Nous poursuivons le cycle de conférences données dans le cadre de l’Université du Temps libre de Tarbes et de Bigorre (UTL-TB) sur les Médecines Alternatives et/ou Complémentaires (MAC). Ce sont les Drs Caroline CROCHET, Nicolas ROBIN, Philippe POULAIN, et Pierre MESTHE, professeur de médecine, co-président de la CPTS Tarbes-Adour qui considèrent ici la douleur chronique traitée par les MAC.

[Musique] alternative et par du concret théoriquement c’est ce que l’on va faire maintenant on a du concret avec les difficultés techniquesison va parler de la douleur chronique avec le professeur Pierre m qui est généraliste et professeur de médecine générale et aussi coprésident la cptsour donc il introduira cette conférence en nous

Éclant sur prise en charge de la douleur en médecine générale puis Caroline crochet et Nicolas Robin vont nous parler de leur thèse et là on est au cœur du sujet puisque leur thèse c’est l’état des lieux des médecine non conventionnelle dans la prise en charge de la douleur chronique médecine non conventionnelle

C’est ce que nous avons appelé la plupart du temps les médecines alternatives et complémentaires donc c’est une thèse il s’agit de recherche et d’analyse mais là on est au cœur du sujet pour montrer dans la pratique comment ça se passe quels sont les résultats et puis le docteur

Philippe Poulin qui est ici le docteur Philippe Poulin médecin anesthésiste et réanimateur qui a pratiqué l’acuponcture et l’oriculothérapie qui s’est intéressé à la au soins palliatif et qui a été le chef du service de soins palliatif de la clinique de l’ormon donc il s’intéresse en particulier à la douleur il fait

Partie de plusieurs sociétés savantes qui continuent à étudier la douleur et donc il aura quelque chose à nous dire sur ce sujet donc pierre maintenant qu’on s’est remis t émotions c’est toi qui a la parole donc bonsoir mes jeunes collègues et moi-même sommes ravis que vous ayez terminé la triade sur les

Médecines alternatives par des intervenants de médecine générale c’est un bon choix parce que en médecine générale nous sommes confrontés cotidiennement à la douleur je remercie l’UTL son bureau son président et Frédéric gelbert avec qui nous avons préparé la soirée de nous permettre d’être là ce soir parce que je vais

Aussi faire un clin d’œil pour la médecine générale qui est sans doute une spécialité mal connue je vais vous donner quelques chiffres c’est un presque hors sujet mais pas tout à fait vous allez voir pour quoi donc la douleur c’est un motif très fréquent en médecine générale un tiers de nos

Consultations euh sont concernées soit en motif primaire soit en plainte secondaire et donc je voudrais vous donner des chiffres que personne ne connaît je pense de nombreux Français consultent tous les jours leurs médecins traitant les médecins généralistes français assure un million de consultations Quotidiennes je pense que

Personne ne connaiss ce chiffre ce qui équivaut à pour les jours ouvrables j’entends bien ce qui équivaut à 250 millions de consultations par an ce qui fait que si au sein de ces consultations un tiers des motifs sont la douleur vous voyez que nous sommes au cœur du sujet

Euh de nombreux travaux ont été faits par des revues francophones et notamment par la revue de médecine Suisse sur les différences entre les hommes et les femmes à propos de la douleur euh je vais être obligé de parler de sexe je sais que la mode est à parler de genre

Mais ce soir on est aussi sur du réel du concret de la biologie de l’hormonologie dont je vais vous parler de sexe si ça vous ennuie pas de nombreux facteurs interviennent et module la douleur à la fois dans son ressenti mais aussi dans son expression et finalement dans dans sa prise en

Charge parce que forcément ça influence aussi le médecin et le médecin traitant le médecin que que les patients consultent donc notamment des facteurs biologiques euh dans lesquels j’aiinclus des facteurs hormonaux on sait que la chute des ustrogènes par exemple au moment du cycle menstruel aggrave les douleurs

Chez les femmes il y a des facteurs psychologiques bien entendu on sait que si on est moins en forme si on a des soucis probablement la douleur va être plus prégante des facteurs familiaux aussi et les médecins généralistes qui sont ici savent que la représentation de la douleur dans les familles est très

Importante l’expression aussi et on sait que de de grand-mère en fille et de fille en petite fillees on retrouve comme moi j’ai oublié de le dire mais je suis médecin généraliste dans le quartier Nord depuis 45 ans donc je suis à la 4e génération dans mes patientelles dans ma patientelle et on retrouve

Effectivement des des présentations très similaires de génération en génération les facteurs sociaux bien évidemment les facteurs culturels les facteurs environnementaux peut-être aussi des facteurs sociétaux avec des problèmes d’accès au soins que on vit actuellement euh qui interfère avec la qualité de ces derniers je je vous donne des exemple

Illustratif sur la prévalence c’estàdire sur la fréquence de type de douleur donc la migraine par exemple qui est qui est quand même un tableau bien connu les femmes auront plus d’Uras c’est-à-dire plus de signes précurseurs de ces migraines alors que chez l’homme la migraine est finalement plus pure les problèmes d’Ar arculation

Temporo maxillaire que beaucoup d’entre nous ont c’est très fréquent chez les femmes un petit peu moins chez les hommes en tout cas il s’en plignent pas sur le plan digestif les femmes ont plutôt des ophagites les hommes ont plutôt des problèmes au niveau d’ulcère duodéau je je m’arrête là mais le

Syndrome du colon irritable c’estàd les troubles fonctionnels digestifs c’està-dire la colopathie fonctionnelle on le sait quand même beaucoup plus fréquente chez les femmes un deuxième élément est important c’est le seuil de la douleur c’est un intéressant ce que je vous dis est validé par la littérature hein on pourra en parler

Après euh les niveaux de preuves sont assez forts on on va y revenir la prévalence de la douleur est est similaire chez les enfants garçons et filles jusqu’à l’adolescence à l’adolescence ça commence à bouger euh et elle est plus élevée chez chez les chez les filles et chez les femmes

Ensuite euh un élément important puisque ça fait partie aussi des problèmes à régler dans nos société c’est-à-dire les violences les violences faites aux femmes notamment mais on sait que un tiers des personnes qui ont des douleurs chronique sur lesquelles on arrive pas à trouver de substrat organique c’est-à-dire de maladies réelles sont en

Fait des personnes qui ont subi des violences et des maltraitances des abus sexuels pendant leur enfance ou leur adolescence ça représente 1/ers des douleurs chroniques inexpliqué cliniquement donc vous voyez que c’est une une cohorte importante le seuil de est abaissé chez les femmes mais ça c’est physiologique hein ça a été prouvé

Par des des expériences physiologique électrophysiologique neurophysiologique on sait que la femme ressent la douleur plutôt que l’homme à douleur égale et le climat hormonal je vous l’ai dit la la chute des strogènes aggrave la perception de la douleur on va maintenant parler de l’expression de la douleur et du vécu

Les stratégies d’adaptation la douleur c’est un vécu très personnel et très particulier selon les personnes selon notre histoire selon nos connaissances peut-être aussi notre environnement les gens qui nous accompagnent donc il y a aussi une des stratégies d’adaptation à cette douleur les les femmes considèrent la douleur finalement comme le symptôme

D’une maladie hein c’est une un réflexe assez permanent alors que l’homme a tendance à isoler le symptôme et à vouloir un traitement rapide de cette douleur probablement les femmes ont plus réfléchi que les hommes finalement euh les hommes ont tendance à minimiser alors que les femmes ont tendance à

Mieux exprimer leur douleur euh il y a sans doute plus d’addiction d’alcool de drogue chez les hommes pour essayer de d’éviter cette douleur en tout cas de moins l’exprimer et le versant psychologique est un peu aussi sexué quelque part les hommes vont être plutôt anxieux devant une douleur et une douleur chronique en

Particulier alors que les femmes vont être plutôt dépressives je sais bien que le sujet ce sont les thérapies alternatives complémentaire on va y revenir hein le le cœur du sujet va être traité par Nicolas et Caroline sachez quand même euh je je je voudrais plaider quand même pour vos médecins vos médecins traitants

Vos médecins spécialistes d’organes que vous consultez je pense qu’avant tout dans une douleur il faut faire confiance aux professionnels de santé et et de plus en plus ils sont de mieux en mieux formés donc je je pense qu’il faut avoir confiance dans les thérapeutiques qui vous sont proposées la médecine

Conventionnelle est loin d’être némunie nous avons beaucoup de molécules à notre disposition probablement elles sont pas toujours utilisé de manière totalement pertinente c’est vrai c’est vrai que elles sont efficaces et donc elles ont des effets secondaires il faut que les patients soient prévenus je pense il faut en rediscuter modifier les doses

Peut-être modifier les molécules aussi donc nous avons une une palette très importante le parestamol que vous connaissez bien laasprine qui est un petit peu tombé en désuétudes mais qui est un excellent antalgique hein les anti-inflammatoires bien sûr la cortisone alors après il y a toute une série codéine tramado caféine qui sont

