Par Gilbert Buti, professeur émérite d’histoire moderne à l’Université d’Aix Marseille et chercheur au CNRS – Laboratoire TELEMMe.et Aziza Gril Mariotte, directrice générale du Musée des tissus de Lyon et Professeur des universités en histoire de l’art Aix-Marseille université et chercheur à l’UMR TELEMMe

    Cette conférence à deux voix sera proposée en deux parties distinctes. Elle abordera tout d’abord le développement considérable des échanges avec l’Asie au XVIIIe siècle, favorable à la diffusion de ce « goût de l’Asie » puis l’exemple significatif du commerce des indiennes, produit importé d’Asie et transformé à Marseille et en Provence dans les nombreuses manufactures qui s’implantent alors.

    [Musique] alors bonsoir à tous on est ravi de vous accueillir avec Marie José linou donc conservatrice en chef du musée du château Borelli musée des Arts des arts décoratif et de la mode puisque vous savez enfin peut-être vous ne le savez pas tous mais nous avons donc coorganisé

    Un cycle de conférence en lien avec leur exposition du moment donc vous avez laaffiche devant vous l’Asie fantasmé histoire d’exotisme dans les arts décoratifs en Provence au 17 18e et 19e siècle et dans ce cadrelà donc nous vous proposons un 3ème rendez-vous aujourd’hui et donc je remercie Aziza griis Mariotte d’être présente parmi

    Nous et Gilbert Buti pour cette conférence ce soir sur Marseille au 18e siècle le le goû de l’Asie Aziza grill Mariotte et directrice du du Musée des Tissus à Lyon elle est également donc donc professeur également à ex-marseille université Gilbert est professeur émérite d’histoire moderne à ex-marseille université chercheurs au

    CNRS ils ont tous deux ils travaillent tous deux aussi ils sont membres associés au laboratoire telem et donc ce ce soir donc nous vous proposons une conférence en lien avec ce ce goût de l’Asie Gilbert Buti interviendra plus spécifiquement sur le développement des des échanges commerciaux qui se sont développés

    Énormément au 18e siècle donc entre l’Asie et Marseille et asisagri Mariotte qui a beaucoup travaillé sur la la question des Indiennes interviendra plus spécifiquement sur sur ce ce ces indiennes justement cette matière première qui a été euh manufacturé transformé dans les entreprises Marseille mais qui provient aussi d’Asie

    Bien entendu donc on abordera ces questions avec eux je laisse la parole à Marie José peut-être pour nous dire un petit mot aussi sur euh sur l’exposition qui est une très belle exposition et que je vous invite véritablement à à découvrir je crois qu’elle a lieu

    Jusqu’au mois de mai tu nous le diras oui oui oui bonsoir mais j’ose pas imaginer qu’il a quelqu’un dans cette salle qui n’it pas vu l’exposition je je peux pas l’imaginer enfin en tout cas si c’est le cas je vous invite très fortement à aller la voir puisqueeffectivement elle a lieu

    Jusqu’au 20 mai et que c’est une exposition qui dure depuis un certain temps maintenant tout simplement parce que nous avons elle a donné lieu à plusieurs rotations puisque nous exposons beaucoup d’objets mais également des tissus des textiles et comme vous le savez les textiles c’est fragile on ne peut pas les exposer

    Pendant un an d’affilé donc notamment et particulièrement les Indiennes nous avons opéré trois rotations dans le le département mode avec un un certain nombre de de de vêtements de tenues qui d’ailleurs nous ont été très généreusement prêtés à la fois par le Musée d’histoire de la ville de Marseille mais également par d’autres

    Musée le musée de Jouan Josa notamment et également des particuliers donc je vous invite à venir à voir puisque dans de mois ce sera terminé alors pour en revenir aux indiennes je voudrais évidemment remercier euh les nos deux conférenciers qui sont là ce soir je connais un petit peu mieux Aziza grill

    Mariotte puisque nous avons travaillé ensemble notamment sur cette exposition nous avons eu la chance catalogue qui a été publié à cette occasion euh et c’est c’est grâce à elle que nous avons pu justement bien comprendre à la fois d’où venaient ces indiennes comment elles avaient pu être constituées et puis le

    Goût le goût de ces indiennes du 18e ou 19e siècle qui apparaît finalement de façon assez différente puisqu’on voit bien qu’au 18e siècle l’aristocratie porte porte des Indiennes on le voit d’ailleurs très bien au musée mais également suite au 19e siècle à Marseille et bien c’est un c’est un

    Presque un uniforme je dirais enfin c’est peut-être un peu exagéré qui va qui va entrer dans dans toutes les classes sociales que ce soit les les dames de la bourgeoisie mais également les les dames du peuple et on le voit très bien actuellement aussi avec la présentation d’un gilet de pêcheur qui

    Appartient aux collections du Musée d’Histoire de Marseille gilet de pêcheur en indienne est quand même assez rare je sais pas exactement si c’était vraiment un musé de pêcheur je pense qu’aziza pourra mieux répondre que moi voilà en tout cas je je je vais laisser la parole à nos spécialistes et puis je vous

    Remercie évidemment de de votre écoute et je vous attends au château borellie merci voilà on se retrouve après la conférence vous pourrez poser des questions donc à Gilbert Buti et à zizagri Mariotte à tout à l’heure [Musique] [Musique] voilà bonsoir à toutes bonsoir à tous merci pour ces mots d’accueil ces

    Présentations merci également pour cette organisation et l’invitation sur cette thématique Marseille porte de l’Orient voà formule je dirais classique et banale c’est en 17 1869 que Pierre puvie de Chavane réalise le fameux tableau que vous connaissez de qui est intitulé Marseille porte de l’Orient sur le pont d’un navire qui

    Rentre dans laarade de Marseille on reconnaît aisément des passagers turc et leventin ce qui évoque bien sûr le proche orient l’expression porte de l’Orient et toutefois antérieure mais renvoie sans doute au même espace proche oriental ainsi en en 1832 en quittant Marseille pour se rendre à Beyrouth la

    Martine qui avait été reçu par l’Académie de Marseille présente Marseille assise aux portes de la France et il en est de même peu après pour Victor Hugo à qui on doit en 1839 cette fameuse formule et alors qu’il quitte Avignon il a déjà dans les nuit d’Avignon un souffle du ciel de

    Grèce et d’Italie on sent à ce courant charmant que la porte de l’Orient est là tout près entrebaillée il s’agit assurément du Proche Orient ou du Levant qui a occupé une place majeure dans les activités commerciales de Marseille au 18e siècle c’est ce que rappelle bien entendu Joseph Vernet dans son fameux

    Tableau hein du port de Marseille au milieu du 18e siècle toutefois en 1869 lorsque puvi de Chavan peint son tableau est inauguré le canal de sueze qui ouvre à Marseille pas seulement à Marseille mais qui ouvre à Marseille la route de l’océan Indien et de la Chine vers un Orient Extrême dont Marseille

    Devient la porte pourvoyeur d’épic de soirie de porcelaine c’est cet Orient lointain qui est au cœur du goût de l’Asie qui gagne Marseille un goût qui est transmis à partir de ce levant proche de cet Orient rapproché pour prendre le terme de fernandrodel mais également qui va être ensuite amené à

    Essayer de trouver des routes des routes terrestre pour aller directement puiser ses richesses ses saveurs directement dans le monde extrême oriental mais la route terrestre ne donnera pas satisfaction et c’est la voie maritime le chemin de la mer qui va à partir de 1769 être la voie majeure pour atteindre

    L’Orient extrême mais c’est en effet à partir des proches et Moyen-Orient par cet Orient rapproché que Marseille a connu et apprécié les saveurs les odeurs les couleurs de l’Orient extrême celle des épices des soiries et des porcelaines le Levant constitue jusqu’à la fin du 17e siècle l’espace commercial

    Le plus important pour Marseille dès le 11e siècle voire avant Marseille a reçu ses produits emblématiques de la loentanasie par l’intermédiaire de marchands vénitiens génois catalans langedossien et bien plus tard portugais après la découverte de la route du Cap de bonneespérance mais pas aussitôt après la découverte de cette route comme

    On a pu parfois l’écrire avant l’utilisation de cette route et la venue à Marseille de marchand portugais des Marse se sont rendus eux-mêmes à la suite des expéditions organisées par Jacques cœur à la source de proximité à savoir aux échelles du levent ils sont allés s’approvisionner en épices et en

    Condiments en poivre canelle coup de girofle gingembre no muscade cardamom ces drogues étaient demandées par la pharmacopé par l’art culinaire par la fabrication de cosmétiques et par la préparation de teinturees les Marseillais vont à Chypre magoue à Alexandrie à Constantinople à halepe et redistribue au-delà du la Sidon une

    Partie de ses produits produits peu volumineux mais de grande valeur depuis le 16e siècle Marseille a également une des principales villes européennes pour l’importation d’indienne ces cotonades produites dans l’Empire ottoman en Perse et en Inde et je laerai bien sûr je serai très bref à ce propos dans la

    Mesure où Aziza développera bien sûr ce c’est l’arrivée des Indiennes les transformations à Marseille puis la diffusion en Provence en revanche il est un autre produit he qui a été aussi acheminé par Marseille à Marseille et au-delà c’est un produit consommé localement redistribué il s’agit du Moka

    Le moka le kawa le kawa hein ce produit de la province Éthiopie éthiopienne de de CAFA est cultivé donc en Arabie heureuse l’actuel Yémen aurait été introduit à Marseille en 1644 à partir de l’Égypte Alexandrie plus précisément par le voyageur pierre de laarocque de Marseille la liqueur qui

