C’est dans le cadre de l’animation du réseau d’acteurs zones humides du bassin de la Loire, portée par la Fédération des Conservatoire d’espaces naturels, que nous vous proposons la série de Webinaires “Paroles d’éleveurs”.
Objectifs de la série :
• Découvrir des systèmes d’élevage qui mobilisent des parcelles en milieux humides ;
• Montrer les bénéfices des milieux humides pour des systèmes d’élevage extensif mais aussi la plus-value des pratiques extensives pour les milieux humides ;
• Démontrer qu’il est possible de vivre de l’élevage avec des parcelles en milieux humides ;
• Échanger sur certaines idées reçues ou a priori ;
• Partager des retours d’expériences sur des problématiques ou enjeux liés à l’élevage extensif en milieux humides.
Tout cela par l’intermédiaire de paroles d’éleveurs et d’éleveuses.
ÉPISODE N°3 : « Élevage en zones humides, viable ou pas en zones de sources (tourbières) ? » avec Arnaud Simons, éleveur en brebis limousines sur le Plateau de Millevaches, et Julien Jemin, chargé de mission au CEN Nouvelle-Aquitaine.
00:00 : Introduction
6:00 : Témoignage d’Arnaud Simons accompagné de Julien Jemin
59:00 : Questions/réponses
Vidéo financée dans le cadre du plan Loire grandeur nature par l’agence de l’eau Loire-Bretagne.
Un évènement inscrit aux JMZH 2024.
Réalisation : FCEN, janvier 2024
Bonjour à touses et à tous il est 11h2 donc on va commencer sans plus attendre je vais demander aux personnes qui ont encore leur micro ouvert de les couper pour éviter toutes les interférences qui vont gêner l’enregistrement et on va pouvoir commencer hop alors bonjour à toutes et à tous du coup
Bienvenue et ravie de vous accueillir pour cet épisode numéro 3 du coup de la websérie parole d’elveur auquel certains d’entre vous ont déjà participé aux épisodes numéro 1 et et numéro 2 alors juste quelques mots concernant du coup le cadre de cette série de webinires euh on en est du coup à
L’épisode numéro 3 et et aujourd’hui du coup on accueille Arnaud Simon notre éleveur témoin pour cet épisode numéro 3 qui sera accompagné de Julien Gemin qui travaille au Conservatoire d’espace naturel de nouvelleaquitaine je tiens aussi du coup à vous informer que cet épisode numéro 3 est aussi labellisé et
Enregistré dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides 2024 et que cette websérie parole d’éleveur est permis et possible dans le cadre du Plan Loir grandeur nature avec le financement de l’Agence de l’Eau lois Bretagne alors quelques éléments de contexte euh pour celles et ceux qui n’ont pas participé
Au aux premiers épisodes il faut savoir que la Fédération des conservatoire d’espace naturel et bien anime depuis 2014 un réseau d’acteurs le réseau d’acteur zone humide à l’échelle du du bassin de la Loire ce réseau d’acteur travaille sur sur différents axes dont un qui est sur la vie du réseau et qui
Propose dans ce cadre làà des rencontres des journés techniques et aussi des webinaires à compté de 2023 l’une des thématiques qui est ressortie avec des besoins et des attentes portait sur la thématique des milieux humides et et de l’élevage et l’idée était d’en faire et bien des webinaires avec pour souhait de
Mettre au cœur et au centre de ces webinaire et bien des éleveurs donc du coup deux premiers épisodes qui se sont déroulés fin 2023 et euh deux épisodes pour ce début d’année 2024 donc un épisode en janvier et un autre épisode qui arrivera en février nous pouvons donc aussi faire un
Lien avec l’axe de travail numéro 3 du racteur zone humide qui est spécifiquement dédié euh à la thématique de les é levage extensif en milieu humide dans le cadre de cet axe de travail nous mettons à disposition et coconstruisons des outils nous organisations aussi des journées pour
Favoriser la mise en réseau les échanges d’expérience mais aussi la montée en compétences des gestionnaires d’espace naturel ces webinaires font aussi le lien avec le plan national d’action en faveur des milieux humide donc le 4e étant donné que il y a une un rau national sur l’élevage en milieu humide
Qui est animé par le forum des mars Atlantique donc c’est l’action 14.1 et du coup le réseau d’acteur ZH fera le lien entre les les actions qu’elle porte et qu’elle mène avec les acteurs du bassin de la Loire auprès et bien de ce réseau national comme je vous l’ai dit quatre
Épisode introductif aujourd’hui nous sommes donc au 3e épisode avec pour thématique élevage en zone humide viable ou pas en zone de source et et tourbière avec différents objectifs dont je ne vais pas vous refaire la lecture et qui sont toujours les mêmes pour ces quatre premiers épisodes euh comme vous le
Savez ces épisodes sont à voir et à partager et repartager puisque chaque épisode est enregistré puis mise à à disposition et accessible depuis le centre de ressources Loire nature concernant le format on reste toujours sur un format d’ 1h30 entre 11h à 12h30 maintenant le rendez-vous est
Donné hein la plupart du temps voir toujours c’est un mardi de 11h à 1230 et nous gardons un minimum de 30 minutes d’échange entre les intervenants et les participants c’est toujours sous la forme d’un entretien donc un témoignage et un échange entre l’éleveur et la personne qui va l’accompagner qui va
L’aider euh sur sur son exploitation donc le webinaire se fait sous forme d’une conversation pour pour que cela soit soit plus dynamique et plus vivant nous voulons aussi que ces webinaires soient le plus authentiques possible donc comme je dis à chaque fois effectivement il y a toujours une petite
Préparation en amont mais il y a pas de répétition générale l’idée c’est vraiment de laisser la parole libre à l’éleveur et puis à son accompagnant quelques petites consignes donc merci de bien garder vos micros coupés pendant toute la durée du témoignage si c’est possible aussi de couper aux camérra euh c’est c’est juste
Pour des questions d’enregistrement quand vous verrez le replay ça sera plus sympa de voir en entier les personnes qui interviennent et pas des des petits bouts de de de toutes les têtes et puis pour les questions merci d’utiliser l’outil conversation pour poser vos questions puisque du coup pendant la
Période la la période d’échange du coup je reprendrai vos questions pour les transmettre à Arnaud et et Julien ceci dit euh voilà voilà j’aiessayé de faire assez court on va passer du coup au temps de témoignage avec du coup Arnaud Simon accompagné par Julien géin du scè nouvelle Aquitaine
Qui vont se présenter plus avant voilà Julien Arnaud je vous laisse la parole et je coupe mon écran oui alors bonjour tout le monde euh donc Julien Gemin donc je travaille au au scène nouvellequitaine euh donc plutôt sur la partie ce que akit la nouvelle aquitain est très grande donc plutôt sur
La partie creusoise comme l’a bien rappelé Charlotte l’objectif hein de ces de ces paroles d’éleveur c’est de de pouvoir donner bah la parole aux éleveurs et de de parler si possible au monde agricole mais comme on vu sur les personnes qui sont présente à ce webinaire on va dire qu’on a des
Personnes d’horizon très différentes et c’est très intéressant ça pouvoir générer différentes questions euh le le petit rappel c’était que donc on travaille sur l’ensemble du bassin Loire Bretagne et il nous semblait intéressant de pouvoir faire intervenir des éleveurs euh qui sont dans différentes situations différents contextes géographiques mais aussi
Différents milieux humides donc là vous avez eu les deux premiers paroles d’éleveur qui se situent plutôt en Vallé ligérienne et euh à proximité de de la côte atlantique euh au niveau des zones de marais et là on est plutôt sur des zones de sources euh donc on se situe
Sur le plateau de milevache pour ceux qui connaissent dans l’ancien Limousin on va dire le territoire Limousin euh et là on a la chance d’avoir Arnaud qui est avec nous qui n’est pas forcément un éleveur avec lequel je travaille parce que moi je travaille un peu plus bas on
Va dire sur pas forcément sur la montagne limousine mais un peu plus bas dans les terres euh au nord de la Creuse et et Arnaud bah il va vous expliquer un petit peu lui travaille plutôt sur la montagne limousine donc à la confluence entre la la haudienne la Creuse et la
Corise sur le plateau des mil vaches merci beaucoup Arnaud d’ors et déjà d’avoir d’avoir répondu présent euh et de pouvoir nous faire partager un peu ton expérience euh sur euh bah sur toute ta vie d’éleveur sur sur le plateau euh je te laisse te présenter euh et puis bah on va commencer
Directement euh tu te présentes et puis tu as la localisation la situation géographique sur sur le sur le secteur où tu tu exerces euh bonjour alors à tous ben je m’appelle ARN Simon je suis éleveur à perlevade donc euh pas très loin des sources de la Vienne
