Monsieur Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France, de Monsieur Samuel Fringant, président directeur général de Défense Conseil international (DCI) et du Général (2S) Didier Castres, président de Geos Groupe sont auditionnés sur la politique de coopération française à l’égard de l’Afrique par les députés dans le cadre du cycle organisé par la commission de la défense : “Les sociétés africaines, leurs transformations, leurs relations avec le pouvoir et l’extérieur”.

    Les auditions de l’Assemblée nationale permettent notamment l’information et le contrôle de l’action du Gouvernement par les députés et elles peuvent aussi avoir pour objet de préparer un projet de loi.
    Elles consistent à entendre une personne devant une commission afin d’avoir un éclairage, un point de vue sur un sujet précis. Ces personnes auditionnées peuvent être des membres du Gouvernement, des commissaires européens, des chercheurs, des représentants des milieux socioprofessionnels…

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    Bonjour à tous mon Général Messieurs mes chers collègues je vous prie d’excuser le président Tomas gassillou qui ainsi qu’il l’a précisé lors de notre audition précédente a dû nous quitter pour participer à l’hommage national rendu aux victimes franco-israéliennes des attentats du 7 octobre pardon oui nous restons sur la thématique de la

    Coopération française à l’égard de l’Afrique en recevant trois acteurs importants de cette coopération trois acteurs qui contribuent pour chacun d’entre eux à renouveler et approfondir la relation partenariale avec l’Afrique monsieur Jérémy Pelé vous êtes le directeur général d’expertise France que l’on peut définir comme l’agence publique française de mise en œuvre des

    Projets internationaux de coopération technique même si votre champ de compétence dépasse de loin le seul secteur de la sécurité et de la défense et que votre champ d’action s’étant bien au-delà de l’Afrique vous avez en ce domaine une forte expérience que nous aurons plaisir à apprécier monsieur Samuel fringan vous

    Êtes le président directeur général de défense Conseil international dci qui peut-être défini comme l’opérateur de transfert du savoir-faire du ministère des armées au profit de partenaires de pays partenaires de la France dci est une société à mission vous nous expliquerez ce que cela veut dire émanant des forces armées et de la

    Direction générale de l’armement dont l’état est actionnaire à plus de 50 %. vous aidez ces pays partenaires à relever les défis sécuritaires auxquels ils sont confrontés en contribuant notamment à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle de leurs armées enfin Monsieur le général Didier castre vous êtes le président de geogroup une entreprise de sécurité

    Privée cette fois spécialisée dans l’accompagnement et le développement des projets en zone à risque nous serons heureux de vous entendre sur la manière dont vous contribuez au rayonnement de la France en Afrique sur les missions essentielles qui sont les vôtres sur les difficultés que vous êtes amenés à rencontrer dans

    Le contexte géopolitique en mutation que nous connaissons et les enjeux que vous percevez pour l’avenir aussi Messieurs je vous laisse la parole chacun pour une dizaine de minutes avant la séance des questions-réponses avec les députés nous allons commencer si vous le voulez bien par Monsieur Jérémy PEL directeur général d’expertise France pour 10

    Minutes monsieur le vice-président mesdames et messieurs les députés euh merci beaucoup de m’entendre aujourd’hui je pense que le cas de l’agence que je dirige depuis 5 ans expertise France est assez pertinent dans le casadre de votre cycle d’audition sur sur l’Afrique euh avec deux raisons la première i c’est que

    Vous l’avez rappelé monsieur le vice-président notre agence est très présente sur le continent africain plus de 50 % de son activité j’ai circulé vous vous en pouvez en avoir connaissance pour gagner du temps l’ensemble de nos activités sur le sur le continent africain à la à la

    Présidence de la commission et puis nous sommes une agence de coopération technique vous l’avez dit présent sur tous les domaines y compris le domaine de de sécurité de défense trois points si vous me le permettez le premier je pense que on peut commencer d’ors et déjà par tordre le coup à une

    Idée reçue l’idée reçue c’est que les relation de coopération entre notre pays et le continent africain régresse ce n’est pas le cas au contraire d’ailleurs elle se développe elle change de nature c’est vrai mais elle se développe et je pense que nous en sommes un bon un bon exemple expertise France nous sommes

    L’agence de coopération technique de la France interministérielle nous travaillons pour tous les ministère y compris le le ministère des armées et notre activité connaît une croissance rapide notamment mais pas seulement sur le sur le continent africain nous avons une mission de service public précisée par la loi de

    2021 cette mission de service public c’est celle de projeter mobiliser l’expertise française à l’international sur ressources bilatérales et multilatéral et dans tous les domaines la loi d’ailleurs acte aussi notre filialisation à la mais avec un mandat propre et notre rôle dans le cadre de la politique extérieure de coopération et

    De développement ce rôle il ne cesse de croître l’agence depuis 5 ans a doublé son activité de 1990 million d’euros de chiffre d’affaires en 2018 nous avons atteint 390 million d’euros l’an passé et elle a cadruplé sa taille depuis sa création en 2015 et cela sur tous les champs coopération justice gouvernance

    Culture santé éducation emploi développement durable mais aussi paix et sécurité et cette activité croit autant sur le continent africain que sur le reste du monde puisque la part de l’activité reste stable dans nos projets nous avons 1200 personnes aujourd’hui sur le terrain 1200 personnes dont 750 euh en Afrique avec d’ailleurs beaucoup

    Une majorité de euh de ressortissants africains parmi parmi ces ces personnels et puis 600 à Paris nous sommes donc au cœur de la nouvelle relation avec avec l’Afrique sur les start-ups avec le programme choose Africa en format groupe AFD sur la coopération muséale la restitution des biens culturels

    L’élargissement de la coopération de la France à de nouveaux pays je pense au Rwanda je pense à l’Éthiopie j’étais la semaine dernière en Angola et au Mozambique dans lequel notre notre coopération s’acroit donc au final même si nous avons été évidemment impact é significativement par la situation

    Politique au Sahel je pense qu’il faut sortir de cet effet loupe la croissance de notre activité sur le continent africain depuis 10 ans elle témoigne d’une chose qui est que il y a un appétit pour les compétences françaises sur le continent qui sont demandés et l’envie d’ailleurs

    Des pays de travailler avec nous pas seulement des pays francophones pour renforcer leur politique publique ce qui est le cœur de notre métier et dans ces politiques public là et c’est mon second point il y a le champ de la coopération de sécurité de défense qui vous intéresse plus particulièrement dans

    Dans dans le cadre de cette commission vous ne savez peut-être pas mais expertise France a toujours eu le mandat d’agir dans le champ de la sécurité et de défense même avant la création de l’agence avant sa création en 2015 c’est les agences qu’ avaient précédé France coopération internationale France expertise internationale travaillit

    Déjà pour dans le cadre des Nations Unies Sécur les camps de la minusma au Mali à Gao et Kidal où nous avons d’ailleurs mobilisé des des entreprises françaises don don GEOS qui qui travailler avec nous la paix et la sécurité dans notre activité c’est 100 millions d’euros de

    Chiffre d’affaires l’an passé en 2023 100 million d’euros donc c’est quand même un/4 de l’activité de l’agence dans les quatre domaines que sont le renforcement des forces de sécurité et de défense les menaces globales la prévention et l’adaptation au risque je pense notamment au risque NRBC et la stabilisation dans les pays

    En conflit donc pour ça nos modes d’action sont assez larges on mobilise une une large palette d’intervention l’assistance technique bien sûr l’envoi d’équipe projet dans les ministères dans les structures de sécurité de défense mais aussi dotation en matériel et construction d’infrastructure voire d’infrastructure lourde notre mandat c’est que nous agiss

    Sont toujours dans le cadre d’une activité non létale en raison des contraintes de notre mandat nous sommes actifs dans le renforcement des forces de défense c’est le cas en Afrique de l’Ouest c’est le cas en RDC sommes aussi actifs dans le champ de la lutte contre la criminalité transnationale organisée la sécurité

    Maritime la cybersécurité autant d’enjeux qui sont très importants aujourd’hui géographiquement une présence relativement forte en Afrique de l’Ouest dans le Golfe de Guinée mais aussi i en Afrique centrale dans l’océan Indien et je n’oublie pas en dehors du continent des projets emblématiques la construction du quartier général du posteand de commandement du régiment

    Modèle au Liban la sécurisation des frontières en Jordanie le voisinage est et cetera notre grande force c’est notre capacité à mobiliser des financements internationaux et en particulier européenexertise France c’est une machine à gérer des fonds européens mais au-delà de ça c’est aussi une très grande confiance euh structurée au fil

    Des années avec ce partenaire qui est l’union européenne sur les les questions de coopération et de défense peut-être quelques principes d’intervention qui sont importants de rappeler hein je pense que le renforcement des capacités de de d’intervention et de déploiement des armées locales euh en délivrant équipement infrastructure elle elle se

    Fait toujours à la demande des partenaires nous ne faisons pas à la place des forces locales N contribuons à leur montée en puissance nous prenons une approche intersectorielle et je pense que c’est la force d’une agence comme la nôtre c’est-à-dire que nous poussons dans nos activités le renforcement du lien de

    Confiance entre population civile et force de défense et de sécurité en rendant ces forces plus professionnelles plus redevaes en instaurant un dialogue inclusif continue entre entre eux en y intégrant des dimensions de justice de bonne administration voire de santé d’ailleurs euh nous poussons dans nos actions le renforcement de de ce lien de

    Confiance nous répondons à l’urgence du temps politique hein nous avons fait l’expérience construit et livré des emprises militaires notamment des postes militaires renforcés dans des régions très compliquées en moins de de 2 ans euh nous contribuons au déploiement de l’expertise française évidemment he je pense au au renforcement des rôles des

    Fonctions prévotales par exemple en Mauritanie au Tchad où nous travaillons évidemment très étroitement avec la gendarmerie française pour cela nous nous appuyons sur notre partenariat avec tous les acteurs que l’on réunit d’ailleurs dans notre comité opérationnel de défense les acteurs institutionnels bien sûr le le minarme

    Le ma la DG ris le réseau diplomatique de défense la DCSD je vous avez entendu son directeur je crois juste avant nous les opérateurs français dci CIV Paol l’économat des armées et puis je n’oublie pas non plus nos partenaires étrangers euh je pense aux agences de coopération comme naabelle civipol car

    De plus en plus sur les financements européens on nous demande d’agir en équipe Europe et c’est évidemment important d’avoir ce ce réseau là je suis d’ailleurs le président actuellement de de l’Association des des agences de coopération européenne dernier point je pense que dans ce dans ce contexte et dans ce

    Contexte de révision d’ailleurs globale de de notre présence militaire sur le continent africain je pense qu’on peut continuer à mieux nous organiser pour répondre au besoins nos partenaires africains ce qu’il est important de garder c’est l’approche à la demande lorsque nous renforçons les capacité d’intervention je l’ai dit

    C’est toujours à la demande ça rejoint aussi les intérêts de la France c’est ce que nous avons toujours fait lorsque nous avons équipé les bataillons d’un certain nombre de de forces en Afrique de l’Ouest c’est ce que nous continuons à faire dans le Golfe de Guinée en complémentarité avec l’action de nos

    Propres forces en ce sens je pense qu’on s’inscrit totalement dans le cadre de la nouvelle nouvelle posture de coopération de défense française en Afrique de l’Ouest et nous sommes exactement dans la ligne de la mission qui a été récemment confié par le Président de la République à Jean-Marie Boquel en tant

    Qu’envoyé spécial pour l’Afrique qui réfléchit vous l’avez sans doute entendu à la manière de bâtir avec les pays africains des partenariats de sécurité renouvelés équilibrés et mutuellement bénéfiqu basés sur leurs besoins leur demande et leur capacité d’action propre donc c’est je pense exactement ces principes qu’il faut garder en tête avec

    Une posture qui doit être une posture d’humilité je pense ce n’est ni à la France ni à l’Europe d’être prescriptif en la matière et une posture d’efficacité cette efficacité elle inclut aussi la durabilité et le maintien en condition opérationnell du soutien qu’on peut apporter nous avons dans ce contexte

    Sans doute des marges d’amélioration sur la coordination de l’équipe France on a un paysage assez éclaté nous avons un très bon partenariat avec les acteurs institutionnels en particulier avec la DCSD où le les coopérants de la DCSD sont impliqués directement dans nos projets je pense au Bénin je pense à aux

