🟠🔵 À l’occasion des 20 ans du renouvellement urbain et de l’Agence, l’ANRU organise une journée évènementielle au Dock Pullman d’Aubervilliers. Pour parler du futur du renouvellement urbain, rendez-vous à partir de 9h 30 pour des tables rondes, keynotes, temps institutionnels et d’analyse en compagnie de nos intervenants exceptionnels : Franck Boutté, Tommaso Vitale, Valérie Létard, Anne-Laure Legendre, Nicolas Binet, Renaud Epstein, Marie-Christine Jaillet, Nina Guyon…

A on other don’t you see I’m alone without you the coming down can’t you see alone without you hasak me say you remember me this time got the resc me alone without you certain emotions it seems to me without youernity us remember has forsaking me youend me you remember me oneone

You over before the end the DO start to close once we begin but did you let go can take this a you youone [Musique] you [Musique] you C SCR well Mr manside SHS she to [Musique] us and irbl pret byful nothing us together [Musique] together Me On

Fire watch you Flames getting higher you me up sweet all desire so W you come close to my fire baby it’s cold when gone don’t make me way too long whenever feel MAK me me high you me up SWE desire so w’t you come close to my fire you delusion m my

Resolution I can trying my i so come on sugar don’t slow it down [Musique] I you come is you know I want stke the man s Me On Fire watch it burning me up SWE all desire so won’t you come close to my fire I need to tell him need to tell

Me because I know I want you fles get high you me up [Musique] you youwe cl to myĩ the song is called the ble [Musique] [Musique] come on get ah to this one here come on with celeb for 25 we bring you the spirit of rever and regeneration [Musique] don’t [Musique] now com

[Musique] să să the Secretary of entertainment the my dream bien PE [Musique] [Musique] littleet if for you know [Musique] Need You me [Musique] [Musique] what you got you get what you need I feel like I the in me make i me thege me the bridge I and when you do what

Girlose when you want toose do what about when you do bonjour bonjour je vais demander aux gens qui sont encore debout de bien vouloir s’il vous plaît rejoindre une place allez vous asseoir on va essayer de commencer la journée est dense une belle commémoration qui s’annonce donc

Merci à à vous d’essayer de faire au mieux pour rejoindre rapidement un fauteuil qu’on puisse attaquer ce coloc un coloc qui marque l’anniversaire de la création il y a 20 ans de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine je vais vous laisser encore peut-être une petite minute pour vous asseoir c’est toujours plus plus

Agréable de parler devant des gens qui écoutent mais allez pour les pour les derniers qui arrivent sachant qu’il y a aussi des gens qui sont en ligne donc on va essayer de faire en sorte que il ne passe pas trop longtemps à nous attendre aussi sur cette séquence

N’hésitez pas aller vous asseoir vous aurez encore plein d’occasions il y a un cocktail ce midi il y a il y a des pauses vous aurez l’occasion aussi de discuter de d’échanger de de partager vos vos sentiments sur la rénovation ur je vois d’ailleurs que dans les premiers

Rangs c’est pas forcément les moins les moins dissipés allez on va commencer merci à vous donc bienvenue à ce col qui marque comme je le disais l’anniversaire de la création il y a 20 ans de l’enrue l’occasion évidemment pour nous tous de dresser le bilan des deux programmes mis

En œuvre depuis 2003 pour transformer quelques 700 quartiers prioritaires de la politique de la ville s’agissant en particulier d’amélioration du cadre de vie de mixité sociale et de transition écologique il s’agira aussi de de poser les bases peut-être de réfléchir à ce que pourrait être le renouvellement

Urbain demain et tout de suite pour commencer j’invite Mathieu anotin président de plein commune et maire de Saint-Denis pour un mot [Applaudissements] d’accueil merci merci beaucoup monsieur le Président cher Jean-Baptiste dolsy Madame la Directrice générale de l’enrue très cher ancler mialo mesdames Messieurs les parlementaires représentés

Les maires les élus les et à vous tous et toutes professionnel ou finalement amis partenairire de la rénovation urbaine d’abord vous dire que je suis très très heureux d’être parmi vous aujourd’hui euh pour ce bel anniversaire les 20 ans de l’enrue 20 ans de l’enrue 20 ans d’engagement public au service de

L’amélioration en particulier de nos quartiers populaires en tant que président de plein commune euh j’ai je ne sais pas si si c’est la chance mais en tout cas c’est l’honneur de porter l’un le plus gros l’un des plus gros npnru de France avec un investissement de près de 2 milliards et demi d’euros

D’ici 2031 c’est donc à l’évidence ça dire même mécaniquement chez ancler un un lien très fort qui nous lit et je tenais pour commencer à le souligner évidemment euh fier au-delà de ce lien tout simplement que cet anniversaire se tienne en scène Saint-Denis à aubertvillier la mère d’aubertvillier

Cararine franclé je crois ne pouvait pas être des nôtres ce matin mais elle m’a demandé de vous transmettre ses salutations alors c’est d’abord vous dire que c’est un très bon choix un très bon choix d’avoir pour toutes les raisons précédemment évoquées et pour de nombreux autres d’avoir choisi aubervillier pleine commune pour fêter

Votre anniversaire de la même manière que c’est un bon choix d’avoir également symboliquement choisi notre ville voisine de pentin même si c’est chez nos amis mais voisins de l’EPT s ensemble pour y installer le siège de l’enrue un très bon choix puisque finalement c’est aussi ici dans nos territoires

Populaires de sa saintis qu’on a pu voir et quasiment physiquement l’impact des 20 premières années des politiques de rénovation urbaine avec des évolutions absolument majeures dont il faut mesurer tout le travail qui a été effectué mesurer aussi et c’est finalement à ça parfois que ça sert les

Anniversaires voir tout ce qui a été fait voir aussi les limites auxquels on a été confronté pour tirer des enseignements pour euh pour améliorer les choses et euh mais avant de tirer les enseignements et de d’essayer de faire progresser il faut quand même reconnaître voilà l’impact majeur qu’a

D’ors et déjà eu ces 20 années de politique de rénovation e et au moment où on parle d’impact majeur permettez-moi d’avoir une pensée toute particulière pour Jean-Louis borlot qui je crois sera des nôtres cet après-midi pour la vision qui fut la sienne autour de la création tion de cette agence et

Où on au moment où on se projette dans le futur on voit on n’imagine pas demain finalement maintenant se priver de l’EN rue et des politiques de rénovation urbaine donc vraiment énormément de de respect pour l’action qui a été la sienne de manière continue à la fois comme ministre mais également comme un

Acteur perpétuel de la rénovation urbaine euh le le thème que vous avez choisi nous invite et nous incite justement à cette réflexion sur l’avenir penser les quartiers de demain ici à plein commune nous avons fait ce choix depuis la dernière séquence électorale avec les maires d’essayer de repenser repenser nos

Outils nos outils opérationnels repenser aussi nos documents nos documents opérationnels nous sommes en plein cœur de la rénovation de nos plu mais pour que tout cela se passe nous avions besoin aussi d’une rénovation doctrinale d’essayer de mettre du sens dans notre dans l’action publique et du mettre du

Sens du coup dans nos documents d’orientation en 2022 au bout de 2 ans nous avons réussi à aboutir à la rédaction de ce que nous avons appelé un manifeste pour un territoire à vivre qui est disponible et je vous invite à pouvoir le consulé qui n’est justement pas un document de plan d’action

Administratif mais une sorte de préambule qui a vocation à irriguer et à mettre justement des vecteurs qui a réinterroge le pourquoi de l’action publique en particulier de l’action en terme d’urbanisme dans le dans le pourquoi nous faisons les choses au cœur finalement il y a et c’est peut-être

Aussi parmi les leçons euh des 20 dernières années moi j’ai la conviction intime que si l’on met la rénovation urbaine l’urbanisme comme une finalité le projet urbain des communes on se trompe le projet urbain doit être à sa place à savoir un moyen un moyen de

Faire la ville un moyen de faire la vie en ville ensemble partager mais qui ne pourra jamais se substituer à des politiques publiques puisque pour le dire autrement si c’est c’est il faut qu’on arrive collectivement à sortir du fantasme selon le qu finalement le béton la construction réglerait par essence

Les choses c’est un vrai moyen qui est absolument une condition nécessaire ça ne peut pas être une condition suffisante pour la réussite de nos projets urbains pour cela oui à l’avenir nous devrons effectivement beaucoup plus nous interroger dans nos grands plans en rue qui sont devant nous parce que je

Suis convaincu qu’il faut qu’il perdure sur la place des espaces communs qui euh a positivement évolué je salue vraiment la la vision d’ancller manielo tout particulièrement sur ce sujet mais comment grâce à nos grands plans de de rénovation ben nous considérons mieux le commun ces espace public qui sont au

Cœur de la réussite des projets en rue et ce qui avait été pour moi une des faiblesses finalement aussi de notre enruin trop centré sur des dynamiques de rénovation stricto sensueux euh faire ça c’est mettre une pierre pour permettre aussi aux communes aux EPT d’aller plus loin et de permettre que des politiques

Publiques enchaînent sur ces polities en rue et finalement si moi j’avais euh une chose à à espérer à souhaiter puisque dans anniversaire on on se projette aussi dans des souhaits et bien c’est que demain euh l’enrue dans une nouvelle version euh pourrait doit pouvoir être beaucoup plus agile

Beaucoup plus agile pour permettre de mieux s’adapter à la situation de chacun et des territoires de mieux prendre en compte ces spécificités et de finalement dans cette volonté d’aller plus loin dans une optique décentralisatrice de confiance et bien de travailler à cette notion du contrat du contrat dans lequel il y a des

Engagements de part et d’autre et dans lequel justement nous devons pouvoir grâce à des politiques d’urbanisme qui coûtent très ch ambitieuse aller plus loin pour permettre aux collectivités de venir construire des politiques d’action publ du quotidien qui permettront la réalité de la réussite des enrues dans le temps long parce que enfin pourquoi

Faisons-nous tout ça pas pour avoir des bâtiments beaux mais pour que nous arrivions à construire en particulier dans les villes populaires en particulier dans les villes populaire de périphérie de banlieu comme comme l’on dit souvent et bien de de construire ce pacte républicain qui fait qu’il y a une

Forme d’harmonie urbaine qui existe et qui peut être vertueuse et qui arrête d’être pointée du doigt par certains et certaines en permanence mais qui peut de coup montrer l’exemple avec une dimension où le vivre ensemble n’a plus à être une notion galvodée mais peut devenir demain justement au cœur de notre pacte

Républicain alors pour cela effectivement dans les évolutions de l’enrue moi je me satisfais tout particulièrement et je voulais le dire de la mission qui a été confiée à annecler miallo et à Cédric von Steven Dale de de réfléchir à cette rénovation et avec cet axe en particulier qui vise à interroger la

Question des quartiers dégradés parce que on le voit c’est une problématique qui monte de plus en plus dans chacune des villes j’ai eu l’honneur avec Michel Lutz de rédiger un rapport que j’ai remis à Patrice vergrit il y a quelques mois de cela qui a abouti à la à une loi

Qui est passée à l’Assemblée nationale et qui là est en dernière lecture au Sénat à partir du 27 février qui va permettre de de sortir finalement parfois d’un certain nombre de grandes déclarations d’intention mais pour renforcer le le le pacte de confiance avec les collectivités en leur donnant

Plus de moyens d’agir on le sait je l’ai dit la lutte contre l’habitat indigne ça nécessite une loi nous avons fait une première il en faudra probablement une deuxième mais une première pour revoir nos règles mais après ça nécessite 10 ans 15 ans d’engagement majeur de l’État

Pour faire et des collectivités de la puissance publique pour faire de cette lutte contre l’habit indigne une grande cause nationale parce que dans notre pays ce n’est pas tolérable que l’on ait 1 million et demi de personnes qui vivent dans des conditions indignes qui pour qui le logement menace leur santé

Ou leur sécurité nous sommes la 6e puissance du monde au-delà de tout cette question elle doit être traitée de manière prioritaire et aujourd’hui je voulais vous le dire pour ce 20e anniversaire je ne vois pas de meilleur acteur que l’EN rue pour s’attaquer de manière pérenne dure aux problèmes les

Plus graves que nous connaissons au côté évidemment de l’ANA donc je tiens tout particulièrement à saluer le travail pour aider les les propriétaires à rénoué leur logement mais quand on est allé trop loin dans ce million million et demi de logement oui demain on a besoin notamment de l’enrue pour mener

Ce travail je suis j’ai été très très long pour un discours d’introduction je le sais je sens des regards à ma droite qui me regardent en disant que je suis en train de péter complètement le programme de la matinée mais je ne pouvais pas vous dire un mot j’ai été

Assez lodateur parce que je suis vraiment intimement convaincu de ces perspectives que nous travaillons ensemble néanmoins c’est aussi le moment ces moments d’anniversaire où on peut exprimer un certain nombre d’inquiétude et au moment où nous travaillons cette ambition commune je veux vous dire mon inquiétude puisqu’on parle d’anniversaire nous sommes aujourd’hui

En train de fêter les 20 ans de de l’enrue nous sommes en 2024 mais il y a une loi qui est un tout petit peu plus vieille dont aujourd’hui on parle de sa remise en cause la loi su et je veux vous dire mon inquiétude dans la manière dont ce

Débat s’aborde aujourd’hui la loi su elle a pas été fait pour bloquer elle a été fait pour pour pour organiser un rattrapage et finalement un rééquilibrage de la charge du logement social en particulier et c’est en cela qu’elle est intimement liée aux politiques de rénovation urbaine parce

Qu’on le voit moi je suis dans une ville où il y a un taux SRU de 52 % si on nappréhende pas la question du logement social à l’échelle du bassin de vie métropolitain on se trompe et on continuera de se tromper et on continuera finalement à

Sous couvert de bonnes intentions ou pas finalement à organiser un séparatisme social à l’échelle de nos bassins de vie et cela cela doit cesser alors il faut j’ai entendu le ministre Béchu le dire en tout cas il n’est pas imaginable mon point de vue de pouvoir toucher

Réfléchir à la loi rue sans que au minimum nous allions vers ce qui semble être une nécessité à savoir la création de de de quotas de logements très sociaux dans chacune des communes si nous faisons cela demain oui on peut se mettre à réfléchir autour du logement intermédiaire sur la bonne approche et

Cetera mais la vérité de la répartition du logement social aujourd’hui elle est pas sur nos 25 % ou pas qui sont une sorte de guimmiic pour certains mais elle est sur finalement la répartition de la question de la difficulté sociale la plus dure au sein d’un même bassin

Métropolitain c’est ça qui est devant nous et ça sera pour moi aussi une des conditions de réussite pour l’enrue sur les 20 prochaines années merci à tous merci à toutes merci Merci à VOUS j’appelle maintenant Jean-Baptiste dolsy président par intérim du conseil d’administration de l’an rue à montter sur scène

Monsieur le maire et président cher Mathieu anotin Mesdames et Messieurs les élus Madame la Directrice Générale cher anneclair Mesdames et Messieurs les directeurs d’administration et d’opérateurs de l’État Mesdames et Messieurs les présidents et directeurs Mesdames et Messieurs les partenaires de l’enrue Mesdames et Messieurs les membres de la communauté académique

Mesdames et messieurs c’est avec grand plaisir que je suis devant vous ce matin cela n’était pas prévu mais puisque notre présidente Catherine vautterin a était appelée d’autres fonctions c’est avec honneur et joie qu’il me revient de vous adresser quelques mots en tant que président par intérim de l’anrue je tiens tout d’abord à

Remercier monsieur le Président Monsieur anotin de nous accueillir aujourd’hui sur le territoire de pleine commune je remercie également la directrice générale de lanrue d’être à l’initiative de cette journée pour repenser les quartiers de renouvellement urbain à l’occasion de cette date symbolique qui marque les 20 ans de la création de

L’anrue l’anrue est une maison que je connais bien membre du conseil d’administration depuis bientôt 10 ans je reconnais que le conseil d’administration a la représentation concrète de l’ADN de l’anrue qui est de faire ensemble puisqu’il est composé d’Action Logement des bailleurs sociaux de l’État et de la banque des territoires partenaire historique de

L’agence et de ses programmes cette dynamique partenariale est à la jeunesse de l’enrue mobiliser tous les financements et toutes les expertises au service des quartiers je tiens à remercier tous les partenaires de l’enrue qui œuvrent au quotidien pour toujours les transformer en profondeur aujourd’hui nous pouvons regarder firement en arrière et voir les

20 années écoulées depuis 20 ans en effet la politique d’envonnement urbain a permis à plus de 5 millions d’habitants de retrouver une dignité dans leur logant plus largement elle a permis d’améliorer leur cadre de vie concrètement l’ rue depuis 20 ans c’est plus de 90 milliards d’investissements

Dans les qpv dont 25 % porté par l’enrue c’est 190000 logements précaires détruits 230000 logements construits 415000 logements réhabilités le tout au meilleur norme en terme de performance énergétique et n’oublions pas les 2500 équipements publics construits ou ou restructurés dont 800 écoles si nous nous tournons vers vers le passé nous n

Oublions pas pour autant ni le présent ni l’avenir en 2024 la mise en U du npnru pardon poursuit son accélération la totalité du budget du programme est alloué et 45 % de ce derniers est engagés plus de 1800 opérations sont en cours de travaux dans les 450 quartiers

Concernés par le npnru et 1394 opérations de rénovation urbaine ont d’ors et déjà été livré nous devons poursuivre nos efforts pour rendre ces changements concrets pour les habitants il faut continuer le travail engagé avec l’exigence qui caractérise l’en rue et aborder de front les défis de notre

Temps notamment la prise en compte dans les programmes des Angeliers ou des règlement climatique enfin je tiens à saluer remercier tous les participants et participantes aux Tabl rondes et aux différentes séquences de la journée chercheurs élus praticien du renouvellement urbain memre de la société civile merci avec votre participation d’apporter votre éclairage

Sur la politique publique inédite qui est celle du renouvellement urbain encore une fois merci à tous et à toutes d’être présent aujourd’hui je vous souhaite une journée d’échange passionnant et enrichissant pendant les tables rondes mais aussi en dehors grâce au regard croisé de toutes les personnes ici présentes merci beaucoup avant un

Dernier mot d’ouverture je vous propose de découvrir une vidéo qui a été réalisée à l’occasion du lancement de la commémoration des 20 ans de l’enrue à [Musique] grgny alors vous savez l’Agence nationale de rénovation urbaine va avoir 20 ans et donc nous avons décidé de commencer un cycle autour des 20 années

De Lan rue avec ce cycle en fait nous allons réfléchir évidemment pour analyser ce qui a été fait beaucoup de chemin a été parcourus pour autant nous savons qu’il reste énormément de choses et donc toute l’idée entre maintenant et février 2024 c’est de travailler d’échanger autour de la rénovation

Urbaine la rénovation urbaine c’est posé comme principe le fait qu’il y a aucun territoire perdu pour la République il y a plein de bilans qu’on peut tirer de ces 20 ans il y a un bilan qu’on peut pas faire et qui pourtant serait utile il se serait passé quoi si on avait rien

Fait c’est pourtant sans doute le plus signifiant avec l’ensemble du conseil d’administration de l rue nous sommes venus à Grigny pour avoir une illustration d’une commune de la région parisienne très engagée et sur laquelle déjà de nombreux projets ont commencé à avancer avec des réhabilitations des rénovations des démolitions et puis un

Accès au transport public ce qui a changé la vie des habitants notamment du quartier de la Grande Borne il y a beaucoup plus de transport maintenant et la 402 a été le premier transporteur de à pénétrer dans la grande bne quand j’étais petite ma maman traversait toute la Grande Borne pour

Aller prendre le bus je suis un enfant de la Grande Borne il fallait pas toucher à la Grande Borne et puis de réflexion en réflexion bah c’est devenu une nécessité et si on l’avait pas fait on aurait fait la plus grosse connerie de ne pas s’engager dans la rénovation

C’est ce témoignage d’un habitant quelqu’un que je connais depuis longtemps qui me dit Philippe maintenant je peux dire que j’habite dans une résidence et je peux inviter des gens la rénovation urdaine c’est notamment la mixité sociale ave ce logement s’occupe du lien emploi logement donc de remettre des salariés dans les quartiers qui

Deviennent des quartiers comme on peut le voir derrière nous très ouvert après le la transformation réalisée par l’ensemble des équipes de l’anrue tout ça c’est des histoires humaines un vrai semblable c’est c’est le plus grand chantier civil de l’histoire de France c’est c’est c’est 10 fois Osman bien se rendre

Compte de de l’ampleur de ce phénomène maintenant ça fait plaisir de continuer à investir parce qu’ on voit les jeunes ils s’en sort il faut que nousue nous on est en train de grandir on va vieillir il faut qu’on forme les jeunes aussi qui vont reprendre le franblois après derrière [Musique]

Nous annecl mi directri général de l’EN rue va nous faire un dernier mot monsieur le Président de pleain commune cher Mathieu monsieur le Président par Monsieur le Président de l’enrue cher Jean-Baptiste dolsy Mesdames et Messieurs les élus mesdames et messieurs je suis très heureuse de de vous accueillir aujourd’hui ici nous l’avions

Annoncé à à grgny en août dernier vous l’avez vu nous y sommes bienvenue à toutes et tous à notre coloque 20 ans de renouvellement urbain pensez les quartiers de demain le 14 octobre 2002 à 3 le président Jacques Chirac posait les bases de cette politique publique initiée il y a 20

Ans la République ne peut pas acceptter de voir des quartiers entiers s’enfoncer dans la violence le non drroit et le désespoir la République ne serait plus elle-même si elle accepé que sur son territoire un nombre grandissant de ses habitants soitent abandonnés à eux-mêmes ce problème n’est pas seulement celui

Des habitants des quartiers difficiles c’est celui de la Nation toute entière par ces mots le président Chirac a non seulement affirmé sa volonté d’améliorer la vie des habitants des quartiers mais il a surtout fait de cette amélioration un enjeu pour toute la nation c’est cette conviction portée par l’énergie d’un homme Jean-Louis

Borlau on en a déjà beaucoup parlé aujourd’hui qui s’est traduite dans la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine promulgué au cœur d’un été déjà caniculaire le 1er août 2003 c’est cette conviction qui s’est déclinée dans la loi par quelques grandes lignes directrices

Le vivre ensemble passe par la lutte contre la ségrégation sociale et territoriale il faut agir globalement sur l’urbain et sur les politiques de cohésion sociale pour améliorer les conditions de vie des habitants des quartiers Mathieu anotin l’a redit tout à l’heure et une telle politique publique doit s’appuyer sur un

Partenariat national et local fort comme l’a rappelé notre président à l’instant ainsi est né l’en rue le 9 février 2004 avec une mission unique la mise en œuvre du programme nationale de rénovation urbaine une agence dont on célèbre aujourd’hui les 20 ans comment célébrer comment partager comment illustrer 20 ans d’action au

Service des habitants des quartiers au-delà des chiffres utiles mais souvent désincarnés nous avons souhaité illustrer ces 20 ans avec des projets concrets déployés dans des centaines de quartiers en métropole et dans les autres mers projets que vous pourrez retrouver dans les carnets du renouvellement urbain qui je pensons à

L’accueil vous avez déjà pu les voir je pense au café de la réhabilitation d’un immeuble d’habitable BBC à la construction d’une école en passant par l’aménagement d’un parc ou l’installation d’un commerce la transformation de l’urbain permet d’améliorer le cadre de vie des habitants nous avons également souhaité depuis le lancement de cette séquence

Anniversaire privilégi les échanges à greini le 27 juin dernier comme vous l’avez vu dans le film que nous avons présenté à l’instant avec Jean-Louis borlot Philippe rioot que je salue et l’ensemble de nos partenaires lors des congrès de l’automne le congrès de l’USH à Nantes les congrès de france-urbaines

Et de la MF les 40 ans de ville et banlieu je salue son président que j’ai vu tout à l’heure ainsi que le Congrès de la CNL je salue aussi son président que j’ai vu tout à l’heure auquel j’ai eu le plaisir d’intervenir des échanges également lors des nombreux déplacements

Que nous avons pu réaliser avec Catherine vautterin qui était notre Présidente il y a encore quelques semaines et dont je veux remercier ici l’engagement à Grini Nant mes Dijon chenauve Miramas Cayenne orléon vierson je m’arrête parce que j’en auraai beaucoup à citer nous avons pu rencontrer les élus porteurs de projets

Les bailleurs les aménageurs et les habitants et nous nous retrouvons aujourd’hui professionnel du renouvellement urbain experts acteurs de la société civile habitants chercheurs pour échanger et tirer les enseignements de 20 ans de rénovation urbaine pour débattre et mesurer les évolutions de cette politique publique structurante pour les quartiers populaires mais aussi

Pour tracer des perspectives pour le futur l’enrue a l’habitude d’organiser des moments d’échange entre les professionnels du renouvellement urbain en 2023 nous nous sommes rendus à Lille à Nancy à Paris à Cayenne pour des journées régionales construire ensemble les quartiers de demain sur la mise en œuvre de notre programme actuel nous

Continuerons en 2024 à Avignon à à Saint- de la réunion à Lyon ou encore à tour pour cette journée nous avons fait le choix de donner la parole principalement au monde académique et scientifique car nous avons la conviction que toutes les énergies et toutes les compétences doivent être

Mobilisé pour penser les quartiers de demain nous avons besoin de vous de votre expertise de votre regard et nous souhaitons poursuivre cette collaboration dans le cadre de nos travaux de suivi et d’évaluation du npnru pour lesquels je présenterai un dispositif renforcé au prochain conseil d’administration de l’enrue je remercie

Toutes celles et tous ceux qui ont accepté de venir dialoguer aujourd’hui et permettez-moi également de remercier chaleureusement les doctorants qui viendront nous présenter leurs travaux cet après-midi et qui se sont pliés au difficiles exercices de ma thèse en 5 minutes quand on sait qu’on y passe 3

Ans c’est pas facile avant de laisser la place au débat je souhaitais partager avec vous quelques convictions et quelques perspectives le renouvellement urbain cela a déjà été dit c’est d’abord une méthode qui a fait ses preuves et qui sera j’en ai la conviction utile pour demain gardons toujours à l’esprit que

La force de cette politique publique réside dans la capacité des acteurs à se mettre autour de la table et à additionner compétences et financement au service des habitants des quartiers continuons également à inscrire notre action collective au plus près du terrain à faire confiance aux élus locaux pour des projets coups humains

Car aucun quartier ne se ressemble le renouvellement urbain c’est aussi une formidable opportunité pour adapter nos quartiers aux impacts du changement climatique Jean-Daniel Levi nous le confirmera tout à l’heure en présentant les résultats du baromètre des quartiers c’est dans les quartiers que les conséquences négatives du changement climatique se font le plus

Sentir alors même que ceux qui y habitent sont les moins émetteurs de gaz à effet de serre au-delà le renouvellement urbain peut être une solution face au défis de la France de 2050 notamment face à la limitation de l’artificialisation des terres arables Franck bouté reviendra sur ce défi de refaire la

Ville de refaire la ville à l’ône de la transition écologique dans son intervention dans quelques minutes le renouvellement urbain c’est aussi une promesse celle qu’aucun quartier de la République ne sera abandonné à lui-même la mixité social c’est un défi c’est pas simple ça marche pas toujours Thomaso

Vital reviendra sur cet enjeu en début d’après-midi mais le renouvellement urbain est un des outils qui doit permettre de construire du logement social dans les quartiers aisés des agglomération et proposer une diversité d’habitats dans les quartiers populaires ne perdons jamais de vue que lâcher la lutte contre la ségrégation sociale

C’est accepter que les personnes vivent côte à côte et peut-être demain face à face nous ne l’acceptons pas enfin refaire la ville sur la ville est une entreprise complexe qui génère des changements profonds c’est pour les habitants des quartiers que nous nous battons pour améliorer leur cadre de vie

Ces grandes transformations ne peuvent ent pas se faire sans eux nous devons continuer à améliorer les process de coconstruction des projets de renouvellement urbain je ne saurais conclure ces quelques mots d’introduction sans des remerciements appuyés quand les jours d’anniversaire c’est normal à nos partenaire d’abord Jean-Baptiste dolsy

Le disait avant moi rien ne serait possible sans le soutien et la confiance d’Action Logement de l’Union sociale pour l’habitat de la Cais des Dépôts et Consignation et de l’état chers partenaires un grand merci mer aux ministres ensuite qui ont porté depuis 20 ans ces enjeux le premier d’entre eux

Chers Jean-Louis borlau et toutes celles et ceux qui ensuite ont permis de poursuivre cette magnifique entreprise je souhaite aussi remercier très chaleureusement les élus maire et présidents d’intercommunalité et leurs équipes ainsi que les préfets et les agents de l’état des DDT dril deal qui sont nombreux aussi aujourd’hui c’est

Par votre mobilisation sur le terrain que les milliards d’euros des programmes de rénovation urbaine deviennent concrets pour les habitants je n’oublie pas non plus les bailleurs aménageurs entreprisees architectes urbanistes toutes celles et ceux qui concourent à la bonne mise en œuvre des projets j’ai également une pensée pour

Nos collègues de la NCT de l’ANA de l’ADEM trois agences avec lesquelles nous travaillons au quotidien au service des habitants des quartiers enfin permettez-moi d’avoir un mot de remerciement pour les anciens présidents de l’anrue Monsieur aldui monsieur Amel monsieur Delbard monsieur buponi monsieur clin madame vaterin ainsi que pour mes prédécesseurs s

Philippe vanandemal pierre selave et Nicolas grivvel que je salue aujourd’hui pour leur engagement pour l’en rue un mot également pour celles et ceux qui travaill à mes côté chaque jour à l’en rue et pour tous les anciens salari salariés de l’enrue chers collègues je mesure votre engagement et la force de

Vos conviction du coup je suismue vous êtes la richesse de cette agence vous l’aurez compris nous avons déjà fait beaucoup notre objectif est de faire encore mieux et ce cololloque est une étape importante dans les réflexions qui s’ouvrent sur le futur du renouvellement urbain nous sommes convaincus que les

Débats de la journée nous aideront à tirer des enseignements des 20 ans écoulés et à tracer des perspective pour l’avenir bonne journée de débat et d’échange à toutes et à tous merci merci vous l’aurez compris on a pris un petit peu trop tard donc on va essayer d’enchaîner très vite les séquences je

Vous demande maintenant d’accueillir jeandiel levvi directeur délégé d’Aris interactive France qui va nous dire comment les français se sentent dans les quartiers quel regard ils peuvent peuvent porter aussi sur la rénovation qui a été menée on a eu un certain nombre de chiffres et vous avez la petite télécommande merci bonjour à toutes

Bonjour à tous effectivement je viens vous présenter les résultats d’une enquête qui a le mérite d’être la troisème vague d’enquête que nous avons été amenés à réaliser et dont je vais vous présenter ici les aspects en matière de méthodologie comme vous pouvez le voir nous avons été amenés à interroger deux

Frche de population première franche de population l’échantillon classique celui dont vous entendez parler le plus fréquemment à savoir un échantillon représentatif de la population française nous avons adjoint à cet échantillon comme nous l’avions fait en 2021 et en 2022 un échantillon représentatif de personnes qui habitent dans des quartiers prioritaires de politique de

La ville on va le voir collectivement et cela a été indiqué tout à l’heure également par Anneclaire mialo qu’il y a des enjeux qui sont des enjeux absolument spécifiques pour les habitants des quartiers politiques de la ville notamment en matière de dimension relative aux effets du dérèglement climatique on va pouvoir voir également

Et peut-être surtout que nous sommes face à des Françaises et des Français qu’il résident ou non dans des quartiers prioritaires politiques de la ville qui globalement voi ce qui s’est passé appréhende positivement les différentes démarches qui ont été entreprises depuis une vingtaine d’années et puis également

Que nous ne sommes pas forcément face à ces français qu’on a tendance à nous décrire comme étant impatient exigeant critique suspicieux interrogatif et voir même parfois en colère au contraire nous avons une approche qui est une approche plutôt appréciable est une approche qui a tendance à progresser positivement au cours de ces dernières

Années indépendamment et des enjeux climatiques et des enjeux évidemment économique et on peut rappeler que la première préoccupation des Français reste encore et toujours la thématique du pouvoir d’achat premier point pour planter un petit peu le décor si vous me permettez l’expression la satisfaction vis-à-vis du lieu du lieu de vie pardon

Qui reste stable globalement dans le temps premier point quand vous interrogez les français qui sont en général représentés par le pythogramme de la France et en dessous les personnes qui habitent dans les qpv nous avons vous le voyez 87 % des Français 83 % des personnes qui habitent dans un qpv qui

Déclarent qu’ils sont satisfaits d’habiter dans leur communes une proportion qui est assez similaire lorsqu’on interroge concernant le quartier et également une une situation qui est relativement proche lorsqu’on interroge concernant le logement par rapport aux enquêtes que nous avions été à amené à réaliser par le passé il y a

Là une forme de stabilité le deuxème aspect que l’on peut voir lorsqu’on porte la focale précisément sur les habitants des qpv c’est que quand on interroge sur la résidence dans le quartier vous pouvez voir qu’il y a une appréciation qui se situe à un niveau positif quel que soit le lieu

D’habitation qu’on habite en zone rurale voire en agglomération parisienne et d’une manière globale lorsqu’on habite dans une agglomération moyenne une grande agglomération ou éventuellement l’agglomération parisienne donc globalement une appréciation qui est positive qu’on habite ou pas dans un qpv et avec des niveaux de satisfaction qui recueillent au moins un niveau des 3/4

De la population interrogée le deuxème aspect que l’on souitait mettre en avant c’est le fait que nous sommes face à une image du quartier qui s’améliore particulièrement chez les habitants de qpv même logique de présentation les bars du haut avec l’ensemble des Français les barrs du bas qui correspondent aux habitants de qpv

Et est-ce que d’une manière générale on a le sentiment que la situation est bonne ou mauvaise dans sa commune vous le voyez des regards assez proche que l’on habite en France Dee manière générale ou en qpv dans son quartier une satisfaction de l’ordre des 3/4 ou plus de la population interrogée dans son

Immeuble là aussi un niveau qui est un niveau qu’on va considérer comme étant relativement élevé comme les relations que l’on peut avoir avec ses voisins j’attire votre attention sur le fait que nous avons aujourd’hui 81 % des personnes qui habitent en qpv qui décareent en fait que la situation est

Bonne dans leur commune ces 81 % étaient 75 % il y a de cela 3 ans donc une progression qui est une progression nette auprès de cette franche de population de même l’appréciation a tendance à progresser lorsqu’on interroge plus précisément dans le quartier donc la photographie aujourd’hui est une photographie

Positive et c’est une photographie qui a tendance tendantiellement à s’améliorer au cours de ces dernières années indépendamment de cet aspect là quand on interroge sur la situation par rapport à la moyenne des autres territoires en France est-ce qu’on a le sentiment que sa propre situation est meilleure moins

Bonne ou ni meilleure ni moins bonne on peut là aussi avoir deux niveaux lecture le premier niveau lecture c’est qu’il y a d’une manière générale auprès des habitants de l’ensemble de la France la perception que il fait mieux vivre globalement dans son territoire que dans d’autres territoires de France

Le deuxième aspect c’est que nous avons auprès des habitants des qpv un regard qui va être un regard qui va avoir tendance à considérer à peu près au même niveau que la situation est meilleure moins bonne ou sensiblement identique à celle que l’on peut avoir dans d’autres dans d’autres territoires donc

Globalement une appréciation qui est une appréciation qui n’est pas non plus complètement en trompelœil et qui ne vise pas non plus à considérer qu’il ne pourrait pas y avoir des difficultés spécifiques à chacun des territoires notamment lorsqu’on habite dans les qpb 3è aspect 3è dimension une image

Positive vous pouvez le voir des PN ru chez l’ensemble des Français mais qui apparaît comme étant contrasté auprès des habitants qui sont directement concernés première question avez-vous déjà entendu parler des programmes de rénovation urbaine pour aider à la transformation des quartiers populaires 72 % des Français en ont entendu parler

Et 81 % des habitants des qpv ces chiffres là qui peuvent vous apparaître comme étant une évidence ne le sont assurément pas mout politiques publiques qui peuvent être déployées sont inconnu ou parfois les acronymes qui peuvent être proposés ne sont pas forcément identifiés de la part des Françaises et

Des Français qu’on peut être amené à interroger le deuxième type d’enseignement que l’on peut tirer c’est qu’il ne s’agit pas de politique qui s’adresse spécifiquement au territoire et on le voit bien le fait que nous ayons pratiquement les 2/ers des Françaises et des Français qui déclarent

Oui j’en ai entendu parler et près d’un tiers qui déclare même qu’ils savent précisément ce dont il s’agit correspond à une politique publique nationale renvoyant aux enjeux de la République qui sont identifié de la part de nos compatriotes on peut en entendre parler on peut parfois émettre un jugement qui

Peut être différent et pour autant de l’idée de ce que l’on s’en fait est-ce que les programmes de rénovation urbaine ont un effet positif négatif ou pas d’effet vous pouvez voir que l’appréciation est une appréciation on ne peut plus positive et que souvent la bascule s’effectue non pas entre la

Dimension positive et la dimension négative mais entre une dimension positive et la considération qu’il y aurait pas forcément d’aspect ou de conséquences qui pourrait être porter donc ce sont des politiques qui sont entendues ce sont des politiques qui sont connues même de la part d’acteurs qui sont pas forcément décisionnaires ou

Destinataires des politiques public et qui pour autant entrevoi ou laisse entendre qu’il y a des conséquences sont des conséquences positives on sait qu’il y a des interrogations ou des doutes parfois concernant une forme de gabgie de ce qui peut être la dépense public ça n’est pas ce qui ressort ni auprès du

Grand public ni auprès des habitants des qpv on peut enfin voir que dans le quartier les habitants des qpv rapportent nettement plus d’évolution bonne comme mauvaise des différentes politiques publiques qui ont pu être déployé au cours des dernières années alors je je vous rassure ces tableaux seront disponibles donc vous n’avez pas

Forcément besoin de noter frénétiquement l’ensemble des barres qui vous sont ici présenté le premier point et vous pouvez le voir avec les vert foncés c’est que quand on interroge d’une manière globale sur la satisfaction qui existe dans le quartier il y a un jugement positif concernant toutes les dimensions si l’on

Cherche à effectuer non pas une mesure dans l’absolu mais en comparaison avec ce qui peut se passer auprès des habitants hors QP que pouvons-nous voir on peut voir que globalement dans les qpv on a tendance à considérer même si la situation apparaît comme ét en bonne de manière moins

Nettement que on est satisfait concernant les espaces verts et la nature les logements la sécurité des bien des personnes la propreté la circulation ou encore la cohésion sociale en revanche concernant la dimension de transport en commun concernant également l’aspect de l’offre de soin de l’offre culturelle de la

Diversité des commerces il y a d’une manière globale auprès des habitants de ces qpv une appréciation qui est soit identique soit légèrement supérieur en matière de satisfaction par rapport à l’ensemble des Françaises et des Français qu’on peut être amené à interroger ça renvoie qui plus est à des

Politiques réelles dont ils n’ont pas forcément complètement conscience mais qui rejaillit globalement sur leur perception on peut voir également que d’une manière globale ils ont sentiment ces habitants des qpv c’est sur la partie droite du tableau que la situation globalement apparaît comme étant en amélioration elle apparaît en amélioration concernant les espaces

Verts et la nature concernant le logement concernant les transports en commun pour prendre ces trois aspects particuliers est-ce que la situation aujourd’hui leur apparaît comme étant satisfaisante pas complètement en tout cas au regard de ce que peuvent dire l’ensemble des habitants français mais quoi qu’il en soit avec une perception

Qui est une une perception d’amélioration dans la même logique est-ce que d’une manière générale on a l’intention en fait que son quartier fait l’attention d’une situation particulière de la part de la mairie et des institutions publiques encore une fois lorsqu’on habite aujourd’hui dans un qpv la réponse est oui massive nette

De la part vous le voyez au moins des 2/3 des personnes que nous avons été amené à interroger dans la même logique dans la même direction on peut voir que globalement on a le sentiment que d’une manière globale les écoles publiques sont globalement bonnes dans son quartier même lorsqu’on habite dans un

Qpv vous avez évoqué la question de la rénovation énergétique on sait que c’est un sujet qui est un sujet important est-ce que on a le sentiment qu’il doit y avoir des dimensions de priorité la réponse est oui évidemment de la part de l’ensemble des Françaises et des

Français là où nous avons des priorités qui sont plus marquées ça concerne la réalisation de rénovation énergétique pour améliorer la performance des bâtiments cela renvoie à la rénovation intérieure des logements et de manière massive par rapport à l’ensemble des Français le fait d’accorder plus de place aux espaces verts et à la

Végétalisation et également au fait qu’il puisse avoir la démolition de logement dégradés ou la reconstruction de logement plus adapté dans cette ambiance globale où nous avons une situation qui est une situation le sait net quand vous interrogez les habitants des qpv que vous disent-ils les dépenses

Qui pèsent le plus sur le budget c’est la dimension d’alimentation et j’attire vraiment votre attention là-dessus devant l’aspect de dépens d’énergie et enfin la question des dépenses des loyers lorsque vous comparez la manière dont on peut être amené à répondre les Françaises et les Français par rapport

Aux habitants des qpv vous pouvez voir que sur la question du logement il s’agit de l’aspect sur lequel la différence apparaît comme étant la plus notable cela se manifeste comment cela se manifeste par le fait que l’on souffre plus lorsqu’on habite dans un qpv de température trop élevé pendant

L’été de températures trop basses pendant l’hiver de mauvaises isolations acoustiqu de nuisance sonore et dans une moindre mesure de problèmes d’humidité voire de tensions qui peuvent exister auprès des Françaises et des Français qu’on habite qu’on interroge dans ces dans cesul dernier point dernière thématique y y a-t-il ou pas une

Adiction entre les dimensions écologiques et environnementales et les aspects à caractère de pouvoir d’achat est-ce que on a été amené à pour faire des économies à déjà limiter sa consommation d’eau chaude la réponse est oui baisser la température chez soi quitte à avoir un peu froid était amené également à consommer l’électricité en

Priorité aux heures creuses voire même à limiter ces déplacements en transport en commun la réponse est oui pour des raisons économiques mais en plus de la dimension économique est-ce que l’aspect écologique peut être amené à jouer un rôle vous pouvez voir qu’il n’y a pas de substitution de l’un à l’autre et donc

Une complémentarité des pratiques qui sont déclaré de la part des Françaises et des Français même lorsqu’ils habitent dans un qpv dernier point dernière question est-ce que pour faire des économies on a déjà été amené à manger des aliments de Mos bonne qualité que d’habitude oui nous disent 71 71 % des Français oui

Nous disent 76 % des habitants des qpv sauter un repas nous passons quasiment du simple au double 39 % des Français 63 % des personnes qui habitent dans un qpv et enfin repousser un rendez-vous chez le médecin oui nous disent 38 % des Français et près de 6 Français sur 10

Qui habitent dans un qpv donc cette enquête est une enquête qui montre bien que nous sommes face à des Françaises et des Français qui sont clairvoyants qui sont attentifs qui ne sont pas critiques à l’égard globalement de ce qui est entrepris en matière de politique publique et qui ont tendance sans savoir

Évidemment que ce sont vos 20 ans à dire continuez faites en sorte que vous puissiez améliorer la vie de nos quartiers nous avons le sentiment que cela va dans le bon sens et nous nous avons des exigences qui sont des exigences élevées et dans un même temps

Une forme de patience qui est exprimée de la part des citoyennes et des citoyens qu’ils habitent dans un qpv ou qui n’habite pas dans un qpv et je pense que face à une France qui parfois est présentée comme étant fracturée ou en affrontement la question du vivre

Ensemble qui a été évoqué tout à l’heure reste encore et toujours d’actualité auprès des Françaises et des Français que nous avons été amené à questionner merci beaucoup merci je vous invite à à rejoindre la salle merci pour ce panorama très instructif pour la dernière séquence introductive avant que

Nous passions au table ronde et aux échanges j’invite Fran bouté président de l’atelier franc bouté et Grand Prix de l’urbanisme 2022 à me rejoindre sur scène pour un propos introductif la directrice générale nous l’a dit sur refaire la ville à l’heure de la transition écologique vous avez

Oui c’est vrai vous avez c’est à VOUS bon ben merci déjà Anneclaire pour l’invitation j’avoue que je suis ravi honoré et je vais même dire ému de parler devant autant de personnes qui font des choses utiles nécessaires bien c’est pas souvent le cas et bah quand même si

Et M aussi parce que en fait j’ai j’ai fait mon mémoire aux pont et Chaussées ça date il y a un petit moment c’était un peu plus des 20 ans sur les débuts de l’industrialisation de la construction au sortir de la Seconde Guerre mondiale et donc sur la jeunesse des grands

Ensembles et donc voilà j’ai je me suis intéressé beaucoup à ces formes urbaines leur qualité leurs défauts leur qualité aussi he quand même et puis après j’ai commencé à travailler pas mal pour l’ANA avant de basculer dans les enjeux de la du développement durable la soutenabilité la transition écologique

Voilà c’est ce qu’on fait maintenant depuis d’ailleurs aussi 20 ans donc on va fêter nos 20 ans nous aussi cette année peut-être pas dans ce lieu quand même mais sinon on peut on pour on pourrait vous inviter à rester là jusqu’au 20 juin donc la date de nos 20 ans

Alors bon le titre c’est ah tiens ça a décalé du coup moi j’aurais dû mettre le PDF he euh on parle de refaire la ville mais on va voir que finalement c’est pas tant de refaire la ville dont on va parler plutôt faire avec alors d’abord

