Enseignement 2023-2024 : Interactions plantes-pollinisateurs : hier, aujourd’hui et demain
    Cours du 23 février 2024 : Quels changements en cours des plantes et de leurs interactions avec les pollinisateurs ?

    Professeure : Emmanuelle Porcher
    Chaire Biodiversité et écosystèmes

    En parallèle des pollinisateurs, les communautés de plantes changent également, en réponse à diverses pressions d’origine humaine : changement d’occupation des sols causant la disparition locale d’espèces spécialistes de certains habitats, pollutions aux nitrates et aux biocides engendrant une recomposition des communautés, changements climatiques provoquant le déplacement des populations vers les pôles ou en altitude… Le cours décrira ces différents changements, tels que mesurés notamment en France et en Europe grâce aux programmes de sciences participatives. Il s’intéressera également au rôle possible des pollinisateurs et de leur déclin dans ces changements, et réciproquement aux conséquences des changements des communautés végétales en termes de disponibilité des ressources alimentaires pour les pollinisateurs.

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    [Musique] [Musique] bonjour à toutes et à tous merci de votre présence aujourd’hui nous allons continuer avec une séance sur les transformations en cours dans le monde vivant la semaine dernière on avait parlé des pollinisateurs aujourd’hui on va se concentrer sur les plantes mais bien sûr en continuant à parler de la

    Façon dont elles interagissent avec les pollinisateurs alors juste petit rappel de la semaine dernière donc le consensus actuellement c’est que les populations de pollinisateurs sont en train de diminuer parfois de façon massive avec des conséquences sur la structure des réseaux d’interaction qu’il forment avec les plantes et des conséquences pour

    L’efficacité de la pollinisation de ces plantes donc aujourd’hui nous allons discuter des conséquences pour la dynamique des populations de plantes et des assemblages d’espèces de plantes en allant un petit peu plus loin et en parlant aussi des mécanismes autres que les pollinisateurs qui sont responsables de changement dans ses

    Populations et ses communautés de plantes alors pour parler de ça on va parler de l’écologie des plantes et de leur niche écologique alors contrairement au polinisateur pour lequel les travaux qui caractérisent les variations au cours du temps sont relativement récents pour les plantes ça fait très très longtemps

    Qu’on étudie leur écologie et peut-être un peu plus récemment la façon dont elle change en fait ça fait plusieurs siècles qu’on étudie l’écologie des plantes et là j’ai pour mission d’essayer de vous résumer plusieurs siècles de recherches en quelques diapositives donc ça va être un petit peu frustrant pour moi

    Peut-être pour vous aussi il y a des nuances sur lequel je vais pas pouvoir m’apesantir mais quand on parle d’écologie des plantes il y a une différence majeure par rapport au pollinisateur c’est que en général les plantes sont immobiles ça veut pas dire qu’elles peuvent pas se déplacer elles

    Se déplacent sous forme de grain mais une fois que la plante s’est enracinée quelque part elle est contrainte par son environnement local et donc en terme d’écologie vous allez avoir un rôle très important des conditions environnemental local donc particulièrement le climat les propriétés du sol et une

    Chose qui va jouer sur la croissance des plantes de façon assez importante c’est la disponibilité en dioxyde de carbone qui est un élément central pour la production de matière organique par les plantes grâce à la photosynthèse en utilisant l’énergie lumineuse c’est un élément qui va jouer beaucoup dans les transformations

    Actuelles parce que sa concentration est en augmentation dans le l’atmosphère et ça va avoir des conséquences sur la façon dont les plantes sont capables de croître dont elles interagissent entre elles je vais pas pouvoir vous en parler aujourd’hui de ces effets là mais gardez en tête que cette augmentation du

    Dioxyde de carbone dans l’atmosphère ça a des conséquences sur la croissance des plantes et puis autre chose très importante il y a un rôle fort de la compétition entre individus de la même espèce et aussi entre espèces dans cette écologie des plantes en particulier la compétition pour la lumière donc qui est

    L’énergie de base pour le fonctionnement de ces plantes et puis aussi de la compétition pour tous les éléments que les les plantes se procurent dans le sol l’eau et divers éléments minéraux donc si on essaie de caractériser la niche écologique donc pour rappel hein la définition que j’utilise de cette niche écologique

    C’est l’ensemble des conditions qui permettre la croissance la survie la reproduction des individus pour les plantes va y avoir les mêmes grandes caractéristiques que pour les pollinisateurs mais agissant de façon différente donc les conditions météorologiques possiblement à des échelles spatial assez fine et Jonathan Lenoir qui donne le séminaire par la

    Suite nous en parlerons les conditions micrométéorologiques l’importance de l’ensoleillement et cette compétition pour la lumière vous allez avoir des espèces qui vont être adaptées à des conditions d’ensoleillement plus ou moins importantes dont certaines sont capables de pousser sous de la végétation par exemple les plantes de sous-bois cette niche écologique elle va

    Dépendre de la présence de ressources nutritive donc dans l’atmosphère le dioxyde de carbone et puis dans le sol elles vont pouvoir prélever un certain nombre d’éléments je vous en ai juste mis quelques-uns mais il y a une toute une liste d’éléments qui sont indispensables pour le métabolisme de ces

    Plantes et enfin cette niche écologique va dépendre de d’interaction avec d’autres espèces soit des espèces avec lequel elles vont avoir des bénéfices réciproques qu’on va appeler des espèces mutualistes donc bien sûr les pollinisateurs potentiellement d’autres espèces de plantes on va en reparler et puis quelque chose dont j’ai pas le

    Temps de vous parler non plus dans ces cours mais qui est vraiment central pour le la croissance des plantes ce sont des associations mutualistes avec des champignons ou avec des bactéries avec des champignons c’est ce qu’on appelle des structures qu’on appelle les micorises dont vous avez sûrement déjà entendu parler qui

    Permettent aux plantes d’aller explorer à travers le myélium du champignon des volumes de sol beaucoup plus importants qu’avec leur seul racine et la plupart des espèces de plantes en fait ne poussent pas sans sémicorise et puis vous pouvez aussi avoir des associations avec des bactéries qui sont capables de fixer

    L’azote qui est disponible sous forme gazeuse dans l’atmosphère et de favoriser ainsi la croissance des plantes en récupérant cet azote sous une forme qui est assimilable donc je n’en parle pas mais là il y a tout un champ de recherche très diversifié et puis parmi les autres types d’interaction très importantes

    Pour contrôler ces paramètres de croissance de survie de reproduction des interactions antagonistes donc de la compétition avec d’autres plantes de la prédation on va en reparler et des maladies donc le la niche écologique est d’autant plus favorable que vous avez beaucoup d’interactions mutualist peu d’interaction antagoniste maladie c’est

    Pareil j’ai malheureusement pas le temps de vous en parler je vous ai mis une illustration ici qui est en lien avec la pollinisation puisque il s’agit d’une espèce d’œillet donc vous remarquez peut-être que les étamines sont très très noires et en fait c’est une plante deillet qui est contaminée par un

    Champignon du genre microbotrium qui est un champignon qui se transmet par la pollinisation par les pollinisateur c’est un champignon qui est capable de croître à l’intérieur de la plante et de détourner le métabolisme de la plante pour sa propre reproduction et ce champignon produit ces sports à la

