Sens public est une émission quotidienne de débats sur Public Sénat, animée par Thomas Hugues, du lundi au jeudi de 18 heures à 19h30.

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    Sens public spécial 60e Salon International de l’Agriculture 2e thème de débat autour du partage de l’eau dans de nombreuses régions françaises il faut s’adapter à des situations de sécheresse de plus en plus critique exemple dans les Pyrénées Orientales avec ce cultivateur d’abricot désespéré face à l’absence de pluie c’est un reportage signé Fabien

    RER c’est sec c’est la poussière il y a rien Joseph Sirac ne reconnaît plus sa plantation une dizaine d’hectares d’abricotier à rivesalt transformé en paysage désertique l’arboriculteur redoute une catastrophe économique les bourgeons sont pratiquement à l’arrêt quoi temps en temps il y a une petite

    Fleur un arbre comme ça il a pas d’eau depuis ça fait 10 mois qu’il a pas une goutte d’eau quoi et donc on ne sait pas qu’est-ce qui va se passer le verger de Joseph CAC est raccordé à un réseau d’irrigation désespérément sec système sous pression qui est mis en pression

    Par une station qui se trouve à peu près à 300 m d’ici elle tirait de laaglie et laaglie a un an et demi qu’elle est à sec la GLI est l’un des principaux cours d’eau du département des Pyrénées Orientales à sec elle a cessé d’alimenter la réserve du barrage de

    Caramani dont dépendent les vergers de Joseph CAC mais aussi la fourniture en eau potable de six communes situées en naal c’est un barrage qui est normalement rempli à cette période à 20 million de mè CB et aujourd’hui on est à peu près à 6,5 million de mè CB donc on

    A même pas un tiers du barrage qui est rempli c’est dû au fait que ça fait maintenant plus de 2 ans qu’on a pas de pluie il va donc falloir s’adapter prévient cet élu du département il y a aussi une transition agroécologique à mettre en œuvre c’estàdire qu’il faut

    Aider le monde de paysan à une autre pratique agricole par exemple avec de l’agroécologie de l’agroresterie une démarche que défend notamment cet éleveur dans les montagnes du conflan au pied du Pic du Canigou Olivier Prad sélève des brebis il alimente en eau sa bergerie et sa maison grâce à cette

    Petite source mais le débit hélas est de plus en plus faible donc là on voit que voilà il y a un petit un tout petit filet d’eau qui qui arrive et alors pour l’instant touche du bois il y en a encore mais le jour où il en aura plus et ben on

    Deviendra des migrants cet hiver il n’a quasiment pas neigé dans les PIR sans eau moins de végétation en montagne et donc moins de nourriture pour ces bêtes pendant les estifes de juin à octobre on s’interroge sur la la possibilité de garder les brebis et les

    Vaches la période de 3 à 4 mois sur les montagnes s’ faudra pas les redescendre avant la fin de lessive pour compenser ce manque de nourriture Olivier Pradas doit acheter toujours plus de foins normalement je donne à manger à mes brebis entre fin décembre et et fin mars

    Après le reste du temps elle trouve à manger dehors et là bah là s’il y a rien à bouffer ben il faudra que je donne du foin au mois d’avril et donc ça crée des des surcouts d’alimentation très fort avec d’autres agriculteurs du conflan Olivier Pradas demande à l’état des

    Moyens pour investir dans l’irrigation et le stockage de l’eau dans ce petit territoire de montagne comment faire face aux sécheresses comment éviter une guerre de l’eau voilà le thème de notre débat avec Julien Rouger bonjour bienvenue bonjour vous êtes agriculteur viticulteur en charante et membre du bureau national des Jeunes Agriculteurs agès Ducharne

    Bonjour et bienvenue hydrologue climatologue directrice de recherche au CNRS Frédéric Danet bonjour et bienvenue bonjour heureux de vous accueillir ici au salon journaliste écrivain spécialiste des questions environnementales et chroniqueur au magazine Marianne et évidemment asdine Ahed Chaouch est resté à mes côté éitoraliste politique je vous propose

    Une carte pour commencer pour ouvrir ce ce débat sur le risque de généralisation de ces de ces épisodes ou de cette sécheresse une carte qui nous projette en 2050 selon Météo France avec nous disent-il un scénario modéré d’émission de gaz à effet de serre on voit une

    Forte augmentation du nombre de jours de sol sec c’est le terme yé par Météo France d’ici 2050 entre 10 et 25 jours de plus par an selon les régions Julien rouget est-ce que ça veut dire que la situation qu’on vient de voir là dans les dans les Pyrénées Orientales vous

    Vous l’imaginez devenir en quelque sorte la nor dans d’ici quelques années ou quelques décennies alors dans certains territoires on peut on peut largement estimer que ça que ça devienne la norme et nous ça nous questionne ça nous interpelle et finalement ça nous incite à réfléchir sur nos cultures nos modes

    De de conduite et ça ça ça impose finalement de se dire oui demain avec le dérèglement climatique avec le changement climatique on a des territoires où on aura de plus en plus de sécheresse de plus en plus marqué clairement d’accord donc vous vous préparez à ça agès Ducharne on revient

    En 2024 on se projette pas en 2050 mais parce que ça peut sembler paradoxal on a on a des régions qui sont sous l’eau qui qui ne sortent pas des inondations évidemment dans le Pas de calis depuis depuis des mois et d’autres qui vivent une sécheresse historique depuis là

    Aussi des mois voire voir plus est-ce que ça veut dire que dans les régions dont on parle PIREN orientale ou d’autres on a une situation historiquement critique notamment au niveau des nappes fréatiques aujourd’hui tout à fait dans dans les Pyrénées Orientales et puis dans dans toute la Catalogne y compris espagnol en fait

    Hein il y a une sécheresse qui est qui est très longue ça fait plusieurs années ouais et c’est ça ça s’est sans doute déjà produit mais mais elle est elle est historiquement forte et elle est probablement associée à des études l’ont déjà montré c’est c’est une des signatures du changement climatique en