Puisqu’on parle de 20 ans toutes les les petites publications qui sont sorties en 2023 qui sont très intéressantes parl à chaque fois de 20 20 20 20 20 et bien ça fait aussi à peu près une vingtaine d’années que les enjeux de la transition écologique ont atterri d’une manière

Opérationnel donc dans les opérations de construction et d’aménagement à peu près 20 ans aussi ça prend du temps puisque historiquement 1968 le rapport du Club de Rome 72 92 ensuite le Sommet de la Terre ça a atterri 10 ans plus tard donc début des années 2000 dans les opérations de construction et

D’aménagement donc ça fait en effet aussi une 20 d’années donc voilà tout le monde a 20 ans finalement c’est pas mal et si on regarde un petit peu rétroactivement ce qui s’est passé pendant ces 20 ans je vais un peu simplifier le discours on va dire que pendant les la

Bonne enfin les bonnes 15 premières années de ces 20 ans qu’est-ce qu’on a fait donc c’est vrai qu’on à l’époque on parlait tout le temps de développement durable mais très vite quand on parlait de développement durable on ramenait les sujets à l’environnement quand on parlait d’environnement on parlait

D’énergie quand on parlait d’énergie on parlait de thermique et quand on parlait de thermique finalement on parlait d’épaisseur d’isolant et de taux de vitrage c’est un peu la variable d’ajustement de la durabilité évidemment on a un peu fait fausse route donc on a parlé de quoi pendant 15 ans essentiellement d’énergie d’énergie

D’énergie d’énergie pas trop de durabilité finalement et dans les énergies d’une seule couleur de l’énergie celle qu’on appelle l’énergie blanche qui est l’énergie d’usage l’énergie de flux on va l’appeler aussi comme ça ou l’énergie d’exploitation celle qu’on va consommer pour faire fonctionner les Bâ et assurer des conditions de confort satisfaisantes

Donc on a parlé beaucoup d’un seul sujet et on a parler de ce seul sujet quasiment sur un seul périmètre qui est celui de la construction neuve donc pendant 15 ans on a focalisé tous les enjeux tous les débats tous les moyens sur l’énergie dans la construction neuve

Si on regarde ce que ça pèse à droite voilà à droite là on a petite mosaïque vous savez la construction neuve c’est c’était historiquement 1 % par an on va dire de du stock de bâtiments existant logement 35 millions de résidences existantes on en construisait 300 350000 donc ça fait

1 % aujourd’hui c’est moins de 1 % et ça ira de plus en plus dans cette tendance là d’être inférieur à 1 % donc ça pèse finalement pas grandchose c’est le petit carré rouge qui est qui est là 1 % par an donc de nouvellement du stock de

Bâtiments existant donc on peut se dire c’est à la fois beaucoup et pas beaucoup si on attend un siècle on aura en effet commencer à régler le problème de l’énergie dans les bâtiments un siècle c’est un peu beaucoup et en fait c’est encore pire que ça si on regarde le

Centre on voit un tout petit point au milieu de beaucoup de points c’est quoi c’est que les bâtiments neufs qu’on produit en gros conforme à la réglementation thermique pour simplifier le raisonnement encore une fois il ils sont aux alentours de 50 kWh par mè Carr c’est-à-dire qu’à chaque fois qu’on va

Ramener 1 m² de bâtiment neuf dans le stock de bâtiments existant sa vie future va être de consommer 50 kWh tous les ans et quand on regarde les bâtiments existants ils sont plutôt eux à 250 voire 500 pour les pires kWh par mère carré c’est-à-dire qu’on a un

Rapport de 5 à 10 entre l’efficacité énergétique des bâtiments neufs et l’efficacité énergétique des bâtiments anciens donc finalement le fameux 1 % de renouvellement du stock de bâtiment en terme d’intensité énergétique il ne pèse que 1/0è à 1/5e de 1 % par an c’est-à-dire 0,1 à 0,2 % du problème de

L’énergie donc qu on fait pendant 15 ans des la prise en compte des enjeux de durabilité dans la construction et l’aménagement on a consacré 99,9 % des moyens sur 0,1 % du problème c’està-dire tout ce qu’il ne faut pas faire en environnement donc on pour ça la suroptimisation d’un gisement

Marginal on s’est trompé les enjeux sont dans l’existant enfin enfin enfin on commence à le comprendre les enjeux sont dans l’existant il faut arrêter de vouloir faire de la surperformance un bâtiment énergie positive n’a aucun intérêt il vaut mieux s’attaquer à l’existant d’autant que évidemment plus on va chercher à déconsommer sur les

Bâtiments neufs plus ça va coûter cher c’est une courbe exponentielle on a autre chose à faire avec cet argent inutilement placé sur la suroptimisation de la performance des bâtiments neufs pour le mettre ailleurs là où c’est utile c’est pour ça je vous disais que vous faites des choses utiles ce qui est

Pas toujours le cas des assemblées devant lesquelles on parle donc on peut se dire évidemment parce que ça fait ça fait un bout de temps qu’on raconte qu’on est en train de faire fausse route si on on mise tous les moyens sur 0 1 % du problème oui j’ai dit en environnement c’est

L’inverse de ce qu’il faut faire en environnement il faut regarder où sont les gisements où sont les potentiels et ensuite placer les actions agir là où il y a le plus de gisement là où on peut faire le plus de gains là où les actions sont faciles et cetera donc il suffisait

De translater les moyens financiers colosau mis sur la construction neuve sur l’existant et on avait une manne colossale pour intervenir sur l’existant bon après est-ce qu’il faut rien faire sur le neuf si il y a des choses à faire sur le neuf c’est ce qu’on classe ici et

Donc dans mon petit panorama il y a environ 5 ans sont apparu les enjeux du carbone c’est très récent donc une autre forme de d’énergie on va dire de l’énergie de stock de l’énergie matière le carbone enfin aujourd’hui on s’intéresse au carbone et si on regarde

Donc ce qui se passe entre le neuf et l’existant ben dans le dans l’existant on vient de le dire c’est là où il y a les enjeux de déconsommation on va appeler ça comme ça par rapport à la décarbonation donc faire du gain énergétique par contre dans le 9U là où

Les bâtiments sont intrinsèquement performants du fait queon les construit conforme à une réglementation et que quand on va chez un fabricant la fenêtre elle est de toute façon performante et qu’il faudrait être un crétin infini pour faire un bâtiment neuf qui ne soit pas performant vraiment du coup par

Contre il y a un véritable enjeu qu’on a découvert malheureusement que récemment c’est que dans le 9 les enjeux sont sur le carbone donc sur le carbone matière donc aujourd’hui on est dans des approches qui sont un petit peu plus équilibrées entre l’énergie et le carbone ça a été annoncé déjà par le

Label le plus c moins aujourd’hui la nouvelle réglementation thermique dite donc re réglementation environnementale 2020 chez l’équilibre entre d’une part la déconsommation et la décarbonation et un troisième enjeu très important qui est celui du confort d’été on va y venir donc on devient en effet un tout petit

Peu plus intelligent en ce moment où on comprend un peu mieux les équilibres à trouver et là où sont les enjeux et puis si on rajoute un enjeu qui arrive là très récemment alors l’année 2023 tout le monde a commencé à parler d’adaptation c’est lié d’ailleurs au CR

Crise et tant mieux donc tant mieux qu’ a eu la crise sanitaire de ce point de vue- là tant mieux qu’ a eu l’été meurtrier de 2022 puis 2023 de ce point de vue là on a aussi commencé à bouger jusqu’à très récemment en France on ne parlait que d’atténuation c’està-d il

Faut réduire la consommation d’énergie il faut réduire l’empreinte carbone et avec ça on va régler tous les problèmes on avait oublié de lire les rapports du GC alors c’est vrai qu’ils était difficile à lire aujourd’hui ils le sont un petit peu plus et donc maintenant on

Sait que les dynamiques sont en route et que de toute façon le changement atique et là il s’annonce et que il faut donc s’adapter s’adapter s’adapter ce qui devient le nouvel enjeu absolument prioritaire de l’aménagement et de la construction ou en tout cas plutôt de la réhabilitation quelques petits chiffre

Aussi vu qu’on vient de dire tout à l’heure que le taux de renouvellement urbain était enfin de ou en tout cas d’apport de neuf dans l’existant était extrêmement faible alors c’est vrai pour la France et pour les pays européens puisquon est sur des sur des pays sur

Des villes vill qui sont qui ont une histoire urbaine très ancienne donc très urbanisée et avec des démographies faibles donc ce que je raconte n’est évidemment pas vrai dans un pays émergent si on projette ce fameux 1 % par an de renouvellement de la ville sur

Un long terme le chiffre qu’on a tous en tête aujourd’hui c’est que 80 % des bâtiments de 2050 existent déjà aujourd’hui ça c’est vrai en moyenne national si on regarde dans les endroits où il y a quasiment plus de foncier donc Paris intramuros c’est même 95 % des

Bâtiments de 2050 qui existent déjà aujourd’hui donc ça dit à quel point évidemment il faut s’intéresser à ce qui est déjà présent à ce qui est déjà là réhabiliter faire avec et donc c’est ne pas refaire la ville finalement c’est faire avec la ville et améliorer réparer adapter la ville la transformer et

Cetera petite question subsidiaire j’ai viens de je viens de dire en moyenne nationale 80 % des bâtiments de 2050 existent déjà aujourd’hui la question qu’on peut se poser évidemment c’est combien des bâtiments qui existent donc aujourd’hui et même ceux qui sont conçus et produit aujourd’hui sont-ils adaptés

Aux conditions de 2050 la réponse est quasiment zéro et ce que je viens de dire sur les bâtiments ça vaut aussi sur les espaces publics 80 % des espaces publics de 2050 existent déjà aujourd’hui combien de ces espaces publics qui existent aujourd’hui qui existeront en 2050 sont-ils adaptés à 2050 quasi zé

Donc voilà le nouvel enjeu de la de l’urbanisme enfin de l’aménagement de l’urbanisme et de la construction adapter ce qui existe évidemment petit panorama on a dit déconsommation décarbonation adaptation c’est les trois leviers avec lesquels aujourd’hui nous devons travailler de façon absolument simultané en cherchant les bons équilibres les bonnes équations entre

Ces différentes valeurs évidemment tout ça ça se décline en sous-valeur et cetera quand on entendait il y a quelques mois le secrétaire général général du Plan de la planification écologique qui disait on est en train de fabriquer la feuille de route de la planification écologique en excluant l’adaptation en travaillant

Exclusivement sur l’atténuation c’est une erreur fatale de raisonnement donc atténuation adaptation simultanément donc atténuation des consommations décarbonation alors évidemment c’est d’autant plus vrai anneclire l’a dit les quartiers qui sont l’objet de l’intervention de l’EN rue les quartiers politiques de la ville sont des quartiers où les risques sont plus

Élevés qu’ailleurs et la vulnérabilité est plus forte qu’ailleurs risque vulnérabilité risque fort vulnérabilité élevée ça veut dire résilience extrêmement minime c’est ça la résilience c’est la la vulnérabilité dans l’exposition au risque donc évidemment il faut consacrer tous les moyens sur la déconsommation la décarbonation et l’adaptation de ce qui

Existe déjà et là où en plus c’est le plus nécessaire là où les risques sont les plus forts et là où la vulnérabilité est la plus grande voilà pourquoi je disais que vous faisiez des choses utiles alors si on se projette sur cette idée de derrière l’idée de la derrière

L’idée de l’adaptation par que j’ai pas le temps de rentrer trop dans le détail il y a cette idée qu’il faut changer considérablement la façon de faire jusqu’à maintenant on faisait sur la base des données connues du passé et du présent un programme aujourd’hui consigne des données connues du passé et

Du présent travailler de façon enfin pour l’adaptation c’est travailler par anticipation c’est travailler de façon prospective évidemment les données ne sont pas totalement connues mais elles sont quand même assez connaissables il y a énormément de documentation pour ça on peut à peu près quand même imaginer ce

Qu’il se passera en 2050 en tout cas par exemple déjà du point de vue du climat donc travailler par anticipation faire des hypothèses faire construire des scénarios les plus probabilistes ou les plus probables et faire de cette façon-là alors sur la question du climat par exemple le scénario c’est quoi quel sera finalement

Le climat en 2050 de là où je travaille vous le savez ça se dit aussi aujourd’hui le climat de Paris si on prend Paris en 2050 sera celui de Séville en 200 probablement celui de Tanger ça veut dire que quand on travaille à Saint-Denis on ne peut pas

Juste travailler de ce par rapport à ce que l’on connaît de Saint-Denis dans l’histoire et dans le présent on doit imaginer ce que sera Saint-Denis en 2030 40 en 2050 aubervilier j’ai dit Saint-Denis mais comme il est parti euh j’aurais pu dire Paris hein donc ça veut dire imaginer

Finalement mais ce que je suis en train de faire c’est bien pour aujourd’hui mais est-ce que ça fonctionne pour demain et comme ce que je suis en train de faire là à 100 % de chance sauf si c’est vraiment très très mauvais d’être encore présent en 50 voir en 2100 alors

Il faut même se projeter encore un peu plus loin et donc Imagineer finalement des formes urbaines des hybridations des façades épaisses des espaces publics des arcades des figures de l’ombre des brises rafraîchissantes qui permettront de faire en sorte que ce que l’on fait aujourd’hui soit encore vivable évidemment demain sinon là aussi c’est

Anti-environnemental de produire des choses dont on sait que de toute façon elles ne tiendront pas la route dans 20 ou 30 ans donc le sud comme horizon c’est ça l’histoire c’est que finalement avec le changement climatique dans l’hémisphère Nord il y a une remontée des climats du Sud donc vers le nord et

Dans l’hémisphère sud une descente des climats du Nord vers le Sud donc finalement nous avons le sud comme horizon sur l’hémisphère nord nous avons le Nord comme horizon dans l’hémisphère sud ce qui fait que nous avons l’équateur comme horizon donc on doit se demander tout le temps qu’est-ce qui va

Se passer demain et comment je conçois finalement pour que ça marche par rapport à demain donc ça veut dire qu’il faut imaginer plutôt de craindre le grand remplacement peut-être des figures d’hybridation climatooculturelle c’est assez beau peut-être inventer aujourd’hui des dispositifs tout à l’HE j’ai parlé de

Fil de l’ombre la figure de l’arcade qui est une figure absolument incroyable qui permet de cheminer à l’ombre même quand il pleut aujourd’hui on peut se dire j’en ai pas besoin mais bien sûr que si on en aura besoin si on veut pas avoir à tout refaire dans 10 ans dans 20 ans

Dans 30 ans donc voilà cette idée donc de fabriquer finalement des hybrides climatoculturels avec cette idée du Sud comme horizon plutôt que d’en craindre finalement l’arrivée j’ai réussi à défendre ça d’ailleurs sur le on a gagné les les abords de Notre-Dame c’était quand même pas évident pour Notre-Dame

De dire parce que ça parler de du coup de syncrétisme climato climato-religieux cette fois-ci et donc du coup de dire devant notre jury à Notre-Dame le climat de Paris sera sui de Séville en 2050 et donc si on veut que Notre-Dame reste accueillante en 2030 2040 2050 il faut aujourd’hui importer finalement des

Figures andalouses ou des figures arabes dans la façon de traiter les abords de Notre-Dame on a gagné hein quand même bon ça c’est le suite comme horizon alors on n’est pas tous égaux devant le climat aujourd’hui et encore moins demain annecla l’a dit dit je l’ai déjà repris aussi cette idée que

Évidemment là où les risques sont les plus forts là où les populations sont les plus vulnérables là où travaille majoritairement l’en rue c’est là en plus où les personnes finalement sont les moins contributrices des émissions de gaz à effet de serre donc inéquité climatique c’est difficile à prononcer

Mais ça veut dire quoi bah ça veut dire qu’on est pas tous é Go en effet on l’a dit dans cette dans ce hors série de la revue Urbanisme sur les quartiers politiques de la ville que c’est les ces territoires sur lesquels vous travaillez sont particulièrement vulnérables très imperméabilisés des bâtiments qui sont

Très minéralisés des bâtiments qui sont qui ont été construits un peu vite pas toujours finis avec des façades un peu Liss pas protégé des logements un peu petits un peu pas assez haut sous plafond pas assez profond pas traversant donc toutes ces figures qui sont en fait

Ce qui ne fonctionneent pas du point de vue du climat et du point de vue de la résilience climatique alors évidemment quand on est les moyens on l’a vu pendant la crise sanitaire on le voit pendant les étés les étés meurtriers quand on a les moyens on s’en

Va on a une résidence secondaire en Bretagne à maintenant BR le nouvel eldorado donc tout le monde a Résid secondaire à Brest pour pour pour se protéger par rapport à 2050 donc on peut s’en aller on va appeler ça finalement ce qui ont les moyens les voyageurs climatiques

Volontair pas les moyens il y en a qui n’ont qu’un logement quand déjà ils ont un logement un logement on vient de le dire en plus pas toujours adapté c’est là où il y a un vrai défaut d’adaptation d’ailleurs donc dans un dans un environnement pas adapté et cetera eux

N’ont pas le choix on va les appeler donc les assignés climatiquein les assignés à résidence climatique involontaire donc les voyageurs climatiques volontaires versus les assignés à résidence climatique involontaire donc c’est vers eux évidemment qu’il faut mettre les moyens c’est ça que je disais dans cette petite phrase précédente c’est vers eux qu’il

Faut mettre les moyens risque maximum vulnérabilité maximum résilience minimum et absence de choix voilà donc nous ne sommes pas tous égaux ni devant le climat d’aujourd’hui et encore moins devant celui de demain il y a des millions d’assigner à résidence climatique involontaire on vient de le dire il faut agir

Alors un autre petit récit il faut que j’aille vite là je vois le temps qui devient le timer qui devient rouge ça devient grave que j’ai appelé continuité discontinuité non discontinuité pour dire quoi pour dire que historiquement les cycles écologiques les faits naturels les territoires de façon originelle fonctionnent sur des

Processusus c’est vrai pour la migration des espèces c’est vrai pour le cycle de l’eau c’est vrai pour la la météorologie c’est vrai tout à l’heure j’ai parlé d’une brise rafraîchissante entre la la météo grande échelle jusqu’à cette petite brise qui va à un moment rafraîchir pénétrer à l’intérieur d’un

Bâtiment tout se joue de façon continue les êtres humains sont des acteurs de la discontinuité c’est comme ça nous passons notre temps à créer ici ou là des discontinuités nous séparons nous créons des frontières nous créons des parcelles des cadastres nous créons des des limites de ville nous créons la

Pire des discontinuités physiques qui est le mur et nous avons besoin de créer le mur pour dire ça c’est dehors ça c’est dedans ça c’est à toi ça c’est à moi ça c’est à moi ça c’est à moi c’est à moi c’est à moi d’ailleurs et donc

Nous avons même inventer le contrat de la discontinuité qui s’appelle la propriété la propriété est un contrat de la discontinuité ce faisant c’est pas grave nous sommes des agents de la discontinuité c’est comme ça mais ce faisant finalement en cumulant des discontinuité ou parfois en créant des discontinuités trop graves on abîme la

Résilience la capacité on va dire naturelle écologique d’un territoire à fonctionneré c’est quelque chose dans la dans l’idée de faire la ville ou adapter la ville la réparer et cetera il faut à un moment identifier les discontinuités créées sur un territoire les trop fortes discontinuités les le cumul de

Discontinuité qui devient gênant et finalement appeler à ouvrir réparer connecter réunir et cetera on a dit aussi beaucoup de ces quartiers ont été créés dans des endroit qui étaaiit pas de la ville par exemple ça c’était déjà une discontinuité de base comment aujourd’hui on les raccroche comment on

Ouvre comment on crée des connexions comment on permet à la nature de venir repénétrer là où on est très minéralisé et cetera et cetera donc finalement un des outils de l’adaptation est celui de la création alors j’ai appelé ça des des non discontinuités c’est pas pour paraître untelllo c’est juste que comme

La continuité est originel et n’étant ni Dieu ni la nature pour le moment du coup je parle plutôt de non discontinuité comme travail et puis ça a été aussi le terme a été prononcé à plusieurs reprises il y a évidemment un enjeu absolument fondamental de travailler le commun comme projet j’aime bien dire

Aussi d’ailleurs parce Queen ce moment il y a un phénomène il y a une pensée un peu antiville très gênante qui émerge avec l’idée que si nous habitions tous à la campagne on aurait réglé tous les problèmes évidemment non ça serait une catastrophe bien pire qu’actuellement à usage égal

La ville permet une sobriété carbone plus importante qu’à la campagne c’est comme ça basé sur la mise en commun la mutualisation le rapprochement la densité le fait de pouvoir faire des réseaux d’énergie et cetera et donc pour d’où ça vient cette idée c’est que d’une manière évidemment un peu simpliste on

Peut considérer que la ville est une forme de mise en commun et de partage des des ressources des infrastructures et des services et dans cette notion même du partage il y a de la sobriété c’est la valeur absolument essentielle qu’il ne faut pas oublier aujourd’hui il

Y a de la sobriété à la source dans la question du partage donc le commun comme projet on a aussi passé beaucoup de temps à faire des immeubles donc ça veut dire qu’il faut d’abord faire aimer la ville faire aimer la densité évidemment la rendre désirable aimable et cetera et

J’ai envie de dire aussi puisquon a passé notre temps à faire même dans les 15 premières années dont je parlais tout à l’heure là à passer des à faire des bâtiments finalement des bâtiments collectifs qui donnaient qu’une envie c’était de les fuir il faut arriver à faire du collectif qui donne envie

D’aimer le collectif c’est ça le commun comme projet et puis j’ai bientôt fini hein je vous rassure euh sur cette idée de l’empreinte même si on a dit que finalement les les plus vulnérables étaient pas nécessairement les plus contributeurs mais le je pense que le le les sujets sous-jacents sont

Assez intéressants à raconter quand même ici ça s’appelle l’empreinte du construit pour dire quoi vous savez aujourd’hui l’empreinte carbone d’un citoyen en France en moyenne et de 10 tonnes de CO2 pour simplifier pour tenir les objectifs du réchauffement climatique à + 1,5°gr ou 2°gr même si on

Y croit de moins en moins aujourd’hui il faut arriver à 2 tonnes 10 2 divisé par 5 gagner 80 % c’est du jamais vu c’est un changement radical de société qui s’annonce on sait aujourd’hui sur les opérations sur lesquelles on travaille on arrive à gagner 20 30 % sur les opérations sur

Lesquelles on travaille alors c’est quoi les OP enfin qu’est-ce qu’on touche dans les opérations sur lesquelles on travaille c’est en gros sur le milieu physique quand on construit des bâtiments plus performants ou qu’on les réhabilite quand on change l’approvisionnement énergétique quand on travaille sur la mobilité décarboné et

Cetera on touche le tiers central pour simplifier le raisonnement on va dire 30 à 40 % le tiers central là qui est achuré en rouge c’està-dire que quand on agit sur le quand on est acteur de la ville quel que soit son mode d’action on agit sur 30 à 40 % de l’empreinte

Carbone d’un citoyen si on gagne 30 % comme aujourd’hui on gagne 30 % pas de l’empreinte carbone totale on gagne 30 % des 40 % ça fait pas beaucoup ça fait 12 % si demain on arrive à gagner 50 % on continuera à ne gagner que 50 % de 40 %

C’est-à-dire 20 % de l’empreinte carbone totale d’un citoyen qui était représenté pardon par la barrette longue au-delà des du tiers central donc on y est pas on peut gagner 20 % il faut gagner 80 % donc quoi ça veut pas dire évidemment qu’il faut rien faire les acteurs de la

Ville doivent faire le maximum passer de 50 % peut-être à 70 80 90 % donc faire le maximum sur le milieu physique mais ça ne suffira pas donc il faut aussi agir sur le tiers aval et le tiers à mot le tir aval c’est quoi c’est essentiellement des usages des

Comportements de l’alimentation des modes de vie et cetera on ne peut pas dictter à quelqu’un qui va habiter ici ou là dans un dans une opération qu’on a livré si tu habites là pour tenir mes engagements carbones tu arrêteras de prendre l’avion tu ne mangeras plus de

Viande et tu arrêteras de t’acheter un smartphone par contre on peut lui donner les moyens de faire autrement déjà la possibilité de et l’envie de ça veut dire que quand on est acteur de la ville aujourd’hui au-delà de faire le maximum sur le milieu physique il faut inciter sensibiliser donner la possibilité de

Donc aux citoyens d’engager leur propre transition et sur le tier àont il y a des décisions extraterritoriales au niveau national ou international qui sont prises qui échappe au territoire et comme je crois fondamentalement à l’action à l’exemple à la démonstration sur les territoires il faut aussi imaginer que nos opérations soient des

Démonstrateurs qui permettent de faire évoluer d’infléchir les politiques publiques nationales internationales voilà donc bon il est plus important qu’ailleurs de voir clair et loin ce n’est pas juste une question d’écologie urbaine on l’a dit à plusieurs reprises c’est un enjeu d’humanité là où on travaille et je finirai sur cette diapositive je vous

Jure c’est la dernière pour dire on a parlé d’atténuation d’ tion donc déconsommé décarboné adapté et on vient de le dire aussi sur cette sur ce petit petite déroulé on va dire autour de de l’empreinte carbone des citoyens évidemment il faut travailler sur la valeur de l’engagement il faut faire

Avec tout le monde sinon ça ne fonctionnera pas donc engager engager engager et comme vous l’êtes tous ici merci merci merci beaucoup eu des propos très riches en introduction qui ouvrent bien l’ensemble des travaux qui vont se passer je vais demander tout de suite aux intervenants de la première séquence qui va faire

Parfaitement le lien avec beaucoup de choses qui ont déjà été dites donc j’appelle Nicolas Binet Renault Stein Valérie lettard et Magalie folkweine à me rejoindre sur scène pendant ce temps-là je pense qu’on va venir nous retirer le manche debout parce que je crois qu’une partie de la salle ne va

Pas nous voir sinon ce serait pas très sympa et pendant que les intervenants s’installent j’en profite pour vous dire que vous mettez dans l’ordre que vous voulez aucun il y a pas de plan de table spécifique euh il y a il y a vous avez la possibilité de participer alors on a

Pris du retard on va essayer de condenser d’être extrêmement efficace sur les deux tables rondes qui viennent mais vous avez une adresse mail à laquelle vous pouvez envoyer vos questions qui me parviendront ensuite sur la tablette que j’ai devant moi j’essaierai au maximum de les introduire l’adresse s’affiche derrière moi

Coloc@enrue.fr n’hésitez pas et vu qu’on est sur un temps très ramassé surtout si vous avez des questions ou des interventions ou des des remarques à faire faites-les tout de suite puisque on va essayer de d’être extrêmement efficace dans le temps qui nous est un parti je vais pas revenir sur ce qui a

Été dit sur les chiffres les nombre de quartiers les les milliards les investissements ce que ça a donné on va on va peut-être essayer d’attaquer tout de suite sur le bilan que chacun dans vos fonctions respectives ou fonctions précédente vous faites de de de ces 20 ans de renouvellement urbain s’agissant

En particulier de l’amélioration du cadre de vie puisqu’on a vu que c’était quand même ça la mission à la base première de l’enrue avec tout un tas de de déclinaisons évidemment derrière sachant aussi que ça a été dit il y a eu des limites au programme il y a eu des

Difficultés il y a des choses qui ont très bien réussi d’autres peut-être un peu moins donc voir aussi avec vous quelles sont les les voies que vous vous avez repéré comme étant les les clés peut-être d’une réussite de d’un renouvellement urbain heureux et qui en plus permet

Peut-être de réfléchir à ce que devrait être les quartiers demain on va commencer avec vous Valérie lettard vous êtes ancienne ministre ancienne sénatrice du Nord conseillère départemental du Nord aujourd’hui entre autres mandat locau que vous avez pu exercer notamment sur le territoire de Valencienne métropole quel bilan vous

Vous tirez de ces 20 ans et surtout qu’est-ce que vous avez identifié comme étant les vraiment les facteurs voilà ce sur quoi il fallait agir et ce qui a fait que sur votre territoire ça a fonctionné bien bonjour à toutes et à tous et évidemment au moment où on fait les

20 ans de l’enrue rappeler quand même le choc en tout cas qu’ a constitué au travers de la loi de 2003 et de l’initiative voulue par Jean-Louis borlot un changement complet de braquet une volonté à un moment donné de mettre le paquet sur des territoires qui étaient en plein décrochage et pour

Lesquels après avoir essayé toute forme de solution préalable la politique de la ville était engagée mais elle n’était pas du tout pas du tout à la hauteur des besoins en ce qui con concerne la réflexion sur la transformation la transformation de de tout simplement urbaine de ces quartiers au bénéfice des

Populations et c’est vrai que avec cette initiative et cette révolution parce qu’il est en fait la grande la grande avancé que Jean-Louis borlot a proposé c’est juste de sortir des sentiers battus des cadres habituels et et de repenser complètement le modèle et personne ne s’était engagé et risqué

Dans cette voie diront concentre à ce point les moyens on met le paquet de cette façon ça a été essentiel essentiel de se projeter dans la durée parce que s’il y a bien quelque chose qui a fait son effet c’est le caractère pluriannuel de cette volonté d’aller sur des

Territoires dont chacun s’accordait à dire que on ne trouvait pas la solution cette approche globale cette approche forte qu’il a voulu ça a été le déclencheur on a eu une première génération de programme de rénovation urbaine qui a permis en tout cas d’engager fortement la dynamique d’essuer les plâtres mais qui a trouvé

En fait ses limites dans bien une réflexion sur le peuplement qui se borné quand même fortement au quartier on avait du mal on était plutôt sur des opérations tiroir on était en train d’essayer de trouver les marques on avait du mal à être dans l’équilibre des propositions et des fonctions en fait

Ont commencé euh à à enclencher quelque chose qui avait besoin de trouver son second souffle mais en tout cas ça a été un premier choc un premier impact il a fallu cela pour commencer à réfléchir ensuite au travers de nouveaux outils au travers de la 2èe génération qui a été

Le npnru qui est enclenché maintenant ben tirer un peu les leçons de cette première étape avec un outil aussi qui a été développé dans l’interstice qui sont les PNRQAD les programmes nationaux re qualification des quartiers anciens dégradés euh dont il faut s’inspirer aussi pour la suite il me semble parce

Que tout à l’heure on entendait dans les différents discours qu’il allait falloir aussi s’inquiéter peut-être de nouvelles formes urbaines de nouveaux espaces réfléchir à sur quoi intervenir où intervenir on parlait de l’habitant ancien dégradé dans les cœurs de ville on a des poches de pauvreté des poches d’habitant ancien dégradés le PNRQAD

Nous a appris aussi des nouvelles pratiques des nouvelles forme d’intervention plus complexe dans la dentelle sur lequel il va falloir aussi en tout cas réfléchir et puis sur le le le npnru sur le nouveau programme de requalification urbaine ce qu’on peut dire et ce qui a été aussi une évolution

C’est que on a regardé tout cela avec un œil beaucoup plus global on était plus seulement sur le hard on a essayé aussi même si je sais bien qu’il y a toujours la dichotomie humain urbain la logique effectivement de la rénovation urbaine est-ce qu’il faut effectivement regarder aussi du côté de

L’accompagnement des populations et de l’humain mais en tout cas dans ce que moi j’ai vu et dans ce que j’ai pratiqué sur mon territoire et de ce que je connais du territoire sur lequel je suis beaucoup intervenu euh cette évolution elle est réelle dans le npnru l’approche s’est complètement

Transformé la réflexion sur le peuplement la mixité à trouvé toute sa place toute sa place parce que peut-être aussi historiquement et Jean-Louis borlot l’avait voulu comme ça nous sommes dans un territoire où il y a eu une vraie volonté d’agir à l’échelle intercommunale pour renforcer en fait une capacité d’ingénierie une puissance

De feu plus plus forte peut-être qui a permis d’accompagner des territoires dont le dimensionnement peut-être très différent de ce qu’on peut connaître dans des territoires d’île-de France France dans les banlieux france-hiliennes où effectivement les enjeux sont plus massifs moi j’ai pu en tout cas constater que le rôle d’une

Intercommunalité dans un territoire qui est issu ben de la crise industrielle où on a un habitat minier ouvriers où on a des collectivités de taille moyenne et bien là typiquement dans le cadre de programme de rénovation urbaine travailler à l’échelle communautaire depuis les années 2006-2007 et bien on avait réussi à euh

Desés à arriver enfin à atteindre des résultats en terme euh de réflexion globale qui sortent du quartier ou de la ville sur le peuplement sur la stratégie de reconstitution de l’offre sur le le euh les produits euh qu’on a réussi à développer euh sur vraiment des stratégies de quartier intégrées et qui

Permettaient aussi de traiter la question de l’humain et et du peuplement à une échelle plus large et bien on arrive aujourd’hui à des résultats qui sont euh de grande qualité puisque pu qu’on arrive aujourd’hui à tout simplement par exemple à reloger euh 88 % par exemple des ménages

Prioritaires hors qpv et dans le cadre du travail du peuplement et du relogement des ménages on a réussi à avoir une offre effectivement très diversifiée de produits qui vont de l’accession effectivement au logement le plus social mais on a réussi aussi à reloger des familles avec le concours de

Toutes les communes de la gllo chaque commune a pris sa part dans le cadre d’un PLH qui a été construit dans la durée avec eux dans le cadre de commission intercommunale d’attribution où chaque commune a pris sa part du relogement des ménages et sans pour autant la tirer vers le bas et les

Reloger dans des quartiers ou dans des immeubles dégradés où la sociologie était une sociologie complexe parce qu’on a défin des quotas qualitatifs une une personne une famille n’est pas pas reloger on ne reloge pas une famille dans un immeuble dont l’équilibre de peuplement était déjà déséquilibré ou

Dans un quartier où le peuplement était déséquilibré ce travail dans la durée il a portait ses fruits la qualité de l’intervention aussi dans le cadre du PNRU dans le cadre du travail qui a été engagé on agit beaucoup plus sur les espaces publics beaucoup plus sur la qualité des espaces public sur les

Enjeux environnementaux on agit beaucoup plus sur tout ce qui touche à l’économie à la culture en fait toutes les données du développement d’un quartier ont pu être prises en compte et on voit qu’au fil du temps la qualité aussi des équipes euh ce qui a été ce

Qui enfin je pense que c’est aussi un élément hyper important de ce que l’enrue a amené c’est une culture de la rénovation urbaine une culture de cette approche globale et de nouveaux enjeux euh qui et bien s’est développé petit à petit avec l’exigence de la rénovation urbaine l’exigence des cadres mais aussi

L’intelligence de laisser à chaque territoire et bien la capacité à adapter le projet au plus près du terrain mais en tout cas pour ma part même si on a eu des haut et des bas dans la politique de rénovation urbaine et dans les intentions politiques nationales une

Chose est certaine l’enrue a changé les pratiques et ça a été dit tout à l’heure ce qui se passe dans les quartiers en rue et bien déteint sur le reste du territoire local ou intercommunal parce qu’on bouscule les pratiques on bouscule les façons de faire et c’est ancré dans

Des territoires qui sont historiquement dans ces investi dans ces politiques là on a transformé le regard et on a transformé les pratiques et ça continue et il faut continuer sur de nouveaux objets merci beaucoup Nicolas Binet vous êtes géographe et urbaniste vous c’est sur le territoire marseillais que que vous avez

Pu voir l’action de du renouvellement urbain vous avez dirigé le le Jip MRU Marseille rénovation urbaine de 2009 jusqu’à 2020 au momentù il est passé dans la collectivité vous avez donc été en charge de porter le premier programme de renouvellement urbain sur 14 sites dans la ville et travailler à la mise en

Œuvre du second programme qui venait visa rectifier est-ce que vous faites le le même bilan que celle que que celui que vient de tirer Valérie lettard avec avec moins de talent mais bien bien sûr il s’en rapproche mon regard est est celui du praticien de de la maîtrise

D’ouvrage de projet urbain et et avec la la pincée de recul le que que me donne le fait de n’être plus en charge opérationnel des des projets euh je vous propose de mettre en évidence trois trois points qui rentrent tous sous le thème de la de la reconnexion

Euh ce qui m’a frappé peut-être c’est la la reconnexion à la ville c’est-à-dire faire rentrer la ville dans les quartiers faire rentrer les les les quartiers dans la ville plus prosaïquement compléter la trame Vière faire des rues et faire en sorte que les grands quartiers HLM ne soient plus

Désisolas qui parfois avaient été délibérément conçus comme tel comme un monde singulier parfait forcément et qui suffisait à lui-même donc le renouvellement urbain a permis de de compléter de reconnecter les accès et les transports collectif bien entendu euhond fondamentalement indispensable pour assurer des mobilités des mobilités sociales des mobilités vers l’emploi

Donc ça c’est la la la première des reconnexions toute physique et et bien dans l’esprit de euh de cette table ronde que que vous évoquez la la deuxième reconnexion plus institutionnelle c’est le fait pour moi de remettre euh tout le monde au boulot tout le monde au boulot c’est-à-dire

Sortir de de cette euh singularité des quartiers où souvent comme au départ il y avait un bailleur social qui qui a fabriqué il y a 40 ans mais qui continue à gérer euh les réseaux les voiries les espaces public voir les équipements publics le renouvellement urbain a permis de reconnecter avec le droit

Commun de la ville c’est-à-dire chacun fait son job les bailleurs sont là pour construire requalifier transformer gérer des habitations et et leur et leur évolution au jour le jour les collectivités qui parfois avaient un tout petit peu détourné le regard en disant finalement c’est pas si mal que

Le bailleur Fass tout et puis il le fait si bien et les collectivités reprennent euh des voiries dans le cadre d’un redécoupage foncier les collectivités déploi entretiennent des réseaux des espaces publics bien entendu et des équipements publics un certain nombre d’entre eux avaient été fait par les bailleur et parfois continuer continuer

À être la la propriété d’un d’un bailleur totale anomalie donc c’est un peu la la 2è reconnexion ce retour au droit commun euh la situation eneté ayant aussi son pesant d’iniquité sociale de puisque les occupants je dirais payai deux fois il payait parce que du temps où il y avait

Une fiscalité locale il payait des des tâches de gestion quotidienne avec leur impôts et puis avec leur charg de locataire même si c’était pas directement imputé mais c’est une charge qui payait sur leur qui pesait sur leur logeurs voilà ça c’est le pe-êre la deuxième reconnexion trop trop souvent minorée

Mais qui consiste à à à remettre tous les tous les protagonistes tous les acteurs au travail la troisième c’est une reconnexion avec une réouverture des choix pour les occupants ce ce qu’on a pu mener c’est d’assouplir les processus d’assignation à résident et de faire en sorte que soit reposée la

Question est-ce que je veux rester dans un quartier et qui n’est plus stigmatisant ou qui l’ moins à une adresse qui n’est plus une adresse de relégation dans dans des logements qui sont enviables attractifs et remis sur un marché locatif digne et désirable c’est une forme de reconnexion la reconnexion

Aussi donc le choix de rester le choix de bouger avec un un accompagnement alors quand on parle de choix de bouger en 2024 dans un moment où plutôt caractérisé par une très grande immobilité ça peut sembler paradoxal mais n nous l’avons vu ces 20 dernières années recréer une une possibilité de

Mouvement et et sortir inantiné de l’assignation résidence Le le dernier le dernier point et Madame madame lettard le le le soulignait on n plus tout à fait dans la reconnexion mais on est dans le l’émergence professionnelle la consolidation de métiers nouveaux et leur contagion c’est-à-dire que l’enrule renouvellement urbain c’est aussi une

Génération de chefs de projet qui ont appris compris comment on on gérait la complexité et l’interdisciplinarité et comment on parlait de tuyoterie de béton d’équipement de déplacement de vie quotidienne et de réflexion à 20 ans donc cette cette évolution là là encore peut-être un peu pompeusement mais on

Serait tenté de dire il y a un avant et un après en rue elle est évidemment contagieuse c’est-à-dire que ces compétences elles ont mé se sont développé au cœur des collectivités dans des des capacités des compétences de de management de projets voilà un petite panapli de d’opérateurs merci Magalie folkweine vous êtes

Architecte vous présidez l’agence de villerassocié qui participe ou a participé sur premier programme à à bon nombre de projets vous faites aussi ce constat que finalement s remettent des quartiers dans le droit commun et qu’il y avait des fonctionnements qui imposait le fait que le le on n’intervenait pas comme architecte sur

Un quartier en rue comme on pouvait peut-être faire une opération sur d’autres quartiers euh oui alors c’est vrai que quand on réfléchit à cette question du du cadre de vie et du bilan de ces de ces dernières années en tant que architecte urbaniste paysagiste on a eu la chance d’accompagner effectivement

Cette politique de la ville depuis 30 ansin avant même l’en rue 1 et l’en rue 2 et de travailler dans des situations extrêmement diff moi ce que je retiens des des programmes en rue c’est que en fait il y en a pas un qui est pareil à l’autre c’est-à-dire on peut travailler

Sur la cité du 12 144 à l’Ance on peut travailler sur 500 hectares des quartiers Nord à Marseille ou à Bordeaux Nant Nantou Lille on est dans des situations extrêmement différentes tant en terme de peuplement que de typologie et que d’enjeux auxquels on doit répondre donc on peut

Pas faire l’économie du projet et ça c’est et ça c’est et ça c’est chouette euh du coup euh si si on nous demande un peu de faire un un bilan en matière de de de cadre de cadre de vie euh moi j’ai quand même envie de de dire une chose

Sur sur ces ces 20 ans c’est que d’abord il faut une posture d’humilité faire la ville ça prend du temps et c’est vrai que si on regarde le moindre mètre carré d’espace public dans nos centres anciens ils ont bénéficié de tant de soins au fil des des décennies et des siècles que

Finalement euh passer seulement 20 ans sur des quartiers euh de de nouvelles générations de première génération c’est c’est pas tant que ça et ces 20 ans là bah c’est presque un minimum et on espère que ça que ça va continuer et puis ce que j’ai envie de dire un peu

Comme ce que vous avez dit tout à l’heure que que j’ai que j’ai moi vécu dans ma pratique puisque je représente du coup les les architectes urbanistes les maîtres d’œuvre à à cette table c’est que finalement ce qui était vraiment incroyable pour nous de travailler au quotidien sur des

Quartiers politiques de la ville c’est que puisque le but de l’EN rue c’est de sortir de l’EN rue hein on se dit tiens on a un programme en rue c’est quoi le but ne plus être un programme en rue du coup on s’est posé la question au fond

Si on n plus de l’ en rue ça veut dire qu’on est de la ville ordinaire et du coup on s’est dit bah c’est quoi la ville ordinaire j’ai trouvé ça hyper intéressant la manière dont les programmes en rue nous ont permis de réfléchir à la ville ordinaire et

Ensuite à la ville ordinaire du 21e siècle et ainsi de nourrir notre pratique d’architecte urbaniste paysagiste a et donc on a été précurseur on a évidemment été précurseur sur la ville solidaire c’est quand même les quartiers qui ont été on fait d’abord l’objet de grands projets de transport en commun on

L’a vu dans l’enquête tout à l’heure c’est ceux qui sont moi sur je sais pas en ce moment on doit avoir une dizaine de projets en rue en cours tous ceux qui bénéficient déjà d’un métro d’un tramois voilà c’est c’est c’est des quartiers qui sont mieux connectés mieux connectés

Que d’autres c’est aussi la ville ordinaire ça nous a permis de penser avant les autres quartiers la ville des enfants je ve dire l’éducation nationale nous dit à partir de 8 ans un enfant il a le droit rentrer chez lui tout seul bon ben dans un quartier en rue quand on

A essentiellement des familles monoparentales on sait qu’il y a pas la nounou qui va venir les chercher à 8 ans les enfants donc on commence le cadre de vie ça commence à réfléchir comment est-ce qu’on se déplace dans un quartier quand on est un enfant et donc la

Prévention situationnelle 2007 les SP et ben voilà on s’est mis en tant qu’urbaniste à réfléchir différemment à à l’espace public à la manière dont on le dessinait grâce à à ces sujets là on était précurseur aussi sur la culture dans la ville je veux dire à un moment

Donné les programme qu’on a accompagné avec Royal de Luxe à à Nantes c’est aussi ce qui ce dont on s’inspire ailleurs et puis pour rebondir sur ce que Franck disait tout à l’heure sur sur effectivement les thématiques d’atténuation et d’adaptation pour moi dans les programmes en rue on a aussi

Été précurseur et sur l’atténuation et sur et sur l’adaptation sur l’atténuation évidemment un/ers du poids carbone de n’importe quel quartier en ville c’est la mobilité bon alors bien sûr il y a la rénovation énergétique on en a parlé vous allez en parler c’est un sujet sur lequel on a été précurseur

Mais aussi sur la sur la mobilité et sur l’adaptation ce qui est incroyable on parle de bâtis on parle beaucoup de bâtis mais bon ces quartiers ils ont 50 ans 60 ans il y a un patrimoine arboré incroyable et donc la question de l’arbre avant de faire 1 million d’arbres à Bordeaux cet

Accordc dont on est titulaire et tout un tas d’autres sujets le plan canopé l’inverseur local de climat avant de faire ça on avait un partenariat avec linrae à Clermont pour penser la migration assisté des essences et le maintien du patrimoine arboré alors que maintenant on va penser la question du

Cycle de l’eau en adaptation dans n’importe quel nouveau quartier c’est d’abord dans les quartiers en rue qu’on réfléchit à cette question en ce moment de la réutilisation des EAU grises pour avoir des dispositif de rafraîchissement en été pour ces populations qui sont assignées à à résidence donc pour moi je

