” L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire. ” Henri Bergson
Car : ” La différence entre un jardin et un désert, ce n’est pas l’eau mais l’homme. ” Proverbe arabe
Et on le sait depuis longtemps : ” Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent. ” François-René de Chateaubriand, 18è
En effet, ce n’est pas la pluie qui fait la végétation mais la végétation qui fait la pluie : ” 63% de nos pluies naissent sur les continents. ” Emma Haziza, hydrologue
” Le véritable fondement de toute culture est la connaissance et la compréhension de l’eau. ” Viktor Schauberger, naturaliste, hydraulicien, et inventeur
” La véritable sagesse consiste à ne pas s’écarter de la nature, mais à mouler notre conduite sur ses lois et son modèle. ” Sénèque
” Bien que les problèmes du monde soient de plus en plus complexes, les solutions restent d’une simplicité déconcertante. ” Bill Mollison, cofondateur de la permaculture
Alors, qu’attendons-nous ?
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💧Journée “Cas d’Eau” – Vers une Gestion de l’Eau avec le Vivant, pour Cultiver la Pluie et Restaurer le Cycle de l’Eau💧
Intervention de Sebastien CAU, gérant de l’entreprise “L’Échappée Verte” (paysagisme régénératif et agroécologie) à Bayonne.
Site : https://echappeeverte.fr
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Le vendredi 1er décembre 2023, l’association Résilience Écosystèmes, en gestation au Pays Basque, a proposé un aperçu de sa position, de ses sources, et de sa raison d’être.
Imaginée et organisée par Laurent Duez, sous la bénédiction d’Hervé Covès, avec la participation de L’Échappée Verte, de Koridori, et de BABinfo Agentzia, et le soutien de la Water Family, nous vous offrons la journée “Cas d’Eau”.
Avec des conférences le matin, dans la Maison KABIA de l’ESS à Biarritz, et une table ronde l’après-midi, au restaurant Elissaldia à Bidart, cet évènement a réuni 18 structures d’acteurs locaux touchant aux sujets de l’eau et de l’environnement.
Au total, cinq intervenants traitant des sujets liés à l’eau ont abreuvé la matinée.
EN PRÉSENTIEL :
Hervé COVÈS, franciscain et agronome, fondateur de Koridori
Sebastien CAU
EN VISIOCONFÉRENCE :
Laurent DENISE, chercheur indépendant en hydrologie et climatologie
Cédric CABROL, agro-éco-climatologue, initiateur du projet L’Autoroute de la Pluie
Suzanne HUSKY, artiste et chercheuse sur le castor
Cette journée est venue compléter ou approfondir les conférences organisées en 2023 au Pays Basque et a permis de partager des connaissances et expériences qui pourront s’ajouter à la liste de solutions envisagées pour le territoire.
NOTAMMENT LES SUJETS SUIVANTS :
– la réintroduction ou le mimétisme du castor, pour lutter contre les inondations, les sécheresses, les incendies
– l’hydrologie régénérative, pour régénérer les cycles de l’eau douce de nos paysages
– la pompe biotique et le cycle de l’eau verte, pour “récolter le soleil et cultiver la pluie”
– le microbiote du sol, pour offrir une meilleure résilience hydrique à nos paysages
– les COV (Composés Organiques Volatiles) qui génèrent la pluie
De véritables piliers pour des paysages résilients, mais surtout parmi les premiers facteurs biologiques du climat à notre portée. Ils permettent de comprendre le rôle que nous avons dans l’activité climatique locale en nous offrant un véritable levier pour “hydrater la terre” à notre échelle territoriale.
Ou quand l’art de “cultiver l’eau” nous permet de réalimenter les nappes phréatiques, de relancer la dynamique du vivant, de restaurer la mécanique naturelle de nos paysages, et de favoriser une meilleure pluviométrie. Tous ces points ont été abordés pour évoquer des solutions concrètes et adaptées aux enjeux agricoles et d’aménagement du territoire.
STRUCTURES PRÉSENTES :
L’Échappée Verte
Arbre Et Agriculture
EGAN Aquitaine
CPIE Pays Basque
CPIE Littoral Basque
Water Family
Surfrider Foundation
CADE – Commission Eau
Errobi Zain – La Vigie
Artpiculture
Herrikopolis
Mairie de Biriatou
Boucau Nouvelle Génération
Asso OMA
Euskal Herriko Laborantza Ganbara
La Forêt Qui Court – KEDB
BABinfo Agentzia
La Maison Marienia
Koridori
Et Résilience Écosystèmes
Cette journée fut riche et féconde et promet une suite.
Parce qu’on ne peut plus compter que sur nous-mêmes !
