👥 Suivez la table ronde réunissant :
– Aziliz Le Berre, MM. Alexandre Buisine et Antoine Chuzeville, secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux du syndicat national des journalistes (SNJ)
– Emmanuel Vire, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat national des journalistes CGT (SNJ CGT)
– Élise Descamps, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l’Union syndicale des journalistes (CFDT Journalistes)
– Tristan Malle, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat gĂ©nĂ©ral des journalistes Force Ouvrière (SGJ-FO)

Rseaux sociaux ou de la viralitĂ© et la continuitĂ© du cycle de l’information donci j’aurais quand mĂŞme quelques questions et je sais que mes collègues en auront vraiment beaucoup d’autres ensuite comment analysez-vous les consĂ©quences de ces phĂ©nomènes sur la production d’une information fiable et indĂ©pendante queles en sont selon vous

Les impacts très concrets sur le travail des journalistes et aujourd’hui les sources d’information se sont diversifiĂ© et multipliĂ© ce qui a modifiĂ© les habitudes des citoyens notamment des plus jeunes selon vous comment faire en sorte de renforcer l’identification par le public de l’information vĂ©rifiĂ©e faut-il introduire des processures de

Labellisation ou de certif de certification tel que le journalism trust initiative excusez mon accent faut-il mener des actions d’Ă©ducation aux mĂ©dias spĂ©cifiques et si oui lesquels seraient alors les plus pertinentes Ă  votre avis le mĂ©tier de journaliste est soumis Ă  une dĂ©ontologie particulière Ă©noncĂ© dans de grands t

Textes tels que la charte d’Ă©thique professionnelle des journalistes du Syndicat national des journalistes ou la charte de Munich de 1971 mais ces principes rĂ©gissent l’exercice de leur de leur mĂ©tier sont soumis aux pressions très fortes exercĂ© sur les journalistes comment selon vous mieux garantir la mise en Ĺ“uvre de ces

Principes et de façon plus gĂ©nĂ©rale le renforcement des garanties dĂ©ontologiques passe-t-il par la crĂ©ation d’un organisme tiers indĂ©pendant qui pourrait ressembler au conseil de dĂ©ontologie journalistique et de mĂ©diation par un ou par un accroissement des pouvoirs de l’arcom ce sont des questions très ouvertes que qui

Vous sont posĂ©es et oĂą les rĂ©ponses nous intĂ©ressent vraiment très fortement enfin nous savons que la mission d’informer ne peut-ĂŞtre dĂ©tacher des conditions Ă©conomiques de sa rĂ©alisation et donc comment analysez-vous les transformations capitalistiques intervenues ces dernières annĂ©es dans le secteur des mĂ©dias et quelles sont les consĂ©quences de lamigration des revenus

Publicitaires vers le secteur numĂ©rique donc et en en dans les dans corollair quels en sont les effets sur les mĂ©dias dit traditionnel donc selon vous est-ce que cela devrait vous conduire Ă  repenser les règles de la concentration mais comme vous pouvez le constater j’aurai aussi encore de très

Très nombreuses questions à vous poser mais je vais quand même en laisser certaines à mes collègues donc je vais vous céder la parole pour une première intervention et je rappelle que chaque syndicat dispose de 5 minutes et ensuite il y aura le jeu des questionsréponses où vous pourrez bien

Entendu Ă  chaque fois rĂ©pondre comme vous enfin avec un un temps euh euh qui qui vous semble nĂ©cessaire sans on va dire tout en respectant quand mĂŞme un temps qui permette l’interaction et le fait d’un d’un d’un d’un dynamisme on n’est pas très nombreux ce matin donc ça devrait pouvoir permettre des Ă©changes

VoilĂ  donc je comment oui donc Madame Lebert bonjour Merci Ă  tous euh au nom de l’intersyndical l’actualitĂ© guidant effectivement l’activitĂ© des des journalistes que nous sommes tous je vais vous lire un un texte prĂ©liminaire rĂ©digĂ© hier soir en relation avec une actualitĂ© lĂ©gislative rallongement de la prescription du droit de la presse c’est

Encore une fois la libertĂ© d’informer qu’on Bayonne les parlementaires ont dĂ©cidĂ©ment de plus en plus de mal avec la libertĂ© d’expression Ă  l’occasion du dĂ©bat au SĂ©nat sur la proposition de loi renforçant la sĂ©curitĂ© des Ă©lus locaux un amendement dĂ©posĂ© conjointement par la sĂ©natrice LR Catherine difolco et le

Groupe socialiste modifie la Loi 1881 sur la presse l’article 2 bis de cette proposition prĂ©voit que pour les dĂ©lis de diffamation ou d’injure publique contre un Ă©lu ou une personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique le dĂ©lai de prescription seraortĂ© de 3 mois Ă  1 an faisons une loi d’exception pour

Les seuls Ă©lus ce texte a Ă©tĂ© dĂ©battu ce mercredi 7 fĂ©vrier Ă  l’AssemblĂ©e nationale en 10 minutes rĂ©vèle le journal d’information mĂ©diiaapte si la dĂ©putĂ©e Renaissance violette Bou la limitĂ© aux seuls Ă©lus locaux ou nationaux et au candidats Ă  un tel mandat la proposition enfant un coin sans prĂ©cĂ©dent dans le fragile Ă©quilibre

De la loi de 1881 la loi 1881 sur la libertĂ© de la presse en France fait figure de modèle jusqu’Ă  la Cour europĂ©enne des droits de l’homme pour la dĂ©fense de la libertĂ© d’expression le SNJ le SNJ CGT la CFDT journaliste et le SGJ foo organisation syndicale reprĂ©sentative de journalistes

En France condamne avec la plus grande fermetĂ© cette modification d’une des loi les plus protectrices de la libertĂ© d’expression de la libertĂ© d’informer et d’ĂŞtre informĂ© ce rallongement du dĂ©lai de prescription mettrait une Ă©pĂ© damoclaè sur le traitement de l’actualitĂ© politique avec le risque de

Voir durant un an un Ă©lu ou un candidat s’en prendre Ă  un ou une journaliste ou Ă  un Ă©diteur du de presse si la suite de son mandat venait Ă  subir les consĂ©quences d’information dĂ©livrĂ©es par un organe de presse c’est aussi une pression financière supplĂ©mentaire mise sur les Ă©diteurs journalistes et

Organisations de dĂ©fense de la profession avec un risque d’inflation des procĂ©dures et de leur coĂ»ts c’est un coup portĂ© contre la dĂ©mocratie dans son ensemble les journalistes auraient le droit d’enquĂŞter et de faire leur travail d’investigation sauf Ă  s’intĂ©resser de trop près aux affaires politiques de ce pays on marche sur la

TĂŞte la libertĂ© d’expression ne peut se nĂ©gocier si les Ă©diteurs de presse et les journalistes depuis plus d’un siècle peuvent avoir Ă  rendre des comptes devant les tribunaux du poids de leurs Ă©crits il n’est pas question qu’une catĂ©gorie de citoyens qui par ailleurs sont aux manettes du pouvoir lĂ©gislatif

Puissent exercer une pression Ă©rable sur la libertĂ© d’informer des rĂ©dactions alors que les États gĂ©nĂ©raux de l’information sont en cours et que les propositions citoyennes font Ă©tat d’une demande de transparence cette proposition des dĂ©putĂ©s nous apparaĂ®t comme un camouflĂ© au libre exercice du journalisme l’intersyndical des journalistes s’oppose catĂ©goriquement Ă 

Cette modification de la loi 1881 et demande le retrait immĂ©diat de cet article de bis de cette proposition de loi contactez violette spilbou dĂ©putĂ© Renaissance et rapporteur s dit ouverte Ă  une table ronde rapide avant la commission mixte paritaire prĂ©vu fin fĂ©vrier l’intersyndical dĂ©posera une question prioritaire de constitutionnalitĂ© si cette proposition

De loi est adoptĂ©e en l’Ă©tat merci beaucoup je vais m’exprimer maintenant au nom du syndicat national des journalistes madame la prĂ©sidente de la commission des affaires culturelles et de l’Ă©ducation mesdames et messieurs les dĂ©putĂ©s merci de nous recevoir et de nous entendre dans le cadre de vos travaux sur les Ă©tats gĂ©nĂ©raux de

L’information le 2 octobre dernier le prĂ©sident de la RĂ©publique qui a adressĂ© une lettre de mission au comitĂ© de pilotage de ses Ă©tats gĂ©nĂ©raux dans cette lettre il rappelle notamment je cite l’information dont tout citoyen a besoin doit ĂŞtre conçue et prĂ©sentĂ© dans le respect des principes de libertĂ©

D’indĂ©pendance de pluralisme et de fiabilitĂ© cette mission informmer les citoyens c’est celle des dizaines de milliers de journalistes que nous reprĂ©sentons aujourd’hui Ă  ce titre nous devons rappeler ici que cette mission est aujourd’hui très difficile Ă  mener depuis le mois d’octobre nous n’avons pas Ă©tĂ© souvent sollicitĂ©s par

Les États gĂ©nĂ©raux de l’information nous n’avons pas Ă©tĂ© beaucoup associĂ©s Ă  leurs travaux nous le regrettons mais quand nous l’avons Ă©tĂ© nous avons Ă  chaque fois rappelĂ© les nombreuses urgences auquel notre profession est confrontĂ©e en introduction et en essayant de respecter le temps imparti nous souhaitons brièvement rappeler

Cinq il faut lutter contre la dislocation des rĂ©dactions une information libre indĂ©pendante pluraliste et fiable ne peut pas se construire sur des professionnels fragilisĂ©s menacĂ©s prĂ©carisĂ©s le SNJ le rappelle un lassablement depuis plus d’un siècle la sĂ©curitĂ© matĂ©rielle et morale est la base de l’indĂ©pendance du journaliste nous en reparlerons en

DĂ©tail si vous le souhaitez mais le constat est accablant la vie de nombreux titres de presse en France est rythmĂ© par les suppressions de postes les licenciements dans certains dĂ©partements le risque est grand de voir disparaĂ®tre Ă  très court terme l’essentiel de la presse locale au sein des entreprises de presse

Qui tiennent encore les CDI se rarifi au profit de contrats précaires parfois illégaux les employeurs ont hélas de plus en plus recours à des modes de rémunération qui ne respecte pas ce que prévoit le code du travail ces délits sont régulièrement condamnés mais ça ne suffit pas notre profession est

Aujourd’hui morcelĂ©e paupĂ©risĂ©e ce qui a Ă©videmment des consĂ©quences sur la production l’information et sur sa qualitĂ© l’État doit intervenir pour mettre fin Ă  ces pratiques les aides publiques Ă  la presse doitre doivent ĂŞtre conditionnĂ© au respect du droit du travail le deuxième point c’est la protection des sources d’information

Elles doivent ĂŞtre mieux protĂ©gĂ© le SNJ souhaite que la loi de 2010 sur le respect de la protection des sources soit renforcĂ©e en prĂ©cisant la notion d’impĂ©ratif prĂ©pondĂ©rant d’intĂ©rĂŞt public qu’elle soit consolidĂ©e Ă  afin notamment d’empĂŞcher l’espionnage des journalistes mais aussi les poursuites judiciaires sous couvert d’atteintte au secret des affaires par

Exemple par ailleurs sur ce point la notion de secret dĂ©Ă©fense ne peut pas ĂŞtre utilisĂ©e de manière illimitĂ©e notre profession a Ă©tĂ© particulièrement choquĂ© par la garde- Ă  vue rĂ©cente de la journaliste Arian lavriilleux autrice d’une enquĂŞte sur les liens militaires entre la France et le rĂ©gime Ă©gyptien il faut Ă©galement mettre un

Terme aux procĂ©dures bon toutes ces pressions ces intimidations sont des menaces graves pour la libertĂ© de la presse 3è point l’indĂ©pendance des rĂ©dactions passe par un renforcement des droits collectifs des journaliste c’est pourquoi le SNJ prĂ©conise entre autres la reconnaissance juridique de l’Ă©quipe rĂ©dactionnelle et lĂ  encore nous sommes

Ă€ votre disposition pour dĂ©tailler cette proposition 4è point et vous l’avez Ă©voquĂ© dans votre introduction il s’agit de crĂ©er urgemment un cadre dĂ©ontologique commun Ă  toutes les entreprises de presse pour le SNJ qui a publĂ© sa première charte d’Ă©thique professionnelle en 1918 rien ne sera plus efficace qu’un socle dĂ©ontologique

Unique pour l’ensemble des rĂ©dactions des textes de rĂ©fĂ©rence existent aujourd’hui vous l’avez rappelĂ© il est grand temps qu’ils soit annexĂ© Ă  notre convention collective et lĂ  encore nous souhaitons que l’État intervienne nous proposons par exemple que les aides publiques Ă  la presse ou la signature des conventions par l’arcom soit

