Après avoir reçu la FNSEA, la commission des affaires économiques du Sénat auditionnait le 7 février Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération paysanne, et Arnaud Gaillot, président des Jeunes Agriculteurs. Si les représentants des deux syndicats minoritaires s’accordent sur le fait que cette crise a des racines profondes, ils divergent quant aux solutions à lui apporter.

    Revivez leurs échanges sur Public Sénat.

    00:49 propos introductif de Dominique Estrosi-Sassonne
    06:08 propos introductif de Véronique Marchesseau
    11:18 propos introductif de Arnaud Gaillot
    29:11 Véronique Marchesseau
    38:29 question de Daniel Laurent
    40:13 question de Jean-Claude Tissot
    41:48 question de Philippe Grosvalet
    43:17 Véronique Marchesseau
    47:54 Arnaud Gaillot
    1:02:18 question de Patrick Chauvet
    1:03:59 question de Jean-Marc Boyer
    1:05:26 question de Daniel Salmon
    1:06:24 question de Daniel Gremillet
    1:07:44 question de Frédéric Buval
    1:09:05 Véronique Marchesseau
    1:12:38 Arnaud Gaillot

    [Musique] [Musique] bonjour à tous bienvenue dans votre émission 100 % Sénat aujourd’hui nous vous proposons de revoir l’audition de deux syndicats agricoles qui s’est déroulé ce mercredi au Sénat Arnaud Gaillot président des Jeunes agriculteurs et Véronique marche au secrétaire général de la Confédération paysane était entendu par la commission

    Des affaires économiques au cun des discussions le futur projet de loi agricole pour le représentant des GIA il faut que cette loi arrive rapidement et que le gouvernement réponde davantage aux problématiques foncières des jeunes qui s’installent pour la Confédération paysane le projet de loi prévu est décevant en particulier sur la question

    Du revenu je vous laisse découvrir ces échanges bonne séance nous accueillons aujourd’hui pour cette audition Monsieur Arnaud Gaillot vous êtes producteur de compé et de Morbier installé dans dans le dou en policulture élevage et après en avoir été le secrétaire général de 20199 à 2022 vous êtes depuis cette date président du

    Syndicat des jeunes agriculteurs Madame Véronique marchessau vous êtes éleveuse en vache allettante dans le morbillant et vous êtes la secrétaire générale de la Confédération paysane après en avoir été pendant plusieurs années l’une de ces secrétaires nationales je suis toujours secrétaire national et vous êtes toujours secrétaire national donc

    C’est un attelage qui certes ne va pas de soi mais une configuration qui a le mérite de permettre une écoute et un dialogue avec toutes les sensibilités après l’audition que nous avons eu la semaine dernière avec le président de la FNSEA et à l’instant même avec le président des chambres d’agriculture je

    Tiens quand même à préciser Jean-Claude que nous avions également proposé à la Coordination Rurale d’être représenté ce matin mais que cette organisation a décliné notre invitation et malheureusement l’agenda de la Commission ne permettait pas de recevoir de plus petits syndicats comme par exemple le MODEF que cependant nous

    N’oublions pas mais après ce cycle nous aurons entendu trois organisations qui pèsent 3/4 des voix aux élections consulaires et si la Coordination Rurale avait accepté notre invitation cela aurait fait 98 % monsieur le président madame la secrétaire générale j’imagine que vous voudrez revenir en quelques mots sur la crise agricole que nous

    Venons de traverser je rappelle à toutes fins utiles les différences qui vous caractérisent a priori les jeunes agriculteurs ont participé directement aux négociations qui ont conduit aux deux paquets d’annonce du Premier ministre axé avant tout sur l’allègement de la pression normative y compris en matière environnementale pour lever les contraintes pesant sur la

    Production les jeunes agriculteurs ont appelé avec la FNSEA à mettre fin au mouvement la Confédération paysane a également été entendue par le gouvernement mais tendait à proposer un autre récit de la crise que nous venons de traverser davantage explicable selon elle par la problématique des revenus agricoles trop faible et trop inégau

    Différence de taille la Confédération appelle toujours à poursuivre le mouvement de protestation pour nuancer cette opposition schématique les jeunes agriculteurs ont également beaucoup insisté ces derniers jours sur le nécessaire respect des lois égalimes afin d’assurer un juste prix de la matière première agricole et la Confédération paysane n’est pas en reste

    Pour dénoncer les tracasseries administratives de la PAC difficiles à assumer en particulier pour les plus petites exploitations un autre point commun qui vous réunit et l’attention que vous portez l’un et l’autre l’une et l’autre au défi du renouvellement des générations à l’heure où un agriculteur sur deux atteindra l’âge de la retraite

    D’ici à 2030 et entre installation et agrandissement il me semble que vos deux organisations placent le curseur plutôt du côté de l’installation donc plutôt qu’une audition rétrospective sur les raisons de la colère qui ne vous empêchera pas bien sûr de la faire nous souhait ion vraiment vous entendre sur

    Comment vous vous projetez vers les prochaines étapes et notamment les étapes législatives donc vous entendre sur les 11 articles de l’avantprjet de lo d’orentlation sur le renouvellement des générations en agriculture pouvez-vous nous donner votre avis en particulier sur trois mesures structurantes de ce texte la question foncière et l’outil des groupements

    Foncière école d’investissement le nouveau guichet unique de l’installation de la transmission France service agriculture et le diagnostic modulaire de l’exploitation lors de l’installation ou de la reprise d’une exploitation jugé trop peu structurant pour les ans ou au contraire porteur de contraintes nouvelles pour les autres enfin jusqu’où

    Devrait-on selon vous ouvrir le champ du projet de loi à venir enfin le Premier ministre a parlé de l’AG de l’ajout pardon d’un volet simplification et ou compétitivité et le Sénat avec la proposition de loi pour un choc de compétitivité en faveur de la ferme France de notre collègue Laurent Duplomb

    Rapporté par notre collègue Sophie prima dispose d’ors et déjà d’un éventail de propositions dans lesquelles le gouvernement ne s’est d’ailleurs pas privé de puiser pour ces annonces récentes il me semble que vous seriez tous les deux d’avis d’ouvrir davantage ce texte mais que les dispositions supplémentaires sont celles sur lesquelles vos vues seraient

    Potentiellement les plus divergentes voilà je vous laisse la parole madame la secrétaire générale peut-être allez-vous commencer et ensuite monsieur le Président ah ben je vais bonjour à toutes et à tous euh je vais commencer par faire un petit retour sur la crise agricole qu’on vient de vivre ces

    Dernières semaines euh pour nous elle vient de loin elle nous a pas du tout surpris le malaise agricole il est profond il est connu hein euh depuis euh longtemps le nombre de fermes diminue le nombre de paysanes paysans agriculteurs agricultrices est en chute libre les les suicides sont sont nombreux dans notre

    Profession euh c’est une traduction du malaise qu’on du malaise qui qui existe qui est profond dans nos professions et euh et là en fait c’est euh ça a été une expression de ce malaise là qui euh donc du coup qui s’est exprimé parce que il y avait des des contraintes

    Administratives parce que il y avait du coup une détaxation du un abandon de la détaxation du GNR parce que il y avait des problèmes climatiques mais en fait le problème il est très profond et le problème il est lié à notre revenu donc du coup depuis euh depuis le début nous

    On porte la nécessité de s’attaquer à ce problème à ce problème du coup de revenus on fait vivre tout un un écosystème au sens système économique au-dessus de nous en dessous de nous en fait que ce soit la Val ou l’amont qui euh vit sur notre travail et qui du coup

    N’a pas du tout intéresst que le système ce système évolue puisque il en bénéficie largement et euh et c’est nous qui faisons la variable d’ajustement et c’est pourquoi il y a des fermes qui disparaissent c’est pourquoi il y a des paysans et des paysanes des agriculteurs des agricultrices qui arrêtent leur

    Métier donc c’est vraiment euh c’est vraiment une crise profonde qui est vu qui est dû à l’absence de revenus et à l’absence de perspective en fait toutes les solutions qui nous ont été apporté par Monsieur hatal lors de ces divers ces diverses annonces ont été des mesures de court terme certes nécessaire

    Pour une partie d’entre elles hein on va pas on va pas le dire que tout tout est à jeté il y avait des mesures d’urgence liées au problèmes sanitaires des mesures d’urgence liées aux problèmes climatiques qui étaient nécessairire à prendre mais on n pas de en fait il y a

    Pas de vision à long terme il y a pas de changement structurel par ces annonces on s’attaque pas à la à la question de notre revenu nous on revendiqué depuis le début de reprendre la question du prix que il y est vraiment inscrit dans la loi que nos produits agricoles ne

    Puissent pas être achetés en dessous de nos prix de revien notre prix de revient tenant compte à la fois de nos coûts de production mais aussi de notre revenu et dans notre revenu notre protection sociale et en fait on a toujours pas cette garantie là les lois égalime

    Successive ne l’ont ne le permettent pas d’une façon garantie d’autant plus qu’elles sont pas très bien appliqué mais mais déjà à la base elle elle ne constitue pas cette assurance et on demande aussi une protection par rapport à au commerce international et c’est pour ça qu’on est qu’on demande l’arrêt

    Des accords de libre échange tout du moins de sortir l’agriculture des accords de libre échange qui mettent qui mettent notre agriculture en compétition avec les agricultures du monde entier et les agricultures aussi de l’Europe et qui mettent à mal nos du coup nos fermes et et là aussi touche à notre revenu

    Donc pour ces raisonslà nous on est toujours on n pas arrêté la mobilisation aujourd’hui il y a des Confédérés qui sont mobilisés à Chalon en Champagne on va continuer à porter nos mobilisations tant qu’on a’ura pas des engagements sur l’assurance de ne plus pouvoir vendre nos produits en dessous de nos coups de

    Reviens et sur la la protection par rapport au commerce international qui est extrêmement délétaire pour notre agriculture par un engagement sur la bande des des sur la sortie de l’agriculture des accords de libre échange donc voilà très rapidement pour le contexte aujourd’hui on reviendra sur la suite après comme vous voulez ou si

    Vous voulez déjà sur par rapport à ce que vous attendez du futur projet de loi ou alors je vous cache pas que par rapport à la loi d’orientation agricole on a été extrêmement déçu on s’était impliqué mais je pense comme tous les syndicats agricoles euh dans la

    Proposition de du contenu de de la loi qui devait être une loi très ambitieuse et déjà nous dès le départ on prenait cette nécessité de s’attaquer à la question du revenu qui était pour nous un préalable en fait on peut pas avoir d’installation agricole on peut pas

    Avoir de maintien des fermes si cette question du revenu n’est pas prise en compte donc dès le début on avait on avait demandé à ce que la question du revenu soit prise en compte dans le dans cette loi d’orientation agricole donc ce qui n’a pas été fait et euh et donc

    Voilà aujourd’hui aujourd’hui c’est crucial que qu’on doit revenir là-dessus que cette ce projet de loi doit y revenir et ben je pense qu’on reviendra peut-être dans les questions sur les propositions qu’on avait portéaccord je vais laisser la parole à mon ok madame la secrétaire générale monsieur le Président

    Oui bonjour madame la Présidente chers sénateur m de la commission affaires économiques rapidement revenir quand même sur les mobilisations qu’ ont eu et vous avez fait contre-rendu d’une partie de ce qui s’est passé mais quand même saluer la mobilisation de l’ensemble du du réseau Jia et rappeler quand même

