Donc bonjour et merci à tous d’être venus euh aujourd’hui je vais vous parler donc du champ de bataille de mal plaqué du lieu donc où s’est déroulé la bataille du 11 septembre 1709 euh alors il s’agit pas tellement d’évoquer ce lieu pendant la bataille mais de
Regarder ce qui s’est passé après sur le lieu du champ de bataille depuis le soir donc du 11p 1709 jusqu’à nos jours en quelque sorte l’idée de vous proposer une promenade virtuelle au sens on va l’imaginer parce qu’on ne va pas la faire évidemment en s’appuyant sur quelques document une promenade virtuelle aussi
Parce qu’on va explorer le temps en suivant les combattants puis les visiteurs du champ de bataille depuis 1709 jusqu’à aujourd’hui donc donc il va falloir faire un petit peu preuve d’imagination pour mettre nos pas dans les pas des gens qui ont arpenté le lieu depuis 3 siècles
Donc ça c’est le plan qui est prévu mais donc trois choses une bataille dans la guerre de Succession d’Espagne le champ de bataille le soir de bataille et les jours suivants et comment le champ de bataille devient un lieu de visite du 18e à nos jour alors la première partie
Sur la bataille je vais passer vite parce qu’en fait vous avez déjà eu tout un tas de d’explication de conférenceces de récit et vous avez l’exposition qui vous explique tout ce qu’il faut savoir sur cette bataille vous savez donc que c’est une guerre européenne qui oppose la France
Presque seule à l’ensemble de de l’Europe et en particulier à ces grands ennemis qui sont euh la Hollande l’Angleterre et l’Empire alors ça je vais pas euh parler beaucoup de ça euh vous savez que c’est une guerre où la stratégie est très prudente en fait on ne hasarde pas une bataille
Sans que toutes les conditions soient réunies c’est plutôt une guerre où on prend des villes on s’empare de places fortes on prend des villes on noccupe des régions et petit à petit comme ça on avance doucement alors au début de la guerre en 1702 1703 les Français avaient
Gagné quelques batailles en Allemagne en Italie et puis très vite dè 1704 ça se retourne hein et les Français sont vaincus euh d’abord sur les côtes enfin à la frontière allemande et puis très vite dans ce qu’on appelle les Pays-Bas c’estàdire en gros euh la Belgique
Actuelle au point que en 1708 lîle la ville de lî est prise le territoire français est donc euh occupé enfin la l’armée ennemi avance en territoire français et euh voilà donc en 1708 1709 la situation est quand même très très mauvaise pour la France surtout qu’en 1709 et ça je sais
Monsieur tripnau vous en a parlé récemment il y a une très grosse crise hein il y a un hiver très froid tout gel les plantes gel on sait plus comment nourrir les populations et on nourrit toujours en priorité l’armée donc une armée qui est énorme l’armée de Louis
XIV à l’époque c’est jusqu’à 350000 hommes donc euh la la situation quand même très très compliquée Louis XIV est prêt à faire d’énormes concessions pour obtenir la paix y compris à cé des lil à ses ennemis et finalement les ennemis refusent enfin il refuse pas mais il pose des conditions tellement
Exorbitantes que Louis XIV décide de reprendre la guerre donc la guerre reprend au printemps 1709 alors les alliés comme vous le savez sont conduits par d’excellents générax hein le prince Eugène de Savoie et le duc de marlborau qui euh commence par s’emparer de tourné en 1709 et se mett en marche vers l’est
Sans qu’on sache s’ils vont assiéger Mons ou valencienne l’armée du roi de France qui est désormais conduite par Villard le maréchal de Villard est rassemblé donc dans cette direction et arrive un moment les deux armées sont tellement proches l’une de l’autre que la bataille devient inévitable hein donc la bataille se
Produit le 11 septembre euh 1709 je vous la raconte pas parce que vous la connaissez très bien ce que vous savez aussi c’est que euh une caractéristique vraiment importante de cette bataille c’est le nombre de morts hein il y a d’autres batailles sanglantes pendant cette guerre et pendant d’autres guerres
De la même époque mais à ce point-là je crois que c’est quand même un maximum hein donc on parle de 30000 morts bon en fait on sait pas c’est les pertes c’est les gens qui sont pas revenus dans leur régiment en tout cas il y a 30000
Personnes donc qui ont disparu et on dit que c’est 20000 du côté des alliés et 10000 du côté des Français alors ces chiffres voilà faut pas trop s’attacher à ces chiffres on n pas la précision d’aujourd’hui mais ça veut dire quand même de toute façon qu’il y a
Eu énormément de morts et tout le monde est d’accord sur le fait que cette bataille est vraiment a vraiment été un cartenage quoi même dans les je dire les habitudes de l’époque ça frappe tout le monde que cette bataille a été particulièrement meurtrière bon il y a des explications
Mais je rentre pas dans les explications alors qu’est-ce qui se passe sur le champ de bataille le soir de la bataille vous savez comment s’est terminé la bataille he à 15h euh le buouflers qui avait pris la place de Villard qui avait une balle dans le genou donc il pouvait plus commander