    Chasse le sommeil comme on a pu la nomé aurait gagné Paris et au-delà également à partir de la voie vénitienne cependant à partir des années 1730 le moka d’Arabie cède la place au café des îles d’Amérique où les caféers auraient été implantés par des Malouins comme l’auraient fait des Hollandais en Asie

    Du Sud-Est et donc le moka va être consommé très peu à Marseille et une redistribution va être effectuée notamment en Suisse et en Allemagne du Sud mais outre laaroc mais cependant Marseille devient un grand port cafayer he mais des cafés des Antilles des cafés des îles d’Amérique donc des Indes occidentales

    Mais outre laaroc qui a transmis à Marseille le goût du Moka d’autres voyageurs ont fréquenté le monde de leventin et abordé les Indes orientales en laissant des descriptions de diverses natures et des réflexions générales y compris commerciales mais sans véritable projet sans véritable plan pour courtcircuiter les échanges avec l’Asie

    Lointaine c’est le cas de jean-mathtiste Tavernier c’est le cas de Jean Chardin de Joseph pyon de tourneoffort et peut peut-être avant ses voyageurs du Marseillais Vincent Leblanc et si le révérent-père Philippe avril entreprend un voyage en divers États d’Europe et d’Asie pour découvrir un nouveau chemin

    De la Chine récit qui sera publié à la fin du 17e siècle c’est pour porter les lumières de l’Évangile ce qui ne correspond pas vraiment aux attentes et aux souhait des marchands et négociant de Marseille qui songe à aller directement par la voie terrestre vers le monde extra levantin mais pour

    Contourner l’intermédiaire levanttin et se passer des onéreux service des Vénitiens et des Portugais les Marseillais ont donc songé au 17e siècle et plus encore au 18e siècle à développer des liaisons terrestres à travers le monde ottoman la connaissance de ces lointaines contrées se précise comme un témoigne la circulation non

    Seulement de récit mais également de cartes et plans comme cette carte qui est en dépôt aux archives de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille les informations circulent circulent de la Méditerranée orientale au golf arabo-persique et ce par toutes sortes de vecteurs le père avril rappelle par exemple l’usage encore des pigeon

    Voyageurs pour transmettre les informations d’Alexandrette le port d’Alep à Halep d’Alep à Bagdad de Bagdad à bassoura pour rentrer dans le golf arabo-persique les Marseillais désirent donc atteindre l’océan Indien et elle est puiser des produits asiatiques à la source passer des échelles du levent aux échelles de l’Inde pour cela quatre

    Routes s’offrent à eux une route qui va descendre le long du Nil à partir d’Alexandrie ou bien parallèlement mais sur la péninsule arabique la route de la Mecque et peut y avoir également la voie maritime la mer Rouge cependant la mer Rouge est particulièrement difficile à envisager pour la remontée des navires

    Des bateaux à voile enfin il y a la traversée de la Mésopotamie traversée difficile mais qui est exploré exploité et qui va être l’occasion de nombreux projets ces projets dont il reste beaucoup de paperace et autant de souvenirs pour reprendre les termes de charlerou sont portés au milieu du 18e

    Siècle par des négociants marseillais comme Ménard Magalon ou Jacques Sandi ils sont souvent soutenus par la Chambre de commerce mais ces projets se heurtent à trois obstacles majeurs d’abord les frais de route les frais de transbordement d’assurance le trajet par caravane les droits multiples intermédiaires sans oublier les risques

    Y compris les pillages par les Bédouins en cours de route deuxième difficulté c’est la présence étrangère anglaise et hollandaise qui signifie aussi là les problèmes de de prise de capture et puis surtout surtout l’obstacle majeur l’obstacle majeur est un obstacle institutionnel que l’on retrouve d’ailleurs exprimé au centre de la correspondance entre des

    Négociants marseillais des représentants qui sont à Bagdad et qui sent aussi à Bassora à Bassora et vous avez ici hein cette formule qui indique un petit peu cette cet obstacle avec du travail et de la constance Marseille pourrait attirer dans la Méditerranée un commerce nouveau et part une partie dessus de l’Inde par

    La voie d’halepe par le port de bassoura et par les caravanes car Marseille comme tout autrre port ne peut naviguer par le cap de besérance ni entreprendre des expéditions qui sont réservées au privilège exclusif de la Compagnie des Indes nous sommes ici en avril 1768 ce

    Qui rappelle la la voie du cap de bonneesérance pourrait être empinté les Marseillais les provinçaux ne sont pas de piètrre navigateurs mais le passage est verrouillé verrouillé par le monopole de la Compagnie des Indes et c’est ce cet obstacle qui va être finalement levé levé indirectement par les

    Marseilles Marsille qui sont à l’écoute car la Compagnie des Indes oriental qui est basée en Bretagne à l’Orient le port de l’Orient d’ailleurs vient à pour nom cette cette ce lien qui était affecté au port pour multiplier les relations avec les Indes orientales et donc le la

    Compagnie des Indes oriental a dans les grands ports européens français en particulier des correspondants et il y a à Marseille les frères audiber les frères odudiber qui sont les représentants ou plutôt même les intermédiaires intermédiaires entre la compagnie des aines orientales et la Compagnie Royale d’Afrique une compagnie

    Qui a eu pas mal de déboirs dans de multiples créations mais qui désormais au du 18e siècle est une compagnie qui apporte à Marseille de multiples produits le le blé mais aussi le corail et ou bien la la cire et bien c’est la suspension de ce monopole je

    Dis la suspension j’ai pas dit la suppression de ce monopole en 1769 qui va être à l’origine du boom asiatique parvois maritime après 1769 et c’est en grande partie lié aux informations des frères odiber d’ailleurs les frères odiber sont les premers é très bien informé sont les

    Premiers à lancer armé des navires vers l’océan Indien ils le font et à leur suite Marseille comme une large partie de l’Europe marchande mais Marseille se prend d’engouement pour l’océan Indien les navires marseillais emprunte la route du Cap de Bonne Espérance route qui avait été ouverte mais qui est

    Désormais laisser libre au commerce libre puisque la Compagnie des Indes orientales a plus depuis 1769 son monopole la cité faosséenne est donc emportée par ces voyages vers l’océan Indien emporté c’est une véritable frénésie indienne qui s’empare alors de Marseille depuis les masques àarèges c’est-à-dire île Bourbon actuelle

    Réunion Île de France Act Maurice ou Rodrig cher le clésio bien à partir de ces îles de à part des masquarges les Marseillais se livrent à un commerce assez étonnant le commerce qui est qualifié par les capitaines eux-mêmes comme le capitaine blan car qui a publié un important manuel du commerce de

    L’Inde qui a laissé également des récits de quatre voyages en dans l’océan Indien et bien ce commerce d’Inde en Inde ça rappelle en fait un cabotage un cabotage un grand cabotage que les provinçau pratiqué en Méditerranée sous le nom de caravane maritime ou également voyage à l’avant ou encore voyage à la cueillette

    Et bien c’est cette cuillette ce tramping qui est effectué dans les EAU de l’océan Indien et c’est exercé ce cabotage qui rappelle le cabotage Méditerranée par plusieurs critères d’abord par la durée des campagnes 20 24 mois hein donc une absence longue par les techniques également car les bâtiments

    Les navires sont prêtés sont loués sont affraités à des March extérieur au masqueargne c’est également par la présence de correspondants dans les porort indien et également autre point qui VE est un gros handicap pour les capitaines c’est la désertion le libertinage de nombre de marins et il faut donc trouver régulièrement à

    Compléter les équipages alors certains capitaines d’ailleurs ont fait les deux ont participé à la caravane maritime en Méditerranée et on les retrouve dans l’océan Indien qui pratique aisément cette forme de commerce Jean-Louis André de Marseille Joseph liotau de Mar Louis Bremont de la siota depuis les masqu àarges certains capitaines se lirent

    Aussi à la traite négrière traite négrière en allant acheter des captifs que l’on appellera esclav quand ils seront vendus outre mer don acheter des captifs dans certaines certains sites comme Mozambique comme Kiloa pour aller les vendre vers les plantations de l’océan Indien î de la Réunion ou Île de France mais

    Aussi pour aller les les acheminé vers les Entilles ce qui est une une astuce je dirais pour les capitales de Marseillais car théoriquement tout navire provinçal marseiller qui va dans l’océan Indien et en Chine doit obligatoirement s’il est autorisé à y aller mais obligatoirement le retour

    Doit se faire à l’Orient ah mais si on revient depuis les Antilles on revient pas depuis l’Asie on vient de des Caraïbes alors à ce momentlà on arrive on rentre à Marseille c’est donc une astuce pour essayer de courcircuiter le privilège de des de l’Orient pour les retours Marseille

    Va se trouver ici lié et avoir une un rôle important dans C océen indien si je fais la comparaison avec tous les armements des autroports français bien sûr l’Orient est en tête vous comprenez pourquoi à cause de ce monopole des retours et puis il y a l’habitude expérience tradition mais Marseille a

    Une activité avec l’océen indien et au-delà je vais revenir vers la Chine avec ici une supériorité par rapport à Bordeaux à saint-mano La Rochelle Nant donc Marseille devient le deuxè port 2è port pour l’océan Indien à partir du milieu du 18e siècle le commerce des Indes est un commerce qui va être à

    L’origine aussi d’une d’une ouverture très forte qui avait été déjà amorcé au début du 18e siècle par d’autres armateurs armateurs qui avait dirigé des opérations vers la mer du Sud et vous voyez sur cette carte la dilatation extraordinaire de l’espace commercial de Marseille àonz jaune ici vous avez le le

    L’espace commercial de Marseille au début du 18e fin 17e début 18e et c’est surtout centré sur la Méditerranée avec le le levent en revanche à la fin du 18e siècle on voit la progression très nette des Entilles qui font presque jeu égal avec le Levant mais nous voyons aussi

