Bonjour à toutes et à tous,

Cette émission a été enregistrée au SIA 2024.

Avec : Charles Sitzensthuhl (Député Renaissance du Bas Rhin), Rodrigo Arénas (Député LFI Nupes de Paris), Stéphane Linou (Expert du CNAM pour la sécurité défense) et Bénédicte Martin (Vice-présidente du Conseil régional Sud).

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[Musique] mesdames messieurs bonsoir très heureux de vous retrouver ici en direct donc de la Porte de Versailles à Paris dans le cadre du Salon de l’Agriculture comment sauver notre souveraineté alimentaire on va en débattre justement avec Charles tiensou bonjour bonjour alors vous êtes député renaissance du barrain à vos côté

Stéphane linou bonjour expert du CAM pour la sécurité défense Rodrigo Arena bonjour bonjour député lfiupes de Paris et juste à ma droite Bénédict Martin bonjour bénéct bonjour vous êtes vice-présidente du conseil régional région Sud alors vous avez publié un rapport sur la souveraineté alimentaire pourquoi déjà avant de dire ce qu’on va

Y trouver pourquoi pourquoi c’est en fait une démarche qui a commencé il y a plus d’un an à la fin de l’année 2022 au début de la législature moi j’ai proposé à ce qu’ travaille sur cette question de la souveraineté alimentaire parce qu’on avait vu lors de la crise du covid et

Surtout de la guerre en Ukraine qu’on se posait nouveau la question en Europe qu’est-ce qui se passe si onarrive plus à s’approvisionner en nourriture et donc avec Rodrigo Arenas député d’opposition on a travaillé tous les deux sur cette question de savoir est-ce qu’en fait l’Europe est en capacité de nourrir ou

Non ses concitoyens les Européens et la réponse a été que globalement oui même s’il y a des fragilités j’imagine qu’on va en rediscuter exactement alors oui on est capable déjà on va voir le côté positif réellement on est capable bah disons qu’aujourd’hui la France elle est en mesure de produire suffisamment

D’alimentation pour sa population après ça veut pas dire qu’on n pas des fragilités notamment si on parle de souveraineté on n’ pas de prise aujourd’hui sur les marchés mondiaux par exemple sur les bourses de Chicago ou d’autres qui font que la question des prix est un vrai problème notamment pour

Accompagner ou soutenir le modèle agricole français et aussi on a un problème de souveraineté notamment sur les fertilisants puisque l’essentiel des produits des matières premières qui sont nécessaires pour doper les sols parce qu’il y a un problème d’appouvrissement des sols en France et en Europe ça c’est

Une réalité et bien proviennent de pays partenaires comme le Maroc par exemple et qui si nous n’avons pas des bonnes relations avec eux et ben ça peut poser un problème à la France évidemment mais à l’échelle internationale évidemment mais les fragilités l’emportent peut-être sur la réalité parce que il

Suffit qu’on ait des fragilité pour qu’ en temps de guerre par exemple ça ne fonctionne plus oui alors la question c’est qu’est-ce qu’on entend oui enfin la question notamment dans votre débat c’est qu’est-ce qu’on entend derrière sauver moi je pense que sur ce sujet de la souveraineté alimentaire il faut être

Il faut être réaliste il ne faut pas non plus faire peur aux Européens et et aux Français parce que on a travaillé avec Rodrigo Arenas sur la base notamment du taux d’autoapprovisionnement c’est aussi le taux que va retenir le ministère de l’agriculture dans la loi d’entation agricole qui est en préparation le taux

D’autoapprovisionnement c’est simplement de calculer par rapport à la production ce que nous consommons et en fait on voit en Europe que sur les principales productions que ça soit la plupart des viandes et surtout les les grandes céréales parce que qui est à la base de l’alimentation nous sommes en en fait

Auto autosuffisant voire même très largement excédentaire sur un certain nombre de de production et ce qui permet à l’Europe d’être une force d’exportation agricole après la réalité c’est que quand on rentre État par État et c’est une des raisons du malaise français c’est que il y a certaines productions effectivement o au niveau

National nous perdons pied nous perdons simplement de de la souveraineté c’est vrai sur la viande de volaille c’est vrai aussi dans le secteur des fruits et légumes que moi je connais bien parce que l’Alsace est une terre historiquement maréchère bon les chiffres c’est 50 % gros qui est importé