L’armée bouflers voyant que ces deux ailes sont enfoncées et que le centre commence à reculer dit bon stop on arrête il sonne la retraite et l’armée française se retire et elle se retire tout le monde est d’accord là-dessus en bon ordre c’est une retraite en bonne euh bien quoi sans sans fuite sans
Panique sans rien les les soldats repartent voilà ils abandonnent le champ de bataille abandonner le champ de bataille à l’époque ça veut dire qu’on a perdu hein on reconnaît qu’on a perdu la bataille quand on laisse le champ de bataille aux ennemis alors là il y a deux possibilités soit les ennemis vous
Poursuivent soit ils restent sur le champ de bataille là ils n’ont pas voulu poursuivre ils n’ont pas voulu poursuivre probablement par qu’ils ont eu 20000 morts et que ils étaient épuisés par les combats et que par ailleurs l’armée française ne s’enfuyit pas hein elle se retirait en bon ordre
Ce qui voulait dire qu’au besoin il pouvait se remettre en position de combat et ils avaient pas envie les Alliés n’avaient pas envie de reprendre le combat donc ils se sont contentés d’aller occuper le champ de bataille d’aller camper sur le champ de bataille ce qu’on fait toujours hein à l’époque
L’armée qui a gagné occupe physiquement le champ de bataille champ de bataille c’est toute cette étendue hein de 6 km de large où la bataille s’est déroulée alors concrètement qu’est-ce que ça veut dire parce qu’on vous dit toujours ça l’armée gagnant victorieuse a occupé le champ de bataille à campé sur le champ
De bataille dire mais concrètement ça veut dire quoi comment il se sont installés euh avec tous les gens qui étaient morts tous les cadavres les blessés les les blessés humains les chevaux tout ça où est-ce qu’ils ont campé exactement ça ben on n’ sait rien on n’en sait rien on imagine qu’il
Campait pas quand même en plein milieu des cadavres en tout cas on sait que ils sont restés donc les alliés sont restés sur le terrain euh 24 he et après ils sont retournés vers leur camp euh qui était du côté de la Belgique là du du côté de l’abaye de euh attendez j’ai
Noté ça quelque part je vous le redirai après donc l’armée française c’est retiré du coup on n pas beaucoup de témoignages du côté des Français sur ce qui s’est passé sur le champ de bataille puisque les Français sont partis les rares témoignages qu’on a c’est les officiers blessés qui sont restés
Blessés sur le champ de bataille et qui ont réussi appr pris à être soignés et à pouvoir écrire leur mémoire et dire un petit peu ce qui s’est passé sinon euh après évidemment vous avez tout un tas de lettres tous les officiers qui écrivent à Versailles tout le monde
Écrit à ses amis pour raconter ce qui s’est passé comment il a vu la bataille bon bien sûr on a des récit de la bataille mais des récits de ce qui s’est passé sur le champ de bataille on en a très très peu il faut donc aller voir du
Côté des alliés qui eux bah ont donc occupé le champ de bataille et peuvent dire ce qui s’est passé donc je vous disais on sait qu’ils sont restés au moins 24 heur avant de reprendre la route pour aller vers Mons on a un premier témoignage du jour même du 11 au
Soir du duc de marborau voilà le duc de marlebourau donc le général en chef des Anglais qui écrit à sa femme le soir donc je traduis à vu de nez hein je suis tellement fatig que je n’ai plus de force sauf pour vous dire que nous avons eu aujourd’hui une
Bataille très sanglante hein bloody battle la première partie du jour nous avons battu leur infanterie et après leur cavalerie que que que Dieu soit loué c’est maintenant notre pouvoir d’avoir la paix que nous voulons et je suis vraiment bien assuré de ne jamais être dans une autre bataille hein alors ça la dernière
Phrase B on va s’apercevoir qu’il se trompe hein puisque la guerre va continuer encore jusque 1712 et il y aura d’autres batailles mais à la fin de cette bataille il est persuadé qu’il n’y aura plus d’autres batailles parce qu’il y a eu trop de morts parce que la
Bataille a été trop importante donc déjà voyez nous avons eu ce jour une bataille très sanglante on a une autre témoignage des écrits de marborau non pardon un autre témoignage de marborau où oui d’autres lettres le le jour même et le lendemain surtout marborau a parcouru
Le champ de bataille et il s vraiment ému des souffrances des soldats du nombreux de morts il semble avoir été pas mal affecté par cette bataille dans ses lettres donc à ses amis à sa famille au gouvernement il se plaint de grandes fatigue de mauxs de tête constant de
Douleur dans les membres de fièvre il a un petit peu tous les symptômes on dirait aujourd’hui d’un burnout hein donc la bataille a sévèrement marqué euh marlborau dans une lettre à son secrétaire du 3 octobre donc beaucoup plus tard il revient sur la maladie qu’il pense avoir été causée par le