    Place du pollen dans les éétamines et c’est un champignon qui est aussi capable quand il contamine des espèces avec des sexes séparés mâles femel de transformer les fleurs femelles en fleurs mâles pour la production de ces sports et donc à ce titre c’est une maladie sexuellement transmissible des

    Plantes puisque elle est transmise par les biais de la reproduction sexu euh je vous conseille d’aller voir si vous êtes intéressé par le sujet les cours de Tatiana Girot qui a occupé cette chair il y a 2 ans et qui je pense a fait un cours spécifiquement sur ce

    Champignon voilà tous ces facteurs étant possiblement médiés par la capacité quand même de déplacement des plantes par l’intermédiaire de leur graines qui peut leur leur laisser une possibilité d’aller rechercher des conditions qui sont plus favorables alors pas de façon intentionnelle mais au moins de d’avoir une partie des graines qui trouve des

    Conditions plus favorables alors je vous illustre juste rapidem le l’importance des propriétés du sol là encore c’est quelque chose dans Leon pourra pas trop creuser et qui peut-être le la chose qui se transforme le moins actuellement vous avez notamment des préférences selon les espèces entre des espèces qui vont préférer des sols dit

    Acides avec des pH assez bas qu’on va appeler des espèces calcifuge ou des espèces acidophiles dans ces sols acides vous avez plusieurs caractéristiques qui font que certaines espèces peuvent pousser d’autres non et par exemple cette acidité rend le les ions aluminium très disponibles et pour certaines espèces c’est toxique et donc vous avez

    Des espèces qui ne peuvent pas pousser dans ces sols acides en revanche vous avez des espèces qui sont très spécialisés sur ces sols acides le chatéier en est unee vous avez ici une distribution des observations de châtaigner sur le la France donc à partir des données du Global biodiversity information facility et

    Vous voyez qu’il y a des zones de France où le châignier est très très peu présent et là c’est pas une absence de personnes qui sont aller observer c’est vraiment que l’espèce n’est pas présente et puis vous avez la cune dont on a déjà parlé plusieurs fois et inversement vous

    Avez des espèces qui préfèrent les sols calcaires donc on va appeler des espèces calcicoles ici les caractéristiques de ces sols calcaires font que le fer est moins disponible dans ces solsl et donc des espèces qui sont qui préfèrent les sols acides vont avoir des carences en

    Fer si on les fait pousser sur ces sols calcaires et vous avez ici quelques exemple d’espèces qui préfèrent ces sols calcaires ici l’orquiss pourpre donc vous avez la distribution et c’est pas complètement un miroir de la distribution du châtaignier mais vous avez quand même des zones comme les les

    Des zones avec des massifs anciens ici la Bretagne et le Massif central où l’espèce est complètement absente alors que vous avez plein de châigners dans ces zones sur le principe ça veut pas dire que ces espèces sont complètement incapables de pousser sur les sols dans lesquels elles sur lesquelles elles sont

    Pas adaptées mais elles sont pas du tout compétitives par rapport à d’autres espèces sur ces sols une illustration de l’importance de la compétition pour la lumière dans les dynamiques de ces communautés végétales c’est la notion de succession écologique c’est-à-dire la façon dont la végétation va se transformer au cours du temps

    Après une perturbation donc une perturbation c’est un événement qui affecte la masse de matière vivante à un endroit donné donc ça peut être un feu par exemple ça peut être une déforestation par des humains ou un certain nombre d’autres événement après une déforestation vous avez une série qui est relativement constante mais qui

    Peut avoir des variations depuis une situation vous avez du sol nu qui va commencer à être colonisé par des espèces qui sont capables de se reproduire assez rapidement donc ici des mousses et des herbesassé et qui vont progressivement être remplacé par des espèces qui sont de plus en plus

    Compétitives pour accéder à la lumière et qui en contrepartie en revanche ont des capacités de reproduction plus faible et donc jusqu’à arriver à un stade qu’on appelle le stade climax forestier qui est censé être l’état stable en l’absence de perturbation alors vous n’êtes pas sans savoir que même en l’absence des humains

    Il y a pas de la forêt partout sur la planète donc ce stade de climax il est relativement théorique et il il y a des endroits où il existe pas parce que il y a d’autres facteurs qui viennent jouer donc un facteur c’est possiblement quand il y a pas assez de ressources pour

    Installer des plantes de de cette tailleelin donc c’est typiquement le cas en milieu désertique où les ressources en eau ne sont pas suffisantes mais vous avez aussi ce rôle des perturbations qui vient euh contrôler le la dynamique de la végétation donc parmi les perturbations naturelles vous avez les feux euh qui

    Peuvent avoir des fréquences assez élevées y compris en l’absence de l’effet des humains et vous avez toute un champ de l’écologie qui qui s’appelle appelle l’écologie du feu et qui s’intéresse à des écosystèmes dans lequels le feu fait partie intégrante de la dynamique de l’écosystème à tel point

    Que vous pouvez avoir des espèces dont les graines ne peuvent pas germer si elles n’ont pas brûlé à un moment de leur vie et sur cette carte là vous avez une distribution de la fréquence attendue des feux en fonction de type de végétation et vous avez des situations

    Où la fréquence normale c’est un feu un endroit donné tous les 0 à 10 ans alors évidemment ça c’est la fréquence naturelle avec l’installation des humains dans les zones fortement densément peuplé on a plutôt eu tendance à contrôler les feux et on est actuellement dans une dynamique de long

    Terme où la végétation est plutôt plus importante dans les régions tempéré que ce qu’on aurait si on contrôlait pas les feux alors c’est pas quelque chose qui est évident parce que récemment avec le réchauffement climatique les feux sont de plus en plus fréquents mais malgré tout ils sont très contrôlés et donc on

    A plus de végétation que ce que on devrait avoir naturellement avec les feux et un autre type de perturbation au sens large qui influence la dynamique de la population ce sont l’influence des herbivores particulièrement les grands herbivores qui peuvent contrôler suffisamment la végétation pour empêcher l’installation de ce stade climatique donc de forêt

    Et par exemple on sait qu’en Afrique la présence de savanes donc des des zones avec surtout de la végétation herbassée et des arbres un peu plus isolé euh ces savanes elles sont apparues seulement il y a une vingtaine de millions d’années et on a pu montrer que elles sont apparues conjointement avec une

    Multiplication du nombre d’espèces dans le groupe des beau viidés en particulier donc c’est un groupe qui inclut notamment toutes les espèces de gazelle qui se ont eu des adaptations pour réussir à consommer des plantes y compris avec des très grosses épines et des toxines pour essayer de se défendre

    Contre les herbivores et donc ce sont ces grands herbivores qui ont permis le maintien de ces savanes et qui empêche cette dynamique jusque à à une situation complètement boisée euh en plus de ces ces perturbations vous pouvez avoir un effet de des stress de l’environnement sur le maintien de cette végétation et une

    Situation où la compétition devient relativement faible par rapport à un autre phénomène qu’on appelle la facilitation donc facilitation c’est quand vous avez une espèce ou plusieurs espèces qui favorisent la croissance la survie ou la reproduction d’autres espèces et cette facilitation alors il y en a un peu dans toutes les situations

    Mais son son rôle par rapport à la compétition est particulièrement important dans des milieux extrêmes en particulier les milieux arides ou les milieux très froids où vous pouvez vous retrouver avec des situations comme celle-ci où vous avez en général du sol nu là tout autour et puis vous avez des