Pas très loin des sources de la ver aussi et donc je me suis installé en 91 après avoir eu un parcours de de travail en en c’est les problèmes j’ai travaillé au service de remplacement de la audien au départ et après j’ai fait une préinstallation en plan fraisier bon
Après euh j’ai fini par trouver une ferme qui me convenait à proximité de la ferme de mes parents et donc euh je me suis installé à perlevade en 91 euh à l’époque euh j’avais repris une ferme de 60 hectares et qui s’est agrandi au fil des ans jusqu’à une centaine d’hectares
Sachant que à chaque fois que je me suis agrandi c’était soit sur du terrain qui était en desprises agricoles soit qui euh qui devenit libre du fait du départ des anciens exploitants euh alors quand j’ai commencé j’avais euh j’ai commencé avec une centaine de brebis alors sachant que les brebis
N’étaient pas forcément la tasse de thé au départ et il y avait une centaine de brebis et donc une quinzaine de vaches et donc là après j’ai mon installation a évolué et donc à la au gré de la reprise des terrains euh mon exploitation a grandi à une centaine d’hectares et j’ai
Eu jusqu’à 250 brebis et 35 vaches et le système ne me contenait pas parce que bon on était dans un système plutôt conventionnel je dirais avec pas mal d’apport d’Angré pas mal de dépendance aux intrans et donc après ben je je me suis rapproché un peu de la DAPA et
C’est vrai qu’au gré des au gré des des rencontres que j’ai pu faire ben je me suis rendu compte que on pouvait euh arriver à se tirer un revenu en travaillant un peu moins et en étant beaucoup moins dépendant des intrats euh après la l’arrivée de pâurage des zones humides a eu lieu
En 2011 au moment de la première enfin au moment d’une des sécheresses qui s’est présenté et sur le terrain du Conservatoire des espaces naturels à l’époque du Limousin donc euh à côté du plan d’au de perlevade donc c’est là que en fait j’ai commencé à à participer à à l’entretien de ces
Zones et ça m’a procuré une certaine sécurité dans dans mon système et donc après au gré des au gré des fluctuations disons j’ai j’ai fait évolum en système pour qu’il soit de plus en plus autonome dans la mesure du possible petite question Arnaud comme ça tu nous disais que tu es tu t’es
Installé à côté de la la on va dire de la ferme familiale euh tes parents ils étaient aussi également en beauin au vin ou ils étaient sur un autre système alors mes parents étaient en beau vin au vin après ils sont passés en main et après c’est mon frère qui a repris la
Ferme familiale donc il y avait pas la place pour pour installer les deux enfants donc les deux qui voulaient s’installer on était cinq et donc bon la ferme familiale est à une dizaine de kilomètres d’accord et du coup c’était une ferme avec combien d’hectares qu’on se rend compte et quelle race de quelle
Race de de beauvin par exemple alors là on travaille en en pure Limousin alors c’est-à-dire les vaches Limousin les brebis limousine bon la ferme à l’époque de mes parents il y avait quoi il y avait il y avait quoi il y avait une vingtaine de vaches géré sur sur 50
Hectares 50 60 hectares h c’est intéressant de voir aussi l’évolution des systèmes évidemment aujourd’hui on est un peu au cœur de l’actualité au niveau du monde agricole et du du système agricole on narrête pas d’en parler on voit bien l’évolution qui a pu y avoir dans dans les années dans
Les années 40 50 et même avant et que là on a on a quand même on a des fermes qui sont de plus en plus grosses avec des ch de plus en plus gros euh même si nous on va dire sur la sur les la zone de
Plateau on échappe un petit peu à la règle même si on voit quand même grossir ces fermes là et comme tu disais très bien pas mal de déprises agricoles de départ à la retraite et du coup le les agriculteurs qui absorbe une partie du foncier de l’agricultteur ou de
L’agricultrice qui est parti et justement ce phénomène de ferme qui s’agrandit tout à fait après bon ce qu’il y a c’est que bon après perlevade est une commune un peu typique parce qu’elle a été remembrée dans les années 70 et donc on bénéficie quand même de de grandes parcelles qui sont faciles à
Travailler bon après c’est vrai que au niveau biodiversité bah ça a détruit quelques ça a détruit des talus enfin bon tous les tous le pendant des des remembrements mais bon qui fait que globalement sur perleval il y a quand même une densité agricole assez intéressante et il doit y avoir à peu
Près une trentaine agriculteur sur la commune ce qui est ce qui est énorme euh je sais pas si les gens on ont un petit peu connaissance de des agriculteurs ou des agricultrices qui sont autour de chez eux au niveau de leur commune euh mais globalement sur sur pas mal de
Communes dans les département sur lequel on est sur le Limousin creuseau de Vienne ou corz euh aujourd’hui sur certaines communes qui sont beaucoup là on est dans l’ultra ruralité hein quand on est sur per levad clairement euh dès qu’on descend un petit peu s’il reste deux ou trois agriculteurs sur C
Communes quand il y a 60 ans il y en avait plus de 10 il y a quand même une grosse enfin une grosse perte en tout cas en terme d’actif agricole sur les sur nos communes à nous en tout cas en imousin au niveau de au niveau de ton
Système donc nous là l’objectif c’est de parler un petit peu des zones humides est-ce que tu pourrais nous dire sur l’ensemble de ton exploitation la proportion que tu as de milieu humide par rapport à des milieux plus secs prairie mésop ou ou land sèche euh et du coup quel type de milieu
Humide tu as alors au niveau des zones humides ça représente en gros une vingtaine d’hectares sachant qu’il y a des prê de fond il y a des zones de tourbière il y a des le long des ruisseaux enfin bon des des zones qui sont humides n’est pas pas très très
Grande forcément mais bon qui sont il y a quelques alvéoles plutôt turbeuses aussi euh au niveau du portour du du lac de Chamet si y en a qui connaissent un peu donc bon c’est vrai que ça fait des des une multitude de petites zones en fait qui sont pas forcément très très grandes
Mais qui qui qui à la fin bah représentent une vingtaine d’hectares à côté de ça j’ai j’ai aussi des des landes sèches sur sur à peu près une quinzaine d’hectares lamp sèche et zonees boisé quoi et qui sont des zones intéressantes aussi à puré un certain
Moment de l’année parce que ben c’est ça permet de de faire un peu le tampon entre le la pousse de l’herbe et le le démarrage de la saison de tâurage quoi ok aujourd’hui euh toi tu tu fais pas de céréales si j’en fais je fais à peu près
6 7 hectares de céréales pour être alors pour tendre vers l’autonomie pour l’engraissement de mes agneaux parce que bon je suis pas sur un système anneopastoral mais bon après c’est ça vient aussi des des conditions milieu qui font que ben c’est c’est pas facile de faire des
Agneaux à l’herbe quoi donc bon pour essayer de pasier à ce ce ce déficit de énergétique de l’herbe on est obligé de faire la céréale pour pour faire pour engraer les animaux d’accord tu fais quoi comme type de je fais du mteil donc blé segle pas blé
Du segle du tritical et un peu de poids dedans sachant que la proportion de poids dedans est très variable d’une année à l’autre en fonction de fonction de la de l’hiver essentiellement quoi d’accord et avec tes 6 7 hectares du coup tu arrives quasiment à être autonome sur les
Apports j’arrive à être autonome au niveau énergétique et par contre au niveau protéin et ben je suis un peu limite donc je suis obligé d’acheter du complémentaire àzter pour pour faire une ration équilibrée quoi d’accord une chose qu’ on t’a pas demandé est-ce que tu es en agriculture
Bio je suis passé en bio en 2013 et donc depuis je suis resté et donc et ben effectivement la la problématique c’est qu’en ce moment bah c’est çatire un peu ENF bon production bio elle est elle est très fluctuante très sais saisonnée et c’est un peu le le problème
Du bio quoi c’est que bon il y a une grosse saisonnalité donc en ce moment bah ça manque un peu de de tout au niveau de des enfin les débouchés manque il y a pas assez de production pour combler le la demande quoi d’accord d’accord donc du coup aujourd’hui ce
Qu’il faudrait par rapport à ton système pour réussir à avoir un peu plus de on va dire d’apport protéique être en autonomie ça serait quoi euh bah essayer de bon soit TR soit trouver des des races qui qui valoris mieux et qui qui sont moins gourmandes
Dans un temps enfin bon en matière azuté en énergie bon je pense que bon déjà en travaillant en limousine on limite déjà pas mal les choses mais bon après pour que on a des animaux qui soient à peu près conformes au cahier des charges de la bio et que qui correspondent aussi au