Souvent associés dans des molécules avec du paracit dans des mêmes fabrication de de comprimé avec du paracétamol il y a toute la gamme des mororphiniques bien sûr certain nombre de médicaments que certains d’entre vous connaissent pour les douleurs neuropathiques pour les radiculites pour les ciatiques qui ne guérissent pas qui sont la prégabaline

Notamment euh puis après il y a la massokinésiethérapie la physiothérapie des ionisation des techniques dont on va sans doute pas parler ce soir mais dont on sait qu’elles ont une efficacité réelle bien entendu la prise en charge de la douleur doit s’accompagner aussi d’une d’une empathie probablement pour

Le patient de lui permettre de comprendre comment fonctionne cette douleur pourquoi il a mal est-ce qu’on a trouvé la cause ou pas et donc je je pense aussi mais je j’ai écouté le la conférence du docteur gelbert il vous a expliqué aussi que la persuasion du médecin l’écoute était très important

Dans la prise en charge de ces problèmes je vais vous présenter un schéma que j’ai présenté pendant de nombreuses années à mes étudiants qui pour moi est essentiel et qui va être le vous expliquer ce qu’est le cœur de la spécialité médecine générale qui est une spécialité je pense se maltraité

Actuellement par nos décideurs en tout cas et qui pourtant est essentiel au bon état de santé d’un pays donc je vous montre ces schéma parce que je sais pas s’il est visible pour vous il est très intéressant et il est euh le socle euh il fait partie des fondamentaux de ce

Qu’est notre spécialité euh les cercles alors peut-être c’est pas très visible ici mais imaginez ces cercles comme des sphères et comme des sphères qui seraient amovibles et de de volumes différents donc il y a la sphère des signes cliniques sans doute la sphère importante parce que c’est pour ça que

Vous allez consulter hein si vous avez mal une ciatique une lombalgie mal à l’oreille douleur abdominale euh le médecin vis-à-vis de cette sphère a déjà son examen clinique c’est ce qui est euh prévu dans le cercle du milieu avec les compétences cliniques du praticien qu’il exerce vis-à-vis de ce tableau euh il a

Des des données actualisées de la science donc dont il va se servir pour prendre une décision médicale rédiger une ordonnance demander des examens complémentaires et puis il y a quand même cette sphère que nous en médecine générale on considère comme très importante c’est la sphère préférence et comportement du patient et moi

Finalement je me permet d’intégrer dans cette sphère l’utilisation des médecines alternatives parce que on sait bien en médecine générale que on narrive pas à tout résoudre à tout accompagner et donc nous ne sommes pas opposés à ce que les médecines alternatives à condition qu’il n’y ait pas de perte de chance réelle

Sur la prise en charge des maladies et à condition qu’il n’y ait pas de danger euh à les utiliser peuvent très bien accompagner un un traitement un patient at teint de cancer ouou ou d’autres maladies deodégénérative euh c’est intéressant de voir ces sphèr donc de manière mobile euh je vais essayer de

Vous donner un exemple vous rentrer dans un cabinet médical pour un mal de gorge donc ça c’est la circonstance clinique d’accord le médecin vous fait un thèse rapide et vous avez un streptocoque c’est positif le streptocoque ça se traite par antibiotique on donne de la moxiciline ou autre chose ça c’est si

Vous voulez une situation clinique très simple sur lesquell on a utilisé des données de la science avec le test c’est positif on doit traiter si c’est négatif c’est peut-être un virus ou peut-être autre chose en tout cas on doit pas mettre d’antibiotiqu d’emblé euh je peux vous donner une sphère où

La la situation clinique est très prévalente vous avez un syndrome douloureux thoracique vous êes vous êtes pâle vous êtes en sueur vous êtes à la limite de la syncope donc peut-être que vous faites un infartuse la la la situation clinique est très dominante probablement on va vous allonger faire

Le 15 et ensuite les cardiologues vous euh don vous vous selon le les résultats des examens complémentaires euh feront une angioplastie et vous dilateront les coronaires donc peut-être que si vous êtes dépressif la situation clinique va être aussi importante les de la science elles existent mais es sont peut-être un

Petit peu moins un petit peu moins important dans cette situation et peut-être que vos préférences à vous ça va être de continuer à travailler je pense que le médecin ne va pas s’y opposer peut-être que il vous aurait proposé du repos mais vous allez dire non je préfère quand même aller au

Travail parce que je suis mieux au travail qu’à la maison donc vous voyez je pense que c’est euh le schéma idéal pour comprendre ce qui se passe dans une consultation de médecine générale c’est pour ça que ça s’appelle je sais que vous avez parlé de l’EBM lors de la première session ça

S’appelle evidence bas mécine ça veut dire la médecine fondée sur les preuves et en tout cas sur les niveaux de preuves et vous voyez qu’une médecine très scientifique peut s’appliquer à la médecine générale qui est une médecine centrée sur le patient qui prend en charge le patient dans sa globalité qui

Ne s’occupe pas que de ses oreilles ou de son cœur et qui ne s’intéresse pas qu’aux maladie qui s’intéresse aussi à votre mode de vie euh à votre entourage à votre situation professionnelle on va j’ai qu’une dernière diapo je serait pas long ne vous inquiétez pas euh je je je

Reviens un petit peu sur la spécialité qui est très récente la spécialité médecine générale elle étéit reconnue en 2004 alors que nous résolvons je je je pense c’est difficile à comprendre pour vous aussi ça mais nous résolvons entre 75 et 95 % des problèmes de santé des patients de ce

Pays évidemment nous n’opérons pas encore les appendicites mais si vous voulez sur sur tous les motifs de consultation euh qu’une que qu’une population présente quotidiennement les général liste résolve l’essentiel la deuxème et la troè ligne c’est toujours pour des maladies plus compliquées plus graves et cetera la médecine générale est une

Vraie spécialité pourquoi parce qu’elle a son champ d’exercice je viens un petit peu de vous le décrire elle a son corpus universitaire aussi c’est-à-dire qu’elle a son enseignement universitaire et elle a aussi sa recherche et on va voir ce soir que nos jeunes collègues sont capables de faire de belles

Recherches on sait depuis longtemps SAU nos décideurs probablement qu’une médecine générale de qualité compétente pertinente disponible disponible c’est sûr améliore l’état de santé des populations fait faire beaucoup d’économie aux CAES d’Assurance Maladie euh je pense que notre système de santé n’est pas suffisamment organisé sur la première ligne je rappelle quand

Même que l’épidémie de covid que nous avons vécu on est passé de appeler le 15 à ce que finalement les généralistes prennent en charge dans leur cabinet les PA atteint de covid et fasse fonctionner les Gén et les praticiens libéraux notamment fassent fonctionner les les centres de vaccination

Évidemment les gens qui se compliquaient qui devaient aller en réanimation je je ne je ne sous-estime pas ça mais c’est une infime minorité par rapport à l’ensemble des patients atteints de covid qui ont été pris en charge il y a notamment une une sociologue anglosaxone qui est qui est

Disparu depuis qui a beaucoup travaillé sur l’intérêt d’avoir une première ligne de de qualité d’avoir un soin premier de qualité elle s’appelle madame starfield si ça vous intéresse il y a il y a il y a des textes tout à fait intéressants que vous pourriez lire euh je j’en

Reviens maintenant au cœur de la soirée puisque caroline et Nicolas vont intervenir il ils ont travaillé autour d’une revue de la littérature ils vont vous expliquer ce que c’est c’est une méthode scientifique qui est reproductible dont la méthodologie est totalement reconnue euh ils font partie des 560 juris de thèse que j’ai présidé

Et je suis très heureux que ce soir il puissent vous montrer ce que des jeunes spécialistes de médecine générale soent capables de faire et finalement nous sommes je crois euh moi qui ai vu cette évolution universitaire je je je suis très heureux et ravi de pouvoir leur

Donner la parole ce soir je vous remercie avec et on pourra conreentend pas bien nousoir je pense donc la parole est à à Caroline crochet et à Nicolas Robin juste une petite remarque avant de leur donner la parole je voudrais souligner le mérite qu’ils ont eu de venir parce qu’ils font

L’aller-retour dans les circonstances difficiles qu’il y a actuellement pour se déplacé en France uniquement pour cette cette conférence l’une vient de lavelané et l’autre du Nord du tharme ils ont du [Musique] bonjour à tous on va faire un petit test voix est-ce que ce au fond m’entendent

Bien moyen je essayie de parler un peu plus fort du coup bon merci à tous d’être venu merci de nous écouter c’est très enrichissant et très touchant euh nous allons vous présenter notre travail de thèse qui a duré au moins 2 ans et demi pour la construire et nous avons

Donc pendant ces 2 ans et demi essayé de faire un état de lieu euh des TER thérapie non conventionnelle dans la prise en charge de la douleur chronique donc nous avons fait une revue de de la littérature qui ont été publié de 2012 à 2021 donc près de 10