    Écoles nationales vocation régional je pense à la ilct que vous avez entendu juste avant mais je nous avons parfois un peu de concurrence aussi entre acteurs français là où beaucoup de nos partenaires étrangers sont sont très bien organisés souvent avec une seule voix euh et donc je pense

    Que ça fait partie des des éléments en tenant compte du du contexte actuel sur lequel on peut on peut avancer en conclusion je dirais que nous sommes à un moment charnière la présence militaire française directe sur le terrain sera peut-être amené à à diminuer mais la question c’est par quoi la

    Remplacer par quoi la remplacer par par rien par ce qu’attendent nos partenaires africains je pense que c’est ça le la question politique c’est le choix politique elle a c’est un choix qui a des implications fortes des implications opérationnelles des implications budgétaires en tout état de cause comme l’ensemble du groupe AFD expertise

    France se transforme et là pour y répondre car je suis convaincu qu’il n’y aura pas de développement sans sécurité et qu’il faut encore mieux articuler les deux pour assurer le développement durable du continent je vous remercie merci on voit que votre champ d’action dépasse largement de l’Afrique merci pour toutes ces explications je

    Vais laisser la parole au général Didier castre président de gogroupe merci Monsieur le vice-président madame le député monsieur le député chers amis quelques mots pour redéfinir un peu ce qu’est GEOS euh GEOS d’abord fait partie du groupe adit depuis 2019 et si son ADN initiale était focalisé sur des prestations de sûreté

    Sécurité son offre a été largement ouverte maintenant gos fait de la formation gère des programmes complexes et fournit là où elles sont demandées des expertises spécifique particulière expertise France disait qu’effectivement on avait collaboré notamment il nous avait confié la rémunération et le suivi financier des

    Membres du G5 Sahel pendant 5 ans et et cette opération s’est terminée cette semaine ou la semaine dernière je je voudrais juste repréciser un peu quels sont maintenant les quatre métiers GEOS en tout cas ceux qu’on essaie de de développer et ces métiers évidemment ils ont vocation à s’inscrire dans des pays

    Qui sont plutôt mal pavés et en gros plutôt mal pavés c’est une dizaine de pays en Afrique dans lequel on est présent tout ça pour un chiffre d’affaires qui n’a évidemment aucune commune mesure avec ce que vient de d’exposer le PDG d’expertise France on fait 50000 Goos c’est 50 millions de

    Chiffres d’affaires dont la moitié en Afrique Goos c’est 900 collaborateurs dont 700 en Afrique c’est à peu près ça la la la copie générale de GEOS les quatre métiers de GEOS c’est d’abord aider à l’implantation et au développement commercial d’entreprise ou d’organisation institutionnell en leur garantissant les conditions de sécurité

    Nécessaires à l’exercice de leur fonction à leur mobilité et à leur implantations euh à ce titre-là gos est pas spécialisé il y a évidemment beaucoup de concurrents sur ce sujet-là mais assure la sécurité d’un certain nombre d’emprises diplomatiques qu’ell soit européenne ou qu’ell soit française c’est notamment le cas au Burkina Faso

    Euh dans cette sécurisation il y a finalement trois choses il y a d’abord l’information des gens sur la situation sécuritaire il y a le suivi de la situation sécuritaire il y a la sécurisation des des emprises et enfin il y a euh possiblement l’extraction ou euh l’évacuation des euh des gens si les

    Conditions de sécurité ne sont plus euh considérées comme tenable je je prends un exemple parce qu’il est significatif même jamais ça arrive pas tous les jours on a évacué du Yémen 150 personnes en affrêant euh un bateau lorsque la situation a complètement dégénéré au Yémen voilà ce que voilà ce qu’on est

    Capable de faire en matière de sûreté le deuxè le deuxème volet qui est plutôt nouveau c’est faciliter euh l’insertion d’ONG ou d’organisation professionnelle ou institutionnelle particulière dans les pays à risque par de la formation ce qu’on appelle la formation h la formation it c’est la formation aux environnements

    Hostiles on a on travaille dans ce domaine là de façon très régulière avec acted avec l’AFD avec expertise France on l’a fait aussi avec MSF et cetera et on a formé l’année dernière environ 700 personnes à ses à ses zones de crise ou à ses comportements en zone de crise le

    Le troisième métier c’est supplayer les entreprises ou les organisations internationale dans la mise en place d’expertise dès lors que elles ne souhaitent pas engager leur propre personnel dans des dans des zones à risque je prends un exemple qui maintenant est passé on avait été sollicité par les nations- unies pour

    Assurer le assurer la maintenance du système informatique des Nations Unies à bamaco on assurait aussi pour la minusma la sûreté passive des bases de Gao et de Kidal tout ça pour environ 50 personnes et puis on parlait de cette gestion financière du G5 Sahel et puis le dernier

    Métier c’est la capacité de GEOS à assurer la Moad de projets complexes depuis l’audit initial depuis le Conseil jusqu’à la réalisation du du projet à titre d’exemple gos depuis décembre assure la gestion complète du port d’Abidjan il en assure la sécurité il en assure le contrôle des flux in et des

    Flux out il en a sur la relève de des taxes des bateaux qui rentrent qui sortent et cetera voilà voilà à peu près les quatre métiers de façon très synthétique de de GEOS quels sont les avantages que je vois à à ce type d’action d’abord c’est la base visibilité de l’action de gos

    Puisque on fait toujours appel à des prestataires locaux donc c’est pas c’est pas une équipe de France qui débarque dans les pays c’est toujours un prestataire local avec des security managers ou des gens qui organisent tout ça ça c’est la première chose la la deuxième chose c’est la réversibilité

    C’est que ce genre de de contrat avec ce genre de prestataire permet de pouvoir inverser la tendance réduire accélérer beaucoup plus que peuvent le faire les institutions régaliennes de notre pays et je parle pour ce que je connais c’est-à-dire pour les armées une fois qu’on s’est installé c’est toujours très

    Long de désinstaller on l’a vu à plusieurs reprises avec ce ce type de fonctionnement on peut le faire beaucoup plus rapidement la troisième chose qui mériterait d’être consolidée mais en première approche c’est que le coût est largement inférieur à ce que peut faire l’état quand quand on a une une mission

    Qui s’apparente à celle que l’État voudrait voir conduire et puis enfin le fait d’engager une société comme GEOS pour les domaines que j’ai évoqué ça permet de recentrer ou d’alléger les charges administratives les charges logistiqu de l’État si l’état voulait s’engager dans une mission comme ça ensuite dans la

    Question telle que je l’ai comprise et là je pense que je sors un peu de mon rôle de président GEOS et je je remets mon tri de souschefops de l’état-major d’armée c’est quel appui GEOS pourrait apporter à la stratégie française d’abord je pense qu’il faut essayer de caractériser de façon évidemment ça sera

    Caricatural mais mais Les Afriques parce qu’il y a pas qu’une Afrique et donc moi j’en vois quatre je vois une première Afrique c’est l’Afrique de l’Ouest et le Sahel c’est l’Afrique des risques et c’est l’Afrique des frottements stratégiques avec nos compétiteurs c’est celle dont la France est en train d’être

    Expulsée il y a une deuxième Afrique je veux pas dire que c’est l’Afrique centrale c’est l’Afrique du centre et c’est celle qui est euh l’Afrique de la Francophonie et des ressources stratégiques on vient de découvrir des gisements incroyables en terr rares et en minéraux rare au zimbabweé et les

    Chinois y sont déjà les Russes y avancent je ne pense pas que des sociétés françaises estent déjà examiner leur engagement au Zimbabwe il y a ensuite une troisième Afrique qui est l’Afrique australe je pense que c’est l’Afrique du business et et parmi les plus grosses économies il y a évidemment

    L’Afrique du Sud donc c’est plutôt ce domaineel qu’il faut privilégier et puis enfin il y a l’Afrique de l’Est et pour moi l’Afrique de l’Est c’est l’Afrique des flux commerciaux entre le canal du Mozambique entre la mer rou rouge entre entre ces ces lignesl et c’est ça qui

    Sont les priorités sur l’Afrique de l’Ouest et je vais me concentrer là-dessus puisque j’ai pas tellement de légitimité pour pour les autres Afriques pour l’Afrique de l’Ouest je pense que d’un point de vue macro la problématique est très différente d’une problématique qui serait simplement sécuritaire ou

    Économique ce qui est en train de se jouer en Afrique de l’Ouest c’est toute une zone d’Afrique qui est en train de basculer et qui pourrait devenir le levier de nos compétiteurs et notamment de la Russie pour imposer un modèle de société qui n’est pas le nôtre c’est ça

    Qui se passe c’est pas uniquement la sécurité et on voit cette espèce de traîné de poudre on voit maintenant les Russes qui sont arrivés au Tchad qui sont au Burkina qui sont au Niger qui sont peut-être bientôt au Sénégal on sait qu’ils avaient manifesté leur intention de prolonger vers la côte

    D’ivoir c’est pour moi un peu un peu ça un peu ça l’enjeu du coup si notre si si notre pays a l’intention de continuer à peser ou de conserver une forme d’influence dans cette zone-là il est clair que ça n’apparaîtra pas dans les champs physiques je pense que l’option

    Militaire ou la présence militaire ou la visibilité militaire ne sera plus un critère pour développer cette influence je pense que elle reposera sur les champs immatériels c’est dans ce domainel qu’il faut qu’il faut investir et globalement en le résumant il faut passer d’une stratégie démonstrative et bruyante à une

    Stratégie discrète et une stratégie d’accès c’est à mon avis c’est à mon avis ça l’enjeu et et tous les acteurs que vous avez réunis ici mais bien d’autres devrai devrai participer à cette stratégie si jamais c’est bien notre stratégie pour pour mettre ça en œuvre ça suppose trois ou quatre

    Conditions d’abord c’est que l’État bénéficie d’un réseau d’entreprise de confiance et là il faut il faut déterminer ça quels sont les critères comment on les détermine comment on le valide est-ce qu’il faut le légaliser est-ce que c’est simplement de l’interpersonnel mais en tout cas il y a

    Un sujet là la deuxième c’est que l’État et la capacité ou et les mains qui soient un peu plus ouvertes sur les capacités d’externalisation de transfert d’un certain nombre d’actions régaliennes il faut trouver la bonne ligne de séparation des EAU vers des entreprisees privées je sais que c’est

    Déjà le cas notamment par pour dCi et et experti France il faut revoir ça dans son ensemble la la troisième chose elle a été elle a été dite c’est que finalement il faut sortir de la logique d’offre pour être dans une logique de réponse à la demande et et dans ce

    Domaine là il faut aussi être capable de susciter la demande il faut pas l’attendre il faut la susciter mais en tout cas il faut sortir de la logique on va vous fournir que des pneus gauches de camion si jamais il leur faut un pneus gauche et un pneus droit c’est quand

    Même un peu ce qui s’est passé pendant un certain temps et puis enfin et c’est aussi une des conclusions qui a été qui a été évqué il nous faut avoir une structure qui soit une structure capable d’intégrer de nombreuses capacités je pense que un des sujets de l’influence

    Un des sujets des capacités à développer c’est pas tant les métiers on a des gens qui sont très bons dans les métiers c’est la capacité à coordonner tout ça la solution à l’influence la solution aux crisees elle est pasant dans le matériel elle est pasant dans l’expertise elle est dans la capacité à

    Coordonner c’est ça qui détermine l’efficacité et c’est là qu’on doit aller un dernier mot encore pour dire qu’est-ce qu’on pourrait faire ou comment on pourrait essayer d’expérimenter ça je me suis posé la question quand j’ai vu la la volonté ou la décision politique de réduire profondément nos effectifs prépositionnés outremè je me

    Suis dit qu’est-ce qu’on pourrait faire pour illustrer ce que je viens de dire et bien voilà ce que l’on pourrait faire on pourrait se faire demander évidemment c’est pas une offre mais on pourrait se faire demander que l’ensemble portboué port aéroport d’Abidjan et l’omonord soit transformé en camp multinational de mise en

    Condition opérationnelle des contingents qui vont participer à des opérations que ce soit des contingents africains ou que ce soit des contingents européens voilà ce qu’on pourrait faire et dans ce domaine là comment on fait pour baisser la visibilité de d’un projet comme ça ben c’est extrêmement simple GEOS l’a

    Fait en Afghanistan GEOS l’a fait au Mali pour assurer la le fonctionnement et la vie d’un camp ensuite dci est capable de faire de la formation sans porter spécialement des uniformes français expertise France est capable de de faire le reste et là on a un projet dès lors que les Africains nous le