    Cours oui fréri don est-ce qu’on pouvait anticiper cette situation c’est toujours facile à dire ici genre oh là là ils ont ils ont pas fait c ils ont pas fait ça mais est-ce qu’on pouvait l’anticiper en France ou dans Les pyènes Orientales bah en France en général et peut-être dans

    Les départements les plus touchés en particulier oui alors en France al oui et non oui alors non parce que l’eau est imprévisible parce que l’eau est encore mal connue notamment l’eau souterraine l’hydrogéologie c’est une science particulière qui réclame des moyens des chercheurs non parce que avec le CH climatique la répartition la répartition

    Pardon de l’eau dans l’année change est modifié autrement dit la quantité d’eau disponible au moment où le monde agricole en a besoin est de moins en moins prévisible oui parce que le changement climatique ça fait 30 ans qu’on en parle moi j’ai fini mes études en

    92 si vous voulez oui on aurait pu s’imaginer que demain dans certaines régions notamment les Pyrénées Orientales on allait cruellement manquer d’eau certes à cause du changement climatique mais aussi à cause de prélèv bien trop important par rapport à l’état de la ressource ça fait à peu près une

    Vingtaine d’années que je crois que c’est l’université de Perpignan que des vos collègues à vous de perrepignon disent attention on a déjà tapé sur la nappe superficielle pour l’agriculture on est en train de taper en dessous sur la nappe qui ne peut pas se renouveler pour le tourisme donc on aurait pu

    Prévoir de façon fine non en tout cas pour l’avenir ça va devenir de plus en plus difficile de savoir de quoi on va pouvoir disposer en été je vais vous redonner la parole làdessus évidemment Julien mais sur ce ce constat dans cette sécheresse il y a évidemment la question

    De la consomm d’au et notamment du monde agricole qui se pose du monde agricole et des autres usages puisqueon vient d’entendre parler de tourisme c’est un gros consommateur d’eau en particulier en été ou à la période où l’agriculture en a également besoin et pour l’eau potable en été c’est le

    Moment en France où il y a le moins d’eau disponible dans les ressources naturelles et où il y a le plus les plus gros besoins c’est un vrai problème et donc la pénuride elle est liée à la fois au changement du climat à la à la nature

    De notre climat français et aussi aux consommations de plus en plus importante par toutes les activités humaines ouais Julien Rouger vous représentez les jeunes agriculteurs est-ce que de temps en temps vous vous dites que vos prédécesseurs ont fait un peu la politique de l’autruche et et ont pas suffisamment anticiper encore une fois

    C’est facile à dire depuis mon siège ici en 2024 non très honnêtement c’est on on n pas envie de de tomber dans cet écueil de dire ils auraient pu faire mieux ils auraient dû anticiper ils auraient dû avoir cette lecture fine on a mais quand vous entendez on a continué de taper

    Dans la nappe fréatique alors qu’il y avait des messages d’alerte c’est vrai mais nous ce qu’on a envie c’est de se dire maintenant c’est sur la table qu’est-ce qu’on fait pour avancer qu’est-ce qu’on fait pour finalement concilier offre et demande en fait hein tout simplement comment on fait pour

    Adapter nos cultures à cette quantité d’eau disponible et comment on fait si tentz qu’on le puisse sur certains territoire augmenter notre offre disponible en eau qui sur certains territoires est possible donc il y a vraiment ce jeu d’offre et demande sur laquelle on a envie de se projeter et

    Nous jeunes agriculteurs de se dire voilà aujourd’hui la situation est comme celle-ci et on veut se projeter à 10 ans à 15 ans à 20 ans à un horizon 2050 sur comment on va réussir à concilier ces enjeux et surtout à l’échelle du territoire français bien évidemment et

    Européen aussi mais d’abord à l’échelle du territoire français comment on concilie nos différentes cultures peut-être que certaines il va falloir qu’on les déplace de certains territoires et on en fasse d’autres mieux adapté au climat mieux adapté à la ressource en eau tout simplement de ces de ce dérèglement climatique alors

    Adapter les cultures je vous propose un premier témoignage dans ce débat celui d’un d’un de ces volontaires qui plante des pistachers on est toujours dans la région de de Perpignan il s’appelle Joel il est étudiant en génie biologique mais les pistaches en fait le but c’est d’avoir une culture de niche euh qui

    Prend pas trop de temps à s’en occuper notamment pour les VI les viticulteurs et le but ce serait de se diversifier pour les viticulteurs qui auraient des difficultés à vendre parce que la sécheresse fait qu’ils ont moins de fruits moins de récolte et en fait les pistachés pourvit être une solution

    Économique supplémentaire en fait on essaie de faire en sorte que ce soit rentable pour les agriculteurs parce que la rentabilité c’est une notion importante il faut qu’il puisse vivre Frédéric d changé de de de culture d’espèce et il y a la question de la aussi expliquez-nous ça dans les

    Solutions qu’on peut mettre en place alors il y a plusieurs choses si on veut économiser de l’eau introduire effectivement des cultures qui ont moins besoin d’eau et là c’est un changement complet en gros c’est remplacé l’olivier par le pistachier pistachier qui est pas une culture de cheine donc on change

    D’espèce ce qui veut dire que le climat devient semiaride là où là où ilelle se trouve et c’est le cas effectivement Perpignan c’est le cas à Montpellier où on sait de toute façon que les cultures d’aujourd’hui seront plus là demain donc il y a ça et puis il y a des rotations

    Culture je parle sous votre contrôle sans doute plus longue pour préserver le premier réserir je viens de me tirer une balle dans le pied le premier réservoir d’eau de surface qui est le sol et un sol mieux il est structuré donc moins il est travaillé mieux et plus longtemps il est

