Enseignement 2023-2024 : Droit et vie juridique dans la Haute-Mésopotamie du XVIIIe siècle av. J.-C.
Cours du 05 février 2024 : La famille (2) : adoptions, héritages
Professeur : Dominique Charpin
Chaire Civilisation mésopotamienne
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[Musique] nous avons entamé la semaine passée l’étude de la famille avec une enquête portant sur le mariage et deux de ces coréas le divorce et le veuvage aujourd’hui nous allons plus largement examiner les différentes étapes de la vie dans une famille qui vont de la naissance à la mort et vous pourrez voir
Que j’ai en conséquence légèrement modifié le titre de la séance tel qu’il avait été annoncé en décembre dernier le but principal de la famille était à l’époque d’avoir des enfants dans une société qui ne connaissait pas la notion de retraite les les enfants constituaient l’assurance d’avoir une
Aide jusqu’à la fin de ses jours et même au-delà en raison de la croyance en une survie diminuée certes mais réelle après la mort il nous faut d’abord examiner la manière dont les familles s’agrandissaient par la naissance de descendants ou par l’adoption nous verrons ensuite quelques caractéristiques de l’enfance avant de
Traiter la mort et ses conséquences juridiques le partage des hérit nous allons donc commencer par voir ce qui entourait les naissances et poursuivre avec le cas particulier des adoptions dans la documentation disponible les naissances ne donnaient pas lieu à des actes équivalent des registres de baptême dans sous notre
Ancien régime ou les registres d’état civil de de nos jours mais nous les connaissons parce qu’elles étaient ressenties comme une occasion de se réjouir et donc ça donnait parfois naissance à des missives en effet les pères ne se trouvant pas toujours auprès de leurs épouses au moment où elles
Accouchaient il fallait parfois leur envoyer une lettre pour leur annoncer la bonne nouvelle et on a une missive de ce genre écrite par la reine chiptou azimrilim dit à mon Seigneur ainsi parle shiptou ta servante je viens d’enfanter des jumeaux un garçon et une fille que mon Seigneur soit content alors il
Savait pas que c’était des jumeaux hétérrozigotes mais mais il était censé être content puisque il en avait deux d’un coup nous ne savons pas exactement de quand date cette lettre mais je vous ai déjà dit que à la fin du règne de zimrilim la reine chiptou avait habité le petit palais
Oriental découvert au chantier a or parmi les rations des textes de ration exhumé entre 1982 et 1985 on a découvert neuf textes libél repas de la reine et portant l’empreinte du saut de chiptou et ils sont datés de la deuxè moitié de l’année 11 de zimrilim
Il s’agit de pains qui sont destinés à la reine à radniadou et à une certaine chouultou mais donc il n’est pas exclu qu’on ait là le nom des deux jumeaux au quel cas ses naissances aurait eu lieu dans vers la fin du règne de zimrilim alors dans ce cas-là c’était chiptou qui avait
Informé directement le roi de la naissance de leurs enfants mais parfois c’est un tiers qui intervient vous vous rappelez le triste sort de kiroum qui était l’épouse du roi hayasumu d’anousoura et bien ce dernier était d’autant plus ingrat aux yeux de kiroum qu’elle lui avait donné un fils c’est la
Nouvelle que nous connaissons grâce au chef de la garnison Mariotte qui écrivit à zimrilim à la fin d’une longue lettre qui qui traitait d’affaires politique autre chose kirou a accouché d’un garçon que Monseigneur se réjouisse et donc là c’était le grand-père qui devait se se réjouir et puis parfois c’était le
Gendre qui transmettait à son beau-père la bonne nouvelle c’est ainsi que zimrilim reçut un billet de sibkunaadou le roi de shuda aussi bref qu’enthousiaste tu m’avais donné en mariage pour cette maison c’est-à-dire Choua une Katou à l’heure actuelle tes dieux se sont manifestés et elle a eu un mal donc sois
Heureux quelques textes compbles enregistre des présents faits à une femme qui vient d’accoucher il s’agit le plus souvent d’huile par exemple dans ce petit billet qui date du temps de yasmaradou 5 lit d’huile de premier choix pour abilamassie femme et chanson lorsqu’elle a accouché et on peut penser que cette
Habileamassie faisait partie des concubines du harem de yasmaradou on trouve aussi à l’occasion euh un vêtement dans une liste de dépenses qui date de la 12e année de euh zimrilim un vêtement ououblou de 2e catégorie yataraya servante c’est-à-dire épouse secondaire du roi lorsqu’elle a accouché et il ne s’agissit pas seulement d’une
Pratique royale euh puisque des textes identiques ont été retrouvés dans des maisons privées dans le sud il est vrai en l’occurrence à larsin comment était choisi le nom d’un enfant ça c’est nous n’avons pas de débat familiau comme il en existe de temps en temps euh et euh ce que nous
Voyons c’est qu’il y avait manifestement des coutume euh si l’on regarde par exemple les fils de zimrilim et bien on voit que l’un d’eux s’app elit yagid liim comme le père de yardunlim un s’appelait yardunlim comme euh le yardunlim qui était grand-père ou oncle de zimrilim vous vous rappelez que on n
Pas de certitude à ce sujet et il y en a un qui s’appelait hadniadou comme le père biologique de zimrilim à vrai dire ici l’argument est un peu circulaire parce que c’est un des arguments pour restaurer le nom de radniadou dans le saut qui ne comportait que la légende
Fils de radni et puis le nom du dieu était cassé c’est parce qu’un des enfants s’appelle radniadou c’est un des arguments qu’on utilise pour dire il s’agit de radniadou et donc là maintenant j’utilise l’argument inverse en disant que c’est ce radniadou s’appelle comme le père biologique de zimrilim mais tout cela est relativement
Certain ce qui est sûr c’est que on ne possède pas encore suffisamment d’études prosopographiques qui permettent de dégager l’existence sinon de règles du moins d’usage un cas très particulier nous montre que un nom à donner à un nouveau-né pouvait être révélé lors d’un rêve nous apprenons cela dans une lettre de
Shimatou à son père zimrilim et au sujet de la fille de dame teparou dans un rêve que j’ai eu un individu se tenait debout et disait la petite fille de dame tparoum on doit l’appeler tagid Naoum voilà ce qu’il m’a dit maintenant Monseigneur doit faire décider de cela
Par un devin si ce rêve est réel Monseigneur doit appeler la petite tagid naou qu’elle soit appelée ainsi et que le bien-être de mon Seigneur soit constant alors la procédure qui est ici indiquée est connue par ailleurs il fallait que le contenu du rêve fut validé par une consultation oraculaire
Donc le roi devait demander à un devin de poser la question la fille de teparoum doit-elle être nommée tagid naou et on sacrifiait un animal et de l’examen du foie de cet animal sacrifié si la réponse était positive et bien on devait suivre l’indication du rêve et
