Découvrez l’univers du violoncelliste Vincent Courtois, dans cet entretien mené par Jeanne Dorche. Plongez dans le récit captivant de sa carrière, de ses premiers pas dans la musique jusqu’à ses projets actuels, y compris les Ateliers du Violoncelle. Vincent partage sa passion pour l’exploration musicale, son amour pour l’enseignement et sa vision pour un monde musical sans frontières. Ne ratez pas ses conseils précieux pour les jeunes musiciens et sa réflexion sur l’importance de la pratique instrumentale.
🎻 **À propos de cette vidéo :**
Dans cet entretien, Vincent Courtois, reconnu pour sa maîtrise exceptionnelle du violoncelle, nous emmène dans un voyage à travers sa vie musicale. Découvrez comment il a découvert sa passion pour la musique, ses influences diverses allant du jazz à la musique contemporaine, et son engagement profond dans la transmission de son art aux nouvelles générations à travers les Ateliers du Violoncelle.
🔗 **Liens utiles :**
– Site Web de Vincent Courtois : http://vincent-courtois.com/
– Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/@vincentcourtois4602
– “LOVE OF LIFE ‘Martin Eden'” : https://youtu.be/jErZ9TRFFaI
– “West” (official video) : https://youtu.be/_nFIwt_bYng
– “1852 mètres plus tard” (official video) : https://youtu.be/26bV5lKWYic
– Sonata for Solo Cello (Ligeti) : https://youtu.be/7QSaNrUqk1k
– “Les démons de Tosca” Théâtre de Nîmes : https://youtu.be/kWqCWtlDPz0
– Duo avec Eric-Maria Couturier : https://youtu.be/rMieO-FbqHw
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Si vous êtes passionné de musique, particulièrement de violoncelle, cette vidéo est un incontournable ! Laissez-vous inspirer par l’histoire de Vincent, partagez vos impressions en commentaire et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos futures rencontres musicales. 🎶💫
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Bonjour Vincent bonjour Swan et merci beaucoup de me recevoir chez toi pour nous parler de ta carrière sur ma chaîne youtube ben merci d’être là alors Vincent je vais simplement te poser la première question très simple qui commence par le début comment as-tu découvert la musique alors en fait moi
J’ai découvert la musique assez jeune tout d’abord sans enfer j’ai j’ai une grande sœur et qui qui a commencé le violon qui a an de plus que moi qui a commencé le toute petite qui avait commencé le violon et voilà c’est l’histoire c’est que j’allais avec avec ma mère l’attendre
Pendant son cours de de violon prenait des cours avec une prof qui s’appelait madame foret à à ivri je crois et qui était la femme d’un poncelliste qui s’appelait monsieur foret et il se trouve que moi j’attendais dans le couloir avec ma mère et et régulièrement il y avait il y
Avait ce monsieur sympathique euh un peu comme ça je me sui un très bonhomme quoi qui venait et qui à chaque fois avait un petit mot gentil alors comment il va le petit alors ça va et voilà et quelques je sais pas peut-être un an ou deux après ma mère m’a demandé
Si je voulais faire de la musique qu’est-ce que je voulais faire comme instrument j’en avais aucune idée je dis moi je veux faire avec avec lui parce qu’il a l’air sympa et c’est comme ça queil se trouve que c’était donc carwan forê euh que à l’époque donc je je crois
Qu’ils étaient au démarrage du Conservatoire à aubertvillier La Courneuve et euh il était prof là et donc en fait bah on est on a fait avec ma sœur nos nos études on a commencé et moi j’ai j’ai commencé le violoncel à auberviler euh dans cette classe dans la
Classe d’ de Dewan foret qui à l’époque avait une c’était quand même une très grosse classe de violoncelle il y avait beaucoup beaucoup de d’étudiants et il y avait des vraiment des des tout petits jusqu’au plus grand quoi ouais il y avait il y avait une vraie ambiance qui était assez sympathique
Puis en plus il y avait cette ce conservatoire dans cette ville qui était dirigé par jacqu ralit qui était vraiment euh dédié incroyablement à la à la culture quoi et à l’enseignement de la culture et je pense que c’est une ville où ils avaient vraiment compris à quel point euh à quel point
L’enseignement euh de la musique pouvait euh faire du bien et à quel point c’éit important que tout le monde y ait accès donc c’est comme ça qu’on était c’était une population dans dans ce conservatoire qui était très très mélangée il y avait beaucoup de systèmes de prêt d’instruments il y avait il y
Avait toute une discothèque qui était qui était gratuite pour les pour les étudiants pour les petits pour les pour les plus vieux enfin il y avait toute une espèce d’ambiance comme ça il y avait cet orchestre aussi qui était voilà donc moi j’étais là j’ai commencé le violonel et mes parents étaient pas
Musiciens et donc ils ont ils ont jamais cherché à ils ont toujours fait confiance en fait ils ont fait confiance à l’institution dans laquelle j’étais et ils ont fait confiance au prof qui disaent il faut faire ci il faut faire ça voilà et le prof il a il a dit très
Tôt en fait il a dit oh il est doué il est doué le petit bon ah bon et donc bahah il faut faut qu’il continue pas ça ça va être un violen céliste bon ok et en fait ce qui était formidable aussi dans cette dans ce conservatoire et dans
Cette classe c’est c’est qu’il y avait deux assistants qui ont beaucoup compté pour moi à savoir il y avait l’assistante pour les tout petits qui s’appelait Pascal Michaka qui qui s’appelle touours pas Michaka et et qui et qui quelques années plus tard m’a donné pas mal de CPS particuliers en
Plus et puis il y avait l’autre assistant qui s’appelait Paul Pichard qui lui s’occupait des plus grands et qui a aussi beaucoup compter pour moi parce que en fait tout mon parcours mon parcours a été j’ai eu beaucoupou beaucoup de chance je crois j’ai eu beaucoup de chance et ce qui est
Drôle c’est que j’ai eu aussi des des choses qui sont moins bien passées ou des déceptions mais les déceptions ont toujours déclenché ont toujours déclenché une chance et la chance elle faire rebondir sur une autre déception ou sur quelque chose qui réussissait moins bien et à
Chaque fois ça m’a fait rebondir et tout mon parcours que je vais essayer de raconter sans prendre trop de temps quand même mais c’est c’est vraiment Jer de de de Born comme ça de un peu en D et en fait moi ce qui s’est passé euh c’est
Que moi je prenais des donc des cours avec avec Pascal Michaka en plus et euh et elle a eu cette intelligence je pense je devais avoir peut-être 12 13 ans à un moment donné elle a eu cette intelligence de dire euh je pense qu’il faut que de dire à mes
Parents je pense qu’il faut qu’il aille voir quelqu’un d’autre et il y a un tas de trucs qu’il faut qu’ faut qu’il passe en niveau faut qu’il monte en niveau il faut qu’il rencontre quelqu’un qui va être capable de lui faire faire ce ce pas et elle dit moi je connais quelqu’un
Qui faut absolument euh qui qui travaille avec lui euh c’est un jeune violenaliste qui a un grand ami à moi qui s’appelle Xavier gagnepin bon mes parents ah bon d’accord très bien et donc je me souens très bien elle elle a organisé une première rencontre chez elle où je suis allé euh
Où xavier est venu m’écouter et euh et je me suis il était tout jeune et je me très bien il a écouté il a fait un truc est très très xabié il il a dit il m’a dit après il m’a fait les compliments c’est bien tout ça j’étais jeune encore
Il m’a dit c’est très bien il il m’a dit c’est un très très beau vibrateau ah bon très bien il m’a dit le problème c’est que tu en as qu’un bon voilà ça c’est c’est typique et et ça a commencé comme ça et donc j’ai commencé à prendre des
Cours et là il y a une première petite déception c’est qu’en fait je je pense que les choses sont en train de changer un peu j’espère mais à l’époque il y avait quand même quelque chose il y avait pas mal de petites guégerr entre professeurs de de gens qui
S’appréciaient plus ou moins et cetera bon bref on était c’était des des écoles quoi donc on travaillait avec quelqu’un on nétait pas forcément là donc lui lui il venait il venait de l’école Brizard et voilà et c’était tout un monde et l’école forêt c’était un peu un autre
Monde donc il y avait c’était un peu pas forcément évident et donc et donc en fait j’ai voulu faire un stage avec lui et il était assistant de Brizard et mon prof il a dit ou mais non c’est embêtant oui mais moi je veux travaillervec
Gagnepin ah oui mais non à ce momentl il peut faire le stage mais juste avec gagnepin pas avec Brizard parce que c’est pas pareil je dis bon moi j’étais jeune encore pour arriver làdedans pour me retrouver dans une situation un peu comme ça avec mes parents qui savaient
Pas trop quoi dire bref et finalement euh Brizard a accepté de il a dit d’accord il faudra quand même que je vois une fois que je le vois une fois et sinon il prendra les cours avec gagne pas voilà donc j’ai fait ce stage j’ai
Fait ce stage avec gagnepin et à la fin là je sais plus c’est vachement sympa de la part de Brizard d’avoir accepté ça oui et là je sais pas jeis avoir je crois que j’avais je crois que j’avais 15 ans maintenant je crois que Ctait 14
15 ans et c’est vrai que c’est c’est quand même des moments je crois que dans le dans l’évolution d’une d’une carrière ou d’une enfin même d’un d’un tout début comme ça d’un tout début je pense que 15 ans j’ai l’impression que c ces âges-l l’âge de l’adolescence tout ça où on
Commence à être moi j’avais quand même pas mal progressé je commencais à jouer vraiment bien quoi et en même temps avec tout ce qui peut arriver de l’adolescence je pense que d’être vraiment accompagné et d’avoir des des professeurs qui sont là qui sont prêt à regarder ce qui est en train de se
Passer et à et à faire en fonction aussi de ce qui est en train de se passer c’est vraiment important et c’est vrai que là gagnepin était vachement important mais et dans et dans ce stage c’était à fleen très bien j’ai joué à la fin j’ai donc joué pour pour pour
Brizard et et il a dit il a dit ah maisement bien il faut le présenter au CNSM bon donc on est rentré et les mes parents sont allés voir ils sont all voir forê et il a dit non c’est dommage pour lui il est trop jeune il va c’est
Dommage d’avoir un échec trop jeune et tout ça on va le préparer à fond l’année prochaine il le présente et ser peut-être qu’il avait raison je sais pas voilà et donc moi j’ai continué à bosser avec Xavier mais mais petit à petit il y a eu un un petit je sais pas c’était
C’était un peu je sais pas comment dire un petit Awan foret qui pour moi avait été un peu comme un comme un deuxième papa ou un deuxième papi ou un de je sais pas quoi tout d’un coup c’était il s’est passé un petit quelque chose et j’étais je bossais beaucoup plus finalement avec
Paul Pichard et j’ai passé une année à fond à bosser à bosser pour préparer Paris et euh et là bah voilà et alors c’est vrai que ça se passait toujours très bien au bervillier moi j’étais toujours je passais tous les concours chaque année sans jamais sauter de classe mais toujours j’arrivais machin
Je sais pas quoi premier je sais pas quoi une animité à chaque fois ça se passait très très bien on était un peu quelques-uns au bervilier un peu les les pas les pas les caïdes mais enfin un peu ceux qu’on disait oui ils vont son fort mais après le problème c’est qu’après on
Arrive au CNSM dans ce truc là et là il y a tous les caïes qui se retrouvent là là ça commence à se compliquer quoi et donc là j’ai passé une première fois le CNSM et et en fait j’ai eu alors ce qui s’est passé j’ai eu le j’avais bien
Bossé et Xavier avait été Xavier été a été vraiment important parce qu’ enfin ils ont tous tous tous ses profs Irwan foret bien sûr a été très important aussi mais euh mais Xavier il a il a il a prolongé un travail sur sur sur structurer un peu les choses
Quoi je crois structurer notamment la main gauche l’empreinte l’empreinte de la main gauche qui était vraiment quelque chose dont j’avais vraiment besoin il a vraiment été important là-dedans parce que je faisais partie de la catégorie des où on a un petit don quoi on a un petit don et donc le les
Choses il y a pas mal de de choses qui sont faciles mais comme c’est pas conscientisé bah finalement c’est pas grandchose et comme c’est des époques où forcément on n’est pas j’étais pas non plus plus gros bosseur ben on ça suffit pas quoi ça ça ça suffit pas et donc il
Y avait besoin de de structurer cette chose instinctive que j’avais quoi donc il a il a fait ce boulot quoi et et donc j’ai passé le j’ai passé le concours au CSM et j’ai eu le premier tour alors à l’ép et j’is passé un bon concours je me
Souviens et donc donc j’ai premier tour et à l’époque on disait le premier tour pour moi c’était c’était assez j’taé voilà c’était assez tranquille quoi je m plus l’impression que ça allait très bien se passer et sauf que après j’ai passé le deè deè tour je me souens très