    Deux éléments un petit peu qui peuvent paraître marginaux l’importance de la mer du Sud hein autour de de de conception de Lima de Kalao et c’est des opérations qui ont été montées par des frères provençaux marseillais les frères Raymond et Jean-Baptiste brunit Raymond Jean-Baptiste brunit retenent ses noms

    On va les retrouver bientôt bien mais il y a aussi les opérations vers vers l’Asie et simplement sur ce diagramme voyez bien sûr comparé aux Entilles ou au levant le rôle des indind oriental à l’extrême fin du 18e siècle est réduit mais il y a une très forte poussée une

    Très forte progression il faut savoir que ce commerce vers les Indes ou vers la Chine est un commerce de riche un commerce qui est aux mains de grosses fortunes de la place ce sont souvent des négociants protestants apparentés ou non au frères odiber il en é ainsi notamment

    De Jacques rabot Jacques rabau que vous voyez ici sur cette gravure qui n’est pas très très très nette mais que dans quelques jours sans doute j’aurai un cliché bien plus net Jacques rabot avac son épouse philippine beau et leurs enfants et jacquesabo qui montre en arrière-plan rideau ouvert des navir un

    Navire la philippine qui rappelle le nomion de l’épouse et qui montre un navire qui va partir vers l’océan Indien Jacques Rabo c’est une des plus grosses fortunes de la place de Marseille il y a hug HUG lené puis Jacques Rabo c’est un personnage extraordinaire j’ouv simplement une petite parenthèse pour

    Vous dire que la fam des descendants de la famille de Rabo descendants m’ont confillé les papiers les archives de Jacques Rabo et je peux vous dire que c’est extraordinaire j’ur peut-être l’occasion de venir vous en parler car c’est une grande figure du commerce de Marseille une figure qui a eu un destin

    Tragique mais qui a marqué de son empreinte le commerce de Marseille et notamment vers l’Inde et ensuite vers la Chine jacquesabo qui est associé qui est allié avec les frères beau jean et David beau avec Jacques Solier avec HUG Len avec JAC Sandi bien là font des affaires des

    Opérations avec les l’Inde avec la Chine il faut grosse fortune car les capitaux sont immobilisés pendant de longs mois voire de longues années il faut 4 à 6 mois 8 mois 12 mois tenir compte des conditions de navigation de la mousson de la lourdeur des investissements la nécessité de gros navires 400 700

    Tonneau avec des coques parfois doublé de cuivre et la rue d’AC de voyage lutter contre la mortalité liée au scorbut et fait aussi bien sûr être attentif au libertinage aux désertion lauissante maison Rabo est établie en Inde et a des correspondants à pondichéie des comptoirs à chandagor afin que les capitaines puissent

    Disposer là d’assortiment nécessaires à leur cargaison ils ont également des liens étroits avec une manufacture d’indienne au Bengal et avec ses divers associés Jacques en rabau a organisé une trentaine une trentaine de voyages sur 72 entre 1771 et 1785 soit 4 à 5 expéditions par an les bénéfices bruts

    Sont énormes c’est lorsquon av un petit peu la comptabilité on est stupéfait de voir les rapports de ces voyages longs et qui mobilisent des capitaux importants et les plus grosses fortunes de la place les bénéfices annuels sont de l’ordre 40 50 60 % parfois 120 150 % c’est considérable oui oui oui fabuleuse

    Asie oui on peut fantasmer le rétablissement du monopole de la Compagnie des Indes cependant va provoquer un remou la colère très vive colère il faut relire les textes de Jacques Rabo furieux quand il apprend que l’État rétablit le monopole de la Compagnie des Indes en 1785 mais pour autant l’élan n’est pas

    Brisé nlan est pas brisé car les négociants mars ont d’autres corps dans leur arc et ce que fait JAC Rabo ce qui va finalement il va armer des navires sous d’autres pavillons le pavillon français ne lui est plus autorisé il va armer sur le pavillon savoyard et on va

    Avoir une série ici d’opérations menées avec des partenaires pour cette OP ces opérations lointaines deux éléments cependant vont accélérer ou modifier les les l’accélération de ces voyages d’abord les les résistances de jacquorabo et d’autres négociants marsill qui sont associés à lui comme Jacques Saier mais ces résistances vont provoquer finalement

    La lutte contre la Compagnie des Indes et en 1790 avec les privilèges qui sont abolis c’est aussi les privilèges de la Compagnie des Indes orientales et de la Chine désormais donc la route est libre la route est ouverte or à ce moment-là ce produit aussi un événement international de grande importance c’est

    Une guerre entre les les les Anglais et des princes indiens et cette guerre va avoir des incidences directes dans la mesure où les Anglais qui effectu des voyages importants vers l’Inde et la Chine se trouvent à être en partie bloqué vont voir les les les voyages diminuer fortement donc il y a

    Finalement une place une place à prendre un une place à saisir un relais à assurer et les négociants marseillais vont s’engouffrer hein c’est dans ce contexte là que Jacques rabot et d’autres associés notamment des banquiers de Genève vont développer leurs activités vers la Chine vers canton notamment parmi les associés de

    Jacques arabo il y a bien sûr ses beau frères Jean et David be Jean et David be souvenons nous bientôt je remparlerai peut-être ce sont les deux armateurs marsilla qui ont armé le solide confié au capitaine Étienne marchand le premier bâtiment avoir fait le tour du monde

    Avec le drapeau tricolore est parti en 1790 revenu en 17 92 donc beau Rabo la flch ravinesque des négociants marseillais associé à des partenaires bien souvent protestant jeun vois notamment Pierre Moutou hein ou Jean Théodore Rivier fi et les banquiers sa et Biderman en 1789 alors une seule expédition a été

    Menée vers quanton par des navire français et entre 90 et 93 au début de la guerre d’Angleterre qui va provoquer une cassure une rupture brutale et nette du trafic de Marseille bien entre 90 et 93 ce n’est plus une expédition mais se se expéditions deux qui sont organisé à

    Partir de l’Orient deux depuis dunkererk mais trois au départ de Marseille Marseille qui confirme sa place de première place française pour le commerce avec la Chine les cargaisons sont composés à l’allée de du méditerranéen hein du corail corail rose corail rouge par exemple quelques draps du drap de laine provenant des fameuses

    Manufactures de de Langedoc et quelques produits métallurgiques mais cela représente vous le voyez finalement assez peu hein dans ce voyage vers la Chine dans ce tableau assez peu car c’est surtout l’argent qui est important l’argent que l’on amène sous diverses formes de piastrre de lingot ou autre

    L’argent qui va être amené pour acheter des produits en Asie acheter des produits en Asie car les chinois comme les Indiens sont peu intéressés par les produits européens et en revanche il faut acheter c’est les produits donc locaux et au retour retour dans les cargaisons comme vous voyez ici bien sûr

    Ce sont les prix les éléments les produits au goût au goût de l’Asie qui peu à peu se sont répandus he des porcelaines soiries épices et ce sont aussi d’autres étoffes les nanquins vous voyez cette cargaison du ce navire qui s’appelle le liberté au retour d’ de Chine en 1793 vous avez porcelaine

    Canelle poivre lac racine pour la médecine poivre mais surtout des nquins et nquins ce sont tout simplement des cotonnades des cotonnades chinoises qui font fureur en Europe et en France qui servent à la confection de pantalons de de culottes très en vogue tout au moins jusqu’à la fin du 18e siècle puis la

    Mode déclinera pour de raisons d’abord c’est la mode qui varie et mais aussi aussi parce que sur place en Europe on fabrique on fabrique des lanquins comme on a fabriqué des des Indiennes alors ceci pour conclure ce panorama ce ce tour d’horizon ce voyage vers vers l’Asie avec ses diverses ramifications avec ses

    Diverses routes avec ses acteurs anonymes ou particulièrement prestigieux quel héritage quel héritage bon disons que d’abord les trois dernière expédition glorieuse qu’on a pu voir de Marseille pour l’Inde et la Chine ont eu des résultats reconnaissant-le décevants dcevant en grande partie à la suite de la guerre contre l’Angleterre l’argonot

    L’argonot qui avait été poursuivi par des navires Corsair anglais est parti se réfugi à Philadelphie un jeune des États-Unis mais malheur pour l’équipage à Philadelphie s vu une épidémie de fiux jaune qui porte l’équipe partie de l’équipage et le capitaine l’autre navire le le liberté lui moins de chance autant de malchance

    Lui en revanche il est capturé il est pris par des corsaires anglais alors qu’il se dirigeait vers l’Orient et le le capitaine Louis blaz Guérin est tué d’ailleurs lors des combats et le bâtiment est conduit par les Anglais à la Barbade quant au 3ème bâtiment le

    Solide ce fameux bâtiment qui a fait le tour du monde qui est parti armé par les frèreesau qui est parti avec double consigne les frèresau disent au capitain de marchand allez à la traite des nères ou des fourrures des nères ou des fourrures le capaine marchand choisit les fourrures et il va

    Passer le caporne acheter des fourrures en Alaska pour aller les vendre en Chine quand il arrive en chineah un accord passé avec la Russie il peut pas vendre les les les les pots et il revient en faisant une petite étape au masque àarigne et il revient à Marseille après

    2 ans d’absence et les fourrures seront stockés pouriront dans les entrepôts à marseillais donc trois opérations prestigieuses qui montrent un élan mais en même temps qui montre aussi peut-être certainement les les la difficulté pour mener ces opérations mais l’attrait le mirage le goût de de l’Asie et ce goût