    Que contrairement à d’autres nous sommes en action depuis le mois d’octobre et que nous avons pas eu et nous avons pas attendu la tentation de déstabiliser un pays ou de se m des troubles irrévocables et que ça fait un moment qu’on qu’on alerte notamment avec les

    Panneaux à l’envers sur le fait de d’un malaise agricole et qu’il est temps de d’entendre et et de comprendre les revendications qu’on le fait quand Mme plus plus de 500 actions plus de 40000 agriculteurs mobilisés donc voilà être fier quand même du réseau jeunes agriculteur pour la tenue une grande partie des actions

    Dans le respect des biens et des personnes même si il y a sûrement des débordements à des endroits à noter mais comme je l’ai souvent rappelé le modor chez nous est assez clair le respect des biens et des personnes que les lois de la République sont pas mis en suspens

    Parce que nous sommes en mobilisation chacun devra assumer ses actes si il y a lieu vous dire que la remobilisation elle elle passe avant tout sur le changement de logiciel le changement logiciel il veut dire dire beaucoup de choses mais c’est qu’ un moment donné il faut qu’on arrive à retrouver dans ce

    Pays que quand nous représentant parlons avec vous élu les actes derrière se produisent sur le terrain et sur le territoire parce qu’on sent une quand une déconnexion à plusieurs titres d’exemples mais voilà il y a quand même un problème là-dessus ce sentiment quand même de finalement toujours plus mais

    Finalement sans contrôler ce qui rentre chez nous sur l’alimentation ce sentiment de vouloir toujours faire mieux même au sein de l’Europe avec des normes qui sont pas forcément respectées ailleurs en Europe et au-delà de ça je pense un un autre vrai problème c’est le le sentiment de mal-être agricole qui pêche che beaucoup

    De gens n pêche qu’il s’exprimaent c’est ce sentiment fait finalement d’être toujours la la le responsable le responsable du mal-être des animaux le responsable de cet environnement qui est en train de se détruire euh finalement le responsable de tous les mots qu’il y auraiit sur cette planète à l’heure

    Actuelle et le sentiment d’être la cible idéale euh alors peut-être parce que nous sommes plus que 400000 à l’heure actuelle et que finalement nous sommes moins importants que d’autres mais quand même un sentiment assez généraliste là-dessus et bien sûr un sujet en lien avec le revenu et bah l’application

    Pleine entière des galimes euh certes il y a aussi du boulot chez nous sur la cont actualisation mais on l’a vu encore quand même là sur les négociations commerciales c’est quand même tendu c’est compliqué et donc à un moment donné à à faire appliquer moi je le dis assez facilement

    Euh je pense que tout le monde sève le matin pour gagner de l’argent ce qui est pas problématique c’est quand des gens commencent à gagner beaucoup d’argent sur le dos des autres parce qu’ils leur rendent pas la juste valeur de ce qu’ils leur doivent et donc ça il faut qu’on

    Arrive à à le changer et et à le faire prendre en compte et et comment on le fait je pense qu’on a un besoin quand même dans ce pays mais reviendrait de savoir à un moment donné comment on repositionne notre agriculture qu’elle soit française mais qu’elle soit même

    Européenne dans ce monde global où beaucoup de choses bougent beaucoup de positionnements fait et finalement quelle agriculture on choisi de faire dans notre pays et comment on le fait et ça j’y reviendrai peut-être à travers le pacte et la loi vous l’avez souligné qu’on a participé aux négociations avec le

    Gouvernement notamment sur les sujets du mois de la simplification parce que ça c’est quand même quelque chose qui qui pose pas mal de de problèm ces contraintes cette suradministration où par exemple on vous on vous demande de conserver pendant 5 ans les beaux d’enlèvement comme quoi la coopérative est venue chercher les

    Animaux chez vous et que finalement vu que c’est écrit au crayon quelques années plus tard c’est effacé on y voit plus rien et j’en passe et des meilleurs et donc sur ça il y a il y a un gros boulot à faire et là-dessus en lien avec

    Les préfets je pense qu’il faut qu’on avance sur ça sur bien sûr les mesures d’urgence euh on pas les reciter mais que ça soit la MHE les versements pack parce qu’à un moment donné quand on nous on doit l’argent à l’état on nous on n pas trop de délai par contre à

    L’inversement que il y ait encore des gens qui soient pas payés de la grippe aviaire de la tuberculose c’est pas c’est pas normal euh bien sûr des mesures en faveur de l’origine France parce qu’on avait quand même obtenu il y a à l’époque l’étiquetage d’origine obligatoire qui avait été cassé au

    Niveau de la Cour européenne mais on sent quand même une dérive qui est reparti avec le Madine France parce que oui dès l’instant qu’il est passé dans une vine français indirectement il y a une pâte française mais derrière on se rend compte que l’origine B pas est le plus souvent pas d’origine française

    C’est indirectement une une tronterie pour nos consommateurs les mesures sur la la compétitivité notamment sur le te des ch sur les travails saisonniers je pense là nos amis viticulteurs à Fère filière Arbo fruits et légumes qui est quand même en souffrance et là je pense que c’est un point pas négligeable pour

    Eux et bien sûr toutes les les mesures de surtransposition lescophyo alors on a beaucoup été attaqué là-dessus j peut-être un peu moins que le syndicat de la FNSEA mais pourquoi avoir demandé l’arrêt d’écophyo c’est qu’ moment donné quand il y a eu un écophyo 1 qui a pas marcher un

    Écophyo 2 qui a pas marché et qu’on fait un écophyo 3 avec exactement les mêmes ingrédients si tout le monde fait un peu de cuisine si on reprend la même recette et que finalement tout le monde a trouvé la soupe mauvaise faut pas recommencer sinon on finira exactement pareil et

    Donc la la stratégie là-dessus elle est dire à un moment donné comment on trouve un un logiciel qui nous permet sur les phytosanitaires de se trouver une stratégie assez clair et net de se dire ok il y a une trajectoire à voir qui finalement personne ne pourrait

    Contester de se dire comment on préserve un environnement qui est toujours mis à à de plus en plus en tension par le fait d’une population qui augmente par le fait de nouvelles technologies par ceci par cela mais qu’on garantit des niveaux de production et un environnement donc retrouver de l’intelligence retrouver

    Finalement quand même la mise en avant des efforts faits par Agriculture parce que icofito comme il est fait actuellement ne récompense jamais les efforts agricoles et quoi qu’on fera on sera toujours mauvais donc là-dessus on a le sentiment d’avoir quandme été entendu ceci il va falloir vraiment lancer le travail et qu’on aboutisse

    D’ici ça et enfin quand même nous qui n’est pas négligeable pour Jia des engagements pour aller plus loin sur l’installation et la transmission notamment le réhaussement du budget de la ita qui est l’accompagnement installation transmission avec une enveloppe qui est portée à 20 millions au lieu de 13 millions des

    Mesures fiscales et sociales qui ont été annoncées qui pour faire dansmiiter mais surtout un calendrier pour travailler d’ici le prochain PLF pour aller encore plus loin sur sur la transmission et aussi comment on pourrait lutter contre l’inflation des taux qui je vous le cache pas actuellement avec des taux

    Comme on le connaît tous qui pénalise pas mal les reprises d’exploitation agricole en ce moment maintenant le travail j’ai envie de dire est face à à nous et c’est pour ça que nous avons appelé à suspendre la forme de mobilisation on n’ pas arrêté on a suspendu cette forme de

    Mobilisation de blocage et qu’on a appelé notre réseau àer retravailler comme on le fait tous les jours en tant que responsables syndicaux nous au national mais aussi en région en département avec bah les services de l’État toutes les personnes qui auront envie de travailler pour bah faire

    Avancer ce qu’on a pu obtenir sur les mesures de simplification sur les changements de logiciel sur les EGA sur l’installation sur la transmission bien sûr le cas calendrier de fin février avec le rendez-vous du salon de l’agriculture où il faudra quand même que les premiers actes d’engagement

    D’un de comment de prise de conscience etette volonté de changer doivent se faire sentir et d’ici juin ou plus tard avoir quand même ce c-ci le package qui montre que ça y est on est parti sur une nouvelle forme et une une nouvelle base avec bien sûr des élections européennes

    Qui arrivent au mois de juin aussi et qui pourront aussi un marqueur et et un rendez-vous qu’on qu’on se tâchera de de faire sur la fa loi comme vous avez demandé euh j’aimerais quand même insister sur le fait qu’on sera quand même vigilant à à ce qu’on garde quand même

    L’aboutissement de cette loi et c’est ce qu’on a rappelé pendant les négociation qu’on puisse profiter de la loi pour mettre des mesures de simplification des des mesures sur des normes environnementales tout ça nous ça nous paraît judicieux parce que c’est un outil législatif on sait très bien qu’il

    Y a des mesures qui étaient demandé par les agriculteurs qui passe par le le cadre législative vous avez parlé de la PPL compétitivité euh oui après il faut pas que cette loi soit reportée j’ai envie de dire au au mot à Noël il faut quand même qu’on reste sur le le timing

    Je pense que beaucoup de choses sont déjà prêtes en plus existent donc il faut juste que rapidement euh les personnes concernées se mettent autour d’une table et de voir comment on atterrisse assez rapidement sur cette loi-là parce que euh même si euh tout n’était pas au rendez-vous dans la loi

    Euh et oui elle avait changé de nom d’ailleurs elle s’appelait plus euh loi d’orientation et d’avenir agricole s’appelait loi pour le renouvellement des génération agricole parce que elle comporte quand même un gros volet que ça soit sur la promotion métier dans les écoles l’attractivité du métier comment communiquer auprès d’un grand nombre

    Vous l’avez vu il y a il y a une proposition qui est qui serait l’ambition que toutes les écoles aillent dans des fermes et ça je pense que c’est quelque chose d’important qu’on reconnecte la nouvelle génération avec l’agriculture et quand les jeunes sont les dents il ferm on sait qu’ils en

    Parlent le soir et avec les parents ça crée ça crée du dialogue il y a quand même des mesures sur l’installation sur sur la formation euh vous l’avez parlé sur le guichet unique nous c’est quelque chose qu’on avait fait nîre d’un rapport d’orientation en 2020 en disant qu’il a

    Un moment donné c’est pas possible de continuer d’avoir des gens finalement qui savent pas où aller quand ils ont envie de s’installer qui ont du mal à trouver les réponses et donc le fait d’avoir un guichet unique c’est que c’est clairement identifié où c’est que

    C’est et où ça se porte après sur le débat de qui les porte moi je je l’entends moi je pense qu’à un moment donné les Ch d’agriculture sont un outil institutionnel sous tutelle quand même de l’État euh représenté par le suffrage universel qui est le principe démocratique de notre pays donc un

    Moment donné je je veux bien que on dise que c’est pas le bon qui le porte mais qui de plus neutre à l’heure actuelle dans l’agriculture pour porter cet outil là euh à moins que on veuille changer de système dans ce pays mais à l’heure actuelle j’ai pas l’impression qu’on

    Qu’on veille remettre en cause notre système démocratique vous dire quand même que quelques points nous nous nous nous nous inquiète sur sur la loi et et notamment mais ça on l’a poussé au premier Premier ministre et j’ai plutôt le sentiment qu’il l’a entendu et que ça sera enlevé mais c’était le diagnostic