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LIENS UTILES :
PDF Comprendre les Cycles Hydrologiques pour Apprendre à Cultiver l’Eau : https://interculturelles.org/project/cultiver-l-eau/
Pour une Hydrologie Régénérative : https://hydrologie-regenerative.fr
Permalab : https://permalab.fr
Hydronomie : https://www.hydronomie.fr
Mayane : https://mayane.eu/fr/accueil
L’Autoroute de la Pluie : https://www.autoroutedelapluie.org
Koridori : https://www.koridori.org
Water Family : https://waterfamily.org
Suzanne Husky : https://www.suzannehusky.com
Laurent Denise : https://www.mediaterre.org/actu,20231020090436,1.html
Résilience Écosystèmes : https://www.facebook.com/profile.php?id=61554226858414
Donc Sébastien de l’échappée verte le support que vous voyez c’est un support commun qui a été créé notamment par Simon Ricard du bureau d’études permalab qui se trouve dans la Drome qui a cofondé avec Charline des Colonges l’association dont je fais partie qui s’appelle pour une hydrologie régénérative qui est une association qui
Est assez jeune mais qui vise à transmettre un petit peu toutes ces connaissances qu’on a aujourd’hui sur cette approche de l’hydrologie régénérative et essayer de faire avancer aussi des des dynamiques territoriales de regrouper un petit peu les parce qu’on sait que ça marche mais pour l’instant on a pas de chiffres en tout
Cas en France donc l’idée c’est de réussir à à créer des partenariats notamment avec les agences de l’au ou no nos dynamiques territorial avec les élus pour enfin avoir des chiffres et pouvoir dupliquer le modèle après sur d’autres territoires donc nous au niveau de l’échappée verte juste pour préciser on
Est spécialisé sur la la conception de paysage régénératif tout ce qui gravite un petit peu autour de l’agroécologie et de favoriser la biodiversité donc une petite citation de massanobuukaka qui a écrit la révolution d’ d’un seul brin de paille qui éta un microbiologiste et agriculteur japonais qui prenait une une approche de
L’agriculture naturelle avec la l’approche de comprendre les cycles du vivant et toutes les interactions du vivant pour Prati qui est une autre forme d’agriculture donc la formation des déserts n’est pas d à l’absence de pluie mais plutôt la pluie cesse de tomber parce que la végétation a disparu donc
C’est un peu ce que nous onons présenté Cédric et et Laurent juste avant mais cette phrase elle elle symbolise pas mal de choses je vais pas revenir sur ce qui a été dit avant mais notamment C politique qu’on entend régulièrement aujourd’hui on nous on nous parle de d’adaptation d’adaptation il faut
S’adapter au changement climatique l’adaptation c’est bien il faut il faut s adapter effectivement mais il faut aussi euh regénérer les cycles se s’arrêter un petit peu de regarder cette compréhension de la complexité du vivant qui va nous permettre de favoriser ces cycles naturel et de régénérer que ce
Soit notre agriculture ou le cycle de l’eau euh donc l’idée c’est c’est pas de d’économiser l’eau dans le désert effectivement s’adapter au désert et économiser l’eau dans le désert c’est important mais si on pouvait faire couler l’eau dans le désert dans le désert ce serait quand même plus
Efficace pour changer les choses donc l’approche de l’hydrologie régénérative c’est ça c’est une approche de régénération des cycles de l’eau douce par l’aménagement des territoires et la compréhension des cycles naturels une approche assez globale on va le voir c’est pas juste une approche mécanique sur comment on arrête l’eau et comment
On la stock mais aussi comment ces cycles ont une interdépendance avec la microbiologie des sols avec les plantes donc là on revient un petit peu sur le la nouvelle représentation des cycle de l’eau Laurent en a parlé tout à l’heure je vais pas je vais pas m’étendre dessus mais c’est cette
Représentation là dont il parlait tout à l’heure qu’on nous a enseigné à l’école pendant très longtemps on a tous ce cycle en tête avec on nous a dit que l’océan s’évaporait et que ça rentomblait en pluie sur le territoire et ça alimentait des lacs des rivières et cetera et puis ça revenait à
L’océan j’ai ma un jour qui est revenu à la maison en me disant papa c’est pas vrai ce que tu racontes c’est pas les arbres qui font la pluie alors là j’étais un petit peu déçu je suis désolé on m’a dit que c’est parce que les enfants étaient trop jeunes et que
Vous pouviez pas expliquer l’évaporation lesvap transpiration aux enfants que c’était plus simple de parler du grand cycle de l’eau alors s’il vous plaît hésitez pas même si les enfants sont jeunes même si les enfants sont jeunes ils sont tout à fait capables de comprendre les super pouvoirs des arbres
Et notamment celui-là de perpétuer le cycle de l’eau parce que 2 tiers des précipitations viennent par l’vapot transanspiration du végétal donc c’est super important de leur apprendre ça et notamment avec des associations qui arrivent derrière pour planter des arbres avec les enfants donc là on a arbre et agriculture Aquitaine
Avec HUG qui replante des milliers d’arbres chaque année avec des enfants donc c’est important de leur expliquer pourquoi aussi on plante des Arres euh juste une petite note sur le une autre limite planétaire qui a été franchie je pense que tout le monde est au courant qu’on a les scientifiques
Sont intéressés aux neuf limites planétaires et de voir lesquels on a dépassé et lesquels sont encore en verre en 2022 ils nous ont annoncé que une une 6e limite planétaire avait été dépassée et c’est celle du cycle de l’eau douce donc la représentation du cycle de l’eau et la vision du cycle fonctionnel
Donc comme on comme Laurent l’a déjà expliqué tout à l’heure on a cette importance de de de perpétuer le cycle de l’eau donc qui arrive de l’océan et qui va arriver sur le territoire les pluies vont tomber les arbres vont évap transpirer ça va être poussé par les vents donc majoritairement sur nos
Territoires on est sur des vents d’ouest qui poussent les nuages vers l’intérieur des terres et l’hémisphère sud c’est un peu l’inverse mais pour simplifier si on euh on arrive sur un un cycle dysfonctionnel donc c’est-à-dire un cycle où on a coupé le végétal on casse complètement ce cycle
Naturel de l’eau et cette répercussion des précipitations qui s’étendent sur sur tout notre territoire et cette si on arrive sur un cycle dysfonctionnel de l’eau c’est ça qui va générer des sécheresses et des inondations vous avez bien compris avec les explication qu’on a eu avant c’est les deux phases d’une
Même pièce les sécheresses et les inondations au plus on aura de sécheresse au plus on aa on aura d’inondation un petit mot sur le remembrement parce que c’est lié à ce qu’on va voir derrière euh juste pour avoir certains chiffres en tête pour savoir le l’ampleur du