    Couvert mieux il va conserver une capacité à retenir l’eau et à la restituer lentement aux plantes donc effectivement des rotations plus longues au lieu de 3 ans peut-être 7 ans de nouvelles espèces et puis une nouvelle façon de ne pas ou moins travailler les sols c’est ce qu’on appelle l’agroécologist qui n’empêche pas

    Peut-être ici et là de faire l’irrigation peut-être ici et là d’avoir des retenus du char comment vous travaillez comment les hydrologues en général travaillent avec les les le monde paysan justement pour alerter sur attention dans telle région peut-être presque au niveau de chaque exploitation dans telle parcelle là vous êtes en

    Situation de stress hydrique il faut changer passer de de l’olivier au pistachier et cetera est-ce qu’il y a ce travail euh qui est effectu entre les hydrologues et le monde paysan et si oui comment alors là oou est-ce que c’est de mondes qui se regardent un peu euh en

    Chance quo il y a il y a des liens hein il y en a oui depuis longtemps je pense moi ça fait 20 ans que je travaille sur ces questions et ça fait 20 ans que j’essaie de communiquer avec les différents usagers de l’eau et y compris les agriculteurs euh Météo France c’est

    Aussi beaucoup investi pour être capable de de faire des cartes comme vous avez montré précédemment mais il y a un point qu’il faut pas euh oblitérer c’est le fait que ce qu’on est capable de dire de l’hydrologie du futur reste très incertain euh enfin ça dépend des

    Régions et ça dépend des saisons il faut avoir cette humilité ben oui et c’est gênant pour les gens qui veulent s’adapter c’est-à-dire qu’on n pas tout à fait capable de leur dire ah quoi depuis 20 ans que je travaille sur ce sujet il y a quand même un résultat qui

    Est assez assez robuste c’est le fait que les ressources en eau dans les sols dans les rivières dans les nappes fréatiques vont baisser en été à à peu près partout sur tout le territoire ce sera pas toutes les années pareil évidemment hein la variabilité d’une année sur l’autre va continuer mais par

    Contre pour ce qui est de ce qui va se passer en hiver dans le nord de la France et avec une limite nord- sudud qu’on ne sait pas bien placer euh c’est très difficile et après donc en terme de grand signe de changement on est à peu

    Près confiant dans ce qu’on est capable de dire mais le une quantification fine c’est hors de notre portée et si on devait le faire à l’échelle d’une exploitation agricole on n est pas du tout capable j’ai une question hyper naïve B alors là on est là pour ça est-ce que un jour on

    Pourrait voir en France des des des fruits exotique plus d’agrume parce que sa change non mais c’est parce que là quand on parle vous parlez de pistache ou je me dit est-ce qu’on va avoir des fruits exotiques en France peut-être pour Julien Rouger et ensuite fé juste peut-être déjà rebondir sur sur votre

    Question sur l’analyse à l’exploitation nous chez jeunes agriculteur au-delà du constat finalement de la question de la ressource en eau il y a le constat du renouvellement des générations et de la transmission il y a énormé d’agriculteurs qui vont partir à la retraite dans les 10 ans qui viennent et

    On se dit profitons de ce changement de génération pour faire de l’adaptation au changement climatique et dans cet esprit là on porte la construction d’un diagnostic modulaire avec notamment un module stress test climatique et adaptation au changement climatique pour dire chaque entreprise qui va être transmise doit passer entre guillemets

    Sous un stress test climatique pour voir sa capacité demain chement climatique sur des questions d’eau d’environnement et de microclimat donc c’est une sorte d’audit du du du en formation suite ou de ou de de boîte à outils proposé au au repreneurs c’est ça l’expoitation exactement et surtout l’idée c’est de le

    Faire 5 ans avant la transmission de l’entreprise pour que on ne soit pas seulement au moment où le jeune veut s’installer mais qu’on soit en amont et qu’on puisse anticiper quelques changement et préparer en quelque sorte la transmission et alors je reprends la question ance c’est ça et donc peut-être

    Que la solution qui sera proposée au repreneurs fréric c’est de B de planter effectivement des des des fruits qui poussaient jamais en France quoi des bananes àzedine oui en France des bananes peut-être pas mais de la grenade oui il y a déjà des c’est

    Génial ça il y a déjà des essais du côté de Montpellier mais en Bourgogne franchecé par exemple il y a eu un un grand coloque sur la Bourgogne Franche contant 2050 le monde agricole a mis en avant des essais de d’implantation d’AG au sud de cette région qui n’existe pas

    Jusqu’à présent chez moi dans le Nord dans le cambrési ou à priori il y a que de la betterave je suis aller pour Marian faire un reportage sur un type qui se met un fils d’agriculteur qui se met à faire la viticulture et à produire du vin qui apparemment d’après leonolog

    Que j’ai eu au téléphone est pas mauvais du tout pourquoi il profite du changement climatique qui lui ramène de la Vig qui existait avant au 13e siècle le climat changé on a fait de la bière plutôt que du vin il va faire du vin et c’est là où je rebondis sur ce

    Que la votre précédente question Thomas il a pu faire ça sur une toute petite parcelle la seule parcelle de sa terre d’argile qui était draînante c’est-à-dire la la l’eau ne restait pas en surface va directement en profondeur donc c’est la seule parcelle sur laquelle on pouvait

    Mettre de la vigne mais qui pouvait être implanté là aujourd’hui à cause de l’augmentation en température moyenne ce que je veux dire par là c’est que l’agriculture demain elle se fera même pas la parcelle elle se fera la demi-parcelle par une connaissance très fine des sols et la capacité des sols à

    R ou pas l’eau et donc ça ça ouvre finalement un chapitre important dans ce débat c’est la question du partage ou de la guerre de l’eau sur les moyens de stockage évidemment on va y consacré de de longues minutes d’abord je vous propose un chiffre une statistique issue