Chagrin d’avoir vu tant de gens morts hein il dit en anglais c’est une mélancolie hein c’est la mélancolie d’avoir vu tant de braves hommes tués avec lesquels j’avais vécu pendant 8 années quand nous pensions être sûr de la paix hein donc on est là vraiment dans un regret qui a frappé très très
Fort le commandant en chef euh anglais la première visite officielle du champ de bataille est menée le lendemain matin donc le 12 septembre par l’état-major allié pour constater ce qui s’est passé tout le monde tous les gens donc vous avez l’étatmajor hein vous avez Eugène de Savoie le duc de marborau et tout
L’étatmajor qui est là tous sont frappés par le carnage par l’ampleur du carnage dans une étude très complète de la bataille Maurice sauté reproduit une lettre du baron de fagel donc le baron de fagel c’était un représentant des provinces Unis donc des Hollandais qui écrit à insus qui est le
Grand pensionnaire de Hollande c’est en gros le chef de la République de Hollande il lui écrit ceci j’ai l’honneur de vous féliciter sur la complète victoire que les armes des alliés composant cette armée ont emporté hier sur les ennemis à quoi je prends la liberté d’ajouter que j’ai eu l’honneur
De suivre aujourd’hui les princes de Savoie et malborau en visite le champ de bataille et que tout le monde a été étonné voyant la fermeté des troupes de leur haute puissance l’ haute puissance c’est les Hollandais hein par les corps morts par terre en rang et fil sur
Dedans et devant les retranchement où ils ont attaqué ce que je crois qui mérite l’attention de l’État alors ça c’est une chose qui revient dans la plupart des témoignages c’est les empilements de cadavres c’est-à-dire que il y a il y a eu des endroit où les soldats ont été tellement nombreux à
Être fauchés par un boulet de canon une balle n’importe quoi qui sont tombés les uns sur les autres et comme il y avait les retranchements hein les Français avaient creusé au centre de la trouée entre les deux bois des espèces de tranché et ils avaient mis devant des
Des morceaux de bois des trons et en fait les soldats qui arrivaient se sont morts sur ces retranchement et du coup ils sont morts les uns derrière les autres quoi et vous avez des empilements de cadavres qui frappe vraiment l’imagination des gens ces gens ils ont l’habitude de voir des cadavres sont des
Soldats professionnels ils s’émeuffent pas de voir une pleine jonchée de cadavre mais ça les a vraiment marqué plusieurs le disent de voir cet empilement de cadavres les uns sur les autres une autre lettre du même du du compte d’albertm à inus du 12 septembre nous avons été ce matin
Avec nos chefs pour visiter le terrain du champ de bataille on na jamais vu dans aucune action tant de morts hein donc il y a vraiment une insistance sur le fait que euh il y a vraiment plus de mort que d’habitude et on a le témoignage du major
Blackader donc qui est un un major un officier de l’armée anglaise qui écrit le lendemain de la bataille et qui dit ceci donc dans toute ma vie je n’ai jamais vu euh des des corps morts euh étendus saussique de manière aussi épaisse que comme ils étaient dans certains endroits le long des retranchements
Particulièrement à la batterie que les gardes hollandaises ont attaqué pendant un bon moment je ne pouvais pas aller euh je pouvais pas aller traverser je pouvais pas passer au milieu d’eux euh sinon mon cheval aurait trébuché sur les les cadavres qui étaient euh donc
Étalé là euh hip on one h hein donc euh chargé d’une certain enfin les uns sur les autres Z cette idée d’entassement des corps est vraiment ce qui frappe tous les témoins toujours d’après les mémoires de marborau le spectacle l’a tellement affligé qu’il décide de proposer une trêve une trêve au français pour
S’occuper des blessés et des morts marborau envoie une lettre au marche au français pour proposer une conférence à bavé entre son représentant le général kadogan et l’officier qu’ils veulent choisir pour trouver moyen de s’occuper des blessés la réunion a lieu entre donc Cadogan et le chevalier du Luxembourg et
Un un arrangement amiable est trouvé de jours donc une trêve de 2 jours consacré à enterrer les morts et évacuer les blessés les officiers blessés sont libres sur parole c’estàdire que ceux qui qu’on retrouve sur le champ de bataille ont le droit de repartir où ils veulent à condition de donner leur
Parole de ne plus se battre contre l’armée allié euh les soldats blessés sont considérés comme prisonniers de guerre jusqu’à ce qu’ils soient échangés contre des prisonniers alliés on parle alors de 3000 blessés mais on est déjà là le surlandendemain de la bataille donc il y a un symptôme qui sont morts entre
Deux les morts quant à eux sont enterrés on nous dit dans des fausse commune creusé sur le champ de bataille même et vu la concentration des troupes au C entre de la troué dans la partie centrale où a eu la bataille on peut imaginer que c’est par là que sont les
Plus nombreux cadavres il y a certainement des fausses communes à cet endroit-là l’enterrement de tant de morts est une épreuve pour les témoins d’après des correspondances néerlandaises là où se tenaient les bataillons de la Garde hollandaise 1200 cadavres attendent dans les attendes et les tranchés creusés pour les enterrer