Travail qu’on a à faire pour rattraper un petit peu tout ça euh le remembrement donc depuis les années 50 en surtout donc c’est essentiellement REM remembrement agricole qu’on a eu pour simplifier nos territoires pour optimiser les productions pour pouvoir aller tout droit le plus vite possible
Et donc accélérer un petit peu ce ce système agricole qu’on qu’on avait avant donc c’est l’arrachage d’environ 1,5 million de kilomè de ha donc on perd tout le maillage végétal du territoire et tout ce qui est associé à cette fonction de maillage végétal qu’on avait sur le territoire donc tous les
Bénéfices de l’arbre des ha que ce soit pour la biodiversité le cycle de l’eau l’infiltration il y a énormément de choses qui sont liées à ce ce maillage végétal de même pour les pour les zones humides qu’on pouvait avoir on avait énormément de points d’eau que ce soit des mares des petits
Étant donc le remembrement les chiffres c’est à peu près 800000 points d’eau qui ont été supprimé pendant toute cette période du remembrement donc on a perdu également un maillage hydrologique 800000 points d’eau c’est d’autant moins de points d’eau qui vont permettre cette infiltration qui sont S c’est nourrir
Les sources et compléter un petit peu le les les nappes fréatiques donc pour simplifier un petit peu cette vision de il y a quelqu’un qui posait tout à l’heure la question de de pourquoi on subit autant d’inondation là on a une réponse un peu simplifiée c’est forcément est-ce que
L’eau est pas retenue en amont il y a forcément un endroit où il y a un excès d’eau qu’on a pas su soit infiltrer soit ralentir alors c’est quelque chose d’assez simpliste mais mais qui illustre bien la problématique on exploite les forêts on va couper les forêts et si on
Fait rien pour compenser on va se retrouver avec des inondations dans le dans le creux du du bassin versant donc ça on a bien la représentation on a tous un peu vu ça surtout au Pays-Bas on voit ça de plus en plus qu’ on a des épisodes plusveux
Assez intenses en ce moment en particulier en ce moment en particulier euh donc un cycle de l’eau dégradé on se retrouve avec des phénomènes de stagnation d’eau donc évidemment on tue par la stagnation d’eau si elle est trop longue on va tuer les micro-organismes du sol qui qui participe énormément à la
Porosité du sol et donc à infiltrer et à absorber ces ces excès d’eau qu’on pourrait avoir et aussi les phénomènes d’érosion donc les pertes de sol pour les milieux agricoles qui sont extrêmement importants donc on a aussi une conséquence de de la dégradation des cycles de l’eau c’est diminution de l’infiltration
L’assèchement des sources et des cours d’eau phénomène de sécheresse et comme l’ montré tout à l’heure Laurent aussi des incendies qui sont générés par l’assèchement de l’atmosphère al une petite photo des années 80 parce que ça été une problématique également c’est le drainage on a énormément drainé toutes nos surfaces agricoes
Pour essayer de rejeter pendant pendant une époque ça a été un sport c’était de rejeter le plus vite possible l’eau vers l’océan donc voilà c’est une photo des années 80 pareil c’est les drainages agricoles donc droit les fossées qui sont imperméabilisés et cetera c’est des choses qu’on peut changer aujourd’hui également je passe
Un petit peu vite là-dessus ça vous voyez des images de de drainage agricole ça ça se fait encore aujourd’hui des parcelles entières qui sont qui sont creusé pour évacuer l’eau le plus vite possible vers l’océan pareil sur la simplification donc on a simplifié l’agriculture en supprimant des on a aussi
Simplifié la forme de nos cours d’eau voilà parce que c’était plus pratique on a fait des cours d’eau qui vont tout droit et on constate aujourd’hui on sait aujourd’hui que donc Suzanne nous en reparlera tout à l’heure mais de l’importance d’avoir des cours sinueux de créer des méandres d’avoir
Des zones humides des zones où ça stagne un petit peu pour ne pas subir les excès d’eau comme on connaît aujourd’hui et qui provoque des inondations donc le le triptique en hydrologie régénérative on on a un triptique de régénération des cycles de l’eau douce dans les agrosystèmes et sur les
Territoires l’avantage de cette approche c’est qu’elle peut s’appliquer autant à une parcelle agricole qu’à un territoire entier on va voir après donc un des premiers piliers ça touche ce qu’on appelle l’eau bleue donc c’est le cycle long de l’eau donc l’eau au niveau de l’hydrologie c’est la prise en compte
Des chemins naturels et artificiels de l’eau et l’aménagement global des sites et des bassins versants en en priorisant la gestion de l’eau c’està-dire de capter l’eau de la ralentir de la stocker et de l’infiltrer de la répartir sur le territoire et de la stocker par différents ien qu’on va voir après et
Également la création la conservation de zones humid ou semi-humide pour recharger les les sources et les napes préatiques le deuxième pilier de l’hydrologie régénérative c’est lié au sol tout ce qui touche à l’agronomie de nos sol c’est extrêmement important on va le détailler un petit peu après mais
D’avoir un sol vivant toujours couvert comme l’ expliqué déjà un petit peu Laurent tout à l’heure d’avoir un sol riche en matière organique de manière à améliorer la structure la porosité pour permettre justement de réduire les phénomènes de ruissellement et d’érosion de stocker l’eau dans tous les éléments biologique
Et de favoriser l’infiltration et la résilience hydrique pour toute la végétation cultivée ou non d’ailleurs le troisème pilier donc là c’est plus lié à ce qu’on appelle l’eau verte aujourd’hui donc c’est les petits cycles courts de l’eau euh essentiellement lié à l’arbre et à la végétation pérenne mais c’est vrai
Que l’arbre est quand même un gros pilier parce qu’il est beaucoup plus efficace que les la végétation à petit cycle donc les arbres sont la clé pour la gestion de l’eau sur le long terme en favorisant les vapot transanspiration la condensation des petit et nourrir les petits cycles de l’eau en créant des
Microclimats frais et humides et en infiltrant l’eau en profondeur ou en la remontant en surface et en développant le système micorisien et en favorisant la microbiologie du sol donc pour parler de la de l’aspect un peu mécanique de ce pilier qui est la gestion de l’eau
Euh il y a une personne qui qui a été très inspirante dans les années 50 qui est un Australien qui s’appelle Perseval Alfred romans qui était sur un territoire très sec qu’en Australie c’était 200 ou 300 mm d’eau par an qui a subi des incendies et qui s’est donc était
Ingénieur des mines et il s’est penché sur la question de comment essayer de d’endiguer un petit peu ces ces incendie à répétition comment faire pour réhumidifier un territoire qui est quasi désertique et il a passé une grande partie de sa vie a développé un peu le