Bien j’ai joué le final de de non le final de ona et et c’était la première année où on demandait un une épreuve de déchiffrage il y avait pas eu ça avant il y avait cette épreuve de déchiffrage et j’étais personneta habitué à ça j’avais pas du tout été préparé à ça
Mais pas du tout quoi et et et j’étais pas très très bon j’étais même nul en déchiffrage pas pas très bon solfage non plus donc j’avais tout ce qu’il fallait pour me planter complètement sur le déchiffrage ce que j’ai fait donc je me suis plonté au déchiffrage et euh et
Donc bah donc j’ai j’ai pas été reçu j’étais un peu en fin de liste là je crois je sais pas j’ai pas été j’ai pas été reçu donc bah j’étais assez déçu donc je voulais partir je me sens très bien de cette salle horrible au de Madrid là tout le monde attendait comme
Ça et il s’est passé un truc génial quand même c’est qu’il y a donc ce ce Paul Pichard qui était avec moi qui était venu avec moi pour les résultats qui m’accompagnait parce que c’était vraiment quelqu’un qui me suivait quoi et moi je voulais partir dis ouais j’ai
Pas envie d’aller voir d’aller voir ces mes de jure qui vont m’expliquer que mon doigt est trop comme si ce ça ça va pas qu’ vont tous trouver un truc à me dire j’ai pas envie je veux partir et il m’a dit écoute il y a quand même frédéric
Lodéon qui est au jury et ce serait bien que tu ailles voir frédéric Lodéon va voir Frédéri Lodéon bon il y avait en effet Frédric cludon qui était au J et je suis allé voir je suis allé voir fréri cludon et là tout d’un coup une déception qui m’amène une grande
Chance génial il il arrive hyper sympathique h per comme il est quoi et il me dit j’ai vach vachement aimé tonger cétait très très beau il fait des compliments toutun coup ça fait vraiment du bien des compliments après un moment délicat comme ça et il me dit un truc incroyable
Il me dit écoute voilà j’ai accepté j’ai alors en fait j’ai besoin de 8hur pour la SQ et là c’est fréric Laudon qui me dit ça qui qui à l’époque quand même immense star quoi j’ai besoin d’or pour la sécu j’ai accès AC 8h de cours au conservatoire ou
L’école de musique je sais plus de Bour larine de Bour larine alors moi j’ai vu mon prix au Conservatoire ici au berulier enfin bon j’étais un peu je savais pas trop où aller en fait il me dit donc 8h je prends quatre élèves 2 heures par semaine si tu veux j’ai bien
Aimé ce que tu as fait tu fais partie tu fais partie des quatre wouh alors moi tout d’un coup c’était c’était un cadeau quoi qui arrivait c’était tout d’un coup je je ratais CNSM mais je me retrouvais à bosser un an avec l’Odéon et waouh c’était complètement fou et on
S’est retrouvé on était on était en effet quatre qui il nous prenait une fois par semaine le mardi je n dans ce conservatoire à bourlaren qui était en effet c’était un c’était un un conservatoire assez c un petit conservatoire quoi et c’était assez drôle parce qu’ on était quatre de de
Bon niveau quoi au violoncell et c’était la c’était la la plus grosse classe je crois la la meilleure classe évidemment du Conservatoire d’ailleurs c’éit assez drôle il y avait l’orchestre du conservatoire c’était c’était on faisait des concerts à droite à gauche dans le coin c’était drôle quoi parce que il y
Avait euh il y avait l’ensemble de l’orchestre puis il y avait les quatre violoncell c’était pas du tout le même niveau quoi c’était assez drôle quoi et euh et c’était et cette année passée avec Frédéric elle a été euh bah c’était génial quoi c’était vraiment génial c’était un un beau prolongement de de
Tout mon parcours d’avant quoi et en fait lui euh il m’a alors c’est pareil je regrette un petit peu parce que bon après faudra revenir parallèlement à ça à ce qui s’est passé pour moi avec le le jazz la musique improvisée tout ça qui était déjà là donc je regrette un petit peu
Parce que c’est vrai que j’étais un peu dispersé dans un tas de trucs et peut-être que je maintenant je me dis peut-être j’ai pas assez bossé peut-être j’ai pas assez profité de ce qu’il a de tout ce qu’il avait à me donner mais en tout cas c’est le c’est j’allais
Dire c’est le premier qui m’a parlé musique évidemment non évidemment mon t par une musique mais c’est celui qui pour moi a vraiment fait la connexion euh avec la vie avec la vie de musicien et puis la vie de musicien puis la vie en général et c’était vraiment de de
D’ouvrir de de partout euh en plus il était il avait quand même eu cette espèce de période vraiment où il avait été vraiment une immense star en France du violoncel quoi c’est pour moi il reste quand même le un un des un enfin celui de sa génération qui a le
Mieux jouer du violoncel enfin pour moi ça reste les birini les hayon c’est c’est j’ai j’ai pas entendu mieux en fait pour pour moi c’est vraiment et et lui il avait cette espèce de Dora ou ou il il était complètement investi dans son rôle de prof qui lu comme ça qui
Était nouveau un peu P pour lui je me souviens qu’il lui est arrivaé à l’époque il y avait pas les portables qu’il arrivait qu’il m’appelle qui m’appelle pour me dire j’ai réfléchi au cours de la dernière fois le doité que je t’ai proposé euh c’est en fait je
Pense que pour toi faut mieux que tu fasses celui-là enfin alors qu’on venait de passer 2 heures hein et euh c’était incroyable et il disait aussi euh il a en plus que j’aimais bien c’est que avec lui c’était du vécu c’est-à-dire que on travaillait Schuman euh c’était il avait
Le vécu de l’avoir joui je sais pas combien de fois et donc les doitiers qu’il proposaient ou ça c’était des choses qui marchaient euh qui marchaient concrètement qui é c’était peut-être pas toujours les plus académies quoique mais en tout cas ça marchait quoi on on sait que voilà que c’était ça avait été
Expérimenté euh en condition quoi beaucoup et j’aimais bien ça et puis aussi il ouvrait sur je me souviens aussi de de sur Schuman par exemple dans le deuxième mouvement les les les doubles cordes je me suviens que c’est le premier qui m’a dit oui là tu vois il
Me parlait il me disait il faut que ça ressemble à faut que ça ressemble à la voix de Barbara cette cette descente là il faut que ça ressemble à la voix de Barbara tout d’un coup quelqu’un qui me parle de Barbara moi à l’époque adolescent j’aimais bien moi la chanson
Française je connaissais bien j’étais Fame de jacquyin tout ça donc évidemment quelqu’un qui me t un coup à mon cours de violoncel qui fait ce lien quoi tout d’un coup j’ai pas le violoncel l’institution le Solf le conservatour Lana et de l’autre côté ce qui m’éclate
Aussi le reste de de de la vie d’adolescent la chanson le la pop musique le rock le machin tout d’un coup il y a quelqu’un qui fait lien je suis en train de jouer Schuman il parle de Barbara je l’avais vu une semaine avant
À la télé ou 15 jours je sais pas quoi il faisait un truc avec Julien claire enfin voilà c’est c’est des gens qui à un moment donné sont tellement large et tellement artiste entièrement que tout d’un coup c’est quelqu’un qui a qui m’a en tout
Cas qui m’a donné envie en fait qui m’a qui m’a juste donné encore un peu plus envie encore une fois ceux d’avant tout ce parcours que j’ai eu la chance j’ai eu que des super profs en fait et mais c’était une espèce d’aboutissement incroyable et bon voilà quoi et après et c’est vrai
Que c’est une chance parce qu’il a pas eu tant d’élèves que ça il a pas eu tant temps de après je crois qu’il a enseigné à Lausanne mais mais je crois qu’il y a pas eu tant de de gens qui peuvent dire qu’ils ont été élèves de l’audéon donc
J’ai une année comme ça et je pense que il s’est peut-être pas rendu compte en fait je pense qu’à l’époque il s’est pas forcément rendu compte du bien qu’il me faisait je crois tout simplement tout d’un coup il y avait quelque chose qui me ressemblait en plus moi j’avais toujours voulu
Être en fait j’avais jamais eu envie d’être dans orchestre ça jamais été vraiment mon histoire la musique de chambre pas vraiment non plus donc en fait moi j’avais envie de être solist c’est un grand mot peut-être que j’aurais jamais peut-être pu être solist dans la musique classique
Ou tout du moins pas dans la manière dont dont dans c’éit fait mais mais ça m’a donné envie de me retrouver à à faire en tout cas à faire mon mon mon monde à moi quoi euh parce que je me souviens aussi que plus plus jeune au au Conservatoire à
Aubertvillier toujours dans cette dynamique qui avait je reviens un peu aubertvillier il y avait il y avait il y avait une chose formidable aussi il y avit beaucoup d’action culturell c’était le début des actions culturelles il y avait des partenariats il y avait le partenariat avec Chan matin contemporain
Où je me souens très bien par exemple avoir eu une mastercl enfin quelqu’un qui venait expliquer la sonade de pendy reski je crois au violon cel comme ça je mais vu ça j’aV dit c’est extraordinaire je métais dit c’est ça que je veux faire je me suis toujours dit tiens moi un
Jour j’ai toujours hésité entre je me suis dit est-ce que j’irais plutôt la musique improvisée le jazz ou la musique contemporaine ou cet endroitl mais c’était ça qui m’intéressait c’était plus ça que de rentrer dans l’orchestre ça m’intéressait pas en fait j’avais pas vraiment envie de ça j’ j’avais envie
D’être dans quelque chose que que pour moi qui semblait être créatif quoi qui semblait être actuel j’avais vraiment besoin de ce truc là quoi mais c’est pour en tout cas c’est pour dire que c’était vraiment un prolongement quoi tout ça s’est trouvé naturellement et puis un truc qui est très marrant en
Tout cas voilà c’était une grande chance qui qui m’est arrivé c’était ça et puis et puis après parallèlement à ça je crois que c’est Roland Pidou qui venait de rentrer prof au CNSM je crois que c’est ça et donc j’ai pris quelques cours j’ai fait quelques stages et j’ai
Pris quelques cours avec avec avec Roland euh bon là c’était c’était super mais je l’ai pas j’ai pas j’ai pas énormément de souvenirs en fait j’étais m puis j’étais tellement admiratif de Frédéric c’était mais mais cela dit j’ai vraiment aimé aussi travailler avec Roland mais mais c’était j’ai pas de temps de souvenir
Parce que j’ai pas travaillé comme certains qui ont vraiment été ses élèves au CNSM et donc ce qui est très marrant c’est que l’année d’après euh l’année d’après donc je représente le CNSM en ayant fait pour moi en tout cas des progrès pour moi j’étais plus le même quoi vraiment pour moi j’avais
L’impression d’avoir vraiment passé un cap j’avais l’impression d’être un d’être plus plus violencaliste mais peut-être aussi plus musicien plus bi j’avais grandi aussi j’étais peut-être plus adulte aussi un petit peu et alors là j’ai pas eu le premier tour non et j’ai pas eu le premier tour
Et j’ai pas j’ai jamais très bien compris d’ailleurs parce que je sais pas je me souviens pas avoir fait une catastrophe totale puis surtout je me sentit plus fort quoi et mais mais encore une fois une chance qui en qui en découle enfin qui en avait dé qui en avait
Découlé un petit peu avant parce que à l’époque il y avait les il y avait les il y avait les stages d’été qu’il fallait faire bon j’avais fait les stages avec Rolland j’en ai fait deux ou tris enfin puis j’avais fait une bonne année tout ça et en fait à moment donné
Va falloir que je revienne un petit peu en arrière à l’adolescence quand je découvre d’autres musiques dans ces actions culturelles qu’ avait au bervuler il y avait très important il y avait des concerts aussi qui étaient présentés et c’était les débuts du festival dans le 3 qui s’appelle banlieu bleu qui est un
Festival pour le jazz qui est extrêmement important c’était les débuts c’est un un un festival qui a été créé par Jacques Pornon donc c’est pareil c’était c’était des gens extrêmement militants et évidemment la ville d’Aubervilliers faisait était vraiment très importante dans ce festival et il y avait ses actions culturelles concert
Trio au au Conservatoire avec un trio moi j’ai jamais vu trio de jazz on dit guitare c’était Lionel bamou euh Didier levallet à la contrebasse qui après été directeur de l’Orchestre National de Jazz et Dominique pifarell au violon et moi j’arrive là j’avais 15 ans je me
Souviens très bien je me souvens très bien de ce moment parce que j’étais avec mon camarade Cyril triquir avec qui on était on était très potes on était au même endroit on est resté très potes d’ailleurs et on va écouter ce concert où il y avait personne les gens
Écoutaient il y avait 10 personnes qui étaient venus écouter ça et moi j’avais trouvé ça génial quoi j’avais 14 ans et C espèce de liberté l’improvisation c’était pas c’était un jazz un peu différent c’était parce que j’imaginais que pouvait être le Jaz j’ai pas très bien compris ce qui se passait mais j’ai
Écouté ça m’a ça m’a vraiment intéressé et c’est comme ça que que je me suis que j’ai commencé vraiment à m’intéresser à cette musique là et donc je reviens quelques années après dans les stages BT Didier l valallet que j’avais découvert là monte un stage pour qui s’appelait
