🔴 États généraux de l’information : table ronde avec des syndicats de journalistes

👥 Suivez la table ronde réunissant :
– Aziliz Le Berre, MM. Alexandre Buisine et Antoine Chuzeville, secrétaires généraux du syndicat national des journalistes (SNJ)
– Emmanuel Vire, secrétaire général du syndicat national des journalistes CGT (SNJ CGT)
– Élise Descamps, secrétaire générale de l’Union syndicale des journalistes (CFDT Journalistes)
– Tristan Malle, secrétaire général du syndicat général des journalistes Force Ouvrière (SGJ-FO)

Rseaux sociaux ou de la viralité et la continuité du cycle de l’information donci j’aurais quand même quelques questions et je sais que mes collègues en auront vraiment beaucoup d’autres ensuite comment analysez-vous les conséquences de ces phénomènes sur la production d’une information fiable et indépendante queles en sont selon vous

Les impacts très concrets sur le travail des journalistes et aujourd’hui les sources d’information se sont diversifié et multiplié ce qui a modifié les habitudes des citoyens notamment des plus jeunes selon vous comment faire en sorte de renforcer l’identification par le public de l’information vérifiée faut-il introduire des processures de

Labellisation ou de certif de certification tel que le journalism trust initiative excusez mon accent faut-il mener des actions d’éducation aux médias spécifiques et si oui lesquels seraient alors les plus pertinentes à votre avis le métier de journaliste est soumis à une déontologie particulière énoncé dans de grands t

Textes tels que la charte d’éthique professionnelle des journalistes du Syndicat national des journalistes ou la charte de Munich de 1971 mais ces principes régissent l’exercice de leur de leur métier sont soumis aux pressions très fortes exercé sur les journalistes comment selon vous mieux garantir la mise en œuvre de ces

Principes et de façon plus générale le renforcement des garanties déontologiques passe-t-il par la création d’un organisme tiers indépendant qui pourrait ressembler au conseil de déontologie journalistique et de médiation par un ou par un accroissement des pouvoirs de l’arcom ce sont des questions très ouvertes que qui

Vous sont posées et où les réponses nous intéressent vraiment très fortement enfin nous savons que la mission d’informer ne peut-être détacher des conditions économiques de sa réalisation et donc comment analysez-vous les transformations capitalistiques intervenues ces dernières années dans le secteur des médias et quelles sont les conséquences de lamigration des revenus

Publicitaires vers le secteur numérique donc et en en dans les dans corollair quels en sont les effets sur les médias dit traditionnel donc selon vous est-ce que cela devrait vous conduire à repenser les règles de la concentration mais comme vous pouvez le constater j’aurai aussi encore de très

Très nombreuses questions à vous poser mais je vais quand même en laisser certaines à mes collègues donc je vais vous céder la parole pour une première intervention et je rappelle que chaque syndicat dispose de 5 minutes et ensuite il y aura le jeu des questionsréponses où vous pourrez bien

Entendu à chaque fois répondre comme vous enfin avec un un temps euh euh qui qui vous semble nécessaire sans on va dire tout en respectant quand même un temps qui permette l’interaction et le fait d’un d’un d’un d’un dynamisme on n’est pas très nombreux ce matin donc ça devrait pouvoir permettre des échanges

Voilà donc je comment oui donc Madame Lebert bonjour Merci à tous euh au nom de l’intersyndical l’actualité guidant effectivement l’activité des des journalistes que nous sommes tous je vais vous lire un un texte préliminaire rédigé hier soir en relation avec une actualité législative rallongement de la prescription du droit de la presse c’est

Encore une fois la liberté d’informer qu’on Bayonne les parlementaires ont décidément de plus en plus de mal avec la liberté d’expression à l’occasion du débat au Sénat sur la proposition de loi renforçant la sécurité des élus locaux un amendement déposé conjointement par la sénatrice LR Catherine difolco et le

Groupe socialiste modifie la Loi 1881 sur la presse l’article 2 bis de cette proposition prévoit que pour les délis de diffamation ou d’injure publique contre un élu ou une personne dépositaire de l’autorité publique le délai de prescription seraorté de 3 mois à 1 an faisons une loi d’exception pour

Les seuls élus ce texte a été débattu ce mercredi 7 février à l’Assemblée nationale en 10 minutes révèle le journal d’information médiiaapte si la députée Renaissance violette Bou la limité aux seuls élus locaux ou nationaux et au candidats à un tel mandat la proposition enfant un coin sans précédent dans le fragile équilibre

De la loi de 1881 la loi 1881 sur la liberté de la presse en France fait figure de modèle jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme pour la défense de la liberté d’expression le SNJ le SNJ CGT la CFDT journaliste et le SGJ foo organisation syndicale représentative de journalistes

En France condamne avec la plus grande fermeté cette modification d’une des loi les plus protectrices de la liberté d’expression de la liberté d’informer et d’être informé ce rallongement du délai de prescription mettrait une épé damoclaè sur le traitement de l’actualité politique avec le risque de

Voir durant un an un élu ou un candidat s’en prendre à un ou une journaliste ou à un éditeur du de presse si la suite de son mandat venait à subir les conséquences d’information délivrées par un organe de presse c’est aussi une pression financière supplémentaire mise sur les éditeurs journalistes et

Organisations de défense de la profession avec un risque d’inflation des procédures et de leur coûts c’est un coup porté contre la démocratie dans son ensemble les journalistes auraient le droit d’enquêter et de faire leur travail d’investigation sauf à s’intéresser de trop près aux affaires politiques de ce pays on marche sur la

Tête la liberté d’expression ne peut se négocier si les éditeurs de presse et les journalistes depuis plus d’un siècle peuvent avoir à rendre des comptes devant les tribunaux du poids de leurs écrits il n’est pas question qu’une catégorie de citoyens qui par ailleurs sont aux manettes du pouvoir législatif

Puissent exercer une pression érable sur la liberté d’informer des rédactions alors que les États généraux de l’information sont en cours et que les propositions citoyennes font état d’une demande de transparence cette proposition des députés nous apparaît comme un camouflé au libre exercice du journalisme l’intersyndical des journalistes s’oppose catégoriquement à

Cette modification de la loi 1881 et demande le retrait immédiat de cet article de bis de cette proposition de loi contactez violette spilbou député Renaissance et rapporteur s dit ouverte à une table ronde rapide avant la commission mixte paritaire prévu fin février l’intersyndical déposera une question prioritaire de constitutionnalité si cette proposition

De loi est adoptée en l’état merci beaucoup je vais m’exprimer maintenant au nom du syndicat national des journalistes madame la présidente de la commission des affaires culturelles et de l’éducation mesdames et messieurs les députés merci de nous recevoir et de nous entendre dans le cadre de vos travaux sur les états généraux de

L’information le 2 octobre dernier le président de la République qui a adressé une lettre de mission au comité de pilotage de ses états généraux dans cette lettre il rappelle notamment je cite l’information dont tout citoyen a besoin doit être conçue et présenté dans le respect des principes de liberté

D’indépendance de pluralisme et de fiabilité cette mission informmer les citoyens c’est celle des dizaines de milliers de journalistes que nous représentons aujourd’hui à ce titre nous devons rappeler ici que cette mission est aujourd’hui très difficile à mener depuis le mois d’octobre nous n’avons pas été souvent sollicités par

Les États généraux de l’information nous n’avons pas été beaucoup associés à leurs travaux nous le regrettons mais quand nous l’avons été nous avons à chaque fois rappelé les nombreuses urgences auquel notre profession est confrontée en introduction et en essayant de respecter le temps imparti nous souhaitons brièvement rappeler

Cinq il faut lutter contre la dislocation des rédactions une information libre indépendante pluraliste et fiable ne peut pas se construire sur des professionnels fragilisés menacés précarisés le SNJ le rappelle un lassablement depuis plus d’un siècle la sécurité matérielle et morale est la base de l’indépendance du journaliste nous en reparlerons en

Détail si vous le souhaitez mais le constat est accablant la vie de nombreux titres de presse en France est rythmé par les suppressions de postes les licenciements dans certains départements le risque est grand de voir disparaître à très court terme l’essentiel de la presse locale au sein des entreprises de presse

Qui tiennent encore les CDI se rarifi au profit de contrats précaires parfois illégaux les employeurs ont hélas de plus en plus recours à des modes de rémunération qui ne respecte pas ce que prévoit le code du travail ces délits sont régulièrement condamnés mais ça ne suffit pas notre profession est

Aujourd’hui morcelée paupérisée ce qui a évidemment des conséquences sur la production l’information et sur sa qualité l’État doit intervenir pour mettre fin à ces pratiques les aides publiques à la presse doitre doivent être conditionné au respect du droit du travail le deuxième point c’est la protection des sources d’information

Elles doivent être mieux protégé le SNJ souhaite que la loi de 2010 sur le respect de la protection des sources soit renforcée en précisant la notion d’impératif prépondérant d’intérêt public qu’elle soit consolidée à afin notamment d’empêcher l’espionnage des journalistes mais aussi les poursuites judiciaires sous couvert d’atteintte au secret des affaires par

Exemple par ailleurs sur ce point la notion de secret dééfense ne peut pas être utilisée de manière illimitée notre profession a été particulièrement choqué par la garde- à vue récente de la journaliste Arian lavriilleux autrice d’une enquête sur les liens militaires entre la France et le régime égyptien il faut également mettre un

Terme aux procédures bon toutes ces pressions ces intimidations sont des menaces graves pour la liberté de la presse 3è point l’indépendance des rédactions passe par un renforcement des droits collectifs des journaliste c’est pourquoi le SNJ préconise entre autres la reconnaissance juridique de l’équipe rédactionnelle et là encore nous sommes

À votre disposition pour détailler cette proposition 4è point et vous l’avez évoqué dans votre introduction il s’agit de créer urgemment un cadre déontologique commun à toutes les entreprises de presse pour le SNJ qui a publé sa première charte d’éthique professionnelle en 1918 rien ne sera plus efficace qu’un socle déontologique

Unique pour l’ensemble des rédactions des textes de référence existent aujourd’hui vous l’avez rappelé il est grand temps qu’ils soit annexé à notre convention collective et là encore nous souhaitons que l’État intervienne nous proposons par exemple que les aides publiques à la presse ou la signature des conventions par l’arcom soit

Conditionné à l’adhésion des médias écrit ou audiovisuel à une instance déontologique indépendante comme le cdjm créé en 2019 enfin pour conclure le SNJ rappelle son attachement à un financement péren et indépendant de l’audiovisuel public aujourd’hui l’un des principaux employeurs de journalistes en France la suppression de la redevance

