Face aux risques climatiques croissants, la relocalisation planifiée des personnes et des biens apparaît aujourd’hui bien souvent comme une solution d’adaptation au changement climatique, permettant la mise à l’abris des aléas. Ce type de déplacement collectif, souvent à l’échelle d’une communauté ou quartier, pose de nombreuses questions tant logistiques, financières, normatives et institutionnelles que politiques et émotionnelles – des vies, des emplois, des lieux culturels étant en jeu. De plus, la relocalisation planifiée doit être pensée dans un cadre plus large de recomposition territoriale. Les participants à cette discussion partagent leurs recherches et expertises sur ces thèmes, dans une approche comparative entre la France et le Sénégal.
Avec la participation de:
Dr. Cheikh Tidiane Wade, Enseignant-chercheur à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Sénégal
Dr. Hélène Rey-Valette, Maître de Conférences à l’Université de Montpellier, France
Luisa Baptista de Freitas, Responsable de l’unité de recherche et données à l’Organisation Internationale pour les Migrations, Dakar, Sénégal
Conversation animée par:
Dr. David Durand-Delacre, Chercheur à l’Université des Nations Unies, Bonn, Allemagne
Cet événement fait partie d’une série de webinaires sur le thème des relocalisations planifiées dans le cadre de la « Climate Academy 2023 », un projet de l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine de l’Université des Nations Unies (UNU-EHS) et la Fondation Munich Re (MRF) en collaboration avec le Secrétariat des Nations Unies pour le changement climatique (CCNUCC). L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) est un partenaire spécial de la « Climate Academy pour 2023 ». D’autres ressources de cet événement sont accessibles ici.
Bonjour bonjour à tous on va attendre quelques secondes que tout le monde se connecte à notre appel merci de vous joindre à nous pour cette conversation de la la climate Academy français euh dans une semaine d’événement qui aurait eu beaucoup lieu en anglais je vois que les connexions augmentent encore un
Peu bienvenue bonjour euh je m’appelle David Durand de laacre je suis un chercheur à l’Institut pour l’environnement et la S la sécurité humaine euh à l’Université des Nations Unies basée à bonne en Allemagne euh nous organisons cette semaine une série d’événement euh sur le thème des relocalisations des biens et des
Personnes planifié euh dans le contexte du changement climatique et l’augmentation des risques euh nous avons tout eu tout un programme cette semaine en anglais mais aujourd’hui nous avons choisi d’avoir une conversation francophone euh pour parler de la situation en France et au Sénégal en particulier de manière de ce thème de
Manière plus générale euh notre thème aujourd’hui est donc les migrations relocalisation planifiée et recomposition territoriale face au risque climatique et pour en discuter nous avons trois invité euh que je vous présenterai très prochainement alors face au risque croissant il se pose la question de plus en plus euh souvent de
Du besoin euh ou du potentiel de devoir déplacer des biens des personnes le plus souvent à l’écart des côtes et cela pose de très nombreuses questions qu’ soit normative légal financière logistique mais aussi pose des questions institutionnelles politiques émotionnelles pour les pour les gens et les les communautés concernées nous
Allons parler de ce thème de manière assez générale pour commencer avec nous ce sera Lisa Baptista de fritas de l’OIM Dakar qui présentera une perspective assez large sur la l’Afrique de l’Ouest ensuite le le docteur chek tiian wad qui nous donnera des informations sur la situation au Sénégal et enfin Hélène
Réalette qui parlera de la situation en France alors euh deux points logistiques rapidement pour vous euh nous prendrons des question euh par euh le l’option question-réponse euh qui est donc dans zoom euh les questions écrites euh nous vous invitons donc à à à les à les mettre dans cette fonction de zoom
Pendant toute la durée de notre débat qui durera environ 45 minutes déjà par des présentations ensuite un débat que je mènerai et nous viendrons ensuite à vos questions dans les 20 30 dernières minutes euh de l’heure et demi que nous avonsensemble euh deuxième chose c’est si euh il est
Utile pour vous d’avoir des sous-titres il y a aussi une option sous-titreage automatique euh qui j’espère marchera pour vous euh donc aussi en bas euh euh dans les fonctions de zoom notre première présentation donc euh par euh Lisa Baptista de fleitas qui est basée à l’OIM euh à Dakar euh elle
Est euh au pôle régional de recherche et des données et elle va nous parler aujourd’hui des relocalisations planifiées dans le contexte plus général des dynamiques migratoires en Afrique de l’Ouest et nous pourrons euh euh l’entendre aussi sur les problématiques que cela pose au niveau de la collecte des données des connaissances et de
Toutes ces dynamiques alors Lisa je vous invite à partager votre écran et je vous donne la parole pour une grosse dizaine de minutes parfait merci infiniment bonjour tout le monde mer d’être là et un peu de votre temps pour parler de cette thématique je vais alors partager mon écran
Euh h j’espère que vous le voyez oui voilà je vais le mettre en voilà en mode présentation donc tout est bon vous pouvez bien m’entendre et voir l’écin super merci beaucoup alors comme comme la vi la l’a annoncé je travaille pour l’organisation internationale d’immigration le bureau régional de
L’Afrique du ouest et du centre et je travaille pour le pôle régional de de l’OIM pour les données migratoires euh donc comme vous pouvez bien comprendre le le focus de notre travail est exactement sur la migration dans la région alors euh le bureau régional il couvre 23 pays et d’entre eux et nous
Avons 20 bureaux pays et pas seulement ça il y a des centres de transit il y a des centres de ressources pour les migrants il y a des centres pour les victimes de traite pour les migrants qui ils sont non accompagnés donc il y a vraiment une multiplitude de services
Que l’OIM euh essaie de de donner à à la communauté à laquelle nous alors euh juste pour commencer donner un peu de contexte dans la région de l’Afrique du ouest et du centre nous avons presque 10 millions d’migrants internationals ok les nombres les plus importants se trouvent Côte d’Ivoire et
Au Nigéria et la chose la conclusion qu’on voit que n’est pas n’est pas toujours compris et que vraiment la plupart de cette migration elle est intrarégionale elle se fait dans la région elle-même comme vous pouvez voir dans dans le petit coin là donc le 80 4 83 % des personnes immigrées dans la
Région elles sont originaires d’un autre pays de la région donc la migration elle est vraiment intra régional principalement euh et l’image est un peu la même chose quand on parle de émigration des gens qui sort donc là nous avons presque 13 millions d’individus l’Afrique du ouest et du
Centre qui vivent dans un pays l’autre autre que leur pays d’origine là la même dynamique de une migration intrarégionale parce qu’on voit que 65 % des immigrés originaires de l’Afrique du ouest et du centre ils vivent dans un autre pays de la région donc encore vraiment la l’aspect le plus important
De de souligner ici c’est le la la dominance de la migration dans la région elle-même alors mais quand même on peut essayer de répertorier un peu les principales routes que les gens prennent de dans la région et là vous allez voir un peu dans les trois couleurs il y a
Une route qui vers l’Atlantique donc vers les îles Canaries malheureusement en dans le passé récent dans les derniers mois on voit pas mal des bateaux des pirogues qui sortent des côtes du Sénégal de de la Guinée de la Mauritanie pour arriver aux îles il y a aussi la route de la Méditerranée
Orientale donc des des routes qui amènent vers le Maroc et l’Algérie et aussi la route de la Méditerranée centrale donc les routes qui a mène vers la Tunisie et la Libye ok plus ou moins comme ça qu’on le dit vite alors et pour terminer le contexte
Donon parle de quoi quand on parle de migration et quels sont les différents types de migration qu’on peut y avoir on sait que la thématique de la de la de l’Académie du du climat et comme vous le savez les les les relocations planifiées et ça peut arriver par exemple on a eu
Ça dans dans les pays côtiers il y a quelques mois donc euh c’était pas à cause des inondations mais c’était à cause des bon malheureusement encore le le l’élargissement de la crise au Sahel et les événements au Burkina ont amené le gouvernement du Bénin et du Togo d’essayer de relocaliser quelques
Personnes qui qui se trouvaient au nord du pays donc ça c’est un exemple d’une relocation planifiée euh un autre exemple ça serait aussi euh en en cas de de des inondations non quand par exemple une autorité fait Cees genre de de planification mais vraiment l’OIM elle travaille avec tous les termes et tous
Les les définitions possibles de migrant le migrant c’est pas un il y a pas un une définition dans le droit international sur sur ce mot là donc vraiment au moins pour l’OIM on traite en M comme toute personne qui peut son lieu de résidence habituelle titre temporaire permanent
Pour différentses raisons soit dans une autre région notre pays vraiment c’est c’est une définition large et là on peut avoir la migration de la m d’œuvre on peut avoir bien sûr la migration climatique on peut avoir des demandeurs d’asile et des reféugiés on peut avoir des transhumains on peut avoir des
Ressortissants des pays-tiersres par exemple quand il y a une une crise comme la crise au Soudan et vous trouvez je sais pas un éthiopien qui était au Soudan en ce il il il n’est pas soudané mais il est affecté par la crise il y a des expulsions malheureusement on voit
Ça dans les frontières avec l’Algérie et la lipie donc vraiment il y a une une une richesse on va dire énorme des types d’im migration alors par exemple pour vous donner un peu des données de l’OIM on voit que la plupart de la migration qu’on voit dans la région elle est
Vraiment de la migration de la mandur donc presque 80 % des personnes qui ont été enquêtées au point de suivi de flux de l’OIM elle voyageit elle nous elle nous disait qu’il voyageit à cause des raisons économiques ou professionnelles ok donc et on peut voir ici dans les
Graphes les régions en violettes sont des des zones où il y a des secteurs principals d’attraction donc des services miniaire l’agriculture la pêche et cetera et ça coïncide avec les régions où les gens disent qu’ils veulent y aller comme destination voilà sinon il y a aussi la transumance et là
Je veux faire la liaison avec les phénomènes climatiques parce que la transumance est un phénomène des d’élevage pastoral qui qui implique la migration saisonnière des deséleveurs et de leur duupau c’est vraiment important pour la sustabilité et pour le le euh pour l’accès au vivre des des populations c’est une activité
Économique vraiment importante pour la région mais récemment à cause exactement du changement climatique on voit que les patrons de de transumance donc les routes que les gens prennent les moments au lesquels ils prennent vont constamment changer et tous ces phénomènes donc la dégradation environnementale les changements climatique les changements des pratiques