Jazz dans les cordes et c’était à à Anthony et il montte ce truc et je et je et il y avait dans les profs il y avait un prof de violoncel s’appelle jean-chles Capon qui était un violencialiste très important à l’époque c’était le violencialiste de jazz en
France à l’époque il avait même que lui enfin il était non ils étaient deux mais il y en a qui était plus dans dans le rock mais il y avait lui qui avait notamment ce duo AC Christian escoué très connu et moi j’étais moi j’aiécoutéis ces trucs là j’étais très
Admiratif de de ça aussi et il y a ce stage et je vais la première année je me dis NON je je suis pas capable j’ai pas le niveau puis j’ai pas le temps puis il faut que je prépare le le CNSM l’année d’avant j’ai pas le temps bon mais je
Suis quand même allé glisser une oreille et j’avais j’ai regardé ça un peu par par le bout de la la porte comme ça en me dis c’est trop bien il y avait les mecs qui jouaient la guitare il me qui jou les contrebasse puis il jouent des
Trucs je sais pas trop ce que c’était comme musique je comprenais pas ce que c’était mais c’est tellement un autre monde mais j’ai refermé la porte en disant c’est fini et il y avit pas de violenéliste par contre il y avait aucun violeniste et l’année d’après il ils
Refont le truc et là j’avais bien bossé et je dis à ma mère je dis ah j’aimerais bien faire ça et tout elle me dit écoute c’est bon tu vas te taper les stages machin les trucs tu tu bosses toute la journée fais-toi plaisir va faire ce
Truc là et j’ai fait ce machin et j’arrive à stage et j’arrive le premier jour et je vais arriver JeanCharles Capon tout seul a Sonel et là et il me dit il me dit bah c’est toi oui c’està dire c’est toi bah tu es tout seul ah
Bon et c’était une semaine de j’étais tout seul avec lui toute la journée quoi et wouh et ça c’est encore une chance c’est finalement j’ai passé cette semaine avec Jean-charles qui a été une rencontre hyper déterminante tu vas comprendre après pourquoi mais donc je passe et donc on a passé la semaine à
Jouer quoi on a vraiment passé la semaine à jouer et ça c’était juste avant le l’entrée au CNSM et et je suis devenu très pote avec lui et au point d’ailleurs que avant de avant avant de passer le concours du CNSM avant de passer le le premier tour je vais jouer
Mon programme je suis allé voir on a parlé un peu tout ça je jouer mon programme bon voilà et donc échec donc deuxème échec au CNSM mais coup de pot parce que je venais de rencontrer Jean-Charles et Jean-Charles me dit juste après il me dit écoute
Voilà je suis embête ça c’est donc le concours c’est au mois de septembre et il m’appelle genre au mois de octobre ou novembre il dit écoute je suis embêté parce que je travaille des trucs à la Comédie française puis à côté ça je sais pas quoi et puis il y a Christian escoué
Qui monte un nouveau groupe il a il y a une semaine dans un club à Paris qui s’appelle le magneticque Terrass en en décembre il y a une semaine à faire avec lui faire un groupe machin c’est un truc sur les Gpsy Vals et tout ça bon et je
Peux pas le faire est-ce que tu peux le faire et bah ouais et et et deuxème chance quoi donc comme j’avais avait donc comme c’était fini avec Frédéric c’était juste un an que j’étais pas rentré au CNSM je m’étais mis j’avais commencé le j’étais à l’école normale je suis rentré à
L’école normale je travaillais avec jeune feftelière voilà j’étais là et j’avais eu j’étais rentré tout de suite dans dernière année quoi donc j’ai eu le prix là-bas mais j’étais un peu comme ça et pas trop savoir quoi faire moi je commençais vraiment à m’intéresser à d’autres musiques et le coup de pot
C’est toutun coup je me retrouve dans cette orchestre avec Christian escouet qui pareil à l’époque c’était une immense star de vraiment de de de la guitare en France il avait fait tous ses duos avec John mclofine et tout enfin c’était bon et je me retrouve dans un
Club à Paris avec lui et j’étais à la place de de Jean-Charles et l’orchestre qui jouait c’était des gens beaucoup plus vieux que moi il y avait un un musicien américain bien connu s’appelle Jimmy gourly qui était un guitariste très swing époque vraiment le mec il avait joué dans les années 50 les
Américain à Paris quoi années 60 albiculas qui avait qui avait joué par avec tous les Américains à Paris enfin le mec il connaissait tout le monde enfin c’était incroyable et à côté de moi comme comme comme tu es là Marcel Azola Marcel Azola quoi le Marcel Azola
De chauff Marcel de de Jacques Brell mais mais de tout le reste Marcel Azola c’est un des plus grands musiciens avec qui j’ai joué c’est c’était un mec incroyable incroyable et donc moi je me retrouve j’avais j’avais même pas 18 ans et je me retrouve là à jouer avec ces gens-là
Quoi mais ce qui est drôle c’est que c’est que moi euh c’était une musique que je connaissais pas en fait du tout et je me retrouve à devoir improviser sur des grilles en rébémol pas coravide qui marche avec du de la Val mususette qui va hyper vite
Avec les accords qui changent sans arrêt j’était mais perdu quoi complètement perdu bon en tout cas christiancouen me dit un truc génial il avait ce truc il était très paternaliste il avait bon fils un peu comme ça avec la moustache tout ça bon fils c’est après les concer dit joue
Les notes de l’accord voilà tu tu les joues dans dans le sens que tu veux tuess de trouver un chemin entre les accords entre eux voilà tu joues pas forcément la tonique toujours sur sur le premier temps mais tu te balade làdedans et tu vas trouver ton
Chemin ah bon et j’ai commencé à bosser ça petit à petit à bosser bosser ESS de me trouver mes chemins en jouant en jouant les notes de l’incore c’est dire que il y avait marqué remouado quoi et je commenais jouer les accords au milieu quoi je pas
À jouer les notes de passage tout de suite déjà au départ jou ça et d’essayer de me trouver un chemin avec ça et puis voilà j’ai commencé à bosser et puis on a fait cette semaine et puis juste après mais pareil j’avais 17 18 ans je sais
Pas et il me dit me dit écoute ça s’est bien passé c’est toi qui a commencé tu continues tu fais la suite et j’étais un peu embêté pour Jean-Charles j’ai dit à écoute voilà il me dit ça très bieny fais et ça j’ai jamais oublié ça et et je sais qu’en ce
Moment toute la peut-être qu’on parlera après toute la démarche que que je fais euh que j’essaie de faire maintenant à l’âge que j’ai sur les jeunes c’est lié à ça c’est le fait de dire le gars à l’époque il était quand même quasiment tout
Seul tout d’un coup il y en a un autre qui arrive un gamin et ben euh il m’a tout de suite foutu il m’a tout de suite fait bosser alors après ça l’arrangeait aussi parce qu’il avait besoin de se faire remplacer mais enfin n’empêche que il m’a tout de suite dit vas-y fais-le
Et christianou me dit bah écoute voilà je fais on va enregistrer le disque ah bon on fait un disque ok on fait le disque pour pour Polygram jazz Polygram jazz pour moi c’était c’était pas un label indépendant à l’époque c’était énorme Polygram jazz et simplement là il
Y aura un batteur il y aura deux batteurs en fait qui aura Philippe COMEL un me assz connu aussi en France et Bard à la batterie Bard quoi moi je me retrouve je me retrouve en studio avec billliard qui pareil une immense star américain qui a joué avec tout le monde
Enfin je me retrouvver là là voilà je me su’est retrouvé tout de suite en studio Studio Acousti à Paris un des plus gros studios de Paris ENF je me su’est tout de suite retrouvé là voilà et finalement c’est encore une un voilà finalement c’est un événement qui en
Déclocher un autre et qui fait que je suis là et puis et puis finalement ça m’a aidé aussi à à pas regretter tant que ça le fait de de pas être rentré au CNSM à l’époque quoi voilà c c’est passé comme ça et euh parce qu’en fait si je
J’ai quand même envie de revenir un petit peu en arrière moi la la musique à la maison depuis tout petit il y avait de la musique à la maison j’entendais les j’entendais évidemment ce que jouit ma sœur et puis il y avait les disques il y avait quelques disques de mes
Parents il des truc c’était pas mal hein il y avait quelques vieux disques de de jazz don mon père était très fier qu’il avait acheté lui à l’époque des truc mais c’était pour moi c’était assez c’était super j’aimais bien cûter comme ça coup dans longtemps mais c’était un
Peu daté je me souiens qu’il avait ce disque de willstong ou des trucs comme ça enfin j’écoutis ça j’ai dis oui B c’est c’est et pour moi il y avait quelque chose qui était un petit peu daté et honnêtement quand j’écoutais les disque de ma sœur je me souvens très bien de ce
Disque de Paganini par par gitl j’aimais bien mais pour moi il y avait aussi un petit truc un petit peu daté qui qui reste qui était pas complètement en connexion avec ce que j’étais moi à l’époque à 14 ans quoi et et donc je commençais un peu écouter des trucs il y
Avait les groupes au lycée il y avait des je commencais à écouter des des un peu différentes du rock mais sans vraiment savoir aussi ce que c’était puis c’était un peu comme comme un autre monde qui était pas vraiment le mien non plus je vois pas
Bien ce que j’avais à y faire en fait enfin c’était quelque chose d’un peu fantasmagorique en fait c’était tous ces groupes de rock et et et je me souviens très bien que en fait il y avait une il y avait une discothèque on allait emprunter des disques des disques vinyes et je m’étais
Inscrit à ce truccl euh il y avait beaucoup coup plus de choses que ce qu’il y avait au Conservatoire ici je m’éis inscrit à cette discothèque et je et je prenais deux disques deux disques par semaine voilà et à chaque fois je prenais généralement je prenais un dis de musique
Classique souvent les trucs que j’ai queil fallait que je bosse je prenais ça et puis je me faisais plaisir avec un truc souvent un peu chanson française dis j’ai eu cette espèce d’époque ilelin parce qu’Elin à l’époque c’était la grande époque dis c bon je prenais ces
Trucs là et il y avait et d’ailleurs c’est très intéressant il y avait vraiment des des séparations il y avait les rayons ça commençait là les rayons c’était comme à la fenque quoi tu avais classique dans un coin comme ça tu avais le gros truc où tout le monde allait rock machin tout
Ça et puis tu avais un autre truc dans un coin comme ça le jazz et et un jour je suis allé je suis allé mettre mon nez dans le jazz et là j’ai sorti des des pochettes et j’ai regardé les pochettes et j’ai vu des pochettes sublimes et
C’était le jazz et il y avait quelque chose tout d’un coup qui était qui n’était qui avait plus rien à voir avec les vieux disques de mon père avec la gueule d’Armstrong et tout ça CIT autre chose quoi et euh et j’ai vu C truc et
J’ai commencé à dire à dire mais il faut que j’aille je sais pas qu’est-ce que c’est quoi qu’est-ce que c’est et j’ai pris un premier disque et euh j’ai pris un premier disque par pour la pochette bah oui il y avait l’espèces de grande pochette où les mecs il s’éclataient
Complètement il y avait des trucs et là c’était un dis complètement à l’époque psychadélique tout ça et je me souviens de cette espèce de pochette sublime pain magnifique que je connais par cœur maintenant c’était me Davis beaches bruise donc beaches Bru c’est comme c’est l’époque enfin c’est c’est tout un
Truc quoi c’est vraiment le les premiers pas du de ce qu’on a appelé après le le jazz rock en c’est c’est mais c’est une musique très improvisée très produite aussi après enfin c’est toute une histoire quoi mais je me souviens très bien avoir pris le dis écouté à la
Maison et là c’est un vrai choc quoi c’est quelque chose tu comprends pas tu n’as aucune idée de ce que c’est tu sais même pas trop quels sont ces instruments tu sais pas trop qui sont ces gens tu tu sais pas trop d’où ça vient tu sais pas
Tu sais rien tu sais même pas l’époque tu sais tu sa c’est juste c’est exactement comme vraiment tu reçois un message des martiens on t’envoie un truc et tu me qu’est-ce que c’est que ça et et là j’ai commencé à je sais pas si j’ai compris mais par contre j’ai
Enregistré j’ai fait une cassette avec ça et et la semaine d’après je suis allé je suis allé chercher et là je suis tombé sur un disque de ton news mon j’ai vu pareil la gueule du mec je pu le dessin était complètement dingue une espèce le mec qui jouait dans dans c’est
Cette fameuse pochette où on voit il est dans une cave c’est c’est dessiné il joue dans une cave il y a piano puis il y a plein d’objets autour j’ai pris ce truc là j’ai écouté Monk la première fois tonus Monk j’ai pas compris là j’ai
Vraiment pas compris le son ce son de piano ce truc un peu dans mon souvenir maintenant je vois différemment mais mon souvenir d’ado ce truc un peu faussement dissonnant un peu un peu borgnol comme ça c’était la sensation que j’avais moi gamin que je comprenais pas vraiment le truc mais pareil une