Concept c’est un des piliers de de ce qu’on appelle aujourd’hui l’hydrologie régénérative donc c’est au début une approche un petit peu mécanique mais il a développé ce qu’il appelait l’échelle de permanence qui est un outil d’aide à la conception de nos systèmes agricoles quand on a quand on arrive sur une
Parcelle il y a beaucoup de questions à se poser et il a créé un outil qui s’appelle l’échelle de permanence qui nous permet d’être un petit un petit guide sur comment on va aménager notre parcelle école ou c’est applicable aussi également au territoire entier euh donc l’échelle de permanence euh on a h
Étapes qui va du du plus complexe à modifier alors par exemple là ici en haut de l’échelle vous avez le climat alors on voit qu’on peut changer le climat mais au prix de quelle énergie c’est vraiment ça nous coûte on a réussi à changer le climat mais ça nous a coûté une
Énergie absolument incroyable donc nous quand on arrive sur une parcelle c’est pas le climat local de notre territoire qu’on va essayer de changer on va pas pouvoir faire ça à l’échelle d’une vie humaine et tout seul dans notre coin donc ça on n oublie déjà c’est plutôt à
Nous de s’adapter au climat que le climat de s’adapter à ce qu’on veut faire la topographie du territoire pareil c’est assez complexe de la changer alors on va on va s’appuyer dessus pour étudier notre contexte géographique pour voir comment est et organiser notre notre parcelle ou notre
Territoire et à partir de ces constats on va pouvoir essayer de s’adapter et de créer un aménagement qui soit cohérent par rapport à notre topographie mais essayer de raser des montagnes pour changer la topographie et s’adapter à ce qu’on veut faire c’est pareil ça demande une énergie incroyable et qu’on va pas
Mettre en place à notre échelle au niveau de l’eau c’est là où on va pouvoir commencer à intervenir à notre échelle que ce soit au niveau de la parcelle ou au niveau du territoire avec l’étude des flux d’au qu’on a pu faire avec la topographie qu’on a vu
Juste avant on va pouvoir mettre en place étudier comprendre le chemin que parcour l’eau par rapport à une topographie donnée donc en général bon on a tous là ici au Pays-Bas on sait tous un petit peu comment comment ça fonctionne on a des crêes et puis on a
Des creux en général le chemin de l’eau sauf sauf preuve du contraire l’eau elle va descendre vers le creux et elle va elle va se regrouper et on va récolter toutes les pluies tout ce qui tombe du ciel ça va s’intensifier vers le vers le creux de la vallée dans les petites
Alevges et on va éventuellement subir cette intensification de du ruissellement de l’eau dans le creux de la vallée en bas de notre bassin versant donc l’idée ici ça va être d’étudier le chemin de l’eau et de capter l’eau avant qu’elle tombe dans les creux de capter cette eau pour la
Répartir sur notre territoire donc on va s’appuyer sur un ouvrage mécanique là on le voit par exemple c’est une baissière donc une baissière c’est un fossé sur une courbe de niveau pour ceux qui qui font pas qui font pas de montagne une courbe de niveau c’est une ligne sur laquelle vous
Marchez sans monter ni descendre quand vous êtes en montagne le paysage il est un peu vallonné si vous suivez la courbe de niveau vous ne montez pas vous ne descendez pas vous restez sur la même altitude donc l’idée ça va être de créer une ligne qui va casser le flux de l’eau
Dans la pente et ce qui va permettre de répartir cette eau sur notre sur notre paysage donc par exemple avec si on prend une crête ici de mettre une cassure dans la pente et de faire circuler l’eau sur notre parcelle ça va nous permettre aussi d’aller irriguer cette crête qui normalement est
Sèche une fois qu’on a défini les chemins de l’eau qu’on veut mettre en place pour l’aménagement de nos parcelles ou de notre territoire à partir de là seulement ça devient logique de implanter nos chemins et nos routes c’est par rapport à ces aménagements autour de l’eau qu’on fait si on veut
Vraiment optimiser le système ça va se dessiner tout seul et on va savoir exactement là où on peut nos circulations sur le sur le terrain ensuite on va pouvoir aménager en replantant donc tout notre système arboré ou notre système cultivé par rapport à tout ce qu’on AA travailler
Avant ça va devenir aussi une évidence de où est-ce qu’on va pouvoir aménager nos parcelles avec les systèmes arborés ou avec les systèmes agricoles et tout le système va bénéficier donc tout notre système que ce soit cultivé ou non cultivé va bénéficier des aménagements qu’on aura fait en amont pour récolter répartir un
Filtrer l’eau dans le sol ensuite on arrive sur les infrastructures donc c’est les infrastructures ça reste quand même assez facile à à à construire selon ce qu’on aura défini avant pareil pour les subdivisions de nos parcelles avec les les espac qui peuvent être en mis en pâturage par
Exemple si on crée des padoocs pour de l’agriculture du pâturage tournant dynamique on va pouvoir organiser nos circulations du bétail assez facilement en créant soit des ou en clôturant nos parcelles et enfin le le levier qui est le plus facile à modifi sur nos sur nos exploitations ou sur nos territoires
C’est le sol on on a aujourd’hui avec toutes les techniques d’agriculture de régénération l’agriculture du vivant euh les techniques de de de semisouscouvert végétal qui nous permettent de ne plus perturber le sol on arrive à agrader nos écosystèmes c’est-à-dire rendre nos sols plus fertiles et euh tout ce qui gravite
Autour de de cette notion de fertilité de porosité qu’on pourrait avoir aussi de de d’absorber plus euh facilement les excès d’eau qu’on pourrait avoir ou d’amortir également les sécheresses euh ici on voit tout à l’heure je vous vous expliquer qu’on pouvait créer une cassure dans la pente à partir d’une
Baissière sur la courbe de niveau alors selon nos besoin euh et selon les les objectifs qu’on a sur notre parcelle on va aussi tout simplement pouvoir passer ce qu’on appelle une soussoleuse c’est juste une cassure qu’on va créer sur la sur la courbe de niveau donc c’est pas un fossé
Ici c’est juste on passe une dent une soussoleuse et rien que ça associé avec le végétal et la la microbiologie du sol ça va nous permettre de casser ce flux d’eau et de l’infiltrer dans le sol donc ici pour symboliser un petit peu euh cette image elle représente pas mal
L’illustration de ce qu’on peut faire au niveau du keyine design alors ce qu’on appelle keyline design c’est basé sur le le donc le mot keyline basé sur les lignes clés donc qui sont entre autres les courbes de niveau donc elles sont symbolisées ici vous voyez avec des pointiers et l’idée c’est de faire