Agricoles il est en train de vraiment mettre de la pression sur la la transumance et ces patrons et ces couirs de transumance qu’on voyait donc là vraiment il y a c’est un phénomène que nous que nous étudions et que et que c’est très important de de de discuter
Dans sa connexion avec le le changement climatique là l’OIM elle elle elle a un utile qui s’appelle le transhumance tracking tool qui essaie de lancer des alertes parce que malheureusement on voit de plus en plus des des tension qui arrivve entre les communautés des transhumains donc des des pasteurs et les communautés hautes
D’agriculteur donc il y a et il y a comme vous pouvez voir des les types d’événements des tensions raomunautaires des conflits il y a aussi des désastres par exemple les inondations et qui peuvent entamer des pertes même en en de bétail ou ou des vies humaines donc c’est c’est vraiment important de parler
De ces phénomèn en plus de ça et il faut pas aussi s’échapper même si c’est la la minorité des des choses des des phénomènes qui arrivent dans la région il y a la migration vers l’Europe donc ici on compare les premiers 6 mois de l’année 2022 avec 2023 vous voyez qu’il
Y a eu une croissance de presque 60 % en terme des arrivées en Europe et que c’est la route de la Méditerranée centrale donc vers l’Italie et Malte qui a le plus grandi donc plus elle a plus que doublé entre les premiers 6 mois de 2022 et
2023 l’autre côté de la monnaie de ça donc des arrivées c’est malheureusement les les migrants qui disparaissent et que n’arrivent pas à arriver à leur destination là encore c’est un phénomène qui nous préoccupe beaucoup on voit encore entre 2022 2023 il y a une croissance de 40 % dans le nombre des
Migrants disparus et encore c’est la route de la Méditerranée centrale qui qui prennent le le devant ici on voit encore les nombres de migrants disparus ont plus que doublé dans ces premiers 6 mois et ça c’est quelque chose vraiment que que nous que nous préoccupe énormément à l’OIM et la principalement
La dangerosité de ces routes après donc encore en parlant de la migration je voudrais vous vous dire que on voit les zones on peut étudier les zones d’origine des migrants et et on voit que ça coïncide un peu on voit la plupart des immigrants qui viennent
De la Guinée du Mali du Nigéria du Mali et de plus en plus on voit que ces régions elles sont des régions où vraiment on sent la la pression climatique à cause des changements la pression pour avoir des des moyens de vie pour avoir un emploi
Et et ce sont vraiment des régions où on voit de plus en plus qu’il y a des des des facteurs qui amènent les gens à vouloir sortir et à et à sortir de leur endroit principalement ils sort vers des autres pays de de la région comme on vous disez
Avant ok maintenant en terme de cause des déplacements donc là vraiment on voit que la majorité donc des gens et on voit plus ou moins 8 millions de personnes que euh en juin 2023 elle était rapporté déplacé en terme donc des personnes qui sont dans leur
Pays mais qui sont forcé à être déplacé à cause des conflits OK et des violences 8 millions et et si on compare ça avec une autre cause de déplacement et c’est ça qui nous intéresse le plus donc en terme de PDI donc personnes déplacé interne mais qui rapport qu’ils sont
Déplacés mais à cause des catastrophes donc des inondations des tempêtes des feux de brousse là on a une chiffre qui s’élève à 100000 personnes mais encore ici je veux vraiment souligner le fait que c’est pas c’est probablement une susestimation ok c’est pas c’est vraiment difficile d’avoir des données de ça si
C’est à cause des catastrophes et beaucoup plus difficile de les avoir à cause vraiment du changement climatique parce ce sont si les catastrophes sont des phénomènes qui arrivent tout d’ coup le changement climatique non il est là donc c’est pas si facile pour les gens de de d’identifier que peut-être leur
Perte de de moy moyen de de subsistance a été causé exactement à cause de ça mais voilà je voulais vous donner quand même les les statistiques que nous avons et aussi faire vraiment en en en focus sur le cas du Mali donc entre janvier et mars
2023 on a pu faire une enquête sur exactement les conséquences du changement climatique au Mali euh on a enquêté presque 2800 migrants et de ces 2800 migrants le 35 % nous ont dit qu’ils ont compte constater des changements environnementaux dans sur leur lieux d’origine ok euh de ces 35 %
Euh il y avait euh 80 % d’entre eux qui nous ont dit que ces changements ont eu un impact négatif sur leurs moyen de sub assistance et ont aussi contribué à leur décision de migrer donc la plupart encore les 80 % des gens qui ont constaté des changements environnementaux sur leur lieu d’origine
Au Mali en 2023 ils nous ont dit que ces changement ont eu un impact négatif sur leur moyen de subsistance et ont contribué à leur décision de d’ migrer et ça vraiment nous dit justement que que tous ces problèmes de sécheresse grgadation du sol feu de forestes des inondations les pluies
Contribuent vraiment au aux pertes de moyens de de subsistance ça si s’il est possible de conclure dans les deux prochaines minutes ça serait idéal c’est parfait je vais terminé euh donc juste pour conclure vous dire que malheureusement donc la ici c’est juste pour vous donner une idée des chiffres de personnes
Déplacées soit personnes déplacées inter terne soit mouvement des réfugiés aussi dans la région ici c’est la le l’exemple du centre Sahel donc comme vous pouvez voir il y a vraiment énormément des besoins pour les personnes migrées il y a plus de 2 millions et demi de de de personnes déplacées inter ternes euh
Juste en cette réunion donc vraiment les besoins pour les personnes migrées c’est sont énormes euh pour terminer juste vous dire que l’OIM amène aussi un un soutien aux gens que dans leur parcours migratoire ils nous disent qu’ils veulent retourner à leur lieu d’origine donc là entre 2017 et 2023 le l’IM a
Apporté une assistance à plus à presque 200000 migrants exactement pour ce que pour qu’ils puissent retourner à leur lieu d’origine voilà et cette cet appui il est donné exactement à cause des mauvaises conditions dans leur route vous voyez ici en bas dans les migrants repoussés qu’il y a eu presque euh 10000
Migrants expulsés de l’Algérie euh des convois en venant de l’Algérie qui viennent au au Niger et aussi des expulsions de la Libye donc ce sont des phénomènes vraiment qui qui nous préoccupent voilà j’ai j’ai terminé donc ça c’est ce sont juste les activités de collecte de données que nous faisons
Dans la région je reste disponible pour toutes questions que vous pourriez y avoir et et voilà merci beaucoup merci Louise c’était important pour nous de pouvoir commencer par ce contexte plus général je pense que ça illustre vraiment la diversité des problématiques qui se pose dans la région euh et puis
Aussi euh peut-être on en parlera euh pendant notre débat mais de la place que les relocalisation planifiée qui nous occupe cette semaine ont euh en comparaison à à d’autres mouvement migratoire peut-être aussi l’impact que cela a sur les priorités institutionnelles euh mais aussi les choix que différentes personnes peuvent
Avoir lorsque se présente à eux l’opportunité d’une relocalision planifiée peut-être que ça ne serait pas le le leur choix principal et ils ont d’autres options peut-être voilà et j’apprécie aussi que vous ayez vraiment souligné la difficulté de ces parcours euh qui effectivement nous préoccupe beaucoup alors nous allons passer
Maintenant à une deuxième présentation du docteur che tianw qui est enseignant chercheur à l’université assanzek de ziginchore au Sénégal euh il va lui nous parler librement sans euh euh présentation PowerPoint euh de euh des des politiques migratoires et de changement climatique au Sénégal puis se tourner aussi vers un exemple euh plus
Localisé de projets de relogement euh à côté de Saint-Louis euh dans le Nord dans la région côtière au nord du Sénégal euh voilà le docteur wad est aussi euh très impliqué dans de nombreux projets autour des mobilités climatiques à l’échelle régionale et internationale et je le remercie vraiment d’être ici
Avec nous aujourd’hui il nous accueillera aussi au Sénégal pour des réunions en personne dans une dizaine de jours euh à vous donc docteur W je vous laisse la parole pour une grosse dizaine de minutes merci beaucoup merci David euh c’est c’est toujours intéressant d’écouter des experts euh qui travaillent sur ces questions de
Mobilité je rappelle que nous avons un groupe de recherche dont l’IM est partie prenante et le centre cardor qui travaille sur la mobilité climatique je veux parler de de de l’intégration de la des migrations comme dimension transversale dans le dans dans la dans la planification du changement climatique mais aussi de rapidement
Donner un aperçu sur deux types de relocalisation eu dans sa présentation Lisa je pense j’ai pas entendu peut-être les les guernariens hein qui les gunariens qui sont des des pêcheurs très mobiles les gens parent d’immobilité ils sont en Mauritanie ils sont au niveau de toutes les villes côtières du Sénégal et au
Retour c’est c’est c’est des gens qui sont exposés alors très rapidement aujourd’hui dans plusieurs villes côtières du Sénégal les changements climatiques vont s’accentuer les phénomènes d’élévation du niveau de la mer de la salinisation de l’cidification vont davantage affecter ces populations donc il est important de trouver des moyens pour
Planifier un le relogement de ces de ces populations et au niveau du Sénégal déjà il y a deux aspects sur lesquels je voulais revenir au niveau national nous avons un document de politique publique qui s’appelle le plan Sénégal émergent et dans ce document actuellement les gens travaillent sur un un PS vert plan
Sénégal émergent vert qui est le catalyseur des initiatives publiques et privées résiliente au changement climatique écologiquement durable et et générateur de croissance inclusive équitable et à fort potentiel d’investissement vert et de création d’emplois donc quand on parle de relogement planifié aussi il faut tenir compte de la possibilité de trouver des
Métiers descent à ces populations de travailler aussi sur l’ouverture de de de ce type de relogement à et je pense que l’état du Sénégal travaille sur ces questions il y a un programme 100000 logements où peut-être ces migrants climatiques autres auront une part ou bien section de l’extérieur et au niveau
National nous avons le plan national développement local qui travaille avec les agences régionaux de développement euh qui est un cadre de réflexion et une plateforme nationale de planification donc comme vous le savez hein le Sénégal depuis son accession à l’indépendance en 61 est dans une voie de développement planifié avec l’élaboration de planans
De développement au niveau national au niveau régional au niveau local et cette dynamique de planification a permis la réalisation de beaucoup de documents de stratégie actuellement aussi dans le cadre de l’aménagement territoire il y a il y a des documents qui sont en ligne que je vais partager et aussi au niveau
