ateliers de proximitĂ© qui sont plus proches du territoire et qui engagent les gens parce que nous on n pas la PUB le marketing pour faire rĂŞver on fait rĂŞver avec notre cĹ“ur avec notre savoirfaire

Faire et pour ça on a besoin d’outil de mĂ©diation entre les consommateurs et nos savoir-fa et l’usine il y a pas mieux il y a pas mieux comme outil de mĂ©diation l’usine c’est un outil de production de bien mais c’est aussi un outil de production d’Ă©motion si vous aimez le

Vin que vous allez chez le vigneron la bouteille de vin que vous allez acheter chez vigneron elle va ĂŞtre meilleure et moins chè au mĂŞme prix Ă  goĂ»t Ă©gal si vous l’achetez chez vigneron après une heure de visite que si vous l’achetez au supermarchĂ© et chez le vigoron vous allez mĂŞme partir avec

Trois caisses et vous allez en faire goĂ»ter ça Ă  vos potes et cetera et donc ça montre Ă  quel point la proximitĂ© le lieu de production sont des lieux d’engagement c’est pour ça que du coup ben voilĂ  on on tend vers ça parce que ça ça coche tout tes

Cases merci on a une autre question de Sylvia auquel tu as partiellement rĂ©pondu elle posait la question qui dev convaincre en premier et de la manière la plus dĂ©cisive de la nĂ©cessitĂ© d’adopter une industrie permanente et tu nous avais dit entre autres les les autres consommateurs et elle elle pose

Également la question de est-ce que c’est plutĂ´t les producteurs les distributeurs les agriculteurs les politiciens les Ă©conomistes les grandes entreprises la grande finance dans tous ces ces partenaires ces parties prenantes aujourd’hui pour transitionner euh quels sont les maillons qui te paraissent les plus clĂ©s la prochaine personne que tu vois

Ok en fait si on fait tout ça lĂ  il y a vendre dit il y avait le lancement d’une usine de recyclage assez moderne de du polyester en fait la transformation du polymère en monomère pour ĂŞtre vraiment un cycle infini c’est une inovation qui est Ă  ClermontFerrand

Et qui s’appelle car bios et il y avait la la visite de de Bruno Le Maire et donc j’ai saisi l’opportunitĂ© d’ĂŞtre invitĂ© Ă  tĂ©moigner pour pour lui dire perma industrie euh pour lui fer le bouquin euh euh voilĂ  en fait pour moi on est tous important et et donc avoir

Le rĂ©flexe comme de s’y mettre au prochain choix d’en parler Ă  la prochaine personne je pense que c’est ce qui are plus structurant rapide ok merci pour cette rĂ©ponse trop bien ben merci beaucoup Thomas merci beaucoup Ă  tout le monde on va dire quelques mots pour pour

Terminer du coup il y a clĂ©ence qui va partagerel quelques quelques liens dans le dans le chat le premier c’est le lien vers ton livre que tu as coĂ©crit Thomas la perme industrie je vous le conseille tous et toutes Ă©videmment euh très très inspirant et ensuite pour

Parler un peu plus de rivage on a deux prochains webinaires on va vous envoyer du coup les liens d’inscription sur cette mĂŞme thĂ©matique de quand le vivant inspire l’entreprise donc avec le premier qui aura lieu le 14 mars prochain euh avec Marguerite labord qui est global director de Mustella pour

Venir nous parler de l’entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative en pratique et le 17 avril Ă  midi avec Olivier amant qui viendra nous parler de la robustesse du vivant donc voilĂ  encore de deux prochains deux prochains invitĂ©s de marque euh et enfin on vous disait en introduction on a sorti notre notre

Atelier suivz la piste du vivant qui est un atelier en 3h Ă  faire dans le cadre de l’entreprise donc pour les organisations on fait une rĂ©union d’information le 28 mars Ă  midi on vous envoie le lien aussi pour vous en parler un petit peu euh de enfin mĂŞme beaucoup de de cet atelier

Euh et voilà et puis euh on vous incite à nous suivre sur Linkedin sur Instagram et à vous abonner à notre Newsletter voilà merci beaucoup pour à tout le monde merci beaucoup Thomas cétait merci à toutes et tous pour les échanges merci à vous deux CLS riche et

Et puis on vous dit à bientôt pour tout le monde et à bientôtas salut bonne journée salut bonne journée au revoir à tout le monde

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