    Sol euh parce que la première chose est assez simple c’est que vu que l’Europe en débat actuellement il nous semble pas opportun que la France fasse un cadre avant même de savoir ce que l’Europe fera et donc on ça nous paraît pas bon d’une et la deuxième chose c’est que on

    N’ pas été capable vraiment de nous expliquer qu’est-ce qu’on voulait faire avec ça donc ben j’ai envie de vous dire que vu qu’il y a quand même un sentiment de méfiance entre le monde agricole et une partie de la classe politique au moins de ces institutions euh on préfère

    Rester rester prudent nous ce qu’on avait poussé c’est plutôt un diagnostic généraliste qui permet euh de faire une étude de l’exploitation pour voir la durabilité de l’exploitation qu’elle soit sur la partie économique en terme de de rentabilité en terme de potentiel de de filière quel soit sur le l’adaptation au

    Changement climatique comment la ferme est positionnée pour se préminir demain au changement climatique en fonction du climat en fonction des aléas en fonction de ses cultures qu’on puisse conseiller le jeune au moment de son installation on est bien sur du Conseil parce qu’il y a un moment donné ça reste aussi de la

    Liberté d’entreprendre et on va pas obliger à à à faire les prescriptions mais au moins il conseiller et qu’il a tous les élément sa position au au moment où où il s’installe et ça fait le lien avec la volonté de renforcer quand même le côté formation euh alors il y a

    La formation scolaire mais il à un moment donné on pourra pas tout demander à l’école parce que on va pas faire sortir les gens à 40 ans de l’école mais il faut aussi qu’on ait la possibilité de la formation continue euh toutes les enfin vous avez beaucoup d’autres corps

    De métier où les gens se forment tout au long de leur carrière que ça soit pour de la montée en compétence sur des postes mais aussi pour que ça soit de l’acquisition de compéten personnelles et de la progression là-dessus faut pas se le cacher je je pense qu’on est trop

    Trop faible encore sur le monde agricole et ça il faut qu’on l’encourage encore plus et et qu’on le pousse encore plus parce que qui peut prétendre tout savoir euh jusqu’à finalement la la fin de sa vie si je peux utiliser cette expression là on en apprend tous les jours et donc

    Faut qu’on puisse en permanence amener nos nos nos agriculteurs nos agricultrices à se remettre en cause à se poser des questions et à à s’enrichir de de ce qui se passe autour vous dire que sur le sujet foncier on vous cache pas que chez jeunes agriculteur on l’a plutôt vu euh

    Avec réticence alors oui on entend parler renouvellement des géntion parler installation sans parler foncier oui mais comment et et pourquoi ouvrir une boîte de Pandor sur le foncier sans avoir déjà identifié les vrais leviers avoir pu mettre tous les acteurs autour d’une table et discuter parce que chacun il voit son intérêt

    Personnel mais peut vite trouver aussi que il a peut-être plus à Pertre qu’à gagner si on ouvre vraiment tout et qu’on y va à fond moi j’attire votre attention sur notre système agricole français qui qui est en grande partie et dont c’est le cas pour ma part sur le

    Système du fermage et de la mise en baille et on n pas beaucoup d’agriculteurs qui sont propriétaires de leur terrain notamment en élevage notamment dans des fermes de de taille moyenne ou dans des dans des zones où d’ailleurs on a des fortes valeurs ajoutées beaucoup sont en location

    Beaucoup sont en fermage et le fermage permet quand même l’accès à des jeunes qui ne sont pas issus de famille agricoes qui sont pas issus de familles aisé d’accéder au métier et de pouvoir reprendre une exploitation sans avoir un pactol à l’investissement tout ça ça veut pas dire qu’il faut pas s’interdire

    De travailler à comment rendre le fermage attractif et volontaire ça veut pas dire qu’il faut s’interdire de travailler comment on peut mettre des outils de fermage en place enfin ou des outils de portage du moins des outils de portage parce qu’il y a un moment donné il faut pas qu’on puisse laisser partir

    Notre notre sol si je puis dire à à l’extérieur de ce pays mais comment on le fait intelligemment et donc à voir comment comment on peut comment on peut l’anticiper et comment on peut le faire et et ce qui nous manque encore et qui est absent et ce que ça faisait le lien

    Avec ce qu’on disait sur les mesures transmission on avait fait un livre blanc sur la transmission avec beaucoup de propositions qui restent certes à l’heure actuelle généraliste il faut rentrer ce CCI dans le mécanique dans le détail mais pour ça il faut aussi que Bery se met à travailler aussi avec nous

    Pour proposer quelque chose parce que moi je veux bien entendre dire que nos idées sont pas les bonnes mais à un moment donné faut me proposer quelque chose en retour et qu’est-ce qu’on fait en place on peut pas s’indigner que des chinois viennent acheter des vigobbles mais que finalement le vigob peut pas

    Être pris par les enfants d’une de génération qui ont construit ce vigob là pendant des années donc on peut faire les grands discours mais ça serait bien qu’il ait les actes et donc on a besoin de mesures de transmission forte et je pense que c’est de l’investissement

    Certes c’est une dépense net à l’instant mais c’est un investissement pour l’avenir parce que ben c’est garder un patrimoine national c’est garder des outils de production sur notre sol et c’est permet à avoir comme vous le dites une souveraineté alimentaire dans ce pays et je pense que le mot souveraineté

    Pour les plus aguéris est en train de prendre tout son sens euh dans les crises qu’on traverse l’Ukraine le conflit ukrainien nous rappelle à quel point finalement la fragilité peut être vite rapide et et je pense que beaucoup de nos concitoyens ont oublié que au moment du covid où tout était fermé oou

    Tout est arrêté les rayons ne sont jamais vidés donc c’est bien quand même la preuve qu’on a une puissance agricole en France et que ça serait bien qu’on la qu’on la conserve euh donc pour en finir et pas être plus long dans dans les propos d’introduction vous

    Dire qu’on qu’on comptera comme on a toujours qu’on qu’on demandera votre soutien et et le travail qu’on a qu’on mène toujours avec vous sur cette loi sur ces PACS sur ce qui va arriver aussi sur les mesures de simplification vous dire que vous nous trouverez à vos côtés

    Pour pour travailler comme nous l’avons toujours fait euh parce que c’est la physiologie de notre syndicat et moi en tant que Président c’est que nous sommes un syndicat à politique et que nous travaillons avec tout le monde euh et puis quand je vois qu’on qu’on nous tarue d’être proche du pouvoir vous me

    Permettrez la petite boutade de dire que finalement du coup je sais pas si nous sommes de droite de gauche ou du centre avec vu que nous avons 60 60 ans d’existance et que nous avons toujours été Targ proche du pouvoir finalement je sais pas de quel bord nous sommes donc

    C’est c’est la réponse que que je ferai à nos amis et voilà euh enfin c’est ce que je pouvais vous dire mais je pense qu’on porte l’ambition vous dire en conclusion que les jeunes croient en ce métier les jeunes croient en la souveraineté alimentaire croient en leur

    Métier on le voit dans nos lycées les lycées sont plutôt remplis avec des gens qui ont envie je pense qu’il faut juste qu’on redonne confiance à cette jeunesse agricole comme ils font le rêve américain le rêve australien que finalement dans ces pays-là avec quelques idées quelques S en poche c’est

    Possible et ben comment on retrouve cette même envie là dans notre pays parce que on a les chercheurs on a les entreprises on a la qualité on a l’excellence il faut juste qu’on redonne confiance à cette jeunesse et qu’on arrête de laisser croire que il y a pas

    D’avenir que tout est foui et que la seule solution c’est la récession merci merci monsieur le président madame la secrétaire générale avant de passer aux questions vous voulez revenir sur quelques points peut-être bah du coup moi je vais je vais vous dire un petit peu ce qu’on avait porté pour cette loi

    D’orientation puisque je m’étais arrêté plutôt à l’analyse de la de la situation actuelle donc sur l’orientation et la formation nous on avait vraiment porté de continuer à soutenir largement l’enseignement agricole il y a beaucoup de de propositions qui ont été faites qui permettent plutôt de faire de créer

    Des des nouvelles formations qui ne sont peut-être pas nécessaires il faut peut-être donner plus de moyens à celles qui existent déjà euh garder le rôle d’expérimentateurs dans pour les pépinières d’entreprise parce qu’effectivement aujourd’hui on a affaire à un nouveau public qui n’est pas en lien de façon familiale ou proche

    Avec le milieu agricole donc vraiment leur donner la la possibilité de pouvoir être se tester avant de vraiment faire ce métierl euh sur le sur l’installation et la transmission donc c’est vraiment l’installation pour nous vous savez qu’on prône d’avoir au moins un million de paysanes et de paysans pour pouvoir répondre aux enjeux

    D’alimentation et et en même temps répondre aux enjeux environnementaux et climatiqu qui sont qui sont très préignants aujourd’hui donc pour ça alors pour un avoir des installations nombreuses nous tout comme les G on pense que le foncier c’est un c’est une pierre angulaire de ses installations et

    Tout comme du coup mon collègue qui vient de parler la préservation du droit du fermage c’est quelque chose à qu’on va qu’on défend bec et ongle c’est la raison pour laquelle aujourd’hui il y a encore des fermes qui qui restent familiale à taille humaine et du coup il faut vraiment vraiment protéger

    Cet outil euh protéger aussi garder les safaires et renforcer leur leur action et un peu faire évoluer la gouvernance ça nous paraît nécessaire puisque ça a permis de maintenir l’agriculture à sans une évolution vers une agriculture trop trop industriel même si elle en prend le chemin donc préserver les terres

    Agricoles les répartir le foncier donc par ses outils de régulation que sont la Safire et par le fermage travailler à la restructuration et à la division des exploitations surcapitalisées aujourd’hui qui ne sont plus transmissibles encadrer les montages sociétaires et interdire le travail à façon intégrale qui du coup fait sortir complètement

    L’agriculture enfin participe à la financiarisation de l’agriculture l’accès à l’eau aussi le partage de la ressource en eau est un point à travailler énormément donc on l’inttroduction d’un droit au revenu ça je vous en ai déjà déjà parlé tout à l’heure renforcer notre protection sociale aussi euh avec les aides au

    Logement le droit au remplacement donc qui a été améliorer dans le dernier projet de loi de finances mais on peut encore aller plus loin parce qu’en fait il pourrait aussi bénéficier à d’autres production que aux seuls éleveurs peut-être doit-on y mettre une un plafond pour les revenus mais en tout

    Cas il y a plein d’autres fermes que les fermes d’élevage qui aujourd’hui ont besoin de faire des de s’arrêter un peu de de pouvoir prendre des des congés soit pour soit pour se reposer comme tout un chacun soit pour se former et donc du coup il faut améliorer encore ce ces ces

    Congés de remplacement euh accompagner donc à toutes les étapes de l’installation et la dans et surtout la diversité des profil donc aujourd’hui dans le dans le projet de loi qui nous est proposé il y a un guichet unique qui serait du coup porté par les Chambres d’agriculture pourquoi pas si on a la

    Garantie quand même que tous les tous les les parcours peuvent être accompagnés et surtout avec une révision de la gouvernance des chambres puisque aujourd’hui la gouvernance des chambres ne laisse aucune place au syndicat minoritaire dont la Confédération paysane fait partie on pèse très peu sur les politiques qui sont accompagnées par