De chaque collectivité territoriale nous avons un plan de un document de planification qu’on appelle plan de développement communal ou bien plan de développement départemental et spécifiquement pour la ville de saint-l même il y a des plans de développement de conseil de quartier donc il est très facile aujourd’hui de de de de de
Planifier ces relogements mais ce qu’on ce qu’on a constaté dans leur élaboration la méthodologie d’élaboration est est très lent HM il y a aussi la difficulté d’accès à certaines données il y a aussi la faible prise en compte de des dimensions transversales comme le changement climatique la migration le genre la
Nutrition les questions d’énergie ça c’est des dimensions sur lesquelles les collectivités doivent travailler mais le plusvent c’est un travail d’experts des cabinets peut-être même certains se font à en quatre murs je je voilà et un aspect important aussi dans l’élaboration c’est la faible appropriation par les populations
Locales donc je dis que oui il y a des validations il y a tout mais le plus souvent aussi c’est c’est c’est c’est c’est les populations locales ne sont pas suffisamment in pas plus tard que cette semaine j’étais en maitanie l’année dernière pour interroger les guernariens cette semaine aussi j’ai
J’ai eu à interroger des populations bénéficiaires de ces de ces logements euh de mais le plus souvent ils disent que il y a des enquêtes mais ils ne sont pas suffisamment associés et on le verra tout à l’heure et dans la mise en œuvre de Cees documents
Euh il y a un défassage entre les ambitions des plans de mobilisation et la réalisation des projets et aussi le dispositif de suivi évaluation aussi les gens en parlent mais ce qu’ils font constater eu depuis 2011 le Sénégal a un nouveau guide de planification qui a été
Réactualisé en 2016 à partir de 2016 j’étais membre de cette plateforme où on essaie d’articuler les 17 odd à tout ce que se fait au niveau des territoires euh un aspect très important pourquoi intégrer la migration pourquoi intégrer le changement climatique euh il faut intégrer la migration parce que une
Gestion nationale des questions migratoires est est aujourd’hui quelque chose de très important si vous allez dans beaucoup de localités les migration aujourd’hui sont des acteurs clés du développement je partage tout à l’heure un lien où j’ai écrit les liens entre migration et développement territorial et c’est important aussi de tenir compte
Des nombreuses transferts les transfers de compétences les transferts nonfanciers mais d’cun disent que c’est 2000 milliards qui sont transférés chaque année c’est qui dépasse de loin l’aide au développement les effets de la migration aussi sont ressentis au Pr à toutes les priorités ell apportent aussi leur leur d’opportunités et de
Ressources et quand on voit les secteurs qui sont affectés par la migration aujourd’hui c’est la la question de la gouvernance territoriale c’est les conditions économique et le marché de travail c’est le système éducatif si vous allez à guendar actuellement il y a il y a il y a beaucoup de gens ou bien
Dans dans dans d’autres sites il y a des gens le le système éducatif est perturbé euh le système sanitaire et il y a pas mal de choses les services sociaux euh et ainsi de suite et auss si nous avons essayé de développer une matrice à F
Hein pour voir ou ou bien souite pour les anglophones pour voir quelles sont les forces les faiblesses les opportunités et les menaces que nous partagerons aussi dans le cadre après après cette présentation où on voit un intérêt manifeste aujourd’hui des collectivités et aussi des régions qui sont riches en expérience comme la ville
De Saint-Louis la vallée du fleu Sénégal où presque beaucoup d’infrastructures sont issu de là des transferts des migrants donc il nent d’être organisés et c’est une opportun TR majeur mais il y a des menaces par exemple beaucoup de conflits entre les pêcheurs par exemple guendariens et récemment à au niveau de
Kayard un peu partout partout où ils sont il y a il y a quelque fois on on remarque des conflits entre ces migrants et il y a aussi un impact très négatif de mobilité sur le développement des politiques parfois euh quelque fois aussi les gens passent à côté des
Opportunités et manqueent de durabilité de de ces initiatif et pourquoi aujourd’hui on doit aller vers une réponse nationale cette réponse nationale reste cruciale et nécessaire elle doit s’aligner sur les réalités locales et euh un autre point aussi qu’on doit intégrer dans la planification et que le Sénégal est en
Train de faire c’est le changement climatique comme vous le savez le changement climatique est un défi majeur est un défi majeur aujourd’hui pour euh toutes les villes côtières du Sénégal euh même si ces impacts auront des manifestations différentes on devra s’attendre à une fréquence plus accrue de phénomènes climatiques extrême imprévisible et difficilement
Maîtrisable avec des risqu de dommage très élevé aujourd’hui dans le dernier rapport du je quel que ce soit le niveau d’augmentation des températures 1,5° 2°g 4°gr on aura un retour des pluies au niveau du Sael au détriment de la zone côtière qui reçoit presque qui ou l’essentiel des des populations de de de
Ce pays et je vais maintenant sur base de ça vous parler de deux expérience de relocalisation la première expérience où j’étais pte prenante parce que j’ai travaillé comme assistant technique de ONU habitat auprès de la ville de Saint-Louis entre 2000 2011 et 2012 et comme vous le savez la ville de
Saint-Lu avait organisé le 16 et 18 décembre 2020 un forum international sur le thème changement climatique et gouvernance locale les villes d’Afrique s’engage ce forum international le plus grand événement scientifique de la ville euh avait réuni 600 participants de venant de 22 pays les défis des villes face au changement climatique était
L’évaluation des risques urbains l’identification des actions concrètes et le partenariat et la mobilisation des ressources humaines et ancienes et dans le cadre suite à ce forum le gouvernement du Japon avait octroyé un financement de 1 million de dollars pour la construction de 150 logements sociaux et c’était destiné à 100 familles de
Guendar et 50 familles de diaminar guendar c’est les région cotière et diaminar c’est c’est c’est les inondations donc malheureusement la ville n’avait pas un aperçu sur ses disponibilités sur son asschette foncière de sorte que c’est logements sont aujourd’hui réalisés dans une dans une zone comment dire encore inondable
Où ils étaient obligés d’utiliser une parte de l’argent pour ramblayer euh entre la commune de saint-lou et les partenaires nationaux internationaux on a eu beaucoup de collaborations donc dans le cadre de ce premier type de relogement que je que euh que je que je qualifie bien sûr de de je n’ose pas
Parler d’échec mais en tout cas on pouvait mieux faire on a des problèmes en rapport avec la le foncier la question de la gouvernance l’inondation et la maladaptation donc aujourd’hui c’est une zone qui a reçu au lieu de des des des personn identifiement comment précédemment identifié c’est une zone
Qui a reçu d’autres sinestrés venant de cette même zone côtière alors euh un deuxème type de de de qui c’est le projet de relèvement d’urgence de résilience à Saint-Lu donc j’ai partagé le lien de ce de de de ce projet euh de ADM au niveau du du chatbox et entre aût
Je rappelle que entre aût 2017 et février 2019 les comment les houles là parce que la zone de Dakar en sellu est une zone où la hou est assez puissante les houles ont pris d’assaut les habitations des zones côtières et plus d’une centaine de personnes notamment au niveau de ces
Quartiers de pêcheurs ont abandonné leurs maisons ont trouvé refuge au niveau des écoles au niveau des quartiers et certains sont logés c’est des parents ou des tentes de fures et à la rentrée des classes certaines familles sont encore contraints à chercher ailleurs et les victimes se comptaient par centaine ils sont relogés
Dans des bâes au niveau d’une basière parce que Saint-Louis est bâti sur une vasière et 3278 personnes étaient victimes de ces hou et c’était en rapport avec inops que vous connaissez très bien euh c’est des bases de fautune maintenant dans le cadre de ce de de de ce projet
Maintenant de de de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis nous avons comme objectif la réduction de la vulnérabilité au risque côtier déppulations de la Langue de Barbarie et le renforcement de la planification de la résilience côtière avec quatre composantes ou cinq une la première composante c’était de répondre aux
Besoins immédiats des populations touchées par les catastrophes elle a permis de fournir un des logements temporaires et des services connexes aux familles actuellement déplacés et la seconde composante c’était le relogement planifié des populations vivants dans la zone à haut risque sur la langue de Barbarie pour répondre aux
Besoins à moyen terme de réinstaller les familles touchées dans les logements permanents et avant hier je dis bien avant hier il y a une petite cérémonie de réception provisoire pour les premiers logements euh une autre composante c’était de comment dire encore c’était de de de renforcer la planification à la résilience urbaine
Euh cette composante répond au besoins à long terme pour Saint-Louis de devenir une ville côtière plus résiliente une autre composante c’était de répondre une réponse d’urgence que le gouvernement du Sénégal pourrait activer à la suite d’une crise ou d’une donc comment capitaliser euh en tout et pour tout il
Faut retenir que ces relogements planifiés devront recevoir au total euh 1586 personnes donc les les les 3278 qui sont déjà relogés au niveau des bâes étant abri de provisoire et 11000 autres personnes qui 808 personnes qui seront bénéficiaires quand vraiment et ce qu’il faut comprendre dans le cadre de ce
Logement il faut interroger la décentralisation parce que la ville de Saint-Louis 12 ous C 15000 personnes n’a plus de disponibilité foncière pour reloger des populations donc il est obligé la ville obligé de travaill avec les collectivités territoriales voisines don Gandon et autres pour avoir des disponibilités foncières c’est dans ce
Contexte que la commune de Gandon avait octroyer 24 hectares pour permettre les travaux si vous regardez le le lien du site web que j’ai partagé vous verrez par exemple les travaux de terrassement ainsi de suite et c’est ça doit recevoir eu les gens issus de d’un pmètre de
Sécurité de de de de de 3 km à à à à 20 de long à 20 m de large au niveau du du du du littoral donc désolé de vous interrompre on est une quinzaine de minutes s’ est possible de conclure on reviendra à plein de ces thèmes donc
Très pour pour conclure je veux pas revenir sur sur qui c’est un projet qui le le projet de le SERP aujourd’hui dont l’organe deion et développement municipal a débuté en juillet 2018 et devait se terminer en 2003 mais ça s prolongé jusqu’à 2025 et c’est 50 millions de dollars US de la Banque
Mondiale et des prês de 30 millions de dollars pour une contribution de de de de de l’état du Sénégal voilà ce que je voulais partager tout en rappelant que aujourd’hui le changement climatique pose certes beaucoup de défis pour ces populations très mobiles mais crée de nouvelles opportunités de financement
