Programme
    9h30-10h45 | Penser l’EMI à travers les professionnel.les qui la mettent en œuvre : entre collaborations, confrontations … et compétitions ?
    Conférence d’Amandine Kervella, maîtresse de conférences, chercheuse en Sciences de l’information et de la communication à l’ENPJJ de Roubaix et membre du laboratoire GERiiCO

    10h45 – 11h | Pause

    11h – 12h15 | Médiations et choix pédagogiques en EMI : à qui s’adresse-ton ?
    Conférence de Béatrice Micheau, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’INSPE Lille et membre du laboratoire GERiiCO de l’Université de Lille

    Pause déjeuner libre

    14h-15h30 | Dispositifs d’EMI et partenariats dans le champ scolaire et en bibliothèques
    Table ronde modérée par Nathalie Nouailles, doctorante en sciences de l’information et de la communication, Laboratoire LERASS, Université Paul Sabatier. Avec la participation de :
    – Sandrine Marinot, documentaliste au lycée Édouard Herriot, Lyon
    – Charlène Paumier, documentaliste INSA de Rouen
    – Malika Laval, bibliothécaire à la médiathèque de Vaise, Bibliothèque municipale de Lyon

    15h30 -15h45 |Pause

    15h45- 16h30 | Présentation du numéro 7 de la revue Balisages sur la désinformation

    D’accord je l’ai pas mis la MO super je cel est-ce que je peux est-ce que je peux le tenir ici ah je peux me mettre là ici br bonjour et bienvenue à toutes et à tous en présentiel et à distance pour cette journée d’étude consacrée à l’éducation au médias et l’information je suis

    Suzanne Kovax professeur en sciences de l’information de la communication à nib et j’ai l’honneur de donc de vous accueillir vous inviter les conférencières et les participants à la table ronde cet après-midi à cette journée d’étude sur l’i c’est la deuxèe journée àenib sur un cycle de trois journées co organisé

    Porté conjointement par l’enciib et par l’INSP de de Lyon avec le soutien de du ministère de la Culture donc on est vraiment ravi de de vous accueillir pour cette journée à comme les autres journées donc le premier déjà s’est déroulé au mois de février c’est ça euh ces journées visent

    À à proposer des leviers de réflexion à des futurs professionnels de l’information des professionnels de l’information du monde des bibliothèques de l’école et euh voilà l’idée étant de de les aider de vous aider à appréander les enjeux de de l’éducation au Médi et l’information et envisager à votre tour des actions

    Des initiatives en matière d’EMI euh comme vous le savez je pense l’UMI est aussi bien un champ de recherche euh que qu’un programme auou dispositif éducatif et à ce titre les journées euh permettent de de voir euh livrer des résultats récents de de recherche mené

    Dans le cadre de de l’EMI euh et euh voilà donc on invite on essaie d’inviter des chercheurs de de différentes disciplines euh pour nous montrer en quoi ils confrontent et ils abordent des différents questionnements soulevés par l’éducation au médias et à l’information et euh et à croiser les regards avec des

    Professionnels donc on a ce croisement de regard euh avec des professionnels qui ont déjà mis en place des dispositifs et qui vont partager leurs expériences donc la première journée de cette année 2023-2024 a été consacré à la notion de citoyenneté euh est-ce que sitoyen et là aujourd’hui on va se

    Tourner vers la question des médiations voilà donc comme vous voyez quel voilà la mine est déjà assez bien donc le titre de la journée quelle médiation pour l’UMI donc la médiation notion compliquée euh au cœur de nos réflexions science l’in information et et et de la

    Et de la communication euh on va voir aujourd’hui en quoi euh queles sont quelle est la nature des des collaborations des partenariats qui sont qui sont exploré qui sont qui sont mis en place euh et euh voilà qui il y a une très grande variété d’acteurs qui

    Participent à des actions de amis des acteurs institutionnels des acteurs associatifs et donc l’idée ici aujourd’hui c’est de d’explorer euh voilà les les les conditions de possibilités de ces collaborations les tensions euh les les réalités à qui est-ce qu’on confie euh des initiatives duumi qui est-ce qui euh qu sont les

    Voilà les les leviers pour mener à bien des des partenariats quelles sont les les difficultés les tensions et les leviers quelles leç est-ce qu’on peut tirer et à à quel public public voilà de jeunes de moins jeunes sont destinés ces dispositifs deation donc nous allons ce matin écouter deux conférencières nous avons

    L’honneur d’accueillir Amandine carvella donc le vent du nord nous apporte deux chercheuses qui sont associés au laboratoire Jericho de l’Université de Lille donc Amandine kvella qui va lancer la journée et ensuite Béatrice Michot donc j’ai très grand plaisir je suis ravi de pouvoir dire un mot très rapide pour présenter amandinee et puis

    Amandinee tu diras tu me corrigeras et tu compléteras donc Amandine kvella on aura les deux conférences et ensuite la table ronde cet après-midi amondine kvellaa va donc présenter la première conférence elle est chercheuse en science et l’information la communication à l’École Nationale euh pour la protection judiciaire de la

    Jeunesse par que j’ai bien dit ça et elle est affiliée au laboratoire Jéricho en Scien l’information la communication de Lille elle travaille voilà elleelle fait beaucoup de elle a mené beaucoup de projets sur l’éducation au Médi l’information travaille sur la culture numérique de différents acteur elle a mené des

    Projets très nombreux euh voilà y compris un projet sur la culture numérique des éducateurs de la production judiciaire de la jeunesse ces publications portent sur des dispositifs donc d’éducation au médié à l’information qui sont construits par différents acteurs et euh elle a publié sur notamment sur ce qu’on appelle les quartiers populaires dans

    Les dispositifs d’éducation au médiia euh et donc elle a publié avec un collectif et dans ce collectif il y a batce Béatrice Michot euh donc on va pouvoir euh voilà on voit les deux deux co-auteurs elle a elle a publié avec un collectif de de chercheurs un petit manuel critique d’éducation aux médias

    Euh qui est sorti en 2020 et 2020 2021 voilà 2021 2020 pardon euh voilà et donc Amandine je te je te laisse la parole pour présenter ta conférence et je te remercie par avance j’ajoute un un remerciement si je peux me permettre le temps qu’Amandine présente à à math larieu référente EMI de

    L’enciib ainsi que aux deux collègues coporteuses de du du Diplôme Universitaire de l’EMI de l’INSP Valentine favel capoyen et Fanny Lignon la la parole est à toi merci alors est-ce que ça le micro si c’est là c’est c’est bien ou faut que je le redescende

    Ou bon si on me fait pas de ses et j’en déduit que tout va bien bah c’est super voilà ben du coup bonjour à toutes et à tous et donc avant tout un grand merci au aux collègues pour leur pour leur invitation moi je suis vraiment ravie

    D’être d’être ici et d’avoir le voilà de temps d’échanger d’échanger avec vous tous et toutes et et de de voilà spécialement d’avoir un peu le voilà des des espaces d’échange encore une fois avec le public et avec les collègues parce que c’est pas si ENF en tout cas

    C’est c’est des espaces qui sont qui sont très agréables alors pour vous dire un petit peu peut-être d’où je parle et ce qui va expliquer cette entrée autour des professionnels des professionnels qui mettent en œuvre leemi donc comme vous la vous l’a dit Suzanne donc moi je suis maîtresse de conférence en Infocom

    En ce moment je suis en je suis en détachement au ministère de la Justice donc dans cette école école nationale l’école nationale de protection judiciaire de la jeunesse qui forme en fait les professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse donc en gros les professionnels qui vont prendre en

    Charge les jeunes dit sous main de justice et qui est aussi bah une école qui s’engage petit à petit dans les questions d’éducation aux médias et à l’information dans les questions d’éducation au numérique et je pense que le le fait que cette école à un moment est souhaité avoir quelqu’un qui

    Travaille sur les les enjeux d’éducation numérique d’éducation au médias information bah ça nous dit déjà quelque chose de qui sont aujourd’hui les professionnels qui vont s’engager dans l’éducation au médiia à l’information et ça nous dit je dirais l’ouverture du champ des professionnels qui sont engagés dans leemi et qui constitue bah

    L’entrée que j’ai choisi de de de présenter aujourd’hui aussi parce que bah les différents travaux de recherche donc mené avec différents différents et différentes collègues depuis plusieurs années bah nous ont amené à travailler avec des enseignants avec des animateurs avec des éducateurs avec des travailleurs sociaux avec des

    Bibliothécaires enfin tout un tas de tout un tas c’est assez peu élégant excusez-moi toute une galaxie de de professionnel qui qui chaque jour œuvre à l’EMI et donc à réfléchir à voilà quel était cet écosystème quelle était la place de chacun chacune bon et encore

    Une fois on l’a on l’a mené à travers des recherches et ça aussi ça dit quelque chose des recherches qui étaient au départ des recherches assez traditionnelles et qui petit à petit ont été de plus en plus orientés alors je dirais pas un peu vers la recherche

    Action mais je dirais de plus en plus vers la recherche collaborative et la question de à travers aussi des alors des recherches pures et des espaces d’échange et vous allez voir aujourd’hui je vais je vais vous parler par exemple d’un collectif qui s’appelle le collectif hémicycle

    Enfin un réseau pardon euh qui a un réseau qui dans le Nord regroupe les acteurs et les actrices enfin beaucoup d’acteurs et d’actrices de l’EMI dans le Nord et tout ça B je dirais alimente les réflexions que je vais vous présenter je vais vous présenter aujourd’hui donc

    J’essaierai à chaque fois de de préciser de quel terrain de recherche je parle mais globalement voilà je vous propose un regard un peu transversal sur des recherches que je mène alors toujours collectivement euh depuis euh bah je pense 6 7 ans maintenant voilà et donc pour pour rentrer vraiment dans le cœur

    Du sujet donc le titre d’aujourd’hui penser l’éducation au média l’information à travers les professionnels qui la mettent en œuvre collaboration confrontation et compétition point d’interrogation voilà l’idée c’est donc de partir de recherches de terrain qui ont été mener dans des écoles des collèges des structures qui relèvent du hors temps

    Scolaire pour se demander voilà un peu basiquement mais comment les différents professionnels qui interviennent dans le champ de l’EMI travaillent ou ne travaillent pas ensemble et l’objectif c’est de pousser la réflexion au-delà de ce constat qu’est-ce que tout ça en fait va nous dire de de l’EMI de la manière dont s’élaborent les

    Politiques publiques d’éducation au médias et l’information de la manière dont chacun et chacune se représente ce que doit être l’éducation au médiia l’information voilà essayer un petit peu de de tirer des fils pour mettre au jour he des points de convergence des points de tension dans des manières de faire et

    De penser le EMI est vraiment en lien avec des enjeux de professionnalité de de geste et de culture professionnelle voilà donc en tout cas c’est ce que je vous propose alors pour commencer voilà quelque chose de très transversal pourquoi travailler ou ne pas travailler ensemble et là vous allez voir que que

    Moi je vous propose une entrée au départ par tout ce qui va quelque part mettre en forme leemi c’est tout ce qui va tout ce qui peut être considéré comme relevant de la de la prescription c’est-à-dire des textes programmatiques des des politiques publiques des modalités de financement finalement

    Voilà ce qui vient jouer sur les dispositifs de EMI et proposer un cadre d’action dans lequel et bien va se déployer ensuite le EMI sur les différents terrains qu’on a pu explorer avec avec mes collègues je crois que c’est une enfin une spécificité c’est peut-être un bien grand mot mais en tout

    Cas c’est c’est une manière de travailler euh que moi je je j’aime beaucoup ces dernières années c’est en fait essayer de tenir ensemble un regard sur les politiques publiques leurs évolution et en même temps un regard sur euh les les les terrains qu’est-ce qui se passe dans les salles de classe et

    Par exemple dans les bibliothèques ou ailleurs et avec ma collègue Béatrice nous on a travaillé par exemple avec la notion de dispositif qui nous permettait justement bah d’avoir un regard un peu un peu transversal euh en rajoutant et vous le verrez hein la question des représentations euh qui qui irrigue

    Finalement ces différents endroits sur lesquels on pose notre regard donc pourquoi travailler ou ne pas travailler ensemble avec un un premier point euh bien finalement qui est je l’ai dit de manière assez simple hein mais qui est désigné pour faire de l’EMI c’estàdire que quand on s’intéresse à euh pourquoi

    Les professionnels travaillent ou ne travaillent pas ensemble bah il me semble qu’un premier niveau d’analyse est à trouver dans cette désignation qui est désigné pour faire ou ne pas faire de l’EMI j’aurais pu écrire un moment je l’ai écrit qui est un peu autorisé à faire de l’EMI et vous verrez j’anticipe

    Déjà je sais pas si je dois spoiler mon mon diaporama mais le slide d’après c’est qui se sent légitime à faire de l’EMI parce qu’il y a un écart qui nous nous semble très intéressant de regarder alors je dis oui je dis souvent nous je

    Précise que je ne parle pas de moi en mag pas encore mais ça va venir mais c’est que vraiment moi je je vous l’ai dit je mène que des recherches collectives donc des fois je dis un nous qui du coup inclu faut visualiser toutes en l’occurrence beaucoup de femmes mais

    Toutes mes collègues qui ont participé avec moi à ces à ces travaux donc un rappel quand même sur ce qui se joue à un endroit central quand on pense à l’EMI c’est évidemment l’éducation nationale donc voilà je je le fais très vite mais on est dans quelque chose de très classique c’està-dire une

    Implication de plus en plus encouragée de l’ensemble de l’ensemble des enseignants à s’engager dans leemi je vous rappelle le vadmcom EMI je cite leemi n’est ni une discipline ni une éducation autonome c’est une approche contextuelle désigné à éclairer sous un angle particulier des problématiques diverses rencontrées par ailleurs par

    Les disciplines enseignées à l’école au collège et au lycée bon si vous reprenez la circulaire du 24 janvier 2022 qui pose la généralisation de l’EMI et bien on a aussi cette idée de transversalité qui est vraiment très forte donc je vous cite un petit passage de cette circulaire transversal l’apprentissage

    Des médias et de l’information se déploie tout au long de la scolarité du cycle 2 au lycée dans tous les enseignements notamment par le biais des professeurs documentalistes le nouvel enseignement obligatoire en classe de 2e générale et technologique sciences numérique et technologie donne notamment un nouveau cadre propice à Leem bon donc

    On voit bien que à la fois vous avez cette transversalité qui est alors renforcé par les nouveaux programmes d’éducation morale et civique qui viennent d’être publiés là en janvier 2024 l’éducation morale et civique largement prise en charge par les professeurs d’histoiregéographie voire en fait intégré de manière très clairire parce

    Que si vous prenez la page 8 des nouveaux programmes vous avez un tableau qui vous explique vraiment à chaque niveau un thème à traiter en eu donc c’est extrêmement explicite et ça renforce cette idée que l’ensemble des enseignants là avec une lumière je dirais voilà un petit soulignement sur les enseignements d’histoiregéographie

    Les enseignants pardon soit impliqués dans le Mii très bien le deuxième point évidemment les enseignants documentalistes désignés comme les maîtres d’œuvre de l’EMI alors je je ne’y attarde pas mais ça vous le trouvez dans leur circulairire de mission dans différents textes ce que mes collègues montrent très régulièrement et qui se je dirais

    Travaille à la fois sur les terrains de la recherche et sur les terrains de la formation c’est que dans les fait ça n’est pas si simple c’est qu’il y a toujours une bataille symbolique qui est toujours à mener et d’ailleurs quand on voit voilà ces évolutions de l’EMC qui inquiète très légitimement

    Voilà c’est un avis les enseign en documentaliste sur la réalité de cette maîtrise d’œuvre de l’EMI bon mais en tout cas dans les fites en tout cas vous avez des textes qui petit à petit ont instauré cette place centrale enfin je vais dire comme ça des enseignants documentalistes dans

    Leemi ce qui me semble intéressant de voir avec ces deux premiers niveaux c’est que vous voyez déjà que rien qu’au sein de l’éducation nationale vous n’avez pas un professionnel là en l’occurrence un ou une enseignante qui est désignée comme étant la personne qui va faire de l’EMI on est tout de suite

    Sur une vision transversale partenariale les texte renforce cette appréhension multiacteur de l’EMI avec l’ouverture au partenariat avec des acteurs actrices du monde des médias c’est que si vous vous intéressez à différentes circulaires différents textes si vous allez consulter ne serait-ce que Eduscol différents discours de ministre de l’éducation

    Nationale et bien vous voyez que petit à petit euh est inscrit cette volonté d’ouverture cette volonté d’implication euh des professionnels du monde des médias dans leemi au sein de l’éducation nationale donc par exemple hein vous savez il y a quelques années enfin 2 ans en fait hein Jean-Michel blanqu avait

    Insisté en tout cas marqué son souhait euh que il y ait une web radio créée dans chaque collège très bien dans le texte qui explique ce souhait et bien il y a tout de suite une référence à des partenariats noué avec alors en l’occurrence le syndicat des radios indépendantes le Syndicat national des

    Radios libres la Confédération Nationale des radios associatives et avec l’idée je cite que le coordinateur académique du Clémi pourra compléter la liste des partenaires potentiels selon les territoires très bien bon donc vous voyez qu’on a vraiment cette idée qu’on va être re plusieurs où il va y avoir plusieurs acteurs qui sont censés

    Travailler ensemble à l’EMI je me suis permis une alors je l’ai mis en italique parce que c’est une une réflexion que je partage avec vous euh sur cette désignation de qui est voilà pardon sur cette question de qui est désigné pour faire de l’EMI moi je me demande dans quelle mesure

    L’éducation nationale n’est parfois pas finalement un acteur trop central pour être réellement visible qu’est-ce qui moi me fait dire ça on a travaillé avec donc je parle d’une anecdote he mais au sein d’émicycles on travaille en ce moment à une forme de cartographie sensible de l’écosystème de

    L’EMI en haut de France donc on a fait un petit exercice voilà ensemble on a tous les tous les intervenants d’émicyces enfin ceux qui étaient présents donc des journalistes des associations mais voilà des indépendants mais tout le monde est impliqué dans leemi chacun devait dessiner son écosystème de l’EMI bah finalement dans

    Ces cartes dans ces dessins il y a eu assez peu de dessins mentionnant les collèges les écoles les profs voilà c’est arrivé après parce que dans les discours évidemment quand on dit mais en fait vous travaillez avec qui bah on travaille immensément majoritairement avec l’Éducation nationale mais ça

    N’arrivait pas tant que ça et ça renvoie pour moi à certains travaux que je vais voilà citer tout de suite tout de suite après qui nous montre en fait que dans la construction de l’éducation au médias et à l’information comme problème public et bien finalement les enseignants ne

    Sont pas forcément le groupe d’acteurs désigné médiatiquement comme le porteur de l’EMI voir qu’on va pouvoir trouver un certain nombre de discours en circulation minimisant le travail d’éducation au médiia l’information déjà réalisé au sein de l’éducation nationale et ça me semble un point quand même à avoir à

    Avoir à l’esprit pour aborder la deuxè partie de ce que je voulais de ce que je voulais traiter traiter à ce niveau alors je vous ai marqué dans ce diapo interroger le processus de construction de l’EMI en tant que problème public là je me base sur les travaux d’ vos chaise

    Donc dis vos chais je vous ai mis un un une une référence mais is est en train de terminer une un doctorat sur la construction euh de des des fake news en fait en tant que problème public donc vraiment je pense que ça va être un doctorat euh très intéressant et en

    L’occurrence elle a déjà publié un article donc enfin plusieurs mais dont celui-là la crédulité des crédules débat public et panique morale autour des fake news en France euh ce qui est donc euh is vochz travaille avec Nicolas UB euh donc dans une double perspective hein euh science de l’information et de la

    Communication mais aussi euh science politique et vraiment s’intéresse reprend des analyses assez assez classiques sur comment se construisent des problèmes publics et en mettant en perspective cette construction avec l’idée de panique morale bon et et je voudrais un petit peu développer et vous présenter ces analyses parce que vraiment elle me

    Semble ell me semble très très intéressant il me semble à la lecture des travaux disés et d’autres d’autres travaux qu’en fait l’éducation au médiat à à l’information le i et finalement l’ensemble de ces acteurs actrices sont en quelque sorte régulièrement je dirais interpellés dans les espaces publics mainstream à travers ce concept de

    Panique morale cycliquement vous avez le retour de discours qui vont faire de l’EMI une nécessité absolue un impératif une urgence dans quelque chose de très très clivé je vous renvoie par exemple à une tribune avec un ton particulièrement alarmiste qui avait été publié le 31 mai 2022 qui demandait à Emmanuel Macron de

    Faire de l’EMI une grande cause nationale voilà et qui pour moi est un bon exemple he de ces discours qui participent de différentes paniques morales que peuvent susciter les médias et qui sont je pense qu’il faut le rappeler de deux ordres on a beaucoup de travaux de recherche qui montrent qu’en

    Fait on a des imputation régulièrement enfin des voilà des des manières de penser les médias avec des imputations causales entre média de masse et comportement déviant donc là il y a tout un tas de travaux hein par exemple les films de gangster font les gangsters donc ça ça démarre à l’entre de guerre

    Voilà les lecteurs de roman feuilleton du 19e voilà plutôt les lectrices d’ailleurs oublie leur tâche quotidienne donc partent quand même sur un très très mauvais chemin voilà on a évidemment les jeux vidéos qui sont l’explication des tueries de masse et cetera et cetera et je me permets un der dernier

    Prolongement quand nous dans les discours explicatifs autour des violences suite à la mort du du jeune Naël on a eu en circulation y compris voilà par le Président de la République le fait que les réseaux sociaux étaient vraiment à considérer comme un facteur causal de ce qui s’est de ce qui s’est

    Passé bon et d’une manière générale on a ce qu’on va appeler des médiia panic le fait que à chaque nouveau média des groupes d’acteurs s’engage systématiquement et délibérément dans une entreprise de moralisation au nom de la protection des populations vulnérable et ce qui qui mettent le bien de la

    Société là je cite les travaux de de vibrin bon et on va retrouver et ça is le le soulligne bien des mots des thématiques des processus argumentatifs bon et autour de ces de ces paniques morales il y a ce que Howard Becker appelle les entrepreneurs de morale c’est c’est-à-dire des individus qui

    Vont finalement entreprendre des sortes de croisades pour la réforme des murs qui vont se préoccuper du contenu des lois voilà et qui vont estimer en fait que le monde ne peut pas être en ordre tant que des normes n’auront pas été instaurées pour l’amender et quand on travaille sur

    Les paniques morales on travaille très régulièrement sur l’identification de ces acteurs on se demande est-ce qu’il y a des entrepreneurs de morale qui vont alimenter ce phénomène de panique morale et isé vochaise c’est un petit peu la question qu’elle s’est posée avec les fake news elle s’est dit mais comment ça

    Se passe c’est-à-dire que est-ce qu’on peut qualifier la médiatisation du phénomène des fake news de panique morale et si oui est-ce qu’on peut identifier des entrepreneurs de cause qui auraiit contribuer à ce que les paniques morales à ce qu’il y ait vraiment une panique morale autour des fake

    Et la conclusion de son article c’est que oui la manière dont se construit médiatiquement la la thématique des fake news correspond bien aux critères qui permettent de parler de panique morale par exemple he parce qu’on a un on n pas de débat dire qu’on a des discours qui

    Sont extrêmement clivés les fake news sont présentés comme un quelque chose d’extrêmement dangereux extrêmement dangereux pour les démocraties vraiment et il y a il y a zéro débat voilà je vous renvoie au alors il y a toujours un petit danger sur le sur la question des paniques moral c’est qu’on est toujours

    Un petit peu tenté d’essayer de dire non mais c’est pas comme dans la réalité sauf qu’en fait c’est un petit peu un piège un piège réflexif néanmoins sans tomber dans ce piège en tout cas je vais essayer je rappelle quand même que par exemple quelqu’un comme Dominique Cardon a très

    Largement démontré qu’on avait certainement une surévaluation des effets je mets des énormes guillemets des fake news sur les processus par exemple de décision et même sur sur les individus dans des dans la manière ordinaire ordinaire de s’informer bon mais en tout cas ce que nous montrisit alors elle elle a travaillé sur

    Énormément d’émissions télé et radio portant sur les fake news entre 2016 et 2019 elle a montré qu’il y avait et une production audiovisuelle très très très dense puisque elle a recensé plus de 2000 émissions consacrées à ce sujet je vous renvoie à son article pour des détails des détails sur sa sur sa

    Méthodologie mais ce qu’elle va montrer donc c’est qu’on a vraiment cette présentation très très noire de la problématique avec en même temps vraiment en même temps quelque part une surmobilisation des acteurs du service public et des journalistes du service public c’est qu’on va très vite avoir un

    Discours qui est les fake news c’est très très dangereux mais ça tombe bien il y a des gens qui peuvent lutter contre ça ce sont les journalistes et des discours qui sont portés par les journalistes eux-mêmes dans l’espace public et là c’est le deuxième point qui moi me semble vraiment très intéressant

    Dans son travail c’est qu’en fait elle nous dit au départ on a un peu l’impression qu’on a une panique morale mais sans finalement entrepreneur de morale mais en fait en analysant qui est invité sur les plateaux qui s’exprime sur le sujet et bien finalement elle nous montre qu’on retrouve un peu tout

    Le temps les les mêmes acteurs soit issus du monde académique soit issu du monde journalistique et que ces acteurs et bien ils ont un intérêt à ce que les fake news un intérêt symbolique hein à ce que les fake news soient mobilisés dans ce sens-là donc on n’est pas

    Exactement sur l’idée on n pas de groupe de pression structuré on n pas d’action organisée voilà comme on a pu l’avoir par exemple autour de la bande dessinée et ça ça a été très très identifié voilà mais par contre et bien on va retrouver euh voilà quand même des acteurs qui ont

    Un intérêt à cette médiatisation cette mise en problème public des fake news euh donc je je vais citer hein les les conclusions les conclusions dis voch chais euh voilà alors attendez je reviens pour pas vous citer quelque chose quand même de trop long euh oui donc elle qualifie en fait les les

    Jours en définitive voilà il semble à première vue que ce soit d’une part les journalistes et d’autre part les élites intellectuelles entre guillemets qui a joué ce rôle de moteur d’amplification et de monté en généralité ils sont les entrepreneurs de réalité qui accompagnent et soutiennent de leur autorité les entrepreneurs de morale les

    Clim makers de ce sujet semble d’autant plus invisible que la discussion est présentée comme une nécessité évidente par les acteurs journalistiques qui programment les émissions sur les fake news dès lors on peut établir que ce sont justement ces derniers qui constituent les premiers entrepreneurs de cause concernant les fake news suivis

    De près par ceux qui répondent de leur invitation donc elle montre vraiment he comment mais en fait le le rôle des médias va être très fort dans la structuration des fake news en tant que problème publicque et va conduire en partie à ce que les journalistes soient présentés comme la catégorie

    Professionnelle qui soit peut-être la plus logique la mieux armée pour faire face à ce qui est vraiment présenté comme un péril très très fort pour les démocraties et ça me semble vraiment intéressant parce qu’en fait pour moi et donc c’est ce que j’ai essayé d’écrire avec deux phrases parfaitement isibles je pense

    Visibilisation invisibilisation voilà bon pardon de différentes facettes de l’EMI et la même chose avec différents acteurs et actrice de l’EMI c’est que si on analyse l’EMI sous l’angle construction des problèmes publics et bien il me semble qu’on va voir cycliquement monter des thématiques présenté comme extrêmement dangereuse et

    Qu’à cette thématique vont être associé des acteurs et actrices qui par leur culture professionnel par leur professionnalité sont présentés comme les plus à même de pouvoir euh finalement lutter contre ce qui est toujours un danger auquel est censé répondre le i et ça il me semble que c’est un un

    Phénomène cyclique qu’on peut penser à partir de cet angle ememi fake news mais qui le dépasse assez largement cette visibilisation passe par une invisibilisation c’estàdire que pour le coup toutes celles et tous ceux qui sont impliqués soit dans des actions deemi soit des formation à l’EMI font face à quelque chose d’assez d’assez

    Pragmatique c’est combien est-ce qu’on a soit d’argent soit de temps à louer à la question de l’EMI bon moi par exemple le npgj dans mon cours j’ai 6h bon ben voilà donc bah en 6h g je change le monde évidemment bon mais je ne peux pas changer le monde sur tout les sujets

    Donc à un moment donné il va bien falloir faire des choix et où ça me semble important alors là vraiment je me mets en tant que actrice de l’EMI c’est que mes choix évidemment qu’ils sont pris dans ce que je suis en train de décrire dans la manière dont se

    Construisent ces problèmes publics si on n pas des éléments comme les travaux disés par exemple qui nous permettre de prendre un petit peu de recul sur la construction de l’EMI en tant que problème public qui fait qu’à un moment on a presque traité leemi que comme la question des fake

    News et qu’on n’ pas vu que de fait on invisibilisait d’autres facettes de l’EMI et bien je pense qu’ on on perd en liberté dans les choix alors en leoccurence pédagogique mais aussi politique qu’on va faire et ça se rejoue sur les acteurs et les actrices là je vais reparler des enseignants

    Documentalistes et par exemple des travaux d’Anne Cordier qui montrent très bien comment l’éducation à l’information peut-être considéré comme quelque chose de très important qui sont les professionnels de l’éducation à l’information euh on peut considérer que en partie euh au sein de l’éducation nationale en tout cas ça va être les professeurs documentaliste euh

    Et ensuite certainement d’autres professionnels euh qu’on va retrouver dans l’écosystème autour autour de l’ENIB bon et bien ces professionnels sont régulièrement invisibilisés bon et bien je pense que ça il est important de pouvoir de pouvoir le questionner sachant que et ça va me permettre la transition avec avec la suite euh ce que

    Montre très bien is vchaise c’est que les journaliste qu’elle rencontre par ailleurs dans ses travaux ne revendique absolument pas d’être les seuls intervenants sur le Mii pas du tout et en fait on rencontre nous sur nos terrains de recherche alors moi je crois que j’ai envie de dire aucun moi

    Je pense que je n’ai jamais rencontré un ou une professionnelle qui me disent monsieur ou madame EMI c’est moi puisque le fait est que leemi est quelque chose d’extrêmement large au contour flou et marqué je pense par ce processus qui fait que ben finalement certaines facettes vont être beaucoup plus visible

    À des moments d’autres facettes seront beaucoup moins visibles en lien avec encore une fois la question de qui met en œuvre cette éducation a ce qui me permet avec une transition pas extrêmement fluide mais personne ne m’en voudra qui se sent légitime à faire de l’EMI la première réponse que j’aurais

    Envie de vous donner c’est personne et là c’est un constat de recherche c’està-dire que tous les terrains sur lesquel moi je travaille depuis je dis 5 ans mais parce que je pense que j’ai envie de me rajeunir mais ça fait plus maintenant peut-être ça fait ça fait 10

    Ans he faut pas se mentir bon à chaque fois la question de la légitimité elle est tout le temps tout le temps tout le temps présente et plutôt la question de l’illégitimité bon et ce qui est agréable c’est qu’aujourd’hui on est vraiment beaucoup de collègues enfin

    Beaucoup non je suis pas sûr qu’on soit beaucoup mais on est plusieurs à travailler sur sur leemi et les terrains de l’EMI c’est des constats vraiment très rencontrés dans les travaux d’autres collègues là je peux citer les travaux en cours he de François Saurin et Barbara fontard qui travaille sur la

    Manière dont les les animateurs radio dans des radios indépendantes s’engagent dans le Mii cette question de la légitimité du fait de se sentir légitime elle est centrale bon et il faut quand même bien l’avoir à l’esprit et son corollaire c’est peut-être que c’estes personnes et plusieurs personnes

    Ce qui fait déjà ce qui fait encore écho à ces premiers textes programmatiqu et voilà et un peu performatif dont je vous ai dont je vous ai parlé et pour moi ce constat entre personnes et plusieurs personnes qu’est-ce que finalement ça nous dit et qu’est-ce que ça peut nous

    Amener à réfléchir bah pourquoi ce sentiment transversal d’illégitimité qu’est-ce que ça nous dit alors évidemment pour moi je pense que ça renvoie quand même au caractère un peu insaisissable de l’EMI c’estàdire qu’on est quand même sur une éducation a avec des contours qui sont qui sont flous moi j’ai renoncé