    Les Chambres d’agriculture et donc nous on demande du coup une révision de la gouvernance des chambres on demande à ce que le la reconnaissance de du coup du de de des gens qui ont votter pour nous et et c’est pas fait aujourd’hui dans la répartition des sièges ni dans la

    Répartition des financements voilà donc on demande ok pour le guichet unique mais avec une révision de la gouvernance des chambres mais on voit aussi ce que ça donne en agriculture aujourd’hui la crise elle ne vient pas nulle part elle a été c’est des politiques pu qui nous ont mené là

    Et elles ont été accompagnées par juste une fraction de de du syndicalisme le syndicalisme majoritaire effectivement mais quand même mais qui nous a qui nous a amené là où on est aujourd’hui après vous nous avez parlé du choc de de la loi du choc de compétitivité qu’on retrouvait beaucoup

    Dans les annonces aujourd’hui de Monsieur hatal Nous on peut pas dire qu’on est vraiment réjoui par ces annonces l’agroécologie a été abandonné dans le projet de loi mais aussi a été sacrifié dans les annonces de Monsieur hatal l’objet de la colère en fait pour nous a été détourné la colère des gens

    Qui se sont exprimés c’était pas une colère contre les normes c’était c’était une colère contre le fait de ne pas pouvoir vivre de son métier et donc on pour oh oh oh il y a pas d’expression quelle qu’elle soit monsieur sad pour en fait pour calmer cette colère on

    L’a détourné on l’a détourné est vers le vers l’environnement vers le soutien l’agroécologie qui a été complètement sacrifié et on trouve que c’est assez dramatique pour l’avenir de de l’agriculture on est les premiers en fait les premiers les premiers victime quand il y a des quand on utilise des

    Pesticides quand on diminue la biodiversité on va être quand on quand on a plus quand on ne garde plus l’eau dans les sols c’est c’est notre production qui est la première victime c’est nous nous qui en sommes les premières victimes et donc du coup on ne peut pas opposer agriculture et

    Environnement il faut vraiment qu’on arrive à concilier les deux c’est c’est une question de pérénité de l’agriculture c’est une question de survie de l’humanité et pour le je vais revenir à des à d’autres points du de de la loi donc sur le diagnostic modulaire aujourd’hui il existe beaucoup

    De diagnostics dans dans beaucoup de réseaux qui sont qui permettent à aux agriculteurs agricultrices quel que soit le stade de de leur vie professionnelle de faire des points et donc on pense qu’il faut vraiment tenir compte de l’existence de ces diagnostics pour accompagner l’installation et la transmission n’est

    Peut-être pas obligé de tout réinventer il y a des choses qui sont très efficaces aujourd’hui euh et voilà et je vais revenir un petit peu sur du coup sur sur le plan écophyo qui a été abandonné euh il a été abandonné parce que effectivement il était euh ça ça a été

    Une demande du syndicalisme majoritaire dans cette crise euh il avait pas fait ses preuves sur les sur les diverses mouture précédente après euh c’était à au chambres d’agriculture de les mettre en œuvre elles l’ont peut-être pas fait de la façon de façon à ce que ce soit

    Super efficace parce que moi je peux vous dire que dans les fermes il existe des pratiques des pratiques avéré dans de nombreuses fermes et depuis longtemps qui permettent de diminuer les pesticides voire de s’en passer et on devrait vraiment déployer massivement ces ces pratiques pour faire évoluer

    L’agriculture on n’a pas à s’opposer les uns les autres il y a pas d’un côté la bio d’un côté l’agriculture conventionnelle on doit tous se mettre ensemble c’est pas nouveau on doit tous se mettre ensemble et et utiliser les pratiques qui peuvent être favorables à tout le monde et les

    Pratiques qu’on utilise bio elles peuvent être très bien favorables à ceux qui ne qui n’y sont pas donc il y a une nécessité d’accompagner le déploiement de ces pratiques d’accompagner la recherche aussi euh pour du coup pour évoluer dans un sens qui soit favorable aux attentes citoyennes et aux urgences du moment et

    Enfin dans les dans les projets dans les groupes de travail de recherche qui sont proposés dans le cadre de cette loi nous on propose qu’il y ait un groupe de travail qui euh qui qui explore la voie d’une sécurité sociale de l’alimentation pour travailler vraiment sur la souveraineté alimentaire pour travailler

    Sur le maintien d’une agriculture paysane et de paysans et paysanes nombreuses et une alimentation correcte et choisie pour tous nos concitoyens et concitoyennes donc on aimerait bien qu’il y ait un groupe de travail qui explore cette voie là merci beaucoup madame la secrétaire générale merci encore monsieur le Président donc nous

    Allons passer aux questions on va prendre les questions de Daniel Laurent de Jean-Claude tissau et de Philippe grovallet Daniel oui madame la Présidente j’ai des questions à poser mais vous vous avez presque répondu à à mes questions je crois qu’on a un rôle important tous ensemble et ici au Sénat

    Nous l’avons évoqué depuis longtemps c’est maintenir notre agriculture compétitive mais c’est aussi préparer l’avenir et l’installation des jeunes on ne pourra pas avoir une une agriculture qui progresse si on n pas des jeunes qui sont sont intéressés qui sont encouragés et qui sont aidés vous avez parlé bien

    Sûr des des principaux freins à la transmission agricole l’un et l’autre mais je crois que un des freins principaux c’est l’accès au fonciers agricool premier point et le financement bien sûr qui impacte la capacité des jeunes agriculteurs à s’installer donc moi j’aurais bien aimé que vous précisiez un peu vos vos désirs

    Sur ces deux points parce que c’est l’avenir et puis surtout ben vous venez de l’évoquer madame l’agriculture biologique parce que vous en parliez pas et on sait que c’est une agriculture qui représente un un pourcentage intéressant d’installation enfin d’installé et et qui qui a de grandes difficultés

    Actuellement et puis je pense qu’il est important et vous l’avez évoqué monsieur le Président d’offrir aux jeunes l’impact du changement climatique parce qu’aujourd’hui on est en pleine transition il est important de de montrer aux jeunes cette c’est cette transition voilà merci merci Daniel Jean-Claude tissau merci madame la Présidente d’abord merci pour cette

    L’organisation de cette rencontre il y a je sais pas si j’ai pas le souvenir d’avoir eu cette configuration de syndicat minoritaire donc merci en tout cas de l’organisation madame la secrétaire générale monsieur le Président merci pour vos propos certes un peu long liiminaire mais je salue la la diversité de votre vision je

    Souhaiterais revenir sur un sujet qui a finalement été pas tellement abordé lors de cette crise agricole qu’on vient de vivre qui est en train de l’on est en train de vivre c’est celui de la concurrence entre les productions agricoles et productions énergique énergétique je pense bien sûr entre

    Autres à l’agrivoltaïsme dont un projet de décret est en cours de consultation et on évoque des taux de couverture pouvant aller jusqu’à 40 % des terres agricool alors je sais que les j ont déjà exprimé leur crainte vis-à-vis de l’agrivoltaïsme et que la Confédération paysane a souvent rappelé son opposition

    Pour ce qui est des terres agricoles alors quelle lecture faites-vous de ce décret est-ce que cette surenchère énergétique alors que les installations sur les toits serait suffisante ne ne participe pas à une transmiss à une transformation pardon alors nuisible du métier de Paysan mais qui pourrait aussi moi je l’avais soulevé à différents

    Reprises perturber le statut du fermage voire le faire disparaître voilà quel est votre avis et puis enfin j’aimerais connaître vos positions sur les évolutions éventuelles des Z PAC on sait que en cas d’élargissement de l’Union européenne à l’Ukraine normalement notamment une réforme de la PAC sera évidemment indispensable et selon vous

    Quelles sont les réformes à apporter sur l’attribution des zpac que pensez-vous de la mise en place d’un plafond à partir d’un certain nombre d’hectares avec le risque je suis pas naïf avec le risque de manipulation sociétaire il on ferait les grosses grosses structures fera plusieurs sociétés les unes à côté

    Des autres pour être sous le plafond mais voilà qu’est-ce que vous en pensez et puis ou alors une surprime sur les premiers hectares merci Philippe grovalet merci Philippe grovallet c’est de l’IRE Atlantique un des rares départements où la Confédération paysane a de de nombreuses années présider la la Chambre d’Agriculture

    Jeensemble des collègues ma question porte sur le le bio non pas évidemment pour opposer le bio conventionnel ça n’est jamais constructif mais pour dire que dans ce département 20 % des exploitations sont en bio des exploitations pas de la production mais 20 % quand même c’est dire si ce modèle

    Ce label en tout cas a permis un développement vertueux de l’agriculture dans un département 2e département en France en surface d’eau 99 % des masses d’eau sont en mauvais état donc vertueuse pour l’environnement pour la santé pour les agriculteurs euxmêmes et surtout et c’est là ma question pour le

    Revenu on a vu après la crise du lait de nombreuses conversions en bio qui ont été financés par les pouvoirs publics soutenus par les collectivités locales en tout cas quand je présidais ce département et et et qui aujourd’hui sont mis à mal on voit même des des déconversions

    Ma question porte sur quelle solution quelle proposition vous formulz pour relancer cette filière bio quand à l’instant le président des chambres d’agriculture s’en remettait essentiellement au marché merci merci madame monsieur pour répondre à ces trois premières interventions vous commencez peut-être madame je peux commencer alors sur sur les transmissions alors jeendu papier sur

    Les transmissions du coup euh euh on pense que il faut entre autres créer une fiscalité incitative à la transmission parce qu’en fait aujourd’hui si les fermes ont aussi du mal à se transmettre c’est du fait de la faiblesse des retraites hein euh la transmission n’est pas favorisée

    Par le fait que les retraites sont très faibles donc du coup les les propri les les agriculteurs quand ils sont quand ils sont retraités ils ont ont plutôt tendance à pas brader c’est moins qu’on puisse dire leur ferme parce que derrière ils ont pas de ils ont pas de

    Moyens donc il faut aussi s’attaquer au problèmes des retraites si on veut s’attaquer si on veut du coup pouvoir avoir une transmission euh et donc les incités à à transmettre par un soutien à la à la transmission la revalorisation des retraites agricoles et le le plafonnement des zpac à l’âge légal de

    La retraite parce qu’aujourd’hui il y a beaucoup de personnes en fait qui garde leur terre parce que elles ont plus de d’ pack queelles ont de retraite et donc ça ne facilite absolument pas du tout la transmission euh donc sur la réforme de la PAC donc nous ce qu’on propose et c’est connu

    Depuis longtemps c’est qu’on arrête de de financer la pack à l’hectare mais que ce soit un financement à l’actif de façon à ce que ça favorise le nombre de fermes et que ça que ça ne concentre pas les subventions dans les plus grande ferme donc voilà on va continuer à

    Porter ça encore et toujours une pâack à l’actif et donc pas particulièrement avec le plafonnement du nombre d’hectares ou les premiers hectares puisque on a vu du coup avec le soutien aux premiers hectares les nombreux montages sociétaires qui permettent de toucher une fois deux fois 10 fois même

    Jusqu’à 12 fois on a identifié les 52 premiers hectares donc pour le moment il y a des contournements qui sont possibles donc nous vraiment on demande l’aide à l’actif euh euh sur l’énergie sur l’énergie bon pareil hein sur le photovoltaïque vous connaissez notre position on pense qu’il y a suffisamment