Audiovisuelle n’a pas été suivie de mesures garantissant durablement ce financement et cette indépendance il nous paraît indispensable et urgent d’y remédier comme il nous paraît indispensable de développer le maillage territorial de l’UD visuel public et de préserver l’existence de rédaction distincte en son sein la priorité n’est pas à la création

D’une superstructure de type holding mais bien au développement de l’offre d’information en particulier de proximité voilà nous sommes à votre disposition pour développer ces points qui nous semblent essentiels pour renforcer une information libre fiable et indépendante et cette liste n’est évidemment pas exhaustive il ne s’agissait que d’une introduction merci

Beaucoup nous l’avion bien compris merci donc monsieur vir ouis bonjour à toutes et tous par rapport à votre introduction madame la députée je dire déjà c’est vous avez les quatre syndicats de journalistes représentatifs il y en a pas d’autres déjà parce que vous avez dit des syndicats donc je dire pourquoi je vous

Dis ça c’est pas du tout c’est que il y a une particularité je pense de notre profession c’est que nous sommes une intersyndicale forte je me reconnais totalement dans les propos de mon camarade Antoine chuseville or excepté sur un point et j’y reviendrai l’instance de déontologie euh le problème date pas évidemment de

La loi bloge de 2016 nous sommes ensemble dans l’unité sur l’indépendance journalistique depuis 2010 le notre première déclaration pour la reconnaissance juridique de l’équipe rédactionnelle c’est 2008 et nous av nous avons l’impression de ne jamais être entendu nous avons l’impression que tout se décide avant sans nous encore ce qui s’est passé hier

Et ce qui a donné la déclaration inter syndical sur le délai de prescription c’est hallucinant nous l’avons découvert dans médiap Comment des élus du peuple peuvent prendre des dispositions comme ça sans s’adresser d’abord au syndicat de journalistes nous avons eu le même problème sur le schéma national de

Maintien de l’ordre avec le gouvernement sur la loi sécurité globale tout se fait en amont et après il y a des problèmes il ne faut pas s’étonner voilà moi je suis secrétaire général depuis 2010 je suis journaliste dans un groupe qui a été racheté par Vincent Boloré en

Juin 2021 il s’agit du groupe Prisma méia voilà je suis dans le magazine Goo et je peux vous dire c’est pas facile de travailler sous la coupe d’un milliardaire voilà et le la thé c’est pour ça je prépare jamais trop comme Antoine et je lis pas parce que

J’aurais pu écrire la même chose donc je vais juste rajouter une thématique qui est celle de la concentration des médias pour lequel nous SNJ CGT nous luttons depuis plus de 15 ans deuis 15 ans on nous a dit alors là maintenant il y a Monsieur Boloré qui est rentré dans

Le jeu et qui veut faire un groupe idéologique d’extrême droite un groupe de presse et c’est ce qu’il est en train de réaliser et je ne vais pas rappele ce qui s’est passé au Journal du Dimanche cet été pendant 15 ans nous a dit ah non mais sans les milliardaires la presse

Tombe il y a pas de financement il y aura rien mais qu’est-ce que c’est que la presse avec des milliardaires que ce soit monsieur bolloret monsieur d’assau ou autres c’est d’abord la casse sociale du nombre de journalistes nous avons perdu nous sommes passés de 40000 à 34000

Journalistes en 8 ans c’est ça la concentration donc on nous disent pas non mais les milliardaires sont là pour vous sauver parce qu’ils ont les moyens de financer ce secteur voilà qu’est-ce qui s’est passé quand monsieur Boloré a racheté le premier groupe de press magazine qui est Prisma méia la moitié

Des journalistes ont décidé de partir en exerçant leur droit à la clause de session il en a remplacé combien 40 % nous sommes passés de 40 de 400 à 360 cartes de presse pour faire le même travail donc cette situation n’est plus possible alors que dans quelques

Semaines nous allons fêter les 80 ans du programme du Conseil National de la Résistance je rappelle que ce programme commençait tout de suite les premières ordonnance c’était sur la liberté de la presse et sur la concentration c’était très clair un homme immédiat pas plus donc oui nous attendons de ces états

Généraux d’abord d’assurer le pluralisme en luttant contre la concentration en refondant évidemment complètement la loi de 1986 et alors je nous nous ne nous faisons pas beaucoup de espoir sur cette question de la concentration et de la refondte de la loi de 86 osnj CGT mais nous maintiendrons toujours notre

Position parce que dans les rédactions c’est nous qui vivons la pression de ces milliardaires donc évidemment refonde complètement la loi de 1986 renforcer en les abaissant les seuils de concentration des médias intégrer pour leur calcul l’ensemble des supports papiers numériques supprimer le critère de périodicité les seuils doivent prendre

En compte la concentration horizontale le nombre de détenu mais aussi vertical c’est-à-dire en incluant les activités en amont et en aval de la seule production et diffusion d’information évidemment c’est des seuils qui doivent s’appliquer au niveau national mais aussi au niveau régional on sait ce qu’il en est du pluralisme de

L’information locale quand vous avez la plupart des métropoles de France où vous n’avez plus que un quotidien souvent je vais pas parler de l’Est de la France je peux en parler vous vous en êtes originaire avec la concentration du Crédit Mutuel et du groupe qu’est-ce qu’ a fait le Crédit Mutuel et

Le groupe et brra on a créé un petit bureau à Paris avec une vingtaine de journalistes qui vont produire l’ensemble de l’information national international qui vont être mis dans tous les quotidiens ça veut dire quelles sont les particularités du progrès ou des Dernières Nouvelles d’Alsace c’est de parler de l’information que

Locale le reste est la même pour toutes et tous donc on en peut plus de cette situation et j’aimerais que Mesdames et Messieurs les parlementaires vraiment se enfin réalise on n’est pas à dire la loi Bloche ou ça c’est nous on pense que notre profession va mal très mal

Elle est gangrainé par la précarité je ne répète pas ce qu’a dit Antoine quand vous avez 30 % de précaire quand au bout de 7 ans 40 % des jeunes journalistes quittent la profession parce qu’ils ne veulent pas de ce métier alors que c’est une profession qui

Attire toujours voilà je m’arrête là et je répondrai aux questions pour laisser mes mes camarades des autres syndicats s’exprimer merci merci mer h madame Descamp oui donc Élise Descamp pour la CFDT euh donc je vais pas répéter tout ce qu’on dit mes camarades et sur sur lequel nous sommes d’accord sur la la

Plupart des constats euh en effet on constate que les journalistes euh ont une place qui est de moins en moins comprise euh dans la société euh nous nous sentons euh nous ne nous sentons plus faire partie vraiment du paysage quotidien des citoyens pas seulement des citoyens mais aussi de toutes les personnes qui

Façonnent notre pays notamment les élus mais pas que euh pour nous les problèmes viennent du fait que nous avons nous manquons de temps pour bien travailler je je vous résume déjà en quatre points nous manquons de temps ça c’est le rôle des employeurs nous manquons de sécurité il y a beaucoup trop

Précarité nous avons besoin de travailler sans entrap nous avons besoin de que la liberté de la presse soit réaffirmée et nous avons besoin d’être soutenu par nos employeurs et par les pouvoirs publics être soutenu par les citoyens on le voudrait bien aussi mais les citoyens quelque part on est à leur

Service c’est c’est c’est c’est à nous d’aller les chercher mais pour ça on a besoin que des conditions soient remplies le texte qui vous a été lu en en préambule sur sur le le le rallongement du délai de prescription trouver c sur le terrain de plus en plus d’élus

Mais pas seulement de diverses des entreprises attaquent les journalistes ou critiqu sans les attaquer mais émettent des positions pour les décrédibiliser je vais vous lire un un petit extrait ça c’est ça s’est passé il y a quelques jours un élu dans le sud de la France de la commune d’

D’aiguille sur lequel le journal La Provence avait fait un article puisque la commune avait été visée par un un un un contrôle de la Chambre régionale des comptes donc c’est le maire qui écré 16 administré euh vous avez pu lire une certaine agitation à propos du contrôle des titres très accrocheurs laissant

Poser supposer qu’il y aurait des irrégularités il faut considérer que nous n’avons plus de presse informative et objective seulement une presse partisane et politisée qui s’empresse de ronger un Noos dès qu’elle le peut une presse qui n’aborde jamais le fond et qui a pour seul but de soulever des

Polémique quel dommage aujourd’hui être journaliste de nos presses locales se trouver un titre choc posséder un bon appareil pour enistrer puis sortir quelques phrases de contexte et voilà c’est écrit mais surtout employer le conditionnel et faire jaillir le doute chez le lecteur voilà donc le journaliste qui enquête est un

Journaliste qui qui bah qui aim met le doute chez l’ lecteur et ben voilà qui va faire que les les les administrés vont peut-être un petit peu moins croire en leurs élus c’est comme ça que c’est vu par beaucoup d’élus hélas puisque évidemment les journalistes quand ils

Rendent compte de rapport et de de potentielles irrégularités quand les journalistes font leur travail ils font leur travail en toute objectivité euh donc ça c’est la réalité de terrain des journaliste avec laquelle ils doivent composer euh tous les jours ce sont des pressions tous les jours c’est

Le règne de la communication des entrave non on vous donnera pas accès à tel lieu non on vous donnera pas telle donnée non ce n’est pas un fonctionnaire c’est un élu qui va répondre parce que il va contrôler davantage les données euh non vous n’irez pas là euh le temps

Pardon on voudrait insister sur deux points la précarité les salaires et l’éducation média comme on vous l’a dit pour nous les citoyens c’est vraiment notre priorité ce sont ceux que l’on doit convaincre que l’information est importante nous pensons que l’éducation immédiat doit vraiment être un un un volant important de l’action publique

Avec des moyens plus élevés et en retrouvant le sens de l’information journalistique parce que trop souvent on constate que l’éducation média et l’information est vu comme un une éducation à analyser les fake news à à à à avoir un esprit de doute alors évidemment qu’il faut apprendre aux

Jeunes et au moins jeunes parce que les personnes de plus âgé sont tout à fait perméables à toutes ces questions bien sûr qu’il faut apprendre à avoir un esprit critique mais nous on pense qu’il faut donner le goût en premier comment voulez-vous que les jour que les citoyens s’informment s’il

N’ouvrent jamais un journal s’il n’ouvrent jamais une radio s’il n’allument jamais un programme d’information à la télé pour ça il faut donner le goût il faut cesser d’arrê de tout le temps tout le temps montrer que on doit avoir euh on ne peut pas faire confiance aux journalistes euh il faut