    À définir précisément ce qui rentrait dans leemi ce qui ne rentrait pas dans leemi alors j’ai envie de dire c’est enregistré mais je le dis quand même moi ça ne m’intéresse pas trop je suis pas sûr que ce soit vraiment le sujet et en plus maintenant moi je suis assez

    Convaincu que ça offre des possibilit d’action au aux acteurs et actrices de terrain on en parlait hier avec avec Béatrice Michot ce flou il peut être un peu déstabilisant peut-être dans la pratique professionnelle mais en attendant il ouvre quand même des possibles et je pense qu’on est toutes

    Et toutes dans des métiers avec quand même beaucoup de contraintes donc finalement des espaces où souvre desibles moi j’ai envie de dire c’est peut-être pas si mal bon mais là vous voyez qu’on n pas sur un travail de recherche extrêmement extrêmement solide je vais revenir à des choses plus plus

    Solide le deuxième point qualifier ces pratiques de i une démarche qui ne va pas de soi il y a un contexte depuis je pense 2015 qui qui conduit à une forme de réétiquetage des projets des gestes professionnels sous cette étiquette EMI et qui n’est pas simple et qui pose

    Problème à beaucoup de à beaucoup de professionnels alors qu’est-ce que nous on a pardon constaté sur nos terrains de recherche alors une première une première manière je dirais de voir les choses c’est qu’en fait certains actars et certaines actrices vont finalement euh mobiliser cette étiquette EMI pour valoriser quelque part des

    Activités déjà faites depuis longtemps sous une autre appellation appellation ou sans appellationdire que sur nos terrains de recherche on entend finalement régulièrement le oui mais en fait nous ça fait 15 ans qu’on fait de l’EMI typiquement chez les animateurs radio certains le disent nous on le voit dans les associations qui composent hémicycle

    Ou sur d’autres terrain de recherche voilà l’idée ici en terme de posture par rapport à cette étiquette EMI c’est plutôt de se dire bon voilà on a un contexte que je vous ai décrit avant qui fait qu’on a une une interpellation sociale un contexte plutôt propice au développement de l’EMI donc pourquoi pas

    Réétiqueter nos pratiques ordinaires nos pratiques déjà là sous le le saut EMI dans un contexte c’est mon deuxième point où on a la question des subvention et ou du temps mais moi je vais me consacrer à cette question des subventions qui est quand même très problématique donc moi je vous l’ai dit

    Je travaille avec beaucoup d’associations pour lesquelles bah la question des subventions elle est quand même centrale dans un contexte où maintenant les subventions des associations sont très liés à des projets même si on a bien montré toutes les limites du financement par par projet pour les associations mais d’une

    Manière générale pour le financement public par projet et en fait on constate que des activités qui vont s’appeler autrement deviennent de l’EMI au sein d’hémicycle c’est presque cette logique qui a qui a présider à la création de ce réseau dans hémicycle vous avez par exemple une association qui est une très

    Vieille association qui s’appelle Carmen qui est une télévision d’intervention sociale et bien s’est posé la question euh est-ce que Carmen ne va pas identifier certaines de ses actions comme étant de l’EMI pour pouvoir continuer à percevoir certaines subventions dans un contexte où un certain nombre de subventions publiques sont

    Coupées je vais un petit peu plus loin cette question n’est pas sans poser problème aux acteurs associatifs parce que des subventions vont être fléchées et vont être voilà vont être mis en discours par exemple dans des projets de lutte contre la radicalisation euh menant à la violence à partir des années 2016-2020

    Ù vont s’inscrire dans les panique morale que je viens d’évoquer et du coup on se retrouve avec des associations qui font face à un dilemme que je vais résumer à grand trê vous m’excuserez mais en gros soit aller chercher des subventions en acceptant d’être par exemple étiqueté comme luttant contre la

    Radicalisation menant à la violence et ou en acceptant en allant chercher des subventions dont les textes d’explication vous disent qu’en gros on est quand même un petit peu là pour rééduquer des publiques pensées vulnérabl par exemple issu des quartiers populaires et de la jeunesse des quartiers populaires voire de la

    Jeunesse racisée des quartiers populaires alors c’est pas écrit comme ça mais c’est lu comme ça bon et du coup des acteurs qui s’interrogent en disant mais est-ce que nous on a vraiment envie d’être des acteurs de l’EMI à la lumière de ce qui nous sembla être parfois la définition sociale de l’EMI dans

    Laquelle on ne se retrouve pas je vous renvoie à la tribune que j’ai cité tout à l’heure de mai 2022 au sein d’hémicycle les débats ont été très vifs est-ce qu’on signe ou est-ce qu’on ne signe pas et signer ou ne pas signer c’était être identifié comme un acteur

    De l’EMI et donc en gros de C de ce grand endroit socialement valorisé et où il y a des subventions et en même temps prendre le risque et je dirais spécialement pour des associations qui revendiquent he une certaine une certaine politisation voilà prendre le risque d’être identifié comme

    Euh donnant accord souscrivant à la vision de l’EMI des publics de l’EMI de la panique morale autour de l’EMI bon très clairement hémicycle hémicycle n’a pas signé collectivement et par contre certains ont signé individuellement mais c’est ce sont des questions que voilà moi je retrouve sur ces terrains qui là

    Sont mes terrains d’engagement institutionnel mais qu’on a retrouvé sur nos terrains de recherche et et que mes collègues retrouvent sur leur terrain de recherche bon donc très clairement nous on entend sur les terrains un rejet aussi de l’étiquette EMI en disant je ne fais pas de l’EMI alors comment est-ce que ça se

    Traduit parfois parce que leemi est perçu comme une opération de réhabilitation acritique des médias dit traditionnels voilà réduite à la lutte contre les fake news et à la normalisation à une visée de normalisation des pratiques des jeunes bon ça c’est des observations que nous on a pu faire dans beaucoup

    D’espaces éducatifs mais plus les espaces éducatifs tiraient vers l’éducation populaire plus on allait trouver ce ces discours en circulation dans les entretiens dans les observations qu’on pouvait faire auprès auprès des acteurs l’autre point c’est alors j’aurais pe-ê dû le dire avant d’ailleurs c’est simplement la question éducation ce terme là pose beaucoup de

    Problème sur les terrain voilà et vraiment beaucoup de remarques je n’éduque pas voilà moi je suis pas je n’éduque pas je ne fais pas pas ça euh avec vraiment l’idée sous-jacente hein que que cette éducation quand on elle serait forcément verticale elle serait forcément voilà avisé un peu transformative mais pas du

    Tout en lien avec les idéosx d’émancipation et donc c’est vraiment des discours qu’on va retrouver encore une fois plutôt du côté du pôle éducation populaire de de voilà des différentes de recherches qu’on a pu faire et le dernier point ici et qui va me permettre encore une fois la transition avec la

    Slide d’après c’est qu’en fait sur les terrains et ben nous on rencontre des professionnels qui ont une volonté de faire reconnaître la singularité de leur geste professionnel et de fait de l’extraire de l’EMI avec un peu cette idée he c’est qu’en fait on va ces gestes professionnels spécifiques cette culture professionnelle spécifique bah

    Elle risque d’être masquée derrière l’appellation EMI d’être quelque part étouffé et donc en fait on a des professionnels qui ne veulent pas tirer leur valeurs de ce réétiquetage ememi mais qui veulent faire vooir l’intérêt de leur geste de leur culture de leur pratique professionnelle via une singularité et via une spécificité et ça

    Moi je l’ai plutôt rencontré encore une fois du côté des professionnels de l’information et aussi du côté beaucoup du côté encore une fois des radios ce qui va se situer peut-être plus à la dans les imaginaires à la marge de de de ce qu’on peut considéré

    Comme leemi mais en tout cas vous voyez bien que la question de la dimension symbolique de ce réétiquetage elle est très important j’avais oublié ceette slide là excusez-moi estce qu’il faut quand même le dire à un moment le I est aussi un marché concurrentiel bien sûr et donc

    Pour comprendre la les positions de chacun chacune et bien il est pour moi fondamental d’avoir ce ce ceci à l’esprit euh c’est-à-dire que aujourd’hui cette question des subventions quand on travaille sur comment les professionnels travaillent ou ne travaillent pas ensemble elle est centrale et elle peut se lire vraiment de manière complètement antinomique

    Faire réseau travailler ensemble pour obtenir des subventions parce que certaines modalités de financement encouragent ce travail en commun et inversement ne pas faire réseau ne pas travailler ensemble pour obtenir des des subventions et c’est là où vous allez trouver encore une fois je reviens à mon idée d’étiquetage euh par exemple la

    L’éducation à la citoyenneté numérique en quoi est-ce que concrètement c’est très différent de l’éducation au médias à l’information moi j’ai pas complètement compris par contre sur des terrains on a bien vu comment ça permettait d’avoir certaines subventions en disant ah non non mais nous on fait

    Pas de l’EMI on fait de l’éducation à la citoyenneté numérique donc on peut prétendre à ce truc-l qui est plutôt du côté de par exemple pour les régions du côté du numérique dans les régions alors qu’il y a des choses qui sont plutôt fléché t cultures enfin voilà et

    Vraiment cette politique des subventions euh elle est très importante à regarder quand on comprend qui fait quoi et qui fait quoi avec qui voilà et je me suis permis un petit interroger le financement par projet des politiques publiques je vais le dire très vite donc encore une fois excusez-moi mais les conclusions qu’on

    Tire nous c’est quand même que ça encourage plutôt le fait de ne pas travailler en réseau euh avec une déperdition de temps d’énergie de tout ce que vous voulez euh bon qui peut s’interroger voilà pour le dire comme ça est-ce que je peux demander à mes collègues du temps euh combien de temps

    Il faut que je juste parce que évidemment j’ai mis un un temps que j’ai pas activé voilà non mais c’est 15 c’est bien 15 c’est bien allez bah c’est super donc concrètement sur les terrains comment travailler ou ne pas travailler ensemble bah voilà pour le dire autrement qu’est-ce qu’on observe sur les terrains

    Et sur voilà je reviendrai sur les terrains que je mentionne alors vous allez voir un schéma extrêmement compliqué attention j’espère que vous êtes prêts mon Dieu une flèche et deux carrés c’est extraordinaire voilà j’ai eu un peu honte en le faisant mais je me suis dit bon c’est pas grave vous ne

    M’en joudrez pas très concrètement nous sur les terrains on observe un petit peu ça le chacun cherche sa place avec deux pôles euh dans ce qu’on observe encore une fois de projets ou d’intervention d’un côté il y a délégué toute l’activité à un intervenant et de l’autre côté il y a la coanimation

    Totale voilà et là je vous parle de projets qui se déroule soit dans des collèges soit dans des écoles soit dans des maisons de quartier soit dans les structures de la protection judiciaire de la jeunesse voilà par exemple dans des bibliothèques où en fait on va retrouver plusieurs professionnels

    Qui travaillent ensemble et qui travaillent différemment ensemble alors une fois qu’on a ce chemin ce schéma absolument absolument incroyable qu’and dire peut-être juste décrire un petit peu comment ça peut se passer par exemple sur le travailler ensemble bah avec Béatrice nous on a travaillé sur les dispositifs de résidence de

    Journalistes à des fins d’éducation aux médias on a vu des journalistes construire des projets avec des enseignants documentalistes de français ou de d’école primaire voilà où vous aviez en gros le mettons vous aviez je sais pas six séances et le journaliste venait sur trois séances et enttemps tout le programme avait été

    Coconstruit chacun apportant différentes différentes choses au programme bon dans le cadre nous on a mené avec mes collègues une recherche une recherche action qui s’appelait parcours num que de territoire autour de la culture numérique des enseignants et des élèves bien on a eu alors là plutôt voilà des pareil des professeurs de

    Toute discipline mais qui à un moment donné faisaent intervenir dans leur classe des intervenants extérieurs journalistes documentaristes créateur multimédia bon et avec des moments parfois de coanimation et des moments de délégation des fois de toute l’activité moi sur les terrains de pardon excusez-moi sur les terrains de

    La PJJ moi j’ai pu observer des délégations totales de l’activité c’est-à-dire qu’on cherche des intervenants extérieurs qui vont venir animer quelque chose autour des réseaux sociaux par exemple et parfois l’éducateur n’est pas là voilà donc délégation totale bon voilà euh et et on observe c’est l’avantage he de quand on

    Travaille sur des des observations de terrain c’est qu’en plus même au niveau des corps de qui fait quoi dans la pièce euh c’est c’est très variable c’estd qu’on voit des fois vous avez la l’intervenant extérieur avec à côté de lui la personne le commanditaire si vous

    Voulez les deux sont là voilà ou des fois le commanditaire est assis dans la salle avec ses élèves ou d’autres d’autres enfin son public ou des fois n’est pas là enfin et ça c’est aussi assez c’est aussi assez signifiant bon euh qu’est-ce que tout ça nous dit

    Euh de de la place de chacun chacune dans le ce qui me donne ça la collaboration comme tentative alors premier point de dépassement des injonctions contradictoires alors je vous donne deux exemples moi il me semble que quand on pense en fait quand on étudie le Mii on voit plein d’injonctions contradictoires

    À plein d’endroits et que c’est assez intéressant à regarder alors je vous donne un exemple d’une activité qualifiée de EMI c’était une activité de d’écriture d’article se voulant des articles journalistiques mais de type récitoi c’estàdire qu’un association venait sur je crois que c’est 5 séances travailler dans des alors là c’était

    Dans des lycées mais cette association intervient dans d’autres structures auprès de jeunes leur demander si vous voulez de raconter la grande histoire à travers les petites histoire donc en gros vous aviez un journaliste c’est toujours un ou une journaliste qui animait ce qui ressemblait quand même à des formes d’ateliers d’écriture où on

    Demandait à des jeunes de raconter quelque chose de leur quotidien pour finalement for sur qu’est-ce que la France aujourd’hui globalement et là ce qui était assez intéressant pour moi c’est une forme de de contradiction avec le cadre c’est-à-dire qu’en fait on demandait à ces jeunes de s’exprimer librement donc ça avait été vraiment

    Répété au lycée en présence de son enseignant et de son enseignante ou son voilà sachant que les sujets pouvait être très intime c’estàd qu’on a parlé identité de Gen violence sexuelle tension familiale trafic de drogue voilà et donc en tout cas des éléments qui pouvaient faire découvrir aux

    Enseignants une facette de leurs élèves qu’ils ignoraient complètement pareil il y a eu des textes sur la participation à des arnaques sur la consultation de vidéos violentes voilà bon et il y avait une demande faite aux enseignants de s’effacer la demande de de l’association c’était de dire effacez-vous al limite

    Si vous pouviez ne pas être là ce serait mieux justement pour permettre aux jeunes de s’exprimer dans le cadre d’un récit de soi mais sauf que dans la manière dont tout ça se passait bah soit les enseignants bah en fait ne ne s’effaçaient pas du tout parce que pour

    Permettre l’activité en fait ils avaient inclus l’activité dans leur programmation pédagogique et voir dans une forme de notation donc en fait l’activité était notée donc évidemment que les enseignants ne s’en allaient pas et parallèlement il y a eu parfois moi dans ce que j’ai observé quand même une envie des journalistes que les

    Enseignants soient là pour gérer la classe voilà donc vraiment quelque chose d’assez paradoxal et pour moi si vous voulez une voilà là une les modalités de collaboration qui étaient vous le voyez flottantes et encore une fois assez assez paradoxal et bien je pense qu’elle reflétait en fait l’injonction paradoxale qu’on faisait à

    Ces jeunes c’est-à-dire que exprime-toi librement qui est souvent une une une injonction en fait aux participants et participantes à des ateliers de Emy là sur quelque chose qui relève vraiment de leur intimité mais dans un cadre scolaire en face de ton enseignant ou de ton enseignante et

    Voilà ça m’avait semblé très très alors parfois très délicat pour les participants et participante moi j’avoue en tant que chercheuse j’avais trouvé ça intéressant et j’ai lu ça comme une tentative de dépasser cette injonction contradictoire à l’expression que j’ai pu retrouver alors là encore une une fois croire que je

    Travaille tout le temps avec Béatrice c’est vra qu’on a beaucoup travaillé toutes les deux sous un autre exemple l’injonction contradictoire dans le continuum EMI liberté d’expression valeur de la République alors ça nous on l’a vraiment beaucoup vu pour le coup donc Béatrice l’a bien montré hein et on a pu l’écrire

    Ensemble après les attentats de 2015 vous avez un rapprochement très clair entre EMI promotion des valeurs de la République laïcité lutte contre la radicalisation donc à la fois au sein de l’Éducation nation et en dehors de l’éducation nationale je pourrais développer mais là je ne développe pas

    Mais je peux voilà je peux développer sans sans problème et alors ça pour le coup moi il me semble vraiment que ça alimente vraiment les paradoxes autour de la mise en œuvre de l’EMI c’estàd qu’on a vraiment les injonctions contradictoires autour de la liberté d’expression c’est que dans beaucoup de

    Dispositifs qu’on a pu observer on demande à des public de s’exprimer librement dans un contexte où s’exprimer librement peut être problématique puisqu’on est à la fois dans un double objectif de promotion des valeurs de la République et de la laïcité voilà je vous rappelle que tout ça se passe et

    Alors plus ça se passait vers 2015 plus le vraiment le le nous on a observé des choses quand même très tendues parce que demander à des jeunes à l’école de s’exprimer librement sur la laïcité si des discours tenus sont jugés vraiment problématique que font les enseignants est-ce qu’ils sont censés en parler ou

    Pas et souvent ils sont censés en parler donc on a eu le même problème sur les terrains de la PGJ donc c’est quand même voilà là en terme de paradoxe je veux dire on est quand même vraiment bien et à un niveau je reviens à mon niveau politique publique vous êtes quand même

    Dans un contexte où on a des modifications des financements des politiques publiques qui renforcent ces paradoxes je vous rappelle que pour les associations maintenant doivent signer un contrat d’engagement républicain voilà et donc toute activité toute association sollicitant une subvention auprès de l’État ou d’une collectivité territoriale devra signer donc ce

    Contrat de respect des valeurs de la République s’il est rompu les subventions devont être remboursées le voilà et on a plein d’exemples où tout ça pose problème c’est-à-dire que qu’est-ce que justement ne pas respecter les valeurs de la République en fait énormément d’associations ont fait part

    De leur inquiétude quant à ce que ça pouvait vouloir dire sur les terrain et je vous rappelle alors une anecdote mais qui n’est pas si anecdotique hein vous aviez alors à l’époque j’oublie son statut mais euh Sarah Airie qui à l’époque était je pense secrétaire enfin qui était au secrétariat d’État est-ce

    Que c’était la citoyenneté ou est-ce que c’était à la euh ou est-ce que c’était au SNU enfin je ne sais plus euh voilà citoyenneté voilà qui euh qui se retrouve en fait à faire chanter un moment la Marseillaise euh à des jeunes qui avaient été on leur avait demandé de

    S’exprimer sur la citoyenneté et elle elle trouvait que dans le cadre d’activité d’une association d’éducation populaire elle trouvait que les discours tenus n’étaient pas conformes voilà et finalement l’association en question a eu une inspection pour bien voir si oui ou non on était ok avec les valeurs de

    La République et très clairement nous sur les terrains on voit des associations nous dire mais nous on va plus y aller en fait c’està-dire que traiter le sujet valeur de la République laïcité à travers leemi dans ce contexte là voilà et là vraiment et on l’a revu avec Béatrice ou d’autres dispositifs

    Pareil des dispositifs où vous avez des journalistes payés par en partie par des collectivités territoriales qu’on a engagé parce que ce sont des journalistes pour faire valoir la liberté d’expression à qui on dit à un moment donné oui bon là avec les la classe de CM1 voilà vous êtes-être pas

    Obligé de parler des migrants peut-être qu’on peut parler d’autres choses ou peut-être qu’on pourrait tenir des discours un peu plus positifs sur la ville enfin je ne sais pas moi je dis ça je ne dis rien voilà et ça bah voilà c’est vraiment les injonctions contradictoires de la liberté d’expression sous différentes

    Facettes voilà et il me semble que les partenariats peut-être parfois très voilà avec de la difficulté hein mais sont une manière d’essayer de contourner ces injonctions contradictoires et ça se rejoue sur d’autres sujets moi par exemple je le vois à la PGJ sur des sujets par exemple l’éducation à la

    Sexualité en contexte numérique qui peut rentrer aussi dans l’éducation au médiia et l’information très clairement en fait c’est des sujets comme toutes les questions un peu socialement vives qui encore une fois ne mettent pas forcément très à l’aise certains professionnels et donc la collaboration va permettre en

    Tout cas est une tentative de faire reposer sur d’autres ou sur quelque chose de plus collectif la prise en charge d’un sujet qui est perçu comme étant difficile à apporter et le dernier point mais je pense qu’il faut toujours le le garder un petit peu à l’esprit hein c’est cette question des

    Contournement des difficultés matérielles alors symbolique c’est ce que je viens de vous dire he lié à l’exercice pratique de l’EMI c’estàd que je reviens sur les difficultés symboliques mais on va aller travailler avec un journaliste parce que on n pas très envie de parler de la médiatisation du conflit

    Israëpalestinien d’un côté on trouve ça bien et important d’un autre côté on est enseignant documentaliste on est bibliothécaire on est éducateur de PGJ voilà le débat sur la médiatisation ce conflit on a tout seul c’est pas simple donc la collaboration c’est cette tentative là et de manière beaucoup plus

    Prosaïque vous êtes encore une fois édu de PGJ ou enseignant dans un collège vous voulez travailler sur la dimension numérique et créative de l’éducation au médias à l’information c’est dommage parce que vous avez globalement des ordinateurs qui marchent pas très bien et aucun matériel et bien le la collaboration c’est aussi une manière

    D’aller dépasser ces difficultés matérielle soit qui relève de de compétences techniqu soit simplement vraiment de d’accès à un matériel qui vous permettre de faire que l’action se fasse et voilà moi je voudrais terminer terminer là-dessus c’està-dire que nous ce qu’on observe vraiment sur les terrains dans cette dans cet écosystème

    D’acteur c’est plein de chos mais c’est beaucoup beaucoup d’acteurs et d’actrices qui essayent de faire que les choses se fassent et donc ça passe par des bricolages ça passe par des contournements ça passe justement par par ces collaborations et ça je pense qu’il faut

    Aussi justement il y a il y a un vrai intérêt à pouvoir continuer à mener ces enquêtes de terrain et à pouvoir les partager avec voilà avec avec tout le monde parce que c’est des choses qui peuvent être parfaitement invisibles si on est soit si on fait que regarder les

    Politiques publiques les injonctions a soit si on ne travaille que finalement par entre entretien parce que voilà il va il va un petit peu un petit peu nous manquer des choses donc pour conclure je je voilà j’ai essayé d’être dans le le partage d’éléments vous voyez

    Qu’il y a un je pense qu’il y a encore un un fil rouge moi je suis sur la à trouver de manière plus solide moi je suis vraiment sur cette réflexion de penser un peu cet écosystème de l’EMI vraiment penser le EMI en écosystème avec plein de points aveugles c’estàd

    Que là vous voyez je vous ai parlé des profession mais par exemple je parle pas du tout des parents je parle pas du tout des pères enfin ce qui mériterait évidemment évidemment d’être traité mais je pense qu’aujourd’hui on a des outils du côté de la recherche des outils théoriques des outils conceptuel

    Et des manières de faire de la recherche qui permettent de se sortir enfin de de prendre un peu de recul par rapport à un une thématique où j’ai essayé de vous le montrer on a on a beaucoup d’injonction d’injonction voilà paradoxal et de et de panique morale et du coup je pense que

    Pour qu’on soit enseignant qu’on soit chercheur enfin il y a il y a vraiment quelque chose à travailler à travailler ensemble aussi de sur ces côtés de sur ce côté de la collaboration et voilà et je m’arrêterai là et je vous remercie avec la slide d’après voilà merci [Applaudissements] beaucoup

    Est-ce que on a des questions bonjour euh moi je suis médiatrice culturelle à la bibliothèque de Lyon euh sur la bibliothèque ve municipal du Point du Jour particulièrement je suis arrivée il y a pas très longtemps au mois d’octobre et donc je je découvre j’étais dans renseignement aussi avant donc je j’ai

    Un peu touché du doigt ces différentes problématiques de Emy euh moi j’ai plusieurs questions la première alors peut-être que ça a fait partie de la première journée de formation mais à laquelle j’ai pas assisté euh moi j’ai une première question c’est qui a créé ce terme de

    Emy d’où d’où il vient et et finalement quels sont les objectifs est-ce que c’est est-ce que c’est vraiment le développement de l’esprit critique des jeunes et et puis je voulais citer le le le cas de l’expo Willem de la Bibliothèque municipale de Lyon à à la Part Dieu où

    Il y avait une artiste dessinatrice de presse Marie Morel qui qui dessine entre autres Charlie Hebdo enfin voilà donc est très engagé qu’il y a des descend de presse très engagé et les elle était en résidence donc avec des temps prévus pour des temps de de coanimation avec des Scola il y avait

    Zéro zéro classe quoiou donc on a dû faire preuve de d’inventivité dans les bibliothèques pour la faire intervenir et c’est vrai que nous on a fait une intervention avec une classe ça les gamins on adoré c’était c’était très intéressant mais les profs je pense sont très inquiet de de ce genre

    D’intervention parce que ils savent pas euh où sont les limites et effectivement c’est ce que vous disiez à un moment euh euh il y a il y a un vrai rejet aussi euh de voilà des conséquences que ça peut engendrer quoi oui oui alors bon bah là forcément moi

    Je ne sais plus exactement parce que je regarde Béatrice je ne sais plus ex par qu’en fait il y a beaucoup d’évolutions terminologiques pour arriver à cette formule EMI globalement les définitions sont quand même toujours très très larges mais c’est un peu j’ai pas sous les yeux

    Mais il y a une définition du Conseil de l’Europe qui définit ou qui fait consensus mais justement parce qu’elle est très très large et moi en fait j’aurais un peu envie de vous répondre je sais que je réponds à côté mais je suis très contente de répondre à côté

    Moi je suis pas sûre que ce soit le sujet c’està-dire que en fait les contours de l’EMI ce sera toujours très très flou moi je pense qu’on peut le prendre autrement c’estàdire que soit on se dit du point de vue où on est en fait en tant que professionnel voilà ou par

    An enfin je ve dire en tant qui on est soit leemi c’est ça donc il faut que je fasse ça moi je pense qu’on peut vraiment le voir autrement c’est qu’est-ce que j’ai comme problématique voilà avec les publics auquels je fais face sur mes terrains c’est quoi mes problèmes voilà qui pourrait relevé

    Voilà de ce champ de ce champ là et qu’est-ce que je peux faire en tirant profit de tout ce qui est fait penser dans ce champ général qui est leemi moi ça me semble beaucoup plus pertinent c’est que je vous prends l’exemple je vais reprendre l’exemple de la PGJ nous

    À la PGJ leemi c’est entré beaucoup beaucoup beaucoup sur cette idée de lutte contre la radicalisation menant à la violence sur les fausses infos les théories du complot voilà ce qui est très compréhensible au regard de ce qu’on fait à la PGJ du coup il y a eu un

    Moment je schématise mais vraiment pas beaucoup les seules choses qu’on proposait aux jeunes pris en charge par la PJ c’était théorie du complot voilà ok sauf que c’est des jeunes qui parallèlement ont et sont vraiment marqués par ce qu’on va appeler différentes problématiques d’ilectronisme c’estire que rédiger un

    CV en ligne allumer un ordinateur voilà faire un document Word c’est très compliqué dans leur vie quotidienne sur la question de l’insertion sociale et professionnelle quand vous êtes pris en charge parce que vous êtes un mineur soujustice moi il me semble que de manière transversale en terme de

    Priorité c’est quand même très important ça veut pas dire qu’il faut pas traiter les fake news et les théories du complot mais quel est mon public quoi et je trouve que voilà les espaces nous comme micycle je pense que c’est aussi des espaces où des professionnels se sont

    Autorisés à dire mais si on faisait intervenir des artistes si face aux propositions des politiques publiques est-ce qu’on peut pas proposer autre chose il y a un dispositif qui est très intéressant qui a été mené donc par Carmen qui s’appelle la caravane des médias où vous avez une caravane voilà

    Qui se balade dans des endroits très ruraux de des haut de France voilà et qui se balade en fait vous avez alors il y avait toujours un journaliste et il y a une année où il y a eu une photographe et l’année dernière il y a

    Eu une artiste voilà et qui se balade pour aller parler avec les gens de leur rapport au médias au départ l’appel à projet il faisait pas rentrer une artiste finalement la proposition a été faite de dire mais attendez qu’est-ce qu’on veut faire on veut que les gens

    Vont veulent s’expriment on veut que les gens parlent des médias on veut que les gens s’approprient les médias pourquoi on ferait pas intervenir une artiste donc voilà je sais que je réponds un petit peu à côté mais moi franchement je me dis que là il y a des marges de

    Manœuvre et que vous de votre endroit avec les public que vous rencontrez bah c’est moi je vois plutôt ce côté flou de l’EMI comme une opportunité pour vous dire qu’est-ce que je faire voilà et et alors après sur la question des classes et de l’inquiétude sur ça alors je vais

    Plutôt prendre sur l’inquiétude sur certains sujets bon bah ça nous on le voit ouais très clairement c’estàdire que voilà il y a des sujets est-ce qu’on a envie de les traiter oui est-ce que on va le faire bon c’est c’est plus compliqué après vraiment nous dans les

    Études qu’on a faites donc là je pense à cette question des dispositifs de classe médiia euh pardon de classe médiia excusez-moi de résidence de journaliste à des fins d’éducation aux médias quand on essaie essay de comprendre pourquoi est-ce que les journalistes interviennent à tel endroit et pas à tel

    Autre finalement on revenait beaucoup sur des habitudes de travail antérieur sur des réseaux de collaboration en fait sur des choses très matérielles sur la manière dont le travail se mène beaucoup plus que sur la question de de l’envie de et en fait nous vraiment on a expliqué la localisation des résidences de

    Journaliste par exemple dans un croisement entre une volonté politique nous typiquement on a entendu des responsables de dispositifs nous dire on va pas mettre un dispositif d’éducation au médias dans un quartier trop upup ça sert à rien donc typiquement on pourrait dire bah non le point du jour c’est trop

    Up ça sert à rien de faire l’éducation au médiia donc voilz à quoi ça renvoie non mais une fois qu’on a dit ça la localisation précise dans telle ou telle ville plutôt marqué par la présence de quartier populair elle était beaucoup plus guidée par des habitudes anciennes de collaboration des réseaux de

    Collaboration et c’est vraiment ça qui nous a enfin qui enfin c’est ça et et le la dimension politique mais ce croisement qui explique la réalité matérielle de ce qui se passe et donc peut-être que la question c’est aussi les collaborations avec le clémis dans des comités de pilotage ou pas voilà des

    Réseaux nous le dispositif dont je vous parle il a bénéficié en fait il y avait un réseau de coordinateur Cléa donc du coup bah quand quand ce nouveau dispositif a été mis en œuvre ils ont repris ce même réseau donc parfois on on a un peu envie d’interpréter des fois

    Comme les gens ne veulent pas ou ça n’intéresse pas ou machin alors que des fois c’est de la de l’organisation du travail quoi voilà donc ça peut j’ai fait un petit pas de côté oui oui je pas oui bonjour bonjour euh donc moi je suis professeur documentaliste et je je travaille à

    L’UIT de Lyon 3 donc j’ai j’ai en fait j’ai une réflexion sur les publics ou enfin j’ai une question est-ce que vous votre recherche elle concerne uniquement des jeunes publics ou est-ce que vous voyez sur vos enquêtes enfin sur vos terrains d’autres publics que les jeunes je non non c’estàd qu’en fait le

    Et là c’est ce qu’on essaie de faire avec la avec la cartographie dont je vous parlais là on essaie de faire une cartographie sensible euh l’éducation médiia l’information c’est très très très très très très centré jeunesse quoi alors ça dépasse un peu l’âge scolaire c’est qu’il peut y avoir des choses avec