Sur les sur Oui sur sur les fruits et légumes%% sur les intrans oui 60 Bénédict comment vous réagissez par rapport à ça rassuré ou pas rassuré sur la capacité de notre agriculture à assurer la souveraineté alimentaire de la population je le suis pleinement à une condition c’est qu’on mette nos

Producteurs en capacité de produire et en capacité d’être productif et ne pas opposer durabilité compé tivité et sur la question de la souveraineté il y a un rapport du Haut commissariat au PL je crois de 2021 qui soulligne que nos exportations sont plutôt stagnantes tandis que nos importations ont cru de

21 % en quelques années notamment sur la partie fruits et légumes on est exportateur en vin et spiritueux on est exportateur en céréales mais on est importateur sur des produits d’alimentation et en témoigne ce que disait monsieur les ami lancé par l’État dans le cas de France 2004 30 des apps à manifestation

D’intérêt sur la relocalisation de la production d’intin et de fertilisant parce que la crise en Ukraine la guerre en Ukraine la crise du covid a révélé d’énormes fragilité avec une dépendance à 60 % sur les intrans et fertilisants en fait la question qui se pose à nous c’est comment est-ce qu’on

On met la France dans un contexte international St positioné d’ailleurs dans le rapport quand on parle de sécurité alimentaire c’est pas la souveraineté c’est deux concepts qui sont différents et je pense que c’est important qu’une télévision comme la vôre explique notamment cela on passe le le ballon d’explication alors allez

Stéphan la différence alors le truc c’est que le on mélange beaucoup les termes souveraineté résilience sécurité autonomie et puisqu’on est sur le mot souveraineté la souveraineté elle n’est pas que européenne elle n’est pas que nationale mais elle peut-être également territorialisée et c’est d’ailleurs le grand impensé le grand oubli lors de

Enfin depuis cette colère récente puisqueelle date de de longtemps la reterritorialisation de l’alimentation n’est absolument pas mis en avant les Pat les projets alimentaires territoriaux ne sont pas mis en avant comme une partie de la réponse ne fera pas tout avec ça ne sonmt pas mis en

Avant pour répondre et pour être une partie de notre souveraineté euh alimentaire à trouver mais il y a aussi quand on parles de souveraineté c’est aussi de souveraineté individuelle on a à refaire une souveraineté individuelle comme une souveraineté collective et une partie de la souveraineté individuelle c’est là

Aussi un deuxème grand impensé qu’il y a dans ce salon et même depuis 2 mois c’est la cuisine franchement quels sont les meilleurs alliés de nos producteurs ce sont les gens qui cuisinent parce que la richesse elle reste dans de endroits elle reste dans la ferme et elle reste dans la cuisine

Donc tant qu’on aura pas réappris ces gestes tout simplement qu’on a perdu depuis une soixantaine d’années on ne sera même pas souverain individuellement à l’intérieur de nos ménage donc il y a à mon avis énormément de travail à faire autour de ce mot souveraineté qui n’est

Pas le repli sur soi mais il fallait expliquer quand même la différence parce que c’était sécurité alimentaire souveraineté la sécurité alimentaire à quelque part c’est fait venir la nourriture d’où qu’elle vienne comme on peut voilà c’était ce que euh l’Empire romain et Rome avait à une époque lorsque euh les paysans étaient

Soldats et devaient tenir le territoire ils ne savaient plus se nourrir eux-mêmes puisqueils n’avaent plus de monde dans leschamps donc la nourriture venait de Carthage de de de d’Égypte et tout ça et au bout et lorsque les flux n’étaient plus assez sécurisés c’est là que il y a eu

Des révoltes et tout ça donc en fait une politique souveraine n’est pas la même chose qu’une politique sécurisée très bien simplement sur la sur la question de l’alimentation territoriale la région sud c’est à peu près 5 millions et demi d’habitants c’est une région énormément fréquentée avec des flux touristiques on a 36

Millions plus de 36 millions de nuité par an en terme de visite touristique donc on a un vrai enjeu aussi de souveraineté territoriale et de relocalisation de l’alimentation or si on vous dit la part des fruits et légumes régionaux qui circulent dans la grande distribution je pense que

Personne ne peut imaginer pourtant c’est la réalité que c’est moins de 10 % voire moins de 5 % donc nous ce que nous avons fait là et nous l’avons voté en mars et nous allons le présenter nous l’avons voté en décembre et le présenter au salon nous avons lancé un label qui