Consommateur parce que bon le consommateur bah il a ça il a aussi une part de responsabilité dans Ça c’est que bon il veut que ce soit avoir des agimaux un peu gras quand même enfin bon après c’est vrai que tous les consommateurs ne sont pas les mêm de sont pas pareil
Quoi après euh on essaie de malheureusement on essaie de se rapprocher de ce conventionnel pour avoir un débouché qui qui soit terrain à savoir une production toute l’année sur toutes les toutes les semaines de l’année quoi d’accord donc là par exemple sur la période de misebas
Toi tu es une une mise une misebas et un agnolage qui s’opère quand alors moi j’ai deux périodes de misebas j’en ai une au printemps donc mois de mars avril et une autre B en début de fin d’automne début d’hiver donc sur Novembre Décembre d’accord et au niveau de ces agnaux du
Coup toi tu es débouché c’est à la fois coopératif circuit court ou tu es uniquement en circuit court alors je produis uniquement pour la préver qui est basé à Perig et donc bon qui c’est une coopérative uniquement bio donc ce qui est déjà notable et donc ben ils ont
Toujours ils ont les mêmes problèmes que les que les autres coopératives bah avec le le déficit de production à une période de l’année quoi d’accord et pour nous donner un ordre d’idée sur le le prix de d’achat de tes agneaux par exemple euh alors le prix d’achat des agneaux
Ben bon là c’est entre 8 et 8,50 € ce qui est en de ça de ce qui se passe dans les ça dépend un peu des des périodes mais bon on est en dessous de ceux qui vendent dans la belle mais bon après je le fais plus par conviction et par volonté
De de mettre en avant la filière bio sachant que bon il y a quand même de grosses fluctuations au niveau des au niveau des prix en conventionnel quoi d’accord h là au niveau de l’apport fourragé donc je suppose que tu fais aussi des foins euh du coup est-ce que tu peux nous dire
Quelle surface tu as à peu près en foin alors en foin alors je fais du foin et de l’enrubanage je fais de l’ rubanage sur à peu près une quinzaine d’hectares et du fois sur 25 et cette année bon exceptionnellement on a pu faire un peu de Regin sur sur une quinzaine d’hectctares
Quoi donc oui après euh en fourage je suis autonome à peu près et donc le toute ma problématique c’est d’arriver à devenir autonome 100 % au moins en fourage et donc de faire varier un peu le le chefttel pour arriver à cette autonomie l’objectif n’étant pas de d’augmenter la surface
Travailler OK et donc du coup tu par rapport donc au niveau de ton système d’exploitation euh les zones humides que tu as donc on a bien compris qu’il y avait une bonne diversité de milieu d’une façon générale he on parlait de Land sèche de boisement pré mésophil de
Zonees humide en plus très varié près de fond tourbière et autres comment tu peux nous expliquer comment tu utilises un petit peu cette mosaïque de milieu qui est fort intéressant dans le système je pense comment tu utilises un peu ces milieux au niveau de la saisonnalité au
Niveau de la gestion alors on va pas parler tout de suite de la gestion avec le Conservatoire c’est pas forcément ça qui intéresse mais toi dans ton exploitation en tant qu’éleveur comment tu utilises ces milieux ces milieux ils sont sont intéressants parce que bon il y a des
Zones qui sont un peu plus précoces les zones qui sont un peu en rupture de pente ou il y a quand même de l’eau qui coule et donc ça fait une des des surfaces qui sont paturables peut-être un peu plus tôt en en début de saison mais qui sont pas forcément de
Très grande sur donc avec un chargement qu’il faut aussi aménager quoi adapté à la surface peinturée euh après ce que j’ai oublié de dire par contre c’est que je fais partie d’un groupement pastoral et qui nous procure quand même la plus par contre une plus grande surface en en
Prairie prairie humide un prairie humide prairie de fond et des des zones des zones de lande sèches et des zones boisé plus importante donc dans ce groupement pastoral on est trois élevages et ça nous occupe ça on utilise à peu près une centaine d’hectares de de surface sachant qu’il y a à peu
Près 70 10 % de 70 hectares de de tourbière et à côté de ça il y a une trentaine de trentaine d’hectares de de Land sèche et en plus on parture aussi dans les bois de l’ONF d’accord donc c’est des grandes surfaces boisées de l’ONF sur lesquelles on peut
Passer en tout début de saison d’accord et en dehors des boisements qui sont gérés par l’ONF car sans doute soumis au régime forestier euh ces hectares de lande sèche et de tourbière ils appartiennent à qui alors ces hectares de lande sèche et tourbière alors ils appartiennent il y en a une partie au
Conservatoire des espaces naturels il y en a une partie à la commune de perlevade qui les met en gestion par le Conservatoire il en a une partie de propriétaire privé et une partie à l’ONF d’accord et tu peux nous expliquer un peu comment fonctionne justement alors le le groupement pastoral que tu évoques
C’est c’est la PML hein c’est l’association alors le pastoral c’est un peu différent ah ouais benah vas-y ben expliqueo un pas alors il y a le groupement pastoral concerne les éleveurs et la PML donc c’est une association pour le pastoralisme sur la montagneilmisine qui a deux salariés maintenant et dont le
But est de promouvoir un peu le le pastoralisme et de faire en sorte qu’il y ait une adéquation entre les les surfaces pastoral qui sont libérés et le et les éleveurs qui sont à la recherche de surface à paturé après euh bon la PML elle est là
Surtout pour organiser et faire en sorte qu’on elle s’est constitué en fait à la fusion des régions euh parce que bon le comme on est dans une grande région il y a le les Pyrénées avec le Pays-Bas qui et le et le béarme sont dans dans notre région
Et donc la PML elle elle est sur le sur la zone Limousin et donc on était sur deux systèmes euh de systèmes de pastoralisme en montagne mais très différent sachant que dans le béarne et le et le Pays-Basque que c’était déjà organisé depuis longtemps alors que sur
Le plateau c’était assez récent et donc ça avait besoin de se structurer d’accord donc là du coup c’est la pour bah pour ceux qui savent pas forcément c’est la la mise en commun de d’une partie des chaptel de plusieurs éleveurs qui sont ensuite en gros gardés
Euh donc il y a des moyens de gardienage tu me dis si je me trompe et notamment des bergers ou des bergères qui sont employés via la PML c’est aussi le soutien logistique qui apporté notamment alors euh la PML n’est pas tout à fait elle est là pour structurer après
C’est quand même c’est elle fait la le lien entre le entre les groupements pastoraux et la région euh ce sont les les groupements pastoraux qui font les les demandes de subvention et la j’ai la PML fait le lien entre les deux entre les groupements pastoraux et la région
D’accord et au niveau euh moi ce que j’avais trouvé aussi intéressant en complémentarité euh de de l’outil conservatoire au niveau de la PML c’était d’avoir notamment sur les milieux qui sont paturés que ce soit des landes sèches ou ou des tourbières c’était d’avoir le regard notamment des
Bergers et des bergères euh sur bah le type de végétation et la saisonalité d’occupation en gros ce que pouvait apporter chaque milieu par rapport aux animaux en terme de fourrage mais aussi de compléments alimentaires euh et puis d’automédication euh et donc d’avoir ce agege euh en terme de saisonalité où du
Coup on avait un regard et on s’est rendu compte que bah le métier de berger c’est pas un métier qui s’improvise pour ceux qu’ le savaient pas même si on est dans une mouvance où beaucoup de gens se posent des questions par rapport à leur on va dire leur condition
Professionnelle et voudrait s’inventer berger euh en tout cas on le voit par ici mais en tout cas voilà c’est un vrai métier et du coup il y a vraiment ce ce regard sur les apports de chaque milieu et comment conduire un troupeau en fonction de ce que le milieu va pouvoir
Apporter et comment l’utiliser effectivement le métier de berger c’est un vrai métier et ça s’improvise pas c’est c’est pas comme comme éleveur c’est un métier à part berger c’est un métier à part aussi et bon après chaque berger a un peu sa façon de de travailler et de de faire
Son cheminement pour faire le le repas de ses ses brevis quoi en fait et donc il va faire pâturer euh il va faire pâturer des zones sèches des zones un peu humides des zones un peu boisées faire manger des feuilles faire enfin il constitue le repas de ses ces brebis et
Bon et à la fin de la journée si elles sont bien repues ben le berger est satisfait euh aujourd’hui tu es on est toujours he sur un système chez toi donc brebis vache donc tu disais 250 brebis 35 vaches c’est toujours ça alors ça c’était avant enfin disons que c’était
