L’interview de Majdi Khoudeir, Directeur d’Isae-Ensma et professeur des universités:
Majdi Khoudeir obtient un doctorat en optoélectronique à l’Université de Poitiers en 1990. Reçu à l’agrégation de sciences physiques en1993, il obtient une habilitation à diriger des recherches en 2004 avec comme spécialité le traitement du signal et de l’image. Chevalier dans l’Ordre des palmes académiques en 2007, Chevalier dans l’Ordre National du Mérite en 2011 et Officier dans l’Ordre des palmes académiques en 2014.
L’index:
Questions
I) Présentation : Qui êtes-vous ? Quel a été votre parcours d’étudiant ? 3) Quel a été votre parcours professionnel? Quel a été le sujet de votre thèse ? 00:04
II) Avez-vous eu une rencontre particulière durant votre parcours d’étudiant et/ou professionnel qui vous a influencée pour vous orienter sur votre carrière d’excellence? 01:53
III) pouvez-vous nous présenter l’école d’ingénieur ISAE-ENSMA ? Une fois diplômés, les ingénieurs s’insèrent en combien de temps en moyenne dans le monde du travail ? 02:42
IV) Quelles sont les relations qu’entretient ISAE-ENSMA avec les centres d’innovation technologique européen ? 05:17
V) Quels sont les challenges des grandes écoles d’ingénieurs comme ISAE-ENSMA au regard des grands bouleversements technologiques des domaines comme la physique quantique , le spatial avec aujourd’hui le New space, l’aviation dite verte avec le bas carbone et l’IA ?
Est-ce que cela n’implique pas une modification des enseignements des masters afin que les jeunes diplômés puissent avoir une meilleure insertion dans le monde professionnel ? 10:25
VI) Que conseillez-vous aux citoyens et étudiants pour préserver l’identité industrielle française ? Car lorsque nous observons le nombre de communications qui parle de Space x ou de la NASA, on a l’impression que nous n’avons pas d’identité industrielle ou une très faible. 16:05
VII) Que conseillez-vous aux jeunes filles et jeunes garçons intéressés par les sciences en général ? Et le spatial et l’aéronautique en particulier ? 17:21
VIII) Les associations scientifiques et techniques sont-elles pour vous une nécessité au sein de notre société ? Pourquoi? 20:12
………………………………………………………..
Pour en savoir plus, Abonnez-vous à la chaîne d’Odyssée Céleste ! Cette chaîne propose des actualités scientifiques, des portraits d’ingénieurs/es, de chercheurs/es et des conférences scientifiques et techniques ouvertes à tous/tes et gratuites. Les thèmes abordés sont principalement: l’Espace, l’Astronomie, la Robotique, l’Aéronautique, la physique quantique.
Abonnement : https://www.youtube.com/channel/UCVnI…
Site web : https://odysseeceleste.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/odyssee80/?l…
Twitter : https://twitter.com/i/flow/login?redi…
LinkedIn : / association-scientifique-odyss%c3%a9e-c%c3…
Instagram : / associationodysseeceleste
#ISAE #ENSMA #MajdiKhoudeir
Mise en œuvre / Réalisation/Organisation : Association Odyssée Céleste – Halim BENNADJA, Chef de projet Copyright .
************************************************
Subscribe to Odyssee ’s channel:
https://www.youtube.com/channel/UCVnI…
All the videos : https://www.youtube.com/channel/UCVnI… Clique website : https://odysseeceleste.com/Subscribe
Page Facebook : https://www.facebook.com/odyssee80/?l…
Twitter : https://twitter.com/i/flow/login?redi…
LinkedIn : / association-scientifique-odyss%c3%a9e-c%c3…
Instagram : / associationodysseeceleste
Bonjour donc je suis Majdi Khoudeir je suis actuellement professeur des universités, je suis directeur de l’ISAE ENSMA et peut-être deux mots sur mon parcours donc moi je suis d’origine syrienne et j’ai fait mes études secondaires au Maroc et puis après je suis
Venu en France pour faire mes études universitaire avec un cycle universitaire avec un doctorat à la fin une agrégation durant le parcours et après j’ai fait un parcours d’enseignant-chercheur à l’université puis depuis 2 ans je suis à l’école lSAE-ENSMA ici sur le site du Futuroscope.
Quel a été votre parcours professionnel ? Mon parcours professionnel ça a été un parcours d’académicien c’est-à-dire universitaire principalement en tant qu’enseignant- chercheur avec une partie recherche forte comme tous les enseignants-chercheurs mais une particularité aussi liée aux questions de partenariats industriels au travers de cette recherche.