Vous comprenez bien la logique les dieux ne peuvent pas par un examen hépatoscopique donner le nom d’un enfant donc il faut qu’ils ait recours à un autre intermédiaire mais on veut vérifier que on n’a pas mal compris leurs indications la paléodémographie est encore impossible pour de si hautes périodes mais on possède néanmoins
Quelques dossiers privilégiés au sein des archives de Marie qui ont été étudié par Jean-Marie Durand et Brigitte Lyon il s’agit de tablettes qui comptabilis des familles de déportés à la suite des campagnes militaire mené par zimrilim à la fin de son règne les données sont particulièrement importantes pour
L’année 12 elles concne environ 1500 personnes dont plusieurs centaines d’enfants les plus grandes tablettes enregistrent les prisonniers faits dans une même localité ils sont répartis entre différents responsables mariottes chargés d’acheminer le butin humain jusqu’à la capitale je reprendrai ici la description de ces tablettes par Brigitte Lyon les déportés il sont
Présentés par famille décrite selon un schéma général fixe chaque membre est enregistré par son nom précédé du clou vertical déterminatif de l’entrthroponyme le scribe écrit un nom par ligne le premier nom est ordinairement celui d’un homme viennent ensuite les autres noms d’hommes puis les noms de femmes précédés par l’idéogramme correspondant après les
Adultes sont comptés les enfants les garçons tour les filles mis de tour la mention maison de Intel à entendre ici famille de Intel ferme la séquence et le dernier nom celui du chef de famille correspond habituellement à celui de la personne qui ouvrait la séquence dont le
Nom se trouve ainsi répété à la fin de l’énumération malheureusement les relations familiales des individus entre eux ne sont pas précisées et donc on ne peut pas savoir si une femme adulte est la mère la sœur l’épouse ou la fille du chef de famille le tableau qu’on peut établir
Montre que la majorité des unités compte de à 5 personnes mais qu’il existe aussi des familles plus importantes jusqu’à plus de 10 personnes il existe quelques familles monoparentales le plus souvent une femme seule avec des enfants à charge beaucoup de familles se composent d’un homme d’une femme adulte et d’un ou
Plusieurs enfants ce sont apparemment des familles nucléaires un couple accompagné de sa progéniture la répartition des individus par tranche d’âge est intéressante la population déportée de chaque ville comprend toujours moins d’une moitié d’enfants et ceci représente en gros 1/ers à plus des 2/5è des prisonniers et les enfants au sein représente entre 5
Et 10 % de l’ensemble des déportés c’est-à-dire entre 11 et 28 % des enfants mais le problème que nous avons pour interpréter ces chiffres c’est l’estimation de l’âge auquel les individus passaient d’une catégorie à l’autre on ne sait pas à partir de quand unribe considérait que ça n’est plus un
Garçon mais c’est un homme ça n’est plus une jeune fille mais c’est une femme la stérilité est est une des antises des gens de cette époque et de fait on connaît le cas de famille dont on nous dit qu’elle s’étaigne le gouverneur de Terka kibridagane écrivit ainsi à
Zimrilim les habitants de Terka se sont concerté et ils m’ont dit ceci le 10e jour après la fête du vin hboudadi est mort et sa maison se trouve éteinte il faut qu’on prenne d’près de toi c’est bien voilà ce qu’ils m’ont dit et moi je aurait répondu en attendant d’avoir
Informé mon seigneur je ne peux aucunement ouvrir la maison d’agbou Dadi cet individu était connu comme marchand et donc on peut supposer qu’il disposait de biens assez importants conservés dans sa demeure et le gouverneur n’osa pas en entreprendre ne serait-ce qu’un inventaire sans l’ordre du roi bien souvent les chefs de famille
Sans enfants prenaient les devants en adoptant des individus qui devaient prendre soin deux jusqu’à leur mort et par la suite on a dans le palais de Marie deux contrats d’adoption qui ont été conservés le premier date de l’époque de yasmaradou et il a été publié par Boyer dans arm 8 numéro 1 je
Lis le texte yaratiel est le fils de R rillalou et de dame alitou il aura même bonheur et malheur queeux si son père rilalou et sa mère alitou disent à leur fils yaratiel tu n’es plus notre fils ils perdront tout droit sur la maison et son mobilier si yaratiel dit
Àalou son père et amatou sa mère alitou excusez-moi il y a une erreur tu n’es plus mon père tu n’es plus ma mère on le rasera et on le vendra comme esclave sialou alitou ont d’autres fils yaratiel restera l’héritier il prendra une double part des biens dans la maison de son
Père Ralou et ses frères plus jeunes part ont le reste à égalité ensuite on a une clause d’irrévocabilité avec une peine prévue en cas de contestation 20 témoins et la date la rédaction de ce contrat est assez classique et vous observerez que figure seulement les noms des parents
Adoptifs on n pas les noms des parents biologiques et c’est la coutume à l’époque Paléo babylonienne lorsqu’on a affire à l’adoption d’un adulte on indique le nom des parents biologiques que S il s’agit de l’adoption d’un enfant ici donc il s’agit manifestement d’un couple qui n’arrivait pas à avoir
D’enfant et adopta un adulte de façon à avoir un héritier qui s’occupe d’eux pendant leur vieux jour et après leur mort l’adopté doit être en tout solidaire de ses parents adoptifs c’est ce que signifie la première clause et ceux-ci ne peuvent renier leurs fils adoptifs sans perdre leur bien qui
Constitue l’héritage inversement le fils adoptif ne peut renier ses parents sous peine d’être réduit en esclavage et la dernière clause est intéressante car elle prévoit ce qui se passerait si ce couple venait à avoir des enfants donc on peut supposer que la femme est encore en âge de procréé yaratiel serait
Considéré comme l’aînée et à ce titre jouirait d’une part d’héritage préférentiel j’y reviendrai un peu plus tard le second contrat encore inedit documente une situation très différente ridatum zaralou et itiashar sont les enfants de ilinerim et d’ame d’ourchatou ils partageront ses bonheurs à elle et ses malheurs à elle si ridatou
Zaralou et itiashar disent à durchatou leur mère tu n’es plus notre mère ils sortiront de la maison située à rumzan si durchatou faute contre ses enfants mâle et femelle et puis malheureusement vous voyez que la suite du texte a disparu et on a simplement la fin de la liste des
Témoins sur la tranche latérale on ne connaît pas la date euh la l’emplacement d’un éventuel serment qui aurait pu donner le nom du roi n’est pas conservé et ni la paléographie ni la prosopographie ne viennent à notre aide mais ce qui est intéressant c’est que les clauses ne concernent que les