    Demanderaient qui serait d’abord intégré avec tout ce qu’on est capable de faire sur les mines sur la formation médicale sur la formation militaire sur la livraison de matériel on peut aller plus loin on devrait aller plus loin cet intégrateur il devrait être capable de balayer le champ depuis l’humanitaire

    Jusqu’à la formation militaire du culturel jusqu’à l’entraînement de gens sur le camp de l’hom auor qui est un champ de tir assez connu c’est c’est un peu ça que que je vois comme capacité d’intégration c’est un peu comme ça que je vois la façon dont notre pays pourrait conserver une forme d’influence

    En Afrique tout en respectant évidemment et tout en obéissant aux instructions qui nous ont été données ou qui ont été don par le par le pouvoir politique voilà ça c’est un exemple particulier je pense que on peut les multiplier à l’envie il faut simplement qu’on ait

    Envie de de faire quelque chose comme ça monsieur le vice-président j’en ai fini merci merci monsieur mon Général d’avoir développé vos quatre les quatre métiers de de GEOS je vais donc laisser la parole maintenant à monsieur fringan qui est le président directeur général de défense Conseil international monsieur le Président Mesdames Messieurs les

    Parlementaires chers amis merci de me donner l’occasion de m’exprimer dci défense conseill internationale en statut très particulier nous opérons plutôt dans l’ombre en tous les cas c’est un honneur d’être devant vous aujourd’hui nous sommes en outil de coopération et de rayonnement de la France depuis plus de 50 ans mais comme

    Vous allez pouvoir le constater malgré ces 50 ans d’existence nous sommes en outil neuf en terme d’influence française en Afrique pour éclairer mon propos si vous me permettez j’articulerai celui-ci en trois temps dans un premier temps très rapidement je rappellerai en quoi et je vous exposerai en quoi d’essayer est un

    Outil d’influence très particulier au bénéfice ou à la disposition du ministère des armées avant d’évoquer devant vous la stratégie que desessay a retenu ces dernières années pour se positionner comme outil d’influence en Afrique et enfin je terminerai en évoquant les résultats intéressant que nous avons pu obtenir ces toutes dernières années et

    Notamment durant l’année écoulée premier point en quoi dci est un outil d’influence de la France et plus particulièrement du ministère des armées pour aller à l’essentiel je pense qu’il est important de revenir à la Genèse à la création de dci 1972 dci a été créé pour accompagner les grands

    Contrats d’export à l’armement et assurer la formation opérationnelle dans le cadre de ces grands contrats d’export et donc c’est en qualité d’auxiliaire et afin de ne pas obérer la capacité opérationnelle de nos forces que sur décision et à l’initiative du ministère des armées cet organisme a été créé peu

    À peu avec le temps et en qualité d’opérateur du ministère des armées PS a été chargé d’assurer plus largement des transferts de savoir-faire opérationnels des armées dans l’ensemble de leur domaine de compétenence y compris les plus critiques et en intégrant les savoir-faire de la Direction générale de l’armement tout cela évidemment vous

    L’avez compris dans le cadre de programme de coopération internationale pour résumer cela je reprendrai les termes de notre raison d’être inscrites dans les statuts qui consiste un de contribuer au rayonnement de la France et du ministère des armées ainsi que de sa base industrielle de tech et technologique de défense et également de

    Contribuer au renforcement de la coopération de défense et de sécurité avec les pays alliés et partenaires de la France et de l’Union européenne je voudrais citer également la lettre qui adressé Madame Florence parli le 5 mai 2022 en soutien de la candidature de dci pour se voir confier par l’Union

    Européenne la gestion de projets sur financement européen j’y reviendrai dans quelques minutes pour citer la lettre de madame parli dci conduit une mission d’intérêt général constitue un organisme de droit privé investi d’une mission de service public au sens de la réglementation européenne en tant qu’opérateur du ministère des armées

    Pour la mise en œuvre d’action de coopération bilatérale dans le domaine de la défense et de la sécurité alors concrètement qu’est-ce que ça veut dire comment on opère aujourd’hui dci c’est 230 millions d’euros de chiffre d’affaires dédiés exclusivement au domaine militaire et au domaine j’insiste les plus sensibles avec euh un

    Millier de salariés 23 centres de formations qui sont répartis en France et à l’étranger et complètement intégré aux infrastructures militaires nous y accueillons en France des stagiaires étrangers et à l’étranger évidemment des des des stagiaires des des pays dont la France est est partenaire sur des volets et pour des

    Formations extrêmement différentes à titre d’illustration nous venons de terminer la formation des équipages de sous-marins euh scorpen au Brésil nous accueillons en France j’y reviendrai des des des pilotes d’hélicoptère algérien et nous allons débuter la formation guerre électronique des des Polonais dans quelques mois ce cet outil bien sûr

    Estant un outil totalement contrôlé par l’État avec une très forte coordination assurée au niveau du ministère de l’Intérieur nous avons parmi nos organes de gouvernance en comité qui est comité d’expertise opérationnelle qui est présidé par l’officier général en charge des relation internationales auprès du chef d’état-major des armées ce comité

    Auquel je Ren compte quelque part rassemble l’ensemble des officiers généraux en charge des relations internationales auprès de chacun des chefs d’état-major en représentant évidemment de la DG Ries du ministère des armées et un représentant de la DGA le but étant de coordonner ou de s’assurer au travers de cette

    Coordination que les actions menées par des CI sont en parfaite complémentarité et cohérence par rapport aux objectifs des différentes composantes du ministère des armées à cette proximité évidemment il y a ces liens réguliers que j’entretiens avec le cabinet du ministre des Armées monsieur le Cornu le chef d’état-major des armées le chef

    D’état-major particulier et puis notamment des organismes extérieurs dont le DCSD que que vous avez vu précédemment cette proximité unique explique le rôle d’auxiliaire qui nous est confié et que et le fait que 80 % des effectifs soi composés d’anciens militaires ou de jeunes retraités issus des armées qui sont détenteurs

    D’expertise très rare la la militarité est en notre ADN et parti participe au sens de la mission d’ailleurs qui nous est confié par ailleurs comme nous sommes une entreprise nous avons une agilité propre à une entreprise pour répondre le cas échéant et en qualité de d’auxiliaire que je viens d’évoquer des

    Besoins spécifiques avec une cinétique et dans des délis très très courts donc pour résumer sur premier point vous l’avez compris DESS est un outil d’influence du ministère des armées paraétatique qui assure une présence française discrète si nécessaire ça c’est un point essentiel sur sur un certain nombre de

    De missions couv end l’ensemble des savoir-fairees de nos armées et de la DGA c’est un outil totalement contrôlé par l’État et qui s’est fait Preve d’une grande réactivité y compris dans des domaines d’expertise très critiques alors quelle stratégie retenue ces dernières années pour positionner l’outil sur le continent africain en

    Fait jusqu’à une période extrêmement récente dci n’avait pas réussi à jouer un rôle d’influence en Afrique pour plusieurs raisons euh sur lequel je reviendrai mais à mon arrivée à d’illustration en 2019 l’Afrique représentait 0,1 % de notre activité et nous étions présents dans trois pays nous accomplissionions des

    Formations de spécialités notamment à la demande de la CCSD quelques missions au profit d’expertise France mais tout cela était extrêmement embrionnaire considérant que notre mission était une mission d’influence nous avons complètement redessiné cette stratégie en adaptant nos produits de formation notamment en abaissant drastiquement notre structure de coup qui était quelque chose de

    Fondamental pour illustrer mon propos en 18 mois nous avons réduit de 30 % cette structure de coout et je tiens à rendre hommage à l’ensemble des salariés de dci qui ont uvré à cet effort extrêmement important dans le même temps on a conduit une rénovation complète de notre offre de formation en

    Standardisant nos offres de formation et en les adaptant mieux à un certain nombre de besoins notamment en Afrique étant entendu qu’un certain nombre de pays partenaires de la France ne sont pas forcément intéressés par les standards strictocensus déployés au profit des armées français en parallèle

    J’ai eu à cœur de faire connaître et de mettre à disposition cet outils spécialisés desci auprès des instances de l’Union européenne et de l’OTAN en profitant du changement d’approche de leur politique de partenariat de défense appuyé par de nouveaux instruments que sont comme vous le savez la facilité

    Européenne de paix euh depuis euh 2000 2021 et pour le temps les paquets de développement capacitaire de défense dit DCB cette démarche apparissait d’autant plus logique que l’une des particularités du groupe desci et qui en fait en différenciant force c’est que notre société couvre l’intégralité du spectre des savoir-faire les plus

    Critiques des armées françaises et de la Direction générale de l’armement lesqueles sont reconnus au niveau international cont tenu notamment de l’engagement et de la crédibilité de nos forces ceci permettait de justifier le positionnement de dci comme opérateur de référence au-delà de la France comme opérateurs au niveau européen et au sein

    De l’UTAN dans des domaines sensibles et complexes de défense APT à conduire des coopérations militaires la mise en place l’évoqué de la FEP en 2021 mais aussi le déclenchement du conflit en Ukraine en 2022 a accéléré le recours à cet instrument de de partenariat de défense

    À partir de de 2022 je parle de de la FEP et dans ce cadre dci as très rapidement identifié comme partenaire naturel et potentiel ce qui nous a amené à initier un processus d’accréditation processus pagoda que j’ai évoqué précédemment pour bénéficier d’accréditation à saevir déléguer des crédits européens avec

    L’aide de l’État je veux vraiment souligner le fait que cette démarche n’a été rendue possible qu’avec l’appui très clair de l’ensemble des autorités française a commencé évidemment par le le ministère des armées par la voix de Madame Florence parli qui a désigné desci comme opérateur du ministère des

    Armées au travers de de d’une lettre et qui était une condition de l’acceptation de notre candidature à cette accréditation pagoda et d’autre part au soutien sans faille du ministère des Affaires étrangères en la personne de Monsieur l’Ambassadeur Philippe legglistosta à Bruxelles lequel nous a permis d’ouvrir un bureau au sein de la

    Représentation permanente de l’Union européenne dès octobre 2022 avant même l’obtention de l’accréditation pagoda que nous avons obtenu le 13 juillet 2023 l’insertion dans les locaux est d’autant plus importante que elle nous permet une meilleure coordination avec l’ensemble des opérateurs paraétatiques concerné je pense évidemment à expertise France mais aussi à

    Civipol dans la foulée de cette accréditation auprès de l’Union européenne nous avons également obtenu la signature d’un protocole d’accord avec le secrétariat international de l’OTAN le 28 juillet 2023 qui constitua une première nous sommes la pour leur la seule et première société habilité à gérer des projets utaniens de défense capacity

    Building donc en conclusion sur ce second point comme vous pouvez constater notre stratégie pour garantir l’influence permis de nous adapter ad aux réalité des besoins et des capacités en Afrique mais surtout de valoriser notre positionnement d’opérateur du ministère des armées pour obtenir dans un cadre multilatéral le statut à la

    Fois d’opérateur européens et autaniens spécialisé dans le champ de la défense en espérant ainsi démultiplier l’influence de la France 3è et dernier point pour conclure les résultats obtenus depuis l’année 2020 enfin ces dernières années et plus particulièrement depuis 2023 je voudrais insister sur le fait que le mouvement

    Initié en 2021- 2022 dans le cadre des relations bilatéral a bénéficié avec cette réduction de coût et adaptation des des offres de formation a bénéficié d’un réel effet démultiplicateur depuis JUET 2023 grâce à notre nouvelle nouveau positionnement auprès de l’Union européenne et de l’OTAN et et les résultats sont sont assez intéressants

    Comme je vous l’indiqué alors que l’Afrique représentait 01 % de notre activité en 2018 elle va représenter près de 15 % en 2024 compte tenu des contrats signés ou en cours de signature et alors que des P couvrait 3 pays africains en 2019 nous avons couvert 14 pays en 2023 en passant de

    700000 € à 58700000 € de de de de volume d’affaires global dans des domaines j’insiste extrêmement critique du champ de la défense et derrière ces chiffres il faut d’abord y voir bien sûr un indicateur de l’accroissement de notre rôle d’outil d’influence alors je vais pas vous faire l’inventaire à la prèver mais simplement