Circuler l’eau sur notre sur notre parcelle ou sur notre territoire le plus lentement possible de la capter de la rediriger de la stocker avec ce que disait ce qu’ expliquait tout à l’heure le randonise de faire des petites retenues colinaires comme vous voyez ici on utilise la topographie naturelle de
Notre espace on crée un petit barrage et assez facilement on va pouvoir recréer des retenus cinaires qui vont permettre non seulement de stocker l’eau pour en avoir à disposition dans le temps mais aussi pour réinfiltrer l’eau naturellement vers les sources et vers les nappes fréatiques donc évidemment si
On met en place ce genre de système on imagine bien que l’eau arrive beaucoup moins vite dans dans le bas du bassin versant dans le creux de la Valé et on va avoir une réponse assez rapide pour endiguer les les les excès d’eau et les inondations donc pareil les aménagements
Ils peuvent être assez divers peut-être Morgane de la société gane pour nous en parler tout à l’heure c’est des aménagements qui qui peuvent être mis en place dans les forêts donc que ce soit avec des des des pierres avec des du végétal vivant ou des aménagements avec
Du du juste du bois euh Suzanne nous en parlera aussi tout à l’heure avec les castors il y a plein de petites choses qui peuvent être mis en place assez facilement on est loin des budgets des mégabacines là ça peut être mis en en place assez facilement euh pour ralentir
Le flux d’eau alors quelques visuels d’exemples sur l’application de de keyline design sur les notre sur notre agriculture donc un mode d’agriculture qui est un petit peu à à repenser avec aussi peut-être des machines qui doivent évoluer euh pour s’adapter à ce besoin un peu spécifique mais voilà ce que ça
Peut donner sur des techniques sur des des cultures maréchères d’avoir une approche enkyine design où on associe le végétal avec un travail mécanique de la topographie du terrain donc je vous donne quelques exemples je suis censé refi dans 5 minutes je peux je peux déraper un peu
Ouais euh voonà il y a plein de à travers toute la planète hein vous allez trouver ouz plein d’exemples de personnes qui mettent ça en place ici l’image est assez intéressante c’est Marc Shepard aux États-Unis qui est un spécialiste de l’agriculture de régénération et de la permaculture qui a
Été un des premiers à mettre en place ce système dans des espaces aux États-Unis où tout le monde la grande mode c’était de tout raser et d’avoir des parcelles gigantesques sans un arbre lui il a reboisé ses parcelles et on voit ce que ça donne un petit peu vous voyez les
Parcelles voisines qui sont encore toutes tendu toutes il y a plus rien autour et aujourd’hui il paraît que je sais pas si tuelle est là-bas il paraît que tous les voisins s’y sont mis et ont replanté des arbres un peu d’ailleurs on voit le sur la la gauche le premier
Voisin qui est à côté là il a commencer à faire voouez VO bon voilà d’autres images d’aménagement simple qui peuvent être mis en place pour ralentir le flux de l’eau des études qui ont été faites sur des paysages assez harides aux États-Unis de l’impact que peut avoir juste cette petite retenu
D’eau donc une diminution de moitié des débits lors de gros épisodes pluvieux 3 à 4 semaines supplémentaires de débit de débit d’étillage durant l’été augmentation 20 de 28 % du débit du cours d’eau en aval 200 200 tonnes de sol conservé par an 200 tonnes de CO2 par hectare stocké des quelques chiffres
Qui sont assez parlant pour des petites techniques qui sont qui sont mises en place sur ces territoire bon je passe un peu vite mais il y en a encore deux piliers à aborder donc voilà un exemple de retenu colinaire euh ici en Australie euh débuser les cours d’eau
Évidemment si on veut que ça s’infiltre faut arrêter de bétonner le castor Suzanne nous en parlera super bien tout à l’heure euh créer des viles éponges c’est possible aussi ça donc ces techniqu là ne s’applique pas uniquement à nos paysages agricoles ou à nos territoires et au bassin verersant on peut aussi imaginer
Une autre forme d’urbanisme et de réfléchir à des nouvelles techniques pour créer ce qu’on peut appeler des villes éponges qui vont nous permettre de réinfiltrer l’eau également dans les villes on arrive au deuxième pilier de l’hydrologie régénérative qui est le sol alors juste pour donner un petit chiffre
1 % de matière organique dans 15 cm de sol sur 1 haectare c’est 250 m C d’eau stocké à l’hectare donc c’est pour rappeler l’importance notre première réserve d’eau c’est pas des bassines qu’on peut faire c’est notre sol notre sol c’est une vraie éponge et 1 % de
Matière organique en plus c’est vraiment significatif donc on sait aujourd’hui que nos paysages agricool on travaille sur des des des espaces qui sont entre 1 et 3 % de matière organique en général imaginez si on double ce chiffre qu’on arrive sur des parcelles sur lesquelles on est donc par exemple pour
Les les techniques d’agriculture régénérative d’agriculture du vivant on est sur des parcelles où on peut atteindre 5 voire 10 % de matière organique imaginez la quantité d’eau qu’on peut stocker rien que ça ça nous fait un effet tampon sur ce qu’on connaît aujourd’hui des extrême que ce
Soit en extrême de chaleur ou en période de sécheresse ou que ce soit sur les des extrêmes au niveau des des quantités de précipitation qu’on peut recevoir donc au niveau du sol c’est aussi tout cette interaction qui peut y avoir toute cette complexité du vivant qu’on a dans le sol qui va nous
Permettre d’avoir une une porosité incroyable tout à l’heure Laurent parlait de de verre de terre voilà c’est très simple de comprendre que 200 verres de terre au mètre carré c’est 200 trous qui vont infiltrer l’eau beaucoup plus facilement que s’il y a trois veres de
Terre et trois trous dans le sol sur 1 m car de même on y pense pas beaucoup mais les micro-organismes qui sont dans le sol c’est des milliards de micro-organismes qui vont aussi avoir une influence sur la porosité du sol sol et sur la capacité du sol à infiltré
L’eau des milliards de trous sur 1 m Carr c’est pas pareil qu’avoir un sol mort où il y a rien qui passe donc un petit peu les toutes les nouvelles techniques qui se développent de plus en plus et qui sont très inspirante de technique d’agriculture de conservation de pâturage tournant dynamique d’enherbement découvert
Végétaux de la culture sur sol vivant de la la simplification et de l’arrêt du Labour aussi qui permet d’éviter les les phénomènes d’érosion et de la dstructuration de nos sols un petit visuel pour symboliser euh sur une même parcelle ici euh donc c’est vraiment le
Même endroit euh dans le sud dans le 34 dans les roues avec après une pluie de 230 mm en 16h vous voyez la différence entre une une parcelle de vigne qui a pas de couvert végétal et une parcelle de vigne qui a été travaillée avec du couvert et de la végétation à