Ma recherche concerne plus les systèmes numériques, on va dire d’analyse d’image de système de métrologie, on va dire optique et dans ce cadre là on a l’occasion de travailler sur différentes thématiques que ça soit l’aéronautique mais ça peut être aussi les systèmes de vision
Pour des applications médicales, ça peut être de l’intelligence artificielle. Le spectre est très large. Quel a été le sujet de votre thèse ? J’ai travaillé ma thèse, cela remonte à quelques années, c’était une thèse en optoélectronique où je m’intéressais justement au comportement
Des composants électroniques sous des conditions particulières et donc c’est dans ce cadre là que j’ai fait ma thèse. Avez-vous eu une rencontre particulière durant votre parcours d’étudiants et ou professionnel qui vous a influencé pour vous orienter sur votre carrière d’excellence ? Je
Ne vais pas parler en termes de rencontre particulière je vais parler en termes de rencontres plurielles on va dire avec cette dimension à chaque fois j’avais été marqué par les gens que je rencontre sur leur volonté de contribuer à transmettre aux autres et puis leur
Volonté de comprendre le monde qui nous entoure ça c’est quelque chose qui était important pour moi et cette volonté d’essayer de contribuer à améliorer les choses pour nos sociétés cela a été les trois facteurs qui m’ont toujours guidé. Pouvez-vous nous présenter l’école d’ingénieur ISAE-ENSMA ? C’est une école qui forme des
Ingénieurs comme l’indique son titre, c’est une école qui démarre à bac + 3 donc c’est un cycle ingénieur de Bac + 3 à bac + 5 c’est des ingénieurs comme vous le voyez derrière moi c’est mécanique et aérotechnique mais ça couvre un large spectre. On a aussi bien de l’étude de structure,
On a la question de l’étude des phénomènes thermiques, on peut avoir les questions énergétique on a les questions d’aérodynamisme donc ça englobe un certain nombre de facteurs et on a aussi les questions de systèmes embarqués donc la partie informatique qui intervient dans
Nos formations et ces formations sont déclinés à différents niveaux. On a deux cycles ingénieur, un cycle par la voie classique statut étudiant et un cycle par l’apprentissage donc ça c’est les deux cycles et dans la voie classique, le cycle classique on peut faire la 3è année sous
Format de contrat de professionnalisation donc en partenariat avec des entreprises donc ça c’est pour la partie ingénieur. On a aussi un cycle Master avec différentes spécialités dont deux masters internationaux et puis le troisième volet de nos formations c’est le cycle doctorat où on a
Une centaine de doctorants dans l’école qui font leurs travaux de thèse pour obtenir leur doctorat voilà et puis bien sûr on fait de la formation tout au long de la vie pour un certain nombre de partenaire d’entreprise donc on couvre les différents domaines de de formation et puis on
A une partie comme toutes les formations ingénieurs et puis universitaire on a un adossement à la partie recherche scientifique qui est important . L’école accueil des laboratoires de recherche de renommés international pour développer des recherches en partenariat avec des entreprises industrielles principalement. Une fois diplômés les ingénieurs qui sortent
De l’école d’ingénieur ISAE-ENSMA, en combien de temps rentrent-t-ils dans le monde du travail ? Dans la période où on est, c’est les chiffres à peu près, c’est avant la fin de leurs diplômes
On doit être à peu près à 60 % qui rentrent dans le monde du travail avant la fin de leur diplôme c’est-à-dire au cours de leurs stages de fin d’étude. Ils sont pris dans la structure où ils sont et puis après progressivement au bout de 2 mois tout le monde est intégrés.
Quelles sont les relations qu’entretient ISAE-ENSMA avec les centres d’innovations technologiques européen ? On raisonne moins en terme de centre d’ technologique qu’en terme de partie recherche et développement des grands groupes ou laboratoire de recherche des partenaires académiques au niveau européen mais aussi au niveau mondial on se limite
Pas qu’au niveau européen et donc dans ce cadre là on a différents réseaux par exemple on a ce qu’on appelle le réseau Pegasus qui est un partenariat avec un certain nombre d’écoles et d’universités au niveau de l’Europe qui sont sur l’aéronautique et le spatial donc là cela conduit à des échanges
Entre d’études des diplômes conjoints, cela conduit aussi a des partenariats à recherche et puis on a un certain nombre de partenariats avec des grands groupes industriels et notamment alors ça peut être des collaborations recherche mais ça peut être aussi ce qu’on appelle des
Chaires industrielles et donc avec des objectifs précis, une durée précise et puis des financements adaptés. On a aussi la notion de laboratoire commun avec des industriels ça veut dire quoi ça veut dire qu’on met en commun nos activités de recherche sur un thème particulier qui intéresse
Ce groupe d’industriel . Comment fonctionne la recherche ici dans cette école d’ingénieur ISAE-ENSMA sur deux plans sur le plan national en France et sur la scène internationale ? On accueille deux laboratoires part partenariat avec le CNRS et puis l’université de Poitiers ces deux laboratoires s’intéressent aux questions de mécanique, d’énergie, de propulsion matériaux.