ConditionnĂ© Ă  l’adhĂ©sion des mĂ©dias Ă©crit ou audiovisuel Ă  une instance dĂ©ontologique indĂ©pendante comme le cdjm crĂ©Ă© en 2019 enfin pour conclure le SNJ rappelle son attachement Ă  un financement pĂ©ren et indĂ©pendant de l’audiovisuel public aujourd’hui l’un des principaux employeurs de journalistes en France la suppression de la redevance

Audiovisuelle n’a pas Ă©tĂ© suivie de mesures garantissant durablement ce financement et cette indĂ©pendance il nous paraĂ®t indispensable et urgent d’y remĂ©dier comme il nous paraĂ®t indispensable de dĂ©velopper le maillage territorial de l’UD visuel public et de prĂ©server l’existence de rĂ©daction distincte en son sein la prioritĂ© n’est pas Ă  la crĂ©ation

D’une superstructure de type holding mais bien au dĂ©veloppement de l’offre d’information en particulier de proximitĂ© voilĂ  nous sommes Ă  votre disposition pour dĂ©velopper ces points qui nous semblent essentiels pour renforcer une information libre fiable et indĂ©pendante et cette liste n’est Ă©videmment pas exhaustive il ne s’agissait que d’une introduction merci

Beaucoup nous l’avion bien compris merci donc monsieur vir ouis bonjour Ă  toutes et tous par rapport Ă  votre introduction madame la dĂ©putĂ©e je dire dĂ©jĂ  c’est vous avez les quatre syndicats de journalistes reprĂ©sentatifs il y en a pas d’autres dĂ©jĂ  parce que vous avez dit des syndicats donc je dire pourquoi je vous

Dis ça c’est pas du tout c’est que il y a une particularitĂ© je pense de notre profession c’est que nous sommes une intersyndicale forte je me reconnais totalement dans les propos de mon camarade Antoine chuseville or exceptĂ© sur un point et j’y reviendrai l’instance de dĂ©ontologie euh le problème date pas Ă©videmment de

La loi bloge de 2016 nous sommes ensemble dans l’unitĂ© sur l’indĂ©pendance journalistique depuis 2010 le notre première dĂ©claration pour la reconnaissance juridique de l’Ă©quipe rĂ©dactionnelle c’est 2008 et nous av nous avons l’impression de ne jamais ĂŞtre entendu nous avons l’impression que tout se dĂ©cide avant sans nous encore ce qui s’est passĂ© hier

Et ce qui a donnĂ© la dĂ©claration inter syndical sur le dĂ©lai de prescription c’est hallucinant nous l’avons dĂ©couvert dans mĂ©diap Comment des Ă©lus du peuple peuvent prendre des dispositions comme ça sans s’adresser d’abord au syndicat de journalistes nous avons eu le mĂŞme problème sur le schĂ©ma national de

Maintien de l’ordre avec le gouvernement sur la loi sĂ©curitĂ© globale tout se fait en amont et après il y a des problèmes il ne faut pas s’Ă©tonner voilĂ  moi je suis secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral depuis 2010 je suis journaliste dans un groupe qui a Ă©tĂ© rachetĂ© par Vincent BolorĂ© en

Juin 2021 il s’agit du groupe Prisma mĂ©ia voilĂ  je suis dans le magazine Goo et je peux vous dire c’est pas facile de travailler sous la coupe d’un milliardaire voilĂ  et le la thĂ© c’est pour ça je prĂ©pare jamais trop comme Antoine et je lis pas parce que

J’aurais pu Ă©crire la mĂŞme chose donc je vais juste rajouter une thĂ©matique qui est celle de la concentration des mĂ©dias pour lequel nous SNJ CGT nous luttons depuis plus de 15 ans deuis 15 ans on nous a dit alors lĂ  maintenant il y a Monsieur BolorĂ© qui est rentrĂ© dans

Le jeu et qui veut faire un groupe idĂ©ologique d’extrĂŞme droite un groupe de presse et c’est ce qu’il est en train de rĂ©aliser et je ne vais pas rappele ce qui s’est passĂ© au Journal du Dimanche cet Ă©tĂ© pendant 15 ans nous a dit ah non mais sans les milliardaires la presse

Tombe il y a pas de financement il y aura rien mais qu’est-ce que c’est que la presse avec des milliardaires que ce soit monsieur bolloret monsieur d’assau ou autres c’est d’abord la casse sociale du nombre de journalistes nous avons perdu nous sommes passĂ©s de 40000 Ă  34000

Journalistes en 8 ans c’est ça la concentration donc on nous disent pas non mais les milliardaires sont lĂ  pour vous sauver parce qu’ils ont les moyens de financer ce secteur voilĂ  qu’est-ce qui s’est passĂ© quand monsieur BolorĂ© a rachetĂ© le premier groupe de press magazine qui est Prisma mĂ©ia la moitiĂ©

Des journalistes ont dĂ©cidĂ© de partir en exerçant leur droit Ă  la clause de session il en a remplacĂ© combien 40 % nous sommes passĂ©s de 40 de 400 Ă  360 cartes de presse pour faire le mĂŞme travail donc cette situation n’est plus possible alors que dans quelques

Semaines nous allons fĂŞter les 80 ans du programme du Conseil National de la RĂ©sistance je rappelle que ce programme commençait tout de suite les premières ordonnance c’Ă©tait sur la libertĂ© de la presse et sur la concentration c’Ă©tait très clair un homme immĂ©diat pas plus donc oui nous attendons de ces Ă©tats

GĂ©nĂ©raux d’abord d’assurer le pluralisme en luttant contre la concentration en refondant Ă©videmment complètement la loi de 1986 et alors je nous nous ne nous faisons pas beaucoup de espoir sur cette question de la concentration et de la refondte de la loi de 86 osnj CGT mais nous maintiendrons toujours notre

Position parce que dans les rĂ©dactions c’est nous qui vivons la pression de ces milliardaires donc Ă©videmment refonde complètement la loi de 1986 renforcer en les abaissant les seuils de concentration des mĂ©dias intĂ©grer pour leur calcul l’ensemble des supports papiers numĂ©riques supprimer le critère de pĂ©riodicitĂ© les seuils doivent prendre

En compte la concentration horizontale le nombre de dĂ©tenu mais aussi vertical c’est-Ă -dire en incluant les activitĂ©s en amont et en aval de la seule production et diffusion d’information Ă©videmment c’est des seuils qui doivent s’appliquer au niveau national mais aussi au niveau rĂ©gional on sait ce qu’il en est du pluralisme de

L’information locale quand vous avez la plupart des mĂ©tropoles de France oĂą vous n’avez plus que un quotidien souvent je vais pas parler de l’Est de la France je peux en parler vous vous en ĂŞtes originaire avec la concentration du CrĂ©dit Mutuel et du groupe qu’est-ce qu’ a fait le CrĂ©dit Mutuel et

Le groupe et brra on a crĂ©Ă© un petit bureau Ă  Paris avec une vingtaine de journalistes qui vont produire l’ensemble de l’information national international qui vont ĂŞtre mis dans tous les quotidiens ça veut dire quelles sont les particularitĂ©s du progrès ou des Dernières Nouvelles d’Alsace c’est de parler de l’information que

Locale le reste est la mĂŞme pour toutes et tous donc on en peut plus de cette situation et j’aimerais que Mesdames et Messieurs les parlementaires vraiment se enfin rĂ©alise on n’est pas Ă  dire la loi Bloche ou ça c’est nous on pense que notre profession va mal très mal

Elle est gangrainĂ© par la prĂ©caritĂ© je ne rĂ©pète pas ce qu’a dit Antoine quand vous avez 30 % de prĂ©caire quand au bout de 7 ans 40 % des jeunes journalistes quittent la profession parce qu’ils ne veulent pas de ce mĂ©tier alors que c’est une profession qui

Attire toujours voilĂ  je m’arrĂŞte lĂ  et je rĂ©pondrai aux questions pour laisser mes mes camarades des autres syndicats s’exprimer merci merci mer h madame Descamp oui donc Élise Descamp pour la CFDT euh donc je vais pas rĂ©pĂ©ter tout ce qu’on dit mes camarades et sur sur lequel nous sommes d’accord sur la la

Plupart des constats euh en effet on constate que les journalistes euh ont une place qui est de moins en moins comprise euh dans la société euh nous nous sentons euh nous ne nous sentons plus faire partie vraiment du paysage quotidien des citoyens pas seulement des citoyens mais aussi de toutes les personnes qui

Façonnent notre pays notamment les Ă©lus mais pas que euh pour nous les problèmes viennent du fait que nous avons nous manquons de temps pour bien travailler je je vous rĂ©sume dĂ©jĂ  en quatre points nous manquons de temps ça c’est le rĂ´le des employeurs nous manquons de sĂ©curitĂ© il y a beaucoup trop

PrĂ©caritĂ© nous avons besoin de travailler sans entrap nous avons besoin de que la libertĂ© de la presse soit rĂ©affirmĂ©e et nous avons besoin d’ĂŞtre soutenu par nos employeurs et par les pouvoirs publics ĂŞtre soutenu par les citoyens on le voudrait bien aussi mais les citoyens quelque part on est Ă  leur

Service c’est c’est c’est c’est Ă  nous d’aller les chercher mais pour ça on a besoin que des conditions soient remplies le texte qui vous a Ă©tĂ© lu en en prĂ©ambule sur sur le le le rallongement du dĂ©lai de prescription trouver c sur le terrain de plus en plus d’Ă©lus

Mais pas seulement de diverses des entreprises attaquent les journalistes ou critiqu sans les attaquer mais Ă©mettent des positions pour les dĂ©crĂ©dibiliser je vais vous lire un un petit extrait ça c’est ça s’est passĂ© il y a quelques jours un Ă©lu dans le sud de la France de la commune d’

D’aiguille sur lequel le journal La Provence avait fait un article puisque la commune avait Ă©tĂ© visĂ©e par un un un un contrĂ´le de la Chambre rĂ©gionale des comptes donc c’est le maire qui Ă©crĂ© 16 administrĂ© euh vous avez pu lire une certaine agitation Ă  propos du contrĂ´le des titres très accrocheurs laissant

Poser supposer qu’il y aurait des irrĂ©gularitĂ©s il faut considĂ©rer que nous n’avons plus de presse informative et objective seulement une presse partisane et politisĂ©e qui s’empresse de ronger un Noos dès qu’elle le peut une presse qui n’aborde jamais le fond et qui a pour seul but de soulever des

PolĂ©mique quel dommage aujourd’hui ĂŞtre journaliste de nos presses locales se trouver un titre choc possĂ©der un bon appareil pour enistrer puis sortir quelques phrases de contexte et voilĂ  c’est Ă©crit mais surtout employer le conditionnel et faire jaillir le doute chez le lecteur voilĂ  donc le journaliste qui enquĂŞte est un

Journaliste qui qui bah qui aim met le doute chez l’ lecteur et ben voilĂ  qui va faire que les les les administrĂ©s vont peut-ĂŞtre un petit peu moins croire en leurs Ă©lus c’est comme ça que c’est vu par beaucoup d’Ă©lus hĂ©las puisque Ă©videmment les journalistes quand ils

Rendent compte de rapport et de de potentielles irrĂ©gularitĂ©s quand les journalistes font leur travail ils font leur travail en toute objectivitĂ© euh donc ça c’est la rĂ©alitĂ© de terrain des journaliste avec laquelle ils doivent composer euh tous les jours ce sont des pressions tous les jours c’est

Le règne de la communication des entrave non on vous donnera pas accès Ă  tel lieu non on vous donnera pas telle donnĂ©e non ce n’est pas un fonctionnaire c’est un Ă©lu qui va rĂ©pondre parce que il va contrĂ´ler davantage les donnĂ©es euh non vous n’irez pas lĂ  euh le temps

Pardon on voudrait insister sur deux points la prĂ©caritĂ© les salaires et l’Ă©ducation mĂ©dia comme on vous l’a dit pour nous les citoyens c’est vraiment notre prioritĂ© ce sont ceux que l’on doit convaincre que l’information est importante nous pensons que l’Ă©ducation immĂ©diat doit vraiment ĂŞtre un un un volant important de l’action publique

Avec des moyens plus Ă©levĂ©s et en retrouvant le sens de l’information journalistique parce que trop souvent on constate que l’Ă©ducation mĂ©dia et l’information est vu comme un une Ă©ducation Ă  analyser les fake news Ă  Ă  Ă  Ă  avoir un esprit de doute alors Ă©videmment qu’il faut apprendre aux

Jeunes et au moins jeunes parce que les personnes de plus âgĂ© sont tout Ă  fait permĂ©ables Ă  toutes ces questions bien sĂ»r qu’il faut apprendre Ă  avoir un esprit critique mais nous on pense qu’il faut donner le goĂ»t en premier comment voulez-vous que les jour que les citoyens s’informment s’il

N’ouvrent jamais un journal s’il n’ouvrent jamais une radio s’il n’allument jamais un programme d’information Ă  la tĂ©lĂ© pour ça il faut donner le goĂ»t il faut cesser d’arrĂŞ de tout le temps tout le temps montrer que on doit avoir euh on ne peut pas faire confiance aux journalistes euh il faut