Dirais que le le bilan de de ces 20 ansl ça a été le laboratoire de la ville ordinaire du 21e siècle qu’on a été amené à réfléchir tous ensemble et donc c’est c’est un bilan très positif merci beaucoup renastein vous êtes sociologue spécialiste de la politique de la ville

Et des grands ensembles en particulier je pense que ça n’aura échappé à personne dans l’assistance on a vu que vous parfois vous vous étiez d’accord et parfois pas vous vous dressez peut-être un un bilan un peu plus nuancé peut-être que que ce qui vient d’ dire même si

Vous reconnaissez que l’EN rue c’est quand même d’abord un un réinvestissement massif dans des quartiers qui étai délaissés depuis longtemps oui c’est toujours évidemment compliqué de faire un bilan parce qu’à priori quand on fait un bilan à caractère évaluatif c’est en repartant des objectifs initiaux or les objectifs

De du PNR de la rénovation urbaine ils ont été définis au début des années 2000 voire à la fin des années 90 avec le renouvellement urbain qui avait été lancé par Bartolone sur la base d’un diagnostic qui remontait très largement au début lui-même des années 90

Euh or la situation a de plein de points de vue a changé mais quand même souvenons-nous de ce quiétait les quartiers les grands quartiers d’habitat social au début des années 90 c’est-à-dire des quartiers qui avaient été abandonnés abandonnés par la puissance publique abandonnés par l’État qui les avait construits abandonné par

Les collectivités locales les les les maires abandonnés par les HLM qui n’y étaient pas qui était pas présent qui touchait les loyers et c’est tout de ce point de vue-là il faut quand même toujours rappeler ça et quel que soit les critiques qu’on peut formuler que

J’ai pu moi formuler sur le PNRU ça organisé un réinvestissement massif euh des des des quartiers quand je dis rinvestissement massif c’est financièrement mais pas seulement c’est aussi politiquement voilà quand la moindre ville moyenne a vu arriver des projets à 3040 millions qu’ils avaient jamais vu bah d’un seul coup c’est plus

L’obscur 8e adjoint qui s’en occupe mais c’est le maire ou le ou le prier adjoint euh voilà donc ça c’est je crois un premier un premier rappel qui me semble extrêmement important maintenant si on regarde le bilan alors je crois que c’est c’était bien d’entendre Franck Boutet juste

Avant de nous rappeler que c’est moi je pense pas que ce soit très important de faire un bilan aujourd’hui au regard de des questions qui ont été des questions centrales pendant 20 ans la mixité sociale notamment d’ailleurs je remarque je crois que c’est pas la première fois

Que j’ai un événement en rue depuis 20 ans c’est la première fois ça fait quoi 2 3 heures qu’on est là mixité social a dû être proncé deux fois traditionnellement c’est mixité sociale mixité sociale mixité sociale mixité sociale ce sera cet aprèsmidi ouais sera cet après-midi on va pas anticiper

Là-dessus et puis de toute façon je crois que comme on disait il y a 2 ans la question elle est vite répondue ça marche pas et est-ce que finalement la question qu’il faut se poser aujourd’hui c’est est-ce que c’est un enjeu moi je le pense pas et je le dis d’entrer pour

Pour mes camarades qui sont à la table mixité la mixité elle se les enjeux de mixité c’est à l’école à l’école à l’école à l’école et pas dans l’habitat bon point mais bon j’ai cru comprendre que c’était pas la priorité actuellement donc si onend maintenant le bilan sur le

Plan du cadre de vie est-ce que la situation s’est améliorée alors de chose bon il y a eu la présentation du sondage tout à l’heure qui nous dit finalement les habitants trouvent que oui moi je quand même beaucoup de précaution sur l’analyse d’un d’un sondage comme celui-là notamment pour les comparaisons

Parce qu’on nous compare la France entière et des quartiers et on c’est pas les mêmes populations il aurait fallu regarder la vie des couches populaires dans dans les France entière et dans les quartiers pour pouvoir voir si les analyses qu’on nous fait nous parle des quartiers des quartiers s’il y a une

Variable territoriale ou si c’est fondamentalement des regards qui sont qui renvoi à des questions sociales et moi je pense c’est la deuxième option mais bon les travaux dont on dispose et qui sont quand même très nombreux qui sont un caractère monographique sur sur sur les quartiers et cetera nous montent

Des choses très contrastées euh d’abord dans le rapport à la temporalité parce que d’abord ça fait 20 ans et il y a eu des évolutions il y a eu des évolutions fortes je veux dire le npnru n’est pas le PNRU euh d’un point de vue législatif

Il y a eu des évolutions mais pas seulement mais je pense que alors je suis désolé je vais dire une chose je je voudrais pas que ce soit entendu comme une critique de de Jean-Louis borlau parce que ce serait comme critiquer maomet à la mectiqu et serait dangereux pour mais quand même

Jean-Louis borlot on l’a beaucoup entendu en 2016 17 et ca sur le mode ouais c’est arrêté il y a plus de Gru voilà tout s’est arrêé bon la raison était il y avait pas d’argent pour relancer le PNR le N rue il y a pas encore d’argent dans les caisses moi je

Veux dire tant mieux c’était super ça a été ce qui est arrivé de mieux en 20 ans de rénovation urbaine qui a eu quelques années pendant lequel il y avait pas d’argent et ce qui a permis de faire quoi bah de sortir de ce qui à mon avis

A été une des raisons du succès et des limites de PNRU c’està-dire que en 2003 à 2005 2006 c’était la course au guichet il faait y aller y aller alleer vite alleer vite alleer vite des urbanistes pas vous hein mais des urbanistes qui allaient voir les maires qui leur dis

Vous inquiétez pas en 6 mois je vous fais un projet je vous garantis premier passage en RTP vous avez votre truc et on faisait des projets à la chaîne de merde souvent pas tous heureusement et ça passait et des projets standardisés partout de la voirie traversante du

Grillage et c’est bon voilà bah là il y a eu 2 ans pendant lequel l’en rue alors les élus les les urbanistes les HLM étaaiit pas content parce que l’EN rue leur disait non là va falloir faire plus d’études et puis il va falloir regarder dans telle perspective et puis faudrait

Prendre en compte telle dimension et ce personne n’était content sauf qu’au final moi je trouve quand même globalement ça pas été la Révolution il y a quoi le npnru c’est quand même la continuité il y a un de limite du PNRU se retrouve mais globalement quand même les projets sont de meilleure

Qualité première chose deuxième chose c’est que là où c’est très dur je trouve de faire un jugement c’est que quand bien même il y a une doctrine urbanistique qui s’est déployée dans le cadre de la rénovation urbaine sur la banalisation sur ça s’est déployé quand même dans des contextes territoriaux assez

Différenciés on a une représentation de des grands ensembles c’est tous les mêmes bah non c’est pas tous les mêmes que la tout le monde n’a pas la chance d’avoir la qualité architecturale de la Grande Borne euh voilà et donc il y a des des des des des projets qui sont déployés parfois de

Façon un peu identique sur des contexte très très très très très différenciés et des projets ensuite qui étaient d’une inégale qualité bon dans la profession voilà vous savez mieux que moion euh de quoi de quoi il retourne là où moi il me semble que si je vais pas je vais

Arrêter là pour qu’on ait temps discuter là où moi je je d’un point de vue du cadre de vie quand même et non pas mixité ou développement durable qui était le second objectif de la loi ce qui me semble aussi devoir être questionné aujourd’hui c’est votre intervention qui m a fait penser c’est

La question de la prévention situationnelle la question de la prévention de la délinquence par l’aménagement urbain qui a monté en puissance dans la conception des des projets de rénovation urbaine qui a fait la preuve l’été dernier de de ses limites et de l’échec he hein c’est pas

En c’est pas simplement en mettant de la voirie transversant des grillages et en enfouissant les les poubelles qu’on qu’on empêche ni les émeutes ni ni la délinquence mais quand même moi j’attire votre attention là-dessus c’est est-ce que c’est l’intégration de doctrine qui vise à faciliter l’intervention policière à réduire les troubles est-ce

Que ça produit l’amélioration du cadre de vie et des villes vivables quand on voit un certain nombre de quartiers notamment du premier PNRU quand on voit comment tous les les cheminements sauvages ont été réinvestis en détruisant des grillages des chum qui ont été pensés en toute rationalité par des

Urbanistes voilà ça amène à à s’interroger et puis deuxième chose vous avez dit la ville des enfants mais il faut voir à quel point les grands ensembles et on nous a remonté la Grande Borne il y en a bien d’autres c’était la ville des enfants les grands ensembles

Parce qu’ils avait rejeté la voiture à l’extérieur c’était les quartiers où on pouvait laisser jouer les enfants en les surveillant depuis depuis chez soi et de ce point de vuel moi je trouve que s’il y a un échec du point de vue du cadre de vie de Global dans dans les dans les

Opérations de rénovation urbaine c’est là-dessus c’est que c’est vraiment plus compliqué aujourd’hui de laisser jouer les enfants si n’est si ce si ce n’est dans dans des espaces complètement cloisonnés des petits parcs spécialisés euh voilà j’irai pas plus loin merci vous avez parlé de la banalisation urbaine qui est effectivement une

Thématique qui revient souvent quand quand on aborde la question du bilan ça va souvent aussi avec un une autre critique qui est faite sur le les démolitions il y avait encore un collectif hier qui a été reçu à à lanrue sur le sujet euh je vais prendre tout de

Suite une question qui a été posée Luc élu municipal qui pose la question de comment rénover les qpv sans détruire l’existant ça revient un petit peu aussi à cette question en fait Monsieur B disait tout à l’heure que 80 % des des bâtiments de demain

Sont déjà là donc ça pose la question de de comment on rénove est-ce qu’on démolit est-ce qu’on refait comment on le fait et puis Myriam urbanist qui pose la question de comment on évolue vers plus de sobriété en favorisant des politiques de réhabilitation adap adaptatif pardon plus ambitieus c’est un

Petit peu cette question finalement il y a eu un gros prisme démolition c’était le fameux tabou dont on a beaucoup parlé avec peut-être trop de démolition pas trop de démolition il fallait s’adapter au patrimoine qui qui était sur le le territoire comment on peut faire voilà comment on rénove aujourd’hui et comment

On fait où est-ce qu’on met cette balance entre il faut démolir parce que peut-être qu’il y a du patrimoine qui est irrattrapable et puis il faut construire réhabilité je sais pas qui veut répondre Magalie ffine peut-être oui ben merci enfin je trouve que cette question forcément en tant qu’architecte

Elle interpelle et je vais faire une réponse qui va aussi aussi vous répondre euh les recettes de manière générale c’est jamais une solution et effectivement si on pense que la prévention situationnelle c’est des grilles et faire passer les voitures de police c’est une recette qui effectivement ne comprend pas ce que

C’est que le sujet de la prévention situationnelle et il est vrai qu’un certain nombre de mes confrères n’ont pas forcément eu la chance et l’opportunité de pouvoir approfondir cette cette question euh du coup la démolition c’est pareil faut-il démolir ou pas démolir ce que je disais en introduction c’est qu’on peut pas faire

L’économie du projet quand on est sur des maisons encore chauffé au charbon dans la cité du 12 144 ou sur des bars R+ 15 qui font 400 m de long ou la muraille de Chine à ClermontFerrand qui était dans une situation géographique extrêmement singulière donc grand débat fallait-il ou non démolir cette muraille

À un moment donné on avait privatisé la vue vers la chaîne des vers la chaîne des puis aujourd’hui le fait d’avoir démoli cette très grande barre de 500 logements bon ben tout d’un coup ça permet à la métropole de se doter d’un nouveau hautlieu métropolitain donc à un

Moment donné c’est la question du bien public du bien privé qui se greffe à la question carbone et la question carbone c’est la question des du bilan carbone effectivement donc tu je crois que tu tu en reparleras tout à l’heure mais c’est vrai que tous les patrimoines n’ont pas la même qualité

Euh je je parlais d’un d’un exemple qui est pas dans un enrue enfin du patrimoine on en a partout on était sur les bords de la 4 à Charenton il y a un tripode qui est soumis à une pression acoustique un peu limite donc l’enjeu c’est quand même vaguement d’essayer de

Protéger les habitants bon ben la structure du bâtiment et dans l’incapacité d’accueillir finalement des extensions pour faire les les la protection acoustique nécessaire surtout en période d’adaptation puisque l’enjeu c’est de pouvoir se protéger fenêtre ouvertes donc la question de l’espace tempon et cetera est fondamentale bon

Ben quand on peut pas faire ça quand on peut pas garantir le minimum syndical on peut quand même se poser la question de la démolition donc on ne peut pas faire l’économie du projet donc on ne peut pas dire il ne faut pas démolir ou il faut

Démolir je pense que il faut vraiment sortir de ce débat là comme de tous les autres débats sur les recettes merci beaucoup Nicolas Binet mag F vous faisait le passage de relais alors la la la démolition c’est un sujet passionnant et sujet de feuilleton formidable euh je crois que

Personne n’y plonge avec délices parce que c’est une grande complexité pour tout le monde pour euh sur le plan social comment on reloge les gens où est-ce qu’on reconstruit et et et sur le plan technique et sur le plan financier bon je je crois pour pour repartir sur

Ce que Magalie volvine évoqué sur le bilan carbone euh qui me paraît être euh par fois un peu étriqué sur une photographie T0 où on compare une démolition et une reconstruction et et avec une réhabilitation si on faisait vraiment le bilan sur la vie du bâtiment sur la vie d’un

Patrimoine et si on cumulait le bilan carbone des deux ou trois réhabilitations qui n’en servit à rien chacune d’entre elles devant recréer une valeur résidentielle pour les 20 ans à venir et et au bout de 5 10 ans il a fallu recommencer si on regardait des réhabilitations effectivement qui

Conduisent un peu le nez dans le mur à des démolitions dans 10 ans ou dans 15 ans peut-être les appréciations seraient un peu plus nuancées entre la la dénonciation de de la démolition et et l’adoptation d’autres d’autres pistes on a Magal volvein insistait une très grande diversité de

Qualité urbaine une très grande grande diversité de qualité technique une grande diversité de de capacité je dirais de de développement immobilier sur les sites et et qui à mon sens de de d’opérateur interdisent de poser des dogmes et des doctrines a priori sur cette question de de

Démolir ou pas démolir mais je crois que ça ne peut pas être présenté comme un un tabou B absolu et j’insisterai aussi sur un dernier point vous dirait c’est peut-être un un retour par le le petit bout de la lorniette la démolition par l’obligation de reconstruire pour les les situations

Où le un pour un était s’imposait de fait la démolition c’est aussi une obligation de trouver des lieux où on reconstruit et de modifier inantiné la la la géographie du locatif social dans les villes et et les agglomérations je pense que c’est une tâche extrêmement difficile en ce qui concerne mon

Expérience cette reconstitution de l’offre a été extrêmement positive de de mémoire à Marseille dans le premier PNRU on a démoli 2700 logements reconstruit 3300 et ces reconstructions c’était une de bonnes centaines d’opérations de 30 logements moyens alors que les démolitions c’était en général quelques valises et quelques

Tours de 100 ou 200 logements donc il y a un certain travail de diffusion de l’offre et et beaucoup de nos villes beaucoup de nos agglomérations ont besoin de ce de cette meilleure répartition de l’offre encore une fois la la la démolition a été un aiguillon pour ce travail de

De reconstitution plus plus diffuse et et et par là même encore je je reviens sur quelque chose qui est sujet à débat une une réouverture d’itinéraire résidentiel pour certains merci avec aussi une question qui se pose c’est que on a souvent l’idée de la démolition un

Peu avec les images qu’on a tous vu de ces tours qui s’effondraient les voilà symbolisé par les grands ensembles alors que l’EN rue ça n’est pas que les grands ensembles je crois que c’est 43 % seulement des des du parc des molis vous typiquement dans le Nord Valérie lettard

Vous êtes plutôt sur le corridor minier donc c’est plutôt un habitat horizontal des des petites maisons et donc pas du tout les mêmes problématiques habitat diffus enfin vraiment les cités minières et ouvrières un habitat ancien dégradé une partie qui a une valeur patrimoniale forte et sur lequel évidemment on est

Aussi enserré par le label patrimoine UNESCO qui peut être qui est un atout formidable mais qui est une exigen extrêmement importante lorsqu’on regarde aussi l’adéquation avec et bien toutes les qualités environnementales qu’on attend enfin les exigences en tout cas d’un habitat qui prend en compte bah

Tous les éléments dont on nous a parlé remarquablement depuis le début de cette matinée on a des équations qui sont complexes difficiles pour une grande partie évidemment de ce patrimoine on a veillé à ce qu’il soit maintenu pour une autre il a fallu dans certains endroits lorsqu’on avait à faire à un des

Logements ancien dégradés trop enfin voilà trop complexe ou qui n’avait pas vocation à être repris et bien de les démolir de la même façon on parle démolition faut-il démolir faut-il ne pas démolir euh typiquement dans le valenciénois il y avait une partie du patrimoine qui n’avait vraiment non seulement pas de qualité architecturale

On avait beaucoup de cités de transit aussi un habitat de très mauvaise qualité réhabiliter un habit qui avait été fait quelquefois après guerre dans l’urgence dans des conditions sur des quartiers enclavés qu’il a d’abord fallu raccorder au reste de la ville et ça ça a été les premières ambitions qui

Avaient été atteintes arrivé du tramou dans des quartiers qui étaient totalement Clavé de l’autre côté d’entrée de ville enfin tout ce travail là a été fait mais vraiment démolition reconstitution de l’offre en tout cas c’est ce qu’on avait fait nous dans le valenciéoir chaque logement démolis a

Été reconstruit 77 % hors site donc on a véritablement aussi pu réfléchir à une échelle qui dépassait celle du quartier de la ville mais qui était vraiment à l’échelle intercommunale avec un vrai partage avec l’ensemble des communes à une réflexion qui permettait de revenir à une offre aussi de typologie de

Logement de nature de logement qui allait comme je l’ai dit tout à l’heure enfin qui permettait d’accueillir aussi peut-être une mixité plus forte des études de peuplement qui ont été souvent menées en amont on a essayé en fait d’avoir un travail très fort très en amont pour essayer justement de repenser

Ces quartier sans s’interdire comme vous disiez évidemment on démolit pas pour démolir évidemment quand on l’a fait c’est parce qu’on avait pas d’autre choix que de le faire pour des raisons encore une fois qui tenaient à la nature spécifique de notre territoire qui est quand même un bâti très très particulier

Très ancien très dégradé et puis et ben tout simplement aussi revenir sur le fait que sur l’aménagement sur la qualité des espaces publics sur la façon de les traiter tout ce que vous avez développé les uns et les autres évidemment que c’est consubstantiel et que on ne peut pas

Imaginer aujourd’hui de s’engager dans une réflexion où tous ces aspects-l ne sont pas au cœur des préoccupations et le temps où on ne s’occupait que de l’habitat c’est terminé et maintenant il va falloir encore d’ailleurs enclencher autre chose après avoir entendu notre prédécesseur lapr et bien on sait que

Maintenant il va falloir s’atteler encore à un autre sujet merci renstein sur cette question démolition peuplement ouais il me semble alors là aussi c’est c’est bien après 20 ans on a un peu de perspective et là encore les les choses me sembleent-il ont changé les après une

Première période au cours de lesquel il y avait une vraie vraie doctrine de la démolitionin tout le monde tout plein d’élu en tout cas ceux qu’on déjà plusieurs mandats beaucoup trop de mandats là maintenant ceux qu’ on connu 2003 2004 ont tous le souvenir d’avoir vu Jean-Louis borlot leur disant soyez plus

Ambitieux qu’ voulait dire aussi démolissez plus et l’enrue dans ces règlements notamment règlement financier était incité très fortement le 1 % logement incité très fortement à la démolition je pense que les choses ont un peu changé un peu au niveau national au niveau local pas toujours parce que

Il y a aussi des habitudes des mauvaises habitudes qui ont été pensé et des modes de réflexion standard on a on a su faire notre pnru1 comme ça la démol bah on y va on continue mais malgré tout il me semble qu’on on est beaucoup moins dans dans

Dans ce mouvement et tant mieux parce que moi je suis pas opposé il y a pas de position doctrinaire il y a des cas dans lequels il y a des démolitions des bâtiments qui sont obsolèes techniquement mal conçus ça s’impose il y a pas de doute mais malgré tout quand

Même globalement souvenons-nous que les démolitions c’est au regard d’incore des enjeux de demain climatiqu le bilan carbone d’une opération des opérations de démolition du pnr1 ça vaut le bilan carbone de la Coupe du monde à Dubaï quoi c’est c’est un cauchemar climatique un cauchemar CO2 et puis d’un point de vue social

Mer on ne sait plus construire du logement social avec des coups de sortie qui sont accessibles pour les couches populaires on ne sait plus on ne sait plus et on est en train on a démoli une partie d’un parc qu’on ne peut plus construire on ne sait plus faire

Ça et si on rajoute à ça zéro d’Allo dans les dans lespv sur mais où est-ce que vont loger les pauvres demain l’étude de France stratégique été hier qui fait le bilan un petit peu de de l’EN rue montré que dans les quartiers où il y avait eu le plus de

Démolition c’était aussi les quartiers où la part de pauvreté c’était abaissé alors ça rejoint peut-être ce que vous dites mais ils ont été relogés et c’est ce que vous expliquez aussi sur les politiques mises en place il nous reste une minute 50 très précisément avant de finir cette séquence si vous aviez des

Questions et ben il faudra attendre la deuxième repasse peut-être juste en en en en un mot euh beaucoup de choses ont été dites beaucoup d’enseignements des des des limites des des critiques des choses qu’il faudrait revoir il y a peut-être un en rue 3 demain qui se

Prépare en tout cas trois personnes ont été missionnées pour travailler à ce renouvellement urbain quels sont selon vous les points que qui doivent être mis en avant ou en tout cas les les limites je sais Valérie lard par exemple que renin disait tout à l’heure que finalement quand il y avait pas eu

D’argent ça avait été très bien pour le renouvellement urbain vous c’est quand même la crainte que vous faites je mets les limites c’est la crainte que vous faites sur un un prochain programme il faut si programme se poursuit qu’il ait les moyens qui qui aillent avec mais je

Pense que enfin évidemment il faut pas que ce soit des moyens qui fassent que personne ne réfléchisse et agisse en dépit du bon sens on en a bien conscience et je pense qu’aujourd’hui l’argent public est tellement rare les moyens sont tellement RARs qu’il y a longtemps que tout le

Monde a oublié de dépenser pour dépenser et que chacun essae d’optimiser sa capacité à faire et et et de se projeter avec un cadre encore une fois qui nous a été proposer qui est clair c’est que demain il faudra effectivement des moyens nouveaux euh il va falloir d’autant plus de moyens que l’exigence

Qualitative qui a été mise en avant qu’on soit d’ailleurs dans la rénovation ou dans l’imagination véritablement de l’habitat de demain qui prend en compte tous ces enjeux qui viennent de nous être déclinés brillamment il faudra effectivement nous dire comment on va à terme et bien pouvoir comprendre les moyens qui seront donnés

À l’enrue pour continuer durablement qu’est-ce qui qui se passe une fois qu’on a fini ce pnru1 qui va encore durer quelques années dans sa mise en œuvre mais malgré tout on sait qu’on est dans le temps long ça a été dit et pour s’inscrire dans le temps long bah les

Collectivités elles ont besoin d’être sécurisé et rassuré sur ce qui va se passer l’ensemble des acteurs donc ça c’est essentiel de la même manière que le programme national de rénovation urbaine enfin les ambitions de la rénovation urbaine elles doivent s’inscrire aussi dans un cadre plus général et il y a

Deux sujets qui forcément peuvent préoccuper c’est euh on voit bien la crise du logement on voit où on en est les parcours résidentiels qu’est-ce qui se passe autour des quartiers de rénovation urbaine comment effectivement une politique nationale du logement va se décliner demain parce que l’EN rue

Avec des moyens euh concentré et une politique du logement dont on ne voit pas bien effectivement comment elle va se dégripper aujourd’hui pour moi euh une politique nationale du logement ça doit être une priorité ça doit être une grande cause national qui fera que l’EN rue fonctionnera que les parcours

Résidentiels fonctionneront comment on rêve à de la mixité quand tout le parcours est bloqué comment tout ça peut fonctionner donc oui il faut des moyens pour le rue c’est une évidence comment qui se met autour de de la table pour accompagner Action Logement est-ce que le gouvernement ambitionne à l’avenir de

Remettre les bouch doubles il faudra aussi je pense qu’on qu’on s’attelle évidemment aussi à à à renforcer les outils et les moyens d’ingénierie qui seront donnés parce que c’est ça aussi on l’a vu ce qui fait la qualité du travail qui a été mené c’est aussi et

Bien des équipes de grande qualité qui sont véritablement plus que performantes et qui nous ont amené beaucoup grâce justement à ce travail qui a été mené depuis des années mais on est vraiment dans le temps long et dans la pluriannualité j’y tiens parce qu’on peut retomber encore une fois dans des

Choses qui soient moins consacrées dans la durée ne pas consacré dans duré c’est ne pas permettre les ambitions merci Nicolas Binet même question pour vous je crois que vous avez à cœur aussi que le le programme continue à veiller à à des typologies de bâti notamment les copropriétésou oui je voudrais insister

Dans le prolongation de ce que Valérie dard évoquait sur la la continuation je crois qu’il y a deux grands sujets sur lesquels il faudra un un eff fort public assez considérable et et à partir des savoir-fa et méthodes développé avec le PNRU le npnru c’est la question des

Copropriétés et c’est la question des quartiers anciens paérisé copropriété non que l’enrue a été absente dès le premier PNRU il y a des copropriété pense à Montfermeil mais aussi à Marseille il y en avait d’autres qui ont été intégré dans le premier programme bon euh la la question est est beaucoup plus

Étendue que ça il y a toute une série de copropriétés sur lesquelles leurs structures même sont incapables de prendre les décisions euh de les financer évidemment et de les mettre en œuvre c’est-à-dire qu’il y a un grand Corps Malade complètement totale invalidité et il faut euh les structurer avec un un appui

De maîtrise d’ouvrage externe et cetera C cette question on l’imagine facilement sur les les modèles iconiques des copropriétés dégradé mais deune manière beaucoup plus diffuse beaucoup plus étendue il y a tout un ensemble de patrimoine qui ont 50 60 70 ans et qui encore une fois seront incapables de prendre et gérer

Les mesures qu’imposent le changement climatique et et leur évolution donc le sujet est immense et dépasse considérablement les les les efforts actuellement engagés en la matière et puis la la question des centres anciens bon ça fait 40 ans qu’il y a toute une série de thérapies des opas l’évolution des des dispositifs sur

La la résorption de l’habitat insalubre on voit bien même dans les marchés immobiliers dynamique que ça ne suffit pas à requalifier toute une série d’ensembles sur lesquels les initiatives individuelles restent bien en dessous de la ligne de flottaison requise pour remettre à flot des des bâtiments et et et des morceaux de de

Ville là encore et fort de l’expérience des des PNU grands ensemble je dirais euh il faudra intensifier les les efforts donc et puis dernier point tout le travail sur les quartiers HLM il il est loin d’être terminé et nous avons comme comme on le dit depuis

Ce matin 20 ans de plus c’est-à-dire des sites qui n’apparaissaient pas dans les dans les radar en 2015 évidemment des questions se pose à nouveau aujourd’hui merci beaucoup Magalie je vous accorde une minute 30 parce qu’on va vraiment être en retard sur sur la suite vous je crois que vous

Vouliez vous aussi je vous donnerai une minute 30 après préparez-vous c’est c’est l’idée peut-être que vous mettiez en avant quand on a discutter de de de cette question c’était que finalement les quartiers en rue soient des démonstrateurs qu’on ce soit plus uniquement des quartiers délaissés qu’on traite mais que ce soit aussi des

Quartiers qui montrent l’exemple et qui montrre ce que ce ce que devrait être les quartiers demain la ville de demain oui absolument mais c’est un peu le propos que j’ai développé tout à l’heure finalement je me suis j’ai interverti les questions mais effectivement si on

Pense à l’avenir à l’en rue 3 donc c’est ce que j’ai dit merci de le rappeler je pense qu’effectivement on est démonstrateur sur comment on pense la ville de demain et comment on pense la ville de demain avec un e ou avec un a je je je viens de c’est c’est une idée

Qu’on m’a soufflé mais qui qui est vraiment tout à fait juste prendre soin c’est important ça prend du temps ça prend de l’argent il y a plus assez d’argent du coup je crois qu’il y a aussi un enjeu à articuler véritablement les politiques publiques entre elles sortir de l’ rue faire de

L’EN rue c’est pas uniquement compter sur l’ rue il est essentiel de travailler avec les collectivités pour articuler les projets et que par exemple je reprends clermont-sint-jacques il y a un grand parc métropolitain c’est pas l’en rue qui paye tout le grand parc métropolitain il faut faire converger les politiques publiques dans les

Endroits qu’on on le plus besoin et après s’il y a un sujet sur lequel il faut quand même que collectivement on soit meilleur c’est le temps long c’est pas possible de rentrer en plan directeur et euh d’avoir un enfant en maternel et que on finisse le plan

Directeur et qu’il soit au bac c’est pas possible il faut à un moment donné trouver le moyen de valider plus vite certaines choses merci beaucoup renastein oui euh donc quelle perspective pour un PNRU 3 alors d’abord bah c’est important de se poser cette question dans un

Contexte où à part les gens qui sont dans cette salle je crois que personne n trop envie de mettre de l’argent dans les quartiers hein euh c’est pas le moment et donc bah il faut donner remobiliser et donner aussi du sens et et pourquoi est-ce qu’on remettrait

Uncore de l’argent 20 ans après ben parce que peut-être pas pour la mixité peut-être pas pour la banalisation peut-être pas mais parce que c’est peut-être que vous avez discuté dans la table ronde ensuite bah parce que parce que on a un enjeu massif de rénovation thermique énergétique et qu’on sait pas

Faire nulle part on sait faire et on ne saura jamais faire à la hauteur et à la vitesse des des enjeux dans le pavillonnaire dans l’copro euh parce que c’est possible de décider d’une révation dans une copro le seul endroit où on peut y aller massivement parce que la structure de

Décision est simple un bailleur social parce que le boulot des bailleurs c’est de s’endrêter sur 30 ans pour se rentabiliser et c’est investissements qui s’amortissent comme ça et puis parce que en plus c’est un habitat standardisé qui a été construit de façon industrielle et dans lequel on peut inventer et déployer des solution

Technique dans une logique quasi industrielle de rénovation thermique énergétique et bah il y a peut-être que que comme ça qu’on arrivera à convaincre tous ceux qui s’en foutent des quartiers de pauvres et d’immigrés ou descendant d’immigrés qui a un enjeu à remettre uncore aujourd’hui un pogon de dingue dans ces quartiers merci beaucoup

Écoutez c’est merci pour cette transition aussi avec la table ronde qui s’annonce je vous invite à à rejoindre la salle merci à vous pour votre intervention désolé pour les questions que je n’ai pas pu poser mais on était pressé par le temps mais je vous invite

Si vous avez des questions sur la deè séquence à les poser tout de suite comme ça je pourrais les intégrer au plus vite et tout de suite pour ne pas perdre du temps j’invite à me rejoindre sur scène feris barcat Florian Berco Anel Legendre et Morgan Nicole on vient d’en parler

L’idée c’est maintenant de voir comment le renouvellement urbain peut être porteur de solution face au changement climatique ça a déjà été bien abordé mais effectivement il y a beaucoup de beaucoup de choses à dire on va attendre deux autres intervenants feris barcat et et an le jamb bonjour

On va laisser le temps ah merci vous avez pas vu rejoignez-nous merci à vous alors on va attaquer tout de suite puisque beaucoup de choses déjà ont été dites je sais pas si vous étiez présents parmi nous mais voilà il y a eu un certain nombre de présentation et on

Vient de voir effectivement que finalement la la question de la transition énergétique la la le fait de s’adapter au changement climatique c’est peut-être finalement le maître mot de l’intervention dans les quartiers demain l’idée c’est de voir effectivement comment on peut faire alors même que franc bé le rappelé tout à l’heure 80 %

Des bâtiments de 2050 sont déjà là ce qui veut donc dire que ils sont déjà là ils sont déjà habités donc il y a effectivement urgence à traiter et et de fait on le voit bien les les le l’adaptation puisque on parle bien maintenant d’adaptation au changement

Climatique c’est un impératif qui qui se qui s’impose à tous les territoires et en particulier au CPV dans la mesure où on le sait les populations sont les plus vulnérables et juste une citation le 27 octobre dernier lors de la clôture du comité interministériel des villes qui se tenait à Chantelou les vignes

Ellisabeth Band qui est alors Premier ministre avait dit que la transition écologique devait être le premier axe d’effort du gouvernement pour améliorer la vie des habitants de ces quartiers prioritaires Florian Berco vous êtes maire de la Val président de la Val agglomération président délégué de France ville et territoire durable qui

Est donc une association qui porte ces questions typiquement traiter les inégalités sociales aujourd’hui ça passe forcément par traiter les inégalités climatique et avoir une action qui cumule les deux oui effectivement euh effectivement pourquoi on veut préserver l’environnement la planète va survivre à l’homme en fait hein c’est bien un défi

Humaniste et franc Boutet a été très clair là-dessus c’est bien pour les hommes et les femmes qu’on est en train de se battre c’est pour notre propre préservation finalement de de de l’espèce humaine et les plus vulnérables effectivement ça va être les habitants de ces quartiers populaires qui déjà

Vivent dans de de de dynamique inégalitaire d’ordre socio-économique et la nouveauté finalement qui nous percute depuis toutes ces années ces 20 dernières années mais finalement qui arrive à une maturité en tout cas une une exigence de réponse immédiate ce sont ces inégalités climatiques auxquelles on fait face et on voit bien

Qu’effectivement l’excès de de standardisation de la manière de concevoir l’urbain et la ville est arrivé à la fin d’un cycle et qu’aujourd’hui on est plutôt à regarder le défi en partant de l’existant du contexte et que finalement si on se projette sur la résilience de ces quartiers- là faudra parler déjà de de

De qui vit quelles sont les les forces et les faiblesses de ces quartiers populaires et bien les analyser il y a eu on a beaucoup parlé finalement de l’image d’Épinal du quartier populaire plutôt francilien très très urbain j’ai la chance de représenter un territoire finalement Mii mi urbain mi rural qui

Est sur la ligne justement Paris Brest donc il faut on peut s’arrêter et et et et étonnamment on est dans un quartier à la Val un des quartiers les plus pauvres de toute la région des Pays de la Loire mais un quartier qui est bordé de 24

Hectares de nature qui a des grands ensembles mais tous les espaces publics sont quasiment dés impperméabilisé et c’est comment finalement on fabrique du commun on fabrique de l’humain à travers cette rénovation déjà qui qui est lancé dans dans ces grands quartiers et c’est vraiment un projet humain qu’il faut

Penser et un projet de de de de bataille culturel de de de fabrique écologique de de de de comportement de des habitants des quartiers populaires là finalement c’est un besoin et c’est c’est ça va être toute la question qu’on va devoir se poser c’est c’est un besoin qui est

Lattant c’est pas du tout identifié c’est pas dans les priorités des habitants des Cartier moi quand je me déplace dans un quartier populaire soit Saint-Nicolas ou au fourche la question environnementale ne revient pas c’est la propreté c’est c’est le la culture c’est le sport mais mais absolument pas

L’environnement donc comment on en fait un nageur majeur et comment les habitants de ces quartiersl deviennent des acteurs de la transformation donc on a quelques projets pour être très concret on porte un projet de ferme urbaine avec l’EN rue dans le cadre de de quartier résilient où effectivement on va activer 10 hectares

De nature en bordure du quartier on a un projet social où c’est une trentaine d’habitants du quartier qui vont devenir demain des laboureurs vont être reconnectés à la nature vont pouvoir finalement se nourrir de la production qu’ils vont faire avec une logique de dire dites-nous ce que vous voulez

Manger et on va le produire ensemble et ça c’est vraiment important et on va pouvoir le consommer une situe à travers une économie locale dans dans dans les quartiers et et cette fabrique écologique au quotidien avec les habitants moi je pense que c’est la meilleure méthode pour pour penser pour

Penser l’enrue 3 et la résilience de de ces quartiers alors on abordera beaucoup la question des habitants mais dans un second temps Morgan Nicole vous êtes directrice du programme territoire au sein d’ forc l’Institut de l’économie pour le climat Franck bouté tout à l’heure nous disait que l’adaptation ça

Avait été un gros mot pendant très longtemps qu’on parlait beaucoup d’atténuation euh aujourd’hui l’adaptation y est il y a un plan d’adaptation qui est attendu euh il y a des mesures qui sont faites et typiquement euh l’idée maintenant c’est de se préparer à vivre dans une

France à + 4°gr euh le le + 4°gr a été posé et donc ça impose forcément d’avoir une action très volontariste partout mais aussi dans les quartiers populaires oui tout à fait euh comme le disait Fran Boutter tout à l’heure en effet c’est un sujet qui est malheureusement euh apparu

Très récemment et en effet depuis euh finalement vraiment un an à la fois dans les médias dans les discours qui sont portés politiquement euh et c’est une bonne nouvelle que ce soit enfin un sujet parce que il il est vraiment urgent de prendre conscience que le

Climat de demain et là je parle pas uniquement du climat de 2050 mais je parle du climat vraiment de demain ne sera pas le même que le climat d’hier euh et que ça va avoir des impacts sur no notre qualité de vie en fait euh ça avoir des conséquences importantes et donc

Cette c’est c’est une excellente nouvelle que enfin on est un ministre qui a pris la parole sur le fait qu’il fallait s’adapter à une trajectoire de réchauffement climatique en posant cette trajectoire de réchauffement climatique de + 4 degr en moyenne en France mais je pense que donc on en

Parle beaucoup mais je pense qu’on se rend pas en encore compte vraiment de ce que ça veut dire concrètement et on entend un peu de dire que bah finalement cette trajectoire de réchauffement à + 4 degr en moyenne en France c’est un scénario pessimiste c’est le pire qui pourrait se passer et

Cetera et cetera c’est pas le cas ce + 4 degr moyenne en France on l’atteint si tous les États dans le monde mett en œuvre tous les engagements qui ont été pris jusqu’à présent c’est le plus 4 degrés moyen en France et le plus 3 degrés moyen dans le monde donc c’est un

Scénario qui est malheureusement tout à fait réaliste et donc ce ce enfin qu’est-ce que ça veut dire concrètement ce cette ce cette trajectoire de réchauffement climatique ça veut dire des aléas climatiques qui qui augmentent en intensité et en fréquence dès maintenant on le voit dès maintenant les impacts

Climatiques qui vont augmenter dans les prochaines années souvent on parle de 2050 2100 donc du coup ça donne un biais une impression que les impacts vont arriver en 2050 ou en 200 non en fait les impacts ils vont augmenter progressivement d’ici là et donc dès les enfin dès demain dès après-demain on va

Avoir des impacts qui augmentent concrètement ça veut dire que à plus un enfin si on est à + 1 degré de réchauffement une canicule telle que la canicule de 2019 a une une chance sur 50 euh de se produire chaque année euh si on se place à plus de degrés en

Trajectoire mondiale cette même canicule de 2019 a une chance sur quat d’arriver donc on voit bien euh le le changement de paradigme un autre chiffre issu d’un d’un travail universitaire d’un projet universitaire européen le projet P PCTA 4 par exemple pardon euh c’est nous dit

Que à plus 4 degr moyenne en France euh les décès dus aux vagues de chaleur seront multipliés par 30 euh donc voilà vous voyez des conséquences sanitaires très importantes avec des surcharges des hôpitaux avec des hôpitaux qui ne sont pas non plus adaptés à faire face à ces

Vaces de chaleur je vous passe les détails et avec des populations donc là ce qui vous intéresse particulièrement c’est avec des populations qui sont les plus à risque dans les zones urbaines denses et en plus des populations dans les quartiers prioritaires de la ville qui n’ont pas d’alternative comme partir

À la mer ou partir à la montagne mettre de la clime pour se protéger de l’impact de ces vague de chaleur et là j’ai parlé que des vages de chaleur mais il y a aussi l’augmentation des risques inondation il y a plein plein d’autres risques voilà et c’est vrai que le

Risque c’était que avec le réch on parlait beaucoup de sobriété on parlait beaucoup de de froid alors que une des vraies problématiques demain et Fran gû l’ encore raelé c’est cette question de l’horizon du Sud et la question de la gestion de la chaleur dans les habitats

Notamment oui et ben je sais pas si je j’en parle maintenant ou j reviendrai plus tard mais clairement il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites qui sont hyper importantes sur la manière de prendre en compte ces ces enjeux d’adaptation au changement climatique dans la conception des

Projets des projets de renouvellement urbain euh je retiens on ne peut pas faire l’économie du projet c’est vrai aussi sur ces questions-là euh et un un message de Franck bouté aussi qui est qui était de de penser tous ces enjeux-là en même temps justement pour économiser les dépenses publiques on ne

Peut pas penser ces enjeux de manière séquentiel sinon ça va coûter un fric incroyable et ce sera juste pas réalisable il faut vraiment que quand on fait de la rénovation urbaine on pense à la fois à améliorer euh les les résultats en terme de performance énergétique en terme de performance

Carbone mais aussi en même temps de penser adaptation au changement climatique qu’est-ce que ça veut dire euh le d’adapter ce quartier spécifique au réchauffement climatique et qu’est-ce qu’on peut mettre en œuvre pour limiter les impacts du changement climatique donc vraiment il est urgent de prendre le temps de s’arrêter et de repenser la

Manière de concevoir tous les projets urbains ça vaut pour à peu près toutes les politiques publiques et tous les investissements il faut vraiment prendre le temps dès maintenant de se poser la question de tout dans toutes les politiques publ dans tous les investissements que l’on fait dans toutes les activités économiques comment

Est-ce que ces politiques publiques ces investissements ces activités économiques vont être impactés par les conséquences du réchauffement climatique et parce que il y a quand même une bonne nouvelle c’est que il y aura des des aléas climatiques qui vont augmenter mais on peut mettre en œuvre des actions pour en limiter les conséquences

Économiques et sociales et sans ces mesures qu’on appelle les mesures d’adaptation on arriverait à des catastrophes mais on peut limiter ces catastrophes et c’est pour ça que c’est important de d’agir dès maintenant pour l’adaptation alors on reviendra effectivement dans un second temps sur comment on peut faire et comment le renouvellement urbain peut-être

Justement vecteur pour porter ses ses solutions annel le gendre vous êtes enseignante chercheuse à l’Université de Versailles Saint-Quentin je reviens un petit peu en arrière on a parlé de santé environnementale de de santé de conditions de vie là encore ça c’est un peu différent de à chaque fois quand on

Parle réchauffement climatique et c’est une réalité on parle de catastrophe on parle de choses là là on parle directement de ce qui impacte peut-être intimement les gens c’est c’est justement le l’objet de votre thèse vous avez travaillé sur le bien-être des habitants dans le leur cadre de vie en

Quartier populaire et c’est sous le prisme du bien-être et de la santé que finalement vous avez fait le lien avec l’écologie oui tout à fait donc en fait je suis ancienne chercheuse en santé environnementale à l’université de Versailles Saint-Quentin et j’ai une thèse en aménagement et la question de l’adaptation au changement climatique

Elle est pas arrivée directement pour moi mais par le biais de ces interrogations sur il y avit y avait plusieurs choses en fait il y avait la qualité du cadre de vie la question du bien-être parce que l’Organisation Mondiale de la Santé propose une définition globale de la santé comme un

État de complet bien-être physique mental et social et là-dedans la question de du lieu de vie de l’urbanisme est majeur c’est un des déterminants majeurs de la santé mais ce disons que un élément qui pour moi me semble très important pour le cadrage ici la réflexion sur C ces enjeux de de

Changement climatique c’est de bien comprendre que le changement climatique est bien une manifestation d’une crise écologique plus large et qui est une crise de notre rapport au monde notre rapport au vivants et ça j’en ai fait l’expérience sur le terrain dès nos premiers je dis nos premiers parce que

Il y a un prédécesseur en thèse avant moi qui avait expérimenté la recherche cher sur la question de l’environnement et de ses effets sur la santé dans des quartiers et en fait ce dont on s’est aperçu c’est qu’on posait mal les questions je m’explique on s’interrogeait sur des quartiers particulièrement ce qu’on

Appellerait multiexposé à la fois à la pollution atmosphérique peut-être au bruit liés au transport et puis c’était pas c’était moins le sujet à l’époque peut-être mais très directement on pourrait faire le lien aussi avec les îlos de chaleur urbain en tout cas on avait l’INT intion d’interroger

L’environnement de vie et ses effets sur la santé sauf que quand on allait interroger les habitants quand on leur a posé la question de leur environnement les gens nous ont parlé des voisins de l’ambiance urbaine des bruits des scooters donc des choses qui n’avaient rien à voir avec ce

Que nous experts on aurait pu entendre quand on parle d’environnement et d’enjeux climatiques et donc il y avait vraiment vraiment quelque chose à faire sur ce travail de reconception et parce que c’est pas simplement rhtorique hein reconcevoir le le le problème c’est aussi une autre manière de l’aborder et donc je

Reviendrai peut-être là-dessus tout à l’heure le changement de regard que moi j’essaie d’amener c’est de partir de l’expérience de l’habité et l’expérience de l’habité il il porte ce décalage l’environnement de vie n’est plus cette chose abstraite ce décor dans lequel bon ben provisoirement on a exclu les habitants et puis ensuite on les