Ans et donc je vais laisser Caroline nous expliquer un peu la méthodologie je est-ce que vous m’entendez oui alors une revue de la littérature c’est déjà un rassemblement d’articles ou de contenu scientifiqu afin de proposer une vue globale et synthétisée dans des avancées scientifiques d’un domaine précis c’est une méthode qui est

Reproductible comme a pu dire le professeur mesté et qui part d’un sujet précis va engendrer une question de recherche à partir de cette question on va pouvoir se définir des critères de sélection et en médecine générale donc du coup c’est le type de méthode qu’on peut utiliser pour faire une thèse à

Deux auteurs afin d’avoir une meilleure qualité si on prend un exemple de la vie de tous les jours on pourrait se dire en sujet je voudrais travailler sur la cuisine de la vie de T la cuisine du quotidien en question on pourrait se dire comment je peux préparer des plats équilibré en 30

Minutes par souvent au quotidien on a pas trop le temps de faire à manger les critères ça serait du coup une cuisine équilibrée des plats salés on veut prendre des livres de cuisine pas forcément des articles sur Internet ou dans des revues des livres récents de

2020 à 2024 et on va aussi sélectionner les bibliothèques donc on va dire je prends les librairies indépendantes du centre-ville donc ça ça rentre dans nos critères à partir de ce momentl on va faire la recherche comment va s’articuler la recherche donc on va se rendre dans ces librairies avec nos

Critères et on va sélectionner tous les livres qui correspondent au critères on va ramener les livres à la maison et on va commencer à organiser et à analyser donc ça on va commencer à choisir les les recettes des livres qui correspondent puis qu’il y a probablement des recettes qui durent

Plus de 30 minutes donc tout ce qui va être àût ou autre et là donc du coup toutes ces recettes on va les classer donc on peut les classer par type de cuisine par type de plat et à à partir de ça on va pouvoir du coup euh aller

Plus loin et répondre à la question de recherche donc par exemple dans ce cas-là on pourrait se dire je vais faire une semaine type de de recette par saison donc du lundi au vendredi je prends une recette par soir et pour aller plus loin encore on pourrait dire

Je vais faire une liste de courses pour la semaine si on revient dans le domaine de la recherche scientifique donc il faut remplacer les livres par les articles scientifiques les librairies par les bases de données qu’on va interroger sur Internet et toutes ces recettes qu’on aura récupéré par la revue de de la

Littérature et donc pour nous le manuscrit de thèse exact et donc pour justement parlant des recettes je expliquer un peu plus comment est fait une un essai contrôl randomisé donc c’est le type d’étude que nous avons sélectionné pour faire pour faire cette revue pourquoi nous avons seulement sélectionné ce type

De d’essais de ce type de recherche parce que c’est une des méthodes les plus puissantes pour établir un lien de cause à effet entre un phénomène qu’on veut étudier et une intervention quelle qu’elle soit donc pour les termes de essai contrôler randomisé je vais un peu plus définir pourquoi contrôler parce

Que tout simplement il faut au moins deux groupes différents avec deux interventions différentes pour pouvoir comparer l’intervention qui nous intéresse et savoir si finalement l’intervention intéressante a un effet plus intéressant plus importante que le groupe contrôle que l’intervention contrôle par exemple soit une intervention placebo ou une intervention en soin

Courant pourquoi randomiser parce que on prend le soin dans la population cible de les répartir dans deux groupes et de les attribuer dans un groupe ou dans un autre de façon aléatoire pour essayer de répartir les caractéristiques de chaque individu de façon homogène dans les deux

Groupes pour que ce soit plus facile à comparer et parfois vous allez entendre parler du terme en aveugle qu’est-ce que ça veut dire ça veut dire que comme vous voyez sur le schéma euh juste à gauche que ce soit les patients que ce soit les évaluateurs ou que ce soit ceux qui vont

Analyser les données ils ne seront pas au courant euh quel si un patient a eu un traitement ou si le patient eu un groupe placebo ce qui permet vraiment de limiter beaucoup de biaiss pour l’analyse des résultats au final donc l’évaluateur en utilisant ce type de méthode va essayer de contrôler un

Maximum de biaiss possible pour avoir les données les plus les plus solides possibles alors dans un premier temps on va voir ce qui s’est passé ces dernières années sur la la prise en charge de la douleur donc en France il y a eu trois plans de prise en charge le 1er en 98

Pour créer des structures pluridisciplinaires et former les professionnels le second en 2002 qui est marqué par la loi Leonetti de 2004 euh qui dit que le soulagement de la douleur est un droit fondamental et qui introduit la douleur notamment au soin palliatifs avec l’autorisation d’utilisation de médicaments euh

Permettant de limiter la souffrance même s’il existe d’abréger la vie avec l’utilisation de ces traitements également 2004 la douleur chronique devient un des S objectifs de santé publique en France le trisème plan débute en 2006 et il permet d’améliorer la prise en charge des personnes vulnérables donc tout ce

Qui va être personnes âgées fragiles personnes sous tutelle ou personnes handicapées ainsi que le renforcement de la formation des soignants de plus en 2021 il y a une présentation à l’Assemblée nationale d’une résolution invitant le gouvernement à agir contre la prise en contre la douleur chronique en psychiatrie notamment et il demande

De mettre en place un 4e plan un plan qui serait révisé tous les ans pour le moment rien n’a été entrepris depuis bah depuis 2000 depuis 2006 à l’international il existe également des mouv mouvement donc en 2019 on peut voir que la douleur chronique devient une maladie à part

Entière selon l’Organisation mondiale de la santé elle passe donc de symptômes à maladie donc ça veut dire qu’on peut la diagnostiquer proposer une prise en charge des traitements et un suivi et il y a plus d’un an maintenant un an plus tard pardon l’Association Internationale d’étude de la douleur a sorti une

Nouvelle définition de cette douleur en rajoutant le terme ressemblant à pour plus d’exhaustivité afin de prendre en charge les patients qui sont peu communiqués voir pas du tout communiquant parce qu’on peut quand même voir si quelqu’un dans le coma a mal ou pas notre revue elle s’est basée sur

Deux études françaises donc l’étude stopnet en 2004 et l’étude échogène 10 ans plus tard oui c’est ça qui ont établi la prévalance de la douleur chronique et les motifs de consultation don Nicolas vous en parler un peu plus ok donc en effet comme disait Caroline il y a pas mal de d’études ou

De d’observation qui qui essay d’évaluer à quel point les Français consultaient pour un motif de douleur et en effet 36 % des consultations ont ce motif là donc c’est quand même une tiers de nos patientelles ce n’est pas rien vous en conviendrez il y a il y a aussi

L’Académie de médecine qui a voulu essayer d’évaluer si nous traitons bien la douleur chronique il s’avère que pareil près d’un tiers des douleurs chroniques ne sont pas réceprices au aux entagies conventionneles qui a pu présenter professeur mess tout à l’heure il y a un tiers des douleurs qui ne répondent pas

Tout simplement donc ça peut être des patients qui vont se reporter vers d’autres solutions si nous sommes toujours dans une impasse dans ce cas-là donc ce constat nous mène à à nous dire tout simplement que le système de santé est en toujours en difficulté pour prendre en charge la douleur d’une manière

Générale donc après avoir présenté le premier termes donc la douleur chronique on va présenter les médecines complémentaires et alternatives du papier qui sont plus fort pardon ce sont des soins qui peuvent être pratiqués par des soignants donc non médicaux c’est donc une médecine qui est en parallèle vraiment de la médecine habituelle et

Celle qui est dictée par les institutions donc notamment la hasas l’organisation la Haute Autorité de Santé la NSM l’Agence nationale de sécurité du médicament ou encore l’Assemblée nationale de médecine en France certaines médecines sont accept comme l’acupuncture d’autres sont toléré donc pouvant être pratiqué mais sous surveillance ou d’autres encore sont

Rejetés l’année dernière il y avait eu le cas de Thierry Casanova je sais pas si ce nom vous dit quelque chose c’est un vidéaste français qui se définissait comme un naturopathe il avait été mis en examen pour abus de confiance de faiblesse et un exercice illégal de laalimentation crue pour traiter

Notamment des des malades chronique comme le cancer ou autres notons que certains services dans les dans les hôpitaux ont intégré ces thérapies donc notamment les magnétiseurs qui peuvent avoir des conventions avec les services de grand brûlet ou encore en oncologie avec l’effet de ces magnétiseurs sur la radiothérapie pour diminuer donc du coup

Les douleurs les douleurs qui s’ensite de la radiothérapie cependant il y a un manque de données scientifiques sur l’efficacité propre de ces thérapie et de manque de données aussi sur la formation des soignants sur leur existence ainsi que les praticiens qui exerce par exemple nous savons très bien