Donner le goût pour ça il faut montrer le pluralisme sur les plus de 4000 publications de presse et plus de 1000 radios et cetera qui existent les citoyens pourront bien trouver leur compte donc donnez le goût P des journalistes pour intervenir non seulement témoigner de leur pratique mais témoigner de la démarche

Journalistique tĂ©moigner bah des doutes de leur dilemme ĂŞtre journaliste ce n’est pas une science exacte c’est c’est c’est un mĂ©tier c’est de l’artisanat et c’est de ça qu’il faut tĂ©moigner pour redonner confiance arrĂŞtez de de de fantasmer sur les journalistes les journalistes se posent des questions tous les jours et

Ils peuvent transmettre de ça nous avons besoin d’intervenants qui soient bien rĂ©munĂ©rĂ©s quand ils font de l’Ă©ducation au mĂ©diia une rĂ©munĂ©ration en salaire pour que l’Ă©ducation mĂ©dia ne soit pas une voix de plus de prĂ©carisation des journalistes euh pour parler de la prĂ©caritĂ© en effet aujourd’hui un/art de la profession est

Pigiste ou oĂą enchaĂ®ne les CDD euh aujourd’hui il y a une impunitĂ© totale euh un groupe de presse qui qui qui fait travailler des des journalistes Ă  en des dizaines de CDD de un jour par an c’est tout Ă  fait possible employer des journalistes en facture

C’est tout Ă  fait possible voilĂ  il y a pas de problème pourtant on a une loi la loi Cressard je porte un badge sur moi nous aimons tous cette loi la loi de 1974 qui impose qui indique la prĂ©somption de salariat tout journaliste doit ĂŞtre salariĂ© cette loi n’est pas

RespectĂ©e nous demandons en premier lieu que cette loi soit respectĂ© qu’il y ait des moyens pour la faire respecter il faut des postes de contrĂ´leur URSAF d’inspecteur du travail il faut une cellule au niveau du ministère du Travail une cellule aussi interministĂ©rielle avec le ministère de la Culture et cetera pour combattre ces

DĂ©rives voilĂ  nous avons besoin d’un statut pour les pigistes Ă  l’Ă©tranger qui ne sont pas protĂ©gĂ©s et je donne la parole Ă  mon collègue non vas-y sur les salaires c’est fini C au dĂ©part c’Ă©tait 5 minutes par organisation oui mais ça fait pas 5 minutes 6 minutes 52

VoilĂ  c’est pas grave pardon non mais je vous ai laissĂ© dĂ©border mais après voilĂ  c’est par respect pour les autres organisations comme nous avions au dĂ©part convenu de de cela donc il faut que vous merci bien bien bonjour Ă  tous euh donc au nom du syndicat gĂ©nĂ©ral des journalistes forces

Ouvrièr euh nous pensons que l’avenir des mĂ©dias d’information passe d’abord par le respect de l’information du au citoyens c’est la vĂ©ritable question Ă  mon avis respecter l’information qu’on sert aux citoyens quel est un enjeu dĂ©mocratique qu’elle servent Ă  Ă©clairer les esprits et Ă  faire des citoyens Ă  part entière dans ce

Pays donc ça nĂ©cessite que l’information soit fondĂ©e sur les faits et non sur les commentaires euh plus ou moins Ă©clairĂ© euh les opinions voir la propagande qu’on voit se dĂ©verser aujourd’hui Ă  flux continu dans un certain nombre de mĂ©dias euh et qui je pense sont Ă  la l’origine

De la dĂ©fiance de plus en plus gĂ©nĂ©ralisĂ©e euh de nos concitoyens vis-Ă -vis des mĂ©dias alors on a parlĂ© de la concentration bien Ă©videmment cette situation elle dĂ©pend de l’organisation capitalistique de la presse française de plus en plus concentrĂ© entre quelques mains et don et les groupes qui aujourd’hui dĂ©tiennent la la la presse

Française quel est leur but rĂ©el je pense que l’information de qualitĂ© n’est pas le point le le le point de dĂ©part de cette concentration on pourrait penser que en atillant des masses critiques on pourrait faire euh et est-ce que c’est une source de profit d’ailleurs pour ces

Grands groupes on sait pas parce que quand on les voit quand on voit les rĂ©sultats de certaines organes de presse bon on a toujours un problème de de modèle Ă©conomique qui se trouve posĂ© aujourd’hui en fait il y a une double concentration d’un cĂ´tĂ© il y a la concentration des mĂ©dias eux-mĂŞmes et

Puis de l’autre cĂ´tĂ© il y a la concentration liĂ©e au G FAM et je pense que beaucoup de patrons de presse ont portter Ă  g prĂŞt Ă  l’Ă©igence au gfemme pour en Ă©change de l’utilisation des contenus journalistiqu et il se sont pliĂ©s Ă  toutes les exigences notamment sur les

Formats sur l’immĂ©diatĂ© de l’information sur toute une sĂ©rie de sujets et en fait on arrive Ă  une information aujourd’hui de piètre qualitĂ© destructrice des emplois destructrice des droits des salariĂ©s avec aujourd’hui des algorithmes des algorithmes qui dictent en grand grand partie la consommation de la presse et ça c’est un

Vrai problème d’autant qu’en faisant le choix du tout numĂ©rique beaucoup des employeurs des patrons de presse on si la branche sur laquelle ils Ă©taient assis on le voit aujourd’hui le numĂ©rique n’est pas un modèle Ă©conomique viable Ă  cette Ă©tape lĂ  Ă  part de quelques rares exceptions près mais par

Contre et le print qui reste la l’essentiel des recette aujourd’hui des groupes de presse journal imprimĂ© reste quand mĂŞme leur principal ressources et donc il y a vĂ©ritablement un problème de modèle Ă©conomique aujourd’hui dans la presse et qui est liĂ© Ă  ces phĂ©nomènes de concentration et Ă  ces effets

DĂ©sastreux et Bonon on aura peut-ĂŞtre l’occasion d’en parler bon on a certainement des propositions Ă  faire nous bon camarad ont dĂ©jĂ  parlĂ© autre point qui est important Ă  mon avis c’est l’Ă©tat des libertĂ©s publiques dans ce pays et je pense que sans libertĂ© publique il y a pas de

Presse et il y a pas d’information indĂ©pendante et il faut reconnaĂ®tre que quand mĂŞme depuis 2015 euh notre pays est engagĂ© dans une dĂ©rive autoritaire un peu importante hein euh et qui euh bon c’est’est traduit du point de vue des de des droits de la presse par un

Certain nombre de de remise en cause he euh donc sur la loi de 80 bon celle dont on a parlĂ© n’est pas la première he est remise en cause de la loi de 81 c’est bon la liste est longue des remises en cause

Euh et puis euh et puis il y a toute une sĂ©rie de lois baillons hein qui ont Ă©tĂ© mises en place voilĂ  et donc je pense que la question de la libertĂ© d’informer euh des libertĂ©s publiques et de la libertĂ© des sources en particulier est une question essentielle et nous

Également nous pensons qu’il faut revenir sur cette loi de 2010 euh et qui n’est pas une garantie suffisante euh pour les journalistes euh 3è point nous considĂ©rons que le maintien des garanties collectives de la profession du statut des journalistes de la dĂ©fense de ces principes professionnels qui dĂ©coule de la

Convention collective reste la meilleure garantie pour la sauvegarde d’uneesse pluraliste d’une information au service de la dĂ©mocratie et des citoyens bon lĂ  je vais pas dĂ©velopper mais je partage l’avis exprimĂ© par nos camarades du du SNJ et par les autres syndicats sur le fait que bon il y a aujourd’hui une

VĂ©ritable dislocation des rĂ©daction c’est vrai on peut on peut le on peut le direin avec de moins en moins d’effectif des gens de plus en plus prĂ©carisĂ©s une pression constante des conditions de travail ce qui fait que effectivement et le fait aussi que la prĂ©carisation ben c’est des

Lois qui sont pas appliquĂ©es comme la loi Cressard dont on va fĂŞter quand mĂŞme les 50 ans euh bon je reviendrai pas non plus sur on pense que voilĂ  en matière de dĂ©ontologie nous sommes je vais terminer peut-ĂŞtre vous avez vous ĂŞtes Ă  6 minutes mais pas baayonner la presse d’accord

Bon voilĂ  donc on souhaiterait aussi que bon il y a un vrai dĂ©bat aujourd’hui dans les rĂ©dactions sur les questions de dĂ©ontologie sur les questions de ligne Ă©ditorial hein tous les jours on envoie bon il y a quelques jours il y a la la SDJ du Parisien qui a fait tout

Tout un truc sur Parisien est-il encore un journal gĂ©nĂ©raliste populaire oĂą est-il de parti prix c’est un vrai dĂ©bat donc après il y a bon on n’est pas tout on partage pas tous les mĂŞmes points de vue sur ces question lĂ  nous par exemple on n pas on

Est un peu rĂ©ticent au statut juridique des rĂ©dactions bon on est un peu rĂ©tissant au comitĂ© d’Ă©thique aussi par rĂ©daction bon on est attachĂ© Ă  l’unitĂ© de la profession mais je pense que ces questions lĂ  doivent ĂŞtre dĂ©batttu et je pense que ça aurait Ă©tĂ© bien d’en dĂ©battre vraiment dans le

Cadre des Ă©tats gĂ©nĂ©raux de la presse mais avec les intĂ©ressĂ©s voilĂ  merci nous avons dĂ©cidĂ© la commission des affaires culturelles et de l’Ă©ducation de participer aux Ă©tats gĂ©nĂ©raux de l’information et de donner une contribution et pour cela de recevoir un certain nombre d’acteurs nous n’allons pas faire le tous les

DĂ©bats mĂŞme si vous les souhaiter est très important mais on trouvait quand mĂŞme que c’Ă©tait extrĂŞmement important et vous vous rendez compte ici que la libertĂ© de parole est totale donc quand voilĂ  certains Ă  propos de ce matin je les trouve un peu rudes et pas forcĂ©ment justifiĂ© notamment au sein de

De cette de cette rĂ©union de de ce matin je vais laisser la parole Ă  mes collègues maintenant pour poser des questions oui in quii tu peux commencer puisque tu dois partir ensuite et comme c’est mon corapporteur sur la loi Bloche non c’est pas le chouchou mais c’est mon co-rapporteur

Bien merci madame la PrĂ©sidente et je m’excuse auprès de mes collègues parce que et et auprès de vous parce qu’effectivement je dois partir Ă  Ă  11h et je m’excuse une deuxième fois suite effectivement Ă  cet article de BIS euh introduit euh par des sĂ©nateurs appartenants Ă  ma famille politique don

Dont nous partageons absolument pas euh le fond et la forme et donc nous avons bien évidemment euh voté sa suppression hier en séance et nous avons pris contact avec nos collègues pour que dans la CMP ce ce cet article bis soit supprimé ou largement réécrit avec vous

Donc je m’excuse une nouvelle fois au nom du groupe socialiste de l’AssemblĂ©e nationale pour cette cet article de BIS qui ne correspond absolument pas au combat que nous menons depuis le dĂ©but de cette mature pour la libertĂ© l’indĂ©pendance et le pluralisme de la presse voilĂ  pour un un petit point de

Cadrage et et de dĂ©part euh sur le reste effectivement l’ensemble de vos propos des uns et des autres font Ă©cho aux travaux que nous menons depuis plusieurs semaines avec Isabelle roche euh et euh voilĂ  sont sont dans la droite ligne de de la situation que nous que nous avons

AnalysĂ© que et que vous constatez au quotidien euh sur trois trois points euh quel regard portez-vous sur les dĂ©clarations de madame Rachida Dati ministre de la Culture concernant l’audiovisuel public qui ont Ă©tĂ© faites hier euh au SĂ©nat et euh et sur la presse sur l’avenir du financement de l’audiovisuel et sur la

La rĂ©organisation entre euh France TĂ©lĂ©vision et euh et les radios euh les les les les synergie voulu par euh par la ministre euh quel regard portez-vous sur la possibilitĂ© qui Ă©tait portĂ©e prĂ©alablement euh d’une modification de la LOLF pour euh pĂ©reniser le financement de l’audiovisuel public deè point concernant la concentration des mĂ©dias

Et notamment la dernière en date l’affaire du du JDD avec Vincent BolorĂ© certaines propositions ont Ă©manĂ© de cette situation Ă  la fois transpartisan et ou non notamment sur la question de du droit d’agrĂ©ment pour la nomination du du directeur de la rĂ©daction quel regard portez-vous sur ces diffĂ©rentes

Formes d’agrĂ©ment quelle est pour vous la serait pour vous la la plus pertin ente et si elle est pertinente et enfin sur les statuts et les reconnaissances juridiques des des syndicats et des SDJ quelles Ă©volutions vous paraissent nĂ©cessaires et quelle complĂ©mentaritĂ© pouvez-vous nous exprimer sur entre votre rĂ´le et celui

Des SDJ et sur les statuts les Ă©volutions des statuts de vos statuts et de celle des SDJ et je laisse mes collègues questionner suite j’auris plein d’autres questions sin il plus Ren Ă  poser oui normalement c’Ă©tait une minute par question Ă©tait dĂ©jĂ  quasiment 3 minutes mais bon voilĂ  voilĂ  mais c’est pour ça