S’appelle 100 % valeur Sud qui est une manière de présenter les produits et les filières au consom des filières et des produits que nous allons labelliser quand ils assurent une juste rémunération du producteur avec une meilleure répartition de la marche l’idée c’est bien sûr les circuits de

Proximité mais à la limite les gens qui vont dans ces circuits là sont déjà convaincus l’idée c’est d’aller dans le champ de la distribution et d’amener les distributeurs qui qui massifient la distribution à adhérer à ce projet de partage de la valeur c’est fait ou c’est

Un projet c’est déjà lancé on a sans un produit labellisé vous êtes bien accueilli par la grande distribution on a un très grand distributeur qui joue le jeu lequel vous voulez pas le dire auchamp auchamp très bien mais il faut le dire le sud c’est aussi des milliards d’êtres d’êtres humains qui vivent

Au-delà de la Méditerranée avec qui on a des relations quand on parle de sécurité alimentaire de souveraineté par exemple quand la France elle achète des poulets au Sénégal on est aussi en train de détruire la culture vivrière donc c’est-à-dire que la façon dont nous nourrissons en France et en Europe a un

Impact à l’échelle de la planète et c’est à C à cette échelle- là que ça joue aujourd’hui là il y a une pomme on parliit tout à l’heure madame la présente de de cette pomme euh le modèle économique a pris du temps il a pris du temps pour qu’il soit économiquement

Viable et nos enfants doivent apprendre notamment que les pommes c’est un fruit de saison et qu’on ne mange pas toute l’année donc quand nous on décide ici en France ou en Europe de manger la même alimentation toute l’année sans comprendre l’impact environnemental et humain que ça à l’ut bout de la planète

En fait non seulement on n’est pas en train d’éduquer les générations qui viennent mais on oublie de dire que pour qu’un une production soit viable il faut le soutien des pouvoirs publics et c’est là notre job comment est-ce qu’on fait pour que la PAC par exemple qui enfin

Quand même tout le monde crache dessus aujourd’hui mais ça a quand même permis et Charles le dit tout le temps moi j’ai j’ai j’ai beaucoup écouté ce qu’ disait là-dessus que ça a permis notamment à la France au sortir de la guerre de nourrir des millions de personnes dans un dans

Un continent qui était exang bah ça c’était en 45 jusqu’à il y a pas très longtemps maintenant on est dans autre chose donc comment est-ce que ces moyens financiers et humains et techniques énorme ce savoir-faire extraordinaire que nous avons à l’échelle européenne on le met à la disposition des petites et

Des moyennes exploitations parce que c’est ça le modè agricole français on n’est pas dans des modèles américains ou en mode États-Unis avec des milliers d’hectares c’est c’est pas ça la France et que on permet justement aux paysans de vivre de leur travail et ça ça passe

Notamment à travers un levier qui est la puissance publique par les écoles les épades et les hôpitaux qui sont qui servent des millions de repas par an et qui sont aujourd’hui un outil extraordinaire pour pouvoir changer de modèle Charles ouais je je voulais aussi aborder un autre sujet qui est important

Dans le cadre de la reconquête de la souverereaineté alimentaire le gouvernement a annoncé ce weekend qu’il aurait un plan de relance de l’élevage et qui est très important parce qu’on sent que sur l’élevage effectivement il y a une déprise depuis quelques années avec Rodrigo ce que le le point d’alerte

Que l’on met c’est que l’élevage c’est un cycle complet et qui a notamment l’alimentation que l’on donne aux bêtes et que pour le coup sur l’alimentation que l’on donne aux animaux qui est à base de de protéines végétales et ben là en fait l’Europe est loin est très loin d’être souveraine

C’est un peu moins le cas en France mais euh c’est typiquement une une une politique enfin une production agricole sur laquelle l’Europe a fait un choix de ne pas investir et nous et nous importons la très grande majorité des protéines qui vont à destination de l’alimentation animale et et ça ça doit

Être corrigé voilà pour pour nous deux ça fait partie des recommandations très fortes que nous donnons à la Commission européenne pour la prochaine commission c’est de vraiment monter un plan protéin végétale au niveau européen pour que nous soyons totalement souverain oui mais ça fait 20 ans qu’on en parle ce

Plan oui mais alors les choses vont un peu mieux les choses vont un peu mieux notamment dans le cas français on a amélioré nos taux d’autoapprovisionnement dans dans ce domaine là mais nous nous tirons la sonnette d’alarme parce que on pourra faire ce qu’on veut sur la reconquête de