Grosse claque quoi et j’en ai eu comme ça un tas de trucs mais mais mais de toutes les époques comme je comme je connaissais rien je prenais n’importe je pais aussi bien à tééon news Monk que je me souviens après tu allit plus dans la FRE musique je me souviens d’ d’un dis
De Eric Dolphy après tout l’un coup je suis tombé sur RET Colman puis puis bien avant ça je suis retombé sur sur leester young après il y a une espèce de pH du kellington où j’ai sorti du kellington mais qu’est-ce que et c’est comme ça que
Je me suis nourri j’ai comme un j’avais vraiment l’impression d’être dans l’exploration quoi j’arrivais là-dedans c’était vraiment une caverne je prenais mon piolet et je creusais je dis oh là je tombe sur quoi qu’est-ce que c’est que ça mais et voilà et c’est un espèce de monde dans le cas je comprenais rien
Mais qui et petit à petit j’ai commencé un petit peu à comprendre à essayer de comprendre un peu les les codes et puis surtout ce que je faisais beaucoup à l’époque c’est que je jouais après je pouvaisc et je jouais par-dessus les disques je jouais mais mais j’avais
Aucune notion d’harmonie hein je euh je connais je crois que je connaissais même pas le chiffrage américain enfin c’est je jouais quoi je jouais des trucs et et et en fait il y avait il y souvent ça marchait pas il y avait plein de trucs où je sentait que c’était compliqué que
J’arrivais pas à jouer dessus c bien et par contre il y avait des choses où ça marchait mieux et en fait ce qui était mieux c’était c’était la musique modale c’était les c’était soit les choses musique très libre soit de la musique modale parce que parce que là je jouais
Sur un mode et puis b b le mode il pouvait marcher aussi aussi longtemps que le morceau par contre quand j’ arrivrivais dans des choses plus tonales bah tout d’un coup j’étais ça marchait plus quoi puis j’étais perdu immédiatement et puis voilà et c’est comme ça et c’est comme ça qu’après je reviens
Après quand je suis arrivé chez chez scoué moi j’ai j’ai commencé à jouer sur des grilles mais les grilles étaient difficiles pour moi encore une fois des tonalités compliquées et puis et puis j’ai essayé de jouer dessus de manière modale et ça marchait pas et c’est pour
Ça que que Christian a eu C intelligence de me dire joue les notes de l’accord voilà voilà le mon mon petit parcours et puis voilà et après donc donc c’est à partir de ce moment-là en fait de ce décembre 88 Mo chose comme ça où où Christian me fait
Jouer et puis parallèlement à ça il y a il y a Capon faisait partie aussi d’un orchestre qui s’appelait le swing string System qui avait été monté par did Valy qui était un espèce de mini big band de cordes et pareil de concerts il me demande de le remplacer donc je me
Retrouve à remplacer avec le valet avec pifarelli qui pour moi était un héros de cette époque un des premiers que j’avais rencontré au violon et puis je sais plus qui avait mais il y avait François Couturier au piano enfin il y avait plein de musiciens qui qui pour moi étaient voilà
Que que je suivais en fait que j’écoutais que que j’admirais et je me retrouve avec eux sur scène et puis après toujours Capon me branche pour faire un quartet de violoncel pour faire un quartê de violoncel avec deux deux violoncellistes entre guillemets amateurs enfin une super guitar qui s’ppelle Marie Martin
Et un tubis s’appelleit March tcard qui jouait aussi du Vion et voilà et je me retrouve en fait au mois de décembre tout d’un coup avec tous ces groupes qui commencent et là j’ai fait bon bah Go c’est parti quoi mais en fait je me suis
Rendu compte que à l’époque on m’a on m’a on m’a beaucoup dit on me dit encore maintenant on dire ah tu as eu quand même c’est quand même une chance il y avait pas de violonist tu étais tout seul par rapport au saxophonistes qui sont je sais pas combien dans dans le
Jazz oui c’était une chance et en même temps c’était aussi personne pensait au violoncel personne pensait que le Vion sel pouvait être dans ses orchestres qu’est-ce que c’est que ce machin o il lui faut il lui faut une chaise il faut la place il faut la place pour pour
L’archet toute façon on l’entend pas faut faire attention parce que c’est fragile faut mettre un empli ou je sais pas quoi mais ça sonne pas c’est horrible comme il y a la caisse de résonance à l’arsen enfin il y avait il y avait quand même il y avait un vrai
Travail à faire que que d’autres avaient commencé avant Jean-Charles et puis aussi Donis vanec bien sûr mais il y avait un vrai travail à faire de dire qu’est-ce qu’on fait avec ce bignou et à l’époque on était quand même voilà là il y avait pas beaucoup de la même
Génération que moi il y avait un sens égal et on était un peu je pense que lui de son côé il était pas vraiment dans les mêmes on était pas exactement dans dans le même monde mais je pense que chacun de nous à notre manière on a dû
Trouver aussi les moyens de faire partie de ces groupes et et surtout et avant même de faire partie de ces groupes de de de faire comprendre en fait au à ces musiciens à ce monde que le violon cel pouvait vraiment avoir sa place et et de faire comprendre tout ce qu’on pouvait
Faire en fait tout ce qu’on pouvait faire et toute le tout tous les endroits où violencel peut être complètement génial dans l’ Orchestre tous les endroits en fait aussi où il peut prendre un tas un tas de places différentes il fallait leur leur faire il fallait faire comprendre ça
Quoi en fait donc il fallait se donner les moyens et les outils de faire comprendre ça et c’est comme ça que donc moi très jeune j’ai presque envie de dire trop jeune j’ai fait mon premier groupe j’ai fait j’ai fait mon premier quartet piano basse batterie violoncel euh j’ai écrit quelques morceaux j’avais
Jamais écrit morceau hein j’ai commencé à composer essayer de voir bricoler un truc parce que bah parce que j’avais envie d’écrire j’avais envie de diriger un quartet et aussi bah c’était parce qu’il fallait bien dire le violoncel existe en voilà parce que sinon moi j’avais pas de boulot les aucun groupe
Pensait les seuls qui avaient qui avaient pensé à faire ça les seuls c’était c’était Didier Le valallet parce qu’il avait un orchestre de cordes et puis céit esoué parce qu’il jou depuis longtemps il en Charles Capon et qui faisait quelque chose sur le Gpsy bals c’est tout mais
Sinon sinon personne vraiment pensait à ce groupe il y avait un peu il y avit parfois il y avait des places un peu dans des orchestres de de free jazz de frit très très radical il y avait un peu de l’espace pour ça mais sinon ben il y
Avait un peu tout à il y avait tout à créer il y avait tout à dire il y avait tout à tout à inventer mais alors par contre c’était vraiment encore une fois c’était c’était vraiment un travail quoi mais c’est c’est mais en même temps ce que moi ce qui m’intéresse ce qui
M’intéresse encore maintenant et ce qui je crois finalement guide ma vie encore aujourd’hui c’est l’exploration c’est ce qui m’intéresse chez les musiciens c’est c’est cette cette sensation d’exploration quelle que soit la musique qu’on fasse en fait quoi c’est cette sensation d’aller d’aller chercher qu’est-ce qu’on faitvec c’est instrument
Quoi qu’est-ce qu’on fait voilà et pas seulement pas seulement les techniques de jeu c’est pas seulement dire tiens je pourrais faire comme c comme ça c’est c’est aussi de de vraiment chercher la musique qu’on peut jouer avec comment on peut l’intégrer qu’est-ce que voilà et c’est ça qui m’a passionné donc j’ai
Fait ce premier groupe j’ai fait ce premier quart tê et j’ai commencé à avoir quelques petits bouts de concert j’ai commencé à avoir un petit article dans je sais plus dans dans Jazz Magazine je sais pas quoi tu dis que ça existe puis puis les choses ont un peu
Commencé comme ça et à cette époque là tu faisais plus de classique du tout non bah j’avais après bah ce qui se passe c’est que j’avais quand même mine de rien toutes ces années même si je sais que j’étais peut-être pas le plus gros bosseur mais j’ai quand même passé un
Paquet d’années un travailler mon violoncel j’étais j’étais en horaire aménager après alors j’étais au racine après le diff racine j’étais après j’étais carrément plus du tout j’étais en comment en cours par correspondance j’ai passé mon bac j’ai eu mon bac en cours par correspondance moi bon donc
J’ai quand même passé du du temps à bosser mon violoncel et là tout d’un coup c’est vrai quand j’ai commencé à découvrir le le jazz tout ce monde de musique que je connaissais pas et que j’adorais l’harmonie moi j’avais fait de l’harmonie l’harmonie moi j’avais fait
Ça au lycée racine quoi j’avais fait ça au lycée racine le chiffre quoi ça s’arrêtait là c’était pas de l’harmonie mais de bon après c’était le le la manière de chiffrer d’ d’organiser l’harmonie c’est un peu différent dans le jazz mais enfin ça reste de l’harmonie ça reste un peu la même chose
Donc il a fallu me plonger là-dedans après adapter ça au violentcel réussir à jouer réussir à comprendre mais au début au début je jouais sur une grille j’étais perdu au bout de quatre mesures quoi enfin c’est de réussir à à sentir les cycles à jouer dessus enfin c’était
Tout un c’était un boulot énorme enfin c’est pas c’est pas c’était pas juste vas-y joue on verra bien après non c’était quand même mais après j’étais tellement passionné que j’y passais beaucoup beaucoup de temps quoi toute la journée toute la journée je relevais des des solos j’essayais de j’essayais de
Comprendre comment ça fonctionnait j’aiessayé bon j’étais pas mal inspiré mais j’essayaé de pas trop m’inspirer des violonistes mais c’était quand même là et en fait ce qui s’est passé alors ça c’est mes autres c’était un peu parce que le le jazz il a quand même c’est très large il
Y a beaucoup de jazz quoi il y a beaucoup de de jazz différents qu’on essaie de mettre dans des cases moi ça fait un petit moment je me suis dit moi le jazz que je joue c’est le mien je sais pas ce que c’est mais c’est le mien
C’est ce que j’essaie de me dire mais à l’époque j’étais quand même j’essayais de je savais pas trop dans quelle direction aller en fait donc il y avait beaucoup de choses qui me plaisaient j’avais envie de de faire un peu tout et et ce qui s’est passé ass et moi aussi
Je suis la je suis la génération je suis la dernière génération avant que le jazz soit enseigné au CNSM c’est qu’on était pas en c’était pas enseigné au Conservatoire d’ailleurs ça me fait marrer maintenant de voir que l’improvisation maintenant c’est c’est les gens qui improvisent pas chez les jeunes c’est eux qui paraissent
Bizarres alors qu’à l’époque moi j’étais un martien quoi le gars qui improvise c’était c’était c’était vraiment je le faisais en cachette en fait donc ça me fait on avit pas vraiment le droit d’improviser c’était pas le truc quoi et ça me fait mar et de voir maintenant là j’enseigne j’enseigne maintenant CNSM à
Lyon j’enseigne l’improvisation enfin je dis maintenant c’est maintenant c’est carrément enseigné au CNSM c’est drôle quoi il y a Paris là les cours d’improg génératif tout ça enfin bon bref mais le jazz en tout cas le le jazz il y avait pas encore une classe de jazz au CNSM
Donc moi je suis cette génération là avec pas mal d’autres avec toute cette génération des des bonoî d’bec noëloté Guill au morti Corneloup tortiller enfin il y a toute une bande comme ça Julien lour enfin toute une bande où on était pas au CNSM et nous notre CNSM c’était un lieu
À Paris à monre qui s’appelait les instants chaviré qui était un club où on se retrouvait là et ça jouait tous les jours ça jouait tous les soirs on jouait pas tous les soirs mais en tout cas on était on était tout le temps un peu là à
Écouter les concerts à se connaître à se rencontrer à tenter des trucs et cetera donc moi c’est c’est vraiment là aussi que j’ai commencé à rencontrer avec les gens avec qui je jouais et puis aussi à creuser un peu la musique mais moi ce qui s’est passé aussi c’est que très
Rapidement très rapidement j’ai j’étais plus chez mes parents enfin très rapidement enfin je sais plus je devais avoir je crois que j’avais peut-être 18 ou 19 ans quelque chose comme ça ou 20 peut-être 20 ans et et donc il fallait que je me débrouille aussi pour vivre et
C’est vrai qu’à l’époque ce qui me je me sentais un tout petit peu complexé venant de la musique classique j’avais l’impression qu’il y avait des des gens autour de moi de mon âge qui savaient tellement mieux jouer que moi et qui savaient avait tellement ce qu’il voulait faire comme musique qui avait
Tellement l’idée de la musique qu’il voulait faire que moi je savais pas trop moi j’ avais plein de choses qui me plaisaient dansia c’était une musique que je découvrais en fait donc j’allais chercher un peu partout alors queils étaient déjà dans dans une direction très précise que moi j’avais pas donc
J’ai monté ce groupe bon qui était ce qu’il était euh j’ai eu une espèce de boulimie totale d’écouter de la musique j’écoutis tout tout tout tout tout j’écoutais tout j’enregistrais tout j’enregistrais il y avait des trucs que j’aimais pas mais je les enregistrais quand même dans peut-être qu’un jours tu vas comprendre