Donner le goût pour ça il faut montrer le pluralisme sur les plus de 4000 publications de presse et plus de 1000 radios et cetera qui existent les citoyens pourront bien trouver leur compte donc donnez le goût P des journalistes pour intervenir non seulement témoigner de leur pratique mais témoigner de la démarche

Journalistique témoigner bah des doutes de leur dilemme être journaliste ce n’est pas une science exacte c’est c’est c’est un métier c’est de l’artisanat et c’est de ça qu’il faut témoigner pour redonner confiance arrêtez de de de fantasmer sur les journalistes les journalistes se posent des questions tous les jours et

Ils peuvent transmettre de ça nous avons besoin d’intervenants qui soient bien rémunérés quand ils font de l’éducation au médiia une rémunération en salaire pour que l’éducation média ne soit pas une voix de plus de précarisation des journalistes euh pour parler de la précarité en effet aujourd’hui un/art de la profession est

Pigiste ou où enchaîne les CDD euh aujourd’hui il y a une impunité totale euh un groupe de presse qui qui qui fait travailler des des journalistes à en des dizaines de CDD de un jour par an c’est tout à fait possible employer des journalistes en facture

C’est tout à fait possible voilà il y a pas de problème pourtant on a une loi la loi Cressard je porte un badge sur moi nous aimons tous cette loi la loi de 1974 qui impose qui indique la présomption de salariat tout journaliste doit être salarié cette loi n’est pas

Respectée nous demandons en premier lieu que cette loi soit respecté qu’il y ait des moyens pour la faire respecter il faut des postes de contrôleur URSAF d’inspecteur du travail il faut une cellule au niveau du ministère du Travail une cellule aussi interministérielle avec le ministère de la Culture et cetera pour combattre ces

Dérives voilà nous avons besoin d’un statut pour les pigistes à l’étranger qui ne sont pas protégés et je donne la parole à mon collègue non vas-y sur les salaires c’est fini C au départ c’était 5 minutes par organisation oui mais ça fait pas 5 minutes 6 minutes 52

Voilà c’est pas grave pardon non mais je vous ai laissé déborder mais après voilà c’est par respect pour les autres organisations comme nous avions au départ convenu de de cela donc il faut que vous merci bien bien bonjour à tous euh donc au nom du syndicat général des journalistes forces

Ouvrièr euh nous pensons que l’avenir des médias d’information passe d’abord par le respect de l’information du au citoyens c’est la véritable question à mon avis respecter l’information qu’on sert aux citoyens quel est un enjeu démocratique qu’elle servent à éclairer les esprits et à faire des citoyens à part entière dans ce

Pays donc ça nécessite que l’information soit fondée sur les faits et non sur les commentaires euh plus ou moins éclairé euh les opinions voir la propagande qu’on voit se déverser aujourd’hui à flux continu dans un certain nombre de médias euh et qui je pense sont à la l’origine

De la défiance de plus en plus généralisée euh de nos concitoyens vis-à-vis des médias alors on a parlé de la concentration bien évidemment cette situation elle dépend de l’organisation capitalistique de la presse française de plus en plus concentré entre quelques mains et don et les groupes qui aujourd’hui détiennent la la la presse

Française quel est leur but réel je pense que l’information de qualité n’est pas le point le le le point de départ de cette concentration on pourrait penser que en atillant des masses critiques on pourrait faire euh et est-ce que c’est une source de profit d’ailleurs pour ces

Grands groupes on sait pas parce que quand on les voit quand on voit les résultats de certaines organes de presse bon on a toujours un problème de de modèle économique qui se trouve posé aujourd’hui en fait il y a une double concentration d’un côté il y a la concentration des médias eux-mêmes et

Puis de l’autre côté il y a la concentration liée au G FAM et je pense que beaucoup de patrons de presse ont portter à g prêt à l’éigence au gfemme pour en échange de l’utilisation des contenus journalistiqu et il se sont pliés à toutes les exigences notamment sur les

Formats sur l’immédiaté de l’information sur toute une série de sujets et en fait on arrive à une information aujourd’hui de piètre qualité destructrice des emplois destructrice des droits des salariés avec aujourd’hui des algorithmes des algorithmes qui dictent en grand grand partie la consommation de la presse et ça c’est un

Vrai problème d’autant qu’en faisant le choix du tout numérique beaucoup des employeurs des patrons de presse on si la branche sur laquelle ils étaient assis on le voit aujourd’hui le numérique n’est pas un modèle économique viable à cette étape là à part de quelques rares exceptions près mais par

Contre et le print qui reste la l’essentiel des recette aujourd’hui des groupes de presse journal imprimé reste quand même leur principal ressources et donc il y a véritablement un problème de modèle économique aujourd’hui dans la presse et qui est lié à ces phénomènes de concentration et à ces effets

Désastreux et Bonon on aura peut-être l’occasion d’en parler bon on a certainement des propositions à faire nous bon camarad ont déjà parlé autre point qui est important à mon avis c’est l’état des libertés publiques dans ce pays et je pense que sans liberté publique il y a pas de

Presse et il y a pas d’information indépendante et il faut reconnaître que quand même depuis 2015 euh notre pays est engagé dans une dérive autoritaire un peu importante hein euh et qui euh bon c’est’est traduit du point de vue des de des droits de la presse par un

Certain nombre de de remise en cause he euh donc sur la loi de 80 bon celle dont on a parlé n’est pas la première he est remise en cause de la loi de 81 c’est bon la liste est longue des remises en cause

Euh et puis euh et puis il y a toute une série de lois baillons hein qui ont été mises en place voilà et donc je pense que la question de la liberté d’informer euh des libertés publiques et de la liberté des sources en particulier est une question essentielle et nous

Également nous pensons qu’il faut revenir sur cette loi de 2010 euh et qui n’est pas une garantie suffisante euh pour les journalistes euh 3è point nous considérons que le maintien des garanties collectives de la profession du statut des journalistes de la défense de ces principes professionnels qui découle de la

Convention collective reste la meilleure garantie pour la sauvegarde d’uneesse pluraliste d’une information au service de la démocratie et des citoyens bon là je vais pas développer mais je partage l’avis exprimé par nos camarades du du SNJ et par les autres syndicats sur le fait que bon il y a aujourd’hui une

Véritable dislocation des rédaction c’est vrai on peut on peut le on peut le direin avec de moins en moins d’effectif des gens de plus en plus précarisés une pression constante des conditions de travail ce qui fait que effectivement et le fait aussi que la précarisation ben c’est des

Lois qui sont pas appliquées comme la loi Cressard dont on va fêter quand même les 50 ans euh bon je reviendrai pas non plus sur on pense que voilà en matière de déontologie nous sommes je vais terminer peut-être vous avez vous êtes à 6 minutes mais pas baayonner la presse d’accord

Bon voilà donc on souhaiterait aussi que bon il y a un vrai débat aujourd’hui dans les rédactions sur les questions de déontologie sur les questions de ligne éditorial hein tous les jours on envoie bon il y a quelques jours il y a la la SDJ du Parisien qui a fait tout

Tout un truc sur Parisien est-il encore un journal généraliste populaire où est-il de parti prix c’est un vrai débat donc après il y a bon on n’est pas tout on partage pas tous les mêmes points de vue sur ces question là nous par exemple on n pas on

Est un peu réticent au statut juridique des rédactions bon on est un peu rétissant au comité d’éthique aussi par rédaction bon on est attaché à l’unité de la profession mais je pense que ces questions là doivent être débatttu et je pense que ça aurait été bien d’en débattre vraiment dans le

Cadre des états généraux de la presse mais avec les intéressés voilà merci nous avons décidé la commission des affaires culturelles et de l’éducation de participer aux états généraux de l’information et de donner une contribution et pour cela de recevoir un certain nombre d’acteurs nous n’allons pas faire le tous les

Débats même si vous les souhaiter est très important mais on trouvait quand même que c’était extrêmement important et vous vous rendez compte ici que la liberté de parole est totale donc quand voilà certains à propos de ce matin je les trouve un peu rudes et pas forcément justifié notamment au sein de

De cette de cette réunion de de ce matin je vais laisser la parole à mes collègues maintenant pour poser des questions oui in quii tu peux commencer puisque tu dois partir ensuite et comme c’est mon corapporteur sur la loi Bloche non c’est pas le chouchou mais c’est mon co-rapporteur

Bien merci madame la Présidente et je m’excuse auprès de mes collègues parce que et et auprès de vous parce qu’effectivement je dois partir à à 11h et je m’excuse une deuxième fois suite effectivement à cet article de BIS euh introduit euh par des sénateurs appartenants à ma famille politique don

Dont nous partageons absolument pas euh le fond et la forme et donc nous avons bien évidemment euh voté sa suppression hier en séance et nous avons pris contact avec nos collègues pour que dans la CMP ce ce cet article bis soit supprimé ou largement réécrit avec vous

Donc je m’excuse une nouvelle fois au nom du groupe socialiste de l’Assemblée nationale pour cette cet article de BIS qui ne correspond absolument pas au combat que nous menons depuis le début de cette mature pour la liberté l’indépendance et le pluralisme de la presse voilà pour un un petit point de

Cadrage et et de départ euh sur le reste effectivement l’ensemble de vos propos des uns et des autres font écho aux travaux que nous menons depuis plusieurs semaines avec Isabelle roche euh et euh voilà sont sont dans la droite ligne de de la situation que nous que nous avons

Analysé que et que vous constatez au quotidien euh sur trois trois points euh quel regard portez-vous sur les déclarations de madame Rachida Dati ministre de la Culture concernant l’audiovisuel public qui ont été faites hier euh au Sénat et euh et sur la presse sur l’avenir du financement de l’audiovisuel et sur la

La réorganisation entre euh France Télévision et euh et les radios euh les les les les synergie voulu par euh par la ministre euh quel regard portez-vous sur la possibilité qui était portée préalablement euh d’une modification de la LOLF pour euh péreniser le financement de l’audiovisuel public deè point concernant la concentration des médias

Et notamment la dernière en date l’affaire du du JDD avec Vincent Boloré certaines propositions ont émané de cette situation à la fois transpartisan et ou non notamment sur la question de du droit d’agrément pour la nomination du du directeur de la rédaction quel regard portez-vous sur ces différentes

Formes d’agrément quelle est pour vous la serait pour vous la la plus pertin ente et si elle est pertinente et enfin sur les statuts et les reconnaissances juridiques des des syndicats et des SDJ quelles évolutions vous paraissent nécessaires et quelle complémentarité pouvez-vous nous exprimer sur entre votre rôle et celui

Des SDJ et sur les statuts les évolutions des statuts de vos statuts et de celle des SDJ et je laisse mes collègues questionner suite j’auris plein d’autres questions sin il plus Ren à poser oui normalement c’était une minute par question était déjà quasiment 3 minutes mais bon voilà voilà mais c’est pour ça