Relations entre les trois adoptés et leur mère adoptive d’ourchatou et cela fait penser que cette dernière a épousé inerim une fois celui-ci veuf et qu’elle a adopté les enfants du premier lit de son époux la cassure nous empêche de savoir quelle punition était prévu au cas où la maratre maltraiterait ses enfants
Adoptifs un texte extraordinaire a été publié par Jean-Marie Durand dans arm33 qui a fait l’objet de commentaire par Sophie desmart Lafond et neloigler il s’agit d’une lettre envoyée par sumuradou azimrilim au sujet de la famille d’un certain RIP Ilim je cite le début du texte leur mère est identique elle avait enfanté abérard
En premier pour son mari autre traduction possible pour son premier mari son mari l’avait abandonné et était parti pour katna elle a alors enfanté tachniel et Dagan Pilar pour la rue alors cette expression sans parallèle signifie ici clairement que ces deux enfants sont nés hors mariage je
Reprends la lecture du texte la 10e année son mari est revenu et il a alors ramené à sa maison son épouse avec outachniel et Dagan Pilard ses enfants qu’elle avait enfantés pour la rue depuis qu’elle est revenue à sa maison elle a enfanté samsiard et umminikal une
Seconde fois donc arrivé à ce point vous voyez qu’il y a cinq enfants il y en a un qui est né avant que le père ne partent pour katna il y a deux enfants qui sont de père inconnu et il y en a deux autres qui sont nés après que la
Femme soit revenue dans la maison de son mari et le texte continue la mère de tous donc d’aganteri a insisté auprès de son mari disant il ne faudrait pas que tôt ou tard leurs autres frères que j’ai enfanté pour la rue ne soit vendu comme tu as vendu yatsadou ton esclave
Prends-les donc comme enfant et cab soit l’aîné alors ripilim qui avait pris en compte sa demande s’est levé et en tant que leur père a établi alors là on a un passage qu’on ne comprend pas bien ce qui était acte de malveillance acte contraire au bon droit et tablette en
Bonne et du forme déclarant abérar est le frère aîné les autres les cadets eux tous sont mes fils sont mes enfants et la marque distinctive du Simal se trouve placée puisqu’il y a contestation verers sa décision et qu’il n’y a pas de tablette définitive et puis la suite du texte
Nous donnait la fin de l’histoire et malheureusement nous ne l’avons pas alors le texte est assez elliptique on a des mots qui sont des apaxes on a des réalités qui ne sont pas attestées par ailleurs comme cette marque du Simal qui semble indiquer un rattachement tribal et donc les ambiguïtés du texte ont
Conduit à des différ divergences d’interprétation pour Sophie fé Marar la fond daganteri aurait eu un premier un premier mari qui l’a abandonné pendant 10 ans puis qui rev catna et daganteri aurait alors été répudié ou serait devenue veuve et elle aurait épousé ripilim en deuxe noce en lui donnant
Deux enfants donc le premier mari au début du texte ne serait pas nommé cette interprétation pose quand même à mes yeux deux problèmes d’abord si daganteri avait été répudié il serait un peu ét que le premier enfant à Bill RAR n”est pas suivi son père mais qu’il s’agisse d’une
Répudiation ou d’un veuvage il serait quand même étonnant que le récit fasse le silence sur une étape aussi importante de l’histoire je préfère donc suivre l’interprétation de Nell Zigler elle pense que ripilim seul nommé est l’unique mari de Dagan Teri dans l’optique du cours d’aujourd’hui le point qu’il faut souligner et sur lequel
Les deux interprétations s’accordent c’est que daganteri craignant que son mari ne vende comme esclave les deux enfants nés hors mariage obtient qu’il soit reconnu par son mari par le biais d’une adoption qui sauvegarde les droits du fils aîné il semble bien qu’il n’était pas possible d’adopter un esclave c’est ce
Que montre un texte que nous avons déjà vu lors du deuxè cours un père en consacrant sa fille comme kadishou lui avait fait don d’une esclave et le texte continue disant lorsque son maître le père de la jeune fille mouru in mailoum trompa kalalan en disant viens je veux t’adopter comme fils
Kalalan emporta alors les biens de sa maîtresse savoir un bœuf 11 moutons et 2400 l de grain et kalalaan les donna à idin mailou avec le fait qu’il lui attribua durablement les biens de sa maîtresse il c’est-à-dire idin mailou rédigea un document concernant son adoption et il le fit sortir kalalan
Allait partir en voyage la femme se mit en route le saisit et cria on m’a fait du tort et elle de dire tu es mon esclave que vienne celui qui t’a ôté de ma main il dit mailou vint et le saisit en disant tu es mon fils héritier je
T’ai adopté pour être mon fils mais moi intervint l’auteur de la lettre je lui parlais ainsi est-il convenable que l’on adopte pour fille l’esclave d’une femme consacrée kadishou qui n’est pas fils d’homme libre voilà ce que je dis à idin mailou donc idin mailou avait pris soin de faire
Rédiger un contrat d’adoption mais le débat ne porte pas sur la réalité de l’adoption il porte sur le fait qu’idin mailou a adopté un esclave et qui plusit qu’ ne lui appartenait pas père mère et enfant formaient à eux seuls une famille nucléaire mais cette réalité ne constituait pas la totalité
De la maisonnée le roi de Marie fut informé du fait que les habitants de tabatou sur le rabour avait déserté leur ville en ces termes à présent les gens qui forment la population de tabatou petite cassure ils ont tous vu le jour de l’hostilité on est en période de guerre de difficulté
Chacun a pris la main de son épouse de ses enfants et de ses gens et ils sont partis à l’intérieur de la stppe alors la ville de tabatou faute de gens est totalement abandonné alors qui sont les gens autres que épouse et enfant et bien on peut penser que ce sont surtout des
Esclaves des deux sexes comme le montre cette plainte de l’officier lamaë dans un autre contexte je ne cesse d’aller à la pointe du combat mais les chefs DA pille ma maison donc on est dans le cas d’un militaire absent qui se plaint de ce que sa maisonné est en but à des
Difficultés mon Seigneur sait que dans le pays de chouartou on a ruiné ma maison et on l’a dispersé à présent il n’y a plus d’esclave ni de servantes dans ma maison les chefs d’ contestent et pillent mon épouse et mes enfants nous allons voir d’abord comment les nourrissons étaient confi à des
Nourriiss puis nous verrons que maladie et mortalité frappaient les enfants et nous essaierons ensuite de rassembler quelques données sur l’éducation et la vie en famille comme dans toutes les sociétés traditionnelles les enfants étaient allaités jusque fort tard le sevrage intervenait généralement à l’âge de 3 ans révolu la question de l’allaitement est