Belkirbadad pour un temps indĂ©fini ou dĂ©fini dĂ©fini d’accord deuxème chouchou alors non non mais je je reprendrai les bonnes habitudes de merci madame la PrĂ©sidente je vis vous remercier pour votre prĂ©sence et puis vos vos propos qui ne sont pas connu les sujets que que vous avez traitĂ©s de manière très claire

Et très forte euh on a bien entendu bien entendu aussi le le sujet de la protection d’une information libre des lignes Ă©ditoriales il faudrait Ă©voquer celui de la protection de l’intĂ©gritĂ© physique des des journalistes euh que j’avais pu traiter avec avec certains d’entre vous donc l’intĂ©gritĂ© physique morale des

Journalistes est Ă©galement pour moi importante je voudrais vous entendre lĂ -dessus les violences Ă  rencontre des journalistes ne sont sont pas un phĂ©nomène nouveau et ce ne limite pas forcĂ©ment Ă  la France euh dans de nombreux pays compris au sein de l’Union europĂ©enne les journalist chargĂ© de recueillir vĂ©rifier partager l’information sont victime assez

RĂ©gulièrement d’agressions de plus en plus nombreuses je vis pas revenir sur les propos de la commissaire europĂ©enne sur le sur le sur le sujet et le travail qui est fait pour renforcer la sĂ©curitĂ© des journalistes tre professionnels des mĂ©dias contre le nombre croissant et menac physique juridique en ligne dirigĂ©

Contre ces professionnels euh dans le cadre de ces trau que pensez-vous notamment d’ajouter les journalistes Ă  la liste des personnes don la qualitĂ© entraĂ®n une circonstance aggravante comme d’autres professions lorsqu’elles sont victimes de violence et entraĂ®ner la mort sans intention de la donner donc c’est interpellation sur une

ProblĂ©matique très très prĂ©cise qui est celle de la protection d’intĂ©gritĂ© physique voilĂ  merci merci monsieur le dĂ©putĂ© Sarah legin merci madame la PrĂ©sidente je suis très heureuse qu’on puisse entendre ici l’intĂ©gralitĂ© des des syndicats de reprĂ©sentatifs des de journalistes c’est une demande que j’avais faite pour mon groupe on Ă©tait plusieurs Ă  l’avoir

Faite et puis que j’avais fait aussi dans le cadre des Ă©tats gĂ©nĂ©raux de l’information j’avais demandĂ© Ă  quel point vous seriez associĂ© Ă  cette initiative issue de l’ÉlysĂ©e dans la dernière audition on parlait avec les sondeurs de la question de la confiance des Français dans les dans les mĂ©dias et

C’Ă©tait intĂ©ressant parce qu’il ressortait l’idĂ©e que finalement il y avait un certain respect pour le travail des journalistes et un certain rejet pour le système mĂ©diatique donc ça alimente chez moi une une intuition qui a quelque part une un un lien entre dĂ©ontologie journalistique et système plus ou moins protecteur ou non de

L’indĂ©pendance des des journalistes et de leurs conditions de de travail alors vousz puisque vous l’avez Ă©voquĂ© je je veux pas ne pas y revenir la loi de de de protection Enfin une loi d’exception pour Ă  nos yeux des Ă©lus pour les Ă©lus votĂ©s hier donc il vous aura pas Ă©chappĂ©

Que mon groupe la France insoumise a voté contre a voté précisément contre cette atteinte à la liberté de la presse plus largement contre toute la loi au risque de se faire traiter ça ne manquera pas sans doute de partis antirépublicain favorable aux violences contre les élus quand bien même il en

SubĂ©rait lui-mĂŞme mais c’Ă©tait parce que effectivement cette loi d’exception ça nous semblait problĂ©matique euh d’adopter une loi qui puisse paraĂ®tre loi d’exception et notamment qui soit un cheval de tro pour la remise en cause d’un certain nombre de de droits et libertĂ©s notamment de la presse alors justement puisqu’on a abordĂ© cette loi

D’hier qu’est-ce que vous veriez comme mesure lĂ©gistique donc moi j’avis vraiment des questions un peu enfin qu’est-ce que vous auriez comme prĂ©cision Ă  nous donner alors fois face Ă  la prĂ©carisation au dĂ©veloppement d’un journalisme non salariĂ© vous avez parlĂ© du des contrĂ´les sur la prĂ©somption de salariat mais est-ce que vous pensez

Qu’il y a des Ă©volutions lĂ©gistiques Ă  faire notamment aussi sur la question du temps et du nombre de sujets traitĂ©s par journaliste est-ce que ça c’est quelque chose qui peut se mettre d’une façon ou d’une autre dans la loi face au phĂ©nomène de concentration des mĂ©dias

Est-ce que vous avez des pistes sur les seuils capitalistiques est-ce que vous avez des pistes aussi ben oĂą les les nuances que vous pouvez avoir entre vous sur la façon de reconnaĂ®tre les rĂ©dactions les sociĂ©tĂ©s de journalistes on a vu ce qui s’est passĂ© Ă  Paris Match

Au JDD oĂą elles ont rĂ©cemment totalement semble avoir disparu voilĂ  quelle quelle quelle mesure lĂ©gistique peut-ĂŞtre face Ă  ça et enfin sur la question justement des rapports journaliste justice et de la protection juridique face aux procĂ©dures Bayon face aussi au aux plaines gouvernementales puisque vous avez Ă©voquĂ© le cas d’Arian lavriilleux

Et que c’est une plainte donc du du ministère des armĂ©es euh vis-Ă -vis d’elle est-ce que vous voyez aussi des Ă©volutions de la loi alors lĂ  moi aussi je vais citer Rachid hadti mais pour le coup il se trouve que outre les annonces rĂ©centes un peu inquiĂ©tantes sur l’audiovisuel public elle Ă©tait aussi

Dans le temps l’auteur d’une loi sur les protections des sources est-ce que vous pensez qu’il faille renforcer encore cette loi est-ce que vous pensez qu’il faut revenir sur les lois au contraire sur le secret des affaires et sur le secret dĂ©fense est-ce que vous avez des pistes lĂ©gistiques en la mat matière ça

M’intĂ©resserait beaucoup et plus et aussi sur les liens journalistes et justice est-ce qu’il faut des un type de justice particulier pour traiter les dĂ©lis de de de presse c’est-Ă -dire est-ce que la justice commerciale est une est une bonne chose ou pas voilĂ  je au plaisir de vous entendre merci madame

La dĂ©putĂ©e jean-claud rau merci madame la PrĂ©sidente Mesdames Messieurs donc merci de votre prĂ©sence dĂ©jĂ  et puis de nous avoir fait part aussi de votre rĂ©action vive et tout Ă  fait lĂ©gitime et on peut espĂ©rer effectivement que la CMP rĂ©pare rien n’est inexorable pour le moment merci nous avoir fait part aussi

Des des problèmes de fond dont dont certains sont sont tous sauf sauf rĂ©cents et puis d’avoir Ă©voquĂ© aussi un certain nombre de solutions possibles comme les diffĂ©rents conditionnements que vous avez pu Ă©voquer vous ĂŞtes revenu aussi sur un certain nombre de lois dont certaines ne sont pas

AppliquĂ©es donc dĂ©jĂ  ça pourrait ĂŞtre le dĂ©but d’une solution ou d’autres sur lesquelles il faudrait sans aucun doute revenir donc moi j’aurais trois questions Ă  vous poser assez rapidement la première concerne de manière assez gĂ©nĂ©rale les les les EGI puisque la plupart des des syndicats dĂ©noncĂ© des octobre on va dire

L’opacitĂ© et la mise Ă  l’Ă©cart aussi des des interlocuteurs sociaux de la profession de ces de ces Ă©tats gĂ©nĂ©raux donc est-ce que aujourd’hui vous sentez impliquĂ© mieux impliquĂ© dans dans les travaux ou est-ce que le constat est toujours sans sans appel toujours par rapport Ă  ces EGI quel retour vous avez

Aussi sur les les journĂ©es dĂ©libĂ©ratives c’est comme ça qu’elle s’appelait les journĂ©es dĂ©libĂ©ratives citoyennes Ă  qui se sont dĂ©roulĂ© fin fin janvier dĂ©but dĂ©but fĂ©vrier et puis aussi sur les contributions qui ont pu ĂŞtre faites par une centaine de de citoyens donc ça c’Ă©tait les premières questions sur les EGI

Euh une autre question sur sur l’indĂ©pendance ce matin j’ai j’aiĂ©coutĂ© sur sur sur France Inter des des des tĂ©moignages par rapport Ă  la situation de la raille en Italie ou certains qualifier cette ces chaĂ®nes de tĂ©lĂ©mĂ©lonie maintenant donc nous entendons très rĂ©gulièrement dans cette commission nos collègues d’extrĂŞme droite

Critiquer les l’audiovisuel public et rĂ©clamer sa sa privatisation donc est-ce que dans un scĂ©nario catastrophe vous imaginez que cette situation puisse aussi nous arriver en France et puis dernière question concernant tout Ă  l’heure vous avez Ă©voquĂ© la prĂ©caritĂ© vous avez par vous avez dit un mot des des correspondants Ă  l’Ă©tranger hein

Donc dont certains payent de leur vie effectivement leur leur leur travail et le le droit qu’il qu’il nous confère Ă  Ă  nous informer donc euh voilĂ  un mot sur la dĂ©tĂ©rioration de de leurs conditions de travail on s sous leur leur leur leurs contrats souvent enfin ils sont

Privés de contrat et donc de de de droits sociaux donc il y a eu notamment ma ma collègue sénatrice Mélanie Vogel qui a fait des propositions je voulais avoir votre retour sur sur cette question également merci monsieur le député donc Mesdames et Messieurs des syndicats ça va être à

Vous pour les rĂ©ponses donc qui commence je propose de de commencer pour le SNJ on va on s’est rĂ©parti rapidement les rĂ©ponses on va essayer vraiment de faire au plus vite mais de rĂ©pondre Ă  Ă  toutes les questions merci Ă  vous h merci Monsieur Chanis pour votre mise

Au point voilĂ  qui fait plaisir Ă  entendre concernant le le vote d’hier euh vous avez posĂ© une question sur les les premières dĂ©clarations de Rachid adetti concernant l’audiovisuel public et ses projets pour l’audiovisuel public bon elle elle elle dĂ©vie pas totalement de la politique qui a Ă©tĂ© menĂ©e jusque-lĂ  mais elle insiste très

Fortement sur la nĂ©cessitĂ© d’opĂ©rer des fusions des rapprochements voilĂ  bon c’est un vocabulaire qui eu qui ne rassure pas au sein des sociĂ©tĂ©s d’audiovisuel public c’est lĂ  oĂą je travaille moi notamment Ă  France TĂ©lĂ©vision parce que c’est c’est ces projets on les voit avancer plus ou moins doucement plus ou moins lentement

Depuis plusieurs annĂ©es et on on craint que ça ne favorise pas en particulier l’information le pluralisme de l’information l’information de proximitĂ© on on voit poindre des projets d’Ă©conomie de rationalisation de rĂ©duction d’effectifs derrière ces fusions ça peut pas ĂŞtre ça le projet pour l’audiovisuel public Vous avez posĂ© une question Ă©galement sur le

Financement c’est pas un secret je crois qu’on partage tous cette position nous sommes favorables Ă  une taxe affectĂ©e pour l’audiovisuel public qui permett au Ă  ces sociĂ©tĂ©s de travailler sans Ă©pĂ© de damoclesè d’avoir une programmation budgĂ©taire fiable pluriannuelle euh et relativement indĂ©pendante des du pouvoir politique

H madame legin vous nous avez posĂ© des des question sur la prĂ©caritĂ© des journalistes et nos propositions lĂ©gislatives alors il y aurait tellement Ă  faire euh mais quelque chose qui pourrait euh s’inscrire dans des projets liĂ©s aux Ă©tats gĂ©nĂ©raux de l’information on l’ on l’a rappelĂ© tout Ă  l’heure c’est c’est

Que toutes les instances qui aujourd’hui travaillent avec les mĂ©dias qui les soutiennent ou qui les accrĂ©ditent par exemple la commission d’attribution des aides publiques Ă  la presse pour la presse Ă©crite mais aussi l’arcom qui autorise les sociĂ©tĂ©s de l’audiovisuel privĂ© comme public Ă  Ă©mettre aujourd’hui elles ne prennent

Pas en compte le respect de la loi et les conditions de production de l’information dans ces mĂ©dias nous on est toujours très Ă©tonnĂ© les syndicats de journalistes de ne pas ĂŞtre associĂ©s aux travaux de ces commissions de ne pas ĂŞtre auditionnĂ© par l’arcom lorsqu’il s’agit de de d’accorder des

Autorisations de signer une convention de renouveler une convention donc ça serait déjà un minimum que ces aides et ces conventions soient conditionnées au respect de la loi euh et et que les voilà les salariés de ces entreprises soient mieux entendu mieux écoutés afin que les conditions de production de