    Pour vous citer quelques exemples concrets dans le champ bilatéral depuis 2022 nous assurons la formation d’une trentaine de pilotes d’hélicoptère algérien en bilatéral négocié directement ou encore la formation de mécaniciens aéronautique rwandais nous participons au soutien aux exportations de de de de d’entreprises telles que khip forme les équipages des

    OPV de khip 2022-2023 pour les Marines sénégalaises et de RCI en 2023 depuis l’été dernier nous a été confié par l’EMA la formation état-major de 28 stagiaires issus de 14 pays africains et de H8 stagiaires français et vous savez combien l’enseignement militaire supérieur constitue un enjeu d’influence important notamment en Afrique et puis

    Surtout surtout depuis l’été 2023 nous avons démultiplié notre influence l’influence du minarme en apparaissant comme je l’ disais comme opérateur de l’UE et de l’OTAN pour l’UE nous agissons au Bénin où nous allons fournir des capacités de surveillance et de renseignement ISR d’autres mesures sont attendues dans les dans les semaines à

    Venir pour les pays riverins du la queue Tchad je pense au Tchad Nigéria Bénin dans le cadre de la force multinationale mixte contre bokoaram nous déployons un service de surveillance et renseignement nous construisons ou mettons à niveau des infrastructures de l’avant nous allons soutenir la mobilité des forces en

    Sourçant des moyens adaptés en Somalie sous la supervision de l’Union européenne autre exemple nous scerons et nous fournirons des munitions de petit calibre qui doivent servir à l’entraînement des forces et autre exemple s’agissant de l’OTAN nous accompagnons la Mauritanie pour renouveler sa stratégie de renseignement et nous les don à assurer par ailleurs

    La reconversion des personnels entenu qui quittent le service actif et qui SV sont la proie de de d’organisations criminell je ne cite pas ici d’autres exemples que nous accomlissons en coordination avec d’autres opérateurs je pense notamment notre action en parfaite coordination avec civipol sur l’Égypte au profit des Marines égyptiennes ou

    Encore l’économa des armées sur une autre une autre action de de Mauritanie où nous formons des opérateurs du drone en toute conclusion je m’autorise à qualifier ce bilan provisoire de de de de succès story et j’en re tire quelques éléments de de de conclusion singularité pour dci un premier point très important

    La militarité de l’outil dci auxiliaire des armées et son expérience de plus de 50 ans à l’international qui nous permet d’être accepté par nos partenaires africains et de bien comprendre ses besoins opérationnels dès le départ et qui nous permett ainsi d’être un acteur de mise en œuvre immédiatement efficace deuxième point les savoir-faire

    Spécialisés notamment dans les domaines les plus critiques et à haute valeur ajoutée qui ont toute leur place dans les politiques de partenariat aujourd’hui les plus ambitieuses de l’OTAN et de l’Union européenne en accompagnant les besoins de monter en gamme de nos partenaires africains dans des domaines de capacité opérationnelle trème point au résultat

    Dci est aujourd’hui un outil démultiplicateur de l’influence de la France dans le domaine de la coopération de défense en Afrique en permettant aux représentants de la France au sein de l’Union européenne et au sein de l’OTAN de ondre présent pour porter des projets de défense en Afrique en assurant également la cohérence opérationnelle

    Des projets sur le terrain et en évitant les doublons grâce à l’excellente coordination je veux insister sur ce point sur le terrain avec le réseau français des attachés de défense et les coopérants et enfin en soulageant la charge qui serait sinon celle des forces armées dans des géographies qui sont

    Pourtant comme vous le savez prioritaires l’avenir de desessay en Afrique s’inscrit dans le prolongement des actions mennées dans 2 ans tant directement auprès des pays africains directement que par l’intermédiaire de l’Union européenne ou de l’OTAN comme vous le voyez donc nous proposons un outil qui n’est pas comme les autres à

    La fois spécialisé réorganisé pour gagner en en agilité et en initiative peut-être que j’aurai l’occasion d’ d’y revenir desess est un outil de partenariat et de coopération unique aussi bien dans le cadre bilatéral que multilatéral capable de mettre en œuvre des solutions spécifiques au plus près des besoins des partenaires africains il

    S’agit en définitive d’un vecteur de souveraineté contrôlé et orienté par l’État au service des intérêts de la France en Afrique comme en Europe et dans le temps merci de votre attention monsur fringan vous avez dépassé votre temps de parole mais c’était intéressant et on ne vous en veut

    Pas merci messieur pour avoir expliqué le contour de vos activités et de vos responsabilités et maintenant je vais passer la parole aux orateurs de groupe qui vont vous poser des questions nous allons commencer par le groupe Renaissance Benoît Borda monsieur le vice-président mes chers collègu mon Général monsieur PEL Monsieur fringan

    Merci pour vos propos la coopération entre nos forces et les opérateurs les acteurs de la coopération de la sécurité défense est en effet un aspect à considérer sans tabout en réponse au défis sécuritaires de l’Afrique le cycle Afrique vise depuis ses débuts à explorer notre aspiration à développer

    Un modèle innovant de collabor en l’espèce militaire avec les nations africaines le président de la République a d’ailleurs annoncé deux axes pour repenser notre présence militaire d’une part la réduction des effectifs français au profit d’une montée en puissance de nos partenaires africains d’autre part une meilleure formulation des besoins

    Militaires et sécuritaire pour accroître l’offre de formation d’accompagnement et d’équipement face au au défis stratégiques de l’Afrique la collaboration entre nos forces armées et les acteurs les opérateurs de sécurité notamment privé mérite d’être exploré citons le MCO ou encore la formation où ces partenariats sont judicieux pour

    Faire face aux guerrre de demain et d’ailleurs j’en profite pour une mention spéciale à l’équipe France que vous avez cité tout à l’heure qui œuvre à la cohérence des efforts de ces acteurs l’histoire récente marquée par l’expérience américaine au Moyen-Orient nous enseigne que la frontière entre complémentarité et dépendance est éénue

    Conformément au documents de Montreux nous devons tracer une voie distincte tout en nous appuyant sur l’innovation et l’agidité du secteur privé notre coopération avec les opérateurs sur le continent doit être alignée sur nos valeurs républicaines pour un soutien logistique la sécurité la formation ou l’intelligence économique comment les

    Acteurs de la coopération de sécurité peuvent-ils optimiser la formation des forces africaines face à une demande croissante et quelle peut en être le vecteur d’influence pour la France en Afrique et comment envisager une collaboration efficace entre nos forces et le secteur privé en réponse au déficit sécuritaire spécifique à

    L’Afrique je vous remercie messieur je vous propose de répondre après chaque question ce sera peut-être plus simple étant donné qu’il n’y a pas trop de questions merci qui veut répondre merci monsieur le député pour votre question je laisserai peut-être général castre répondre sur la la collaboration avec le le secteur privé

    Même si je peux le je peux sans doute donner quelques éléments euh vous avez vu je pense aujourd’hui une la la diversité de la capacité d’action des opérateurs français euh très complémentaire et il y en a d’ailleurs d’autres ça ne résume pas je pense le l’ensemble de la de notre capacité de

    Mobilisation sur ce sujet le pour moi la la la bonne organisation et et ça a été dit je crois par le général car c’est la capacité à avoir une vision d’ensemble des projets et ensuite à mobiliser la bonne expertise je pense que la clé du sujet elle est là euh

    Elle suppose d’avoir une capacité d’ensemblier mais nous l’avons expertise Franel en particulier elle sose d’avoir la capacité à mobiliser acteurs publics et privés euh elle suppose d’ailleurs de euh jouer français mais pas seulement français euh aussi euh et de de laisser parfois euh la place à nos à nos alliés je pense

    Que c’est ça la collaboration efficace euh c’est ça la la position qui peut-être celle euh de de la France aujourd’hui dans un dans un panorama euh euh où euh euh le les les les risques les concurrents sont nombreux très nombreux euh très offensif aussi bien organisé euh et donc on ne

    Peut pas souffrir euh de euh de de défaut d’organisation je pense en la matière mais je je pense que le l’espace aujourd’hui il est il est bien là pour pour avancer dans ce sens monessieur si vous voulez compléter oui vous avez bien sûr la parole c’est c’est évidemment une une

    Question question très pertinente euh concrète je vais répondre sur sur ma perception d’abord vous parlez des valeurs républicaines ces valeurs il faut prendre il faut tirer le constat qu’elles ne sont plus universelles elles sont contestées partout ça veut pas dire qu’il faut les abandonner mais ça veut

    Dire qu’on peut pas faire ça comme point d’entrée ou alors on va fermer beaucoup de portes en tout cas elles sont pas universelles c’est ce qu’on voit dans le Sahel c’est ce qu’on a vu en Afghanistan c’est ce qu’on voit en Irak pour ne citer pour ne citer que ces pays-là

    Donc c’est la première chose la la deuxième chose je pense que on a une inclination qui est une logique en matière de formation mais en matière de tout à vouloir imposer du prêt àortter occidental à ces gens-là plutôt que du surmesure et l’exemple pour moi le plus caricatural caricatural c’est la mission

    De for de l’Union européenne au Mali donc on a dit en France la section c’est trois groupes à 10 ou quatre groupes à 8 et on va les former comme ça mais non c’est pas ça c’est pas comme ça qu’il fonctionne c’est pas comme ça que que

    Ils font la guerre c’est pas comme ça qu’ils assure la sécurité je pense que dans notre approche de la coopération on a un problème de décentration la décentration c’est se mettre à la place de l’autre et ettant qu’on fera pas cet effort ça veut pas dire qu’ensuite on

    Fera tout comme ils veulent mais en tout cas on comprendra et donc pour pouvoir faire une offre en réponse à une demande qui soit à peu près alignée je parle pas de finance je parle de culture il faut apprendre ces gens-là or la RGPP elle a chassé tous nos experts avant on avait

    Des diplomates on avait des militaires qui connaissaient tous les cailloux du Sahel par leur prénom et tous les acaas par leur nom de famille ben ça c’est fini on en a plus et du coup on est dans une logique où on met en place des on transpose des des des modèles qui sont

    Des modèles occidentaux qui ne correspondent ni à leur culture ni à leur niveau de maturité ni ni ni ni ça c’est la deuxième c’est pas une réponse c’est c’est une une réflexion la la troisième chose je je crois qu’on a un peu on a un peu souvent

    Tendance à vouloir répondre quand il y a une demande ce qui a été exposé par desci et par expertise France dans des segments qui sont extrêmement limités d’expertise je pense qu’il faut rentrer dans une logique de de de proposition ou de réponse intégrée je vais prendre un

    Exemple euh en ce moment on sait qu’il y a un problème sur le fleuve Sénégal entre la Mauritanie et le Sénégal pour assurer la sécurité les trafics les mouvements des euh des terroristes dans cette zone-là est-ce que nous on doit dire on va former euh des pilotes de

    Vedettes on va former je ne sais quoi où est-ce qu’il faut dire on va vous proposer euh de créer une brigade fluviale d’installer une brigade fluviale pour assurer la sécurité d’eux je pense qu’il faut il faut essayer de voir comment on peut dépasser l’étape de la formation technique pour proposer des

    Capacités intégrées comment on propose des capacité intégré je pense que c’est probablement non pas un sujet une problématique qu’on partage mais on l’a évoqué tous les deux je pense que dans cette assemblée tout le monde connaît le CPCO euh et ben je pense que il faut créer le

    Cpcp le centre de planification et de conduite des projets intégrés il faut savoir qui fait ça actuellement comme la plupart de ces projets il dépasse le cadre bilatéral nous on sait pas faire ça un ambassadeur lui il fait son pays et c’est comme ça et donc comment on fait pour traiter des

    Des projets qui non pas qui s’affranchissent des frontières mais dans la problématique dépasse la logique frontalière et ça on n’ pas cet intégrateur et cet intégrateur il faut le créer soit l’état le crée en patrimonial soit on trouve une entreprise du secteur privé dont on vérifie ses attitude à faire ça et qui

    Est l’intégrateur et je pense que c’est une réponse insuffisante mais un début de réponse à votre question monsieur le député merci si vous permettez je voudrais compléter le propos de de de mes deux collègues sur le volet formation merci de cette question elle est importante je pense que en matière

    De formation nous avons une formidable opportunité qu’il nous faut saisir parce que la la formation militaire c’est à la fois la culture du savoir-faire évidemment mais mais aussi du savoir-être tout est dans la manière dont on on l’appréhende on a la particularité aussi d’avoir une approche