    D’endroits ou poser des panneaux photovoltaïques sans s’attaquer directement aux terr agricoes qui pour nous doivent rester le support de l’alimentation euh et si effectivement on on doit voir la productivité diminuer du fait des conditions climatique et tout ça on n surtout pas intérêt à aller sacrifier des terres agricoles à la à

    La production d’énergie donc les panneaux photovoltaïques c’est sur les toits et c’est pas sur les sols euh et sur la méthanisation bah la méthanisation on a vu les dérives de de l’industrialisation de la méthanisation et du fait que maintenant les animaux ne sortent plus euh en fait ça va

    Complètement à l’encontre des enjeux de bien-être animal et des enjeux d’environnement si les prairies disparaissent c’est parce qu’en fait les animaux ne pastirent plus et si les les animaux ne bature plus parce qu’il reste en stabulation toute la journée donc c’est c’est aussi contreproductif pour nos enjeux environnementaux euh et sur l’agriculture

    Biologique effectivement l’agriculture biologique est aujourd’hui en crise parce que les nombreuses conversions n’ont pas été parallèles à l’augmentation du marché après ça peut être aussi des volontés une volonté publique forte si on estime que cette forme d’agriculture répond à l’ensemble de des enjeux contemporains de l’accompagner quand il y a une crise

    Du port pour quelques milliers d’agriculteurs on peut débloquer 270000 € quand il y a une crise de l’agriculture biologique pour quelques dizaines de milliers de producteurs on va on va débloquer 50 millions d’euros donc il y a deux POS de mesure dans l’accompagnement des des systèmes et en

    Fait il y a peu de production aujourd’hui qui ne sont pas accompagné par les politique publique pourquoi on fait pas le choix d’accompagner l’agriculture biologique ça c’est la question qui se pose aujourd’hui on peut faire passer en fait il y a aucune il y a pratiquement aucune production

    Agricole aujourd’hui qui qui en fait s’en sortte uniquement par le marché c’est une illusion totale de dire ça il y a aucune il y a vraiment aucune production donc pourquoi est-ce qu’on acccompagne pas l’agriculture biologique pourquoi est-ce qu’on accompagne d’autres types d’agriculture c’est une vraie question euh donc voilà moi je

    Pense que en fait faire passer le un cap difficile à l’agriculture biologique c’est aujourd’hui une question de volonté politique monsieur le président oui merci euh sur sur la question des retraites oui il faut il faut il faut un complément de retraite c’est vrai que souvent on voit que c’est c’est une

    Question après je pense que le sujet de la retraite agricole est quand même aussi compliqué par le système aussi qui a été fait et moi je vois grand-père qui n’est plus de ce monde mais qui bénéficiait de la retraite sans l’avoir cotisé vous créez quand même un décalage

    Donc à un moment donné comment on équilibre aussi un système de retraite il y a la question des 25 meilleures années à l’heure actuelle qui est sur la table notamment pour les conjointes collaboratrices il faut qu’on trouve une solution parce qu’àheure actuelle il est pas il est pas résolu et et là-dessus on

    Compte aussi que ça puisse évoluer là dû aussi à ses mobilisation qu’on trouve une porte de sortie pour pour ce sujet-là euh sur le foncier et et les financements sur les questions de portage moi faut je pense qu’il faut qu’on voit aussi notamment euh comment on peut avoir des soutils qui qui qui

    Accompagnent la le jeune dans la reprise ou le moins jeune he parce qu’on aura pas que des jeunes qui s’installeront au vu de l’ambition ne serait-ce que déjà de remplacer les 50 % qui vont partir à la retraite c’est déjà 200000 donc ça fait déjà pas mal de monde

    Euh comment on a un outil un fond de portage mais qui les accompagne sans faire de la spéculation foncière sans euh faire des contraintes à la liberté aussi d’entreprendre des jeunes parce que moi je penseil faut aussi être prudent qu’on est pas des outils fonciers qui conditionne à un type

    D’agriculture ou un autre je pense qu’il faut rester aussi prudent sur sur ces choses-là mais il faut il faut qu’on soit rendez-vous peut-être avec des fonds mais des fonds nationaux parce que moi je pense qu’il faut quand même une garantie de l’État il faut pas qu’on

    Laisse ça des capitaux il faut je pense du capitau extérieur il en faudra parce que je peux pas tout demander à à l’état mais il faut quand même que l’État soit présent pour garantir la sécurité qu’ se fasse pas n’importe quoi et qu’on laisse ça à des capitaux étrangers qui demain

    Posséderaient le foncier français sur l’impact du changement climatique euh il faut qu’on soit et c’était l’ambition qu’on aurait souhaité qu’il ait dans le dans le plus dans le pacte et pas dans la loi parce que ça c’est pas la loi mais de comment avec ce qu’on a actuellement les connaissances qu’on a

    Je vois le le satellite mais comment on est en capacité avec ce qu’on ce qu’on connaît avec les prévisions potentielles du changement climatique nous ce qu’on aurait voulu c’est comment on modélise la ferme France demain en fait avec la l’impact climatique avec les tendances sociétales avec les besoins de marché et

    Que potentiellement je dis dans le l’idéal on serait en capacité de dire à des jeunes et ben si vous voulez faire tê type d’agriculture aller plutôt dans cette régionlà que rester où vous êtes où Ben potentiellement demain on fera peut-être des grume dans le sud ça

    Commence à se faire ça commence à se faire ça ça arrive et et pourquoi nous on dit ça chez jeunes agriculteurs c’est parce qu’en fait on sait que pour remplacer les 200000 agriculteurs certains le voient comme un inconvénient nous on le voit comme une chance c’est qu’on sait qu’on va avoir beaucoup de

    Jeunes hommes et femmes qui vont venir qui seront pas issus du milieu agricole et donc c’est pas des gens qui vont arriver et c’est pas péjoratif de le dire mais avec des idées préconçues d’avoir toujours connu ce système là parce qu’on sait que pour des gens qu’

    Ont toujours vu ce système là par leurs parents par parce qu’on vous a appris c’est quand même ancré et quand il faut changer les choses c’est c’est quand même compliqué pourx d’admettre que potentiellement il faudrait abandonner l’élevage si c’est le cas je dis pas ou abandonner tel type de culture cale ou

    Tel type de maréchage ou qu’ils l’ont toujours vu qu’ils ont mis des années tout ça c’est c’est très compliqué pour par contre une nouvelle génération qui a pas forcément ces mêmes attaches ces mêmes sensibilités c’est même patrimoine on sait qu’on peut arriver à faire ça et je pense qu’il faut qu’on saisisse la

    Balle au bon et cette chance là et donc il faut qu’on puisse aller vraiment et qu’on rentre plus durement dans la modéisation dans les stratégies de filière dans Comment on positionne la ferme France avec tout ce qu’on connaît et et les besoins la question de l’eau

    Euh le la question de l’eau et et du stockage elle est primordial après qu’on chacun a un point de vue et on va pas faire le débat là parce qu’il serait éruptif euh mais moi fa sans eau il y a pas de vie et je pense que ça on est

    D’accord tous pour le dire après c’est sur les méthodes sur les façons moi je pense qu’il y a pas un modèle unique qui s’adaptera au territoire français suivant les zones où on se trouve suivant les les Z endroit où on se trouve c’est peut-être plus du barrage

    C’est peut-être de la réserve c’est du du puisement je je sais pas lequel est le bon mais par contre ce qui ce qui ce qu’il faut qu’on pousse collectivement c’est comment on a des concertations territoriales sur une gestion de l’eau sur du stockage parce que quand vous regardez l’épisode qu’il avait à

    L’automne sur la région provincale Côte d’Azur et notamment sur les haut des Alpes ce qui est passé en volume d’eau dans la Durance ils ont fait des simulations si pendant 4 jours on avait stocké l’eau qui est passé dans la dururance on avait un an irrigation pour

    La la la région provenale Côte d’Azur mais au-delà de l’irrigation c’est surtout le robinet parce que dans ma région on va pas stocker de l’eau pour irriguer des prairie ça aurait pas de sens même si on pourrait le rêver mais sur un seul calcaire ça a pas de sens et

    C’est du bon sens par contre on va avir un sujet c’est comment on abreuve les vaches et et avant d’abreuver les vaches c’est comment on abreuve les êtres humains qui ont peut-être oublié que ça reste des êtres vivants et qui ont besoin d’eau et que si euh la première C

    Si on veut stocker de l’eau c’est peut-être qu’ils a de l’eau robinet demain et qu’il puisse qu’il puisse le faire mais on a un vrai enjeu à travers le Lot et et et et je prendrai rapidement l’exemple mais chez moi c’est des rivières dynamiques on se plaint qu’elles sont polluées mais en fait

    C’est parce que vu qu’il y a manque d’eau l’été il y a une concentration des teneurs vu qu’elles ont plus de volume vu que c’est des poissons qui des rivières dynamiques vu qu’il y a plus de courant à Meur mais en même temps vous avez des agences de l’eau par une

    Directive européen qui finance le démontage des barrages pour finalement redonner le libre cours à nos cours d’eau je pense que là-dessus on marche vraiment sur la tête parce que si les anciens l’ont fait ça c’est qu’il avait une raison c’est qu’il a un sens et donc

    Il faut il faut qu’on retrouve ça sur la concurrence agriculture photovoltaïque c’est un sujet qui fait beaucoup débat chez GIA et vous avez vu nombreuses vois on a acheté le pavé dans la mar le point d’atterrissage qu’on a trouvé nous semble être un compromis l’idéal ça serait présenteux de vous le

    Dire mais c’est un compromis entre les territoires et entre les envies des uns et des autres oui il faut remplir le maximum on peut sur les toits mais à un moment donné il faut aussi que on on fasse pour que ça soit faisable parce que quand vous voyez les délais de

    Raccordement qu’il faut pour raccorder votre installation de photovoltaïque sur un toit c’est pas normal et donc à un moment donné il faut stimuler les les ceux qui s’occupe des réseaux pour être en capacité de de raccorder sur la question du du photovoltaïque et donc de l’agrivoltaïsme parce que il est pas

    Question qu’on fasse du panneau en plein champ comme ça peut se faire ça c’est une aberration mais sur l’agrivoltaï je pense qu’il faut pas se fermer les yeux à des potentiels quand même d’accompagnement au changement climatique je pense à des maréchés vous avez des installations qui sont en train d’être testé avec du

    Pilotage d’irrigation sous le photovoltaïque avec des sondes piloté avec de l’aspersion pour du marchage tout ça c’est c’est des espaces test qui existent je pense que c’est intéressant ce qui est le plus dommage c’est que chez jeunes agriculteurs on alertait sur la situation en 2019 en disant si on

    Fait rien pour encadrer ça ça va nous péter à la figure bon ben malheureusement encore une fois ça va péter à à la figure mais en fait c’est comment on retrouve dans comment on va toujours mettre de l’argent dans la recherche je pense qu’on a trop délaissé

    La recherche des fois dans ce pays et et comment on va chercher plutôt sur ces mesuresl et et je pense que sur l’ambition qu’on a sur le renouvellement et sur les énergies renouvelables on peut pas être contre le le photovoltaïque après il faut qu’on soit en capacité de le faire

    Intelligemment l’encadrer et qu’il se fasse pas tout et n’importe quoi il il y a des choses qui pourraient se faire chez moi qui se feront pas en î Villain ou dans le Sud-Ouest parce qu’on n pas les même paysage on n pas la même société et donc il faut qu’on ait