Dont l’accès permettra aux collectivités territoriales de renforcer leur stratégie d’adaptation cependant c’est des stratégies très souvent innovantes sont rarement capitalisées valorisées ou mises à l’échelle parce que au niveau de ces zones j’ai j’ai fait des des des des des enquêtes où aujourd’hui le le cycle scolaire est perturbé pour certains les
Questions sanires et aujourd’hui beaucoup de populations pêcheurs ne ne ne sont pas très de de prêts à venir au niveau Rion parce que leurs activités se trouvent de l’autre côté il faut trouver les moyens de leur aider à continuer leurs activités économiques en rapport avec les questions marting voilà ce que
Je vous les partager et je m’excuse d’avoir été très long non c’est très bien merci ch vous avez touché à de très nombreux sujets sur lesquel il nous faudra revenir que ce soit l’implication des communautés locales le suivi euh l’intégration des politiques à différentes échelles de gouvernance et
Bien d’autres j’ai noté nous aurons plein de questions pour vous euh mais en attendant je vais passer la parole à ralette qui est euh donc maître de conférence à l’Université de Montpellier en France où elle travaille depuis longtemps sur les stratégies d’adaptation au changement et risqu climatiques dans les zones littorales
Euh cela par une approche principalement fondée dans les sciences sociales euh voilà et donc elle elle va nous en dire plus euh voilà une dizaine quinzaine de minutes euh pour conclure nos présentations aujourd’hui à vous Hélène oui euh attendez j’essaie juste d’enlever voilà les photos qui m’empêchent de voir le powerpoint merci
Beaucoup euh de ma avir invité à ce séminaire j’écoute avec beaucoup d’attention c’était très dense effectivement tout ce qui se passe au Sénégal alors moi je l’objectif c’était de vous dire un peu où on en est en France comment ça se passe les contraintes rencontrées peut-être que dans la discussion je pourrais revenir
Plus précisément sur certains éléments que vient de montrer chèc là qui sont très intéressants parce que on observe un peu les mêmes choses sur le problème du foncier sur un certain nombre de problèmes alors euh en fait ma dans un premier temps euh on a eu une espèce d’évolution des référentiels
C’est-à-dire il faut apprendre à euh non plus essayer de lutter contre la mer mais de s’adapter ça s’est fait je dirais de plusieurs façons c’est-à-dire à la fois l’Office national sur le changement climatique a donné des des grandes recommandations au niveau du ministère ils ont commencé par
Reconnaître que le trait de côte est mobile par définition et qu’il faut essayer de s’ajuster à cette mobilité et pas d’essayer finalement de de la rcontré sauf peut-être dans des endroits où il y a vraiment beaucoup d’enjeux et beaucoup de population et ça a donné
Lieu en 2012 avec au milieu en 2010 une tempête xintia qui a fait 56 morts et qui a été un peu le point d’accélération de la prise de conscience et donc en 2012 on a créé une stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte qui a proposé de nouvelles façons finalement
De gérer qui prendent la diminution de la vulnérab de la vulnérabilité par la relocalisation d’un certain nombre d’enjeux qui sont très exposés donc ça tout tous ces documents on conduit à dire on est arrivé progressivement à une évolution globale je dirais des référentiels qui a beaucoup mis
L’attention sur le fait qu’il y a besoin de concertation et de sensibilisation parce que effectivement c’est pas évident pour les gens qui a besoin d’une progressivité de la mise en œuvre on va pas faire la révolution d’un coup sauf peut-être dans des zones à la suite d’une temp fait mais malheureusement
Souvent s du fait de la pression je dirais sociale dans dans ces criseslà on reconstruit parfois et on délocalise pas en tout cas c’est ce qu’on faisait dans le passé maintenant il est plus question de faire ça des questions de suivi et puis surtout le problème de s’adapter un
Peu au cas par cas en fonction des vulnérabilités alors dans le cadre d’un d’un article de synthèse qu l’on a fait une trentaine de chercheurs en France on a essayé de faire une typologie des façons de s’adapter à la montée du niveau de la mer et à la récurrence des
Tempêtes avec une phase où on était plutôt dans des protections dures de fixer le trait de côte on a aussi passé par une phase où on a beaucoup rechargé en sable les plages pour essayer de se baser un petit peu sur cet effet tampon des plages mais le problème c’est que le
Cût du sable conduit à ce que ces mesure ne puissent pas être pérenne à l’avenir c’est plutôt des mesures transitoires euh et donc là on est plutôt vers ce qui est écrit en en en bleu foncé penser un nouveau modèle côtier euh qui suppose donc cette alors nous maintenant on ne
Parle plus de relocalisation on parle de recomposition spatiale qui inclut les relocalisations mais qui conduit à revoir le territoire d’une façon globale sur l’ensemble dans en fait repenser les villes en tenant compte de l’ensemble des enjeux et par exemple cet été en France on a eu euh des des phénomènes où
Il a fait vraiment très chaud hein de et et de problèmes de pénurie d’eau qui conduit à revoir l’urbanisation à revoir peut-être le modèle touristique et donc à recomposer le territoire dans lequel on va bien évidemment relocaliser euh les enjeux qui sont en front de mer parce qu’il ils empêchent justement
Cette mobilité naturel du trait de côte et donc les plages de perdurer et cetera mais de repenser globalement la ville vous remarquerez que on a des petits bonhomme du point de vue de la gouvernance cette approche ici intégrée qui est finalement le modèle vers lequel on doit aller nécessite en fait se fait
À une large échelle territoriale et nécessite une gouvernance beaucoup plus importante alors l’idée c’est bien ça hein c’est d’avoir des écosystèmes résilients qui facilitent l’adaptation de bénéficier de l’effet de protection des plages de passer du contrôle à l’adaptation et de mettre en œuvre graduellement les changements en en
Maintenant une liberté de choix voilà alors face à ça ben face à ça on a des problèmes bien évidemment de fonciers de financement mais pour pour nous pour l’instant le principal problème c’est la résistance des propriétaires qui sont directement en front de mer parce qu’ils sont attachés à leur logement ils sont
Attachés à la vue sur la mer et ils ont un espèce de biais d’optimisme qui fait que ils ont du mal alors en France il faut savoir qu’on a un système d’assurance très particulier par rapport aux autres pays qui s’appelle l’assurance catastrophe naturelle qui permet d’avoir une solidarité nationale
Et d’indamniser les gens donc qui sont victimes de tempête ce qui permet quelque part de finalement ne maintenir les gens dans un espèce de comment dire d’optimisme parce que ben ils seront remboursés euh mais bon tout le monde est bien conscient que ça ne peut pas durer mais les propriétaires de
Logement ne sont pas toujours conscients de ça il y a besoin d’une coordination des comportements individuels parce que si on attend que les gens partent deux même on a’ura jamais des espaces suffisamment larges euh pour pouvoir justement repenser la ville et donc il faut accroître les les marges territoriales alors c’est quelques
Constats ici euh je dirais sur les on a fait beaucoup d’enquêtes de perception on a publié d’ailleurs plusieurs papiers soit sur une enquête soit même un papier qui synthétise plusieurs enquêtes euh on a une acceptabilité contrastée les les populations en arrière se rendent compte ils sont pas toujours prêtes fiscalement
À une augmentation des impôts mais ceux qui sont en première ligne et qui sont souvent chez nous des personnes plutôt aisé parce que le prix des logements en première ligne et ça c’est une différence avec les territoires ultrarin euh sont souvent donc des logements très chers euh donc finalement
Euh on a une un problème je dirais un peu de justice sociale et de différence de perception avec une acceptabilité qui pour l’instant est faible mais en même temps quand on discute avec les gens ils disent bien qu’à moyen terme il va falloir effectivement passer par là des
Bis d’optimisme au niveau des élus il y a plutôt ce qu’on appelle un biaet de statut quo c’est-à-dire que le temps long de la recomposition spatiale et de l’adaptation ne va pas avec le temps politique finalement et on a peut et le les élus ont peu tendance à dire bon on va faire
De la sensibilisation on va faire des études pour avoir une meilleure connaissance de où sera le trait de côte en 2040 et en attendant on fait rien ce qu’on va appeler un peu un bill de statut qu alors que il faut absolument commencer faire des expérimentations parce que
D’une part on aura jamais toute la connaissance et par ailleurs même si on connaît où sera le trait de côte en 2040 il suffit qu’ une tempête exceptionnelle pour que ça foute tout en l’air et donc du coup il faut être préparé à savoir qu’est-ce qu’on va faire en cas de
Tempête j’ai mis là je vais pas trop les les commenter mais des comparaisons issus de la littérature de gens qui ont travaillé un petit peu soit sur une situation particulière la Floride qui est très je dirais impacté soit au contraire une comparaison internationale des expérimentation et on voit bien
Qu’il y a euh vraiment un besoin je dirais d’impliquer les communautés sociales et avec ce qui est intéressant en Floride ils ont ils ont montré un phénomène que j’ai appelé moi trappe de vulnérabilité euh c’est-à-dire que les plus riches vont partir en premier donc les ressources fiscales des communes
Vont diminuer dans le temps et donc les communes qui vont pas s’adapter suffisamment tôt n’auront plus les moyens de s’adapter par la suite donc je vais pas rentrer trop dans le détail mais ça pose plein de questions intéressantes à la fois à l’échelle individuelle des individus sur la
Décision ben de partir ou pas partir mais aussi à l’échelle des communes sur la façon de l’organiser et sur les ressources sur lesquelles ils vont pouvoir s’appuyer alors ça renvoie au fait que qu’est-ce qui alors en France on a pour l’instant relocalisé euh surtout des routes avec des très gros
Projets renaturés relocaliser parfois quelques activités euh un un lottissement de 14 de 14 maisons euh à la suite de la tampète Xina on a démoli certaines maisons dans certaines zones qui étaient trop exposées mais on n’a pas encore fait de relocalisation d’un certain nombre d’enjeux de façon je
Dirais importante il y a eu plusieurs expérimentmentation et euh il y a des études en cours euh notamment sur la ville de lacano à Bordeaux où là on imagine qu’il y a 12 200 logements euh à à relocaliser et donc on voit de suite l’ampleur que cela reprend alors on on a
Fait un papier récemment dans lequel on a essayé de faire le point si ça vous intéresse ce papier a été publié euh de comment ça s’est passé en France en rentrant dans le détail et alors ce qu’on a montré c’est que le on je dirais que même si on n’est pas encore vraiment
Passer à l’action on peut dire quand même que depuis une quinzaine d’années il y a vraiment une prise de conscience et et on peut dire que la politique est commence à être bien approprié à tous les niveaux et un des facteurs qui explique que finalement ça s’est plutôt