    Du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoire en 2022 35 % des sols français ont été en situation de sécheresse et évidemment bah voilà c’est vous nous l’avez dit tout à l’heure quand on est en situation de stress hydrique et c’est souvent l’été la question de qui peut utiliser

    L’au prioritairement se pose et ça peut tourner à une situation conflictuelle une déclaration celle du Premier ministre Gabriel Atal il était ici même dans dans les allées de ce 60e salon de de l’agriculture il va prioriser l’accès à l’eau pour usage alimentaire on écoute Gabriel àal sur l’eau on va faire

    Évoluer l’arrêté de 2021 et notamment l’article 4 ce qui est très attendu ça on est en train d’y travailler a des consultations obligatoires dansun certain nombre d’organismes mais d’ici fin avril on aura fait évoluer l’arrêté sur l’eau dans la logique qui a été dite par le Président de la République samedi

    C’est on veut prioriser l’accès à l’eau pour l’usage agricole alimentaire c’est clair c’est net plutôt que sur d’autres et donc c’est ça veut dire assumer vis-à-vis d’autres secteurs d’activité il compris c’est difficile he il compris le tourisme et cetera que dans un territoire o on manque d’eau on favorise

    L’agriculture prioriser l’accès à l’eau pour l’usage agricole alimentaire c’est aussi une idée qui est défendue par le le président du du Sénat Gérard Larcher il l’a dit sur notre plateau aujourd’hui agès ducharmne comment vous réagissez à cette annonce vous dites quoi ça dépend du modèle agricole ça dépend ce qu’on

    Fait de l’eau comment vous réagissez à ça alors j’avoue que les bras m tombent parce que c’est une déclaration qui s’oppose complètement à la loi sur l’eau qui prévaut en France depuis 1992 et qui priorise comme usage de l’eau l’alimentation en eau potable et la sécurité civile c’est-à-dire la lutte

    Contre les incendie ce qui me paraît quand même être bonne option et donc si on priorise l’agriculture ça veut dire par rapport à l’alimentation en eau potable de tous les habitants français par rapport à la lutte contre l’incendie est-ce que c’est vraiment ça qu’on veut moi je ne crois pas en tout

    Cas à titre personnel c’est pas ce que je ferais c’est comme ça que vous comprenez la déclaration de gabrielal quand il dit on va faire évoluer l’arrêté de 2021 l’article 4 Frédéric Dané il y a ça peut être ça je suis pas sûr qu’il puisse le faire le Conseil

    D’État est là mais en tout cas c’est le verre est déjà dans le fruit vous savez il y a un plan haut qui a été proposé par le gouvernement l’an dernier ce plan haau nécessite 5 à 7 milliards d’investissements supplémentaires parce que l’eau va coûter de plus en plus cher

    Parce Queau moment où tout le monde en aura besoin faudra aller faudra la partager faudra la distribuer faudra lutter contreait que le monde agricole paye un peu plus que ce qu’il paye déjà il paye déjà très peu c’est-à-dire d’augmenter la part de leur redevance ça aurait rapporté à l’état 167 millions d’euros

    Le Sénat dit non donc le verre est dans le fruit la déclaration de Gabriel Atal est déjà il y a pas besoin de changer la loi il y a pas besoin de revenir sur la loi 2021 les agriculteurs à qui certes on va demander des efforts euh bah on va

    En demander on on va leur demander beaucoup moins qu’à nous autres particulier quelle industrie et derrière c’est un peu la porte ouverte à tout dire moi je veux bien que le monde agricole pompe un peu plus d’eau irrique plus mais c’est pour quoi faire si c’est pour faire éventuellement du pistacher à

    Montpellier oui mais si c’est pour continuer à faire du maïs à Toulouse on prend l’exemple toujours le même à celui de maïs là non il faut bah une réflexion une planification à l’échelle de à l’échelle du département de la région peu importe Julien rouget votre avis là-dessus est-ce que c’était d’abord une

    Une demande des jeunes agriculteurs ou de la FNSEA et puis surtout comment l’appliquer sans effectivement créer ce voilà attiser des des conflits autour de de de l’eau quand on tout le monde en a besoin on est très prudent sur sur ces déclarations parce qu’on l’a vu aussi

    Sur d’autres sujets où on a besoin d’avoir plus plus d’explications plus de pédagogie sur qu’est-ce qu’on entend derrière une phrase qui a été prononcée et à mon sens à titre personnel je ne vois pas comment on pourrait dire on priorise l’usage de l’eau pour la production alimentaire en oubliant la

    Question de l’eau potable pour les habitants ça me paraît complètement je pense ça viendra après en revanche pr agricole alimentaire plutôt que quoi le on va dire et ça c’est une demande que vous faites pour le coup c’était une demande qu’on avait porté et qui pour le coup trouve trouve sens auprès des

    Agriculteurs et des concitoyens je pense est-ce qu’il faut faut agè duchard conditionner cet usage de l’eau à un changement de modèle agricole je pense qu’il faut conditionner tous les usages de l’eau à des changements de de pratique en fait dans l’agriculture d’une part mais ailleurs c’est-à-dire que nous les les individus au

    Robinet et puis l’industrie et puis la production électrique il faut savoir qu’en France le plus gros consommateur le plus gros préleveur d’eau en France l’électricité c’est 50 % des prélèvements dans les cours d’eau sont pour faire de l’électricité mais on est en train d’électrifier toute la le

    Transport et cetera donc de toute façon sachant que en été il y aura moins d’eau qu’avant l’offre dont parlait Julien va diminuer on peut pas on peut pas faire face à une baisse de l’offre en eau par le cycle de l’eau tout en augmentant les consommations Julien rouget mais est-ce

    Que le monde agricole est et alors c’est c’est trop vaste ma question parce que il y a tellement de d’exploitations différentes de ceux qui ont pris un un un un un un virage vers l’agriculture biologique l’agroforesterie enfin bref il il y a tous les modèles engagement vous voyez ce que je