L’une de celles où le biaet documentaire est important pour l’ensemble de la population les enfants étaient allaités par leur mère alors on pourrait croire que ça n’a pas laissé de trac écrite et bien ça n’est pas le cas parce que dans les listes de rations ou les inventaires
De personnel les femmes qui àette sont signalés par l’indication une telle et un garçon ou bien une fille au sein ça se voit par exemple dans les listes de déportés venus de Haute Mésopotamie que nous avons examiné tout à l’heure en revanche dans les familles de l’élite
Et à forcerie dans les familles royales on avait recours au service de nourriiss nous n’avons pour l’instant aucun contrat d’allaitement provenant d’un site de Haute Mésopotamie mais on peut supposer qu’il en a existé analogue à ceux provenant de Mésopotamie centrale et méridionale mais en revanche nous
Avons encore une fois des lettres et je ne résiste pas à l’envie de vous lire ce fragment publié par Ilia ripor ou quelqu’un écrit à zimrilim à propos d’un voyage à faire entreprendre par des bébés et leur nourrices jusqu’à halepe j’ai pensé qu’il ne convenait pas de les
Faire monter dans un noubalou à lit les enfants si leur nourrice ne monent pas avec eux comment se tiendront-ils ne se ne se mettront-ils pas à crier et le prestige du nbalou est trop grand j’ai réfléchi à cela et je les ai fait monter sur une maaltou leur nourrices voyage
Avec eux cette mayaltum ce sont quatre bœu qui la tient alors on a deux types de véhicules qui sont ici mentionnés on sait désormais de façon sûre que le nbalum est une sorte de chaise à porteur ou de palanquin c’était le mode de transport le plus noble et l’expéditeur
De la lettre ne retient pas cette idée pour deux ordres de considération qui tiennent à la fois à l’étiquette et à des considérations pratiques pas question que des nourrices circulent dans un ouanou elles sont indignes d’un mode de transport qui est réservé aux gens de sang royal mais les enfants tout
Royaux qu’ils soient risquent de brailler si on les sépare de leur naurice et donc c’est dans une litière tirée par des bœfs qu’il voyageront à un rythme un peu plus lent puisque’un bœuf peut en moyenne parcourir 30 km par jour né Zigler a pu montrer que les nourrices proprement dites ne sont
Jamais mentionnés dans les listes de ration du palais les enfants royaux habitaient donc à l’extérieur dans la maison de leur nourrice tant que durait l’allaitement on trouve cependant quelques listes de dépenses de bière notamment à Tyan où des nourrices figurent parmi les destinataires et il est bien connu que la bière favorise la
Lactation on s’en était manifestement déjà rendu compte à l’époque on voit aussi à l’occasion mukanishum attendant du palais de Marie ordonner la dépense de tissu pour les langes d’une fille du roi zimrilim ainsi qu’un habit pour sa nourrice au bout de 3 ans les enfants regagnaient le palais où ils étaient
Confiés à ce qu’on appelait jadis des nourrices sèches la distinction est faite explicitement dans une lettre de darich libour trois nourrices mchenctum donc de vraie nourrices et trois gardiennes d’enfants ou nourriiss sèche n’ont pas de vêtements que Monseigneur fasse porter ici de vêtements pour chacune dans le harem de zimrilim le
Nomastique des nourriss sèche est très intéressante parce qu’elle comporte toutes des noms composés avec habit mon père comme habilitaire que mon père s’acroisse habit bachti mon père est ma fierté abit nourri mon père est ma lumière abit loudari puisse mon père vivre longtemps donc c’est une nomastique de fonction et de bon augure
Il faut s’imaginer que chaque fois qu’un petit enfant appelait sa nourrice et bien il faisait des vœux pour son père amilouari et donc on entendait pu puisse papa vivre longtemps c’est formidable hein euh et il est vraisemblable donc que ces nourrices sèches étaient chargé de surveiller et d’éduquer les enfants
Royaux pendant la tranche d’âge qui séparait la période de l’allaitement du moment où les garçons en tous les cas allaient être éduqués comme de futurs hommes les anciens avaient conscience de la fragilité des petits enfants en particulier lorsqu’il fallait les faire voyager on a une lettre d’an liliipou à
Zimrilim qui en offre le témoignage voilà que j’ai confié rdoualic fils de capichour ayantinadou le coureur et je le fais aller chez mon Seigneur mais liméagan le second fils de capichour et haramarchi fils de kousiya le coureur ces deux enfants sont tout petits ils ne peuvent
Pas faire la route je les ferai monter dans et là on a que le début donc on ne sait pas si de quel type de véhicule il s’agit si c’est une litière ou un chariot mais en tout cas c’est un véhicule une lettre de chunouraralou à zimrilim montre dans un contexte
Semblable le souci du roi d’Alep amourabi dont il retranscrit les propos en détail au sujet du bébé yarimlim à propos de qui mon Seigneur m’a écrit j’ai parlé à amourabi donc encore une fois le roi d’halep et il m’a dit l’hiver vient d’arriver comment un tout petit enfant pourrait-il
Se déplacer allons s’il fait le voyage chevaux bœ et tout ce qui compose le présent que j’enverrai avec le bébé à mon frère zimrilim au moment des pluies en plein hiver comment tout cela pourrait-il aller il ne peut se déplacer pour l’heure il tê encore c’est un nourrisson il n’est pas encore sevré
Pour l’heure ce bébé n’a que de mois le bébé yarim liim sera d’abord sevré jusqu’au beau jour il ne convient pas à être envoyé voilà ce que amourabi m’a répondu donc c’est quand même étonnant de voir le roi d’haleepe qui rentre dans un détail euh aussi précis alors on
Ignore pourquoi cet enfant devait voyager jusqu’à Marie mais il est vraisemblable qu’il s’agit ici du futur roi d’Alep yarimlim qui succéda plus tard à son père amourab on possède des informations relatives à la santé d’un autre prince àépin nommé abban en ce qui concerne le petit abban qui est était malade je
Traversais à toutoule au moment où dadiadoun a écrit à Monseigneur j’ai fait prendre les présages à propos de ce petit enfant le dieu hourmerè s’est manifesté à moi j’ai fait installer dans la ville d’abatou un péikou une sorte d’hôtel dit tourmè et l’enfant a offert un sacrifice maintenant l’enfant a
Recouvré la santé le Dieu de mon Seigneur lui est venu en aide donc cette fois c’est plus un nourrisson c’est un enfant qui est capable d’offrir par lui-même un sacrifice fils et euh donc tout va bien la maladie était à l’époque considérée comme une manifestation du mécontentement voire de la colère d’une
Divinité donc celle-ci retirait sa protection à l’individu contre qui elle était en colère et cela permettait à des démons de provoquer une maladie lorsque les Mésopotamiens examinent un patient le diagnostic médical était complété par une enquête ulaire afin de déterminer quelle divinité était à l’origine du mal l’expression couramment employée c’était