    Des jeunes des étudiants voilà moi j’ai pas étudié au sein il y a des projets là qui qui me viennent en tête à travers les maisons de quartier par exemple il peut y avoir des choses sur les en fait des projets de création de médias où là ça dépasse vraiment les

    Ça dépasse vraiment les jeunes mais très majoritairement vous êtes sur les jeunes donc il y a à la fois dans certaines politique publique il y a un rappel que l’éducation au médiia l’information doit concerner les publics tout au long de la vie aujourd’hui c’est quand même enfin

    Il me semble que c’est quand même très largement un vœu pieux voilà et je reviens à mes à mes questions de de possibilités quoi matériell c’est beaucoup plus facile aussi de toucher certains public et donc de de trouver des financements quand on s’adresse à des jeunes voilà aussi parce que ça correspond vraiment

    À la représentation des publics vulnérables c’està-dire que je vous renvoie à l’article dis que j’ai cité enfin elle le démontre c’est implacable c’est que vraiment quand on dit le problème des fake news il concerne qui il concerne les jeunes des quartiers populaires voil donc ça ça n’a aucun

    Aucun rapport avec les recherches menées mais par contre c’est un discours qui est répété répété sur répété et et nous qu’on qu’on r rencontre dans nos dans nos recherches ce que je vous disais là sur ça sert à rien de mettre un dispositif de de i dans un quartier up

    Bon ben voilà c’est une responsable de projet qui nous dit ça et et un peu en mode bon on va arrêter de se mentir on va arrêter de voilà on sait bien qui sont les gens qui ont besoin de faire de l’EMI donc ça voilà et du coup ben là où

    C’est compliqué en la position des chercheurs chercheuses c’est qu’on étudie du coup des dispositifs de EMI à destination de jeunes ce qui quelque part renforce la visibilité et le de dispositif de em à destination de jeunes voilà bon après il faut pour être un tout petit peu plus

    Ouverte je trouve que justement ce qui se passe du côté du ministère de la Culture pour le coup et justement l’implication des bibliothèques l’implication je repense à cette Caravan des médias là euh va toucher d’autres gens mais c’est vous n’êtes pas sur des publics captifs donc c’est déjà plus compliqué et ça

    Veut dire qu’il faut que vous ayez des financeurs le dispositif de caravane des médias faut qu’à un moment donné un financeur accète de financer un dispositif qui en terme quantitatif va toucher assez peu de gens voilà quand on finance une action aussi en bibliothèque bah c’est pas la même chose que quand on

    Finance un truc qui pourra toucher tous les collèges de la région et cette manière quantitative d’aborder l’évaluation des politiques publiques je pense qu’elle renforce aussi cette focalisation sur les public sur les publics scolaires donc voilà il existe moi j’ai des initiatives comme ça que je peux citer

    Nous on ne les a pas en recherche on les a pas on les a pas travaillé euh j’ai un exemple là si bah pour le coup faudrait voir les travaux pas publiés mais donc en cours François Sorin Barbara fontard sur leurs ateliers radio majoritairement c’est public

    Scolair mais pas queeux et je pense aux travaux de mon collègue Jérôme Thomas qui travaille sur les radios pénitentiaires et et donc là donc une forme une forme de EMI à mon sens mais qui du coup voilà est en train de publier des travaux des travaux là-dessus mais ça reste ça reste

    Marginal à la fois dans les projets et à la fois dans les dans les recherches et c’est bien dommage et voilà et je m’arrêterai là-dessus mais nous quand on essaie aussi de faire financer des projets de recherche voilà on essayie de nous faire de faire financer des choses à l’échelle

    Européenne ce qui était ce qui intéressait les financeurs c’était des gros projets qui touche massivement les jeunes des quartiers populaires voilà bon bah du coup on y est pas allé mais c’est ça n’aide pas non plusi moi j’aurais deux petites questions je voulais savoir si en fait

    Ce que tu nous as présenté sur le Mii voilà les différents acteurs le manque de cohérence le sentiment d’illégitimité de certains c’est en fait les gens qui seraient en éducation les sexualités ou éducation en développement durable ils seraient pas exactement sur les mêmes constats je bien qu’on dit plus

    Éducation la sexualité mais voilà je pense qu’il y a des choses aussi qui viennent vraiment au dispositif en lui-même voilà ce que tu penses de ça et l’autre chose tu as dit à la fin qu’il fallait penser le Mii comme un écosystème et on voit bien le le paradoxe qu’il y a

    Effectivement sur le fait que c’est un champ ouvert et en même temps on attend très précisément Queen fait on fasse une éducation spécifique à à des jeunes avec une vision comme tu l’as ditur République et je me disais si pour faire trouver une parade à ça ce serait pas

    Justement de faire l’éducation média et l’information qui soit centrée bah sur l’adolescent et sur ses pratiques et de ce fait peut-être sur ses besoins ouis oui mais oui euh alors attend ta première question c’était oui alors ben tout à fait il y a il y a vraiment des

    Liens à faire alors en l’occurrence au sein du laboratoire Jéricho on a un collègue qui s’appelle Floriant Voros qui travaille au départ sur la question enfin on va dire très largement des sexualités de la médiatisation des sexualités et du coup qui travaille à l’éducation l’éducation à la sexualité

    Et en fait on a effectivement eu l’occasion d’échanger et on a énormément de il y a énormément de points communs ce qui effectivement je pense que la question des éducations a on va pouvoir trouver des des choses transversales et je pense que ce serait vraiment enfin c’est ce qu’on s’est dit avec Florian

    Que ce serait vraiment intéressant de pouvoir regarder ce qui finalement voilà est-ce qu’il y a des choses plus spécifiques à l’EMI pourquoi plus spécifique à d’autres éducation a mais les ponts et ça oui oui ça je pense que c’est vraiment quelque chose qui est qui est très intéressant et forcément après

    Il y a une forme de logique hein sur des choses moins standardisées qui ne sont pas des programmes enfin c’est c’est assez ce sentiment d’illégitimité il s’explique il s’explique assez bien après je moi je le je suis quand même toujours surpris par sa force et sa récurrence bon voilà et pour te répondre

    Donc sur le sur le deuxème point donc qui était comment est-ce qu’on peut faire pour contourner un peu tout ça moi ça ça dépend des jours ça dépend du rapport à l’optimisme tu vois parce que dire qu’il faut partir des usages voilà et à partir de là enfin voilà

    Partir des que font les adolescents vraiment avec les médias partir de là pour penser le i c’est c’est c’est quand même des discours qu’on répète vraiment beaucoup moi il me semble que là le le le problème c’est le le la connexion entre j’ai envie de dire la recherche

    Les TER je mets au même endroit quoi voilà soit les savoirs expérientiels des enseignants des parents des voilà et soit la manière dont dont se et la manière dont se fabrique les problèmes publics et les politiques publiques c’està-dire que je pense que pour le coup on l’a quand même tous c’est tout

    Éprouvé c’est-à-dire que quand on entend les discours en circulation dans l’espace public sur le rapport des jeunes au médias globalement enfin moi mes bras enfin je sais même pas comment ils sont encore là quoi c’estàd que il y a un un moment c’est c’est c’est voilà

    Et on dit mais c’est pas possible et quand on regarde ensuite les politiques publiques et je renvoie au travaux disés vraiment qu’ a parce que quand elle montre qui ont été les experts médiatiques mobilisés comment ces experts médiatiques se retrouvent à faire des rapports qui irriguent les

    Projets de loi enfin il y a un côté un peu désespérant c’estd que enfin là vous enfin quand on si on va sur le tout ce qui se joue autour de la loi d’interdiction d’interdiction des réseaux au moins de 15 ans les commissions qui sont mises en place il y

    A pas de sociologue il y a pas de chercheur en Infocom bon ben moi partant de là voilà c’estd que évidemment je pense qu’il faudrait partir des usages dans les faits c’est quand même très très compliqué je je voilà je on a beau mettre en place tout ce qu’on veut

    Essayer d’ y aller sur les usage voilà moi je trouve qu’il y a quand même toujours un décalage et quand vous voyez les appels à projet sur ces sujetsl qui sont encore je trouve très largement marqué par tous les stéréotypes que tous les collègues en sociau en Infocom en

    Science de l’éduque dénoncent depuis des années à partir de recherche de terrain moi je ne vois pas beaucoup d’effets dans la manière dont sont constitués ces problèm public la bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui on a des gens des collègues nous qui essayons de comprendre justement ces logiques là

    Comment on en arrive à ce que voilà et ça ça c’est l’alliance des sciences de l’ de l’infocom des sciences politiques de la socio qui va permettre de comprendre comment on arrive à ces politiques publiques de EMI bah une fois qu’on aura mieux compris ces politiques publiques

    De EMI et comment par ailleurs les collègues sur les terrains font avec bah je pense qu’on aura des outils pour mieux travailler alors moi je suis pas toujours sûr qu’on aura les outils pour changer les politiques publiqu par contre pour permettre des pas de côté des détournements du du bricolage

    Du à des échelles plus locales et je dirais je dis pas individuel mais vraiment local avec des collectifs locaux des là pour moi là il y a des espaces travailler à le haut là moi je aujourd’hui mais c’est parce qu’il fait un peu gris dans le Nord depuis 3 mois

    Donc ça m’attaque un peu j’y crois moyennement par contre au niveau local des alliances entre acteurs des espaces de réflexion des là j’y crois vraiment beaucoup euh merci on va peut-être s’arrêter là parce qu’on va faire une petite pause de de de 10 minutes avant de d’enchaîner avec l’autre conférence merci beaucoup merci

    Beauou [Applaudissements] merci ça continue à fourmer c’est le rapport c’est le rapport ça un pe c’est pas a quce que c’est ça ça voilà c’est c’est c’est alors voilà ah non c’est pas le mien celuià est-ce que tu je suis petite mais ça devrait aller quand même ou je suis pas tellement plus

    Petite que que faut pas que ça te dérange surtout euh hop on Fa un essai de toute façon RRE tout de suite qu’il y a une faute de frappe hop oua j’ai oublié le le le tirer là voilà hop alors on va reprendre euh voilà on va attendre que tout le monde soit

    Rentré alors donc on va continuer cette matinée avec une deuxème conférence avec une intervention donc de Béatrice Michot qui est maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’INSP de Lille et qui fait partie donc du laboratoire Jéricho ces thèmes de recherche sont nombreux concernant la thématique

    D’aujourd’hui c’est plus spécifiquement tout ce qui est culture informationnelle etéducation média à l’information donc son intervention portera sur médiation et choix pédagogiques en EMI à qui s’adresse-t-on euh cette cette intervention a vraiment été conçue comme un prolongement de la précédente puisqueeffectivement euh euh Béatrice travaille comme nous l’ beaucoup dit

    Avec Amandine sur des sujets communs la la l’approche en fait de de Béatrice sera plutôt sur la question de la cohérence des rapports éducatifs et péag pédagogique le lien entre les acteurs et leur rapport éducatif euh voilà pour prolonger un peu la discussion euh qu’on a eu en première partie de cette matinée

    Je te laisse la parole bien ben bonjour à tous et et et à toutes donc ben moi aussi je suis également très heureux d’être là et de retrouver quelques relations lyonnaises de de que que je fréquente de plus en plus Lyon devient un de mes lieux de travail depuis 3 ans

    Donc voilà je suis très heureuse d’être là euh donc effectivement cette intervention va être une forme de de prolongement et d’approfondissement de la de la question du du rapport pédagogique ou éducatif au au public de de l’EMI euh et et notamment de la question don des places ou des ou des

    Postures et de chacun dans dans les médiations de l’EMI et et notamment comment finalement on se constitue des publics et et et quels sont les les pas de côté ou les déplacements ou les détournements ou bricolage comme l’a dit Amandine qui peuvent se mettre en place quand il s’agit de s’écarter du cadre

    Des politiques publiques euh donc bah on l’a vu juste avant he l’EMI est une politique publique en plein essort hein qui constitue désormais une sorte de marché de des politiques culturelles et et des politiques éducatives euh la dimension est nationale internationale pour répondre à la question évoquée un

    Peu tout à l’heure he sur on a une naissance de l’EMI qui est assez complexe qui et qui remonte au au à avec deux deux il y a deux filière en fait qui qui existe euh vous avez la la la la dimension éducation au médiia euh qui elle date des euh globalement

    Des années 60 et euh et qui nous vient de l’éducation populaire et pour l’essentiel et puis et des et des médias dit alternatifs et puis la dimension d’éducation à l’information qui elle vient là aussi depuis à peu près les années 60 plutôt à la fois des mondes de l’entreprise avec le développement des

    Systèmes d’information dans les entreprises et puis du monde des bibliothèques pareil avec le développement des système d’information numérique dans les bibliothèques et euh le désir de fourir de mieux en mieux d’abord des utilisateurs puis après des usagers euh et euh donc ça c’est à l’international et puis la la la la la

    France est un cas spécifique à l’intérie de l’national puisque la Constitution euh de de ce de ce métier qui est le métier de professeur documentaliste qui s’est quand même beaucoup constitué dans une construction et une défense de l’éducation à l’information l’articulation éducation média et l’éducation à l’information elle prend

    Racine dans le développement d’Internet et du numérique qui crée cette grande convergence numérique telle que le la la pu l’appeler Jenkins Henry Jenkins qui fait qu’aujourd’hui Internet est le le gros tuyau par lequel tout va passer ou presque qu’il s’agit de communiquer médiatiser échanger travailler avoir des relations amoureuses et cetera et cetera

    Et donc euh on on se retrouve finalement à euh baisse des frontières et et des champs de baisse de la différence des champs entre le champ média et le champ information et et et on sait aujourd’hui hein dans nos pratiques nous circulons sans cesse entre ce qui va ce que

    Classiquement on avait tendance à ranger du côté du travail informationnel la recherche d’information la recherche d’emploi la production de texte pour le travail pour l’étude et ce qu’on avait l’habitude de rentrer de rentrer dans le champ médiatique c’est-à-dire le plutôt la consultation des actualités les loisirs

    Le et et et la distraction ou la le fait le désir de se cultiver et et et aujourd’hui on on a des des frontières qui ont énormément baissé qui des des des pratiques qui qui passent de d’une du champ média au champ info même si moi

    Je pense je crois pas trop à cette séparation mais tel qu’elle s’était constituée on va dire dans les champs professionnels et euh et et ou le fait qu’aujourd’hui finalement les les les les institutions et les politiques publiques ont réuni les deux donc d’abord l’UNESCO puis des grandes conférences international puis la France

    Donc en 2013 dans dans les programmes éducatifs alors tout ça justement amène à une grande diversité des acteurs qui sont impliqués dans l’éducation média à l’information ça a été évoqué juste avant donc à la fois de l’éducation populaire de l’éducation nationale de la politique de la ville des bibliothèques

    Et des médiathèques des institutions culturelles du monde des médias des Médi activistes et des médias alternatif bon et cetera et cetera euh ce que je vais vous présenter aujourd’hui résulte d’ du travail donc mené en collectif avec plusieurs membres du laboratoire jéichot ou d’autres membres du de d’autres

    Laboratoires en France et et puis de je dirais de mon quotidien aussi hein même si c’est pas marqué là mais mon quotidien de formatrice de professeur documentaliste qui est toujours une forme d’arrière-plan un peu implicite on quand on présente quand on fait des conférences de recherche on se présente

    Avant tout comme chercheur et chercheuses et mais en fait on est des enseignants chercheurs et des enseignants chercheuses et j’ai la chance parce que c’est pas toujours le cas de tous les enseignants chercheurs et chercheuses mais j’ai la chance d’avoir une cohérence entre mon travail de recherche et mon travail

    D’enseignement euh et et donc en fait mon ma recherche est extrêmement nourri euh de manière implicite par la manière dont au quotidien je j’échange je discute je travaille avec des futurs professeurs documentaliste et donc c’est un un un arrière-plan un peu un petit peu implicite mais mais qui est toujours

    Là et que je ne mentionne jamais mais je me suis dit tiens mais il faudrait quand même que je le mentionne plus souvent euh comme une donnée de la recherche invisible mais mais continue qui qui ne cesse de nourrir mon travail alors après plus précisément en terme de projet de

    Recherche il y a donc des des études de cas qui vont venir nourrir ce ce la la présentation que vous fait donc l’analyse des résidences de journalistes dans les Haut- de Frances tel qu’on l’a présenté aussi à Mandine le le l’accompagnement pendant 1 an d’une classe média d’un collège urbain des

    Quartier populaire de la métropole de Lille euh la accompagnement depuis 2 ans et bientôt 3 maintenant de l’installation d’un dispositif d’écriture numérique qui s’appelle le cubéedito dans les collèges et lycées de la région lonaise parisienne et aussi du Nord de la France et puis des enquêtes plus ponctuelles une enquête dans un

    Collège de REP de la métropole de Lille et auprès d’un atelier média immigration dans la maison de quartierù là aussi de la métropole de lillele et un travail en cours toujours pas fini parce que c’est un travail monstrueux et ça prend toujours un temps infini d’analyse des

    Discours euh à la fois euh sur les discours autour de l’EMI pour les assises journalistes l’éducation nationale et les Dracs et plus spécifiquement avec une centration sur la naissance d’une formule euh au sens d’alisc plan qui sont les valeurs de la République et la notion euh d’esprit

    Critique tel qu’elle est mise en scène par l’Éducation nationale et les défenseur de ce qu’on appelle la zéthétique euh et euh et euh on en a a quelques exemples dans l’exposition là j’ai vu de qui vient de la bande dessiné où on se qui se rattache à c’est pas mal

    À cette question de de la zéthétique euh je vais une fois que j’ai posé un petit peu ce champ de terrain je vais commencer à à vous à construire le le questionnement et et et et premier le premier point du questionnement c’est de dire que finalement quand on a à faire à

    L’éducation média à l’information on on a affaire à une éducation politique mais qui ne se revendique pas comme telle et qui ne se dit pas comme tel c’est-à-dire que le grand paradoxe pour moi de de des politiques publiques de de l’éducation Médi à l’information c’est de de se

    Vouloir hors du champ politique voire même de condamner ou stigmatiser certaines positions postures politiques et en même temps de NRE finalement de n’avoir à faaire qu’à ça qu’ politique alors j’ai mis là quelques citations venant de de trois environnements différents qui parlent de l’éducation médiia et l’ information et

    À trois je dirais moments différents donc la loi de 2013 qui va faire naître l’éducation média l’information au sein de l’éducation nationale et qui nous dit au collège l’éducation média notamment numérique initie les élèves à l’usage raisonné des différents types de médias et les sensibilise aux enjeux sociétaux

    De la connaissance qui sont liés à cet usage donc vous voyez on nous dit pas que la question est politique mais on nous dit que en fait être éduqué au médias à l’information c’est savoir bien se conduire socialement euh et puis euh les assises international du journalisme qui depuis

    Euh je crois 2022 2023 je suis plus très sûr maintenant donne un prix d’éducation média à l’information à au dispositif qui désire concourir et dans la présentation de ce prix ou l’initiation de ce prix voilà comment ça se présente l’éducation média et l’information EMI est un élément indispensable pour préparer à l’exercice

    De la citoyenneté en démocratie permettant à chacun de vivre une pratique cito des médias donc on voit apparaître C terme clé de de citoyenneté et dans et dans le rapport citoyenneté déémocratie et puis enfin sur le site de franceInfo dans la partie éducation média si vous si vous allez aujourd’hui

    Sur tous les sites de grands médias vous verrez qu’il y a systématiquement maintenant une partie éducation au médiia et donc on retrouve cette idée de d’entrepreneur de morale et de d’autopromotion je dirais des journalistes comme étant des médias comme étant l’endroit de l’éducation au médias et l’éducation au médias à

    L’information s’av chaque jour un défi plus important et crucial dans notre démocratie dans un contexte où l’actualité ne se cesse ne cesse de se complexifier c’est la mission de service public de France Info que de répondre présente et de se mobiliser France Info s’engage à l’antenne et sur le terrain

    Et multiplie les actions et les formats pour aider les jeunes à mieux comprendre et à appréhender les informations qui les entourent mais aussi à développer leur esprit critique donc là on a une formulation je dirais assez typique de de ce qui circule comme discours autour des politiques publiques de l’EMI

    Puisqueà la fois donc une adresse aux jeunes dans le à qui s’adresse-t-on et ben on s’adresse aux jeunes et à des jeunes qu’il faut éduquer pour en faire des bons citoyens euh et et on va et des bons citoyens qui vont donc permettre la la sauvegarde de la démocratie ce qui à

    Rebour pourrait supposer que ceux qui mettent en danger la démocratie c’est ceux qui n’ont pas de bonnes pratiqu médiatique et en particulier des jeunes qui seraient supposés ne pas avoir de bonnes pratiques médiatiques euh on voit bien là toutes les hypothèses qui qui qui qui surgissent

    Derrière ce ce type de discours et de positionnement et qu’on trouve vraiment de manière extrêmement commune et continue non seulement dans les textes officiels des politiques publiques dans les appels à projet mais aussi dans tous les discours d’escorte de ces politiques publiques venant des grands médias et ou parfois de certaines instances

    Ministérielles des discours des ministres et cetera ça m’amène à poser la question dans le prolongement de ce que vous a présenté Amandine de bah finalement si on fait leemi comment on fait entre quelque chose qui se présente comme un dispositif de gouvernementalité et et la mise en œuvre de dispositif d’action tel

    Que ça peut être défini comme un un lieu j’ dirais où on va agir avec et pour des publics alors pour revenir un petit peu sur la gouvernementalité c’est donc une notion qui nous vient entre autres de Michel foucco hein mais après d’autres on travaill dessus et

    Qui qui en gros la manière dont l’État lui-même définit le lieu de sa rationalité et définit le fonctionnement de ces institutions de ces politiques comme un endroit visant à rationaliser les pratiques de sa population de ses citoyens et et notamment à travers des dispositifs c’est-à-dire des agencements de texte de

    Lois de discours d’institution qui visent à réguler les pratiques mais comme nous dit Michel fouco les dispositifs ça à l’intérieur du dispositif il y a de la résistance ou comme nous dit giduse les dispositifs ça fuit donc on verra qui va m’intéresser dans cette dans ce que je vous présente

    Aujourd’hui c’est justement la manière dont des dispositifs de gouvernementalité qui visent à encadrer les pratiques médiatiques et particulièrement les pratiques médiatiques des adolescents et des jeunes finalement se retrouvent à l’intér même des dispositifs avec des phénomènes de résistance de fuite de détournement de contournement et notamment à travers les dispositifs

    D’action que mettent en place les acteurs de l’EMI ça amène une question sous-jacente c’est que si on fait le i dans quelle posture opposition se placeton quel rapport on entretient avec ceux à qui on s’adresse et justement finalement à qui s’adresse–on et sachant que en général il y a un temps

    Où on a un imaginaire de ceux à qui on s’adresse et puis un temps où il y a la le concret de de à qui s’adresse-on au moment de l’action et dans et dans l’action alors pourquoi alors finalement par rapport à ces questions là convoquer la la notion de médiation la médiation

    Et je vais le préciser juste après c’est avant tout une affaire de de communication c’est comment on va médier médiatiser des objets des situations des savoirs envers des publics alors voyz tout ça est entre guillemets parce que en fait ces publics ils sont à constituer et à fabriquer et puis on les

    Conçoit pas toujours comme des publics parfois on les conçoit comme des usagers parfois on les conçoit comme des élèves parfois on les conçoit comme des habitants et et donc comment on se fait un une dynamique entre d’un côté des univers symboliques constitués d’objets de situation de savoir de représentation

    Et puis de l’autre côté des publics et comment ce cette communication se met en place à travers des dispositifs médiateur et j’ai mis dispositifs entre parenthèses parce que ça peut être des dispositifs essentiellement humains des dispositifs techniques des dispositifs techniques et humains et on verra que c’est pas si simple parce qu’en fait

    C’est il y a aussi dans tout ça une affaire de de langage et donc ma première partie ça sera finalement pourquoi poser la question des médiations ou de la médiation quand il s’agit de comprendre le le rapport éducatif ou pédagogique dans dans les dispositifs d’éducation média à l’information alors je vais repasser par

    Des des définitions de la médiation et j’ai pris deux extraits qui de de deux auteurs qui qui dont je suis particulièrement tributaire quand il s’agit de penser la médiation et d’ailleurs c’est un numéro de revue assz en don je suis particulièrement tributaire aussi c’est l’ancien numéro

    De revue de la revue Mei médiation et information de de 2004 numéro 19 qui s’appelle médiation et médiateur et qui je conseille à tous de le lire si un jour vous vous posez la question de ce que c’est que la médiation en CC et et et j’ai choisi de deux extraits qui pour

    Moi sont complémentaires pour pour penser la la médiation le premier extrait c’est celui d’Antoine ignon qui a beaucoup travaillé sur la médiation musicale entre autres hein mais pas seulement qui est sociologue et pas et pas et pas rattaché en S quoi qui était parce que je pense que maintenant il est

    Largement à la retraite et voici je vous lis l’extrait même dans l’acceptation bien circonscrite du mot dans le cas d’un conflit par exemple l’idée est bien là d’un d’un moment pris pour sortir du face à faceace entre des positions figées à régler pour un par un verdict

    Et pour rentrer dans un espace moins polarisé où arguments et plainte de chacun on rabatte un peu pour laisser place à la possibilité d’entendre le point de vue de l’autre à travers la voie d’un tiers donc là il s’agit de la médiation juridique il aborde la question de la médiation juridique euh

    Et notamment du procès comme un lieu de médiation juridique euh et il nous dit voilà c’est-à-dire que même si au départ on est dans un conflit avec des positions extrêmement ancré et qui se font face le propre même de la médiation c’est d’essayer de sortir de ces

    Positions figées euh de et donc de dépolariser l’espace institutionnel euh et les positions de chacun dans dans l’espace institutionnel euh pour pouvoir trouver une forme de terrain commun de d’endroit commun de lieu commun sur lequel dans lequel on va pouvoir s’entendre là pour émettre un verdict mais ça peut être pour se mettre

    D’accord sur ce que signifie par exemple une représentation médiatique pour se mettre d’accord sur le rôle des médias dans l’espace public pour se mettre d’accord sur euh ce que veut dire euh de euh de certaines pratiques médiatiques par rapport à d’autres bon et ainsi de suite

    Euh et ce que je retiens moi de cette citation c’est surtout la question de donc de la dépolarisation c’est-à-dire le fait que la médiation va être un processus de communication qui a pour objectif ou qui se donne pour objectif d’essayer de sortir donc de de des postures ou des places figées pour

    Entrer en dialogue mais pas un dialogue d’individu à individu hein mais un dialogue entre d’un côté des objets et des situations et des et des savoirs qui sont ancrés dans des univers institutionnels et puis de l’autre côté des publics des usagers des élèves des habitants et cetera qui se confrontent à

    À à ces univers institutionnels euh après plus l’ordre de la définition cette citation qui conclut l’article de jeanavallon donc la communication la médiation en procès dans donc toujours dans le même numéro à l’inverse ce qui fait ce que fait apparaître le modèle de la médiation c’est moins les éléments

    L’information les sujets sociaux la relation et cetera que l’articulation de ces éléments dans un dispositif singulier le texte le média la culture c’est au fond cette articulation qui apparaît comme le tiers donc ce que nous dit al la définition est très dense et je vais essayer de de vous en donner mon

    Interprétation ce que nous dit Jean Davallon c’est que le le tiers médiateur n’est donc pas un individu n’est donc pas une technique n’est donc pas un texte n’est donc pas une un objet culturel ni rien de tout ça le tiers médiat c’est l’articulation en situation

    De communication de la des de à la fois de de l’usage des langages de l’usage des objets culturels de l’usage des médias pour créer la relation entre de l’information des savoirs des objets des lois et puis des sujets sociaux et donc on va chercher à créer de la relation mais cette relation elle

    Va passer par un agencement extrêmement complexe de de texte de médias de culture et on n’est pas face à une dichotomie un peu basique de il y a le tiers technique il y a le tiers humain ou il y a le dispositif technique où il y a le dispositif humain tout fonctionne

    Ensemble et ce qui peut parfois nous sembler à technique ou non technique comme par exemple la disposition d’une salle de conférence est en fait technique mais pas seulement technique et et va donc organiser la manière dont on se rencontre dont on discute dont on travaille ensemble et dont on arrive finalement donc à

    Peut-être dépolariser les espaces pour trouver des terrains d’entente ça m’amène à à vous présenter ce ce ce schéma l’idée c’est que finalement dans dans la dans les médiations se jouent avant tout des questions de des lieux dans lequel prend place les médiations des positions et des postures que vont

    Prendre dansqu que vont choisir les acteurs et quand je dis les acteurs c’est les acteurs de chaque côté c’est pas que les les acteurs institutionnels ou les acteurs en charge de la médiation mais c’est aussi les acteurs qui viennent qui sont les sujets de la médiation c’est-à-dire ceux et celles

    Qui à qui s’adresse la médiation sont aussi des acteurs de la médiation alors le rapport est inégal le rapport reste inégal quoi qu’on puisse raconter quelle que soit la volonté d’horizontalité qu’on peut avoir et c’est peut-être là moi une critique un petit un petit coup

    De pic que je fais à à mes amis de l’éducation populaire he qui parfois sont dans des formes de croyan très très fortes de l’horizontalité de la médiation euh du travail collectif et et et et et du travail je dirais d’une émancipation par par le collectif malgré tout moi ce que j’observe comme

    Chercheuse c’est que la relation reste inégale parce que il y a ceux qui vont initier la médiation il y a ceux qui vont donc notamment être financés pris en charge par des dispositifs publics par des des financements par des lieux par des institutions et quoi qu’on en

    Dise en fait ça crée un rapport qui restera inégal mais malgré ce rapport inégal l’objc objectif reste de dépolariser les espaces et les lieux de déplacer les positions et les postures de chacun pour finalement donc construire ensemble ce tiers médiateur qu’il faut pas voir comme un dispositif extérieur mais comme un dispositif qui

    Comprend l’ensemble de de ce qui est mobilisé au moment dans le temps de de de la médiation et donc finalement on a affaire à des questions de place excusez-moi pour la faute de frappe à médiation il manque un S donc dev faute d’orog donc on a fait à une histoire de

    De place euh et des places de chacun et comme l’a évoqué très très bien Amandine tout à l’heure et bien ces places sont multiples quand je regarde les différents terrains de leemi entre des enseignants des bibliothécaires des élèves des éducateurs des parents des journalistes des adolescents des usagers

    Des habitants bon et cetera et cetera je peux pas tout mettre euh et la question qui va se jouer quand je vais m’intéresser donc précisément à quel est le rapport pédagogique ou éducatif qui surgit quand je fais leemi c’est quelle est la place de Cha sachant que bah

    Comme nous dit Michel Le sererto et bien les places sont très ordonnées dans dans et ce qui va définir des lieux notamment des lieux comme l’école des lieux comme la bibliothèque des lieux comme la maison de quartier des lieux comme le le un théâtre ou ou même un tierslieu qui

    Se veut plus horizontal bah c’est le fait de définir les les places de chacun dans ce lieu place à la fois concrète et symbolique qui amène à une à ce que donc Michel de Serou nous appelle une configuration instantanée des positions qui fait que nous avons des rôles à

    Tenir et que nous allons tenir ces rôles même si nous essayons de de de nous déplacer ou de s’en dégager ça amène par la même occasion à à dire que la médiation les médiations sont aussi une affaire de posture ou de ou de position et la posture étant à la fois une

    Affaire de corps d’attitude de comment je me tiens euh quel est mon exist comment je je je je présente mes mes mes mes gestes mes prises de parole ma relation comment je construis ma relation et notamment puisqu’on a s’adresse beaucoup à des jeunes comment en tant qu’adulte je m’adresse à et donc

    En tant que majeur reconnu par la société je m’adresse à celui qui a une position de minorité et puis c’est une façon d’occuper sa position sociale de se présenter et enfin c’est donc la aussi quelque chose qui qui qu’on a hérité hein même si chacun d’entre nous peut se

    Déplacer de ce qu’on hérite je suis pas je suis moins déterministe que Bourdieu mais malgré tout on a on est aussi pris he dans des dispositions on est pris dans des on est enclin à agir plutôt de telle ou telle manière en fonction de telle ou telle circonstance et et notamment de en