    Veux dire est-ce qu’on pourrait conditionner finalement une priorisation de l’usage de l’eau à des engagements sur alors il y a le prix dont parlait Féric dé mais bon vu les difficultés de trésories de certaines exploitations je sais pas comment mais la question du prix de de des quantités d’eau faire

    Est-ce que vous êtes d’accord pour dire ok on va être prioritaire mais en faisant des efforts en changeant quand même encore peut-être un peu plus de modèle on a toujours été en tout cas nous chez jeunes agriculteur dans cette logique de dire on doit prioriser l’agriculture la souveraineté

    Alimentaire l’accès à l’eau et on le sait que ce sera à sortie de condition par contre ce qu’on demande c’est de prendre le sujet par le bon bout c’est-à-dire qu’on a déjà besoin de se fixer un cap à 2040 à 2050 sur notre agriculture sur le territoire français

    Voire européen mais sur le territoire français et de se dire voilà vers où on veut aller sur les différentes filières sur les fruits et légumes sur le maréchage sur la culture et de se dire pour atteindre cet objectif on a besoin de quoi et du coup la ressource en eau

    Avec ce dont on possède on l’oriente vers quelle filière vers quel territoire en priorité pour atteindre cet objectif et on veut pas raisonner par silo en disant il y a le sujet de l’eau comment on le traite on met des contraintes agroenvironnemental et tout sans avoir

    De cap clair il faut se fixer un cap de souveraineté sur les différentes filière et se fixer des objectifs et et l’eau sera un outil au service de cet objectif mais ce cap vous avez pas le sentiment que le le Premier ministre puis le président de la République vous l’ont

    Donné c’est pas encore assez clair non pour l’instant on a parlé sou semain que ça qu pour l’instant on a parlé de souveraineté alimentaire on a parlé de plan par filière j’ai pas entendu un cap clair à 2050 filière par filière où va-t-on alors justement à la question

    Que beaucoup de d’observateurs nous y compris se posent le gouvernement est-il en train de sacrifier la cause environnementale pour satisfaire les agriculteurs c’est une critique qui est exprimée évidemment par les associations déf de l’environnement ou si on vulgarise un peu on peut dire que l’exécutif se trouve au milieu d’un

    Combat où chacun pense devoir sa survie avec la mort de l’autre c’est triste mais c’est un peu la réalité d’un côté nous avons les défenseurs de la biodiversité et les partisans d’une lutte urgente contre le dérèglement climatique qui estim que l’agriculture est l’une des principales causes de

    Pollution dans le monde en face ce qui juge que les normes et contraintes écologiques on en parle beaucoup ici pèsent de manière insupportable sur l’agriculture cœur battant de notre pays et on va spoiler direct Emmanuel Macron a semble-t-il choisi son camp la preuve la plus éclatante c’est l’abandon plus

    Pudiquement la mise à l’arrêt du très emblématique plan écofyo le 1er février il était censé réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici 2030 dont on connaît désormais les effets dévastateurs sur l’environnement et sur la santé une décision de justice de 2023 du tribunal administratif de Paris c’est

    Important de le dire avait même contraint le gouvernement à agir pour atteindre les objectifs de ce fameux un gouvernement qui s’est mis hors la loi pour répondre à une des revendications plus des plus symbolique des agriculteurs effectivement c’est intéressant on y reviendra avec nos invités mais cette victoire je peux

    Mettre des guillemets ça a pas suffi à éteindre l’incendie non on connaissait le winwin voici donc le loose loose voilà Emmanuel Macron a rendu foudrage des écolos et côté agriculteur ça n’a rien calmé on en veut plus démonstration pas plus tard qu’aujourd’hui le gouvernement publie le décret qui précise la liste des dénominations

    Réservées aux produits animali et donc interdit pour des produits à base de protéines végétal pour simplifier il sera désormais interdit de nommer steak escalope jambon des produits végétaux c’est une vieille revendication des acteurs de la filière animale face aux écolos qui mettent en avant eux l’impact majeur de la consommation de la viande

    Sur le réchauffement climatique et écologie à vous entendre serait irréconciliable allez on on est là dans un salon on regarde l’avenir je vais amener un peu un peu d’espoir déjà oui il existe à gauche des politiques qui veulent éviter d’enfermer la cause écologiste dans ce qu’on appelle l’écologie dite punitive ou caricaturale

    Fabien Roussel he et son amour de la viande par exemple ou François Ruffin qui a récemment déclaré je cite on ne peut pas demander à notre agriculture de changer avec des paysans qui ont la tête sous l’eau il semble tracer une ligne de désaccord par exemple avec Sandrine

    Rousseau et puis disons-le il existe des agriculteurs engagés responsables sur ces questionsl il y a évidemment ceux qui développent le bio et tout simplement les amoureux de la nature et l’environnement faut le dire c’est opposition en réalité pose une question plus globale et fondamentale nous la on

    Se la pose à tous sommes-nous prêts à une révolution verte visiblement pas encore alors c’est votre avis la question du rythme de cette révolution évidemment centrale votre analyste ti Frédérique d est-ce que vous avez l’impression qu’Emmanuel Macron a choisi son camp et est-ce que il y a forcément

    Deux camps qu’on doit opposer non mais enfin en France oui parce qu’on est un pays maniquéen on est beurre ou huile d’olive on est Nord ou sud on est agriculteur ou ou écolo Emmanuel Macron il il choisit pas son camp il a la culture du pouvoir et du rapport de

    Force le rapport de force en France c’est la fnso là on n pas de discussion avec le monde agricoolle on a une discussion entre l’État et la FNSEA qui dicte à l’état la politique agricole point final tant que la fnsoa aura autant de pouvoirs il y a pas

    Grand-chose qui changera en tout cas dans les discours dans le monde agricole mais la fnso elle a peur de quoi et elle a eu peur de quoi pendant cette crise agricole elle a eu peur de ce mouvement qui est né de la base et moi alors je