La souveraineté au niveau de l’élevage au niveau européen mais si on ne règle pas cette cette partie de la chaîne qui est en fait avant c’est l’alimentation qu’on donne aux vaches aux moutons et cetera qui est à base de de protéines et ben très majoritairement elle est

Importée de très loin et parfois dans des conditions écologiques et sociales qui ne sont pas enviables votre rapport il a été bien accueilli il a été écouté vous avez l’impression qui va être classé vous savez quand l’Assemblée nationale il y a un rapport avec deux personnes qui sont censé être opposé

Notamment dans les médias et qu’on arrive à 25 propositions sur les 23 on est d’accord c’est plutôt bien accueilli mais l’enjeu j’ai envie de vous dire c’est c’est d’abord que on ne peut pas nous continuer à faire payer le coût de la transition écologique et sociale aux pays avec lesquels nous avons des

Relations économiques ça c’est plus possible les pays qui qui sont nos partenaires ne l’acceptent plus parce que eux aussi ils se sont développés donc ils acceptent plus un traitement inégalitaire et c’est bien normal on l’accepte pas en France il y a aucune raison de l’accepter avec d’autres pays

Le deuxième point c’est que le moins cher ça existe pas quand c’est moins cher c’est qu’il y a quelqu’un qui paye le prix et en l’occurrence aujourd’hui les manifestations d’agriculteur qu’il a eu c’est précisément parce que c’est ceux qui produisent la nourriture qui payent le prix donc la question c’est

Comment est-ce qu’on travaille ensemble pour faire en sorte que la marge qui est qui existe dans la valeur ajoutée ne soit pas pris par la par la transformation agroindustrielle qui en plus ENF excusez-moi de le dire comme ça mais moi je suis père de famille quand on regarde les composants qui qui sont

Dans l’assiette de nos enfants je préfère qu’il Mang du bio qu’il mange du bon pour être très schématique donc il y a un vrai enjeu là-dessus donc c’est ça qui qui qui aujourd’hui doit n nourrir est-ce que c’est le paysan est-ce que c’est l’ l’industriel moi je pense que

C’est le paysan et je pense que c’est ce que nous sommes d’accord à tel point que nous sommes d’accord pour développer la pciculture sur le rein c’est pour vous dire qu’on est d’accord mais Rodrigo moi je vous je vous crois je suis d’accord avec vous enfin mais il y a rien qui se

Fait alors les Pat on en parle plus moi je suis dans l’opposition pouve pas faire le repoch je pas être au gouvernement quand même non mais il y a un enjeu national là pourquoi alors donnez-moi au moins l’explication pourquoi ça bloque pourquoi les Pat bon l’impression que en parle plus c’est

Quoi le frein par pardon sur les alors sur les Pat moi je suis en charge d’en monter un dans le Parc Naturel Régional du moment tout je pense qu’il faut faire simple si on complexifie si on administre si on fait un outil des Pat des outils administratifs on n’y

Arrivera pas il y a un très bel exemple qui est en train de se produire dans le nord des bouches du rô avec une association qui s’appelle aium qui est une association de producteurs d’expéditeurs de chefs cuisiners à Château renard qui travaille dans le cadre du pdat qui est sur le nord des

Bouges Ron et qui monte un un projet alimentaire et déducation au goût avec les lycées et avec les écoles hôtelières de toute la région mais là encore les lycées ce sont les prescripteurs de demain mais attention il y a un moment donné il va falloir changer la règle de

La commande publique parce que nous on a fait une centrale d’achat avec des lots où on met du HVE parce que c’est une certification français ça veut dire qu’ils peuvent pas importer on met des signes de qualité dans nos dans dans nos lots sauf que celui qui commande c’est

Pas celui qui paye c’est un personnel de l’éducation nationale qui commande et c’est la région qui paye et à un moment donné il va falloir que ça cesse cette dicotomie c’est pareil pour les collèges il y a que dans les écoles où finalement c’est la commune qui est à la manœuvre

Il faut qu’on soit à la manœuvre de la commande publique si on veut relocaliser l’approvisionnement pour notre alimentation ça fait partie de vos recommandations de changer les mécanismes qui freinent justement de cel s’appelle la loi Galim faut la respecter faut des contrôleurs de la loi Galim qu’est-ce je vous dise les écoles elles