    Qui consiste à aider à faire faire et non pas à faire hein donc à partir du moment en tous les cas c’est c’est l’approche des C où on vise à l’autonomie hein on a pour ambition l’autonomie des pays partenaires tout le monde tout le monde peut-être intéressé

    À à cette démarche avec et et ça a été souligné également une forme d’humilité d’emblé qui consiste à à considérer qu’évidemment chaque besoin est spécifique chaque culture est particulière et qu’il ne peut pas arriver avec un modèle figé donc d’où la nécessité de l’agilité mais mais pour

    Illustrer un peu mon mon propos sur sur les opportunités vous avez aussi aujourd’hui mais c’est ça fait partie de la culture militaire d’ailleurs originalement la capacité de démontrer que nous sommes capables de fournir des formations militaires sur des matériels évidemment français mais pas seulement aujourd’hui dans certains pays nous

    Opérons par exemple sur des matériels des bâtiments de conception turc désormais et donc ça ça permet de mettre en avant évidemment on préfère que ce soit du matériel français mais c’est l’occasion aussi de promouvoir laabitd dans le temps d’après mais l’adaptation à la typologie de matériel que ce soit

    Sur la formation ou le MCO elle est déterminante et elle doit déterminer en tous les cas une forme une forme d’agilité autre exemple et ça été aussi évoqué la langue hein la langue ne doit pas être un obstacle à la formation hein donc là encore le fait de pouvoir

    Accroître notre stratégie d’influence et notre empreinte en ayant et même si nous privilégions évidemment la francophonie mais en intégrant l’anglais ou d’autres langles est déterminante dernière chose qui est sous-estimé et en tous les cas ça fait partie de la stratégie pour pour dci c’est l’approche duale de la

    Formation quand vous êtes dans formé par exemple des mécaniciens militaires pouvent concevoir une école qui soit ouverte sur l’extérieur et qui permette aussi de former toute une jeunesse au-delà du champ strictement militaire et au travers aussi dans certains un nombre de savoir-être propres à nos armées et cetera et cetera donc

    J’insiste sur le fait que la formation dès lors qu’elle est prise avec un minimum du d’humilité et en intégrant les particularismes locaux elle est elle est en formidable levier d’influence elle suppose aussi pour être efficace et c’est aussi un axe d’effort il faut améliorer sans doute à bien des égards une animation de

    Réseau moi je considère que chaque stagiaire est un ambassadeur de la France chaque stagiaire mais simplement il faut que à l’issue de la formation on lui demande pas de nouvelle il est aucune nouvelle des années et des années ça s’entretient ça s’entretient au travers d’une expertise vous avez ce

    Contact et souvent ça arrive nos instructeurs à saint-mandriller ils ont des contacts de sous-mariniers ils ont des contact d’anciens spécialistes formés dans nos murs pour leur dire j’ai un problème comment je le résous c’est aussi une approche d’expertise parce que aujourd’hui avec le digital vous avez l’opportunité de mettre en ligne des

    Réseaux d’experts vous avez des clubs expert qui permettent si vous voulez de nourrir ce lien et puis il y a évidemment cette culture de frèrees d’armes he quand on organise des réunions d’ancien de saintcir dans certains pays à l’occasion des 2 décembre on voit tout le lien affectif

    Que nous pouvons cultiver encore faut-il le cultiver je je ferme la parenthèse mais mais ça me paraît important je terminerai sur un dernier point sur l’enseignement dans le cadre de notre plan stratégique qui été validé par les les représentants de l’État au sein de conseil d’administration j’ai souhaité

    Mener une étude assez précise sur l’enseignement militaire supérieur et comparer la stratégie des grandes puissances allié qui sont à certains égards là encore nos premiers concurrents nous formons le même volume de Cadé quand je dis nous c’est dCi et les armées nous formons le même volume

    De Cadet que les Britanniques et que les Américains mais les Britanniques forment deux fois plus d’officiers supérieurs que nous et les Américains quatre fois plus vous imaginez bien qu’en terme d’influence c’est pas la même chose de former en souslieutenant je sais avoir participé à ces formations j suis

    Attaché que de former un officier général hein et donc la vision de l’influence des puissances occidentales et des principales puissance je pas concurrente mais nos meilleurs alliés elle est d’abord focalisée sur l’enseignement militaire supérieur réseau qu’ils animent VO pardon excusez-moi c’est un sujet qui me passionne j’ai sans doute été trop long

    À nouveau mais je je voulais compléter le propos je vous ai rien dit hein je vais donner la parole maintenant au représentants de du rassemblement national Giselle lelouis merci Monsieur le vice-président mon Général messieurs les directeurs au nom de mon groupe je tenais tout d’abord à vous remercier de votre présence et de

    Vous prêter à ces auditions vous rez à la politique de coopération française à l’égard de l’Afrique et indirectement au rayonnement de la France et à la protection pardon des intérêts français dans cette région l’expertise que vous en avez nous est utile ici pour comprendre les évolutions des peuples et

    Des pays africains ces dernières années les changements récents qui s’y déroulent ont ouvert ces auditions sur l’Afrique et il nous manque encore des analyses notamment en ce qui concerne la vie quotidienne la société civile et les actions des acteurs dont vous faites partie depuis près d’un an à la tête de

    GEOS groupe mon Général castre vous vrez à accompagner protéger assister et préparer des entreprises et des institutions dans leur projets souvent en zone sensible et vous connaissez donc parfois mieux le terrain que d’autres acteurs à travers ces relais les analyses de GEOS group sur le moment présent permettent-elles de faire des

    Projections sur une situation qui peut guider les pouvoirs publics français y a-t-il une coopération quotidienne il serait éclairant pour nous de savoir s’il y a toujours un partage d’information dans les domaines relatifs à la défense et la sécurité vers les pays considérés comme des partenaires de la France la DCI intervient

    Essentiellement en tant qu’opérateur du ministère des armées y a-t-il déjà eu par le passé des partenariat avec des organisations ou les états parfois éloignés de la France pensez-vous Monsieur le Directeur Général fringand de que ce serait une manière de faire valoir les intérêts de la France ou bien

    Le contraire en tant qu’agence publique Monsieur le Directeur Général Pelé expertise France travaille en lien étroit avec les institutions publque française mais aussi avec l’Union européenne pour répondre à la demande de pays partenaires qui souhaitent renforcer la qualité de leur politique publique pour relever ces défis à ce titre pouvez-vous nous préciser de

    Quelle manière s’effectue cette coopération avec l’Union européenne dans l’accès à la santé ou à l’éducation le groupe rassemblement national se ti à l’écoute de vos présentations et vous en remercie Monsieur Madame la Députée je retiens enfin je retiens je note vos deux questions est-ce que les analyses que

    Nous faisons sont capable d’orienter les pouvoirs publics en matière d’anticipation non évidemment non nous nous sommes dans une tranche de temps qui est l’immédiat c’est-à-dire qu’on dit aux entreprises vous pouvez y aller maintenant ou vous ne pouvez pas y aller mais on n’est pas capable on est pas

    Organisé et on n pas vocation à faire à faire de la c’est pas de la prospective mais voilà donc nous on met des des feux qui sont rouges qui sont oranges ou qui sont qui sont verts un peu en étant plus précis que ça mais un peu comme le site

    Du cor qui dit il faut pas aller dans cette zone vous pouvez y aller si vous êtes obligé ou vous pouvez y aller on va pas plus loin on va pas plus loin que ça à titre à titre gos sur sur la coopération ou sur les é change de d’information avec le

    Ministère des armées ou avec le ministère des Affaires étrangères bien sûr que non autant il y a un lien régalien entre expertise France et l’État et entre dCi et l’État il y en a absolument aucun entre gos de de cette nature là entre gos et

    L’État et donc il y a pas de processus organisé qui permettent cette échange d’information il y a bien évidemment mon passé et les connaissances que j’ai et les relations que j’ai et donc oui de l’échange d’information oui je peux solliciter des gens pour leur dire comment vous voyez la situation ici ou

    Quand moi j’ai des éléments particuliers je peux les faire remonter vers les services concernés mais c’est tout à fait informel c’est pas du tout organisé et je ne sais pas et je ne sais pas s’il y aurait intérêt enfin SAF sauf si jamais l’état créa cette espèce de de

    Réseau de société de confiance dans lequel on établirait ses relations je pense que pour l’instant on en est pas là et donc et donc je sais pas si c’est pertinent de le faire maintenant voilà pour ce qui concerne ma réponse madame merci s’agissant de de votre question

    Madame merci de merci de la poser sur sur les états éloignés de la France comme comme je l’ai indiqué nous sommes totalement contrôlés par l’État donc à ce titre évidemment rien ne se fait sans l’accord voir l’initiative l’initiative de l’État hein donc j’ai évoqué cette coordination très très forte avec le

    Ministère des armées il y a évidemment le respect strict des règles de la siemge he export contrôle qui vaut pour le matériel militaire qui vaut pour les formations militaires qui sont concerné considéré comme du matériel donc tout est complètement encadré verrouillé ceci dit ça ne signifie pas que décenes n’est

    Pas en capacité d’être en initiative vis-à-vis des autorités c’est c’est c’est c’est régulièrement le cas notamment dans des pays qui ne sont pas pourvu de matériel français où nous avons été amenés par exemple à faire de la formation sur des hélicoptères étranger avant de convaincre nos partenaires de basculer sur des des

    Flottes françaises donc ça c’est le le soutien à la BITD autre exemple nous dispensons de la formation des équipages de Dron sur des pays donc toujours avec l’autorisation évidemment des pouvoirs publics mais les drones qui sont utilisé par les pays partenaires peuvent être des drones américains turc nous formons sur la

    Doctrine d’emploi et donc nous sommes en avance de phase de nos industriel tout cela donc permet de nourrir une coopération coordination étroite avec les et le ministère des armées en vue de de voir dans quelle mesure nous pouvons défendre les intérêts de la BITD qui comme vous le savez participe de notre

    De notre souveraineté pour répondre à votre question madame la députée nous intervenons de de deux manières sur la coopération européenne sur la santé sur l’éducation comme d’ailleurs sur l’ensemble des domaine d’abord en réponse au programme européen de opération dans les dans les pays hein souvent piloté par les les

    Délégations de l’Union européenne et qui mettent en œuvre ces ces priorité à travers un certain nombre de partenaires dont expertise France en tant que agence accréditée pour la gestion des ligé de fonds européens ce qui suppose un dialogue permanent sur ce point et puis à travers des programmes régionaux ou

    Continentaux sur l’éducation sur la formation des des enseignants par exemple ou sur la ou sur la santé sur les problématiques de vaccin aujourd’hui c’est c’est la manière dont nous dont nous fonctionnons en en bonne intelligence avec avec l’État qui qui nous accompagne sur ce sur ce volet important de notre activité puisque

    C’est à peu près la moitié de notre activité merci merci maintenant je vais laisser la parole au représentant de la France insoumise Aurélien saintoule merci monsieur le Président merci mieur de s prés présentation et de la profondeur de vue de de vos analyses euh comme d’habitude j’essaie plutôt de

    Réagir à vos propos et je vous propose trois trois réflexions sur ce que vous nous avez présenté vous nous avez présenté en réalité un éventail de solutions de coopération avec un degré plus ou moins marqué de présence de l’État dans dans les ces différentes organismes que vous représentez avec

    Pour objectif de réduire l’empreinte dans le cadre d’une stratégie globale et puis de renforcer l’agilité et l’adaptation aux besoins euh on comprend l’intérêt néanmoins je vois moi trois limites ou trois difficultés dans cette stratégie que vous pouvez représenter d’abord je crois que cette stratégie a un élément très délicat c’est que la

    Réduction de l’empreinte peut aussi se traduire en d’autres termes en opacité et que cette notion d’opacité est d’autant plus importante et et et à manier avec précaution qu’elle s’inscrit que que la stratégie s’inscrit dans une un moment de recherche affirmé d’accroissement de l’influence et cette notion d’influence me pose problème dans

    La mesure où elle est très souvent intransitive on ne sait pas ce qu’il s’agit d’influ on peut imaginer ce qu’il s’agit d’influencer mais on a du mal à définir finalement ce que c’est que l’influence en terme précis immédiat et je crois que ça ouvre la le le le risque

    De nouveaux de nouveaux fantasmes de nouvelles manipulations et que contrairement à qu’on imagine on ne se préservera pas de manipulation euh par ce choix de la discrétion mais plutôt par celui de la transparence la deuxième limite ou la deuxième question qui va se poser nécessairement vous l’avez un peu