    Suis pas agriculteur mais c’est un un monde que je pense que re un peu je vois de plus en plus de gens qui se fichent royalement de ce qui vient du haut de la FNSEA qui considèrent d’ailleurs que le haut de la FNSEA c’est comme Bruxelles Paris les journalistes les politiques

    C’est un monde qui est coupé des réalités et qui avance et qui avance qui essayent de trouver leur chemin entre caricaturellement le bio et le conventionnel qui travaille avec beaucoup d’écolos sur le terrain dès lors qu’il y a pas de caméra tout le monde est d’accord tout le monde a les a

    Les mêmes pieds dans les mêmes bottes si je dire et donc moi je vois une agriculture qui change de plus en plus agroécologique notamment sur les sols qui fait attention au sol qui laisse sol couvert en permanence qui fait des rotations longues avec des légumineuses et cetera et qui et qui ne se

    Reconnaissent pas dans les débats qui sont avant tout des débats entre guillemets médiatiques donc il y a ce que ce que l’on a vu à Paris ici depuis 15 jours et y a la réalité du terrain pardon oui Non Non mais tout va bien Julien Rouger est-ce que ce ce mouvement

    Il vous a d’abord échappé à la FNSEA mais peut-être aussi aux jeunes agriculteurs mais comme ça a été très bien dit à mainreprise c’est un mouvement qui est parti de de la base des agriculteurs de l’exaspération et sur lesquels on a essayé aussi d’apporter des réponses des revendications qui étaient propres à nos

    Réseaux pour pour jeunes agriculteurs et finalement euh on peut on ne peut pas répondre à toutes ces revendications en si peu de temps c’est c’est un malaise qui est qui est très profond qui est différent d’un territoire à un autre et sur lequel ça va prendre du temps

    D’avancer on a besoin de construire sur sur chacune des filières et sur chacun des territoires et et nous on n pas le sentiment que que ça nous échappe ou que ça nous a échappé on a l’impression plutôt que la base nous a nous a fait remonter cette alerte et nous a dit là

    C’est stop faut cher B pardon vous interrompre est-ce que alors justement changeons changement de braquet est-ce que la base exprime la volonté très claire d’un coup de frein sur les normes environnementales je parle pas sur la paperasse en général sur les normes environnementales non sur les normes environnementales nous on n’ pas ce

    Sentiment là d’avoir eu un coup de frein sur sur les norme une demande de coup de frein une demande de coup de frein on a une vraie volonté et ça ça a été exprimé à main entreprise par beaucoup d’agriculteurs le sentiment d’avoir cette concurrence déloyale avec d’autres

    Pays européens et nos voisins de dire nous on va nous interdire certains produits phytosanitaires alors que nos voisins vont s’en servir et vont nous alimenter avec avec leur production et ça pour le coup c’est vraiment un sentiment qui a été remonté par l’ensemble des agriculteurs syndqué ou

    Pas ce sentiment de de ne pas jouer avec les mêmes règles en fait il y a il y a évidemment une question centrale dans un débat sur l’eau c’est les méthodes de de stockage de l’eau on va parler alors c’est presque un gros mot ici des

    Bassines ou des méga bassines ou là là attention ça fait mal aux oreilles il est devenu évidemment très négativement connoté ce mot de méga bassine mais écoutons tiens d’abord pour lancer cette partie du débat la ministre déléguée à l’agriculture agè panench qui était elle aussi sur notre plateau de Public Sénat

    Elle veut simplifier les procédures écoutons ça fait depuis que le l’agriculteur depuis que les humains font de l’agriculture il stockent de l’eau donc ce dont nous parlons c’est de faire du stockage d’eau et oui nous allons faciliter la mise en place enfin les procédures pour faire des manère en simplifiant les procédures en

    Simplifiant les les procédures ce sont euh vous avez des des procédures administratif donc c’est assez classique moi je l’ai fait sur les énergies renouvelables et on applique ce type de méthode pour les ICPE notamment aussi les bâtiments pour l’élevage et les ouvrages de stockage d’eau agès Duch est-ce que que vous craigiez cette

    Perspective simplification des procédures pour les projets de stockage d’eau oui oui parce que en fait certes le stockage d’eau existe depuis des temps immémoriaux mais plus on en fait plus ça a d’impacte sur l’environnement sur la quantité d’eau qui est disponible pour recharger les nappes et alimenter les cours d’eau et

    Donc il faut rester équilibré par rapport à ce qui est disponible par les précipitations euh prélevé par l’évaporation de toutes les surfaces continentales qu’elles soient agricole forestière et cetera et donc si on développe trop de retenue par rapport à l’offre naturelle on va se retrouver dans une situation comme celle que

    L’Espagne vit depuis plusieurs années où il y a des tas de réservoirs qui sont pas des mégaabassines qui sont des des Grands Lacs artificiel au fil de au fil des cours d’eau et qui sont désespérément vides voilà donc on a investi beaucoup d’ argent public en Espagne pour créer des des réserves

    Artificielles qui sont vides donc c’est de l’argent gâché mais ils sont vides parce qu’ils ne pleut plus ou parce qu’on parce qu’on continue de consommer trau par parce ils sont pour les deux en fait ils sont vides parce que quand on développe des retenus les années humides elles servent à développer des pymètres

    Irrigués qui vont demander de l’eau en en de l’eau excédentaire par rapport à la situation initiale quand on se retrouve en situation de sécheresse et qui qui qui tire sur la nouvelle offre qui n’est pas une nouvelle offre dès lors qu’ ne pleut plus je comprends

    Votre argant mais alors il y a quelque chose en revanche que je ne comprends pas c’est ce que j’ai retenu de de des différents climatologues qu’on a pu recevoir sur nos plateaux c’est qu’on va quand même se retrouver face à des situations où il y aura peut-être moins d’eau régulière mais des