Que le mil pertu ou le jus de pamplemousse va agir sur les cytochromes hépatiques donc sont des enzymes du foie qui permettent d’activer ou de désactiver certains médicaments donc si on en prend avec les médicaments ben ça peut majorer ou pas les effets des traitements qu’on prend toutes ces

Informations nous ont donc amené à nous poser la question suivante quelle est quelle est l’efficacité des médecines complémentaires dans la gestion de la douleur chronique d’où le le sujet de notre notre thèse donc nous allons faire un petit point sur qu’est-ce que quels sont les types d’études que nous avons inclus quel

Quels ont été les critères qui ont fait que nous avons exclu du notre champ de recherche ces étudesl c’est un c’est une étable importante pour savoir quelle est la population finalement que nous avons que nous avons étudié dans cette revue là et pour pouvoir extrapoler ces données là je

Vous fais la liste et je vous explique un peu en détail les critères la le premier critère c’est que l’étude devait parler de la douleur chronique donc d’ douleur chronique qui dure depuis plus de 6 mois quel que soit la localisation de cette douleur la deuxème le deuxième

Critère d’inclusion c’est que il devait évaluer la diminution de l’intensité ou la diminution de la fréquence des épisodes douloureux et enfin ces études devaient comparer l’intervention qui nous intéressait donc en l’occurrence une médecine alternative et complémentaire contre un placebo s’il existait contre une autre médecine alternative ou contre de la

Kinésithérapie les études qui euh évaluer les MCA dans des situations spécifiques comme de la chirurgie comme chez des patientes enceinte dans le cas de cancer avancé ou dans le casadre de de soins palliatifs n’ont pas été évalués tout thérapie qui bénéficiit d’une AMM donc c’est une autorisation de

Mise sur le marché c’est une procédure très particulière et assez poussé pour que n’importe quelle intervention enfin médicament en l’occurrence puisse être proposé aux patients si ils avaient une AMM on l’a exclu puisqueil y avait déjà pas mal d’évaluations sur le sujet pareil s’il y a des interventions qui

Avaient des niveaux de preuve élevé avec des recommandations élevé grade A ou B n’ont pas été évalué puce qu’on aurait potentiellement pas eu de de plusvalue supplémentaire avec notre revue trois memsa n’ont pas été évalués dans le cadre de notre thèse je vais vous expliquer expliquer un peu pourquoi c’est l’homéopathie l’acupuncture et

Toute thérapie manipulant le rachie alors l’homéopathie il y a beaucoup de littérature sur le sujet pareil nous n’aurions pas eu de plusvalue et dans la plus grande majorité des cas il ne montrait pas d’efficacité spécifique et j’entends spécifique de l’homéopathie par rapport à un placebo l’acupuncture pareil de nombreux

N il y a il y a une littérature très abondante sur le sujet et en l’occurrence dans notre recherge nous avons détecté des cas de fraude donc nous avons pas la capacité en tant que doctorant de faire le tri donc nous avons préféré ne pas ne pas l’évaluer et

Enfin pour les thérapies manipulant le rachie de nombreuses revues de la littérature évoquent ce sujet-là avec notamment comme donné une efficacité limité mais des effets indisbles qui peuvent pas avir être grave donc il y avait par pas mal de données dessus donc nous avons écarté de notre champ de recherche et enfin

Dernier point les thérapies qui évaluai par exemple un traitement a vers un traitement a plus un traitement B n’ont pas été évalué parce qu’on considère que la comparaison serait plus difficile pour nous pour savoir est-ce que c’est la combinaison des traitements ou des MCA qui étaient intéressantes ou un MCA par rapport à

L’autre alors là le schéma ça représente toute la recherche qu’on a pu effectuer donc les premières cases en haut c’est toutes les bases de données que nous avons questionné afin de récupérer les articles tout ça ça nous a permis de récupérer plus de 5400 article bien sûr

Il y avait des doublons donc on les a enlevés et ensuite on a fait une sélection parentonnoir on a séparé le travail pour avoir une plus grande qualité donc on a d’abord l lu les les titres des articles et en fonction du titre on a sélectionné ou pas l’article

Une fois qu’on a fait ça dans notre coin on s’est on a mis en commun afin de savoir si on avait le même résultat et de discuter sur les discordances qu’on pouvait avoir on a fait la même chose sur la lecture des résumés et une fois

Qu’on a eu lu les résumés il nous est resté 460 articles à lire et là à partir de ce moment-là on s’est réparti les articles en deux en deux charges à peu près identique euh et on a lu les articles entièrement on a fait tout un tableau Excel pour répartir tous les

Critères afin de savoir si l’article pouvait rentrer dans nos critères ou pas et pareil à la fin on a mis en commun pour savoir si nos articles nous correspondaient et rentrait bien dans nos critères et tout ça ça nous a amené à récupérer 96 articles pour notre revue

De la littérature donc 96 articles à classer et analyser donc nos résultats les voici ils peuvent être mis en trois catégories donc la première les résultats avec les articles où les les effets les les résultats étaient contradictoires pardon nous donc nous P va pas conclure à partir de ces articles là puisque s’il

Faut en aromathérapie on avait un article qui nous disait que c’était efficace sur cette thérapie sur cette douleur et un autre où c’était pas efficace donc ça permet pas de d’avoir des résultats probants et les deux autres catégories donc les thérapies ayant un effet supérieur euh au comparateur et les thérapies ayant un

Effet euh non supérieur du coup pour les thérapies qui ont eu un effet supérieur par rapport au comparateur donc on en a retrouveré quatre la phytothérapie qui est une thérapie à base de plantes la prolothérapie c’est une injection euh dans l’articulation ou autour d’articulation d’un soluté sucré le relâchement myofacial qui est

Et une thérapie à base de massage sur des zones spécifiques et les aiguilles sèches donc comme son nom l’indique c’est la mise en place d’aiguilles sèges donc non imprégné de produits dans le derme superficiel donc la première couche vraiment de la peau sur des points spécifiques également qui sont

Différents des méridiens en qu’on peut retrouver en acupuncture les chiffres que vous voyez sous les sous le nom des thérapies c’est le nombre d’articles qu’on a retrouvé donc par exemple pour la phytothérapie on a inclu 10 articles contre placebo et zéro contre une autre thérapie en prolothérapie on avait h

Articles contre placebo et trois articles qui comparaient la prolothérapie à une autre thérapie complémentaire en dessous donc du coup nous avons en noir et en gris les douleurs qui ont été étudiées les douleurs chroniques donc en noir c’est les douleurs chronique où la thérapie a montré un effet supérieur par rapport au

Comparateurs et en gris il y a pas eu d’effet supérieur je vous laisse il y a pas mal de pas mal de choses différentes donc comme pour toute thérapie pour évaluer la la balance bénéfice risque il faut qu’on connaisse aussi les effets indésirables de ces traitements parce qu’ils peuvent apporter

Du du plus mais il peut aussi avoir des effets indésirables et notamment on peut le retrouver avec la phytothérapie où il y a beaucoup d’effets indésirables en prolothérapie on en a retrouvé que deux les paresthésies donc sont des petits picotements au niveau de la peau le blépharospasme c’est lespasme au niveau

De la paupière le relâchement myofacial ils ont pas retrouvé d’effets indésires et dans les aiguilles sèches elles ont pas été décrites pas recherché donc de mon côté je vais vous décrire un peu les résultats par rapport aux thérapies alternatives et complémentaires qui n’ont pas montré de supériorité par rapport à la TH la

Thérapie contrôle donc là il y en a un peu plus notamment il y a trois thérapies la compression ischémique l’inhibition occipitale et la lib option des faciaas qui sont comme l’aiguille sèche des thérapies dites myofacial que Caroline a déjà décrit nous avons aussi le courant di dynamique qui est le passage d’un courant

Alternatif au niveau du corps et de la peau qui est un peu en désuétude depuis l’arrivée de laense que certains connaissent certainement donc c’est une thérapie de neurostimulation transcutanée le Pilate est d’une thérapie basée sur le mouvement comme il en existe beaucoup d’autres la ficité la ah je va y arrivé la facilitation

Neuromusculaire ou méthode de capate pour les intimes qui se base vraiment sur les actes de la vie quotidienne pour améliorer la fonction du membre le kinésiotapi que vous avez certainement vu chez les sportifs ce sont des bandes adhésifs colorique qu’on colle sur les membres inférieurs sur les épaules et à

D’autres endroits pareil pour essayer d’améliorer la récupération du membre fonctionnel du membre et enfin la ventous sèche donc qui ce sont tout simplement des cloches des ventouses qui sont en bois en verre ou dans d’autres matières qui avec lesquels on applique une dépression doncon met sur la peau et

Qu’on applique une dépression et c’est censé améliorer pas mal de choses pour faire ça ça marche voilà donc tout simplement donc comme vous avez vu il y a pas d’une manière générale pour cette thérapie là c’est surtout des rachaliies donc des atteintes au niveau de la colonne vertébrale des cervicalgies des douleurs