Sont tellement remplis que pas un pouce de terre ne reste visible et que les cadavres dénudés s’empilent contre les parapets des retranchement français hein donc vous voyez une masse de cadavres tout le monde est d’accord sur cette idée alors il faut essayer en effet de se représenter ce que ça pouvait être
Donc cet espace assez vaste mais quand même pas immense avec près de 30000 cadavres ou de gens mourants ne pas oublier non plus les centaines de chevaux morts qui ajoutent au tableau de l’orur et qu’on voit par exemple dans cette gravure alors voilà moi c’est une reproduction on va voyez tous les
Chevaux morts ici lors de l’attaque et vous avez dans le l’exposition vous avez une comment dire l’original donc n’hésitez pas à aller la voir alors même si cette ure il y aurait beaucoup de choses à dire mais elle est vraiment tout à fait intéressante ici
Sur le le combat de cavalerie là on a un épisode de combat de cavalerie dans le bois donc on peut se demander finalement si ça n’était pas pour les plus difficile pour les alliés de passer la nuit sur le champ de bataille avec tous ces gens morts et les blessés qui
Appellent que pour les Français qui sont partis camper plus loin du côté du quinois et qui était loin de cette scène de désolation alors que devenaient les blessés les blessés qui ne pouvaient pas marcher avaient beaucoup de chance ils étaient pris en charge par une bonne âme la solidarité des camarades du régiment
Pouvait permettre de leur trouver un git et des soins dans le voisinage plus tard mais encore une fois c’est plus tard donc ça veut dire il faut avoir passé une nuit deux nuits trois nuits parfois à perdre son s sur le champ de bataille hein euh plus tard des personnes
Charitables euh évidemment là l’archétype c’est fenl hein l’évêque de cambré qui envoie des secours euh qui envoie de l’aide aux blessés mais il fallait encore transporter ces blessés dans les villages dans les villes environnants et évidemment il y avait pas de place pour tout le monde alors dans un numéro des anciennes revues
Que vous pourrez retrouver sur internet si vous la cherchez archive historique et littéraire du Nord de la France et du midi de la Belgique publié en 1854 un historien de l’époque qui s’appelle Arthur Dino raconte une histoire d’un sauvetage qui est tout à fait intéressante je vais vous la
Raconter je ne sais absolument pas si c’est vrai hein je sais pas si ça a une once de vérité mais ce qui est rigolo c’est que cette histoire a été crue à l’époque et elle a été répétée à plusieurs reprises alors il s’agit de euh la mère d’un euh d’un combattant
D’un jeune combattant qui est le donc le compte de de danois euh et donc dans le camp français hein le compte de danois elle apprend donc sa mère apprend la bataille elle apprend que son fils est mort elle passe une nuit blanche elle se précipite donc elle habite du côté de
Valencienne et elle elle arrive le lendemain matin sur le champ de bataille pour essayer de retrouver son fils l’auteur dit alors elle arrive au milieu du désordre inséparable de la suite d’un terrible carnage rien ne l’arrête elle visite tout le champ de bataille et assiste aux scènes les plus déchirantes
Enfin après 1000 recherches faites dans des conditions telles qu’on ne peut supposer qu’une femme puisse les supporter elle retrouve le corps de son fils nu déjà dépouillé je reviendrai après sur les cadavres nus confondu avec une multitude de cadavres et prêt à être jeté dans une sépulture commune donc ça
C’est intéressant parce qu’on retrouve cette idée que bah voilà une fois que les gens sont morts on les dépouille de leurs habits on les jette dans une fausse commune alors je vous résume la suite aidée par sa femme de chambre elle s’empare du cadavre de son fils le met
Dans son carrosse et reprend la route vers valencienne et là dans le carrosse grâce à ses soins à la chaleur au mouvement du carrosse le mort ressuscite le jeune compte de danois reprend vie alors je ne sais pas d’où sort cette histoire où Arthur Dino l’a trouvé mais cette idée d’une résurrection du
Compte de danois et un peu passé en proverbe on la retrouve plus tard d’autres gens en parlent c’est pas impossible c’est pas impossible du tout bien sûr pas pas hyper probable mais c’est pas totalement impossible possible euh il est certain que dans les blessés qu’on dans les les
Les morts qu’on jette dans les fausses communes il y a peut-être des gens qui étai pas tout à fait mort hein ça c’est pas impossible non plus la plupart des blessés n’ont pas eu la chance d’être secouru par une mer aimante la plupart était juste abandonné voire achevé sur
Place par les déserteurs et les pilleur qui suivaient les armées très vite en effet dès que les gens sont sont morts parfois même en plein milieu de la bataille les morts sont dépouillés on leur enlève tout ce qu’ils ont he toutes leurs affaires personnelles les armes les uniformes parce que tout ça vaut