    Massif de végétation dans lesquels vous pouvez avoir plusieurs espèces qui poussent les unes sur les autres etci vous avez au moins deux espèces différentes et ça c’est lié au fait que dans ces environnements très extrêmes les conditions sont ne sont pas favorables pour la germination des graines les plantules

    Soit se retrouvent dans des conditions trop froides soit trop sèches sauf là où il y a déjà de la végétation qui crée un M un microclimat favorable pour le développement de ces plantules et en fait dans les communautés de plantes vous avez un continuum entre de la

    Compétition et de la facilitation et le chaque type d’interaction va prendre le dessus en fonction des conditions donc ici vous avez encore de la compétition entre ces plantesl mais elle est beaucoup plus faible que le le fait de d’aller germer à côté de la végétation et ça peut créer des des phénomènes un

    Peu particuliers cette cette ce continuum entre compétition et facilitation dans le cas de formation végétale qu’on appelle de la brousse tigrée donc qu’on trouve dans les milieux assez arides vous avez en fait des bandes de végétation et si vous êtes dans une situation avec un petit peu de pente si

    Le sol est pas complètement plat vous avez un phénomène avec des zones de sol nu et qui va être du sol nu relativement tassé sur lequel le peu de précipitation va avoir tendance à ruisseler donc les EOS ruisselle le long de la pente en amont de cette bande de végétation vous

    Avez beaucoup d’eau la présence de racin fait que le sol est troué et que l’eau peut s’infiltrer dans le sol et donc vous avez une croissance de la végétation ici et puis en arrière de la bande ben la végétation absorbe l’eau qui ruisselle en amont et vous avez ici

    Du un manque d’eau ce qui fait que vous avez tendance à avoir un dépérissement de la végétation en arrière de la bande et donc ça ça crée une dynamique qui fait que les bandes poussent vers le l’avant Meur vers l’arrière et donc vous avez des bandes de végétation qui

    Remontent les pentes et qu’on peut observer dans certaines zones du Monde vous voyez ici ces bandes et si vous revenez à des intervalles de temps réguliers ben elles sont pas au même endroit elles remontent les pente jusqu’à atteindre le sommet voilà alors là c’était toute l’écologie végétale en 18 minutes

    Inutile de vous dire s’il y a des écologues végétals dans la salle ils doivent être très frustrés mais vous avez les grandes lignes qui vont nous permettre d’essayer de comprendre ce qui se passe à l’heure actuelle en terme de d’impact des changements globaux sur ces communautés végétales donc résumé de des principaux

    Mécanismes qui contrôlent cette niche écologique des plantes et à partir de ça il va y avoir des effets qui vont jouer sur la croissance la survie de la reproduction soit directement soit par l’intermédiaire de tous ces facteurs donc directement vous allez avoir des possiblement des mortalités augmentées par des pollutions donc typiquement

    L’utilisation d’herbicide peut avoir des effets importants on navait pas trop le cas pour les pollinisateurs mais pour les plantes vous avez des situations possibles de surexploitation donc des espèces typiquement des espèces d’arbres qui sont utilisés pour de la construction du bois de chauffage qui peuvent être exploité au-delà de leur capacité de

    Renouvellement et puis assez classiquement des effets des dérèglements climatiqu des effets de la destruction la fragmentation des habitats la façon dont ces habitats sont exploités même sils restent les mêmes et des effets de l’apparition ou de la disparition des espèces avec lesquelles les plantes vont interagir et un dernier

    Type de pollution dont je vais parler un pollution une pollution qui va affecter la composition des sols notamment des pollutions aux substances nutritives à l’azote et au phosphore donc c’est un peu ce dont on va parler dans la suite du cours essayer de comprendre comment ces différents meécanismes vont affecter les

    Populations de plantes et les assemblages d’espèces de plantes alors pour caractériser tout ça on a différentes approches possibles eu on peut simplement dans un premier temps essayer de caractériser comment est-ce que la masse totale de plantes change au cours du temps alors ça il y a plein de façons

    D’estimer la masse totale de la végétation on peut le faire avec des données de terrain en allant mesurer des volumes par exemple sur des trons d’arbl les feuilles les racines des arbres euh avoir la densité du bois et faire une estimation mais de plus en plus on a des

    Données de télédétection donc soit avec des outils qui sont aéroportés par des avions soit avec des données satellitaires c’est clairement pas ma spécialité donc je vais pas rentrer dans le détail mais l’idée étant que on arrive maintenant à identifier y compris depuis un satellite des arbres individuellement et avoir une estimation

    Euh déjà de la activité photosynthétique mais aussi potentiellement de la masse de végétation présente et puis on peut aller plus finement et essayer d’aller identifier les espèces alors dans certains cas on peut même identifier les espèces d’arbres avec ces données de télédétection mais pour aller identifier vraiment y compris les espèces de

    Petites plantes herbassées là il y a que le terrain qui fonctionne bien et euh des données de recouvrement donc quelle est la part de surface qui est occupée par chacune des espèces alors pour les pollinisateurs je vous avais parlé d’effondrement de la biomasse on est dans des situations où

    On a perdu une bonne partie de la matière vivante pour la végétation ça va être beaucoup moins le cas parce que vous avez cette dynamique de succession écologique où vous avez des espèces qui ont des taux de croissance très très rapides et dès qu’il y a une perturbation vous avez

    Tendance à avoir la végétation qui s’installe sauf quand même dans les situations arides où là on peut avoir des effondrements de la végétation donc on a cette situation où vous avez ce phénomène de interaction entre facilitation compétition ou dans ces milieux asséarides vous avez une structure assez forte de la végétation

    Avec des grosses touffes qui ont des conditions relativement favorables pour la croissance de nouveaux individus et puis de la végétation un peu plus dispersé et si il y a des perturbations qui viennent se mettre dessus donc par exemple lié à du surpaturage ou à des dérèglements climatiques qui font qu’il

    Y a une diminution des précipitations et bien ça diminue la quantité de matière végétale présente les interactions de facilitation diminuent ce qui fait que les plantes ont de moins en moins de facilité à germer et donc ça fait encore diminuer les interactions de facilitation et en fait progressivement

    La structure de la végétation se dégrade jusqu’à un seuil où on a un phénomène de basculement et on se retrouve dans des situations avec quasiment plus de végétation et un retour en arrière qui est très compliqué donc là c’est une situation où on peut avoir un effondrement de la

    Biomasse mais sinon dans les zones tempérées en tout cas on a toujours de la végétation qui est présente seulement on va le voir c’est de la végétation qui peut être assez différente de il y a quelques dizaines d’années ça veut pas dire qu’il y a pas d’effet des humains

    Sur la biomasse végétale et ça c’est quelqu quelque chose qui a été caractérisé par un indice qui s’appelle l’appropriation humaine de la production primaire nette donc la production primaire c’est la quantité de matière qui est produite par les végétaux et ça on sait calculer euh ce qu’on attend de cette production

    Primaire en l’absence de l’effet des humains on a des modèles qui permettent de dire à tel endroit connaissant le sol le climat la quantité de précipitation euh j’attends tel type de forêt avec telle quantité euh de de biomasse donc ça on peut le calculer et puis ensuite on peut regarder ce qui reste