Bien ça se passe plutôt bien c’est une gouvernance multiniveau avec ici des expéri mentation locale et des sites pilotes et une stratégie nationale avec des doctrines mais avec un un des liens entre les deux beaucoup je dirais d’interactions qui permettent du coup de faire que ces politiques publiques deviennent crédibles deviennent beaucoup
Plus applicable et garde du point de vue de leur de leur échelle nationale une certaine légitimité et donc en France en 2021 on a une nouvelle loi climat et résilience qui a mis au point un certain nombre d’outils nouveaux je je terminerai làd dessus et qui est un peu
Le résultat de ce processus multiniveau d’expérimentation locale et de régulation nationale l’autre chose aussi importante qu’on a mis en évidence dans dans un papier c’est que bien évidemment les les politiques à mettre en œuvre pour cette relocalisation vont être fonction des types de territoires et donc là à l’échelle métropolitaine
Française on a identifié six types de territoires en montant des exemples qui n’ont pas les mêmes ressources et notamment en terme de gouvernance en terme de foncier en terme de type d’économie locale concerné qui n’ont pas les mêmes ressources et donc on doit pas s’y prendre de la même façon en fonction
De ces territoires alors il y a de plus en plus des questions de justice et je pense que c’est important parce que on vit dans dans un monde actuellement nous on a eu les gilets jaunes en France on a il y a une il y a à la fois d’ailleurs
Une une baisse dans le cas de la France de la confiance dans le dans le discours des experts de remise en cause de de problèmes qui font que une politique acceptable et avant tout une politique qui est pensé comme juste et du coup il y a plein de problèmes sur comment on va
Le mettre en place qui va financer qui va payer les les qui qui bénéficie je dirais de la vue de la mer qui va financer qui subit qui indamnise et donc ça c’est beaucoup remis en cause déjà au niveau des États-Unis depuis beaucoup plus longtemps que nous et euh il y a
Aussi chez nous au niveau des assurances en particulier des catastrophes naturelles l’idée que la le l’ amnisation et et l’assurance publique doit euh bénéficier à des gens qui ne qui sont dans une situation ou ce n’est pas eux qui ont pris la décision de se mettre dans cette situation c’est-à-dire
Que quelqu’un qui achète une maison aujourd’hui en front de mer dans une zone où il sait qu’il va y avoir des tempêtes est-ce que donc là maintenant actuellement on lui fait signer un papier comme quoi il est conscient de ça euh mais l’idée c’est que est-ce que à
Terme cette personnelà c’est juste de l’indamniser ou pas avec les impôts de tout le monde euh ben de plus en plus on va vers l’idée que non parce que il a pris sa décision en toute connaissance de cause et c’est pas la société d’indamnisé donc ça ça pose des questions importantes qui sont
Actuellement beaucoup en débat en France on a posé dans le cadre d’un d’un projet de recherche en économie expérimentale sur un territoire où il y avait des communes littorales ici donc qui était soit directement sur le littoral soit ici pas très loin et ont demandait aux gens en fait leur contribution un fond
De solidarité donc on a vu que effectivement sur le littoral euh les gens étaient prêts c’était un fond de 10 € à payer pas mal et on faisait l’hypothèse que les gens qui étaient derrière étaient pas forcément prêts à payer et que ça pose la question de quelle est l’échelle spatiale à laquelle
Euh la fiscalité doit être définie et on s’est rendu compte que finalement les gens derrière étaient aussi prêts à payer parce que ben il bénéficier notamment des retombées du tourisme littoral ils avaient eux-mêmes des fois euh des des logements là-bas et puis surtout ils Bénéfic ils étaient aussi
Usagers des plages voilà donc je terminerai sur le fait que là en 2021 cette nouvelle loi climat et résilience conduit à essayer de mettre en place de nouveaux outils mais surtout à essayer d’inuffler l’idée qu’il faut des politiques adaptatives alors c’est quoi les politiques adaptatives euh les les
Derniers documents du JEC en 2022 donne cet exemple ça c’est une traduction française du document du GC d’accord sur l’idée que on on a ici plusieurs possibilités l’avancée la protection l’aménagement et puis le le recul stratégique la relocalisation et au cours du temps on va finalement mobiliser l’ensemble de ces d’ailleurs
D’une façon générale dans les territoires il y aura pas une seule solution hein chaque territoire va être décomposé en sous-zone avec leurs particularités et on va aller vers des approches qui vont être sûrement multi-outil mais sur la question de la relocalisation je dirais donc qui est le
Le plus difficile à mettre en œuvre le plus cher euh et bien on voit que ça commence pas au début c’est on va avoir plusieurs types finalement de solutions qui au cours du temps vont évoluer et notamment vont s’arrêter quand il y aura un coûp trop élevé quand il y aura des
Submersions trop fréquentes et au fur à mesure ben on voit que là on descend vers cette ligne ici de relocalisation qui petit à petit et donc dans le JEC explique bien qu’il y a deux types d’adaptations des adaptations je dirais légères et puis ce qu’ils appellent des adaptations transformationnelles dont
Dont font partie les relocalisations et pour ces adaptations-là eTTH bien euh il faut du temps il faut de la sensibilisation il faut des financements il faut préparer je dirais il faut des mesures préalables notamment juridiques donc cette g pardon si si vous avez la possibilité de conclure je sais que vous
Êtes la fin dans dans 2 minutes TR tout fait cette gestion adaptative en fait elle a été très elle est très appliquée dans les pays angosaction en Australie en Nouvelle-Zélande elle a été un peu inaugurée aux Pays-Bas et ça conduit je dirais à cette espèce de de de point de
Bifurcation et d’évolution qui suppose une flexibilité des conceptions des politiques des moyens de suivi et du coup derrière une ingénierie une évaluation euh une modélisation qui permet de de bien je dirais programmer les choses dans le temps et donc nous dans le cadre de de l’Occitanie on a mis
Au point ici une espèce de mode Original de planification des plans d’action des politiques publiques d’aménagement du territoire dans lequel on a un profil de territoire rés sur lequel on essaie d’aller et on y va par des actions je dirais et notamment les actions dont je parlais là les actions structurelles on
Voit qu’ici c’est plutôt des projets pilotes et qu’au cours du temps ça va augmenter voilà et donc je termine c’est mon dernier powerp la nouvelle loi climat et résilience a proposé alors je vais pas rentrer dans le détail énormément d’outils notamment des projets partenariots d’aménagement dans lequel l’État et les collectivité
Territorial mettent en place un projet et peuvent je dirais euh suspendre certains blocages institutionnels dans ce cadre-là euh une incitation très forte aux expérimentations et enfin pour essayer de réduire le coût d’achat euh je dirais des logements qui de façon à réaménager l’état propose de faire de distinguer la nu propriété de l’usufruit
Et donc de n’acheter que la nu propriété de laisser les gens locataires avec l’usufruit pendant une période donnée ou jusqu’à un niveau de tempête donné de façon que d’une part ça coûte moins cher à l’État et d’autre part les gens ne partent pas du jour au lendemain et et
Le temps je dirais de de de de s’adapter à l’idée qu’ils vont devoir partir sachant que sur le littoral en France on a beaucoup comme c’est une zone dans laquelle beaucoup de retraités sont venus s’installer on a plutôt une population âgée donc on sait très bien que les populations âgées ben il vaut
Mieux pas les les faire déménager je dirais en fin de vie et que c’est plutôt au moment de la transmission de l’héritage qu’il faudra faire attention qu’à ce moment-là la maison ne soit plus aménager et le dernier point on travaille beaucoup et ça a été aussi fait en Australie sur euh comment dire
L’attractivité des zones de repli où on va amener les gens et là on s’est rendu compte que au départ on pensait euh déménager un certain nombre de gens et les mettre dans d’autres communes qui sont un peu juste derrière et là on s’est rendu compte de deux choses d’une
Part les élus veulent pas parce que pour l’instant au niveau de la fiscalité les ressources des communes sont liées au nombre d’habitants et donc il y a pas de péréquation donc il perdrait trop d’argent et d’autre part là des travaux récents ont montré que les gens qui sont
Dans les communes rétrolitorales N qui sont des communes plutôt pépère où il y a justement pas trop de tourisme pas trop de gens ont pas du tout envie de voir débarquer des gens de façon euh ça peut être quelques personne mais de façon massive on pas du tout envie et
Donc de plus en plus on essaie de réfléchir par exemple à supprimer le le rez-de-chaussée et faire des genres de maisons sur piloti euh ou redensifier les notamment en réduisant la part des résidences secondaires et en faisant plus de résidences principales parce qu’on se rend compte que les les
Conditions de de des zones de repli de où est-ce qu’on va installer les gens et donc ces questions de migration et ben finalement c’est c’est pas facile donc non seulement c’est pas facile pour que les gens acceptent de partir mais c’est pas facile non plus pour savoir où
Est-ce qu’on va les mettre voilà merci beaucoupen pour ce tour d’horizon que je sais c’était difficile de de tout mettre en ce temps réduit mais vous avez vraiment réussi à nous donner et ouvrir beaucoup de de questions il nous reste une demi-heure 35 minutes pour avoir un échange maintenant j’invite notre public
À poser des questions comme ça je sais ce qui vous intéresse tout particulièrement mais en attendant j’ai moi-même préparé pas mal de choses je propose que pour la conversation on on fasse la même chose qu’avec les présentations qu’on repar à l’échelle un peu plus large avec j’ai deux trois questions pour Lua peut-être
Pour commencer et qu’ensuite on on redescendre avec une réflexion déjà comparative un peu entre le Sénégal et la France et puis aussi sur les jeux d’échelle je pense que c’est quelque chose qui est vraiment ressorti de des présentations sur les contextes nationaux c’est que il y a aussi des
Question de gouvernance entre l’échelle locale l’échelle nationale mais aussi on va on va pouvoir poser la question du rôle des organisations internationales peut-être plus particulièrement au Sénégal alors lu ça je regarde mes questions pour pour vous euh je j’aimerais peut-être commencer par ça c’est c’est la question de du
Rôle que euh les organisations internationales telles que l’ l’OIM envisage ou pratique pour apporter un soutien au au politiques national sur ces thématiqu là vous avez vraiment une vue d’ensemble de collecte des données mais je serais intéressé d’entendre un peu plus euh sur ces outils que vous
Avez et que vous proposé et la manière dont la par laquelle ils sont ils sont utilisés c’est-à-dire est-ce que c’est suite à des requêtes des gouvernements est-ce que vous les apportez vous-même et cetera parfait désolé merci beaucoup donc ça dépend vraiment je dirais que que en première les informations que