    De l’Asie va se confirmer au 19e siècle avec sil suffit de prendre simplement je pr c ex voto par parmi beaucoup d’autres qui est en dépôt au musée maritime de saint-tropé et qui montre un navire parmi beaucoup d’autres le tigre ici à Hong Kong 1865 j’ai pris simplement

    Cette exoto parce que c’est une liaison qui s’effectue vers la l’Inde et la Chine avant même l’ouverture du du canal de suèe et puis enfin dernier peut-être dernier dernier clin d’œil avec deux personnages qui me paraissent aussi tout à fait liés à ces opérations des provinceau sur la route des Indes

    Pierre- André de Suffrin hein qui a combattu dans l’océan Indien au m de la guerre d’Amérique dans dans les années 1780 82 pierre- André de sufrin né à Saint canas mais qui a eu une une vie de capitaine dans l’océan Indien et qui a ramené aussi toutes sortes de produits

    D’objets de ses voyages et puis aussi Antoine brunit nantrecastau fameux navigateur prestigieux navigateur qui a sillonné les mascarenes les îles fidigi la mer de Chine qui est parti avec comme consigne comme directive de retrouver peut-être les traces de La Pérouse bon mais échec il va mourir lui près des fig du scorb

    Mais deux entrepreneurs de marins qui sont partis vers l’Asie avec ce mirage avec cette idée au moment dans les années 80 où il avit cette poussée il avit ce boom vers l’Asie vers ces possibles opérations très fructueus ce sont des marins qui ont des qui ne sont pas forcément des négociants mais mais

    Mais sachez que Pierre André de Suffrin et Antoine Bruni ce sont deux deux cousins deux petits cousins le premer c’est le petit fils de Jean-Baptiste Bruni le second Petitfils de Raymond Bruny Jean-Baptiste rmon Bruni souvenez-vous les pionniers qui ont ouvert à Marseille les routes de la mer du Sud leur bouclé bouclé merci

    [Applaudissements] [Musique] [Musique] bons bonsoir à tous euh donc je vais m’inscrire dans les remerciements de mon de mon collègue pour pour cette invitation euh je vais vous parler donc des indienes essayer de vous raconter un petit peu qu’est-ce que sont les indiennes en partant du principe que tous les marseillais ne savent pas

    Forcément de quoi de quoi il s’agit et vous montrer évidemment le rôle de Marseille dans cette histoire qui est une histoire avant d’être une histoire industrielle qui est une une histoire de circulation circulation des hommes circulation des objets donc on est bien au cœur du voy AG et circulation des

    Objets de proximité puisque le levrant a été un centre de production extrêmement important et circulation d’objets avec cette Asie l’Inde et même au-delà avec ce qu’on appelle la Perse au 18e siècle euh en couverture en introduction j’ai mis la couverture de cet ouvrage dont j’ai ramené quelques exemplaires parce

    Qu’il est épuisé sur les Indiennes où j’ai consacré tout un chapitre à la question de Marseille et du rôle rôle de Marseille dans le début de de l’indienage puisque Marseille a a eu des inconvénients des difficultés notamment on vient de le voir avec la Compagnie des Indes mais elle a aussi eu des

    Avantages avec un régime notamment de port-fanc qui a permis de favoriser cette cette industrie mais pour comprendre le la place que Marseille joue dans cette dans cette histoire il faut d’abord voir que c’est la porte de l’Orient donc à nouveau le tableau de Joseph Vernet dont on a vu déjà des des

    Détails he qui évidemment emblématique de de cette situation portuaire situation géographique qui fait qu’ici arrivent des gens et vont notamment arriver des anneurs leventin arménien qui vont apporter le savoir-faire parce que qu’est-ce que c’est qu’une indienne une indienne c’est une toile de coton sur lequel on a

    Imprimé non pas de la teinture mais un composé chimique qu’on appelle le mordant qui va permettre de fixer la couleur donc la teinture dans les fibres de la toile aux endroits où le Mordon a été apposé c’est ça qui fait toute la la la richesse la beauté et qui attire

    L’atraaie et qui a révolutionné en fait la manière de s’habiller puisque pour la première fois on a des étoffes qui sont légères et des étofes qui se lavent facilement tout en gardant leur leur couleur donc on a beaucoup de consommateurs qui vont s’intéresser à ces étoffes mais dans un premier temps

    C’est un produit d’importation et on va chercher évidemment à l’adapter derrière ce thème des des Indiennes on désigne des produits qui sont tout à fait différents puisque la particularité des Indiennes c’est que ça va du peuple à l’aristocratie Marie José lino l’a un petit peu un petit peu évoqué ici on a

    Une production sans doute marseillaise on sait que c’est au milieu du 17e siècle que les tout débuts euh de l’impression sur toile se fait ici à Marseille euh dans le milieu des maîtres quartiers puisque il faut euh un tampon à de boisin il faut une une planche

    Gravée et ce sont les maîtres quartiers qui savent qui ont se savoir-faire également donc une une indienne marseillaise qui imite en réalité ce qu’on appelle un un chafarc qui est un une un un produit une toile une impression très ordinaire pourquoi c’est très ordinaire parce que vous vous avez

    L’impression qu’il y a trois couleurs et que c’est relativement élaboré en réalité il n’y a que deux couleurs il y a le ce ce bleu marine à base d’indigo et ce rouge à base de Garance et le reste c’est le blanc de la toile qui apparaît sous forme de réserve donc ce

    Sont des toiles très ordinaires qui sont importées du Levant et qu’on va chercher donc à fabriquer dès la fin du 17e siècle on importe aussi euh des des très belles tentures qu’on appelle les palimpor qui viennent eux des Indes euh d’où euh cette problématique hein de de

    De la de la route de la route des Indes depuis Marseille ici vous avez un exemple qui provient du musée gros béabadier qui est intéressant parce que il montre aussi la culturation c’est-à-dire l’appropriation par le les consommateurs marseillais provençaux de ces produits exotiques qui viennent de loin il manque

    Une étape ici hein que les consommateurs marseillais ne connaissent pas qui est en réalité ces produits fabriqués en Inde le sont pour sont fabriqués pour le marché européen c’estàd qu’il y a déjà une adaptation sur place et ce qui arrive en Europe euh n’est pas euh nécessairement les produits qui sont eux

    Consommés euh par par les Indiens hein donc c’est aussi une capacité de s’adapter à un public à un commerce et on sait bien hein que c’est les commerce qui fait tourner le monde mais on voit cette capacité que les les artisans indiens ont à répondre aux commandes euh

    Des marchands qui vont arriver avec des modèles euh et qui vont rapporter des objets dont ils savent qu’elles vont qu’ils vont correspondre aux usages des des Européens cet usage ça va être évidemment dans l’ameublement on pourrait prendre l’exemple de la chambre à coucher au château au château Borell

    Ici ce qui est intéressant c’est que il y a eu ce qu’on appelle la broderie de Marseille hein le Bouti ça c’est c’est un un un une tenture qui a été boutissé dans avec un encadrement de soie de soie verte c’est qu un produit extrêmement luxueux hein

    D’abord parce qu’il y a de la soie ensuite parce que il y a ce panneau imprimé qui vient d’Inde et le l’ensemble est fabriqué pour les mariages puisque le verre est le symbole de la fécondité donc c’est un cadeau de mariage et là on est dans une classe

    Extrêmement aisé donc vous voyez déjà les Indiennes c’est deux c’est deux mondes en fait et puis entre les deux vous avez évidemment énormément de production on a vu donc celle-ci à deux couleurs vous en voyez une à une seule couleur et cette cette fabrication qui va se se développer à à Marseille est

    Liée aussi au fait que Marseille est le seul port à recevoir les navires en provenance du levent et ces navires en provenance du levent vont rapporter euh les matières premières puisque on a quand même besoin de toile de coton et ces toiles de coton ne les fabrique pas

    Encore en Europe on a besoin aussi de alors la garance on va le produire notamment dans la région d’Avignon mais on ne produit pas de l’indigo et puis avant de c’est pas parce qu’on a les matériaux les matières première qu’on sait qu’on sait les utiliser donc c’est

    Aussi Marseille va aussi être un lieu important de transfert technologique entre ces artisan Arméniens et le le les les les imprimeurs qui vont être formés ici à Marseille ici vous avez un exemple qui provient du Muséon arlatan avec une doublure puisque dans des costumes un peu plus élaboré on utilise aussi ces

    Ces ces toiles qui ont et c’est très difficile en fait c’est impossible de distinguer une toile qui viendrait du levent qui a été imprimée au Levant et une toile qui a été imprimée à Marseille les motifs sont les mêmes les les procédés sont les mêmes euh et le

    Support même de la toile puisque les les indienneurs Marseillais vont imprimer avec des toiles qui sont euh un un importé du du Levant cette arrivée des des artisans Arméniens elle se fait pas par hasard c’est aussi parce que Colbert veut créer une manufacture de soi euh pour développer cette nouvelle industrie

    Dans la cité puisque on est au 17e siècle avec ce colbertisme qui prétend euh s’affranchir des des importation hein et euh les marchands et les fabricants vont faire venir euh on trouve ça dans les Archiv des peintres d’indiane de la façon du Levant et de Perse qui vont eux-mêmes s’engager à

    Former des apprentis donc on voit que c’est aussi des ouvriers qui sont assez perméables entre la soirie et l’indienage puisque au milieu il y a les matières tinctoriale la teinture et la teinture concerne évidemment d’autres d’autres fibres ce qui est intéressant et on va enevenenir ensuite au motifs

    Eux-mêmes c’est de voir que Marseille est le premier centre où les archives montre que c’est un cette production artisanale s’implante et ensuite on voit que de Marseille on va la retrouver à Amsterdam et on va la retrouver à Barcelone c’est notamment notre collègue Olivier Raveux qui a montré ces transferts de technologie depuis