Une phase intermédiaire parce que du coup je suis redescendu à 50 180 brebis et à peu près 25 vaches et donc pour justement pour limiter tous les intrants et retomber sur une une phase cohérente g DIRIS entre le potentiel de mes terrains et le le chefttel d’accord le le choix de donc là
En vache tu nous as pas parlé mais tu es en beauvin Limousin je suis en beauin Limousin et et l’an dernier ben j’ai mis un troupeau de Génis justement sur une des tourbières du du GP pour bah pour vurer s ses surface là et donc voà bon je suis
Assez satisfait quand même du du retour donc elles sont revenu à peu près en état enfin bon disons que on met les animaux au pas pour faire de la prise enfin pas pour faire des grosses croissances mais pour avoir qu se mettre maintienne en état et qu’elle qu’elle prenne de la carcasse et
Et de l’ bon point je dirais et ça t’a permis sans doute parce que nous on a comme pas mal de régions en France on a subi quand même une grosse sécheresse en 2023 est-ce que ça t’a permis aussi de le fait d’utiliser ces milieux humides de décharger un peu tes autres
Prairies qui pouvaient être bah un peu on va dire un peu cramé bah enin disons que nous malheureusement non bien heureusement je dirais c’est que nous on a on a eu quand même des orages assez régulièrement et que on a vraiment pas souffert de la sécheresse l’an dernier contrairement à
Toutes les autres régions qui sont un peu plus basses faut savoir qu’on est les premiers contreforts de du Massif central par rapport à entre l’Atlantique et le Massif Central et que ben on a été arrosé assez régulièrement en fait et régulièrement et avec même si on a eu
Des périodes de de grosse chaleur la la la période où on a le le plus souffert je dirais c’est à partir du mois de septembre jusqu’à mi-octobre quoi ouais ça ça c’est important c’est vrai que du coup des fois quelques kilomètres de là bah on n pas forcément toujours
Les mêmes précipitation et pour travailler avec d’autres éleveurs qui sont un peu plus au nord du département là nous on a pu voir que la mise à disposition de milieu humide notamment pendant la période estivale mais également pendant la période on va dire automnale a été importante pour certains
Éleveurs parce que du coup leurs prairies n’ont pas pu faire de repousse du fait de l’absence de précipitation et les zones humides pour le coup ont constitué que ce soit des des zones humides classiquees type près de fond euh des Jon saai ou alors des des des
Landes humid ont permis de en fait de décharger ces prairies là pour que pour éviter qu’ell soit surpiétiné et queil y ait trop de de de de bah de de bête dessus quoi donc ça c’est ça ça fait partie des avantages des zones humides toi toi par pour
L’instant que ce soit sur les autres saisons c’est pas quelque chose que tu as remarqué en tout cas sur ton exploitation bon après l’an dernier était une assinée assez particulière pour nous si tu veux bon après c’est vrai que il nous arrive aussi de de subir des périodes de sécheresse comme
Ben pas pas 2023 mais 2022 on a on a bien souffert euh après c’est c’est difficile de de c’est vrai que chaque année elles se suivent mais elles sont toutes différentes quoi en fait et donc c’est vrai que on peut pas se dire bah cette année je vais faire comme ça je
Vais faire comme ça parce que en fait on est toujours en perpétuelle adaptation par rapport au à la météo quoi h au niveau de vasy une constante quand même c’est que bon on sait que dans les tourbières il y aura toujours de l’eau plus ou moins mais bon même les
Tourbières ça sèche c’est là que ça devient un peu que je pense pour certaines certaines personnes c’est que bon même ben après on est obligé de chercher l’eau d’abreuvement dans les tourbières ouais et du coup justement par rapport à cet abruvement là c’est c’est intéressant la transition mais par
Rapport à cet abruvement dans les tourbières comment ça se passe toi tu fais des aménagements euh qui permettent justement d’éviter un piétinement un peu tout asimut et d’avoir une eau on va dire qui est canalisée enfin un bétail qui est canalisé autour d’un point d’eau comment ça se passe du coup dans ton
Fonctionnement ce qu’il y a c’est que nous on a des des petites zones qui sont pas forcément aménager mais où les animaux peuvent descendre pour aller boire après c’est toujours plus ou moins compliqué et c’est vrai que il y a des moments où les marches pour pour aller boire sont un peu trop
Hautes sachant que bon les cours d’eau le niveau des cours d’obestes et donc si l’eau elle est à fleur à un moment elle peut se retrouver à 45 cm en dessous de en dessous du niveau des berges et donc là oui il va fallir qu’on qu’on pense à
À faire quelque chose pour euh pour abreuver les bêtes au niveau de ton système toi tu tes mouton du coup tu les as alotis euh ou pas du tout tu comment ça se passe alors euh ben là moi en gros euh j’ai bon j’ai une partie des des
Brebis qui partent aux ép et comme on est à proximité du du groupement pastoral bon ça nous permet de faire des des échanges d’animaux en cours de en cours d’été dans le GP c’est c’est une de nos particularité aussi c’est que bon euh on est sur la
Même commune et donc ça bon les les points les plus extrêmes sont à 5 6 km quoi d’accord donc lorsque le GP il lorsque l’ensemble du troupeau est réuni donc les plusieurs éleveurs éleveuses qui mettent en commun leur troupeau on arrive à un troupeau de combien à peu
Près on arrive à un troupeau de 400 450 Breb ouais non mais ça permet avoir d’avoir un ordre d’idée ou 450 Breb d’accord donc du coup qui sont qui sont guidés par un berger ou une bergère sur les terrains communaux qu’on qui sont en convention ou les terrains de
L’F ce qu’il faut savoir aussi c’est que le sur le GP c’est pas une montagne c’est pas un seul h c’est on a 5 K qui sont les os les plus distant ça fait de l’ordre de 8 8 10 km donc on est obligé de se déplacer à mesure que que l’avancée du
Pâurage on se déplace d’il en h avec la les troupeaux quoi donc ça demande un peu de logistique et de coordination tout à fait d’accord euh du coup là toi tu es en race limousine pour les ins pour les ins et pour les bins et pour les bins du coup 100 % Limousin
C’est très bien est-ce que tu t’es posé à un moment donné la question justement de croisement on en a parlé dans les premiers paroles d’éleveur pour justement essayer de trouver des complémentarité euh par rapport aux apports des différentes traces oou est-ce que tu t’es posé la question de éventuellement
De changer de race et de passer sur des races peut-être plus rustiques encore que la limousine euh est-ce que tu as ressenti le besoin également alors plus rustique que la limousine je suis pas sûr qu’on trouve bien mais ah il y a la sologot après la limousine
Elle était là et elle est le berceau de la race et c’est sur sur plateau de mil vaches donc bon on est au cœur du au cœur du du berceau quoi donc bon euh c’est que la race c’est adapté et que bon il y a faut pas forcément aller
Chercher autre chose pour rapporter plus de rusticité après bon euh au niveau euh au niveau viande bon ben on a essayé de faire des croisements avec des suffoles des texells mais bon sauf que bon dès queon rentre dans les zones humide ça passe plus quoi donc pour
Purer ces zonesl il faut rester Limousin et il faut pas chercher ailleurs ouais c’est c’est c’est très intéressant ça c’est ce que tu dis parce que euh souvent alors moi j’ai pas beaucoup d’expérience encore parce que je suis je suis arrivé au Conservatoire il y a y a
4 5 ans euh mais du coup pour en avoir discuté avec pas mal d’éleveur en conventionnel en bio ou ou en en conversion en raisonné bref du coup souvent on a tendance en tout cas certains ont tendance à vouloir adapter on va dire le milieu à la race alors
Qu’en fait il faut plutôt adap adapter la race on va dire au milieu euh c’estàd bien choisir sa race en fonction du type de milieu et de la mosaïque de milieu qu’on va avoir et comme tu dis il y a eu de nombreux croisements qui se sont fait
Sur les au vins mais aussi sur les bovins he sur la limousine par exemple aujourd’hui la limousine pure race euh en beauovvin euh elle devient rare quand même en tout cas sur certains secteurs et on voit bien que sa capacité de résilience parce que du coup on a joué
Un peu avec les gènes on voit bien que sa capacité de résilience sur certains milieux et ben les moindres on a perdu de la rusticité on a gagné évidemment ce côté viande parce que du coup c’est ce qu’on cherche quand même à avoir mais on
A perdu de la rusticité euh ça c’est le témoignage que j’ai de de plusieurs éleveurs euh il le voient bien lorsqueils achètent des lots à droite à gauche et la capacité aussi de des animaux à pouvoir évoluer dans les milieux humides et euh finalement à être être à l’herbe toute l’année
