Professionnels ou amateurs, de nombreux coureurs ont avoué avoir souffert de problème de santé mentale. Ravito, l’émission vélo du Télégramme, a mené l’enquête. C’est un phénomène récurrent dans le sport de haut niveau et, plus particulièrement, dans le cyclisme. De nombreux coureurs souffrent de problème de santé mentale. Et cela ne concerne pas que des coureurs (ou anciens coureurs) professionnels : dans les jeunes catégories aussi, des coureurs souffrent de problème psychologique et de santé. Dans son 95e numéro, Ravito a mené l ’enquête.

    ➡️ Abonnez-vous au Télégramme sur YouTube : http://bit.ly/telegrammeabo

    ➡️ Toutes les informations sur la Bretagne en direct : https://www.letelegramme.fr/

    ➡️ S’abonner au Télégramme c’est soutenir du journalisme indépendant et une rédaction de 220 journalistes : https://www.letelegramme.fr/abonnements

    ➡️ Regardez plus de vidéos du Télégramme ici : https://www.letelegramme.fr/videos/

    ————

    Le Télégramme est aussi sur les réseaux sociaux !
    📸 Instagram: https://www.instagram.com/letelegramme/
    💻 Facebook: https://fr-fr.facebook.com/letelegramme/
    #️⃣ X: https://twitter.com/LeTelegramme
    📱Tik Tok: https://www.tiktok.com/@letelegramme

    Aquaself Bretagne spécialiste depuis 30 ans des purificateurs d’eau vous présente ravito [Musique] l’activélo bienvenue le ravito le rendez-vous vélo du téégram ravito c’est à nouveau tous les vendredi à 18h sur telgram.fr et sur la chaîne Youtube du telgram Tom du moulin Marcel Kittel ou plus récemment Kevin le Danois tous sont

    Avoué avoir souffert de problèmes de santé mentale à mal qui ne touche pas que le monde pro dans les jeunes catégories aussi le phénomène est récurrent entre exigence du haut niveau et vie sociale l’équilibre est parfois fragile la santé mentale dans le vélo c’est le dossier de ravito j’ai commencé

    À plus du tout dormir plus récupérer et ça a été ça pendant 6 mois et là en fait du coup on m’a annoncé du coup que je faisais un un burnout et c’est vrai que que là à ce moment tu te dis qu’est-ce qu’est-ce qui m’arrive de plus en plus avec

    L’évolution du du sport et du cyclisme en France et même dans le monde des soucis de santé psychologique et mental interviennent des fois de plus en plus tôt et sont plus en plus récurrente chez chez les athlètes c’est [Musique] sûr on l’a destiné à un futur prometteur Coralie André 19 ans aujourd’hui était

    L’une des étoiles montantes du cyclisme français aussi hise sur la route que dans les sous bois la jeune femme originaire de quimpère a depuis quitté le bord des circuits aujourd’hui c’est dans le garage où elle travaille en alternance qu’elle nous accueille un changement de vie soudain pour celles

    Qui s’imaginaent déjà dans le peloton professionnel Ivan dis-moi j’ai une question à te poser pour Monsieur Madame stoup sur le nouveau GLC que tu leur as vendu ouais je voulais voir avec toi pour le transfert du contrat d’entretien comment se enfin tu peux me donner les nouveaux ouais les nouveaux éléments

    Pour le nouveau véhicule s’il te plaît pour comprendre ce boulever ement il faut remonter à l’été 2021 à l’époque Coralie mène une vie à 100 àheure qu’elle partage entre emploi saisonnier carrière cycliste et vie sociale d’une jeune fille de 17 ans une fatigue physique et mentale déjà présente à

    Laquelle est venu s’ajouter un stage en équipe de France à son retour Coralie ne récupère plus et ne dort plus la nuit un problème resté en suspens jusqu’à ce jour de décembre 2021 tout a basculé en décembre 2021 à la manche de la la dernière manche de de France je

    Fais la course le samedi et je m’écroule à l’arrivée et je dis à mes parents ouais je vais faire un arrêt cardiaque et j’avais l’impression que j’allais mourir que mon cœur il allait s’arrêter et ça a été ça pendant 3 mois je pouvais plus me lever de mon lit j’ai je pensais

    Que j’allais mourir et c’était après la descente aux enfers donc c’estàdire décembre janvier euh février euh mars ces 4 mois-l je pense ça a été les les les 4 mois les plus difficiles de ma vie et j’ai été voir euh je ne sais combien de fois mon médecin traitant avant qu’il

    Me dise je pense que là il faut aller aux urgences pédopsychiatriques et là en fait du coup on m’a annoncé du coup que je faisais un un burnout et c’est vrai que que là à ce moment euh tu te dis qu’est-ce qu’est-ce qui m’arrive alors