Tous ces aspects là et l’aspect système embarqué numérique la la recherche par essence c’est toujours à dimension internationale en terme de connaissance c’est les connaissances n’ont pas de limite géographique donc il y a des partenariats il y a des rencontres avec des chercheurs
Internationaux on peut accueillir des chercheurs internationaux dans nos murs, nos collègues vont aussi à l’international alors peut-être pour le grand public il faut rappeler la notion de chercheur à l’école: l’école a un certain nombre d’enseignants qui sont principalement des enseignants chercheurs c’est-à-dire qui doivent une partie de leur temps globalement
C’est la moitié du temps faire de l’enseignement et l’autre partie du temps faire de la recherche et cette recherche se fait bien sûr sur des sujets techniques ou scientifiques où il y a encore on va appeler des verrous scientifiques c’est-à-dire qu’il a des blocages qu’il faut arriver à dépasser
Et à produire de la connaissance au-delà de ces ces blocages là et comme on est dans les sciences pour l’ingénieur souvent ces blocages ou ces verrous sont en lien avec les industriels qui sont en train de proposer des produits par exemple en aéronautique l’avion de demain quelles sont les
Problématiques : l’hydrogènes, les batteries, … comment on allège les structures ? Comment on fait aussi de l’utilisation de la technologie existante mais sous des conditions meilleures ? Parce que ce qu’il faut voir c’est que la recherche est aussi dans un temps qui peut être long et donc
La question c’est de dire ok on peut avoir des prévisions avion à hydrogène autres possibilités qu’on voit actuellement circuler mais comment on fait aussi pour l’avion actuel comment on optimise son moteur comment on optimise un certain nombre de choses et d’ailleurs si je reprends l’exemple
Par exemple de de la voiture du véhicule il y a quelques années déjà peut-être une vingtaine d’années on avait les premiers véhicules électriques enfin ça remonte même avant mais c’était ce n’était pas démocratisé comme aujourd’hui et vous voyez que petit à petit donc
Voilà on a commencé à optimiser le les véhicules électriques sont arrivés sur le marché mais en même temps les gens continuent à optimiser le véhicule thermique et on voit aussi l’intérêt des usages qui prend qui devient prédominant parce que le moteur hybride du véhicule hybride c’est une
Question usage pour donner plus de souplesse et ne pas être dépendant d’un temps de charge qui est important donc vous voyez c’est à la fois il y a la technologie il y a l’acceptabilité il y a les
Usages et donc c’est tout ça qui rentre en compte et et la recherche prend de plus en plan en compte les dimensions interdisciplinaires et ça aussi c’est important et à Poitiers on a la chance, l’université de Poitiers qui est notre partenaire bénéficie d’un certain nombre
De laboratoires en sciences humaines en chimie… vous voyez et on peut donc bénéficier de ses connaissances interne de la recherche et aussi donne lieu à beaucoup de rencontres et puis beaucoup de publication c’est quelque chose de brevet et c’est vrai que l’école
A la chance que son potentiel recherche avec ses enseignements lui permet de figurer aussi sur des thématique de mechanical engineering dans des classements comme le classement de Shanghai donc c’est c’est important aussi pour nous. Pouvez-vous nous citer les challenges des grandes écoles d’ingénieurs comme ISAE-ENSMA au regard des grands bouleversements technologiques des
Domaines comme la physique quantique le spatial avec aujourd’hui le New Space, l’aviation dite verte avec le bas carbone et l’intelligence artificielle en sachant que vous formez l’ensemble des jeunes étudiants et étudiantes qui deviendront les leaders de demain au sein de
Grandes agences spatiales et aéronautique comme l’ESA, Air France Airbus Défense And Space et plein d’autres connus internationalement ? Comme vous le dites nos sociétés sont dans des mutations profondes alors évidemment il y a la question de soutenabilité développement durable, la question du climat, tous ces éléments interviennent mais à l’école on est aussi
Dans une application sociétale forte et en ce sens la question qu’on se pose à l’école c’est de dire on répond à quel besoin et par exemple on s’intéresse beaucoup aux moyens de transport bien sûr l’aviation mais au-delà euh c’est un besoin de mobilité de l’être humain donc tout notre enjeu