Euh toi tu tes animaux sont à l’herbe toute l’année ou tu coup tes annau age tu les fait en bergerie euh oui ben les agneolages se font en bergerie ben après de plus du fait de d’prédation et puis par facilité aussi he faut le reconnaître toute façon on n
Pas on n pas vraiment de pouce d’Herb l’hiver donc bon s’il faut les affforager c’est plus facile de lesourager à l’intérieur et de faire une ration une ration complète équilibrée bon après chacun fait un peu à sa façon mais bon moi j’ai je trouve que c’est plus pratique de faire les agnolages à
L’intérieur avec moins de de souci de de mortalité parce que bon les les conditions climatiques elles sont pas très régulières non plus on peut avoir ben on le voit bien en ce moment on a eu du moins 5 la semaine dernière là on est à + 15 bon au niveau des des animaux
C’est pas c’est pas le top non plus quoi elles font comme nous elle elle souffre de de ces ces amplitudes thermiques h et et du coup tu parlais d’amplitude thermique ça me fait penser également à on en a parlé un petit peu tu l’as évoqué tout à l’heure he sur le
Parasitisme euh c’est vrai qu’on a eu une une saison estivale assez chaude euh mais un petit peu humide aussi euh parce que nous on a eu la chance d’avoir quand même quelques précipitations en tout cas à certains endroits euh donc qui dit chaud et humide dit souvent développement justement des parasites
Assez favorables euh comment ça se passe toi pour le parasitisme en zone humide euh ben je dirais que c’est pas vraiment le le plus gros souci parce que en fait bon si on arrive sur le sur le site avec des des animaux à peu près propre donc
Bon des parasités avant de partir ou on fait des copros et bon on voit s’il y a besoin de traiter ou pas euh si les animaux sont sont à peu près propre au départ il y a pas de raison qu’il se contamine parce qu’en fait le
Il reste pas longtemps sur la même zone on fait un roulement et donc le fait de d’avoir un temps de retour sur les parcelles qui est plutôt de l’ordre de 2 mois et demi 3 mois ça fait que bon normalement la la vie du parasite elle
Est la vie du parasite est est coupé quoi le le cycle du parasite est coupé donc la stratégie c’est plutôt euh d’avoir on va dire type parcours donc d’avoir un chargement un peu fort à un endroit sur des petites surfaces et puis après de les faire bouger progressivement de manière à comme tu
Dis de revenir après au bout de 2 3 mois sur la parcelle qui a été paturée voilà c’est ça OK et ça permet justement de de rompre le cycle et de de revenevenir sur des des terrains à peu près propres quoi bon après il y a toujours du parasitisme
On va pas parasitisme zéro n’existe pas mais bon le le fait de d’avoir un système en rotation enfin on fait deux passages sur chaque site donc euh on commence euh le le paturage on commence début mai et il finit euh fin septembre début mi-octobre quoi d’accord et là
Dans dans cette dans ce lapse de temps il y a eu deux passages sur sur les parcelles quoi et il y a eu à peu près deux passages sur l’ensemble des parcelles oui d’accord est-ce que dans ta la réflexion de ton exploitation et de ton élevage euh la circulation des animaux est-ce
Que tu as eu une réflexion sur l’association beauvin auovin également pour essayer de casser aussi les cycles parasitaires parce que c’est pas forcément les même et ça permet de casser la dynamique aussi des parasites euh j’y pense après c’est disons que j’ai des parcelles qui sont plutôt pas
Trop bien desservi en eau et donc sur lesquels je mets plus facilement les les ovins et d’autres où il y a plutôt l’eau et donc c’est quand même plutôt les bins qui paturent mais bon après je ne m’enterre dis rien mais bon disons que par euh facilité de
Travail c’est plus simple parce que bon du coup j’ai j’ai de l’eau quasiment sur tous les tous les îlos de de mon exploitation et ça m’évite de de promener l’eau quoi ouais alors ça c’est vrai un gros avantage he de de pas avoir rouler de l’eau euh c’est pas le cas
Partout donc ça c’est vrai qu’il faut il faut il faut le souligner dans les systèmes d’exploitation c’est intéressant est-ce que par rapport à par rapport à ton exploitation toi tu es plutôt une exploitation où tout est regroupé autour du siège d’exploitation ou en tout cas tout est regroupé au
Niveau de ton parcellaire euh qui forme un un un îlot compact ou tu as des des îlos qui sont un peu éclatés alors j’ai j’ai un parcellaire qui est assez groupé alors pas autour de l’exploitation mais plutôt en longueur le long de le long de la route d’accord
Et donc entre les deux points extrême de mon exploitation il y a il y a à peu près 3 km 3 km de mais bon c’est tout tout soit en dessous de la route soit au-dessus de la route et donc ça ça fait que bon avec des îlos assez grands à
Chaque fois et bon des los qui sont redivisés après en en parcelle pour pour le pâurage et pour pour l’exploitation le rationnel ok h est-ce que on peut aborder un petit peu Arnaud l’aspect bah l’aspect financier he qui est un peu au cœur au ner de le nerf de la guerre euh
Par rapport à ton exploitation est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur en gros tes charges donc là bien on a bien compris que du coup toi tu avais tu étais pas autonome he totalement qu’il fallait que tu que tu ailles chercher notamment sources de de protéin qui font
Un peu défaut sur l’exploitation mais voilà est-ce que tu as des salariés est-ce que tu as pas de salariés en gros charge produit est-ce que tu peux nous parler un peu financièrement de ton exploitation alors financièrement bon après alors si on rentre dans les détails
Bon euh en entrant ce qui est à peu près récurrent c’est la charge le la quantité de de fi qui de GNR qui est de ça fait à peu près 3000 3000 l par an pour faire tout ce que j’ai à faire donc euh après qu’est-ce que j’ai d’autre ben
Bon je l’ ça il y a tout ça bon mais ça c’est ça fluctue euh les charges de mécanisation qui sont peut-être un peu disproportionnés par rapport à à l’exploitation mais bon euh sachant que je fais un peu de un peu d’entraide avec un voisin donc
Bon ça ça permet aussi à à mon voisin de de lui ne pas avoir trop de charge de ce côté-là euh après euh bon en vente bah en gros je vends on va dire autour de alors je suis un peu de reproduction aussi donc je vends des Agnels de reproduction
Euh les charges B l’alimentation euh je fais rentrer à peu près un camion de un un camion de frin par an alors plus ou moinsin après ça ça dépend après euh mais bon souvent moins que plus mais bon ça fait un camion disons que quand la semille est pleine elle arrive
Quoi parce qu’après ce qui coûte cher c’est c’est aussi le transport dans ce cas euh après en en angrais euh ben j’en ai pas euh j’utilise le fier euh du calcaire alors euh une cinquantaine de tonnes de calcaire euh cyez donc bon ça à 30 € la tonne 30 35 € la tonne
Euh après bah les les petites charges d’entretien bon rien d’extraordinaire euh après il y a les chiens de les chiens de protection qui commencec à avoir une certaine une certaine charge même si bon il y en a une partie qui est compensée par le plan lou mais
Bon là tu as tu as des chiens de protection on a des chiens de protection B depuis 2 ans depuis que on est depuis qu’on a subi les premières attaques en fait d’accord et tu en as combien et c’est quoi comme race alors là c’est des pasou des donc bergers des pérénées
Montagne des pérénées ok là j’en ai deux j’en ai un petit qui est à vendre aussi euh sinon bon après oui c’est les plus grosses charges quoi après en salarié ben j’ai pas de salarié parce parce que bon euh je suis pas fau de travail non plus et
Et donc bon j’ai j’essaie de me limiter un peu aussi en sachant que je suis en plutôt en fin de carrière quand même que bon je m’oriente plus à rechercher un repreneur et bon essayer de que je vois avec mes propriétaires pour voir s sont d’accord pour poursuivre sous le format actuel aussi
D’accord sachant que Ben bon c’est c’est une entreprise qui qui fonctionne qui et tuas ton tu peux nous parler ton excédent brut d’exploitation euh les be bah c’est autour de 35000 d’accord bon sachant qu’après ben là-dessus je me paye autour de autour de 18 18 20000 par an qui
D’accord est-ce que tu dans ton système vu que tu travailles avec le Conservatoire avec la PML euh peut-être travaill avec le parc aussi euh tu as des des aides type MAE C alors j’en avais d’accord mais tu n’en as plus à cause de la problématique de bah disons
Que j’ai vu le montant de l’enveloppe et mon rang de priorité je me suis dit que de toute façon c’était peut-être même pas la peine de monter un dossier pour aller gagner euh 5000 € quoi sur euh sur le programme en bon ça fait 1000 € par an et