    Cette capacité là mais il y a un moment donné on peut pas dire il faut sortir des carburants fossiles et en même temps dire il faut pas d’éolienne il faut pas de photovoltaïque c’est un moment donné les voiture électrique vous me direz comment elle

    Roule il y en a quand même qui le font il y a le nucléaire mais moment donné le nucléaire avec le retard qu’on a pris il va falloir quand même trouver des des solutions donc voilà non mais je je pense que c’est quand même des opportunités d’ailleurs c’est ça a été

    Soulevé he comment on concilie nouvelle forme moi je suis convaincu que l’agriculture a sa part à prendre dans ces nouvelles formes d’énergie mais par contre il faut les encadrer oui sur les méthaniseurs il s’est fait des choses aberérrantes mais en même temps il faut pas je pense stigmatiser la

    Méthanisation on ferait une erreur stratégique moi je prends souvent l’exemple c’est pas parce qu’il y a des gens qui font des excès sur de vitesse sur les routes que tous les conducteurs sont des forsonnés et et vont donc donc attention à la généralisation attention à à considérer que tout serait mal mais

    Ça a été dit il faut de l’encadrement sur ça on a une vraie carte à jouer et je rappelle quand même on l’oublie des fois mais l’agriculture a toujours produit de l’énergie à l’époque il faisait de la One pour les chevaux qui tractaient les charus donc voilà bon

    Aujourd’hui on a des tracteurs mais voilà il y a la question des biocarburants nous chez jeun agriculteur ça fait longtemps qu’on dit comment on investit pour cette transition la question du GNR elle est éruptif mais fondamentalement c’est c’est c’est un faux sujet alors oui ça représente une masse parce que en fait

    Les exploitations sont tendues financièrement mais la vraie question c’est comment on accompagne la transition comment on fait pour développer ça et et moi je pense qu’on a des vraies chances et là et la vraie question qu’il faut qu’on porte et à travers le pacte au-delà de la modisation changement climatique c’est

    Qu’est-ce qu’on fait dans ce pays demain quelle est la part agricole de production alimentaire et de production d’énergie est-ce que c’est 100 % alimentaire mais ça voudra dire qu’il va y avoir des choix à faire et potentiellement revenir en en en arrière sur certaines règles parce que ça voudrait dire qu’il faudra être

    Concurrentiel sur du marché à l’export et au vu des règles qu’on a je vois pas comment on peut être face à des Brésiliens des Ukrainiens ou des Russes euh donc je pense qu’il y a des choses à faire mais il faut se poser autour des tables et comment on a une stratégie

    Filière sur l’ PAC moi je pense que la première question qu’il faudra se poser sur l’Ukraine et et on va pas faire le débat là mais oui il faut commencer dialogue mais déjà d’une on sait tous que ça va pas être demain parce que comment on fera rentrer un pays en

    Guerre qui est dans l’Europe je je vois pas par contre il y aura quand même des règles parce que l’agriculture ukrainienne est loin d’être l’agriculture française et encore même européenne quand vous voyez comme c’est fait ne seraitce que prendre l’exemple des poulets mais quand vous voyez

    Combien il y a de poulet dans un bâtiment ukrainien on est loin des règles françaises sur la PAC les aides oui il faut toujours y faire évoluer d’ailleurs jeune agriculteur et on l’a obtenu apportter le fait que si on demandait les droits à la retraite et ben on pouvait plus prétendre aux a

    Pâack la limite de l’âge donc il faut continuer là-dedans mais en fait c’est à un moment donné comment on se pose calmement pour avoir une pâack qui fin moment accompagne la politique qui est choisie moi je pense que l’erreur qui a été fait qui à l’heure actuelle non est

    Et aussi un symptôme de de de la crise qui se passe là et qui nous plante c’est le fait d’avoir une pâack dans les années 2000 qui a commencé à prendre un virage qui était plus forcément un accompagnement à la production et et un vrai stabilisateur de prix mais un

    Accompagnement aux mesures si je puis dire verte aux mesures environnementales à l’accompagnement des agriculteurs à aller vers des mesures environnementales le seul dommage qu’on a oublié dans la stratégie là euh c’est que pour que ça marche fallait que les prix soient au rendez-vous des produits payés aux

    Agriculteurs et donc là en fait on a une déconnexion enfin on a on a la balance qui qui le fait plus et du coup on a on a ça donc oui il faut poser les sujets de la PAC sur la table c’est un bel outil ça maintient quand même faut pas

    Qu’on l’oublie un accès à l’alimentation au au plus modestes des ménages parce que je pense que si on avait pas la pâack les prix de l’alimentation exploserait là on aurait des vrais problèmes d’accès à l’alimentation et pour finir sur la question du bio euh moi je suis

    Convaincu et je l’ai toujours dit donc je vais pas faire en torse à à ce que je pense c’est que ce qui est dommage c’est que le bio est été construit à coup de politique général à coup de campagne politique par des régions et que finalement il y a eu aucune concordance

    De marché en face et on a fait installer des gens à à à coup de subvention publique à coup de maintien sans se soucier de savoir si ce marché là été porteur ce qui est dommageable c’est qu’à l’heure actuelle on a des gens qui sont dans le bio qui qui l’ont pas

    Choisi comme ces années-là passées pour s’en sortir mais qui sont vraiment installés en bio par conviction et et c’est tant mieux mais par contre c’est comment on leur apporte une réponse concrète à ces gens-là pour les garder dans la filière qui qui est la l’heure qu’ils aiment et qu’ils portent et donc

    Pour ça il faut qu’on ait une vraie analyse du marché il faut qu’on encourage aussi une partie la rest collective à y participer moi je dis juste attention à à à à à la tentation de certains de se dire que il y aurait qu’à aller tout en bio et que le

    Problème français serait résolu non mais je dis pas que vous vlez je je donne mon avis je dis pas que vous l’avez dit monsieur je vous dis juste juste et que certains des fois le le se cèdent et se tenteent moi je pense que la France a une richesse c’est sa diversité et

    Pardonnez-moi de vous le dire mais moi mon avis personnel c’est que si demain on était uniforme dans ce pays avec partonz M mot mais je pense qu’on s’embêterait beaucoup pour rester poli et je pense que notre diversité et notre richesse et que pour moi il faut des

    Niches parce que quand vous avez une niche comme le bio quand vous avez comme chez moi une niche sur le compé c’est c’est quelque chose qui fait qui tire les autres vers le haut parce que ça crée de la concurrence et que ceux qui sont en en conventionnel c’est dit si on

    Veut garder des producteurs encventionnel il faut aussi qu’on les paye donc c’est c’est ça et c’est pas parce que je j’utilise le mot niche sur 20 % que je suis péjoratif moi j’appelle le compé c’est une niche la plus grosse AOP de France qui fait 60000 tonnes

    C’est pas être péjoratif de dire que c’est une niche c’est de dire que c’est quelque chose qui ne représente pas la majorité et pour moi c’est la niche a une notion d’ancrage au territoire a une notion de répondre à un marché à une notion de répondre à des attentes d’un

    Territoire et et c’est là là-dessus et et je pense qu’il y a un moment donné il va falloir que je veux vous le dire très clairement il faut qu’on sorte des postures quels que soient les uns et les autres et et de l’envie politique il y a

    Des réalités de terrain il y a des réalités il y a des gens qui ont pas les moyens d’aller au bio et vous pourouvez faire ce que vous voulez ils n’iront jamais ou alors il faut qu’on se pose la question du logement il faut qu’on se pose la question des transports il faut

    Qu’on se pose la question de nos modes de vie de tout ça donc il y a un moment donné il faut y aller et moi je vais vous dire très clairement j’appète de tous mes vœux qu’on rentre le plus vite possible dans la planification écologique parce que là on va mettre

    Devant on va mettre tout le monde devant le fait de ses responsabilités de dire à un moment donné il y a pas de souci vous voulez changer de modèle on y va mais vous allez voir que c’est pas si simple et qu’il faut remettre finalement en cause le mode de vie général merci

    Monsieur le Président poser juste une question non je vais passer aux questions puis vous répondrez peutêtre globalement parce que j’ai un de mes collègue qui s’en va et qui voulait poser une question donc on va prendre les quatre dernières questions Patrick Chauvet Jean-Marc Boyet Daniel salmand

    Et Daniel gréier et si vous voulez faire assez vite la présidente merci madame la secrétaire générale et Monsieur le présid prident de de votre présence je voudrais dire d’abord au représentant des jeunes qui a un enjeu très très fort pour la jeunesse en agriculture et bravo

    Pour votre message il y a quelques mois on marche sur la tête nos concitoyens l’ont entendu ils ont été sensibles parce qu’il allait sans doute au-delà de la problématique agricole je reviens très vite sur la grive voltaï parce que je me souviens qu’au moment de du développement des énergies renouvlaables

    Vous étiez l’un et l’autre très opposé au développement de cela et l’échange a peut-être été un peu court vous vous aviez raison pour partie puisque les premiers exemples sont des contre-exemples le mouton àbi enfin j’en passe ceci étant on découvre maintenant peut-être avec un peu plus de subtilité

    Et vous venez de l’évoquer que pour certaines certaines productions je prendrai l’exemple de l’arboriculture ou de la production de fleurs où on est très déficitaire on a un problème de souveraineté et à côté on a un problème de souveraineté en production énergétique et on s’aperçoit que les deux peuvent être gagnant gagnants liés

    Au réchauffement climatique et qu’on gagne en compétitivité pr pour les aborculteurs donc je pense que l’agrivoltaïsme pour moi dans ce cas-là peut-être peut-être une chance un complément de revenu un complément de souveraineté et que peut-être il suffit de donner à l’agriculture le portage de cela et que

    Ce soit lié à un projet agricole mais mais je suis plutôt rassuré de vous entendre que maintenant il y a une ouverture à regarder que il y a dans quelques cas dans certaines productions il y a un effet bénéfique économique social toujours quand il y a l’économique et environnemental merci patrique Jean-Marc Boyet

    Oui merci madame la Présidente on parle beaucoup du renouvellement des générations de l’installation des jeunes et je suis étonné qu’on ne parle pas du tout de l’enseignement agricole parce que c’est l’enseignement qui conduit ces jeunes à l’installation à un moment donné il y a une trentaine d’années 80 %

    Des jeunes qui étaient en enseignement agricole étaient des fils d’agriculteurs et et se destinai à à l’agriculture aujourd’hui on est seulement à 20 % de ces jeunes et donc ça pose un problème d’orientation et et de de d’information des des jeunes en particulier au niveau des collèges mais

    Euh j’ai pu le constater le le verdissement des filières dans l’enseignement agricole ces 20 dernières années à travers les bac pro et les BTS environnement en particulier où on a biberonné deux générations au bio sauvetage de la planète sauvegarde de l’environnement et de la biodiversité fait qu’aujourd’hui on a énormément de

    Jeunes qui on en a conduit énormément à l’échec à l’installation ou s’ils sont installés ont finit à à l’échec à l’installation alors moi ma question est de savoir quelle proposition vous pouvez faire pour retrouver cette attractivité et pour le l’installation des jeunes en agriculture toutes les agricultures merci Jean-Marc Daniel