L’information soi pris en compte euh voilĂ  pour moi je crois pour les autres questions c’est Alexandre etĂ©is qui vont rĂ©pondre merci euh oui ben il y a pardon il y a plusieurs questions effectivement qui se qui se recoupent sur la Ă  mon sens sur la notion de droit d’agrĂ©ment de SDJ d’indĂ©pendance

Juridique semble queeffectivement en fait on est on est un petit peu sur le mĂŞme problème parce que la question de droit d’agrĂ©ment en fait pour nous c’est pas forcĂ©ment un droit d’agrĂ©ment c’est plutĂ´t un droit de veto pour ĂŞtre juste et c’est un petit peu pardon le petit

Bout de la lorniette dĂ©jĂ  c’est pas forcĂ©ment sur une personne c’est aussi sur un projet qu’il faut se prononcer il nous paraĂ®t extrĂŞmement important et donc c’est le petit bout la lornette parce queec effectivement ça peut pas ĂŞtre considĂ©rĂ© comme un blancin et c’est plus globalement effectivement la capacitĂ© des rĂ©dactions Ă 

ĂŠtre garante de l’identitĂ© Ă©ditoriale des titres qui est en jeu plus qu’effectivement un droit d’agrĂ©ment ou de vet qui serait donnĂ© un instantĂ© par rapport Ă  un responsable de la rĂ©daction c’est pour ça qu’effectivement on milite pour ce qu’on appelle la reconnaissance juridique des Ă©quipes rĂ©dactionnelles c’est-Ă -dire qu’effectivement

ReconnaĂ®tre un droit spĂ©cifique Ă  la rĂ©ac aux rĂ©dactions de de de chaque mĂ©dia c’est-Ă -dire entendu dans le sens oĂą l’ensemble des journalistes qui concourent euh aux mĂ©dias euh Ă  pouvoir effectivement avoir cette capacitĂ© collective lĂ  oĂą la la loi de 35 reconnaĂ®t effectivement avec la clause

De conscience et la clause de cession un droit individuel euh cette ou que la loi Bloche reconnaĂ® cette effectivement ce cette conscience cette notion de conscience le ce qu’on veut c’est un droit collectif parce qu’effectivement les questions de prĂ©caritĂ© qu’on a dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© euh posent le problème

De de de de de la capacitĂ© Ă  faire valoir euh ces droits cette cette conscience professionnelle quand on est prĂ©caire c’est toujours beaucoup plus difficile forcĂ©ment et c’est pas criticable en soi euh donc donc la reconnaissance juridique euh euh pour nous euh Ă©viterait ça et donc parmi

Effectivement les les le la capacitĂ© de de de des rĂ©dactions reconnu en tant qu’entitĂ© collective il y aurait notamment ce droit de vetau qui serait possible mais aussi effectivement dans le mĂŞme dans le dans le mĂŞme esprit pour nous euh la de motion de dĂ©fiance mais

Qui aurait un autre poids Ă  partir du moment effectivement elle serait beaucoup plus organisĂ©e et que cette reconnaissance juridique qui passerait par la loi confĂ©rit ce ce rĂ´le Ă  la rĂ©daction et c’est lĂ  oĂą effectivement je viens aussi sur la question du SDJ parce que les SDJ c’est une adhĂ©sion volontaire Ă 

Partir du moment oĂą on dit il y a obligation de crĂ©er une Ă©quipe rĂ©dactionnelle dans dans tout mĂ©dia et qui rassemble l’intĂ©gralitĂ© des journalistes on a plus cette notion d’une esdj qui reprĂ©senterait 5 10 20 30 50 ou toute la rĂ©daction voilĂ  c’est pour ça que la

Notion de SDG peut ĂŞtre assez flou il y en a qui reprĂ©sent par ce que j’ai vu pour mon expĂ©rience personnelle qui a prĂ©sentĂ© deux journalistes dans la rĂ©daction c’est pas voilĂ  donc euh donc c’est pour ça que le le confĂ©rer un pouvoir particulier Ă  un objet mal

DĂ©fini nous paraĂ®t pas forcĂ©ment une bonne idĂ©e le jour oĂą c’est oĂą C notion d’Ă©quipe rĂ©dtionnelle c’est l’intĂ©gralitĂ© des journalistes qui en sont adhĂ©rant de faites ça change ça change la notion euh sur ce point-lĂ  euh donc ça me ça nous semble effectivement assez assez important sur ce sujet B

Qu’on pourrait qu’on pourrait dĂ©velopper sur d’autres rĂ´les mais effectivement c’est plutĂ´t un rĂ´le au quotidien de dĂ©fendre l’identitĂ© Ă©ditoriale plus qu’un vote ponctuel sur quelque chose c’est-Ă -dire l’identitĂ© Ă©ditoriale tout problème qui touche Ă  la dĂ©ontologie tout problème qui touche effectivement Ă  l’Ă©ditorial Ă  aux Ă©volutions ou autres ou ou aux pressions tout simplement

C’est s’assurĂ© au quotidien que les journalistes de la rĂ©daction puisse travailler dans des conditions d’indĂ©pendance euh vis-Ă -vis des Ă©lus locaux vis-Ă -vis des dĂ©cideurs Ă©conomiques vis-Ă -vis euh du monde Ă©conomique y compris propriĂ©taire du journal ou actionnaire du mĂ©dia donc c’est voilĂ  c’est c’est tout ce rĂ´le lĂ Ă  que pourrait avoir une

Équipe rĂ©dactionnelle euh Ă  notre sens [Musique] euh sur la question des concentrations effectivement on l’a dĂ©jĂ  dit on a changĂ© complètement de monde depuis la loi 1986 qui dont on peut dĂ©jĂ  discuter du fait qu’elle Ă©tait opĂ©rante ou pas Ă  l’Ă©poque puuisquelle excluit notamment les hebdomadaires donc comment on

Pouvait considĂ©rer que les hebdomadaires pouvaient ne pas rentrer dans la constitution de l’opinion et que rentrait pas dans la concentration des mĂ©dias donc effectivement pour nous c’est plutĂ´t la notion d’audience au sens large au sens de des groupes qui doit ĂŞtre pris en compte tout type de mĂ©dias tout type de

De de support confondu euh Emmanuel parlait tout Ă  l’heure effectivement des concentrations verticales et horizontal il est Ă©vident que c’est aussi une des questions quand on est propriĂ©taire des tuyaux et des contenus ça pose d’autres d’autres questions donc c’est est elle est complètement Ă  revoir sur le sur le

Sujet pour prendre pour nous en question cette cette notion d’audience globale quel est le seuil après c’est une bonne question je dirais que quand il restera plus que la notion du seuil Ă  dĂ©finir c’est c’est voilĂ  on est Ă©videmment plutĂ´t pour un abaissement des seuils aujourd’hui vu les vu les problèmes

PosĂ©s mais on voit bien que la loi est inopĂ©rante sur toutes ces questions lĂ  façon le constat a Ă©tĂ© fait que ce soit au SĂ©nat que ce soit par le par la la mission d’inspection gĂ©nĂ©rale qui a Ă©tĂ© faite que que cette loi Ă©tait Ă©tait inopĂ©rante et Ă©tait obsolette aujourd’hui

Euh voilĂ  et concernant la loi d’ATI effectiv oui sur la protection des sources pardon il y a elle est bien la loi d’ti mais effectivement la notion la notion de de de impĂ©ratif d’intĂ©rĂŞt public pour d’intĂ©rĂŞt public j’ai plus le terme exact en tĂŞte pose pose question parce

Qu’on peut mettre beaucoup de choses dedans et on a vu qu’il y avait eu beaucoup de failles par rapport Ă  ça donc effectivement elle serait Ă  prĂ©ciser et Ă  renforcer sur ce point-lĂ  on peut penser que la la loi belge notamment peut ĂŞtre peut ĂŞtre un bon exemple oĂą effectivement

Euh les personnes vixai l’article 2 ne peuvent ĂŞtre tenu Ă  livrer les sources d’information visĂ©es Ă  l’article 3 qu’Ă  la requĂŞte du juge si elles sont de nature Ă  prĂ©venir la commission d’infraction constituant une menace grave pour l’intĂ©gritĂ© physique d’une ou de plusieurs personnes en ce compris les

Infractions visĂ© Ă  l’article 137 du code pĂ©nal pour autant qu’elle porte atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© physique et si les conditions cumulatives suivantes sont remplies les informations demandĂ©es revĂŞent une importance cruciale pour la prĂ©vention de la Commission de ces infractions les informations demandĂ©es ne peuvent ĂŞtre obtenues d’aucune autre manière la

Loi belge est beaucoup plus prĂ©cise et beaucoup plus restrictive sur ce sujet lĂ  on pense que ça peut ĂŞtre effectivement un bon exemple sur le sujet je crois que j’ai fait Ă  peu près le tour en tout cas très rapidement des voilĂ  des questions auquel je pouvais rĂ©pondre merci merci Alex je vais

Essayer de rĂ©pondre rapidement sur de points qui Ă©tai la question par rapport Ă  la ingritĂ© pardon morale et physique des journalistes sur la la question de de la loi aujourd’hui aujourd’hui ce qui distingue c’est que effectivement qu’on soit journaliste ou pas sans ITT une une agression et qualifiĂ© de d’infraction

Elle passe en dĂ©lit quand quand on constate de l’ITT ou des ou des facteurs aggravants le le SNJ n’est pas favorable Ă  un changement de cette loi en l’Ă©tat d’une part parce qu’il est souvent prenĂ© la le fait que sur les personnes particulièrement protĂ©gĂ©es ils sont dans l’exercice d’une de service public les

Les journalistes d’une de leur par leur salaire de contrat privĂ© ne sont pas en exercice mission de service public Ă©ventuellement ils ont une mission d’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral que il ça conduirait pour le le SNJ Ă  construire un Ă©cart supplĂ©mentaire entre les citoyens et les journalistes c’estĂ d que les journalistes travaillent vivent cĂ´toi

Les gens qu’il vont interviewer auprès de qui ils font des reportages donc on estime pas qu’il soit nĂ©cessaire de crĂ©er une distinction entre entre nous et eux euh sachant qu’effectivement euh le le l’axe qu’il faudrait suivre pour nous serait tout simplement rappeler un un respect de base de l’exercice de la

LibertĂ© d’informer euh on se rĂ©jouit de voir des des des lĂ©gislateurs et des Ă©lus effectivement proposer des lois protectrices pour les journalistes et la presse quand on redescend en rĂ©gion comme on dit quand on exerci en quand on exerce en rĂ©gion et qu’on entend derrière dans des metings politiques euh

La presse se faire huer les journalistes se faire montrer du Doig euh comme avec des propos tels que ma collègue de la CFDT pu le lire euh on on reste euh j’allais dire très très mesurĂ© quant Ă  la rĂ©elle efficacitĂ© d’une mesure qui voudrait protĂ©ger plus particulièrement les les journalistes euh et deuxième

Mesure de sĂ©curitĂ© qui nous paraĂ®trait nous bien plus efficace c’est euh bah tout simplement le respect par les employeurs des obligations de sĂ©curitĂ© euh qu’ils doivent vis-Ă -vis de leurs salariĂ©s c’est-Ă -dire qu’effectivement dans des lieux d’exercice dangereux et c’est lĂ  oĂą je rejoins la problĂ©matique par exemple des correspondants de

L’Ă©tranger mais un employeur doit la sĂ©curitĂ© Ă  son salariĂ© donc s’il estime qu’il y a danger pour lui Ă  y aller et ben c’est pouvoir lui fournir l’Ă©quipement c’est pour voir lui fournir la rĂ©munĂ©ration c’est pour voir lui fournir les moyens financiers de se protĂ©ger efficacement dans l’exercice de

De ses fonctions c’est effectivement aussi d’aller le reprĂ©senter aujourd’hui au tribunal correctionnel si jamais il y a eu une agression systĂ©matiquement pour tout simplement voilĂ  et donc sur sur ces correspondants de l’Ă©tranger effectivement euh j’y viens parce que il reprĂ©sente le le le l’image la de la dĂ©liquissence j’allais dire du respect

De du droit du travail euh des qu’on les employeurs pour leurs salariĂ©s journalistes on est dans l’image de loin des yeux loin du cĹ“ur ces journalistes travaillent euh sur euh tous les les continents avec euh la de de manière rĂ©currente des euh des lieux de de conflit je pense Ă 

L’Ukraine je pense au conflit euh Gaza IsraĂ«l actuellement et cetera ou des pays oĂą le le niveau de vie est extrĂŞmement faible euh sous le couvert d’une territorialitĂ© de la sĂ©curitĂ© sociale Ă  savoir qu’aujourd’hui un citoyen français ne peut couvert par la SĂ©curitĂ© sociale que s’il rĂ©side plus de