C’est de contribuer à ce que cette mobilité reste possible mais avec un impact environnemental euh très bas et donc tout le travail qui est fait que ça soit sur la thermique les systèmes de refroidissement par exemple pour les batteries que ça soit sur les matériaux qu’on peut alléger
Qu’on peut modifier pour consommer moins que ça soit sur les systèmes de propulsion que ça soit sur l’intelligence artificielle pour optimiser un peu la gestion de tous ces éléments là donc vous voyez que c’est présent à tous les niveaux de notre formation et donc dans ce sens-là
Nos étudiants intègrent cette dimension on va dire développement durable dans les matières c’est-à-dire que on a un certain nombre de sensibilisations par exemple au travers la fresque du climat l’atelier d’automne ça c’est ce qu’on amène dans sensibilisation et formation mais
En plus dans nos matières c’est de venu partie intégré complètement cette notion on fait des choses mais dans un sens pour cette développement de notre de nos communautés donc ça c’est quelque chose qui est vraiment intégré dans l’école et qui est prise en compte dans tous les enseignements.
Est-ce que cela n’a pas impliqué déjà une modification d’une partie des enseignements des masters afin que les jeunes diplômés puissent avoir une meilleure insertion dans le monde professionnel vu qu’il y a énormément de bouleversement euh on se pose la question
En fait tout simplement de la rupture entre l’enseignement dans les universités et les écoles d’ingénieur et la rapidité euh que ça demande d’être opérationnel conscient de tous ces bouleversements pour euh participer au développement en bonne intelligence de ces nouvelles technologies avec une préservation bien entendu alors écoutez nous on a la chance à
L’école c’est aussi d’avoir un des laboratoires de recherche internationalement connu donc on pointe sur un certain nombre de domaines et donc quelque part précurseur un peu des mutations qui vont arriver et c’est cette dimension là qui est mise aussi au service de la formation et
Donc cette approche là de d’anticiper un peu les événements et puis de d’optimiser au maximum no nos nos matériaux nos recherches va permettre à nos jeunes de s’adapter complètement et puis on ne pas oublier que les formations ingénieures c’est des formations qui sont en lien très fort avec le
Monde industriel le nombre de stages le nombre de projets qui sont faits par les les élèves en lien avec les industriels la partie par exemple le cycle apprentissage ça veut dire que nos nos étudiants doivent être en lien direct avec des partenaires industriels donc s’adapter tout de
Suite et puisqu’il faut voir ce que vous avez dit dans les mutations c’est quelque chose qui est qu’il est important de considérer c’est que le temps s’est accéléré c’est-à-dire qu’ on ne peut plus dire oui on va trouver des solutions dans 100 ans 200 ans non on a une échelle de temps
Qui s’est réduite et on voit bien les plans des différents gouvernements pour dire à échelle de temps comme par exemple France 2030 où on a des objectifs au niveau national mais on peut prendre l’ONU avec des objectifs au niveau mondial de réduction d’émission d’un certain nombre
De choses et donc cette notion de temps est importante à prendre en compte et c’est pour ça que je veux dire l’évolution de nos formations doit être permanente sachant qu’en plus on est dans une phase particulière je dis souvent aux élèves pour tout ce qui est aéronautique on a
Eu la première phase où il y a eu les pionniier de l’aéronautique avec un certain nombre de de réalisation et de courage donc ça nous ramène un siècle en avant et là il y a les pionniers
De la nouvelle aéronautique parce que voilà il y a un certain nombre de choses qui doivent évoluer et puis aussi quand je vous disais à quel besoin on répond c’est vrai qu’il y a cette question de mobilité il y a des questions d’énergie mais si je prends aussi les évolutions du climat toutes
Ces questions les points d’observation vont venir de l’espace la dimension mondiale de la planète est liée à une possibilité d’accès à l’espace et d’utiliser l’espace pour un moyen d’observation d’évolution et ça c’est c’est important le climat on l’observe aussi à part partir de de l’espace
Et donc l’école est aussi très impliquée dans ce domaine spatial que conseillez-vous aux citoyens et étudiant pour préserver l’identité industrielle française car lorsque nous observons le nombre de communication qui parle de SpaceX ou de la NASA on a bien l’impression que nous n’avons