Là tu comprends pas mais je prenais tout j’avais des des des placards entiers de cassettes que j’enregistrais et puis aussi il fallait que je commence à travailler à gagner ma vie en fait concrètement et en fait je me j’ai assez vite compris que que bah le fait de finalement de pas trop savoir
Ce que je voulais faire de pas trop savoir ce que je voulais faire comme musique ça pouvait être une chance et que justement j’allais apprendre j’allais apprendre avec tout le monde y compris avec des avec des choses qui étaient que qui étaient plus compliqué pour moi ou même des choses j’aimais pas
Vraiment mais je me suis dit je me suis dit que j’aurais toujours quelque chose à apprendre là donc bah j’ai commencé à jouer j’ai commencé à jouer avec plein de gens plein de gens différents dans plein de contextes différents à l’époque il y avait pas mal aussi de séances de
De variété ce qu’on appel les S de variété les télés les machins les mais ça m’a j’en ai très peu fait ça m’a très vite bon ça un ça m’ennuyait et deux j’ai senti que c’était un piège en fait parce que c’était quand même une espèce de manière de garder de gagner de
L’argent relativement facilement on arrivait pour pour une séance si on était dans dans l’espèce de famille des séances des gens qui appellent tout le temps bah on a été appelés régulièrement on se retrouvait j’en ai fait deux ou trois j’ai fait deux trois trucs où j’ai joué derrière les quand quand j’écoutais
Souvent ce qu’il y avait dans le casque j’ai qu qu’on enregistre je trouvais ça tellement affligeant souvent je me suis trouvé devant à jouer à faire des rondes et des blanches derrière des des chanteurs vraiment connus mais vraiment nul quoi ça m’a pas plu j’ai senti que
C’était un piège me retrouvé dans une espèce d’orchestre puis c’était facile en fait on t’appelle tu vas tu joues tu fais tes blanches tes rondes tu écoutes un truc c’est nul tu t’en fous tu t’en vas tu rentres après on t’appelle pour faire une télé je sais pas qui je sais
Pas chez quel crétin dimanche après-midi tu arrives tu fais tu fais des rondes derrière un truc qui n’a aucun intérêt tu fais mais j’ai fait tout ça pour ça et et pourtant j’avais j’avais besoin de gagner ma vie mais j’ai dit non c’est pas pour moi en fait donc donc donc je
Me suis un peu grillé de ce truccl là enfin pas grillé mais j’ai dit c’est pas pour moi quoi et j’ai dit par contre je veux bien le faire et là je reviens à mon truc un peu de soliste et je me suis carrément un peu un peu comment dire
Pour pour pour mon âge étais un peu un peu gonflé et un peu peut-être un peu prétentieux mais je l’assume j’ai dit moi je veux bien faire ces trucs là mais je veux qu’il a un seul violel je veux juste être soliste quoi s’il y a un truc à faire vraiment précis
Sur un moment et puis si éventuellement des bouts de trucs à improviser bah je je peux aussi les improviser je peux faire un peu n’importe quoi je peux faire tout tout mais moi je veux être tout seul quoi c’éit c’était une démarche mais je sais très bien pourquoi
Je l’ai fait hein c’était un peu je pense qu’il y en a peut-être à l’époque qui ont dit non lui il a un peu le melon peut-être ils sont dit mais j’ai dit tu m’en fous au moins c’est assumer comme ça il y a un tas de trucs que je ferais
Pas et c’est comme ça que je me suis retrouvé à faire plein de choses dans mon milieu le milieu du jazz et tout ça mais aussi plein d’autres choses pas mal de de musique de film et des trucs qui étaient assez intéressants et là je me suis là j’ai vraiment appris avec tout
Un tout un tas de gens aussi dans ce monde là je me souviens bon notamment dans dans les choses qui ont été marquantes il y a les les les le le le disque et les répletissons et les concerts que j’ai fait avec lesita Mitsuko c’était génial là tout d’un coup
Parce que là là tout d’un coup c’est une vraie leçon d’humilité quand VI de la musique classique on voit des gens qui on qui ont pas du tout le le langage qui vient du même endroit ils viennent pas du Conservatoire ils viennent pas tout ça mais mais par contre ils ont ils ont
Un univers à eux qui est complètement dingue et et il cré vraiment quelque chose et c’était absolument passionnant par exemple puis il y en a eu plein d’autres mais mais eux c’était quand même vraiment bon surtout à l’époque c’était puis encore maintenant ça reste quand même un des groupes phares de
Cette époque là quoi mais voilà ça c’était mon mon mon petit passage dans la mais après dans le jazz pour moi je je copiais un peu je je m’inspirais pas mal des des violonistes mais il y avait quelque chose qui me plaisait pas j’ai l’impression qu’en
Fait j’étais pas très très très très bon ça le résultat était pas vraiment satisfaisant et puis j’avais peut-être fait un rejet un peu de la musique classique à ce moment-là pendant quelques années et j’avais une tendance à pour swinger pour tout ça les instruments à archet qui venaient
Pas mal évidemment de de de de Warlop et de et de grapellie et puis après Ponti et puis après loood il y avait il y avait ce truc de jouer il jouait et moi je faisais ça aussi avec ça d’archet à la pointe parce qu’ ça donne cette espèce de de
Vélocité de vélocité et de swing en fait pour pour pour jouer le terna puis il y avait C voilà c’était comme ça qu’on jouait et qu’on joue le jazz en fait donc je faisais ça mais peut-être que je le faisais pas si bien que ça déjà premièrement et puis et
Puis je sais pas ça me suffisait pas quoi et j’avais l’impression d’être alors j’avais déjà fait plusieurs disques sous mon nom j’avais fait j’avais enregistré mon mon groupe tout ça et euh et quelques il y a eu un un une chance comme ça encore un vraiment un moment déclencheur don je me souviens
Très bien j’avais été mais là là je commençais quand même à pas mal tourner avec mes groupes et tout ça mais j’ai été invité en Allemagne à Badon Badon il y avait un quelque chose qui s’appelait new jazz non new jazz meeting je crois que c’est ça c’était un un gars
Qui organisait dans une radio là-bas ballon il y avait un studio de radio il invitait je sais pas une dizaine de musicien d’un peu partout dans le monde il les enferment dans dans le studio pendant une semaine chacun amenait des bouts de trucs des morceaux des machins
Et ont préparait un concert et tout était enregistré et voilà et je me suis retrouvé là et j’ai été invité là et je me suis retrouvé à cette première session je me suis dit bon j’ai rencontrer des des amis qui sont devenus très chers entreants comme je me
Notamment C P CV Courvoisier Jim black et et bien d’autres euh mais je me suis retrouvé au même moment que yakim Kun il y avait Joakim Kun au piano et Joakim a proposé un trio gens il voulait faire un trio classique quoi piano violon violoncel avec Dominique pifarelli qui
Était là aussi et et donc il avait écrit un espèce de morceau et puis c’était très puis c’était très improvisé très libre et on a enregistré et et et c’était tout coup ça m’a ouvert une fenêtre quoi c’estd que tout d’un coup j’étais plus avec ça d’arché à la pointe
Tout d’un coup je jouais du violentcel tout le bac grande que j’avais revenait là le son du violoncel le vrai son du violoncel ce pourquoi je faisais cet instrument entre guillemets tout d’un coup dans cette manière de jouer dans ce morceau qui avait écrit Joakim qui était peut-être beaucoup plus libre que qu’un
Qu’un jazz plus plus plus trade je sais pas dans son morceau il a il m’a ça m’a ouvert une une porte je me souviens j’avais une espèce de solo à faire tout d’un coup j’ai j’ai commencé vraiment à allonger l’archet à sortir du du son à pas chercher systém systématiquement à
Phraser à à aller plus dans la dans la profondeur quoi dans la profondeur de mon instrument et et de faire un espèce de lien avec avant avec mes études en fait avec le violoncel et ça a commencé à faire une espèce de connexion et ce qui est marrant c’est qu’à partir de ce
Moment là ça a déclenché plein de propositions qui sont arrivées qui ont été hyper déterminantes là je devais avoir 28 29 ans hyper déterminante sur la reste de de ma de ma ville musicien avec des musiciens que j’admirais plus que tout mais avec qui j’avais jamais vraiment avec qui j’avais
Jamais jouer tout simplement parce que j’étais pas de ce monde là en fait et puis peut-être aussi parce que j’avais pas encore trouver qui j’étais et quelque chose qui soit convaincant et qui puisse prendre sa place dans ces musiques là et tout d’un coup le fait
Que je fasse ça que que je commence à travailler de cette manière-là que je commence en fait à changer ma manière de jouer du violoncel et d’arriver dans la musique improvisée et ben c’est comme ça que j’ai eu un premier coup de fil d’un d’un musicien d’un d’un joueur de Hood
Qui à l’époque était très qu’il est encore d’ailleurs très connu notamment en Allemagne qui faisait beaucoup beaucoup de concerts qui s’appelle Rabi aboualil et j’ai fait plein de concerts avec Raby qui était un un super musicien cétait un super groupe où je me suis retrouvé il y av NOTAM Michel Godard au
Tuba qui est devenu un musicien très important avec qui j’ai beaucoup jouer et puis et puis surtout moi j’avais découvert un disque très important pour moi quand j’avais 20 ans mais en me disant qu’est-ce que c’est que cette musique encore une fois et puis à quel point je voyais une
Connexion avec la musique classique avec la musique contemporaine avec la musique traditionnelle avec le jazz avec l’improvisation c’est un disque de lis clavis qui s’appelle Chine avec cette pochette magnifique une photo de de Guy le KC qu’on voit ici et je me souviens de C et j’avais j’avais ça et pour moi c’était
Un groupe phare et un musicien phare de l’époque qu’il est toujours d’ailleurs et un jour bah Louis clavis m’a appelé en fait il m’a appelé pour pour qu’on joue ensemble et j’ai passé on joue encore ensemble mais mais on a passé ça peut-être pas une dizaine d’années tout le temps tout le temps
Tout le temps jouer beaucoup beaucoup ensemble et pour moi c’était vraiment c’était un musicien qui qui a beaucoupoup compté c’est comme ça aussi après dans cette et après j’ai commencé un peu à jouer avec toute une toute cette génération évidemment j’ai j’ai joué aussi avec Michel Portal pareil
Pour moi Michel Portal était exactement enfin c’était un de ces phares quoi un de ces phares un de ces paires de ce qui pour moi ce qui correspondait au jazz européen à savoir un jazz qui se nourrit du jazz américain mais qui se nourrit aussi de la musique classique qui se
Nourrit de la musique contemporaine qui se nourrit de de tout en fait ce qu’ l’entoure euh qui est qui est qu’on a appelé ce jazz européen dont finalement Joakim Kun faisait partie et Joakim a été un peu l’espèce de qui a ouvert pour moi cette porte sur ce jazz là que je
Connaissais mais que mais auquel j’avais pas accès et tout d’un coup changeant mon jeu ben ça s’est ouvert là et c’est comme ça que j’ai commencé et c’est vrai que Michel moi j’avais des disques me souens notamment turbulence puis puis les autres aussi enfin mais dis il y avait vraiment c’est pareil cette
Musique qui est inspiré de de de tellement de choses euh il y a aussi qui a aussi beaucoup chez tous ces musiciens notamment Louis clavis et tout ça et Michel évidemment en première ligne une une qualité de son une qualité de son qui en fait vient en effet du la musique
Classique qualité de son sublime euh Michel aussi faisait parti aussi quand même et fait partie de ces musiciens qui qui joue Mozart Brams et de la Free musique et qui font château vallon et qui a fait des remplacement chez J kellington et qui enfin et qui a enregistré avec Berio enfin c’est voilà
Tout d’un coup je dis voilà là on y est là là tout d’un coup tout tout fait sens tout fait sens en fait c’està dire que j’avais l’impression avant ça d’être d’être fasciné par un tas de musique qui se retrouvait pas et là de trouver un axe de trouver l’endroit où toutes ces
Musiques se répondent et où toutes ces musiques passent par par le même endroit et que et cet endroit qui correspond aussi à une chose finalement que j’ai comprise à ce moment-là qui était l’instrument toutes ces choses passaient par l’instrument esavis il y en a d’autres je sais pas Bernard
Lubba Drouet enfin t tous ces musiciens là c’est des gens quand même c’est des créateurs c’est des chercheurs c’est des explorateurs c’est tout ce qu’on veut mais au milieu il y a l’instrument il y a une il y a il y a un socle il y a il y
A un axe instrumental qui est le le point de départ en fait qui le point de départ que voilà et à partir de ce moment-là de comprendre que et c’est là aussi où j’ai commencé à comprendre l’intérêt de bah de de ma de la routine du violoncel de l’entretien du violoncel