    Fortes pluies d’accord donc il y a beaucoup de régions qui vont avoir aucune aucune pluie pendant des des semaines et des mois et puis et puis de très fortes pluies sous forme mourage il faut bien des moyens de stocker cette forte pluie pour pouvoir la la réutiliser alors les très fores pluie on

    N’arrive pas à les stocker en fait ça c’est c’est un problème demander au nordp de Calais est-ce qu’ils arrivent à stocker l’eau non ils veulent s’en débarrasser en fait quand il y a des trè là je parle pas du nordp de calis je parle de de de régions en situation de

    Sécheresse qui ont de 4 C ou six gros orages par pense à un oued en Afrique du Nord mais je cherche on n’arrive pas ils arrivent pas bien à stocker l’eau en fait il faut des des des ouvrages extrêmement Costa ouis en fait quand il y a vraiment beaucoup d’eau la la

    Sécurité civile en fait impose de d’ouvrir les vannes pour pour que l’eau s’écoule en lib en Libye je crois il y a quelques mois il y a deux deux barrages qui ont cédé sous le poids de de pluie très très très très intense et qui ont

    Qui ont noyé des des centaines de des centaines voire des centaines de milliers de personnes Frédéric Dané je vais vous donner la parole juste après évidemment mais vous nous avez dit tout à l’heure c’est finalement au niveau de la presque de chaque parcelle que la la la solution se trouve là moi j’ai

    L’impression quand on prononce le mot mégabassine que il y a presque un une lecture ça rejoint ce que disait asdine tout à l’heure presque un peu idéologique euh ah bah oui faites l’essai dé enville avec des écolos j’en ai plein autour de moi vous dites glyphosate ou grande bassin puis vous

    Êtes certain de vous engueulerou euh effectivement les grandes bassines comm donc il y a des endroits où on peut les mettre en place alors pas forcément des grandes bassines des retenus collinaires en ocitanie paril ouisauonna aujourd’hui qu’il en faudra parce que sinon il y aura plus

    D’agriculture h mais même dans le Pas de calis où on est obligé aujourd’hui d’irriguer les champs de patates c’est quand même dingue d’irriguer des champs de patates en été enfin au printemps et en été alors que de l’eau tombe et se pose la question de savoir si ben on va

    Irriguer à partir de quoi donc pourquoi pas essayer de retenir l’eau quand elle tombe beaucoup ce qui est déjà en parti le cas dans le Boulonnais vous avez vu vous nêtes pas sans savoir que tout est inondé mais ça aurait pu être beaup bien pire s’il y avait pas eu des petites

    Retenues créées à partir de la loi gmapi euh en en 2015 donc oui il en faudra après on sait très bien qu’une retenue même si elle est très grande il y aura de l’évaporation entre l’hiver et l’été donc on aura plus grand-chose en fait créer des retenus d’eau ce serait

    Intelligent je parle sous votre contrôle si on les enterrait si on créait des retenuses souterraines et là on serait certain on recréait des espèces de nappes est-ce que c’est possible à quel coût oui c’est ça j’allais vous vous parler du prix oui mais c’est c’est c’est du génie civil donc pourquoi on

    Ferait ça c’est une une planification qui doit être faite avec le monde agricole qui est en usage central mais qui doit accepter que son usage à elle soit contredit par les autres usagers de la société alors Julien Rouger à vous à vous de de donner votre votre avis votre

    Analyse sur cette question quand quand la la ministre parle de simplification des des procédures là encore est-ce que c’est une demande de votre part et comment à quelles conditions les on l’applique cette cette proposition alors oui c’était une demande de notre part sur sur la simplification ça n’est pas

    Sans contrepartie dans notre esprit faut être clair très transparant làdessus ça n’est pas sans contrepartie et surtout moi je voudrais prendre l’exemple de mon département que je connais bien où pour le coup la pluviométrie depuis le 15 octobre a été quasi continue jusqu’à aujourd’hui donc les charantes sous

    L’eau depuis le 15 octobre voilà et pas que les charantes hein mais je prends mon exemple parce que je le connais bien et que ça me concerne directement en tant qu’agriculteur on a pas pu en semencer de la même manière les cultures d’automne le blé l’orge le blé dur donc

    On va se retrouver avec une on va se retrouver obligé dans semancer des cultures de Printant tournesol soja maïs pas le choix on n pas pu rentrer dans nos terrains pour faire le blé Lorge et autres mais si on n pas été en capacité de stocker l’eau en hiver qui est tombé

    En excédent on a on a eu deux fois plus d’eau qu’un hiver normal deux fois plus d’eau mais les terrains ne boivent plus on a des inom ondation partout dans nos terrains si au printemps quand on ensemance nos cultures on se prend quelques mois de sécheresse 6 mois de

    Sécheresse ou même d’un temps qui soit sec et qu’on n’ pas anticipé qu’on n pas stocké l’eau au final la répercussion des cultures sur le printemps sera catastrophique on n pas réussi en semancer un hiver deux fois plus plusvieux que la normale une incapacité politique à se dire il faut qu’on stocke

    L’eau qui est en excédent et derrière on se retrouve impacté sur nos cultures de printemps simple oui j’entends vos arguments mais on voit bien que il y a aussi la mobilisation d’association de défense de l’environnement dès qu’il y a un projet un peu important de de retenu

    D’eau qui qui se montre donc comment comment voilà pourquoi on n’arrive pas à les convaincre mais est-ce que c’est pas le sujet en fait moi je je trouve qu’on est sur le sujet de est-ce qu’on est d’accord de stocker de l’eau ou pas je suis pas sûr que ce soit celui-là en

    Fait il y a une question un petit peu idéologique derrière la taille des projets derrière qui finance le projet derrière derrière et pour quel modèle d’agriculture aussi ça c’est une vraie question quand même quelles sont les contraintes he parce que on le dit pas mais les projets de réserve par exemple