    Salmon merci madame la Présidente bon lorsqu’on rencontre tout le monde tout le monde dit les agriculteurs doivent vivre de leur produits et ça c’est c’est bien normal simplement comment est-ce qu’on fait pour ne pas avoir une concurrence déloyale entre des agriculteurs qui par leurs pratique ont des externalités positives et des

    Agriculteurs qui par leur pratique ont des externalités négatives avec des coûts qui sont pris en charge par la collectivité je parle de potabilisation de l’eau je parle des questions de sang santé avec des épidémies de cancer qui vont qui sont devant nous et qui sont bien présentes même déjà là donc on dit

    On laisse entendre que l’agriculture bio serait porté à bout de bras par les aides publiques et ben je pense qu’il va falloir un jour jeimerais bien entendre les jeunes agriculteurs sur ce sujet là comment est-ce qu’on fait pour avoir un modèle qui préserve notre environnement demain à l’heure où presqueque toutes

    Les eaux de surface sont polluées même les eaux minérales merci merci Daniel gremiller oui merci madame la Présidente une question aux deux organisations comment fait-on pour améliorer l’indicateur égalim puisqueaujourd’hui la preuve les travaux du Sénat démre que on est en décalage complet deuxè question surtout au président Arnaud président des

    J si j’ai bien compris les j sont effectivement favorables au guichet unique ça veut dire que la politique d’installation historique mené par les j évoluerait d’une manière importante pour pas dire autre chose ma deuxème dernière question concernant le financement de l’agriculture le Sénat a voté quasiment à

    L’unanimité la remise en place des prêts bonifiés c’est qu’il y a une vraie question de financement pour l’accessibilité à l’installation des j qu’on pensez-vous et pensez-vous pas qu’il serait judicieux aujourd’hui de redonner des perspectives à une installation progressive en agriculture qui permettrait bien plus de jeunes de

    Rentrer dans le métier et à décédents de pouvoir effectivement partir tranquillement tranquillement un tuilage bien plus important tel qu’on l’avait créé il y a déjà très longtemps merci dernière question Frédéric Buval rapidement et après on laissera la parole à nos merci madame la Présidente Monsieur le Président Gaillot je

    Souhaite vous interroger sur les jeunes agriculturs les Romes l’agriculture l’ agriculture ultramarine est un secteur important en terme d’emploi qui mérite une attention particulière notamment pour faciliter l’installation de jeunes en mobilisant les moyens nécessaires et en adaptant des politiques publiques aux spécificités de ces territoires nous pouvons relever les défis et garantir un

    Avenu durable à l’agriculture ultramarine alors pour répondre au défis auxquel ils font face les agriculteurs ultramarins ont besoin d’un accompagnement spécifique c’est que cetement peut prendre plusieurs formes un soutien financier des aides financières peuvent être mises en place pour aider les agriculteurs à investir à se moderniser et à faire face aux

    Alliats climatiques un appui technique des services de conseil d’accompagnement technique peuvent être proposés aux agriculteurs pour les aider à améliorer leurs pratiqu et à s’adapter aux nouvelles réglementations et puis promotion des produits ultrarins il est important de promouvoir les produits ultrarins sur les marchés locaux et hexagonaux alors en conclusion quels

    Sont selon vous les leviers qui sont à disposition des jeunes agriculteurs en notre mère sur ces trois formes d’accompagnement je vous remercie merci voilà donc les questions je vous laisse la parole monsieur le président madame la secrétaire générale pour terminer cette audition madame la secrétaire euh

    Oui donc sur sur l’énergie euh nous ce qui nous inquiète aussi aujourd’hui c’est qu’en fait on n on on nous pousse à avoir des revenus issus de l’énergie pour compenser la faiblesse de nos revenus agricoles et du coup c’est vraiment ne pas s’attaquer au aujourd’hui à à du coup au problèmes de

    Revenus qu’on pointe notamment au sein de C cette crise donc la concurrence avec l’énergie ça nous pose un problème à ce niveau-là et ça nous pose aussi un autre problème par rapport à la financiarisation de l’agriculture c’est-à-dire à la présence d’acteurs non issus du milieu agricole qui rentrre

    Dans ce ce processus de de d’installation lié à à la production d’énergie donc ça fait augmenter le coup des du foncier et on trouve que globalement c’est quand même assez problématique alors qu’il y ait quelques cas sur lesquels on peut trouver qu’il y a des avantages ça peut être assez

    Marginal d’une façon générale c’est plutôt un danger pour la production agricole de continuer à à aller vers une un développement fort de la production d’énergie et dans les fermes sur les installations alternatives qui ser beaucoup plus voué à l’échec que les installations en en conventionnel bah moi faudrait m’apporter des chiffres

    C’est absolument pas du tout prouvé que les les personnes qui s’installent sur sur des fermes qui ne soit pas de l’agriculture conventionnelle soit aujourd’hui beaucoup plus en échec que celle qui s’installe sur des sur des fermes classiques euh sur les externalités positives et négatives des différents modes d’agriculture je ne peux que

    Euh acquesser c’est effectivement euh on ne veut pas soutenir particulièrement l’agriculture biologique euh mais par contre on se on soutient d’une autre façon l’agriculture conventionnelle en en prenant en charge sur le plan sociétal ces externalités négatives donc là il y a peut-être quelque chose à revoir et euh ben je voulais vous

    Justement vous poser une question Arnaud Gaillot tout à l’heure vous aviez dit que la bio elle doit s’en sortir avec le marché euh pourquoi pas le port industriel quand il est en crise pourquoi pas le vin quand il est en crise dans ce cas-là il faut laisser toutes les productions se débrouiller

    Toute seule avec le marché euh et après sur sur l’amélioration de des galimes on peut que euh exiger cette amélioration puisque pour le moment quand on négocie euh les prix euh à l’intérieur du processus des Galim la négociation elle est en défaveur euh du maillon de la production puisque les le

    Le la trans les transformateurs et euh les et la vente la grande la grande distribution en fait nous oblige à adopter leurs indicateurs enfin en tout cas à pondérer les nôtres parce que soi-disant il serait pas bon donc il nous oblige en fait il nous force à à à

    Ne pas porter nos indicateurs à nous qui prennent en compte notre production et pour le moment c’est parce qu’il y a un rapport de force qui est en notre défaveur que la loi égalim ne permet pas ne permet pas qu’on soit toujours rémunéré de nos cû de

    Produc de nos de nos produits production agricole monsieur le Président oui sur l’agrivoltaïisme il y a une vraie question sur la la répartition de la valeur c’est pour ça qu’on qu’on le disait que c’est dans le décret c’est comment on peut le faire il y a des

    Choses qui sont réfléchies Mo vous dire c’est telle solution je sais pas mais ce qu’il a sûr il faut voir comment on encadre la répartition de la valeur et nous ce qu’on avait pointé dans un rapport qui remonte déjà il y a quelques années sur les questions d’énergie on

    Avait déjà un peu évoqué ça c’est comment en fait on commet pas les erreurs qu’on a peut-être fait sur l’alimentaire sur l’énergie et comment on va au plus loin pour garder la main éviter que la le maximum de valeur n nous échappe c’est un point à travailler

    Je je prétends pas avoir la solution mais il y a un vrai sujet de de comment réparti la valeur parce que laagrivoltaïsme on pourra pas la mettre partout sur le territoire et du coup comment on arrive à créer quand même que ça profite à l’ensemble agricole et et a indirectement une potentiellement des

    Compensations ou des choses sur la question de l’enseignement agricole euh on l’a proposé oui il faut le voir notamment il y a la question de l’évolution d’un Bachelor de renforcer ça il faut qu’on renforce les volets gestion les volets économie moi je pense que c’est bien aussi qu’on est parce que

    C’est aussi ça fait partie de l’attente sociétale que soit enseigné la question de la de l’agroécologie de ce changement climatique de tout ça oui il faut il faut le faire évoluer mais en fait ce qui est dangereux çaciement on a un enseignement qui enseigne qu’une forme l’enseignement c’est le totem d’un état

    Et donc on doit être en capacité de d’enseigner à nos élèves tout ce qui existe tout tout ce qui est face à eux et donc après à eux de les amener à à à faire leur choix sur sur ça sur la concurrence déloyales les potentiels épidémie de cancer pollution voilà quel

    Modèle les les jeunes agriculteurs proposent ces jeunes agriculteurs on considère et oui c’est c’est un enjeu c’est comment on arrive à maintenir une agriculture qui permet une souveraineté alimentaire qu’elle soit française européenne mondiale tout en préservant un environnement sur lequel on le pratique et et là-dessus je pense qu’il

    Faut qu’on aille plus loin sur l’investissement dans les évolutions de l’innovation sur la recherche génétique sur tout ce qu’on pourra mettre dans les moyens pour accompagner la recherche et garantir finalement un niveau de production parce que personne ne peut se réjouir à se dire que si notre outil de

    Production est détruit on aura plus rien à transmettre et quand même la vocation des agriculteurs au-delà de nourrir c’est quand même la fierté de transmettre un outil si c’est à leurs enfants mais même à quelqu’un d’autre c’est quand même la fierté de la continuité tout ça et donc nous on est

    Convaincu que il y a pas un modèle exact qui permettra d’y répondre par contre c’est bien dans l’investissement collectif dans la recherche je pense que la recherche nous a permis de belles choses et je pense que le le question et nous nous sommes favorables sur le sujet des NBT les nouvelles biotechnologies

    Sont potentiellement je dis bien potentiellement mais il faut qu’on cherche il faut qu’on y a des solutions pour résoudre et et baisser l’utilisation de de produits phytoparmaceutiques mais il y a un moment donné il faut en fait qu’on soit dans la recherche et et nous ce qu’on

    Dit il faut pas qu’on risque euh finalement la la production de de de récolte qui serait impropre à la consommation c’est arrivé et ça on peut pas se le permettre en France ou en Europe d’avoir des cultures oou risquer un zéro récolte je dis pas qu’on y est

    Je dis juste que il faut qu’ qu’on qu’on soit en capacité et en plus on on a euh les entreprises en France semenère on a des chercheurs on a les capacités il faut juste qu’on leur en donne les moyens de leur dire voilà les trajectoires qu’on veut et comment on va

    De l’avant pour aller tendre vers le moins d’impact possible sur l’environnement dire qu’on aura zéro impact je je pense que ça c’est présenteux parce que la vie humaine a de l’impact sur l’environnement qu’elle le veuille ou non euh le fait qu’on soit sur cette terre fait qu’on a un impact

    Sur elle après comment on essaie de le limiter au maximum et comment on garantit un préservation je pense qu’il faut le faire mais moi ce qui me gêne et c’est ce que je vous disais dans mes propos limitaires c’est que pour moi on réussira ça que si on le fait tous

    Ensemble tout secteur confondu et il faut pas qu’on fasse porter le sentiment bon là c’est normal c’est l’agriculture mais je parle dans un discours plus galiste qu’en fait la clé résiderait que dans le monde agricole pour préserver cette planète sur l’amélioration de l’indicateur eugalim je pense que ça fait un moment

    Que c’était promis la la mission flash de voir ce qui marche ou ce qui marche pas il faut qu’on voit quel est l’indicateur le plus je pense qu’on a des interprofections quand même qui existent dans différentes filières et que il faut qu’on arrive à ce qu’elle

    Marche euh on est tous conscient qu’il y a quand même des postures et je pense qu’à un moment donné il faudra qu’il qui metent des coups de pieds dans la fourmilière pour faire que ces ces instituts qui existent ces institutions qui existent marchent vraiment parce que