Au niveau des épaules et aussi de la fibromyalgie qui a été étudiée au niveau des effets indésirables c’était beaucoup moins décrit dans ces étudesl donc j’ai pas grand-chose à vous raconter euh voilà si ce n’est que pour les ventous sèg notamment il y a une étude qui montrait une augmentation

Paradoxale de la douleur et pour le kinésiotapig on peut imaginer en fait des irritations cutanées du fait de l’adhésif alors ça c’est une diapo qui me paraît importante dans le sens où on parlait beaucoup d’efficacité de ces thérapie là mais en fait il y a deux efficacités il y a l’efficacité

Spécifique par rapport à une thérapie ou par rapport au placebo il y a l’efficacité ressentie par le patient qui est indéniable et ça on on le niit pas et personne le nira le but de nos études c’est de savoir si une thérapie était plus intéressante par rapport à

Une autre pour pouvoir extrapoler et et surtout pouvoir mieux informer les patients que les patients soient mieux informés àceil y a quelque chose qui est plus intéressant qu’une autre avec les données de la science que nous avons mais après d’une manière générale toutes les études sans exception que nous avons

Inclus dans notre vue montrer une amélioration de la douleur que ce soit dans le groupe placebo le groupe le groupe princeps avec la MCA étudié de façon la MCA qui nous intéressait bref dans tous les groupes que ce soit le groupe 1 ou le groupe 2 il y avait une

Amélioration de la douleur donc ça c’était une donnée importante à souligner et donc le questionnement que nous sommes posé au cours de cette revue c’est faire la part des choses entre l’effet réel de cette thérapie ou l’effet dit placebo de cette thérapie c’était vraiment un questionnement très très important pour

Nous et nous avons eu du mal à le résoudre parce que pour ce type de thérapie il est très difficile de mettre en place une thérapie d placebo qui permettrait vraiment d’extraire la partie placebo pour juste évaluer la partie la partie spécifique dans la littérature il y a eu

Des essais malgré tout et nous allons en parler un peu plus loin pour essayer de d’évaluer de avec la méthode d’étude comparative randomisé et surtout mettre en aveugle les patients afin de dégager cet effet spécifique je vais vous présenter justement une des études qui ont mis un protocole pour justement savoir si leur

Thérapie placebo était crédible aux yeux des patients parce que si une thérapie n’est pas crédible la mise en aveugle qu’on a qu’on a discuté au début tombe et on risque d’avoir des biia dans les interprétations alors alors eux qu’est-ce qu’ils ont fait tout simplement c’est une étude ventous

Contre placebo donc le groupe qui nous intéressa avec les ventous et l’aspiration il y avait pas de changement particulier par rapport au protocole pour le le groupe placebo ils ont mis une ventouse ils n’ont pas mis d’aspiration ils ont juste mis des adhésifs là si je vous dis ça ils vont

Dire mais attendez les patients ils vont cramer que c’est pas c’est pas la bonne thérapie mais en fait les données nous montrent que en fait pas du tout ils sont tombés dans le panneau donc quand on leur pose la question ai-je reçu la thérapie réelle c’est comparable dans les deux groupes

Que soit dans la vraie thérapie dans la thérapie placebo ai-je une sensation de sution pareil les données sont similaires même avec le groupe qui a eu seulement l’adhésive sans sution donc ça peut être une méthode intéressante pour évaluer d’autres thérapies conventionnelles de juste poser un questionnaire à la fin de

L’étude leur demander est-ce que vous avez ressenti quelque chose est-ce que vous avez euh eu la thérapie réelle et justusequ en comparant peut savoir si la mise en aveugle était bonne ou pas et donc avoir des données beaucoup plus fiables sur l’interprétation de résultats savoir si c théraapie intéressante ou

Pas pour finir la discussion des résultats dans toute étude il faut qu’on expose les faiblesses et les forces de l’étude donc c’est un peu une une autocritique de ce qu’on a pu faire donc dans les faiblesses et malgré nos efforts on a il y a beaucoup d’articles qu’on n pas pu récupérer intégralement

Donc ce qui va entraîner un billet de sélection parce que ces articles auraient peut-être êre pu contredire nos résultats ou euh aller dans le sens de ce qu’on a trouvé de plus toutes les études incluses sont majoritairement étrangère et non européenne euh cela pe peut-être s’expliquer aussi par l’origine donc là

Il y a le schéma qui montre d’où proviennent nos nos articles donc on voit qu’il y en a aucune qui qui est française et ça peut peut-être s’expliquer par l’origine majoritairement non européenne de ces thérapies complémentaires donc surtout beaucoup utilisé donc tout ce qui va être du côté Asie ou Amérique du Nord

Euh les effets indésirables également ont été peu évalués les auteurs s’étant appuyés à ce moment-là sur des études antérieures à 2012 ayant recensé déjà ses effets indésirables pour les les thérapies étudiées et de plus nous avons inclu la la kinée multimodale comme comparateur donc parce qu’elle utilisait plusieurs types de médecine alternative

Cependant nous avons peu d’action sur ce qui peut se passer en kiné multimodal puisque c’est dépendant du du praticien au niveau de nos forces c’est la méthode utilisée donc la revue de la littérature à deux auteurs qui est une méthode qui est validée les études que nous avons sélectionné donc les études randomisées

En double aveugle et ainsi que les MCA peut médiatiser donc ce qui permettait d’apporter un bénéfice et d’apporter des informations sur ces dernières nous avons également essayé de sélectionner des populations se rapprochant le plus possible des populations qu’on peut retrouver en médecine générale et donc si on prend un peu la

Distance par par rapport aux données que nous avons recueillies c’est vrai que là le point de vue est quand même vraiment centré sur le médecin mais il y a beaucoup de données dans la littérature avec des des des des points de vue centrés sur le patient bien entendu mais

Là on va surtout parler en effet de ceux qui vous proposent ou qui peuvent vous informer sur ces thérapies en fait il y a en médecine générale on est assez souvent des fois dans une position des fois dans l’autre on est assez souvent soit en première ligne soit en dernière

Ligne c’estàd vous venez nous voir parce que vous avez un problème on est les premiers parfois vous venez nous voir parce que tout le monde est passé de vous voir et essayer de proposer des choses il y a plus rien qui marche au secours venez trouver une solution donc

C’est vrai que c’est on doit jongler entre ces deux positions en bien sûr respectant donc le BM l’évidence bas mécine qui est très importante hein pour apporter la la meilleure prise en charge à nos patients mais parfois voilà il faut essayer d’être dans une position dans l’autre faut bien les les détecter

Alors ce qui se passe souvent c’est que quand on est dans en première intention en premier recours on va essayer de vous donner les thérapies qui sont les plus évaluéses qui ont le plus de chance de marcher sur vous et donc des données validées voilà tout simplement la

Plupart des en tout cas la plupart des practiciens le font actuellement et quand nous sommes en dernier recours ben là en effet on peut certainement avoir plus de largesse et essayer d’autres choses qui n’ont pas été testées voilà toujours en discutant avec vous avec en fonction de vos préférences de de vos

Cultur de de ce que vous avez déjà essayé pas essayer de ce que que vous préférez ce que vous préférez moins pour essayer de trouver une solution trouver la meilleure prise en charge possible pour notamment dans notre cas prendre en charge la douleur chronique et donc cette dimension là

S’inscrit dans une dimension plus générales et pose certains problèmes au niveau sociétal notamment la proposition des médecines alternatives et complémentaires tout d’abord il y a un frein économique parce que comme vous le savez ce n’est pas remboursé en tout cas en France la plupart ne sont pas

Remboursés et tout le monde ne peut passer permettre donc il y a des patients qui vont pouvoir y accéder et d’autres non ça pose des questions générales le deuxème point est un point juridique d’une manière générale en effet il y a il y a en effet seulement certaines médecines alternative et

Complémentairire qui ont soit une formation diplômante soit une certification soit une nécessité d’avoir un diplôme en particulier pardon médecin sage femme dentiste pour les pratiquer mais sinon la plupart ne sont pas régulés c’està-dire que n’importe qui si vous avez envie de faire une reconversion il y a certaines choses que

Vous pouvez faire sans aucun problème tout simplement et ça c’est vrai que ça peut poser problème pour ceux qui veulent vous le proposer parce que de un il n’y aura pas forcément de formation homogénisé ce qui fait que si par exemple un médecin vous propose cette thérapie il n’a pas la certitude

Finalement qu’il aura le même résultat qu’un autre patient puisque ça se trouve les deux practiciens qui font la même thérapie feront les choses différemment et ça ça PE poser problème ensuite d’une manière générale sur le plan de la formation c’est aussi quelque chose d’important les médecins

Les jeunes médecins sont de plus en plus formés he sur le sujet dans la formation initiale il y a des modules spécifiques maintenant qui permettent de d’avoir des données d’avoir des informations d’avoir de la connaissance sur ces sujets là pour pouvoir plus tard en effet déjà être sensibilisé et si