4 Ilim ée un tel ibachi la main du dieu ou d’un Dieu comme on veut est sur un tel et donc euh nous avons ce texte qui dit ceci je suis arrivé à Halep et elilich m’a dit au sujet de l’ enfant fils de chamachnsir la main du
Dieu ou d’un Dieu qui est sur lui reste menaçante une fois deux fois déjà lorsqu’il vivait auprès du roi il a été touché par la maladie or j’ai souvent entendu dans mon entourage ceci il y a quelqu’un à Marie qui peut ôter la main du Dieu Celui qui est touché va jusqu’à
Marie et la main du dieu est ôtée à présent il la faire PL à mon Seigneur que mon Seigneur m’écrive afin que je ramène ce garçon avec moi et qu’on ôte la main du Dieu qui est sur lui donc l’enfant malade pourrait bénéficier à Marie du traitement par un exorciste
Particulièrement réputé dont le nom n’est pas donné tous les enfants n’avaient pas la même chance comme le montre ce borderau enregistrant le décès d’un nourrisson une fillette au sein morte fille de AIA provenant du butin de kunnou placé sous la responsabilité de yarati l on a ensuite les noms des gens qui ont
Constaté le décès et la date alors en l’occurrence il ne s’agit pas pas de tenir à jour les listes de ration puisque le bébé était encore allaité par sa mère mais il fallait éviter que le recensement des déportés très précis comme nous l’avons vu tout à l’heure ne soit
Faussé la maladie n’était pas la seule cause de mortalité infantile les enfants étaient parfis victimes de bêtes sauvages comme dans ce cas rapporté par yakimadou un lion mangeur d’hommes qu’on avait chassé du district il y a 4 mois depuis un mois qu’il y est revenu a tué
Quatre enfants il ne ressemble pas celui qui nagerre décampait à la vue d’un groupe de personnes à l’heure actuelle ce lion a entrepris de s’attaquer même à des groupes de gens il arrivait fréquemment que des enfants meurent très peu de temps après leur naissance mais le taux visiblement
Élevé de mortalité infantile ne doit pas nous faire croire que la sensibilité des anciens était émoussé ce serait une erreur et une lettre adressée à darichlibour Le Barbier du roi donc donc très proche de celui-ci nous le montre à propos de la fille de la reine il
C’est-à-dire un prophète avait eu une TR la fille de mon Seigneur n’a pas vécu aujourd’hui elle est morte elle était née le le même jour hagamil avait eu une TR disant elle ne vivra pas avant que le roi n’atteigne Marie dis-lui que cette fillette est morte qu’il soit au courant
Il est à craindre que le roi s’il apprend la mort de cette fillette à son entrée à Marie ne se mette à être profondément troublé donc euh on on craint une réaction émotive forte du roi qui n’avait pas été prévenu de la prophétie néfaste antérieurement et donc l’entourage du souverain est assez
Embarrassé la découverte de cadavre d’enfant semble devoir être signalée au roi systématiquement on a par exemple une lettre de yakimadou le gouverneur de sagaratum qui dit ceci nabichamache serviteur de la nassum qui allait chez Monseigneur et un messager du zalmakum avec lui ayant découvert le corps d’une fillette enveloppé dans un linge dans
Les région Basse de samanou et l’ayant amené à dumtan HM ils interrogèrent les anciens et puis la suite n’est pas conservé on doit chercher à identifier bien sûr l’enfant en question mais il y a pire bardilim qui était gouverneur de Marie écrivit un jour une lettre au ton bien embarrassé
Et je vous demande d’excuser les détail macabre de sa description un nourrisson né l’année dernière Gisette en face du Vieux palais qui se trouve au-dessus de la région Basse à proximité du canal cet enfant avait été coupé à la taille il existait de la poitrine jusqu’à la tête
Mais sans tête et il n’existait pas jusqu’au pied était-ce un garçon ou fille qui peut savoir donc il avveit le Tron depuis sa taille jusqu’en bas il n’existait plus le jour même où j’apis cette histoire j’ai donné des ordres en bonne et du forme et pressé de question
Les chefs de quartier les maîtres ouvriers et les étrangers domiciliers mais ni le maître de l’enfant au cas où ça aurait été un esclave ni son père ni sa mère ni quelqu’un au courant de l’affaire ne s’est manifesté à moi le jour même j’ai transmis cette nouvelle à
Monseigneur par Bell loudari et depuis 7 jours que j’ai envoyé Bell loudari j’ai beau pressé de question sous-entendu je n’arrive pas à savoir de qui il s’agit les lettres nous fournissent à l’occasion euh des témoignage sur l’éducation et la vie familiale je n’en donnerai que quelques exemples on voit
Ainsi yassidagane dresser le portrait de trois gouverneurs successifs de katounan sur le moyen rabour précédemment akinurubam un nomade avait été installé à la fonction de gouverneur de katounan puis ce fut idinanou un saut sans aucune expérience qui était installé maintenant c’est toi unribe dont l’œil est clair et
Qui depuis ta prime enfance a été élevé à late porte du palais on peut aussi citer le cas d’enfants qui sont confiés à des chefs musiciens pour leur formation et on a en particulier cette lettre assez curieuse au sujet des enfants non formés du service de ilchou Bichou Monseigneur m’a écrit en ces
Termes je t’ai parlé au fait relativement au fait de faire dormir leurs yeux pourquoi n’as-tu pas fait dormir leurs yeux aussitôt on a fait dormir leurs yeux je les est confié au service d’ilouou ibichou en bonne santé on connaît les aptitudes particulières des musiciens aveugle et ce texte semble montrer qu’on n’hésitait
Pas à priver des enfants de la vue pour leur donner ensuite une formation de musicien bien souvent c’était dans le cadre familial que les enfants étaient éduqués et l’on constate la transmission des métiers de père en fils mais il arrivait que les pères et des absences de longue durée en raison de leurs
Activités professionnelles cette lettre du général yassim Dagan est de ce point de vue intéressante il écrivit à son épouse barlatou jusqu’à présent je n’ai pas appris la destination de l’expédition que te dire de plus montre-toi une digne femme pour l’organisation de ta maisonnée et envoie-moi des nouvelles de toi et de mes
Enfants les militaires n’étaient pas les seules à devoir quitter leur famille pour des raisons professionnelles c’est ce que montre une lettre de siadou a yasmaradou pourquoi donc le maître maçon ilidagan se trouve là-bas c’est-à-dire chez toi à Marie pourquoi est-il inoccupé chez toi il n’y a pas de temple
À construire il n’y a pas de palais à construire envoie-le à schwbaten Lille mais il ne sera pas muté ici définitivement c’est là-bas chez toi à Marie que sa famille continuera d’habiter et c lui qui de la même façon qu’auparavant gardera la direction de thé maître maçon envoie-le néanmoins à