    Marseille donc c’est aussi extrêmement important d’avoir en tête cette géographie qui va bien au-delà évidemment de simplement Marseille et et la Provence qu’est-ce qui va changer à Marseille qu’est-ce qui va faire la spécificité de Marseille c’est deux choses euh d’abord c’est l’affranchissement du port en 1669 qui va faciliter l’importation d’étoiles de

    Coton l’importation de de de l’indigo et puis en 1703 le statut de Port-Franc va aussi libérer Marseille d’une réglementation qui s’impose puisque devant les sorts des importations et un tout petit peu de production les productions nationales surtout les draps de laine mais aussi un petit peu la

    Soirie vont se mobiliser auprès du roi de son entourage pour obtenir l’interdiction ses étoffes donc c’est c’est des étoffes qui ont aussi beaucoup fasciné parce que c’est quand même les seules étoffes pour lesqueles on a risqué à un moment une condamnation aux galères voire une peine de mort si on

    Était vraiment un gros trafiquant donc il a à la fois cet attrait de de l’Asie cet attrait du lointain et en même temps cet attrait aussi de de l’interdit donc cette prohibition qui est imposée dans tout le royaume en 1686 Marseille va y échapper par son statut de Port-Franc et on va même

    Encourager les manufactures marseillaises et on le sait par ce célèbre manuscrit de Richelieu qui est un un manuscrit qui concerne toute la production c’est une enquête qui est menée en 1736 dans tout le royaume de France sur les productions textiles les manufactures et là on voit ces manufactures marseillaises euh qui nous

    Permettent de connaître le niveau technique et artistique de ces euh de de ces de ces manufactures alors on voit évidemment qu’on est encore un petit peu limité qu’on est toujours dépendant des motifs orientaux hein mais on voit que on est quand même un peu loin des chafarcad

    Même si on trouve encore cette indienne Saint-Joseph ou chefarcani d’halep avec une seule couleur en rouge qui témoigne de cette de de de à quoi correspond ce nom finalement et ce ce type de d’échantillon et ce type de d’indienne puisque tout ça est recouvert sous le mot d’indienne donc dans les

    Inventaires après décès c’est pas toujours extrêmement simple on voit aussi dans ces échantillons l’utilisation de l’indigo hein qui est aussi une un procédé qui demande une certaine maîtrise puisque l’indigo en feuille n’est pas soluble et donc il y a un certain nombre de process euh important euh à faire euh c’est une matière

    Tinctoriale qui est assez onéreuse qui dépend aussi des importations et là on est dans dans un process de production qui est assez élaboré parce que on a fait des réserves c’est-à-dire qu’on a on a teint euh avec de la garance pour le rouge du bleu pour l’indigo mais euh

    On a euh fait des réserves c’est-à-dire qu’on a réservé avec de la cire des emplacements pour pouvoir après y mettre euh le rouge au moment puisque le l’indigo c’est toujours dans une cuve on passe dans une cuve euh même si il va y avoir après justement on va évoluer on va pouvoir

    L’appliquer avec de l’impression donc on est encore dans cet usage euh de la teinture d’indigo qui montre aussi que en 1736 alors là on est passé au 18e on a des artisans des des des coloristes comme on les appelle au 18e qui maîtrise ces procédés euh puisque on a trois

    Trois personnages incontournables pour faire ce type d’étoffe le dessinateur dont on peut s’affranchir si on copie des motifs sur d’autres entreprises d’autres manufactures ou si on copie des Indiennes d’importation on a le colorist celui qui maîtrise les drogue qui est le le personnage incontournable indispensable mais avant ça on a le

    Graveur qui est celui qui va faire la planche et ces échantillons nous donnent aussi une indication qui est que à Marseille au 18e siècle on utilise les planches de bois léonné avec des Picot qui est une invention européenne même si en Inde on utilise ce process avec des systèmes de

    Feutre c’est-à-dire que on va avoir des des dessin beaucoup plus fins beaucoup plus précis et tout l’enjeu pour les indienires Européens vont être de standardiser l’impression de la rendre la plus parfaite possible de en la mécanisant hein c’est évidemment le process de mécanis qui va apparaître à ce moment-là

    Et tout au long du 18e et surtout au 19e siècle on va distinguer ce qui relève de l’artisanat ce qui relève de de des importations notamment des Indes et est ce qui relève d’une production un peu parfaite européenne et a une espèce de de clivage qui va se faire et de de

    Regard un peu de mépris finalement sur ces toiles qui continuent à être importé mais qui sont regardé comme secondaires parce qu’elles sont produites artisanalement et que l’artisanat génère des défauts alors là en 1 36 on est encore dans cette artisanat évidemment plus tard dans les années 70 les

    Industriels font des faux défauts pour donner pour faire croire qu’on est dans l’artisanat donc évidemment le regard a beaucoup évolué mais au 18e siècle il y a vraiment cette idée surtout au 19e cette idée que bah ça a été inventé en Inde hein mais nous on a perfectionné

    Donc il y a vraiment ce ce discours très hégémonique qui qui se déploie autour de cette de cette industrie textile donc on voit avec ces échantillons qu’on a certes des motifs plus variés que les chefs arcani mais qui reste dépendant des motifs indiens on a certaines variété de couleur et là vous voyez

    Apparaître dans ces échantillons le vert le vert qui est obtenu en rajoutant du jaune sur le bleu donc on a d’abord imprimé du bleu à la planche ou au pinceau et ensuite par-dessus on va rajouter du jaune de gaudde qui est facile à trouver hein dans la région en Europe et

    L’application du jaune sur le bleu va donner du vert et ça c’est pendant tout le 18e on ne sait pas faire du verre c’est assez facile d’ailleurs pour différencier les Indiennes quand on a des motifs 18e qui sont repris au 19e siècle avec le coloris les coloris on

    Arrive assez facilement à pouvoir les dater mais en tout cas ça montre que dès 1736 les indienneurs Marseillais vont rechercher aussi des une une étendue plus vaste de coloris alors ces échantillons sont sont trop petits pour pouvoir juger de la créativité artistique on a un certain nombre de

    Témoignages sur le fait que voilà les artistes marseillais auraient participé à l’élaboration aussi du métier de dessinateur mais je pense que c’est quelque chose qui arrive plus tard on a un témoignage de l’artiste marseillais Jacques Gautier dagoti qui correspond à ces échantillons dont les fleurs reprent donc les véritables indiennes il nous

    Dit j’ai vu peindre les indiennes du levent et celles de Marseille il se trouve aujourd’hui dans cette ville des manufacture qui nous donne des toiles peintes de la beauté de celle des Indes et dont les dessins sont même beaucoup plus corrects voyez apparaître hein cette idée du dessin plus correct mais

    Malgré ceci la différence de nos indiennes avec celle du levent est considérable les nôtres sont plus brillantes les fleurs ont plus de goût et sont mieux nuancés mais les teintures de certaines couleurs en sont bien moins solides et bien moins belles donc on est en que je dis pas de bêtises

    On est en 1752 donc on on vient la la la la l’interdiction des Indiennes la prohibition des Indiennes vient d’être levée puisqu’elle a été levée en 1749 là jaoti d’agodi à mon avis parle pas uniquement des manufactures marseillaises puisque toute la Provence va voir se développer aussi

    Des des manufactures et et et ce témoignage est extrêmement intéressant parce que il nous montre effectivement que les dessins sont beaucoup mieux parce que ils correspondent en fait en réalité mieux au goût européen mais on on n’est pas encore à ce moment-là au moment où la prohibition est levée en

    Mesure d’imiter et on n pas une maîtrise totale de l’indienage tout simplement parce qu’on va être dépendant des des indienneurs qui proviennent de pays où au contraire c’est industrie a pu se développer et je pense notamment euh à la Suisse avec avec des fabricants comme Jean-Rodolphe Vetter qui va venir ici à

    Marseille et qui est originaire de Genève et d’ailleurs tout à l’heure on a vu hein des des noms de De de banquiers genevois qui vont en réalité aussi faire fabriquer des Indiennes parce que développer une manufacture d’indienne demande beaucoup de capitaux il faut immobiliser beaucoup de monde euh il

    Faut immobiliser aussi beaucoup de matières premières euh avant de pouvoir vendre il y a un décalage il y a 6 mois euh minimum pour la fabrication et donc il y a un décalage dans le temps entre l’investissement et ça va être la grande difficulté d’ailleurs des manufactures

    Au moment de la levée de la prohibition énormément de manufactures vont se développer en Provence et la plupart vont faire faillite justement par manque de de capitaux jean-rodolph Vetter a installé donc à Marseille pendant la période de la prohibition donc première moitié 18e siècle une manufacture pour lequel il va chercher d’ailleurs à

    Obtenir le de manufacture royale he toute sa vie il cherche à obtenir le titre de manufacture royale et vous imaginez bien que ces manufactures qui se développent à Marseille pendant la prohibition même si officiellement sont censés exporter dans les colonies leur production vont alimenter un commerce illégal puisque la fin de la prohibition

    C’est aussi le constat qu’on ne peut pas empêcher le goût des indiennes et que quoi qu’on fasse peine de prison confiscation amende et cetera les gens vont continuer à porter des Indiennes parce que c’est beau c’est très pratique et ça va devenir évidemment un élément incontournable du costume provençal de

    L’aristocratie jusque jusqu’au peuple on a aussi d’autres lieux pendant la prohibition qui ont pu exister notamment les enclaves du compat vénessin qui explique peut-être aussi le développement de la production de de de la garance et on a une période un peu transitoire dans les années 1740 euh où