Beaucoup d’argent hein parfois c’est même simplement les camarad qui dès qu’un camarade est mort bah le le lui reprennent tous ses habits ses armes il faut voir qu’en 1709 la situation est tellement grave dans l’armée française que on a des soldats qui sont mis en faction pour
Garder une porte n’importe quoi et qui vendent leur fusil hein tellement ils ont faim tellement ils ont envie besoin de manger donc les morts sont dépouillés très très vite ça c’est éident c’est pour ça si on fait des un jour on fait des fouilles sur les fausses communes
Euh on trouvera des cadavres nus hein on trouvera pas de enfin on trouvera des squelettes nus au mieux mais on trouvera pas d’objet personnels euh et les gens donc qui dépouillent ces soldats soit c’est des Maraudeurs des pilleurs qui suivent les armées ça peut être aussi des gens de l’armée hein et
Notamment euh des femmes des cantinières on verra ça après alors l’aspect sanglant du champ de bataille de mal plaqué est tellement inhabituel que ça se voit dans les représentations officiel de la bataille alors je vais pas évoquer ici toutes les représentations de la bataille vous en verrez du côté aussi de de
L’exposition il y en a peu du côté français forcément c’est une défaites hein on représente rarement les défaites mais on en a quelques-unes du côté des vainqueurs anglais et hollandais alors euh on a par exemple les tableaux qui hornent la maison que malborau s’est fait construire après peu de temps après
À Londres vous savez que malborau a il s’est fait construire un immense château à la campagne château de Blenheim qui est le nom de de sa plus belle victoire alors malpqueé n’est pas une de ces grandes victoires mais il on a quand même voulu garder le souvenir et là vous
Voyez c’est une les il y a trois trois représentations de mal plaqué dans la maison de marborau à Londres qui sont dans la cage escalier hein ici on voit les marches alors ici on voit bien vous voyez le les retranchements français espèces de redoutes avec des rondins et
Puis surtout voilà ce que je disais vous avez ici une femme et on est en plein combat donc c’est pas une c’est pas quelqu’un qui suit les armées c’est une femme de l’armée une canqutinière qui dépouille des soldats morts et on retrouve cette ce qui est assez rare he
On voit pas ça d’habitude sur les tableaux de bataille voilà et vous voyez ici même chose ici l’attaque des des Anglais dans les retranchements français avec les soldats morts et déjà dépouillés au centre dans la cach d’escalier alors ces tableaux donc ont été peints pour la maison de marlbau à
Londres mais le peintre en a tiré aussi des tableaux indépendants hein qui sont donc ils sont voilà sur cadre où il a repris la même chose on retrouve ici le les soldats et on voit ici les bois dans lesquels pénètre le le princeugène et ensuite les soldats dans les redranchements Français
N sont des peintres le peintre s’appelle Martin Louis Laguerre lag guuerre c’est son non c’est un peu bien un hasard pour un P de bataille il a eu pas mal de succès donc au début du 18e siècle donc c’est une représentation relativement inhabituelle de euh ce genre de de
Combat c’est pas du tout une représentation comme on s’y attend vous savez avec le général au milieu de de l’armée commandant des troupes qui vont s’élancer à l’assaut hein on est dans une représentation quand même assez pas réaliste he parce que c’est ça n’a rien
De réaliste il y a pas de sang il y a pas de il y a pas les blessures affreuses de la guerre mais voilà on est quand même dans quelque chose qui évoque la réalité de la guerre alors je voulais évoquer mais je vais passer parce que le
Temps passe et je suis trop bavarde un autre aspect de la guerre qui de cette bataille qui revient souvent c’est une bataille dans les bois la prés des bois est très souvent indiqué là vous voyez sur une gravure hollandaise et sur les médailles tiré en Angleterre donc la
Reine Anne d’un côté et de l’autre côté la bataille de malplaqué on voit les troupes et on voit surtout les arbres hein ce qui évoque un peu cette bataille dans les bois je vais passer maintenant à ce qui s’est passé plus loin quand on est arrivé après
Euh quand le champ de bataille n’est plus le lieu où il y a des morts et des blessés mais où ça devient simplement un endroit qu’on visite donc le champ de bataille comme lieu de visite j’ai un de mes collègues qui s’appelle Gilles Malandin vous retrouverez dans l’ouvrage
Qu’on vous a montré qui dit qu’il y a deux sortes de visites il y a des sur les champs de bataille il y a des visites savantes avec des militaires qui viennent pour apprendre pour reconstituer les batailles pour réfléchir à la stratégie et puis il y a les visites mémorielles
Qui sont plus émotionnelles he où on vient réfléchir à la mémoire des gens alors on trouve ça effectivement à mal plaquer vous avez d’abord des visites qui sont euh souvent par des officiers français après la guerre hein qui viennent sur place et qui essaient de comprendre pourquoi on a perdu la