L’année les bactéries je te laisserai aborder le sujet là l’effet du sol sur le bilan radiatif donc Cédric on a parlé tout à l’heure mais c’est vrai que de voilà pour pour simplifier un petit peu de rappeler l’importance de l’évapotranspiration des arbres qui crée des nuage bas et qui vont favoriser des
Pluies plutôt que des surfaces réfléchissantes ou ou des surfaces qui sont pas végétalisées qui vont peut-être permettre une certaine évaporation mais cette évaporation va créer des nuages haut qui vont qui vont pas favoriser les les l’effet qu’on attend pour le refroidissement du climat et la et les précipitations le rôle important aussi
Donc parmi les les micro-organismes il y a le le rôle vraiment extrêmement important des des micorismes des micorises et du du réseau de de champignons donc les micorises pour pour les personnes qui connaissent pas très bien c’est un organe mixte entre une racine d’un arbre et un champignon c’est
Vraiment un nouvel organe qui est créé et c’est un partenariat qui existe depuis 400 millions d’années donc c’est extrêmement important de préserver ce partenariat qui est fait par le par le vivant pour nourrir correctement nos arbres et nos cultures c’est 80 à 90 % de nos plantes sont isé
C’est pas pour rien et nos plantes redonnent entre 20 et 40 % de leur travail de photosynthèse au champignons pour avoir les bénéfices de ce que peut apporter le champignon donc c’est-à-dire le champignon va pouvoir se développer beaucoup plus loin que le système raffinaire des arbres va pouvoir
Lui apporter de l’eau apporter des nutriments auquels l’arbre aurait pas accès s’il était tout seul donc les fongicides ça a été une étape de notre développement de l’agriculture ce serait assez important de revoir un petit peu comment on utilise les fongicides aujourd’hui parce que on fait juste casser ce système qui
Est ce système complexe du vivant qui est en place depuis plus de 400 millions d’années donc les micoris sont un organe mixte mais on a aussi les autres champignons qui sont les champignons qui dégradent la matière donc quand un arbre tombe au sol il est dégradé en premier
Lieu par les champignons qui dégradent la ligine du de l’arbre et cette dégradation c’est cette présence des champignons dans la dans la dégradation du du végétal va créer également un système que HERV appelle hyperfluidité qui va permettre de faire circuler l’eau et les nutriments à travers tout un
Réseau donc le rôle de l’arbre est extrêmement important pour le le petit cycle de l’eau donc par les vapau de transpiration mais également pour l’infiltration donc Laurent a déjà parlé je v pas trop revenir dessus l’intégration de l’arbre dans nos espaces ça peut prendre différentes formes évidemment réintégrer l’arbre
Dans les espaces agricoles recréer un maillage dense à travers nos territoire intégrer aussi l’animal avec l’arbre pour régénérer les sols c’est extrêmement important et au niveau de la gestion forestière c’est aussi une autre oche de la gestion forestière qui est pas une approche où on rase tout d’un
Coup c’est aussi une approche où on repense un petit peu cette forme de forêt en laissant des des forêts se régénérer naturellement en laissant des arbres au sol mais ça peut aussi s’appliquer chacun sur not territoire chacun dans ses dans ses jardins cette cette conception du fer propre dans nos
Jardin et du fer propre dans nos forêts supprimer un arbre s’il est pas dangereux pour nos habitations euh aujourd’hui il faut se poser la question c’est très important de relaisser des arbres morts dans nos écosystèmes parce que il y a toute une succession qui se crée avec notamment la faune une
Succession au niveau de la faune qui est hyper importante aujourd’hui il y a plus assez d’habitat pour certains pour certains animaux certains insectes et il faut absolument penser à laisser aussi des arbres morts dans nos espaces euh un exemple assez intéressant aussi moi qui m’inspire beaucoup
Euh c’est ern GOST au Brésil qui est un un des fondateurs de l’agriculture syinttropique alors je vais pas m’étendre dessus c’est c’est c’est assez complexe on pourrait y passer 3 jours l’idée de l’agriculture syinttropique ça va à l’inverse de notre agriculture industrielle notre agriculture industrielle on est plutôt sur l’entropie c’est-à-dire une
Simplification des systèmes à l’extrême alors que la nature elle est extrêmement complexe et c’est un un énormément d’interaction du vivant et donc la syintropie c’est une complexification de ce vivant et l’agriculture synropique elle s’appuie sur donc ce système là de complexifier le vivant en comprenant les successions écologiques
En essayant d’optimiser de de faire le plus possible de photosynthèse pour nourrir le plus possible le vivant qui est derrière qui consomme cette photosynthèse et qui en a besoin au plus on va donner à manger aux micro-organismes du sol au plus on va avoir de de réponses derrière et au plus
On va réussir à accélérer par exemple des paysages dégradés herns Gaos qui s’est installé euh au Brésil sur un territoire qui qui avait été dévasté qui avait été rasé et en 40 ans d’expérience sur ces sur son territoire il a réussi quasiment à à c’est pas c’est pas
Vraiment une forêt primaire qu’il a recréé parce queelle est elle a que 40 ans mais il a recréé un système extrêmement dense et on arrive à regénérer des territoires entiers très rapidement en en partant sur ces techniqu là de compréhension des interactions du vivant et en multipliant
En essayant de pousser à l’extrême cette captation de la photosynthèse de cette cette culture de du soleil pour nourrir le vivant et régénérer nos écosystèmes donc aujourd’hui sur son territoire il av il a 500 haares il a réussi à recréer de la forêt et à renourrir les sources les rivières
Maintenant cou coulent toute l’année sur son territoire et il a réussi lui à je disais tout à l’heure que c’était très compliqué de changer le climat à notre échelle il a quand même réussi lui à recréer un micrlimat sur la région où il est implanté avec ses 500 hectares c’est
Assez extraordinaire à voir hésitez pas il y a l’adresse du site en dessous agendagos.com nésitez pas à aller voir un petit peu ce qu’il fait c’est extrêmement inspirant les motifs naturels sont très intéressants aussi quand on parle de replanter de l’arbre il s’agit pas de replanter de de la monoculture de
L’agerstromia ou de la monoculture de platane ou la monoculture de polovnia parce que c’est un arbre super intéressant pour ce qu’on veut faire pour le climat ou le ou accélérer la la la fertilité des sols avec la la matière organique l’idée c’est de vraiment de recréer un maillage divers