    Abordé général c’est la question de l’intrication des intérêts privés et publics parce que évidemment se pose un moment aussi la question de savoir si les moyens de l’État sont mis au service d’une population de l’intérêt général ou bien d’intérêt privé et la question par exemple l’évolution du budget du sousex

    Par exemple et euh significative parce que on atteint depuis quelques années des records et on n’est pas toujours certain même si c’est au service de la souveraineté de la BITD on n’est pas toujours certain que cet argent ne serve pas Infiné davantage aux actionnaires des grands groupes que l’intérêt général

    Troisièmement il y a évidemment la question de la conformité des partenariats aux standards internationaux en matière de droits humains et de lutte contre la corruption par exemple général vous avez évoqué le fait qu’il fallait être capable de se mettre à la place de nos interlocuteurs je souscris entièrement à cette à ce

    Point de vue euh néanmoins la question va rester entièrement reste entièrement posée et se repose en réalité à chaque fois de savoir si nous privilégions des partenariats politiques ou si nous privilégions le respect intégral de nos principes et dans ces conditions il me semble que l’ambigué

    Entre le statut du public et du privé et de nature à se met encore plus de confusion et à nous affaiblir Infiné voilà voilà ce sont trois trois domaines que j’identifie comme des points de qui font problème et le du coup je vais quand même poser une vraie question euh

    Le cœur de de le sujet qui pose le plus problème dans nos auditions dans ce cycle d’audition je crois c’est la question de de la réalité de nos intérêts en Afrique quels sont réellement nos intérêts alors je le formulerai aujourd’hui différemment quel est le degré de solvabilité de nos

    Partenaires est-ce que nous faisons ça que pour la gloire ou y y a-t-il pas quand même une question d’argent dans tout ça vous êtes aussi chef d’entreprise qui commence monsieur le député vous n’espérez quand même pas que je réponde à ces questions qui sont des questions qui sont éminemment politiques je crois

    Que tout ce qu’on a tout ce qu’on a évoqué c’est que en tout cas expertise France desci de ce que j’ai compris et nous on va proposer des options pour décliner ce que sera la stratégie qui sera définie par notre pays c’est pas nous nous on a on a une stratégie propre

    Business mais sur ce que vous évoquez on va décliner ça je je reviens sur quels sont nos intérêts et là je sors de je sors de ma fonction de président de gos c’est simplement mon appréciation et qui est plutôt qui est plutôt fondé sur ce que j’ai vécu auparavant je je pense que

    Si on n pas une action si on n pas une action qui est assez forte qui est assez coordonnée dans tout ce qui se passe dans la zone sahélienne on va laisser se créer une zone de 3 millions de kmè Carr c’est-à-dire la superficie de la Turquie

    Qui sera une zone grise dans lequelle on ne verra rien dans lequel ce qu’il reste des états les Warlords les les radicaux idéologiques vont organiser espèce de de pot de panthère où chacun sera chève dans son coin et cetera vont organiser des trafics qui seront probablement accentués par des pays qui ont une

    Logique prédatrice qui est beaucoup plus forte que la nôtre beaucoup plus forte que la nôtre et donc et donc quels sont les enjeux mais c’est probablement très militaire et ça répondra pas à votre question moi je crois que dans cette zone-là il y a il y a quatre trois ou quatre en

    Jeux le premier c’est ne pas se laisser se développer un nouveau califat qui n’emporterait pas le nom qu’on ne verrait même pas apparaître comme il emporterait pas le nom je pense qu’on serait un peu moins on serait un peu moins averti et qui de toute façon si jamais c’était le cas lancerait des

    Attentats contre les intérêts occidentaux au sens large pas spécialement la France mais mais ça la la deuxième chose c’est c’est les réactions qu’ont eu les pays saéliens depuis qu’ils ont pris leur autonomie ou qu’ils ont banni la démocratie de leur pays de relâcher toute forme de d’engagement vis-à-vis des flux

    Migratoires les flux migratoires c’est pas qu’une menace c’est c’est aussi un drame humain c’est quand on voit le nombre de gens qui se noie chaque année dans la Méditerranée et est-ce que nous on considère que ça au-delà du risque que ça peut avoir pour l’ampedoua et cetera est-ce qu’on considère qu’on doit

    Rester indifférent à ce qui se passe en matière de trafic je je fais une toute petite incise là-dessus euh vous avez vu que la Russie était en train de prendre le contrôle en tout cas des esprits de ces pays-là je pense que on a très peur des euh des missiles et des bombes

    Russes je pense qu’on devrait s’interroger sur la capacité qu’ils vont avoir à organiser des flux migratoire incontrôlé vers l’Europe comme ils l’ont fait depuis euh la Bélarusse vers vers la Pologne donc ça c’est probablement le le le deuxème le deuxème enjeu il faut il faut qu’on y voit clair il faut qu’on

    Y voit clair le reste c’est pas de la même nature mais pour moi c’est les deux enjeux en tout cas en matière que je vois avec avec un microscope militaire et je pourrais pas aller plus loin sur toutes ces bonnes questions et peut-être en en complément monsieur le député de deux éléments sur

    La la transparence euh et les règles de bonne gestion des des ressources la première c’est peut-être pour préciser que en tant qu’agence publique de coopération nous sommes évidemment soumis à un certain nombre d’obligations de transparence tout toutes nos activités sont disponibles localisables et d’ailleurs le l’ensemble du groupe

    AFD dans le cadre de standards internationaux vérifiés par des par des par des ONG indépendantes nous placent dans les meilleurs standards donc je je je je ne considère pas que le renforcement de la coopération passe par plus d’opacité en revanche on voit bien que un certain nombre de euh de de force

    Étrangères aujourd’hui en Afrique elle joue clairement cette cette carte de l’opacité en particulier sur le euh en particulier sur des sujets sensibles je pense notamment à la à la gendarmerie ou ou d’autres euh l’autre élément c’est que euh bien sûr la conformité euh des partenariats euh elle aussi euh vérifié

    Sur les sujet de lutte anti-orruption euh euh et de transparence c’est d’ailleurs une action très importante de notre agence que de continuer à renforcer euh la lutte euh contre la corruption et la transparence de de nos financements euh pour pour évidemment nous assurer que tout cela se se fait

    Dans euh les conditions les et d’ailleurs en réalité dans notre matrice de risque les le le risque avéré dans nos financements est très est très faible bien que nous agissions dans des contextes où la corruption peut-être elle très présente merci pour ma part monsieur le député plusieurs points pour répondre à

    Votre question s’agissant de l’opacité je je rebondis sur ce que vient de dire le le directeur général général de d’expertise France évidemment toutes nos activités sont extrêmement contrôlées régulées font l’objet de d’audit et il répondent et des règles d’éthique élémentair notamment contenu du contrôle exercé par l’État en direct sur sur nos

    Organisation et qui est d’autant plus d’autant plus important que nous sommes dans des domaines éminemment sensibles je veux quand même ajouter que discrétion n’est pas aacité en tous les cas s’agissant de desci cont tenu de certaines missions vraiment très particulières dans des géographies très particulière euh il y a de la discrétion

    Mais elle se fait en parfaite transparence évidemment par rapport au aux autorités française euh je veux aussi réagir sur l’intrication intérêt public et privé je pense qu’il faut pas forcément les opposer j’ai un exemple très précis s’agissant de dci nous avons une filiale qui est baptisée elidax un filiale 100 %

    Dci où nous mettons à disposition une flotte d’hélicoptères 45 hélicoptères pour la formation des pilotes d’hélicoptèr de l’armé terre c’est un dans gisement de gain enfin d’économie substantielle si on compare la disponibilité de cette flotte dédiée à la formation par rapport à ce qu’était le dispositif antérieur couvert

    Par nos armées donc je je pense qu’il faut pas forcément opposer les modèles vous n’avez pas forcément tort sur tout les intérêts peuvent être divergents mais il peut y avoir de de la complémentarité une approche qui qui soit bénéfique pour tous les standards internationaux que vous évoquez là aussi

    Je voudrais insister sur le fait que pour notre part notre référencement auprès des des autorités de l’Union européenne et de l’UTAN a été rendu d’autant plus facile que précisément nous avions la preuve où nous étions en capacité de démontrer que nous faisions l’objet d’un contrôle extrêmement étroit

    De la part des autorités françaises donc une des raisons sur lesquelles nous avons ce positionnement désormais de de multiplicateur de l’action de la France vis-à-vis grâce à du multilatéral c’est que précisément les organisations internationales reconnaissent à la France au travers des dispositifs que nous nous avons mis en place une

    Crédibilité en sérieux dans le suivi et et le contrôle de de de l’ensemble de de l’ensemble des des démarches voilà merci je vais donner la parole au Mouvement Démocrate et à Monsieur Vincent Bru merci monsieur le Président au nom du groupe démocrate je tiens à vous remercier tous les trois pour votre

    Venue devant notre commission et pour les exposés très clairs que vous avez fait la coopération les échanges techniques et de savoir avec nos partenaires africains l’accompagnement dans la croissance des entreprises dans un cadre sécuritaire sont des actions d’importance pour le rayonnement de la France mais tout cela doit s’inscrire

    Dans la garantie de protection de ressortissants de nos ressortissants sur le territoire partenaire où ils agissent or les bouleversements au Mali au Burkina Faso ou encore au Niger rappellent l’importance de la protection de nos ressortissants et de pouvoir les exfiltrer dans un plan coordonné et rapide aussi ma première question c’est

    De savoir quel sont les mesures d’accompagnement qui sont prises pour garantir la sécurité des expatriers en cas de perturbation au sein de ces pays africains comme pourrait le devenir par exemple prochainement le le Sénégal par ailleurs les échanges de savoirfire et de compétences permettent de garantir des liens avec nos pays partenaires africains

    Mais pour autant dans le casre de ces transferts quelles sont les garanties qui sont mises en place pour s’assurer que ces savoir-faire ne sont pas diffusés et sont réellement protégés enfin si je me permets de quitter le continent africain pour poser une une question plus précise au président de de

    Dci j’ai lu ce matin un article dans Le Canard Enchaîné qui évoque le problème de d’un appel d’offre qui serait incomplet et qui a entîn un un retard dans la formation des armées ukrainiennes accepteriez-vous exceptionnellement de donner à la commission quelques précision à ce sujet je vous en

    Remercie merci monsieur le député pour votre question peut-être sur la sur la garantie de protection de nos ressortissants alors je pense que nous trois ne sommes pas en en charge de la protection de nos ressortissants le le dispositif dans les pays il est sous le contrôle de l’ambassade de l’ambassadeur et du

    Centre de crise et de soutien du kedorsé qui coordonne tout cela nous on applique strictement évidemment les les consignes en revanche euh là où je pense que nous nous sommes tous les trois dans la même situation euh du fait de notre intervention dans des pays en crise parfois même en guerre

    Nous apportons un soin tout particulier à la sécurité euh de nos personnels qu’il soi expatriés ou locaux euh français ou internationaux euh avec des formation obligatoire de sécurité en ce qui nous concerne avant avant toute avant tout départ sur le terrain des plans de très strict de

    Sécurité car des incidents nous en avons nous en avons très régulièrement et et il est extrêmement important de d’appliquer le le maximum de protection sur des standards d’ailleurs qui je pense font référence dans le dans le secteur voilà merci je je complète juste cette question d’évacuation donc nous avons quand quand

    Nous sommes sollicités par des entreprises nous mettons en œuvre ces plans nous venons d’évacuer sans que je cite la société un certain nombre d’expatriés qui étaient en Haïti contte tenu de la situation en Haïti ici donc si on contractualise avec GEOS on voudrait un plan d’évacuation on voudrait un système de soutien sanitaire

    Et cetera nous faisons ça nous avons nous avons mis en place pour une cinquantaine d’expatriés une grande entreprise de défense française en Égypte tout ce que vous évoquez c’està-dire on a fait on a sécurisé tout ça on sécurise leur leur mouvement on a établi un plan d’évacuation on leur a montré le plan

    D’évacuation ils l’ont validé et d’ailleurs on a procédé à une première évacuation sanitaire hier puisque l’un d’entre eux c’est casser le peronais dans un marché donc donc oui le boulot de GEOS c’est de faire ça c’est de faire ça jusqu’à une certaine limite c’est-à-dire que nous on porte pas