Bataille qu’est-ce qu’il aurait fallu faire pour euh la gagner alors vous avez un exemple de ce genre de visite avec une visite programmée pour le duc de chartre en 1700 c’est 1741 un voyage de formation militaire est organisé pour le duc de chartre dans les provinces donc du Nord de la France
Et il va visiter un peu tous les grands champs des grandes batailles de Louis XIV donc on est en 1741 le duc de chartre en question c’est LouisPhilippe d’Orléan hein c’est il a 16 ans en 1741 alors on lit ce passage pendant le séjour à maueugge Monsieur le Duc de
Chartre ira reconnaître le champ de bataille de mal plaqué sur quoi deux objets se présentent à examiner l’un la conduite de Monsieur le Maréchal de Villard avant l’action l’autre sa disposition pour le combat l’objet de Monsieur de Villard devait être d’empêcher le siège de Mons et dès que
Pour pour y parvenir il lui était permis d’engager une affaire générale il semble qu’il devait se presser de joindre les ennemis avant que le corps de troupe qui venait de prendre tourné e pu fortifier l’armée du prince eugenne hein donc ça c’est un peu la grosse critique que tout
Le monde a fait à Villard Villard a attendu hein et le temps qu’il attend bah toute l’armée de du prince gè qui était à tourné a eu le temps de d’arriver et du coup les Français se sont trouvés en infériorité numérique hein donc là on explique pourquoi à
L’égard de la disposition il paraît que notre gauche et notre Zante ne pouvaient manquer d’être tourné l’ennemi à la faveur du bois pouvant lui dérober ses mouvements aussi au lieu de donner la bataille avec l’avantage du nombre et celui du terrain nous le ressumes avec les désavantages contraires bon voilà
Donc en fait vous voyez la visite de du champ de bataille ici sert simplement a critiquer le dispositif stratégique de Villard et à expliquer aux jeunes princes euh comment il faut faire dans ce genre de situation comment est-ce qu’il faut disposer les troupes espèce de leçon d’histoire militaire appliqué sur le terrain
Euh c’est une vision froide hein il y a pas de sentiment on parle pas des morts voilà on retrouve également ces espèces de leçons euh de de STR g militaire sur la plupart des cartes très nombreuses hein des cartes de la bataille alors ici c’est pas une carte de la bataille c’est
Une carte de la région mais c’est amusant de voir que on a tracé hein les la disposition des troupes sur la sur la carte alors que c’est une carte de des années 1730 on est loin de la bataille et puis bien sûr il y a diffusion dans les atlasses des
Grandes batailles qu’on trouve à l’armée hein à Vincen au Service Historique de la Défense vous avez plein de cartes comme ça qui sont des schémas de la bataille fait après coup hein c’est vraiment des des cartes qui servent à étudier la bataille donc cette visite rationnelle par des experts militaires donc elle a
Commencé très rapidement et elle a duré tout le 18e siècle et ce qui est amusant c’est qu’elle continue encore aujourd’hui pas tellement pour les Français mais pour les Hollandais les un un des collègues qui a écrit dans dans l’ouvrage collectif là vim kinkert qui est un historien il donne des cours à
L’académie militaire de Breda et ils font régulièrement des voyages ici s’arrêtte à mal plaquer ils expliquent la bataille parce que pour eux ça reste important de bien comprendre cette bataille donc ça c’est vraiment la la visite militaire hein et comme je vous dis ça a commencé assez rapidement et ça
C’est pourvu poursuivi jusqu’à aujourd’hui euh il paraît aussi que Churchill est venu Churchill le Churchill que vous connaissez hein celui de la 2uxè Guerre mondiale qui est un descendant de malborau est venu sur et qui a refait lui aussi dans sa tête les péripéties de la bataille alors ça ça
Nous intéresse moins que finalement euh la visite par des simples civils par des gens qui sont venus voir autre chose sur le champ de bataille euh c’est le début de ce qu’on appelle le tourisme de bataille on considère généralement que le tourisme de bataille il commence avec
Waterloo parce que dès la fin de waterlo il y a des gens qui arrivent de toute l’Europe pour visiter le champ de bataille hein il y a une industrie du tourisme à waterlo qui a commencé dès le lendemain de la bataille mais euh en fait pour des grands lieux de bataille
Comme mal plaqué et bien il y a des visiteurs déjà au 18e siècle bien avant waterloot donc et notamment les visiteurs les voyageurs hollandais qui visitent le nord de la France et c’est un peu comment dire c’est la petite excursion hein ils aiment bien ils viennent visiter le nord de la France et
Au passage ils visitent les villes évidemment qui ont été assiégé mais aussi les lieux de bataille et alors que les victoires il ne visite que l’ire hollandaise et il visite mal plaqué parce que pour eux c’est une visite importante alors c’est l’occasion d’un tourisme je veux dire