    Fonction aussi de ses parcours biographiques j’y reviendrai après alors pour donner un peu de de chair à tout ça et et peut-être un peu plus de concret côté EMI je vais prendre l’exemple de de du journaliste dans la classe alors c’est quelque chose qui a été évoqué par

    Amandine tout à l’heure he notamment sur avec son très très beau schéma de coanimer ou euh ou ou ou ou laisser l’animation donc là on a affaire à une photographie officielle qui a été publiée comme telle mais d’une situation que moi j’ai observé hein donc on est en

    École primaire vous avez un journaliste en résidence mission alors je l’ai pas masqué parce que lui il il il publicise he même ces images là mais j’ai masqué les les enfants et et et la professeur des écoles euh et donc ils sont en train de tourner un une complotiste j’ai évoqué tout à

    L’heure à la pause avec une journaliste c’est que donc en gros à une époque et on le fait encore maintenant pour de temps en temps on ont fabriqué des des théories du complot avec les enfants pour leur faire comprendre comment fonctionnent les théories du complot euh

    Et donc là vous le voyez qu’ils sont en train de d’interviewer donc l’idée c’était qu’il y avait un meurtre dans l’école euh d’un des enseignants et il fallait trouver la le le ou la coupable euh ou faire qu’en tout cas et sachant que justement à priori il y avait pas eu

    De meurtre mais on raconte qu’il y a eu un meurtre donc des interviews des des des des scènes de de de description de l’école bon et ainsi de suite alors ce que ce que je trouve intéressant à propos de d’exis hein c’est que vous voyez euh tout de suite qu’en fait euh

    Il y a une position je dirais euh du journaliste qui est dans l’action hein et dans l’action de son travail journalistique c’estd qu’il a il a il a la caméra il est en train de tourner et mais en même temps par contre il a aussi délégué et confié une partie de ce

    Travail de l’action journalistique aux enfants qui se retrouve pris dans une position d’acteur et c’est un des premiers déplacements qu’on observe énormément dans les dans beaucoup de dispositifs de Mii qui passent par la pédagogie d’ du faer en tout cas tel que le revendiquent les les acteurs de l’EMI qui consistent

    Donc à faire faire euh le travail journaliste par les enfants et à la fois dans la manipulation technique des objets du journalisme la prise de son la prise de vue et cetera mais aussi bien sûr dans les pratiques journalistiques que sont par exemple l’entretien les micro trottoirs les les portraits et cetera et

    Cetera donc on voit un premier une première perturbation je dirais des des des de la forme scolaire qui apparaît et des places et des positions de chacun puisque tout d’un coup l’élève se trouve pris dans cette position de de de jouer au journaliste et avec le journaliste

    Qui certes est dans dans son geste professionnel mais qui est en retrait hein par il est juste en il a juste le rôle de preneur d’image pendant que ce sont les enfants qui ont plutôt le le rôle de journaliste quant à la la professeur des écoles là on est dans un

    Cas de coanimation très marqué on y reviendra aussi en terme de de de de parcours biographique on a une professeur des écoles qui était en partie ancré dans dans les pédagogies freinée pédagogie coopérative alors pas totalement mais quand même pas mal et qui notamment pratiquait avec ses élèves

    Le principe du du cahier d’écriture au quotidien et là pendant même toute la séance qui a été menée elle demandait aux élèves de garder trac de cette activité avec le journaliste sous forme d’écriture libre donc c’est une écriture non contrôlée où on ne contrôle pas les fautthographes on ne contrôle pas ce que

    Choisit d’écrire ou de ne pas écrire l’élève et comme accompagnement je dirais de l’appropriation de de ce qui est en train de se passer donc sur cette photo là et mais j’aurais pu en choisir d’autres on voit que il y a je dirais quand même malgré tout une

    Permanence des postures des adultes qui est qui est là et dans leur rôle d’éducateur on voit aussi la manière dont s’est mis en scène la collaboration effective entre l’intervenant extérieur le journaliste et puis la le la professeur des écoles mais on voit aussi et c’est peut-être un des premiers

    Intérêts de de de de ce type de projet le le déplacement de de de POS I ou de posture qu’on qu’on qu’on va permettre aux élèves de faire à travers ce ce dispositif de de de mi ça va m’amener à aborder ou à qualifier ce ce type de

    Dispositif donc c dispositifs où on va donner un rôle de journaliste au aux élèves et on va les faire produire en tout cas du du média comme des dispositifs qui globalement favorisent ce qu’on pourrait appeler le grandissement de soi alors l’expression de grandissement de soi ne vient pas de

    De moi mais je la récupère chez une de mes collègues qui étudie plutôt le monde des qui comme moi étudie aussi d’ailleurs le monde des bibliothèques qui est Joël lemarec et donc Joë leemarec elle elle parlait elle a parlé de grandissement de soi à propos justement de du fait de de vivre et

    D’habiter la bibliothèque comme étant un lieu qui va permettre à notamment à des à des étudiants et des jeunes étudiants d’être un lieu où vont où ils vont euh basculer faire des formes de de je dirais de de d’âge adulte ou de PR ou de des prémisses d’âge adulte par la le le

    Fait de de de de de construire tout un univers de références euh d’études d’écriture et et au sein de leur par l’habitation de la bibliothèque et qui va les permettre leur permettre de grandir et pas seulement de grandir comme étudiant mais de grandir d’une manière générale et je trouve que c’est

    Quelque chose qu’on retrouve dans dans dans ces pratiques de de l’EMI ce grandissement de soi euh qui passe donc notamment par le donc le déplacement des positions mais pas seulement alors comment se comment se fait le déplacement des positions comment il il il il il prend il prend chair corps et

    Et voix puisqueil y a beaucoup d’exemples où j’ai vu se faire fabriquer de la radio il y a notamment le fait de tout d’un coup devenir audible ou devenir lisible c’està-dire d’entrer dans un un savoir- direire un pouvoir dire qui fait que là aussi par rapport à

    La forme scolaire habituelle où on est souvent l’élève est pris avant tout he dans soit la prise de note de de l’enseignant soit dans l’exercice et la tâche que lui a confié l’enseignant là tout d’un coup il va retrouver des marges de manœuvre alors soyons clair il

    Reste un pilotage très fort à la fois des intervenants et des enseignants mais il y a une place qui est donnée à ce savoir dire pouvoir dire à la fois dans le travail d’ailleurs écrit hein de préparation de la prise de parole radiophonique ou de préparation de la vidéo télévisuelle audiovisuelle et puis

    Ou même du texte qu’on va faire dans un média scolaire par exemple euh le le le deuxième point allant avec ce devenir audible devenir lisible il y a des amorces euh de d’une culture de la contribution alors je dis bien des amorces euh je suis moi aussi très

    Critique he sur toutes des formes je dirais très libérales et très idéologiques de la de la participation je ne crois pas à à au peu à tous ces discours je dirais de de de très unanime et très et très élogieux de la participation à tout prix malgré tout

    Euh il y a effectivement des des des des des forme de de de de contribution qui se mettent en place et et des formes modestes euh infraordinaire comme le dirait Perec et c’est peut-être aussi un une autre chose que je voulais dire aujourd’hui c’est que ce que moi j’ai pu

    Constater comme déplacement ou et et et liberté pédagogique dans les dispositifs deemis c’est des choses qui sont extrêmement modestes ordinaires euh et parfois qui vont qui vont surgir sur la durée de l’observation en tant que chercheur he mais qui qui vont pas être des des des spectaculaires et qu’il est

    Parfois difficile de valoriser hein dans quand il s’agit de faire des bilans de politiques publiques pour continuer à obtenir des sous puisque ça se joue parfois sur de sur de sur plus sur des des questions de de de voilà de d’acquisition collective de de manière de de d’être et de travailler et de

    Produire et d’ire ensemble plus que sur des compétences qu’on peut strictement lister dans dans dans le monde éducatif alors je vais vous faire écouter un petit extrait d’entretien autour de cette idée-là il y a il y a le son ou pas on va voir s’il y a le son

    J’ai pas pensé le son s’il y a pas le son c’est pas grave je peux faire ça faut cliquer dessus non je pense qu’il est d’office coupé pour éviter mais c’est pas grave je peux ouais désolé j’ai oublié de prévenir que je voulais du son je me suis pas posé la

    Question je crois qu’il est vraiment par ou ouis non je crois qu’il est bloqué comme ça c’est pas grave ouais non mais c’est pas un souci j’étais un exemple mais on peut essayer ça se trouve ça ça va passer non ça passe pas c’est pas grave c’était c’était des petits extraits

    Sonores pour illustrer à la fois le travail de chercheur et et et la manière dont puis entendre un petit peu les les enfants et les adolesents parler mais mais l’intérêt l’idée c’était de d’entendre que que l’adolescent le le vit vraiment lui aussi très modestement euh mais quand on lui demande l’intérêt

    De participer à ses projets de Mii à faire de la radio à ou à faire de l’audiovisuel voilà il y a cette prise de parole qui est bah bah je je en gros bah j’ai pu dire quelque chose de de ma vie de la culture des jeunes de parce que c’était

    Une émission sur la culture des jeunes et et et c’est ça que je retiens comme étant le plus important pour moi euh alors j’y reviendrai aussi un petit peu après par rapport la question des récits de soi et l’exemple que donnait Amandine je trouve que c’est parfois euh alors

    C’était pas le cas dans cette dans ces classes média que j’ai pu observer mais parfois il y a une tendance dans les dispositifs EMI auprès des habitants des quartiers populaires mais pas d’s pas que les dispositifs dui je l’ai retrouvé dans les dispositifs aussi d’éducation culturelle et d’action culturelle

    À à renvoyer celui qu’on va considérer comme vulnérable donc l’habitant ou l’habitante de quartier populaire à le renvoyer vers la seule chose qu’il aurait à dire c’est un récit de soi euh c’est-à-dire que il y a moi c’est quelque chose que j’ai vu dans le travail des institutions culturelles par

    Exemple dans le bassin minier et et que je qu’on voit aussi dans leemi qui est que bah en fait la prise de parole qu’on va autoriser c’estàd que certes on va pousser à la prise de parole on va pousser à se devenir audible se devenir lisible mais on va le contingenter

    Souvent très souvent trop souvent à des récits de soi comme si finalement c’était la seule prise de parole possible et c’est pour moi encore une manière par fois d’éviter le politique c’est-à-dire alors on a pourtant tout un discours politique autour de ça qui est donner la parole aux habitants des quartiers populaires

    Et en même temps on les on va les les les les restreindre les restreindre et les contraindre à une prise de parole avant tout sur leur propre situation et sur les récit de soi euh et et donc finalement les limiter dans dans leur prise de parole j’ai j’

    Reviendrai un peu après 3è dimension pour pour moi de de de de ce déplacement de de de la posture de de mineur qu’on va donner aux élèves ou ou aux jeunes aux qui on s’adresse dans dans ces dispositifs deemi c’est c’est le une entrée forte dans l’expérience de la

    Domestication tel que a pu le définir Jack Goody dans dans son ouvrage sur la la donc la réson graphique et la domestication de la pensée sauvage alors je vais m’expliquer un petit peu donc le principe de la de quand on entend le titre de goodie comme ça autour de de ce

    Que c’est que la culture écrite on se dit bah domestication de la pensée sauvage quel drôle quel drôle de titre est-ce qu’il serait pas en train de nous dire que ceux qui ne sont pas en culture écrite ne sont que des sauvages non goodouy nous dit pas ça même si certains

    Aspects de Goody aur on peut être critiqué sur cet aspect là non ce qu’il appelle la domestication de la pensée sauvage c’est le fait que la culture écrite et et que le langage en particulier mais mais surtout la pratique de l’écriture est une pratique qui permet de domestiquer sa pensée de

    Domestiquer la pensée en général en favorisant la catégorisation la classification les relations logiques par rapport à d’autres formes de pensée et il nous dit voilà l’écriture n’est pas la seule à porter ça hein bien sûr il peut y avoir dans des sociétés de tradition orale des fortes logiques de catégorisation

    Classification et même des logiques mathématique et autres mais l’écriture va favoriser ce travail de représentation catégorisée du monde et il va favoriser la pensée théorique et dans ces travaux deemi euh j’ai trouvé que en en amenant les élèves donc à rédiger leurs textes pour leur prise de

    Parole à la radio ou à rédiger des articles de presse ou à rédiger des scénarios audiovisuels et bien il y a tout un travail modeste mais réel quotidien régulier de de de d’apprentissage de la domestication de la pensée par le langage par l’écriture euh par exemple l’écriture pour la radio

    Ou l’écriture pour la télévision ça nécessite de structurer énormément son écriture pour pour avoir des temps rythmés de prise de parole et et donc à penser l’écriture aussi comme un scénario et pas seulement comme un récit et et comme un scénario qui permet d’organiser non seulement ce qu’on a à

    Dire mais aussi la manière dont on le dit dans la prise de parole radiophonique ou par exemple ou face à une caméra t télévisuelle donc ça ça ça ça ça ça amène finalement un petit peu tout ça à à à repérer un certain nombre de de je dirais de points de déplacement des

    Positions et des postures qui notamment donc le fait d’amener les élèves mais aussi les enseignants et aussi les journalistes à jouer des rôles à changer de rôle et à devenir acteur de de d’une d’une pratique médiatique ça amène à s’approprier les mots des médias ça abaisse les seuils entre les places des

    Mineurs et des majeurs dans la pratique médiatique et ça amène aussi beaucoup les les enfants et les jeunes et les adolescents à se déplacer en ors des lieux auxquels ils sont assignés dans leur journée notamment le lieu de l’école pour partir à à la découverte du territoire et et franchir des frontières

    À la fois concrètes et symboliques en dehors du lieu scolaire et donc on a des des déstabilisations de la forme et de l’habitation scolaire on a cette ce que donc Joë Lemar qui a appelé un grandissement de soi et que moi j’appelle aussi parfois des formes douces d’émancipation c’est-à-dire qu’on

    N’est pas en train de faire la révolution on n’est pas en train de d’amener de de erser les les rapports inégaux dans la médiation entre les enseignants et les élèves par exemple mais par le fait de leur donner des paroles de rendre visible leurs préoccupations leurs pensées leurs réflexion leurs rapport

    Critique au médiia et bien on a des des formes légères ou douces d’émancipation et puis enfin il est j’ai commencé par par une vision du dispositif extrêmement euh je dirais contraignante du côté du pouvoir et de la machine du pouvoir tel que a pu le présenter ou le penser

    Michel fouot j’aimerais amener une vision un peu différente du dispositif ou de la ou de la plus précisement de la logique dispositive euh donc développé par par Belin en 2008 et qui voit dans la logique dispositive aussi des formes de bienveillance c’est-à-dire que il y a notamment dans le dispositif de l’action

    Donc pas le dispositif de gouvernementalité à la Michel fouou mais dans le dispositif de l’action qu’on met concrètement en place entre des acteurs et des publics euh des acteurs la médiation et des publics une forme de bienveillance qui consiste à essayer justement de sortir de l’opacité des positions de et de dépolariser les

    Espaces de permettre des déplacement et donc il y a aussi dans la logique dispositif pas que des logiques de contrainte pas que des logiques de gouvernementalité mais aussi des logiques de bienveillance tout dépend à quel endroit on se situe et dans quel à quel dans quelle définition du

    Dispositif on se situe et Amandine l’a évoqué là aussi juste avant on a essayé beaucoup de comprendre nous comment se jouer la relation ou le feuilletage entre des dispositifs clairement qui se situent du côté de la gouvernementalité et et au sein des politiques publiques et puis des dispositifs d’action qui eux

    Vont se situer à des degrés divers plutôt du côté d’une d’une d’une bienveillance ou en tout cas d’une volonté de déplacer les les polarités institutionnelles euh autour de de de de ce que fait ce que font ces dispositifs j’aimerais ajouter un dernier point euh pour moi j’irais plus plus anthropologique moins

    Peut-être moins moins ansque qui est comment la la pratique médiatique et notamment la pratique collective du média amène finalement à entrer dans des relations affectives différentes entre élèves et médiateur ou entre adolescents et médiateurs que ces médiateurs soient des enseignants des bibliothécaires des journalistes euh et comment ça amène à

    Notamment faire varier la la rythmicité de de la pratique ou des pratiques dans dans les univers éducatif et pédagogique euh il y a un il y a des routines rythmiques corporelles qui qui vont aussi organiser notre rapport cognitif à l’apprentissage notre corps est pris dans des routines scolaires que ce soit

    Du côté des enseignants des intervenants ou des élèves ou des adolescents et c’est pareil aussi dans les bibliothèques puisque je connais bien aussi le monde des bibliothèques on est pris aussi tous dans des routines de la manière dont on place nos corps et Don la manière dont nos corps placés nous

    Entraînent dans une relation cognitive donc dans dans la classe c’est plutôt entre élèves et avec l’enseignant dans les bibliothèques c’est dans le rapport à l’espace de la bibliothèque aux ouvrages aux objets et aussi aux bibliothécaires et puis et c’est ces rythmes là tout d’un coup donc sont au

    Cœur de notre insertion affective dans le monde hein et dans la manière dont no notre cognition nos apprentissages sont pris aussi dans des relations affectives et finalement ces pratiques médiatiques qui sont des temps forts du collectif du travail ensemble avec des urgences des exigences il faut faire il faut terminer l’émission il

    Faut que l’émission puisse avoir lieu il faut faire la radio il faut faire vivre la conférence de rédaction ce que vous avez ici là devant vous il faut accepter que l’autre écrit moins vite que soi même si on est en train de collaborer avec lui et inversement et donc on va

    Vivre des variations d’ambianceces rythmique on va entrer et sortir de ces rythmes et et ça va entraîner des formes très très très puissantes d’affectivité hein et on a constaté tous on a tous constaté à quel point finalement dans ces moments-là dans ces moments de travail de rédaction dans les moment des

    Émissions de radio des émissions de télé et bien va vont circuler des émotions extrêmement forte à la fois en terme de traac de traac de de de peur d’anxiété mais aussi en terme de joie vraiment au sens anthropologique et et et donc c’est il y a peut-être que des formes je

    Dirais un des rapports pédagogiques les plus puissants pour moi qui qui qui surgissent dans dans ce type de situation c’est le fait de de sortir de ces routines de de de l’affect scolaire pour ou de l’affect institutionnel pour rentrer dans dans dans des formes collectives de de joie qui permettent à

    La fois de de vivre le collectif mais aussi de s’individuer dans dans dans ses propres dans son rapport émotionnel au au savoir et et et au représentation médiatique alors ça m’amène justement dans un deuxième temps à à poser un peu plus peut-être plus précisément la question pédagogique et et de comprendre

    Encore mieux comment vont se jouer les écarts entre les dispositifs de gouvernementalité et les dispositifs d’action alors je vais revenir partir du point de départ qui a déjà été donné par par Amandine qui est que avant tout on s’adresse aux jeunes parce que et on s’adresse aux jeunes

    Parce que les jeunes c’est dangereux alors je suis caricaturale mais mais c’est c’est le le grand spécialiste le grand sociologue de la jeunesse Olivier Galand sur lequel j’ai pas mal de accords par ailleurs notamment dans sa vision de la radicalité et de la radicalisation mais qui a quand même produit énormément de

    De de de de de de connaissan précis sur ce que est la jeunesse et notamment donc ce qui est l’invention de la jeunesse donc la jeunesse est un une catégorie d’âge une classe d’âge qui est flou et qui a été inventé en gros entre la charnière du

    18e et du 19e siècle dans justement au moment à la fois du la généralisation du capitalisme et de la classe bourgeoise et de la place de la classe bourgeoise et puis de de la événement progressif des démocraties euh qui allant avec C ce développement du capitalisme et donc

    Pourquoi inventer la jeunesse et bien pour offrir un temps de formation puisque tant qu’on avait pas la nécessité d’offrir aux enfantsabord de la classe bourgeoise puis après à tous les enfants ou un maximum d’enfants un temps de formation et bien on basculait de l’enfance à l’âge adulte avec des

    Rituels hein de de passage à l’âge adulte et on a inventé ce temps de flottement ce temps dit donc de la jeunesse qui est avant tout un temps d’éducation et de formation et qui s’est mis progressivement en place donc de la fin du 18e jusqu’à aujourd’hui et qui surtout c’est progressivement généralisé

    À à toutes les classes sociales même si on le sait ce temps de la jeunesse est plus réduit pour certains que pour d’autres c’estàdire que certains sont jeunes jusqu’à 30 ans et d’autres arrêtent d’être jeune à 16 ou 17 ans tout dépend de je dirais des contraintes

    Dans lequel social dans lequel on est on est pris ou prise euh et puis on sait hein temp ces temps de jeunesse sont différents aussi en fonction notamment de l’ppartenance classe sociale mais aussi des questions de genre des questions de d’orientation sexuelle des questions de territoire dans lequel on

    Habite bon il y a multiplicité de de critères et de et de de qui fait qu’on n pas tous les mêmes jeunesses mais le point commun c’est ce temps de flottement d’éducation et ce temps de fotement et éducation a dès le départ été vécu de manière paradoxale comme à

    La fois une chance incroyable qu’on donne à nos enfants de pouvoir s’épanouir se former s’améliorer bon et puis en même temps bah comme c’est un temps de faute c’est un temps où on n’ pas plus le rôle d’enfant mais pas encore le rôle d’adulte et donc on a un

    Rôle instable et bien c’est un temps vécu comme et vu comme dangereux et ce dès le départ et ça perdure encore aujourd’hui dans la plupart des dispositif ou des pensées des politiques publiques éducatives qu’elles soit d’ailleurs de l’ordre de l’éducation culturelle de l’ordre de l’EMI de l’ordre du développement durable il faut

    Apprendre les bons gestes climatiques à nos enfants bon et donc avec cette idée toujours que donc de ce que ce que j’ai appelé moi la tentation rééducative c’estàd que plutôt qu’éduquer on veut rééduquer parce que le jeune il est il n’est pas à éduquer il est à rééduqué

    Parce qu’à priori il aurait des pratiques dangereuses et donc on a une vision comme ça de l’éducation de la jeunesse qui flotte toujours j’aurais pu faire aussi un beau schéma avec des deux côtés qui flotte entre une vision éducative donc ce temps de formation d’épanouissement d’amélioration et puis

    Une vision rééducative où il s’agit de corriger les mauvaises pratiques d’une d’un âge dangereux et pour les ramener à l’ordre à la norme et j’ai exprès choisi de vous mettre une citation donc d’un d’un chercheur euh qui a travaillé sur le rapport à la lecture chez les jeunes

    Au 19e siècle dans François prou et je trouve que quand on lit son texte on a l’impression de lire ce qu’on dit aujourd’hui sur la jeunesse et les médias ou la jeunesse et le numérique sauf qu’il parle de la jeunesse et de la lecture à la fin du 19e donc je vous lis

    Le texte la jeunèse du tournant du siècle d’après ses observateurs souffrre d’une maladie de la vie morale transmise par une littérature systématiquement démoralisante l’élaboration de remède s’avère alors pour les littérateurs une tâche paradoxale comment prétendre guérir par voie de l’écrit des mots véhiculés par la lecture au terme du 19e

    Siècle les jeunes Français savent lire quel que soit leur milieu d’origine les lois féries de 1881 et 1882 rendant l’instruction primaire gratuite et obligatoire ont parachevé l’alphabétisation de la population française en marche depuis la Révolution les discours sur les dangers de la lecture mauvais livres incitation au crime ou à sexualité transgressive

    Démoralisation qui ont traversé le siècle sont alors redéployé autour d’un d’un nouvel objet d’An était le jeune lecteur et bien si je prends le numérique ou les médias euh aujourd’hui j’ai l’impression de de d’entendre les mêmes logiques discursives c’est-à-dire que bah aujourd’hui euh nous avons poussé et fait en sorte que la plupart

    Des enfants et des jeunes soient formés euh au numérique soit formé euh à appréhender ou s’approprier les médias en général comme faisant partie de leur vie et notamment de leur future vie au travail et en même temps bien ben tout d’un coup ça crée cette un nouvel objet d’anxiété qui est que

    Bien finalement maintenant ils ont accès à tout par internet donc avant on avait accès à tout par la littérature et c’était dangereux et maintenant ils ont accès à tout par internet et c’est dangereux et qu’est-ce qu’ils en font et qu’est-ce qu’ils risquent d’en faire et euh et notamment en terme de valeur

    Morale d’ordre moral et et on retrouve ces ces questions morales autour du cyberharcèlement autour des fake news autour de la théorie du complot autour de la radicalisation bon autant de de de de panique morale comme l’a évoqué Amandine tout à l’heure ça veut pas dire que les problèmes n’existent pas hein

    C’est c’est juste le fait de tenir un discours qui systématise ce ce le jeunne comme dangereux et comme dangereux dans sa pratique et comme donc à rééduquer alors ce ce travail cette tentation rééducative qui qui n’est pas propre à l’école a été exacerbé je dirais au sein de l’école dans les politiques publiques

    De l’EMI donc l’école française et l’école dit de la République hein ça a été pas mal étudié est est un est un lieu central de l’éducation à la citoyenneté en France et un lieu de la fabrique de la nation donc je sais qu’il y a eu une conférence ici de de Céline

    Chauvinier à ce sujet-là et et donc voà elle vous a présenté hein comment l’école se se fabrique avant tout comme un lieu d’éducation à la citoyenneté puis le l’historien Antoine Pro a beaucoup travaillé hein lui aussi sur la la comme l’école République comme un lieu de fabrique de la nation et et du

    Nous national euh et euh et et moi je relis ça à la manière dont aujourd’hui hein leemi se donne comme public prioritaire des des élèves qui sont donc stigmatisés disqualifiés par le discours même des politiques publiques donc et Amandine en a parlé aussi donc les élèves ou jeunes racisés des quartiers

    Populaires euh et et ça prend deux dimensions selon moi une dimension euh qui euh qui se rattache à la fabrication de l’Islam comme problème public euh en France avec toujours donc un soupçon permanent de radicalisation si on est musulman et et je vous renvoie l’ouvrage de hajat et et Mohamed en 2016

    Sur la construction de de l’Islam comme rpique et donc l’islamophobie dans dans dans les discours des des politiques publiques et et des hommes politiques et puis une autre dimension qui est celle des quartiers populaires où on va euh prêter aux jeunes des quartiers populaires un potentiel de violence plus élevé que

    Pour les autres et on va lui dénier et dénier dans ses pratiques la dimension politique et ceci même chez des chercheurs moi j’ai entendu des chercheurs nous expliquer que les jeunes n’ont pas de pensée politique j’avoue que j’avais été un petit peu sidéré d’entendre ça et et on va et on va

    Prêter donc à ce à ces jeunes de quartier populairire une une incapacité à avoir à construire une pensée politique pour finalement verser systématiquement dans dans la violence ou la barbarie donc c’est cette fameuse qualification par exemple d’émeutes euh pour les révoltes urbaines Amandine a évoqué tout à l’heure la la la question

    Du décès du jeune Naël où à nouveau on a eu tous ces discours de de de l’émeute de la violence de la barbarie des quartiers populaires et un refus de de percevoir ce ce ces ces formes effectivement de violence dans l’espace public comme un acte politique comme un

    Acte de révolte et pas seulement comme un acte de pure violence ou un ou un acte qualifié de de barbare don donc ces soupçons là de la violence et de la radicalisation s’articulent de manière extrêmement disqualifiante autour des jeunes des quartiers popula et ils sont transportés par les politiques publiques

    De l’EMI mais ils sont aussi transportés par tous les discours d’escorte venant des médias eux-mêmes euh et et donc on se retrouve avec ce paradoxe de de journalistes qui prennent en charge le fait de désamorcer ces supposées violences ou défiance ou risque de radicalisation tout en étant vu par les

    Publics de l’EMI comme étant parfois et de manière très injuste comme étant les parties prenantes d’un discours disqualifiant hein c’est quelque chose que qu’on a beaucoup discuté avec les journalistes qui étaient en résidence mission c’està que ils arrivent sur effectivement quand ils arrivent d’avoir une classe ou dans un maison de quartier

    La première chose qu’on leur dit c’est bah vous journaliste 5 minutes vous journaliste ça va pas c’est vous êtes trop du côté de de ces représentations disqualifiantes stigmatisantes et autres euh et donc finalement on a à faire avec dans en tout cas dans dans les discours principaux des politiques publiques à à

    Quelque chose qui entre finalement dans dans une grande et vieille tradition de l’éducation nationale he qui qui comme l’ souligné consiste cert à fabriquer un citoyen mais à fabriquer avant tout un sujet obéissant [Musique] euh et pourtant j’ai sauté une diapo parce qu’il me reste 5 minutes et

    Pourtant vous on a un déplacement on a un déplacement entre cette posture euh prise quoi c’est pas une posture d’ailleurs cette cette c’est ces choix politique de politique publique et les discours qui vont avec et puis la manière dont les acteurs vont prendre en charge euh leur leur relation pédagogique euh

    Avec les les adolescents ou les jeunes et je vous ai mis là ici quelques exemple de de ce qui pour moi explique entre autres euh le ce déplacement des choix pédagogiques et notamment le le lien qui peut y avoir entre les choix pédagogiques et les parcours biographiques des des intervenants et

    Et des gros problématiques de la recherche c’est qu’on ne voit que ceux qui font le plus de choses donc effectivement ce que je vous présente là ce sont ce qui ressort de nos accompagnements observations recherche action avec des acteurs particulièrement engagés et il est difficile de de observer ou de regarder

    Par exemple l’ordinaire d’une classe en EMI parce que l’enseignant va vous dire non mais moi je fais pas grand-chose j’ai pas très envie je me sens mal à l’aise vous êtes sûr que vous voulez venir dans ma classe et cetera et c’est moi c’est quelque chose de récurrent

    Quel que soit ce que j’étudie dans le milieu scolaire et et donc finalement effectivement ce qu’on voit c’est plutôt du côté des acteurs les plus engagés mais dans ces acteurs les plus engagés il y a malgré tout une diversité de positions et une diversité d’héritage biographique qui explique des manières

    Différentes de décaler ou de prendre en charge les dis positif de l’EMI euh on a par exemple des journalistes et des enseignants qui qui ont qui sont dans l’héritage de la migration et de l’exil et qui vont donc par la même occasion se situer à des degrés divers

    Mais en contradiction ou en porte àfo avec la manière dont on peut don les tenants officiels de l’EMI on peut ont pu stigmatiser des jeunes racisés on a aussi des enseignants et des intervenants qui sont qui ont connu dans leur enfance leur adolescence une formation à l’action associative et au

    Militantisme là aussi sur un échiquier politique très large hein c’est pas que on pourrait avoir l’impression à m’écouter que c’est essentiellement situé à l’extrême gauche non on a par exemple rencontré des enseignants qui ont avait un héritage de l’Action catholique par exemple assez fort et qui qui nourrissaient leur position venue de

    L’Action catholique dans le rapport éducatif et pédagogique aux jeunes et aux adolescents euh on a euh bien sûr de l’expérience journalistique médiatique alors du côté des journalistes bien évidemment mais pas seulement chez les professeurs documentalistes vous avez beaucoup de journalistes en reconversion et c’est plutôt ceux-là qui vont prendre

    En charge le Mii plutôt que les autres euh vous avez ceux qui se sont inscrits dans les luttes des quartiers populaires à une époque et encore aujourd’hui et qui veulent continuer à inscrire le Mii dans les Lutes des quartiers populaires vous avez des enseignants en en primaire comme en secondaire qui revendiquent

    Leur ancrage dans la pédagogie freinée les pédagogies de la coopération euh du coup du côté des institutions culturelles on a mais aussi du côté des professeurs documentalistes vous avez ceux qui rattachent plus fortement la question de l’EMI à la question de l’action culturel et et notamment à la

    Volonté de la promotion de la culture populaire par rapport à la culture légitime donc ça ça donne des teintes différentes à la mise en œuvre de l’EMI mais c’est tout c’est ces nourritures là vant venu des parcours biographique qui permettent notamment de de déplacer les places de chacun dans dans dans l’action

    Pédagogique ça ça nous donne une action pédagogique qui va donc essayer de construire un espace commun dans une tension entre la gouvernementalité telle qu’elle est avancé par les politiques publiques et la volonté d’empment d’empouvirement de des des des jeunes auquel il s’adresse une revendication d’une