Choubaten Lille à choubaten Lille le temple de telle divinité est à construire qu’ le construise donc c’est ce qu’on appellererait aujourd’hui un contrat de mission mais lorsque la mutation avait été définitive le chef de famille pouvait obtenir que sa famille le rejoigne alors c’est pasci il
A excusez-moi il y a un texte qui manque peu importe je lis le texte ah méchelou occupe la fonction de surveillant des troupeaux à rasama son fils aussi se trouve occupé ici un poste au côté au côté de son père or les gens de sa famille sont retenus à Marie maintenant
Fait conduire sa famille chez son père il ne faut point que cet homme ici en éprouve le manque il est grandement affligé dans d’autres cas la séparation n’était pas due à une mutation mais à la guerre une lettre de turumnatki euh les montre comment une femme et ses
Enfants séparés de son époux à la suite d’une déportation furent restitué au mari tichpakili qui résidait à hashnakumm a pris à kirdarat l’épouse d’apilsim son serviteur et ses enfants lorsque mon père a déporté la population de kirdarat à présent tichpakili est parti pour sa ville mais mon père a retenu la femme et
Les enfants en lui disant toi n’emmène pas dans ta ville l’épouse de l’homme et ses enfants sont mari est là mon père les a donc retenus maintenant que mon père les confié aux mains de mon messager sinon ton serviteur s’en prendra à moi donc on veut regrouper la famille dispersée par la
Déportation les enfants royaux connaissaient un sort pas toujours envieux certains pouvaient devenir otage comme ceux du roi des tourouquéens zazia zazia a fait conduire ses enfants en signe d’allégeance chez Zazou le roi goutéen et il lui a payé son tribut et puis on a le cas d’enfant qui
Risquait d’être mis à mort en période de trouble depuis quelques temps déjà atamrel se proposait de partir chez Monseigneur écriton à zimrilim or à cause de sa famille il se retrouvait bloqué disant je vais partir dès après mon mon départ on va tuer ma famille et mes enfants qui sont tout petits voilà
Ce qu’il m’a dit atamrel ayant réfléchi en lui-même a donné à protéger ses deux enfants tout petits à la roun d’agane ce dernier les a pris sous sa protection donc devant se rondre rendre auprès du roi de Marie àamrel choisit de confier certains de ses enfants à un autre chef yaminite
Mais finalement cette cette solution lu a pas paru très sûre et il s’est ravisé comme l’indique la suite de la lettre atamrel les SA Binou le chef de pâture du yarir sont venus à moi et m’ont tenu ses propos disant nous sommes disposés à partir pour chez notre Seigneur zimrilim or allons-nous
Abandonner nos familles si nous devons partir envoie un message à ton Seigneur pour qu’on expidit ici cinq barques et qu’alors les hommes quittent leur place sur les barques pour que nous embarquions avec nos familles et que nous partions pour chez notre Seigneur voilà ce qu’ils m’ont dit c’est ce sont
Dans les barques qu’ils mettent leur espoir de vie Monseigneur doit les expédier vite sans révéler à quiconque ce plan nous avons déjà abordé la question de la mort à propos de la mortalité infantile mais les dossiers les plus importants concernent bien entendu les adultes en Mésopotamie la mort ne
Mettait nullement fin aux relations entre les membres d’une même famille on croyit en effet à une forme de survie atténuée les morts n’existaient pas seulement sous la forme d’un cadavre dont il ne restait bientôt plus que les EOS il survivait sous la forme de ce qu’on appelle en babylonien
Etemmou on a du mal à traduire esprit fantôm et les survivants devaient assurer au défun une demeure qui empêche leurs fantômes d’erer et devenir menaçant ils étaient aussi chargés de leur fournir nourriture et boisson mais les morts laissaient souvent des biens à leurs descendants et donc nous verrons comment les héritages étaient
Partagés la mort était prise au sérieux et dans certains cas les vivant s’y préparaiit mais on va voir que elle survenait aussi parfois de manière inopinée certains rois sentant l’âche venir se préparait à la mort Rosel pienka l’ montré pour amourabi de Babylone et simultanément né Zigler
Faisait de même pour le roi de kkemmich à plaronda deux lettres d’ichtaran Nasir écrites depuis la ville de kkemich à zimrilim explique en effet au roi de Marie que son désir de voir aplaranda lui envoyer un musicien ne pouvait être exaucé le roi de carkemich l’avait en
Effet voué au dieu Nergal qui est le dieu du monde infernal et la deuxième lettre insiste comme je l’ai déjà écrit à Monseigneur auparavant il c’est-à-dire à planda ne fait que voé des musiciens à Nergal et commentant ce dossier Nell Zigler avait noté je la cite il est vraisemblable que sentant sa mort
Prochaine applonda crut préférable de se propicier le dieu des Enfers plutôt que son voisin Mariotte et elle justifiait son analyse par la date de la lettre qui précède de peu le décès d’aplaronda annoncé à zimrilim par le même ichtaran latsir un peu plus tard mais la mort prenait parfois tout le monde par
Surprise comme dans le cas de la grande épidémie qui eu lieu durant l’été de l’éponymie d’achour malic en 1780 avant notre ère la majorité des témoignages concerne la fin de l’épidémie et nous le savons parce que yasmaradou était en dehors de son royaume il menait une campagne militaire à l’ouest de la Haute
Mésopotamie et donc il a été régulièrement tenu au courant le dieu vient de se calmer envers le pays tout entier depuis le mois d’Abou le 25 jusqu’au mois de Tirou le 5 au soir le dieu a sévi les malades qui avait été touché ont survécu et au
Mois de Tirou le 10 j’ai fait prendre les présages pour enterrer le tas des morts le dieu vient répondre oui tout un chacun de ceux qui subsistait a enterré le cadavre qui lui incombait au mois de Tirou le 14 les exorcistes et les lamentateurs ont purifié la ville le
Dieu vient de se calmer envers le pays que mon Seigneur le sache il est possible que yasmaradou ait perdu son fils unique à cetteas occasion et ce pourrait être le contexte de la longue lettre qu’il écrivit au dieu Nergal j’en cite un extrait à la fin aujourd’hui pourquoi m’as-tu pris mon
Fils se plaint le roi de Marie au dieu Nergal les rois avant moi t’ont demandé un accroissement du royaume à présent pour ma part je te demande vie et descendance ne convoite pas ceux qui sont encore vivants que le pays ne s’éteigne pas et on retrouve le même
Usage du verbe Bou que à propos des maisons lorsqu’il s’agissait de particulierers les pertes humaines consécutives à cette épidémie semblent avoir été considérable et une lettre de l’intendant Masia l’indique explicitement vu que la main du dieu qui était sur le pays s’est apaisée j’ai fait rédiger une tablette sur le