Ce maillage diversifié avec différentes strates de hauteur va nous permettre de de créer des courants d’air qui vont permettre les vapo transpiration qui vont permettre ce mouvement qui vont qui vont favoriser les cycles de l’eau les petits cycles de l’eau et également d’avoir des plantes qui vont améliorer la la
Condensation donc par par exemple si on prend l’exemple du lière c’est une plante qui va être efficace à son niveau en couvrsol pour condenser et la condensation va être va va va va nourrir ce petit cycle de l’eau qu’on peut avoir entre différentes strates de de
Végétal donc voilà à une échelle un peu plus grande on a on a peut-être beaucoup qui ont vu ces images de ce qu’on appelle ce qui était à la mode un moment de d’appeler ça les les rivières volantes au-dessus de l’Amazonie euh c’est vraiment cette image du du cycle
De l’eau qui est qui qui se perpétue et au-dessus des au-dessus des surfaces végétales la condensation les espac qui sont comme on le voit sur la photo de droite vraiment en en paysage très diversifié par les formes on a ces zones où on voit les nuages qui restent dans
Dans ces zones basses l’eau qui se qui se condense par les les plantes et cette circulation qui se fait et qui entretient le cycle des précipitations le cycle de l’eau donc euh réimaginer nos paysages pour demain là c’est une image du du réseau agroforesterie France euh donc c’est repenser nos systèmes agricoles
Mais aussi de réaménager nos territoires en recréant de la diversité euh en remaillant nos territoires avec de l’ et de l’arbre à différentes en considérant les différentes strates qui sont utiles et donc ces trois piliers mis ensemble l’eau le sol et l’arbre on a ce petit schéma qui est assez parlant sur
L’effet hydrologique global de nos actions qu’on peut qu’on peut mettre en place ici sur une échelle sur une échelle de temps on voit que la ligne bleue donc notre notre notre action sur l’eau tous les aménagements qu’on va pouvoir faire les aménagements mécaniques par exemple avec le kyine
Design qu’on va pouvoir mettre en place de ralentir de stocker de répartir cette eau sur nos paysages ou sur notre territoire ça va avoir un effet extrêmement rapide dès la première année vous pouvez avoir des effets sur le cycle de l’eau pareil avec les techniques pour agrader nos sols donc au niveau de
L’agronomie des sols dès on va commencer à favoriser la microbiologie des sols on va avoir un effet une réponse qui est extrêmement rapide sur le sur la la régénération du cycle de l’eau l’arbre par contre ça va prendre un petit peu plus de temps comme disait je sais plus si Cédric ou Laurent
Qui en parlait tout à l’heure il va falloir au moins 5 ans pour que les arbres qu’on a plantés commencent à avoir un effet sur le sur la gestion de l’eau donc juste quelques exemples pour terminer qui sont assez inspirants au niveau international ici c’est en Inde il y a
Eu un concours qui a été lancé par la Fondation PANI donc c’est l’eau en indien et ils ont créé un concours à travers beaucoup de villages où il y avait des problèmes de sécheresse donc les les villages étaient alimentés par des camions citernes en eau potable chaque année les paysans devaient partir
Trouver du travail en ville parce que ils pouvaient plus cultiver sur tout toute une période de la là-bas ils ont la mousson qui coule de manière assez intense pendant une petite période de l’année et après plus rien et ils ont avec des milliers de personnes ils se sont mobilisés pour créer ses
Aménagements sur les courbes de niveau et ça a eu un impact dès la première année la première année la première mousson qui est passée sur ce sur les systèmes qu’ils avaient mis en place sur le territoire ils ont réussi à récolter l’eau à la répartir sur le territoire à
L’infiltrer et à renourrir les nappes et les cours d’eau ce qui a fait que dès la première année ils ont eu cet impact où ils ont pu étaler dans le temps les cultures ils ont plus été obligés de faire ramener des camions citernes donc c’est vraiment des exemples très
Inspirants vous pouvez voir des vidéos sur sur Youtube où ils en parlent un peu plus et donc tout à l’heure Laurent présenter une photo du du plateau du L donc c’est pareil c’est au niveau d’un territoire entier grand comme la Belgique essayez d’imaginer donc c’est possible de le
Faire vous avez la même photo que ce qu’on montrait Laurent tout à l’heure mais juste avec un petit détail sur ces paysages assez escarpés donc évidemment on va pas pouvoir travailler en des ver avec les tracteurs l’idée à partir du moment où il y a trop de pentes c’est de
Créer des terrasses comme il faisaient aussi les anciens vous voyez l’image quelques dizaines d’années avant et l’image après c’est assez parlant donc juste avec ces aménagements là à l’échelle d’un territoire entier grand comme la Belgique on peut reverdir des territoires qui étaient complètement désertiqu entre les de imagesid je sais plus ça
Dépend là là là en fait il y a il y a à peu près une dizaine d’années entre les deux là he ou en Slovaquie aussi il y a y a quelque chose qui est très intéressant à suivre qui qui se met en place depuis 2021 qui est une approche assez globale
Avec notamment il quantifie l’impact sur l’emploi l’impact sur le bien-être et cetera donc c’est pas juste euh étudier l’impact sur le cycle de l’eau mais c’est une approche un peu global et ça va être assz intéressant à suivre vous pouvez déjà avoir la documentation sur ce qui est mis en place
Là-bas voilà c’est des images du territoire qui est à l’échelle de plusieurs départements en terme de territoire c’est grosse échelle ça donc ça a été initié parce que ils avaient ces problématiqu justement notamment d’inondation l’autoroute de la pluie Cédric en a pas parlé tout à l’heure
Mais il est à l’initiative de de de cette association vous avez le lien en dessous autoroutedelapuie.org qui vise à relier par un maillage végétal notre notre zone côtière au Massif central pour faire circuler euh pour faire circuler les les précipitations et nourrir un petit peu ce ce cycle de l’eau
Euh au niveau de notre territoire il y a il y a déjà des démarches qui sont qui sont en place ça arrive tout doucement et la proposition peut-être qu’on en parlera cet après-midi sur la table ronde c’est de de proposer ici à notre à notre agence de l’au à dgaron avec
Plusieurs acteurs de voilà de de mettre en place ces techniques là sur notre territoire pour justement étudier un petit peu les impacts positifs que ça peut avoir autant sur les phénomènes de séch que sur les les phénomènes d’inondation donc tous les excès qu’on peut avoir dans un sens ou dans l’autre voilà merci
Beaucoup par rapport à l’Agence de l’Eau concrèement qu’est-ce que vous faites avec vous avec eu quand vous dites c’est en étude vous êtes sur duement alors là pour l’instant ça bouge beaucoup au niveau de de la de la Drome où ils sont assez actifs donc notamment avec Simon