    Pédagogie par le faire là aussi il y a une faute de frappe désolé qui qui reste assez flou mais qui consiste donc à favoriser quand mêement globalement la la mise en action et la pratique médiatique et la pratique journalistique chez les jeunes et les adolescents alors

    Je dis que ça reste flou parce qu’en fait à chaque fois que je demande un intervenant ou un acteur qui se dit je fais la pédagogie par le faire de m’expliquer ce qu’ met derrière la pédagogie pour le faire ça reste très très instable peu défini et moi-même si

    Vous me demandiez définir à part mise en action j’ai un peu de mal voilà ça explique la critique que j’amène juste après qu’il y a finalement quand même de que de que de très faibles embrons de tentativ dit curriculaire c’est-à-dire que en fait il y a extrêmement peu de

    Acteur de l’éducation au médias que j’ai observé et à la formation qui prennent le temps de faire un travail didactique et notamment de transmission de notions ou de concept qui permettent d’analyser par exemple les médias c’est des choses qui sont peu construite peu élaboré voire quasiment

    Pas élaboré alors il y a pas de programme mais pour moi comm je pense que c’est plutôt une bonne nouvelle mais il y a une forme à la fois donc de sentiment d’illégitimité une difficulté à s’approprier une discipline ou des disciplines qui sont la sociologie des

    Médias ou les cycs pour en faire la transposition didactique un travail qui n’est pas fait aussi du côté des chercheurs je pense que nous avons une grande responsabilité devant nous qui est de faire ce travail de transposition didactique les mathématiciens l’ont fait pendant des des générations les didacticiens du français l’ont fait

    Aussi pendant des dizaines d’années il serait peut-être temps que les sociologues des médias et les chercheurs en CYC entrent dans le travail didactique comme appui je dirais à à tous ces acteurs de l’éducation au médiia à l’information mais c’est aussi euh c’est pas juste un manque d’appui c’est aussi un refus comme l’évoqué

    Amandine c’estd que quand on est du côté de l’éducation populaire par exemple c’est le refus de de de de basculer du côté de l’éducation au sens classique c’est que moi mon rôle c’est pas de transmettre des connaissances je suis pas un enseignant je suis du côté de l’émancipation collective de du faire

    Ensemble et je vais donc pas transmettre des notions il y a pour moi là ici une vraie question à poser et et en faisant référence à à à de certau entre finalement dans ce rôle éducatif qu’est-ce que je où est-ce que je me situe du côté de la tactique ou du côté

    De la stratégie je conclurai là-dessus c’estdire que de certo nous dit en gros que dans par rapport aux pratiques culturelles les pratiques culturelles des dominants sont du côté de la donc des stratégies c’est du côté de je développe des pratiques culturelles et les connaissances qui vont avec qui me

    Permettent d’occuper après des positions stratégiques et puis quand je suis plutôt du côté des dominé je suis côté de la du côté de la tactique c’estd je fais avec je fais avec l’ordre des dominants je bricole détourne je je j’invente je ruse je résiste alors parfois ça va basculer c’est parfois que

    Ma pratique de résistance va devenir une pratique légitime comme par exemple le rap ou la bande dessiné ou voilà mais pas toujours et encore le rap c’est pas contement légitime ça dépend des endroits du rap euh et et je trouve que dans l’EMI tel qu’elle est pratiqué aujourd’hui notamment dans ces

    Dispositifs qui m l’éducation nationale et éducation populaire euh et et finalement se se situe a priori du côté de la tactique c’estd que derrière la logique d’émancipation derrière la logique de d’une volonté d’émancipation collective de rapport critique au médias il y a finalement parfois l’économie de la transmission des savoirs stratégiques

    Et et c’est une vraie question j’ai pas la réponse en fait je parce Queen même temps on n pas le temps de tout faire c’estàd que dans le temps de donné de à l’EMI parfois qu’est-ce qui vaut mieux faut Pr et donc vaut mieux se dire je

    Vais être dans le faire je vais être dans la mise en action je vais donner la parole je vais permettre se devenir audible se devenir lisible que j’ai évoqué tout à l’heure ou bien je vais plutôt être dans la construction de savoir critique alors j’ai des des des journalistes et des intervenants en

    Éducation populaire qui m’ont dit mais en fait l’air de rien quand on fait faire on construit aussi des savoir critique certes mais je suis je sais pas à quel endroit on formalise à quel moment où formalise ce qui est certain c’est que le stratégique à un moment

    Donné il passe par la formalisation il passe par un socle de connaissance que je peux réinvestir transférer confronter et notamment la construction de savoir critique alors je pense que c’est pas uniquement un problème de posture et de position c’est un problème aussi de temps disponible à à l’EMI et à faire de

    L’EMI voilà jeis m’arrêter là j’avais un autre truc à dire en plus mais je m’arrête là pour respecter le temps voilà [Applaudissements] alors on va prendre des questions si il y en a ah très intéressant j’ai appris aussi des choses je trouve ça vraiment précieux que vous parliez des des publics des

    Élèves notamment sur alors si je tremble un peu dans ma parole pardon ça va passer il y a pas de souci j’ai aucun problème avec ça sur le fait que il ils apprennent enfin c’est les apprentissages sont modestes ouais et là vous êtes rare en fait dans ce que dans

    Dans ce que vous analysez parce que effectivement vous parlez des compétences et on passe essentiellement par les compétences et puis le fait qu’il ait peu d’évaluation des dispositifs vous vous le faites et ça c’est intéressant et j’ai une question vous parlez des tactiques et des stratégies c’est une question ouais

    C’est pas une critique non non il y pas de souci avis mais est-ce que pour les journalistes ce n’est pas une stratégie d’utiliser d’utiliser en tous les cas de passer par l’éducation populaire pour justifier de leur présence alors non ça clairement non en fait dans dans l’univers des

    Journalistes qu’on a vu intervenir il y a il y a une sission il y a une différence très très forte entre je dirais les journalistes ordinaires qui et c’est pas du tout une critique c’estàdire que le journaliste qui qui qui qui qui qui a fait des des études

    Par exemple de Science Po puis une école de journalisme qui a vécu quelques années de journalisme dans une rédaction soit régional soit nationale et qui décide de s’investir à un moment donné dans une résidence mission ou dans des instions ponctuelles de de et puis d’autres certains d’entre eux parmi tout

    Ça qui sont donc comme je l’ai évoqué les héritiers de de de lutte dans les quartiers populaires de l’éducation populaire d’histoire d’exil et de migration et qu’on et c’est pas stratégique vraiment en fait ce qui les a amené à choisir le métier du journalistme venait de là ce qui les a

    Éloigné du journalisme classique et des rédactions vient de là et ce qui les amène à pratiquer d’autres formes de journalisme et de l’EMI vient de là aussi c’estd qu’en fait ce sont des journalistes qui ont des parcours très spécifiques qui sont plutôt des journalistes qu’on va qualifier donc de

    Médiaactivistes ou ou de journalistes alternatif et qui vont qu’on fait le choix de même s’ils ont passé parfois par des grandes écoles de journalisme mais qu’on fini par faire le choix de renoncer aux rédactions telle qu’elle fonctionne aujourd’hui parce que justement étant pour étant pour eux et

    Pour elle problématique euh en terme à la fois de domination sociale de représentation des quartiers populaires de questions de genre bon et cetera et cetera question raciales et donc qui ont quitté ces rédactions pour construire parfois des médias alternatifs parfois pas mais surtout pour construire surtout d’autres positions alors ça les empêche

    Pas de collaborer avec les grands médias he parce qu’il faut bien vivre et puis parce que c’est aussi intéressant d’avoir des visibilités qui passent par les grands médias justement c’est la stratégie peut-être je là c’est de la stratégie mais dans ce qui est de l’éducation au médiia moi je le

    Qualifierai pas de stratégie je clierai plutôt de choix politique alors il y a sûrement une dimension stratégique dans un choix politique mais mais pas au sens cas de certo c’est c’est pas au sens de d’une stratégie de domination c’est au sens d’e d’une stratégie ordinaire qui est que on a

    Tous des stratégies de carrière on a tous des choix on a tous voilà mais c’est on n’est pas dans une logique de domination ça n’empêche pas ce que j’ai déjà dit c’est que de ne pas se leurer sur le rapport inégal qui peut y avoir entre je suis un journaliste qui arrive

    Dans un quartier populaire pour dire faisons un média ensemble et puis l’habitant du quartier populaire il reste dimension inégale mais ça mais en même temps malgré ce reste dimension inégale ce que je vois quand même c’est des des journalistes qui essayent de de fabriquer du commun et de l’horizontalité autant qu’ils peuvent

    Mais l’inégalité persiste mais ce qui n’est pas obligato en fait quand je dis ça je je le dis pas de manière critique je le dis comme un une forme d’analyse de chercheuse hein qui est de dire de ne pas se lurer sur l’invention d’une horizontalité totale en fait ce que je

    Ne supporte pas ou plus beaucoup ces discours très consensuels de la participation horizontale du de la fin du rapport inégal de dans la communication voilà je je je n’y crois pas je pense que nous nous ne cessons jamais d’avoir des rapports inégaux pour des raisons diverses on n’est pas

    Toujours en position dominante on peut dans une dans son propre parcours biographique et dans même dans une même journée être dans une position dominante et une position dominée voilà c’est pas des choses stables et déterminées certains ont plus de chance que d’autres de sortir des positions dominées ça

    C’est clair mais par contre c’est très variable dans des temps de vie dans des temps de et et et mais mais voilà il y a il y a Imagineer que les rapports de communication de médiation ou des rapports pédagogiques puissent être totalement dégagés d’un rapport inégal

    Pour moi pour moi c’est se leuré et c’est même ça revient un petit peu aussi à ce que j’ai amenis en conclusion c’est-à-dire que penser la dimension stratégique de la transmission des connaissances c’est aussi penser justement accepter qu’on est dans ce rapport inégal et que il y a peut-être des connaissances essentiel à

    Transmettre pour que finalement l’autre puisse entrer dans un rapport critique merci oui bonjour moi je suis bibliothécaire à villeurbane on fait je fais des ateliers de EMI à la médiathèque mais sur cette question justement de la de de l’horizontalité et de de la pédagogie par le fait par le

    Fait de faire moi je le fais aussi parce que c’est un moyen d’attirer des publics parce que on a du ou sur du volontariat du sur du semi-aptif avec des partenariats et que finalement on a pas tellement le choix en fait moi je trouve ça très intéressant de pouvoir faire

    Effectivement quelque chose de transmissible mais euh déjà c’est plus compliqué pour faire venir sur un un truc et en plus on aura une difficulté de légitimité on a une difficulté de légitimité en tant que bibliothécaire sur cette question du savoir de l’information on est vu comme sachant culturel un peu sur

    Sachant loisir un peu aussi mais sur le sachant de de l’information pas du tout et on le voit aussi d’ailleurs dans les partenariats qu’on essaie de créer avec des enseignants ou avec des des fois avec des journalistes truc comme ça c’est que on a du mal à se faire les

    Légitimé dans cette question là du de la réflexion sur l’information mais voilà et mais aussi d’ailleurs avec pas mal de collègues qui qui sont éloignés de ces questions là qui s’intéressent pas à ces questions là quoi donc voilà donc moi je je si vous avez des réponses je bien

    Parce que VO j’ai pas de réponse absolue alors d’abord un je tiens peut-être que je l’ai pas présenté suffisamment clairement à dire que je n’ai rien contre les pédagogies par le faire je trouve même effectivement que c’est un excellent point de départ voire même pourquoi pas le le à des meilleurs

    Moyens de de faire vivre et d’entrer dans dans leemi comme je l’ai évoqué quand même dans sur l’exemple autour de qu’est-ce que ça veut dire que de faire de la radio au sein d’un milieu scolaire c’est c’est vraiment passer par le faire et faire basculer les enfants les adolescents en

    Dehors je dirais de leur place de minorité ou les déplacés de leur place de minorité mais c’est pareil pour des adultes aussi qui pourraent se sentir en place de minorité par rapport aux médias de masse et qui et qu’on déplacerait pour pour leur donner la possibilité de prendre la parole devenir de devenir

    Donc comme je l’ai dit au lisible et bien moi là-dessus j’ai j’ai j’ai aucun doute sur l’importance ou le rôle social que ça peut avoir et notamment ce ce ce ce ce rôle très anthropologique hein de de de construction des de des formes collectives d’entrée dans l’espace

    Public plutôt que de de se retrouver pris dans des logiques citoyennes très individualisées où où on se retrouve stigmatisé par le fait d’être d’avoir ou non les bonnes pratiques citoyennes donc là-dessus moi j’ai j’ai j’ai j’ai j’ai j’ai aucun doute ce que j’ai le doute que j’ai amené en conclusion

    C’est comment je passe de ça à au à la transmission du travail théorique euh c’est pour dire les choses peut-être de manière un peu plus claire c’estàd que je pense que une des choses qui permet de nous sortir de de position de minorité euh qui s’agit des médias

    D’ailleurs ou d’autres types de savoirs c’est c’est c’est d’entrer dans le travail théorique euh et et et d’avoir les outils nomotionnels conceptuels les savoirs critiques qui permettent de de de de péréniser notre rapport critique notamment au discours fonctionnement et représentation médiatique c’est belle hou donc cette penseuse afro-américaine à la

    Fois du féminisme du genre mais aussi de l’éducation puisqu’elle a beaucoup travaillé sur les questions éducatives et elle a écrit un ouvrage qui n’est toujours pas traduit en français sur ce que c’est que l’esprit critique euh et et et elle elle a toujours elle milite et elle dit que c’est un militantisme

    Qui pèse lourd même sur sur les apprenants les étudiants elle a toujours milité pour que la situation de pédagogie manticipatrice soit une une situation difficile c’est-à-dire qu’elle dit voilà entrer dans l’émancipation c’est ça peut pas et ça ça ne peut pas être facile c’est faire le Paris que

    Ceux qui à qui on on on va faire apprendre ou à qui on veut faire apprendre des choses vont choisir de faire les efforts de l’apprentichat et après c’est comment en tant qu’enseignant donne les conditions qui leur donne envie de faire cet effort de l’apprentissage

    Elle elle dit en gros elle dit bah c’est bien de faire des choses c’est bien d’avoir des projets c’est bien d’être dans l’action c’est bien de de construire le collectif vers l’émancipation mais ça passe aussi par le fait que à un moment donné d’accepter chacun et chacune de faire l’effort du

    Travail d’apprentissage théorique euh parce que construire les savoirs critiques qui vont soutenir l’émancipation ou le travail d’émancipation politique sur la durée passe par l’appropriation de savoir et l’appropriation de savoir qui ont des dimensions théorique ou complexe euh et notamment des des certaines conceptes ou notions qui vont venir nourrir ce le le

    Travail de l’émancipation et et par rapport à ça quand je dis que c’est ça me pose question par rapport à ce que j’ai pu observer dans ces dispositifs de Mii qui se revendiquent de je dirais en partie d’une émancipation douce ou de l’éducation populaire c’était pas pour

    Je je j’étais j’irais dans une critique à à deux à deux temps parfois je trouve que certains acteurs d’éducation populaire sont un peu naïf sur cette questionl je le dis voilà euh mais certains ne sont pas du tout naïfs sur cette question là certains sont tout à fait conscients cette

    Question là mais par contre en fait les le temps disponible ne le permet pas et le le les les formes de projet les formes de de de de soutien institutionnel teles qu’elles existent autour de l’éducation média à l’information ne permet pas de faire ça en fait tout simplement et je dirais

    Bien on n pas trop envie que ce soit fait voilà oui juste je me permets parce que ça me fait penser à des choses qu’on a vu ensemble et par rapport à la question que vous posiez en fait les collègues nous dans le Nord on travail dans le

    Nord les collègues du cléi dans le Nord sont vraiment très actifs très impliqués très dans la réflexivité voilà sur cette question des pédagogies par le faire maintenant les formations du Clémi intègrent vraiment très largement la question du retour sûr de de la un peu de la sémantisation de l’expérience un

    Peu comme la ludopédagogie moi je pensais au travaux de Julien Alvarez notre collègue qui travaille beaucoup sur la la ludopédagogie et qui a assez théorisé l’intérêt du retour sûr c’est on fait pas que jouer on se pose des questions on revient sur ce qui en fait

    De l’extérieur on peut se dire oui en ça change pas grand-chose mais ça change énormément de choses et moi pour prendre un exemple et du coup qui montre que c’est je pense enfin de mais deux exemples vite mais qui c’est que c’est tout à fait faisable aux assises du

    Journalisme et Béatrice en a reparlé moi je me souvens d’une intervention d’une jeune femme qui a dit mais moi pendant un an j’ai fabriqué un un journal enfin j’ai fait un projet médiia dans mon lycée pour pourutant le fonctionnement des médias franchement j’ai rien appris quoi et pour reprendre l’exemple que je

    Donnais tout à l’heure des ateliers d’écriture que moi j’ai eu l’occasion de suivre il y a eu un moment où je me suis dit là j’avou du point de vue de l’enseignante en Infocom ah on rate un petit truc c’était sur la le choix des titres les jeunes gens écrivaient des

    Article à la fin les journalistes choisissaient eux-mêmes les titres pour publier sur le site et choisissaient eux les articles qui seraient publiés sur leur site internet les autres étaient publiés ailleurs ou pas publiés et il choisissaient les titres il y avait aucun espace de discussion là-dessus nous dans les cours qu’on fait en

    Analyse des médias le choix des titres dans la logique je reprends Patrick charudau visé de captation visé d’information quelle typologie du titre bah ça entre guillemets quand on a fait un tout petit peu d’Infocom ça prend pas beaucoup de temps ça permet de réfléchir quelle est la

    Visée comment s’adresse au public et là je pense qu’on était dans quelque chose qui permettait d’associer pédagogie par le faire ils ont écrit ils ont produit ils ont voilà et en même temps qui permettait d’aller jusqu’au bout de la démarche en EMI y compris dans dans une

    Forme de de transparence quant au choix qui était fait parce que faire faire écrire les articles sur votre vie à la fin en choisir certains mettre des titres qui pouvaient poser problèm enfin ça pose aussi beaucoup beaucoup d’autres questions mais c’est que ce que ce qu’explique Béatrice moi je suis

    Parfaitement d’accord avec ce que tu dis et je trouve que tu l’expliques vraiment très bien évidemment il y a cette question du temps mais il y a des moments où ça prend pas tant de temps et ça nécessite une montée en théorie que nous on fait aussi face dès qu’on dit

    Théorie c’est ah c’est horrible ça va être horrible c’est long c’est difficile ouis bon fois d’un titre l’analyser un peu théoriquement je pense tout le monde va survivre quoi ouais et en fait c’est assez étonnant parce que mais là je pense qu’il queussi je reviens à nous à

    Notre responsabilité à nous par exemple en en didactique du français la les notions de dénotation et connotation sont totalement ancrées et semblent plus plus si théorique que ça tellement on les enseigne depuis la 6e voilà et ce que vient de de dire Amandine sur par exemple la formulation du titre n n’est

    N’est pas visible ou n’est pas présent dans les dans les situations d’éducation au médiia et là je pense qu’il y a il y a il y a un enjeu de vraiment très fort he de transposition didactique de de de de de de tout ce qui a été pu être

    Construit et pensé des savoirs critiques sur les médias depuis maintenant je dirais les années 30 à peu près ou même les années 20 et et qui qui reste finalement encore loin très loin de de de beaucoup de situations d’enseignement on va peut-être s’arrêter là oui d’accord d’accord il faut qu’on on

    S’arrête là donc on reprend à 14h voilà pour la Table Ronde c’est ça [Applaudissements] merci non non je euh ouais je change le fond d’écran et voilà ouais euh ouais ouais vous pouvez laisser vos affaires euh il y a une sandwicherie en allant vers le parc de la tête

    D’or je vous montre juste un petit instant qui dans [Musique] à la géraphie d’cord C oui oh j’ai pas de là toute faon sin je peux oui pourquo j’ai dit ça j’ai sèche c’estd c’est si ah oui effectivement pour toi oui oui oui je met bonjour bonjour à tous donc nous allons

    Commencer cet aprèm par donc a et donc je vais prer les G à distance j’ai complètement oublié c’est l’effet déjeuner je recommence donc 1000 excuses donc je vais introduire donc la table ronde qui va avoir lieu cet après-midi le titre vous l’avez à l’image un dispositif d’émis et

    Partenariat dans le champ scolaire et en bibliothèque quel dialogue la table ronde va donc être animée par Nathalie Noa qui est à ma droite et qui je vais essayer alors je ne vais pas dire les sigles parce que je vais m’embêler les pinceaux simplement dire qu’elle est professeur auprès d’élèves allophones

    Non scolarisés antérieurement en scè saint-enis elle est également doctorante dans le au laboratoire les ras euh donc l’université Toulouse 3 Paul Sabatier et sa thèse porte sur la place et les rôles des journalistes dans les dispositifs d’mis en I euh donc je vais lui laisser peut-être présenter compléter d’abord si

    J’ai oublié quelque chose et peut-être présenter les intervenante je alors bonjour à toutes et à tous si je le redis mais parce que ça risque de m’arriver si j’ai la voix qui tremblotte ça va passer d’ici ici quelques trentaines de secondes donc merci àen CIB de nous avoir invité et de nous

    Avoir fait rencontrer toutes les quatre parce que je j’ai découvert aussi un dispositif dont on va parler mais on va parler de ces trois dispositifs et tout d’abord je vais présenter en fait les les différents témoins intervenantes actrices de ces dispositifs tout d’abord Malik Laval qui est à ma droite qui est

    Bibliothécaire et référente EMI et là on y viendra à la médiathèque donc municipale de VZ à Lyon Sandrine Marino qui est donc professeur documentaliste au lycée Édouard herot à Lyon et qui a différentes casquettes on va y revenir parce que ça me semble aussi enfin on va

    Parler on va revenir sur le marché des dispositifs dont parlait Amandine carvella avec adage notamment peut-être on y reviendra tout à l’heure en fin de peut-être dans les questions et puis enfin Charl pemier donc qui est chargé des ressources documentaires à linsa de rouant euh avant peut-être de de lancer

    La discussion euh je vais peut-être revenir donc très rapidement beaucoup de choses ont été dites ce matin avec Amandine carvellaa et et Béatrice Michot et euh j’ai aussi un un un un point de vue puisque je je mène une recherche sur la place des d’un acteur d’une actrice en

    Particulier qui que sont les journal liste dans les dispositifs en en éducation au médias et dans cette dans cette vaste question des dispositifs et de qui intervient il y a effectivement la question de de du partenariat et la notion du partenariat qui correspond en fait aussi à l’émergence de la notion du

    Local et l’importance croissante qui est donnée aux régions aux villes aux quartiers euh de de la prise enfin de la nécessité de de prendre des des initiatives pardon euh pour mettre en place ces ces dispositifs donc il y a une question effectivement ce qu’ ce qu’a évoqué Amandine carvala ce matin la

    Question des injonctions et euh c’est c’est aussi la raison pour laquelle on parle de dispositif de médiation qui réunit et là je cite Amandine carvellaa encore les professionnels de l’EMI et qui relève aussi d’institutions très diverses d’association association de journalistes en particulier qui se sont créé mises en place euh notamment à la

    Faveur de subvention à partir des années 2016 euh voilà euh autre chose ce qui favorise la mise en place de de ces dispositifs c’est euh euh donc des injonctions qui vient de des ministères de de la culture depuis donc 2015-2016 le ministère de de l’éducation nationale avec la mise en place de la

    Plateforme àâge et du pasculpture depuis 2021 et ces dispositifs en fait ont des effets potentiels de et là je reprends et je suis je je m’inscris aussi dans les dans les analyses de d’Amandine carvella et de de Béatrice Michot des des effets potentiels de concurrence entre les acteurs et les actrices qui

    Interviennent dans ces dans ces dispositifs donc la question du partenariat elle émerge euh à partir du moment où on demande à l’école aussi de de s’ouvrir au monde extérieur en fait donc ça c’est c’est pas nouveau hein ça date des années 60 70 ça s’est accéléré

    Dans les années 80 et 90 ça a été analysé au début des années 2000 notamment dans le domaine des sciences de l’éducation avec Daniel Z euh où il y a voilà un certain nombre de recherches qui portent sur l’apport des partenaires dans les différents dispositifs d’éducation enin dispositifs de tout

    Ordre hein mais dans le domaine de l’éducation euh donc voilà dans cette perspective l’école évolue aussi hein dans sa forme scolaire elle est forcée comme je le disais de souvrir au monde économique social et euh et ben c’est là qu’apparaît les notions d’éducation a d’éducation transversale qui prennent

    Qui prennent en charge des questions vives et peut-être que l’éducation au médias elle serait à l’intersection de toutes ces éducations a peut-être ça c’est une question que je pose aussi elle permet à la fois de travailler l’éducation à la sexualité l’éducation fill garçon mais également le DD je citerai également une autre

    Chercheuse Merini Daniel Merini aussi qui explique que la reconnaissance d’un problème [Musique] euh a souvent émergé au début et c’est la reconnaissance de ce problème qui permet d’identifier et de déclencher la réunion de de plusieurs partenaires donc les intérêts les objectifs sont souvent parfois différents mais il y a une

    Nécessité à à à converger sur une même un même problème à à mettre en place un dispositif des et à négocier à la fois des des objectifs donc une pédagogie de de projet en direction de de public et généralement des publics jeunes des publics scolaires euh voilà pour cette courte

    Présentation qui est peut-être pas si claire que ça mais j’espère tout de même euh je reprendrai aussi à mon compte la question de enfin de Cha chacun cherche sa place dans le dispositif et euh donc la table ronde elle interroge en fait euh les les formes de dialogue comment

    Les partenaires dialoguent euh alors qu’ils sont issu euh de d’institution d’association missions parfois fois très différentes et qui donc doivent négocier ces dispositifs euh donc dans un premier temps l’idée et lorsque nous avons préparé la la table ronde très rapidement en fait on a parler de la question des du volontariat comment

    Mobiliser précisément des publics et comment négocier ces dispositif comment les acteurs traduisent les prescriptions et injonctions à faire de l’EMI et et comment capter donc des publics qui sont à priori pas forcément disposés à faire de l’éducation au médiia donc Charlen est-ce que vous pouvez présenter notamment ce que ce que

    Vous avez mis en place à linsa euh oui donc à Lina en fait on je m’assure de la formation auprès des étudiants en 3e année concernant la recherche documentaire et lors du dernier cours lorsque j’ai fait cette cette interven ention et qu’on a fait un petit débrief dessus je

    Leur ai demandé si ça leur convenait ou pas et en fait on m’a exprimé le le le regret de ne pas avoir pu aborder en fait les notions de fake news et desésinformations et tout ce que tout ce que ça entour donc bon ben j’ai gardé ça dans

    Un coin de ma tête et l’année dernière du coup je me suis formée à des formations en EMI une pour faire vraiment mettre en place des formations et une autre sur l’duc ation au médias et à l’information en général donc c’était une formation beaucoup plus euh généraliste on va dire

    Et du coup j’ai euh j’ai j’ai eu l’intention en tout cas de mettre en place une formation donc tout d’abord Alina de rouan on est une école d’ingénieur donc euh c’est une école publique d’ingénieur et euh les ingénieurs de les élèves euh ont des cours de communication c’est-à-dire

    Qu’il y a une professeur de communication qui assure euh euh des TD des tout le long de l’année euh donc avant de lancer forcément ma mon idée de formation j’en ai d’abord parlé à la professeur de communication tout simplement pour ne pas empiéter sur son son domaine tout simplement parce que si

    Elle elle avait déjà des ateliers de désinformation je me voyais mal arriver et lui dire bah moi j’ai j’ai encore mieux que ce que vous proposz et euh et voilà donc en fait il s’est avéré qu’elle n’avait pas du tout de notion même de D formation de fake news et

    Cetera ce qui a été un peu plus simple du coup pour moi pour pour mettre en place du coup cette formation donc on l’a coconstruit ensemble euh enfin coconstruit le mot est un petit peu fort puisqueen fait je suis arrivée un petit peu donc je lu je lui demander si elle

    Était d’accord donc elle était très enjoué par l’idée parce qu’elle elle n’a pas de notion puis du coup même pour elle à titre personnel ça lu ça ça allait lui apporté beaucoup et en fait je lui ai apporté bah un plan tout simplement de de de de de formation avec

    Un document Word rédigé de de plus de 20 pages donc je vous rassure le Power Point faisait pas 88 pages hein ça a été bien plus abrégé que ça et euh elle m’a laissé libre champ pour pour en discuter et elle l’ même elle a même présenté du

    Coup cette formation au directeur de département euh pour s’assurer tout d’abord que ils étaient ok pour cette formation et il s’est avéré que ils étaient pour la plupart enclin et donc on a mis en place cette formation tout d’abord à destination des étudiants de 3e année tout simplement parce que c’était

    Les étudiant qu’elle avait le plus avec elle et en première année ça nous semblait peut-être encore un petit peu léger même peut-être même plutôt lourd j’ai envie de dire parce qu’ils sortent du lycée donc ils ont déjà eu des cours de d’éducation au médias et à l’information tandis qu’en 3e année nous

    En tout cas dans notre cursus à linsa on n’a pas de formation EMI donc en fait ils se sont peut-être un peu détachés en fait de T de toutes ces pratiques qui peut y avoir et c’est comme ça que cette formation a vu le jour alors si on revient à à votre à

    Sandrine Sandrine marine ouais finalement c’est vous en fait je passe directement à vous dans l’organisation mais justement je me souviens pour le coup lors de notre premier échange on a parlé de la question du volontariat et de comment capter ces publics euh donc et immédiatement en fait vous vous êtes

    Intervenu en disant mais euh le EMI est inscrit dans les programmes et euh vous êtes professeur documentaliste donc est-ce que vous pouvez un petit peu n exactement leemi est dans les programmes ça fait partie des missions de professeur documentaliste donc nous finalement on l’ c’est déjà institutionnalisé quelque part sauf que

    Tout le monde le travaille donc personne le fait et c’est comme ça qu’on a décidé de le mettre en place alors nous à l’origine c’est euh ça va pas vous surprendre c’est la crise sanitaire tout simplement qui a été un révélateur parce que alors on s’est évidemment rendu compte des fractures numérique ça

    C’était facile mais aussi de la fatigue informationnelle et quand on a commencé à faire des audits auprès des élèves sur comment ils s’informaient alors ça ils intéresse ils s’informment sur les réseaux sociaux donc évidemment ça va pas et donc on a décidé de de mettre en place des heures vraiment auprès de tous

    Les élèves de de secondes des heures 2 et assuré par le professeur documentaliste donc moi-même et à côté de ça de évidemment d’accélérer même la mise en place de projets pédagogiques de projets culturels avec les professeurs de discipline donc c’est comme ça que voilà après la parti le temps d’audit on

    Est la partie de mise en œuvre 1 he quzaine donc pour tous les secondes 2 et dem avec moi et à peu près une dizaine d’heure de projets avec souvent le professeur principal mais pas toujours des fois ça peut être d’autres professeurs si je reviens sur votre

    Schéma il y a la partie tout à gauche donc qui date effectivement on est en pleine période de du covid 2020 2021 c’est aussi la sortie de de cette période vous vous Notter donc une faible culture informationnelle des élèves est-ce que vous pouvez un petit peu nous expliquer comment vous avez parler

    D’udit donc j’imagine que vous avez mis en place des question on a mis en place des sondages tout simplement pour se rendre compte pour pour mesurer en fait l’état des pratiques des élèves et c’est là où c’est ressorti et en fait on est confirmé complètement par d’autres sondages notamment nationaux je pensais

    Au sondage de la croix qui est fait par Cantor on retrouve exactement les mêmes choses les élèves s’intéressent aux actualités globalement ils s’informment mais ils s’informment souvent très très mal notamment voilà je au réseaux sociaux ouais et que veut dire alors justement est-ce que que veut dire le

    S’informer très très mal est-ce que le fait de passer par les réseaux sociaux pose un problème ou alors le fait de passer enfin pour nous le fait de passer par les réseaux sociaux pose un problème puisque sur les réseaux sociaux on va avoir à la fois des médias très sérieux