Ça fait des contraintes et de la paperace pour résultat très incertain d’accord d’accord d’accord euh et par contre nous on a la chance en territoire Limousin donc on est sur Charlotte l’a dit tout à l’heure on est sur le bassin band de la Loire Loire Bretagne euh toi
Tu y es d’ailleurs même si tu es en limite avec ador Garon qui est pas très très loin finalement on a la chance d’avoir des outils qu’on appelle les CTMA ou maintenant les CT mais moi je préfèrais CTMA parce que pour moi c’était par là contrat territorial
Milieu aquatique qui sont des outils qui nous permettent aussi de bah de valoriser de faire la promotion un petit peu des des zones humides et des cours d’eau on retrouve dans notamment dans le panel d’outil un accompagnement sur l’abruvement la daménagement la mise en défend de berge ou autre toi est-ce que
Tu as bénéficié de ce type de contrat euh j’ai j’en ai bénéficié dans de du RZ j’avais j’ai B j’ai j’ai fait recreuser une une Mar et puis qui me sert pour alimenter des abrevoirs en gravitaire d’accord et donc oui c’est c’est intéressant ça n permet B justement de de limiter un peu
Les les bassages les brassages de tonao qui et puis bon de faire un pâurage un peu plus un peu plus dynamique je veux dire ouais d’accord et là dans le donc tu avec le Conservatoire tu as signé des convention de mise à c’est quoi en gros le le partenariat qui te
Lié au Conservatoire sur la mise à disposition des terrains euh alors avec le Conservatoire alors c’est pas moi directement c’est le groupement pastoral on a fait des on a signé des conventions bipartite et tripartite avec le Conservatoire la commune de perleval et le groupement pastoral et donc bah ça nous permet de
D’avoir au niveau du groupement pastoral et ben une certaine visibilité et à moyen terme je dirais qui couvre en principe le les le temps des MAE d’accord mais donc du coup c’est des terrains qui sont mis à disposition gratuitement on n’est pas sur un fermage on est sur une
Conventionage euh oui c’est à disposition gratuit d’accord ok euh est-ce qu’on au niveau des débouché de la filière donc tu nous as dit que tu passais par une coopérative agré agriculture biologique du côté de Périgueux oui ok toi tu as jamais fait de vente directe avec un tout ça alors ça fait
Partie d’une petite le temps d’une d’une saison ou de parce que bon on était euh enfin mon fils sétait installé avec moi et bon malheureusement ça n’a pas fonctionné comme je l’aurait voulu et lui non plus donc bon l’association a été arrêtée euh sinon euh ben on avait fait un peu
De vente directe avec le enfin en utilisant l’outil du P viande à borganov et bon c outil est B c’est un bel outil mais bon après il faut faut qu’il de la concrétisation derrière et et un peu de un peu de pérennité et visibilité aussi sur son utilisation bon ça je pense que
C’est un autre dossier d’accord euh au niveau des élément un peu le l’aspect social enfin moi je pense qu’il est très important nous on essaie de travailler avec les agriculteurs aussi sur cet aspect là on le voit bien c’est quelque chose qui ressort aussi dans dans les revendications aujourd’hui du
Mouvement euh qui est porté par les agriculteurs en tout cas par certains euh mais du coup est-ce que toi tu tu arrives à te ménager des vacances est-ce que tu tu profites de tes weekends ou est-ce que du coup aujourd’hui ton métier d’agriculteur et ton système d’exploitation telle que tu es organisé
Te contraint à une présence quasi permanente sur sur la ferme alors est-ce que c’est le métier qui me contraint ou est-ce que c’est moi qui me contraint à rester c’est le problème des fois question non après je pense que quel ENF dans mon système si quelqu’un veut partir il doit pouvoir partir maintenant
Est-ce que moi j’ai envie de partir ça c’est moins sûr ouais tout à fait non mais bon pour moi c’est pas vraiment une contrainte de rester là quoi donc c’est vrai que bon c’est c’est souvent le débat quoi et localement donc moi je connais un petit peu le secteur avec quelques
Agriculteurs aussi qui sont qui sont à côté hein euh qui sont aussi en agricultur biologique mais pas tous euh le les groupements pastoraux ça parle pas forcément à tous les agriculteurs et à toute forme d’agriculture est-ce que tu comment comment est perçu un petit peu cette organisation autour des groupements
Pastoraux et cette dynamique de territoire sur un milieu où on le sait hein on a quand même ça s’appelle les mil vaches parce que c’est les 1000 sources donc il y a beaucoup de de milieux humid comment c’est perçu par le le monde agricole et les autres agriculteur ça dépend lesquels
Ouais c’est ça non mais bon après bon pour certains on est desux verlu et puis pour d’autres et ben on est vraiment dans une dynamique intéressante après je je pense que bon tout le monde a le droit d’avoir ça son positionnement par rapport à ça moi je
Me dis que vu le le contexte d’évolution climatique et tout ça ben je pense qu’on on va pas faire partie des précurseurs parce que avant avant nous il y avait du gardienage aussi bon dans une autre mesure dans une autre façon de faire euh le pastoralisme a sa place après je
Pense que c’est il sera plus résilient que l’agriculture conventionnelle mais bon ça c’est c’est un point de vue d’accord c’est pas une vérité du coup au niveau des des zones humides euh tu dirais quels sont les avantages d’avoir ce type de milieu dans ton système d’exploitation et quelles en sont les contraintes
Ouais l’avantage c’est que bon euh on sait que bon les années où c’est très plus vieux ben on en a un peu moins besoin et les années ben sèches on se rend compte qu’il y a vraiment de la ressource fouragère et que c’est ces milieux-là sont quand même bon je dirais pas une
Bénédiction mais pas loin quoi d’accord ça permet de de sécuriser tout un système rien que par par la présence des zones humides sachant que dans les zones humides il y a il y a les il y a essentiellement la molinie mais il y a
Aussi les ST il y a il y a aussi le des feuillus qui poussent et donc ça permet d’avoir une une grande variété au niveau du au niveau de du menu des des brevis ouais une diversité floristique qui leur permet d’avoir énormément de d’apport en fait voilà tout à fait oui d’accord et
Donc en en une petite phrase l’élevage en milieu humide pour toi comment tu qualifierais ça bah moi c’est pour moi c’est c’est de la résilience à l’état purure quoi ça permet de de se se retrouver ben ça permet d’avoir de sécuriser tout un système et d’avoir bêtes qui sont qui
Rentrent si elles sont en état quand elles rentrent elles ressortent en état il y a pas de souci si elles sont maigres au départ et ben ma foi ça fait pas de miracle mais euh ça ça permet de de garantir un état minimum à la fin quand
Même ok ben écoute euh Arnaud merci beaucoup hein de ton témoignage euh on m’a fait savoir dans mon oreillette que je n’ai pas que du coup il y avait pas mal de questions euh Charlotte du coup bah je te laisse un petit peu la main on a essayé de balayer assez large système
De production aspect social aspect débouché rôle des zones humides maintenant il y a sans doute d’autres questions qu’on n pas traité donc hésitez pas merci beaucoup Arnaud et merci merci Julien effectivement du coup je vais vous proposer de partager un petit co de parapluie avec Arnaud et puis et puis
Julien du coup pour pour ce temps d’échange alors je vais essayer de retransmettre toutes les questions qui ont été posées euh certaines d’entre elles ont trouvé réponse au fur et à mesure des échanges euh donc je vais vous les retransmettre du coup Arnaud donc dans ton secteur donc c’est une première
Question où la vente directe est bien implantée est-ce que le label bio donc tu as dit que tu étais en bio depuis 2013 est-ce que ce label est vraiment un atout pour toi bonne question non après bon je pense que c’est plus par conviction qu’il faut le faire que
Par souci de par souci du gain après un atout ben pour moi ça me ça me conforte dans mes choix mais bon après au niveau valorisation du produit derrière c’est pas d’une très grande efficacité je dirais pas suffisamment il y a pas assez de différence entre le conventionnel et le bio
Maintenant les consommateurs de de produits bio peut-être qu’ils recherchent autre chose et que qui sont plus à la recherche laastorale ou mais bon après c’est vrai que si on essaie de faire du du bio sur rapprochant du conventionnel on s’égare un peu je pense merci Arnaud alors autre
Question donc c’est un peu dans le désor pour l’instant mais après je vais le regrouper parce qu’ une petite thématique qui ressort quand même à quelle période de l’année fais-tu pâurer tes landes sèches alors les landes sèches et ben alors quand ell sont groupement pastoral et ben es sont paturé dans l’été sachant