Ricard donc du P du bureau d’études permalab et Charline des Colonges du donc de l’association pour une hydrologie régénérative euh ils sont en train de mettre en place un projet avec l’agence de l’eau qu’ils ont sur leur territoire de lyonaise Méditerranée pasg du coup pour l’instant non mais le but
C’est ici de proposer à plusieurs acteurs si on est là c’est faire des propositions à l’agence de l’ concrètement parce que nous on travaille beaucoup avec eux concrètement pour l’instant non on est en train de travailler dessus ouais mais on pourra en reparler maisler fa oui parce que moi
J’étais au comité de bassin j’en ai jamais entendu parler ben oui effectivement j’ai juste si vous voulez bien j’ai oublié de vous présenter parce qu’on a on a tendance à c’est assez humain ce qu’on ne voit pas on le considère pas et il y a beaucoup de gens
Qui me disent quand je parle de l’hydrologie et des surfaces couvertes végétalisées beaucoup de gens qui me disent B non il y a pas d’eau qui coule sur ma parcelle elle est tout le temps végétalisée donc ça coule pas alors je vous montre ici h là le
Vert merci donc on est sur une parcelle qui est totalement couverte vous allez voir c’est une prairie et ici on est sur une baissière donc sur une courbe de niveau on a creusé un fossé et donc l’eau ruisselle même sur des surfaces qui sont couvertes vous voyez auudessus
On est sur vraiment un paysage donc là si on y fait pas attention on voit pas l’eau couler mais l’eau ruisselle vous avez vu on voit bien l’eau s’é coulé dans la baissière donc c’est pour casser un petit peu ce myth de on voit pas l’eau
Qui ruisselle parce que la la la surface est couverte euh non l’eau ruisselle et on peut la capter hein euh le le le ce ruissellement dès qu’on commence à à euh étudier le chemin de l’eau sur une parcelle euh en moyenne on arrive une une goutte d’eau qui tombe sur une
Parcelle parc rusellement elle se retrouve 3h plus bas euh dans la rivière et elle part euh elle part en bas 3h quand il y a une pluie quand on a commencé à avoir tout un réseau de baissière et de circulation et ben c’est en moyenne 3 semaines entre 4 et 6
Semaines on va dire donc ça c’est tout de suite et après quand les arbres sont mis en place et ben une goutte d’eau il lui faut encore 4 à 6 semaines de plus pour pour sortir donc finalement on on capte cette eau on la stock elle n’inon
Plus en bas et ces mêmes réflexions peuvent être menées bien sûr en amont sur les bassin versants et aux endroits où il y a ben toute toutes les parties qui se sont urbanisées tous les toits tout ça où il faut aussi raisonner cette façon parce que quand il pleut beaucoup toute l’eau
De nos villes elle se retrouve dans la rivière elle augmente le débit de la rivière et alors qu’il y a normalement il aurait fallu qu’elle qu’elle s’infiltre pour qu’il y ait pas trop de truc dans la rivière et que ça déborde pas vous voyez donc c’est vraiment ces
Notions qu’il faut voir avec à la fois en Amond de bversant toutes ces questions d’hydrologie régénérative et à la fois dans les endroits où il y a de la vie enfin des humains qui vivent de de réfléchir à toutes les façons possibles d’infiltrer l’eau dans le sol
Pour pas qu’elle aille trop vite dans la rivière et et écriter toutes ces grandes inondations qu’on a maintenant et donc ça a aussi été dit 1 degr d’augmentation de température ça va faire globalement 10 % de de de pluviométrie en plus au moment où il y en a déjà beaucoup et
Quand on avait des pluies de 50 mm et ben maintenant c’est des pluies de 55 mm et ça va aller en augmentant et donc ça fait 5 mm de plus à stocker ou à hein sur le stock pas en inondation pu on est souvent déjà un petit peu limite sur
Tous ces aspects là voilà donc c’est vraiment des démarches à aborder de façon territoriale concertée pour qu’elle soit très efficace mais c’est aussi des démarche à aborder de façon individuelle parce que pour que ça marche au niveau de tout le territoire il faut que tout le monde s’y
Mette et il faut pas baisser les bras je vois que Biriatou est arrivé et ça c’est merveilleux parce que là il y a aussi plein de choses qui qui se font de façon fabuleuse par là-bas est-ce qu’on a Suzan peut-être d’autres questions en attendant oui monsieur j’ai plus une remarque qu’une
Question excuse-moi je suis arrivé en retard donc sur la question de pompe biotique donc je sais pas si éabe aès l’aborde après mais c juste pour dire qu’ a je sais pas sil je pense qu’il est en cours une étude qui est faite dans le Gers sur l’impact forêt et justement cette é
Évapranspiration et la question c’est c’est bien de remettre une forêt parce qu’ils ont pas suffisamment de foré mais d’en rajouter mais ça veut dire que l’eau elle va pas nécessairement être elle va pas arriver dans le Gers elle va arriver dans les départements voisins donc il y a toute une réflexion à avoir
Dans un niveau minimum régional sur cette interdépendance c’està-dire que les actions et aussi donc prendre en compte que les les vents dominants sur le G sont ESS de dominant d’Atlantique à maintenant dominant d’est donc qui qui assèche donc est-ce que ma question ça serait est-ce que la forêt va permettre
Aussi de remettre en route des vents dominants qui ont disparu depuis 20 ans on l’a vu la forêt c’est un processus qui va prendre une vingtaine d’années pour se mettre en place donc oui ça y arrivera mais d’ici 20 ans d’ici 20 ans on sera en 2040 en 2040 on aura 1 degr
Si on est dans le dans le dans le schéma de 2 degrés de plus donc 2040 on aura quasiment 1 degr de plus que maintenant et donc en attendant ça on a préparer en amont tout ce qui va concerner la circulation le stockage l’infiltration de l’eau et la forêt grandira au fur et
À mesure et renforcera tous les travaux qui auront été faits avant et on va le voir aussi après il y a d’autres éléments dans la forêt qui sont excessivement importants et qui vont aussi nous aider en fait à à mieux comprendre ce qui se passe et
À de faire faire de la forêt une véritable allié merci MMM
1 Comment
💧Journée "Cas d'Eau" – Vers une Gestion de l'Eau avec le Vivant, pour Cultiver la Pluie et Restaurer le Cycle de l'Eau💧
De véritables piliers pour des paysages résilients, mais surtout parmi les premiers facteurs biologiques du climat à notre portée. Ils permettent de comprendre le rôle que nous avons dans l'activité climatique locale en nous offrant un véritable levier pour "hydrater la terre" à notre échelle territoriale.
Ou quand l'art de "cultiver l'eau" nous permet de réalimenter les nappes phréatiques, de relancer la dynamique du vivant, de restaurer la mécanique naturelle de nos paysages, et de favoriser une meilleure pluviométrie. Tous ces points ont été abordés pour évoquer des solutions concrètes et adaptées aux enjeux agricoles et d'aménagement du territoire.