    Mais à côté de de vidéos d’humour enfin voilà ou de fausses informations donc effectivement le fait que la juste apposition du vrai et du faux nous pose souci parce que il faut effectivement que les élèves fassent preuve d’esprit critique sachent distinguer le vrai du faux et ça ils ne sont pas forcément en

    Capacité de le faire alors si on rentre un peu plus dans le détail je me permets du du questionnaire comment il a été construit à partir enfin selon quelle base sans rentrer dans les détails mais est-ce que c’est en fonction des des compétences liées en en éducation au médias ou en EMC à

    L’époque alors l’EMC prenait pas encore ouais vra pour le coup le sondage a été construit par le comité de pilotage ouais qui est à l’origine finalement voilà du projet EMI du lycée et dans le comité de pilotage il y avait donc bah la direction bien sûr le référent numérique des professeurs principaux de

    Seconde et le professeur documentaliste de l’époque et quand je suis arrivée j’ai refait un audit et j’ai retrouvé les mêmes résultats sans sans beaucoup de surprise voilà d’accord et est-ce qu’on peut considérer que vousz avait été l’actrice qui a impulsé en fait ces ces questionnaires qui est allé se qui

    Est allé voir aussi la direction peut-être d’autres deux en fait puisquen a 2020 2021 c’était une collègue voilà que j’ai remplacé après en étant nommé sur le poste on et finalement on travailler très vite dans la même direction euh et on avait la même envie de créer ces ces heures d’éducation

    Média tout simplement pour bah qu’il ait une visibilité de la thématique parce que effectivement comme elle était souspoudré dans plein de programmes différents au final les élèves oui travaillez très peu et n’identifiez pas cette éducation au médiia pas du tout est-ce que c’est lié aussi aux pratiques

    Numériques qui sont enfin qui sont liés directement à cette période où les élèves étaient aussi on lié tout de suite pour nous l’éducation média et l’éducation au numérique pour nous ça allit de soi puisque les médias sont sur le support numérique euh et ça fait les réseaux sociaux on est évidemment sur le

    Numérique aussi donc oui pour nous c’était vraiment lié ça allait ça allait de paire et euh finalement l’avenir nous a donné raison puisqueaujourd’hui avec l’émergence de liya on se met à le travailler aussi puis qu’on voit que ça impacte énormément notamment le métier de journaliste d’accord la production

    D’écrit ENF c’est une évidence ok on reviendra à cette question alors si je reviens à à vous Malik j’ai fait un peu n’importe quoi dans mon dans dans mon diaporama mais sur cette fabrique de l’info en fait là aussi vous êtes bibliothécaire et vous êtes amené puisque vous êtes

    Référenteemi donc si vous pouvez un petit peu expliquer hein ce qui est en quoi ça consiste d’être référente en éducation média en bibliothèque et comment vous êtes amené à à mettre en place ces parcours ça marche voilà je vais expliquer brièvement donc travail à la médiathèque de Vez qui fait partie du

    Réseau des bibliothèques municipales de Lyon euh donc à la bibliothèque municipale de Lyon il y a déjà une comment dire on travaille déjà sur l’éducation aux médias avec donc Anne Cécilie vernaard responsable du département société à la part dieieu qui a donc lancé cette thématique en 2012 déjà euh

    Qui s’est structuré en en fabrique de l’information euh et donc au départ on était un groupe de plusieurs collègues de plusieurs bibliothèques à se rassembler régulièrement afin de de mener des des actions et ce groupe fabrique de l’information a été vraiment pris en compte dans le projet d’établissement de de la bibliothèque et

    Du coup en 2021 c’est vraiment devenu une coordination EMI donc avec des des moyens euh donc la fabrique de l’info bah juste si vous pouvez revenir avant en fait juste vous dire que voilà très brièvement ça se décline donc par les collections avec des valorisation des rendez-vous médias qui

    Sont donc des rendez-vous avec des journalistes euh des ateliers à destination de tous les publics publics jeunes public plus âgés et donc depuis 2021 ça se décline aussi avec des parcours scolaires donc les parcours scolaires euh ils ont pu se mettre en place donc après il y a eu le plan

    Bibliothèque qui a été lancé par le ministère de la Culture en 2018 ouis et donc du coup il y a il y a un contrat territoire lecture avec un volet EMI qui a été con donc avec la DRAC euh en 2020 donc euh on a eu en fait dans ce dans ce

    Partenariat donc des services CIVIS donc qui sont venus donc des jeunes euh voilà qui sont venus pendant 9 mois et qu’on a formé et qui sont venus nous aider donc pour renforcer l’action éducation aux médias donc il y a une première promotion 2019-2020 20 qui n’a pas fait de

    Parcours scolaire et à partir de de 2021 donc euh ces jeunes nous ont permis vraiment de de déployer ces parcours scolaires euh dans différents établissements collèges et lycées euh donc voilà là j’ai il y a des diapos qui résument un petit peu donc il y a il y a

    Une offre qui a été envoyée aux établissement donc on a construit les parcours scolaires euh euh donc nous bibliothécaire euh et il y a un pardon je vous interrom donc initialement c’est vous en tant que bibliothécaire qui proposit ses parcours oui avec l’aide peut-être des des des inter enfin pas

    Des intervenants puisquils inter justement ils arrivent après ça voilà en fait au niveau de la chronologie donc ces parcours scolaires ils ont été fait pendant l’année 2021 on a envoyé un courrier enfin la le groupe de pilotage envoyé un courrier en juin 2021 et euh donc les les volontaires en service civique

    Arrivent toujours donc en septembre octobre donc les parcours étaient déjà faits euh mais en fait on a on a pris plusieurs séances pour retravailler avec eux ces parcours scolaires mais j’y reviendrai peut-être plus en détail après euh mais donc voilà pour vous dire que les parcours scolaires la la première année

    Il y a enfin les deux premières années euh il y a eu une offre qui a été alors c’est la presse voilà presse et journalisme un deuxième parcours qui était sur les fake news et un troisième qui était sur plutôt sur l’image donc les les établissements qui étaient intéressé pouvait donc choisir

    L’un des parcours et euh voilà et le parcours se décline en trois séances et ce que je n’ai pas dit c’est que euh dans la contrat contractualisation avec la DR il a aussi un volet où il y a un professionnel qui est en résidence donc

    Pendant 2 ans on a eu un journaliste et cette année on a une dessinatrice de presse voilà comme ma collègue ce matin intervenait en en parlant d’exposition vilem donc cette année on a eu une dessinatrice de presse qui est Marie Morel et donc qui est intervenue sur des parcours

    Scolaires plus spécifique sur la caricature et de dessin de presse alors lorsque vous parlez de de ces trois parcours donc on voit les thématiques he presse et journalisme retour aux sources et et fake news et l’éducation à l’image l’info en image enfin ces thèmes là donc sont voulez vous allez les construire à

    Partir j’imagine là aussi de d’un projet d’établissement de de compétences d’objectifs est-ce que vous pouvez un petit peu nous expliquer comment comment ils sont construits et quels sont les choix qui sont effectués et euh quel est votre rôle aussi enfin puisque j’imagine que enfin vous-même vous faites des

    Choix en fonction de ces thèmes al on retrouve he évidemment les fake news qui est qui est un sujet récurrent et important mais quel est votre quelle est votre part aussi de de choix et de peut-être de liberté dans l’inflexion des des parcours alors euh là pour le

    Coup pour les trois les trois parcours euh donc c’est la direction du groupe EMI qui qui nous a proposé ça mais après c’est vraiment nous qui qui on a eu une je dirais une totale liberté sur sur la construction de ces de ces parcours mais euh ce qu’il fallait intégrer vraiment c’était

    Euh disons que voilà on n’est pas documentaliste voilà euh on n’est pas professeur non plus on est on est bibliothécaire du coup on intervenait avec un service civique et dans le but que ce soit une approche assez ludique euh avec une posture de ne pas être dans

    Le jugement mais vraiment de de faire parler les élèves euh et donc effectivement ce n’est pas les parcours se enfin ce n’est pas et ce n’a pas été des cours de Mii c’est c’est plus un espace de discussion euh et puis la posture a été aussi de de partir

    Des pratiques quand même des des jeunes euh du moins on a essayé de de s’en approcher et c’est là que lappte du service civique a été importante alors justement oui quel est quel est le rôle justement c’était ça ma question aussi est-ce que le service civique autant aussi que peut-être consommateur de de

    Médias a eu un un mot entre guillemets si j’ose dire à à dire et a été sollicité et a pu donner donner son avis oui oui complètement oui oui tout à fait en fait donc c’est pas parcours scolaire on les a fait donc on les a

    Conçus en juin 2021 et ensuite on les a retravaillé vraiment sur un mois et demi avec les les jeunes services civices et qui viennent d’où d’ailleurs en fait ils arrivve là ma question est bête he mais est-ce qu’ils arrivent là totalement par hasard j’imagine que non mais comment vous les

    Sollicitez et puis quel quel quel trajectoire ENF tous les casre quel profil ils ont pour arriver à TR ave il faudrait pas que j’oublie un partenaire qui est qui est très important qui est la fève donc une structure qui effectivement forme d’éducation populaire et qui forme et qui recrute

    Des services civics euh donc c’est vraiment un partenaire essentiel et c’est donc la fève et la bibliothèque mais pour la première année c’était plus la fève qui a qui a recruté donc les services CIVIS en mettant une annonce et avec un un un profil enfin comment dire le le le but était

    Pas d’avoir des professionnels de de l’éducation au médias voilà mais plutôt d’avoir des jeunes qui ont un intérêt quand même pour pour transmettre pour un intérêt pour pour l’information euh donc ça c’était c’était important dans les dans les critères de de recrutement et ensuite l’apport de ces

    Ces jeunes il est essentiel parce que déjà ils sont quand même euh bah plus proches au niveau générationnel des jeunes vers lesquels on va on va aller dans les structures scolaires et euh voilà donc ils nous ont amené aussi beaucoup d’idées sur des outils numériques sur des sur des manières de

    De présenter qui pourrait être enfin plus plus un peu plus fun quoi et ils ont eu ils ont été formés aussi par par la fève donc ça ça nous a beaucoup apporté et euh du coup c’est vrai quand on arrive dans les établissements euh B on

    Disons que c’est euh on sent enfin je dirais pas qu’il y a plus de légitimité mais ça dédramatise un peu le fait que on arrive avec quelqu’un voilà qui qui est plus jeune qui n’est pas qui n’est pas bibliothécaire qui voilà je dirais que ça ça passe assez bien auprès des

    Des jeunes donc avec des propositions qui apportent une plusvalue parce que il y a eu aussi des des acteurs qui sont proches de ces de ces publics de de en l’occurrence de collégiens et et de lycé voilà c’est ça et donc si on poursuit sur la chronologie donc vous avez parlé

    Du du fait que il y a les les services civies qui viennent donc apporter leur expérience en tous les cas et ensuite donc vous adressez ces ces parcours donc au lycée au collège donc comment se fait cette cette diffusion cette communication et puis comment se négocient ces ces ateliers ensuite avec

    Occurrence d’autres acteurs que sont les les enseignants alors effectivement il y a il y a eu ben suite au au courrier il y a eu beaucoup de beaucoup de réponses et donc beaucoup de réponses positives donc après il a fallu sélectionner parce qu’on on n’a pas pu répondre à toutes les demandes

    Donc il y a quand même on été privilégié bien sûr les les établissements lyonnais puisque on on est quand même plutôt sur le territoire Lyonnais et ensuite et bien on a on a aussi privilégié euh les établissements de secteurs donc là où il y avait un référent EMI et un service Civic de

    Manière à pouvoir se déployer sur notre sur notre territoire donc voilà donc les choix ont été faits comme ça et ensuite avec quand même un objectif d’au moins deux ou trois parcours scolaires par par bibliothèque si je je continue un petit peu encore avec vous Malica la pardon ça change totalement

    Mais je donc il y a cette offre je je pense à ma chronologie il y a cette offre qui est faite aux enseignants les enseignants qui répondent qui répondent et qui peut-être répondent favorablement à une proposition de commande peut-être d’atelier est-ce qu’on peut parler de

    Commande dans ce ce cadre là et et si oui pourquoi alors effectivement euh bah vous faites bien de poser cette question parce que donc nous on arrive avec avec notre proposition d’atelier donc qui est déjà qui est déjà faite euh donc il y a il y a comment dire euh enfin pour

    L’expérience que j’ai pu en avoir c’est que la première année donc on a commencé donc on a proposé quelque chose on savait pas vraiment ce que ça allait donner on on a enfin j’ai pris contact avec la documentaliste du collège de de secteur on a fait des séances ça s’est

    Bien passé voilà mais la deuxème année euh on a commencé quand même à à se dire bah c’est mieux si ça rentre dans le programme ou si bah l’enseignant travaille sur un projet et que ça peut ça peut coller c’est c’est quand même mieux donc là vous faites parler en fait

    Les vous rapportez les propos des professeurs document enfin deux professeurs en fait on a eu enfin beaucoup après je ils seront enfin ils pourront peut-être nul dire mais n nos propositions ont été très bien accueillies et euh ils ont été vraiment très très contents et il y a quand on a

    À la fin du parcours on fait une évaluation aux élèves et aux enseignants de manière à pouvoir améliorer les choses l’année suivante et en fait on a eu aucun retour négatif mais c’est nous dans dans notre réflexion on s’est quand même dit que c’était mieux si on pouvait

    Peut-être présenter et c’est ce qu’on a fait cette année donc rencontrer les professeurs concernés avant et la documentaliste et vraiment présenter tout euh euh le déroulé des trois séances euh d’autant plus que cette année donc ce que j’ai pas précisé avant c’est que sur les trois séances il y en a une

    Qui qui est qui est consacrée donc soit au journaliste soit à la dessinatrice de presse et donc cette année c’est la dessinatrice de presse donc on voulait aussi montrer euh aux enseignants et au professeur documentaliste bah ce que la la dessinatrice de presse allait montrer de manière à savoir si euh ben ces

    Images voilà on se pose quand même la la question est-ce que ça va choquer est-ce que est-ce que ça peut être accompagné derrière est-ce que donc on a fait aussi une sélection de on a bien présenté toutes les étapes en en en leur demandant leur habit et de manière à

    Pouvoir changer des choses si ça n’allait pas et oui je peux je peux voilà je peux confirmer hein en tant que professeur documentaliste évidemment on reçoit quantité d’offres culturelles dans tous les secteurs notamment des bibliothèques municipales et notamment en EMI et effectivement on a aussi beaucoup de l d’information de la DAAC

    Par exemple voilà il suffit d’aller piocher et on trouve quantité d’information bien sûr ma liste de partenair alors c’est sur plusieurs années quand même je vais le par honnêteté je vais le dire mais effectivement voilà on a sur plusieurs années de de EMI forcément on a cumulé

    Énormément de de partenaires et donc il y a les partenaires voilà des opportunités des rencontres des choses faciles gratuites des partenaair qu’on a rémunéré bien sûr notamment avec le Pass Culture puisque tu en parlais au début et puis des projets qu’on monte véritablement on fait une demande de

    Financement auprès de la de la DAC ou de la région puisque nous on est en lycée donc c’est la région et voilà on obtient on obtient pas mais ça permet de faire des choses intéressantes et d’avoir des budgets puisque ça fait partie des négo aussi les

    Budgets avant de on va revenir sur cette question des des subventions peut-être plus à la fin de de la conversation mais sur la négociation justement qui intervient entre entre les bibliothèques les acteurs actrices des bibliothèques et les les professeurs documentalistes de même pour pour pour Charline Alina en

    Où se situe la négociation et qu’est-ce qui est négocié en fait parce que vous avez tous enfin vous avez toute une expertise et qu’est-ce qui est enfin qu’est-ce qui est accepté qu’est-ce qui est choisi qu’est-ce qui est mis de côté et en fonction de quoi est-ce que c’est nécessairement en fonction des publics

    Est-ce que vous me l’avez dit hein très clairement vous tenez compte des publics que vous avez devant vous mais est-ce que c’est aussi en lien par rapport aux compétences qui sont inscrites dans notamment dans les programmes alors moi j’ai envie de dire qu’il a fallu tout négocier à tous les niveaux puisqu’il a

    Fallu négocier avec la direction de dégager des heures d’éducation aux médias parce que ça n’allait pas de soi vu que c’était dans les programmes ça n’allait pas de soi dégager un temps il fallait le prendre quelque part il a fait négocier avec les professeurs pour être sûr que tout le monde était

    D’accord était partant voulait vraiment faire des projets culturels sur la thématique il faut négocier des budgets donc avec les services in tendance avec la DAC la région et puis une fois qu’on a des partenaires culturels ben il faut négocier là aussi les partenariats plus

    Ou moins donc il y a des offres clés en main donc là on n pas beaucoup de négociation on prend on prend pas ça nous convient on peut éventuellement aménager à la marge souvent c’est le calendrier autre chose euh et puis des fois on monte complètement le projet et

    Là on négocie de A à Z avec le partenaire et c’est voà et c’est très enrichissant mais on négocie effectivement tout le temps si vous montez avec le partenaire donc comment comment ça se passe cette collaboration alors soit au téléphone soit en direct un temps de rencontre

    Forcément pour dire voilà ce que moi je voudrais développer voilà ce que nous on voudrait développer voilà pour trouver tout simplement un consensus voilà une base commune sur laquelle travailler doncà on le fait en encore cette semaines on lance un projet avec un journaliste lui a apporté voilà son idée

    De professionnel et puis bah nous on avait quand même aussi des objectifs de programme parce que le programme au lycée c’est important peut-être un petit peu moins au collège mais au lycée c’est très très important et il faut qu’on colle quand même à notre programme scolaire qu’on soit pas totalement hors

    Sol il y a des impératifs he on prend des heures on prend même des fois beaucoup d’heures un projet culturel ça va de 1h à 25h et quand on prend 25 he sur un professeur une discipline c’est un énorme engagement donc il faut aussi quelque part une rentabilité par rapport

    Au programme scolaire si on revient à vous Charlen vous l’avez abordé au début de votre présentation le fait de d’avoir négocié avec cette professeur de de communication et finalement là aussi ça s’apparente un peu à une commande ou pas du tout euh bah du coup de sa part non

    Après moi je suis arrivée avec bah finalement mes idées donc c’est un petit peu moi qui lui a imposé bah ce que j’avais prévu après la seule négociation que je pourrais dire en fait c’est le fait que je n’aborde pas les formations en tant que formation à titre académique comme on

    Peut en avoir à l’université parce que honnêtement c’est un petit peu barbant euh quand il y a les cours magistraux d’une je me sens enfin je ne suis pas professeur donc je me sens pas légitime de faire des cours magistraux du coup on a plutôt abordé ça sous forme d’atelier

    C’était vraiment le point que j’ai j’ai demandé euh c’est-à-dire qu’en gros pendant les formations enfin pendant ces ateliers formation le but c’est d’échanger en fait avec les les étudiants et un peu de leur laisser le la parole tout simplement pour intervenir s’ils souhaitent ou pas pendant

    L’atelier que ce soit en rapport avec la diapositive ou de ce que je suis en train de dire ou tout simplement pour donner une expérience personnelle aussi parce que comme ça ça permet aussi de rebondir sur plusieurs sur d’autres choses pour les sur lesquelles bah ils

    Ont envie de parler ou auquelles on on aurait pas pensé après la la professeur elle par contre de communication le point qu’elle a peut-être imposé c’est d’avoir des temps un petit peu ludiques à la fin de chaque partie donc l’atelier se divisait en trois parties et à la fin de chaque

    Partie on avait une sorte de petit jeu pour en fait relancer et rebooster le l’attention des étudiants donc par exemple en tout début on a commencé tout simplement par un nuage de motclé pour voilà voir un petit peu où est-ce qu’ils en étaient en en rapport avec la

    Désinformation ensuite on a fait un jeu en rapport avec est-ce qu’ils sont au point sur la désinformation mes informations malinformation est-ce qu’ils savent placer voilà sur un curseur l’information comment est-ce qu’elle est et euh ensuite on a eu une activité de style plickers qui a fait

    Sensation euh donc ils ont adoré ce ce petit jeu donc ça c’était plutôt pour les aspects un peu cognitifs parce qu’on était sur une formation plutôt généraliste et euh vous un petit peucr la cette partie le plelickers bah en fait du coup on avait des donc j’avais récupéré des images qui

    Représentaient en fait plusieurs billets cognitifs qu’on peut rencontrer lorsqu’on est confronté à de la désinformation et cetera et lors de ce blickers donc chaque étudiant donc c’est ce qu’on avait vu en formation pour leemi chaque étudiant avait en fait un QR code avec des rép avec A B C sur

    Quatre coins et en fait selon la réponse qui était enfin selon les questions affichées il devait mettre la réponse en en haut et ensuite scanner avec le télé enfin moi je scann le téléphone avec le téléphone les réponses donc ça c’était quelque chose qu’il ne connaissait

    Absolument pas par rapport au KO ou ou autre donc c’était vraiment quelque chose d’innovant et euh voilà donc ça il l’ont noté tout de suite pour refaire ce genre de jeu pour d’autres formations en interne chez eux et ça a très bien marché il y a une bonne participation plus c’était

    Plusieurs groupes donc du coup j’ai vraiment pu scanner la salle de façon complète on n pas j’ai j’ai pas eu de problème particulier et ensuite on a fini du coup cette formation avec toujours avec une phase ludique donc avec lia sur un un jeu qu’on a fait

    Ensemble sur which face is real donc en fait voilà je leur montrais des des images générées par lia et des vraies images et en fait il devait choisir enfin me dire laquelle était la vraie laquelle était la fausse et en fait on analysait l’image pour savoir voilà

    Lia bah ce qui allait pas machin ce qui permettait de de conférencier la vraie de la fausse et ensuite on a fini par un atelier enfin par un jeu un jeu de façon générale qui s’appelle dépêche ton info qui a été réalisé par animafc et euh que j’ai réutilisé tel quel hein clairement

    Et ça ils ont plutôt apprécié en plus on a toujours j’ai toujours les l’idée de d’une petite récompense à la fin parce que même si c’est des universitaires ils aiment bien être récompensés donc par exemple le petit bonbon pour avoir bien participé ça ils aiment beaucoup donc

    Bah du coup avec le jeu la distribution de bonbons quand on a fait ensuite un débriefing de l’activité ça leur a quand même pas mal plus il y avait quelques lacunes forcément parce que c’était la première mise en place de l’atelier mais ça a globalement bien marché alors justement en fait là

    Ah vous parlez de de cet atelier qui porte sur la désinformation et en en fait il s’inscrit en fait plus largement dans la la question de de l’information scientifique et est-ce que là vous pouvez un petit peu aussi décrire enfin la jeunesse de cette de cet atelier pourquoi la désinformation alors on l’

    Un petit peu deviné mais également lorsque vous parlez des des étudiants qui doivent repérer ce qui relève de la malinformation de la désinformation peut-être de la manipulation d’information comment ça ça a été amené et encore une fois je crois ENF je crois comprendre que c’est pas pas forcément

    Été les apports de la la professeur de communication non plus dans ce domaine non après bah les étudiants en sciences par rapport à d’autres domaines peuvent être confrontés plus facilement à de la désinformation enfin pas for pas de façon généraliste mais tous les étudiants de façon générale et c’est

    Important quand même de leur dire bah attention bah par exemple sur les réseaux sociaux parce quex aussi he se s’informe sur les réseaux sociaux tout n’est pas bon à prendre forcément et euh voilà voilà faut toujours avoir le réflexe bah d’aller chercher vos sources et cetera et sur enfin dans le domaine

    Des sciences et techniques notamment euh on a ce qu’on appelle des entre guillemets des des des ressources qui ne sont pas du tout fiables qui se présentent comme étant des ressources fiables mais qui ne le sont pas et par exemple bah les sensibiliser à ça c’est ça ça reste important quand même parce

    Que bah pour leurs travaux ensuite de de recherche de de mémoire si en 5e année bah il faut qu’ils aient les les les bonnes démarches en fait tout simplement et là en fait ces étudiants de 3e année avaient surtout des travaux à rendre pour des entreprises privées pour lesquelles ils travaillaient donc bah

    L’entreprise quand elle demande une information on peut pas lui donner n’importe quoi non plus faut quand même vérifier ses sources surtout que bah euh comment euh il y a beaucoup plus d’enjeux par exemple que que si c’est un travail de voilà rendre un professeur voilà l’entreprise elle veut de

    L’information vraie et autes donc un autre acteur qui apparaît dans ce dans ce dispositif pour cette 3è année c’était pas une demande des entreprises en tout cas mais c’est quelque chose qu’il faut enfin voilà qui qu’il doiv avoir une démarche continuelle enfin c’est nous en tant que professionnel de

    L’information on y est confronté en tout temps donc on on on sait très bien mais après quand on n est plus du tout confronté déjà qu’à l’université enfin nous en tout cas on l’a vu bah il y a plus trop d’accompagnement à tout ça faut quand même garder le réflexe

    D’aller vérifier de bah telle source bah en fait elle est pas très très fiable faut faut toujours avoir un petit œil dessus quoi si on revient sur comment négocier les savoirs les savoir-faire des différents partenaires je je je reviens je reviens vers vous Malik puisque dans

    Le les parcours que vous avez mis en place notamment pour cette année vous avez parlé de Marie Morel peut-être prendre cet exemple justement de de journalistes enfin de d’illustratrices dessinatrices de presse euh quelle a été sa part en fait dans la construction des des ateliers est-ce que vous-même vous avez

    Négocié ou pas du tout ce qu’elle pouvait apporter ou euh oui donc Marie Morel cette année elle elle est arrivée donc après le la 3e année de mise en place de parcours scolaire donc donc du coup les les parcours étaient déjà un peu un peu

    Rodés et déjà déjà fait mais elle a elle a elle a effectivement participé on a on a on a quand même revu ce parcours euh enfin pour déjà pour une une raison c’est-à-dire que nos parcours se déclinent en trois séances et donc une séance il y a donc le

    Journaliste ou la dessinatrice et autant sur le parcours 1 sur l’histoire de la presse et des médias ou sur le 2 sur les fake news l’enchaînement avec enfin la rencontre avec le journaliste était enfin quand même assez évidente c’était logique euh mais là du coup bon pour

    Cette année on est parti sur le parcours fake news et sur dessin de presse et caricature sur les fake news ça coulait pas forcément de source de d’avoir en plein milieu ou B une rencontre avec une dessinatrice de presse donc du coup on en a beaucoup parlé et euh donc

    Déjà auparavant la la rencontre avec le journaliste c’était la deuxè séance et donc là on a choisi de la mettre en à la fin en 3e séance et et on a on a essayé de revoir la première et la deè séance à plus accès notamment notre 2uxè séance

    Sur l’analyse de de l’image euh des vidéos est-ce que c’est vrai est-ce que c’est pas vrai euh de manière à ce que la 3e sciance avec la dessinatrice de presse fasse peut-être plus plus sens euh et donc là pareil Marie Morel nous a enfin nous a beaucoup aidé avec euh

    Euh comme elle est aussi beaucoup intervenue dans les établissements scolaires donc elle nous a beaucoup aidé euh à la fois sur le sur le contenu de de de ce parcours scolaire euh voilà mais disons que euh pour répondre à votre question on on l’a pas revu de font enc parce que c’était l’objectif

    C’était pas c’était pas de le refaire totalement mais elle a eu sa elle est intervenue elle a pu nous dire ce qu’elle en pensait on a tenu compte de son avis et et ce qui suppose qu’elle est aussi un espace lors de ses interventions auprès des élèves pour

    Elle-même proposer un un contenu qui lui est propre vous lu laissz la liberté ou est-ce que c’esti alors justement oui ou am effectivement elle euh elle nous a fait une proposition euh pour la 3e séance euh donc une une proposition qu’on a qu’on a revue parce qu’effectivement

    Elle présente son son parcours et euh elle présente un peu bah voilà qu’est-ce que c’est le dessin de presse euh euh donc oui effectivement euh commencer le enfin étant donné le le le contexte quand même par rapport au dessin de presse aux caricatures qui est assez sensible

    Euh voilà on a on a on a essayé de de voir ensemble pour ben voilà qu’est-ce que on pouvait montrer euh alors c’est pas c’est je vais pas dire que c’est une forme de de censure parce que c’est pas le cas mais c’est on a notre dernière

    Séance elle dure 1h et3 donc on n pas un temps d’accompagnement qui est enfin qui est énorme donc du coup on on a sélectionné enfin elle nous a proposé euh C certain dessins de presse certaines caricatures euh qu’on a pensé euh qu’on pourrait qui pourrait se décrypter quand même dans une séance et

    Assez rapidement sans que ça ça parte dans un conflit à l’extérieur de l’école ou voilà et ensuite ce que j’aiexliqué tout à l’heure c’est que cette partie làà on l’a encore représenté à l’établissement euh voilà pour savoir est-ce que ça passerait est-ce que ça passerait pas et voilà et

    L’objectif n’est pas de présenter quelque chose de Liss on parle pas des sujets qui fent pas du tout mais voilà il y en a moi au collège je travaille avec une classe de 5e et une classe de 4e donc effectivement il y a il y a des choses

    Qui je vais juste vous citer l’exemple donc là dans dans ce que Marie Morel avait proposé il y a une caricature de Christian tobira donc ça date d’ y a déjà un moment effectivement qui est qui est représenté en en noir en singe voilà et c’était une une caricature de Charlie Hebdo et

    Effectivement qui a pu être jugé C il me semble non je me souviens plus exactement de qui à Charlie Hebdo mais du coup qui qui a pas été bien qui a pu être perçu comme raciste et donc Marie Morel avait prévu de présenter cette caricature mais à un public de

    Collégiens qui Christian tobira ça date de 10 ans en arrière donc pour exp expliquer le contexte euh ça prenait déjà 1 heure donc du coup on a préféré enlever cette enfin cette caricature là après ça n’empêche pas de parler du racisme on a il y a d’autres choses d’autres d’autres dessins mais voilà

    C’est c’est enfin c’est ce que je disais effectivement voilà c’est celle-là il y a des choses qu’il a qu’il a fallu revoir mais ça s euh ça s’est fait en toute enfin il y a pas eu de comment dire ça s’est bien passé il y a pas eu

    De de souci par rapport à ça et donc ce cette troème séance donc normalement je la fais vendredi donc je vous donnerai plus de nouvelles alors justement je rebonis avec avec avec Sandrine justement là l’expertise de la professeur documentaliste et alors moi jeis quand même une vraie différence avec les

    Bibliothèques c’est qu’on se donne du temps VO on connaît notre public on les a tout le temps toute l’année tous les jours jour voilà on les connaît bien et on peut voilà on peut ne pas s’interdire par exemple ce ce type de caricature ça reste compliqué hein mais on peut

    Revenir expliquer le contexte demander au professeur d’histoire d’intervenir pour tel ou tel point voilà ça ça peut fédérer les équipes sans sans aucun souci c’est quand même l’avantage voilà on voit notre public dans la durée mais je veux je vous relance aussi parce que vous avez vous avez des des savoirs

    Aussi des savoir-faire et justement comment comment vous vous situez par rapport au aux acteurs que sont les bibliothécaires mais aussi d’autres intervenants notamment les journalistes pour construire justement un un dispositif ou un atelier en éducation au médiia est-ce que vous êtes à la manœuvre tout au long déjà il

    Ninterviennent quand même pas tout le temps parce que il y a tout simplement pas assez de journalistes pour intervenir 15h dans chaque classe on a 8 classes de secondes c’est juste pas possible donc ça reste des interventions évidemment ponctuelles euh donc mais par contre ces interventions effectivement

    Et là là on est dans l’humain par les négociation on est vraiment dans l’humain ça va vraiment dépendre des acteurs il y a des gens où c’est nous qui allons être à la manœuvre en disant voilà comment ça va se passer typiquement par exemple si on reçoit un journaliste pour l’interviewer lui poser

    Des questions il vient juste avec ses compétences il répond parce que il parle de son métier donc il le maîtrise parfaitement des fois c’est le partenaire institutionnel qui va nous proposer un parcours je vous dis tout c’est tout fait c’est clé en main et on va peut-être négocier juste à la marge