Pas d’identité industrielle pas d’histoire ou une faible histoire dans ce domainelà alors vous avez parlé de spacx et de la de la NASA je peux vous ramener aussi sur l’aéronautique où on va parler
De Boeing et de Airbus au même titre et en ce moment peut-être un peu plus de herbus que wi mais au niveau spatial on voit aussi les lancements qui sont faits avec Ariane les différentes séries d’ariane donc c’est difficile de ne pas parler d’identité européenne et et française par contre c’est
Vrai que la dimension américaine il y a une dimension aussi importante parce qu’ils avaient aussi une avance à un moment en terme de du spatial mais je crois qu’il y a aussi une question de communication importante ça aussi ça fait partie du jeu maintenant donc
Voilà mais je crois que ni la France ni l’Europe n’ont à rougir on va dire de leur positionnement dans ces domaines-là et donc il y a vraiment une forte activité européenne sous ces aspects-là. Que conseillez-vous aux jeunes filles et aux jeunes garçons intéressés par les sciences
En général et le spatial et l’aéronautique en particulier ? D’abord ces thématiques sont des thématiques qui peuvent aussi donner lieu à des passions ou faire rêver le spatial fait toujours rêver je vais pas parler de Star Wars mais on peut parler d’un certain nombre de choses donc ça c’est
Déjà une première motivation qui est importante par contre ce qui est important c’est vrai que le process de formation c’est un process qui qui doit murir et qui prend du temps et ce qui est important c’est que un d’abord on soit persévérant c’est-à-dire qu’on travaille il
Il y a un temps pour travailler pour avancer pour mûrir un peu son projet et des fois je rencontre des jeunes qui disent oui mais moi je sais pas encore ce que je veux faire ou je crois qu’il
Faut pas se poser les questions avant l’heure c’est-à-dire il y a des moments pour bâtir ses fondations, ces fondations ça va être ce qu’on va voir en lycée ce que après on va voir un peu dans l’enseignement supérieur avec des parcours qui peuvent être généralistes voilà et puis petit
À petit on va affiner son son projet mais ce qui est important c’est de dire que et on a la chance d’être en France avec un système éducatif et enseignement supérieur très fourni avec beaucoup de possibilités donc ce qui est important c’est un la valeur travail de ne pas ne pas lâcher
Même si des fois on rencontre des fois des petits difficultés où il y a des des moments où on est moins à l’aise et troisièmement je dis il y a qu’à voir autour de vous euh vous vrez toujours
Quelqu’un qui a un parcours qui est inattendu c’est à dire qu’il y a rien qui est euh on va dire non réaliste c’est des fois le non réaliste c’est juste parce qu’on en a peur donc allez-y
Et prenez les choses pas à pas et vous verrez que à l’arrivée ça se passera bien voilà et je crois qu’on voit aussi en termes de enfin bon là on voit par exemple vous avez parlé d’espace il y a Thomas
Pesquet qui est notre astronaute européen mais il y a celle qui va candidater pour le remplacer c’est une dame Sophie Adenot qui sort d’ailleurs d’ISAE-supaero de Toulouse donc vous voyez il y a plein de possibilités pour les hommes, pour les femmes donc il ne faut pas se censurer il faut
Aussi être prudent avec les schématisations ou les représentations qu’on peut avoir c’est-à-dire si vous voulez travailler pour l’espace il y a un tas de domaines où on peut travailler je veux dire que ça soit le numérique que ça soit la physique mais bientôt on va voir les questions juridiques,
Il y a plein de questions qui vont se poser donc la thématique ce qui est important c’est que vous acquérez des compétences qui soient valorisables dans ces domaines là. Les associations scientifique et technique sont-elles pour vous une nécessité au sein de
Notre société et pourquoi ? Je crois qu’elles ont un rôle important parce que dans notre société je pense qu’il beaucoup de choses sont accélérés et notamment les aspects communication et on doit avoir un avis sur un ensemble de choses de manière très rapide ce qui est en soit la
Quadrature du cercle parce que les choses sont de plus en plus complexes et on nous demande des réponses de plus en plus rapides donc je crois que ces sociétés contribuent aussi à la notion de diffusion du savoir à une réflexion qui soit extraite un peu des contraintes
Parfois économiques ou de temps ça c’est vraiment important et j’insiste vraiment sur la notion de de vulgarisation des choses et de diffusion du savoir parce que on ne peut pas avoir des avis et des décisions dans des temps très courts si on a’ pas l’éclairage adéquat.