Ajouterait c’est pas l’habitat c’est pas des boîtes en fait hein où se balade des des gens avec des fonctions ou peut-être des fonctions urbaines et puis on peut imaginer différents profils sociaux non ce qui m’a intéressé c’est vraiment l’expérience que l’on fait selon de son lieu de vie et ça

Reconnecte totalement aux enjeux environnementaux parce que le lieu de vie il est à la fois social mais aussi peut-être la place que l’on fait euh plus largement à d’autres vivants je parle bien au pluriel on parlait un petit peu tout à l’heure de de l’ je de

Enjeu climatique qui serait lié avec des enjeux d’humanisme là aussi je pense que il a vraiment à temps de s’interroger sur cette questionl parce que cette connexion au vivant c’est pas juste pour nous êtres humains quand on parle de nature c’est aussi parce que la nature c’est une chose c’est une abstraction là

Que je quand je le dis comme ça mais elle a une valeur en soi on sera aussi peut-être amené à à à développer là-dessus mais en introduction je peut-être propose de d’en rester là merci beaucoup feris Barc vous êtes cfondateur de l’association banlieu climat euh la santé c’est aussi par ce

Biais que vous avez pris euh j’ai lu l’interview que vous aviez donné à l’enrue c’est aussi par ce biais que que vous êtes arrivé sur cette interrogation sur le le la réflexion qu’il y avait sur finalement l’impact des questions environnementales et de l’environnement dans lequel on on pouvait vivre sur la

Santé et donc sur le cadre de VI général alors euh je je je vais répondre hein je vais répondre c’est mieux eu d’abord je voulais juste m’assurer est-ce que tout le monde va bien dans la salle on va créer un peu de lien entre vous et nous parce que déjà que vous

Êtes ah voilà on vous voit très bien maintenant est-ce qu’il y a que moi qui suis malade depuis quelques jours en levant la main qui est malade depuis quelques jours ça tousse beaucoup he ok génial toujours en levant la main qui connaît un peu ban climat ce qu’on

Fait et cetera ah ouais pas mal gros bisous sur vos fronts pour résumer un peu ce qu’on ce qu’on fait du coup sur cette question de la santé effectivement on s’est réuni il y a un an avec Abd Ali albadawi Sana sefou tous les quatre condateurs autour d’un constat qui était le fait

Que et on l’a dit plusieurs fois cette surexposition dans les quartiers populaires des enjeux environnementaux vous prenez la canicule 2003 19000 morts le plus de morts c’est où Balde mar vous prenez l’alimentation vous prenez la pollution vous prenez tout on est les plus exposés et une fois qu’on a fait ce

Constat là il faut aller plus loin il faut se dire ok on est les plus exposés et on est aussi les plus sous représentés dans ces enjeux là médiatiquement partout c’est pas nous qui allons parler de ça comment c’est possible deuxième enjeu et c’est pour ça que c’était intéressant de pas que se

Limiter à la question du climat c’est effectivement c’est une crise systémique et donc et je suis le peut-être le le plus jeune de la de la table et et donc je veux pas être le plus lunaire non plus parce que sinon ça va être dans la dans la caricature mais

Mais je voulais m’arrêter sur un livre de de Cynthia fur manuel du ferchtelen ce qu’on ne peut pas nous voler où dedans elle fait une liste de points essentiels sur lesquels on devrait être intransigent le silence les espaces verts la santé tous ces pointsl on devrait pas transiger dessus et et et

En fait on a fait le constat qu’on nous avait volé tout ça on nous l’avait volé depuis bien longtemps et donc quand on s’est réuni on s’est dit ok on va venir avec un sujet qui va être d’abord la formation donc nous on fait de la formation effectivement avec l’angle de

La santé mais pas que sur les questions climatiques et environnementales aujourd’hui certifié par le ministère de l’Enseignement supérieur et et sylvier Raillot qui a avec qui on a signé en juin dernier et donc aujourd’hui on a une formation de 8h qui retrace les enjeux climatique mais pourquoi on vient

Avec une formation pourquoi on harmonise les connaissances parce que c’est pas qu’une question et si vous voulez là avec les les plans de rénovation et tout ce qu’on dit depuis depuis ce matin essayer d’avancer il faut avancer avec les habitants et pour que les habitants ils vous suivent il faut la connaissance

Il faut la légitimité de se dire ah tiens c’est un sujet pour moi et pour se dire c’est un sujet pour moi à taque on revient avec le point d’avant la représentation la représentativité si j’ai vu des gens qui ont parlé d’écologie qui sont réveillés pour le

Jardin partagé de mon quartier pour ça pour c pour ça d’un coup je me sens légitime à participer à ce grand projet là et à mon quartier là et donc on s’est dit on va commencer avec une formation pour harmoniser les les connaissances et ensuite mener des actions sur le

Territoire donc peut-être que certains ont vu qui qui a vu François Hollande faire du foot il y a pas longtemps en levant la main bah céit c’était dans mon quartier on l’a ramené on lui dit frérot tu vas jouer et on lui a surtout dit il y a un

Parcours autour des questions climat et des questions footballistiques on lui a fait faire un peu un parcours footballistique mais mais ça a fait le buzz parce qu’il y avait parce qu’il est parce qu’il est nul il faut le dire mais mais c’est mais la réalité c’est que il

Y avait un enjeu éducatif p pédagogique qui a été pensé par les habitants c’estàd que moi je viens faire la formation aujourd’hui on a des formateurs on est appelé dans plein de villes mais mais quand on a fait ça c’était en octobre donc c’était encore euh la la dernière formation qu’on avait

Faite dans un club de foot on vient faire 8hur de formation et derrière ce jeu a été pensé par les jeunes qu’on a formé parce qu’il y a eu la formation qui a été faite et donc ce béabas ce ce ce prérequis qui est d’ailleurs dans toutes les grandes écoles à Paris et

D’ici 2025 dans toutes les universités he il y aura un module obligatoire sur les questions écologiques nous on vient là-dessus pour ensuite dire venez on pense des projets euh là en l’occurrence c’était c’était du foot mais à Bagnolet on est sur un projet de résilience alimentaire à sergie on est sur un

Pldoyer sur la qualité de l’air donc sur chaque sujet la qualité de l’air d’ailleurs euh je sais pas si vous avez vu le les les les j 2024 rénovation euh des bâtiments pour les athlètes purifi logements des athlètes vont être purifiés à 90 %. et si vous regardez

L’article du on va pas le retirer dessus ici mais vous voyez l’article du journal euh c’est écrit industrie autoroute les habitants les athlètes qui seront logés en sc Saint-Denis vont deuent pas supporter pendant quelques semaines de vivre là-dessus donc on va purifier les logement des athlètes donc qu’est-ce qu’on dit en fait

Symboliquement aux habitants qui vivent là depuis 20 ans on dit en fait votre santé a moins de valeur que les autres et si on creuse encore plus la question des particules fines les PM1 toutes petites qui rentrent dans le cerveau qui font des maladies de zinzin ça si on

Commence à creuser ces questions là on se rend compte que moi je suis allé voir les 2005 bagnolé double échangeur pour faire valoir juste le fait que il y a une surexposition qu’il y a des enfants qui sont en train de crevé d’asthme ou en tout cas un mille feuilles

D’inégalité sociale qui se met sur des familles parce que les enjeux de santé des maladies cardiovasculaires enfin des maladies de fou sont en train d’advenir dans ces quartiers là on a du mal à le faire valoir et là pour les athlètes quelques semaines c’est c’est pas possible donc nous on est allé défendre

Ça à matigon avec des des jeunes de sergie et donc en fait sur chaque projet comme ça on ramène des premier concerné et on va défendre des sujets des projets et je pense que si demain on parle de de renouvellement urbain il faut renouveler avec cette perspective de dignité de

Justice et et de d’inclusion des premiers concernés parce que historiquement et j’ai pas envie de faire une digression trop longue mais on a pu voir comment on a toujours surfé et on a toujours mis des politiques publiques en place sur le dos des premiers concernés qui étaient pas au courant quand on

Revient 810 il y a un décret impérial qui est adopté qui permet aux industries chimiques c’est c’est le début de la compensation en France d’être de compenser leur merde financièrement c’estd qu’on met une industrie chimique tra chez toi et on te donne un petit billet et normalement tu dis rien les bourgeois au

Centre-ville sont au courant ça marche pas comme ça Emmanuel FEDER de la médecine légale il dit mais comment ça vous osez polluer la qualité de l’air donc les industries chimiques elles ont capté que les bourgeois all leur demander beaucoup beaucoup d’argent qu’est-ce qu’ils ont fait ils sont mis

Loin des centr-villes près des banlieux ensuite on a délocalisé l’industrie dans des pays du Sud et là ils est reparti ils ont on crée de l’emploi et ont défousse les populations donc vous voyez un peu la logique comment on peut à chaque fois euh réussir à ne jamais

Mettre en place même avec des bonnes intentions des projets ou au contraire à euh délibérément marcher sur les habitants parce que il y a cette méconnaissance au début c’est pour ça que nous on a pris l’axe de la formation euh qui est un babas pour ensuite avancer avec euh

Avec les habitants c’est une formation qui a vocation à faire que les jeunes notamment puisquil s’agit principalement de jeunes formés soient eux-mêmes ambassadeurs dans leur quartier et que ça puisse faire tâ d’huile pour que cette question environnementale et cette question de l’action diffuse plus largement dans les quartiers ouais

Effectivement là on a fait une formation de formateurs donc il y a on a on a formé on a sensibilisé 500 jeunes en 2023 formé 100 jeunes et là on a 12 formateurs depuis depuis début janvier donc on les déploie après dans des villes donc les collectivités et ça

C’est derni dernier aspect qui super important c’est l’aspect émancipateur c’estàd que il faut une une une dynamique et une projection d’émancipation qui ne peut advenir que à travers la question financières ou des perspectives d’emploi sachant que tous les métiers de la transition vont vont arriver un jour ou l’autre nous on a

Proposé ce ce métier de formateur où justement les collectivités territoriales nous achètent les formations directement et après ils peuvent dispenser les formations en fonction des villes qui nous appellent merci on va rester sur cette question de comment on peut embarquer les habitants puisque c’est effectivement quelque chose d’essentiel ça l’est sur la

Question du cadre de vie mais ça l’est aussi sur la question de la transition écologique d’ailleurs le baromètre qui a été présenté tout à l’heure nous montrait bien que les populations euh j’ai entendu les les les observations sur le fait qu’un baromètre ça ça peut être interprété différemment mais qu’en

Tout cas les habitants de ces quartiers étaient clairvoyant sur les risques et étit demandeur d’agir et de participer comment vous élus vous vous envisager cette façon de pouvoir embarquer les habitants et et partir au-delà de les embarquer sur des projet vous vous concevriez partir même de leurs besoins de leur réalité comme

Le disait Anir le gendre et feris Barc juste avant déjà c’est de dire que on n pas craquer le système des quartiers et on le craquera peut-être pas ce ce matin tous ensemble malheureusement et et je pense que et c’est la démarche quand même travailler avec l’État et l’en rue

De de de de davantage euh permettre aux habitants d’être acteur finalement de leur destin nous on va tenter quelque chose je pense d’innovant à l’aval euh puisque j’étais fortement marqué par effectivement la la les les violences urbaines qu’on a connu c’est de se dire on a forcément loupé quelque chose pour

Que ça se reproduise et ça se reproduise éternellement que ce soit cyclique et donc bah faut leur donner la parole et comment on peut se donner la parole on a quand même plein d’outils à disposition on va lancer une convention citoyenne pour les quartiers populairire avec une seule question comment réussir la promesse

D’émancipation républicaine dans les quartiers pour toutes les générations et ça c’est vraiment l’essence même de de ce qu’on doit faire comment on fait fait des habitants de ces quartiers-l des habitants à part entière et pas entièrement à part ce qui est souvent aujourd’hui le cas dans dans le débat

Public et puis même tout ce que tout ce qui a été dit donc ça c’est ESS de se dire on va d’abord les former une convention qui qui marche bien c’est c’est les habitants formés c’est des des habitants indemnisés c’est des habitants où d’abord on va les faire parler sur

Leur réaction à chaud sur du subjectif et ensuite on va faire intervenir de l’expertise qui va objectiver ou ou affirmer finalement les propos des habitants et petit à petit apporter des solutions qui viendront d’eux avec des habitants tirés au sort des quartiers populaires et ensuite rendre compte

Devant une conférence des parties et là c’est toutes les parties prenantes les entreprises on parle beaucoup des collectivités les collectivités l’État les entreprises toutes les parties prenantes de la fabrique de la vie finalement et et les mettre devant leurs contradictions et de dire bon maintenant comment comment on agit ça c’est

Vraiment un exemple le deuxième exemple c’est finalement ce qu’ a déconné dans le parcours des quartiers populaires et on en aura peut-être pas parlé si on avait conserver nos usines et nos entreprises et nos emplois ce qui a déraillé finalement dans les quartiers populaires c’est quand petit à petit ces

Quartiers se sont papérisés parce que quand même dans les années 60 70 que je n’ai pas connu c’était quand même des car postales extraordinaires on était heureux d’y vivre il y a une fierté de vivre dans ces quartiers-là qui était extraordinaire qu’on a perdu parce que

Ça s’est paupérisé il y a eu des nouvelles arrivées et que l’usine petit à petit elle est partie parfois parfois s éloignée parfois elle est jamais revenu et donc le lien quartier emploi me paraît essentiel donc on lance des belles initiatives comme zéro chômeur longue durée qui permettent vraiment de

De des personnes très éloignées de l’emploi de retrouver l’emploi ou à des entreprises de s’installer dans les quartiers et finalement on retrouvver un emploi un pouvoir un pouvoir d’achat et et fament vivre mieux parce que quand on a de l’argent quand même même si ça fait

Pas le bonheur ça permet de mettre du B dans épinards et dernière dernier exemple c’est ce que j’ai dit sur l’agriculture urbaine qui est très finalement bobo vu d’un maillénis rural comme comme nous on a des gros débats avec le monde agricole sur sur la détermination de ferme urbaine c’est

Peut-être pas ce mot-là qu’il faudra mettre si on veut être crédible vis-à-vis de nos agriculteurs mais en tout cas c’est comment on fait un projet où on se dit que l’alimentation le rapport au vivant finalement il est essentiel pour finalement bien grandir et bien vivre aujourd’hui on a asscepptisé nos relations vivant et

D’ailleurs on se dit ah le finalement on a même oublié que l’animal qui est dans notre assiette il a été abatttu dans des abattoirs dans des conditions parfois difficiles travaillé par par des personnes p auos smique et dans des conditions horribles rapprocher finalement l’animal le vivant de l’habitant urbain ça me paraît quand

Même essentiel très pédagogique et finalement développer de nouveau modes de vie nouvelle éthique écologique qui semble nécessaire mais pas écologique au sens négatif du terme mais c’est vraiment un nouveau mode de vie et et et et finalement développer demain de nouvelles aspirations et je crois que

Notre enjeu pour nous et les élus je termine là-dessus c’est développer des nouveaux imaginaires montrer que finalement la ville de demain où il y a de la nature sur où il y a de la ferme où il y a des animaux on vit bien ensemble où les espaces publics on peut

Jouer à nouveau et ben c’est là où ils veulent vivre j’ai la chance de présider la Commission des écoquartiers quand je montre à à un Français Landa vous voulez vivre dans cet écoquartier ou dans ce quartier hyper bétonné tout le monde ve vivre là le choc de l’image le choc de

L’imaginaire il me paraît essentiel et pour ça on a plein d’acteurs on a des artistes on a des jeunes très engagés et on va pouvoir embarquer dans un dans un nouveau nouvel imaginaire dans un nouveau récit émancipateur par l’écologie merci beaucoup alors le gendre vous parliez tout à l’heure de

Partir de la de l’habité euh et qui est encore différent de l’habitant et donc de son expérience il y a une question qui s’adresse peut-être aussi en particulier à vous de Eddie de la CNL j’imagine que c’est Eddie jacqumar président de la CNL comment associer impliquer réellement les habitants

Experts du quotidien aux questions environnementales euh c’est c’est un petit peu ce que vous vouliez ce que vous avez évoqué tout à l’heure c’est-à-dire vraiment partir non pas de questions qu’on leur poserait mais vraiment regarder comment ils vivent euh et les problématiques qui se posent concrètement à eux

Ouais c’est vraiment dans cet esprit là que moi j’essaie de l’aborder une manière un exemple qui me vient en tête c’est ce matin on a parlé de satisfaction résidentielle enfin de satisfaction liée à son lieu de vie je pense que c’est important qu’on revienne un peu là-dessus parce que avec quel

Critère est-ce qu’on peut évaluer cette satisfaction résidentielle si on va pas demander aux gens qu’est-ce qu’il vitent précisément nous on se fait avec nos catégories de pensée on on a imaginé des éléments et puis ensuite on va vérifier on va vérifier sur un panel représentatif d’habitants si oui ou non

Il y a des gens qui répondent dans dans ce senslà moi j’ai un problème avec cette vision là d’autant plus que elle me semble rattachée à un des enjeux qui a été affiché pour le renouvellement urbain on a parlé vaguement mais je sais que c’est cet après-midi de la question

De mixité sociale mais je suis désolée on peut pas les dissocier ces questions parce que les enjeux environnementaux ils sont aussi liés aux enjeux de justice sociale et si je parle de ça c’est parce que euh ce que moi j’ai pu observer et ça ne concerne que les

Terrains où moi j’ai travaillé donc àanterre et à à La Rochelle eu quartier populaire donc eu en fait ce qui est vécu il y a il y a un paradoxe en fait entre l’idée que ces quartiers bon voilà il seraiit dégradé et puis d’un notre côté il y a une satisfaction

Résidentielle on comprend pas ce qui se passe mais quand on regarde en fait les gens ils expriment aussi un attachement à leur lieu de vie et il il est parfois décorrélé aux problèmes concrets que l’on rencontre dans le quotidien lié à son logement et cetera et en fait quand

Moi je les ai écouter le problème principal que j’ai entendu c’était un sentiment de déconnexion du reste de la société donc c’est un sentiment de relégation et c’est aussi des sentiments d’injustice qui peuvent parfois être amplifiés par les choix que l’on fait en matière d’urbanisme et si je pense à ça

C’est parce que en matière de mixité sociale on imagine comment attirer d’autres populations de statut professionnel socio-pressionnel supérieur et comment est-ce qu’on le fait avec des arguments notamment de dire ben regardez il y a ici un cadre de vie renouvelé avec par exemple une vue sur un joli parc sauf que quand on

Dépossède des habitants historique de ce qui était une valeur pour eux de leur lieu de vie on amplifie on risque en tout cas c’est c’est une hypothèse que je fais à vérifier mais on risque d’amplifier des sentiments de tension et de dépossession de d’un d’un atout du

Cadre de vie et on risque d’amplifier des sentiments d’injustice donc la nature laquelle pour qui et quel sens est-ce qu’on met quelle possibilité est-ce qu’on va donner aux habitants existants de se connecter avec cette nature qui je le répète n’est pas quelque chose d’abstrait c’est pas juste

Les espaces verts je déteste ce terme-là parce que ça donne juste l’impression que un gazon égale une forêt égale je sais pas un un pardon un jardin partagé dans lequel on fait plein de choses ensemble ça n’a rien à voir donc il faut réfléchir à de quelle nature on parle et

Qu’est-ce qu’on fait ensemble dans ces quartiers et à La Rochelle vous prenez l’exemple du Marais oui je peux continuer là-dessus l’exemple du Mara il est assez exceptionnel La Rochelle donc quartier de VUV les salines a rien à voir avec le quartier où j’ai fait mes premiers pas sur cette question de l’expérience vécue

Des habitants de quartier populaire à Nanterre dans un contexte urbain complètement différent ça a été dit ce matin les quartiers nonont juste R à voir les uns avec les autres ici à V les salin on pourrait dire que les habitants ont un un atout majeur qui ce quartier

Étit construit sur un Maré assécher à l’époque on avait aucun intérêt pour ces lieux-là c’était des des voilà vecteurs de moustique ou je ne sais quoi et donc bon ben on a construit là-dessus sauf qu’aujourd’hui c’est un des atouts effectivement du du quartier et les habitants en parlent c’est c’est très

Surprenant parce que moi j’étais partie de l’hypothèse du renouvement urbain qui était de dire peut-être un peu par automatisme au niveau local ah mais il y a il y a un enclavement et donc le projet ne urbain va participer du désenclavement sauf que quand on écoute

Les gens il y a pas de sentiment d’enclavement dans ce quartier il y a au contraire le sentiment qu’il est très bien connecté au reste de la ville on y est on est en centrre-ville en 5 minutes en bus et puis c’est un quartier où il y

A tout à proximité c’est un quartier calme et justement le fait qu’il soit en rettrait du reste de la ville et connecté au marais il se passe quelque chose de fort et cet attachement au quartier de villu Les Salines il est lié à la nature mais la conception même de

La nature moi j encore deux choses il y a une nature qui est protégée de la part des des écologistes que je soutiens totalement dans l’enjeu mais pas la conception de la relation avec les habitants parce qu’il voit cet espace comme un espace sauvage à préserver de

La présence humaine et à l’inverse du côté alors je sais pas je c’est très difficile de qualifier si c’est des urbanistes ou si c’est des non écolo enfin peu importe il y a une autre conception de la nature qui serait une nature aménagée et adomptée où finalement il faudrait

Absolument ent couper tout ce qui dépasse parce que sinon je sais pas quoi on va s’écorcher enfin dans les deux cas c’est une conception de la nature décor c’est une conception de la nature où l’humain n’est plus là et en fait c’est c’est recomposé avec notre manière

D’habiter et les habitants eux de par leur pratique et leur attachement ils nous disent des choses qui sont au-delà de simplement les usages ou la valeur écologique des lieux c’est le sentiment de ressourcement ou le sentiment de faire partie de quelque chose qui compte et et ça c’est exprimé par les habitants

Et donc ça ça rond quand même très fort je trouve avec la conception des habitants des quartiers populaires complètement déconnectés des enjeux environnementaux non dans les manifestation du quotidien ils sont connectés à certains enjeux simplement pas avec les mêmes termes merci beaucoup Peris brcat on reste sur cette question

De comment on arrive à impliquer les habitants est-ce que suite aux formations et suite au aux sensibilisations que vous faites vous avez observé que une fois la formation faite les gens avaient envie de s’investir davantage et peut-être d’être plus acteur avec des institutionnels et est-ce que ça a toujours été facile

C’est une question qui vous est notamment posée par Armel étudiante est-ce que vous avez dû faire face à des freins dans la démarche que vous avez initié alors je voulais juste rebondir c’est ce qui a été dit sur les termes c’est de l’écologie mais peut-être pas dans les mêmes termes que

Que ce qu’on que ce qu’on entend par là et je pense que c’est super pertinent parce que effectivement nous ce qu’on a ce qu’on a fait c’est pas de manière descendante expliquer ce qu’est la vie l’écologie l’environnement à des gens on est parti en disant en fait on va révéler un quotidien des

Pratiques des habitudes n nos grands-parents étaient paysans la sobriété je dis souvent c’est la h mais pour les riches donc toutes ces chosesl on on est venu les révéler mais elles éent déjà là et la véritable violence c’est quoi c’est de nommer écologie absolument tout sauf nos

Réalités à nous et donc nous on s’est dit ok on va prendre un sujet l’écologie le climat et là d’un coup on a invité France interre à droite à gauche d’accord ça marche mais en réalité en fait on décrit rien de nouveau on décrit rien de nouveau et donc parce qu’on fait

Quelque chose qui est habituel que les habitants font déjà bien sûr on amène la connaissance on a bossé avec beaucoup de scientifiques et ça a déclenché pas mal de de super réactions chez des jeunes et j’y reviendrai mais euh on a rien fait de nouveau et donc on participe à chaque

Fois qu’on va sur un territoire avec des acteurs locaux par exemple quand on va au Mureau euh on on on s’associe à la nouvelle Vigne Blanche une association qui nous a accueilli et et je m’en souviens c’était pendant les émeutes un peu la période un peu compliquée là-bas et on fait une

Formation de 8h et c’est peut-être la première fois parmi toutes les formations qu’on a fait donc on est allé à serg au Murau à grgny à Bagnolet en un an on est allé beaucoup de dans beaucoup de villes en île-de-fance deux fois à Strasbourg parce que je suis originaire de de Strasbourg

Et et au Murau il y avait une ambiance tellement pesante je me suis dit attends là peut-être que je les ai un peu fracassé la 8h zoos euh cercle de B de rétroaction on a réhistoricisé tout on a tout fait et c’était la première fois où euh quand je

Mets la carte numéro 3 sur les pénuries d’eau en France j’en voie ils sont frérot là tuabuses déjà qu’on est limité toute notre vie tu nous rajoute encore neuf limites planétaires doucement là ça fait beaucoup et euh et d’habitude ce rapport à à l’éco-anxiété je le vois

Jamais et c’est là où je me suis dit c’est intéressant parce que vu que le contexte était très compliqué à ce moment-là avec les émeutes vu que le contexte était particulier à ce moment-là il y avait ce devoir de rapporter de l’espoir aussi à ce momentlà et donc on avait ce besoin

D’avoir la les élus locaux qui viennent ils sont venus en fin de journée donner de la force en disant en fait ok là il y a une formation là il y a des la nouvelle Vigne Blanche qui va vous accompagner et nous aussi on est là si

Vous avez besoin d’un local vous avez besoin de truc d’un machin on fait un projet on est là avec vous et donc avancer avec les élus locaux et avec les habit temp il y a un pont qui est faisable et un prétexte qui est trouvé c’est l’écologie mais tout ça c’est du

Prétexte pour recréer du lien et derrière essayer de mettre des mots en l’occurrence la question climatique et écologique sur des réalités sociales qui sont depuis longtemps déjà bien connues pour revenir sur le sujet qui était intéressant mais que vous avez oublié et que du coup j’ai oublié aussi parce que

Je vous écoutais donc euh oui c’était est-ce qu’il devenait acteur mais ça ça participe ah oui les freins est-ce qu’il devient acteurs ils deviennent oui bien sûr qu’ deviennent acteurs on les on les encourage à devenir formateurs et et sur plein plein d’enjeux ils sont tellement de projets

On essaie de les inclure et et ça reviendra à l’autre question sur est-ce qu’on rencontre des freins parce que ce qui se passe en fait généralement c’est soit des gens comprennent la dynamique qu’on est en train d’impulser soit ils comprennent pas quand ils comprennent pas on perd pas notre temps

Merci au revoir bonne journée bonne continuation quand ils comprennent là on avance mais à une vitesse de Fou Malade dans le sens où par exemple très très concrètement libération le le journal ils on font un climat libéour depuis 2023 je crois ils avaient fait un tour

En France avec des tableau rondes sur le climat et 2024 pour l’édition de Paris il voulait qu’on participe on le a dit non non non on participe pas euh on récupère le truc ils ont dit OK et c’est comme ça que maintenant ça s’appelle le banlieu climat libéour et que là fin

Mars 2024 on inclut directement les jeunes qui vont eux-mêmes eux-mêmes ont pensé la programmation les ateliers le Parlement le Parlement des jeunes parce que c’est un parlement où des jeunes vont pouvoir être très actifs et donc c’est les jeunes de B le climat formateurs qui sont dans une posture de

Ok on a été formé on est tout aussi légitime et demain c’est à nous de penser cet événement là et donc en fait à travers cet exemple là je veux juste montrer que comme par exemple avec le ministère de l’enseignement supérieur ils nous ont fait confiance tout de

Suite parce que la conseillère de la ministre quand elle va à bagnoler elle voit que les jeunes peuvent dire exactement le nombre d’agriculteurs en 1851 ah ouais ilst ont pas pris de note et comment c’est chelou ça quand même et et et parfois il y a aussi ce réflexe de

Mépris de classe en fait parce que ce mépris de ah ouais ils sont un peu débiles non 8h de formation euh vous faites quoi et donc là les gens ils captent qu’il se passe un truc soit ils font confiance et quand ils font confiance bah généralement nous ce qu’on

Essaie de faire c’est mettre les jeunes qu’on accompagne et les moins jeunes aussi on on est en train de penser une formation pour des mamans dans des position où ils peuvent se mettre directement en action avoir des responsabilités et euh et là qu’on a fait la formation de formateur ça crée

Des des proximités assez incroyables parce que il y a il y a la ministre qui est venue Sylvie pour pour dire coucou aux jeunes et il y a il y a un jeune qui l’a demandé en mariage sans pression mais normal ouais on se marie et tout vous avez pas un snap Sylvie

Elle dit un quoi un snap et tout d’accord d’accord tu demanderas à mon et parle de son chef de cabinet donc elle dit à Lucas Lucas tu lui passeras mon mais elle sait pas ce que c’est un snap tu lui passeras mon et là Lucas il dit

Bah ououi je vous passerai son et c’était incroyable et et et cet exemple là pourquoi je le prends précisément parce que nous ce qu’on essaie de faire c’est de la mixiter les jeunes ont crée un environnement pour qu’ils se disent ok je vais venir comme je suis parce que

Cette mixité qui consiste à mettre un cadre tellement formel qu’on se formalise et qu’on se on se restreint et on a l’impression de faire de la mixité parce qu’on a avec des transfuge ou je sais pas quoi ou des gens qui sont de couleur ou je sais pas trop quoi et donc

On a l’impression d’avoir fait la mixité du siècle non ça marche pas moi ce que je veux qu’on on insufle à nos jeunes c’est vous pouvez venir comme vous êtes avec votre personnalité avec votre individualité et chacun d’entre vous aussi à quel moment on a fait tellement de concessions pour qu’on

Devienne aussi aussi cadré et normé et donc nous on se dit ok si on arrive à à créer des des synergies entre nos jeunes le public qu’on touche les institutionnels l’état la ville le machin le truc bah derrière on avance beaucoup plus vite et c’est ce qu’on

Constate parce Queen en un an on a fait beaucoup de trucs bon ça viendra peut-être N la réflexion d’annecl mialo sur la concertation et comment on peut construire différemment il nous reste 3 minutes 32 et j’ai j’ai une question sur voilà il y a beaucoup de choses à faire

Il y a des façons différentes de faire mais est-ce qu’on a les moyens de le faire et là c’est vers vous que je me tourne Morgane Nicole et et vers vous aussi Florian après alors avant de parler argent je vais j’ai parlé moyen j’ai pas parlé que moy

Je j’aimerais bien rebondir sur ce qui a été dit avant parce que euh enfin ça me fait penser à plein de choses et enfin juste pour vous replacer le contexte moi mon boulot c’est de parler au décideur public grosso modo les parlementaires les direction d’administration et cetera et cetera et

C’est marrant parce que on se dit à peu près la même chose qui vient d’être dit là sur comment est-ce qu’on fait passer nos sujets et enfin la seule chose que je voudrais dire c’est que finalement il y a peut-être un enjeu de euh de décloisonnement on va dire de ces enjeux

De termes environnementaux écologiqu écologistes et cetera en particulier sur l’adaptation au changement climatique l’adaptation au changement climatique j’ un peu poussé le trait mais pour moi c’est pas une politique environnementale pour moi c’est une politique de justice sociale d’abord c’est une potique et ça doit être un enjeu qui n’est pas

Technique qui est d’abord politique et il faut vraiment le faire venir dans les les débats et dans le faire venir dans le débat public comme un enjeu politique la question c’est les les conditions climatiques vont changer notre monde va changer la qualité de vie va changer

Qu’est-ce que on est prêt à mettre en place potentiellement qu’est-ce qu’on est prêt sur quoi on est prêt à renoncer pour réussir à à vivre de manière sans perdre trop en qualité de vie pour vivre dans ce monde futur c’est pas une question de enfin on on n plus

En train de parler de c’est pas une question de sauver les ours blancs quoi si Je je c’est une question de voilà les les choses ont évolué on peut plus faire autrement aujourd’hui on peut c’est important encore de limiter les émissions de gaz à effet de serre pour

Pas se retrouver dans des situations où on ne pourra pas s’adapter et le le réchauffement sera tel que les enfin que que les événements climatiques seront énormes mais ces événements climatiqu ils vont advevenir donc comment on fait aujourd’hui et aujourd’hui il n’y a aucun narratif sur ce que c’est l’adaptation c’est quoi les

Les trajectoires d’adaptation qu’on peut imaginer et donc il faut mettre en place enfin faire advenir ces narratifs et puis les mettre en débat politique et du coup associer à ces débats politique démocratique l’ensemble des populations mais en ayant en tête que sur ces questions d’adaptation au changement climatique toutes les populations sont

Au même niveau de maturité et de compréhension et de connaissance des enjeux il n’y a personne quasiment personne aujourd’hui qui vraiment a conscience et a des connaissances et une compréhension réelle de ces enjeux donc le premier enjeu et là je vais faire le lien avec la question des moyens le

Premier enjeu c’est de faire de de c’est de créer ce ce changement culturel qui est vraiment un changement culturel c’est le monde dans lequel on sera demain les conditions climatiques seront différente on ne peut plus raisonner sur des statistiques de du passé c’est plus possible il faut qu’on regarde en

Prospectif ça demande un changement culturel parce que ça demande de revoir toutes les politiques tous les projets toutes les activités économiques donc ça veut dire que quasiment tout le monde va devoir systématiquement dès qu’il fait quelque chose d’un point de vue économique projet et cetera se poser la

Question de ok est-ce que ce bâtiment qu’est-ce qu’il devient dans un monde à plus 4 degrés enfin dans une France pardon à + 4°grés cette politique publique euh on on on a des objectifs par exemple sur l’agriculture euh si on le réfléchit pas dès aujourd’hui dans

Une France à + 4 degrés ça ne vaut rien euh donc il faut vraiment euh voilà que ce soit intégré et c’est d’abord des moyens qui doivent être mis sur l’organisation de cette montée en compétence de ce changement culturel de de cette création de ce réflexe adaptation chez chacun qui doivent être

Déployés et malheureusement c’est pas quelque chose qui est à la mode euh que de dire bah en fait il faut des moyens humains il faut des moyens d’ingénierie il faut prendre le temps de réfléchir il faut mettre de l’intelligence dans les projets c’est pas la mode mais c’est

Quand même le plus important et ensuite en effet il y aura un petit surcout pour pour adapter nos bâtiments nos quartier et cetera mais si on réfléchit bien dès en amont si on intègre cette question là suffisamment en amont dans la conception des projet dans ce cas-là le surcût il

Pourrait être faible voire nul il faut juste accepter potenti tiellement de renoncer à des trucs qui ne seraient euh pas forcément euh voilà obligatoire mais on peut réussir à sortir des projets qui ne sont pas tant que ça plus chers euh si euh on pense bien les projets des des

En amont il y a un exemple là-dessus qui est le quartier la ZAC de permill les îles dans la métropole lantes qui un exemple intéressant de de projet d’aménagement où on s’est posé dès euh la conception du projet dès en amont euh cette réflexionl voilà merci donc il y a

Pas de mur d’investissement supplémentaire à à à imaginer sur cette question d’adaptation au changement climatique dans certains cas dans certains cas notamment sur les questions de de recul du trait de côte et cetera où va potentiellement avoir des des de la relocalisation urbaine là il y a des problèmes d’argent mais il

Faut pas uniquement voir ça il y a plein de choses à faire qui sont aussi essentielles et qui ne sont pas forcément très coûteuse et dernier point euh c’est pas une question technique c’est pas une question technologique faire de l’adaptation c’est du lotech quand j’entends un maire d’une grande agglomération c’était pas

Vous qui donne comme témoignage que dans un quartier de sa ville il y a des HLM qui ont même pas de volets euh bah voilà on voit que une première adaptation c’est déjà de mettre des volets sur sur ces B et que déjà on gagne quelques degrés en période de vague de chaleur

Donc voilà donc c’est c’est vraiment pas une question enfin c’est c’est quelque chose qui sera réalisé si on se pose les les bonnes questions au bon moment et ensuite les réponses les personnes qui font sur le terrain les citoyens ont les réponses il faut juste poser la bonne

Question merci beaucoup Florien Berco un mot de conclusion pas de mur d’investissement une bonne nouvelle pour l’élu que vous êtes même si je vous vois être un petit peu dubitatif et en tout cas un message politique àorter au plus haut niveau mais aussi localement et qui fasse la synthèse de toutes les

Politiques parce que l’écologie c’est avant tout du social la culture écologique c’est la culture du bon sens et ça tombe bien dans un monde qui perd du sens remettre du bon sens ça me semble vraiment être un programme politique en soi et ça se fait évidemment avec les habitant ça fait que

Quand on fait un projet urbain on le fait avec toutes les parties prenantes on passe notre temps à rénover les bâtiments mais par exemple on rénove des écoles à tir larigo mais on oublie de d’y mettre la communauté enseignante que d’expliquer que les travaux de rénovation ça pourrait peut-être être un

Projet pédagogique en soit pour les enfants voilà c’est cette culture du bon sens qu’il faut retrouver tout le monde sait qu’effectivement le se connecter à la nature c’est important pouvoir bien respirer c’est important donc retrouver je pense ce ce bon sens et se donner les les moyens d’agir et pour terer sur une

Note d’optimisme on a toutes les solutions à disposition j’ai la chance de présider une association Franceville et territoir durable qui a un partenariat très fort avec l’enrue où finalement on présente toutes les solutions sonne la France on sonne le monde pour se dire quelles sont les solutions à disposition qu’on va pouvoir

En faisant une acupuncture de l’UR ain impose importer créer ex Nilo et et effectivement aujourd’hui les solutions les à disposition ce sera pas des du technosolutionnisme ce sera vraiment cette culture du bon sens en rendant les solutions acceptables par contre effectivement comme tout évolution comme toute révolution et notamment la

Révolution écologique elle se fera pas sans casser des œufs sans casser des rentes sans recréer une nouvelles rentes avec des gagnants et des perdant et donc la question aujourd’hui ça va comment on accompagne les perdants et comment les gignants contribuent à ce mur d’investissement qui est bien réel qu’on

Le veille non peut-être pas sur l’adaptation mais sur la lutte contre le réchauffement climatique qu’on le veuille ou non il y a un mur d’investissement énorme je vous donne juste un exemple juste pour mettre au niveau décré terci 30 % de CO2 les bâtiments publics de la Ville de Laval

C’est 50 millions d’euros d’investissement c’est ce que j’investis sur 6 ans ça veut dire que pendant 6 ans je fais que ça il y a un mur d’investissement faudra effectivement le financer il faut changer la fiscalité il faut changer la la manière dont on conçit soit l’économie bon ce serait trop long

Pour pour le dire mais se dire que on a les solutions clé en main on a des jeunes engagés il faut pas écouter les sondeurs on a une génération climat qui est prêt à se relever les manches nos nos jeunes générations elles sont pas complètement analphabètes comme veulent

Dire les classements pisains elles ont plein d’énergie je remercie vraiment le le témoignage et et l’énergie de li climat qu’on sera ravi d’accueillir à la Val et ben merci à vous merci pour tous les cases pour votre intervention merci à vous pour votre attention c’est l’heure de la pause déjeuner vous

Attendez j’imagine avec imp j’insiste juste reprise des travaux à 14h tapante pour que le programme de l’après-midi ne soit pas chamboulé merci beaucoup bon ce momentl à côté de votre micro dernière vousz on a remacé notre Corel qu’on je vais vous demander de prendre place s’il vous

Plaît on va se donner une petite minute pour essayer de reprendre pas trop en retard je vous invite à vous installer pour qu’on puisse attaquer cette cet après-midi alors bonjour à tous bienvenue à ceux qui nous rejoignent pour cet après-midi merci aux autres de prolonger en notre compagnie

Après les riches et table rondes d’une matinée qui a été bien chargé je suis Édouard zambau je suis journaliste et pour tout vous dire cet anniversaire me met un petit coup de vieux car au moment où l’enrue a été créé il y a 20 ans j’étais déjà un promeneur des quartiers

De la politique de la ville donc donc voilà et l’an rue m’a demandé d’essayer de faciliter les échanges de cette séquence qui se déroulera en 3IS temps je vous en fais une brève présentation deux tables rondes en compagnie de chercheurs d’acteurs d’habitants d’élu de responsablebles associatifs sachant évidemment qu’on peut avoir plusieurs de

Ces casquettes sur la même t tête deux table rondes donc qui nous amèneront à interroger les questions de la mixité sociale et du pouvoir d’agir des habitants de séquences autour desquelles nous nous arrêterons évidemment sur le bilan les réalisations de l’agence mais deux séquences où nous essayerons aussi d’esquisser des pistes

De réflexion ou d’action au moment où trois éminents spécialistes sont invités à réfléchir à l’avenir des politiques de renouvellement urbain j’ai nommé présent dans la salle annecler Mialot la DG de l’agence Cédric Steven Dell qui n’est pas là à ma connaissance et Jean-Martin deorme le président de la section

Habitat et cohésion sociale au sein de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable j’espère que nos réflexions leur seront utiles pour leurs travaux avant de commencer nos échanges je vous propose de débuter par une séquence dédiée aux chercheurs des chercheurs que l’enrue a souhaité installer en introduction des réflexions

De cette journée le signe de la volonté affichée et réaffirmée ce matin par encl miallo de renforcer le lien de de l’agence avec la recherche quatre jeunes chercheurs qui sont installés au premier rang ont donc accepté de se livrer à l’exercice pour le moins périlleux d’une présentation de thèse en 300 secondes je

Vous rassure c’est 300 secondes chacun ils nous rejoindront dans quelques instants mais avant et pour vraiment commencer je vais inviter un autre chercheur Thomaso vital et sociologue et doyen de l’École urbaine de Science Po Paris à me rejoindre sur scène pour que Thomaso vous nous aidiez à penser les

Enjeux de la la déségrégation sociale en milieu urbain cartel et le titre de votre kote la parole est à vous merci beaucoup bon après-midi à toutes et à tous je suis très très touché d’être là ça me fait vraiment plaisir j’ai une grande admiration des personnes qui sont

Là de ce côté comme de vôtre et et j’essaie d’introduire l’après-midi sur un aspect qui nous laisse toujours humble et un peu en silence car toucher à la ville faire de l’ingénierie sociale essayer en terme intentionnel de déségréger des quartiers c’est c’est quelque chose de extrêmement difficile c’est difficile c’est dur on

Peut faire des erreurs on peut avoir des effets négatifs qui on voit sur le moyen et long terme donc on doit être humble mais aussi reconnaître que comme toutes les formes d’intervention politique sur la société essayer de réduire la ségrégation d’un quartier c’est quelque chose qui est

Interprété donc il y a unnée forte à faire et à mesurer les résultats et il y a un combat politique qui se passe par les discours ou différents visions du monde essaie de interpréter qu’est-ce qui se passe petit rappel la première fois que je suis arrivé en France pour étudier un

Peu il y a 25 ans je disais que j’ai j’ai travaillaé un peu sur la déségrégation dans les villes européennes surtout en Italie et que j’étais très attentif au des questions de mixité sociale tout le monde était très très fasciné il me disait bravo c’est bien je suis revenu invité en 2006

À Lyon et à Paris je disais plus ou moins la même chose car j’avais changé rien et tout le monde me disait ou là là la mixité sociale il faut pas il y a deux choses dont il faut pas parler le voile et la mixité donc surtout pas

Pendant un dîner surtout pas lorsque vous êtes à la gyme et c’est ça c’est c’est la premesse que je fais d’être rester un minute en silence un peu humble c’est important bien évidemment faire une ville c’est pas mal le le grand rêve de faire une ville nouvelle de penser à des

Nouveau quartier de bien euh tenir en compte le balance des des des des des de la politique du pouplement c’est c’est c’est pas simple mais c’est pas trop difficile mais refaire la ville travailler sur ce qui existe pour déségréger c’est quelque chose d’extrêmement compliqué c’est pas un problème français

C’est pas pas un problème européen c’est un problème qui caractérise l’ensemble des villes du monde et qui nous fait beaucoup réfléchir la recherche sur la ségrégation urbaine est presque synonyme de recherche sur la ville elle a une longue histoire à partir du début du de 20e siècle où la ségrégation était pensée un

Peu comme naturel comme propre à la ville et avec des vrais mouvements intellectuel à partir de la 2emme Guerre mondiale pour faire des efforts pour comprendre les effets positives et négatives de la de la ségrégation et pour penser des possibilités de d ségrégation mais dans les dernièr 50 ans

La recherche comparative sur la ségrégation est devenue très important très légitime c’est un des rares comment dire secteurs des sciences sociales où on peut dire qu’ on a des résultats solides qui sont des résultats cumulatifs et à partir des années 90 la recherche sur la déségrégation donc sur les politiques à

Niveau individuel et de quartiers pour augment le mix social c’est une véritable et important champ de recherche ce champ de recherche est traversé par un important clivage c’est le clivage entre les pays on peut dire continental avec une tradition on peut dire dans le sens large socialdémocratique et un très fort état

Providence et une capacité forte des villes et des territoires de discuter et se coordonner voire avoir des tensions génératives avec l’État pour penser des politiques sociales et de pays surtout les pays anglo-saxon plus libéral où l’État est plus en retrait et a laissé plus de place au marché pour conduire tirer

Piloter les politiques publiques de déségrégation les premier politique publique de déségrégation effectivement on était tenté d’un des pays anglo-saxons c’est une histoire important commencé dans le dur aux États-Unis et développé aussi fortement euh au Royaume-Uni et c’est une histoire de tentative de réduire une ségrégation qui n’est pas seulement

Socioprofessionnel ce qui n’est pas seulement lié au revenu et au style de vie mais c’est beaucoup lié aussi au couleur de la peau et à l’héritage de politique guidé par l’état de ségrégation sur une base ethnico-raciale les tentatives de déségrégation ont été surtout tiré par des mécanismes d’incitation individuel to move towards