6 mois en France les employeurs ont dĂ©cidĂ© de manière unilatĂ©rale et bizarrement qu’il a rapporte de l’argent de supprimer les cotisations sociales de de ces travailleurs qui certes sont Ă  l’Ă©tranger mais travaillent pour des entreprises françaises qui nourrissent le le la culture gĂ©nĂ©rale des Français tous les jours en leur expliquant ce qui

Peut se passer demain lors de la lors de la la compétition de foot de la CAN comme ce qui se peut se passer en crraine comme qui ce qui peut se passer en centra-afrique et cetera et donc on a des des journalistes qui sont sous-payés payé en facture payé par

Des boĂ®tes de prod payĂ© en Mauritanie et cetera quand on met les employeurs devant leurs obligations le la seule rĂ©action des employeurs est de dire c’est compliquĂ© parce que comme ils vivent plus de 6 mois en France de toute façon ils ne peuvent plus ĂŞtre assurĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale c’est mĂŞ

Employeurs qui n’assurent pas un revenu suffisant pour que de toute façon ces journal pigiste de l’Ă©tranger puisse cotiser Ă  la Caisse des Français de l’Ă©tranger ces mĂŞmes employeurs qui n’ont pas interpellĂ© ni le gouvernement ni le ministère du travail ni le ministère de la SantĂ© pour leur dire

VoilĂ  on a des salariĂ©s qui traversent qui travaillent dans des conditions compliquĂ©es qui sont isolĂ©s qui sont loin de nos rĂ©dactions on aimerait pouvoir garantir qu’après qu’ils ont passĂ© 3 ans en Turquie 2 ans en Grèce 3 ans en Espagne ils reviennent en France et on considère leur travail Ă  Ă  l’aut

De ce qu’est la la la sociĂ©tĂ© française donc en en les considĂ©rant en travailleurs et qu’il puissent voir leur le le leur contetraite leur droit au chĂ´mage leur droit Ă  la sĂ©curitĂ© sociale respectter et donc on est effectivement en pleine dĂ©marche avec le csnj mais en intersyndical il y a effectivement eu un

Un colloque au SĂ©nat pour tenter d’obtenir des modifications tant de du code de la sĂ©curitĂ© sociale que d’obtenir des des engagements de la part des employeurs euh sur le le respect de ce ce code du travail et quand je disais qu’on en est qu’on que c’Ă©tait l’exemple le le pire j’allais dire c’est

Qu’effectivement les les employeurs pour tout ce qui concerne les salariĂ©s Ă  la pige sont en train de creuser de partout le les les garanties de leur leur rĂ©munĂ©ration ça ça nĂ©gocie le bout de ficel ça ni le droit au au salaire et cetera c’est rĂ©current reward media pour ne pas les

Citer aujourd’hui quand un journaliste propose des articles sur un sujet se voir rĂ©pondre oui mais je te prĂ©viens on ne prend que des auto-entrepreneurs c’est Ă©crit noir sur blanc l’auto-entrepreneuriat est interdit dans la presse et pour les journalistes il y a il y a mĂŞme pas Ă  rĂ©inventer des

Textes en fait c’est c’est juste effectivement on parlait Ă©ventuellement pardon et de moyens lĂ©gislatifs par rapport Ă  ça je j’ai le sentiment Ă©ventuellement qu’une des seules choses qui pourrait faire peur aux employeurs c’est un alourdissement radical des des condamnations financières qu’il risquerait en cas de non respect de de

Ce code du travail j’espère ne pas avoir Ă©tĂ© trop je vais laisser la parole Ă  mes collègues oui il faut vous madame Lebert voilĂ  merci merci beaucoup de questions je vais essayer de de pas rĂ©pondre Ă  celle dĂ©jĂ  enfin d’apporter des prĂ©cisions puisque Ă©videmment je partage beaucoup de chos qui a Ă©tĂ© dit

Par les camarades je remercie les Ă©lus qui se sont exprimĂ©s sur le vote d’hier voilĂ  donc j’espère que cette erreur sera rapidement rĂ©parĂ©e euh non juste un mot sur l’audiovisuel public quelle erreur d’avoir supprimĂ© la redevance pour faire un coup pouvoir d’achat voilĂ  on est dans cette situation aujourd’hui

Bon voilĂ  on va bien voir les synergies que veut nous vendre Madame Dati bon on connaĂ®t depuis des annĂ©es on prend l’exemple de la BBC ben je vous conseille d’aller voir les salariĂ©s de la BBC et les journalistes de la BBC ce qu’ils en pensent je crois que c’est pas

GĂ©nial il y a pas besoin d’ aller voir la raille hein donc faisons faisons des des on sait ce que c’est juste des motifs d’Ă©conomie hein il y a pas de stratĂ©gie Ă©ditoriale derrière c’est pas vrai alleer voir les les gens qui travaillent dans les locals de France I

Qui ont Ă©tĂ© supprimĂ©s enfin voilĂ  on pense que les synergies vont donner une meilleure information de qualitĂ© moi sur l’information locale ce qui m’inquiète c’est le Modelle amĂ©ricain vous avez vu 25 % des journaux ont disparu et c’est une trompisation accĂ©lĂ©rĂ© voilĂ  ça c’est pour l’audiovisuel public

Concernant les EGI on a Ă©tĂ© questionn euh on va dire la forme est un peu plus respectĂ©e qu’au dĂ©but bon au dĂ©but bah on n Ă©tait pas du tout euh comme on a sorti un communiquĂ© intersyndical et ben on nous a invitĂ© le groupe de pilotage pour nous dire oui

Vraiment c’est vrai bon il y a eu un petit qu de communication on va rĂ©gler ça tranquillou on a Ă©tĂ© auditionnĂ© par le groupe 3 qui est pilotĂ© par Monsieur Baldelli une fois en intersyndicale voilĂ  moi j’ai eu la chance de pouvoir ĂŞtre auditionnĂ© aussi avec la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la CGT

Sophie Binet qui a Ă©galement Ă©tĂ© auditionnĂ© donc j’ai pu Ă  une autre reprise donner mon sentiment mais voilĂ  c’est c’est Ă  cĂ´tĂ© les États gĂ©nĂ©raux citoyens du cise bah Ă©videmment j’ai pas Ă©tĂ© tir au sort puisque j’avais pas demandĂ© Ă  ĂŞtre citoyens participant donc non je n’ai

Pas Ă©tĂ© invitĂ© nous n’avons pas Ă©tĂ© invitĂ©s non je sais pas je sais que les citoyens d’ailleurs ont plutĂ´t pris Ă  parti les organisations syndicales c’est Ă©tonnant de leur absence mais moi je ne vais pas quand je ne suis pas invitĂ© enfin je sais pas voilĂ  très intĂ©ressant les conclusions citoyennes

Mais pour utiliser une une expression un peu imagĂ©e il y a Ă  boire et Ă  manger hein ce qui est normal il y a des choses très bien sur la transparence d’ailleurs je crois que les citoyens ont parlit de l’audiovisuel public redemandent la redevance je crois que c’est leur proposition je sais pas

Si on écoute les citoyens bon par contre quand les citoyens nous nous nous proposent un ordre des journalistes là je ne comprends plus trop les journalistes sont une une profession salariée avec un lien de subordination très fort donc pour moi un ordre je vois pas euh donc voilà pour les EGI sur la

PrĂ©caritĂ© Ă©videmment pour nous c’est la question primordiale avant les gars femes les ingĂ©rances Ă©trangères ou je ne sais quoi notre prĂ©caritĂ© c’est votre dĂ©sinformation clairement quand vous avez une profession Ă  ce point prĂ©carisĂ© bon vous n’aurez jamais une information de qualitĂ© il suffit juste d’appliquer la loi Cressard dont on va fĂŞter

L’anniversaire et d’ailleurs je rappelle Ă  ce Ă  ce sujet qu’il y a un un dĂ©putĂ© de l’alliier qui s’appelle Yannick Monier qui est en train de mettre en place un groupe de travail transpartisan qui devrait se rĂ©unir puisque on a Ă©tĂ© reçu par Monsieur Monet et d’autres parlementaires qui devrait

Se rĂ©unir fin mars dĂ©but avril sur cette question de la loi Cressard et de son application euh voilĂ  je pense ce ce qu’il faut que vous compreniez personne n’en en parler et je pense c’est un Ă©lĂ©ment très important nous avons un dialogue social très très très faible dans la branche de

L’information et des mĂ©dias nous avons face Ă  nous des syndicats patronaux balcanisĂ©s il y en a beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup euh qui sont pour nous plus des syndicats de lobbying Ă  aller chercher des aides publiques ou d’obtenir des modifications des choses comme ça et par exemple dans le

Cadre des des États gĂ©nĂ©raux je reviens sur le droit d’agrĂ©ment on nous dit on nous dit que il y a des pressions du lobbying pour que si on accorde le droit d’agrĂ©ment en rĂ©daction on supprime la clause de session des journalistes voilĂ  c’est comme comme ça

Que ça se passe et nous nous ne sommes pas associĂ©s Ă  ces discussions Ă©videmment et donc j’en reviens au dialogue social lacunaire vous savez depuis les ordonance Macron de 2017 nous avons enfin toutes les branches ont ce qu’on appelle une cppni une commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d’interprĂ©tation de la convention

Collective voilĂ  une CPPN chaque convention collective a ça et c’est lĂ  le lieu de dialogue social dans la convention collective toutes les conventions collectives l’ont mis en place depuis 2010 dans la convention collective des journalistes nous n’y arrivons pas nous n’y arrivons pas nous sommes en nĂ©gociation lĂ  depuis un an peut-ĂŞtre

Fin mars on boucher mais nous n’y arrivons pas face Ă  nous nous avons des patrons qui ne veulent pas de dialogue social pourquoi mais j’en reviens Ă  la concentration pourquoi il voudrait qu’on vous voyez la boucle bouclĂ© donc les lois la loi sur Cressard elle existe faut la faire respecter

Comme l’a dit ma camarade sur la question aussi Ă©videmment renforcer la loi de 2010 cette notion d’intĂ©rĂŞt propondĂ©rant d’intĂ©rĂŞt public lĂ  de comme l’a dit Antoine c’est une plus d’affaires de journalistes dans les tribunaux de commerce on nous envoie dans les tribunaux de commerce ça c’est pas possible

VoilĂ  je vais pas ĂŞtre trop long parce que je vais laisser mes camarades derrière ah oui juste parce que c’est une une question que j’ai beaucoup TR sur la sĂ©curitĂ© des journalistes euh je remercie d’ailleurs monsieur le dĂ©putĂ© qui a travaillĂ© Ă  cette question et que j’ai j’ai qu’on avait

Eu nous nous ne sommes pas sur cette question nous ne sommes pas encore enfin nous voulons un cadre global en fait c’est pas juste la sĂ©curitĂ© physique des journalistes qu’il faudrait renforcer voilĂ  c’est euh suite au travail qui a Ă©tĂ© fait et Ă  la victoire que nous avions eu au Conseil d’État sur

Le schĂ©ma national de maintien de l’ordre nous sommes chaque mois en comitĂ© de liaison avec le ministère de l’IntĂ©rieur ce serait peut-ĂŞtre d’ailleurs sympathique que les les parlementaires soi au courant chaque mois nous voyons un membre du cabinet de Monsieur Darmanin avec des reprĂ©sentants des forces de police et nous faisons le

Point sur la sécurité des journalistes et ça dure depuis longtemps vous avez vu à quel point ça marche garde à vue perquisition voilà donc avançons négocions parlons discutons nous nous sommes toujours là on y va aux EGI sans crainte hein mais on sait que derrière voilà on sait comment ça va se

Passer donc voilĂ  est-ce qu’on voudrait surtout pour toutes ces questions d’indĂ©pendant de nombre de journalistes de lutte contre la prĂ©caritĂ© vous ĂŞtes face Ă  un secteur sursubventionnĂ© et vous voyez c’est quelqu’un de la CGT qui vous le dit moi je ne suis pas contre les aides publiques loin de lĂ  mais j’ai un

Problème quand ces aides publiques arrivent dans les mains des milliardaires voilà donc il faut conditionner si au moins vous ne voulez pas agir contre la concentration des médias en renforçant considérablement les critères ben la seule façon ce sera de les attacher au portefeuille évidemment évidemment et il faudra conditionner les aides évidemment

Au respect de la convention collective au respect du Code du travail au respect de la protection des journalistes Ă  tout ça parce que c’est quand mĂŞme des centaines de millions d’euros par an les a je parle que des aides directes je vous parle pas des aides indirectes puisque je crois si on

Totalise tout audiovisuel public Ă p ĂŞtre public Ă  la presse direct indirect c’est en gros 5 Ă  6 milliards d’euros par an en tout et moi je suis pour que l’argent public soit bien utilisĂ© Ă  bon essant voilĂ  merci Madame DESC oui je sa laiss c’est

Plus de place Ă  mon camarade euh sur la question des des SDJ nous on pense que les DG ont un rĂ´le et que il y a sans doute des des mesures de protection Ă  Ă  prendre mais nous pens pens aussi en effet comme nous a dit notre camarade