Belkirbadad pour un temps indéfini ou défini défini d’accord deuxème chouchou alors non non mais je je reprendrai les bonnes habitudes de merci madame la Présidente je vis vous remercier pour votre présence et puis vos vos propos qui ne sont pas connu les sujets que que vous avez traités de manière très claire

Et très forte euh on a bien entendu bien entendu aussi le le sujet de la protection d’une information libre des lignes éditoriales il faudrait évoquer celui de la protection de l’intégrité physique des des journalistes euh que j’avais pu traiter avec avec certains d’entre vous donc l’intégrité physique morale des

Journalistes est également pour moi importante je voudrais vous entendre là-dessus les violences à rencontre des journalistes ne sont sont pas un phénomène nouveau et ce ne limite pas forcément à la France euh dans de nombreux pays compris au sein de l’Union européenne les journalist chargé de recueillir vérifier partager l’information sont victime assez

Régulièrement d’agressions de plus en plus nombreuses je vis pas revenir sur les propos de la commissaire européenne sur le sur le sur le sujet et le travail qui est fait pour renforcer la sécurité des journalistes tre professionnels des médias contre le nombre croissant et menac physique juridique en ligne dirigé

Contre ces professionnels euh dans le cadre de ces trau que pensez-vous notamment d’ajouter les journalistes à la liste des personnes don la qualité entraîn une circonstance aggravante comme d’autres professions lorsqu’elles sont victimes de violence et entraîner la mort sans intention de la donner donc c’est interpellation sur une

Problématique très très précise qui est celle de la protection d’intégrité physique voilà merci merci monsieur le député Sarah legin merci madame la Présidente je suis très heureuse qu’on puisse entendre ici l’intégralité des des syndicats de représentatifs des de journalistes c’est une demande que j’avais faite pour mon groupe on était plusieurs à l’avoir

Faite et puis que j’avais fait aussi dans le cadre des états généraux de l’information j’avais demandé à quel point vous seriez associé à cette initiative issue de l’Élysée dans la dernière audition on parlait avec les sondeurs de la question de la confiance des Français dans les dans les médias et

C’était intéressant parce qu’il ressortait l’idée que finalement il y avait un certain respect pour le travail des journalistes et un certain rejet pour le système médiatique donc ça alimente chez moi une une intuition qui a quelque part une un un lien entre déontologie journalistique et système plus ou moins protecteur ou non de

L’indépendance des des journalistes et de leurs conditions de de travail alors vousz puisque vous l’avez évoqué je je veux pas ne pas y revenir la loi de de de protection Enfin une loi d’exception pour à nos yeux des élus pour les élus votés hier donc il vous aura pas échappé

Que mon groupe la France insoumise a voté contre a voté précisément contre cette atteinte à la liberté de la presse plus largement contre toute la loi au risque de se faire traiter ça ne manquera pas sans doute de partis antirépublicain favorable aux violences contre les élus quand bien même il en

Subérait lui-même mais c’était parce que effectivement cette loi d’exception ça nous semblait problématique euh d’adopter une loi qui puisse paraître loi d’exception et notamment qui soit un cheval de tro pour la remise en cause d’un certain nombre de de droits et libertés notamment de la presse alors justement puisqu’on a abordé cette loi

D’hier qu’est-ce que vous veriez comme mesure légistique donc moi j’avis vraiment des questions un peu enfin qu’est-ce que vous auriez comme précision à nous donner alors fois face à la précarisation au développement d’un journalisme non salarié vous avez parlé du des contrôles sur la présomption de salariat mais est-ce que vous pensez

Qu’il y a des évolutions légistiques à faire notamment aussi sur la question du temps et du nombre de sujets traités par journaliste est-ce que ça c’est quelque chose qui peut se mettre d’une façon ou d’une autre dans la loi face au phénomène de concentration des médias

Est-ce que vous avez des pistes sur les seuils capitalistiques est-ce que vous avez des pistes aussi ben où les les nuances que vous pouvez avoir entre vous sur la façon de reconnaître les rédactions les sociétés de journalistes on a vu ce qui s’est passé à Paris Match

Au JDD où elles ont récemment totalement semble avoir disparu voilà quelle quelle quelle mesure légistique peut-être face à ça et enfin sur la question justement des rapports journaliste justice et de la protection juridique face aux procédures Bayon face aussi au aux plaines gouvernementales puisque vous avez évoqué le cas d’Arian lavriilleux

Et que c’est une plainte donc du du ministère des armées euh vis-à-vis d’elle est-ce que vous voyez aussi des évolutions de la loi alors là moi aussi je vais citer Rachid hadti mais pour le coup il se trouve que outre les annonces récentes un peu inquiétantes sur l’audiovisuel public elle était aussi

Dans le temps l’auteur d’une loi sur les protections des sources est-ce que vous pensez qu’il faille renforcer encore cette loi est-ce que vous pensez qu’il faut revenir sur les lois au contraire sur le secret des affaires et sur le secret défense est-ce que vous avez des pistes légistiques en la mat matière ça

M’intéresserait beaucoup et plus et aussi sur les liens journalistes et justice est-ce qu’il faut des un type de justice particulier pour traiter les délis de de de presse c’est-à-dire est-ce que la justice commerciale est une est une bonne chose ou pas voilà je au plaisir de vous entendre merci madame

La députée jean-claud rau merci madame la Présidente Mesdames Messieurs donc merci de votre présence déjà et puis de nous avoir fait part aussi de votre réaction vive et tout à fait légitime et on peut espérer effectivement que la CMP répare rien n’est inexorable pour le moment merci nous avoir fait part aussi

Des des problèmes de fond dont dont certains sont sont tous sauf sauf récents et puis d’avoir évoqué aussi un certain nombre de solutions possibles comme les différents conditionnements que vous avez pu évoquer vous êtes revenu aussi sur un certain nombre de lois dont certaines ne sont pas

Appliquées donc déjà ça pourrait être le début d’une solution ou d’autres sur lesquelles il faudrait sans aucun doute revenir donc moi j’aurais trois questions à vous poser assez rapidement la première concerne de manière assez générale les les les EGI puisque la plupart des des syndicats dénoncé des octobre on va dire

L’opacité et la mise à l’écart aussi des des interlocuteurs sociaux de la profession de ces de ces états généraux donc est-ce que aujourd’hui vous sentez impliqué mieux impliqué dans dans les travaux ou est-ce que le constat est toujours sans sans appel toujours par rapport à ces EGI quel retour vous avez

Aussi sur les les journées délibératives c’est comme ça qu’elle s’appelait les journées délibératives citoyennes à qui se sont déroulé fin fin janvier début début février et puis aussi sur les contributions qui ont pu être faites par une centaine de de citoyens donc ça c’était les premières questions sur les EGI

Euh une autre question sur sur l’indépendance ce matin j’ai j’aiécouté sur sur sur France Inter des des des témoignages par rapport à la situation de la raille en Italie ou certains qualifier cette ces chaînes de télémélonie maintenant donc nous entendons très régulièrement dans cette commission nos collègues d’extrême droite

Critiquer les l’audiovisuel public et réclamer sa sa privatisation donc est-ce que dans un scénario catastrophe vous imaginez que cette situation puisse aussi nous arriver en France et puis dernière question concernant tout à l’heure vous avez évoqué la précarité vous avez par vous avez dit un mot des des correspondants à l’étranger hein

Donc dont certains payent de leur vie effectivement leur leur leur travail et le le droit qu’il qu’il nous confère à à nous informer donc euh voilà un mot sur la détérioration de de leurs conditions de travail on s sous leur leur leur leurs contrats souvent enfin ils sont

Privés de contrat et donc de de de droits sociaux donc il y a eu notamment ma ma collègue sénatrice Mélanie Vogel qui a fait des propositions je voulais avoir votre retour sur sur cette question également merci monsieur le député donc Mesdames et Messieurs des syndicats ça va être à

Vous pour les réponses donc qui commence je propose de de commencer pour le SNJ on va on s’est réparti rapidement les réponses on va essayer vraiment de faire au plus vite mais de répondre à à toutes les questions merci à vous h merci Monsieur Chanis pour votre mise

Au point voilà qui fait plaisir à entendre concernant le le vote d’hier euh vous avez posé une question sur les les premières déclarations de Rachid adetti concernant l’audiovisuel public et ses projets pour l’audiovisuel public bon elle elle elle dévie pas totalement de la politique qui a été menée jusque-là mais elle insiste très

Fortement sur la nécessité d’opérer des fusions des rapprochements voilà bon c’est un vocabulaire qui eu qui ne rassure pas au sein des sociétés d’audiovisuel public c’est là où je travaille moi notamment à France Télévision parce que c’est c’est ces projets on les voit avancer plus ou moins doucement plus ou moins lentement

Depuis plusieurs années et on on craint que ça ne favorise pas en particulier l’information le pluralisme de l’information l’information de proximité on on voit poindre des projets d’économie de rationalisation de réduction d’effectifs derrière ces fusions ça peut pas être ça le projet pour l’audiovisuel public Vous avez posé une question également sur le

Financement c’est pas un secret je crois qu’on partage tous cette position nous sommes favorables à une taxe affectée pour l’audiovisuel public qui permett au à ces sociétés de travailler sans épé de damoclesè d’avoir une programmation budgétaire fiable pluriannuelle euh et relativement indépendante des du pouvoir politique

H madame legin vous nous avez posé des des question sur la précarité des journalistes et nos propositions législatives alors il y aurait tellement à faire euh mais quelque chose qui pourrait euh s’inscrire dans des projets liés aux états généraux de l’information on l’ on l’a rappelé tout à l’heure c’est c’est

Que toutes les instances qui aujourd’hui travaillent avec les médias qui les soutiennent ou qui les accréditent par exemple la commission d’attribution des aides publiques à la presse pour la presse écrite mais aussi l’arcom qui autorise les sociétés de l’audiovisuel privé comme public à émettre aujourd’hui elles ne prennent

Pas en compte le respect de la loi et les conditions de production de l’information dans ces médias nous on est toujours très étonné les syndicats de journalistes de ne pas être associés aux travaux de ces commissions de ne pas être auditionné par l’arcom lorsqu’il s’agit de de d’accorder des

Autorisations de signer une convention de renouveler une convention donc ça serait déjà un minimum que ces aides et ces conventions soient conditionnées au respect de la loi euh et et que les voilà les salariés de ces entreprises soient mieux entendu mieux écoutés afin que les conditions de production de