Nationaliste on ne pleure pas les morts on ne s’aime pas sur le carnage on visite le bataille la le champ de bataille et on dit voilà un endroit où nous avons gagné hein les choses changent au 19e siècle au 19e siècle vous savez que c’est l’époque du romantisme du goût pour le
Funèbre pour la nature c’est aussi l’époque du développement d’un sentiment national euh tout ça se conjuge pour rendre la visite du champ de bataille intéressante alors je résiste pas au plaisir de vous montrer ce petit passage d’un noble qui s’appelle Paul de Molen c’est un officier un homme de l c’est un
Monarchiste légitimiste donc bien à droite hein euh qui prétend avoir retrouvé une lettre de ses ancêtres combattant mal plaqué écrite de jour après la bataille alors le passage intéressant donc c’est publié dans le Moniteur le 4 septembre 1860 euh voilà c’est un peu long mais ça
Ça vaut son PES en d’or un hasard de ma vie m’a permis de visiter il y a quelques jours un champ de bataille qui a pris pour moi maintenant quelque chose du foyer de domestique je me suis avancé avec une sorte de piété dans ces lieux
Qu’on vu trois des miens à travers une fumée au sein d’un mouvement et d’un bruit aujourd’hui disparu comme leur regard malgré les reproches d’indifférence que les poète adressent sans cesse à la nature les lieux me semblent garder avec plus de fidélité même que nos âmes la trace des émotions
Qui les ont traversé bon très honnêtement c’est dans sa tête hein parce que que évidemment sur les lieux il n’y a plus aucune trace du combat du 11 septembre 1709 mais dans son imagination il imagine tout ce qui réapparaît il hein la fumée le le fracas des armes dans le
Drame qui a ce monde pour théâtre un auteur divin mais toujours suivant moi en harmonie les événements les personnages et les décors alors bon voilà il dit que ça ça l’a frappé aussi sur champ bataille de Solferino et pour en revenir à mal plaqué c’est un lieu
Tout à fait propre à l’action solennelle qui s’y est accomplie c’est une plaine que l’on pourrait appeler une immense clairière car elle est presque de toutes parts enserrée par de grands bois la forêt funeste qui masqua les mouvements de l’ennemi sur notre gauche trace encore à l’horizon une ligne noire les
Bois où s’appuient à notre droite sont élevés et touffu leur feuillage s’épanouit dans le ciel gris des Flandres avec une MA ueuse ampleur ce paysage dans son ensemble a une grâce attristée et fière il a raison dans sa tristesse et dans sa fierté cette partie du sol français qu’ foulait des pieds
Ennemis a vu une de ces Lutes inégales qui sont la gloire fatale de notre nation les prodiges qu’elle a porté sont restés sous un voile sanglant et funèbre voilà son droit à être triste donc voilà voyez un peu hein l’évocation la simple visite des lieux le l’amène à évoquer la bataille et en
Tirer toute une le sentiment toute une expression de sentiment on a donc ici une visite du champ de bataille voyez qui est très différente hein de celle du duc de chartre en 1741 alors euh est arrivé ensuite ce qui est arrivé sur la plupart des grands champs de bataille c’est-à-dire la
Monumentalisation et bien sûr en 1909 l’érection du monument que vous connaissez tous et après si je puis dire euh ce monument est un petit peu le lieu de cristallisation des visites de la bataille chaque fois qu’une visite officielle euh se faisait à mal plaquer il y avait un dépôt de fleurs au
Monument il y avait toujours quelque chose autour du monument alors il faut peut-être pas trop exagérer la ferveur patriotique et l’émotion mémorielle ou nationaliste qui s par des visiteurs et là aussi je vous invite à regarder les mémoires de la Société d’Émulation de cambré et en 1913 alors pourtant 1913
Dieu sait qu’on était nationaliste à l’époque qui raconte une visite de la société de société savante hein euh qui organise une visite à cambré pardon qui donc c’est les gens de la société de cambré qui font une visite à bavé et à mal plaqué et alors le récit est très
Drôle le récit est rempli de de petits points d’humour de beaucoup de de de choses drôles sur les différents orateurs et sur les repas et le vin enfin on sent que c’est vraiment une sortie voilà c’est une sortie de gens qui qui s’instruisent mais qui n’oublient pas de de
S’amuser donc il y a pas là de fantôm ni de sentiment chiste alors après la Première Guerre mondiale le site tombe un peu dans l’oubli et après la deè parce que en fait après la Première Guerre mondiale évidemment la mémoire elle est complètement tournée vers la Première Guerre mondiale forcément après la
Deuxième guerre mondiale la bataille est un peu oubliée et sa mémoire devient une mémoire local hein c’està-dire une mémoire animée par des gens comme vous des gens du lieu qui se passent pour faire vivre la mémoire et mais il y a plus vraiment de mémoire nationale
Alors les choses ont remonté si je puis dire le l’idée de la mémoire de malplaqué remonte à à partir donc je dirais des années 1980 des manifestations qui sont organisées chaque 11 septembre de la réflection d’une série de monuments sur le site et bien sûr les grandes fêtes du tricentenaire en 2009