Personnel décédé concernant les tisseuses les travailleurs agricoles la puis un nom de métier cassé et les ateliers et je l’ai fait envoyer à mon Seigneur il faut que mon Seigneur voit cette tablette donc donc le royaume de Marie a été gravement affaibli numériquement et désorganisé et c’est sûrement un des facteurs qui explique
Pourquoi il ne pu résister en définitive aux assauts menés par zimrilim et ses alliés mais on note néanmoins que la mise à jour des registres se faisait régulièrement même en dehors des épisodes de pandémie en témoigne ce billet Rubaya morte intendante à barakatum du service de ilouan et au
Revers nous avons la date de la rédaction du texte et donc du constat du décès après le décès il fallait donner une dernière demeure au défuns et l’inumation était alors la pratique la plus courante je rappellerai ici une distinction essentielle pour laquelle je citerai Antoine Jaquet les rites funéraires sont tous des gestes
Religieux entourant la mort et destinés avant tout à accompagner le défun sur le chemin de sa nouvelle existence ses rites ont aussi pour but d’aider les vivants à vivre personnellement et collectivement l’absence du défunt le culte des ancêtres relève d’une autre problématique et d’une autre logique celle de la commémoration collective et
De la mémoire personnelle il établit un pont entre les vivants et les morts dont le confort commun est en jeu ainsi qu’entre le présent et le passé ou le groupe s’en racine malheureusement on fait souvent la confusion entre ces deux pratiques sociales quand on parle de
Culte funéraire ce qui est une notion un peu confuse les deux ch sont bien différentes dans leur temporalité puisque d’un côté on a les rites qui ont lieu immédiatement après le décès tandis que le culte des ancêtres se caractérise au contraire par son caractère récurrent en principe les morts étaient
Enterré de manuère ritualisé et c’est une nouvelle fois pour les rois que nous avons le plus d’information mais il arrivait que des situations àormal se rencontre l’enterrement du roi d’apum turum natki qui est mort en l’an 4 de zimrilim semble s’être déroulé de façon normale la période de deuil étant suivie
Par l’intronisation de son successeur comme le rapporta Ry radoun à zimrilim je cite carnilim a enterré turumnatki dans le pays d’Apou il a alors réuni les rois des alentours de schuaten Lille et ils ont fait la déploration pour turourumnatki et carnilim s’est prostré sur le sol et ils ont installé le fils
De turubnatki à la royauté dans choubaten Lille tout autre avait été quelques années auparavant le sort de carnilim roi d’andaric après son assassinat sa tête fut retrouvée mais pas le reste de son corps comme l’indique le gouverneur de Marie bardilim j’ai donné des ordres en bonne et du forme à yakimadou gouverneur de
Sagaratum et à zimriadou gouverneur de katunan de faire le tour des villages ils l’ont fait mais ils n’ont pas retrouvé son cadavre et j’ai entendu dire ceci on on a enveloppé son cadavre dans des linges et on l’a laissé aller au rabour à présent je n’ai pas trouvé
Son cadavre et sa tête se trouve à katounan sa tête doit-elle être enterrée et dans quelle ville doit-elle être enterrée l’endroit où elle sera enterrée sera-t-il à l’extérieur ou à l’intérieur de la ville lorsque nous l’enterrerons l’enterrerons- nous de façon détournée tous sont à l’affut de ce que je vais
Faire que mon Seigneur m’écrive ce qu’il doit en être donc on voit le l’embarras du pauvre rebardilim et sa crainte de prendre une mauvaise décision dans une situation inédite c’est au roi de dicter ses ordres et bien entendu on n’a pas retrouvé la lettre de réponse à ces
Demandes où se trouvaient les tombes on doit avouer que nos données en Haute Mésopotamie ne sont pas très abondantes pour le 18e siècle on a bien retrouvé quelques tombes sous des maisons d’habitation de la même manière qu’en Mésopotamie centrale et méridionale le petit palais oriental de Marie a permis la découverte d’un spectaculaire
Complexe funéraire en sous-sol situé juste en dessous de la salle la plus importante de ce bâtiment mais qui malheureusement avait été pillé dans l’Antiquité au contraire vous le savez sans doute le palais de katna a livré des tombe intacte et dans la pièce centrale outre de nombreuses céramiques se tr trouvait
Un sarcovage en bois dans lequel les restes de trois personnes ont été retrouvé mais leur date et leur identité demeurent objet d’hypothèse l’enterrement était accompagné du dépôt de nombreux biens dans la tombe du défunt un texte passionnant montre que les tombes royales en raison de leur richesse pouvaient servir de réservve de matières
Premières réutilisable en cas de besoin mais samsiadou qui espérait que la tombe de Lim contenait de nombreux objets en bronze qui lui permettrai par refonte d’équiper ses armées de lance a été bien déçu par le rapport qu’il reçut de ses administrateurs la coutume bédouine voulait que les morts fussent commémorés
Par différents types de monuments je n’ai pas le temps de m’y attarder et je vous renvoie au livre que Jean-Marie Durand a consacré à ce sujet le principe du culte des ancêtres est de marquer la solidarité des génération et c’est à suus qu’a été retrouvé un des
Textes les plus explicites à ce sujet un père y dit très explicitement à ces héritiers tant que je vivrai vous me donnerez à manger et quand je serai mort vous accomplirai le kispou ce rituel du kispou était une sorte de banquet funéraire qui avait lieu deux fois par mois aussi bien dans
Les maisons des particuliers que dans les le palais les textes administratifs du palais de Marie ont conservé des dizaines de bordereau enregistrant des dépenses à cette occasion certains prophètes pouvaient trouver nécessaire de rappeler le roi à ses devoirs c’est ce que fit l’in de à terkin et le gouverneur écrit au roi le
Jour où j’ai fait porter ma présente tablette chez mon Seigneur un extatique de dagane m’est arrivé et voici la parole qu’il m’a dite le dieu m’a envoyé dépêche-toi d’écrire au roi afin que l’on vousoue des rites funéraires au à l’ééou de yardunlim et c’est en raison
De ce texte qu’on a conclu que yardunlim avait été enterré à Terka ce qui n’est pas totalement certain être privé de descendance était le pire châtiment qu’un homme pouvait vivre on témoigne le cas suivant je cite la lettre les trois fils de batahrou viennent de mourir tous trois
En même temps le premier jour ils ont été malades et batahrou m’a envoyé un message pour avoir un devin je lui en ai envoyé un le deuxième jour comme la nuit tombait ils sont morts tous trois ensemble après une nuit sur le lit on
Les a fait sortir et on les a enterré il c’est-à-dire batah rou n’a plus de descendance tout autour de moi j’ai entendu répéter il y a chez cet homme x mine d’argent propriété divine manifestement l’opinion publique cherchait à comprendre l’origine du malheur affreux de batarum la mort