De la technique de d’avancer d’être de plus en plus fort aussi techniquement d’avoir d’avoir un de de connaître de mieux en mieux donc tout d’un coup hop tout d’un coup tout revenait tout revenait en arrière y compris y compris l’enseignement de Xavier avec toutes ces histoires d’empreinte de vraiment de de
D’avoir des des des empreintes qui bah les empreintes vont avec des modes et des accords donc évidemment de les avoir tout tout tout de suite sur la sous la main euh donc de d’avoir ce désir d’être ouais de réussir à à être de plus en plus costaud sur l’instrument de manière
À ce que tu as l’impression que tout soit plus possible c’est jamais complètement possible mais un peu plus quoi et et c’est à partir de ce moment-là où tout a un peu changé la musique que moi j’ai que moi je faisais que j’écrivais pour des groupes à commencé aussi à vachement évoluer à
Changer à être plus précise à être moins dans dans 50 directions et à puisse être et de réussir en fait enfin à à assumer euh comme je te disais tout à l’heure de faire une musique qui était la mienne de faire un jazz qui est le mien qui est
Inspiré de bah de ma vie quoi qui est inspiré de de de tout ce baggand mais mais aussi de de ce que je découvre maintenant et puis bah ça ça c’est euh ça c’est jamais vraiment arrêté en fait et puis après puis après j’ai beaucoup écrit de musique aussi j’ai beaucoup
Écrire une musique sans avoir la prétension d’être un compositeur mais d’écrire vraiment des des prétextes à faire jouer des groupes à faire jouer des gens des prétexte improviser voilà et puis je me suis pas mal je me suis pas mal questionné en fait tout tout le temps justement sur la
Manière de faire cette musique et quelle est sa place et comment réussir et ça c’est encore aujourd’hui un un travail quotidien comment réussir à faire tomber ses barrières quoi comment réussir à ce que dans ce dans cette discothèque ou avec ses compartiments de réussir à dire mais mais mais pourquoi mais pourquoi
Finalement le jazz était si loin de la musique classique pourquoi il a fallu mettre au milieu la chanson française et pourquoi et pourquoi pourquoi les Stones étaai étai si loin des Sex Pistols c’était dans le bac c’était juste Paro alphabétique ou parce que tu vois de de
Se dire mais pourquoi est-ce que tout ça on ne peut pas les trouver les liens et trouver un lien qui qui va être le tien et et pourquoi est-ce que pourquoi quand j’avais 14 ans j’étais fan de de Paul Tortelier qui était pour moi Paul Tortelier quand j’avais 14 ans c’était
Une espèce de Rockstar quoi avec ça dégan ses cheveux son truc ce truc complètement à lu enfin moi j’étais fan quoi j’étais complètement fan de Tortelier quand j’étais quand j’avais 14 ans mais et pourquoi pourquoi quand j’ai découvert Michel Portal pour moi c’était c’était comme un autre monde cétait
Était pas si loin hein finalement euh ils était pas si loin et euh et voilà après maintenant en ce moment je suis vraiment en train de j’essaie vraiment de de de encore plus de de faire que tout ça puisse exister ensemble c’est comme ça que je suis revenu encore plus à l’instrument à
Moment donné à un moment je me suis il y a un truc qui m’a un peu tu que dans le jazz et dans la musique improvisée notamment dans la musique improvisée on a un petit tendance parfois j’ai entendu à à dire oui mais les les musiciens classique ils peuvent pas ils savent pas
Improfiter ils ont pas le sens du rythme ils ont je sais pas quoi un tas de trucs comme ça ah bon ah mais en fait c’est pas vrai hein et à un moment donné j’ai compris que c’était pas vrai et et et je me suis dit peut-être que une manière déjà et et
Après aussi dans la musique classique il y a pas mal de musiciens qui vont dire ah oui mais dans le jazz un peu un peu différent mais qui jouent il bricolent il bricolent leurs trucs ils improvissent is il y a un truc un peu comme ça quoi
Et donc j’ai j’ai commencer à me pencher j’ai j’ai eu envie en fait d’aller j’ai eu envie et besoin d’aller me ressourcer d’aller me ressourcer musicalement dans des dans des œuvres du 20e siècle je me suis dit tiens quand même il y a un tas de d’œuvres que je connais mal j’ai m’
Vraiment pris le temps de bosser et j’ai commencé à m’accrocher à à des choses comme ça notamment pendeski j’ai commencé avec ça on me trouvait à une partition tu bon et je dis allez on y va on s’y met puis j’ai commencé à bosser ça puis j’ai
Commencé à pas mal bossé en fait et puis là est tombé le le confinement le premier confinement et là je me suis dit mais bah c’est le moment génial ouais je me suis dit au lieu de ah oui c’est récent que je te raconte là ça y
Est on a passé plein d’étapes là après je peux revenir mais déjà et là en 2020 confinement et là je me dis bon alors qu’est-ce qu’on va faire qu’est-ce qu’on va faire pour pas j’ai pas envie de me retrouver en en en vieux jogging en vieux jogging sur mon canapé
Mang j’ai des chips qu’est-ce qu’on va faire je me suis dis c’est le moment et donc bah je ici là c’est là où on est je me suis enfermé là et euh ma compagne bossait en télétravail donc elle bossait donc je dis bah moi aussi et donc j’ai j’ai
Repris comme quand j’étais gamin j’ai fais mes 8h par jour pendant tout le confinement je faisais 8h MH 1418 tous les jours comme une s de discipline et je me suis je me suis accroché à toutes ces vres à toutes ces œuvres j’ai commencé à les bosser je les bossé puis
Quand quand c’était pas mal j’envoyais à mon copain tricoir Cyril Cyril qui à Montpellier j’ai envoyais les trucs j’enregistrais pour faut voir si j’étais complètement à côté de la plaque ou pas quoi ah il me disait ah il me disait il me récrivait il dis tu feras gaffe ici
C’est un point et c’est pas un trait ah bon et là tu as fait tes deers mais fais gaffe parce que le tempo N et la respiration elle est là et donc ça veut dire que ah I d’accord non il me faisait mes mes retours je corrigeais je
Refrenais là là et quand j’avais un truc qui était bien je l’enregistrais propre j’aienvoyais je dis ça va puis comm me disait ça va c’est bien je cool et là j’enregistrai et je l’envoyais à mon au studio avec qui je travaille qui qui Avignon je leur envoyaé ça il mixait il
Faisait le son nanana tout ça hop il me leenvoyait on l’ et puis on le mettait on le mettait sur les réseaux je sais pas quoi puis voilà c’est comme ça je me suis retrouvé je sais plus enregistré 8 ne pièces la sonette de ligetti euh je
Sais plus quoi qu’est-ce qu’il y avait les mots sont allés une demite enregistré des trucs comme ça quoi enz la Seren d’ et c’était c’est bon voilà c’était le début d’un d’un boulot quoi où je suis revenu beaucoup à partir de ce momentl je suis beaucoup beaucoup revenu à l’instrument alors je suis
Revenu à l’instrument à l’époque je j’ai fait ça un un peu comme un petit challenge personnel mais maintenant je suis passé maintenant je l’ai fait je suis passé à une espèce de d’envie de découvrir un tas de trucs donc tas de trucs sur lesquels je suis passé à parce
Que j’ai pas eu le temps de de voir tout ça moi donc il il y a un tas d’œufre que que je travaille maintenant je travaille pas forcément dans dans le but enfin je travaille surtout dans mon idée c’est surtout et c’est maintenant c’est plus seulement la la musique contemporaine
Mais aussi mais c’est surtout dans dans le but de de bah de nourrir de de me nourrir en fait de de nourrir la la création et de nourrir l’improvisation et cetera parce que parce que j’ai réalisé en fait que on a tendance à à dire ah oui oui mais par exemple la musique
Contemporaine c’est très proche de l’improvisation européenne et tout ça et en fait pour moi c’est c’est très différent je pense que ce sont deux mondes qui qui se nourrissent ou qui doivent se nourrir je pense que c’est deux mondes qui doivent se nourrir mais qu’en fait c’est quand même différent
C’estàdire que si je fais un concert complètement improvisé en duo avec quelqu’un et ben ça crée une musique ça crée une musique qui ne peut exister que de cette manière là qui peut exister que de manière improvisée c’est de la musique improvisée elle peut exister que
Comme ça et c’est et on peut arriver une musique magnifique magnifique qui ne peut exister qu’en esttant improvisé aucun compositeur va écrire ça parce que on l’a fait dans cet instant de la même manière le compositeur Luis qui va écrire on va pas l’improviser on va pas
L’improviser comme ça on va pas avoir cet espèce de recul d’écriture on on va pas le faire de la même manière en improvisant donc donc c’est pour ça que moi je trouve ça passionnant de voir que dans cette notion d’explor tion que si j’improvise je vais aller explorer je
Vais aller chercher plein de zones je vais aller chercher plein de zones de mon instrument je vais aller explorer un tas de trucs je fais ça donc j’ai passé ma vie à ça à explorer à chercher un tas de truc mais et donc je vais trouver par
L’improvisation un tas de choses que que la composition que les compositeurs n’ont pas fait donc qui est unique parce que c’est improvisé mais il y a des compositeurs il y a il y a il y a un tas de compositeurs par contre qui ont qui ont découvert sans être du lciste un un
Tas de trucs sur le violoncel qui ont ouvert des portes énormes et que moi j’avais pas pensé je sais pas les strophe bah dutilux je trouve il a il y a il y a un tas de choses instrumentales dans cette pièce là qui en effet y a des
Choses qui qui le qui qui se rapproche par exemple de mode de jeu ou de ou de phrases ou de phrases qu’on pourrait jouer dans la musique improvisée mais on l’a pas fait comme ça et non et donc il y a d’autres choses par contre qu’on n
Pas joué du tout et donc je me dis peut-être qu’en travaillant ça sans forcément me dire bah je vais je vais en faire ma nouvelle carrière et je vais faire des concerts avec j’ peut-être pas cette prétention mais par contre il y a un tas d’éléments que je vais utiliser
Il vont être pas par exemple là je vois les se papillon les se papillon c’est pareil il y a quand même toute cette espèce de matière quasi électronique euh mais jouer au violentcel B il y a un tas de choses où dans l’improvisation on a pu se rapprocher d’aller chercher des
Choses comme ça notamment avec ces jeux sur les harmoniques mais enfin pas forcément aussi loin et et et je pense que dans l’improvisation on va aussi aller sur une une forme de dramaturgie une certaine forme de dramaturgie parce qu’on construit un concert parce que c’est du temps qui se
Qui se délie sur longtemps et cetera on va chercher toute une dramaturgie qui va faire qu’on va peut-être pas être aussi précis dans cette recherche que sur des pièces comme ça qui sont des miniatures donc je sais pas parce que je la parer en face de moi mais mais tout l’un coup
Ça me fait voilà c’est typiquement quelqu’un qui qui va ouvrir un champ qui qui va développer un langage un langage instrumental et un langage musical dont j’ai envie moi j’ai envie de de connaître tout ça aussi pour pour pouvoir après l’utiliser mais et maintenant si je vais plus loin dans mon
Dans mon raisonnement euh d’une certaine manière je pense que on doit aussi je dois aussi être capable de de me nourrir de de pièces beaucoup plus classiques évidemment à commencer par les suites mais aussi les salad de Brams ou que sa enfin bon voilà je pense
Que que la manière de de faire ce lien c’est vraiment ça et et c’est vrai tu sais que tu sais qu’on est je suis très proche et puis aussi grâce à avec les Atel du violoncel je suis je suis très proche d’éic Maria couturier mais aussi de à sa manière de
No Noémi Boutin qui elle aussi est une exploratrice d’une autre manière mais c’est vrai que c’est ce qui m’intéresse aussi à à être par à jouer en duo avecic Maria c’est c’est vraiment ça c’est qu’il y a des il y a des endroits de improvisation où il va auquel moi avec
Mon avec mon mon background de de musicien de jazz de musicien improvisateur de de cette scène du du jazz improvisé européen ben je serais peut-être pas aller là et donc on a on a cette espèce de de de nourriture qu’on se fournit c’est un espèce de petit challenge
Amical qu’on se fait en fait de de se de se provoquer en fait c’est ouais c’est le mot qui me vient à l’esprit quand je me souviens de d’un de d’une vidéo que j’ai j’ai vu de de vous deux sur Instagram je CIS c’est assez incroyable
Ce que vous faites on dirait une joutte ça te tient en haleine c’est moi c’est vraiment cette cette notion d’exploration c’est c’est ce qui me tient de bout hein moi c’est c’est ça qui continue de me tenir de bout et c’est vrai que bon je sais que ça en faitir
Certains mais c’est vrai que je travaille beaucoup en fait moi je travaille beaucoup mon instrument je travaille beaucoup mon violoncel ça pasé toujours le cas j’ai pas toujours travaillé autant notamment il y toutes ces époques où je travaillais beaucoup beaucoup le jazz et peut-être moins l’instrument mais en ce
Moment moi je travaille beaucoup ça parce que parce que ça parce que ça me nourrit parce que ça m’enrichit parce que parce que j’ai aussi l’impression d’être j’ai découvert beaucoup beaucoup de choses dans dans dans la musique que peut-être que d’autres n’ont pas connu mais par contre pendant ce temps-là il y