    Non j’ai pas réussi à en parler à mon entourage euh je leur disais juste que je dormais pas mais au début enfin ça les inquiète pas parce que c’est normal de non de pas non plus dormir super bien toutes les mais en fait ouais j’avais peur de leur

    Réaction en fait j’avais peur de leur réaction euh je savais pas comment leur dire ok c’était même pas ok je suis fatiguée c’était ok stop j’arrête je peux plus quand on passe en en CAD ou en junior on nous formate trop à ce professionnaliser à à nous à à nous

    Mettre un peu dans dans la tête inconsciemment que plus on va faire des choses bien petit plus on va être fort en fait non c’est totalement faux c’est chacun qui perçoit les choses différemment le vélo a pris beaucoup de place dans ma vie de d’étudiante d’adolescente et que après coup ouais du

    Coup ça je me suis dit ça m’a empêché de grandir dans le sens où j’étais tout le temps dans le vélo j’avais pas forcément la même adolescence que des des gens qui font pas de sport qui sortent tous les weekends tout ça et en fait je pense que j’étais tellement dans

    Dans le truc en mode avoir une hygiène Dee bien manger tout ça ça a été après après coup ça a été ouais ça a été ça a été radical Coralie ne fait pas figure d’exception dans le milieu si les témoignages de jeunes cyclistes à ce sujet se font rares au niveau régional

    Les entraîneurs sont les premiers témoins de ce phénomène à Loudéac au sein du pôle espoir quand un gueddon est particulièrement attentif à cette problématique de plus en plus avec avec l’évolution du du sport et du cyclisme en France et même dans le monde des soucis de santé psychologique et mental

    Interviennent des fois de plus en plus tôt et sont de plus en plus récurrentes chez chez les athlètes c’est sûr ce phénomène il s’explique pour plusieurs raisons il y a d’abord l’évolution du du cyclisme en France mais aussi dans le monde où justement le haut niveau est de

    Plus en plus exigeant les conditions de recrutement ont aussi évolué c’est-à-dire qu’on va chercher les courur des fois de plus en plus jeune donc il y a un peu une forme de pression qui doit s’installer pour ceux qui ont envie de vivre leurs rêves et devenir un jour coureur professionnel et bah

    Forcément il y a les équipes où avant on était plutôt repéré en espoir maintenant ça arrive dès les catégories juniors avec des équipes réserves chez les juniors des World Tour ou des Conti et peut-être que plus tard ça sera aussi chez les cadets où là déjà voilà des

    Fois il y a des précrat de signer ces choses-là donc il y a cette pression en fait de vouloir réussir très vite tout de suite alors que parfois bah certains cours on ont pas la maturité ou ou ne voit pas non plus l’envers du décor du

    Métier que c’est et en fait on arrive un petit peu sur le modèle du du football où au final c’est au football dès le plus jeune âge on rentre en centre de formation il y a d’autres facteurs aussi forcément le facteur familial important pour certains c’est c’est des enfants de

    Coureur ou ils ont déjà le le nom du papa ou de la maman donc ça leur met une pression forcément il y a il y a des parents aussi qui se projettent à travers leurs enfants et qui des fois créent en fait une pression pour beaucoup en fait ils s’en rendent pas

    Compte ça faut aussi l’avoir en tête et les réseaux sociaux forcément parce qu’on est dans un monde maintenant qui qui se digitalise de plus en plus où beaucoup vivent à travers les réseaux et on est énormément dans la comparaison et dans ce qu’on veut aussi montrer ça sert

    Des fois de la bonne chose parce que ça permet à tout le monde de se tirer vers le haut mais c’est aussi des effets néfastes et pousser bah dans le pire des cas des fois du burnout sportif à cause du surmenage à l’entraînement un équilibre parfois fragile entre

    Performance et santé mentale auquel qu doit être vigilant afin d’accompagner au mieux ses athlètes l’entraîneur endosse parfois le rôle de préparateur mental comme ce jour-là avec Eva Philippe multiples championne de France sur piste donc là toi sur tes deux trois objectifs de toute façon sur ta saison c’est la

    Piste c’est la piste avec Championnat du Monde et championnat de France aller chercher défendre tes titres en tout cas si ce n en gagner plus de toute façon tu reprend tout le doc qu’on a fait ouais les objectifs petit à petit on les coche positionne-toi quasiment sur toutes les

    Coupe de France si ce n’est moi j’ai envie de te dire morto c’est peut-être celle morte et chrono 47 bon c’est pas ton profil donc mais les autres clairement tu peux tu peux le faire c’est aussi psychologique faut pas que tu dises je suis une sprinteuse je sais