L’information soi pris en compte euh voilà pour moi je crois pour les autres questions c’est Alexandre etéis qui vont répondre merci euh oui ben il y a pardon il y a plusieurs questions effectivement qui se qui se recoupent sur la à mon sens sur la notion de droit d’agrément de SDJ d’indépendance

Juridique semble queeffectivement en fait on est on est un petit peu sur le même problème parce que la question de droit d’agrément en fait pour nous c’est pas forcément un droit d’agrément c’est plutôt un droit de veto pour être juste et c’est un petit peu pardon le petit

Bout de la lorniette déjà c’est pas forcément sur une personne c’est aussi sur un projet qu’il faut se prononcer il nous paraît extrêmement important et donc c’est le petit bout la lornette parce queec effectivement ça peut pas être considéré comme un blancin et c’est plus globalement effectivement la capacité des rédactions à

Être garante de l’identité éditoriale des titres qui est en jeu plus qu’effectivement un droit d’agrément ou de vet qui serait donné un instanté par rapport à un responsable de la rédaction c’est pour ça qu’effectivement on milite pour ce qu’on appelle la reconnaissance juridique des équipes rédactionnelles c’est-à-dire qu’effectivement

Reconnaître un droit spécifique à la réac aux rédactions de de de chaque média c’est-à-dire entendu dans le sens où l’ensemble des journalistes qui concourent euh aux médias euh à pouvoir effectivement avoir cette capacité collective là où la la loi de 35 reconnaît effectivement avec la clause

De conscience et la clause de cession un droit individuel euh cette ou que la loi Bloche reconnaî cette effectivement ce cette conscience cette notion de conscience le ce qu’on veut c’est un droit collectif parce qu’effectivement les questions de précarité qu’on a déjà évoqué euh posent le problème

De de de de de la capacité à faire valoir euh ces droits cette cette conscience professionnelle quand on est précaire c’est toujours beaucoup plus difficile forcément et c’est pas criticable en soi euh donc donc la reconnaissance juridique euh euh pour nous euh éviterait ça et donc parmi

Effectivement les les le la capacité de de de des rédactions reconnu en tant qu’entité collective il y aurait notamment ce droit de vetau qui serait possible mais aussi effectivement dans le même dans le dans le même esprit pour nous euh la de motion de défiance mais

Qui aurait un autre poids à partir du moment effectivement elle serait beaucoup plus organisée et que cette reconnaissance juridique qui passerait par la loi conférit ce ce rôle à la rédaction et c’est là où effectivement je viens aussi sur la question du SDJ parce que les SDJ c’est une adhésion volontaire à

Partir du moment où on dit il y a obligation de créer une équipe rédactionnelle dans dans tout média et qui rassemble l’intégralité des journalistes on a plus cette notion d’une esdj qui représenterait 5 10 20 30 50 ou toute la rédaction voilà c’est pour ça que la

Notion de SDG peut être assez flou il y en a qui représent par ce que j’ai vu pour mon expérience personnelle qui a présenté deux journalistes dans la rédaction c’est pas voilà donc euh donc c’est pour ça que le le conférer un pouvoir particulier à un objet mal

Défini nous paraît pas forcément une bonne idée le jour où c’est où C notion d’équipe rédtionnelle c’est l’intégralité des journalistes qui en sont adhérant de faites ça change ça change la notion euh sur ce point-là euh donc ça me ça nous semble effectivement assez assez important sur ce sujet B

Qu’on pourrait qu’on pourrait développer sur d’autres rôles mais effectivement c’est plutôt un rôle au quotidien de défendre l’identité éditoriale plus qu’un vote ponctuel sur quelque chose c’est-à-dire l’identité éditoriale tout problème qui touche à la déontologie tout problème qui touche effectivement à l’éditorial à aux évolutions ou autres ou ou aux pressions tout simplement

C’est s’assuré au quotidien que les journalistes de la rédaction puisse travailler dans des conditions d’indépendance euh vis-à-vis des élus locaux vis-à-vis des décideurs économiques vis-à-vis euh du monde économique y compris propriétaire du journal ou actionnaire du média donc c’est voilà c’est c’est tout ce rôle làà que pourrait avoir une

Équipe rédactionnelle euh à notre sens [Musique] euh sur la question des concentrations effectivement on l’a déjà dit on a changé complètement de monde depuis la loi 1986 qui dont on peut déjà discuter du fait qu’elle était opérante ou pas à l’époque puuisquelle excluit notamment les hebdomadaires donc comment on

Pouvait considérer que les hebdomadaires pouvaient ne pas rentrer dans la constitution de l’opinion et que rentrait pas dans la concentration des médias donc effectivement pour nous c’est plutôt la notion d’audience au sens large au sens de des groupes qui doit être pris en compte tout type de médias tout type de

De de support confondu euh Emmanuel parlait tout à l’heure effectivement des concentrations verticales et horizontal il est évident que c’est aussi une des questions quand on est propriétaire des tuyaux et des contenus ça pose d’autres d’autres questions donc c’est est elle est complètement à revoir sur le sur le

Sujet pour prendre pour nous en question cette cette notion d’audience globale quel est le seuil après c’est une bonne question je dirais que quand il restera plus que la notion du seuil à définir c’est c’est voilà on est évidemment plutôt pour un abaissement des seuils aujourd’hui vu les vu les problèmes

Posés mais on voit bien que la loi est inopérante sur toutes ces questions là façon le constat a été fait que ce soit au Sénat que ce soit par le par la la mission d’inspection générale qui a été faite que que cette loi était était inopérante et était obsolette aujourd’hui

Euh voilà et concernant la loi d’ATI effectiv oui sur la protection des sources pardon il y a elle est bien la loi d’ti mais effectivement la notion la notion de de de impératif d’intérêt public pour d’intérêt public j’ai plus le terme exact en tête pose pose question parce

Qu’on peut mettre beaucoup de choses dedans et on a vu qu’il y avait eu beaucoup de failles par rapport à ça donc effectivement elle serait à préciser et à renforcer sur ce point-là on peut penser que la la loi belge notamment peut être peut être un bon exemple où effectivement

Euh les personnes vixai l’article 2 ne peuvent être tenu à livrer les sources d’information visées à l’article 3 qu’à la requête du juge si elles sont de nature à prévenir la commission d’infraction constituant une menace grave pour l’intégrité physique d’une ou de plusieurs personnes en ce compris les

Infractions visé à l’article 137 du code pénal pour autant qu’elle porte atteinte à l’intégrité physique et si les conditions cumulatives suivantes sont remplies les informations demandées revêent une importance cruciale pour la prévention de la Commission de ces infractions les informations demandées ne peuvent être obtenues d’aucune autre manière la

Loi belge est beaucoup plus précise et beaucoup plus restrictive sur ce sujet là on pense que ça peut être effectivement un bon exemple sur le sujet je crois que j’ai fait à peu près le tour en tout cas très rapidement des voilà des questions auquel je pouvais répondre merci merci Alex je vais

Essayer de répondre rapidement sur de points qui étai la question par rapport à la ingrité pardon morale et physique des journalistes sur la la question de de la loi aujourd’hui aujourd’hui ce qui distingue c’est que effectivement qu’on soit journaliste ou pas sans ITT une une agression et qualifié de d’infraction

Elle passe en délit quand quand on constate de l’ITT ou des ou des facteurs aggravants le le SNJ n’est pas favorable à un changement de cette loi en l’état d’une part parce qu’il est souvent prené la le fait que sur les personnes particulièrement protégées ils sont dans l’exercice d’une de service public les

Les journalistes d’une de leur par leur salaire de contrat privé ne sont pas en exercice mission de service public éventuellement ils ont une mission d’intérêt général que il ça conduirait pour le le SNJ à construire un écart supplémentaire entre les citoyens et les journalistes c’estàd que les journalistes travaillent vivent côtoi

Les gens qu’il vont interviewer auprès de qui ils font des reportages donc on estime pas qu’il soit nécessaire de créer une distinction entre entre nous et eux euh sachant qu’effectivement euh le le l’axe qu’il faudrait suivre pour nous serait tout simplement rappeler un un respect de base de l’exercice de la

Liberté d’informer euh on se réjouit de voir des des des législateurs et des élus effectivement proposer des lois protectrices pour les journalistes et la presse quand on redescend en région comme on dit quand on exerci en quand on exerce en région et qu’on entend derrière dans des metings politiques euh

La presse se faire huer les journalistes se faire montrer du Doig euh comme avec des propos tels que ma collègue de la CFDT pu le lire euh on on reste euh j’allais dire très très mesuré quant à la réelle efficacité d’une mesure qui voudrait protéger plus particulièrement les les journalistes euh et deuxième

Mesure de sécurité qui nous paraîtrait nous bien plus efficace c’est euh bah tout simplement le respect par les employeurs des obligations de sécurité euh qu’ils doivent vis-à-vis de leurs salariés c’est-à-dire qu’effectivement dans des lieux d’exercice dangereux et c’est là où je rejoins la problématique par exemple des correspondants de

L’étranger mais un employeur doit la sécurité à son salarié donc s’il estime qu’il y a danger pour lui à y aller et ben c’est pouvoir lui fournir l’équipement c’est pour voir lui fournir la rémunération c’est pour voir lui fournir les moyens financiers de se protéger efficacement dans l’exercice de

De ses fonctions c’est effectivement aussi d’aller le représenter aujourd’hui au tribunal correctionnel si jamais il y a eu une agression systématiquement pour tout simplement voilà et donc sur sur ces correspondants de l’étranger effectivement euh j’y viens parce que il représente le le le l’image la de la déliquissence j’allais dire du respect

De du droit du travail euh des qu’on les employeurs pour leurs salariés journalistes on est dans l’image de loin des yeux loin du cœur ces journalistes travaillent euh sur euh tous les les continents avec euh la de de manière récurrente des euh des lieux de de conflit je pense à

L’Ukraine je pense au conflit euh Gaza Israël actuellement et cetera ou des pays où le le niveau de vie est extrêmement faible euh sous le couvert d’une territorialité de la sécurité sociale à savoir qu’aujourd’hui un citoyen français ne peut couvert par la Sécurité sociale que s’il réside plus de

6 mois en France les employeurs ont décidé de manière unilatérale et bizarrement qu’il a rapporte de l’argent de supprimer les cotisations sociales de de ces travailleurs qui certes sont à l’étranger mais travaillent pour des entreprises françaises qui nourrissent le le la culture générale des Français tous les jours en leur expliquant ce qui

Peut se passer demain lors de la lors de la la compétition de foot de la CAN comme ce qui se peut se passer en crraine comme qui ce qui peut se passer en centra-afrique et cetera et donc on a des des journalistes qui sont sous-payés payé en facture payé par