Que dans les lambes sèches il y a aussi il y a aussi des des graminés qui poussent il y a il y a une variété de de plantes extraordinaires et qui permettent aussi de de faire ben de Auberger d’agrémenter le menu de ces brevis quoi euh sinon sur l’exploitation ben ça serait plutôt
L’hiver quand même parce que bon dans les Landes alors c’est des Landes c’est des Landes à calune et donc la calune pour qu’elle soit bien consommé en fait il faut qu’elle est gelée et bon et c’est vrai que dans les tourvières ben ça arrive à geler assez tôt donc
Malheureusement ça pe geler au mois d’août aussi enfin pas pas régulièrement mais il y a des il peut y avoir des des épisodes de gel dans les tourbières au moins tout d’accord très bien euh du coup en même temps j’essayer de vous faire passer aussi quelques très belles photos
Du coup du chaptel du chaptel d’Arnaud en situation là c’est pas mon chaptel c’est le chaptel d’accord très bien voilà en fait dans les photos que je t’ai transmis il y en a pas une des miennes enfin il y a des il y a de M de
Mes brebes dans le dans le GP dans le GP très bien euh autre question euh du coup tu nous as dit que il y avait plusieurs propriétaires donc tu nous as parlé de l’ONF du CEN de la commune aussi de perlevad et du coup il y a une question
Qui est posée c’est est-ce que tu le ressens le besoin d’un mode ou d’un moyen de coordination des surfaces foncières possédé par une diversité de propriétaires peut-être que cette coordination existe déjà alors ben bon pour nous pour l’instant parce que on en gros quand on a commencé à paturer en GP
Ce sont les propriétaires qui sont sont ven nous voir pour nous dire ah mais vous pouvez venir là il y a de la place donc bon on y est allé forcément facilement après ben c’est un peu l’objet de la PML c’est de justement de coordonner tout ça et de faire le le
Recensement de de tous ces ces terrains qui sont à en desprises agricooles et qui sont intéressants à paturer donc effectivement oui il y a besoin de coordonner mais bon c’est ça sera plus le travail de la PMS de recenser et de mettre en en relation et propriétair et après peut-être la
Création d’fp qui sont enfin il y a des projets d’AFP aussi qui sont en cours du côté de du lac de Vassilia très bien ok merci Arnaud alors là j’ai un ensemble des questions qui tourn autour des des tourbières alors je vais te les je vais te les les livrer
Euh tout d’abord est-ce que tu connais enfin Julien ou ou toi Arnaud Le les niveaux d’eau moyen dans les tourbières et les landes humides paturé euh autre question autour des tourbières y a-t-il des mises en défente temporaire ou permanentes autour de ces zones euh voilà et est-ce que dans le casadre
De la convention tripartite dont tu as parlé il y a un cahier deschges spécifique à respecter au niveau des tourbières dans les tourbières voilà c’était le petit package tourbière euh le package tourbière alors dans les tourbières je vais laisser vient répondre peut-être qu’il sait alors l’eau dans les tourbières
Aujourd’hui je suis pas le mieux placé pour y répondre je sais qu’aujourd’hui au niveau du Conservatoire sur certains sites euh qui sont gérés par le Conservatoire soit en maîtrise foncière soit en maîtrise d’usage nous on fait des suivis hein sur les niveaux d’eau donc notamment via des piésomètres euh
Puisque c’est l’outil qui est à disposition dans le cadre d’un suivi euh ligerro notamment hein euh qui est en gros une batterie d’outil qui permet de suivre un petit peu euh que ce soit l’aspect floristique ou l’aspect niveau d’eau euh sur les différentes zones humides euh mais par contre voilà je je
Suis désolé je peux pas vous dire ce qu’il en est des niveaux d’eau au niveau des tourbières puis il y a quand même un effet très localisé euh sur le plateau de mil vach qui qui fait que c’est un peu difficile euh de parler on va dire
D’une tendance générale par rapport à à ce niveau-là comme le disait euh hein de toute façon même sur le plateau là même s’il y a eu un été un peu sec euh sur la plupart des départements français cette année en 2F cette année l’année dernière en 2023 globalement sur
Le plateau du fait d’être en contrefort du des premiers contrefort du Massif central et d’avoir cette espèce de climat à la fois océanique et aussi un peu continental montagnard bah du coup on a quand même pas mal de précipitation et un bon réservoir d’eau donc il y a il
Y a quand même un niveau d’eau qui est assez Satis satisfaisant euh par rapport au cahier des charges et ben là je vais laisser Arnaud le dire parce que vu que c’est pas mon secteur d’action sur le cahier des charges et de la mise en défant il est possible qu’il a une mise
En défant par rapport à peut-être un intérêt sur certaines plantes euh ça peut être aussi euh ça c’est un cas que je connais plus sur d’autres secteurs qui présentent aussi des fonds tourbeux ou paratourbeux par rapport à certaines plantes qui peuvent être toxiques également pour le pour le
Bétail euh notamment on a l’anarthessie qui peut présenter des signes de toxicité à certaines période de l’année et en fait la mise en défant elle se fait pas forcément par rapport aux plantes mais par rapport au bétail pour protéger le bétail voilà Arnaud je te laisse peut-être compléter est-ce que
Toi c décharges spécifique peut-être peut-être un CAH décharges par rapport à et encore je suis même pas sûr étant donné les les surfaces qui sont purables par le GP et la taille du troupeau je suis même pas sûr qu’il y ait une histoire du GB de chargement par exemple
Euh je enfin bon après au niveau du GP comme on demande les aides au niveau du la région nouvelle aququitaine euh on a des plans de gestion qui sont fait et donc qui nous disent ben plutôt la façon dont il faut qu’ature après les mises en
Défend je pour nous je nen connais pas après je sais que il y a pas plus dans un souci de de voir l’évolution des de surface il y en a qui ont été mis en place je crois que c’est sur Le longerou et peut-être
Du côté du du lac de bivière mais bon je n’ai pas de certitude là-dessus ce que je voulais dire c’est que le niveau d’eau en fait c’est que si si les les tourbières elles sont là c’est que justement ce sont des grosses éponge et donc le niveau d’eau il varie
Forcément mais c’est plutôt le niveau de la tourvière qui va qui va varier plus que le niveau d’eau en fait après euh au niveau de perlevade il y a eu l’effacement d’un d’un plan d’eau qui a été réalisé sur le cours de la Vienne et
Il y a eu la mise en place de de pièomètre effectivement et euh ilst en projet de de remettre en place ben remettre le le circuit hydraulique d’origine en place pour éviter justement le l’assèchement de de ces ourvèr et après par rapport à par rapport à des des conventions qui
Peuvent lier euh l’agriculteur ou les agriculteurs agricultrices et avec le Conservatoire dès qu’il y a des aménagements qui peuvent être faits sur les parcelles qui sont propriété du Conservatoire ou conventionné en maîtrise d’usage euh du coup il y a des conventions qui sont passées avec euh en
Gros avec les preneurs pour respecter le matériel je pense notamment à du matériel d’abruvement euh il est clair que s’il y a eu la mise en défend d’un cours d’eau avec une descente aménagée ou sil y a un abrevoir gravitaire avec une pompe de relevage ou autre euh enfin
Sur un autre aborement une pompe de relevage euh du coup là il y a une convention qui est passée avec les les preneurs euh pour justement respecter les aménagements qui sont effectués par le Conservatoire c’est j’anticipe parce que réponds à une des questions du chat merci euh alors autre question et
Qui je crois été un petit peu abordé au cours des échanges mais peut-être le rappeler pour éviter un surpiétinement quelle conduite du troupeau est mis en place est-ce qu’il y a des petits parcs du galénage serré et cetera peut-être le redire de trois mots il y a déjà on a
Déjà un petit peu échangé là-dessus mais peut-être le le redire alors notre fonctionnement nous on fonctionne avec des bergers donc bon après il y a effectivement des des zones euh de de parquage pour la nuit et puis les les parcs de Chae parce que bon on est sur
Des des îlos de de je veux dire relativement petite taille donc où euh où on peut pas se permettre de faire de la de la couchade libre sans sans risque de voir partir les animaux parce que bon ils sont un peu fugueur quand même et bon après c’est vrai que bon
Ben le fait de travailler en en gardienage ça limite quand même beaucoup le le piétinement quoi sauf sur les zones de couchage ok très bien merci Arnaud euh du coup tu parlais du berger il y a une autre question par rapport du coup à ce