    Pas passer une bosse ça c’est tu dois te le sortir de la tête alors là en fait ce qu’on a fait avec Keva on était sur la planification de saison et et d’objectifs donc auparavant en fait elle m’a rendu un document où elle a échelonné différentses objectifs le gras la quête

    Ultime ensuite des objectifs secondaires qui quand ils sont validés souvent permettent directement d’accéder au dernier et plein d’objectifs on va dire de base qui feront le socle ou tous ces objectifs en fait qui servent aussi à entretenir la confiance et la dynamique et ça permet d’avancer et justement pas

    Des fois de se se prendre le mur où bah l’objectif il doit être certes difficile mais atteignable et certains se fixent des objectifs des fois beaucoup trop hauts c’est là où psychologiquement ça a fait très très mal bah de pas réussir parce que on est sur de l’échec aujourd’hui malgré une

    Sensibilisation au problèmes de santé mentale le manque d’accompagnement et de préparation mentale se fait encore ressentir dans le monde du cyclisme des failles qui ignoré pendant les années juniors peuvent causer de lourds dégâts à l’entrée dans le monde professionnel à l’image de theononise ancien professionnel au sein

    De l’équipe Groupama FDJ il décidait de mettre un terme à sa carrière en 2021 une décision qu’il expliquait par des contraintes trop lourdes à supporter et l’absence de vie [Musique] sociale là je le rattrape bah ouais je suis réconcilié avec le vélo hein franchement c’est peut-être ce qui m’a fait

    Re le plus mal sur un moment donné de ma vie mais aujourd’hui sans vélo it’s no way ouais bah c’est sûr que mentalement ça m’a forgé hein euh même si je ne souhaite à personne que personne n n’est ce que j’ai pu avoir mais mentalement là je suis je suis

    Comme à la guerre plus rien peut m’re en vrai regarde-moi dans mon futur yes c’est qui la meilleure c’est moi mon énergie je veux qu’elle qu’elle englobe tout et pas que le vélo justement [Musique] donc ça soit dans mon dans mon travail dans mes études ou dans le vélo

    Maintenant bah je mets la même énergie partout et il y a pas un qui est plus privilégié que l’autre alors qu’avant quand même on a tendance à plus privilégier le vélo mais avec ce que j’ai eu bah faut savoir faire la part des choses et j’ai pris en maturité et Merci la

    Vie la PO ravito c’est tout pour aujourd’hui on se retrouve lundi prochain à 18h pour la minut ravito sur nos réseaux sociaux ravito revient quant à lui vendredi à 18h sur le telgram.fr et sur la chaîne Youtube du telégram d’ici là bon weekend bonne semaine et bonne course

    18 Comments

    1. Prendre du plaisir car on ne vit qu'une fois.
      Bonne chance jeune fille.
      Ps: ne pas rouler avec des tenues sombres mais claires flashes pour la sécurité

    2. C'est très grave un burnout, c'est très difficile de redevenir la même personne qu'avant lorsque ça se produit.
      Mais à 19 ans elle va pouvoir se consacrer à son avenir professionnel, faire des etudes et s'ouvrir à autre chose, plutot que d'aller vers une carrière de cycliste féminine qui ne fait pas vivre. Je lui souhaite tout le meilleur possible, la vie est belle

    3. C est un vrai sujet, les coureurs ne s'amusent plus. Les contraintes d'une vie dévouée au velo arrive trop top. Tour sacrifier pour le vélo à 17ans pour être dans les sélections régionales, dans l espoir de passer pro, fait passer à côté de beaucoup de choses de la vie. Il y a de moins en moins de licencieés en partie pour ce problème. Le velo est tellement professionnalisé à tout niveau que faire sa place sans s entraîner 20-30h/semaine n'est plus possible.

      Repensé au année 80 ou les coureurs en 1er cat sortait le samedi soir et courait le dimanche… impossible aujourd'hui

    4. La nouvelle mode pour excuser les mauvaises perfs, soyons tout à fait honnêtes. Et Télégramme le disent eux-mêmes : "une fatigue mentale ET PHYSIQUE." Donc il n'y a pas que le mental soit disant 😉

    5. dommage car le velo cest magnifique bien manger n est pas un signe de bonne santé le jeun est tres bon est guérisseur ……. entrainement a la dur façon Europe de l est

    6. Quand je faisais des courses, on avait du plaisir à rouler, à se retrouver ensemble, et on aimait la vie. C’est quoi ce cyclisme d’aujourd’hui qui produit des anorexiques, des dépressifs et des burn out à la pelle ? Alors on va où là ?

    7. Tres belle leçon de vie. Vivre avec cette pression permanente et quotidienne doit être un enfer a supporter et je comprends que cela puisse mener au burn out. En tout cas je trouve cette fille tres marure pour son âge et je ne me fais pas de souci pour elle

    Leave A Reply