Nous recueillons elles sont utiles pour la communauté humanitaire donc pour la réponse soit aux catastrophes par exemple soit aux urgences de soit lié au conflits soit lié au changement climatique donc n’importe quoi ça ça par exemple nous avons des des exercices de recueil de des informations sur les
Besoins des gens qui nous euh permet de d’avoir une réponse vraiment aux besoins de nourriture d’abriis et cetera en situation d’urgence par contre il y a aussi des des collectes de données plus à long à moyen terme qui permet à l’organisation de répondre à des à des questions plutôt programmatiques donc
Par exemple si nous avons une enquête sur les les intentions de futur de la migration des gens ou si nous avons une enquête sur les conditions de stabilité dans une région ou pas ça nous permet d’identifier quels sont les facteurs sur lesquels on doit travailler pour vraiment améliorer la
Vie des gens donc ça permet aussi de mieux focaliser les les programmes qui sont qui sont amenés après ça peut venir d’une requête des de la communauté humanitaire même des ONG des autres agence mais dans dans beaucoup des cas ça vient aussi directement du gouvernement nous travaillons vraiment
Ensemble il y a il y a vraiment pas une une activité ou un programme qui qui serait fait sans le l’accord du gouvernement donc des des Institutes national de statistiques les ministères c’est vraiment fait en collaboration avec eux donc on travaille vraiment ensemble dans dans ce genre de travail
D’accord merci et comme notre thème cette semaine est vraiment focalisé sur les relocalisations planifié je me demande ayant écouté avec attention j’ai remarqué que la plupart des données semblent être plutôt sur les sur les dynamiques migratoire à plus grande échelle je me demande est-ce que l’OIM identifie un besoin ou à des des
Une intention euh de collecter des donné sur les relocalisations planifiées de manière plus spécifique est-ce que c’est un besoin que vous vous avez qu’on vous apporte et cetera et le cas échéant est-ce que ça pose certaines problématiques ou voilà parfait donc faisant partie de du réseau des Nations Unies et étant une organisation
Donc principalement humanitaire et de développement je dirais que les les occasions c’est si relocalisation tombe en peu dans notre dans notre mandage je dirais c’est quand elles sont vraiment lié à des soit à des conflits soit à des à des urgences voilà comme des des inondations par exemple donc j’ai j’ai
Entendu avec beaucoup d’attention j’ai les interventions de mes deux autres collègues et je vois et je comprends et c’était très utile pour moi de de voir donc tous les autres euh euh contexte non où ça se fait et comment ça peut être utile vraiment pour les villes et ça peut augmenter leur résilience
Normalement ça je dirais normalement ça rentre pas maintenant je dirais dans au moins dans dans le travail que que les nations- Unies sont en train de faire mais malheureusement je crois que c’est dans l’avenir parce que la situation et nous savons que l’Afrique et le continent malheureusement le plus
Affecté par par ces changements climatiques donc euh c’est ce sont des questions qui sont là donc voilà au pire des cas si c’est pas possible de de faire des autres de de d’appliquer des autres alternatives cette retrait stratégique serait un peu la l’option que les gens que ça doit se faire et en
Plus même s’il y a pas d’une intervention du gouvernement c’est la solution que les gens prennent même de de leur se vie c’est la migration non s’il y a pas une une une relocalisation planifiée bon les gens sortent eux-mêmes parce qu’ils doivent sortir donc c’est c’est une phénomène sans doute qui
Existe et qui doit être mieux mieux géré merci ben justement je pense que c’est c’est très bien d’être d’avoir fini sur ce thème de de planification ça va me permettre de de faire la transition vers vers ch et euh ce que j’ai entendu là de ce que
Lisa dit aussi c’est que il y a une une peut-être qu’on peut faire une distinction entre des relocalisations qui seraient euh réactives euh qui serait le la conséquence d’un désastre où les personnes sont de fait déplacées et doivent se poser la question de la réinstallation ou non ou du retour au
Lieu affecté euh mais il y a aussi une dimension donc de la planification qui serait plutôt anticipative basée sur des prévisions et sur des politiques voilà de planification alors j’aimerais peut-être commencer par chèque dans la situation sénégalaise j’ai entendu que la planification était un mode opératoire important que les relocalt
Tombé là-dedans mais est-ce qu’on est-ce que vous pourriz nous dire un peu plus de l’équilibre entre ces deux formes est-ce que pour l’instant les relogements sont vraiment planifiés ou sont-ê plutôt réactifs merci beaucoup merci David je pense que comme je viens de le partager même sur
Le chatbox il y a beaucoup de programmes des programmes par exemple le programme des 100000 logements et j’ai participé à des activités ou des missions sont effectuées par au sommet de l’État pour aller informer ceux qui sont au niveau de la migration mais les relogements que nous avons sont réactif par exemple ce
Que j’ai vu à à gar ou bien le le cas du plan diahai à Dakar hein depuis c’est c’est des logements réactif pour faire face aux inondations donc c’est planifié donc c’est quelque chose qu’on devait intégrer quand on intégre le changement climatique dans la plan mission on sait
Pertinemment c’est pas de venir avec des textes de belles phrases mais il faut aller dans le sens de savoir que tous ceux qui sont sur la bande côtière seront appelés quel que soit le niveau de protection il y a et j’ai j’ai j’ai bien aimé les les présentations de hen
Où il y a quelques similitude avec la France parce que c’est la FD qui est derrière le projet de protection côtière au niveau du Sénégal mais aussi d’autres disent que c’est en rapport avec l’explitation future du pétrole et du gaz hein donc les gens sont très présents mais ce qu’il faut constater
Tout ce qui se fait aujourd’hui c’est c’est c’est réactif quoi en général d’accord est-ce que HL vous avez une réaction oui par rapport à ça je pourrais compléter en disant que il y a je crois que c’est en 2017 ou 2018 une publication de Ino et all euh qui fait
Une synthèse de 57 expériences de relocalisation dans le monde enfin de oui de de relocalisation et qui montre que la plupart du temps elle sont réactives à la suite d’une tempête parce que effectivement euh faut reloger les gens euh le problème là c’est justement d’être dans une politique d’anticipation
Pour éviter la catastrophe éviter aux gens qui perdent tout et et du coup de de pouvoir les convaincre et d’avoir des des financements je dirais non non exceptionnels donc euh le quand les gens partent de même à la suite d’une d’une catastrophe à Caterina par exemple aux
États-Unis là euh 60 % des gens sont pas revenus et et donc euh parce que ça a duré trop longtemps et que du coup ben ils étaient ailleurs ils ont trouvé un boulot et puis leur maison ils étaient pas assurés donc ils sont pas revenus donc effectivement là il y aurait
Presque une typologie à faire des des des modalités finalement dont dont peut se passer cette forme et et du coup derrière des types de financement et puis des types de donc de dommage subis par les gens l’avantage ça serait de pouvoir anticiper pour éviter les dommages et donc pour cela j’aimerais
Encore parler un peu de de ces questions d’échelle et de de de gouvernance et là parler maintenant entre le niveau local et et national euh il semble donc en tout cas de ce que j’ai compris des deux présentations sur la France et le Sénégal que l’anticipation semble principalement initié au niveau national
Et que cela pose ensuite une question des relations avec les autorités locales euh qui elles ont donc on a entendu en France peut-être un billet de statut co euh ou ensuite après voilà chè on va peut-être commencer par chèque je me demande est-ce que au niveau local
Est-ce que il y a une une une une connaissance une acceptation une une prise en main des politiques nationales par les par les autorités locales et comment est-ce que cette relationl se passe euh bien sûr que oui parce que dans le le contexte de la décentralisation beaucoup de compétences
Sont transférées par l’État aux collectivités territoriales mais ce qu’on remarque aussi au niveau de ces collectivités bon la durée de VE d’un maire c’est pas c’est pas longtemps mais que dans dans beaucoup de localités aussi les maires ne sont pas accompagné par un service technique adéquat peut-être pour la ville de saint-lou
Nous avons l’Agence de développement communal qui est là qui qui travaille beaucoup avec les partenaires techniques et financiers alors qu’aujourd’hui avec les nombreuses sources de financement les financements innovants j’ai parlé de la migration mais les fonds climatiques les fonds verts tout ça mais on devait avoir des équipes très solides dans le
Contexte de cette transfert de compétences pour pouvoir élaborer des projets et programmes de résilience il y a l’agence de développement municipal au niveau national qui est là qui accompagne les politiques de l’État et qui qui qui est derrière beaucoup de politiques en rapport avec ces ces ces
Questions de de de de relogement mais le problème principal c’est le problème de moyens c’est le problème d’acceptabilité c’est le fait aussi que tous ceux qui quittent les zones rurales que soit qui ont quitté à cause d’un conflit ou bien d’un d’un je ne sais pas d’un quelconque problème euh des inondations sont
Obligés de venir en ville et c’est des c’est des gens qui sont là qui restent provisoirement dans des dans dans dans des zones inondables dans des quartiers très pauvres aujourd’hui là où je suis je peux te lister je peux te citer au moins h villes du Sénégal où les
Inondations sont en train de faire des effets au moment où je te parle il compris la ville de saint-lou où je suis et c’est au cœur de la ville la voie piéton là où onit vraiment Fas des c’est là où le problème se pose donc on a transféré des compétences mais c’est
Comme si on a transféré des problèmes d’accord voilà Hélène est-ce que est-ce que cela fait écho avec la France et est-ce que politique d’accompagnement oui c’est c’est c’est vraiment le même problème c’est qu’on a transféré des compétences euh le l’État a gardé quand même tout ce qui était le
Contrôle de de la loi et les financements sont souvent bloqués par l’État qui ne n’autorisent pas de nouvelles et cetera donc on a vraiment le problème des communes qui essayent de faire des choses mais qui se heurent souvent à la loi nous on a la loi littorale en plus qui empêche toute
Nouvelle construction donc si on veut construire un peu plus loin le temps qu’on construise et qu’on démolisse ben on a deux constructions et ben ça la loi littorale l’autorise pas il y a vraiment en France on est très très je dirais réglementé on a tout ce qu’on appelle le millefeuille a énormément de