Soudaine et simultanée de ses trois fils le privait en effet de descendance et l’on soupçonnait qu’il avait commis une grave faute religieuse entraînant le courou des dieux il n’existait pas de testament en Haute Mésopotamie dans la première moitié du 2e millénaire le partage des héritages
Était réglé par la coutume et il n’a pas laissé dans cette région autant de trac écrite que dans le centre ou le sud loin de là le seul contrat de partage que nous possédion provient de Terka au contraire des contrats méridionaux notamment ceux de Nipour il ne donne pas la liste
Détaillée des bien répartis entre les héritiers mais se contente d’indiquer ceci marchamash waratsin et moutram sont les fils de shamashili des bienens autant qu’il y en a marchamach a reçu en partage ses deux parts waratsine et moutramé ont partagé le reste à égalité un frère ne revendiquera pas contre son
Frère si revendique il devra verser une certaine somme d’argent ils ont juré par leur roi et nous avons ensuite la liste des témoins et on retrouve dans ce texte la règle d’héritage que nous avons déjà vu dans le contrat d’adoption examiné tout à l’heure je vous le rappelle donc si
Halalou et alitou ont d’autres fils yaratiel restera l’héritier c’est-à-dire l’aîné il prendra une double part des biens dans la maison de son père et ses frères plus jeunes partageront le reste à égalité autrement dit on divisait l’héritage en autant de part que d’héritiers plus une et l’aîné recevait
Deux parts d’une manière étonnante c’est le même droit coutumier que celui que on trouve à Larsa alors que dans d’autres villes du Sud comme Nipour isine ou our l’aîné a une part préférentiel de 10 % donc c’est il a un privilège également mais qui est calculé différemment il semblerait que dans
Certains cas le roi pouvait prélever une part sur les héritages c’est ce que montre ce texte administratif qui enregistre deux mines d’argent par du roi lorsque les fils de kihanat homme de rumsan ont partager l’héritage transmission au coffre du roi à Marie la somme est conséquente mais le phénomène
N’est attesté que par ce seul document administratif de sorte qu’il est difficile d’en tirer des conclusions nous possédons en revanche d’assez nombreux inventaires après décès il n’était pas dressé pour pour procéder directement au partage entre les héritiers il s’agit de l’inspection des biens de serviteur du Roi et cela
Permettait à l’état de reprendre possession de ce qui lui appartenait et la division entre les biens propres du défunt transmissible à ses héritiers et ce qui appartenait au palais n’était pas toujours simple on possède une lettre de TI qui pour par laquelle il cherche à récupérer ce qui appartenait à son prédécesseur
Yassimsmou mon Seigneur m’a placé à un poste important je ne suis pas assez fort comme le Dieu qui appelle l’humanité à présent moi verre de terre vivant dans la base du mur mon Seigneur dans Sa divinité m’a touché le menton et m’a renvoyé chez les hommes or je ne
Possède rien du tout mon Seigneur m’a fait monter sur un char avec quoi en nourrirai-je la monture et le bœuf pour la taxi Guissou avec quoi le nourrirai-je le visage de mon Seigneur est tourné vers une expédition je ne peux donc aller parler à mon Seigneur en
Outre j’avais envoyé un message à mon Seigneur par l’entremise de chunouraralou mon Seigneur n’a pas fourni les décisions concernant mon affaire à présent les 80 arpents de champ de yassim soumou à michelan là-dessus on a donné 20 arpents à ses enfants de ce champ il faut que mon
Seigneur me donne en supplément autant qu’il est possible de donner en supplément afin que je moissonne le grain et que je retourne les motes jusqu’à présent on a nettoyé le sol et il faut que je puisse cultiver là où cela est possible maintenant c’est déjà
Le temps de la moisson dans un sens ou dans l’autre il faut que mon Seigneur m’envoie un ordre complet si mon Seigneur ne me soutient pas au moment de la moisson quand donc me soutiendra-t-il devrais-je emprinter un intérêt auprès de mon district afin de manger 10 ougars
Ou 20 ougars de grain ou cela est-il suffisant mon Seigneur ne doit pas m’amener à emprunter à intérêt alors on a là un plédoyer PRODOMO qui est très intéressant à la fois en raison de l’art épistolaire qui s’y déploie et des informations qu’on y apprend le début relève de la rhétorique courtisane avec
Un autodénigrement qui va de paire avec l’exaltation de la personne du roi ce texte n’est d’ailleurs pas le seul où la divinité du roi soit évoquée mais c’est celui où la thématique est la plus développée l’auteur insiste sur le contraste entre la haute position que le
Roi lui a accordé et le dénuement dans lequel il se trouve sa situation économique ne lui permettra pas de tenir son rang puisque il n’a pas de quoi nourrir les bêtes qui doivent tirer son char et elle ne lui permettra pas davantage de verser au roi les redevances qu’il lui doit et notamment
Cette taxe annuelle que l’on appelle ligissou mais le roi se révèle inaccessible une audience c’est impossible puisqu’il est parti pour une campagne militaire mais il ne répond pas non plus au courrier qu’on lui adresse par l’entremise don de son secrétaire qui est au passage mis en cause après ce
Long prologue site qui est pour en arrive au cœur de l’affaire c’est la succession de yassim soumu dont il a repris la charge de chandabakou yassim soumu détenait un champ de 80 arpents à michelan non loin de Marie et à sa mort le quart de cette
Surface a été dévolu à ses enfants et qui est pour voudrait que le reste lui soit attribué faute de quoi il en serait réduit à emprunter et de façon très intéressante et unique à ma connaissance le fait d’avoir recours à un prêt pour se nourrir est i présenté comme un grand
Déshonneur les autorités avaient le souci du devenir des domaines tombé en désérance comme le montre cette lettre de laoum à yasmaradou je cite la maison de barlouaim ton serviteur vient d’être anéanti suite à la peste et tous ces enfants sont morts il n’y a plus personne qui a un droit sur cette maison
Maintenant si cela agré à mon Seigneur qu’il nomme à la tête de cette maison parmi tes serviteurs au service de mon Seigneur Sam Méar serviteur de de mon Seigneur que mon Seigneur expédie cet homme à sa maison afin qu’elle ne disparaisse pas ici contrairement à d’autres contextes il ne faut pas
Comprendre maison comme famille il s’agit du domaine que possédait le défunt et la suggestion de laoum n’était pas tout à fait désintéressée parce que il se trouve que le saméar qu’il propose au roi pour reprendre le domaine de barlou gayim était son propre fils la semaine prochaine nous guiterons
Le droit des personnes et nous aborderons le droit des biens et je vous remercie de votre [Applaudissements] [Musique] attention