    Effectivement comme matière végétale après euh récolte par les humains donc ce qu’il y a derrière là c’est euh des effets des humains euh par l’utilisation des terres donc typiquement dans nos régions on devrait avoir de la forêt à peu près partout on en a seulement sur

    25 % du territoire parce que on a installé l’agriculture et des villes dans la plupart du territoire et puis euh dans les zones agricoles et ben on récolte une bonne partie de la production végétale puisque il s’agit de nos cultures qu’on va consommer et puis on peut éventuellement aussi être

    Responsable d’une partie des feux et voilà ce que ça donne cette appropriation humaine de la production primaire nette ici vous avez une carte qui vous montre le pourcentage de la production attendue sans les humains qui est utilisé par les humains et donc vous voyez que dans certaines régions particulièrement densément peuplé et ben

    On atteint quasiment 100 % c’est-à-dire que les humains prélèvent 100 % de ce que les végétaux produisent et cette quantité là bah c’est quelque chose qui est pas disponible pour les autres espèces qui habituellement vivent dans la végétation et en consommant la végétation et vous peut-être vous remarquez aussi qu’il y a quelques

    Endroits où vous avez des valeurs négatives alors ça ça veut dire que que la production primaire végétale même après récolte par les humains elle est plus importante que ce qu’on attendrait dans des conditions dites naturelles et ces zones en bleu B ce sont souvent des zones arides même

    Exclusivement des zones arides où les humains ont installé de l’irrigation ce qui permet une meilleure croissance de la végétation que ce qu’on aurait en l’absence de notre présence ouais ça doit se dire alors si on va au-delà de juste les données de biomasse on peut caractériser les changements de

    La végétation en allant regarder l’identité des espèces présentes leur abondance et ça comme on sait qu’il y a un rôle très très fort de la compétition notamment la compétition entre espèces pour structurer ces communautés végétales ça fait longtemps que les écologues des des communautés végétales étudieent des assemblages d’espèces et pas des

    Espèces prises individuellement autant pour les animaux m on a beaucoup beaucoup de données avec une observation d’une espèce à un endroit donné à un moment donné mais on sait rien sur les autres espèces qui était autour autant pour les plantes ça fait vraiment très très longtemps que il y a des gens qui

    Vont regarder tout de suite qu’est-ce qu’on voit comme ensemble d’espèces de plantes à un endroit donné alors ça c’est fait avec différentes traditions en Europe et particulièrement en Europe de l’Est c’est une approche qui s’appelle la phytosociologie donc qui va étudier ce qu’on appelle des associations végétale une association végétale c’est

    Une unité un peu conceptuelle qui est censée représenter le la composition en espèce de plant dans un contexte donné c’est un outil qui est très utilisé par exemple au niveau de l’Union européenne pour définir les zones Natura 2000 qui sont des zones de protection elles sont définies sur la base de la

    Présence de certaines espèces mais aussi sur la base de la présence de C certaines associations végétales et l’autre tradition qui est plus une tradition du monde anglophone qu’on peut appeler l’écologie des communautés même si probablement la phytosociologie peut être incluse dans l’écologie des communautés va étudier des communautés végétales avec une

    Différence qui est que le ce ce modèle d’association végétale idéal est considéré comme n’existant pas et et avec l’idée que il y a d’autres mécanismes que juste des associations entre espèces qui vont jouer sur la composition d’un assemblage d’espèce à un endroit donné en particulier il y a

    Une partie qui peut être assez aléatoire euh voilà donc ces deux visions de l’écologie végétale un peu différent enfin ou des communautés végétales un peu différentes qui se traduisent aussi par des différences dans la façon dont les gens vont choisir les endroits qu’ils étudient en phytosociologie l’idée c’est de se concentrer sur des

    Milieux vraiment le plus naturel possible et donc il y a tendance à avoir un biais vers des endroits très préservés quand on va faire des suivis de communauté végétal en en écologie des communautés il y a plus une idée d’aller échantillonner l’ensemble du territoire pour avoir une vision de toute la

    Diversité poss possible de ces associations d’espèces mais dans tous les cas ces deux approches n fournissent des données sur quelles sont les espèces qui sont présentes ensemble à un endroit donné à un moment donné et donc on a des données largement disponible ça se fait de différentes façons soit par exemple

    En regardant un carré de végétation à un endroit donné soit en faisant ce qu’on appelle des transectes on met une ligne et puis on regarde toutes les espèces qui rentrent en contact avec cette ligne idéalement il faudrait que ces sites suivis ils soi distribués sur tout

    Le territoire pour avoir une bonne de la variabilité c’est pas toujours le cas notamment en phytosociologie mais quand on fait des échantillonnages complètement au hasard ben on peut tomber là-dessus c’est-à-dire on a un quadrat qui tombe sur un caillou pas très pratique pour étudier la végétation

    Cela dit c’est quand même bon ici c’est dans une zone naturelle c’est quand même intéressant de savoir quand un quadrat tombe sur un parking que à cet endroit-là il y a pas de végétation et c’est un problème des suivis actuels de pas de tous les suivis

    Mais de pas mal de suivis qui est que quand vous avez un site qui est perturbé par exemple parce qu’on a construit un parking dessus ben on sort ce site du suivi au lieu de dire maintenant il y a zéro plante ici on l’oublie on considère qu’il est plus valable et donc on

    Sous-estime énormément les transformations de la végétation en ne conservant que les sites pour lequels la végétation n’est pas trop altéré alors à partir de ces données on peut caractériser plein de choses et ça en fait on en a déjà parlé dans les cours précédents on peut regarder s’il y

    A des disparitions d’espèces à l’échelle mondiale et ça chez les plantes comme dans tous les autres groupes il y en a eu donc ces disparitions elles vont résulter beaucoup de déforestation et aussi de l’exploitation de certaines espèces donc là les chiffres sont un petit peu variables j’ai trouvé tout

    Depuis 129 espèces disparues à l’échelle mondiale jusqu’à 459 un exemple ici de probablement la seule espèce qui est disparue en France métropolitaine qui est la violette ou la pensée de cri alors qui était une espèce très très localisée dans Lyonne sur la commune de CR un endroit dans le monde

    Et c’est une espèce qui a disparu dans les années 1930 pour plusieurs raisons a priori donc c’est une espèce qui bien les cotaucalcaes il y a à la fois le milieu qui a tendance à se refermer c’est-à-dire avec de plus en plus de forêt une exploitation d’une carrière à

    L’endroit où elle était et puis les botanistes qui sont venus la récolter pour avoir cet exemplaire dans l’or RB voilà en plus de ça beaucoup d’autres espèces sont menacées on va en reparler ici je vous ai mis un extrait d’un article du Monde qui date d’il y a

    Quelques jours sur une espèce de d’arbre en Amazonie le chiwawako qui semble être menacé d’extinction du fait de son exploitation comme un bois de qualité alors chez les plantes contrairement aux animaux il y a un phénomène qui peut un petit peu contrecarré cette disparition d’espèces c’est que on on observe aussi à une

    Échelle de temps humaine des apparitions d’espèces et ces apparitions d’espèces elles sont liées au fait que les plantes font beaucoup de spéciation ce qu’on appelle par hybridation donc deux espèces différentes ici je vous ai mis un exemple avec deux espèces qui sont introduites en Grande-Bretagne mulus L