    D’armes et les gens qui sont avec nous ne portent pas d’armes mais évacuer rapidement affritter un avion affritter un médecin évacuer sur une zone sanitaire de niveau 3 c’est c’est ce que nous faisons pour tous les toutes les entreprises qui nous le demandent et évidemment quand la tension augmente

    Dans un pays ces plans où nos responsables prennent contact avec l’ambassade pour voir comment tout ça doitê peut-être coordonné monsieur le député je répondrai euh aux deux questions suivantes d’abord sur les les les risques de diffusion de no savoir-faire c’est c’est une vraie question euh j’insiste sur le fait que en terme de

    Formation militaire tout est soumis à l’autorité de la siemge qui évalue au cas par cas c’estd que pour une même formation vous pouvez avoir des niveaux de spécialité qui ne sont pas de même nature selon le pays selon la nature évidemment des relations que nous entretenons avec les forces armées

    Concerné euh mais en tout état de cause je dirais que c’est le sous-jacent ou le corollaire de tout partenariat il doit reposer d’abord sur de la confiance hein euh et et à partir de là une politique est engagée je je voudrais aussi ajouter sur le le fait que ces formations elles

    Ont souvent une durée une validité limité dans le temps hein il y a un certain nombre de saveur faire effectivement qui sont particulièrement sensibles stratégiques mais mais leur entretien à la cadition le volet entraînement maintien de cette compétence elle elle s’apprécie aussi dans la durée donc je j’insiste et je

    Reviens sur un point déterminant c’est que au-delà de la formation la capacité à maintenir les liens avec les pays formés ou les stagiaires formés est déterminant à partir du moment où on a plus de respect ou de confiance qui s’établit ce lien de il est coupé la question plus particulièrement s’agissant de desci

    Vous vous évoquez l’appel d’offre s’agissant de la formation au profil deukraine appel d’offre qui été annulé je crois pour la deuxème fois euh il m’appartient pas de d’en juger d’ailleurs hein sur le fond je je profite quand même de l’occasion parce que c’est pas tout à fait notre sujet

    Mais c’est un bel exemple qui peut nous ramener éventuellement à l’Afrique dans sa grande sagesse les parlementaires avaient à l’occasion de la LPM euh proposé un article de loi article 50 il me semble permettant de recourir à un opérateur du ministère des armées initialement dci était désigné pour permettre au

    Ministère des armées d’agir de manière très réactive dans des domaines sensibles bien délimités sachant qu’il ne s’agit en aucun cas évidemment d’éviter les règles de la commande publique mais pour précisément jouer ce rôle d’X hier au profit des armées malheureusement comme vous le savez cet article n’a pas été

    Conservé par le le Conseil constitutionnel pour des raisons procédural considéré comme comme cavalier je pense que c’était une bonne idée de la part du du Parlement parce que il participait de notre logique d’influence là donc je reviens sur le cas que que vous citez vous voyez bien que cette approche qui consiste à

    Qualifier au travers d’un appel d’offre des besoins très spécifiques éminemment sensi et et sont très difficiles finalement à formaliser diser la crise ukrainienne est survenue au printemps 2022 voyez on en est au deuxème appel d’offre heureusement euh euh nous avons avec Leem enfin Leem a établi un aircord

    Cadre en urgence désignant des ci pour pourvoir dans l’urgence à ces formations mais mais le droit en faute de véhicule juridique adapté Aubert les capacités du ministère des armées aujourd’hui dans sa capacité à recourir à un acteur tel dci voilà après sur le le fond s’agissant de cette décision de justice il ne

    M’appartient pas d’en juger je je n’en connais pas véritablement le motif j’insiste l’objectif n’est en con en aucun cas pardon de contourner les règles de la commande publique mais vous avouerez que ça serait étrange que on recourt en prestataire quelconque pour assurer la formation des équipages de sous-marins au Brésil aux Philippines ou

    Quelques savoir-faire pour faire le lien par rapport à votre deuxième question qu’il est de bon ton de bien vérifier que l’on on n confie pas à n’importe à n’importe qui merci nous allons terminer avec les orateurs de groupe avec horizon et apparenté et je laisse la parole à Xavier

    Battu merci Monsieur le vice-président messieurs l’Union européenne dispose depuis 2021 d’un instrument extra buudgétaire financé par les contributions des États-membres pour financer des interventions conduites par ses partenaires en Afrique la facilité européenne pour la paix cet instrument remplace la facilité de paix pour l’Afrique pour couvrir d’autres conflits

    D’autres zones de conflit dans le monde a permis notamment de soutenir militairement l’Ukraine dans sa guerre qui l’oppose à la Russie dans le contexte africain expertise France et desci qui a été accrédité l’année dernière par la Commission européenne en son des bénéficiaires majeurs or la FEP est un instrument de la politique

    Étrangère et de sécurité commune de l’Union européennne et les financements doivent Seff s’effectuer j’imagine selon un principe de conditionnalité ma question porte donc sur la manière dont vous intégrez la dimension européenne de votre action prenez-vous en compte la stratégie de l’Union européenne au celle définie par le Conseil en 2021 quelle

    Coopération mettez-vous en place avec d’autres opérateurs européens sur le terrain je vous remercie merci monsieur le député pour votre question en ce qui nous concerne c’est évidemment un sujet majeur euh au-delà de la facilité européenne de paix nous mobilisons entre 400 et 500 millions d’euros par an à

    Bruxelles et et pour T pour tous ces programmes bien sûr ils répondent aux orientations politiques définies par Bruxelles et aux stratégies et aux stratégies qui qui qui sont définies c’est le cas pour la facilité européenne de paix qui répond au mécanisme de sur la paix et la sécurité propre à à l’Union européenne

    Le la manière dont on se dont on se coordonne elle est elle est faite à double titre elle est dans dans un premier temps je pense et ce que nous avons réussi à faire d’essayer également cette mobiliser la capacité des opérateurs français à se mobiliser sur la facilité européenne de paix en

    Afrique et ailleurs je pense que c’est un c’est un élément c’est un élément très important qui nécessite un dialogue continu avec Bruxelles et avec les délégations de l’Union européenne sur sur ce sujet-là elle nécessite une coordination par notre notre représentation permanente à Bruxelles évidente

    Elle s et pour moi elle aura de plus en plus une dimension multiétatique qu’il nous faudra prendre en compte c’est-à-dire la capacité aussi à travailler avec avec d’autres partenaires de l’Union européenne c’est c’est pour cela d’ailleurs que du côté d’expertise France nous mettons en œuvre un certain

    Nombre d’équipe Europe de plus en plus une dimension qui qui aujourd’hui est évidemment totalement nécessaire à à notre notre notre activité avec les fonds européen j’abande totalement dans dans le sens de ce qui vient d’être de ce qui vient d’être dit donc pour mémoire vous le savez facilité européenne de paix

    C’est un plan 5 ans 12 milliards d’euros 2022 2025 qui devrait être abond significativement prochainement vous connaissez tous la part prépondérante qu’occupe l’Ukraine dans ce dans ce dans ce dans ce dans ce budget moi je je retiens que d’abord sur 2023 comme vous le savez je l’ai indiqué

    On a pris le train en route mais on a pu capter quand même près de 60 millions d’euros pour l’Afrique hein donc au-delà de au-delà de l’Ukraine c’est c’est un véhicule intéressant effectivement tout cela sera de manière de plus en plus coordonnée l’exemple notamment que l’on a c’est une coordination nous renforcer

    Avec l’économa des armées où nous sommes très complémentaires l’économa des armées a une vraie compétence en matière de logistique pour porter en projet qui intègre de la formation des des équipages de dronees pour 3 millions d’euros donc effectivement d’où l’intérêt de cette approche coordonné et

    Et et et et et et de pouvoir capter au mieux au mieux ses budgets qui seront d’autant plus intéressants d’ailleurs et importants dans les perspectives de reconru de reconstruction de l’Ukraine dans les dans les années à venir merci vous n’intervenez pas pas juste pour dire que Goo c’est pas

    Concerné directement en fait nous on met en œuvre la politique de l’Union européenne dès lors que les gens nous demandent d’assurer la sécurité de leurs emprises mais ça se limite à ça donc c’est c’est c’est une part très très marginale de de ce FEP nous allons passer aux questions des

    Députés nous allons commencer par Jean-Michel Jacques merci euh monsieur le Président merci messieurs pour vos propos et les réponses que vous avetes déjà apporté à mes collègues heureux de vous retrouver parce que nous avions travaillé il y a quelques années ensemble lorsque j’ai je mené une mission d’information sur le quantinum

    Sécurité défense et aide au développement finalement on se retrouve un petit peu dans dans cette dans cette thématique à l’époque une de de mes recommandations tourné autour de la coordination et j’entends dans vos propos souvent nous devons mieux nous organiser nous devons avoir une vision globale pour mobiliser les bons acteurs

    Je vous cite hein euh une nous devons avoir une réponse intégrée finalement c’est ce que l’on retrouve il y a déjà quelques années et et vous et on avez raison de l’identifier vous avez bien raison de de de l’expr er parce que c’est vrai que vous avez différents

    Acteurs nos armées on en a parlé maisaintenant on a aussi lafd l’aide au développement participe aussi à à cette approche globale d’influence les ONG qu’on a pas beaucoup évoqué mais qui ont leur part aussi et puis parfois des postures aussi qui sont différentes le ministère des Affaires

    Étrangères la BITD et la DGA aussi que que vous avez évoqué et vos vos travaux vos vos votre travail doit se décliné au niveau national de façon coordonnée au niveau local aussi on en a pas beaucoup parlé mais au niveau local et puis au niveau international ça a été évoqué tout à l’heure

    Euh ça cela nécessite et on l’avait déjà identifié un intégrateur alors dutique du type CPCO comme disait par exemple le général castre pourquoi pas en tout cas une instance de pilotage interministériel alors ma question est simple c’est concrètement à ce jour euh en attendant mieux avez-vous au moins des rendez-vous réguliers

    Interministériels pour avoir une approche et une vision partagée de la stratégie d’influence du gouvernement dans laquelle vous vous intégrez et sachant que si vous avez ces ces réunions ça va vous permettre bien entendu de mobiliser les bons acteurs aux bons endroits je vous remercie je pense monsieur le député que

    Vous vous avez mis le doigt sur le le le sujet clé on en a on en a pas parlé parce qu’on est parti sur une approche très très macro mais le le la réussite de tous nos projets elle est elle est locale elle est et et et donc elle doit quand

    On quand on parle d’approche intégrée c’est une approche intégrée qui est toujours territorial évidemment et je pense que c’est à ce ce niveau de cette approche territoriale que ce que je dis dans mon propos introductif on doit introduire une approche multidimensionnelle quand on parle d’approche sécuritaire territoriale on doit aussi tenir

    Compte des besoins des populations locales on doit aussi tenir compte des perspectives d’avenir des populations locales si on veut pas que elle fasse d’autres choses qu’on n pas envie qu’elle fasse tout ça ça nécessite une connaissance fine du terrain une structuration sur place et une capacité à mobiliser des acteurs de très grande

    Une très grande diversité d’acteurs vous avez parlé des des ONG c’est c’est clair c’est très important les ONG local en particulier mais aussi les acteurs publics parce qu’il faut renforcer la capacité des de des acteurs publics sur le sur le terrain là-dessus cette approche territoriale intégrée je pense

    Que c’est la principale leçon que nous tirons tous des dernières années sur le continent africain et en particulier au Sahel c’est celle que nous appliquons aujourd’hui d’ailleurs nous l’appliquons avec succès avec un certain nombre de succès dans les sur le sur le continent africain elle nécessite du temps elle nécessite

    Un peu de préparation de connaissance terrain aussi hein qui qui doit se qui doit se faire et et elle ne peut pas se faire à euh pour répondre à votre 2ème question bien sûr on a nous avons cité les différents euh espaces hein dans lequels on on se coordonne avec les pouvoirs

    Publics bien sûr euh mais euh mais l’approche territoriale intégrée elle a une dimension locale en réalité euh et euh ça n’est que sous le contrôle de notre ambassade ça n’est que dans le dialogue avec nos nos partenaires euh des pays euh en question que se forme cette cette structure là après sur la

    Capacité d’intégration expertise France nous sommes par nature un intégrateur de compéten donc après on a on a les structures pour pour pour mettre en place cette approche territoriale en revanche il faut qu’elle devienne notre notre grille de mise en œuvre commune des projets de manière générale que nous soyons vieux sujet n [Musique]