CGT que le dialogue social n’est pas assez existant dans notre branche et que les ordonnances Macron ont considĂ©rablement affaibli le syndicalisme en entreprise et que si nous avions les moyens de faire appliquer la loi en tout cas de demander Ă  ce qu’elle soit appliquĂ©e de travailler sur les dossiers

D’accompagner davantage les salariĂ©s ça irait dĂ©jĂ  mieux le problème c’est que les militants aujourd’hui ont de plus en plus de de dossiers ont de moins en moins de temps on leur demande une grande expertise euh et pour se retrouver face Ă  un mur donc nous on demande plus de moyens dĂ©jĂ 

Pour les militants syndicaux en entreprise nous demandons une place pour les reprĂ©sentants de la profession Ă  la Commission Ă  la CPPAP la commission qui accorde des aides Ă  la presse puisqueactuellement c’est une commission paritaire Ă©tat employeur ce qui nous semble quand mĂŞme pas très paritaire cela nous permettrait de

Donner notre avis sur les pratiques justement des Ă©diteurs parceeffectivement c’est impossible de contrĂ´ler tout le monde mais si au moins on pouvait faire remonter les cas les plus flagrants ce serait dĂ©jĂ  un progrès il y a dĂ©jĂ  eu des progrès on par pas de

ZĂ©ro en dĂ©but 2022 il y a eu fin 2021 il y a eu un un dĂ©cret pour conditionner l’attribution des la presse Ă  la prĂ©sence effective de journalistes dans les rĂ©dactions on a contribuĂ© Ă  bâtir ce ce texte le problème c’est qu’on n pas Ă  la CPPAP donc après pour l’application du

Texte en finesse on n’est pas lĂ  pour donner notre avis donc alors il faut des journalistes mais combien on est obligĂ© de faire confiance aux fonctionnaires qui font certainement très très bien leur travail mais Ă  un moment donnĂ© c’est nous qui sommes capables de dire bah pour pondre un journal de 50 pages

Avec tel part de reportage et cetera bah il faut un journaliste est-ce que c’est quelqu’un de la CPPAP qui saura oui est-ce qu’avec tr/4s de presse ça suffit est-ce qu’il en faudrait pas 40 non c’est c’est nous qui pouvons donner l’impression de terrain euh sur la le dialogue social et la voix des

SalariĂ©s par exemple dans l’audiovisuel publici il y a des contrats d’objectif et de moyens euh qui pourrai avoir des conditions sociales dans lesquelles les syndicats pourraient Ă©mettre des propositions euh sur la sĂ©curitĂ© euh nous on est totalement favorable et on on travaille vraiment Ă  ce que la proposition de

Monsieur beladad de faire R entrer les journalistes dans la liste des professions et des fonctions qui entraînent une circonstance aggravante entraîne une une plus forte peine on demande pas un privilège on demande pas à être vu au-dessus des autres on demande simplement à rectifier euh une une une carence dans le code

PĂ©nal comment c’est possible qu’aujourd’hui un Ă©lu c’est tout Ă  fait normal un enseignant c’est tout Ă  fait normal un policier c’est tout Ă  fait normal il y a il y a les il y a les conducteurs de bus il y a les gardiens d’immeubles il y a un tas un tas de

Professions et de fonctions qui sont protĂ©gĂ©s qui sont protĂ©gĂ©s Ă  qui on accorde des circonstances aggravantes le journaliste qui est lĂ  pour faire respecter un pilier de la dĂ©mocratie lui non c’est pas grave lui c’est comme un un citoyen lambda alors que quand le journaliste travaille il ne reprĂ©sente

Pas que lui-mĂŞme il reprĂ©sente les valeurs fondamentales de notre dĂ©mocratie c’est pour ça qu’il faut le protĂ©ger c’est pour ça que c’est d’autant plus grave de de s’en prendre Ă  un journaliste aujourd’hui il y a aucune dissuasion on peut y aller il n’arrivera rien une amende nous on pense que bien

SĂ»r ça ne suffit pas Ă©videmment il faut rĂ©flĂ©chir Ă  la sĂ©curitĂ© de manière globale et que ça peut ĂŞtre qu’un point parmi tant d’autres heureusement qu’aujourd’hui tous les journalistes de France ne sont pas violentĂ©s mais il y en a beaucoup trop et on pense que ça ce

Serait un symbole un signal fort de dire non on fait pas ça concernant les correspondants Ă©trangers c’est un dossier qu’on porte Ă  la CFD depuis longtemps on a Ă© misis un rapport très dĂ©taillĂ© en 2019 on en a fait une de nos prioritĂ©s la première prioritĂ© lors de des des des prĂ©sidentielles des

LĂ©gislatives euh nous on pense qu’il faut rĂ©former le code de la sĂ©curitĂ© sociale oui il y a un problème mais il y a des solutions tout simplement il y a 500 personnes qui sont concernĂ©es on estime 500 personnes dans le monde c’est rien c’est 500 personnes qui sont capitales pour l’information des

Citoyens français sur l’actualitĂ© internationale on demande que le code de la sĂ©curitĂ© sociale estime que travailler pour un journal basĂ© en France fait de fait qu’on est travailleur en France que la notion de territorialitĂ© soit modifiĂ©e on de voilĂ  on trouve ça tout Ă  fait normal c’est

Pas c’est pas une faveur c’est juste je travaille pour un mĂ©dia français j’informe les les citoyens français euh mes intĂ©rĂŞts professionnels sont en France euh monond honneur d’orĂŞ en France le journal est imprimĂ© en France pourquoi on estime que le journaliste qui travaille Ă  l’Ă©tranger est rĂ©sident

Ă€ l’Ă©tranger et doit cotiser Ă  la sĂ©curitĂ© sociale locale et pourquoi on estime que son employeur est dĂ©douanĂ© non je reviens juste sur un point quelqu’un a dit il travaille sans contrat c’est pas vrai c’est pas parce qu’on doit on on relève d’un rĂ©gime de sĂ©curitĂ© sociale Ă©tranger qu’on a pas de

Contrat de travail donc il faut vraiment scinder les deux contrat de travail et protection sociale aujourd’hui il y a un bug au niveau du code de la CQ mais ce bug peut tout Ă  fait ĂŞtre prĂ©parĂ© mĂŞme pas forcĂ©ment par une loi ça peut se faire très facilement euh voilĂ  nous on

A tout un dossier qu’on peut vous remettre lĂ -dessus je sur la la le le la prĂ©caritĂ© je vais juste parler des PGIs après je donne la parole Ă  mon Ă  mon collègue les les pigistes est-ce que c’est normal qu’aujourd’hui il y ait des pigistes qui travaillent pour 30 € le

Feuillet un feuillet 1500 signes est-ce que c’est possible aujourd’hui en presse rĂ©gionale il y a pas de barĂŞ euh voilĂ  parce qu’on travaille Ă  la tâche je suis pigiste parce qu’on travaille Ă  la tâche il y a pas de temps de travail ramenĂ© au tarif donc tout est possible non il faut

Des tarifs au feuillet qui qui considère le temps de travail qui a Ă©tĂ© mis en place pas par des des jeux d’Ă©quivalence mais vraiment par une nĂ©gociation de tarif plus Ă©levĂ© oui oui bonjour je vais reprendre la la suite sur le la question sociale qui a

Était un petit peu abordĂ©e par Madame la DĂ©putĂ©e avec une grosse problĂ©matique quand mĂŞme c’est que la question sociale a Ă©tĂ© totalement Ă©ludĂ©e des Ă©tats gĂ©nĂ©raux de l’information et c’est dommage moi je suis nĂ©gociateur de branche pour la presse Ă©crite et donc je suis comme le disait le camarade de la CGT

Emmanuel en en prise directe avec les nĂ©gociations et notamment les salaires et moi je vous invite Ă  vous pencher sur les grilles de salaires des journalistes c’est une catastrophe monsieur le Premier ministre dans son discours de politique gĂ©nĂ©rale a dit qu’il fallait dĂ©smicardiser la France ben moi je pense qu’il faut commencer par

Diser travail des journalistes dans la petite note qu’on vous a mis en support je vous ai fait un petit focus sur les salaires des journalistes et lĂ  par exemple sur les diffĂ©rentes branches de presse je trouve 12 indices 12 indice dans les diffĂ©rentes familles de presse avec des salaires conventionnels infĂ©rieurs au

Montant du SMIC 12 indices c’est absolument une une une catastrophe quand on regarde un petit peu ce dĂ©classement parce que moi je pense qu’on peut parler du dĂ©classement de des journalistes on s’aperçoit que jusqu’au milieu de carrière la plupart sont quasiment osmique c’estĂ d qu’on a des gens on demande Ă  des gens un

Engagement fort parce que l’information est un engagement fort on demande Ă  des gens de faire des Ă©tudes compliquĂ© parce que la fonction de les Ă©tudes de journalistes l’accès aux Ă©coles de journalistes est difficile et Ă  la fin ils vont dĂ©buter au SMIC alors dans certaines branches par exemple la pass

Dom rĂ©gionale ils vont ĂŞtre osmic plus 5 %. dans la presse magazine ils vont ĂŞtre osmic plus 10 €. ce sont des salaires indĂ©cents il y a pas d’autres termes je vais pas dĂ©velopper parce que je vous ai tout mis dans dans le document mais quand mĂŞme entre 2019 et

2022 on constate que les salaires des jeunes journalistes donc c’est ceux qui sont âgĂ©s de moins 26 de 26 ans ont baissĂ© de 6,13 % c’estĂ d qu’s sont passĂ©s en moyenne de 2180 € Ă  2054 € et ça ce sont les chiffres qui sortent de l’Observatoire des mĂ©tiers de de la

Presse c’est encore pire pour les pigistes les jeunes pigistes s effondrĂ© de 946 % ils sont passĂ©s en moyenne de 1885 € Ă  1 722 € on parle de salaire brut comment voulez-vous vivre avec ces salaires lĂ  quand on voit qu’en presse spĂ©cialisĂ© on va demander Ă  un journaliste donc spĂ©cialisĂ© donc

Quelqu’un qui a un peu de un peu de on va on va lui demander de travailler sur Paris pour un salaire qui va ĂŞtre Ă  moins de 2000 € brut comment on vit ce n’est pas possible donc euh alors bien sĂ»r on sait quand mĂŞme que les salaires

RĂ©els dans les entreprises sont pas forcĂ©ment sur le salaire conventionnel de la branche mais on constate quand mĂŞme que pour les jeunes journalistes ils s’en rapproche de plus en plus et lĂ  nous on met quand mĂŞme un une grosse alerte si on veut une information de qualitĂ© il faut avoir attirer des gens

Qui ont euh la la connaissance nĂ©cessaire pour de journaliste qui nĂ©cessite quand mĂŞme de grosses Ă©tudes et donc il faut les payer correctement et je trouve dommage que on est totalement Ă©ludĂ© des ATS gĂ©nĂ©raux de l’information les conditions d’existence des journalistes voilĂ  c’est ce que je voulais le petit focus salaire que je

Voulais faire mais vraiment regardez ce qui se passe dans les branches regardez les salaires minimas des branches lĂ  je je crois qu’il y a vraiment une alerte pour nous merci Monsieur Villette Monsieur M bien euh bon je partage complètement les propos de mon camarade sur les la faiblesse des salaires la faiblesse des

Grilles de salaires c’est c’est quelque chose qui devient un vrai problème et les nĂ©gociations salariales qu’on a pu avoir dans les branches au cours de l’annĂ©e passĂ©e ce sont traduit parfois par zĂ©ro alors qu’on a une inflation quand mĂŞme considĂ©rable euh ou mieux par 2 et demi 3 au mieux par 2

Et demi TR mais avec alors bon c’est bon je pas rentrĂ© dans dans le dĂ©tail mais il y a plein d’effets pervers c’est-Ă -dire que on a des carrières qui du fait d’un alignement systĂ©matique des plus bas salaires sur le SMIC et avec des salaires plus haut qui n’augmentent pas autant que le SMIC

Par qu’on est lĂ  aujourd’hui donc on a des des grilles qui se et donc des Ă©volutions de carrière qui sont de moins en moins attirantes et on va avoir un vrai problème d’ d’attraction euh chez les journalistes vu vu le le niveau des salaires pas que

Ça d’ailleurs mais dĂ©jĂ  V le niveau des salaires c’est un vrai problème et en gĂ©nĂ©ral bon je partage aussi toutes les remarques ont Ă©tĂ© faites sur la nĂ©cessitĂ© de respecter le code du travail euh que dans les entreprises de presse parce que c’est vrai qu’on assiste Ă  des choses qui sont

De moins en moins tolĂ©rables quoi voilĂ  donc sur le projet audiovisuel moi je partage effectivement la vie de mes mes camarades c’estĂ dire que pour nous la suppression de l’Arbed c’est quelque chose qui a Ă©tĂ© dramatique hein et que bon en tout Ă©tat de cause on peut pas avoir un financement

Par la TVA de l’audiovisuel public qui va encore accentuer les problèmes comme on ne peut pas avoir une volontĂ© bon une politique qui en fait vise Ă  ramener tou sans arrĂŞt l’audiovisuel public Ă  la portion congru hein parce que c’est de ça dont il s’agit et que le projet deune BBC Ă  la