    Tous les acteurs sont autour de la table et doivent à un moment donné se mettre d’accord à sortir des coupts de production je pense que les chiffres on les connaît tous on a suffisamment de données dans ce pays pour être capable de savoir combien coûte un litre de lait

    À produire 1 kilo de viande et donc il faut qu’on soit en capacité d’utiliser ces indicateurs là avec quand même je pense que tout le monde en est conscient mais une contrainte malgré tout c’est que il y a des réglementations qu’ell soi européennees ou ou mondial sur le

    Commerce et qu’on peut pas faire tout et n’importe quoi en terme de San sanctuariser un prix ou autre et donc faut aussi qu’on voit est-ce qu’il y a des choses à changer au niveau européen pour permettre une juste rémunération des des agriculteurs sur le guichet unique oui

    On partage parce qu’on l’a porté mais oui ça va changer notre façon de qu’on avait de fonctionner parce que les les j ont toujours été reconnus comme les les acteurs de l’installation mais les j sont aussi conscients que ce sont pas les seuls sur l’installation et que sur

    Les 12000 installations il y en a une bonne partie qui passe aussi par d’autres organismes et donc il faut aussi respecter les autres acteurs qui existent sur le terrain et donc considérer qu’il y a aussi des gens qui veulent rendre là et donc si on veut un guichionique qui réunit tous les acteurs

    Vous pouvez pas exiger que ça soit plus l’un ou plus l’autre qui qui le commande donc après il faudra qu’on voit comment on adapte ça mais je pense que c’est c’est une bonne chose sur les les prêbonifié vousou vous l’avez voté on l’a poussé moi je pense qu’il faut qu’on

    Regarde comment on le fait alors dans la dans le PACT il y a ces de 2 milliards de prè garantis par l’État il faut qu’on voit comment on peut agir je pense qu’il y a certaines banques qui ont commencé à à donner des signes qu’ils étaient prêts

    À y travailler je pense qu’il faut qu’on le travaille assez rapidement mais tout en ne provoquant pas une inflation du prix de la reprise si toutefois on arriverait à trouver une bonification sur sur les prêts sur l’installation progressive on le partage et ça ça vrai je l’ai pas souligné mais c’est une

    Déception à l’heure actuelle dans la loi c’est sur la question du droit à l’essai notamment dans les Gaek il faut on voit comment on peut mettre en place pour que les jeunes puissent essayer on a eu poussé aussi à un moment donné des idées de se dire comment on regarde alors le statut

    Duugek c’est technique mais fait que si un associé quitte en fait l’autre qui reste au bout d’un an doit avoir retrouver ou sinon il peut pas garder la for je pense que il faut qu’on voit sans dénaturer ce quel G qui est quand même une exception française et qui est

    Plutôt une bonne chose sur la teres de pénibilité de travail de dégagement de temps libre comment l’aménage aussi peut-être à répondre à des nouvelles envies Perm mettre qu’un jeune rentre progressivement dans la structure puisse prendre le temps d’essayer parce que moi pour l’avoir vécu un an c’est quand même

    Assez court pour essayer parce qu’en gros vous avez un mois d’essaiis derrière faut se lancer dans les démarches pour être installé au bout d’un an donc il faut qu’on déverrouille aussi ça qu’on rallonge peut-être aussi avec des conditions parce que qu’on donne pas aussi le prétexte d’avoir entre guillemets un salariat déguisé

    Sous prétexte que on voudrait installer que finalement il y ait jamais d’inallation mais voil je pense qu’il y a des choses à travailler donc ça il faut il faut vraiment qu’on qu’on le relance sur les outrm euh euh moi je pense que il y a une spécificité outreem il

    C’est pas pléétif mais d’une ils sont plus impacté que nous encore par le changement climatique j’étais il y a quelques mois à la Réunion et et le changement climatique faut qu’ils ont quand même des pressions euh de d’insectes ou autres qui qui ravachent quand même des cultures et

    Donc si je prends 30 secondes l’île de la Réunion certains tendent à dire il faut qu’il fasse moins de Cannes et qu’il faut qu’il se divversifie à la limite ça peut s’entendre la la la la problématique c’est que quand vous discutez avec des maréchers ils sont en train de vous dire que

    Potentiellement le maréchant en pleinchamp va devenir compliqué à la Réunion vu qu’on leur a retirer des molécules pour lutter quand ils ont une une invasion d’insectes et qui ravagent les cultures et donc ils ont plus de moyen de lutte ils utilisent la lutte raisonnée mais à un moment donné quand

    Il y a un gros impact il n’y arrive plus donc faut qu’on voit comment on peut les accompagner parce que si on veut diversifier et rendre euh finalement ces agricultures dans les différents départements ultramarins solides il faut aussi qu’on soit déjà en capacité de leur amener des moyens de lutte contre

    Ces changements climatiques qui sont peut-être des fois plus violents que ce que nous on perçoit sur sur la métropole actuellement des structurations de filières je pense qu’il y a il y a un boulot à faire dans certains il faut voir comment on peut accompagner les expériences qui marchent en métropole à

    Nos collègues dans les départements ultramarins pour voir comment on peut les aider à se structurer comment on peut avancer moi je l’ai porté auprès du Premier ministre vous avez certains départements ultramarins qui ça fait déjà des années demandent des IGP je pense à l’ananas ou à d’autres et ça

    Fait bientôt 6 ans qui sont en attente du GGP ça prend trop de temps c’est trop long il faut aller bien plus vite et moi j’espère que là la les mobilisations vont faire que les choses vont s’accélérer parce que c’est une vraie chance pour promouvoir les produits les

    Produits des des outr mèes je pense qu’il faut qu’on regarde quand même la spécificité du marché parce qu’ils sont quand même ils ont ils sont quand même considérés un peu hors Europe sur le terme du marché ils ont des droits qui s’applique pas nous et donc ça il faut

    Quand même que à un moment donné on peut pas les considérer hors Europe moi je je c’est enfin dans le logiciel je ne peux pas comprendre ça donc ça il faut qu’on le revoit au niveau européen comment on considère mieux ces départements là comment on les intègre mieux dans le

    Marché et comment eux on lutte contre une concurrence déloyale qui est assez impressionnante sur je pense à de lail ou autre qui est fait en Inde enfin ou à la vanille de Madagascar enfin c’est des trucs qui viennent les percuté de plein fouet sauf que vu qu’ils sont sur un

    Marché un peu différent d’e autre en métropole on on on une complexité à lutter contre ça donc ça je pense qu’au niveau du au niveau européen il faut qu’on revoit le cadre législatif comment on les intègre mieux dans le marché européen et qu’on les sidère pas euh à

    Part euh et pour les jeunes ben il faut qu’on renforce l’accompagnement sur les structures d’accompagnement sur ça et puis la question du stockage de l’eau ENF on l’a vu à Mayotte c’était assez catastrophi ce qui s’est passé et donc il faut aussi qu’on voit comment on peut

    Accompagner ça il faut vraiment un plan fort moi je pense qu’il faut un un un ministre euh à voir comment on le fait mais il faut vraiment gérer les outresèes qui est quelqu’un qui s’en occupe à temps plein que ça soit sur des questions agricoles sur des non mais je vous le

    Dis honnêtement comme je le pense parce que il faut aller sur les outr-emèes pour comprendre le fonctionnement d’outr-emè par que si on s’imagine gérer l’outr-emère comment on gère la métropole on se trompe complètement et c’est pas le faire au France de dire ça c’est en fait c’est comprendre leur spécificités c’est comprendre leur

    Particularités et j’y ai passé 10 jours alors j’ai j’ai fait que la Réunion et les autres voudraient que j’aille mais en fait quand vous avez passé 10 jours vous avez pris le temps d’aller voir toutes les filières d’avoir discuté avec eux vous comprenez très vite que la

    Chose elle est pas simple mais il y a plein de choses à faire mais il faut juste qu’on arrête de considérer qu’on va gérer ces départements là comme on gère la métropole ou alors en les laissant de côté mais je pense qu’il y a des belles opportunités en plus il y a

    Une jeunesse qui a beaucoup envie ils ont des opportunités donc il faut qu’on qu’on qu’on leur apporte qu’on leur apporte tout ça et et fortement voilà ce que je pouvais vous dire mais moi je il y a des belles opportunité il y a une vraie richesse et

    Sur la la question qui m’a été posée sur par la Confédération paysane sur le marché bio c’est pas exactement ce que j’ai dit et j’ai dit que un moment donné si je pense qu’on a été trop vite sur la monter en puissance des gens qui produisaient du bio et qu’on a peut-être

    Provoqué un décalage de marché c’est ce que je dis et donc je suis pas en train de remettre en cause les aides qui existent je vous tiens aussi dire que au en fin d’année il y avait 90 millions qui ont été annoncé plus les 50 millions qui viennent d’être annoncés donc ça

    Commence à faire une enveloppe c’est peut-être sûrement trop peu mais ça va quand même dans le bon sens je vous dire qu’on l’a qu’on l’ soutient mais voilà et je pense que c’est pas leur faire défaut que dire que à un moment donné on a surchargé un marché trop rapidement et

    Moi je dis j’en suis le premiier à regretter parce que on a des adhérents ja qui il sont installés pas parce que c’était une opportunité de marché c’est parce que c’était leur conviction et c’est ceux qu’on a planté c’est ça qui est plus dramatique et donc il faut

    Qu’on voit comment on les en sort comment on aide à les structurer et moi ce que je trouve dommage c’est que ça fait depuis 2012 que je suis engagé chez jeunes agriculteur et ça fait depuis 2012 que j’explique à certains que plutôt de passer leur temps à à nous

    Taper dessus et à dire qu’on en avait rien à faire du bio et qu’on était contre le bio et dire qu’on était des antibiots ils auraient mieux fait de structurer leur marché parce qu’ils allaient vivre dans quelques années une crise sans précédent qui allait mettre en cause beaucoup de jeune et qui allait

    Poser beaucoup de questions ce que je regrette c’est peut-être d’avoir eu raison merci merci monsieur le Président merci madame la secrétaire générale de nous avoir consacré autant de temps et d’avoir répondu précisément à l’ensemble de nos questions et on vous souhaite bon courage pour continuer cette mobilisation parce qu’on a bien compris

    Que vous restez plus que jamais mobilisé et sachez qu’ici au Sénat on sera toujours très très ouvert et très à l’écoute de toutes les questions touchants à l’agriculture voilà vous venez d’assister à l’audition des représentants de deux syndicats agricoles les jeunes agriculteurs et la Confé fération paysane par la commission

    Des affaires économiques du Sénat pour aller plus loin sur ce sujet je vous invite à consulter nos articles en ligne sur le site publsenat.fr l’actualité politique et parlementaire se poursuit sur notre chaîne bonne [Musique] journée

    1 Comment

    1. 😷 Ben c'est simple, en important plus et en exportant plus de produits alimentaires.

      👉 Nos terres nous permettent une autosuffisance, laissant nos sols respirer naturellement, à un rythme normal et régulier, que cela soit en surface comme en profondeur, permettant une régénération des écosystèmes, de la Nature!

      😈 Dans une telle situation, nous aurions moins d'hydrocarbures et de pesticides dans les sols, car plus aucune concurrence déloyale poussant nos agriculteurs à l'excès.

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