De jurisprudence donc c’est c’est c’est compliqué d’organiser tout ça et effectivement l’État n’est pas suffisamment flexible et en particulier sur le fait de euh de mettre en place des mesures en fait des mesures je dirais un peu de protection même si elles sont provisoires jusqu’à présent l’État ne
Voulait pas les autoriser parce que ils disent après le provisoire dure après on va nous demander et alors là la nouvelle logique de faire des des politiques dynamiques dans le temps et sur le long terme c’est que du coup si il est prévu que dans 20 ans on fait autre chose et
Que c’est déjà planifié organisé alors là l’État a dit dans la nouvelle loi qu’il était prêt à financer enfin autoriser en tout cas et là ils sont en train de réfléchir à trouver les financements parce que c’est c’est pas évident de de trouver les financements et concrètement cette
Question s’adresse n à vous deux comment comment se passe ces conversations ça nécessite des des commissions des des échanges des des des des agents nationaux qui vont dans les qui vont dans les communautés locales des et comment ça fonctionne institutionnellement cette ces changements de politique c’est c’est
Peut-être une question un peu trop large mais non non mais moi le le schéma que j’ai montré où il y avait les interactions montrer qu’il y a un phénomène entre guillemets d’hybridation les sociologues utilisent beaucoup ce terme pour dire que petit à petit il y a
Des aménagements qui se font là nous en France on les services de l’État ils sont décentralisés a a en région ils travaillent avec les collectivités sauf que ils ont souvent le rôle un peu dur et la collectivité enfin ça ils s’entendent pas toujours bien mais dans le cadre d’expérimentation et là dans le
Cadre des futurs projets partenariat d’aménagement là l’État est d’accord pour euh faire que certaines règles soient ne soient pas respectées parce que du coup il participe en terme de collaborateur à ce projet le problème c’est que euh tout ça faire de la concertation des projets ensemble ça
Prend beaucoup de temps on on remplace pas les fonctionnaires dans les services de l’État et les collectivités tout le monde est surbouqué et on narrive pas finalement à avancer suffisamment vite et on a quelques expérimentations et petit à petit ça remonte et quand il y a des expérimentations les les services
Nationaux y compris au ministère ils descendent sur le terrain ils discutent donc il y a beaucoup de liens qui se font mais qui sont finalement très informels d’accord ok si vous permettez David juste pour compléter je partage ce que héen vient de dire mais vous dire
Aussi que nous par exemple au niveau du Sénégal il y a le B linguistique par exemple rien que pour les les documents du JEC moi-même qui qui est devant vous euh je je je suis obligé quelque foois de de transcrire de faire des choses et
Il y a beaucoup de communes où le maire et je donne la ville de Ka le maire est un analphabète il a appris le Coran il a appris autre chos mais c’est pas quelqu’un qui sait lire s’approprier des documents aussi on nous parle beaucoup d’une fonction publique locale je disais
Qu’aujourd’hui quand on transfèt des compétences et qu’il y a des opportunités mais il faut aller dans le sens de recruter au niveau de cette fonction publique locale des personnes outillées pour élaborer des projets et des programmes on fait beaucoup de formations moi j’ai participé à au renforcement de capacité de de
De de personnel des des communes mais après c’est comme si par exemple les gens viennent pour faire la formation partir avec des perdium rentrer calmement et C ces formations ne sont pas démultipliées ou bien les contrendu même quelque fois on fait voyager aussi dans le casadre de la option
Décentralisée entre les les villes du Nord et du Sud où par exemple je donne l’exemple de Saint-Louis où qui est assisté par la ville de lî ou bien l’île Métropole Communauté Urbaine hier j’ai vu par exemple que une autre ville c’est c’est quelle V encore travaille aussi avec Montpeller hein avec Montpellier
Mais mais un maire qui voyage et qui n’a pas de compétenence qui ne sait pas lire et écrire un document mais ça pose problème un autre aspect aussi hlen vous avez parlé de la loi sur le littoral mais aujourd’hui nous on a une loi littorale qui dort sur les tiroirs
Depuis longtemps au où la mre gagne du terrain au niveau de ce domaine public maritime et que les gens qui sont très riches continuent à construire au niveau de ce sit là et ça pose problème donc le problème c’est un problème de gouvernance comme le disait l’ les fonds verts existent les fonds
Ver climat existent mais il y a pas de feu vert pour y accéder d’accord merci pour rép très complète je vais trouver j’ai trouvé un moyen peut-être de faire revenir dans la conversation je me demande comment les les organisations inter naational peuvent jouer un rôle peut-être sur ce
Côté de de des compétences techniques c’est peut-être pas pertinent dans tous les contextes et sur tous les sujets mais est-ce que est-ce que il y a il y a un rôle que vous voyez dans euh voilà pour une organisation telle que l’OIM à permettre ce ce ce genre de processus
Et de de formation et de discussion et le faciliter donc bien sûr au moins je parle de de ce que je connais en terme de de données donc en terme des études bien bien sûr nous serions complètement disponibles pour participer à cette thématique nous avons des experts dans
Les thèmes du changement climatique nous avons des experts dans dans exactement le planifiquement urban et cetera des experts aussi dans des données donc on pourrait et on voudrait bien contribuer à la recherche qui est faite dans ces thématique et après bien sûr c’est c’est comme comme
Mes collègues sont en train de dire une thématique qui est impossible de d’échapper à elle elle est déjà là donc ça vait faire partie de plus en plus de notre réalité et je crois que c’est sûr que même pour des agences d humanitaires et et qui travaillent avec les
Populations on va devoir de plus en plus trouver des solutions avec des des gouvernements et des autorités pour les gens qui sont dans ces situations donc là c’est sûr que nous que nous serion disponibles de d’apporter notre aide aide aussi et c’est sûr je crois que les bailleurs seraient aussi très intéressés
Par cette thématique c’est bon c’est bon à savoir alors je vois il nous reste 12 13 minutes et il y a quelques questions qui sont arrivées par la fonction question-réponse qui elles vont nous amener de manière assez logique d’ailleurs vers l’échelle locale plutôt et la question revenir sur ces questions
Des perceptions ces questions de prise de décision de l’inclusivité dans ces processus alors euh déjà euh la première question que je vais poser donc à à à chque et hélè d’abord c’est est-ce que vous avez euh constaté dans les études que vous connaissez des différences d’attitude euh entre différentes disons démographie
Euh euh au sein des des populations donc on on a entendu par exemple que l’âge des personnes concernées peut jouer un rôle important dans la politique à mettre en place et dans leur perception des des dangers s’ils ont des propriétés s’ils sont propriétaires ou pas et cetera mais est-ce que vous avez des
Réflexions plus larges sur ce thème-là ou d’autres exemples qui serait intéressant et pertinent pour le public peut-être en commençant par Hélène oui alors nous on a observé il y a beaucoup de différences bien évidemment la la principale comme je l’ai dit c’est les gens qui sont en première ligne qui
Des autres il y a desâ il y a des différences en fonction du niveau de formation qui sont importantes on observe d’une façon général en France des différences politiques aussi avec les gens de gauche qui sont plus sensibles aux questions climatiques et aux questions d’environnement euh donc
Ça nous on l’a retrouvé aussi dans nos enquêtes euh ce qu’on a le plus observé dans nos enquêtes c’est des différences entre les résidents principaux secondaires et les touristes alors principaux secondaires c’est essentiellement lié au fait que les temp tempête c’est plutôt en hiver et que les
Résidences secondaires ne sont pas là et donc il ne les voient pas et d’ailleurs les communes dernièrement il y a eu à Perpignan un ouragan Gloria et la mairie était très fière de dire que 2 jours après elle avait tout nettoyé conclusion quand les gens sont venus voir les
Effets de la tempête ils les ont pas vu la plage était propre et et donc cette culture du risque et cette appropriation finalement des effets on l’a pas dans les gens qui ne sont pas là et de même les touristes on a vu des différences mais là ça revient un peu à première
Ligne et et et autres parce que les touristes sont souvent des gens plus jeunes mieux formés et qui ont une espèce de recul parce qu’ils sont pas directement concerné donc il raisonnent du coup voilà donc beaucoup de sociologues parlent toujours de cette question de euh de bénéficier d’une situation favorable et qui donc
L’emporte sur le risque qui est plutôt à plus long terme et je rappelle qu’en France le système assuranciel facilite ce ce biais là hein parce que aux États-Unis on voit bien que les assurances jouent sur le prix d’immobilier et que du coup les gens ben ils s’inquiètent et et ils partent hein
Et et du coup il y a une gentrification du littoral avec des riches qui s’en foutent de perdre de l’argent et qui rachètent quand même et et ça ça fait peur aux gens d’avoir finalement des des des populations venu d’ailleurs et qui rachètent et qui font augmenter le prix
On retombe sur le problème du Airbnb euh et donc de de problèmes dans les communes où les gens n’arrivent plus à habiter parce que il y a une gentrification et le risque favorise de fait de se faire cette gentrification donc voilà un peu les différences que
L’on a pu voir merci ch des remarques additionnelles ou des remarque oui je en fon en fonction de du fait qu’on est en zone rurale ou bien en zone urbaine par exemple les phénomènes migratoires c’est considérablement développé si on y ajoute aussi le phénomène d’acquisition de terres à grande échelle la question
Foncière fait que par exemple la possibilité de trouver des emplois en zoneale devient difficile et que aussi au niveau niveau des zones de départ des migrants que soit départ suite je ne sais pas pour des biens économiques ou bien départ suite à une catastrophe euh
On ne trouve que des jeunes et des vieux et des femmes du moins des femmes des jeunes et des vieux la main d’uvre utile aujourd’hui j’ai pas entendu Luisa parler de de Nicaragua beaucoup de jeunes sénégalais beaucoup de jeunes de l’Afrique de l’Ouest maintenant ne vont plus en Espagne actuellement c’est le
Nicaragua ils sont nombreux à prendre la vie aller au Nicaragua ça c’est c’est une réalité qui est là maintenant au retour par exemple aussi euh nous par exemple je suis pas je suis pas très très jeune mais nos enseignants eux il nous disaient que vous vous ne pourrez
Jamais habiter en ville mais de plus en plus nous on a cette conscience que quand on a les moyens de locomotion qu’il faut il faut habiter à la campagne je commence à mintéresser davantage à au terre de mes de mes de mes parents pour aller faire de l’agriculture pendant
Quelqu donc tous ces aspectsl cette différence il y a une t prise de conscience il y a une prise de conscience citoyenne qui fait que les gens savent que ils doivent quitter la ville pour aller all à au niveau de la campagne et du point de vue macro dans