    Donc en fait la commande elle est pas réinterrogée elle est pas ça dépend euh ça dépend ça dépend de de quoi c’estes fonctions de quoi mais voilà ça dépend de la proposition qui est faite tout simplement voilà est-ce que on l’estime suffisamment construite ou pas est-ce

    Que déjà nous on la comprend parce que quand on reçoit des fois des des catalogues des des propositions allez voir le dossier pédagogique oui d’accord bon lit le dossier pédagogique mais c’est pas forcément clair pour nous ce qu’il y a derrière comment c’est organisé quel sera le discours euh ça n Ren d’évident

    Au départ c’est pour ça qu’il faut qu’on en discute et on n pas toujours l’occasion des fois d’en discuter ça peut arriver de voilà d’avoir quelqu’un qui a quelque chose de clé en main qui nous est imposé alors on l’a validé parce qu’on estime que c’est suffisamment intéressant on a des très

    Bonnes surprises et quelques échecs de temps en temps voilà ça reste rare mais ça peut arriver et des fois on coconstruit et là c’est très enrichissant c’est même le plus intéressant c’est quand on arrive à le construire ensemble et que chacun apporte sa pièce sa petite sa compétence spécifique notre regardnous de

    Professeurs et les journalistes par exemple le regard de professionnel de de de la formation si on revient aussi à à votre si je reviens à votre schéma le tout premier schéma si que vous nous avez proposé au début ah non il est plutôt à la fin pardon

    Pourtant c’est moi qui l’ai fait ce diaporama mais avec vos vos diapositives donc vous avez parlé d’évaluation euh vous avez parlé aussi de la mutualisation des pratiques de et de la question des ressources la mutualisation des pratiques parce qu’en fait il faisait beaucoup de choses déjà mais en fait les collègues tout

    Simplement n’échangeaient pas entre eux ils faisaient chacun dans leur coin et là on s’est rendu compte bah que enfin on était plus fort ensemble et qui se faisait plein de choses et des fois ben des projets faits par un collègue allez refiler un autre collègue dire mais c’est super intéressant je veux le

    Monter à mon tour et voilà donc c’était enrichissant déjà entre nous et évidemment mution des pratiques avec les professionnel aussi mais on na fait pas forcément intervenir de années de suite le même professionnel ça souvent on reconstruit d’autres partenariats tous les ans parce que les gens sont pas disponibles parce queon nous fait

    D’autres propositions dit bah tiens on va tester celle-ci elle nous paraît correspondre dans ce moment-là tiens ce qu’on a envie de faire donc on requestionne finalement ces ces partenariats en permanence et dans cette cette expérience médiatique innovante euh vous avez aussi l’institutionnalisation en fait hein de oui ça c’était un choix c’est une

    Politique d’établissement là pour le coup de de mettre du temps d’accorder du temps en l’occurrence sur les projet et pour le professeur documentaliste pour avoir ses 15 heures sur l’année 15 he d’éducation au médiia et ça c’est un choix qui n’est pas fait partout loin s’en fout donc si je comprends bien

    C’est 1 heure tous les 15 jours et en fait comment ça se passe en fait c’est un retour sur les projets qui sont menés ou c’est totalement détaché je suis professeur donc c’est un cours évidemment alors on fait plus beaucoup de cours magistraux hein je rebondis j’ai peut-être 1 heure de cours

    Magistrale sur les 15h de l’année on utilise aussi le jeu bien sûr ils adorent compris les cout ça marche toujours mais ça reste un cours moi quand même l’objectif est beaucoup de les faire pratiquer qui se confronte soit à la fabrique de l’information soit au décryptage de l’information mais

    Voilà qui est vraiment de de la pratique c’est mon objectif pour avoir alors peut-être qu’il faudrait que on voudrais juste vous présenter un un extrait de vidéo justement pour voir le l’effet de cet institutionnel donc ça pour le coup c’est une proposition qui nous a été faite par BFM

    TV dans leur cadre de de leur tournée BFM TV et vous donc là très clairement on ne négocie pas juste on dit ça nous intéresse on est volontaire et et on y va on a préparé évidemment nos élèves pour qu’ils aient des idées de questions pour qu’ils soient pas totalement

    Démunis surtout que c’était grand public donc voilà c’est pas facile d’intervenir en plus en sachant qu’ils sont filmés alors est-ce qu’on peut le c’est quelqueose qui du son ou ah oui comme ce matin on a la même chose alors c’est on va c’est pas très

    Grave je vais un petit peu décrire la la vidéo elle est très très courte c’est un extrait et en fait ce qui est assez intéressant dans dans cet extrait c’est pas tant le effectivement ça s’inscrit dans dans un projet de il s’agit d’aller à la rencontre de professionnel de

    L’information là en l’occurrence des des je je BFM TV proposait tout simplement de rencontrer des lycéens donc deux lycées qui ont été retenus à Lyon donc le 17 mars 2023 avec bah ça a été organisé grâce au cléi tout simplement avec K seriu voilà qui a un petit peu prospecté qui serait

    Intéressé qui peut venir qui peut se rendre disponible qui est prêt à participer et donc on a été retenu et donc j’ai emmené une classe de seconde alors effectivement on n’a pas cité les clémis mais notamment les les cléi académique aussi est un partenaire important actif effectivement et qui

    Qui permet de mettre en lien les classes les élèves évidemment les professeurs principaux et aussi professeurs documentalistes et et des professionnels de l’information notamment ce qui est intéressant dans cette vidéo que vous n’allez pas voir mais il y a une remarque euh non mais en tous les cas il

    Y a une remarque de puisqu’il y a une une lcéanne qui est maintenant en première si si je dis pas de bêtises donc qui l’année dernière était en seconde et qui prend la parole et qui explique qu’elle é elle est accompagné é par sa professeur principale et sa

    Professeur de mie et je crois bien que c’est la première fois parce que c’est ma petite Julie effectivement j’ai dit après c’est bien la première fois on parle de professeur d’éducation au médiia et l’ination j’ai des collègues qui m’ont demandé si je lui avais soufflé pas du tout quand même je vais

    Le préciser je ne lui ai pas soufflé de le dire elle a fait ça très bien mais vraiment naturellement donc elle a présenté elle était la première lycéenne à parler puis qu’il y avait eu des gens du grand public qui avaient commencé à prendre la parole plus à l’aise que que

    Les jeunes et donc elle a d’elle-même elle a pensé à dire voilà qu’elle était élève de second du lycée qu’elle était venue effectivement avec les deux professeurs notamment professeur 2 Mii et non pas professeur documentaliste non alors ça m’a et j’étais en fait finalement la première surprise puisque

    Moi je même je me positionne en tant que professeur documentaliste au quotidien mais j’ai les élèves en classe en tant que professeur deemi et donc pour elle c’était juste bah une matière comme une autre voilà j’étais un de ces professeur comme professeur de français de mathématiques alors est-ce que vous avez

    Eu l’occasion de la revoir depuis qu’on a discuté et est-ce que vous avez pu lu lui reposer la question de pourquoi et ben en fait elle se posait pas la question pour elle ça allait vraiment de soi à partir du moment où il y avait cours il y avait eu un temps d’enseignement

    J’étais juste un professeur voilà professeur de EMI et en fait en seconde il y a aussi des nouveaux enseignements qui apparaissent comme la snt on se pose pas non plus la question ce professeur de snt que c’est un professeur c’est un professeur d’accord donc en fait il faut

    Pas grand-chose pour que les élèves intègrent et adoptent de nouvelles pratiques donc dans ces dans ces 15h donc vous avez parlé effectivement il y a l’approche par le jeu on terminera peut-être cette première phase de discussion mais le fait de de travailler enfin en tous les cas d’aborder

    L’éducation média par le jeu enfin vous l’avez vous l’avez évoqué Charlen est-ce que de votre côté quelles sont les formes de ludique que vous pouvez développer pour justement pour pour capter et captiver j’ose dire alors on n pas besoin d’avoir des volontaires on leur impose des heures donc ouais la

    Question se peut-être un peu moins pour nous voilà on pas besoin de les capter mais en fait on les capte très vite avec des en leur proposant des activité le jeu n’est qu’un moyen parmi d’autres finalement alors oui on joue de temps en temps ils adorent ça ils en réclamament

    Évidemment mais on peut pas tout le temps jouer il faut qu’il y a un temps voilà un temps pour tout il y a aussi un temps d’apprentissage bien sûr mais en fait à partir du moment où déjà je leur propose des choses juste différentes de ce qu’ils ont l’habitude de faire ça

    Marche très bien et pour conclure enfin pour pour une première conclusion comment vous alors si je reviens à nouveau à votre pas celui-ci mais à l’autre euh donc on est 2024 2023 2024 donc vous avez normalement une une labellisation de de votre oui alors tout à fait donc ça ça

    Avait été voulu par la collègue qui m’avait précédé qui en fait a demandé à ce que le projet soit suivi soit soutenu par le Département EFC département innovation euh dans l’objectif d’une labellisation tout simplement bah pour le AFC l’école académique de formation voilà de formation continue qui a

    Remplacé le PAF et l’idée est de bah qu’ a une reconnaissance institutionnelle alors pour le métier pour le dispositif pour l’établissement que ce soit une plusvalue pour l’inscrire aussi dans la durée hein puisque je dis il fallait il fallait négocier ses heures donc il faut qu’elle perdure ces heures pour

    L’instant c’est pas menacé mais on sait ce qu’il en est euh parce qu’on a un petit peu voilà de de mémoire euh et puis on est aussi dans l’idée ben de partage he de mutualisation quand on veut le faire on peut le faire on a de la ressource on a des enseignants

    Documentalistes dans dans tous les collèges et lycées donc la ressource humaine on elle est présente et l’idée voilà c’est pourquoi pas desser que il y a d’autres collègues qui se lancent dans l’expérimentation alors justement précisément est-ce qu’il y a d’autres établissements qui oui il y en a plein d’autres

    D’accord pour le coup ouais en groupe de bassin pour en avoir discuté avec des collègues plusieurs fois j’ai j’ai des professeurs documentalistes qui m’ont dit mais c’est super tu as du temps pour faire ce que tu as envie de faire puce qu’on est moi aussi je suis très

    Libre pareil on m’a pas imposé un programme je suis allé piocher dans les programmes scolaires mais c’est moi qui conçu ma progression c’est moi qui change ma progression tous les ans et je je suis assez libre voilà je de de la mener comme je le souhaite et donc

    Est-ce que il est envisagé que vous puissiez être à former d’autres collègues pour justement instituer péréniser ces ces d’ peut-être je ne sais pas pour l’instant on nous demande nous académique de bah de publier tout simplement de de la ressource donc de publier des séquen pédagogique de publier ben la manière de transférer

    Finalement cette expérience qu’est-ce qu’il faut pour que ça soit possible dans un autre établissement scolaire et on nous demande aussi par exemple de publier une petite vidéo comme un tutoriel pour présenter le dispositif oui donc dans le cadre des l’expérience Innov voilà choses à produire fiche de synthèse

    Gration diaporama bien sûr vidéo voilà c’est imposé par le dispositif EFC et j’ai une autre question par rapport au public on a parlé de de cet élève qui est en première donc là il y a plus de d’heure dédié pour l’éducation média oui et non oui et non leemi est présente

    Évidemment c’est aussi pour ça que je dis qu’on fait de la promotion de l’EMI auprès des classes de première on est enine micro euh alors déjà ça ça a fait école puisque mes collègues du coup in de plus de projets EMI que ce n’était le cas il

    Y a y a 3 4 ans donc il se fait des choses l’EMI est présente notamment dans les spécialités en aggsp évidemment tout ce qui est géopolitique là il y a un volis savoir s’informer et puis on en discutait quand on s’était visio en première en l’enseignement scientifique

    Il y a aussi une partie sur la la la désinformation en sciences donc ça c’est quelque chose qui est pratiqué en première en terminale et je vois apparaître des projets on partait clairement en 2020 il y avait zéro projets EMI dans l’établissement enfin il y avait une malheureuse heure de

    Sensibilisation aujourd’hui moi les élèves de Seconde ils ont 300 heures mais en en Première et Terminale on doit avoir six projets de Mii sur six classes différentes de issu de disciplines différentes ce n’est pas l’apenage des professeurs d’histoire géographie non on le trouve aussi en français en

    Scienceces en langue et ça touche en échogestion avec les STMG donc pas que le général aussi le technologique il y a tellement de projets là faut plus d’une heure là non ça dépend des tas de projets différents je l’avais mis un peu dans la liste des partenariats en STMG par exemple on a

    Participé au bureau des Nord donc là on était à tourner une émission radio à la bibliothèque municipale de la partdieu donc avec les élèves avaient rencontré des journalistes ils avaient pu les interviewer ils ont pu rencontrer les animateurs radio donc un autre d’autres professionnels et puis ils avaient en

    Faceas de le Clémi avec Irie sirieux et Bruno Patino directeur d’Arté donc voilà sur un projet d’une vingtaine d’heures ça leur a permis de rencontrer énormément d’acteurs euh voilà ce qui était une vraie chance pour des élèves de de de terminal STMG qui ont un volet communication dans dans leur formation à

    Charlin donc on a parlé des informations mais ça s’inscrit donc plus largement on l’a un peu évoqué dans dans la l’éducation à l’information scientifique et vous aviez d’autres envisager un autre atelier en tous les cas ou de déployer d’autres ateliers dans cette bah là du coup pour l’année

    Prochaine non pour des raisons voilà tout autour de tout ça personnel professionnel euh donc ce sera la main mise pour enfin je le champ libre pour la prof de communication de s’approprier en fait la formation si elle souhaiteelle le la la donnée elle-même ou pas tout simplement euh par contre

    Pour plus tard oui le le but ce serait non plus de faire une formation généraliste mais vraiment plus centré sur cette fois-ci euh euh la désinformation scientifique mais là scientifique scientifique de type recherche plutôt euh pour bah voilà pour leur montrer que ben en fait le monde de la recherche scientifique c’est pas

    Forcément en fait euh tout tout beau comme on pense et que il y a des dérives comme on peut en voir partout tout simplement et Malik peut-être comment s’envisage les le prochain les prochains en tous les cas peut-être l’année prochaine si euh oui alors euh la question bah pour la bibliothèque

    Municipale de la d’un nouveau contrat territoire lecture puisque celui qui avait été engagé arrive à échéance et du coup là donc Anne Cécile hiverna donc la responsable de la coordination EMI va lancer un une réflexion peut-être pour que alors c’est là je parle avec beaucoup de pointillers pour que nous élargissions

    Euh à justement je vois il y a l’expo sur l’esprit critique que ce soit peut-être plus pas que EMI mais plus sous longue de enfin l’esprit critique donc là il y a il y a une enfin c’est en chantier donc du coup je je ne sais

    Pas je je je n’ai pas de perspective pour l’année suivante puisque euh effectivement on pourrait continuer des parcours scolaires mais je ne sais pas si on aura des services civiques qui qui vraiment un apport indispensable dans ses parcours donc je je oui tout ça rest fragile en fait les acteurs vont et

    Viennent d’une année à l’autre effectivement et dépendent aussi de on a parlé hein tout à l’heure effectivement de de ce marché économique des des dispositifs et puis également la la question de de la plateforme àâ qui favorise aussi une nouvelle demande une nouvelle offre de proposition de d’atelier sans doute plus court ailleurs

    On peut s’interroger sur cette sur cette offre mais dans laquelle enfin à laquelle répondent aussi essentiellement des partenaires que sont les les journalistes et on l’a vu avec vos vos interventions le la prépondérance quand même de et la place importante il me semble he de du journaliste qui qui

    N’est plus sujet d’éducation au média mais je reprends la les termes de d’Alexandre jou qui explique que le sujet central aussi de l’éducation média c’est quand même le journaliste et et la fonction enfin et le journalisme pas le journaliste mais aussi le la question du journalisme effectivement qui devient

    Centrale et avec toujours la place aussi importante de la de la désinformation mais qui peut-être aussi est abordé par un autre angle qui est l’esprit critique et qu’on peut aussi interroger puisque peut-être qu’on va d’un glissement de l’éducation média à l’information vers une éducation de l’esprit critique et là

    Voilà euh Béatrice Michot ce matin l’abordait par le bien notamment de la dithétique mais effectivement on peut s’interroger sur ce glissement vers est-ce qu’on est toujours vers dans une éducation au médias et à la formation d’actualité ou plutôt une éducation à l’esprit critique et là le champ est

    Ouvert pour pour les controverses voilà je laisse peut-être la place à aux questions bonjour Merci beaucoup mesdames enfin c’est vraiment intéressant de voir tout ce qui tout ce qui est mis en place les questions que vous vous posez alors j’avoue moi j’ai juste une remarque et un point

    D’attention je en fait j’ai été frappé mais bon voilà parce que quand quand j’ai vu l’implication de de BFM TV dans des dispositifs d’éducation au médias voilà et en fait il y a voilà il y a quand même un dans dans ce qu’on se disait ce matin enfin dans la construction du problème

    Public il a quand même assez vite effectivement on s’informe mal sur les réseaux sociaux du coup on s’informe bien dans les médias traditionnels et la solution c’est les journalistes et les médias traditionnel qui deviennent enfin qui passe en première ligne la solution en première ligne sur l’éducation au médias et

    L’informationtion et je pense que pour le coup toutes les voilà tous les travaux qu’on mène mais voilà visiblement je pense que je suis pas la seule à penser ça ça euh enfin en plus en ce moment on est quand même dans un contexte où quand on voit tout ce qui se

    Joue sur la pluralité de l’info sur les les chaîne d’info en continu enfin voilà je je pense que ça ça rend éclatant ce qui était pour moi un problème un peu un peu latent et et je vous le dis d’autant plus que nous on a avec mes collègues on

    Avait travaillé un serious game et en fait on a eu une commande très claire qui était fait un truc contre la désinformation ce qui se joue sur les réseaux sociaux on a fait des études préliminaires croisé avec nos autres travaux et ben dans tout toutes les salles de classe toutes les maisons de

    Quartier machin on a étudié des dispositifs où les gens rentraient en disant en gros on va lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux les publics disaient tout de suite oui mais ebfm et news et en fait parce que ça vous croyez que c’est de la bonne info

    Et en face vous aviez des journalistes qui étaient dans une position et on a pu l’écrire avec Béatrice qui était extrêmement complexe qui se retrouvait en fait à devoir finalement défendre idéal journalistique le rôle des journalistes en démocratie sur un plan idéal mais à faire face à des critiques

    Très argumentées sur la manière dont se fait le journalisme aujourd’hui et c’est vrai qu’on moi je m’interroge beaucoup sur certains dispositifs qui qui en fait sousfin on va dire en même temps en même temps quêt que relevé de l’EMI et très bien découverte du métier enfin c’est super ont aussi un objectif parfois

    Affiché mais des fois de de réhabilitation à critique des Médi de manière transversale et alors je jeis vous rejoin totalement he parce que clairement quand on avait proposé aux élèves de rencontrer BFM TV on a eu des réactions non mais il son orientés c’est pas sérieux c’est ils étaient très très

    Critiques vis-à-vis de BFM ils n’ont aucune confiance par défaut en BFM TV et donc c’était aussi intéressant de de les rencontrer mais clairement ils étaient en réhabilitation complète de la chaîne bien sûr s’ils ont envoyé d’ailleurs leur journaliste Vette c’est pas pour rien c’est c’est bien pour parce qu’ils

    Ont conscience justement de ce manque de confiance notamment des jeunes mais pas seulement vous voyez là moi je trouve ça d’autant plus intéressant quand vous quand vous décrivez ça et c’est là que je me dis la pluralité d’acteurs bah là c’est vraiment important quoi qui est toujours parce que là finalement vos

    Élèves déjà ils ont ces capacités critiques là et en plus après ils ont un espace de dialogue avec vous avec un autre regard avec voilà ça permet je me souviens avoir fait not des premières un atelier sur l’information et ses news al c’est cétait un grand moment effectivement parce que ils ont adoré

    Travailler le sujet enfin Boré l’influence politique l’orientation ça et ça ça retombe tout le temps les élèves posent systématiquement la question de l’orientation politique des médias donc c’est quelque chose effectivement il faut évoquer il faut aller vers le pluralisme il faut aller décrypter l’information effectivement comment est-ce qu’on peut

    Décrypter qu’un média est orienté et ça c’est c’est intéressant avec les élèves et ils adorent ça clairement pouvoir taper sur un média ça marche ça marche tous les coups hein merci alors oui alors oui et non attention l Lyon 6e certes mais 55 % de nos élèves ne viennent pas du 6e

    Viennent de VO envelin vétieux faisin on a absolument toute la métropole de Lyon qui vient au lycée d’orario surtout en seconde pour le coup il y a pas eu de sélection pas d’orientation en voie technologique ou que sais-je donc en seconde c’est on a un public très très

    Mixte même à Lyon vie voilà c’est vrai queon on a l’impression que voilà on a un public privilégié c’est pas forcément le cas tout le temps 6è ce sont les beaux quartiers pour ceux qui ne connaissent pas Lyon effectivement je confirme merci pour la remarque mais voilà mais en fait le le

    Lycée en fait il y a plus beaucoup de de jeunes au 6e pas suffisamment pour remplir toutes les classes donc on recrute très très large voilà même si c’est peu connu oui alors exactement il faut casser les préjugés sur Lyon 6e dont on souffre he parfois

    Sur les appels à projets où on a des fois on dit vous sur lon 6 c’est bon vous avez pas besoin bah si en fait quand on a des jeunes qui qui débarquent de Vau envelin bah ils en ont besoin évidemment voilà mais ceux du 6e en ont

    Besoin aussi hein parce qu’ils ont paril ils ont besoin de déconstruire des choses oui oui de travailler de voilà sur les médias notamment oui euh donc benoî rou toujours bibliothécaire à ville urbane euh moi sur les ateliers je rejoins la collègue sur la question de du fond et de la forme c’est-à-dire que

    Les résaux sociaux enfin en travaillant ça on se rend compte que sils choisissent bien leur le fonctionnement de leur réseaux sociaux ils réussissent quand même à avoir comment à chercher l’information correctement dans ses réseaux sociaux et qu’effectivement c’est pas parce que c’est du papier ou de la presse que ou de la presse

    Audiovisuelle que ça va être un peu plus moins orienté et moins enfin qu’il y aura moins de fake news dedans quoi parce que effectivement il y a des choses qui sortent qui sont assez compliqué euh oui moi j’avais je vouis VO dis que enfin il y avait un

    Truc qui m’intéressait ce que disait la collègue de de Vez vous dites vous faites des ateliers intergénération enfin avec différents tranches d’âge différentes tranches d’âge moi je enfin moi réfléchi à ça et essayer de faire ça je voudrais bien savoir comment vous allez chercher les publics un peu plus

    Âgés que ceux captif d’établissements scolaires ou é lgif enfin moi j’ai fait ça avec des centres sociaux des groupes comme ça mais sur les publics plus âgés j’ai la difficulté de comment je réussis à à les faire à les faire venir quoi alors et par contre effectivement je pense que

    Dire on fait venir BFM on fait venir C news c’est super efficace pour faire venir du monde he je pense clairement je pense que si je dis je fais venir Pascal pro là j’ai j’ai la sal qui remp hein vim euh quand même la question de est- venir

    Pascal c’est une vraie question aussi mais voilà mais c’est mais parce qu’en plus c’est pas un journaliste c’est un éditorialiste donc effectivement ça se pose et clairement on n pas fait venir Olivier Truchot il est venu en en mode je réhabilite ce BFM TV d’accord ça c’est le leur tour de France

    En fait après ce qui intéressant c’est de d’interroger alors après on n’ pas vu l’ex il a un avant il y a un après enfin voilà on évidemment derrière les journalistes ouais euh bah juste pour rebondir sur votre question en fait à la médiathèque donc je suis référente ememi parce qu’il il y

    A une coordination du coup j’essaie de travailler avec tous mes collègues de tous secteurs et du coup on essaie de leemi ça se distile un peu de partout depuis 3 ans là ça se distile un peu partout et notamment parce qu’on a une spécialité art du spectacle donc on

    Essae aussi de décliner des choses dans ce domaine-là mais pour répondre à votre question sur les sur les personnes âgées euh et ben on a essayé de de voir avec enfin non c’était pas personnes âgées mais c’était euh pas que pas que enfin les plutôt les seniors voilà enfin

    C’était pas voilà j’ai j’ai bien oui oui oui donc on a essayé de voir en fait tout simplement les partenaires avec lesquels on ont travaillé de de voir si on pouvait leur leur proposer des choses euh donc à l’extérieur de la bibliothèque là récemment on a on a pris

    Contact avec une résidence senior voilà mais en fait on a euh avec les parcours scolaires avec l’apport des des services civiques on a on a créé des jeux enfin il y en a qui nous ont créé des jeux et on en a imaginé donc là j’en ai amené un

    Et c’est le un jeu qu’on avait avait fait dans le sur le parcours sur l’histoire des des médias et de la presse et donc on a fait un timeline donc avec des cartes voilà et donc c’est c’est ce type d’action qu’on imaginait faire dans la dans la résidence senior et qu’on a déjà

    Décliné dans la bibliothèque en dans le hall en fait et on a plutôt quand même un public plus âgé mais c’est euh le le but de ces cartes c’est de les remettre un pe dans l’ORD de l’histoire des médias mais aussi que que les usagers nous disent un peu bah oui telle

    Émission ça me rappelle tel souvenir et on en parle et voilà donc avec avec ce public là on essaie de donc d’une part de de travailler enfin de décliner des actions qu’on a pu faire avec les jeunes ou vers ses vers ses partenaires et puis

    Bah dans dans nos murs voilà de de de faire un peu pas des animations dans dans une salle où c’est fermé où il faut s’inscrire mais où on est visible de tous et notamment là on s’est mis pour ce jeu euh on s’est mis dans dans le

    Hall de la médiathèque où il y a plutôt un public âgé qui vient lire la presse et on est venu les déranger un peu on les a on a mis les tables et du coup c’est c’est des gens des fois qui se parlent entre eux mais des fois pas et

    Puis on a intégré enfin vraiment c’était c’était très sympathique parce que du coup on a T tous ces gens-là ont fini par se se parler on jouit et et on a pu faire l’éducation au médiia en en jouant en débouquant des souvenirs voilà [Musique] donc voilà pour l’instant c’est c’est

    C’est ce qu’on fait mais il y a il y a sûrement plein d’autres choses à faire ok merci oui en plus il y a la F qui nous a contacté à villeurban donc voilà on va pouvoir faire oui euh donc en fait moi j’ai j’ai deux questions une qui rebondit faut-il

    Inviter le pro et euh et mais qui va mais rejoind la question des caricatures j’ai je je allant avec le le les discours que j’ai qu’on a pu évoquer ce matin il a j’ai trouve qu’il y a une forme de sacralisation des caricatures au nom de la liberté d’expression qui

    Rendrait impossible toute critique des caricatures ou toute dénonciation des discours qu’elles peuvent porter et euh et je comprends bien vos précautions en disant la caricature peut être perçu comme raciste mais la caricature de tira est raciste et et et et les caricatures et certaines caricatures de Charli Hebdo

    Du monde musulman sont racistes elles sont malheureusement extrêmement proches des caricatures de des Juifs dans les années 30 et elles reprennent les mêmes techniques de de racialisation et euh et de sémitisation des populations et et dans une je dirais une fluidité assez surprenante entre la manière dont on

    Peut caricaturer les hommes et les femmes juives et dont on carature les musulmans aujourd’hui euh donc je pense que si si on n’est pas capable de de de de faire face à ce discours qui est porté par les caricatures je pense que c’est difficile de de vouloir tricher

    Avec ça devant des élèves ou des ou des adultes d’ailleurs qui auraient toute légitimité à en dénoncer le caractère raciste euh ça c’était plus une remarque et après mon autre question ma question c’est plus en fait comment vous faites et je j’ai cru comprendre que c’était bien difficile avec toute cette

    Dimension du travail je dirais presque gratuit auquel il faut faire appel pour réussir à faire tourner leemi en bibliothèque je pense au services civiques qui sont pas très très bien payés je pense à la fève qui est composé en grande partie de bénévoles étudiants mais qui eux-mêmes sont pris dans des

    Contradictions très parfois assez troubles entre le fait d’obtenir des crédits étudiants en échange de leur travail à la fève en tout cas dans le Nord c’est comme ça que ça fonctionne c’estd que vous êtes pauvrees mais soyez enore encore plus pauvre en faisant gratuitement du travail pour la fève

    Mais on vous donnera en échange des crédits étudiants pour avoir votre licence bon voilà c’est euh c’est c’est une vraie problématique mais qui pour moi rejoint le le le problème de du soutien institutionnel à ce type de dispositif et voilà jeir comment on n pas d’argent supplémentaire pour oui oui

    Ouais oui oui les heures que je donne je je les donne oui je dis pas le contraire mais je dire sur la sur la durée pour la l’installation des projets est-ce que vous avez essayé de réfléchir à des à des solutions en fait voilà bah après

    C’est vrai que là pour vraiment là où on a pu vraiment déployer notre action EMI et démultiplier les actions qu’on faisait déjà c’est quand même l’apport des services civics enfin euh j’allais dire entre guillemets une main d’œuvre supplémentaire mais en fait c’est voilà c’est ce sont des collègues on les

    Considère comme des collègues je sais qu’ils sont pas très bien payés mais voilà mais et c’est c’est c’est c’est réellement grâce à eux qu’on a pu euh parce que effectivement à la BM de Lyon euh bah grâce à la ténacité de Anne Cécilie Verna effectivement l’EMI a pu devenir une coordination donc rentrer

    Dans un projet d’établissement et du coup ça veut dire que les collègues qui sont référents ont d du temps quand même dégagé pour ça c’est pas beaucoup de de temps mais euh voilà et après euh les les moyens bah il y a un budget sur la bibliothèque quand même de fait d’être

    Une coordination qui est dégagée pour euh ben organiser des rendez-vous médias des ateliers acheter des jeux parce que effectivement j’en ai pas parlé mais on a on a des mallettes EMI avec des jeux des choses comme ça ça c’est effectivement du fait qu’on soit une coordination et voilà mais après oui

    Enfin là quand j’expliquais l’avenir de de l’EMI à la à la BM de Lyon effectivement euh s y a pas de service Civic on fera des choses mais on les fera fera moins de choses parce que on n pas on n pas enfin le le temps quand

    Même parce que là dans la présentation effectivement je suis référente EMI mais c’est une petite partie de de mes de mes missions j’accompagne le service CIVI mais le reste du temps je je m’occupe de collection j’accueille le public donc oui non c’était pas une critique hein c’était parce que c’est un vrai

    Questionement pour nous aussi ça généralise aussi dans nos dans nos structures à nous cet usage des services civics et cétait pour savoir si vous aviez imaginer parfois des solutions paradoxalement c’est moins difficile de le péréniser pour nous à l’éducation nationale parce qu’on a des enseignants il suffit qu’ils aient envie de le faire

    Après ce que ce que j’ai pas ce que là où je suis pasù j’ai pas rebondi c’est le fait que on soit une coordination et qu’on on on essaie de mutualiser enfin quand on met en place des actions ou des jeu et ben on fait une fiche et le but c’est que les

    Collègues puissent se réapproprier et pas à travailler réimaginer plein d’animations on a on a quand même ça fait au moins 10 ans quand même qu’on a des animations qui sont bien rodés qu’on a que les collègues peuvent réutiliser un petit peu partout donc déjà je dirais

    Qu’on on gagne du temps mais mais on est toujours quand même à courir après le le temps ouais pour mettre du positif aussi on parlait du Pass Culture qui permet de financer des ateliers on s’en Serne nous aussi on dépense beaucoup d’argent de pasculture mais c’est pas les projets

    EMI qui me prennent vraiment beaucoup d’argent la plupart des journalistes acceptent d’intervenir gratuitement il faut juste qu’ils arrivent à dégager du temps parce qu’ils ont toujours des plannings un petit peu serrés des fois ils sont appelés au dernier moment donc il faut que nous on s’adapte au niveau

    Emploi du temps mais ils interviennent gratuitement courte intervention courte bien sûr dès que ça prend de l’ampleur que on veut voilà construire un projet vraiment où les élèves produisent notamment là il faut des financements j’imagine peut-être dans le cadre de de dispositifs nationaux comme la la semaine de la presse par exemple c’est