Opportunity j’essaie de donner aux individus qui peuvent mais qui ne peuvent pas complètement par rapport au marché des instruments de défiscalisation ou de l’argent direct ou des instruments variés pour aller ailleurs des politiques qui essayaient de faire partir réduire le nombre de pauvres et de augmenter la

Mixité vers le bas dans des quartiers plus affluentes plus riches ces politiques ont été critiqués dans leurs effets pour deux raisons ilells ont été critiqués avec une critique de l’instrument c’est-à-dire l’instrument n’est pas bien adapté les formes de targeting pour repépérer les bonnes personnes et on critique

Sur les effets de la déségrégation et notamment à risque de expulsion trop de place au marché des profits augmentés par les promoteurs immobiliers et on peut dire une captation de la politique par rapport à des intérêts immobiliers qui avait changé la direction des effets par rapport aux objectif cette critique a été ensuite

Euh un peu modéré car les politiques de ségrégation même dans les pays anglo-saxons ont en partie appris à réduire les effets d’expulsion et de gentrification au moins jusqu’à la crise immobilière des années 2008 2012 le problème c’est que dans d’autres pays où l’État est plus fort des pays continentals par exemple d’Europe

Continentale où la ségrégation n’a jamais touché la les niveaux quantitatif et qualitatif des pays anglosaxones et notamment des États-Unis et où la dynamique immobilier est plus réglé par l’État cette critique quelquefois a été empimportée et comment dire reproduite sans trop pousser l’analyse empirique les tentative de déségrégation dans les pays continentals

Si on prend le Pays-Bas l’Allemagne l’Italie la France et en partie l’Espagne beaucoup la Belgique sont des politiques qui ont essayé de réduire un peu la concentration des pauvres mais aussi beaucoup essayer de augmenter la mixité dans des quartiers de rellégation des très riches sont des politiques qui ont

Essayé vers le haut et vers le bas de faire de la mixité sans penser tout de suite le transfert forcé de population dans ce pays la critique qui est une critique de eviction de pousser dehors ou de gentrification de substituer la population était une critique un peu plus présent mais comment

Dire faible sur le plan empirique et en même temps intéressant pour essayer de suivre la mise en œuvre des politiques et pas pas par rapport à la critique essayer de réduire les effets distorsifs qui peuvaient émerger mais il y a eu une autre critique très forte contre les politiques de d

Ségrégation c’était une une critique sur le fait que la déségrégation n’allait pas garder sa promesse de faire monter vers le haut les pauvre de favoriser des rapports presque d’amitié entre classe social et d’autres éléments lié à l’interaction entre individus effectivement les politiques de déségrégation ne sont pas la solution pour revenir à un

Modèle mythique de ville épaisé et où l’interaction entre personnes avec différents ressources niveau de scolarisation et couleur de la peau statut juridique religion ethnicité était comment dire dépassé non la déségrégation est une politique délicate finalisée à réduire les effets négatifs de la ségrégation les effets négatifs de la SR

Ation on peut dire dans des quartiers où on l’a plus ou moins estimé dans plusieurs villes d’Europe la il y a une concentration de plus de 40 % de personnes qui sont pauvres qui a des effets très négatifes en termes de attente et de qualité de vie des personnes

Et l’idée de réduire la ségrégation des très riches car ça a des effets négatifs en terme social car réduit la possibilité d’avoir une distribution plus homogène de personnes avec pouvoir qui se mobilise pour la qualité des biens collectifs de leur quartier face à ce processus la recherche aujourd’hui se

Concentre sur des thèmes importants aujourd’hui elle est très détachée par rapport à la critique idéologique de la déségrégation focalise sur les réalités des formes de déségrégation agis on essaie de mesurer les effets on essaie de comprendre quels sont les mécanismes qui ne sont pas liés à la structure résidentielle et donc

Notamment les questions de école et du rapport entre public et privé dans l’offre d’école primaire et secondaire et les question d’accès à des services essentiels notamment de santé mais aussi de transport public mais la recherche aujourd’hui fait quelque chose encore plus elle regarde avec beaucoup d’attention les formules de déségrégation qui ont

Essayé de sortir du combat un peu trop fort un peu trop forte et trop idéologique entre on garde des forts niveaux de ségrégation car ça permet à tous les pauvres de rester et de céder entre eux et on fait une déségrégation par décret très forte où on bouge les

Personnes sur un modèle de calcul et ingénierie sociale total en fait aujourd’hui on regarde un peu plus les expériences concrètes qui plus ou moins au moins cell qui donne des résultats les plus intéressante à 5 et 10 ans mesuré en terme de niveau d’emploi niveau d’éducation et euh niveau du

Crime et niveau de santé publique sur indicateur important c’est des politiques qui parle de petite échelle de la ségrégation c’est-à-dire le fait d’avoir des microquartiers homogènes dans des arrondissements on peut dire dans des quartiers à échelle moyenne hétérogène l’idée que sur le plan empirique ce qui on a observé c’est

Que plus on est capable de varier les échelles et de penser pas un mix complètement construit par décret et pas comment dire tomber sur une défense de la ségrégation comme un tentative de se protéger des effets négatifes de d’une arrivée d’excès de euh logique de la rente immobilier et de

L’expulsion plus on est réaliste plus on se attache à regarder de près la possibilité de petite forme de homogénéité sociale à petite échelle dans des quartiers à grande échelle plus hétérogènes et plus on peut voir que des effets négatifs par exemple de partte des la classe moyen moyen supérieure des

Formes de école publique ou le départ de certains temp population expulsé pour une augmentation des prix du commerce et de l’immobilier sont modéré on n pas la possibilité aujourd’hui de conclure un petit speech comme le mienne avec des idées très claires de régulation on peut dire que plus on on

Joue la clé comparative plus on rentre dans les détails plus on observe les limites des interventions fondées sur incitation individuelle ou sur le travail dans la restructuration des quartiers et plus on fait ça et plus on s’approche à une idée qui est une idée de dialogue social fort sur des

Formules qui suivent de principes mais qui en même temps sont négociés projet par projet quartier par quartier ville par ville merci beaucoup merci [Applaudissements] beaucoupo je vais tout de suite demander à Léa bilen de venir nous rejoindre sur scène pour cet exercice pour lequel vous êtes la première à vous

Lancer des non pas 180 secondes mais 300 parce qu’àen r on voit grand quand même merci beaucoup merci à à toutes et à tous avant de me lancer dans une thèse en 2018 j’entendais souvent dans le débat public ou dans les milieux professionnels ou militants dans lesquel j’évolué une petite phrase qui

M’interpellait l’écologie c’est un truc de Bobo c’est pas la priorité des habitants des cartes populaires ça ne l’ intéresse pas ça me gênait à deux égards ça me gênait à deux égards ça me semblait paradoxal déjà dans la mesure où les habitants des carartes populaires sont à la fois ceux qui subissent le

Plus les conséquences de la crise écologique alors même que ce sont ceux qui contribuent le moins et par ailleurs ça ne me semblait pas correspondre à l’idée que j’avais pu me faire des quartiers populaires dans le cadre de mes activités associatives ou dans le cadre de recherche antérieur

Qui portaiit elle plutôt sur la participation des habitants j’avais croisé dans ces contextes des habitants qui se mobilisaient dans des ateliers cuisin dans des vélo-écoles ou encore dans des jardin et toutes ces initiatives me semblaient très connecté aux enjeux écologiques même si elles n’enortaient pas forcément le nom mon

Hypothèse a donc été que les initiatives écologiques encarti populaire sont plus nombreuses qu’on ne le croit mais qu’on ne les voit pas forcément mon objectif avec la thèse c’était de décrire ses initiatives de connaître les gens qui les portent de connaître ce qu’il les motives et les freins auxquels ils font

Face et puis c’était aussi de comprendre pourquoi on ne les voyait pas d’où venait finalement cette idée d’une indifférence des habitants des quartiers populaires à l’égard de la question écologique pour cela j’ai suivi pendant 3 ans plusieurs initiatives écologiques situées dans des quartiers de grands ensembles classés en politique de la

Ville et pour la plupart en rénovation urbaine j’ai mené des enquêtes ethnographiques avec observations participantes et entretiens semi-directif assez long avec le public de ces initiatives et les militants une première initiative c’était un lieu de réemploi en en pied de tour dans le quartier Floréal à saint-dony dans

Lequel les habitants pouvaient donner et acheter à petit prix des objets de seconde main une deuxème initiative était un événement de sensibilisation à l’agriculture et à l’alimentation écologique dans le quartier de la roseray à Angers porté par une fédération d’association de quartiers et le syndicat agricole la Confédération

Paysane une trème et dernière initiative que j’ai suivi c une sorte de tierslieu ass initiative dans le quartier du Grand ma à vaau envelin qui mobilise et accompagne les habitants qui ont envie de s’engager sur les questions écologiques et solidaires près de chez eux le point commun de ces trois

Initiatives c’est qu’elles s’encr dans le quotidien des gens et qu’elles permettent de reprendre la main sur nos modes de vie y compris pour des personnes qui ont peu de marge de manœuvre pour changer leurs habitudes cette écologie je l’ai appelé l’écologiep l’écologie ordinaire pour la distinguer d’une écologie qui passe par

Des modes d’action plus visibles et plus extraordinaires comme les S les occupations les marches climat ordinaire aussi et pourquoi pas populaire parce qu’elle n’est pas spécifique pour moi au quartier populaire on trouve des composteurs des quartiers des lieux de réemploi des actions de végétalisation de l’espace public ou encore des

Groupements d’achat de produits bio ou écolo un peu partout en quartier populaire comme ailleurs quel que soit l’endroit où elle se déploie la condition de réussite de cette écologie c’est de répondre à un besoin ou à une préoccupation de la vie quotidienne et de le faire de manière

Adaptée aux contraintes et aux envies des gens en en quartier populaire ces initiatives doivent donc composer avec des contraintes spécifiques des difficultés socio-économiques des situations de précarité familiales ou professionnel des contextes de transformation urbaine mais même ces enjeux-l ne sont pas spécifiques au qutiers populair il y

A des contexte de pauvreté ou de précarité dans d’autres types de territoires je pense notamment à certains espaces ruraux en revanche parmi les freins rencontrés par ces initiatives il en est un qui est spécifique au quartiers populairire les idées reçues sur les quartiers populaires et les formes de Stigma ation

Qui les cible l’idée que l’écologie ne serait pas la priorité des cartes populaires se traduit par exemple par une surreprésentation des actions de sensibilisation aux écogestes en carte populaire par exemple pour faire des économies d’énergie et pour sensibiliser on prend souvent une entrée économite parce qu’on se dit que elle va plus

Parler que d’autres entrées or les personnes ont rarement la marge de manœuvre pour agir là-dessus parce qu’elle surchauffe pour compenser le manque d’isolation thermique dans le casre parur thermique ou plus souvent parce qu’elle schauffe déjà le risque donc c’est de créer ce qu’on cherche justement à éviter c’està-dire de

L’indifférence ou voire parfois de l’hostilité les initiatives que j’ai étudié passer par d’autres modes d’action que la sensibilisation aux écogestes des modes d’action plus collectifs et sur des sujets sur lesquels les gens peuvent avoir la main l’alimentation la nature les déchets étaient les trois enjeux les plus mobilisateurs sur les questions

Écologiques la meilleure stratégie de mobilisation reste le renforcement du pouvoir d’agir face au sentiment d’impuissance et de dépendance qui est particulièrement fort sur ces questions là c’est cette question de la mobilisation des personnes pour l’écologie qui Contin continuent à m’occuper aujourd’hui et pas seulement en quarti populaire cela passe notamment

Par une activité de formation professionnelle au sein de l’Institut transition à Lyon qui me permet de travailler les enseignements opérationnels de ma thèse je vous remercie de votre [Applaudissements] attention merci beaucoup j’appelle Émilia cudron à faire sa présentation bonjour et merci donc pard c’est pas moi mais non parce que c’était Hugo

Boton qui était prévu en en deuxè passage je croyais que vous étiez arrangé entre vous mais donc Hugo buton c’est à vous bonjour à toutes et à tous vous avez besoin d’un microain vous je crois c’est bon bonjour à toutes et à tous et merci de m’avoir invité à présenter mon

Travail doctoral qui est toujours en cours de réalisation mon questionnement s’encre dans le débat sur la supposée inefficacité de la politique de la ville qu’on s’intéresse au taux de pauvreté au taux de chômage ou à la réussite scolaire les difficultés social se concentrre dans les mêmes quartiers au

Fil du temps cependant elle ne concerne pas les mêmes par exemple sur la dernière période du contrat de ville environ la moitié des habitants d’un quartier ont changé de lieu de domicile certains pour se réinaller dans le quartier d’autres pour le quitter ainsi si on prend un quartier

Type d’environ 2000 habitants sur cette période du contrat de ville on a à peu près 500 habitants qui sont passés par le quartier à un moment donné et qui n résident plus à la fin le questionnement de ma thèse est alors simple qui sont ces habitants où habitent-il désormais

Qui les a remplacé et d’où venent-il pour résumer que peut nous apporter l’étude des mobilités résidentielles à notre meilleure compréhension des quartiers prioritaires mais aussi à l’évaluation des politiques publiques qui sont menées que peut apporter l’étude des peuplements en flux de ces quartiers plutôt qu’en stock ma thèse

Est co-encadrée par Renault istein et Jean rivierère il s’agit d’une thèse chiffre qui est cofinancée par le bureau d’étude le compat et Nant métropole Nant est donc un terrain d’étude privilégié de cette thèse même si certains résultats sont réalisés à l’échelle nationale il s’agit d’une thèse de sociologie quantitative l’enjeu majeur a

Donc été la récolte de données qui permettent de suivre les lieux de résidence successives des personnes qui ont changé de logement pour cela j’ai récupéré des données auprès de bailleurs sociaux nanté qui me permett d’avoir une vision quasi exhaustive des dynamiques de peuplement sur le parc social nanté jenais ainsi les caractéristiques

Sociales mais aussi l’ancien quartier de résidence et le nouveau quartier de résidence de plus de 60000 ménages qui ont changé de logement entre 2012 et 2022 ma thèse le fait que j’ai récupéré ces données sur le territoire nanté montre que c’est possible de le faire sur d’autres territoires et peut-être à l’échelle

Nationale contrairement aux authèses qui seront présentées aujourd’hui la mienne est toujours en cours je ne peux donc pas vous présenter de de résultat définitifs mais je vais vous présenter quelques quelques premières pistes d’interprétation sur la carte que j’ai projeté ici les communes de notre métropole sont représenté au centre avec les frontières

Plus épaisses la commune de Nant et en orange les contours des quartiers prioritaires de la politique de la viille si on représente les principaux flux résidentiel sortant de ces quartiers prioritaires on obtient la carte suivante on pourrait la commenter longuement mais je vais aller assez rapidement premier

Point déjà on se rend compte que les parents les mobilités se font à proximité de l’ancien domicile que ce soit pour rester au sein du même quartier prioritaire comme ici à Bellevue que ce soit pour changer de quartier prioritaire comme des dervalières vers belleevue mais aussi pour quitter la géographie prioritaire

Comme ici à reuser il y a des flux résidentiels qui sont aussi plus divers ainsi des nombreux flux pointent ce point à sainelus ou encore ici à Orveau des zones des zones où des logements sociaux sont sont récemment sortis de terre il y a aussi des flux qui sortent

De la métropole se pose alors la question de l’éloignement des classes populaires face à une hausse des prix de l’immobilier toujours plus forte pour résumer en trois points les les questions que je vais me poser dans le cadre de cette thèse à partir de de cette carte je vais donc regarder les

Caractéristiques des personnes qu’il y a sur chacune de ces flèches pour voir si les personnes qui s’installent dans les quartiers ont des caractéristiques différentes de ceux qui les quit si oui quels sont-ils ensuite je détaillerai cette carte selon le profil de chaque personne est-ce que par exemple les personnes qui quittent les quartiers

Avec le plus de ressources financières s’installent vers les mêmes quartiers que ceux qui en ont le moins enfin je regarderai ce que font ces mobilités au quartiers eux-mêmes par exemple si le taux de pauvreté dans un quartier augmente est-ce plutôt lié à l’arrivée de ménages pauvres à l’appauvrissement

De ménages qui sont restés en place ou au départ des ménages ayant le plus de ressources voilà un résumé très rapide et non exhaustif des différentes questions que je souhaite aborder dans que j’ai commencé à aborder et que je vais approfondir dans dans cette thèse je vous remercie pour votre

Attention et je suis je serais ravi de discuter de certains points avec vous dans la suite de l’après-midi ou ou dans le futur merci à vous merci Hugo et on est bien impatient de vous lire Émilia Codron cette fois-ci une vraie entrée de scène pour vous voilà c’est mon tour j’étais un peu

Impatiente parfait donc en 2014 je découvre de l’intérieur la politique de la ville puisque je suis recruté par un centre social implanté dans un qpv Marseillais en tant qu’animatrice mou mobilisation orientation vers l’emploi maises mission comme celle des 12 autres animateurs sont de repérer ce qu’on appelle les invisibles des personnes éloignées

Éloignées de l’emploi et qui ne sont pas inscrites àle emploi la Mission locale et cetera de les mobiliser et de les orienter vers le dispositif le plus adapté c’est un dispositif à bas seuil d’exigence les personnes peuvent venir avec ou sans rendez-vous il n’y a pas de contractualisation et pas

D’obligation rapidement je fais le constat de décalage entre la théorie et la pratique d’abord 70 % des personnes que nous recevons sont inscrites au service public de l’emploi voire sont suivies par poemploi ou la Mission Locale ensuite alors que notre travail est censé s’arrêter là où commence celui des conseillers en insertion au

Quotidien les animateurs MOV font de l’accompagnement à l’emploi CV la de motivation mise en loin mise en lien pardon avec des employeurs ou avec les chargés de mission clause d’insertion de l’EN rue par exemple voilà le le point de départ de ma thèse j’ai voulu donc m’interroger sur ce dispositif MU et je

Me suis questionné sur ce que je produiser est-ce que finalement je contribuais à activer les pauvres est-ce que je contribuais à les rendre employables ou est-ce que je luttais contre le non recours hop j’ai mené donc ma thèse avec une approche inductive et ethnographique puisque je suis restée salariée du

Centes social les trois premières années de cette thèse avec des méthodes mixtes la participation observante beaucoup des entretiens avec les différentes parties prenantes du dispositif et une analyse statistique des caractéristiques d’environ 2000 bénéficiaires mon postulat c’était de dire que si l’action publique est conçue par les pouvoirs publics elle elle est

Aussi modelé par les professionnels qui la mettent en œuvre en l’occurrence les animateurs moves et les conseils en insertion et également par les publics qui la reçoivent donc les bénéficiaires du dispositif en terme de résultat je montre que le dispositif est caractéristique de la politique de la

Ville et de son évolution au départ ce sont des actions mises en œuvre par les centres sociaux territorialement avec peu de moyens pour répondre à un besoin mal couvert sur le territoire le besoin d’ acccompagnement à l’insertion de jeunes qui à l’époque ne se retrouvent pas dans l’offre de service proposé par

La Mission locale et puis rapidement ces actions sont récupéré encadré remodelés par les institutions la métropole et la préfecture en tête par le biais de la politique de la ville cette institutionnalisation amène d’une part une perte d’indépendance des centres sociaux qui sont alors un peu plus soumis à des injonctions politiques

Voire politiciennes mais cette institutionnalisation à soit soit également le dispositif en créant des instances de régulation des outils de régulation la préfecture favorise voire force parfois le travail partenarial entre des parties prenantes entre des acteurs qui ont des cultures des enjeux des intérêts qui peuvent diverger tous

Les mois il existe des réunions qu’on appelle cellules de concertation où se retrouveve sur chaque territoire le département la métropole la préfecture les centres sociaux les association de quartier les médiateurs dans le but de proposer des d’ajuster en fait leurs actions pour être au plus proche des besoins des personnes

Accompagnées sur le terrain les conseillers en insertion et les animateurs apprennent à se connaître à se reconnaître et à travailler ensemble euh et il se partagent souvent le travail les CIP donc les conseils en insertion vont plutôt sur le suivi administratif donc log 3 financière la prescription de formation les animateurs

Mu quant à eux vont être plutôt sur le suivi relationnel et au quotidien ils vont servir parfois de médiateur pour les personnes mécontentes des services proposés par le service public de l’emploi par exemple Adem un jeune homme qui veut être gardien d’immeuble mais à qui la Mission Locale propose de passer

Un casss pour travailler dans les entrepros parce que c’est là qu’il y a du travail les animateurs mu vont aussi jouer les petites mains donc faire le le suivi quotidien et réassurer les personnes qui ne parviennent pas à se conformer à l’image au rôle du bon demandeur d’emploi je pense notamment à

Malik qui cherche un emploi d’agent d’entretien et qui va être suivi par un prestataire de Pôle emploi il va recevoir un mail long comme le bras qui va lister les différents sites internet où il faut aller chercher du travail les différents mou les serus game où il peut apprendre les techniques de recherche

D’emploi sauf que Malik il il utilise Internet pour regarder des vidéos poursivre son compte en banque mais pas du tout pour la recherche d’emploi donc il ne va pas donner suite à ce mail et va être adier DEP emploi donc finalement si je reviens à mon questionnement à mon questionnement de départ pardon

Qu’est-ce que produit ce dispositif d’abord oui les animateurs contribuent à l’activation des demandeurs d’emploi mais ils contribuent également à l’activation à leur droit à un accompagnement et plus encore à un droit à un accompagnement choisi ce sont des an quite des valeurs de l’éducation populaire forte ainsi en considérant

Également les demandeurs d’emploi comme des personnes apparentière il contribue aussi à les reconnaître et donc au maintien de leur dignité merci merci à [Applaudissements] vous merci à vous tous pour ces interventions j’appelle maintenant Maximilien stenderson qui est le dernier intervenant il est là pour la 4e présentation ça je viens clurer ce temps

C’est vous donc bonjour à toutes et tous je m’appelle Maximin nson et je viens aujourd’hui donc vous présenter une partie de mon travail de thèse en géographie urbaine que j’ai soutenu en juin 2023 donc profitant d’un recul temporel d’une quinzaine d’années avec le démarrage du PNRU on souhaitait dans

Ce travail contribuer à l’étude de l’un des objectifs les plus risqués de ce programme c’est celui d’une mixité sociale réalisé grâce à une diversification résidentielle si je dis risqué c’est parce que les quartiers retenus dans ce PRU sont ceux qui généralement au moins un niveau local sont les plus dévalorisé par exemple

Dans les années 2000 on lisait à l’Orient sur les demandes les demandes d’attribution de logement sociaux la mention TSK tout sauf carvenanek ainsi à malakov anant à carvenanec à l’Orient et au Sablon au man la réalisation puis la pérénisation d’une offre immobilière non sociable susceptible d’accueillir des ménages plus aisés et ou propriétaires

Semble être un enjeu fort ma recherche sarticule en deux temps le temps de la production de ces logements où j’ai cherché à comprendre l’influence de cet objectif de diversification sur les programmes urbains en eux-mêmes en étudiant à travers les les jeux d’acteurs les R for de force entre

Acteur public du PRU et promoteurs immobiliers engagés dans ces programmes aujourd’hui je présenterai plutôt la deuxème partie de ma recherche qui porte un regard sur l’évolution et l’impact de la présence de ces nouveaux parcs de logement dans ces quartiers la première question à laquelle on peut chercher à répondre

Aujourd’hui c’est est-ce que ce nouveau parc a réussi à attirer des ménage plus aisés et ce dans la durée en analysant les les données fiscales au logement entre 2000 2015 et 2019 on peut répondre oui un d’une part ils sont bien plus aisés que la moyenne des quartiers dont

Ils habitent ils ont un profil de revenu beaucoup plus proche que enfin plus proche des quartiers voisins de ces quartiers politiques de la ville en renouvellement urbain d’autre part sur la durée on observe M une évolution croissante sur les trois secteurs des revenus des habitants de ce parc qui

Infirme un petit peu le risque qu’on pouvait avoir d’une popérisation de ce parc de logement c’est croissance ça doit être mis aussi en regard sur la même période de l’évolution positive des prix de l’immobilier sur ces trois secteurs par exemple malakov fait partie des 40 % des Iris qui connaissent la

Plus forte croissance des prix d’immobilier entre 2014 et 2022 à l’échelle de Nant métropole donc si ces résultats peuvent se présenter comme être positifs par rapport aux objectifs finiciion il faut les nuancer premièrement parce que dans le même temps les revenus du parc social eux stagnent voir même diminuent légèrement

Sur sur certains quartiers ce qui accentue les écarts de revenus entre d’un côté le parc ce nouveau parc privé et donc le parc social toujours majoritaire dans ces espaces d’autre part à travers ces études et malgré donc cette tendance de fond on a observé quelques exceptions avec des cas de

Résidence qui présentent des risques assez forts de poupérisation enfin des entretiens conduits avec des agents immobilier ont révélé que les l’offre à la location et à la vente dans ce nouveau parc peait toujours à être euh enfin mettez plus de temps à trouver preneurs qu’ailleurs dans ces villes-là ce qui montre une

Certaine fragilité de ce nouveau parc de logement qui peine à être pleinement attractif notamment raison d’imaginaire négatif sur ces espaces urbains qui persistent ces nuances ici me permet de rappeler l’importance de mettre en place un suivi et une observation de ce nouveau parc pour conclure un petit peu

Rapidement je voulais aborder avec vous la question des relations entre ces habitants et leur nouveau quartier d’habitat grâce à une enquête qu’on a réalisé auprès de 169 ménages de ce nouveau parc qui représente à peu près 1/ers des logements on a cherché à à étudier cette question là

Notamment à travers cette étude on s’est on a donc révéler que loin des attendus théoriques de la mixité sociale en terme d’intégration les nouveaux habitants de ce parc privé poursuivent quand à eu des stratégies socio-résidentielles qui sont bien différentes et parfois même contrad en contradiction totale avec ses attentes initiales

Par exemple comme ici on a 30 % des interrogés qui ont un rapport par rapport au quartiers qu’on pourrait qualifier de mise à distance de repli quand 49 % en rapport fonctionnel sélectif c’est-à-dire qu’ils vont choisir des lieux des espaces certains moments du quartier sans déployer d’affects particuliers par rapport à

Leur espace de vie enfin 21 % ont un rapport qu’onon pourrait qualifier de fluide avec le quartier c’est-à-dire qu’il le fréquente il participe à la dynamique du quartier de façon assez aisée si le temps ici me manque pour détailler les facteurs qui fond de ces relations leur compréhension apparaît essentielle

Puisque ces rapports ne sont pas du tout immuables ils bougent ils évoluent dans le temps en fonction de l’expérience résidentielle ainsi il apparaît important de proposer des Levi qui favorise des liens au quartier afin de limiter des pratiques de repli pouvant conduire à des formes de micro fragmentation voire même de Sécession

Par rapport au cœur du quartier l’école peut bien sûr être en être un des facteurs mais elle est souvent un enjeu trop stratégique pour des familles qui ont des craintes vis-à-vis du quartier qu’elle soit réelle ou idéelle et donc qui ne prennent pas le risque d’y mettre leurs enfants en revanche on peut

Considérer d’autres lieux fonctions ou activités qui sont plus anodine et qui permettrait d’attirer ces ménages par leur qualité d’usage et donc euh ces ménages pourraient développer de nouvelles pratiques y côtoyer d’autres habitants et éventuellement il développer un des affaires effect mettre en œuvre la diversification socioésidentielle doit s’accompagner

Au-delà de la production de logement en elle-même en pensant et en accompagnant les leviers qui permettent de faire lien de faire ce lien et ce particulièrement dans ces territoires qui sont toujours victimes de réputation négative malgré des programmes urbains d’ampleur je vous remercie pour votre [Applaudissements] attention

Merci à tous pour vos éclairages vos questionnements qui vont probablement nourrir la réflexion des participants des de tableau rondes j’appelle donc Nina Guillon Marie-Christine Jaillet Patrick Jarry manuel Domerg à me rejoindre sur cette tribune s’il vous plaît pour cette table ronde intitulée mixtité sociale de points incontournaable ou horizon inatteignable

Des politiques de renouvellement urbain avant d’en présenter un rapide sommaire quelques petits éléments d’organisation mais vous les connaissez déjà vous allez voir s’afficher régulièrement sur l’écran derrière moi une adresse internet à laquelle vous pouvez envoyer des messages pour poser des questions qui m’arriveront vous le savez maintenant sur cette tablette voilà pour

L’aspect pratique je suis donc très heureux de vous accueillir tous les quatre parler de mixité sociale c’est interroger le rôle de l’EN rue hein carder les dès le 1er PRU puis encore lors du second cet objectif a été clairement énoncé comme un objectif à atteindre une sorte d’étoile polaire pas

La seule mais un objectif qui devait guider le processus et Renault Stein nous l’a rappelé ce matin avec la Foug que tout le monde lui connaît lorsqu’il s’est étonné que ces mots aent été peu prononcés pourtant cet objectif il a été assez peu clairement défini et j’aimerais bien qu’on y revienne

Aujourd’hui bien sûr l’objectif est d’enrayer la concentration spatiale de la pauvreté nous en parlerons mais quels sont les indicateurs objectivables de cette minité sociale comment mesurer la progression de la mixité sociale quand la population des quartiers est par essence mouvante et Hugo boton vient de nous le rappeler ce

Mesure-t-elle à la seule haône des différences de revenus ou y y a-t-il d’autres critères quelle place de l’école de la mixité scolaire enfin quelle place l’école et la mixité scolaire prennent dans ce processus autant de pistes et ça on fait déjà beaucoup pour cette petite heure de table

Ronde voilà que nous allons avoir ensemble nna Guillon je vous présente d’abord vous êtes maîtresse de conférence à la Paris School of Economics et à l’ NS et chercheuse au liep pour le laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po bonjour Marie-Christine jailler vous êtes directrice de recherche au CNRS

Directrice du list le labo interdisciplinaire on n sort pas de l’interdisciplinarité solidarité société et territoire et présidente du conseil de développement de Toulouse Métropole ainsi que du Comité d’histoire de la politique de la ville bonjour Marie Christine Jaillet nous accueillons également Patrick Jarry à ma droite

Maire de Nanterre pendant près de 20 ans et conseiller départemental des hautes scènes bonjour Patrick Jarry et enfin je suis heureux d’accueillir au centre de cette brochette manuel Domerg le directeur des études de la fondation abépierre alors à tous je vais vous demander de faire un petit exercice de

Définition au début de vos interventions hein de quoi parle-t-on quand on parle de mixité sociale qu’est-ce qui l’ défini et qui ce qui permet de la mesurer j’y ajouterai pour vous manuel Domerg une première question est-ce que la mixité sociale est un outil de lutte contre la

Pauvreté merci bonjour à toutes et à tous effectivement vaste question euh la mixté sociale c’est difficile à définir hein je pense que vous l’avez vous l’avez bien dit puis tout le monde l’a bien compris c’est pas impossible mais il y a plusieurs manières de la définir

Il y n pas une seule et en fonction de la manière dont on la définit ça peut créer des résultats qui qui peuvent être assez différent et surtout c’est quand on parle de mixté ça mixté sociale tu l’as dit Édouard mixté scolaire également et les deux ne vont pas

Forcément ensemble hein c’est le la question de l’évitement de la carte scolaire mixité de gens on voit il y a des classes mixtes non mixtes mixité fonctionnelle est-ce que on est dans des quartiers monofonctionnel ou pas et et est-ce que ça a un effet cette mixité sur la sortie de la pauvreté

Le le la question elle est elle est débatue hein fortement et ça a été un peu abordé en début d’après-midi très débattu entre les chercheur est-ce qu’il y a un effet quartier en tant que tel qui permet à lui seul d’aider à sortir de la pauvreté il y a le le le débat

N’est pas tranché je crois instinctivement on se dit que effectivement c’est plutôt bien d’avoir des quartiers mixtes des rencontres entre classe sociale parce que le contraire de la mixé c’est l’entre soi le ghto de riche de pauvre et et on voit bien que ça raisonne de manière assez

Assez négative et en même temps l’entre soi qui est évidemment connoté négativement a aussi des parfois des vertus en tout cas les les personnes peuvent le vivre comme ça on connaît l’entreoi des riches il le il le recherche ardemment donc c’est bien qu’ un c’est bien qu’il y a un intérêt pour

Eux il y a aussi un entessoit beaucoup plus sui des des ménages les plus pauvres et qui qui évidemment est souvent rejeté éviter mais qui a aussi des avantages l’entre soi c’est aussi échapper parf fois à l’échelle d’un quartier à l’échelle de certains moments de la journée de la semaine de la vie

Échapper à la rencontre de la discrimination de la de la des inégalités social donc ça peut aussi avoir un intérêt qui est souvent mal compris et et et à chaque fois qu’il y a des des politiques volontaristes pour de mixté social ou de dispersion de la pauvreté ça se heurte souvent à des

Résistances parfois qui sont qui sont mal comprise parce que l’entraide notamment l’entraide communautaire avec des personnes qui avec qui vous partagez des car caractéristiques des origines et cetera en fait ça a une ça a une valeur ça une valeur importante et disperser ces regroupements communautaires qu’il soi

Voulu ou subis c’est aussi un risque et on le voit notamment aujourd’hui l’État essaie de disperser les personnes sans domicile c’est autre chose hein avec des sas de desserments et les envoyer un peu partout en région parce qu’en Île-de-France effectivement c’est très engorgé ben beaucoup de personnes

Résistent en disant en fait moi ce qui m’a aidé depuis mon arrivée sur le territoire c’est moins l’État que mes cousins les gens mon village des connaissances et donc si on m’envoie à Angers à Toulouse ou à Bordeaux je ne sais pas sur quoi je vais tomber donc

Cette cette entraide elle a aussi une vertu et on peut pas la casser comme ça sans concertation et surtout sans solution de rechange qui soit qui soit plus intéressante et encore une fois parce que on on parle de l’enrue évidemment on a on regarde la mixté sociale comment on fait pour l’ffaire à

L’échelle des quartiers défavorisés donc faire venir attirer des des ménages plutôt de classe moyenne dans ces quartier-là mais évidemment il y a aussi la la mixté sociale à l’envers qui consiste à à à rendre à ouvrir des quartiers riches au ménag les plus pauvres et et les deux peuvent tout à

Fait aller dans le sens de la mixté sociale et et on voit bien que ces politique aujourd’hui d’ouvrir les quartiers les plus riches au ménag populairire c’est des politiques qui sont mises à mal qui existent hein il y a des efforts qui sont faits la loi SRU

Et cetera mais encore une fois on voit il y a quelques jours elle a été quand même en grande partie remise en cause par le Premier ministre donc ça aussi si on veut faire la mixité sociale on peut la faire de plusieurs manières différentes euh il y a la question des

Attributions aussi de logements sociaux dans les HLM des villes ou des quartiers les plus aisé il y a des objectifs légaux qu’ ont finit par être imposés dans la loi égalité et citoyenneté ils sont absolument pas respectés et ils sont pas en voie d’être respecter personne ne dit rien ça ça n’intéresse

Personne donc on voit que cette misé sociale peut tout à fait se faire autrement que parce qu’ vient à l’esprit spontanément qui est de démolir des des habitats les plus sociaux dans les quartiers les plus défavoris et disperser quelque part la pauvreté on peut aussi au lieu de disperser la

Pauvreté on peut aussi redistribuer les richesses et notamment les richass immobilière donc on voit qu’il y a plusieurs outils existants et que on n’est pas obligé de taper toujours sur le même clou voilà pour reprendre l’intitulé de tu fais consensus pour pour reprendre le l’intitulé et excusez-moi je vais

Reciterstein mais qui a qui a fait ses ce matin il il dit clairement cet enjeu enfin c cet objectif il faut le réinterroger est-ce que c’est un enjeu et c’est très clairement comme ça que c’est formulé dans la question de cette table ronde manuel est-ce que cet enjeu

De mixité social est un est un vrai enjeu est un vrai objectif ou est-ce que c’est une sorte de chimère de mythe comme disait Thomaso vitaler tout à l’heure oui ça ça a une valeur de slogan effectivement mais je pense que ça aussi on c’est quand même assez partagé donc

Si c’est partagé c’est aussi que c’est sans doute un objectif qui a sa légitimité et donc l’évaluer on verra les résultats sont souvent difficilees à à montrer ils peuvent exister mais ils sont difficiles mais il faut vraiment dire je pense et c’est c’est là que le

Bilan je pense de ces 20 ans de de renouvellement urbain est mitigé c’est que enfin est mitigé est plus varié que ce qu’on peut regarder je pense que la la principale le principal apport de l’action de l’anrue depuis 20 ans c’est d’avoir enfin mis de l’argent beaucoup

Euh sur ces quartiers qui avaient été très souvent abandonnés et et je suis étonné souvent que on mette autant enfin c’est pas assez étonnant mais qu’on mette autant en débat à la question des démolitions reconstruction c’est l’aspect le plus spectaculaire et qu’on oublie très souvent euh celui qui touche

Plus de logement qui sont les réhabilitations de logement 400000 réhabilitations euh du du premier pnru75000 dém oui oui voilà donc c’est c’est beaucoup plus euh consensuel hein personne s’est jamais opposé à des réhabilitations bon ça ça pose des quelques quelques soucis parfois quelques désagréments mais tout le monde

Est pour les réhabilitations alors que démolition reconstruction on voit que c’est un c’est un gros enjeu ça crée des mécontents décontents aussi hein mais donc peut-être qu’il faut aussi remettre le le le le le la focale et du coup les indicateurs sur la satisfaction des personnes ici et là dans ces quartiers

Qui peuvent bénéficier des opérations en rue qui améliorent leur cadre de vie et pas simplement le cadre de vie de personnes qu’on va chercher à faire venir dans leur ex quartier donc c’est c’est il faut regarder tout le tout l’ensemble et c’est pour ça que les indicateurs de satisfaction que l’enrue

Essaie de de mettre en avant régulièrement sont aussi leur valeur après il y a un côté très subjectif mais ils sont plutôt positifs ils sont pas unanimes mais ils sont plutôt positifs et je pense que c’est finalement le le le la la principale avancée de l’EN rue

C’est plus ça que le fait de savoir s’il y a 35 ou 34 ou 36 % de ménage du premier décile dans tel ou tel quartier même si c’est aussi intéressant merci nid Guillon vous cignez une étude qui a été livrée hier par France stratégie justement euh manuel parlait des indicateurs

Euh quels sont quels sont-ils ceux que vous avez essayé de d’utiliser justement pour euh pour mesurer l’efficacité de cette politique de de rénovation urbaine alors euh mesurer l’efficacité de cette politique je je seraai très précautionneuse là-dessus euh avant de répondre à votre question je vais je vais m’attacher à nous avez demandé de

Faire c’est essayer de de définir ce que c’est que la misé sociale euh aussi parce que voilà ma recherche est un peu plus large que juste cet élément et surtout quand on parle de mixité sociale je pense qu’il faut en particulier parce qu’ici on est au 20 ans de l’enrue il

Faut bien avoir en tête que on ne parle pas que des quartiers pauvres quand on parle de mixité sociale par définition parce qu’on peut pas faire de la mixité juste au sein des ménages pauvres enfin je veux dire ça en soi c’est pas possible donc quand on parle de mixité

Social on parle de ménage qui bouge et pourquoi est-ce qu’on donc qu’est-ce qu’on sait de la recherche aujourd’hui pourquoi est-ce que on nous bacine avec la Maré sociale exactement parce que ce que la recherche montre aujourd’hui c’est que en particulier pour un enfant ça c’est ma casquette éducation qui

Parle mais aussi parce que voilà sur le long terme c’est de ça qu’on parle quand on parle de de de des effets de la mixité sociale on parle aussi des effets sur dégénération voilà qu’est-ce qui se passe pour un enfant qui grandit dans un quartier poau versus dans un autre

Quartier et bien on voit des effets forts donc moi j’ai tout un plan de ma recherche qui qui s’intéresse à ça qui regarde c’est quoi la différence de trajectoire scolaire pour un gamin qui grandit dans un quartier pauvre versus euh dans un autre quartier euh il y a

Tout un tas de recherche qui s’intéresse à c’est quoi la probabilité de trouver un emploi quand on vit dans un quartier pauvre versus quand on vit dans un autre quartier euh il y a la discrimination il y a aussi tout le côté de euh euh commute euh de de de de des

Temps de trajet dans la journée où les quartiers sont souvent euh euh voilà très peu accessibles et cetera donc ça ça a des effets sur l’emploi quand on parle mixité sociale c’est tout ça qu’on parle on parle de l’accès à la justice on parle de on parle de l’accès à la

Santé enfin je veux dire c’est tout ça donc on parle de quel est l’effet de grandir ou de vivre dans un quartier de pauvre versus quoi versus grandir dans un autre endroit ou vivre dans un autre endroit dans la ville et c’est de ça qu’on parle pourquoi ça c’est important

Parce que ça veut dire que on ne peut pas accepter euh que l’école ne soit pas la même pour tous qu’on ne donne pas la même chance à tous de réussir en fonction de l’endroit où ils grandissent que la justice ne soit pas rendue de la même manière tout

Un tas de choses même si on parle de la délinquence enfin ne laissons pas ce sujet voilà un groupe politique donné on parle de la délinquence la délinquence pourquoi c’est important la mixité sociale en terme de délinquence parce qu’on sait que un des facteurs qui explique le plus le fait de commettre un

Acte de délinquence ou même de finir en prison c’est quoi c’est le fait d’avoir autour de soi des gens qui sont eux-mêmes délinquants et et cetera donc grandir dans un quartier pauvre comme de fait il y a plus deinc dans C quartiers ça va dire que cet enfant va avoir plus

De chance lui-même d’être sanctionné et de de d’avoir une trajectoire comme ça donc pourquoi est-ce que ces enfants-l ces ménages là auraient tous ces effets négatifs et porteraiit tous ces effets négatifs donc c’est de ça qu’on parle quand on parle de mixité et donc je

Pense qu’il y a tout un pan de la recherche qui s’intéresse à qu’est-ce qui se passe sur les ménages donc quand on parle des de la mixité et quand on dit par exemple donc dans cette étude de France stratégie où on se limite à un petit bout de la lorniette qui est de

Regarder qu’est-ce qui se passe sur les quartiers où on inverstit beaucoup investit beaucoup d’argent ce qui est forcément une question importante on veut savoir qu’est-ce qui s’est passé sur ces quartiers euh le premier point c’est de dire qu’on oublie tout ce qui s’est passé pour tous les ménages qui

Bougent et comme nous le rappelait Hugo beoton tout à l’heure des ménages beaucoup il y en qui bougent dans ces quartiers il y en a énormément on a qu la non non non on a quasiment la moitié des ménages qui sont là depuis moins de 5 ans c’est ça qu’on voit dans les

Données philocom les chiffres que j’avais en date daté de 2013 ça a peut-être un petit peu varié mais je pense pas qu’on doit descendre du SI va et donc on a on est vraiment en fait on quand on parle des quartiers on parle pas des ménages

Des quartiers ça veut rien dire en fait il y en a très peu des ménages qui restent là pendant 30 ans dans ces quartiers il y en a pas beaucoup donc on parle de gens qui bougent qui arrivent et qui bougent donc c’est c’est aussi ça

Qui rend très difficile le fait de de mesurer les effets de ces politiques donc pour revenir à votre deuxième question sur la note France stratégie qui s’attache à regarder qu’est-ce qui s’est passé dans ces quartiers où de fait l’État a investi énormément d’argent à juste titre mon opinion

Personnelle donc ce qu’on voit c’est que dans les quartiers où on a dépenser le plus en terme de dépenses par habitant qui sont aussi les quartiers où on a démoli le plus et con construit le plus parce que c’est ça qui coûte cher dans ces quartiers là qu’est-ce qu’on voit on

Voit une baisse de la part donc là l’indicateur comprend en l’occurrence il en fa hein on en a choisi un la part de ménages pauvres donc on a pris les ménages du du dernier décil donc les 10 % les plus pauvres de la de la de la

Société et donc on voit que cette proportion est bien entendu surreprésentée dans ces quartiers et on voit que dans les quartiers où les démolitions ont été les plus intense cette part a diminué elle a diminué fortement très fortement ça reste quand même quelque chose d’intéressant pourquoi ça reste quelque chose

D’intéressant bah parce que si on a moins de ménages très pauvres ça veut aussi dire que dans les écoles on a aussi moins d’enfants de ménag très très pauvre donc on a potentiellement voilà un contexte scolaire qui change un petit peu dans cet établissement scolaire là

Est-ce que on a tout dit quand on a dit ça non où sont partis ces ménages très pauvres et ça c’est quelque chose qui manque crucialement sur le PNRU on ne sait pas où on n pas de données nationales sur où sont partis ces ménages exactement à quel endroit dans

Quelles écoles ont été leurs enfants on ne sait pas non plus on a reconstruit à peu près la moitié des logements dans les quartiers on a reconstruit l’autre moitié des logements en dehors des quartiers où ça exactement pour quel effet sur la ségrégation résidentielle au sein de la commune ça c’est aussi des

Choses sur lesquelles moi je travaille voilà on on peut pas tout faire en même temps j’ai pas encore de résultats là-dessus exactement tout de suite euh qui dit ça dit aussi l’asru parce que on reconstruit des des des logements sociaux en dehors des quartiers dans le cadre du PNRU sur des financements PNRU

Mais on en construit aussi d’autres du moins jusqu’ici on en construisait dans des m dans des communes euh mon dieu c’est voilà dans des communes qui sont qui sont nettement plus privilégiés nettement plus privilégiés voilà est-ce que les ménages qu’on a forcé à partir de leur quartier