    Euh d’abord je crois que fondamentalement nous devons être conscient que plus aucune administration seule plus aucun pays seul n’est capable de résoudre une crise aujourd’hui même le plus puissant du monde et on a vu l’échec des États-Unis sur un certain nombre de crises donc aujourd’hui nous sommes rentrés dans la période de

    L’Inter et l’Inter c’est l’interservice c’est l’interministériel c’est l’Inter public privé et c’est aussi la capacit cité où on peut dans cette discussion faire rentrer les ONG et ça on est capable de le faire relativement bien au niveau interministériel je rappelle quand même que le premier accord entre

    L’AFD et les armées il date du signé par Remy rou et le général de Villier ça remonte à 7 ans avant il y avait pas d’accord donc en interministériel on n’est pas non plus les champion du monde donc il y a encore des progrès à faire dans ce domaine là quant à la

    Coordination entre le secteur public et le secteur privé hormis des des sociétés qui ont des liens très directs avec l’État il y en a aucune il y en a aucune et les discours politiques de dire alleer investir ici et cetera ils sont suivis ou pas suivis mais il y a pas de

    Coordination comment comment on peut faire ça d’abord il y a une machine à produire de l’interministériel qui existe et qui le fait très bien sur ce genre de stratégie c’est le SGDSN il faut que le SGDSN il produise de l’interministériel en matière de stratégie il l’a déjà fait pour un

    Certain nombre de sujets il le fait bien euh mais le le SGDSN c’est c’est ni un acteur normatif ni un acteur opérationnel lui c’est simplement le notaire de la République qui qui qui fait accoucher les gens de leurs accords ou de leurs désaccords mais il le fait

    Très bien et ensuite il faut un deuxième niveau une fois que cette stratégie a été élaborée qu’elle a été validée par le pouvoir politique c’est qui va s’occuper de de rattacher les le secteur privé à cette stratégie et comment on fait pour imposer ou pour solliciter ou pour obliger le secteur privé à

    S’inscrire dans cette stratégie j’ai pas de réponse à ça mais il y a bien trois étapes il y a l’échelon local ça a été évoqué il y a la partie stratégique au niveau de l’État et ensuite il y a comment on décline ça aux États-Unis ils

    Ont un organisme qui s’appelle le NSC le NSC c’est 400 personnes ces 400 personnes qui sont là pour préparer les décisions du président des États-Unis et qui sont là pour s’assurer ensuite que tous les acteurs concernés vont la mettre en œuvre nous on n’ pas ça en

    Tout cas on n pas ça en matière ni opérationnelle ni normatif et on peut pas on peut pas espérer que ce soit simplement la cellule diplomatique et le MP de l’Élysée qui fasse ça et donc il y a un sujet sur comment on met ça en œuvre comment on aiguillonne la mise en

    Œuvre comment on la contrôle comment on en assure le suivi et comment on connecte ce qu’on est capable de faire au niveau étatique avec le monde privé et ça pour l’instant moi j’ai j’ai pas vu la solution encore ou j’ai pas vu la façon dont ça a lieu merci pour cette question monsieur

    Le député très très intéressante effectivement qui qui pose régulièrement qui interroge régulièrement je quand même en préambule je pense que un des points essentiels si on on revient à l’ensemble des acteurs c’est c’est quel est quels sont leurs intention s’agissant deess elle est claire comme je l’ai évoqué notre mission c’est la

    Mission d’influence de la France je suis pas sûr que les ONG est forcément toujours la même mission donc la question de la coordination elle doit aussi se mesurer à l’Ô de l’intention des acteurs considérés moi je rebondirai sur sur ce qui a été dit par le directeur général d’expertise

    France en France c’est vrai qu’ on a toute une structure une culture administrative mais l’essentiel c’est comment ça se passe et ça débute sur le terrain en terme d’expression du besoin en terme de réalité moi je me félicite en Afrique comme ailleurs de l’excellente coordination dans les

    Sujets que nous venons de traiter entre le réseau des ambassadeurs nos attachés de défense don le niveau est est remarquable et puis nos coopérants hein et et cet échelon de coordination il est déterminant au quotidien parce qu’il nous permet d’être le plus efficace possible et tous les pays alliés d’ailleurs et tout en

    Non le le mesure chaque jour cet échelon locale est déterminant parce que sinon on peut faire des réunions à Paris mais si ça se traduit pas sur le terrain finalement ça la deuxième chose en tous les cas toujours pour pour dci au niveau central cette coordination elle existe elle est

    Étroite avec le ministère des des armées je l’aivoqué au travers du comité d’expertise opérationnelle qui qui rassemble les différentes interfaces dgris EMA et puis les étatmajors les étatmajors d’armées j’ajouterai à ces interfaces très étroites avec le ministère des armées le lien particulier que nous avons avec la la DCSD au niveau

    Du du MAE cont tenu de la nature des activités et notre rôle notre positionnement parfois sur des expertises très particulières où nous sommes amenés à à renforcer la DCSD autre acteur important avec lequel nous sommes naturellement coordonné aussi c’est civipol opérateur du ministère de l’Intérieur au même titre que dCi et l’opérateur du

    Ministère des armées puisque nous sommes le deuxème actionnaire après l’état de cet organe qui a un avantage parti particulier c’est que souvent on l’a pas évoqué mais souvent il existe en vrai continuum Défense Sécurité hein en terme d’expertise notamment sur le le haut du spectre alors expertise France

    Connaissez très bien mais voilà en tous les cas cette complémentarité elle est essentielle en terme de d’efficacité et et moi je me félicite des des des contacts et de la coordinisation que nous avons enfin dernier niveau évidemment européen neuf pour dci mais la le fait d’être totalement intégré au

    Sein de la représentation permanente de l’Union européenne où nous retrouvons nos amis d’expertise France nos amis de civipol où au quotidien nos équipes peuvent discuter complètement insérés dans l’outil étatique où nous apparaissons comme des outils étatiques vis-à-vis de l’extérieur c’est déterminant et pour Syvie Paul également au sein de la représentation permanente

    De l’OTAN euh nous avons cette référencement unique aujourd’hui nous sommes les seuls à être référencés au sein de l’OT temp nous avons été invités euh à au au sommet de Madrid au mois d’octobre dernier nous étions la seule société précisément parce que nous sommes intégrés au sein de la RPAN c’est

    Le même bureau RPU RP autant mais en tout les cas nous avons cette reconnaissance par les autorités institutionnelles françaises dans ces instances en multilatéral merci cette série de questions par la députée Delphine [Musique] lingman merci monsieur le Président mais messsieur alors vous avez parlé de l’Afrique de l’Ouest avec un focus oui

    Sur l’Afrique subsaharienne avec la nécessité d’un changement de stratégie de passer euh d’une stratégie démonstrative à une stratégie plus discrète d’un champ euh physique et à un champ immatériel moi j’aimerais euh euh vous parler de la stratégie d’influence sous le prisme euh de la guerre informationnelle notamment euh

    Agissez-vous au au sein de vos structures sur ce au niveau de cette sphère informationnelle si c’est le cas de quelle manière et dans la nécessité de décentration d’adaptation de nos collaborations au besoins finalement des pays africains avez-vous des remontées dans ce sens de nos partenaires africains euh je pense notamment au

    Niveau de dCi de des formations et la deuxième question que j’aurais ce serait sur nos interactions on a beaucoup parlé de l’interaction avec nos alliés européens euh on sait queil y a un regain récent des États-Unis sur cette zone euh la vice-présidente Haris a même récemment tweeté en disant que pour les

    États-Unis l’avenir et et l’économie mondiale l’avenir c’est l’Afrique est-ce que vous travaillez également avec les Américains euh ou pas voilà mes deux questions je vous remercie je peux commencer merci madame la députée oui sur le sur les sujets de guerre informationnel euh nous sommes nous sommes présents euh euh euh

    Expertise France lait lafdl nous mobilisons aussi l’expertise de de canal France International qui est spécialisé sur la formation des journalistes qui est un acteur aussi important sous différents angles euh le l’appui au médias et au journalistes est un axe fort mais ce n’est pas le seul hein il y

    A aussi la formation d’un certain nombre de euh de de personnes aussi bien dans le champ des médias que de l’État je pense en particulier à à à des programmes pour pour pour comprendre par exemple les finances publiques il faut parfois former les journalistes à à lire

    Un budget euh et c’est assez utile en réalité euh sans parler des sans parler des initiatives qui relèvent plus de la de la protection contre les cyberattaques et de la sécurité sur les sur les réseaux qui est aussi un enjeu qui est aussi un enjeu essentiel et on

    Le fait par l’appui de d’un certain nombre de d’initiatives régionales donc oui nous sommes nous sommes présents bien sûr sur ce sur ce champ- là qui est qui est majeur avec une coordination très renforcée de la part du ministère de l’Europe et les affaires étrangères et notamment de son porte-parol sur ces sur

    Ces sujets-là h sur le sur le le regain d’intérêt des nations des des des États-Unis sur le sur l’Afrique euh les États-Unis ont toujours une relation un peu cyclique euh euh au continent africain avec une présence forte hein ils y consacrent une part importante de leur de leur de leur aide au développement

    Euh avec un mécanisme qui passe beaucoup par des prestataires américains euh moins d’ailleurs euh en soutien aux États que ne le sont les institution française qui fait que le niveau de dialogue n’est pas toujours au niveau technique en tout cas et euh il peut il peut être bon dans l’informel euh il est

    Il il est peut-être un peu moins dans les manières de faire parce qu’on n’ pas tout à fait la même manière de d’agir euh notamment que que usid même si euh sur certains euh sur certains sujets très spécifiques notamment les pays euh euh en en crise où parfois seul

    L’expertise France est présente on peut on peut avoir une coopération assez assez euh assez fructueuse avec euh avec euh avec les Américains il faut il faut mettre il faut préciser ce que c’est que la guerre informationnelle nous on fait pas la guerre informationnelle donc nous on protège on protège nos propres systèmes

    Si jamais des entreprises nous le demande on est capable de faire des audits de leur système de cyber de leur système informatique et cetera et et pour une entreprise privée la guerre informationnelle c’est les relations publiques c’est son auto promotion mais on fait pas la guerre informationnelle

    Évidemment je regarde de temps en temps les réseaux sociaux je vois ce qui s’y passe mais on nintervient pas dans dans ce champ là absolument pas en fait notre notre guerre informationnelle c’est participer au développement commercial de l’entreprise mais pas dans le sens où vous l’entendez

    Et pas dans le sens où l’on voit que ça se passe avec un certain nombre de de sites ou ou d’acteurs qui sont des proxis des compétiteurs stratégiques de la France en Afrique on fait pas ça comme comme je crois le comprendre non fa pas ça euh s’agissant desci euh et sur le

    Volet formation nous ne participons pas en Afrique à à ce genre de de formation euh ça ne rentre pas dans notre dans notre catalogue euh j’insiste sur le fait que notre approche consiste à faire faire et pas à faire hein on est évidemment euh euh sur le champ

    Uniquement de de la formation dans dans dans des domaines mais en tous les cas pas celui-ci nous avons une une offre de de de formation dans le domaine cyber en défensif qui pour l’heure est utilisé d’abord en Europe pas encore en Afrique c’est c’est un de un des enjeux des des

    Années à venir euh et j’aiévoqué la discrétion il n’est pas enfin c’est c’est les sujets sur lesquels nous restons discret ne n’intègrent pas ce champ euh euh ce champ d’action ce ce type de formation vous avez évoqué ensuite les les États-Unis pour notre part en vérité nous n’avons pas de

    Compétiteurs à propos parler privés américains en revanche les États-Unis au travers du dispositif FMS à l’international voilà est en concurrent pour dci en ce sens que par ces dispositifs les armées américaines couvrent les besoins de formation de leur de leurs alliés donc pour nous très concrètement c’est d’abord en compétiteur et en compétiteur

    Institutionnel merci nous allons clore cette cette séance mon Général Messieurs chers collègues ces échanges ont été riches et complets il rappelle s’il fallait l’importance que tient la la coopération française avec l’Afrique merci messieurs nous en retenons des enseignements sur la politique française non seulement sur les dimensions de sécurité mais

    Également de coopération militaire et civile d’aide au développement de gestion et de crise et ce dans le domaine public et privé nous avons abordé avec la question de Monsieur Bru la question de nos ressortissants et je me permets ici d’apporter tout mon soutien aux Français présents sur ce territoire qui connaît ces derniers

    Jours des temps tumultués merci très sincèrement monsieur pour votre participation

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