    Il va y avoir toute une série de débats au conseil du commerce débats qu’on peut suivre grâce au journal économique qui montre justement toutes les recherches les démonstrations qui sont faites pour produire des étoffes qui ne sont pas imprimées mais qui sont teintes c’est le principe de la réserve

    Et donc il va y avoir toute une série de débats avec des autorisations exceptionnelles qui vont être faites euh ici vous voyez évidemment que ces réserves elles sont quand même très très sommaires par rapport euh à ce que Marseille fabriquait en 1736 hein donc on a quand même un gros gap puisque là

    C’est publié en 1755 c’est des c’est vraiment les débuts de l’indienage notamment à Paris et évidemment euh la levée de la prohibition dépendance avec des savoir-faire qui ne sont maîtrisés certes à Marseille mais pas avec assez de monde et avec assez d’ouvriers pour permettre de développer une véritable industrie et on va tous

    Être dépendant de l’indienage de l’indienage Suisse alors lesessort de de l’indienage helvétique il résulte de plusieurs facteurs d’abord des relations commerciales les Suisses ils ont beau être un petit pays sans mer sans port et bien ce sont eux qui vont le plus investir dans le commerce international

    Dont on vient de voir en en en détail donc on a des grandes maisons de commerce qui sont inséré dans des réseaux internationaux qui vont financer des manufactures à Amsterdam qui vont financer des manufactures à Marseille et ils vont aussi développer une industrie du tissage du coton euh dans un certain

    Nombre de cantons notamment Berne bal qui vont se se se développer alors ce sont pas des toiles de coton de d’une très très grande finesse par rapport aux toiles qui vont continuer à être importées des Indes mais il n’empêche que ce sont des supports tout à fait acceptables pour fabriquer des euh des

    Indiennes donc on a plusieurs centres importants hein en Suisse vous allez avoir nechatel Zuric saingal et Genève Genève qui a des liens très étroits des liens commerciaux très étroits avec Marseille ce qui fait que pendant la période de la prohibition l’indienage est sur une véritable branche industrielle en Suisse avec des

    Fabriques importantes dont on a des traces comme la fabrique neu de courtaillot à proximité de nechâtel ou encore celle de Rainer à bal dont j’ai publié dans cet ouvrage notamment le manuscrit inédit qui raconte détail justement ses relations avec marseill avec les Indes et cetera donc ça c’est vraiment un

    Témoignage absolument passionnant d’un fabricant qui commence son manuscrit en 1766 mais qui raconte tout ce qui s’est passé avant alors ces indienneurs ces fabriquants en suisses ils vont aussi produire des pièces tout à fait ordinaires donc vous voyez ici à avec très peu de couleur mais ils vont aussi déployer des indiennes qui

    Deviennent un petit peu plus sophistiqué alors là on est un petit peu plus tard mais on voit cette sophistication et le grand le grand personnage important pour comprendre les indiennes et la Provence c’est évidemment Vetter Jean Rodolph Vetter qui va quitter Marseille puisque la levée de la prohibition en 1759 ce

    Qui est un avantage devient un inconvénient il y a des droits d’entrée assez importants pour les indiennes qui qui proviennent de l’extérieur du royaume et le port franc de Marseille est compris dedans donc on connaît ça dans les archives judiciaires hein des historiens qui ont travaillé sur la contrebande entre Marseille et

    Exen-provence pour n’imaginez pas avec des saisies des doigts a en Provence puisque on a des petits malins qui vont faire apposer les les les les les plombs sur les ballots d’indienne fabriqué à Marseille à exen-prence parce que ça leur évite de transporter tout le leur matériel leurs ateliers et cetera à

    Exenprovence donc d’un coup àenprovence va se développer plein de manufactures qui sont des manufactures tout à fait fictive euh celle d’Orange n’est pas du tout fictive puisque jean-udelp Vetter va quitter Marseille et va aller à la recherche d’un lieu où il va trouver des conditions idéales adapté à ce à aux

    Nécessités d’une manufacture d’indienne une manufacture d’indienne dans la seconde moitié du 18e siècle elle a besoin de place elle a besoin de bâtiments avec des des constructions de la machinerie et elle a besoin aussi d’espace avec des préss puisque le blanchiment se fait au prè il y a une réaction chimique qui

    Fait que on met la toile imprimée côté de l’herbe et on va l’arroser et il va y avoir une réaction chimique qui va se faire tout ça avant que l’au javel soit inventé et qu’on rentre dans un blanchiment industriel euh et donc pour ça il faut des prêts et il faut de l’eau

    Hein voilà donc là on a on avait la la vallée de Luv lumauve à ici à Marseille et vous avez donc je sais plus quel rivière qui passe à Orange j’ai oublié son nom peu importe un affluent d’ rô qui va permettre voilà c’est aussi la même raison qui

    Pousse au bercampf qui arrive de de d’Allemagne via la Suisse à s’installer à jouer en Josas à côté de versaill c’est des prê de l’espace et de l’eau et que ça soit vetur ou que ça soit aubercanf tous les deux ont des problèmes de voisin puisqu’on les accuse

    De polluer l’eau et cetera c’est une industrie qui se développe et là on n plus dans l’artisanat on est vraiment dans un processus industriel avec toute une série d’innovations qui sont mis en place dans ces manufactures innovations qui proviennent de Suisse mais qui en réalité proviennent d’Angleterre la

    Suisse va être le relais de toutes les innovations industrielles mis au point en Angleterre la plus importante est la calandre ici vous voyez le fonctionnement de la calandre donc c’est un détail d’une peinture ces peintures sont visibles au musée d’histoire d’orange la calandre est ici actionnée

    Par l’homme et ce sont des des des images que j’ai aussi utilisé pour illustrer euh mon mon mon travail sur les techniques parce que c’est bien joli de de voilà de décrire les techniques mais pour le le le public c’est aussi bien de pouvoir comprendre et on a dans

    Les traités des comparaisons entre la force animale la force de l’eau et la force de l’homme notamment pour la calandre à quoi sert la calandre la calandre elle sert à écraser la toile après avoir été lavée elle sert à plusieurs moment de la fabrication elle

    Sert au début quand on a la toile brute qui va être lavée parce qu’elle est pleine d’après elle arrive des Indes elle est pleine de colle et cetera de enfin de colle de de d’amidon qui sont à base de riz et cetera donc il faut la nettoyer et ce nettoyage va déformer le

    Les fibres de la toile donc on va la passer sous la calandre pour aplatir la fibre parce que plus on aura une toile fine presque lisse plus l’impression sera belle la qualité de l’impression ne dépend absolument pas du dessin ne dépend pas des teintures mais il dépend

    De la qualité de la toile une fois qu’on a compris ça on comprend pourquoi ça coûte autant d’argent parce que il faut acheter énormément de toiles il faut acheter les plus belles toiles et c’est l’obsession de tous les fabricant beaucoup plus que la création des dessins même si officiellement c’est pas

    Ce qu’ils vont dire dans C peinture on voit qu’il y a déjà des motifs parce que la calandre on va aussi l’utiliser à la fin parce qu’à la fin c’est pareil ça a été blanchi on a mis de l’eau on les a battu les toiles sont un peu déformées

    Donc on va aussi la passer à la fin de de de de toutes les étapes pour recréer cette cette toile qui va devenir extrêmement belle ce qui est intéressant aussi sur le plan artistique parisque là je vous parle beaucoup de technique mais c’est pas qu’une histoire technique c’est aussi une histoire artistique

    C’est que le passage la levée de la prohibition et le développement de processus industriels va s’accompagner aussi d’un changement esthétique et qu’est-ce qu’on voit apparaître chez vet alors là on n pas de doute il y y a il y a une marque de fabrique la marque de fabrique c’est une

    Mesure fiscale qui est extrêmement intéressante pour nous parce que ça nous permet d’identifier les les les étoffes et puis on a des dates souvent bon teint ça c’est vraiment un le départ c’est vraiment une mesure fiscale parce qu’on paye des droits les fabricants payent des droits pour faire commer cialiser

    Leurs étoffes mais c’est aussi pour protéger le consommateur là le consommateur il a la preuve qu’il achète une toile bon teint c’est-à-dire que elle est les couleurs sont résistantes au lavage et si jamais c’est pas le cas il va pouvoir faire un procès au fabricant qui l’a fait donc on va

    Pouvoir retrouver le fabriquant et cetera on a aussi le numéro de dessin ça c’est pour se repérer dans tous les les dessins les très nombreux dessins qui sont fabriqués et on sait que Jean rodolp Vetter à Orange fait venir des artistes qui sont formés ici à l’Académie de peinture et de sculpture

    De Marseille l’arrivée de ces artistes il fait venir aussi des artistes de Lyon qui sont formés pour les manuf la grande fabrique leonaise de soie euh qu’est-ce que vont apporter ces artistes ces dessinateurs ils vont apporter la flore occidentale la rose et on va avoir une modification très importante des

    Motifs à ce moment-là pourquoi donc on a les motifs floraux et on a des motifs qui copient les soirieses et on a au on n pas du tout de motifs qui copient les véritables indiennes en réalité c’est pas uniquement des questions de mode et très souvent je me suis rendu compte dans mes

    Recherches que pour comprendre quand on se pose une question l’explication il faut la rechercher du côté de l’économie en fait toutes les décisions qui sont prises par ces fabricants qu’elles soi technique qu’elles soi artistique sont toujours conditionné par est-ce que ça va se vendre et quelle est la

    Concurrence au milieu du 18e siècle euh au tout début de donc de l’indienâge on continue à importer des très belles indiennes on continue la Compagnie des Indes continue à importer donc on peut pas rivaliser contre les importations donc faisons des indiennes qui soient différentes qui vont satisfaire un autre