Besoin voir discuter avec le patient voir ce qui est possible tout simplement il y a aussi maintenant de plus en plus de sociétés savantes sur les thérapies alternatives et complémentaire qui justement font la promotion de cette thérapies dans un contexte plus global de médecine dite intégrative c’est-à-dire la la nécessité vraiment de

Se centrer sur le patient chose qui fait peut-être de plus en plus défaut dans notre système de santé actuelle afin justement de résoudre des problèmes pas seulement dans la douleur dans plein de symptômes différents bien entendu et enfin voilà il y a vraiment des organismes qui poussent au niveau national justement pour

Promouvoir dans le système de santé français ces types de thérapie qui dans certains cas peuvent être intéressantes pour les patients donc ça je passe pour finir notre discussion on peut donc se poser la question de l’avenir de ces médecines complémentaires alternatives dans notre pratique du quotidien et notamment

L’évaluation de ces médecines là je vous présente c’est un questionnaire de qual non rien comment de qualité de vie oui de qualité de vie oui c’est ça c’est un auto questionnaire donc c’est les patients qui les remplissent on a pu voir nous dans nos études qu’il y avait beaucoup de de questionnaires qui

Étaient spécifiques à une douleur donc il allit vraiment reprendre les symptômes de la douleur celui-là il est vraiment plus large il y a un score physique et un score psychologique donc notamment là vous êtes un peu trop loin pour les voir il y a marqué soulever et porter les courses monter plusieurs étapes

Marcher plus d’un KMT à pied donc c’est vraiment le la qualité de vie du quotidien du patient et on a pu voir que le recours à la mesure de l’état de santé est actuellement en plein essort cette tendance reflète l’importance croissante à la fois de l’évaluation des

Action de santé et de la prise en compte du point de vue de l’usager usager qui est un patient un assuré et un citoyen dans cette optique ce questionnaire donc le fc36 a toute sa place dans les enquêtes en population générale du fait de sa brièveté et de son large spectre

D’utilisation qui peut être qui peut convenir à plusieurs patients à plusieurs thérapies et à plusieurs maladies ce questionnaire a été de plus traduit dans plus de 40 langues donc ça permettrait d’envisager des projets cliniques internationaux donc de plus grande ampleur avec une plus grande qualité et en effet l’évaluation de

L’état de santé des patients fait désormais partie des bonnes pratiques euh des essais cliniques randomisés notamment de exiger pour obtenir pour obtenir l’approbation d’un nouveau médicament par les instances officielles en médecine générale l’amélioration de la qualité de vie des patients serait pour certains le principal critère de jugement dans l’évaluation d’un

Traitement ces derniers qui sont contrôlés par l’Assurance Maladie l’assurance maladie qui bouge au niveau des thérapies complémentaires donc ces dernières années en 2019 il y a eu la première évaluation faite sur l’efficacité réelle de l’homéopathie donc l’homéopathie compte placé elle a pas montré de de supériorité au placebo donc c dernière a été

Déremboursée par l’assurance maladie à contrario on a pu voir le remboursement de la pas donc c’est l’activité physique adaptée c’est une activité qui est donc adaptée aux capacités du patient et qui va avoir un objectif donc par exemple ça peut être l’amélioration de la cicatrisation en post-opératoire ou euh

Permettre l’acceptabilité ou en tout cas d’avoir moins d’effet indésirables de certaines thérapies notamment au niveau des anticancéreux et depuis maintenant 3 ans donc si je dis pas de bêtises C en 2021 il y a une étude sur le cannabis qui est en cours qui est pour cinq cinq situations

Spécifiques donc la sclérose en plaque les soins palliatifs certaines certains symptômes rebelles en oncologie donc qui échappe aux thérapies habituelles l’épilepsie réfractaire ainsi que les douleurs neuropathique réfractaire et cette étude devait prendre fin l’année dernière en mars l’année dernière finalement ça a été repoussé d’un an puis que l’année

Dernière il y avait pas assez de données les données n’étaient pas jugées suffisantes pour pouvoir conclure sur cette sur sur cette thérapie dans ces cinq situations donc peut-être que là en mars cette année on aura des résultats de cette thérapie pour conclure donc il y a trois idées principales à retenir la première

C’est que certaines thérapies pourraient être efficaces dans certaines douleur spécifique ici donc dans notre dans notre revue on a tu voir la phytothérapie la prolothérapie le relâchement myofacial et les aiguilles sèches la seconde idée c’est qu’il est nécessaire d’avoir une échelle uniforme et reproductible pour une évaluation

Homogène de toutes ces thérapies afin de travailler sur la réglementation des pratiques et de la et la formation à ces dernières en France comme à l’international bravo c’est tout à fait remarquable RZ comptei à quel point c’est difficile de faire des évaluations et d’être rigoureux dans ce domaine maintenant on va faire appel

Un grand spécialiste dans ce domaineou oui c’est ça j’ai j’ai préparé quel tris deux ou trois diapositives simplement pour se essayer de de discuter un petit peu ce que nous venons d’entendre et notamment dans le domaine du cancer puisque c’est la spécialité dans laquelle j’ai travaillé pendant de nombreuses années étant à l’institut

Gustave rousi de ville juif et en ayant monté à cette époque làà donc une des premières consult de la douleur spécifique du cancer et notamment les chezenfant je voulais tout d’abord remercier nos nos deux doctorants parce que sincèrement c’est un travail d’une très grande qualité et qui aborde effectivement ce

Problème qui est très important des pratiques complémentaires non conventionnelles dans les douleurs alors là je vais vous parler plus du cancer mais ça va être très très court parce que je pense que on pourra plutôt discuter avec des questions si vous en avez besoin par la suite je voulais

Simplement préciser deux ou trois petites choses c’est que actuellement nombre de patients sont douloureux et sont atteints d’un cancer et nombre de ces patients n’ont pas de réponse efficace à leur douleur parce que soit ils ne sont pas suffisamment entendu soit ils ne savent pas exprimer réellement ce qu’ils ressentent

Soit l’ensemble de la communauté médicale et paramédicale n’est pas forc n’a pas forcément la possibilité d’écouter et d’évaluer correctement cette douleur étant donné les problèmes de pénurie que nous rencontrons à l’heure actuelle et le peu de temps que nous pouvons accorder à l’écoute des patients bien que cela fasse partie

Intégrante de ce que nous devons faire lorsque nous les rencontrons ces pratiques euh qui sont donc complémentaires à ce que nous pouvons proposer dans le cadre de ce qui est reconnu scientifiquement comme efficace par justement des travaux de d’évaluation de ces pratiques et bien donc ces pratiques prennent une porte

Une une place de plus de plus en plus importante chez nos patients euh de telle sorte que s’ils ne sont pas soulagés rapidement ils ont tendance à se tourner vers des propositions qui malheureusement certaines fois sont plutôt dangereuses ou éventuellement vont les amener à dépenser beaucoup d’argent voire à

Stopper certains de leurs traitements spécifiques parce que ils vont être sous l’affluence de charlatan et ça c’est quelque chose qui est très très important à avoir en tête pour nous les soignants mais également pour l’ensemble de la population je crois que le médecin référent c’est-à-dire le médecin généraliste le

Médecin qui est là qui connaît la famille le médecin qui a été depuis le début témoin des problèmes que peuvent rencontrer ces patients et la personne de confiance et c’est à partir du moment où il y a cette relation de confiance qui qui s’établit que souvent le patient

Qui a ses difficultés liées à la douleur ou liée à la non guérison de sa maladie et bien ces patients vont se tourner vers des des thérapeutiques et si le médecin de famille le médecin généraliste n’est pas présent pour le mettre en garde parce que ce patient lui fait

Confiance et bien à ce moment-là il peut y avoir des des drames qui peuvent se produire ce que je voulais dire aussi c’est que si nous pouvons conseiller à certains patients vu certaines études qui ont été fait certaines techniques si jamais il le désirent ou s’il n demande ce que nous en

Pensons ces techniques elles doivent être validées et on l’a vu par une méthode scientifique et donc c’est toutes ces études dont on vous a parlé et notamment les niveaux de preuve d’efficacité face à des traitements qui soit sont des traitements non efficaces qu’on appelle donc des placebos qui ont certaine une

Certaine efficacité on l’a vu à un moment donné mais qui n’ont pas d’efficacité je dirais sur le symptôme physique et puis il doivent être comparé éventuellement à d’autres médicaments ou à d’autres techniques qui elles sont approuvées pour montrer qu’elles sont plus ou moins efficaces en fonction de la

Situation et euh ça ça se fait euh bien évidemment euh dans un travail de base si vous voulez démontrer que votre technique est une technique qui est efficace mais elle doit être aussi reproductible dans le temps et il doit pas y avoir qu’une seule étude qui démontre quelque chose il doit y en