Française comme j’ai vu que c’Ă©tait Ă©crit de ce point de vuelĂ  va ne faire qu’accompagner les suppressions d’antennes les suppression de voir de chaĂ®nne voilĂ  euh bon ça c’Ă©tait pour le projet de Madame Datti Datti bis sur la Loi sur la protection des sources parce que c’est

Elle qui est cette loi porte son nom quand mĂŞme voilĂ  cĂ©tait oui Datti et Fillon donc nous nous considĂ©rons que cette loi elle est elle est pas du tout adaptĂ©e parce que en conditionnant secret des sources un impĂ©ratif comment je sais jamais impĂ©ratif prĂ©pondĂ©rant voilĂ  d’intĂ©rĂŞt

Public bah c’est la porte ouverte on le voit d’ailleurs c’est la porte ouverte Ă  tout hein ça va pas empĂŞcher madame laavriilleux d’ĂŞtre convoquĂ© mise en examen enfin mise en garde Ă  vue voir ses ordinateurs saisis bien bon puis de la mĂŞme manière que il y a tout un environnement qui

Fait que quand mĂŞme parce qu’il y a la loi sur le secret des sources mais la loi sur le secret des affaires qui fait que elle est Ă©voquĂ©e dans un certain nombre de cas et les gens se retrouvent effectivement devant les tribunaux de commerce ce qui ce qui est quand mĂŞme

Hallucinant quoi c’est euh donc il y a eu des lois sur la loi sur le les fake news bon on sait pas exactement ce qu’on peut en faire mais il y a toute une sĂ©rie de lois comme ça de de de de loi qui qui et puis

MĂŞme en matière de d’Ă©lit presse euh il y a plein de choses qu’on qui ont Ă©tĂ© modifiĂ©es passĂ© dans le code pĂ©nal alors que ça nĂ©tait pas le cas je crois qu’il y a un vĂ©ritable travail Ă  faire sur moi je parle c’est vrai que la loi de 1880

Elle est totalement dĂ©tricotĂ©e quoi elle va finir en Lambo quoi alors que c’Ă©tait quelque chose quand mĂŞme qui permettait ben l’expression l’expression est libre voilĂ  l’expression libre sans loi de 188 c’est plus compliquĂ© sur la reconnaissance des des sociĂ©tĂ©s de journalistes bon premier premier aspect de la chose

Bon euh c’est quoi une sociĂ©tĂ© de journaliste ça ça dĂ©pend beaucoup de dans beaucoup d’endroits donc donner une reconnaissance juridique Ă  des structures qui ne sont pas forcĂ©ment dĂ©mocratiques parce qu’on sait pas qui adhère est-ce qu’il y a pas de cotisation il y a parfois des assemblĂ©es

GĂ©nĂ©rales mais bon c’est des un peu des des choses un peu gazux quoi comme comme on dit euh et leur donner une reconnaissance juridique moi je pas que ça vienne en contradiction avec le la la place des organisations syndicales et je dis ça dans un contexte oĂą nous avons

Appris il y a quelques jours lors du discours de politique gĂ©nĂ©rale qu’on allait avoir une phase 2 de la simplification du code du travail et que parmi les pistes qui sont Ă©voquĂ©es il y a notamment la remise en cause de euh la prioritĂ© donnĂ© aux organisations syndicales pour se reprĂ©senter au au

Premier tour des Ă©lections professionnelles et que tout ça n’est pas peut-ĂŞtre sans rapport hein que parce que si euh il y a plus de si les organisations syndicales reprĂ©sentatives si on de supprime leur possibilitĂ© d’ĂŞtre les seuls Ă  se prĂ©senter au premier tour il est bien Ă©vident que

Tout le monde va se prĂ©senter y compris ça pourrait ĂŞtre des sociĂ©tĂ©s de journalistes ça pourrait ĂŞtre autres gens et je pense que tout ça tout ça est un affaiblissement encore un euh des processus dĂ©mocratiques dans l’entreprise hein on a dĂ©jĂ  bien morflĂ© avec les ordonnances hein et donc je

Pense que c’est pas la peine de remettre une couche parce que sinon euh on s’en sortira jamais euh sur les Ă©tats gĂ©nĂ©raux bon euh je sais pas j’ai pas moi je je c’est c’est c’est on a Ă  part quelques donc je vous remercie d’Ille quelques invitations comme la vĂ´tre euh on a Ă©tĂ©

ÉitĂ© par le groupe 3 effectivement on a dĂ» voir Monsieur Deloire une fois mais c’Ă©tait pour nous rassurer en disant non non on n’est pas mĂ©chant on va on va vous associer euh les confĂ©dĂ©rations Ă©taient reçues par le CSE et donc les les certains syndicats de journalistes Ă©taient reprĂ©sentĂ©s Ă  cette audition

Euh et puis c’est Ă  peu près tout voilĂ  c’est Ă  peu près tout on a reçu on a rien reçu les rendus des des conventions citoyennes si toi tu as eu un contre-rendu moi j’ai rienç en tout cas rien officiellement he c’estĂ d que si on va pas les chercher alors ça va donc

C’est c’est une conception un peu particulière d’Ă©tats gĂ©nĂ©raux quand mĂŞme parce que l’Ă©tats gĂ©nĂ©raux c’est que tout le monde doit pouvoir s’exprimer en particulier ceux qui font l’information et on a un peu le sentiment que bon euh euh encore une fois je vous remercie le fait qu’on soit lĂ  parce que ça donne

L’occasion de s’exprimer mais c’est c’est quand mĂŞme un peu bizarre quoi bon et puis on est un peu Ă©chaudĂ© par d’autres grand messes du mĂŞme type ou voilĂ  euh bon les les demandes les revendications sont noyĂ© dans un malstrom d’intĂ©rĂŞt particulier diverses variĂ©s et que au bout du compte ça

DĂ©bouge pas sur grand-chose donc alors qu’il y a beaucoup beaucoup Ă  faire dans notre profession parce que effectivement la confiance des Français dans les mĂ©dias je pense que c’est quelque chose qui est qui est voilĂ  qui est important qui est nĂ©cessaire je suis pas forcĂ©ment moi pour protĂ©ger particulièrement les

Journalistes leur donner un statut particulier dans la sociĂ©tĂ© qui ser on est des salariĂ©s on est des salariĂ©s on est des salariĂ©s qui faisont un mĂ©tier qui est de faire de l’information et moi je dis donnons-nous en tant que salariĂ© les garanties suffisantes pour qu’on puisse faire notre travail dans des conditions sociales

Satisfaisant avec une reconnaissance de nos de des carrières qui sont celles des journalistes aujourd’hui qui sont difficile donnez-nous des effectifs arrĂŞz de supprimer des emplois respecter notre libertĂ© professionnel voilĂ  et la libertĂ© d’informer en gĂ©nĂ©ral moi c’est c’est c’est ça que je demande aujourd’hui d’un gouvernement c’est ça que je demanderai

D’un gouvernement hein parce que et puis bon il y a des mesures Ă©conomiques hein c’est clair que moi je pense Ă©galement qu’un que conditionner les aide Ă  la presse au lieu d’ĂŞtre Ă  un certain nombre d’exigences en matière en matière sociale en matière Ă©conomique c’est quand mĂŞme aujourd’hui quelque chose qui

VoilĂ  quand on voit quand mĂŞme que le principal bĂ© bĂ©ficiaire des aides direct Ă  la presse c’est quand mĂŞme monsieur Bernard Arnaud quand on sait combien il est nĂ©cessiteux c’est un peu bizarre pour le moins voilĂ  je termin merci je ne voulais surtout pas couper vos propos je m’en serai sin non

Je je me serais bien gardĂ© de de couper vos propos et donc moi je vais vous vous remercier pour votre contribution et et les rĂ©ponses aux questions de mes collègues et je prĂ©cise effectivement au rĂ©ponses de mes collègues puisque moi je vous avais pas j’avais esquissĂ© ou en

Tout cas posĂ© un certain nombre de questions auxquelles je pense les rĂ©ponses bah je vous les poserai Ă  un autre moment c’est vrai que j’Ă©tais aussi intĂ©ressĂ© de de savoir en fait sur la transformation la façon de s’informer quels Ă©taient les impacts et comment on aurait pu aussi avancer par rapport Ă  ça

Ça me semblait ĂŞtre une contribution que vous auriez pu aussi apporter et qui Ă©tait importante puisque en effet cette transformation pèse aussi sur vos conditions d’existence et d’exercice de la profession et euh c’est un tout et donc on a vous nous avez Ă©clairĂ© mais c’est vrai que nous en

Étions quand mĂŞme dĂ©jĂ  largement conscients mais c’est il y a sĂ»rement des choses qui doivent ĂŞtre dite et et redite sur les conditions d’existence et d’exercice de la profession mais euh moi j’aurais aussi souhaitĂ© qu’on puisse aller encore un peu plus loins pour pouvoir faire nourrir aussi de façon plus

Importante la contribution que la commission des affaires culturelles et de l’Ă©ducation apporte aux Ă©tats gĂ©nĂ©raux de l’information voilĂ  mais je pense que on vous transmettra une contribution Ă©crite sur ce point lĂ  effectivement auquel on n’ pas rĂ©pondu Ă  l’or mais il y avait beaucoup de questions donc d’ oui non mais je parce

Que comme en fait Ă  un moment vous l’avez mĂŞme pas Ă©voquĂ© je me suis dit que bon soit je vous vous pensiez que c’Ă©tait des questions qui qui n’Ă©tit pas on va dire dans dans votre scope et qui ne voilĂ  mais je pense en fait que c’est un tout et un

Continuum dans dans l’exercice de de la profession et dans la façon d’informer et pour qu’on puisse dĂ©livrer une une information fiable et de qualitĂ© Ă  nos concitoyens Ă  nos concitoyennes voilĂ  pardon juste si vous voulez prĂ©ciser votre question parce que sur la la façon d’informer sur le numĂ©rique sur le print ou autrement

Enfin nous on dĂ©fend l’information quel que soit le le moyen et les journaliste qu’on l’ reprĂ©sente Ĺ“uvre tous les jours Ă  bâtir des nouvelles offres Ă  ĂŞtre de plus en plus Ă  vraiment raccord avec mais je je je je vous dis en fait parce que c’est vrai que notamment par l’audition dans le

Cadre de la loi Bloche on a vu un certain nombre on a entendu un certain nombre d’acteurs de la profession mais vraiment de façon très large et le fait que la profession de journaliste ne soit pas toujours clairement identifiĂ© et soit en concurrence avec des influenceur ou autres c’Ă©tait aussi pour cela que

J’avais posĂ© ces questions pour voir comment vous vous souhaitiez qu’on puisse y rĂ©pondre et quel Ă©tait votre regard par rapport Ă  cette transformation et comment nous du cĂ´tĂ© du Parlement nous pourrions y rĂ©pondre notamment c’est pour ça que dans ma question j’avais parlĂ© je soumettais l’idĂ©e j’ai pas dit que c’Ă©tait

ForcĂ©ment ça qu’il fallait faire mais d’une labellisation voilĂ  comment Ă  un moment on peut faire une le citoyen on peut l’amener Ă  faire la diffĂ©rence entre un travail de journaliste et un autre travail voilĂ  c’Ă©tait le sens de la question Ă©tait celui-ci voilĂ  mais on va pas en fait parce que je reviens

Juste sur le tout dĂ©but de notre allocution oĂą euh nous le le le gros du travail c’est quand mĂŞme l’Ă©ducation mĂ©dia alors peut-ĂŞtre qu’ il y aurait des solutions dans des labellisations des pictos de je sais pas quoi pour identifier mais c’est vrai que avant tout il faut Ă©duquer le citoyen et ça

C’est c’est l’Ă©ducation mĂ©dia qui le pourra qui le permettra après mĂŞme au sein d’une publication il y a de l’information il y a d’autres choses qui ne sont pas de l’information il y a du public rĂ©dactionnel il y a de la pub donc mĂŞme au sein d’une mĂŞme publication

Il y a pas que de l’info donc donc identifier une publication comme une publication de presse par exemple avec des journalistes c’est très bien mais n’empĂŞche qu’il faudra toujours apprendre Ă  reconnaĂ®tre ce que c’est qu’un travail journalistique tout Ă  fait non mais c’est voilĂ  je je partage mais

Je je vous dis j’avais voilĂ  oui oui c’est ça c’Ă©tait pour aussi que on puisse euh nourrir le dĂ©bat aussi de de cela parce que ça fait partie cette transformation de la du modèle Ă©conomique d’une grande partie des problĂ©matiques dont vous nous avez fait l’exposĂ© ce matin donc moi je vous

Remercie juste attendez je vais clĂ´turer et puis je vais dire enfin voilĂ  nous nous nous retrouverons la semaine prochaine euh alors il fait j’ai j’ai sur mon papier parce que voilĂ  mercredi prochain Ă  10h pour examiner la proposition de loi visant Ă  renforcer la protection des mineur et l’honorabilitĂ© dans le sport

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