Des boîtes de prod payé en Mauritanie et cetera quand on met les employeurs devant leurs obligations le la seule réaction des employeurs est de dire c’est compliqué parce que comme ils vivent plus de 6 mois en France de toute façon ils ne peuvent plus être assurés par la Sécurité sociale c’est mê

Employeurs qui n’assurent pas un revenu suffisant pour que de toute façon ces journal pigiste de l’étranger puisse cotiser à la Caisse des Français de l’étranger ces mêmes employeurs qui n’ont pas interpellé ni le gouvernement ni le ministère du travail ni le ministère de la Santé pour leur dire

Voilà on a des salariés qui traversent qui travaillent dans des conditions compliquées qui sont isolés qui sont loin de nos rédactions on aimerait pouvoir garantir qu’après qu’ils ont passé 3 ans en Turquie 2 ans en Grèce 3 ans en Espagne ils reviennent en France et on considère leur travail à à l’aut

De ce qu’est la la la société française donc en en les considérant en travailleurs et qu’il puissent voir leur le le leur contetraite leur droit au chômage leur droit à la sécurité sociale respectter et donc on est effectivement en pleine démarche avec le csnj mais en intersyndical il y a effectivement eu un

Un colloque au Sénat pour tenter d’obtenir des modifications tant de du code de la sécurité sociale que d’obtenir des des engagements de la part des employeurs euh sur le le respect de ce ce code du travail et quand je disais qu’on en est qu’on que c’était l’exemple le le pire j’allais dire c’est

Qu’effectivement les les employeurs pour tout ce qui concerne les salariés à la pige sont en train de creuser de partout le les les garanties de leur leur rémunération ça ça négocie le bout de ficel ça ni le droit au au salaire et cetera c’est récurrent reward media pour ne pas les

Citer aujourd’hui quand un journaliste propose des articles sur un sujet se voir répondre oui mais je te préviens on ne prend que des auto-entrepreneurs c’est écrit noir sur blanc l’auto-entrepreneuriat est interdit dans la presse et pour les journalistes il y a il y a même pas à réinventer des

Textes en fait c’est c’est juste effectivement on parlait éventuellement pardon et de moyens législatifs par rapport à ça je j’ai le sentiment éventuellement qu’une des seules choses qui pourrait faire peur aux employeurs c’est un alourdissement radical des des condamnations financières qu’il risquerait en cas de non respect de de

Ce code du travail j’espère ne pas avoir été trop je vais laisser la parole à mes collègues oui il faut vous madame Lebert voilà merci merci beaucoup de questions je vais essayer de de pas répondre à celle déjà enfin d’apporter des précisions puisque évidemment je partage beaucoup de chos qui a été dit

Par les camarades je remercie les élus qui se sont exprimés sur le vote d’hier voilà donc j’espère que cette erreur sera rapidement réparée euh non juste un mot sur l’audiovisuel public quelle erreur d’avoir supprimé la redevance pour faire un coup pouvoir d’achat voilà on est dans cette situation aujourd’hui

Bon voilà on va bien voir les synergies que veut nous vendre Madame Dati bon on connaît depuis des années on prend l’exemple de la BBC ben je vous conseille d’aller voir les salariés de la BBC et les journalistes de la BBC ce qu’ils en pensent je crois que c’est pas

Génial il y a pas besoin d’ aller voir la raille hein donc faisons faisons des des on sait ce que c’est juste des motifs d’économie hein il y a pas de stratégie éditoriale derrière c’est pas vrai alleer voir les les gens qui travaillent dans les locals de France I

Qui ont été supprimés enfin voilà on pense que les synergies vont donner une meilleure information de qualité moi sur l’information locale ce qui m’inquiète c’est le Modelle américain vous avez vu 25 % des journaux ont disparu et c’est une trompisation accéléré voilà ça c’est pour l’audiovisuel public

Concernant les EGI on a été questionn euh on va dire la forme est un peu plus respectée qu’au début bon au début bah on n était pas du tout euh comme on a sorti un communiqué intersyndical et ben on nous a invité le groupe de pilotage pour nous dire oui

Vraiment c’est vrai bon il y a eu un petit qu de communication on va régler ça tranquillou on a été auditionné par le groupe 3 qui est piloté par Monsieur Baldelli une fois en intersyndicale voilà moi j’ai eu la chance de pouvoir être auditionné aussi avec la secrétaire générale de la CGT

Sophie Binet qui a également été auditionné donc j’ai pu à une autre reprise donner mon sentiment mais voilà c’est c’est à côté les États généraux citoyens du cise bah évidemment j’ai pas été tir au sort puisque j’avais pas demandé à être citoyens participant donc non je n’ai

Pas été invité nous n’avons pas été invités non je sais pas je sais que les citoyens d’ailleurs ont plutôt pris à parti les organisations syndicales c’est étonnant de leur absence mais moi je ne vais pas quand je ne suis pas invité enfin je sais pas voilà très intéressant les conclusions citoyennes

Mais pour utiliser une une expression un peu imagée il y a à boire et à manger hein ce qui est normal il y a des choses très bien sur la transparence d’ailleurs je crois que les citoyens ont parlit de l’audiovisuel public redemandent la redevance je crois que c’est leur proposition je sais pas

Si on écoute les citoyens bon par contre quand les citoyens nous nous nous proposent un ordre des journalistes là je ne comprends plus trop les journalistes sont une une profession salariée avec un lien de subordination très fort donc pour moi un ordre je vois pas euh donc voilà pour les EGI sur la

Précarité évidemment pour nous c’est la question primordiale avant les gars femes les ingérances étrangères ou je ne sais quoi notre précarité c’est votre désinformation clairement quand vous avez une profession à ce point précarisé bon vous n’aurez jamais une information de qualité il suffit juste d’appliquer la loi Cressard dont on va fêter

L’anniversaire et d’ailleurs je rappelle à ce à ce sujet qu’il y a un un député de l’alliier qui s’appelle Yannick Monier qui est en train de mettre en place un groupe de travail transpartisan qui devrait se réunir puisque on a été reçu par Monsieur Monet et d’autres parlementaires qui devrait

Se réunir fin mars début avril sur cette question de la loi Cressard et de son application euh voilà je pense ce ce qu’il faut que vous compreniez personne n’en en parler et je pense c’est un élément très important nous avons un dialogue social très très très faible dans la branche de

L’information et des médias nous avons face à nous des syndicats patronaux balcanisés il y en a beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup euh qui sont pour nous plus des syndicats de lobbying à aller chercher des aides publiques ou d’obtenir des modifications des choses comme ça et par exemple dans le

Cadre des des États généraux je reviens sur le droit d’agrément on nous dit on nous dit que il y a des pressions du lobbying pour que si on accorde le droit d’agrément en rédaction on supprime la clause de session des journalistes voilà c’est comme comme ça

Que ça se passe et nous nous ne sommes pas associés à ces discussions évidemment et donc j’en reviens au dialogue social lacunaire vous savez depuis les ordonance Macron de 2017 nous avons enfin toutes les branches ont ce qu’on appelle une cppni une commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation de la convention

Collective voilà une CPPN chaque convention collective a ça et c’est là le lieu de dialogue social dans la convention collective toutes les conventions collectives l’ont mis en place depuis 2010 dans la convention collective des journalistes nous n’y arrivons pas nous n’y arrivons pas nous sommes en négociation là depuis un an peut-être

Fin mars on boucher mais nous n’y arrivons pas face à nous nous avons des patrons qui ne veulent pas de dialogue social pourquoi mais j’en reviens à la concentration pourquoi il voudrait qu’on vous voyez la boucle bouclé donc les lois la loi sur Cressard elle existe faut la faire respecter

Comme l’a dit ma camarade sur la question aussi évidemment renforcer la loi de 2010 cette notion d’intérêt propondérant d’intérêt public là de comme l’a dit Antoine c’est une plus d’affaires de journalistes dans les tribunaux de commerce on nous envoie dans les tribunaux de commerce ça c’est pas possible

Voilà je vais pas être trop long parce que je vais laisser mes camarades derrière ah oui juste parce que c’est une une question que j’ai beaucoup TR sur la sécurité des journalistes euh je remercie d’ailleurs monsieur le député qui a travaillé à cette question et que j’ai j’ai qu’on avait

Eu nous nous ne sommes pas sur cette question nous ne sommes pas encore enfin nous voulons un cadre global en fait c’est pas juste la sécurité physique des journalistes qu’il faudrait renforcer voilà c’est euh suite au travail qui a été fait et à la victoire que nous avions eu au Conseil d’État sur

Le schéma national de maintien de l’ordre nous sommes chaque mois en comité de liaison avec le ministère de l’Intérieur ce serait peut-être d’ailleurs sympathique que les les parlementaires soi au courant chaque mois nous voyons un membre du cabinet de Monsieur Darmanin avec des représentants des forces de police et nous faisons le

Point sur la sécurité des journalistes et ça dure depuis longtemps vous avez vu à quel point ça marche garde à vue perquisition voilà donc avançons négocions parlons discutons nous nous sommes toujours là on y va aux EGI sans crainte hein mais on sait que derrière voilà on sait comment ça va se

Passer donc voilà est-ce qu’on voudrait surtout pour toutes ces questions d’indépendant de nombre de journalistes de lutte contre la précarité vous êtes face à un secteur sursubventionné et vous voyez c’est quelqu’un de la CGT qui vous le dit moi je ne suis pas contre les aides publiques loin de là mais j’ai un

Problème quand ces aides publiques arrivent dans les mains des milliardaires voilà donc il faut conditionner si au moins vous ne voulez pas agir contre la concentration des médias en renforçant considérablement les critères ben la seule façon ce sera de les attacher au portefeuille évidemment évidemment et il faudra conditionner les aides évidemment

Au respect de la convention collective au respect du Code du travail au respect de la protection des journalistes à tout ça parce que c’est quand même des centaines de millions d’euros par an les a je parle que des aides directes je vous parle pas des aides indirectes puisque je crois si on

Totalise tout audiovisuel public àp être public à la presse direct indirect c’est en gros 5 à 6 milliards d’euros par an en tout et moi je suis pour que l’argent public soit bien utilisé à bon essant voilà merci Madame DESC oui je sa laiss c’est

Plus de place à mon camarade euh sur la question des des SDJ nous on pense que les DG ont un rôle et que il y a sans doute des des mesures de protection à à prendre mais nous pens pens aussi en effet comme nous a dit notre camarade

CGT que le dialogue social n’est pas assez existant dans notre branche et que les ordonnances Macron ont considérablement affaibli le syndicalisme en entreprise et que si nous avions les moyens de faire appliquer la loi en tout cas de demander à ce qu’elle soit appliquée de travailler sur les dossiers