    Sur mon territoire sont assortis de contraintes d’engagement de modification d’assolement d’engagement sur la réduction des des phytosanitaires mais on en parle pas assez en fait on se dit non il y a une opposition formelle idéologique au stockage de l’eau mais non en fait il y a une question de

    Projet d’adaptation au territoire et d’engagement de l’agriculture derrière du char est-ce que ces engagements de de finalement de modification de du du modèle vous suffise vous pour pour dire bah peut-être que oui dans certains cas on a on on a besoin de système de retenu d’eau alors je connais pas assez bien

    Les engagements qui peuvent être pris et qui j’imagine sont différents au cas par cas donc je pe c’est une très bonne chose qu’il y ait des des engagements des agriculteur à changer certaines de leurs pratiques en contrepartie de de l’autorisation à à faire des retenus mais quand j’entends madame panier

    Runach j’ai l’impression que d’une certaine manière ces engagements il risquent de passer à la trappe ce que j’aimerais surtout dire c’est queon je suis pas fondamentalement contre le stockage mais quand quand je vous entends dire que comme il a beaucoup plu les sol ne boivent plus en

    Fait c’est pas totalement vrai c’est la période où les nappes se rechargent et les nappes fréatique c’est ces réserves souterraines dont vous parliez et qui sont hyper importantes donc c’est pas parce que le sol est gorgé d’eau qu’il y a pas de stockage qui est fait en profondeur dans les nappes et par

    Ailleurs ce qui est important également c’est que les sols soient cap de stocker l’eau longtemps d’avoir des capacités de stockage de l’eau plus importantes et pour on sait que pour pour obtenir ce résultat il faut des sols plus riches en carbone il faut des ha des infrastructures écologiques qui

    Des bandes enerbé qui vont favoriser l’infiltration de l’eau dans les sols d’abord et dans les nappes fréatiques ensuite et une certaine partie des des normes environnementales sur lesquelles le gouvernement est revenu récemment en fait reviennent sur des engagements qui ont été pris par la profession agricole ou imposé à la profession agricole qui

    Qui visent en fait à augmenter le potentiel d’infiltration et de stockage de l’eau dans les sols et ça je pense que c’est quelque chose de très embêtant en fait parce que ça revient à à tuer la poule et et l’œuf enfin voilà allez il nous reste quelques minutes il y a un

    Thème dont on n pas parlé il faut quand même parler aussi des forêt même si c’était passionnant d’être sur le la question de de des exploitations agricoles aider la nature à s’adapter tiens écoutez cette généticienne qui travaille à la NF elle s’appelle Brigitte muchche cette migration que les arbres

    Sont capables de faire avec les oiseaux avec les les petits mulot ne va pas assez vite par rapport au changement climatique et donc on fait de la migration assistée c’est-à-dire qu’on assiste à cette migration et on leur fait prendre le TGV en quelque sorte de les graines qui sont et des arbres qui

    Sont dans le sud de la France on les apporte dans le Nord et qui n’aurait pas pu faire cette distance en moins de plusieurs milliers d’années voilà Brigitte much au micro vous l’avez vu de Quentin calm dans les allées du du salon on va terminer là-dessus peut-être sur

    Une note un peu positive fréri dans il a des parce que là c’est c’est de la génétique c’est il y a des solutions technologiques qui sont qui sont ENF travaille l’ONF a des parcelles laboratoir où elle essaye l’Office National des Forêts donc essaye l’implantation de nouvelles essences

    Qu’elles viennent du sud de la France pour le nord ou qu’elles viennent de de de pays étranger et mon cher Thomas savez-vous quel est l’ennemi de cette adaptation au changement climatique c’est le chevreuil parce que le chevreuil il adore bouffer les jeunes plans et le chevreuil emmerde superbement l’ONF aujourd’hui donc

    Blague dans le coin oui il y a des solutions l’adaptation elle est possible et dans le monde agricole et dans le monde de la forêt faut juste donner du temps aux agriculteurs aux forestiers faut donner du temps et donner du temps c’est donner de l’argent c’est donner la visibilité c’est réduire comme disent

    Les financiers dérisqués réduire le risque que prendront les agriculteurs et les gestionnaires de parcelles forestière à à investir sur une hypothèse parce que ce sera une hypothèse l’avenir on sait pas ce qu’il sera de ce dont il sera fait merci beaucoup merci à tous d’avoir participer

    À à ce débat bonne fin de de Salon International de l’Agriculture voilà je vous donne rendez-vous demain à 22h pour sens publi juste après la retransmission des débats au Sénat sur la Constitution isation de l’interruption volontaire de grossesse belle [Musique] soirée

    18 Comments

    1. la sècheresse ?? avec les pluies diluviennes ??? vous vous moquez de qui??? Les Mega bassines qui assèchent les nappes phréatiques et les petits ruisseau, vous en parlez qua d ??

    2. les bassines assèchent les sols et polluent l'eau ; les zones humides (75% détruites) c'est elles qui protègent des sécheresses et des inondations et les futaies irrégulières protègent des grêlons ; c'était donc prévisible puisque cela fait plus de 40 ans que les zones humides ont été artificialisées et les haies détruites.

    3. refuser les épicéas et douglas et cultures linéaires qui provoquent des vents centrifuges et remontent l'humidité dans la haute atmosphère et provoque un asséchement du sol tout en provoquant des chutes de grêlons ou d'inondation. Changer de culture c'est mettre des espèces invasives qui vont détruire la biodiversité

    4. il y a une différence entre une mare, un étang et une bâche en plastique qui stocke de l'eau stagnante qui s'atrophyse et s'évapore …. c'est cela on se retrouvera avec les mêmes problèmes qu'en Espagne. Bel exemple

    5. Le maïs voent du mexique. Les semenciers nous l'on tranformé pour la pétrochimie. Après la recolte, il faut sécher le maïs. Le bilan énergétique et donc carbon doit-être astronomique.

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