Où ils avaient leur tissu social est-ce qu’ils en ont bénéficié est-ce que leur enfant allit dans une meilleure école est-ce qu’ils se sont retrouvés dans un quartier où la vie n’est pas trop dure pour eux parce que faire les courses c’est impossible parce que les prix sont

Trois fois plus élevés ou parce que ils se font discriminer au jour le jour parce qu’ils sont le seul noir ou le du du quartier c’est toutes ces questions là qu’on qu’on veut poser j’avais déjà posé beaucoup de questions d’introduction vous aurz rajouté aut temp rendez pas le

Micro tout de suite Nina Guillon je voudrais juste dans l’étude que vous rendez enfin que vous cignez hier il y a un effet de seuil qui est annoncé en gros vous faites 25 % des quartiers sur lesquels l’activité a été extrêmement notable et c’estes 25 % c’est ceux qui

Glob vous vous avez mis un seuil de financement à 63000 € par habitant il y a il y a un effet alors on a on a repris ce choix du en fait en général on coupe en deux on regarde est-ce que ça se passe voilà là quand on coupe en deux on

Voit pas bien en fait pourquoi et quand on coupe en quatre on voit mieux on voit mieux qu’il y a vraiment un/art des quartiers sur lesquels on a mis le paquet alors attention attention on n pas mis le paquet au niveau du quartier ça veut pas dire que le budget qu’on a

Mis dans ces quartiers là était plus élevé en global que sur les autres c’est pas ça que ça veut dire en fait le budget dans ces quartiers était plus petit pourquoi il était plus faible parce que les quartiers étaient plus petits mais au final la dépense par

Habitant est plus forte on voit bien forcément c’est plus facile d’avoir des effets forts sur des quartiers plus petits parce que ça coûte moins cher de faire des démolitions des constructions et cetera donc ça c’est un petit peu mécanique en revanche on voit que effectivement dans ces quartiers où du

Fait qu’ils étaient plus petits on a plus faire une des intervention plus intense on a cette cette part qui diminue oui mais il y a vraiment un effet un effet seuil un effet de Gap au niveau du financement parce que la moyenne de financement est de 15000 €

Par habitant c’est ce que vous sortez aussi voilà on a on a une on voit qu’entre ce car de quartier là et les autres on a vraiment un un une énorme différence en terme d’investissement par habitant effectivement euh donc est-ce que donc est-ce qu’on voit le verre à

Moitié plein est-ce qu’on voit le verre à moitié vide je ne sais pas ça à votre bon vouloir j’ai tendance à penser que ce qu’on alors pourquoi est-ce que je dis que c’est un effet fort ça peut-être c’est quelque chose sur lequel il faut il faut revenir donc on voit voit une

Baisse de 5 points de pourcentage de la part de ménage du premier décil comme vous disiez on peut se dire bon 5 6 7 voilà qu’est-ce que c’est pour vous donner une idée sur 20 ans dans les quartiers qu’on appelle les quartiers contrôle c’est-à-dire en gros des zones

Urbaines sensibles définies en 96 dans lesquels on n pas fait de rénovation urbaine la part du D1 a augmenté de 1,3 points d’accord sur ces quartiers c’est pas beaucoup c’est tout ça c’est très stable on est sur des choses très stable dans plan là on a diminué de 5

Points donc c’est vraiment énorme en gros on est on est 5 points même si on est quand on quand on est sur le logement social on est sur 7 points donc on est sur des évolutions qu’on observe en général sur 60 ans donc c’est pour ça

Que on se permet de dire oui c’est un effet fort on a changé les choses par rapport à une évolution classique dans d’autres quartiers voilà on est sur un ordre de grandeur de 60 ans on est quand même sur quelque chose de voilà il y a

Eu il y a eu de l’argent mis sur la table il y a eu des choses c’est criticable pour tout un tas de raisons c’est positif c’est négatif voilà ça ne dit rien de où sont ces ménages pauvres où sont-ils on sera bientôt pour la métropole deante partiellement en tout

Cas Patrick Jarry vous avez été pendant 19 ans le maire de Nanterre commune symbolique 53 % je crois de logements sociaux à nire qu’est-ce que ça veut dire la mixité sociale pour un élu d’une ville de cette taille- là euh ça pas forcément dire des choses très différentes de ce que mes

Prédécesseurs ont dit mais moi j’y adouterai une dimension peut-être politique quand on est le maire d’une ville comme n terre donc qui est située dans les hautes scènes dans l’Ouest parisien donc dans un endroit où la sans doute la ségrégation urbaine est la plus forte quand je vois comment des élus sont

Arqueboutés pour ne pas mettre en œuvre la loi SRU sur plus de 20 ans comment ils sont arqueboutés sur leur projet de de ville de l’entre sooi pour moi euh enfin l’idée de entre guillemets lâcher l’exigence de mixité sociale j’aurais franchement euh le sentiment d’abandonner euh tous ces

Habitants dont dont je fais partie moi je suis né dans un quartier politique de la ville quartier le plus pauvre de nantherre et pour lequel derrière peut-être le mot de d’exigence de mixité sociale il y a ce qui a été dit un peu l’exigence d’égalité l’égalité de droit l’égalité d’accès l’égalité de pouvoir

Aller aller partout où on a envie d’aller parce que je peux vouloir aller traverser la scène puis habiter dans une ville à côté mais j’ai évidemment pas pas la possibilité de le faire bon voilà donc déjà pour moi c’est c’est j’y mets cette cette cette situation là cette dimension

Là que que j’ajoute à celle qui ont été donné tout à l’heure puis après je veux dire il y a le moi je suis pas un chercheur je suis je suis un pratricien je j’ai une ville au début des années 2000 dans laquelle j’ai grandi donc je deviens le maire

Dans cette ville il y a quatre grands quartiers populaires dans lequel parfois le le taux de logements sociaux est entre 85 et et 95 % il y a deux quartiers dans lesquels on engage donc des transformations urbaines fortes via deux programmes avec l’Agence nationale de rovation urbaine on commence par deux parce que

Toute façon pouit mais pas par quatre euh on fait pas parce que ça a été dit tout à l’heure on on on fait pas simplement on utilise l’agence les financements pour transformer le cœur du quartier là où sont concentrés les logement HLM mais on on travaille sur le quartier plus large c’estàdire entre

Guillemets entre cité et quartier c’est-à-dire que donc le si vous venez à nanre évidemment la transformation elle n’est pas que euh sur les bâtiments euh les anciens bâtiments HLM elle est globale à l’échelle à l’échelle d’un quartier et non pas euh simplement de de

La de la de la cité bon euh moi nous on a finalement un une manière assez simple de d’évaluer euh évidemment toutes les toutes les tout est intéressant de dans tous les chiffres mais simple l’élection non non non non derrière nous non non une question simple quand un jeune est natif de lanterre

Qui un jeune natif de Nanterre ou sa famille cherche un un logement où refuseent-ell quasiment systématiquement d’aller et ben dans dans les deux quartiers queon a transformé donc petit lent et université aujourd’hui la majorité des des gens natifs de Nanterre acceptent sans trop sans trop de difficulté ils peuvent ne

Pas être d’accord sur l’étage l’endroit le bâtiment tout ce que vous voulez mais accepte sans trop de difficulté un logement dans ces endroits-là même pour celui de qui est aour de la gare nire université il y a même un certain engouement à retourner habiter dans ce quartier si à l’inverse

Je prends les deux quartiers polities les deux quartiers politiques de la ville sur lequel les les travaux en rue étaient des travaux sommaires d’espace extérieur par exemple alors je prends l’un d’entre eux le grand quartier Picasso dans lequel il y a les fameuses tours des milaillo aujourd’hui 85 % des jeunes natifs de

Nanterre à qui on propose un logement dans une de ces tours Aillot ou des bâtiments qui sont autour refuse et donc aujourd’hui il y a pas d’immeuble vided à Nanterre parce qu’une grande partie de ceux qui viennent sont en réalité des gens qui acceptent des logements dans un

Endroit qu’ils connaissent peu dans une ville qu’ils connaissent peu et parce qu’ils ont on va dire le pas le choix dedans donc on voit bien que changer un quartier modifier un quartier redonner de l’espoir redonner de l’envie de de d’être dedans évidemment ça ça change ça change le le la manière d’Abir les

Conditions de vie ça résou pas tout évidemment mais ça change les les les conditions de de vie alors après évidemment est-ce que la durabilité d’abord je pense qu’on dans la transformation on a jamais on s on a jamais s’est jamais abouti c’est-à-dire que si je prends le quartier du Petit nanare notre notre

Horizon aujourd’hui c’est euh l’ancien hôpital qui était la maison de lentaire dans qui servait de prison pour pauvres pour pour Paris qui donc on est en train de faire tomber les murs de passer des routes de transformer une partie des locaux en logement d’implanter des équipements bon donc voilà on est dans

La continuité et cetera donc évidemment moi je pense qu’il faut jamais s’arrêter c’est-à-dire que et puis on aura rénové une partie des bâtiments qui sont restés il faudra aller recommencer là euh évidemment on a donc avec l’agence on a de demander à l’agence de changer son règlement pour nous puisque donc

Nous sommes la première ville à tenter de modifier une partie de la population sans démolir les bâtiments hein donc on on a choisi de de d’essayer de le faire donc sur les tours des milillot d’abord parce que on évidemment on pensait que peut-être on pouvait faire autre chose que de

Démolir c’est sans doute moins traumatisant compris pour un quartier he de démolir on a pensé aussi parce que c’était les tours des milayot qui ont une qualité architecturale qui peut les rendre attractiv autrement voilà alors évidemment difficile hein puisque donc on va proposer les tours des milaros c’est 1600 logements qui d’ailleurs à

L’origine n’était pas toutes des HLM mais une partie 40 % étai des iln 60 % étent des HLM mais on les a le bailleur social les a toutes transformé en HLM alors les gens qui habitaient dans les ln étaient contents puisque pour le même logement ils se retrouvaient à payer un

Loyer moins cher dans tout le monde a applaudi mais évidemment la répétition sur 30 ans fait que à l’arrivée on est en difficulté donc viidement notre objectif c’est proposer à 500 familles d’être relogé et de transformer six tours en soit du logement intermédiaire soit du logement en accession à la

Propriété voilà quel défi quelle stratégie justement une collectivité locale adopte pour justement dans un programme de réhabilitation sans reconstruction neuf convaincre des nouveaux habitants de venir faire cette fameuse mixité sociale d’abord il fautoger ceux qui sont bah oui euh bon nous sur les deux premières vagues de quartier on a relogé

90 % euh des habitants à Nanterre parce que je je pense que le sens du projet dans la ville compte est-ce que finalement je je fais ce projet pour pour changer toute la ville pour faire en sorte que les pauvres quittent la ville ou en tout cas une grande partie

D’entre eux où est-ce qu’on contraire n nous on l’a pas fait dans C on l’a fait dans dans dans cette idée d’une ville j’avais dit mieux populaire hein voilà donc on cherchait pas à changer de catégorie à singer les villes qui sont tors de nous nous on voulait simplement

Une ville où on vit mieux où les habitants voient mieux leur ville donc là la première chose c’est alors pourquoi on peut le faire parce que on va créer un nouveau quartier qui s’appelle le quartier des Grou avec 4000 logements dans laquelle on va faire 30 %

De logement sociaux qui est situé en bordure de la défense donc on a 1200 logements sociaux nouveaux à construire et donc on peut offrir à 500 familles d’habiter euh dans des logements sociaux neufs euh sur évidemment plusieurs années instinctivement il y a ces 500 familles qui quitteront de toute façon

Ces endroits soit parce qu’ils volulent un logement plus grand soit parce qu’ils en ont marre d’habiter dans cet endroit-là il y en a euh et puis euh peut-être ça sera pas ceux qui habitent complètement ceux qui habitent dans les six tours visés mais peut-être d’autres puisque on peut penser qu’il y a une

Partie des gens qui habitent dans les tours qu’on veut euh quand dont on veut changer l’usage qui voudront continuer d’habiter dans le quartier moi ce qui compte à mon avis tout le temps c’est le choix quoi essayer d’offrir le choix aux gens est-ce que je veux rester dans le

Quartier il y a les trois questions hein est-ce que je veux rester dans le quartier est-ce que je veux rester dans ma ville ou est-ce que je veux partir de la ville nous à chaque fois que les gens répondent dans le quartier on essaie de trouver une réponse dans le quartier on

La trouve je veux rester rest dans la ville on est très content il reste dans la ville et quand ils veulent partir pour les raisons X ou Y évidemment on les accompagne de parti donc c’est aussi ça qui fait que la contrainte n’est pas tout à fait la même chose rester dans la

Ville par exemple les liens de solidarité à l’échelle de la ville il se retrouent d’un quartier à l’autre il se tout ça se réorganise assez facilement évidemment c’est beaucoup plus difficile pour des gens qui qui iraient ailleurs et puis pour alors pour y arriver évidemment ilut il faut que la que que

L’ensemble des des actes que on fait dedans soit à la fois pour ceux qui habitent puis qu’on rénove on rénove les les il a donc 17 tours donc on en démolit une donc on en CH six d’usage et les autres on les réhabilite alors évidemment il faut que la réhabilitation

Soit de qualité pour que ça donne envie il faut évidemment qu’on retravaille le commerce qu’on a fait qu’on retravaille les équipements qu’on améliore les équipements publics ce qu’on est en train de faire qu’on repense les les rues rue et cetera puisqueon évidemment je sais plus qui a dit ce matin souvent

Ça a été des quartiers qui ont été pensés sans rue quoi on était avec rue sans adresse souvent i avec des grandes nappes de parking autour euh voilà que parfois la loi s rue d’ailleurs a compliqué puisque ceux qui ont imaginé qu’on pouvait sortir le parking hein le

Parking avant quand on était en HLM c’était compris dans leer dans le loyer donc on met sa voiture ou pas qu’on en a une ou pas toute façon c’est dans le loyer il y en a qui ont pensé que c’était pas juste il fallait sortir du

Loyer oui mais donc du coup ça a eu des conséquences assez énormes sur la manière de de de garer sa voiture dans ces quartiers donc il faut faire tout ça il y a aussi besoin hein puisque comme c’est C ces tours et notamment sur l’une d’entre elles ces tours

Sont classé au patitrimoine remarquable du 20e siècle mais sans doute que pour sans doute elle mérite en tout cas avec les concepteurs avec les architectes on est parti dans l’idée au moins l’une d’entre elles de la rénover dans son jus c’est-à-dire y compris avec les faillances de de l’orig d’origine dont

On a retrouvé le fabriquant en Italie avec les cartes de décoration tel que mil ao et son son coloriste Rieti avait imaginé mais ça peut-être ça nécessite de considérer que ça fait partie ça doit bénéficier du même classement patrimonial que le château de versaill euh que Saint-Germain que le

Louvre ou que je ne sais quoi voilà moi je trouve que ça mérite ça et évidemment ça forcément ça facilite l’opération de de de permettre à des gens de convaincre des gens que c’est un lieu c’est un lieu dans lequel on peut venir acheter son appartement on d’ habiter un peu le ciel

Dans une tour assez extraordinaire d’un point de vue de ses couleurs de l’endroit ou où où où elle est euh voilà grosse grosse vous nous avez convaincu c’est c’est bien vendu et puis vous pouvez vous vous vous tourner vers le serpentin et et pentin qui a aussi rénover un bâtiment

Émilillo de de manière assez patrimoniale euh Marie Christine jailler vous alors on va on va aller au sud euh on va on va s’arrêter plus du côté toulousain puisque c’est quand même même si vous recherch sont bien au-delà euh votre terre d’implantation et et déjà on a commencé j’avais demandé à

Tout le monde de faire un petit effort de définition vous le le le vocable de mixité sociale vous dérange un petit peu vous vous voulez parler de diversité alors voilà pourquoi oui alors d’abord dire que cette question de la la mixité sociale c’est une vieille question hein

Voilà elle est pas nouvelle et et quand on est sur la question des des quartiers d’habitat social enfin c’est important de rappeler que la circulaire Guichard a mis fin aux grands ensembles sur l’argument que le brassage social faisait défaut donc on parlait pas de voilà on parlait de brassage

Social donc il y a toute une série de vocables qui sont venus au fond désigner cette question de l’absence du défaut de diversité de diversité sociale alors le terme mixité le mot mixité moi me gêne d’abord parce que historiquement la mixité c’était d’abord la question des filles et des garçons quand même l’école

Mixte voilà donc c’est un mot qui avait un contenu et puis on y a rajouté toute une série d’adjectif alors ça a été dit tout à l’heure la mixité fonctionnelle donc la mixité fonctionnelle c’est faire en sorte que dans un lieu il y ait pas que la fonction de l’habit mais qu’il

Puisse y avoir de l’emploi de l’activité et et puis on a rajouté social est-ce que ça qualifie vraiment ce qui est en jeu à propos des quartiers ça a été dit ce matin enfin je pense que là beaucoup de choses sont dites depuis ce matin en fait fait autour de cette question de

Mixité est-ce qu’il s’agit parce que la mixité sociale ça peut être des jeunes plus de jeunes là où il y a des vieux ou plus de vieux là où il y a des jeunes ça peut être plus de riches là où il y plus ça peut être aussi plus de blancs

Là où il y en a moins et l’ambigué de la mixité sociale quand on est sur la question des quartiers elle est quand même là c’està-dire on dit mixité sociale mais qu’est-ce qu’on veut vraiment et qu’est-ce qu’on veut vraiment à un moment quand même où une grande partie des classes populaires euh

Dans les grandes villes en tout cas dans les grandes agglomérations sont issues de l’immigration voilà il faut qu’on puisse le dire aussi ça et je voudrais revenir effectivement à aux propos qui avait été tenu parce que ce que je trouve intéressant dans nos échanges c’est qu’on est des chercheurs ou des acteurs

Au fond un peu à distance du conflit idéologique dont il a été question tout à l’heure et moi j’ai pas de point de vue non plus tranché sur est-ce que c’est bien ou mal voilà alors on peut dire à la fois c’est bien le regroupement l’entre soit parce qu’effectivement c’est des ressources à

Disposition des personnes pour qu’elle développe des parcours de de vie simplement ce qu’on observe ça a été dit aussi c’est qu’il y a des entre sois qui posent pas problème les plus riches et on sait par les travaux des statisticiens que les endroits dans la ville qui sont les plus ségrégés c’est

Pas les quartiers dont on parle c’est les quartiers de riche là l’entre soi pose pas problème il est même d’une certaine manière valorisisé ce qui pose problème c’est re soit entre guillemets des pauvres et en particulier des pauvres quand ils sont issus d’immigration parce que là on

Parle non pas de communauté parce que communauté ça pourrait être un élément très favorable et très positif effectivement on s’appuie sur les ressources de sa communauté et on en a besoin et puis après on vit sa vie on parle de communautarisme donc je pense que ça vaut le coup déjà d’éclairer

Effectivement ce débat sur le retour de la mixité sociale dans les quartiers en reprenant voilà c c’est c’est C quelques éléments de contexte deuxième élément ça a été dit depuis ce matin et moi j’y tiens beaucoup et je crois qu’on y tient tous il y a quand même une incroyable

Diversité des situations donc attention aux propos généraux quand on entend parler ce matin de Valencienne qui est un contexte particulier qu’on entend parler tout à l’heure de l’aval qui en est un autre qu’on entend parler de Nantes et puis évidemment des des quartiers de de l’île-defance on sait

Bien qu’on est sur des réalités sociologiques différentes on est sur des contextes différents les les enjeux sont pas de de même nature donc les propos généraux ce que Thomas ovitalé a bien dit à la fin de son intervention sur le fait qu’il fallait les observer à la

Loupe un par un voilà tout à fait sur je je continue à dérouler le propos par rapport à des choses qui ont été bien bien montré ce dont on manque sur la question de la de de de la mixité ça a été dit c’est qu’en général les quartiers on les regarde comment par

Flash successif à des moments différents et de manière manière générale le discours c’est ça bouge pas ça change pas voire même ça s’aggrave sauf que ça a été dit on ne regarde pas on voit pas les mouvements et les mouvements ils sont très importants quand j’entends 50

% entre deux entre deux deux dates moi je peux faire les mêmes observations sur les terrains que je connais et du coup le travail qui a été présenté tout à l’heure sur Nant où on se donne les moyens là effectivement de regarder quels sont les mobilités c’est la seule

Manière d’instruire et et de d’évaluer effectivement la question de la mixité sociale pourquoi parce que ça permet de régler le problème du statut de ces quartiers à l’échelle d’une agglomération urbaine est-ce que ces quartiers c’est des quartiers SAS ou des populations qui arrivent effectivement dans une communauté trouvent les

Ressources pour ensuite développer leur vie ailleurs et dans ce cas-là effectivement est-ce que l’analyse des trajectoires le montrent elles vont ailleurs alors dans la commune dans dans dans d’autres dans d’autres cités ou hors de la commune ou est-ce qu’éventuellement certaines restent et qui restent donc ce travail là qui est

Fait sur sur Nant ça vaudrait le coup qu’on puisse le faire absolument partout parce que moi je voulais aussi revenir sur sur un un un élément c’est quand on dit que au fond les les ENF c’est revenir sur au fond la diversité aussi des habitants il y a pas les quartiers

De la politique de la ville et il y a pas non plus l’habitant de type on sait bien qu’il y a des habitants qui veulent quitter les quartiers qui ne pouvaient pas jusque- là quitter les quartiers et pour lesquels les opérations de démolition reconstruction sont éventuellement une opportunité de

Mobilité on sait dans le même temps ça a été dit aussi qu’il y a des habitants qui veulent rester parce que leur vie est là parce qu’il y a un attachement fort y compris parce que pour un certain nombre d’entre eux sortir du quartier aller se confronter à une société

Ailleurs où on peut être confronté à des faites de discrimination à une hostilité et cetera du de ce point de VUL c’est le quartier refuge c’est le quartier refuge et on a besoin de ces travaux d’analyse des trajectoires pour essayer de voir effectivement à l’échelle d’une agglomération quels sont les quartiers

Qui fonctionnent plutôt sur des log de SAS quels sont les quartiers qui sont des des refuges quels sont les quartiers aussi où ben on reste d’une certaine manière alors là dans des situations de relégation donc je pense qu’on a besoin effectivement d’un certain nombre de de

De travaux très fins et le point sur lequel je voulais revenir que je partage c’est que si on estime si on estime qu’il faut continuer à tenir l’objectif d’un retour vers une plus grande diversité sociale dans les quartiers parce qu’on pense que pour la société c’est bien voilà donc moi je ne

Me prononce pas est-ce que ça favorise les interactions l’exemple qui a été donné tout à l’heure de alors c’est n non c’est pas Nant de l’aval non de de voilà merci montit qu’en fait c’est pas parce que on réussit la diversité de l’habitat que pour autant ça produit davantage

D’interaction sociale à l’échelle du quartier ça montre qu’éventuell on peut venir habiter effectivement parce qu’on est classe moyenne aux franges du quartier parce que les conditions de logement sont bonnes confortables éventuellement moins cher qu’ailleurs sur le marché mais par contre ces enfants sont pas dans dans l’école des

Quartiers et puis on n pas d’interaction avec avec les les habitants donc admettons néanmoins qu’il faille aller vers effectivement plus de de de diversité sociale dans les quartiers la question qui se pose c’est est-ce qu’on va l’obtenir en la travaillant à l’échelle du quartier ou est-ce qu’on va

L’obtenir en la travaillant à une autre échelle et l’autre échelle c’est celle de l’agglomération et moi je pense que c’est à l’échelle de l’agglomération c’est-à-dire qu’effectivement la question de la loi est seru et du fait qu’on fait rentrer aujourd’hui les logements intermédiaires ou certains dans le fameux Cotat et bien risque

Effectivement de faire que la nécessité de construire du logement social de qualité des bons marchés mieux équilibré partout dans une agglomération pour redonner le choix aux habitants les plus pauvres ou les plus modestes ou les plus précaires et faire en sorte que il n’est pas pour seulle destination ces quartiers qui aujourd’hui concentre

Encore dans bon nombre d’agglomération l’essentiel de l’offre de logement HLM bon marché effectivement l’enjeu il est là donc moi il me semble que la l’enjeu premier aujourd’hui c’est bien de poser cette question là de la diversité sociale et donc de la diversité de l’habitat et donc de la construction de

Logements sociaux bons marché de qualité partout et partout à l’échelle de l’agglomération alors vous l’avez dit il y a des Maes qui refuse qui résistent alors il refusent et il résistent aussi parce que derrière ils ont des électeurs ça fait même éctorale c’est ce que je vous direoi voil mais moi je voudrais

Effectivement qu’on on pose du coup la question qui est un vrai un vrai débat de société c’est-à-dire à un moment de de de d’évolution de nos sociétés où on sent bien le repli la peur la peur de la différence on voit bien aussi ces mouvements là alors qu’on appelle nous

Ces phénomènes de Nimbi c’est-à-dire oui il faut du logement social il en faut il en faut mais pas chez moi pas à côté de chez moi parce que ça suscite les peurs sur des représentations qui sont fausses mais elles sont là et c’est bien avec ça qu’il faut travailler donc l’enjeu il

Est là et c’est c’est pas simplement effectivement convaincre les maires qu’il faut produire du logement social de qualité pas simplement pour répondre à des besoins locaux parce qu’ils existent les besoins locaux mais pour s’inscrire effectivement dans l’exercice d’une solidarité à l’échelle de de l’agglomération il faut convaincre aussi j’allais dire nos concitoyens et

L’ensemble des citoyens de cette nécessité là l’idée que la mixité serait désirable en quelque sorte quel est qu’elle est de toute manière probablement nécessaire ou indispensable à à la société parce que sinon effectivement on voit bien vous avez un petit avis quand même du coup

Alors j’ai un petit avis oui mais ça a été dit tout à l’heure je pense que il ne faut pas imaginer qu’il y a eu un temps rêvé comme ça où la ville était idéalement mixte la ville elle a toujours été traversée par des division sociale simplement effectivement les

Couches moyennes ou ce qu’on a appelé les couches moyennes ont souvent souvant assurer la mixité sociale c’est pas les plus riches qui nont jamais assumé c’est les couches moyennes on voit bien aujourd’hui que les couches moyennes elles sont insécurisées qu’elles sont sur des phases de retrait de protection

Aussi de leurs conditions de vie y compris pour leurs enfants donc peut-être moins prête qu’ qu’ell ne l’ont été à cette confrontation à l’altérité ou à la différence c’est ça le débat qu’il faut effectivement poser donc on voit bien que c’est un débat qui peut être posé à partir de la question

Des quartier mais qui doit être posé à l’échelle alors moi je dis des intercommunalités parce que l’expérience que j’ai moi effectivement elle est celle des grandes agglomérations françaises alors toulousaines ou lyonnaise ou ou ou autres et que je vois bien que c’est à ce niveau-là et dernier élément l’enjeu

Est important parce que on est dans un pays heureusement j’allais dire où le logement social reste généraliste donc où un grand nombre de nos concitoyens peuvent accéder au logement social donc ça suffit pas de produire du logement social dans une commune et de se mettre

À 25 % de l’exigence c’est je le redis du logement social bon marché c’est la question des plai or on sait que dans bon nombre de communes dans une agglomération il y a des besoins locaux qu’il faut satisfaire parce qu’il y a des jeunes qui décohabitent bon pour

Toute une série de raisons parce qu’il y a des divorces et cetera mais la question là c’est bien la question de l’exercice d’une solidarité pour éventuellement aller vers une moindre ségrégation voilà de ces quartiersl alors qui font peur voilà qui font peur ce qui était dit je veux

Pas y aller enfin moi je l’ai souvent entendu et donc il y a une autre dimension qu’il faut aussi retravailler c’est la question des représentation parce que de leur attractivité en quel voilà si je reviens à Toulouse que je connais bien le Mirail si on regarde objectivement les quartiers du Grand

Mirail en terme de désenclavement d’accès au transport en commun le métro de niveau d’équipement et cetera de de qualité de l’environnement lac des parcs et cetera bon j’allais dire ce que tout le monde recherche voilà néanmoins c’est là où beaucoup ne veulent pas ne veulent pas aller donc cette dimension de la la

Représentation des représentations sociales elle est fondamentale et comment dans l’action publique on peut travailler à faire évoluer les représentations sociales c’est aussi je pense un un enjeu d’une très très grande difficulté je voudrais euh ne posez pas votre micro Mar Christine jiller parce que je voulais vous soumettre une question qui remonte

De la salle via cette tablette magique de rokayatou qui à cette remarque les qpv et ça rebondit sur ce que vous disiez au début de votre introduction c’est pour ça que je vous l’adresse les qpv sont-ils le théâtre d’enjeux particulier autour de la question de l’accès de de la présence ou de la

Pratique des espaces publics par les publics féminins parce que vous parliez on a parlé mixité on n pas voilà et qu’on a alors sur les situations que je connais moi la réponse est oui et probablement que ça c’est effectivement une des évolution que moi j’ai le plus observé ces dernières années c’est

Effectivement que la question de la place des femmes leur droit à circuler librement dans dans les quartiers euh dans les espaces publics en tout cas dans dans les quartiers que je connais est une vraie question voilà et elle renvoie effectivement à à des à des éléments dont on na pas parlé ici c’est

Que peut-être que à à défaut effectivement de pouvoir entrer dans ce qui a été le modèle d’intégration qui a fonctionné pour des générations successives d’immigré qui était l’intégration par l’emploi et par le travail qui donnait aussi statut social une identité dans les quartiers aujourd’hui à défaut de pour certains et

Bien probablement que l’identité elle vient aussi s’agriper à la religion voilà et que là il y a aussi une question qu’il faut pouvoir mettre sur sur la table ce qui est aussi une une une des questions qui remonte de de Noémi sur les les risques de communautarisme il nous reste 10

Minutes pour cette table ronde nénaguillon je voudrais absolument parce que je l’ai dit enre production et ça a été redit qu’on s’arrête 5 minutes 10 minutes en l’occurrence sur la question de la mixité scolaire euh vous vous avez là aussi nouré une étude sur qui est très manifeste sur les différences de

Destin à partir du moment où l’investissement est fait sur l’équipement scolaire vous me le disiez quand on s’est s’est parlé pour pour préparer cette table ronde que l’accès au collège en en gros vous aviez noté que pour le pour le dire vite mais vous allez le détailler que vous vous pouviez

Noter de manière très notable une baisse sensible de l’arrêt de la scolarité en fin de 3e pour tous les quartiers qui avaient été pris en charge accompagnés dans des programmes de rénovation urbaine alors c’est pas tout à fait ça je je vais revenir là-dessus donc effectivement donc comme je disais comme

Je disais tout à l’heure quelque chose sur lequel je j’essaie de travailler depuis longtemps c’est de voir ce qui s’est passé pour ces enfants qui sont passés qui ont dû déménager du fait des démolitions donc ça c’est quelque chose qui est de fait très difficile à faire

Parce que dans les bases de données de l’éducation nationale il n’est pas indiqué cet élève vivait dans un logement qui a été démoli dans sur un budget en rue hein ça ça n’existe pas donc il faut faire voilà avec avec ce qu’on peut en travaillant là-dessus ce

Dont je me suis rendu compte c’est qu’en fait il y a tout un tas de de de quartiers euh soit so de la rénovation urbaine soit hors rénovation urbaine mais quand même ZUS ou qpv voilà dans lesquels on a ferm des molis des collèges et donc donc c’est des c’est

Principalement dans des villes en décroissance donc le collège de cité s’avrait être à moitié vide et puis le collège les deux deux collèges à côté avaient un peu de place parce qu’en fait la population diminue depuis un petit moment et donc tout à coup on ferme le

Collège donc qu’est-ce qui se passe il se passe que là on a une espèce de bah d’expérience naturelle on peut voir qu’est-ce qui se passe pour un enfant qui aurait dû aller dans ce collège de cité et qui tout à coup pour une raison externe va se retrouver dans un autre

Collège un collège plus proche du centr-eville moins nettement moins socialement défavorisé pas non plus un excellent collège mais un collège moyen de secteur voilà de secteur et donc ils vont se retrouver là et donc là on a un espèce d’énorme choc de mytité sociale scolaire où tout à coup on va avoir

Vraiment de la mixité alors il y a une certaine forme ensuite de ségrégation qui peut se faire à l’intérieur de l’établissement scolaire entre les classes et cetera mais ce qu’on voit c’est que même au niveau de la classe on va avoir plus de mixité qui se fait à la

Fois pour les élèves plus favorisés qui voient ses élèves plus pauvres arrivés ou pour les élèves plus pauvres qui voient plus d’élèves favorisés dans leur classe et qu’est-ce qu’on voit là on voit un très fort effet sur la probabilité d’arrêter l’école après la trème donc une énorme baisse qu’est-ce

Que ça veut dire ça à mon sens c’est vraiment très important parce que ça c’est une preuve que l’établissement dans lequel on va enfin qu’ on a pas la même on donne pas les mêmes opportunités à tout le monde et que aller dans un établissement X ou un établissement y ça

Impacte le devenir scolaire des enfants un enfant qui grandit dans tel endroit ou dans tel endroit n’aura pas la même tradctoire scolaire et le système y est pour quelque chose ce n’est pas simplement lui son contexte familial son contexte social et cetera c’est le système qui fait que la la République n’offre pas

Une égalité d’opportunités pour ses enfants donc je pense que ça c’est vraiment essentiel l’autre chose que je regarde dans cette étude donc c’est voilà j’espère pouvoir sortir ces résultats dans quelques mois c’est l’autre question qu’on ne pose pas ici parce qu’on est tous voilà sur l’hypothèse peut-être trop que la mixité

Sociale c’est bien c’est qu’est-ce qui se passe pour les enfants des parents plus favorisés qui voi ces enfants pauvres arriver dans leur établissement à quel point est-ce qu’il fuit en courant et quand il ne fuit pas qu’est-ce qui se passe alors oui une partie fuit c’est pas non plus voilà 5

Points de pourcentage d’augmentation de d’enfants qui vont aller plus dans le privé et d’ailleurs une augmentation qu’on voit principalement quasiment uniquement chez les filles des parents qui s’inquiètent pour leurs filles on en revient voilà question problmati et qu’est-ce qu’on voit en revanche sur la grande majorité qui ne fuit pas donc les

95 % restants et bien on voit en fait une amélioration de la trajectoire scolaire des enfants aussi aussi pourquoi les données semblent pointer le fait qu’en fait ce qui se passe c’est une histoire de euh de rang c’est-à-dire que Ben ceux qui étaient les moins bons scolairement

Ne sont plus les moins bons scolairement parce qu’il y a d’autres enfants plus défavorisés qui arrivent qui sont moins bons queeux et donc on a un espèce de voilà d’effet positifs qui se fait comme ça de que la mixité ben en fait va être à la fois positif pour ceux qui sont

Tout en bas de la distribution scolaire parce que pour eux de toute façon le gap entre leur ancien établissement scolaire et le nouveau est énorme donc c’est un gain quoi qu’il arrive mais sur place on voit pas un effet négatif alors pour l’instant je regarde les trajectoires scolaires donc part de d’enfants qui

Arrêtent l’école après le collège part d’enfants qui va aller en seconde générale je trouve pas d’effet négatifs sur ça et les données vont devrait bientôt pouvoir me permettre de regarder ce qui se passe en terme de de résultats scolaires voilà donc c’est quand même un horizon désirable la mixité puisque

C’était ça le le le le questionnement de de ce début de table ronde qu’on va dont on voit la la la fin s’approcher Patrick Jarry non mais moi j’avais pas parlé de l’école mais parce que comme on parle d’anniversaire si on regarde comment se posait la question de l’école il y a 20

Ans et comme elle se pose aujourd’hui euh la la les populations qui vivent dans les quartiers populaires dans les quartiers politiques de la ville ils savent maintenant parce que pendant longtemps moi-même j’ai porté l’idée que finalement l’école de la République aidait tout le monde à réussir qu’on

Avait tous la même chance que la preuve il y en a qui bon et aujourd’hui tous les habitants ils écoutent aussi la radio les télé les machins et cetera donc ils savent tous que ce qu’on on dit est faux c’està-dire que les les écoles dans lesquelles sont concentrées les

Plus pauvres à ont des résultats moins bien et cetera ça c’est extrêmement grave et euh on n’en mesure pas encore tous les effets des des conséquences euh des on n mesure pas encore tout à fait les conséquences parce que le le dans dans le dans la mémoire populaire dans

La c’est c’est quand même assez récent de de per de de percevoir ça et aujourd’hui même le corps enseignant le porte il le porte pour lui-même et il le porte pour les autres en en le racontant à tous ceux qui éventuellement s’inquiète donc moi je pense que ce qui

Peut écrouler les les énormes efforts qu’on a fait donc pour faire évoluer ces quartiers populaires leur apporter de la diversité moi aussi j’ai j’aime bien ou des diversités au pluriel d’ailleurs j’aime bien entre les habitants anciens puis les nouveaux qui arrivent parce que les villes ça doit être rester des lieux ouverts ou

Même dans les quartiers populaires on peut avoir tendance à vouloir fermer hein bon il y a que ceux qui sont depuis X génération d’Ant terrien qui aurait bientôt le droit bon donc j’aime bien ce terme de diversité mais ce qui peut faire écrouler ce qu’on a fait c’est ça

C’est la question scolaire c’est pour ça que ce matin j’entendais c’est pas avec une politique il faut une politique nationale logement moi je pense que l’urgence c’est il faut se mettre sur cette question de l’école parce que sans quoi on va alors là c’est sûr on va

Absolument à l’échec des de tout ce qu’on de tout ce qu’on a entrepris et nous on est dans une ville si vous voulez venir étudier sur nantire la situation vous pouvez le voir parce que nous on est en plus plus exposé que dans d’autres hein puisque nous on est collé

À nei à Rouil à puto à Courbevoie à Mar de la coquette à vaucisson et cetera et cetera et en plus ils perdent des enfants plus que nous donc dans leurs écoles privées et et dans leurs écoles publiques ségrégué ils vont avoir de la place donc leur attractivité sur les

Écoles de la ville l terire par exemple vont être beaucoup plus grandes que ce qu’elle est encore aujourd’hui donc non moi je pense c’est cette question là alors c’est bien que vous mettiz en avant des des choses mais elle est elle est fondamentale si si si si on ne si on

Ne s’attaque pas ça alors là pour le coup il y a un véritable risque d’écroulement du système scolaire français qui était la la FI de la France et cetera et cetera mais franchement on est moi ce que je perçois est vraiment extrêmement extrêmement inquiétant est-ce qu’il y a une très grande

Différence entre le PNRU et le npnru c’est investissement massif sur les sur les équipements scolaires entre les deux plans de rénovation urbaine dans l’évolution de de l’agence manuel je voudrais juste vous donner un mot de conclusion le plus rapide possible parce qu’il nous reste théoriquement 48 secondes oui mais effectivement autant

L’effet quartier peut être débattu autant l’effet positif de la de de la mixité scolaire se retrouve dans toutes les études et ce que vous dites à rien de surprenant donc vraiment se battre pour la mixité scolaire c’est un combat qui est très favorable pour les enfants défavorisés et pour les enfants

Favorisés aussi donc c’est c’est vraiment important et puis ce que vous disiez madame ja était très juste he sur le fait que la mixté se fait à l’échelle intercommunale et c’est aussi un des une des avancées du npnru d’avoir été davantage négocié à l’échelle intercommunale et pas que que communale

Et la point d’actualité ça a été peu relevé dans le discours de Gabriel Attal on a tout le monde a retenu son attaque sur la loi SRU mais personne a retenu ou peu que il y avait aussi une attaque contre l’intercommunalité dans les attributions de logements sociaux il a

Dit on va donner les premières attributions des logements sociaux neufs uniquement au maire et ça en terme de préférence communale d’attaque contre la mixité sociale d’attaque contre le droit au logement c’est massif parce que ceux qui relogent les personnes défavorisées les ménages d’allau et cetera c’est le contingent préfectoral c’est comme ça et

Et ce qui permet et ce qu’on a essayé de faire depuis des années quand même c’est de passer à l’échelle intercommunale à la fois la production HLM et les attributions HLM pour que justement ce soit pas les nantériens à nire les Marn la coqueté à Mar la coquette je sais pas

Comment il s’appelle et et donc là c’est un retour en arrière qui qui est extrêmement inquiétant donc ça peut aussi aller tout à fait à l’encontre des efforts de mixté sociale par l’urbanisme à travers cette question d’attribution HLM et à travers la question de la ségrégation par l’école merci à tous les [Applaudissements]

Quatre je vais demander aux participants de la seconde table ronde de me rejoindre j’appelle donc Ilam greffi thba Tellier Julien Talpin et Fabien Bressant si vous voulez bien venir vous installez désolé j’ai pas c’est pas grave oui oui pas PL il pas de plable bonjour bah théoriquement non la pose est prévue

À l’issue de cette table ronde donc on va on va s’y mettre tout de suite si vous voulez bien si thba Tellier nous rejoint alors je je vais vous présenter les les participants à cette table ronde consacré au pouvoir d’agir des habitants avec une ligne de force he qui a été

Formulée sur le programme que vous avez entre les mains sortir de l’injonction pour créer les conditions de réussite collective alors avant de rentrer je vous rappelle cette histoire des questions je n’ai pas pu en prendre beaucoup mais n’hésitez pas à les à les envoyer via l’adresse coloc@enrue.fr alors ce pouvoir d’agir

Et pour rentrer directement dans le vif du sujet Ilam greffi j’aimerais bien qu’on commence par l’incarner puisque finalement vous vous vous vous êtes cette cette incarnation vous êtes une habitante ouais une une habitante une sériale engagée presque j’ai envie de dire vous êtes membre de de conseil citoyen au

Mirail vous êtes aussi membre du CNV au titre du collège des habitants vous dirigez une structure associative la Jale pour jeunesse action loisir qui est également installé au quartier du Mirail quel est ce pouvoir d’agir dont vous bénéficiez vous alors bonjour à toutes et à tous petite rectification je

Travaillais pour l’association JAL là je suis présidente d’une autre association mais c’est toujours dans le quartier du Mirail le voir d’agir dans dans toute sa forme moi je vois ça de manière très universelle c’est-à-dire quand on a envie de s’engager et quand on a envie de faire bouger les choses il faut qu’on

Ait les moyens de le faire et que l’information arrive jusqu’à nous euh pour pouvoir s’exécuter en tant que tel et qu’il est fondamental dans nos quartiers donc moi j’y j’y ai vécu j’y ai étudié d’ailleurs madame j était mon enseignante donc je suis partie la saluer 15 ans en arrière au Mirail et

J’y vis et je me qualifie comme comme une mirailleuse parce que j’ai l’impression que depuis toutes ces depuis toutes ces années il y a de la progression il y a de l’évolution mais ce n’est jamais assez pour nous les habitants qui alors vous avez parlé d’incarnation je je suis juste une

Habitante en fait qui essaie de de vivre au quotidien de la manière la plus ordinaire mais malheureusement c’est souvent semé d’ bûche et on découvre parfois donc là je suis pas ici pour faire le procès des pouvoirs publics ou autres mais on découvre parfois que notre parole n’est pas forcément euh

Prise en compte dans toute sa dimension voilà mais quelles sont alors les les embûches comment est-ce qu’on devient une habitante qui s’empare de son pouvoir d’agir quel est le chemin le cheminement que vous avez que vous que que vous avez traversé par lequel vous êtes passé et quels sont les écueils que

Vous avez dû faire faire tomber alors faut se lever très tôt déjà euh pour commencer puis faut toujours être en veille en alerte euh donc pour voir ce qui ce qui ce qui se profile en matière de rénovation urbaine de décision sur les contrats de ville sur les grands

Projets de ville à l’époque c’est le le GPV à Toulouse euh et en gros faut je dirais pas que c’est un combat au quotidien mais en tous les cas il faut être systématiquement en veille donc moi j’ai de la chance parce que j’ai eu un parcours universitaire et je suis un

Petit peu avertie mais la condition des habitants euh je suis je j’estime être privilégié parce que j’ai eu la chance d’aller à l’école un petit moment mais j’estime être privilégié en matière d’outillage euh de d’accès à l’information de se saisir des instances euh pour la petite histoire du Conseil

Des deux conseil dont je fais partie j’ai vu un jour la mairie Toulouse qui a mis un prospectus dans ma boîte aux lettres et qui m’a dit si vous voulez changer les et c’est une vraie c’est une vraie histoire et je suis à politique je le précise euh je reçois un document

Donc pour candidater pour faire bouger les choses donc je candidate j’avais déposé plusieurs candidatures et même les les gens de mon immeuble je les avais incité à le faire il s’avère qu’on a été tiré au sort pour participer à ce conseil citoyen donc initialement euh les conseil citoyens je crois qu’à

Toulouse donc je sais pas Gaetan Monsieur le Maire du mira est présent donc si je dis une bêtise pour me récupérer ils ont été impulsés en 2014-2015 la première vague de la loi lami et on a eu de la chance parce que c’était très effervescent initialement donc nous étions une soixantaine de

Personnes sur le Conseil citoyen de Bellefontaine Milan donc c’est un des sous-quartiers du Mirail parce que le grand Mirail c’est 40000 habitants euh et à l’époque il y avait une effervescence il y avait des jeunes il y avait des personnes plus âgées il y avait des femmes il y avait des hommes

Il y avait des des des jeunes du quartier et malheureusement j’ai malheureusement parce que actuellement on est plus que cinq à être très actif euh ça s’est un petit peu étoffé euh parce qu’on a pas forcément su faire on n pas forcément été euh sur les mêmes problématiques du

Quartier je Rin madame jailler quand elle disait que chaque quartier a sa spécificité et a ses problématiques propres c’est-à-dire qu’un habitant de de de Saint Saint-Denis n’aura pas la même problématique qu’un habitant de Marseille qu’un habitant du Mirail ou qu’un habitant de de Nantes et je trouve