A il y a un tas de choses peut-être où je suis passé un peu à côté et ça me dérange quoi j’ai envie de j’ai envie d’aller plus loin j’ai envie de rechercher j’ai envie j’ai envie de comprendre j’ai envie et puis surtout j’ai envie de ramener tout ça dans mon
Dans mon jeu voilà et après c’est vrai qu’il y a des choses par exemple auxquelles j’ai pas j’avais pas forcément pensé je sais pas qu’est-ce que je peux comme exemple bah par exemple dans des pièces comme les strophes encore une fois où il y a le
Pouce qui qui bouge comme ça enfin le le le pouce qui est pas toujours forcément à un ton ou un demi-ton du premier doigt et ben tout d’un coup c’est que ça m’ouvre des trucs je dois reconnaître que j’avais pas vraiment pensé à ça avant parce que parce que dans le jazz
C’est vrai que j’avais tendance à beaucoup travailler en en empreinte en mode et donc avec des avec des peut-être des des des systématismes qui font tout d’un coup d’avoir d’avoir un compositeur qui dit mais oui en fait mais c’est vrai que le pou si je le mets là tout d’un coup ça
Me fait presque un 6è doigt en fait et euh et ça me permet d’arriver à des accords et d’avoir cette d’avoir une connaissance de l’instrument suffisante pour pouvoir tenter des choses d’aller chercher les 10è et tout ça et aussi et aussi d’accepter grâce à l’improvisation
Aussi une fois qu’on a ouvert un peu ces c’estes c’est ces robinets là mais par l’improvisation d’aller aussi honnêtement aller chercher un peu de hasard à des moments à dire mais alors mais qu’est-ce que ça fait alors si mon pouce le met là je vais ça il se passe
Ceci tu acccord qu’est-ce que c’est que cet accord je sais pas qu’est-ce que ah je vais rechercher peux là puis ça il se passe ça enfin voilà c’est un peu et donc tout tout vient possible et si on et si j’ai pas mal bossé la la technique que tout d’un coup toutes ces
Possibilités que je me donne que la justesse va être bonne donc si j’ai si j’ai la justesse ça passe en fait tout tout tout passe en a la technique suffisante Onir la justesse c’est vrai qu’à mes étudiants je parle beaucoup de ça je suis un peu obsédé par le la
Justesse et le son enfin le son et la justesse je pense que déjà si on a les deux qu’on arrive à mettre ensemble si on a le son et la justesse on a déjà il y a déjà beaucoup beaucoup beaucoup de choses qui s’ouvrent en fait et notamment dans dans et notamment dans
Dans dans l’improvisation il y a beaucoup de choses qui devinent vraiment possible euh voilà donc c’est mon ça c’est mon c’est ce que j’essaie de de travailler en ce moment et et aussi euh et aussi la nouvelle chose bon je fais un peu les ce qui ce qui est aussi un peu plus
Récent enfin qui qui vient aussi du confinement finalement c’est un un désir de de transmission voilà un un désir de transmission et de voir un petit peu bah de voir un petit peu ce qui se passe dans la jeunesse ce qui se passe un peu chez tous ces violenalistes qui forcément ne ont
Des des inquiétudes ou des ou des comment dire ou des questions qui qui sont celles que que j’avais à leur âge et par contre il en a un tas d’autres qu’ n’ont pas ou ou des nouvelles et en plus je pense que maintenant il y a de plus en plus de
Violencellistes qui vont être qui vont être ouverts à à se rendre compte que le violoncel peut rentrer dans beaucoup plus d’endroits c’est vrai que maintenant moi dans les dans les festivals quand je joue dans un festival a pas il y a pas il y a pas il y a pas trois
Groupes il y a pas au moins un violoncelle dedans quoi enfin c’est tout il y a des violell partout quoi et ça devient vraiment un instrument et dans dans un tas de musique différentes le le violoncel est là et et c’est génial parce que ça veut dire que tout l’un
Coup bah il y a plein plein plein de de compositeurs de chefs d’orchestre de chanteurs de groupe de je sais pas quoi d’un tas de trucs qui ont compris qui ont compris tout toute la beauté de l’instrument et tout ce qu’on pouvait en faire et que et qu’on pouvait lui aussi
Le décloisonner un tout petit peu et tout ce qu’il peut apporter et et donc bah c’est pour ça que ça m’intéresse aussi de de rencontrer de rencontrer les jeunes et puis et puis de leur bah j’ai besoin d’eux en fait aussi j’ai besoin d’eux aussi pour aider
Maintenant c’est à eux de d’aider à décloisonner d’aider à à dire bah oui on fait i on fait ça bah oui on improvise mais bien sûr on improvise je vais je vais créer la pièce de ma machin je sais pas quoi qui hyper difficile je vais jouer Schuman et puis j’improvise et
Puis et puis demain c’est capable de d’avoir ce cette chose qui fait que de plus en plus j’ai l’impression que de plus en plus j’avais l’IM et c’est j’adore ça avec les jeunes je vois ça j’avais l’impression avant d’être un de faire de la musique ce qu’on
Appelle la musique vivante en alors la musique vivante en en en comparaison avec la musique morte enfin c’est c’est bizarre comme truc la musique vivante et c’est et c’est vrai que là enfin non c’est un mot qui est très très beau c’est c’est très beau mais par contre
Faut faut le mettre à tout le monde et et et de plus en plus je vois avec les jeunes j’ai l’impression que toutes les musiques peuvent être vivantes enfin et que eux qui sont dans leservatoire qui qui sont ils sont dans les conservatoire ils sont dans leurs études ils sont dans des
Choses très très sérieuses importantes ils doivent passer par là mais ils passent aussi par autre chose qui fait que leur musique à eux l’ensemble de leur musique est une musique vivante leur vie ils sont vivants quoi donc ils sont musiciens ils sont vivant et ils
Sont et ils sont dans la ils sont dans le dans le prolongement de tout ce qu’il a eu avant et de ce qui va se faire maintenant et puis et ça c’est fascinant que quel que soit quelle que soit la musique qu’il font et et c’est ça qui
Moi m’intéresse et puis et puis moi mon petit boulot à moi c’est de leur dire bah c’est possible quoi c’est de leur dire c’est possible regardez-moi et après par contre c’est possible il faut beaucoup bosser mais c’est possible par contre faut bosser c’est c’est le truc que j’ai voilà j’ai appris j’ai appris
Au f des des années c’est que on peut pas on peut pas suffir d’un d’un simple don quoi mais ça c’est pas moi qui a découvert mais mais en tout cas faut bosser mais mais par contre après on s’ouvre on s’ouvre des espèces de de champs énormes et du coup par rapport à
Ta démarche pédagogique tu pourrais nous en dire un petit peu plus sur les les ateliers du violon-cel alors c’est les ateliers du violoncel qui se passent qui se passe à l’ du plateau ça se passe à Paris en mars à chaque année à l’atel du plateau et à Lyon à l’automne à l’Opéra
Underground à l’Opéra de de Lyon et bah en fait c’est pareil ça vient aussi un peu du confinement où à un moment donné je me suis dit je me suis dit mais qu’est-ce je me suis dit mais qu’est-ce qui comment je serais je me suis revu à 18 ans ou dans ces
Âges là et de me dire et si là à l’endroit où j’en étais à ce fameux moment don je Ronis tout à l’heure où il y a tous ces portes qui sont ouverts tous ces possibilités c’est c’estes ces échecs mais ces rencontres et puis ces nouvelles choses ces succès tout enfin
Tout ça dit tout ça il me serait tombé un confinement à ce moment-là comment comment qu’est-ce qu’on fait en fait quand on est jeune après nous bah qui avions professionnel avec nos concerts nos truc bon bah les concerts sont arrêtés on cétait et on nous a dit qu’on
Était non essentiel bon c’était dur c’était dur mais enfin j’avais 50 ans je sais pas quel âge j’avais enfin bref j’avais voilà j’avais mes concerts mes trucs ma carrière entre guillemets qui était plus que plus qu’engagé je me retrouve on m’arrête on m’arrête mes
Concerts on me dit je on me dit que je suis plus essentiel et on dit on vous dira quand vous pouvez recommencer bon c’était pas terrible mais et mais ce qui est marrant c’est qu’après quand ça quand c’est reparti c’est reparti comme de s rien avec tout le monde qui
Remettait ses dates sur les réseaux dire bah je vais faire un concert là je peutre c’est REP parti tout le monde est content on peut retourner on y va ok super mais je me suis dit mais les jeunes quoi tu as 18 19 ans tu es en
Plein mil ton truc qui commence c’est déjà pas facile tu tu tu sais pas trop et là c’est même pas que tes concerts tu arrête c’est que tu as pas de concert tu en as pas tu viens de démarrer tu as pas encore tu tu es encore en train de
Prendre tes cours tes trucs et puis on te dit tu es pas tu es pas essentiel c’est dur quoi je me suis dit c’est super dur et et là tout d’un coup je me suis dit c’est j’ai vraiment euh j’ai j’ai envie à un moment donné pour la j’ai jamais enseigné vraiment j’ai
Jamais vraiment enseigné sauf à une époque de ma vie je faisais des portes ouvertes chez moi parce qu’il y avait régulièrement il y avait des gens qui m’appelaient pour dire ah viendra bien prendre des cours je donne pas de cours mais j’avais toute une liste de gens et
En fait je faisais ça j’ai fait ça pendant un an ou deux euh mais c’était il y a peut-être 10 ans 15 ans j’envoyé un j’ai envoyé un mail une fois par une fois par mois disant voilà la prochaine date porte ouverte chez moi c’est tel
Jour ceux qui veulent ils viennent et on vous a porte ouverte on jouit en machin puis puis voilà et et c’était gratuit et je faisais ça parce que ça me semblait aussi important parce que je me souviens aussi à l’époque euh je venais de comme j’ai dit je venais d’aubertvillier où où
Il faisait tellement il faisait tellement pour pour la jeunesse il faisaiit tellement pour la culture il faisit tellement pour les milieux défavorisés moi j’avais la chance d’avoir des parents qui avaient qui avaient quand même les moyens de de de m’offrir lescell les mèches les cordes les cours les cours particuliers que
J’ai pr mais mais il y en a certains pour qui c’était plus difficile et je me suis dit et puis là pareil on a 18 ans 19 on commence on a pas d’argent il faut commencer à payer des cours pour aller rencontrer machin IDUL donc à l’époque je voulais que ce
Soit gratuit puis je me souviens qu’à l’époque moi les cours il y en ait certains qui étaient un peu cher quand même et et donc j’ai dit voilà il faut ce serait pas mal de faire quelque chose de d’imaginer quelque chose pour la nouvelle génération pour les jeunes et
Vraiment de d’essayer autant que possible de de pas de vraiment faire quelque chose pour eux que ce soit pas euh que ce soit pas quelque chose finalement où je parle de moi en fait je pas où je vais me servir des des déjeunes pour pour pour pour montrer pour pour pour
Montrer comme comme je suis super sympa de de vraiment de de faire vraiment quelque chose pour eux quoi alors je me suis pas senti de faire ça tout seul et puis surtout je me suis j’ai trouvé avec mes mes partenaires avec donc Eric Maria et Noémie Boutin
J’ai trouvé chez eux quelque chose on se connaissait pas tant que ça au départ on se connaissait un peu comme ça à droite à gauche mais j’ai trouvé chez eux quelque chose qui était différent de moi mais en même temps avec beaucoup de points commun je reprends le mot exploration
Euh mais quand même un parcours bah déjà une une connaissance instrumentale enfin voilà mais aussi un désir d’aller chercher d’aller ouvrir d’aller d’aller d’aller chercher ailleurs de aussi de de rencontrer des formes d’ différent la danse la photo même la la cuisine même pournomi a fait un spectacle magnifique
D’ailleurs sur le sur sur la cuisine la danse enfin tout toute forme les ciné concert enfin aussi des des gens comme ça qui ou des gens qui qui ouvrent un peu sur la vie autour en repensant aussi évidemment à à Frédéric dont je parlais au
Début et j’aV j’ai eu cette espèce de de désir et puis de leur donner aussi une possibilité d’avoir un moment pour eux espèce de de moment deune petite semaine avec des concerts des stages des rencontres des mastercl voilà et dans un endroit et aussi dans un endroit alors
Il se trouve que l’endroit c’est l’atelier du plateau c’est un endroit moi où j’ai passé j’ai fait beaucoup de choses là-bas j’ai créé beaucoup de choses et c’est un endroit extraordinaire c’est un pour moi c’est le meilleur endroit dans Paris euh en tout cas pour cette musique c’est très
Haut de plafond ça sonne merveilleusement c’est un c’est pour pour jouer du violon sel c’est génial pour moi c’était vraiment important de pouvoir amamener les jeunes dans l’endroit qui sonne de pas aller parce que j’ai déjà déjà vu des des endroits où on arrive professionnel habitués on joue là
C’est c’est dur mais alors que quelqu’un qui commence qui qui est dans ses premiers concerts qui se retrouve tout de suite dans des conditions ça sonne tellement pas c’est pas possible quoi donc d’avoir un endroit comme ça d’avoir un endroit la T du plateau c’est un endroit un peu alternatif un peu