Avec le réaménagement du monument ça réinauguration officielle hein voilà euh le monument euh rénové et alors et puis toute une série de choses hein euh les brochures diffusées à cette occasion le balisage du circuit sur les traces je pense aussi bien sûr à la petite application qui
Permet de de visiter le site enfin bref il y a une remontée du tourisme sur le champ de bataille de malplaqué mais ça n’est plus du tout la même chose qu’avant puisque désormais sont des visites essentiellement à caractère récréatif c’est une sortie pour les gens de la
Région qui cherchent un but de promenade il y a bien sûr une dimension historique et mémorielle mais sans sentiment p priotique bien défini et d’ailleurs c’est plutôt l’idée de regretter les morts de tous les pays d’Europe qui sont morts ce jour-là hein donc espèce de mémoire européenne
Alors le champ de bataille donc vit toujours grâce à cette mise en valeur mémorielle et laisse place finalement aujourd’hui un imaginaire ludique et une pensée plus internationale pour terminer je voudrais faire une petite mention spéciale du livre d’une photo voilà voilà la représentation du du champ de bataille
De malplaagé dans le livre du photographe Yann Morvent paru en 2015 qui s’appelle champ de bataille voilà donc la photo du champ de bataille de mal plaqué par Yan Morvand alors évidemment c’est la prise de vue hein qui est frappante avec ce pratiquement les les drois gardes de la
Photo sont occupé par la terre et le ciel est réduit à une toute petite bande au-dessus et alors ce qui est intéressant dans le livre il y a des champs de bataille très comment dire très récents hein très très actuels et dans le livre il y a une
Interview entre donc un journaliste et le photographe Yan Morvant et le le journaliste lui demande quand vous faites des photos des champs de B est-ce qu’il n’y a pas un élément supplémentaire de l’ordre du Génius Locu l’esprit du lieu ne serait-ce qu’en raison des affrontements sanglants dont
Ces lieux hein ont été les témoins que reste-t-il dans un espace limité ou beaucoup d’hommes meurent dans un lapse de temps restreint le lieu porte-t-il des marques invisibles que que la photographie comme par miracle pourrait révéler une impressionra sens du terme ça c’est drôle parce que cette idée que la
Photographie permet de voir les fantômes hein un petit peu ça qu’il y a derrière et il Yan Morvand donc le photographe il répond comme une empreinte finalement je ne sais pas mais chaque prise de vue participe d’un recueillement non pas une commémoration mais véritablement un recueillement je n’essaie jamais de
Faire de belles photos ou de belles images au sens esthétique du mot car ce serait trahir l’esprit des combattants prendre part au spectacle et qui peut dire que la guerre est une belle chose quand bien même elle serait juste alors sur le terrain je n’attends pas la jolie
Lumière qui va bien je prends les choses telles qu’elles sont telles qu’elles se présentent à moi à ce moment-là toujours dans l’esprit de la quête donc là on est quand même dans un sentiment qui est pas très loin de celui que Paul de Molen exprimait en
1860 sur le fait que bah il revivait d’une certaine manière il avait le sentiment de revoir la bataille donc finalement le champ de bataille c’est quoi c’est un espace vide où chacun prit sa propre vision un espace vierge où l’imagination peut se déployer en fonction de sa propre sensibilité et de
Celle de son époque les relations des visites au champ de bataille de mal plaqué depuis le lendemain du CAN du carnage de 1709 jusqu’à aujourd’hui ben illustre bien ce phénomène voilà je vous remercie j’espère que j’ai pas été trop longue je disais que même si on est en
Période d’hallowine qui est une fête païenne on a quand même entendu parler beaucoup de fantôme et nous on est ici dans une église et on ne peut pas s’empêcher de penser à tous ces morts à tous ces blessés à toutes ces familles illé comme il en a encore beaucoup de
Nos jours en ce moment c’est pas très non plus mais je pense que c’est intéressant de savoir ce que sont devenu ces personnes qui étaient là qui ont combattu pour ou contre nous pour que nous puissions quand même un jour B leur rendre hommage c’est ce qu’on essaie de
Faire n à travers l’association et on vous remerci madame t nous av raorté des précisions et puis je pense aussi que grâce à ces gens-là on est quand même resté français parce que sil avit pas eu m’attaquer on sait pas ce qu’on serait devenu on sera peut-être un petit peu
Mieux mis au courant euh d’ici 3 semaines quand on aura la prochaine conférence qui sera la dernière de notre cycle donc ce sera le 18 novembre ici même à 15h et avec Monsieur pon en ce moment pour Monsieur pardon en ce moment bon ben je ne peux que vous remercier
Remercier madame Denis qui nous a vraiment fait passer un bon moment et je vous invite tous comme à chaque fin de conférence à vous retrouver à l’exposition et puis un petiters qui voilà demandz d’IR encore madame