Que c’est très important de faire au plus près des habitants et de faire avec les habitants quel que soit donc je fais aussi partie de la commission mchmche on est en pleine rédaction du rapport et justement comment on qu’est-ce qu’on met en place qu’est-ce qu’on développe qu’est-ce qu’on réfléchit qu’est-ce

Qu’on construit pour faire avec les habitants parce que nous y vivons dans ces quartiers il y en a il y en a qui en vivent et il y en a qui y vivent on essaiera de de décliner justement toutes ces questions de celle de l’acquisition de compétences de la légitimité et

Cetera avant de de d’attaquer ce débat thiibo Tellier j’aimerais bien qu’on revienne sur une perspective un peu historique je sais pas si vous avez un micro euh de cette participation quand on s’est parlé pour préparer cette table ronde vous avez eu cette formule je je vais vous présenter d’abord vous êtes

Historien euh euh spécialiste de la de l’histoire des politiques de la ville prof aliupedren et membre du Comité d’histoire de la politique de la ville vous aussi et quand on on s’est parlé pour pour la préparation de cette table ronde vous m’avez dit il y a quelque

Part une dans l’intitulé de cette table ronde une un un tournant une petite révolution de la part de l’anrue parce qu’historiquement la la rénovation urbaine s’est faite contre les habitants bonjour à toutes et à tous merci pour pour pour cette invitation alors effectivement moi je je réfléchis en historien c’està dire que je

Réfléchis sur la longue durée euh et quand quand on a promulgué la loi du 1er août 2003 j’avais été assez étonné par l’emploi l’usage du terme rénovation urbaine parce que ce terme de rénovation urbaine n’avait pas laissé que des bons souvenirs dans la mémoire urbaine précisément deux raisons la première

C’est c’est que l’ombre de la rénovation urbaine passait par l’osmanisation c’estàdire que historiquement cet épisode qui est évidemment centrale dans les politiques urbaines contemporaines avait été analysé comme un moyen de dégager les classes populaires de Paris même si c’est une thèse qu’il faut nuancer pour autant elle est avérée mais surtout surtout il

Faut se souvenir il faut se souvenir que en 196 66 est sorti un ouvrage d’Henri coin qui s’appelle rénovation urbaine et changement social Henri coin est un sociologue et il écrit son livre à partir de de sa thèse sur l’observation qu’il a pu faire sur l’îo 4 notamment du

13e arrondissement de Paris et en fait la la thèse de ce bouquin c’était de montrer en quoi la rénovation urbaine avait entraîné des transformations sociales extrêmement importantes profonde et avait bouleversé l’organisation sociale locale bien et dans le sillage de de ce livre qui a mobilisé beaucoup beaucoup d’analyses il

Y avait notamment ce ce slogan rénovation déportation rénovation déportation ce qui dans la France des années 60 tetintait quand même particulièrement au regard des événements de 20 ans plus tard donc finalement ce terme avait d’ailleurs été lui-même dégagé par les pouvoirs publics puisque la loi de Bray de 1964 qui avait

Fondé la politique de rénovation urbaine a été mise de côté et remplacé en 1970 par une autre politique cette fois plus softe dans ses effets notamment en terme d’expulsion des personnes concernées voilà donc donc ce ce ce terme de rénovation urbaine il a il a une

Histoire bien et pour en finir sur Henry coin je pense que la question qu’il posait est est toujours d’actualité c’està-dire au fond une politique de rénovation urbaine on mesure l’importance on mesure l’effet qu’elle doit avoir sur l’organisation de la société elle-même mais la question qu’on doit se poser c’est mais quel est aussi

Le bénéfice pour les habitants eux-mêmes et pas simplement sur sa destination politique et et ce qu’on observe c’est que depuis quelques temps on voit apparître ici et là des des des mouvements de de de résistance je prendre un exemple que Julien connaît bien puisque on est assez voisin géographiquement c’est le cas par

Exemple de l’almagar à roubé où on voit qu’effectivement il y a une forme de syncrétisme qui est en train de de de de s’organiser donc voilà c’est c’est pas une politique j’allais dire technique uniquement c’est aussi une politique qui s’inscrit dans dans une temporalité assez longue puis dernier mot si je si

Je peux on parlait du pouvoir des des habitants alors bon il se fait qu’on est en février 2024 et donc il y a exactement 51 ans et 4 jours faut être précis quand on est historien il y avait eu un il y a eu un colloque une grande

Réunion un peu comme celle-ci qui euh annoncer ce qui va être l’origine directe de la politique de la ville qu’on appelait à l’époque habitat et vie sociale et la conclusion de l’organisateur qui s’appelait Robert Lyon à l’époque directeur de la construction au ministère de l’Équipement c’était je je su de mémoire

Mais c’est à peu près ça sa conclusion c’était de dire la politique que nous allons engager ne pourra pas se faire sans la participation des habitants c’est quasiment au mot près ce qui est intéressant c’est que 51 ans après on est encore là à disserter sur cette question merci Fabien Bressant vous êtes

Le directeur de la B cité qui est le centre ressources politiques de la ville Auvergne ronalp et vous êtes aujourd’hui en quelque sorte investi dans pouvoir collectif puisque les CPV se sont réunis en association il y a quelques quelques jours et vous êtes mandaté pour en quelque sorte parler parler en leur nom

Donc c’est c’est un enjeu collectif on on attend plus les les ENF on identifie plus les CRPV comme accompagnant de des professionnels de la politique de la ville mais vous avez aussi une volonté de vous adresser d’accompagner les habitants et voire même d’imaginer des échanges des formations entre habitants

Élus professionnels enfin vous vous voulez hybrider tout ça si vous m’excusez ce ce vilain néologisme non il y a pas de souci effectivement alors je la mission va être compliquée parce que je vais mixer à la fois ce que on peut porter pour l’instant nationalement et comme l’association est toute jeune même

Si les débats et le raisseau National existe depuis un petit moment je vais aussi mélanger parfois des choses que je vais dire plus personnellement mais mes collègues me l’excuseront ils me connaissent un petit peu du coup effectivement les les centres de ressources politiques de la ville ont

Cette cette image et cette fonction de toute façon historique d’outiller de capitaliser sur les projets qui se font sur la politique de la ville de fournir de la ressource aux professionnels aux élus qui travaillent sur les quartiers qui et et de plus en plus de centres de ressources ont soit dans leur statut

Soit dans leur dans leur projet effectivement dans les publics qui viennent fréquenter leurs actions des habitants alors parfois des habitants euh constitué donc il y a eu un énorme travail depuis 2014 de la plupart des centres de ressources sur les conseils citoyens mais aussi parfois des habitants moins organisés ou en tout cas

Dans d’autres types d’organisations plus associatives voire autoorganisé qui viennent alors plus ou moins officiellement pour soit prendre de la ressource soit carrément pourquoi pas intervenir et proposer aussi leurs propres expériences leur propres prise de recul sur les actions qu’ils mènent et qu’ils vivent pour pour en témoigner

Euh donc ça c’est un peu le le tableau général et puis sur sur la question plutôt de des proposition qui pourrait être sur l’avenir on a depuis quelques années effectivement nous beaucoup observé écrit sur les questions de participation au sens large ou fait écrire travailler évidemment le au

Maximum avec des avec des universitaires ou des des des acteurs de terrain qui qui connaissent le sujet euh et certains centres de ressources on on on ont commencé aussi à à faire de l’ agement c’està-dire d’accompagner des collectifs des conseils citoyens sur leur structuration sur leur vie collective

C’està-dire de se placer aussi en acteur de terrain même si on a tous une une échelle plutôt régionale de d’action et puis peut-être pour pour finir ce que sur ce que vous disiez effectivement on pourrait pourquoi pas imaginer d’aller un petit peu plus loin vous parliez de montée en compétence

Tout à l’heure Ilam nous c’est une de nos fonctions la la montée en compétence elle se peut traduire de manière assez facile en proposant aussi aux habitants d’accéder à ce type de ressources qu’ell soit de formation de capitalisation de cantodoc ou de publication elle peut être aussi de réfléchir à l’hybridation

En tout cas le croisement des publics c’est-à-dire que il existe de plus en plus de formations destinées aux habitants mais est-ce qu’il n’est pas intéressant aussi d’imaginer des choses où les publics se croisent et former des habitants en même temps que des élus et que des techniciens peut avoir un

Intérêt en tout cas dans dans l’échange de pratique ou dans la mise en débat et puis euh alors là c’est un un point de vue un tout petit peu plus personnel euh pourquoi pas aussi inverser les rô à un moment c’est-à-dire que euh en tant qu’habitant en tant que citoyen même un

Habitant de quartier a a des choses à dire sur ce qu’il vit sur ce qu’il a vécu sur les actions qu’il a mené sur ses engagements et parfois on a vu dans certains conseils citoyens dans certains territoires que ça avait aussi changer le regard euh des des des élus des

Techniciens les manières de faire les manières de travailler quand les habitants ont pu être en position presque de formateur euh et et on pourrait imaginer comme ça des systèmes hybrides alors il y a pas une des meilleures des solution qui est la meilleure mais en tout cas pourquoi pas

Imaginer des systèmes qui qui qui croisent ces choses-là et qui peut-être éloigneraient la question de la formation du du du formatage parce que c’est un peu peut-être le risque ou en tout cas la vigilance que certains placent quand les formations sont uniquement descendantes et plutôt sur du croisement de l’échange de pratique du

Débat et cetera et cetera on essaiera de de de voir peut-être de manière méthodologique comment ça ça pourrait se passer Julien Talpin vous êtes chercheur au CNRS en sciences politiques rattaché à l’Université de lillele vous êtes le co-directeur du groupement d’intérêts scientifique démocratie et participation vous êtes très engagé sur

Ces questions de la représentation de la représentativité des des habitants et était mentionné à à la seconde le la place des conseil citoyen euh qui euh appelle une petite rétiscence de votre part quand même c’est pas une réponse absolue pour vous alors j’aurais peut-être bonjour à

Tous et toutes une une une réponse un peu plus globale et euh moi je n’ai aucune rétisence contre les conseils citoyens néanmoins c’est probablement le dispositif participatif qui a été le plus évalué en fait dans l’histoire de la démocratie participative et toutes les évaluations sont concordantes quand

Même pour dire que dans l’ensemble ça ne marche pas euh voilà donc c’est c’est pas mon point de vue à moi ce qui ne veut pas dire qu’il faut à mon sens les les supprimer mais on pourra on pourrait éventuellement en en en en discuter euh peut-être si je peux me permettre

D’élargir un tout petit peu le le le débat et pour rebondir peut-être aussi sur ce que disait Tib Tellier précédemment c’est que d’un côté la participation des habitants a on pourrait dire fait partie de l’ADN de la de la politique de la ville depuis les années 70 80 et qu’en même temps depuis

Un certain nombre d’années je pense que le constat était déjà fait au moment du rapport Bak mmch en 2014 et de la loi lami on n’y arrive pas à faire la participation des habitants et il y a peut-être une tension fondamentale et pour faire peut-être le le lien avec la

Table ronde précédente entre d’un côté l’objectif cardinal de mixité sociale qui est celui de la rénovation urbaine me semble-t-il et cette volonté de faire participer les habitants et éventuellement d’aller jusqu’à au développement de leur pouvoir d’agir si l’objectif premier principal de la rénovation urbaine c’est de promouvoir

La mixité sociale et ce qui passe notamment pas seulement par de la la démolition et du changement de population de fait c’est compliqué de faire participer des gens qui probablement ne resteront pas dans le quartier une fois transformés et et rénovés et donc là il y a il y a un enjeu fondamentalement

De de définition d’une orientation politique je crois que entre mixité sociale et pouvoir d’agir des habitants il faut peut-être choisir et il me semble qu’à ce jour le choix a plutôt été fait de promouvoir la mixité sociale contre la participation des habitants contre la démocratie et de l’imposer un

Peu d’une certaine façon au forceps avec les résultats mitigés qu’on a évoqué jusqu’à présent ce qui ne veut pas dire moi j’ai une position relativement modérée en fait sur la la la mixité sociale moi ce qui Remande beaucoup de mes enquêtes c’est une attente de mixité

Sociale et raciale pour dire le mot très clairement Marie-Christine jaayer l’évoquait un peu à demi-mot tout à l’heure de la part des habitants des quartiers populaires eux-même les attentes moi qui ressortent très majoritairement quand bien même les attentes en terme résidentiel sont sont diversifié c’est bien souvent en fait de

Pouvoir rester dans le quartier où on a ses attaches ces liens social sociaux de euh communautaire parfois comme l’évoqué Emmanuel deerg qui qui constitue une ressource pour les habitants de ces quartiers mais en même temps de pouvoir bénéficier de services publics de qualité de pouvoir bénéficier aussi de

De de liens sociaux plus plus plus mixtes comment on associe ça au fond à l’exigence de participation des habitants grande question et on a pas encore tout à fait trouvé la solution un un mot quand même pour pour avancer effectivement je je cirige le GIST démocratie et participation qui

Rassemble la plupart des chercheurs en France qui travaillent sur les questions de participation citoyenne si a bien un consensus en fait parmi les chercheurs sur ces questions c’est que une des raisons principales de des difficultés la démocratie participative dans les quartiers populaires sur la rénovation urbaine mais mais bien au-delà c’est le

Peu de pouvoir qui lui est dévolu au fond si les gens ne participent pas si quelque instance que ce soit ne parvient pas à réintéresser les gens à la vie publique au fond permettre la coconstruction des politiques publiques c’est que les gens ont bien souvent le

Le le sentiment et ce n’est pas qu’un sentiment il a tout un ensemble de travaux qui attestent que c’est une réalité que les principales décision qui GUID leur vie sont prises ailleurs et sans et c’est vrai pour la rénovation urbaine et et la politique de la ville alors j’eneviens juste au Conseil

Citoyens d’une certaine façon leur participation au comité de pilotage de la politique de la ville est une avancée de ce point de vuel on a quand même avancé au regard des bilans successifs des évaluations des écueils de la démocratie participative depuis plusieurs décennies dans les dans dans les quartiers populaires malgré tout al

Peut-être que Fabien Ilam et les autres auront appréciation différente mais il me semble que les différentes évaluations des conseils citoyens que ce soit par la CNDP mais y compris récemment par la NCT indique que cette participation des conseillers citoyens dans les comités de pilotage de la politique de la ville a principalement

Été cosmétique et donc fondamentalement si on veut que les les habitants prennent une place plus importante dans les politiques de rénovation urbaine il faut leur accorder un pouvoir décisionnel plus plus important et moi je crois qu’il faut aller certaines associations comme l’association appuie le le le le défend vers des formes de

Codécision sur des projets aussi structurants pour des territoires que des projets de rénovation urbaine on pourrait à mon sens expérimenter des formes de référendum locaux c’est ce que défend par exemple l’association appui ça me semblerait intéressant et ce d’autant plus qu’on le sait en fait la crise démocratique est profonde dans

Toutes les strates de la société mais elle est quand même particulièrement aigu dans les quartiers populaires moi j’habite dans une ville roubé où le maire avait a été élu avec 6 6800 voix dans une ville de 100000 habitants il me semble difficile dans ces conditions de pouvoir imposer des projets aussi structurants

Pour des décennies au fond avec une légitimité démocratique aussi faible et donc il est impérieux me semble-t-il d’aller vers des formes de voilà de construction plus collective de ces projets de rénovation urbaine et au-delà de la fabrique de de de la ville et à cet égard des formes de participation

Plus directes comme déric locau mais c’est pas l’alpha et l’oméga dans le cas de de de l’almagar sur lequel on a travaillé effectivement tous les deux avec tiba Tellier il y avait eu des espaces de concertation où le plan de rénovation du quartier avait véritablement été coconstruit défini collectivement entre les habitants les

Architectes et et et les pouvoirs publics malheureusement ce type d’expérience qui ont une cinquantaine d’années on ont quelque peu disparu depuis et dans le même quartier aujourd’hui de de l’almagar on peine justement à trouver des espaces de concertation qui permettrai de rassembler toutes les les les les les

Forces vives pourtant présentes sur le quartier un dernier mot mot donc pour et je pense qu’on va pouvoir y revenir à mon sens si on veut effectivement passer de l’injonction à la réussite collective du pouvoir d’agir il faut à la fois renforcer les espaces de concertation existant voir en créer de

Nouveau et leur donner un petit peu plus de d’incidence sur le les projets de rénovation urbaine et les décisions publiques le donner davantage de pouvoir et en même temps s’appuyer sur les collectifs d’habitants qui continuent quand même à se mobiliser dans ces dans dans dans ces quartiers-là les quartiers

Populaires ne sont pas des déserts politiques il y a quand même des gens qui essayent de se mobiliser il ne s’agit pas de dire que les mobilisations à l’instar de celles qui ont pu avoir lieu ici même hier ont forcément raison sur tout et que toutes leurs revendications doent être entendu mais à

Mon sens on ne pourra pas coconstruire la rénovation urbaine sans s’appuyer sur ces leaders locaux sur ces représentants qui ont de fait une légitimité dans dans dans ces quartiers-l et dont on a besoin on devrait les voir comme une chance pour la re innovation urbaine pour la

Politique de la ville et s’appuyer sur eux dans des des véritables politiques de de coconstruction or et là j’ai beaucoup travaillé sur ces questions là ces dernières années les collectifs d’habitants sont plus souvent vu comme une menace ou un danger pour la démocratie que comme une

Chance et là il y a à mon sens une sorte de révolution culturelle à opérer sur le regard c’était évoqué tout à l’heure à l’égard de ces collectifs qui dans un contexte extrêmement défavorable d’abstention de dispositifs participatifs qui ne March pas d’meutes l’été dernier il faut le rappeler qui là

Aussi nous interpelle d’un point de vue démocratique ces collectifs d’habitants devraient être perçus comme une chance et ce n’est à mon avis pas toujours le cas et là il y a une une occasion manquer pour le dire comme ça pour la rénovation urbaine et plus largement pour pour la

Démocratie Ilam greffi vous vous la sentez reconnu respecté utiliser votre expertise euh estce est-ce que vous vous avez l’impression pour rebondir sur ce que disait Julien Talpin d’être à égalité autour de la table quand vous y êtes alors merci Julien pour cette introduction qui va me permettre de de développer davantage mon

Propos alors je Seris un peu plus nuancé sur toi par rapport au Conseil citoyens mais tu es le chercheur donc tu tu as forcément plus d’éléments que moi il y a des endroits où ça fonctionne où ça bien pris euh moi je parlerai de la CNDP est

Édifiant quand même et la CNDP c’est pas c’est pas des afrogauchistes h on est d’accord moi je pense qu’il faut parler de méthode et surtout et pour être de manière déjà pour répondre à votre question monsieur Zambo pour moi on ne joue alors les habitants versus les pouvoirs publics on n’est pas armes

Égales déjà le postulat de départ c’est ça c’est qu’on on n pas armé de et outillé de la même manière on est en face de nous des techniciens des institutionnelsin les habitants n’ont pas déjà ce vocabulaire technique ils n’ont pas cette expertise admin rative j’ai envie de

Dire euh et je rejoins Julien lorsqu’il dit que il faut explorer il faut donner à voir et et considérer les autres formes de participation en fait parce que la loi lamie qui prévoit donc depuis 10 ans cette mise en place des conseils citoyens il y a certaines moi pour avoir

Fait le tour de France il y a certaines certaines municipalités ou métropole qui ont décidé qui ont fait qui ont pris le parti de ne considérer que cette parole là alors que il y a plétor de manières de participer euh enfin de de recueillir la parole de l’habitant que ce soit par

L’table de quartier par enfin on peut s’inspirer de mil et une manière maintenant c’est qu’est-ce que les pouvoirs publics accordent comme crédit à cette parole là et je te rejoins Julien quand tu dis enfin moi ce que l’impression que ça donne en règle générale sur le territoire national

C’est qu’ils ont peur du contrepouvoir finalement et des contrepropositions parce queil y a a cette espèce d’idéologie administrative qui fait que si ça ne vient pas de tel élu ou de tel technicien ou de ce n’est pas une parole à prendre en cons considération mais il y a des manières très informelles de

Prendre la parole enfin moi si je vous racontais mon quotidien c’est quand même ça relève du du parcours du combattant parfois mais j’habite juste en haut du marché et quand je descends juste par aller prendre le métro que je suis interpellé par des par par des familles

Par des habitants ah Ilam l’autre fois quand tu all à Paris est-ce que tu as dit ça oui je l’ai dit ça va peut-être évoluer et pourquoi là-bas il y a des travaux donc la rénovation urbaine alors moi j’ai un petit vous vous en êtes-vous en quelque part tenu comptable par vos

Un peu malheureusement enfinfin je joue le jeu parce que j’ai j’ai accepté de de Ben de d’honorer tous les mandats qui qui m’ont qui m’ont été proposés mais si vous voulez c’est un petit peu à contre-courant dans le sens où on est un peu garant finalement et caution de

Toutes ces décisions qui sont prises lorsqu’on vient intervenir ici ou lorsque je suis au CNV et moi si j’ai si j’ai pour pour faire dans la critique constructive notamment la renovation urbaine parce que moi je veux vraiment que les choses avancent et que mon cadre de vie s’améliore parce que moi j’y vis

Au quotidien 24h/ 24 et 7 jours sur 7 ce serait vraiment donc aujourd’hui la la la la l’an rue à 20 ans donc bon anniversaire l’en rue à 20 ans on acquéit une certaine maturité je pense dans une vie et moi ce que je ce que je voudrais dire à aux décisionnaires de

L’enrue et aux gens qui construisent les projets c’est que maintenant 20 ans après et là je rejoins ce que vous disiez monsieur l’historien euh l’en rue ne peut plus faire l’économie vraiment et quand je parle d’économie je parle des moyens humain des moyens financiers et tous les autres moyens qui peuvent

Être déployés l’en rue ne peut plus faire l’économie de la participation des habitants c’est-à-dire que moi j’avait proposé bon la Commission meschemche n’a pas retenu cette proposition j’avais proposé que pour faire la participation citoyenne ben on aille toquer à chaque porte en fait donc oui c’est des moyens

Comme au même titre qu’au recensement par exemple mais qu’on aille vraiment si on a vraiment cette volonté là de construire avec eux pour faire évoluer leur quotidien et que les politiques publiques fonctionnent à un moment donné parce que c’est quandme des gens qui décident pour nous mais qui ne sont pas

Ici fait qui sont pas sur nos territoires ou qui ne sont pas forcément au quotidien confrontés à nos difficultés de de droit commun au passage je le place quand même mais quand il y a heureusement et là je rejoins une fois DEP plus jeiens ce que tu dis heureusement qu’il y a des

Collectifs d’habitants qui qui croient encore en la parole qui peut être apportée donc là je pense à Karine omirail avec le collectif antidémolition c’est pas forcément des des structures qui sont actées qui sont montées juridiquement ou autre mais c’est des paroles qu’on doit recueillir pour justement faire avancer les choses et

C’est pas dans la en il y a des conflits qui peuvent être constructifs d’ailleurs mais je pense vraiment qu’à un moment donné il faut rassembler tous ce beau monde autour de la table et considérer les habitants comme des gens qui peuvent avoir de bonnes idées parce que qui

Mieux que nous peut parler de notre quotidien et de nos difficultés au quotidien thibo Tellier est-ce qu’il y a des précédents de concertation où justement la parole a été entendue et la coconstruction a pu se mettre se se mettre en œuvre vous êtes notre mémoire en quelque

Sorte oui j’ai j’ai cru comprendre je l’historien c’est moi donc je vais répondre sur une approche hisorique simplement si vous me permettez quand même une une réflexion je pense que le cette question de la démocratie participative et cetera elle doit être explorée de manière plus large parce que je pense que c’est une

Question culture comment on pense le rapport au pouvoir en France c’est pas qu’un problème de de de de politique de la ville on est d’abord dans un état qui est resté quand même dans une culture de centralisation extrêmement jacobine tenace jacobine puis quand même un deè on est quand même

Un pays où il y a de siècles depuis de siècles on a on a supprimé les corps intermédiaires il y a il y a une forte méfiance à l’égard des corps intermédiaires c’est-à-dire ces gens qui ne relèvent pas du suffrage universel mais qui veulent penser ou qui veulent participer à ce qu’on appelle

Pompeusement la rest public je le vois d’autant plus que je suis moi-même élu je suis adjint au maire dans ma commune et bon j’avais essayé en tant qu’adjoint à l’éducation de mettre en place un certain nombre de de projets bon quand j’ai dit au maire on pourrait peut-être

Faire une concertation et cetera bon j’ai senti quand même que prudence prudence et cetera bon donc je pense que la question elle dépasse elle dépasse le cadre et et moi il y a des choses qui m’interrogent par exemple à sciencep au Renn on a voulu récemment faire une

Étude sur les cahiers de doléance euh déposé par par les par les le mouvement bien la dans le grand débat on nous dit ah bah non vous y avez pas accès c’est quand même étonnant comme réponse en 1789 on pouvait les consulter pourquoi en 2024 on a des difficultés pour le

Faire donc voilà je pense que cette question elle doit se replacer dans dans dans un contexte euh plus large qui est celui de de de penser effectivement le le rapport au pouvoir maintenant pour revenenir à votre question oui bien sûr et qu’il y a des expérimentations plus ou moins anciennes

Alors je je vais en donner une parce que elle fait le fil avec la politique de la ville c’est notamment les expérimentations qui avaient été lancées par Hubert dubedou maire de Grenoble qui avait fait campagne en 1965 non pas sur une liste politique en tant que telle partisane

Mais sur ce qu’on appelait le GAM groupe d’action municipale dans lequel effectivement il avait agrégé des citoyens qui n’étaient pas sur une étiquette partisane et ça m’a fait penser quand vous vous êtes présenté vous dit voilà moi je suis pas politique j’aime ma ville j’ai envie que ça aille

Mieux bah les gens qui étaient avec du Bedou en 65 c’était ça et donc on a comme ça des expérimentations qui ensuite se sont déplacé Houville Saint-Clair par exemple he ça en fait partie et on citait tout à l’heure effectivement l’almagar qui dans les années 70 avait créé un atelier

Populaire d’urbanisme où là effectivement on est allé assez loin dans dans dans la procédure bien mais la question c’est comment un moment on parvient à transformer ces expérimentations en un mode de gouvernance on va dire durable péren péren c’est ça la question en fait c’est comment on fait pour que ça vient

Véritablement s’inscrire non pas dans dans dans l’exceptionnel ou dans le cadre d’un dispositif de la politique de la ville mais que ça devient véritablement un un usage partagé et c’est une vraie révolution culturelle de de de ce point de vue-là et peut-être un dernier mot c’est que je pense que de ce

Point de vue-là les les les chercheurs ont un rôle à jouer en terme de formation notamment parce que par exemple dans dans dans toute une série de de parcours universitaire on pourrait très bien imaginer d’avoir des validations d’acquis sur ces expérimentation de d’habitants qui se sont qui ont inscrit leur leur action

Qui ont donné du temps pour pour travailler sur ces questions donc je pense que c’est vraiment une question qui dépasse l’enjeu de la politique de la ville mais qui est vraiment je pense une sorte de révolution des des des mentalités au 21e siècle Fabien Bressant quels sont les outils dont

Dispose aujourd’hui les habitants pour se faire un jugement éclairé et être légitimement entendu ça c’est la première question et la deuxième qui rejoint ce que disait thba Tellier c’est faut-il finalement pour qu’elle existe sortir la le pouvoir d’agir des habitants du temps du projet eu alors les outils dont les habitants disposent

Mais Julien et Ilam l’ont l’ont déjà dit c’est qu’on a multiplié quand même le nombre de dispositifs descendants conseil de quartier les derniers sont les conseils citoyens on on a mais Julien le répétait quand même à chaque fois si on observe un petit peu ce ce cette construction des avancé en tout

Cas au moins dans les textes juridiques et de loi la loi 2014 parle de coconstruction c’est si on regarde le temps quand même long sur les enjeux de démocrati parcipativ c’était la première fois qu’on voyait ce terme apparaître après dans les faits et et ça a été

Rappelé quand on quand on on observe et qu’on on on évalue on se rend compte que bah les conseils citoyens notamment ont pas répondu à toutes les attentes et globalement on peut dire que les les instances participatives institutionnelles répondent à un certain type de de population qui s’y inscrivent

Répondent à certaines questions mais ne sont absolument pas adaptés à toutes les formes différentes d’engagement et à toutes les différents publics le le le public le plus absent de ces instances c’est la jeunesse et on peut assez facilement dire que les cadres comme ils sont comme ils sont on placés répondent

Pas forcément à leurs attentes ou en tout cas à leurs envies de forme d’engagement ce qui veut pas dire qu’il ne s’engage pas au contraire donc il y a une réponse un peu peu un peu technique qui serait de dire bah est-ce qu’ on peut pas aller regarder mais il me le

Disait sur d’autres formes d’autres outils qui existe on en a expérimenté plein en France il y en a aussi dans plein d’autres pays européens ou du monde qui laissent beaucoup plus de place à à à à l’importance de de de de pour les habitants de se sentir utile je

Je suis intimement persuadé que on ne peut pas s’engager si on on ne se sent pas servir à quelque chose c’est c’est c’est un peu ce que disait Julien tout à l’heure sur et ça revient en fait sur les questions de la prise de décision si

On on ne partage pas à un moment la prise de décision si on ne fait que s’exprimer s’engager même avec la meilleure volonté du monde la meilleure énergie et qu’à un moment on fait le constat que ce qu’on dit au mieux se retrouve dans le compte-rendu à la 64e

Page à un moment on s’arrête au mieux on s’arrête ou au pire on se met en position conflictuelle ce que vous interrogez je veux bien votre répon et je veux bien celle de Julien Talpin aussi c’est finalement la responsabilité des maires et je me fais l’écho de pierre qui envoie une une question

Quelle est la place du maire dans ce processus dans ce dispositif mais c’est pas forcément une remise en cause de la démocratie représentative comme elle fait c’est simplement d’ouvrir le le la décision mais mais c’estes dispositifs ne peuvent pas exister sans la reconnaissance de la légitimité de

Chacun don c du ma évidemment il est pas question de se dire à un moment en gros ça sera un peu le principe de chaque parole vaut un c’est un V pieux mais n’empêche que ça veut dire aussi qu’il faut que les quand on vient accorder autant de valeur à la

Parole des uns et des autres que chacun a les outils de base qui permettent d’arriver à peu près au même niveau il y a des expérimentation qui le font et pour du coup lier à votre deuxème question c’est vrai que on est dans une cult cure du

Projet c’est ce qu’on nous répète sans cesse dans dans tous les domaines professionnels ou soit dans les plus aboutis on fait de la coconstruction du début à la fin soit à certains moment du projet on va faire un peu de concertation un peu de participation un peu de sensibilisation

Et ou de coconstruction quel que soit le dispositif il y a quand même des expérimentations ça existe il y en a eu en Allemagne en Italie on pourrait presque citer aussi le le une expérimentation dont on voit un peu apparaître dans les quartiers quartier impact col obctif qui qui inspiré du du

Canada où en fait l’idée n’est pas de faire du projet avec de la participation dedans mais plutôt de mettre en place un système de discussion et d’échang permanent de participation qui fait naître des projets voilà avec tout le monde dont les maires évidemment et s’il y a opportunité on en sort des projets

Mais du coup le projet n’est plus quelque chose qui est vu comme de manière institutionnelle c’estd on a un objectif il faut arriver à des résultats mais bien on part en fait de la base de de ce que ce que ce dont ont besoin les gens et les gens ça va être les

Habitants mais aussi les techniciens les collectivités les les élus locaux et si jamais il y a opportunité si on est ok tous ensemble même si on n’est pas forcément tous tous d’accord on peut en en sortir des projets c’est une manière de penser un tout petit peu différemment

Euh et et ce que disait Julien tout à l’heure c’est-à-dire de de de de c’est c’est aussi une manière de remettre en fait peut-être les projets urbains et les projets en rue aussi comme des vrais vecteurs de changement collectif et partagés dans les quartiers Julien Talpin je vous

Repose cette question qui vient de la salle de de Pierre comment articuler démocratie représentative et pouvoir d’agir des habitants sans que ça délégitime ni les uns ni les autres en quelque sorte alors je crois qu’effectivement c’est un des nœuds du du problème et qui tient effectivement à

Notre histoire jacobine et à la loi le Chapellier la défiance à l’égard des des corps intermédiaires et bien souvent dans les conflits autour des projets de rénovation urbain le maire a quand même une une place tout à fait centrale et au-delà en fait hein dans dans les processus participatifs en fait la place

Des des des voilà des exécutifs est tout à fait central je participe au au comité de rédaction de la revue participation on avait consacré un numéro il y a quelques années au titre suivant les élus aiment-il la démocratie point d’interrogation et je vous laisse découvrir la réponse nuancée ce qui est

Sûr c’est qu’il y a des difficultés aujourd’hui à accepter et c’est alors là il faut apporter un petit peu de nuance des formes de de de partage du pouvoir je me permets quand même de revenir sur cette idée que dans une période de crise de la légitimité électorale et

Représentative on doit inventer des formes de démocratie plus continues et pluriell Rosan vallon le dit également à sa façon et et donc il faut hybrider les les formes de de légitimité et souvent en fait même s’il y a des différences générationnelles de ce point de vue-là les maires voient

Précisément ces autres formes de légitimité comme une remise en cause je crois que ça pourrait à l’inverse les les renforcer de mot quand même en complément c’est que quand bien même les les les les élus et les élus locaux sont en première ligne y compris dans les projets de rénovation urbaine moi je

Crois que des agences comme lanrue peuvent avoir des capacités d’entraînement ce serait peut-être parfois un peu facile de se défausser uniquement sur les le dernier mot d’une certaine façon qui revient aux élus locaux c’est sur de gros projets de cet ordre là vous le savez mieux que moi les

Acteurs sont sont pluriels et je je pense que l’enrue précisément parce que elle est attachée à au pouvoir d’agir et à la participation pourrait parfois peut-être faire un peu plus pression sur sur les élus locaux pour qu’ils tiennent leurs engagements en matière de de de de participation des habitants un dernier

Mot pour être aussi peut-être positif sur à partir de certaines expériences historiques et peut-être aussi pour ne pas taper trop fort sur les élus locaux c’est qu’il y a aussi des trucs intéressants qui se passent aujourd’hui à l’échelle locale j’évoquais tout à l’heure les les possibilités de de

Référendum locaux sur des grands projets d’équipement ou sur des des des projets de rénovation urbaine aujourd’hui la ville de grenomme a un système de droit d’interpellation qui d’un point de vue démocratique et probablement une des expériences les plus intéressantes et qui pourrait tout à fait être répliqué à

À une échelle de de quartier qui est en train d’être émulé dans d’autres territoires ailleurs ailleurs en France ce qui est sûr et moi c’est ce que m’a enseigné j’ai consacré un un ouvrage à l’histoire de du quartier de l’almagar c’est que moi je crois beaucoup en fait

En l’articulation à la fois de fores de participation et de concertation descendante au fond des espaces qu’on appelait le groupe de travail à l’esace à l’époque de l’Alma mais qui était un groupe de travail où véritablement les habitants et les pouvoirs publics étaient sur un pied d’égalité y compris

Numériquement ce qui est très différent des comités de pilotage de la politique de la ville aujourd’hui donc là il y a des choses à moi je dis pas il faut supprimer les comités de pilotage je dis pas il faut supprimer les conseils citoyens je dis il faut inventer des

Espace de négociation et de coconstruction où la voix de tout un chacun puisse être entendue ce qui n’est pas tout à fait le cas aujourd’hui et par ailleurs ces espacesl de coconstruction voire de codécision ne peuvent véritablement vivre que s’ils sont investis et subvertis par des formes auto-organisées des collectifs

D’habitants qui sont aujourd’hui bien bien bien en bien en mal en fait dans les dans dans les quartiers les associations de locataires qui historiquement jou on jouent un rôle important de ce point de vue-là ont du mal et là il faut réfléchir moi je crois aux conditions matérielles de la

Participation dans dans les quartier populairire réfléchir aux conditions de financement de ces acteursl je reviens à appui qui par exemple propose le 1 % participation sur les projets de rénovation urbaine que 1 % alors peut-être que les chiffres ont bougé soit consacré à financer l’expertise la contreexpertise et le travail de

Mobilisation des acteurs sur le terrain des propositions de fond d’interpellation citoyenne ont été également été émis pour au fond appuyer soutenir y compris matériellement les acteurs qui essayent de faire entendre des voix constructives dans ces quartiers et qui aujourd’hui alors non seulement s’appuie sur sur peu de moyens

Et je le redis sont souvent vu d’un d’un mauvais œil et là il y a à mon avis des des pistes de de conditions de réussite collective qui sont tout à fait concrètes Ilam greffi ce déficit de moyens vous le ressentez souvent tout le temps malheureusement oui parce que on fait

Jamais assez on part de tellement loin j’ai envie de dire que le le retard à rattraper est long euh pour enfin je souscris à tout ce que vient de dire Julien parce que c’est tellement ça la vraie vérité et surtout ce qui enfin moi je pense qu’il faut innover

Qu’il faut réfléchir et qu’il faut au-delà de légitimer enfin c’est quand même fou que il y a plein de choses qui sont mises en place notamment par la mairie moi je pensais que le préfet avait plus de pouvoir tu vois il y a plein de choses

Qui sont mises en place je je prends un exemple la mairie Toulouse ou la métropole je sais plus trop je sais plus trop parce que je je m’y perd avait lancé une un diagnostic ou sur des projets et il fallait cliquer enfin il fallait se connecter au site créer un

Compte pour donner son avis et participer donc moi il a me greffie je suis à peu près outillé je gère l’outil informatique il y a pas de problème mais du coup j’en ai parlé et c’est ça qui m’a fait un peu défaut j’en ai parlé à plein de familles pour qu’ pour qu’ell

S’en saisisse et là j’ai eu 20 personnes qui sont montées chez moi pour que je je le fasse avec eux parce que justement elle n’était pas forcément outillé pour rien que lire enfin ça ça ENF on vient de très très loin rien que pour lire et déchiffrer tous les projets parce qu’il

Y en avait PL Tor il fallait faire des choix sauf que choisir entre l’éducation et la sécurité c’est compliqué c’est c’est tout toute une histoire de hiérarchie en fait projets alors que vraiment il serait intéressant je pense ça et ça rendrait service à tellement de monde en plus que soit au pouvoir public

Ou aux habitants ou à tout le monde et puis on arriverait à mieux vivre ensemble très franchement si on arrivait à réunir tout ce beau monde autour de la table et puis surtout se baser aussi sur les personnes ressources moi j’appelle ça euh parce qu’il y a plein d’associations de proximité qui œuvrent

Bénévolement pour avoir accès au droit et avoir accès aux information et avoir accès à plein de choses si on pouvait juste se reposer sur ces personneslà qui sont vraiment des des des leader d’opinion et qui et qui peuvent rassembler et fédérer plein de monde pour faire consensus on avancerait et et

Vraiment et avant de préparer je termine juste ma phrase avant de préparer lorsqu’on s’est eu au téléphone j’avais aussi évoqué là je veux vraiment le dire s’il vous plaît les genses de la rénovation urbaine quand vous pensez un projet rénovation urbaine pensez lien social et service qui va avec parce que

Si on nous met un un un équipement sportif ou autre qui est dangereux pour les enfants sans force forment avoir des personnes à côté qui pourront ben agir ou interagir si un blessé y est enin s’il vous plaît réfléchissez la le le projet de rénovation urbaine de manière globale en

Tenant vraiment en considération le le les besoins des habitants parce que il y a plor de projets de rénovation urbaine qui ont été décidés sans nous et nous ne sommes pas un problème nous sommes nous faisons partie de la solution comme dirait monsieur meschm comme dirait Mohamed depuis quelques années je vais

Rebondir sur ce ce que vous venez de dire pour vous livrer parce que le le temps file et le temps fil la question de Salim qui la pose ainsi comment peut-on trouver elle rejoint exactement votre votre remarque comment peut-on trouver un équilibre entre la vision stratégique de la ville portée par ses

Élus et la nécessité d’inclure les citoyens dans le processus décisionnel on est vraiment au au cœur de de ce fossé alors je sais pas qui se jette Fabien Talpin tout le monde parle de vous vous cite chaque phrase alors allez-y non juste un pas un élément de

Réponse mais peut-être en disant que la stratégie n’appartient pas qu’à l’institution et que le quotidien n’appartient pas qu’aux habitants je veux dire la question des moi je je suis pas un hyperdéfenseur des notions d’expert expert de machin expert de truc et cetera mais à un moment l’hybridation

Et le dialogue on se rend compte que les compétences elles peuvent se mélanger s’hybrider se mixer on on l’a beaucoup dit et en fait çapportter les uns les autres le le ces séparations ces frontières ces barrières parfois ces murs euh sont aussi des freins euh à la vraie coconstruction c’està-dire que

D’accepter que l’autre peut avoir un avis une compétence et ne pas le prendre comme une remise en cause son ce ces expertises ou ces compétences à soi dire d’accueillir l’altérité on l’a dit tout à l’heure la différence le contrepouvoir ou la controverse ça peut être aussi très bénéfique pour un projet

J tuas pas un mot moi j’ai pas c’est c’est une question compliquée donc j’ai pas de de réponse de réponse évidente il y a la question de la temporalité évidemment qui est qui est décisive et donc quand même souvent on voit que on ne fait participer quand même les habitants que

Très tard dans dans dans ces projets impliquer y compris dans ces espaces de décision stratégique des des habitants voilà moi ce qui remonte beaucoup de de mes enquêtes c’est aussi le sentiment d’être légué au fond on nous fait participer pour décider des des des jardins en bas des tours mais pas savoir

Si no nos logements seront détruits ouou réhabilités et donc voilà de de croire dans la capacité de définition collective de cette stratégie pour la ville c’est un enjeu décisif et moi je pense que c’est pour ça que j’ai parfois un ton un peu engagé je pense que l’heure est grave en fait c’està-dire

Que là on est entre personnes pour qui tout va relativement bien mais il y a eu des émeutes l’été dernier les les la situation sociale est dramatique au fond dans les dans les quartiers moi je le vois tous les jours à roubé et donc pour moi l’alternative c’est la démocratie ou

Le feu en fait et donc si on veut d’une certaine façon éviter la reproduction régulière d’émeutes et de forme de de marginalisation sociale avancé il y a pas d’alternative en fait c’est le pouvoir d’agir ou rien et donc il faut faire effectivement des choix stratégiques et là ceux qui sont en

Capacité d’impulser des orientations c’est d’abord et avant tout les les élus effectivement pour conclure je vais vous livreer une dernière question de la salle je m force d’en prendre plus à cette table ronde qu’à la précédente mais qui qui va nous permettre de de conclusif aux uns et aux autres Gilles

Ma pose cette question en disant et la participation des habitants on est certainement un des vecteurs comment redonner de la fierté aux habitants des quartiers politiques de la ville alors Ilam je vous vois prendre votre micro donc al moi je suis très fierère déjà d’être une mirailleuse sachez-le je serais d’autant plus fierè

Si on pouvait véhiculer une image positive de nos quartiers parce que je pense que les médias jouent un rôle fondamental dans la fracture sociale que nous sommes en train de vivre d’ailleurs le CNV avait rendu un avis à ce titre-là en 2016 il me semble moi je suis très

Fiè de faire partie de la communauté du Mirail de la communauté religieuse de laquelle j’appartiens enfin je suis très fière d’être qui je suis mais je seraai d’autant plus fier si on nous accordait euh ben comm la reconnaissance non être à la table des négociations avec Monsieur le Préfet avec Monsieur moudin

Avec Madame la vice-présidente et d’être vraiment considéré comme telle c’est-à-dire ça ça ne vous convient pas on va en rediscuter on va faire consensus surtout et notamment et là j’insiste sur sur la réhabilitation parce que il y a beaucoup de personnes il y a beaucoup d’habitants de quartiers

Qui ne veulent pas forcément qu’on détruise on veut juste réhabiliter et je pense que ça coûterait moins cher moi je suis pas urbaniste euh euh de de de formation mais je pense qu’il faudrait vraiment réfléchir et voir plus loin et et et plus large voilà juste et ça ça me

Rendrait encore plus fierère mais je suis déjà très fière de faire partie du quartier du Mirail vous avez toutes les raisons thba Tellier euh oui je pense que c’est quand même la question centrale c’est cette question de la fierté de l’appartenance euh alors ça suppose plusieurs choses la la

Première je pense qu’il faut casser un certain nombre de de de codes les les élus locaux sont pas tous uniquement vrillés sur leur mandat pour se faire rélire et cetera et à contrario c’est pas parce que on est habitant qu’on a forcément raison donc de ce point de

Vue-là euh il faut remettre aussi les les les choses à à leur place et accepter aussi le le le le débat conflictuel on a oublié mais un débat conflictuel peut aussi faire améliorer les choses il faut pas avoir peur à certains moment de de s’engueuler à condition qu’on soit autour de la même

Table et pas qu’il ait une grande table et une petite table pour pour pour pour les autres bien maintenant on voit quand même que effectivement les les les les choses avancent quand on revoit un peu ou qu’on relit la la loi de 2003 et qu’on voit le débat qu’on a actuellement

On voit la avancer des réflexions notamment de la part de de de de l’enrue sur sur ces problématiques dernière dernier élément que que je voulais porter à la réflexion je je pense qu’on aurait tout intérêt à et là je m’adresse notamment aux gens de l’EN rue à restituer la

Dimension de la question du récit urbain la question du récit urbain c’est effectivement comment cette rénovation urbaine s’inscrit dans la longue durée qu’elle n’est pas uniquement un moyen d’AM amélioration du cadre de vie ce qu’elle doit être évidemment mais plus largement comment on inscrit ce ce moment de l’EN rue dans une temporalité