Différent mais c’est aussi un endroit qu’il y a le bar la cuisine les bureaux tout est dans la même pièce donc tout le monde se rencontre dès que le concert est fini ça se lève et les gens hop ça discute ça se rend compte c’est pas
Chacun dans sa loge ou dans voilà il y a c’est vraiment un moment de partage on a gardé ce mot atelier parce que j’aime bien dans le mot atelier ce côté on fabrique on passe une semaine voilà on y on retrousse les manches on fabrique quelque chose ensemble on cherche on
Travaille ensemble évidemment c’est des mastercl donc ce que ça veut dire unee Masterc c’est quand même on essaye chacun de nous trois à chaque fois qu’on a un nouvel élève qui arrive moi la la question et je sais qu’on se pose tous les mê tous les trois la même c’est tu
As une heure qu’est-ce que tu peux lui apporter qu’est-ce que tu peux vraiment lui apporter qu’est-ce qu’il va faire que pour lui peut essae qu’il y ait un avant un après essaie qu’il se passe quelque chose pour 1 heure qu’est-ce que vraiment sincèrement tu peux lui amener
C’est-à-dire que et de de sortir de de ce côté mastercl qu’on voit parfois où où on sent que ah c’est un peu c’est public mais c’est c’est pas un numéro mais mais c’est on vient quand même voir un prof expliquer la vie quoi et euh et
Et là le d’aller dire allez on n’est pas là pour ça on va vraiment chercher je suis pas là pour pour faire une blague et que tout le monde va rigoler enfin c’est pas c’est pas un élève qui a un faire valoir c’est c’est on va chercher
Un truc ensemble on va essayer que voilà et puis et puis aussi et puis aussi je réalise maintenant que que surit la semaine aussi que tout est gratuit pour eux les concerts donc me dis une semaine de concert forcément il se passe quelque chose et puis aussi les autres
Masterclass a celle que tu prends mais tu as aussi celle que tu prendras demain puisqueil y a deux mastercl et puis celle à laquelle tu vas assister et peut-être que sur cet ensemble il y a des trucs qui vont se déclencher je je sais pas quoi je suis pas je suis pas
Celui qui va dire c’est ça qui va se déclencher mais au moins de donner cette possibilité que que tu vas toi trouver ton chemin intérieur dans ces propositions qu’on te fait donc c’est un peu l’idée qu’on avait et j’en ai parlé donc c’est moi qui ai déclenché les choses en en appelant
Noémie Eric Marien et qui tout de suite ont réagit parce que qui ont positivement et et en disant chacun à leur manière ah ouais ouais il y a il y a un truc à faire il y a il y a il y a en effet il y a quelque chose de
Différent à proposer qui qui n’est pas qui ne dénigre pas le reste mais on a peut-être autre chose à montrer on a peut-être un quelque chose de autre à proposer à ces étudiants et c’est comme ça donc il y a cette semaine et puis
Après il y a il y a plein d’idées qui sont arrivées autre que ça et ça a été aussi de se dire il nous faut un par un et on va commander une pièce il faut enrichir le répertoire pour violancer le sol et on va enrichir le le répertoire
De pièces écrites par des violencellistes par des violenistes qui seraient d’accord pour ce pour alors alors ce qu’on a pour le moment on a que des gens qui ont déjà composé à savoir le premier c’était Raphaël Merlin qui est aussi compositeur qui a écrit une pièce magnifique pour pour pour violoncell qui s’appelle
Beans et puis c’est Atsushi Sakai ensuite qui a écrit une pièce qui s’appelle bass of Doom voilà et le prochain Parin qui est là oui parce qu’on a on a créé une maison d’édition j’ai mon mon éditeur partenaire qui a qui a créé donc des c’est édité ça ça
Existe et et ces pièces sont sont créées pendant les atués du violoncel par des élèves par des anciens élèves par des anciens stagiaires à qui on propose pour une première fois la la première fois l’expérience de bah de créer la pièce d’un compositeur avec le compositeur et
Et c’est la première fois qu’ cré ça alors ils sont ils peuvent être encadré ils peuvent être aidés soit par le compositeur soit par l’un de nous donc il y a cette démarche là on propose aussi à certains élèves qu’on sent prêt à ça ou qu’on sent une espèce de
D’appétence à à la création on on propose aussi à chaque année à un ou une élève de de faire pour la première fois l’expérience de la composition et de dire bah on va commander une pièce on va commander une pièce qui va être également éditée et et cette pièce va
Être créée pendant le festival par soit un ancien stagiaire soit quelqu’un d’autre on voit c’est selon et cette pièce va être également créée et va être également éditée et va exister et va faire partie et va pouvoir rentrer dans dans ce répertoire voilà et c’est et ça c’est ce qu’on fait généralement
C’est la première soirée il y a le Parin qui fait un concert solo et et ces pièces sont sont jouées donc voilà c’est et puis au-delà de ça bah il y a des concerts tout le temps on a ouvert aussi on ouvre une petite brèche aussi sur l’importance
D’avoir une relation avec un lutier euh et avec un archeotier et c’est comme ça qu’on est en partenariat avec le claac un collectif de lutiers d’archetiers contemporains qui sont des lutiers archetiers très actifs qui sont dans toute la France et qui ont un endroit à Paris où ils se retrouvent et où ils
Font ils font venir tous les instruments d’un peu partout et on est à chaque fois on organise une rencontre avec le claque où les étudiants vont pouvoir bah discuter avec eux peut-être se rendre compte à quel point bah leur leur instruments pluséel avec l’archet sont importants à quel point avoir une
Relation avec un lutier euh comprendre comprendre sur l’instrument et et nouer une vraie relation un échange une recherche aussi une exploration aussi de de ce côté-là ça peut être important et puis aussi bon c’est vrai que je suis moi j’ai une passion pour les archet pour l’archéterie en général ancienne et
Contemporaine mais l’idée c’est aussi de montrer à aux jeunes de leur dire s’ils ne le savent pas encore à quel point un archet peut leur changer la vie et à quel point c’est important et à quel à quel point parfois j’ai j’ai vu arriver des des élèves avec des archet tant la
Qualité que l’État fait c’est pas possible quoi c’est injouable et et de comprendre à quel point ça peut vraiment le leur changer la vie à quel point un archet c’est vraiment le prolongement de son bras et donc à quel point ça peut vraiment complètement changer à quel
Point ça peut aussi donner envie moi je sais que que j’ai j’ai certains archers notamment un qui me qui me donne envie le tous les matins le le trouver de leur prendre et de retrouver cette sensation là donc de leur donner cette envie là et de leur faire comprendre aussi une chose
Essentielle qui est que au lieu de d’éventuellement fantasmer sur des archets historiques que peut-être jamais ils pourront avoir que l’archétrie contemporaine permet de trouver des des des archets extraordinaires pour des prix cher mais beaucoup plus abordable et et pour moi ça ça me semble très important donc ce
Qu’on fait en en fait on a cette petite on monte une petite fondation euh où en fait AC les ateliers du vcel chaque année on fait une sélection d’archet le claque fait venir des archetun peu partout en France et on fait une séance d’essès avec ERC Maria et Noémi à
L’aveugle à l’aveugle à l’écoute et à l’aveugle au jeu pour dire on choisit tous les trois chaque année un archet et en se disant si cette arché tant à l’écoute tant au jeu à plus haut 3 ça doit être pas mal et et on l’achète et on en fait
L’acquisition et donc on a cette petite collection d’archet qui existe et ces archet sont destinés au prêt à nos stagiaires et on leur prête pour des périodes de 3 mois renouvelables alors c’est pas un libre service c’est un c’est c’est un après il faut qu’ justifie fa qu’ tien j’ai ça je
Veux faire ça j’ai ma j’ai mon récital de Master truc à préparer puis après je vais faire ça j’ai besoin je ok ils essayent ils prennent l’archet il le jouent le Tr travail et après ça circule et donc bah voilà ça fait 3 ans on a trois archères on bientavoir un 4e c’est
Une petite fondation qui qui nait et qui est vraiment à leur qui est vraiment pour eux et puis pour finir aussi au atelierscel ben il y a ce dernier concert le concert du dimanche qui c’est la c’est la seule chose qu’on leur demande en fait c’est gratuit on le
Demande juste d’être ok pour le concert du dimanche faire jouer 10 minutes voilà faire au bout du compte ils sont 6 ça fait un concert et on on leur propose aussi un travail cette année on va vraiment développer ça un travail le jour du concert avec le lieu avec le
Lieu c’estd avec l’équipe technique tout simplement avec et de considérer aussi le lieu et de considérer comment on fait un concert avec l’équipe la régie la lumière machin tout tout ça l’ordre quel ordre ils font pourquoi enfin voilà et là par contre ils sont en totale autonomie avec un lieu pour voilà donc
Voilà c’est c’est c’est assez prenant c’est quelque chose qui nous prend beaucoup de temps mais qui nous tient je crois vraiment à à cœur tous les trois et qu’on développe malheureusement on n pas on peut pas on n pas beaucoup beaucoup de place à chaque fois c’est
Des groupes de 6 mais c’est comme ça il y a on a pas mal de de demandes qu’on qu’on est parfois obligé de refuser mais à chaque fois en disant vous vous inscrivez vous avez pas été pris mais recommencer ça marchera il y en a il y
En a on a des élèves qui sont présentés deux ou trois fois et qui cette année l’ont fait enfin voilà et c’est toujours en tout cas c’est toujours intéressant c’est toujours enrichissant et voilà c’est mais et c’est en tout cas ça correspond c’est comment dire c’est
C’est complètement lié à à mon envie et a notre envie je crois tous les trois et je sais que moi dans ce prolongement du moment de toujours questionner de toujours questionner de de voir où j’en suis les question les questions que je me pose j’essaie de les questions que je
Me pose moi sur là où j’en suis j’essaie j’essaie aussi de de les poser aux étudiants et de et de leur faire part de ce parcours et qu’on de prendre ce train maintenant quoi de prendre ce train ensemble maintenant et de et de voir où
Où ça les amène où ça m’amène où ça amène tout le monde voilà quoi voilà ce que je peux dire sur les ateliers de violoncel mais mais mais il faut venir là il va falloir venir voir il va falloir venir jeter une oreille et peut-être quelques camérasou bah oui oui
On va on va on va s’y retrouver je pense pour montrer encore plus concrètement à quoi ça ressemble voilà avec plaisir voilà bah un grand merci à toi Vincent et ben merci j’étais très bavard non mais c’était fantastique merci beaucoup d’avoir partagé tout ça ta carrière tes
Projets et puis ton ton altruisme ton ta personnalité qui est magnifique donc un grand MERCI MERCI BEAUCOUP quant à vous si vous avez des questions des commentaires n’hésitez pas à les laisser sous cette vidéo parce que Vincent ou moi seront ravis de vous répondre à très vite
7 Comments
Super intéressant !
Merci beaucoup
Super bonhomme, merci Jeanne pour cet itw
J’adore la manière avec laquelle certaines choses ayant été vécues (ou ressenties) comme un échec pour certains, sont retournées par Vincent pour rebondir.
Il se bat pas contre les vents, il navigue avec.
Une porte est fermée ?
Il y en a surement une autre à ouvrir.
Je l’ai découvert avec « Translucide » quand il est sorti.
Et j’aime profondément ce type et son parcours
Encore un parcours de vie très personnel et riche en expériences !
Merci Jeanne pour cette mise en lumière de cet homme généreux plein.
d'idées.
Alfred
Encore une belle rencontre merci J .Dorche ! Et quel plaisir que d'entendre un peu parler de Frédéric lodeon !! Je le suivais dans ses émissions radiophoniques. Le hasard a fait que j'ai pu assister aux ateliers du violoncelle à lyon en 2023. J'ai fait à l'époque une série de photos sur le travail des stagiaires et les concerts du soir. J'ai ete touché par la qualité d'écoute et la façon dont A.Sakaï, EM. Couturier et V.Courtois, ont soutenu les élèves dans leurs experimentations. Bref j'ai eu la chance de voir et d'entendre en direct les principes énoncés dans cet entretien ! Je profite de cet espace pour encore vous en remercier. Mon regret est qu'à Lyon le public était peu nombreux (surtout le matin) et c'est bien dommage car il n'est pas fréquent qu'autant de créativité soit montrée si généreusement ! Autre surprise mais plus personnelle que de me rendre compte que je decouvrais en chair et en os le violoncelliste qui jouait sur qq uns de mes albums de rabih abou khalil !
Très intéressant !
Bravo pour ce nouvel itw. Formidable musicien !
Quelle magnifique ouverture et avec quelle générosité Vincent nous fait partager sa passion! L'improvisation dans cet interview vient au cœur de la scène et rassemble tant de musiques que l'on nous présente de façon tellement cloisonnée… Merci Jeanne!