    Us imulus gutatus qui sont croisé et quand elles se croisent elles ont pas le même génome elles ont pas le même nombre de chromosomes ça donne des descendants qui sont stériles mais il peut se passer des erreurs au moment de la production des cellules sexuelles chez ces descendants

    Stériles qui font que l’ensemble de des chromosomes de ces individus stériles est multiplié par de on appelle ça de la polyploïdisation et en multipliant l’ensemble des des chromosomes par deux et ben ça règle les problèmes de stérilité qui étaaiit lié au fait que c’était dur de séparer les les

    Chromosomes au moment de la production des cellules sexuelles et ça ça fait une nouvelle espèce parce qu’elle a pas le même génome que les deux parents donc elle peut pas se croiser avec les deux parents et donc en Angleterre vous avez une nouvelle espèce qui est apparue

    Alors il y a déjà quelques centaines d’années qui s’appelle Mimulus péregrinus euh qui est distinct donc de ces deux parents et chez les plantes les hybrides la barrière d’espèces elle est vraiment pas aussi stricte que chez les animaux ça arrive très très souvent et ça arrive d’autant plus que les humains

    Transportent les plantes un peu partout dans le monde donc vous avez de plus en plus d’opportunités de ces hybridations qui peuvent donner naissance à de nouvelles espèces et donc il y a quelques années là il y a un article qui estimait que juste pour la Grande-Bretagne depuis 1700 il y avait 8

    Ou nouvelles espèces qui étaient apparus et que si on calculait un taux de spéciation en prenant toutes les espèces de grandbretagne et qu’on extrapolait à l’échelle du du monde entier et bien ça faisait des taux d’apparition d’espèces qui étaient au moins 10 voire 100 fois plus élevé que le taux normal

    D’apparition d’espèces donc là cette hauteur là ce qui propose c’est que en fait on a un mécanisme qui peut un peu contrecarrer les extinctions qui sont liées aux activités humaines les activités humaines aussi permettent de produire de nouvelles espèces alors ça c’est très très discuté évidemment donc d’une part les espèces qui sont

    Produites sont des espèces qui sont assez proches des des espèces parentes peut-être qu’elles n’ont pas une durée de vie très très grande et puis donc le bilan net là il est encore à certain ça fait l’objet de discussion mais potentiellement on sait que le le nombre d’extinctions actuel et est juste le début

    De un grand nombre possible ici je vous ai mis la classification de la liste rouge des plantes menacées où vous avez dans la catégorie en danger critique d’extinction en danger ou vulnérabl un bon tiers des espèces de plantes pour lequell on a pu faire cette évaluation donc potentiellement un peu

    De compensation des des extinctions mais beaucoup d’extinctions à venir donc ça c’était à l’échelle mondiale si on regarde ce qui se passe maintenant à l’échelle une échelle plus régionale donc par par exemple une partie d’un continent un pays on se trouve dans une dynamique avec plutôt une augmentation

    Du nombre d’espèces de plantes que vous avez ici représenté sur ces graphiques qui vous montre pour les îles océaniques et pour des continents donc aux États-Unis en Europe le nombre d’espèces initiales avant que les humains a commencé à faire circuler les espèces largement et le nombre d’espèces actuel là c’est la

    Ligne où il se passe rien il y a pas de changement et quand on est au-dessus de la ligne ça veut dire que actuellement il y a plus d’espèces que de façon historique et donc dans quasiment tous les cas on a plus d’espèces dans une zone donnée que par

    Le passé du fait de ces introductions d’espèces par les activités humaines et potentiellement ces apparitions de nouvelles espèces mais ça reste quand même assez faible donc c’est une augmentation mais ce qu’il faut voir c’est que les espèces qui sont déplacées et qui arrivent à s’installer dans de nouvelles R région

    Ce sont assez souvent les mêmes et on a un phénomène qu’on appelle d’homogénéisation des communautés végétales qu’on peut caractériser comme ça imaginons que vous avez trois régions qui historiquement sont bien différenciées les unes des autres ici chaque forme couleur c’est une espèce différente si vous avez des disparitions

    D’espèces et des arrivées d’espèces mais toujours les mêmes ici les espèces en violet ont été introduites et sont installées un peu partout bien vous vous retrouvez dans une situation où il y a plus d’espèces qu’avant mais en revanche les différentes régions se ressemblent de plus en

    Plus et je vous ai mis deux exemples de ces espèces qui sont considérées comme envahissantes au niveau mondial donc ici le lantanier qui est originaire d’Amérique et qui maintenant est installé à peu près partout dans le monde et la salcerire commune qui est originaire d’Europe et qui est installée

    Aussi à peu près partout dans dernier niveau d’organisation donc ce qui se passe à une échelle locale quand on regarde les un assemblage d’espèces de plant sur quelques mètres carrés et ben là les changements sont assez variables vous pouvez avoir des situations avec des diminutions de nombre d’espèces de plantes et d’autres

    Avec des augmentations donc ici je vous ai mis une publication récente qui sur une étude qui a été faite en Allemagne à partir d’un siècle de suivi donc là ce sont des des sites typiquement des carrés pour lequel il y a eu au moins deux moments dans le temps

    Où exactement le même site a été observé donc vous avez beaucoup d’informations hein plus de 7700 sites et les la durée couvre un siècle de l’histoire de de la végétation en Allemagne donc probablement vous ne pouvez rien lire sur ce graphique mais c’est pas grave je

    Vais vous faire un un résumé ce qu’il faut voir donc ici c’est le le soit la diminution du recouvrement pour chaque espèce chaque barre c’est une espèce soit au contraire ici vous avez des espèces qui augmente en recouvrement le message là c’est qu’on est dans une

    Situation où il y a plus d’espèces qui sont en train de diminuer que d’espèces qui augmentent et les espèces qui diminuent qui augmentent ont des caractéristiques partagé donc les espèces qui sont en train de diminuer sont souvent plus souvent des espèces indigènes des spécialistes soit des prairies soit des TER cultié soit des

    Tourbières alors que les espèces en augmentation ce sont plus souvent des espèces introduites et des spécialistes des forêt alors en Europe c’est assez en lien avec le fait que la couverture forestière est en train de réaugmenter et deux façons général pas seulement pour cette étude en Allemagne mais quand

    On fait une synthèse un petit peu de toutes les études qui caractérisent les changements de végétation les espèces qui augmentent sont plutôt les espèces à grande air de distribution des espèces dit thermophile donc qui préfèrent des températures élevées des espèces nitrophiles qui aiment bien les sols riches en azote et des espèces moins

    Dépendantes des pollinisateurs ça on va en reparler et donc inversement les espèces qui diminuent ben c’est celles qui ont des petites aires de distribution qui n’aiment pas les température élevée et cetera et donc on peut faire une synthèse de ces transformations de la végétation à différents niveaux SP de d’organisation

    Spatiale donc depuis le niveau mondial jusqu’au niveau local et ce qu’on voit c’est que donc ici vous êtes dans une situation de diminution de nombre d’espèces ou d’augmentation au niveau local il peut se passer plein de choses et par exemple vous noterez peut-être que le dérèglement climatique

    En général ça fait plutôt augmenter les espèces et ça c’est particulièrement le cas par exemple dans les zones de montagne vous avez plein d’espèces qui sont en train de monter en altitude et les espèces qui étaient présentes aux altitud élevé sont pas ont pas encore disparu donc localement les les nombres