Le cadre de nous géographe des rapports ville campagne on est conscient qu’il faut développer l’agriculture familiale et aller dans le sens d’aller vers la campagne mais dans certains pays en Côte d’Ivoire un peu partout même au Sénégal les zones qui étaient libérées pas seulement pour du fait des changements
Climatiques mais pour de conflit au retour on a vu que l’État a immatriculé les terres au profit d’autres personnes quelquefois voilà ce que je voulais ajouter merci pour cet ajout et je vois que Louisa veut réagir allez-y oui je voudrais juste ajouter un point j’ai pas je peux pas parler de tout dans
10 minutes ok mais je voulais juste revenir sur cette nouvelle route d’ migration que nous voyons vers l’Amérique latine le fait que nous voyons des gens qui arrivent au Nicaragua c’est c’est au fait qu’il y a des visas visas on pour certaines nationalités de en Afrique du ouest et central notamment
Des Sénégalais des moritanien donc ils prennent des des voyages souvent en Turquie après en Colombie après ils vont aux Honduras après au Nicaragua et après ça ils commencent à faire un trajet à pied donc ce sont des routes vraiment épuisantes énormes on voit même si ça reste un phénomène petit c’est vrai
Qu’il y a eu une explosion dans les cas des arrivées euh euh en en Amérique latine avec le le l’objectif final d’arriver aux États-Unis il y a eu une croissance vraiment expplosive des des arrivées donc juste pour faire ce point merci merci pour cette précision
H je vais je vais rester sur le le thème de maintenant plutôt de des relations plutôt que plutôt que des perceptions et des différences démographiques mais plutôt des relations avec les les les communautés locales et des personnes donc qui habitent dans les zones potentiellement à relocaliser on a une question sur sur la
Communication déjà comment alors c’est pour le contexte de la France comment est-ce que les politiques d’anticipation sont communiquées expliqué au populations concerné mais je pense qu’on peut aussi étendre cette question au Sénégal commençons par commençons par even alors cette de la sensibilisation et de la concertation elle est très
Importante et notamment on montre que premièrement il faut pas affouer les gens en en leur faisant peur parce que il y a une espèce de les gens sont très anxieux par rapport au changement climatique et ils feront rien si on leur explique que tout est fini quoi donc il
Faut rester positif et partir de solution et de plus en plus on parle de faire des jeux sérieux des formes de sensibilisation dans laquelle il y a le passage à l’action ou de la communication engageante des des des formes parce que simplement sensibiliser les gens en faisant une réunion commune
Ou en faisant un dépliant ça sert à rien enfin il faut le faire même des panneaux par exemple à La Rochelle ils ont ils ont peint en bleu sur les arbres la hauteur de l’eau en 200 donc ça a eu beaucoup d’effet la la première année maintenant plus personne l’ voie cette
Cette mais bon de plus en plus ils essayent de faire des repères de cru donc des repères de submersion anticipé en fait pour dire aux gens ben là vous êtes en train de marcher à un endroit qui sera sous l’eau mais au-delà de ça la question c’est vraiment le passage à
L’action et et ça et et de renvoyer à des à des aspects émotionnels donc nous on travaille aussi beaucoup en ce moment sur tout ce qui est réalité virtuelle pour montrer dans une commune ce que ça sera parce que c’est à travers l’émotion ressentie que les gens vont vraiment se
Rendre compte parce que sinon quand on interroge les gens il y a des gens qui vous disent ouais ben s’il y a une tempête de temps en temps bon ben mais quand vous allez interroger des gens qui ont vécu une tempête chez eux c’est pas du tout la même perception donc c’est
Vraiment ça c’est un sujet vraiment très important sur lequel de on voit arriver de plus en plus les psychologues les neurologues on travaille beaucoup en neuroéconomie là-dessus pour comprendre les les mécanismes pour pas d’une part passer les bons messages et deuxièmement mettre les gens en action de situation
Et donc ça ça suppose de la concertation avec des petits groupes et là on retombe sur le problème qu’on peut pas se on peut pas se se démultiplier et donc voilà donc bon voilà et les exp je pense que les opérations pilotes aussi parce que les gens ont peur euh on était aussi
Pendant on nous a tellement appris à être dans une espèce de monde sécurisé où l’État s’occuper de nous et et que on a perdu cette appréciation de l’adaptation au risque je pense qu’il faut faut il y a eu beaucoup de travaux là-dessus sur la société du risque il
Faut accepter que les choses soient aléatoires sans que forcément ça soit catastrophique et et d’avoir les capacités de s’adapter merci HL je vais vous demander d’être bref il une autre question intéressante qui vient de d’arriver et il va nous falloir conclure en vous redonnant tous la parole brièvement pour
Pourtion sur ce thème ok d’accord je pense que la question de la communication est assez importante déjà parce qu’il y a l’émergence d’une consci conscience citoyenne responsable et une demande de plus en plus forte redevabilité et quit de redevabilité donc euh les les gens sont très conscients vous prenez
L’exemple de Saint-Louis dans le cadre du projet de protection coopterur qui visait à protéger les populations et les biens des carqu situés au niveau des zones à risque il y a un une composante formation communication sensibilisation et suivi mais ce qui a fait que par exemple on se rappelle d’une cadre d’une
Réunion où une personne nous dit que si le maire de la ville ne nous fait pas quitter cette zone et nous transférer ailleurs c’est la mère qui nous fera quitter h remci c’est très bien je vais essayer de la recycler convant alors on va faire une dernière
Question pour Hélène qui est arrivée par le par par le zoom de notre public ensuite on fera un dernier mot ce sera Luissa h che qui pour vous aurer l’opportunité de de de nous dire un dernier message mais donc cette dernière question pour Hélène qui nous vient de
Friedrich qui entraî son français si je comprends bien euh merci de poser une question euh est-ce que en France on à part l’érosion contière et le le changement climatique est-ce qu’il y a d’autres causes plutôt humaines que que vous identifiez brièvement mais on a entendu aussi de chè que par exemple le pétrole
Le gaz des exploitations extractive comme ça jouer un rôle en conjonction avec le changement climatique est-ce que c’est quelque chose que vous observez aussi en France alors j’ai pas bien compris la question c’est-à-dire est-ce que dans les enjeux moteurs qui feraient changer les territoires il y aurait autre chose que
Le changement climatique oui voilà voilà euh ben oui il y a le tourisme euh dans notre cas il y a nous par exemple il y a beaucoup les questions d’olien en mer et du coup ils veulent faire des euh des ça suppose sur le littoral enfin oui il y a
Une multiplication des usages et des usages récréatifs ou de l’éolien en mer qui conduit à repenser les territoires euh il y a la question aussi de de d’adapter les station enfin de d’aller vers un tourisme plus vert et de changer finalement le mode organisation mais euh
On est plus nous sur la le cumulle d’impact du changement climatique c’est-à-dire de travailler à la fois sur les canicules euh les les problèmes de sècheresse enfin d’approvisionnementau les problèmes de salinisation on en a pas beaucoup parlé mais le la montée du niveau de la mer fait aussi une
Salinisation des nappes fréatiques et donc des problèmes d’eau potable pour la population donc c’est c’est vraiment euh comment repenser l’urbanisation face à à tous ces enjeux-là et dans l’urbanisation il y a effectivement les nouveaux enjeux la croissance bleue les auiens qui qui changent la donne merci et bien nous touchons nous touchons au
But voilà notre discussion qui doit se terminer mais je vous donne l’opportunité de dire un mot très brièvement euh pour conclure et et peut-être voilà le le message principal que vous souhaitez communiquer au public qui est encore là après 1 heure3 merci à eux de nous avoir suivi tout tout ce
Temps louissa commençons par par vous ensuite Hélène et ensuite che pour finir TR bien juste remercier à tout le monde d’être venu pour nous entendre pendant cette petite heure et demi et de dire que je reste disponible pour répondre à des questions si si vous en avez je partagerai le le powerpoint
Merci beaucoup super h euh ben moi je pourrais dire d’abord que je suis frappée de du fait qu’entre le Sénégal et la France il y a beaucoup de convergence et peut-être dire qu’en France on se préoccupe pas assez de l’arrivée de migrants je pense notamment au niveau de la Méditerranée hein d’une
Arrivée massive de de migrants liés au changement climatique on n’anticipe pas assez que ça va s’accroître d’accord oui certainement de de ce qu’on a entendu ça restera un phénomène minoritaire mais pas non plus à à à à à négliger che euh merci beaucoup moi mon mon dernier mot c’est
Des mots de remerciement et aussi c’est aussi je suis heureux de de croiser des personnes que j’ai beaucoup lu Hélène et aussi de rappeler aussi à Lisa que on a eu à faire des des études pour le compte de l’OM beaucoup d’ailleurs pour essayer de leur aider à orienter davantage si si
Les données sont partagées et que par rapport à ce qui nous lou aujourd’hui le le phénomène du relogement il est nécessaire quand même de trouver les moyens d’avoir des notes politiques qui vont orienter que soit l’EM ou les autres organisations à avoir des évidence pour aller dans ce sens-là je
Vous remercie merci ch la conversation est évidemment loin d’être terminée euh ce c’est tout pour aujourd’hui mais mais je suis content de voir qu’il y a des liens qui se font et qui continueront au-delà de notre conversation aujourd’hui tout cas merci pour l’initiative je l’ai pas dit mais c’était très intéressant j’ai appris
Notamment de Louisa beaucoup de choses merci beaucoup ben merci à vous à tous les trois d’être là je vais juste dire deux trois choses sur la suite du programme puisque aujourd’hui nous avons un un planning assez chargé vous pouvez me retrouver dans une demi-heure avec quatre présentations qui se focaliseront
Sur des cas de relocalisation en Inde au Chili et au Ghana euh où Onon parlera en anglais cette fois-ci euh de de de sur le thème de la résistance et et des des relations entre les communautés et les acteurs externes euh voilà donc ça c’est dans une une demi-heure et ensuite dans
L’après-midi il y aura une dernière séance pour la journée euh où on parlera du long terme donc des études qui onuront été faites sur des relocalisation déjà complété euh mais qui nécessite un suivi c’est un thème qui est qui est est monté aujourd’hui dans conversation et nous explorerons ça
Aussi encore en anglais un peu plus tard aujourd’hui voilà donc ça c’était pour la suite du programme encore un très très grand merci Lissa c’était un vrai plaisir de vous accueillir aujourd’hui et j’espère enfin nous nous rencontr que nous rencontrerons très bientôt merci à vous au roir