Ont plutôt joué le jeu d’ailleurs les les département avec les collèges les régions avec les lycées les communes avec les villes ont plutôt joué le jeu moi j’étais ancien responsable associatif de parents d’élèves on a écrit au 30000 mères de France il y en avait plein qui n disaient Mo on est

Même pas au courant de ton truc jeis bah ça tombe bien ça’appelle la loi et on va t’aider donc on fait ce travail là mais après le mettre en œuvre la technicité dans les petites communes c’est plus compliqué c’est pour ça qu’il y a des gars comme comme Stéphan linou qui les

Accompagnent aujourd’hui il y a il y a il y a un savoir dans notre pays qui est qui est là mais quand vous dites de de quoi on crève en fait on le sait de quoi on crève on crève d’abord que les sols sont dopés donc il y a un

Appauvrissement des sols en France et en Europe qui est qui est terrible ce qui fait que si vous mettez pas du fertilisant à fond la caisse vous êtes pas dans les rendements qui vous permettent dans les marchés internationaux c’est ça la réalité ensuite comme vous avez des paysans des

Agriculteurs des éleveurs des maréchés qui dépendent de ces intrants qui coûtent excessivement cher et ben vous êtes dans une situation où c’est la banque qui choisit à votre place donc en fait on est en train d’ubériser le métier du paysan et en fait on est en train on est déjà là-dedans donc la

Question aujourd’hui c’est comment des députés comme Charles et moi qui sommes dans l’opposition paraît-il on on mobilise les pouvoirs publics on on on on donne un peu d’élan au gouvernement aussi parce qu’on leur dit quand même votre truc là c’est pas s c’est pas c’est pas sérieux travaillons sur les

Pis planchés mais qui soi pas des prix plafond vous voyez parce que c’est pas une V d’ajustement donc tout ça c’est comment est-ce qu’ qu’on met du pognon là-dedans pour permettre et d’accompagner les paysans actuels mais aussi ceux qui viennent pour changer de modèle parce qu’on est dans cette

Transition inévitable sauf si on veut manger comme dans les loup la cuisse alors sur tvagr on aime bien faire des propositions concrètes Stéphane une solution que tu proposes on pas qu’une solution mais justement pour rebondir sur justement l’aspect des sols que vous parliez mais il ne peut pas y avoir de

Souveraineté alimentaire à s terre ça c’est on en F une porte ouverte mais c’est quand même faut quand même le rappeler et c’est pas pour rien si justement la Safire PACA avec d’autres territoires me fait intervenir là au mois de mois d’avril pour justement essayer de dire oh pour notre

Propre sécurité collective le risque de rupture d’approvisionnement alimentaire doit être considéré comme le risque incendie le risque inondation ou autre donc en fait c’est une brique que les territoires peuvent amener dans le mur commun et lorsqu’on regarde le contingency plan que que que vous connaissez donc rapport de la Commission

Européenne de 202 21 qui raconte voilà pendant le covid on a eu chaud mais ça a tenu d’accord mais attention des cyberattaques et des pandémie on va en connaître d’autres et pas des petites il faut donc que les États et les territoires se préparent et essayer de rééquilibrer circuit court et circuit

Long qu’il y ait des stress tests de l’effort sur toute la chaîne de valeur et par territoire de préparer les populations tout ça ça fait partie entre autres de la souveraineté donc donc les rapports il y en avait énormément que l’on connaît déjà je c’est super que il

A il y ait ce rapport précédent maintenant mais tant qu’on ne considérera pas l’eau le l’eau les terres c’est-à-dire le capital naturel et les facteurs de production qui permettent de valoriser ce capital naturel comme quelque chose directement relié à la sécurité nationale et ben on

N arrivera pas on n arrivera pas euh une solution quand même une des solutions ah oui euh on a été capable et le général de Gaul avait créé la BITD dans les années 60 qui était la base industrielle et technologique de défense c’était créer un écosystème d’entreprise pouvant

Concevoir et produire le matériel de la défense cet écosystème là fonctionne pour une grande partie à travers la commande publique il y a notamment à travers la loi des finances qui a été votée au mois de novembre la possibilité de financer ses entreprises à travers le livra maintenant qu’on apprend que