Avoir quand même plusieurs qui vont dans le même sens alors en oncologie euh je crois qu’il faut être très prudent aussi il faut être très prudent parce parce que là si je sors un tout petit peu de la douleur et bien les pratiques sont des pratiques complémentaires bah elle

S’ajoute au traitement spécifique que le patient va avoir par contre ce que les oncologues appellent les pratiques alternatives sont des pratiques qui cette fois-ci vont être choisi à la place en alternance éventuelle avec des traitements qui sont des traitements réputés efficaces et qui peuvent éventuellement dans certaines situation en

Fonction des patients et en fonction aussi de du thérapeute qui va leur proposer ces techniques et bien éventuellement pouvoir être dangereuse parce que elles vont faire abandonner des techniques qui sont des techniques qui a priori elles ont fait preuve de leur efficacité même si le patient n’y répond pas complè complètement comme il

Aurait dû y répondre mais de toute façon chacun d’entre nous sait très bien que face à une situation et bien on peut répondre tout à fait bien on peut répondre moyennement bien on peut ne pas répondre du tout mais ça ne veut pas dire qu’il y a pas d’autres

Solution alors ensuite en cancérologie ces pratiques non conventionnel elles ne peuvent donc je le répète que ce se concevoir et être pour les patients des techniques en complément en supplément de leur traitement de base elles ne doivent pas se substituer à ce traitement de base puisqueà ce moment-là

Elles risque de faire beaucoup plus de mal qu’elles ne font de bien alors dans ces pratiques complémentairire il y en a plusieurs qui sont reconnus et qui sont de temps en temps conseiller mais il y en a d’autres pour lesquels on reste encore dans un espèce

De flou alors je voulais parler un petit peu de l’acupuncture de l’auriculothérapie tout simplement parce que quand j’ai fait mes études de médecine ça remonte il y a longtemps on pouvait durant nos études de médecine s’inscrire pour faire des diplômes d’acupuncture en 3 ans et donc que j’ai

Fait un diplôme d’acupuncture en 3 ans et comme je me suis spécialisé en anesthésie et que je m’intéressais beaucoup à la douleur j’ai pensé que ce pourrait être éventuellement intéressant de vérifier si l’acuponcture un petit peu améliorée quand même pouvait pouvait être source d’une analgésie durant la période opératoire c’est-à-dire en péri

Opératoire autour de l’intervention chirurgicale et même pendant donc dans les années 95 90 95 nous avons fait une étude à Gustave rousi sur l’anesthésie des patientes qui devaent subir des interventions gynécologiques ou abdominales de longue durée plus de 3 à 4 heures d’intervention à cette époque là ça durit

Longtemps et vous savez que quand on fait une anesthésie et bien la première chose qu’on fait c’est qu’on vous endort la deuxième chose que l’on fait c’est que pour que vous n’ayez pas mal on vous met des entalgique et ce sont des morphiniques et puis pour que le chirurgien soit tout à fait

En confortable pour faire son intervention on vous curarise c’est-à-dire qu’on évite que vous nayyez quelque mouvement que ce soit de manière à ce que le patient le chirurgien soit confortable puis on vous réveille et vous avez la période post-opératoire qui est plus ou moins douloureuse en fonction de l’intervention en fonction

Des gens et puis aussi vous avez toute une période de reprise de fonction qui vont être normales notamment quand on fait des interventions sur le ventre et bien c’est la reprise du transit intestinal qui peut certaines fois durer pendant plusieurs jours et bien durant Laup durant les anesthésies que nous

Avons pratiqué en double aveugle c’est-à-dire que le médecin anesthésiste qui était responsable de l’intervention ne savait pas si le patient la patiente qu’il avait qu’on lui remettait endormi avait ou n’avait pas une stimulation de point d’acupuncture par un courant électrique qui était un courant qui était basse et haute fréquence en salve et

Bien quand on posait la question en post-opératoire à l’anesthésiste est-ce que vous avez eu des difficultés pour anesthéser cette personne donc lui ce qu’il faisait c’est qu’il mettait éventuellement des médicaments de la douleur des morphiniques pour s’il jugeait que le patient avait des signes de souffrance et quand on a fait donc il

Avait la moitié des patients qui n’avaient pas du tout de morphinique au départ et une autre une are autre groupe de patients qui recevait des morphiniques si il y avait besoin et même celui qui n’avait pas eu du tout de morphinique au départ pouvait éventuellement avoir des morphiniques en

Suppléments et ben d’une manière étonnante quand les patients se sont réveillés ils n’avaient pas plus mal les uns que les autres ceux qui avaient eu beaucoup de morphine ou ceux qui nen avaient même pas eu du tout pendant l’intervention et quand on demandait au médecin anesthésiste est-ce que votre

Patient il était sous acupuncture où est-ce qu’il était sous euh morphinique et ben il se trompait une fois sur deux ce qui veut dire que a priori cette technique permettait pour certains patients de se passer totalement de morphinique et ça faisait quoi ben ça faisait qu’au réveil ils étaient pas

Plus douloureux que les autres qu’on leur donnait des anentalgique pour la période post-opératoire et que par ailleurs et bien euh ils récupéraent leur fonction vitale et notamment leur transite intestinale très rapidement 2 jours avant ceux qui avaient reçu des morphiniques à forte dose durant l’intervention et ça c’était du

Véritable double aveugle et ça a été publié euh en 97 dans un journal anglais euh d’acupuncture on a même fait des dosages de d’hormone du stress durant l’intervention pour voir si elles étaient si les patientes étaient beaucoup plus stressées de ne pas avoir de morphine que celle qui recevait de la

Morphine il y a pas de différence entre les deux groupes elles ne sont pas plus stressé les catecolamines sont les mêmes dans les deux groupes donc ça c’était une manière de prouver effectivement ça fait partie d’une des études que vous auriez pu être amené si vous aviez fait

Des des études depuis 90 que vous auriez pu être amené à analyser euh pour l’acuponcture donc ça c’est juste pour l’acuponcture une acuponcture ça sert effectivement euh dans certains cas et ça peut être pour certains patients une technique qui leur apporte une amélioration une diminution surtout des doses antalgiques et qui leur permettent

De vivre à peu près correctement je voulais juste aussi parler de mon expérience de médecin au Cambodge chez les amputés j’y suis allé dans les années 95 c’était juste la fin de des domination des lumères rouges et il y avait beaucoup d’amputés les amputés qui pouvait pas retravailler parce qu’ils avaient

Des douleurs de membres fantômes et quand on leur mettait une prothèse et ben la prothèse leur faisait mal et ils avaient des douleurs dans ce membre et comme il y avait pas de morphine comme il y avait pas de médicament et ben ces gens-là ne pouvaient plus travailler donc on a essayé la

Simulation électrique transcutanée et on a trouvé que ça marchait bien c’est-à-dire du courant électrique de chaque côté de la cicatrice que l’on envoyait et ça ça s’explique très bien sur le plan physiologique ça redonne la sensation que le membre est présent et donc ça diminue la douleur c’est prouvé

Scientifiquement et puis il y a aussi l’auriculothérapie que l’on faisait chez ces patients et le fait de mettre des aiguilles au niveau de l’oreille à certains points bien précis qui sont évalués par des neurophysiologues physiologistes d’université française et bien on trouvait que il y avait une diminution très très nette chez che certains

Patients de ces douleurs de membre fantôme ça c’était de la pratique donc pour vous parler de l’acuponcture mais bien sûr d’autres choses il y a l’aromathérapie il y a les barreurs de feu on en a parlé un tout petit peu c’était en post radiothérapie ce sont ces personnes qui

Manipulant légèrement arrivent à faire en sorte que d’une manière étonnante les patients nai presque plus la sensation de brûlure ce qui ne veut pas dire qu’ils vont pas développer les cloques tout ça hein mais il y a plus la sensation de brûlure chez certains qui sont répondeurs à la

Technique et puis bon il y a beaucoup d’autres choses qui peuvent être proposées je voudrais insister sur la phytothérapie parce que bon ben la phytothérapie c’est les plantes donc on peut utiliser des plantes et puis faire des études sur les plantes et puis prouver que certaines plantes peuvent être efficace sur la

Douleur ou d’autres pas néanmoins il est important de savoir que euh bah la poudre d’opium que l’on retrouve dans les médicaments qui sont commercialisés en France euh bah la morphine bien évidemment ou le cadamis dont on parlait tout à l’heure sont des produits qui peuvent améliorer la

Douleur mais bien sûr ce sont des produits qui sont concentrés par rapport au départ par rapport à ce que la plante avait au départ et surtout ne parlons pas de l’homéopathie qui maintenant fait vraiment euh la preuve que ça ne marche pas sauf grâce à son effet placébo et il

Faut le respecter cet effet placbo c’est la raison pour laquelle ce ces produits ne sont plus remboursés à l’heure actuelle par la Sécurité sociale mais il y a d’autres choses qui pourrai être remboursé qui à l’heure à l’heure actuelle ne le sont pas encore c’est dommage alors euh on a parlé des toxicités