D’accompagner davantage les salariés ça irait déjà mieux le problème c’est que les militants aujourd’hui ont de plus en plus de de dossiers ont de moins en moins de temps on leur demande une grande expertise euh et pour se retrouver face à un mur donc nous on demande plus de moyens déjà

Pour les militants syndicaux en entreprise nous demandons une place pour les représentants de la profession à la Commission à la CPPAP la commission qui accorde des aides à la presse puisqueactuellement c’est une commission paritaire état employeur ce qui nous semble quand même pas très paritaire cela nous permettrait de

Donner notre avis sur les pratiques justement des éditeurs parceeffectivement c’est impossible de contrôler tout le monde mais si au moins on pouvait faire remonter les cas les plus flagrants ce serait déjà un progrès il y a déjà eu des progrès on par pas de

Zéro en début 2022 il y a eu fin 2021 il y a eu un un décret pour conditionner l’attribution des la presse à la présence effective de journalistes dans les rédactions on a contribué à bâtir ce ce texte le problème c’est qu’on n pas à la CPPAP donc après pour l’application du

Texte en finesse on n’est pas là pour donner notre avis donc alors il faut des journalistes mais combien on est obligé de faire confiance aux fonctionnaires qui font certainement très très bien leur travail mais à un moment donné c’est nous qui sommes capables de dire bah pour pondre un journal de 50 pages

Avec tel part de reportage et cetera bah il faut un journaliste est-ce que c’est quelqu’un de la CPPAP qui saura oui est-ce qu’avec tr/4s de presse ça suffit est-ce qu’il en faudrait pas 40 non c’est c’est nous qui pouvons donner l’impression de terrain euh sur la le dialogue social et la voix des

Salariés par exemple dans l’audiovisuel publici il y a des contrats d’objectif et de moyens euh qui pourrai avoir des conditions sociales dans lesquelles les syndicats pourraient émettre des propositions euh sur la sécurité euh nous on est totalement favorable et on on travaille vraiment à ce que la proposition de

Monsieur beladad de faire R entrer les journalistes dans la liste des professions et des fonctions qui entraînent une circonstance aggravante entraîne une une plus forte peine on demande pas un privilège on demande pas à être vu au-dessus des autres on demande simplement à rectifier euh une une une carence dans le code

Pénal comment c’est possible qu’aujourd’hui un élu c’est tout à fait normal un enseignant c’est tout à fait normal un policier c’est tout à fait normal il y a il y a les il y a les conducteurs de bus il y a les gardiens d’immeubles il y a un tas un tas de

Professions et de fonctions qui sont protégés qui sont protégés à qui on accorde des circonstances aggravantes le journaliste qui est là pour faire respecter un pilier de la démocratie lui non c’est pas grave lui c’est comme un un citoyen lambda alors que quand le journaliste travaille il ne représente

Pas que lui-même il représente les valeurs fondamentales de notre démocratie c’est pour ça qu’il faut le protéger c’est pour ça que c’est d’autant plus grave de de s’en prendre à un journaliste aujourd’hui il y a aucune dissuasion on peut y aller il n’arrivera rien une amende nous on pense que bien

Sûr ça ne suffit pas évidemment il faut réfléchir à la sécurité de manière globale et que ça peut être qu’un point parmi tant d’autres heureusement qu’aujourd’hui tous les journalistes de France ne sont pas violentés mais il y en a beaucoup trop et on pense que ça ce

Serait un symbole un signal fort de dire non on fait pas ça concernant les correspondants étrangers c’est un dossier qu’on porte à la CFD depuis longtemps on a é misis un rapport très détaillé en 2019 on en a fait une de nos priorités la première priorité lors de des des des présidentielles des

Législatives euh nous on pense qu’il faut réformer le code de la sécurité sociale oui il y a un problème mais il y a des solutions tout simplement il y a 500 personnes qui sont concernées on estime 500 personnes dans le monde c’est rien c’est 500 personnes qui sont capitales pour l’information des

Citoyens français sur l’actualité internationale on demande que le code de la sécurité sociale estime que travailler pour un journal basé en France fait de fait qu’on est travailleur en France que la notion de territorialité soit modifiée on de voilà on trouve ça tout à fait normal c’est

Pas c’est pas une faveur c’est juste je travaille pour un média français j’informe les les citoyens français euh mes intérêts professionnels sont en France euh monond honneur d’orê en France le journal est imprimé en France pourquoi on estime que le journaliste qui travaille à l’étranger est résident

À l’étranger et doit cotiser à la sécurité sociale locale et pourquoi on estime que son employeur est dédouané non je reviens juste sur un point quelqu’un a dit il travaille sans contrat c’est pas vrai c’est pas parce qu’on doit on on relève d’un régime de sécurité sociale étranger qu’on a pas de

Contrat de travail donc il faut vraiment scinder les deux contrat de travail et protection sociale aujourd’hui il y a un bug au niveau du code de la CQ mais ce bug peut tout à fait être préparé même pas forcément par une loi ça peut se faire très facilement euh voilà nous on

A tout un dossier qu’on peut vous remettre là-dessus je sur la la le le la précarité je vais juste parler des PGIs après je donne la parole à mon à mon collègue les les pigistes est-ce que c’est normal qu’aujourd’hui il y ait des pigistes qui travaillent pour 30 € le

Feuillet un feuillet 1500 signes est-ce que c’est possible aujourd’hui en presse régionale il y a pas de barê euh voilà parce qu’on travaille à la tâche je suis pigiste parce qu’on travaille à la tâche il y a pas de temps de travail ramené au tarif donc tout est possible non il faut

Des tarifs au feuillet qui qui considère le temps de travail qui a été mis en place pas par des des jeux d’équivalence mais vraiment par une négociation de tarif plus élevé oui oui bonjour je vais reprendre la la suite sur le la question sociale qui a

Était un petit peu abordée par Madame la Députée avec une grosse problématique quand même c’est que la question sociale a été totalement éludée des états généraux de l’information et c’est dommage moi je suis négociateur de branche pour la presse écrite et donc je suis comme le disait le camarade de la CGT

Emmanuel en en prise directe avec les négociations et notamment les salaires et moi je vous invite à vous pencher sur les grilles de salaires des journalistes c’est une catastrophe monsieur le Premier ministre dans son discours de politique générale a dit qu’il fallait désmicardiser la France ben moi je pense qu’il faut commencer par

Diser travail des journalistes dans la petite note qu’on vous a mis en support je vous ai fait un petit focus sur les salaires des journalistes et là par exemple sur les différentes branches de presse je trouve 12 indices 12 indice dans les différentes familles de presse avec des salaires conventionnels inférieurs au

Montant du SMIC 12 indices c’est absolument une une une catastrophe quand on regarde un petit peu ce déclassement parce que moi je pense qu’on peut parler du déclassement de des journalistes on s’aperçoit que jusqu’au milieu de carrière la plupart sont quasiment osmique c’estàd qu’on a des gens on demande à des gens un

Engagement fort parce que l’information est un engagement fort on demande à des gens de faire des études compliqué parce que la fonction de les études de journalistes l’accès aux écoles de journalistes est difficile et à la fin ils vont débuter au SMIC alors dans certaines branches par exemple la pass

Dom régionale ils vont être osmic plus 5 %. dans la presse magazine ils vont être osmic plus 10 €. ce sont des salaires indécents il y a pas d’autres termes je vais pas développer parce que je vous ai tout mis dans dans le document mais quand même entre 2019 et

2022 on constate que les salaires des jeunes journalistes donc c’est ceux qui sont âgés de moins 26 de 26 ans ont baissé de 6,13 % c’estàd qu’s sont passés en moyenne de 2180 € à 2054 € et ça ce sont les chiffres qui sortent de l’Observatoire des métiers de de la

Presse c’est encore pire pour les pigistes les jeunes pigistes s effondré de 946 % ils sont passés en moyenne de 1885 € à 1 722 € on parle de salaire brut comment voulez-vous vivre avec ces salaires là quand on voit qu’en presse spécialisé on va demander à un journaliste donc spécialisé donc

Quelqu’un qui a un peu de un peu de on va on va lui demander de travailler sur Paris pour un salaire qui va être à moins de 2000 € brut comment on vit ce n’est pas possible donc euh alors bien sûr on sait quand même que les salaires

Réels dans les entreprises sont pas forcément sur le salaire conventionnel de la branche mais on constate quand même que pour les jeunes journalistes ils s’en rapproche de plus en plus et là nous on met quand même un une grosse alerte si on veut une information de qualité il faut avoir attirer des gens

Qui ont euh la la connaissance nécessaire pour de journaliste qui nécessite quand même de grosses études et donc il faut les payer correctement et je trouve dommage que on est totalement éludé des ATS généraux de l’information les conditions d’existence des journalistes voilà c’est ce que je voulais le petit focus salaire que je

Voulais faire mais vraiment regardez ce qui se passe dans les branches regardez les salaires minimas des branches là je je crois qu’il y a vraiment une alerte pour nous merci Monsieur Villette Monsieur M bien euh bon je partage complètement les propos de mon camarade sur les la faiblesse des salaires la faiblesse des

Grilles de salaires c’est c’est quelque chose qui devient un vrai problème et les négociations salariales qu’on a pu avoir dans les branches au cours de l’année passée ce sont traduit parfois par zéro alors qu’on a une inflation quand même considérable euh ou mieux par 2 et demi 3 au mieux par 2

Et demi TR mais avec alors bon c’est bon je pas rentré dans dans le détail mais il y a plein d’effets pervers c’est-à-dire que on a des carrières qui du fait d’un alignement systématique des plus bas salaires sur le SMIC et avec des salaires plus haut qui n’augmentent pas autant que le SMIC

Par qu’on est là aujourd’hui donc on a des des grilles qui se et donc des évolutions de carrière qui sont de moins en moins attirantes et on va avoir un vrai problème d’ d’attraction euh chez les journalistes vu vu le le niveau des salaires pas que

Ça d’ailleurs mais déjà V le niveau des salaires c’est un vrai problème et en général bon je partage aussi toutes les remarques ont été faites sur la nécessité de respecter le code du travail euh que dans les entreprises de presse parce que c’est vrai qu’on assiste à des choses qui sont

De moins en moins tolérables quoi voilà donc sur le projet audiovisuel moi je partage effectivement la vie de mes mes camarades c’estàdire que pour nous la suppression de l’Arbed c’est quelque chose qui a été dramatique hein et que bon en tout état de cause on peut pas avoir un financement