    Public parce que tout le monde pas une sensibilité avec le vent l’Asie et cetera et c’est comme ça que les manufactures vont se développer et connaître un essort tout à fait considérable donc il faut aussi que nous quand on appréhende la recherche sur ce type d’étoff on change un petit peu

    Notre disque dur puisque on pense aux indiennes on a vu les échantillons de 1736 on cherche des indienne pour nous ça évidemment ça correspond pas à l’image que j’en sont fait d’une d’une indienne ça c’est la première chose qui montre l’évolution assez considérable dans ces années 1760 la deuxième chose

    On l’a vu c’est l’arrivée et l’apparition donc des planches de bois létonné dont on ne sait pas vraiment trop d’où elles viennent à quel moment elles ont été faites il y a évidemment une tradition de la gravure de l’estampes et cetera en Occident extrêmement importante mais on n’est pas

    Les seuls hein donc j’ai un peu des doutes que c’est en France qu’on a inventé ça comme voudrait le dire certains marchands parce qu’évidemment on a beaucoup de témoignages de manufacturiers qu’on est obligé de prendre un petit peu avec des pincettes parce qu’on peut pas tout croire ce

    Qu’ils veulent ce qu’ils veulent bien nous dire et puis on a l’arrivée d’une autre technique qui est l’impression à la plaque de cuivre qui elle est une technique qui a été mis au point en angle terre et qui va arriver en France dans deux manufactures à la Manufacture

    D’orange et à la Manufacture de joui donc manufacture d’obercampf jou en Josas dont ici je vous montre un petit petite impression qui raconte les travaux de la manufacture encore une fois on s’est imaginé qu’à orange on avait fait ce type d’impression C toile à personnage qu’on va appeler plus tard

    Toile de joui parce que on sait qu’il y avait une machine anglaise qui qui venait de Suisse hein donc à nouveau le transfert par par la Suisse en réalité pour avoir dépouillé dans une vie antérieure au siècle dernier euh quand j’étais tout toute jeune chercheuse les archives de la manufacture d’orange

    Puisque c’était mon le sujet de mon mémoire de maîtrise en 99 euh et bien dans les archives on voit effectivement qu’il y a les inventaires très précis mais les plaques sont des plaques de bordure de fleurs et donc on a jamais fait de meuble à personnage on n jamais

    Eu de grandes plaques 1 m sur 1 m et donc encore une fois vous voyez il y a des légendes qui se créent comme ça en réalité les plaques de cuivre vont d’abord servir à imprimer des motifs floraux sur des toiles des Indes d’ailleurs on en trouve un certain

    Nombre pourquoi des motifs floraux avec des plaques de cuivre ben parce que ça va coûter beaucoup moins cher ça va aller beaucoup plus vite on a un rapport on a la toile qui déroule c’est mécanisé on a deux personnes maximum on a besoin de deux ouvriers maximum on a plus

    Besoin des enfants tireurs et cetera et cetera donc ça va beaucoup plus vite et puis on a une impression qui est beaucoup plus fine beaucoup plus précise et on a compris beaucoup plus euh parfaite hein puisqu’on cherche la perfection et donc on voilà on a tendance à oublier aussi à un moment de

    Comparer en fait les les ce qu’on voit dans les archives avec les objets et c’est un peu ce travail que j’ai essayé de faire depuis plus de 20 ans pour arriver justement à comprendre ces ces évolutions euh ici vous avez un exemple alors c’est un petit peu plus tardif

    Mais et ça vient de mulouse parce que évidemment j’ai été pendant 10 ans à mulouse dans les archives du Musée donc j’ai aussi été imprégné de de de cette de ces indiennes qui sont en réalité pas du tout différentes de ce qui était produit à oranges ou de ce qui était

    Produit ailleurs vous voyez ici les enfants tireurs on m’a souvent demandé mais qu’est-ce que les enfants faisaient dans les manufactures les enfants leur responsabilité c’est d’appliquer la couleur sur la planche de bois alors ils sont certainement pas aussi turbulents que dans cette représentation parce qu’ils sont payés pas grand-chose hein

    Mais c’est un petit salaire de plus et ils ont une responsabilité c’est-à-dire qu’ils travaill en binôme avec un imprimeur et c’est eux qui sont responsables d’appliquer la couleur parce qu’ils ont vite ils ont des petites mains ils sont voilà sur ils sont au niveau du du du bac de couleur

    Qui est posé en décalage donc évidemment ces témoignages ils sont aussi très intéressant quand on s’intéresse aux techniques parce qu’on peut les comparer avec ce que l’on voit dans les traités euh théorique toujours une peinture d’orésityti la fameuse salle Despin sauteuses Lespin sauteuses appliquent donc le bleu indigo euh ou plutôt le

    Jaune sur le bleu pour obtenir le vert c’est une main d’œuvre euh féminine donc peu très très peu payée mais très nombreuse et ça provoque des des des des difficultés pour les contremettre au sein des manufactures puisqu’on sait bien hein que voilà toutes ces jeunes filles euh peuvent entraîner quelques débordements et elles

    Sont responsables évidemment des débordements qu’elles provoque auprès des garçons imprimeurs puce il y a aussi un une enfin une répartition assez genrée des travaux au sein des manufactures et donc au début 19e quand on peut faire le verre et qu’on peut se passer des des pinces sateuses les

    Manufacturiers sont euh tout à fait euh soulagés euh les mœurs légères dans les manufactures on les trouve plutôt du côté des commerçants ou des fabricants qui viennent euh séduire les jeunes femmes ici c’est la dernière étape de fabrication des Indiennes ce qui est intéressant évidemment c’est que comme

    C’est la dernière étape c’est l’étape du lustrage euh cette dernière étape elle est elle elle elle permet enfin le le peintre à montré des Indiennes finies donc avec des motifs avec des couleurs et là on voit bien des motifs d’arabesque des motifs plutôt de soiries on voit bien qu’on est loin loin du

    Vocabulaire des Indiennes cet après euh il n’est plus à base d’uderie comme c’était le cas en Inde il est à base de cire euh il va être utilisé jusque dans les années 1770 1780 après il va passer de mode mais on a quelquefois on trouve euh des échantillons euh qui euh qui ont

    Garder leur après parce qu’ils n’ont pas été utilisés et ils sont très difficiles à photographier parce qu’ils brillent énormément euh et donc c’est aussi le témoignage euh de de cette de de ce savoir-faire qui n’est pas un savoir-faire inventé en Europe qui est un savoir-faire euh adapté c’est-à-dire

    Que on a adapté un processus qui se faisait en Inde en Inde on utilisait d’un coquillage en Europe on va utiliser du verre poli euh et avec une mécanisation alors qu’en Inde c’est beaucoup plus artisanal et on va utiliser donc un apprês de cire plutôt

    Qu’un aprês à base de riz parce que bah le riz c’est pas quelque chose qu’on trouve facilement au 18e siècle euh en Europe pour conclure et pour terminer euh je voulais euh montrer quelques costumes notamment les costumes qui sont conservés aujourd’hui au Musée d’Histoire de Marseille mais qui

    Étit la très importante collection de costumes du Musée du Vieux Marseille que j’ai eu l’occasion sur lequel j’ai eu l’occasion de pouvoir travailler de façon très étroite pendant ma thèse qui montre aussi cet essort des Indiennes puisque le travail de de ma thèse c’était aussi de montrer comment en

    Provence on a plus produit des Indiennes mais on a continué énormément à en consommer et comment il y a un goût des indiennes qui a obligé les fabricants à produire des euh motifs d’indienne spécifiquement pour le marché provinçal et notamment pour la Foire l’énorme foire de Boker donc c’est intéressant de

    Voir comment est-ce que les Marseillais et les Provençaux ont imposé finalement leur goût et leur commande jusque dans les manufactures en Alsace à Paris à Nantes et cetera ici je pense que ça provient aussi donc de l’ancien musée du Vieux Marseille avec un motif qui date de 174 92 qui est

    Complètement copié d’un motif de palamport et un autre exemple qui provient du musée du vieil ex ici ce sont des costumes provençaux de luxe entre guillemets c’est-à-dire ce sont des Indiennes très chèes très belles avec beaucoup de couleurs et ces costumes sont dans des états de conservation qui laissent penser qu’ils

    Étaient réservés plutôt pour des mariages pour des fêtes pour des moment tout à fait privilégié et que il ne s’agissait pas évidemment du vêtement ordinaire alors je ne sais pas si le gilet de pêcheur est vraiment un gilet de pêcheur mais en tout cas on a aussi porté des Indiennes dans des vêtements

    Très quotidiens qu’on retrouve aussi réutilisé dans les doublures dans la mesure où le costume n’a pas énormément bougé entre le 18e et le 19e siècle il y avait aucune raison évidemment de changer euh ces ces C ce type de de de textile et ce qui est intéressant c’est de voir comment

    Dans la seconde moitié du du 19e siècle les manufactures Alsac en vont continuer à imprimer ses motifs la différence ce sont les coloris donc je vous en ai pas mis mais les coloris sont beaucoup plus flashis on voit apparaître les coloris chimiques les teintures chimiques à partir des années 1860 voilà sous le

    Second Empire et donc je présente aussi ça dans dans dans ce dans cet ouvrage je vous remercie pour votre attention un grand merci a zizagri Mariotte et Gilbert buy pour cet éclairage passionnant et très complémentaire à la fois sur le le l’évolution le développement du commerce avec l’Asie et sur cette question plus

    Spécifique des Indiennes alors on a très peu de temps puisque vous devez tous les deux prendre un train et donc je vous propose en fait de poser vos questions mais peut-être une ou deux question on a 20 minutes hein donc ça rest quand même