    D’espèces augmentent en revanche quand vous avez de la déforestation pour installer l’agriculture ou de la ville là vous avez un effet très négatif sur le nombre d’espèces localement au niveau régional vous avez ces colonisations par des espèces introduites qui font augmenter la richesse le nombre d’espèces mais avec ce phénomène d’homogénisation

    Biotique c’est un peu tout le temps les mêmes et puis au niveau mondial probablement beaucoup plus d’extinction que d’apparition de nouvelles espèces et donc dans la suite du cours on va un petit peu aller regarder plus en détail quels sont les mécanismes qui influencent ces changements locaux de la

    Flore sur lequel on est passé assez vite donc il y en a plusieurs euh un dont on n’ pas parlé c’est l’effet des grands herbivores donc je vous ai dit les grands herbivores il ils peuvent moduler la végétation fortement et il se trouve que dans certains cas leur abondance est

    En train de changer du fait de l’impact des humains et cet effet des grands herb viivants il peut être illustré dans une étude qui a été faite il y a une vingtaine d’années déjà dans Wisconsin donc où les chercheurs ont réussi à refaire des suivis de la végétation à 50

    Ans d’intervalle en en repartant des carnets d’un botaniste et ils ont regardé comment le nombre d’espèces variait sur des zones de 20 m² et de façon assez peu surprenante ils ont constater que en moyenne les ces zones de 20 m Carr avaient perdu 15 % d’espèces sur la période mais de façon

    Plus surprenante ils ont constaté que dans les zones protégées le le nombre d’espèces avait diminué de 60 % sur la même période et ça c’est quelque chose qu’on peut visualiser ici pour deux groupes de plantes donc des plantes qui sont pollinisées par des insectes et des plantes dont les fruits sont dispersés

    Par les animaux vous avez ici un indice de la dimin diution du nombre d’espèces plus la valeur est élevée plus ça diminue et vous avez une situation là dans les aires protégées où vraiment les espèces elles diminuent massivement et vous voyez qu’il y a deux couleurs ici

    Du gris et du blanc et ces deux couleurs ça caractérise les zones où il y a soit de la chasse en blanc soit pas de chasse et ce qui se passe dans ces zones là les aires protégé sans chasseurs et ben c’est des zones où les grands herbivores

    Et ici c’est le SER de Virg peuvent déployer des populations sans aucun problème et donc vous avez des très très fortes densités de ce CERN de Virginie qui ont des effets massifs sur la végétation et particulièrement sur ces plantes pollinisées par les insectes ou avec des les fruits dispersés par les

    Animaux parce que ce sont soit des plantes qui ont des fruits qui sont appétants pour ces animaux ou des fleurs qui sont très visibles parce que attractives pour les insectes et qui sont aussi plus facilement repéré par ces seres donc cette disparition des carnivores on va inclure les chasseurs

    Dans les carnivores qui régulent la population d’herbivores bah ça a un impact sur la végétation on appelle ça en cascade le fait qu’il y ait ou pas des carnivores ça a des effets sur la végétation qui passe par les herbivores euh c’est pas quelque chose qu’ils ont

    Étudieré mais le fait que les herbivores préfèrent ces plantes avec des fleurs très visibles qui sont pollinisées par les insectes ben on peut imaginer que ça a des conséquences pour les pollinisateurs moins de ressources disponibles pour ces pollinisateurs autre mécanisme très important de changement de la végétation c’est des phénomènes qu’on appelle

    Derophisation des écosystèmes donc une situation où les ressources nutritives sont disponibles en abondance ici vous avez une carte des dépôts d’azote à l’échelle mondiale euh donc je vous en avais parlé la dernière fois hein vous avez des le dioxyde d’azote qui est produit par la combustion notamment des moteurs des voitures mais

    Aussi par l’industrie qui peut réagir avec l’azote se transformer en nitrate et ensuite être déposé plus vous avez les apports par l’agriculture euh vous avez le taux de base là et vous voyez que on est jusqu’à 100 fois plus dans certaines régions ça on sait que ça a

    Des effets variaes cette augmentation de la concentration en nitrate dans dans les pour la végétation mais en particulier en prérie tempéré on sait que ça a des effets très très négatifs sur le nombre d’espèces ici vous avez une vieille expérience qui date des années 80 ou sur des petite prairie

    Expérimental ils ont regardé ce qui se passe dans une zone des prairies contrôle où il y a pas d’ajout d’azote ou dans des prairies avec de plus en plus d’ajout d’azote et on part avec au début en 1982 une douzaine d’espèces et en 1985 3 ans plus tard il y a toujours

    Une douzaine d’espèces dans la prairie contrôle il y en a plus que quatre dans les prairies avec beaucoup d’apport d’azote donc je passe rapidement sur les mécanismes ils sont un petit peu discutés mais possiblement il y a un effet toxique de une trop forte concentration en azote pour plein

    D’espèces et ça ça a des conséquences aussi pour les interactions entre les plantes et les pollinisateurs parce qu’il se trouve que de la même manière que vous avez des plantes qui donc qui préfèrent des situations avec beaucoup d’azote ou au contraire avec très peu d’azote et ben vous avez des

    Pollinisateurs qui vont soit préférer aller visiter des fleurs qui aiment beaucoup l’azote ou avoir des larves qui consomment des fleurs qui aiment beaucoup l’azote et inversement pour les situations sans azote et donc là il y a une étude qui a été faite aux Pays-Bas sur 80 ans qu’on regardit le les

    Changements de nombre d’espèces pour ces différents groupes de pollinisateurs et qu’on constatait que les groupes de pollinisateurs qui préféraent des espèces qui n’aiment pas trop les milieux azotés étaient en diminution plus forte et en plus avec un effet retard c’est-à-dire que si on arrête les apports azotés on peut voir un effet sur

    Les communautés végétales qui se reconstituent mais ces effets ne se détecte pas encore sur les communautés de pollinisateurs et puis un mécanisme très important qui va jouer sur les communautés de plantes ce sont l’ensemble des des règlements climatiques qui vont jouer sur le la distribution de la niche climatique donc

    Qui est une des composantes de la niche écologique qui est l’ensemble des conditions climatique qui permettent la croissance la survie et la reproduction des individus donc ici une illustration avec les conditions de précipitation les conditions de température cette espèce là quand il fait moyennement chaud et

    Qui a un peu de précip ation elle arrive à survivre dans la totalité d’écart et puis quand on s’éloigne de ces conditions idéales la mortalité augmente jusqu’à des situations où les individus ne peuvent plus survivre du tout et ça ces situations là ben on peut les rencontrer notamment avec le

    Réchauffement climatique en cours et en particulier au moment de la canicule de 2019 là où les températures à l’ombre ont dépassé 47°gr dans certaines régions de France les pieds de vigne les feuilles de vigne ont littéralement cuit dans la journée du fait de ces températures trop élevées donc ça c’est

    Une photo libre de droit qui vous montre plutôt une feuille de vigne au moment de l’automne mais si vous faites une recherche sur internet vigne canicule vous verrez à quoi ça ressemble une vigne qui a dépassé son seuil de tolérance thermique donc c dérèglements climatiques qu’est-ce qu’ils font ils