Éventuellement de certains produits par exemple mil pertui que l’on peut prendre d’une manière tout à fait pour pour pour se se sentir un peu mieux pour mieux dormir pour être moins stressé B oui mais ça interfère avec certains médicaments et notamment avec certains anticancéreux et si vous ne dites pas si

Le patient ne dit pas à son médecin traitant qu’il prend du mil000 pertui et bien ça peut être une catastrophe parce que les produits de lutte contre le cancer les chimiothérapies ne vont plus avoir la même efficacité que celle qu’il devrait avoir donc je vous invite si jamais vous

Avez quoi que ce soit et que vous êtes tenté par une de ces techniques pour lesquelles on vous dit le plus grand bien bien d’en parler à votre médecin traitant de manière à ce que celui-ci vous conseille pour vous dire si effectivement il y aura peut-être une possibilité d’avoir une amélioration ou

Bien s’il faut se méfier mais enfin le médecin traitant c’est quand même celui qui est le pivot et qui va vous permettre de faire un petit peu le tri dans tout ce qui vous est proposé et qui surtout comme il vous suit verra éventuellement les dérives qui sont en

Train de se mettre autour de vous de manière à ce que vous ne tombiez pas dans des véritables groupes qui à ce moment-là seraiit plus des escrocs notamment sur le plan financier que euh sur le plan de vouloir vous permettre de mieux vivre votre maladie voilà c’est ce que je voulais [Applaudissements]

Vous ici on va on a on a eu des des points de vue très complets divers il nous reste un peu de temps pour euh un débat les problèmes techniques nous en avons mangé euh un petit quart d’heure mais on peut prend quand même quelques questions donc c’est c’est vous qui avez la

Parole non vous savez tout maintenant vous avez vous avez reçu ah vasy je vis je voudrais savoir pourquoi on souffre encore aujourd’i de douleurs de cancer je vais répéter ta question pourquoi pour que compr pourquoi est-ce qu’encore maintenant on n’arrive pas à contrôler la douleur c’est ça pour qui ve

Répondre la douleur c’est pas simplement un symptôme physique c’est aussi quelque chose qui est dans vous et qui dépend de vous et il y a des composantes dans cette douleur qui sont des composantes physiques mais il y a aussi des composantes qui sont des composant psychologique alors ça veut pas dire que

Si jamais vous ne vous souffrez toujours alors qu’on vous donne des traitements pour votre douleur c’est uniquement dans la tête non c’est pas du tout ça ça veut dire que il faut aussi prendre en compte le fait que la douleur n’est pas uniquement physique mais qu’elle a aussi

Besoin certaines fois d’un soutien et d’un apport psychologique pour essayer d’améliorer votre situation ça c’est la première chose mais ça suffit pas forcément il y a des douleurs qui sont des douleurs qui sont rebelles et elles sont rebelles parce que euh bah on est fait comme on est fait et on

N’est pas forcément répondeur à toutes les techniques ou à tous les médicaments que l’on va pouvoir vous proposer ou bien vous n’allez pas forcément les tolérer c’est ça et à ce moment-là si vous ne les tolérez pas ben vous ne les prendrez pas même s’ils sont efficaces et beaucoup de patients préfère

Éventuellement avoir une douleur résiduelle plutôt que d’avoir des effets secondaires liés au traitement puis il y a tous les toutes les peurs qui sont liées bah finalement au fait que la morphine bah c’est de l’opium et cetera et cetera et on a peur d’être dépendant alors avec tous les problèmes qui se

Sont situés au niveau notamment des États-Unis et qui arrivrive sous forme d’information en Europe et en France rassurez-vous en France on n pas du du tout le problème qu’on les Américains on a été vraiment très très je dirais sérieux vis-à-vis de l’utilisation des opioïdes donc tous les médicaments qui sont dérivés de la

Morphine et des dérivés très puissants de la morphine et on nen est pas du tout à un stade comme on en était aux États-Unis alors pour revenir sur votre question et bien il y a des centres quand même de la douleur alors là je sais que des centres de traitement de la

Douleur rebelle chronique rebelle c’est 3 mois d’ATT si ce n’est 4 avant de pouvoir y accéder néanmoins ça fait plusieurs mois probablement vous êtes douloureux et donc il y a un temps pour tout chez les patients qui sont atteints de malades graves les cancers les scléroses en plaqu les on trouve toujours la

Possibilité de les voir en consultation assez rapidement et en général rares sont les patients pour lesquels des douleurs intenses liées à ces maladies graves ne sont pas traité dans la semaine il y a toujours des possibilités parce que on entend en parlant d’un cancéreux il est debrees souffrance je et comment peut-on

Laisser souffrir encore aujourd’hui alors la la la souffrance la souffrance c’est aussi je vous l’ai dit psychologique hein ça n’est pas que physique et quand vous voyez quelqu’un qui n’est pas bien vous souffrez de voir cette personne pas bien parce que c’est quelqu’un que vous que vous considérez

Que vous aimez et euh le seul fait que durant quelques moments dans dans sa fin de vie cette personne a eu des périodes complexes et difficile fait que on a l’ on a l’impression qu’ils ont souffert de manière atroce alors que ça a été pendant certaines périodes que pour

Lesquelles on a rectifié les choses le plus rapidement possible il est évident que de toute façon avoir un soulagement chez un patient cancéreux qui est difficile à à traiter de ces douleurs avoir ce soulagement ne sera pas totalement possible mais pourra être dans un certain niveau d’acceptabilité de cette de cette

Douleur par rapport aux effets secondaires éventuels qui peut ressentir je vous ai pas parlé du cannabis là alors le cannabis la fameuse étude si elle est pas finie c’est tout simplement parce queil y a pas de niveau de preuve hein ils ont fait une petite une petite étude sur un

Échantillon ils ont fait une petite étude sur un échantillon pour les patients qui ont été inclus et cette étude là intermédiaire ne montrait pas réellement d’efficacité donc on va plus loin pour avoir un plus grand nombre de patients et pour montrer si réellement c’est efficace raison pour

Laquelle ça dure un an de plus mais tout ce que j’ai fait parce queon j’ai été interviewé par la haute auutorité de santé et l’Agence du Médicament concernant ça j’ai fait toute une étude dessus et en réalité dans le cancer je précise dans le cancer et bien cancer et

Maladie qui ressemblent au cancer avec des douleurs donc importantes et des patients qui peuvent éventuellement ne pas guérir de leur maladie et bien ça marche le cannabis mais ça ne marche pas sur la douleur le cannabis tout seul n’est pas un anentalgique par contre c’est un produit

Qui permet de mieux euh tolérer ces traitements anentalgiques et de faire en sorte que ça multiplie leur pouvoir anentalgique mais le cannabis en lui-même n’est pas un anentalgique c’est un anxiolitique c’est un très bon apport complémentaire à un traitement morphinique bien conduit c’est un complément mais ça n’est pas un antalgique d’autrees

Question bonjour excusez-moi répéter la question excusez-moi j’ai une question très concrète à poser est-ce qu’on peut est-ce qu’il peut y avoir au terme d’une prise de morphine 10 jours à peu près de comprimer le Morf pour soulager une douleur est-ce qu’il peut y avoir une phase de dépression quand on arrête

Estce qu’il peut y avoir une phase de dépression après 10 jours de prise de morphine question alors la morphine c’est un nentalgique mais c’est un excellent anxiolitique c’est ça un excellent anxiolitique ça diminue l’anxiété donc si vous arrêtez votre traitement et que vous l’arrêtez de vous-même brutalement que vous ne le

Faites pas avec l’aide de votre médecin traitant qui à ce moment-là va vous conseiller et bien à ce moment-là vous pouvez avoir effectivement à une une période un syndrome de manque manque parce que vous êtes de nouveau douloureux après 10 jours et mais de toute façon on narrête pas comme ça

Brutalement un traitement morphinique on l’arrête très progressivement ou on l’arrête quand la la douleur est à disparu c’était sous contrôle médical par rité mais c’est un cas oui c’est c’est c’est un cas particulier vous avez vous avez eu de vous avez eu l’anxiété vous avez eu

L’anxiété qui était liée à l’arrêt de de la morphine donc on aurait pu si vous avez à ce moment-là bien signalé les choses on aurait peut-être pu vous donner un médicament contre l’anxiété ou bien vous dire de fumer un joint de temps en temps bon bien on va finir là-dessus et remercier nos

Intervenant mer ah une question là-bas oh là là allez

1 Comment

  1. Faire fonctionner les centres de vaccination, c est sûr…!
    Soigner des " cas " covid..?
    Je croyais qu'il leur avait été interdit de soigner, précisément pour faire fonctionner les centres de vaccination…
    Déclarer des cas covid, oui, puisqu'ils avaient 55 € supplémentaires pour toute déclaration..
    Est-ce qu'on vit dans la même société ?…

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