    20 20 25 minut alors voilà donc on a 20 minutes donc si vous souhaitez poser donc des questions précises je vous je vous invite à le faire euh bonsoir euh j’avais une question sur le bah sur le personnel et notamment bah surtout les ben ces jugements de valeur porté sur personnel féminine

    C’était comment dire est-ce que c’était une une justification pour euh comment dire pour accéérer la la la la mécanisation ce quand vous parlez par rapport au verre euh oui oui alors la justification elle est elle est elle elle repose uniquement sur des critères économiques c’est-à-dire pour obtenir du vert il

    Faut appliquer deux couleurs il faut appliquer du bleu et du jaune donc ça coûtera toujours plus cher que si on peut appliquer le vert en une seule couleur les femmes ne disparaissent pas elles sont très importantes dans les manufactures et elles ne disparaissent pas parce qu’on a inventé le verre donc

    La raison c’est vraiment une raison économique j’ai j’ai entendu dire que le le vert justement venant d’un mélange de jaune et de bleu était difficile à tenir et que il pouvait s’effacer alors à partir du moment oui à partir du moment où c’est du jaune de GAE qui est ajouté

    Sur du bleu le jaune de GAE est pas une un colori vraiment très très bon teint par rapport au bleu donc quand on a des indiennes qui ont été beaucoup lavé par exemple on peut effectivement avoir des parties qui qui étaient en ver qui qui se retrouve aujourd’hui en

    Bleu alors vous expliquiez que c’était des Arméniens qui avaient importé leur savoir-faire à Marseille est-ce que dans leur pays en Arménie c’est cette pratique de la fabrication du tissus était développée je suppose que oui est-ce que Marseille et et l’Europe se sont inspirés également de ces de ces contrées

    Lointaines alors ce qu’on appelle les chafard Canier donc ces impressions très très simples de petits motifs à une ou deux couleurs étent pratiqué notamment dans la région d’halep déjà par des indienneurs Arméniens euh et on on en trouve en fait dans un peu partout c’estàd qu’on en trouve jusqu’en Perse

    Donc pas forcément des indineurs Arméniens mais avec C ce type euh de de d’impressions et de motifs très ordinaires euh il se trouve que ce sont des Arméniens qui qui sont venus ils étaient évidemment pas les seul à à à imprimer mais euh c’est vraiment quelque chose qui est partagé dans de nombreuses

    Contrées euh je voudrais juste un petit peu m’écarter mais on a parlé du corille donc là je sais que le on a on c’est c’est toute l’histoire de du du comment dire la magnifique compagnie du courail avec le le monopole sur la côte algérienne enfin de barbarie mais il y avait ce

    Personnage qui s’appelait Sanson napoon et je voulais savoir si la ville de napoon à côté d’Aubagne y y a-t-il un rapport ou non je n’ai jamais trouvé voilà je je m’excuse de peut-être un petit peu dépasser pas bien s Napolon qui était alors origine de la de la compagnie de

    Coraille au 16e siècle oui oui c’est c’est c’est lui qui est au 16e siècle a exploité le le coril d’Afrique du Nord et qui a développé cette compagnie a ça d’accord mais est-ce que c’est un rapport avec le nom de Napoléon la petite commune le petit quartier à côté

    De Baudinard à côté de deagne voilà c’est la question ah ça ça je bon debunar vous dites oui oui il y a il y a il y a une il y a un lieu qui s’appelle napolo oui oui oui bon je je sa ou je je connais très bien B Dinard mais

    Je peux pas vous répondre merci euh vous avez parlé d’acculturation quand vous parliez des de l’importation des des des savoir-faire des productions de tissu est-ce que vous pouvez m’en dire plus est-ce que la culturation c’est le fait que ils ont réinterprété au goût des Européens les les tissus quand on parle d’acculturation on

    Parle de des cultures différentes qui se rend compte et que ce mélange donne autre chose la culturation elle s’est fait dans les deux sens c’est-à-dire que à la fois les les indienneurs les artisans indiens ont adapter leur vocabulaire artistique pour le goût européen alors ça peut être dans les

    Compositions ça ça peut être aussi dans la symbolique des des formes et de l’autre côté les indienneurs en Europe ont aussi copier des motifs notamment si vous prenez C cet exemple cet exemple là par exemple des imbrications ce sont des imbrications qu’on trouve dans les palampor dans les palampor ici

    Représente le tertre qui est un sorte de petit ponticule qui symbolise le monde euh et ce petit monticule il est toujours représenté enfin très souvent avec des comme ça des imbrications qui ressemble un peu à des écailles alors soit des écailles très régulières soit des écailles

    Irrégulières ce motif on on sait qu’il a été copieré d’un palemport parce que on a le calque de la copie qui a été conservé dans des albums de dessin de cette manufacture donc de la manufacture de jouis et donc on on a le décalcage qui a été fait par un dessinateur au

    Sein de la manufacture d’un dans un palamport et il en a fait un motif allover B ça c’est une acculturation c’est-à-dire que le tertre il a une symbolique là la symbolique évidemment elle a complètement disparu mais les motifs sont d’inspiration indienne et la symbolique a disparu voilà là vous avez un exemple

    Concret bonsoir pour revenir au premier exposé concernant les navig la navigation et puis les compagnies maritimes euh l’Orient avait le monopole avec la Compagnie des Indes il y avait pas de succursal à Marseille j’ai pas tout compris à ce sujet-là il y avait une majorité écrasante de navire qui allit

    Sur la côte atlantique et pas sur Marseille est-ce que vous pouvez éclaircir un peu ce ce sujet du temps de la Compagnie des Indes bon après le avec le canal de suesse c’est différent mais avant oui le en fait il y avait des compagnies à privillège qui ont été mis en place dans

    À partir de la du milieu du 17e siècle en prenant des modèles sur les compagnies à privilège de mise en place aux Pays-Bas ou en Angleterre et donc ça c’est un petit peu ce qui a servi de de de schéma pour le dans Louis 14 pour développer les compagnies des Indes à

    Monopole la Compagnie des Indes occidentale Compagnie des Indes oriental c’est des compagnies qui ont des privilèges et qui fonctionnent avec des investissements avec Don des actions et bon les les les Marseillais par exemple sont aussi participants à ces compagnies euh bon vous avez par exemple un

    Vaisseau le duc de chartre qui arrive à Marseille c’est le tout dernier à partir vers le les l’Amérique du Sud vers le vers le Pérou c’est un navire qui est en partie financé par des Marseillais pas uniquement mais aussi par des Marseillais donc il y a une participation financière aux compagnies

    Mais les compagnies qui vont être là celle aussi euh entraîné dans des spéculations assez dramatiques puisquelles vont provoquer la la la disparition pendant quelques années de ces compagnies avec John Law l on dit parfois qui était à l’origine de ce regroupement de compagnie de de des

    Indes Occidentales une de ces un de ces vaisseaux de d’ailleurs est venu à Marseille au mois de juin 1720 et a quitté Marseille je crois le 3 ou le 6 juillet 1720 alors que la peste rodé bon eu pas mal de de de chance d’échapper

    Donc au drame donc on a ces compagnies à privilège qui sont pour la partie Inde occidentale et la partie orientale et c’est donc c’est l’État qui contrôle à partir de de l’Orient se trou donc les bureaux de la compagnie qui contrôleent les les armements et en 1769 il va y

    Avoir donc une suspension provisoire de ce monopole et c’est dans cette suspension que vont s’engouffrer les Marseillais les provinçaux les Marseillais pour participer à ce commerce libre et en 1785 retour à au monopole au privilège pour une compagnie qui s’intitulera Compagnie des Indes et de la Chine pour exploiter

    C’est ce commerce vers l’extrême Orient mais malgré cette résurgence de la Compagnie des Indes il y a la possibilité par les des des négociants de se de trouver des moyens des des prêtenons ou des pavillons on dirait aujourd’hui de complaisance pour participer aux activités de commerce voilà B écoutez je crois qu’on

    Va devoir clore donc le cette conférence un grand merci encore à à Ziza gris Mariotte et Gilbert Buti si vous souhaitez profiter donc de de l’ouvrage qui est épuisé aujourd’hui donc d’asizagri Mariot sur les Indiennes n’hésitez pas c’est le moment voilà je vais peut-être préciser aussi que Gilbert Buti reviendra en mai prochain

    Dans le casadre d’une semaine sur le thème de de l’esclavage qu’on qu’on organise aussi avec la la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et qui interviendra en fait sur sa nouvelle publication sur les les traites négrières en Méditerranée donc ce sera le 14 mai prochain et puis par ailleurs

    Donc à la fin du mois le 26 mars prochain donc changement tout à fait de de de d’époque et de sujet on va intervenir donc sur retour de la figure de Marcel Roncayolo donc qui est un gérographe qui a beaucoup compté pour Marseille et un ouvrage

    Vient de sortir aussi donc sur sur les pas de Marcel Roncayolo un ouvrage assez somme qui a été donc écrit avec beaucoup de contributeurs beaucoup de de de de personnes qui ont hérité en fait de la pensée de de Marcelle rcayolo et donc toute une journée aura lieu le 26 mars

    Pas seulement au Musée d’Histoire à Marseille euh je veux dire donc à 18h mais aussi à la Vieille Charité dans la après-midi donc je je vous invite à consulter le site du Musée d’Histoire de Marseille ou à vous inscrire aussi à l’accueil donc pour recevoir notre newsletter pour être au courant il y

    Aura aussi des balades urbaines dans la ville proposé par Sophie Bertrand Balanda qui est architecte et René boruet qui est aussi donc historien de l’architecture et qui proposera justement de se mettre à la place de de Marcel Roncayolo voilà donc c’est un hommage vraiment très riche qui va être

    Proposé ce 26 mars et voilà je vous recommande donc de le suivre à [Musique] bientôt

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