    Font que euh les espèces vont rencontrer de plus en plus souvent ou les individus des conditions qui sortent de leur gamme de tolérance donc typiquement la vigne qui cuit et puis aussi les conditions qui sont favorables pour le développement d’une espèce vont se déplacer dans l’espace ici vous avez une

    Carte de la température moyenne en France plus ou moins actuellement et différentes projections à différentes dates dans un scénario pas optimiste du tout qui est le scénario sans politique climatique vous voyez qu’une espèce qui vit bien dans la zone vert là où il fait entre 6 et 8°gr en moyenne sur toute

    L’année et ben d’ici 2050 et encore pire en 2100 en France elle aura plus vraiment d’endroit où elle peut habiter sauf à aller vraiment au sommet des montagnes donc face à ces changements climatiques il y a plusieurs réponses possibles de la végétation et des êtres vivants en général hein soit les

    Populations peuvent se déplacer au quelquun on va avoir un changement possible de la distribution dans l’espace pour essayer de suivre les conditions climatiques qui sont favorables si les populations ne peuvent pas se déplacer potentiellement elles peuvent peut-être se maintenir dans des nouvelles conditions ça c’est un phénomène qu’on appelle l’adaptation

    Donc une modification des caractéristiques des individus qui leur permettent de se maintenir dans des nouvelles conditions et ça peut se passer de deux façons différentes soit avec un changement génétique dans la composition la population et ça c’est par exemple le phénomène qui a permis au mamouth de s’adapter à un

    Refroidissement du climat chez l’ancêtre commun entre le mamouth et les éléphants probablement vous aviez des poils relativement rares et puis vous avez des mutations qui sont apparues qu’on conférait un individu des poils un petit peu plus longs qui lui permettait de mieux résister aux températures en diminution donc cet individu là mieux

    Survécu il s’est mieux reproduit ce qui a fait qu’il y avait plus d’individus avec des poils plus longs dans la population et ainsi de suite jusqu’à obtenir le mamouth laineux avec des poils très très longs mais il y a une autre façon de s’adapter c’est avec un phénomène qu’on appelle de la plasticité

    Là il y a pas de changement génétique mais des changements de caractère qui sont juste dû à un effet de l’environnement et une illustration de ça c’est cette photo d’un coyote c’est exactement le même individu mais en été et en hiver et en hiver il a le poil

    Beaucoup plus dru qu’en été c’est une adaptation qui lui permet de se maintenir au chaud en hiver il y a pas de modification génétique c’est strictement le même individu si vous avez un chat ou un chien vous avez aussi pu constater que le poil d’été le poil d’hiver c’est pas

    Pareil ben dans les populations naturel les deux sont possibles et si il y a pas de déplacement et pas de maintien de modification pour se maintenir dans les nouvelles conditions ben on va avoir des disparitions locales des populations et donc un rétrécissement de l’air de répartition alors qu’en est-il sur les

    Déplacements là je vais passer très très vite parce que Jonathan Lenoir va vous en parler on sait que les plantes peuvent se déplacer mais quand même elles sont pas très efficaces et notamment elles se déplacent surtout dans les montagnes parce que dans les montagnes il y a moins de déplacement à

    Faire pour retrouver des températures un peu plus clémentes et dans les plaines elles ont du mal à suivre ce qui fait que potentiellement on peut avoir des décalages entre les plantes et leurs pollinisateurs ici une étude qui a été faite en Allemagne sur plusieurs sites de prairies dans les Alpes donc en

    Montagne sur 10 ans ils ont étudié plein d’espèces de papillons et les espèces de plantes hautes sur lequel les chenilles peuvent se nourrir et ils ont regardé sur les 10 ans à quel point est-ce que les populations de ces différentes espèces cé déplacé en altitude et ce

    Qu’ils ont constaté c’est que il y a beaucoup beaucoup d’espèces de papillon qui avaient remonté en altitude donc en moyenne sur 10 ans plus 80 m alors que chez les plantes bah c’est beaucoup moins le cas il y a que quelques espèces qui se sont déplacées et pardon en

    Moyenne elles sont remontées de seulement 7 m donc on a un décalage qui s’installe entre les plantes et leurs [Musique] pollinisateur alors dans les cas où les déplacements ne sont pas possibles il est envisageable d’avoir une adaptation donc un changement de certaines caractéristiques qui permet de maintenir le fonctionnement des individus même

    Avec des nouvelles conditions et chez les plant un phénomène très très généralisé c’est un phénomène d’avancement de la floraison donc des reproductions qui sont de plus en plus précoces avec l’augmentation des températures ici vous avez un indicateur qui est utilisé par l’Observatoire national de la biodiversité qui est la

    Date des vendanges dans différentes régions viticoles et ici vous voyez par exemple que en moyenne vous avez une vendange qui est 18 jours plutôt que à la fin des années 80 et en Alsace ça va jusqu’à quasiment un mois plusut tôt en une trentaine ou une quarantaine

    D’années mais il y a plein plein plein d’autres études qui ont montré que c’est quelque chose de très gén chez les plantes une floraison plus précoce et ici c’est un graphique qui vous résume l’ensemble des données disponibles c’était en 2015 ça c’est la distribution du nombre de jours de décalage euh par décennie

    Donc c’est vous avez plutôt une floraison avancée donc jusqu’à 8 jours tous les 10 ans pour certaines espèces de plantes et vous avez quelques situations avec des retards qui sont un peu plus surprenantes mais ces situations elles s’expliquent par le fait que vous avez des plantes qui ont ce qu’on appelle

    Besoin de vernalisation c’est-à-dire que pour que la fleur les fleurs soient produites et s’ouvr il faut que la plante est connue un certain nombre de jours de froid plus ou moins froid et avec les températures qui se réchauffe ben ces nombres de jours de froid ell

    Les ont pas forcément et en fait ça ça retarde la floraison même chose que pour les déplacements on peut avoir des décalages entre les plantes et leurs pollinisateur donc la semaine dernière je vous avais montré une situation où les dates d’activité des pollinisateurs étaient de plus en

    Plus précoces avec le temps et ben ça il y a des études qui regardent comment est-ce que les dates d’avancement des plantes sont sur la même vitesse ou pas que les pollinisateurs souvent on trouve des avancements qui sont relativement comparables mais on a des situations où on a des décalages aussi dans les

    Moments d’activité donc ici une étude au Japon sur cette petite espèce qui est relativement précoce dans sa floraison et il se trouve que la date de floraison de cette espèce elle dépend du moment où la neige a disparu à partir du moment où la neige a disparu et en fonction de la

    Température va y avoir un certain nombre de jours avant l’ouverture des fleurs et cette plante elle est pollinisée par des bourdons pour lequel la période d’activité ne dépend pas de la couverture neigeuse mais dépend du moment où le la température du sol dans lequel ils sont réfugiés pour l’hiver dépasse

    6°gr et donc vous voyez que ici vous avez les la date de floraison ou d’émergence des bourgeons en fonction de la date de la fondte des neiges pour la plante vous avez quelque chose qui est assez fortement relié à la date de la fonte des neiges mais pour les bourdons

    Ben c’est un peu moins relié et si les neiges font très préc préocément les la fleur fleurit précocément les bourdons arrivent plus tardivement et donc on a des jours de décalage qui sont d’autant plus importants que vous avez des différences de dans date de fonde des neiges et ces