À ce berger est-ce que tu as reste ta charge à payer important pour le berger des Steve alors là c’est on est sur un système où on a pu activer des MAE sur les zones humides un peu sur les zones sees après bon on a aussi une aide gardienage par par la région
Nouvellequitaine ce qui fait que nous sur notre GP à nous je dis bien sur notre GP à nous on a pas de reste à charge euh il faut savoir aussi que bon ben on a quand même investi dans une tiny House pour loger les bergers on a fait des investissements qui sont aussi
Subventionnés mais bon don euh il y a toujours une partie de reste à charge et donc bon on arrive à être je dire on arrive à faire du gardienage à peu près gratuit pour nos animaux super merci arenau pour ces éléments euhant que ce que je veux
Préciser quand même c’est que bon on est quand même assez disponible même si c’est gratuit on est quand même assez disponible pour Ben faire les déplacements on est à proximité s’il y a des animaux qui qui ont ont des soucis de santé ben on se fait on va on va les
Chercher enfin bon ça c’est le le fait de la proximité aussi de de la zone d’estime je vais dire merci beaucoup du coup tu disais que euh donc toi tu avais il y avait du coup trois trois élevages qui étaient regroupés au sein du GP euh et du coup
Ça faisait 450 brebis c’est ça oui en tout et du coup la question c’est du coup 450 brebis sur combien d’hectares et combien de temps voilà c’était une question aussi du alors combien d’hectares et ben on va dire autour de 100 120 hectares après bon c’est vrai
Que dans les les zones boisé de l’ONF on a une autorisation de passage mais bon il y a rien de bien défini après il y a des grosses zones disons que les les surfaces qu’on déclare il y a une centaine d’hectares euh après combien de temps ben on
Commence début mai et on finit vers au plus tard le 15 octobre après ça ça dépend un peu de de la posuse de l’herbe de l’herbe qu’on a sur les exploitations aussi et donc c’est bon après ça se joue sur une période de 15 jours quoi la
Fin d’accord merci alors je vois qu’il y a d’autres questions qui sont arrivées en cours donc autre question l’abuvement zone humide fait-il l’objet de closeuse dans la convention avec le scè alors dans ta convention mais peut-être avec dans dans d’autres conventions je sais pas Julien alors ouais c’est la question auquelle
J’ai répondu tout à l’heure marche du coup en disant que voilà nous nous généralement en fait sur ce type de milieu là on on on travaille évidemment avec l’agence de l’eau l’irebretagne pour accompagner les agriculteurs sur soit de la réouverture de milieu de Land la gestion de Land la restauration de
Land soit justement de l’abruvement et sur l’abrevement lorsqu’on met à disposition les parcelles à l’agriculteur soit en commod ou soit en brce derrière de toute façon il y a une clause de respect justement des des aménagements des abruvements euh dans la convention avec le Conservatoire ok merci Julien Arnaud tu voulais
Compléter non c’est bon euh par rapport à ça non non après je je voulais peut-être parler de la photo qu’on voit là tout de suite là je t’en prie vas-y donc là ben on est sur le sur le site du Conservatoire à perlavade donc c’est des parcelles qui
Sont en convention et là bon ben on doit être en début de saison je pense parce qu’il y a les brebis qui sont encore euh en laine et bon là en premier plan on voit bien la la moliniie et on voit aussi la calune qui qui se qui pousse et
Donc c’est cette tourbière là qui va être euh plus ou moins sortie de de du pâurage parce que ben justement il y a des travaux de de de travaux sur les fossées pour justement éviter le le drainage que c’est c’est ces parcelles là qui sont en
Train de de se recouvrir de calune et donc qui qui avance un peu trop vite quoi F que la tourbière n’est plus tourbière mais devient plus uneur de la C merci Arnaud alors il y a une dernière question je pense que ça sera la dernière question qu’on comprendra pour
Qu’on finisse bien à 12h30 avec les tourbières il y a un risque incendie plus élevé avec la multiplication des épisodes de sécheresse donc on en a quelques exemples dans les mondes d’arrêt et les Landes récemment comment abordez-vous ce risque pour lesberger et leurs troupeaux y a-t-il un plan de
Prévention en place est-ce que c’est discuté localement est-ce que vous faites face à ces à ces enjeux actuellement alors ça c’est une grande question à mon avis ben le plan de prévention il est là sur la photo non mais bon après parce que bon là on est au printemps c’est c’est vert
Euh là sur les je sais pas si on a des photos où il y a la Molini sèche je sais pas je suis pas sûr que tu en trouve parce que bon non j’ai pas dû en mettre ben non voilà mais en fait la Molini sèche en plein hiver ben
C’est ça demande qu’à brûler quoi ouais pour ajouter un plément je sais que nous en tout cas sur le département de la Creuse mais c’est c’est vraisemblablement vrai sur sur le département de la coris il y a des arrêtés préfectoraux qui sont pris pendant les périodes de sécheresse qui interdisent notamment les travaux
Agricooles ou débroussaillage ce qui pose aussi des soucis pour nous entre guillemets gestionnaire d’espace naturel parce que et ben évidemment on doit se se se conformer au à la réglementation hein donc ne pas faire intervenir d’entreprise pour réaliser certains travaux ce qui est plus problématique
C’est qu’en fait il faut en gros on dit souvent que nul n sens ignorer la loi sauf qu’il faut aller chercher l’information parce que en fait on n’est pas forcément informé euh régulièrement euh justement de ces arrêtés préfectoraux qui sont un peu pris un peu
Au pied levés et en fait on en entend parler soit parce queon a connaissance de la chose et qu’on est un peu vigilant on sait qu’on a des travaux à mener soit par le bouche à oreille euh mais en tout cas sur ces milieux qui sont un peu
Sensibles comme le disait Arnaud hein c’est vrai que de la molinie bien sèche euh ou même du jeunis euh sur les zones on va dire de de recolonisation euh post pionnière euh bah là on voit bien hein que effectivement ça demande que euh à à s’enflammer et on a déjà eu le cas
Notamment sur certaines Landes euh suite à des travaux euh de gestion où euh bah il suffit qu’une débroussailleuse elle tape une pierre ça crée une étincelle et ça part direct donc oui oui il faut être extrêmement vigilant là-dessus par contre à ma connaissance il y a pas de discussion
Entre les différents acteurs du territoire sur le risque sur ce risque là et la prévention mais par contre ça serait quelque chose à mon avis à à mettre en place effectivement merci beaucoup on en arrive du coup à la fin à la fin du temps d’échange merci Arnaud et merci
Jurlien pour votre votre mobilisation et pour avoir joué le le jeu du coup de de ces échanges merci à tous les participants pour vos très nombreuses questions hésitez pas si vous en avez d’autres à me reconacter pour que je les retransmette à à Arnaud et à Arnaud et
Julien je vais euh du coup finir euh ce webinaire euh en vous donnant rendez-vous le 13 février prochain donc c’est aussi un mardi ça sera aussi de 11h à 1230 pour l’épisode numéro 4 du coup euh des épisodes introductifs et du coup là on traitera de l’élevage en zone
Humide viableou pas et cette F on partira cette fois-ci on partira en Land des préie humide avec le témoignage de Nicolas Melin qui est éleveur de BBY limousine du coup sur Clunia et Lua donc il sont deux communes dans la Creuse et il sera aussi accompagné aussi de du
Coup de de Julien Gemin que vous avez découvert que vous avez découvert aujourd’hui voilà les inscriptions elles elles sont d’ et déjà ouvertes je vous enverrai le bienen pour pour vous inscrire puisque c’est déjà dans 15 jours et puis je profite aussi de ce webinaire pour vous informer euh que du
Coup la Fédération des conservatoirs d’espace naturels reproposera cette année encore des accompagnement technique euh animé et assuré par paysans de nature donc qui s’appelle repenser l’élevage en zone humide dans des projets agroécologiques de territoire ce sont des accompagnements techniques sur 2 jours et on fait fera une première session cette année les 11
Et 12 avril à Couson donc c’est dans l’Allier voilà et les inscriptions seront ouvertes à partir du 5 février je vous communiquerai aussi le lien euh de la page dédiée et le lien pour les inscriptions quand je vous enverrai le lien pour l’inscription à l’épisode numéro 4 voilà voilà ça fait plein de
Plein de belles choses et plein de d’actions en lien avec avec cette thématique de l’élevage de l’élevage en milieu humide euh il me reste plus qu’à vous souhaiter euh une bonne fin de matinée un bon appétit et je vous dis à très bientôt merci beaucoup au revoir à
Bientôt merci au revoir allez au revoir au revoir au revoir Julien merci beaucoup