L’alimentation c’est une question de sécurité nationale pourquoi on ne créerait pas une bitda une BITD alimentaire qui fonctionnerait également sur le même principe rassurez-vous brge nef n’est pas de retour qui permettrait avec un livret agroécologie de financer ces entreprises qui nous nourrissent producteurs transformateurs accès au fonciers et aussi pour éviter la

Financiarisation du foncier ça veut dire ça veut dire ça veut dire on mobilise de l’argent public au travers donc du ce livret A comme agroos écologie et à partir de ce moment-là on le positionne sur des enjeux territoriaux oui mais contrôler pour pas servir de marche-pied au fond de pension par exemple qu’est-ce

Que vous en pensez bon bonne ou mauvaise idée bah ce que décrit Stéphane linou c’est ce que j’expliquais de façon schématique sur la financiarisation aujourd’hui du monde agricole c’estàd que c’est ils sont pu mettre de de beaucoup de leur part de destin donc après il y a des Levis d’action il y a

Des choses à faire aujourd’hui quand on parle nos aînés qui sont dans les épades ils ont droit de manger correctement quand même c’est une réalitéand parle de mal c’est une évidence mais c’est une catastrophe sauf que c’est pas c’est pas le cas non mais c’est une évidence mais

C’est une catastrophe c’estàdire qu’on a c’est c’est catastrophique ce qu’on voit dans les hôpitaux c’est pareil mal dans hpz vous avez la brigade des brigands quand vous payez pas vos impôts faut une brigade brigand pour ceux qui appliquent pas la loi c’est-à-dire de faire en sorte que les gensent correctement donc

C’est des êtres humains et ça ça se fait pas avec des algorithmes ça se fait pas avec des machines et c’est ça l’enjeu parce que prenez la Hollande par exemple quand on parle de de manger dans avec la ce qui sort de la terre c’est un enjeu de civilisation aujourd’hui les

Hollandais moi j’ai visité une boîte là-bas ce qui produisent hors sol dans dans du liquide avec des nutriments c’est plus rentable sur les concombres les tomates les salades que ce qui est pré dans la terre la question c’est est-ce qu’on a envie de ça est-ce qu’on

A envie que la production la le de jouer avec les génomes des graines des tomat soit adapté au goût des consommateurs ou est-ce qu’on veut renouer avec du goût tel qu’on l’imagine voyez c’est ça les enjeu qu’on a en face de nous donc oui

Dans les hôpitaux où il y a des des des des milliers de personnes tous les jours dans les éepad où c’est des millions de personnes et dans les écoles où c’est des millions d’élèves et ben c’est des milliards de repas qui peuvent servir de levier précisément pour faire en sorte

Que le monde paysan soit le le provider comme on dit dans dans le business de de ceux qui de ce que vous allez avoir dans votre assiette moi je crois à ça et je pense que les nouvelles générations sont très enclin à aller sur ce modèle là on

Arrive presque au terme de l’émission alors en attendant que la loi soit peut-être proposée vot est-ce qu’au niveau de la région on peut pas améliorer ben l’alimentation dans les épades l’alimentation dans les écoles en tout cas sur la question de l’alimentation on a mis en place effectivement une centrale d’achat avec

Des lots pour favoriser l’approvisionnement local et sur la question du foncier je voulais revenir le foncier en région Sud est devenu un enjeu spéculatif pour des fonds d’investissement des grands groupes et on voit que notre patrimoine viticol qui est notre première force exportatrice en région sud c’est le vin est en train

Voilà les plus grosse valeur ajoutée est en train d’échapper à cette agriculture familiale qui est le modèle la petite et moyenne exploitation qui est le modèle français au profit de financier donc on a mis en place et on était je pense à la Réunion en avril c’était à ex en

Provence avec la Safire c’était peut-être pas la même on a mis en place un outil qui s’appelle Sud foncier qui est un fond revolving alimenté par la région pour permettre dédié spécifiquement à l’installation des jeunes parce qu’aujourd’hui un jeune ne peut plus sachant que le foncier est pas

Considéré comme un outil de travail dans la transmission mais qu’on un élément de patrimoine donc un viticulteur qui veut prendre il vaut reprendre l’exploitation de ses parents aujourd’hui et acquérir du foncier c’est devenu mission impossible tout ce fond Sud foncier que nous allons signer dans allons voir tout

À l’heure benénéct Rodrigo Charles et Stéphane merci beaucoup d’être venu ici pour débattre de cette question essentielle et merci à [Musique] vous [Musique]

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