    Différences se traduisent par des effets sur la production de graines donc fond des neiges très précoces beaucoup de décalage et pas beaucoup de graines pour la plante alors il me reste plus be beaucoup de temps donc je passe vite là-dessus c’est possible aussi d’avoir des adaptations donc des des adaptations

    Au sens évolution donc des changements génétiques qui font que les plantes sont capables de se développer dans des nouvelles conditions climatiques je je vous donne pas des exemple mais résistance à la sécheresse ou au contraire moins bonne résistance au gel puisque il y a de moins en moins

    De jours de gel une question c’est est-ce que ces changements sont suffisants pour maintenir les populations face à un changement du climat la réponse est plutôt non donc ça c’est une étude à laquelle j’ai participé qui montre que les plantes qui n’arrivent pas à se déplacer assez vite

    Pour suivre les changements du climat sont plutôt des plantes qui sont actuellement en déclin par rapport aux plantes qui arrivent à suivre les changements du climat donc on est dans une situation où les populations de plantes arrivent un petit peu à se déplacer arrivent à s’adapter à des nouvelles conditions mais les

    Changements sont insuffisants et de toute façon même quand elles changent ça transforme les communautés de plantes et donc je termine avec les conséquences pour leurs interactions avec les polinisateurs et la chose dont on n’a pas parlé c’est le rôle de la disparition des pollinisateurs dans le leschangement de la flore actuellement

    Alors ça c’est quelque chose qu’on a pu mettre en évidence avec un programme de sciences participatives qui s’appelle vigiflore donc qui fait appel à des botanistes euh bénévole mais très compétent parce que capable de reconnaître toutes les espèces de plantes y compris quand elles sont pas en fleur et vous avez ici la

    Distribution des sites qui ont été suivis par ces botanistes nous en avons un dans la salle d’ailleurs et ça permet d’avoir des informations sur le l’identité des espèces de plantes présentes leur abondance et de calculer des tendances au cours du temps pour plein d’espèces suffisamment communes donc ici on a des

    Variations cours du temps pour plus de 500 espèces et ce qu’on peut montrer c’est que la façon dont ces espèces changeent au cours du temps et relié avec leur dépendance au pollinisateur ce graphique qui vous montre les tendances au cours du temps dans l’abondance ici vous avez des

    Espèces qui augmentent là des espèces qui diminuent en fonction de à quel point les espèces sont dépendantes des pollinisateurs et les espèces qui sont les plus dépendantes des pollinisateurs diminuent plus en moyenne que les espèces qui sont pas dépendantes et ça c’est quelque chose qui a été observé

    Aussi dans un autre programme au Danemark donc qui s’intéressait aux habitats de type pelouse ou prairie et qu’on peut montrer que en terme de nombre d’espèces les espèces qui sont pollinisées par les insectes disparaissent plus vite que les espèces qui sont pas pollinisées par les insectes de ce point de vue des

    Pollinisateurs vous avez aussi une évolution donc les deux exemples précédents c’était des changements en terme de composition des assemblages d’espèces il y a des espèces dépendantes des polinisateurs qui ont plus tendance à disparaître que celles qui sont pas dépendantes mais vous avez aussi une évolution au sens modification

    Génétique qui face où les fleurs enfin les plantes à à fleur faceent à la disparition des pollinisateurs on avoir tendance à évoluer pour produire des fleurs plus petites qui sont plus capables de s’autoé fcondé de se reproduire avec elle-même et qui produisent moins de nectar donc ça c’était quelque chose que j’avais étudié

    Avec la modélisation mathématique il y a déjà une vingtaine d’années mais qui a été démontré expérimentalement sur des plantes en ser pour lesquelles on supprime les les pollinisateur et au bout de quelques générations ces plantes se mettent à produire des fleurs plus petites et avec moins de nectar et qui font plus

    D’autofécondation et puis encore plus récemment ça a été démontré dans des populations naturelles en allant rechercher des graines de population de pensé Deschamps qui avaient une une qui qui avait été stocké pendant une trentaine d’années et en faisant pousser ces graines et en comparant les graines d’il a 30 ans aux

    Graines des populations actuelles et les chercheurs là montrent que les fleurs sont plus petites elles sont moins colorées elles ont moins de hectar moins de parfum elles font plus d’autofécondation donc ça c’est euh quelque chose de d’assez important potentiellement on est dans une dynamique où on a une modification des ressources qui sont

    Disponibles pour les pollinisateur ici une étude qui a été faite en Grande-Bretagne par Mathilde Baude présente dans la salle également pour caractériser quels sont les habitats et les espèces qui fournissent du nectare pour les insectes pollinisateurs et parmi les espèces les plus importantes en Grande-Bretagne vous

    Avez le trèfle rampant et puis en encore une fois la calune donc ça ça dépend à la fois de la quantité de nectar que produit un individu mais aussi de l’abondance de l’espèce en général et vous avez ici par exemple les préré amélioré qui sont une source de nectar très importante et

    C’est possible de d’avoir une cartographie de la disponibilité en hectare au cours de l’année ici pour la Grande-Bretagne et donc se pose la question de avec les changements actuel de la composition de la flore est-ce que la quantité de ressources disponibles pour les polisation est en train de

    Changer donc ça il y a quelques études qui commencent à le suggérer donc par exemple une étude ici en Allemagne à partir de cartographie d’habitat à différents moments donc à une trentaine d’années d’intervalle qui montre que déjà on a un changement dans la couleur des fleurs présentes on a de moins en

    Moins de fleurs bleu et de fleurs rouges et plus de plus en plus de fleurs vertes et puis le fait que les communautés végétales produisent moins de nectar récemment par rapport à la période ancienne donc c’est subtile comme différence mais c’est significatif au sens statistique et euh

    C’est un changement qui est en train de s’amorcer et là c’est des travaux qui sont en cours pour essayer de mieux quantifier ces changements notamment à partir du suivi vigiflore donc caractériser les conséquences des changements composition de la flore en terme de ressources disponibles pour les pollinisateurs à la

    Fois en hectare mais aussi en pollen et donc on est dans une situation où euh il y a un cercle infernal qui est s’est mis en place on a beaucoup d’éléments pour le montrer moins moins moins de polinisateur une moins bonne pollinisation donc soit moins de plantes qui produisent des fleurs avec des

    Ressources pour les pollinisateurs soit une sélection de population avec des fleurs plus petites et moins riches en hectare ce qui fait moins de ressources pour les pollinisateurs et donc moins de pollinisateur et tout ça se traduisant par une disparition rapide des pollinisateurs potentiellement rapide de ces plantes dépendantes des

    Pollinisateurs et pour celles qui font l’autofécondation moins de diversité génétique et donc moins de capacité à évoluer face à des changements de l’environnement un phénomène dont j’ai parlé la semaine dernière on a on observe ces extinctions conjointes entre des plantes et les polinisateurs dont elles dépendent et donc pour

    Conclure on a ce cercle infernal qui s’est mise en place et on a créé un déséquilibre qui a conséquence pour l’ensemble du vivant parce que les plantes sont à la base des chaînes alimentaires et en particulier pour nous les humains et donc la semaine prochaine on parlera de l’importance de la pollonisation pour

    L’agriculture et donc on a besoin maintenant de mettre en place des transformations majeures dans le monde mode de fonctionnement de nos sociétés pour essayer de préserver ces interactions écologiques et ça fera l’objet du dernier cours merci beaucoup pour votre attention [Musique]

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