Par la TVA de l’audiovisuel public qui va encore accentuer les problèmes comme on ne peut pas avoir une volonté bon une politique qui en fait vise à ramener tou sans arrêt l’audiovisuel public à la portion congru hein parce que c’est de ça dont il s’agit et que le projet deune BBC à la

Française comme j’ai vu que c’était écrit de ce point de vuelà va ne faire qu’accompagner les suppressions d’antennes les suppression de voir de chaînne voilà euh bon ça c’était pour le projet de Madame Datti Datti bis sur la Loi sur la protection des sources parce que c’est

Elle qui est cette loi porte son nom quand même voilà cétait oui Datti et Fillon donc nous nous considérons que cette loi elle est elle est pas du tout adaptée parce que en conditionnant secret des sources un impératif comment je sais jamais impératif prépondérant voilà d’intérêt

Public bah c’est la porte ouverte on le voit d’ailleurs c’est la porte ouverte à tout hein ça va pas empêcher madame laavriilleux d’être convoqué mise en examen enfin mise en garde à vue voir ses ordinateurs saisis bien bon puis de la même manière que il y a tout un environnement qui

Fait que quand même parce qu’il y a la loi sur le secret des sources mais la loi sur le secret des affaires qui fait que elle est évoquée dans un certain nombre de cas et les gens se retrouvent effectivement devant les tribunaux de commerce ce qui ce qui est quand même

Hallucinant quoi c’est euh donc il y a eu des lois sur la loi sur le les fake news bon on sait pas exactement ce qu’on peut en faire mais il y a toute une série de lois comme ça de de de de loi qui qui et puis

Même en matière de d’élit presse euh il y a plein de choses qu’on qui ont été modifiées passé dans le code pénal alors que ça nétait pas le cas je crois qu’il y a un véritable travail à faire sur moi je parle c’est vrai que la loi de 1880

Elle est totalement détricotée quoi elle va finir en Lambo quoi alors que c’était quelque chose quand même qui permettait ben l’expression l’expression est libre voilà l’expression libre sans loi de 188 c’est plus compliqué sur la reconnaissance des des sociétés de journalistes bon premier premier aspect de la chose

Bon euh c’est quoi une société de journaliste ça ça dépend beaucoup de dans beaucoup d’endroits donc donner une reconnaissance juridique à des structures qui ne sont pas forcément démocratiques parce qu’on sait pas qui adhère est-ce qu’il y a pas de cotisation il y a parfois des assemblées

Générales mais bon c’est des un peu des des choses un peu gazux quoi comme comme on dit euh et leur donner une reconnaissance juridique moi je pas que ça vienne en contradiction avec le la la place des organisations syndicales et je dis ça dans un contexte où nous avons

Appris il y a quelques jours lors du discours de politique générale qu’on allait avoir une phase 2 de la simplification du code du travail et que parmi les pistes qui sont évoquées il y a notamment la remise en cause de euh la priorité donné aux organisations syndicales pour se représenter au au

Premier tour des élections professionnelles et que tout ça n’est pas peut-être sans rapport hein que parce que si euh il y a plus de si les organisations syndicales représentatives si on de supprime leur possibilité d’être les seuls à se présenter au premier tour il est bien évident que

Tout le monde va se présenter y compris ça pourrait être des sociétés de journalistes ça pourrait être autres gens et je pense que tout ça tout ça est un affaiblissement encore un euh des processus démocratiques dans l’entreprise hein on a déjà bien morflé avec les ordonnances hein et donc je

Pense que c’est pas la peine de remettre une couche parce que sinon euh on s’en sortira jamais euh sur les états généraux bon euh je sais pas j’ai pas moi je je c’est c’est c’est on a à part quelques donc je vous remercie d’Ille quelques invitations comme la vôtre euh on a été

Éité par le groupe 3 effectivement on a dû voir Monsieur Deloire une fois mais c’était pour nous rassurer en disant non non on n’est pas méchant on va on va vous associer euh les confédérations étaient reçues par le CSE et donc les les certains syndicats de journalistes étaient représentés à cette audition

Euh et puis c’est à peu près tout voilà c’est à peu près tout on a reçu on a rien reçu les rendus des des conventions citoyennes si toi tu as eu un contre-rendu moi j’ai rienç en tout cas rien officiellement he c’estàd que si on va pas les chercher alors ça va donc

C’est c’est une conception un peu particulière d’états généraux quand même parce que l’états généraux c’est que tout le monde doit pouvoir s’exprimer en particulier ceux qui font l’information et on a un peu le sentiment que bon euh euh encore une fois je vous remercie le fait qu’on soit là parce que ça donne

L’occasion de s’exprimer mais c’est c’est quand même un peu bizarre quoi bon et puis on est un peu échaudé par d’autres grand messes du même type ou voilà euh bon les les demandes les revendications sont noyé dans un malstrom d’intérêt particulier diverses variés et que au bout du compte ça

Débouge pas sur grand-chose donc alors qu’il y a beaucoup beaucoup à faire dans notre profession parce que effectivement la confiance des Français dans les médias je pense que c’est quelque chose qui est qui est voilà qui est important qui est nécessaire je suis pas forcément moi pour protéger particulièrement les

Journalistes leur donner un statut particulier dans la société qui ser on est des salariés on est des salariés on est des salariés qui faisont un métier qui est de faire de l’information et moi je dis donnons-nous en tant que salarié les garanties suffisantes pour qu’on puisse faire notre travail dans des conditions sociales

Satisfaisant avec une reconnaissance de nos de des carrières qui sont celles des journalistes aujourd’hui qui sont difficile donnez-nous des effectifs arrêz de supprimer des emplois respecter notre liberté professionnel voilà et la liberté d’informer en général moi c’est c’est c’est ça que je demande aujourd’hui d’un gouvernement c’est ça que je demanderai

D’un gouvernement hein parce que et puis bon il y a des mesures économiques hein c’est clair que moi je pense également qu’un que conditionner les aide à la presse au lieu d’être à un certain nombre d’exigences en matière en matière sociale en matière économique c’est quand même aujourd’hui quelque chose qui

Voilà quand on voit quand même que le principal bé béficiaire des aides direct à la presse c’est quand même monsieur Bernard Arnaud quand on sait combien il est nécessiteux c’est un peu bizarre pour le moins voilà je termin merci je ne voulais surtout pas couper vos propos je m’en serai sin non

Je je me serais bien gardé de de couper vos propos et donc moi je vais vous vous remercier pour votre contribution et et les réponses aux questions de mes collègues et je précise effectivement au réponses de mes collègues puisque moi je vous avais pas j’avais esquissé ou en

Tout cas posé un certain nombre de questions auxquelles je pense les réponses bah je vous les poserai à un autre moment c’est vrai que j’étais aussi intéressé de de savoir en fait sur la transformation la façon de s’informer quels étaient les impacts et comment on aurait pu aussi avancer par rapport à ça

Ça me semblait être une contribution que vous auriez pu aussi apporter et qui était importante puisque en effet cette transformation pèse aussi sur vos conditions d’existence et d’exercice de la profession et euh c’est un tout et donc on a vous nous avez éclairé mais c’est vrai que nous en

Étions quand même déjà largement conscients mais c’est il y a sûrement des choses qui doivent être dite et et redite sur les conditions d’existence et d’exercice de la profession mais euh moi j’aurais aussi souhaité qu’on puisse aller encore un peu plus loins pour pouvoir faire nourrir aussi de façon plus

Importante la contribution que la commission des affaires culturelles et de l’éducation apporte aux états généraux de l’information voilà mais je pense que on vous transmettra une contribution écrite sur ce point là effectivement auquel on n’ pas répondu à l’or mais il y avait beaucoup de questions donc d’ oui non mais je parce

Que comme en fait à un moment vous l’avez même pas évoqué je me suis dit que bon soit je vous vous pensiez que c’était des questions qui qui n’étit pas on va dire dans dans votre scope et qui ne voilà mais je pense en fait que c’est un tout et un

Continuum dans dans l’exercice de de la profession et dans la façon d’informer et pour qu’on puisse délivrer une une information fiable et de qualité à nos concitoyens à nos concitoyennes voilà pardon juste si vous voulez préciser votre question parce que sur la la façon d’informer sur le numérique sur le print ou autrement

Enfin nous on défend l’information quel que soit le le moyen et les journaliste qu’on l’ représente œuvre tous les jours à bâtir des nouvelles offres à être de plus en plus à vraiment raccord avec mais je je je je vous dis en fait parce que c’est vrai que notamment par l’audition dans le

Cadre de la loi Bloche on a vu un certain nombre on a entendu un certain nombre d’acteurs de la profession mais vraiment de façon très large et le fait que la profession de journaliste ne soit pas toujours clairement identifié et soit en concurrence avec des influenceur ou autres c’était aussi pour cela que

J’avais posé ces questions pour voir comment vous vous souhaitiez qu’on puisse y répondre et quel était votre regard par rapport à cette transformation et comment nous du côté du Parlement nous pourrions y répondre notamment c’est pour ça que dans ma question j’avais parlé je soumettais l’idée j’ai pas dit que c’était

Forcément ça qu’il fallait faire mais d’une labellisation voilà comment à un moment on peut faire une le citoyen on peut l’amener à faire la différence entre un travail de journaliste et un autre travail voilà c’était le sens de la question était celui-ci voilà mais on va pas en fait parce que je reviens

Juste sur le tout début de notre allocution où euh nous le le le gros du travail c’est quand même l’éducation média alors peut-être qu’ il y aurait des solutions dans des labellisations des pictos de je sais pas quoi pour identifier mais c’est vrai que avant tout il faut éduquer le citoyen et ça

C’est c’est l’éducation média qui le pourra qui le permettra après même au sein d’une publication il y a de l’information il y a d’autres choses qui ne sont pas de l’information il y a du public rédactionnel il y a de la pub donc même au sein d’une même publication

Il y a pas que de l’info donc donc identifier une publication comme une publication de presse par exemple avec des journalistes c’est très bien mais n’empêche qu’il faudra toujours apprendre à reconnaître ce que c’est qu’un travail journalistique tout à fait non mais c’est voilà je je partage mais

Je je vous dis j’avais voilà oui oui c’est ça c’était pour aussi que on puisse euh nourrir le débat aussi de de cela parce que ça fait partie cette transformation de la du modèle économique d’une grande partie des problématiques dont vous nous avez fait l’exposé ce matin donc moi je vous

Remercie juste attendez je vais clôturer et puis je vais dire enfin voilà nous nous nous retrouverons la semaine prochaine euh alors il fait j’ai j’ai sur mon papier parce que voilà mercredi prochain à 10h pour examiner la proposition de loi visant à renforcer la protection des mineur et l’honorabilité dans le sport