    Ils acceptent volontiers d’intervenir i ils interviennent oui oui et c’est aussi une vitrine pour eux en fait hein c’est aussi un moyen de rencontrer d’autres partenaires et de de pouvoir possiblement développer développer des les journalistes sont régulièrement demandeurs ils posent ils aiment rencontrer les jeunes leur poser des questions redorer leur

    Imagei je voulais juste revenir sur le la question du dessin de presse et parliz du rôle des chercheurs chercheuses le travail que fait notamment nolo trondard et Alexandra Samè par exemple sur la le le dessin de presse et l’image en réception ce qui est assez intéressant ce qu’on parce que

    On l’a travaillé notamment à à crétaille du point de vue des enseignants c’est travailler le dessin de presse quand même de notre part parce que je me mets dedans le fait d’aborder des dessins de presse qui posent problème on parlait de la caricature de de de Christian tobira

    Mais je pense aussi à la caricature de du de Hal je sais pas si vous vous souvenez en 2015 un dessin de de Charb également qui a été travailler dans le cadre de de formation et destination des des enseignants et il y a quand même un il

    Faut le dire il y a un verrou de la part qui existe encore de la part de la part des enseignants pour analyser en réception ces images qui sont qui enfin avec un contenu raciste malgré tout mais qui n’est pas formulé de la part des

    Enseigns qui du mal à être formulé et à être analysé absolument exactement sacralisé entre guillemets et on ne peut plus rien dire sur la caricature au nom de la liberté d’expression et des valeurs de la République et en même temps la réalité et que ces caricatures parfois pas

    Toutes mais beaucoup les élèves se s s pas du tout pour dire que c’estac ben non mais mais oui mais sauf que les enseignants eux par contre sont très mal à l’aise c’estd que je pense que les élèves effectivement il y a aucun problème bah en tout cas c’est ce

    Qu’évoque Nathalie et c’est que moi j’ai pu rencontrer sur le terrain et et les enseignants sont réellement fragilisés je pense parce que on leur demande de tenir deux choses ensemble qui ne peuvent pas aller ensemble en fait alors sur les images on a quand même eu des

    Grands grands moments pour avoir vécu ça dans ma carrière entre Charlie Hebdo et Samuel Patti on nous a pas toujours facilité les choses quand il fallait le jour de la rentrée vous avez 2 heures pour en parler avec vos élèves vous avez pas été préparé on vous a dit le

    Dimanche soir qu’il fallait faire une intervention de 2h et le ça devait être devant les 6e finalement ce sera les 3è ok pas de problème tout va bien voilà l’institution n’a pas toujours aidé à ce que les enseignants aient envie d’aller faire des caricatures non plus voilà voilà je ce qui est

    Intéressant aussi c’est justement l’apport de la recherche et le fait que finalement on prenne en compte la réception et la compréhension de des élèves en fait et avec avec leur connaissance leur culture et le fait que B chacun chacune on ne voit pas la même chose on ne comprend pas n’interprète

    Pas la même chose et je crois qu’après une dizaine d’années là à faire de l’éducation médiia il y a l’éducation au médiia et à l’information d’actualité on a on donne quand même il me semble grâce au chercheurs pour le coup je vous rends entre guet un on donne un espace à

    Ces publics en fait pour qu’il puisse s’exprimer et en fait on est aussi des médiateurs pour pouvoir faciliter la prise de parole de ces élèves en fait et ça c’est il me semble en tous les cas pour la sémiotique sociale c’est une entrée c’est la première entrée que je

    Vois depuis une dizaine d’années en matière d’éducation médias l’information et ça c’est il me semble essentiel bien plus j’aime beaucoup les les journalistes et voilà c’est pas la question ils ont un apport aussi du reste qu’on on parlait de de Marie Morel qui est intervenu aussi dans la dans le

    Cadre de de l’Académie de crétaille dans le cadre de cette formation et ce qui est intéressant c’est que évidemment et ça on a pas parler mais les journalistes se forment se professionnalisent en matière de de pédagogie et apporte aussi des des démarches qui qui sont ensuite qui peuvent être reprises aussi par les

    Enseignants donc il y a il y a des différentes entrées mais je crois que aussi le l’apport c’est vrai que ça manque he l’apport de la recherche enfin de didactisation de de l’éducation médiia elle est elle est c’est une demande he il y a sans doute pas suffisamment de formation clairement

    Dans dans le domaine par contre on travaille pas le comme on travaille l’image et inversement et l’image enfin on a au début l’éducation à l’image on a ça c’est très simple la mais la question de pardon je t’attend mais la question de la place de l’image dans l’éducation et en

    Particulier dans l’éducation médiia elle est quand même centrale elle est centrale elle redevient d’autant plus centrale maintenant avec les deep fake et là on sent qu’il y a quelque chose qui est en train de monter avec lesas génératives type d’Ali m-journée parce que ça interroge les élèves comment du

    Coup l’image est-elle une preuve dans l’échelle desépreuves jusqu’à présent l’image était une preuve et c’est plus le cas aujourd’hui ça remet des tas de choses en question au niveau du travail journalistique on voit qu’il y a des gens qui créent des fake c’est pas si compliqué à faire voilà des journalistes

    Peuvent se questionn sur est-ce que ça coûte moins cher qu’avoir un photojournaliste voilà donc ça remet en cause plein de choses en ce moment mais tout de même je je pense que la place essentielle est d’accord order enin sonfin son son rôle et son existence au public en l’occurrence les

    Publics scolaires et jusqu’à là l’éducation médiia elle est descendante elle est elle est pleine d’injonction d’obligation à faire de l’information ou de d’enseigner peut-être les fake news enseigner à faire un complot par exemple est-ce que c’est pertinent et je trouve que là il y a quand même basculement et

    Dans le bon sens du terme on redonne une place en tous les cas au aux connaissances au savoir à la culture des des élèves et comment ils peuvent aussi recevoir à les médias et notamment l’image il y a eu toute une période où on nous conseillit effectivement de

    Faire du faux des faux fil Twitter des fausses des faux articles et on est en train de revenir en arrière en la matière non non attention ils ont tellement déjà de faux créons du vrai au contraireation est-ce que si est-ce que je peux poser une question plutôt à

    Propos de question l’information et les bibliothèques je me demande à quel point les équipes de la bibliothèque pensent à la bibliothèque comme un un support de l’EMI c’est-à-dire faire de l’EMI par la Bibliothèque pas seulement dans la bibliothèque mais par la Bibliothèque c’est une question ringarde peut-être et peut-être renvoie renvoie peut-être à

    Des petites je sais pas atelier de formation à l’information qui existent déjà mais qui ne sont pas forcément étiqueté EMI euh donc voilà estce que est-ce que la bibliothèque est un est-ce qu’on peut faire de le M part la bibliothèque et est-ce que voilà est-ce que c’est discuté vous voulez dire

    Est-ce que est-ce que la bibliothèque est légitime enfin les bibliothèques publiques sont légitimes à faire de l’EMI ou est-ce la bibliothèque en tant que système d’information oui en tant que lieu de savoir est envisagé comme un support même prof faire l’éducation à l’information et au médiia voilà l’organisation voilà c’est c’est c’est

    C’est c’est ça qui qui m’interpelle un peu parce que voilà quand vous dites que vous faites appel à la fève et cetera que c’est la seule source que vous avez pour voilà injecter de l’EMI dans la bibliothèque mais quid la bibliothèque en elle-même en tant que lieu symbolique lieu de structuration des connaissances

    Et de savoir et les équipes après vivre nous à la médiathèque de veis on le fait pas forcément mais je sais que la bibliothèque de la de la Part Dieu fait beaucoup de de valorisation de collection et de et de présentation euh enfin euh comment dire sur sur un sujet

    D’actualité avoir différents points de vue des choses comme ça oui effectivement euh enfin c’est c’est des choses qui sont apporté de main et qu’on peut on n pas besoin de de personnel supplémentaire pour le faire tout ça euh mais c’est vrai que nous c’est c’est pas quelque chose qu’on a forcément

    Développé c’est c’est peut-être dommage mais euh euh encore une fois c’est c’est c’est une question de de temps aussi o effectivement on a plutôt imaginer des animations comme ça et peut-être bah peut-être c’est c’est quelque chose sur dans les prochaines années qu’on on va se se pencher depis se recentrer sur une

    Valorisation des débats des choses comme ça enfin je pense qu’il y a il y a encore des choses à explorer mais que à à la médiathèque on ne fait pas mais sur le réseau ça ça se fait sur le réseau de des bibliothèques et si je peux me

    Permettre dans le SR normalement nous donc je travaille en bibliothèque nous avons une mission de formation des usagers mais personne le sait donc en fait du coup on est très peu sollicité au final surtout dans quand il y a pas de structure de formation usagé comme dans les grandes universités

    Ou autres ce qui est le cas pour l’INSA par exemple il y a pas de for de de département exprès formation usagé à la bibliothèque et ce qui fait que bah on pense très rarement à nous pour le coup et en fait on sait enfin les étudiants

    Ne savent pas et les professeurs non plus ne savent pas que en fait on peut dispenser des des formations voilà on pense qu’on fait que de la recherche documentaire c’est tout en a des des collègues bibliothécaires secteur jeunesse qui font des ateliers EMI avec des classes euh sur des thématiques avec un projet

    Qui a été établi en amont mais euh ça se fait et nous on n pas de on n pas d’intervenant au service civique euh au point du jour parce que on NAA pas enfin voilà le groupe EMI a pas choisi d’avoir un service civique à disposition donc c’est les bibliothécaires qui

    Interviennent et donc il y a pas de surcût et on dépend pas de la fè et j’avais juste une petite anecdote j’ai mon fils est né à 27 ans maintenant il est à l’époque il était en en 3e avec son prof de physique donc il y a 12 ans par là

    Et le prof de physique un jour leur avait dit bah j’ai une super nouvelle il y a une voiture qui est sortie qui tourne au Coca-Cola et on l’appelle la cooccyola et le soir mon fils rentre il dit ah j’ai une super nouvelle et notre preuve de physique nous a appris que bah

    Il y avait une voiture qui s’appelait La coxyola qui roulait au Coca-Cola et on lui a dit mais mais est-ce que tu as vérifié ton information ah bah non mais non mais c’est mon prof de physique qui nous l’a dit bah oui mais ton prof de physique est-ce que tu crois tout ce

    Qu’il dit et et donc depuis ce jour-là c’était mon fils aîné j’en ai eu deux autres derrière je peux vous garantir que toute information est toujours vérifiée donc ça sert aussi de et c’était pour le 1er avril voilà comme quoi il y a des expériences merci oui non je je

    Reprenais sur la question de de la place des bibliothèques enfin moi je sais que dans les ateliers que je fais j’essaie toujours de mettre en avant le rôle informatif de des bibliothèques que ce soit dans les ateliers ami mais aussi dans les visites que je fais avec des

    Classes de collège ou au lycée pour bien mettre en avant cette question de vérification de l’information et de capacité de vérification dans les bibliothèques bon après des fois c’est un peu compliqué a fac certaines collections notamment le paramédical mais je pas rentrer dans le débat là-dessus voilà mais en tout cas

    Ça se fait enfin moi je et je trouve que c’est vachement important d’ailleurs dans notre rôle de de bibliothécaire et de de de professionnel de l’information dans ce que ça de vérification de l’information voilà donc c’est c’est un outil pour moi voilà c’est un outil de de vérification de l’information de de

    Pluralité de l’information et finalement même des fois je le je m’emporte un peu quand j’ai des visites mais de renforcement de la démocratie quoi pour jusqu’au bout voilà mais en tout cas voilà c’est c’est des points de vue qui sont intéressants à voir et en tout cas merci beaucoup pour vos interventions ça

    Me donne plein d’idées voilà et là et en dehors de ça effectivement oui la plupart du temps quand on va voir nos chef de service tout ça qu’on leur dit on a un plan avec de l’argent et un plan où il faut demander de l’argent un plan

    Où il faut pas demander de l’argent ils nous disent celui où il y a pas besoin de demander d’argent nous ira très bien hein voilà c’est quand mêmeon comme ça que ça se fait et j’ai fini en fait j’ai pas de question j’ai juste une remarque mais je suis un peu déçu que

    Personne n rebondi sur Pascal pro j’avais fait un peu exprès de balancerjà peut-êre parler l’ qui interv on va faire une courte pause de de 10 minutes et après on vous donne rendez-vous pour une une présentation du de balisage la revue de recherche de l’ENIB qui est un qui sort

    Un numéro dédié à la désinformation et c’est Suzanne qui nous le présentera et merci à vous [Applaudissements] merci c’est pas grave il a tell ça peut être plus qu’estce qu’ le problème pas de problème avec des solutions tu sais bien il y a toujours une solution à tout problème est-ce que

    Tu sais ouvrir le site web et ensuite mettre mais pourquoi il veut ah voilà ça y est et ben tu mets balisage une C voilà balisage tu utilises notre cher Google ouais ça ça ensuite il faut reparamétrer le ah parce que ça s’affiche pas ah mais

    Ça c’est juste un un Windows P je Windows P super bah on le fait tout de suite tac ah il est là oui avant on avait pas maintenant on a tout le temps c’est b g par contre il y a pas de son minut de présentation pas

    De des vidéo ne me l’ pas dit et donc tu ne peux pas bouger sur ma chamb tu peux pas je sais pas c’est et sur le et sur là tu peux pas non plus ça c’est autre chose on sa jamais SP moi je touche à tout Mo

    Enreri ah ouais il y a pas de périphérique de sortie non maisou pas touch c’est moi c’est moi c’est moi qui fait mais je prendre pas voilà ouis mais j’avoue j’avais jamais bah là tu es éteint ouais tu peux pas le remter jeer dans les paramètres je ça va être attends j’enlève

    Le tout le monde voit ce que ais après c’est pas après c’est juste pour une autre fois ouais elles vont pas le réutiliser hein je t le ma pour pas oublier quoi euh ouais ça doit être un de ceux-là mais je sais pas c’est lequel c’est ça speakersou qui va je vous

    Laisse peut éteindre l’enregistrement j’espère ou dans le dans le programme tu veux que je je j’ai rien fait remerci tu me soutiens on reste debout ou on s’assoit on va s’asseir oui donc il faut s’asseoir parce que je crois qu’il y a une Céra sur les photos fauteil voilà la

    Sourise Sourour tu peux amener la souris c’était pour savoir si pour montrer le somma après bah oui ça sera plus facile ah si ça marche génial ok j’aicbouillé des mots quand je commence à perdre mes moyens on ne va pas vous garder très longtemps c’est pour clore cette belle

    Journée d’étude en vous remerciant de votre participation de l’apport de vous voilà des échanges passionnantes un petit moment de promotion je ne dis pas autopromotion du dernier numéro de la revue de l’ENIB balisage que vous connaissez peut-être c’est une revue de recherche donc de lenib qui est actuellement disponible sur la

    Plateforme prérial euh donc vous pouvez y aller regarder vous vous-même euh donc c’est uneune parution qu’on souhaitait signaler avec vous parce que c’est sur une thématique qui voilà qui a quand même été évoquée dans dans la journée c’est-à-dire la désinformation euh et donc voilà c’est le numéro 7 de

    Balisage qui vient qui vient de sortir c’est le premier d’un double numéro sur la thématique euh voilà qui a été conçu alors donc je là je parle sous le contrôle et au nom des trois tris coordinateurs de de ce numéro du numéro suivant qui va sortir au mois de juin

    C’est-à-dire je pense que les noms sont là oui heureusement Gibril diakati collègue de débad au Sénégal et Stéphane lebrra qui est historien à l’Université de clerement au Auvergne donc voilà on a on a travail ensemble sur ce numéro et le numéro qui va sortir euh pour marquer la volonté de la revue

    Balisage de représenter les deux disciplines de l’école voilà donc parce que comme vous le savez peut-être il y a deux laboratoires de recherche àenciib laboratoire Gabriel Noé qui est un voilà qui qui laboratoire histoire du livre donc c’est les historiens qui travaillent et les sciences de l’information la communication donc nous

    Sommes membres du laboratoire elic et donc la volonté donc on recherche généralement alencib et à travers ce cette revue bisage c’est de de de de joindre nos perspectives en histoire et en Scien et l’information la communication autour de de différentes thématiques de recherche et ce numéro est également alors parce qu’on NSM on

    Aime bien faire plein de choses à travers un seul numéro à la prolongation d’un partenariat un consortium autour d’un projet de recherche sur la désinformation mené il y a un an avec des collègues du Sénégal et notamment giibril diakate euh donc on a travaill ensemble sur un projet qui a été financé

    Par l’OIF afin d’explorer la recherche et les actions en I euh en francophonie euh voilà donc on a essayé de on a souhaité prolonger ces donc ces travaux et cette réflexion et mettre en avant euh les les deux disciplines de de l’ciib en lançant un appel à article euh

    Sur la désinformation euh et donc le regard de balisage c’est non seulement histoire et science et l’information mais la volonté surtout d’explorer la fabrique des savoirs donc la fabrique des savoirs les outils euh et les technologies les acteurs qui euh euh matérialisent des savoirs et euh voilà

    Comment ces outils ces acteurs ces ces différentes formes euh permettent de euh de créer des savoirs et et et les mettre en circulation donc notre objectif dans cet appel c’était de d’explorer la fabrique de la désinformation euh les acteurs les modalités les les modes de circulation et et la réception

    L’appropriation de la désinformations et avec une ouverture sur les euh les formes de lutte ou les modalités les solutions qui sont envisagées dont leemi euh entre autres euh voilà donc pour vous donner un peu le contexte de de cet appel voilà donc Elisabeth si tu veux te

    Présenter parce que je veux pas donc une des contributrices à ce numéro on il y a quatre articles de recherche et puis deux contributions euh de contributions de professionnel donc marche euh moi je suis la locale de de de du numéro on va dire la local de

    L’étape euh je suis ellisabeth Noël je suis conservatrice à linip depuis quelques temps déjà et quand il y a un numéro qui a été annoncé sur la désinformation je me suis sentie un petit peu obligé de de de proposer un article en tant que professionnel parce

    Que je ne suis pas chercheuse he je suis une praticienne vraiment euh je suis pas du tout du du corps des enseignants chercheurs mais bon du monde des bibliothèques et donc j’ai proposé mon mon article et j’ai fait de manière tout à fait anonyme en mettant mon adresse personnelle j’avais tout anonymisé parce

    Que ça m’a fait aussi tester le la question du du père enfin de l’évaluation par les Pères c’était aussi très intéressant de voir comment ça fonctionnait pour de vrai et euh moi ce que j’ai proposé c’est une une analyse de enfin une une recherche un petit peu

    Exploratoire sur la manière dont les les professionnels de l’information et des bibliothèque peuvent être eux-mêmes formés à l’évaluation des sources d’information parce que on parle beaucoup de j’aiécouté tout à l’heure alors j’ai j’ai pu être là ce matin après j’avais des visos j’en ai une tout

    À l’heure donc je viens par petit bout euh mais j’entendais monsieur qui parlait de la la vérification des informations et tout ça donc c’est vrai que les professionnels de l’information on est censé pouvoir faire ça on est censé pouvoir animer des formations autour de ça c’est ce dont vous avez

    Parlé tout à l’heure aussi alors moi c’est pas simplement enfin c’est pas limite en général hein moi moi c’est plutôt sur l’évaluation de la formation dont le sujet sur lequel je je me suis penché et donc je m’étais interrogé sur la question est-ce que les futurs professionnels vont être formés au cours

    De leur formation initiale à évaluer l’information et et et quelle de quelle nature est cette ce cette formation en fait ça devient un peu compliqué hein formation à l’évaluation de l’information c’est c’est moi aussi je m’y perds souvent et je perds un peu les gens et donc j’ai fait une for une une

    Petite étude exploratoire en fait j’ai essayé de repérer toutes les formations qui existaient qu’elles soient universitaire ou privé mais qui soit répertorié dans le répertoire national des certifications professionnelles qui fait fois de des formations postbac un petit peu validé et là-dedans j’ai fait toutes les formations qui formaient à la

    Documentation ou aux bibliothèques sont ressortis essentiellement des formations universitaires quelques formations privées quelques formations très professionnelles aussi B comme le COD un diplôme de l’école et quelques formations alors j’ai évacué tout ce qui est information document in ingénieur les ingénieurs sur l’information toutes ces choseslà qui sont vraiment très techniques qui sont

    Pas notre domaine et il y a eu quelques formations sur le journalisme et cette question je l’ai posé parce que moi-même j’ai effectué une une une formation en master en première année de Master dans nos cours enfin dans notre dans nos murs euh c’est une une option qui est

    Destinée à donc des futurs professionnels autour de Al je l’appelle au-delà des fake news mais au-delà parce qu’on parle des fake news mais on va bien au-delà de cette question des fake news puisquon aborde la controverse l’évaluation scientifique l’évolution de l’évaluation scientifique évaluation par les paires et puis d’autres choses

    Comment ça évolue l’identité numérique enfin plusieurs points sont abordé et donc j’ai sollicité de presque 240 responsable de formation identifié pour leur demander si dans la liste des des items que je leur donnais ils faisaient une formation ou pas vous irez voir l’article mais c’est vrai que j’ai

    Eu 29 réponses ce qui est quand même plus que ce à quoi je m’attendais c’est pas si mal et ce qui m’a peut-être frappé c’est que on voit que alors les journalistes il ils sont formés à tout les for les quatre formations de journalistes qui m’ont répondu il

    Disaient i à tout il y avait peut-être un petit biais je pense mais bon ça je suis restée sur les les chiffres et on voit que dans les formations pour les futurs professionnels de l’information des bibliothèques il y a quand même enfin il y a une spécificité c’est tout ce qui

    Est de l’évaluation de la des publication scientifiques qui semble ne pas apparaître dans les formations pour les journalistes et pour dans d’autres domaines donc bien sûr ce serait à creuser mais mon point de vue c’est si on est si on forme plus tard euh des des étudiants des élèves à évaluer si on

    Leur donne des critères quelle est nous-même notre propre formation sur ces notionsl ça avait été très peu fait ça avait été plutôt fait au niveau de la formation continue les les études précédentes mais euh au niveau de la formation initiale il y avait pas grand choses et j’ai aussi regardé dans les

    Référentiels des métiers comment ça évoluait et on voit qu’il y a aussi une évolution au ce niveau sur ce sujetl dans les référentiels de nos métiers voilà en en en quelques mots euh ce que je peux en dire je te laisse la parole merci beaucoup Elisabeth c’est

    Donc tu tu tu dis modestement que c’est une petite étude mais tu avais voilà c’est une étude intéressante au niveau national qui a permis de repérer les formations et et aussi où tu tu oses définir en fait les champs de l’ ami donc ça je trouve que c’était

    Intéressant à à ce niveau-là donc euh dans dans ton travail voilà donc ça c’est pour voir si dans dans l’article si tu veux montrer de une des graphiques compê bien sûr là c’est les séances enfin c’est les thèmes qui sont abordés dans les séances de cours on a 18h de cours à nos

    Étudiants de Master et en fait voilà c’est l’évaluation classique les fake news on va on va jusqu’à je leur fais définir l’astrurfing un terme que vous connaissez peut-être mais qui ENF c’est des choses super intéressantes moi je m’amuse beaucoup hein sur ces sur ces sujets la controverse scientifique

    J’étais en cours justement lundi sur la controverse scientifique sur des controverses réelles et on et ça leur permet expérimenter bah l’analyse de de de texte et ce que disent les acteurs et comment ils se positionnent et comment ça évolue dans le temps et comment enfin qui parle sur quel sujet avec quelle

    Expertise c’est super intéressant pour eux ils étaient ils étaient assez intéressés lundi la notion d’évaluation de la formation oui en quoi ça concerne les établissement documentaire pourquoi Bibliothèque Centre de documentation on est spécifiquement concerné par cette question de l’évaluation de la formation bon bien sûr ça c’est depuis l’Internet

    Particulier en particulier mais déjà un peu avant et qu’est-ce qu’en attend les lecteurs aussi qu’est-ce que les lecteurs les usagers attendent de de nos structures et donc voilà l’évolution des système d’évaluation l’identité numérique et puis oui j’oubliais l’éthque de l’évaluation c’est un peu on

    En a parlé hier en en réunion sur un peu l’intégrité scientifique quelque chose qui se développe beaucoup à l’université euh on parle du plagiat bien sûr mais ça va beaucoup plus loin que le plagiat c’est aussi euh publier les données sur lesquelles on on se fonde pour donner un

    Article de recherche avec des rétractations parfois d’articles avec des conflits d’intérêts que enfin tout toutes ces choses-là qui euh qui se mettent enfin qui évoluent énormément actuellement qui qu’il faut savoir sur euh l’information euh scientifique et que les journalistes semblent moins maîtrisés il faudrait aller plus loin et

    Les les items je sais plus s’ils apparaissent clairement euh non ça c’est tous les diplômes sujet de formation voilà c’est les items proposés dans bah voilà on a tout ouais il y a le autre qui disparaît voilà ça c’est les les items qui sont proposés dans l’enquête euh donc je vous

    Laisserai aller voir si ça vous intéresse un petit peu cette enquête et les résultats donc c’est pas une enquête complètement exhaustive mais je pense qu’il y en a beaucoup qui n’ont pas répondu parce qu’il y a peut-être pas de formation tout simplement sur les 239 responsables ciblés c’est déjà pas mal

    D’aller voir ça donc on a beaucoup de choses sur les bias cognitifs aussi ça se développe beaucoup on le fait aussi nous enfin je le fais aussi dans la formation donc c’est des choses qui peuvent aussi vous intéresser tu dis al c’est pas une définition de l’éi j’en

    Fais pas du tout moi c’est vraiment la question l’évaluation de la formation qu’est-ce qu’il est nécessaire de voir qu’ on veut évaluer une information au-delà des critères de sources des critères d’ expertise de l’auteur bien sûr il y a ça mais aller un peu plus loin sur selon la nature de la source

    D’information et tout donc ça peut vous intéresser voilà isisabeth c’est super c’est intéressant donc je vous invite à à regarder je vais aller en arrière juste pour vous montrer le sommaire du numéro et puis dire deux mots parce que puisque j’ai mentionné que c’est un double numéro celui-ci on a reçu des

    Propositions on les a répartis dans les deux numéros et celui-ci a permis de mettre en avant la varté d’acteurs impliqués dans les processus de désinformation voilà et donc c’est pour ça qu’on a choisi comme sous-titre les acteurs et les quatre articles scientifiques mettent en avant euh et les deux propositions professionnelles

    Les les les les les différents acteurs euh sur un un emprint chronologique qui part du début du du 20e siècle dans plus plus précisément les années 1930 jusqu’au présent et euh je signe al en particulier ce premier article de l’historienne Laurence prompin qui est vraiment extrêmement intéressant qui

    Montre comment dans la le travail banal des administratifs de de Vichy dans les années 30 comment l’écriture même des dossiers de réfugiés opère une forme de désinformation autour de de la vie et des circonstances de vie de de d’un réfugié juif allemand en France dans les années 30 et c’est l’utilisation du

    Conditionnel dans ces dossiers qui délégitime progressivement les actions donc de d’étude de cas de C ce personnage de cette personne Joakim Isac qui a été qui a participé à à la résistance qui a particip à l’arrestation de de toabet mais systématiquement dans le dossier dans son dossier de administratif

    D’immigré la rédaction avec le conditionnel mettez en cause ses actions et donc le Laurence prend pas l’analyse ça en tant que forme une sorte de gramère de la désinformation qui va mettre en cause cette personne et et empêcher vraiment sa sa reconnaissance jusqu’à voilà retarder jusqu’au bout la possibilité de d’acquérir la nationalité

    Française donc c’est c’est une forme très subtile euh de de voilà dans la on va dire la la banalité du mal en quelque sorte de de de de cette écriture alors les autres voilà vous allez pouvoir découvrir hein c’est l’écriture plutôt numérique qui est euh qui est voilà mise

    En avant notamment autour de de la réinformation l’artile de Stéphanie lucassek Alexandre Salou mais mais en avant ce phénomène appelé réinformation euh qui est une réécriture idéolog idéologisée des informations euh donc récupérer et recontextualiser afin de mettre en avant différentes idéologies donc c’est c’est c’est un un vieux phénomène avec ce nom

    De réinformation et donc elles vont étudier en quoi les journalistes réagissent à au phénomène de réinformation qui est opéré sur leurs propres articles avec des pistes voilà de dans le travail journalistique pour se rapprocher davantage de leur public euh voilà et des des soucis des préoccupations de leur public afin de un

    Peu réhabiliter de le journalisme et puis un article sur les médecin généraliste qui part d’un travail de thèse euh de de médecine qui a été soutenu récemment par Mathieu bouillon qui est médecin généraliste sur Lyon qui voulait explorer la manière dont la consult consultation médicale depuis le

    Covid à partir de de de la crise de covid euh se modifier donc la relation avec les le patient entre médecin et patient se modifie euh à cause de la présence en fait des fausses informations relayées par les par les patients et qui maintenant occupent l’espace-temp de la consultation d’une

    Manière intensifiée et comment les médecins essaient de faire face à cette demande voilà augmenter intensifier de la part des des patients de justifier expliquer mettre en contexte répondre à des monde de de validation d’information médicale et donc cette tèse de médecine a été un peu revisité dans cet article

    Il s’agissait d’une enquête auprès de de médecins en Auvergne Auvergne Rona donc la région auvernironable donc c’est tout à fait intéressant par rapport à la déontologie à la pratique médicale parce que les médecins doivent rester dans une voilà une une position de de conseil sans forcément ni ridiculiser ni mettre en

    Cause ni tenter de changer voilà donc ça c’est intéressant ça rejoint des des travaux voilà qui commencent à être euh développés en en sciences de l’information et la communication sur euh les temps de consultation avec les avec les médecins entre médecins et patients et la dernière contribution de

    Recherche vient d’un chercheur donc du Sénégal sur l’expérience des étudiants en primo entrant à l’université et toutes leurs difficultés euh justement de qualifier euh des informations récupéré sur en ligne donc même un donc il s’agit d’une enquête et d’une sorte d’expérimentation donc c’est quasi expérimental euh avec un un groupe

    De d’étudiants primorentrant pour voir comment ils réagissent par rapport à des textes euh médiatiques et toute la difficulté qu’ils ont pour repérer et puis réagir et puis essayer de se frer un chemin par rapport au euh au comment dire au poids non seulement de leur famille mais c’est normal leur entourage les leaders

    Religieux et politique qui orientent leur la réception de leur de leur leurs avis de la manière dont ils vont interpréter l’information donc voilà pour les les quatre articles et puis à part donc le dernier dernier texte et vous allez pouvoir le découvrir euh dans les témoignages professionnels est un

    Entretien on a parlé de dessins de presse des caricatures un entretien qui a été mené par une collègue de de Lyon Lyon 3 Valentina Dimitrova lon 3 c’est ça euh donc qui est chercheur enseignant chercheur en sciences l’information et la communication qui a fait un entretien avec deux dessinateur de presse

    Un autour de voilà donc un Ukrainien vadimir kenevski deil au patin russe et donc ils ont exprimé expliqué comment ils envisagent le la ave leur art en tant que réponse à la désinformation à la propagande poutinienne en tant en temps de guerre et les artistes ont autorisé la reproduction de deux

    Caricatures récentes euh voilà donc vous allez pouvoir les découvrir c’est passionnant parce que ça parle un petit peu de euh de de de cet art de caricature en Russie en Ukraine l’historique les modifications toutes les difficultés euh voilà et donc leur avis sur leur art la force de frappe potentielle de

    Ces caricatures en tant que contrearme dans la la propag par rapport à la propagande russe actuelle voilà donc merci de votre écoute je sais pas si vous avez des questions on reviendra vers vous avec les informations à la sortie du du numéro 8 au mois de juin c’est disponible c’est disponible

    En ligne c’est en en ligne c’est le dernier numéro de balisage qui va apparaître sur la plateforme prériéal parce qu’à partir du numéro suivant c’est open edition qui euh qui est la plateforme qui va héberger donc mais vous vous tapez balisage avec un SNC voilà vous allez trouver facilement merci les merci à

    Vous je laisse faire je vais la vision suivante je sais pas

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