Plus longue qui est celle tout simplement de la fabrique de la ville comment fait-on pour redonner aux habitants et bien effectivement toute leur place dans ce dans dans dans ce changement urbain et et et de ce point de vue là pour redonner ou pour donneris voilà moi je serai un peu sur

Les deux parce que il y a eu effectivement des des des moments où il y a eu cette réflexion sur comment on construit un avenir commun c’est ça la question c’est comment on se sent quel que soit son origine ethnique son origine sociale son origine professionnelle finalement appartenant à un même

Territoire à roubé dans les années 90 il y avait un c’était fier d’être rouésien fier d’être roubésien puis ce slogan a disparu bon et bien je pense qu’effectivement la fierté doit devenir aussi un conducteur des politiques publiques merci on va dire que c’est le mot de la fin fier d’être rubésien fier

D’être mirailleuse et volonté d’être invité à la table des négociations pour reprendre votre formule merci à vous [Applaudissements] quatre deux petites remarques il y a une pause maintenant qui va être très courte 5 minutes me fait signe ancl mialo c’est le moment vous en profitez pour aller

Chercher une doc riche précieuse et très intéressante qui vous attend dans le hall il y a même des top bags pour la ranger donc vous pouvez aller vous servir et tout le monde vous attend pour la dernière séquence institutionnelle d’ici 5 minutes merci à tous euh c’est trompeur parce que je suis pas

Encore sur scène je sur scène on va commencer cette journée touche à sa fin mais il y a encore une dernière séquence je vais donc vous demander de bien vouloir rejoindre vos fauteuils vos salles merci beaucoup pour qu’on puisse commencer cette dernière séquence avec les les institutionnels les partenaires de

L’agence la journée a été riche j’imagine que vous avez tous hâte de pouvoir célébrer les 20 ans de l’anrue et de la rénovation urbaine mais on va avoir une dernière séquence et pour cela je vais appeler à me rejoindre sur scène Bruno arcadipan le président d’Action Logement Jean-Louis borlot ancien

Ministre et faut-il le rappeler père de la rénovation urbaine qui ne m’entend pas parce que monsieur borlot est toujours très bien entouré quand il arrive dans ce genre d’assemblée rejoignez-moi Jean-Louis n’hésitez pas Bruno arcadipan aussi je ne sais pas voilà il arrive Emmanuel k ancienne ministre et présidente de l’Union

Sociale pour l’habitat et Éric Lombard directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignation je vous invite à venir vous asseoir à mes côtés et il y a pas de plan de table on me le demande donc n’hésitez pas [Applaudissements] assyez-vous on vous attend barvz bienvenue à à tous les

Quatre on peut dire que sans vous la politique le renouvellement urbain cette politique serait tout autre en tout cas on va on va peut-être commencer avec vous Éric Lombard puisque la Caisse des Dépôts intervient de de londac dans les les quartiers de la politique de la ville vous avez annoncé des nouveaux

Financements quel bilan vous tirez puisque cette journée c’est c’est aussi l’occasion de faire le point sur cette politique ces 20 ans ce qui un premier programme un deuxème une diversification depuis l’unpnru des quartiers résilients fertiles voilà des choses qui n’étaient peut-être pas dans la loi au départ quel

Bilan vous tirez de cette politique que vous accompagnez depuis bientôt 20 ans bien bonjour à toutes et à tous d’abord je vrais dire que il y a quand même parfois des réunions de famille qui sont sympas et merci à Anneclaire et à toute l’équipe de lanrue de nous avoir réunis

Ici avec le le jeune père de de l’anrue et tous ceux qui ont contribué à à faire vivre ces ces beau programmes C ces dernières années en tout cas je suis je suis très heureux d’être ici dire d’abord que la rénovation urbaine mais je pense qu’on le sait tous dans la

Salle sal ça fonctionne et depuis la création de l’EN rue on est vraiment passé à la surmultiplié il y a tout un tas de quartiers partout euh en dans l’Hexagone et dans les outrmers qui se transforme à rythme rapide que ce soit pour tener quelques éb rapidement MPa arenn lumierille évidemment les les

Quartiers de maot Grini euh les les les choses bougent le bilan il est déjà financièrement massif pour la caisse en 20 ans c’est 30 milliards d’euros de prês et vous savez que la caisse c’est le grand financeur du logement social 80 % de la dette des organismes de logement

Social cher Emma c’est l’épargne des Français le livrea qui est qui est recyclé pour pour aboutir ass ses près et et un tiers des logements sociaux sont dans les quartiers politiques de la ville donc évidemment pour pour nous c’est un élément absolument massif moi je voudrais surtout quand on parle du

Bilan appeler à l’élargissement du programme qui d’ailleurs est en cours dans le cadre de quartier 2030 qui est engagé c’està-dire que en réalité la la rénovation urbaine pour que ça fonctionne il faut que toutes les dynamiques avancent de façon parallèle et et coordonnée je voudrais faire appel à à

Un modèle qui a été mis en place il y a 6 ans qui aussi a été lancé au départ sur sur une idée de Jean-Louis qui est le projet action cœur de ville ce qui caract action cœurdeville par rapport à ce qui se faisait avant c’est que ces dynamique

De rénovation pour qu’elle fonctionne il faut qu’elle soit placée sous l’autorité des élus qui dans notre République évidemment ont à eux seul la légitimité pour coordonner l’ensemble des choses mais une fois qu’un programme est lancé ça ne peut pas être que la rénovation des bâtiments surtout dans les quartiers

Politiques de la ville parce que sinon c’est une politique qui ne fonctionne pas qui est émiplégique et doit s’accompagner de de différentes dimensions il y a une dimension qu’on a on a beaucoup renforcé ces dernières années avec BPI France qui est de faciliter l’entrepreneuriat dans les quartiers parce que la rénovation

Urbaine elle ne fonctionne que si on adresse aussi le problème du chômage dans ces quartiers donc ça demande d’une part de les connecter si on parle du Mirail par exemple l’idée de reconnecter le Mirail par des transports en commun sur Toulouse c un élément décisif pareil à mot pour évoquer les quartiers que

J’ai cité tout à l’heure mais il faut aussi qu’il y ait des emplois dans ces quartiers le fait que dans les quartiers nord de Marseille il y a maintenant des incubateurs qu’on finance des développements qui sont conduits par les jeunes de ces quartiers c’est un élément

Tout à fait décisif et puis pour pas être trop long dans cette première prise de parole rajouter également une dimension qui est tout à fait essentielle et qui va de plus en plus c’est la dimension écologique c’est-à-dire que la rénovation urbaine doit maintenant passer quand c’est utile

Par la renaturation on est sur un un projet dans le quartier du Lac à Bordeaux où il y aura une renaturation d’une partie de la friche dans le le quartier de la jalère et puis dans les dimensions nouvelles qui qui sont arrivées ces dernières années il y a

Tout ce qui est la seconde vie des bâtiments vous savez que si les producteurs de béton étaient un pays ce serait le 7e émetteur de carbone de la planète donc la seconde vie du bâtiment ça consiste à refaire un bâtiment gardant l’infrastructure il y a des très

Beau exemples par exemple à ville urbane dans dans ce que fait Cédric Steven d dans dans le quartier des gratciel et autour euh qui d’ailleurs permettent de de d’avoir dans certains cas des bâtiments à énergie positive on est aussi là dans la transformation écologique et puis autre dimension euh

Qui est extrêmement complexe mais sur lequel je pense qu’il faut qu’on soit plus engagé c’est également la rénovation des copropriétés parce que quand on est dans le logement social euh on est face à des opérateurs il y en a un peu plus de 500 sous le contrôle des

M en France très organisés très professionnels des gens euh qui sont extrraement compétents donc on arrive à avoir euh euh des rénov inovation des des travaux qui sont qui sont bien engagés en revanche dès qu’on est dans le dans les copropriétés on est c’est l’exemple bien

Connu de kicher sous-bois mais il y en a d’autres dans lescopropriétés sur lequels il y a une popérisation des locataires donc une difficulté à entretenir le bâtiment évidemment ça a des effets de de boucles négatifes qui sont absolument désastreux il y a un effort considérable qui a été lancé il y

A quelques années pour la rénovation des copropriétés la CA contribue également et je pense que cet effort doit être euh développé voilà je veux pas être plus long à ce stade mais en résumé ce sont des initiatives qui produisent des effets je pends d’ailleurs qu’on devrait mieux faire connaître le succès parce

Que on a besoin de mobiliser tout le monde sur ces projets là merci juste dans les montants que vous avez indiqué d’ici 2030 c’est 2 milliards vous augmenter de 30 % le soutien financier que vous apportez à ces politiques oui parce que si elles sont prioritaires il faut pas se tromper

D’ailleurs le le il y a il y a des questions l’enrue utilise de l’argent budgétaire le le l’argent de la caisse c’est plutôt des prêts évidemment et quand il faut du capital et et et la réalité je devrais pas le dire ici mais on est entre nous euh la collecte de

L’épargne réglementée l’année dernière c’était 60 milliards d’euros donc euh c’est pas le volume de prêt euh qui est la limite la limite c’est vraiment le nombre de projets et quand il y a un projet euh je suis sûr que Bruno complètera mon propos mais entre Action Logement et la

Caiss des dépôts on peut financer ces projets et donc n’hésitez pas à avoir des projets et on vous aidera à les financer merci beaucoup alors brunoir cadipan justement président d’Action de logement principal financeur de du du programme de renouvellement urbain je sais pas si vous voulez répondre tout de suite sur le volet

Financier ou moi je pais plutôt vous vous poser la question du bilan s’agissant de du lien emploi logement et de du logement des salariés dans ces quartiers puisque c’était un des obj objectif du programme à sa création c’était de ramener aussi la mixité et des salariés dans les

Quartiers alors vous inquiétez pas je vais vous parler de tout bonjour à toutes et à tous [Musique] euh le père de lanrue dit on n pas sorti mais tu seras plus long que moi donc al je crois que ce qui est important déjà de de souligner c’est que pour

L’agence de rénnovation urbaine créer il faut le dire euh non s beaucoup d’audace et puis surtout une vision prospective par mon ami Jean-Louis borlot ici présent je salue d’ailleurs l’arrivée de son directeur de l’époque cher Philippe vandemal euh je salue également les anciens présidents et et directeur généraux de

De cette très belle maison vous le savez je peux avoir la dendure sur certaines agences je pense ne jamais l’avoir eu sur l’enrue nous avons les partenaires sociaux du groupe Action Logement sont présents depuis le premier jour d’abord financièrement Éric l’a l’a souligné vous l’avez repris nous c’est

20 milliards d’euros mais avec beaucoup de sub et un peu de prêt donc vous voyez c’est c’est très lourd à la fois sur le PNRU et le npnru sur l’ensemble des des des activités qui ont eu lieu dans ces qpv mais avant de parler d’argent je crois qu’il faut revenir au départ sur

L’idée et Jean-Louis le fera bien mieux que moi mais nous avions à cette époque des idées et de l’envie et et l’argent a suivi derrière quelque part mais avant de de parler de financement il faut savoir où on va ce que l’on veut faire et pourquoi et pour qui on veut le faire

Et je crois C qu’à l’époque c’était clairement défini c’était extrêmement innovant et les partenaires sociaux du groupe Action Logement ont souhaitait participer donc dès la première minute pourquoi un pour la mixité sociale et de pour renforcer en effet le lien emploi logement on voulut participer à tel

Point que nous avons créé nous aussi notre outil pour pouvoir répondre justement à à l’ensemble de ces besoins à à travers l’association foncière logement qui travaille toujours depuis 20 ans dans les CPV et qui a fait un travail remarquable j’en profite donc pour saluer l’ensemble là aussi des administrateurs euh qui ont travaillé

Dans les instances de de l’enrue tous j’ai une pensée profonde par exemple pour Bernard colos qui m’a appris beaucoup sur sur l’enrue et pour qui j’ai une une pensée évidemment ce ce soir pour nos administrateurs du moment mais aussi pour les 20000 salariés du groupe Action Logement qui

Qui travaille au quotidien et notamment ce de fonciè logement puis évidemment on a un cas très particulier spécifique ce soir et on va tous pouvoir l’applaudir c’est quand même mon ami Monsieur pardon monsieur le Président dolsy tu peux te lever qui finit président quand même pour les 20 ans de lanrue

J’ai toujours dit qu’il finirait par nous avoir tous je le disais à François en arrivant il est quand même extraordinaire et finit Président c’est formidable je suis très heureux pour toi mon cher Jean-Baptiste et et donc voilà c’est pour dire à quel point il y a une une

Nécessité des besoins de et un lien extraordinaire entre l’enrue la la revitalisation urbaine de de façon générale et Action Logement ensuite on a quelques quelques ambitions le président de la République l’a répété à plusieurs reprises il faut réindustrialiser et euh on on doit être aujourd’hui capable

De loger nos nos salariés et apporter de la mixité pour ça il faut en effet des bâtiments euh de de de très grande qualité on c’est mieux le faire qu’ on doit encore progresser on doit être capable de décarboner et là j’ai je fais une grande confiance à la directrice

Générale pour pour mener ce combat mais on doit aussi avoir une politique de peuplement et là je je paè mes mots on doit avoir une politique de peuplement extrêmement pointue le travail réalisé par Foncière Logement que je donnais tout à l’heure est extrêmement est très important aujourd’hui sur des grosses métropoles

Comme l’île de France Lyon Marseille ou autres ce sont des salariés qui reviennent dans nos quartiers pourquoi parce que les logements sont de qualité parce que les espaces sont retraité et aujourd’hui quand on remet des des salariés dans ces quartiers c’est pas juste des mots des salariés qui rentrent

Chez nous aujourd’hui je parle de cela parce queon a une maîtrise factuelle et et purement mathématique ils ont un niveau de vie supérieur de 173 % par rapport à la médiane des des habitants du quartier et ben ça change la vie il est impératif de traiter ça il

Y a beaucoup d’élus dans dans la salle ils le savent lorsqu’on arrive à gérer le peuplement au mieux on arrive à faire des choses extraordinaires même dans ces quartiers repeindre isoler réhabilité ne suffira pas si on nemmène pas deux piliers essentiels dans ces quartiers un l’éducation très clairement et et ça ça

N’est pas que ou ça n’est pas la problématique de de l’ rue mais he l’éducation est impérative dans ces quartiers il doit y avoir un retour d’un niveau à la fois en volume et en qualité d’éducation et puis un niveau de sécurité alors quand on dit ça on peut

Ça peut sembler être grossier mais il faut aussi que dans les étapes qui arrivent on apporte tout ça à ces quartiers et qu’on continue à avoir à la fois une expertise extrêmement pointue mais aussi une prospective très forte et ça on ne peut l’avoir qu’ensemble euh en grande partie euh grâce aux structures

De de mes amis à ma droite mais également grâce à tous ceux qui sont dans la salle avec une un dialogue dynamique et compétitif important euh avec les élus mais aussi avec l’ensemble des bailleurs donc là il faut des gens pour faire c’est important qu’on restimule en fait l’ensemble des

Partenairire de l’enrue pour avoir à la fois des élus des bailleurs sociaux des financeurs et des gens qui sont là pour donner de la visibilité aligné et avec une envie férro d’avancer merci beaucoup Emmanuel disait vous êtes présidente de l’Union sociale pour l’habitat lors du dernier congrès de l’USH à l’automne

Dernier la résolution votée disait la politique de rénovation urbaine entamée en 2003 est une réussite donc je vais pas vous poser la question du bilan en tant que tel on voit c’est une réussite et de fait le patrimoine social a été très transformé dans ces quartiers depuis 20 ans sous l’action de l’enrue

Et des bailleurs oui absolument mais et à travers cette phrase c’était aussi pour le mouvement Hlm la volonté de dire son attachement à l’enrue est-ce que ça implique en fait parce que c’est pas un attachement en tant que tel ni à la structure mais ni aux objectifs mais ça

A été aussi une manière de faire moi je pense qu’il faut quand même redire enfin Jean-Louis borlot évidemment l’expliquera beaucoup mieux que moi mais d’où on était d’où on partait quand même on partait d’un constat d’un habitat social qui trouvait plus preneur parce que c’est pas tant

C’est pas que la ghtoisation qui posé questions c’était le fait que le parc était plus attractif que plus personnees voulait ici loger pour différentes raisons en partie parce que que ce parc était dans des zones d’ancien bassin industriel et qu’en fait il était vacant depuis un certain nombre d’années

D’autre part parce qu’une une partie de ce parc mais pas seulement était de piètre qualité et que donc 30 ans après sa construction ça se voyait déjà et qu’ensuite ces quartiers étaient victimes d’une ségrégation territoriale qui est moins à l’œuvre pour une partie de ces quartiers et qu’il est encore

Pour une partie d’entre eux et mais derrière ça il y avait donc des objectifs et tout ça mais il y avait aussi une volonté euh de faire euh et il y a un vraiment une détermination très forte entre l’État et ses représentants les élus locaux les bailleurs et

L’ensemble des équipes je dirais qui font la ville y compris des aménageurs et c’est ça aussi moi que j’ai connu à LAN rue parce que j’ai eu cette chance d’y siéger à partir de 2010 pendant 5 ans en tant que vice-présidente de la Région île-de-fance un siège que nous av

Au conseil d’administration suite à un accord passé avec Jean-Louis borlot en 2004 où euh euh le ministre nous avait enfin avait demandé à la région d’une part de créer un établissement public foncier pour toute la région et bah oui j’ai la mémoire parce que 20 ans après tu vois

C’est un peu plus de 20 ans mais heureusement qu’on a fait qu’on a que tu nous as poussé à l’époque moi j’étais pas élu à cette époque à créé cette cette cet établissement et c’est en lien avec l’EN rue je vais revenir et ensuite euh tu avais fortement exiger des

Collectivités locales dans la région vu le fait qu’il y avait 135 quartiers en rénovation dans cette région au niveau national qu’il fallait absolument avoir un financement dédié je le dis parce que ça s’est pas fait juste comme ça parce qu’on a parlé des financements Action Logement bailleurs sociaux vers leur

Cotisation caiss des dépôts mais j’oublie pas non plus le choix à l’époque des collectivités locales de mettre beaucoup d’argent sur le sujet et qui à mon avis aussi permis de faire des choses formidables et il y avait cette ambition de ce sentiment d’être une équipe en fait pourquoi j’en parle parce

Que pour avoir été donc à l’enrue dans les années 2010 à avoir fait le constat avec le le directeur de l’EN rue de l’époque et avec d’autres élus de notre incapacité à faire face à au difficulté sur le chaîne pointue à clichi sous-bois et le fait qu’on arriverait jamais à à à

Finir le quartier du haut clichi et et de la Forestière si on ne trouvait pas une solution sur le bacichi qui était le sujet des copropriétés dégradées c’est quand même parce qu’il y a eu l’en rue qu’on a passé des réunions tous les lundis soirs pendant des mois avec

Beaucoup d’acteurs de l’État des collectivités pour en fait créer ce qui existe aujourd’hui c’est-à-dire des orcodes OIN c’est-à-dire un système législatif le fait que l’établissement public foncier aorté des lot de copropriété et aujourd’hui c’est aussi le cas à pisev inim avec l’établissement public foncier de PACA pourquoi je dis

Ça c’est parce qu’en fait on était dans une période où tous autant que nous sommes nous étions euh je pense convaincus que l’action publique et locale et économique pour ces quartiers elle elle serait positive et que et on n jamais lâché en fait et d’ailleurs on avait des dis discussion

Avec les gouvernements qui se sont succédés qui ont été quand même très fructueuses je dis ça parce que 20 ans plus tard les les besoins en rénovation dans dans des quartiers notamment du nouveau programme de rénovation urbaine sont très fortes et je suis pas sûr qu’il exactement la même le même engagement

Et je je le dis collectivement je ne suis pas sûre que le même engagement soit porté par tout le monde bon premier constat en même temps faudrait je devrais être habitué logement paye sa part chaque année Rubby sur l’ongle les bailleurs sociaux payent leur part chaque année rubis sur l’ongle l’état

Monsieur le Directeur de Cabinet n’a payé que 9 % de sa contribution et le problème surtout c’est que ça commence à faire beaucoup de sommees en attente mais pourquoi j’en parle c’est parce qu’en fait ça dit aussi des choses des engagements qu’on veut mettre les uns et

Les autres sur le sujet et moi aujourd’hui je n’ai pas la preuve que l’État tient ses engagements sur l’ rue et ça c’est un problème parce que nous bailleurs on fait on est de fait le deuxième financeur de l’an rue évidemment pas dans les mêmes proportions mais c’est quand même un peu

Troublant ça c’est la première chose et la seconde chose c’est que dans le nouveau programme de rénovation urbaine on il y a quand même bon il y a des nouveaux quartiers que sur lesquels il a été décidé d’agir et c’est absolument nécessaire on doit aussi faire le constat qu’il y a des

Quartiers sur lesquels on réintervient parce que ce que nous avions fait il y a 10 ou 15 ans ne fonctionne pas euh ou en fait et inopérant face au au graves crise que l’on vit dans ces quartiers en terme de ségrégation d’insécurité de trafic euh et je je le

Dis ici aujourd’hui en fonction des territoires on est plus ou moins soutenu là je parle vraiment au nom des bailleurs sociaux il y a des endroits où l’État est constamment avec nous tout le temps et tous les opérateurs de l’État sont là et les communes et l’ensemble

Des élus et puis il y a des territoires on est seul et c’est aussi pour ça que ça n’avance pas et c’est aussi pour ça qu’il y a des habitants qui sont extrêmement dubitatifs de l’action politique dans ces quartiers et y compris qui nous demande et il se trouve

Que j’étais en déplacement dans un très gros quartier il y a 2 jours euh où c’est normal que les habitants nous demandent pourquoi est-ce qu’on n pas Bouti puisqu’il y a des copros qu’on devait démolir il y a 10 ans on a toujours pas réussi à faire les expropriations donc

Je je le dis parce que je pense qu’il faut qu’on est ici on est je pense tous convaincus de l’intérêt de ce qu’ a été l’en rue depuis 20 ans il y a des limites il y a des erreurs mais c’est normal ce qui est formidable c’est de se

Dire quand même que pendant 20 ans on a pu porter cette politique et qu’elle n’a pas été remise en cause alors que encore en juillet dernier on a encore entendu tous les mot sur soi-disant ce qu’on aaurait pas su faire mais il faut dire aussi que c’est très dur ce que nous

Vivons aujourd’hui il y a des territoires où aujourd’hui on narrive pas à intervenir à entrer où moi j’ai des personnels de proximité qui sont en danger tous les jours et c’est pas lié à l’enrue c’est lié aux difficultés dans ces qutier et la question est de savoir

Comment est-ce qu’on va quand même tenir nos promesses face aux habitants en réhabitation en démolition en mixité tout ça la seconde chose et ça a été dit par Bruno àardipan c’est que je pense que dans dans certains des carart et ça va au-delà évidemment des politiques que

Nous incarnons nous il y a des limites sur la la la la bataille pour une école présente partout pour de l’emploi ou en tout cas de d’un haut niveau de formation et c’est vrai que je pense qu’on a quand même plutôt gagné la bataille du désenclavement par les

Mobilités je pense que on a vraiment parce qu’il faut quand même se rappeler he il y a quand même des quartiers qui étaient complètement séparés des villes d’ailleurs il y a des endroits vous savez on donne on habite au nom du quartier on habite jamais dans la ville

Dans le quartier dans laquel le quartier est intégré mais encore aujourd’hui et on doit quand même y compris d’ailleurs des élus mères de ces villes parfois oublient que ces quartiers sont vraiment dans leur ville ça existe encore donc je je me permets ce rappel un peu aussi euh

En je suis pas là que pour dire c’est génial on est formidable parce que moi ce que je veux c’est que l’EN rue en fait fonctionne enfin là-dessus je pense que nous nous sommes extrêmement convaincus on a des difficultés qu’au fil des années on arrivera à résoudre on

A des dossiers pas assez bien financés parce qu’entre-temps les bah il y a les coûps de la construction ont changé il y a eu l’inflation mais ça je pense qu’on y arrivera par contre la question du désengagement et du manque de force en fait dans l’action ça c’est très important qu’on le fasse

Et puis la dernière chose auquelle je voudrais juste ajouter c’est que ce qui a été quand même très bien avec l’enrue et la force de la politique telle qu’elle a été conçue au début c’est qu’elle a d’une part obligé les bailleurs à regarder exactement chez eux

Et d’y aller et c’était plus tout à fait le cas partout de recréer des liensve LO locataire ça c’est une chose et aussi grâce à l’enrue et à tous les chercheurs aussi qui ont accompagné ces politiques de mieux connaître ce qui se passait pour de vrai dans ces quartiers en terme

D’indicateurs sociaux et autres mais je je veux qu’on n’oublie jamais que pour beaucoup d’habitants de ces quartiers qu’on subi ou qu’on eu des belles rénovations même qu’ell soi approuvé ou non ça a été assez violent et ça je pense que c’est très important d’avoir conscience de ça que même dans des

Quartiers très difficiles à vivre il y a des gens qui vivent bien qui sont heureux même s’il y a des limites à tout ça ils ont il y a des liens qui se font et c’est vrai que la question de la mémoire avait été extrêmement forte notamment dans l’an rue 1 sur des

Quartiers qui surquel on voulait pas effacer cette histoire qui s’était passée pendant 50 ans et il faut qu’on qu’on continue à avoir ça en tête même si nous on a plus l’habitude de manier ses politiques on envisage mieux comment les les programmes se font on sait mieux l’expliquer je crois qu’il faut qu’on

Ait conscient pense que quand même pour beaucoup d’habitants ça reste violent de ne plus être dans ce quartier ou d’en être un peu éloigné et et c’est aussi pour ça que parfois moi j’appelle à un peu plus de de souplesse en fait dans les choix qu’on met qu’on met parce

Qu’on a eu aussi des règles administratives parfois très connes je me permets de le dire tel que je le pense il compris sur des petits quartiers de rénovation urbaine où on a emmerdé les bailleurs pour 10 logements à reconstituer alors que le sujet n’était vraiment pas là et là-dessus je

Pense aussi qu’il faut qu’on ait plus d’ inelligence en lien avec les élus locaux sur le sujet merci beaucoup la question de comment on faisait les les projets avec les habitants a été débattu à la table ronde juste précédente et si a beaucoup revenu sur le fait de peut-être

Partir d’une expérience habitant plus forte pour créer et cocréer les projets Jean-Louis borlot 4 minutes 20 mais on on peut dépasser un peu parce que c’est vous euh le père de de cette politique ça a été rappelé à plusieurs reprises moi je voulais juste rappeler

Une citation de vous lors du vote en en première lecture de la loi à l’Assemblée du projet de loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine qui crée donc l’en rue et qu’ dit loi borlau je n’oublierai aucun des visages de cette nuit

Avez-vous déclaré à cette époque euh un texte que vous aviez quand même porté contre un certain nombre de résistances à l’époque c’était pas il y avait pas un consensus sur cette loi on peut toujours on peut dire Emmanuel COS le rappelit que il y a peut-être encore aujourd’hui

Ça il a des résistances mais c’est quand même un texte que vous avez porté la la genèse de sexe a pas forcément été très simple tout de suite 3 minutes 29 ouais non mais c’est 20 ans je suis partagé entre euh des remerciements éperdus à des tas de gens et en même

Temps un peu de tristesse pour ve dire les choses on voyait bien que ces quartiers qui n’étaient pas dans la ville qui étai des cicatrices urbaines créé pour l’usine d’à côté qu’on a fermé en même temps pour simplifier qui n’avait pas les fonctions d’une ville et on avait pensé

Que les gens qui arrivai B se fédér par le contrat de travail pas de peau voilà le tout sur une logique de la Charte d’Athène je reviens pas là-dessus et qui était une folie objectivement et puis voilà cette psyatrice Baine cré des voilà c’était c’était injouable

Cette affaire et ça s’est dégradé à une vitesse folle parce que ça avait été créé rapidement ce qu’on pensait être une avancée à l’époque bien entendu donc c’éit un chaudron absolument impossible et au fond l’idée centrale qui vient pas de moi l’idée centrale c’était faisons du beau et G cette cicatrice humaine impossible

Que telle une frontière l’idée centrale c’était pas on va faire de la mixité comme si il y avait des des sal types qu’il fallait mélanger avec des gentil pour que ça aille mieux mais non faites du bout les gensevendront ils respecteront c’est voilà et au fond c’est une politique qui a touché allez

800000 familles dein direct enfin je sais pas si on se rend compte de ce que c’est et 7 million de am qui vivent autour c’est le plus grand chantier civil de l’histoire de France c’est 11 fois Osman et c’est pour ça que j’insiste pour tous ces héros qui l’ont

Fait alors commençons par les partenaires sociaux c’est en rue c’est l’enfant des partenaires sociaux je comme comme en 46 ils ont décidé de sauver la jeunesse et les mamans de nos quartiers c’est ça d’abord l’histoire ensuite tous les offices mais je dirais tous les salariés de chacun de ses

Offices ça était tellement dur est-ce qu’on imagine ce que c’est estce que vous imaginez on dit aujourd’hui vous propose un truc on va on va déplacer 200000 familles et puis les 600000 qu’on résidentialise on va les déplacer 4 mois complètement dingue ils l’ont fait il ils l’ont fait

Les les offices ils l’ont fait les salariés des offices parfois bousculés violentés c’était dur les locataires eux-mêmes j’ai toujours cette image dans dans dans dans un une destruction vous savez avec la grue là qui grignote et puis il y a il y a une dame CIT magnif une

Sicilienne grande comme ça puis elle me et puis on voyait le papier peint puis elle me dis c’est là que j’ai eu tous mes enfants et puis se à pleurer elle m’a dit c’est terrible sa d’uil et en même temps merci pour l’avenir donc il y avait cette ambigué invraisemblable mais

Comment transformer le quartier mais des des tensions Desbat c’était est-ce que vous rendez compte tous ces tous ces maires ces maires adjoints ces conseills municipaux de base ces élus ça estce la mobilisation de la France c’était pas la mobilisation du gouvernement de la France à laquelle j’appartenait c’était

La mobilisation de la France et au fond vraiment cette affaire elle est tellement inouï pour autant de mamans autant d’enfants que je voudrais pour les 20 ans saluer ce ceux qui l’ont fait en vrai voilà c’est ceux que je salieux les salariés de l’EN rue c une bande

Arriv Philippe vandem J je le croise on une réunion il disparaî je crois qu’il é allé pisser rien du tout il disparaî je vais dans son bureau C éteint je le vois il é en larme disait j’ai pe j’ai peur qu’on vous déçoive on va pas y arriver pas assez

Vite il faut voir ce que c’était que dans chaque quartier cette cette politique c’était la première vraie nouvelle maintendue républicaine au quartier le la réation n’était qu’un prétexte pardon de le dire mais c’tait en tous des cas l’occasion pardon pas le prétexte j’ai et on s’occupe de nous les

Centre-villees n’avaient plus peur de quartier et je vous appelle j’appelle à regarder les les les les les salariés de la rue les maires qui ont fait ça les les élus tout le monde les parttisins sociaux regardez le sondage de 2000 7 de 2017 pardon 92 % des habitants

Des quartiers étaient satisfaits de la rénovation urbaine et 95 % des les centre-villees alors qu’on disait les centrre-ville trouvve que vous mettez trop de prons dans un quartier je résume bon tout ça est une folie la la la ville se réconcilié et les élus qui étaient inquiets même d’aller dans le quartier

C’était devenu l’acte noble de réconciliation des villes donc c’est une affaire de trip cette affaire là et et voilà en 20 ans je peux simplement dire bravo à tous ceux qui l’ont fait bravo à tous les membres du conseil d’administration bravo action logent par bravo à chacun des offices des SA parce

Que c’est un métier très très dur un office sal ch c’est un métier effroyblement dur merci aux différents préfets qui sont tous mobilisés g c’était c’est génial quoi c’est la France comme on l’IME bon et donc c’est un c’est un un moment de moi j’ai j’ai participé modestement je l’ai jamais

Dirigé l’ rue moi jamais c’est pas moi qui dirige l’ rue jamais j’étais seulement le tir de confiance et et donc donc donc je je dis l’action publique c’est un truc génial voilà et l’action publique HM font de l’action action de c’est de l’action puque et en même temps une grande

Tristesse une grande tristesse parce que c’était quoi en fond l’ rue c’était une réunion de copains qui voulait sauver les quartiers et qui voyait le maire puis avait les trois offices les de sa bon alors comment on fait là tu es sûr que c’est suffisant là tu es sûr

C’est bien parce que au fond l’idée l’argent il y en a quand il y a un bon projet le parc pissit le sang il y avait aucun risque à faire un joli parc hein c’était plutôt intelligent et rentable le seul problème il fallait que tout le

Monde soit à l’heure c’est que on fait tous en même temps tout voilà le maître mot c’est tout le monde fait en même temps c’était parfois c’était signé sur trois pages sur trois pages c’était un bureau de bienveillance malheureusement dans notre pays et et et j’ajoute ça n’avait de sens que

Parce que par ailleurs il y avait les programmes de réite éducative les adultes relais les contratsid les zones Franch urbaines les parc gens pass c’est une mobilisation de la nation les chambres de métiers les entreprises faisaient des recrutements spécifiques pour les quartiers les entreprises publiques les entreprises privées les

Les toutes les entreprises du CAC avaient au moins une fois par an mobilisé dans des grandes salles comme ça des recant spécialisé en One to One ENF il y avait voilà la nation était était réunie ça c’était extraordinaire malheureusement comme souvent chez nous petit à petit voilà il faut qu’on fasse bien et

On veut faire beaucoup mieux et en faisant beaucoup mieux on hausse le niveau d’exence réglementairire d’intelligence collective de réglementation et la vérité c’est que malgré tous les efforts des partenaires et du personnel et des différents succès de le vue le programme s’est arrêté c’est ça ce qui s’est passé

Et si quiconque a le moindre doute j’ai à votre disposition les chiffres officiels on voit parfaitement la monter en croissance la Symptote pour arriver à un quasiarrêt qui maintenant redémarre et pas parce que quelqu’un a voulu personne n n’a décidé l’arrêt de l’ rue personne c’est notre génie de la complexité

Technocratique qui fait que la machine s’est essoufflé voilà elle s’est étaé soufflé les mamans voulaient plus les mères voulaient plus les partenaires sociaux voulaient plus les offices les SAA tout le monde voulait plus on a réussi à à nous-même voilà faire un truc chaotique on invente npnru2 je sais pas

Pourquoi enfin bon donc on complique l’affaire un truc de grâce revenez au bureau au bureau de bienveillance et et je le dis puisque c’est vue donc c’est une mission publique de grâce revenons à tout le reste revenons au soutien aux mamans revenons au soutien des enfants

Revenons ça ne suffit pas en soi c’est un outil absolument majeur qui tout seul ne règle pas l’ensemble des problèmes je rajoute ensuite pour terminer pour pas être plus long parce que je vais bientôt avoir fait 5 minutes dernier point je voudrais tordre le coup à cette idée

Que on a mis du pognon dans les quartiers on Grou VO là ce que j’entends c’est honteux c’est tout simplement honteux ces quartiers globalement pas loin de des millions d’habitants hein si on met les zones rurales abandonné et les bassins indel en déprise des millions des millions c’est pas c’est

Pas 30000 personnes quand même on a continué à faire venir les entrant sur le territoire non encadré dans ces quartiers là évidemment attiré par des raisons de fratterie de évidemment tout simplement on a arrêté tout le reste les enfants c’est plus possible il faut bien comprendre que la force d’un pays c’est

La force de l’ensemble de ces ressources humaines il y a des mals à talent et à génie dans ce pays mais on peut pas continuer à voir un tel gâier alors je suis heureux ça repart je salue le le travail qu’a fait hclair mialo mais ses prédécesseurs qui

Se sont battus contre la machine ils en ont été victimes ils ont été empêché comme on dit en anglais mais en réalité voilà ça repart ça redémarre mais il va falloir qu’il a une mobilisation nationale parce que ça peut pas très bien se terminer tout ça voilà ce que je

Crois donc je suis fou de joie que l’action publique vous avez fait et permis d’apporter autant d’apaisement autant de mieux logé autant de beau autant voilà ça je suis très heureux très heureux par les équipements publics ça a permis j’étais au vœux de garge quand je vois le cube de garge 10000 m²

En bois en vert avec des jeunes sur le numérique c’est génial mais que ces 20 ans servent à tirer les leçons qu’on aille vers la simplification un programme de confiance et je je sais que c’est le combat vraiment et il faut que le le président

De la rum mais le ou la futur président le ou la futur ministre deement Christophe Béchu qui n’est pas là comme vous le savez pour des raisons absolument impératives mais mais je sais qu’il est extrêmement préoccupé et et engagé vraim d’abord il en a fait anger

Et puis au fond de lui il est totalement convaincu de tout ça il faut une mobilisation de la nation c’est 20 ans c’est c’est franchement je croise encore des visages et je me souviens pu que vous preniez une phrase de l’Assemblée parce que oui il y avait des résistances

Au fond non il y avait l’incrédulité ça paraissait impossible et je me souviens à 3h du matin parce que finalement ça a été voté à l’unanimité à 3h du matin le dernier qui se lève André Brar du groupe communiste républicain et je sais plus quoi de l’époque il se lève et il dit

Bon c’est c’est c’est c’est évidemment impossible on croit pas que ce gouvernement pourra le faire mais mes chers collègues je vous propose quand même de soutenir Harry Potter et ben si mot se terminera cette séquence des partenaires merci à vous je vous invite à rejoindre la salle parce que

Effectivement Christophe Béchu n’a pas pu être là puisqu’il est en déplacement dans le Pas de calis mais il a fait passer pardon ah il y a pas de place donc vous vous êtes invité à rester là si vous voulez pour écouter le discours de Christophe Béchu parce que il y a une

Problématique de chaise de fauteuil au premier rang et donc on peut lancer tout de suite le discours du ministre merci Monsieur le Ministre cher Jean-Louis borlot madame la ministre cher Emmanuel cososse Madame la Directrice générale de l’enrue cher annecler mialo monsieur le président d’Action Logement cher Bruno arcadipan

Monsieur le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignation cher Éric Lombard Monsieur le Délégué général de la Fondation abépierre chez christophe Robert Mesdames et Messieurs les élus mesdames et messieurs et si vous m’y autorisez chers amis il y a un temps que les moins de 20 ans ne peuvent

Pas connaître c’est celui où l’en rue n’existait pas pourtant 20 ans c’était hier et 20 ans c’était il y a un siècle beaucoup de ceux qui étaient là au début de l’aventure s’en souviennent non pas avec nostalgie mais avec la satisfaction du travail bien fait avec la certitude

D’avoir servi et d’avoir bien servi l’intérêt général je pense notamment à l’un de ses principaux artisans son premier directeur général Philippe vanandemal dont le bureau JX aujourd’hui le mien puisque il dirige mon cabinet 20 ans c’était hier mais c’est la durée qu’il a fallu pour faire entrer la politique de renouvellement urbain dans

Une nouvelle ère certes la longue histoire de cette politique elle a commencé bien avant l’en rue le 18 février 1986 quand la barre de busy de la cité des 4000 tombe à La Courneuve on est déjà dans la politique de la ville ces politiques initié au mi-temps des

Années 70 avec le dispositif habitat et vie sociale qui se sont succédé au fur et à mesure du temps et qui ont fait progressivement la rénovation urbaine des quartiers sensibles un de leurs éléments structuraux mais la création de l’ rue a constitué une petite révolution qui a bousculé les méthodes de travail

Qui a simplifié les modalités d’action avec la création d’un vrai guichet unique cette méthode maintenant nous la connaissons par cœur une approche qui soit partenariale qui soit basé sur le dialogue et qui soit basé sur une logique de contrat entre les collectivités locales l’État les bailleurs sociaux et Action Logement un

Traitement des dossiers massifs une ambition politique en matière d’aménagement totale guidé par une amélioration du cadre de vie et l’obsession de la mixité sociale cette révolution elle a eu un père avec une vision et une mise en œuvre de cette vision et je veux évidemment saluer Jean-Louis borlot merci Jean-Louis pour

L’extraordinaire aventure que tu as initié en faisant adopter cette loi du 1er août 2003 cohésion nationale ça n’a pas été la priorité d’un moment mais le fil rouge d’un engagement à Valencienne au gouvernement dans les combats écologiques et cette volonté de lancer un plan Marchal pour les banlieux nécessitait un outil puissant et

Efficace 20 ans ça se faê surtout au moment où le temps de la prime jeunesse et de l’insouciance se tourne c’est l’occasion de jeter un regard sur ce qui a été accompli sur ce qu’on est en train de faire mais peut-être plus encore sur ce qu’il reste à faire ce passer vous

Pouvez collectivement en être fier depuis 2004 ce sont pas moins de trois programmes que l’on rue apporté le premier débuté il y a très exactement 20 ans et qui s’est achevé en 2020 11,2 milliards d’euros de subvention sur des projets représentant près de 50 milliards d’euros d’investissement public dans 546 quartiers mais plus

Important encore au service de 4 millions de femmes d’hommes d’enfants les chiffres sont colossaux les résultats sont à la mesure de cet effort inédit ce PNRU s’est effectivement traduit par une forte intervention sur l’habitat par la transformation de quartier entier par la réhabilitation de plus de 400000 logements par la construction

L’amélioration de milliers d’équipements publics l’évaluation complète elle est en cours elle sera riche d’enseignement pour continuer à améliorer à aider les programmes et les porteurs de projets le deuxième programme c’est le programme national de requalification des quartiers anciens dégradés un des outils les plus utiles à disposition des pouvoirs publics pour

Traiter un sujet qui était encore encore du rapport sur le mogement de la Fondation abépierre l’habitat indigne réaliser en lien étroit avec Lana dont je salue aussi l’importance ce programme est exemplaire dans sa manière d’aborder la question des poches importante d’habit indigne et au moment où le parlement vient

D’adopter un projet de loi sur les copropriétés dégradées je veux souigner la constance la fermeté de l’action publique en la matière même si nous ne pourrons jamais nous satisfaire que tant de nos concitoyens subissent le mallogement et puis le 3oisème programme de l’EN rue c’est le npnru le président

De la République a souhaité en renforcer l’ambition accélérer sa mise en œuvre et je veux saluer le travail réalisé par les équipes de l’agence sous l’impulsion d’anclair mialo pour son déploiement au 31 décembre 2023 l’ensemble des crédits ont été contractualisés 14 milliards d’euros de subvention de l’agence et de

Prêt bonifi d’Action Logement au service de projets qui touche plus de 450 quartiers à date nous avions déjà engagé 50 % des concours financiers contractualisés de même que 68 % des démolitions contractualisées et nous avons dépassé la moitié des réhabilitations ces chiffres montrent que nous sommes sur le

Bon chemin mais au-delà des grandes masses je veux insister sur un point la méthode de de l’ rue la qualité de votre travail vous portez des projets délicats par nature à la croisée d’enjeux multiples qui touchent profondément la vie des gens et chacun d’entre eux nécessite un coup humain millimétré une

Adéquation parfaite des intérêts de tous les acteurs la concertation y tient un rôle stratégique et je veux saluer et encourager cette méthode oui la concertation c’est difficile oui la coconstruction c’est long mais ces efforts ils en valent la peine et les projets du npnru sont très bons exemples de notre capacité à réinventer

Collectivement la ville l’en rue entre dans l’âge mur aujourd’hui mais il vieill bien si on se projette quelques instants pour savoir à quoi il ressemblera dans 20 ans je pense que l’EN rue doit continuer à se perfectionner sur la concertation sur la réussite de la mixité sociale je

Pense que l’EN rue devra s’engager également davantage des enjeux environnementaux comme il a commencé à le faire je pense à l’enjeu de l’adaptation au changement climatique et je sais qu’avec la démarche des quartiers résilien c’est un chantier en cours mais les quartiers politiques de la ville sont souvent ceux qui sont

Aussi les plus vulnérables au vagues de chaleur approfondir ce travail le poursuivre inscrire le renouvellement urbain dans nos efforts d’adaptation c’est bien un nouvel enjeu global pour l’agence toutes ces réflexions toutes ces Prosp c elles sont en train d’être muries par Cédric V Steven Dell par anclair mialo et par

Jean-Marie de l’Orme qui me remettront un rapport sur le sujet avant l’été ce sera l’occasion d’ouvrir les pistes qui nous permettront d’explorer pour préparer ensemble les 20 prochaines années du renouvellement urbain bravo à toute la grande famille de lanrue bravo à ceux qui ont fait ces 20 premières

Années et bravo parenticipation à ceux qui feront les 20 prochaines mais surtout très bon anniversaire à tous et à [Musique] toutes un très bon anniversaire c’est nous sur C mot que s’achève cette journée avant d’aller euh boire un coup puisque c’est comme ça qu’on célèbre généralement les anniversaires on vous

Invite à une photo de famille vous partenairire directeur directrice générale président et ancien DG et Président si vous voulez bien venir sur scène pour cette photo de famille vous y êtes déjà donc vous y restez et merci à vous dans la salle merci pour avoir assisté à ces travaux merci à ceux aussi

Qui étaient derrière leurs écrans puisque cette manifestation était retransmise merci à vous tous bonne fin de journée what’s the stop now thatbody look yeah I got this feeling inside my bones it goes Electric wy when I turn it on all through my all through my homeing up no when

We got thatshine in myet got that that can’t take so phenomenally me it so don’t stop under the when go when up on you just Dan Dan come on all those things I shouldn’t do but youce need ing when in my where when cl when we where you already know

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