Diffusion en direct de la matinée depuis le cinéma le Grand Palace de Saumur. Des interventions pour :
    🧐 affiner vos connaissances sur la #flavescencedorée
    💡 échanger sur l’expérience d’autres #vignobles
    👉 avoir les réponses à vos questions sur cette #maladie épidémique et les enjeux de sa gestion.

    Programme

    Etat des lieux de la flavescence dorée en France et dans le Val de Loire

    Impact du changement climatique sur le développement de la flavescence dorée

    La génétique pour comprendre l’origine et la propagation de la flavescence dorée

    Comment réduire le risque de diffusion de la flavescence dorée à l’échelle des parcelles et des territoires ?
    Limiter l’impact des vignes ensauvagées
    Tirer profit des données de prospection pour établir des cartes de risques
    Expérience du Bordelais

    Comment optimiser la prospection, clé de voûte de la lutte contre la flavescence dorée ?
    La piste des outils adaptés pour une saisie performante et homogène des données au terrain
    La piste de l‘imagerie pour cibler la prospection des symptômes
    Expérience de Bourgogne

    Comment limiter l’impact environnemental de la lutte contre la flavescence dorée ?
    Point sur les alternatives aux insecticides
    Plus de prospection, moins d’insecticides
    Expérience Cognac

    Twitter : #RDVTechniloire

    Euh bonjour à tous euh comme cette matinée elle est retransmis en direct nous allons attendre 9h pétant à avant de de commencer et je vais en profiter pour vous dire ou vous refaire penser si vous avez oublié de mettre vos portables en silencieux voilà il est 9h c’est bon on va pouvoir

    Commencer bonjour à toutes et tous donc je suis Hervé chaublet élu à la commission technique d’inteloir donc c’est on m’a demandé de faire une petite introduction ce matin donc chaque année la Commission Technique choisit en fonction des besoins des professionnels le ou les sujets sur laquelle le transfert d’information technique oriente ses

    Actions au regard de la résurgence de la la flavescence dorée dans notre vigob depuis 2021 de la mobilisation des acteurs de la filière donc les fédérations les ODG les techniciens pour sensibiliser informer former nous avons tenu à appuyer cette dynamique en vous proposant un rendez-vous techniloir sur cette maladie

    Épidémique l’objectif de la matinée est de vous permettre d’affiner d’aiguiser vos connaissances autour de la flavescence dorée mais aussi de poser le regard sur l’expérience de vignobl en prise avec ce fléo depuis longtemps et profiter de leur retour pour mettre en place améliorer optimiser ce qui existe

    Déjà chez nous en terme de surveillance de vignoble de gestion de la flavescence dorée aujourd’hui trois foyers sont en cours de gestion mettons tout en œuvre pour que la flavescence dorée ne s’invite pas davantage dans nos vignes il y va de notre responsabilité individuelle et collective je vous

    Souhaite donc à tous une bonne matinée et remerci l’équipe de d’interloir pour l’organisation de cette matinée merci euh rebonjour à tous alors moi je suis Charlotte Mandrou je suis responsable du transfert d’information technique à InterLoire et je suis également référente pndv pour le vigob du valdeloire euh merci Hervé pour ces

    Quelques mots d’accueil auquel j’ajouterai également les excus de Christophe Deschamp qui n’a pas pu se libérer enfin qui est président de la commission technique et qui n’a pas pu se libérer ce matin pour être parmi nous un petit point sur le le programme de la matinée juste pour vous indiquer

    Que dans le déroulé nous aurons deux temps de questions donc je vous invite à garder en tête ou par écrit vos questions et vous pourrez les poser euh lors du premier temps qui se fera après l’intervention de l’Î rou sur l’expérience du bordelé et le deuxème

    Temps de question se fera à la fin après l’expérience du cognacé donc intervention de Leticia SEO si le timing est respecté donc ça c’est de la responsabilité de tous les intervenants nous ferons une pause a priori vers 11h après le premier temps de question voilà pour ce qui est du du

    Programme de la matinée qui devrait se terminer vers 13h pour commencer cette matinée il nous semblait important de vous faire un état des lieux de la présence de la flavesence dorée en France et dans le Val de Loire tout d’abord d’où vient la flavesence dorée la flavescence dorée a été

    Détectée en 1953 dans le vignoble du gerse pour la première fois et les chercheurs à l’époque ont rapidement mis en évidence que cette maladie était transmise de vigne à vigne par une cicadelle scaapoidus titanus originaire d’Amérique du Nord mais à l’époque les phytoplasmes n’avaiit pas été encore

    Identifié et donc la maladie avait été dite virale aujourd’hui en revanche nous savons que euh que cette cicadelle donc originaire des la région des Grands Lacs au nord-est des États-Unis a été introduite sur le sol européen via l’importation au début du 20e siècle de bois de Vitis ces bois étant utilisés

    Alors pour la lutte contre le philoxéra et ces bois bah contenaient des œufs de cicadelle nous savons également que l’émergence de foyer épidémique de flavescence dorée résulte en fait de la rencontre entre cette cicadelle nord-américaine et un phytoplasme endémique européen ce qui explique que la diffusion de la flavescence dorée suit

    En fait celle de la cicadè scapoidus titanus et au cours des décennies la maladie c’est progressivement propagé sur le continent européen selon un gradient ouest est puis Sud Nord qu’en est-il de la situation en France alors pour illustrer les trois types de situation que l’on constate sur le vignoble français j’ai utilisé cette

    Carte qui permet de visualiser les communes infestées par la flavescence dorée en rouge et en jaune et les communes non contaminé en verre alors elle date de 2021 parce que c’est la dernière carte mise à jour disponible mais bon ça change pas tellement sur les conditions de situation alors la première euh catégorie

    Euh correspond au vignoble euh de nouvelle aquitain d’Occitanie et de Savoie sur ces zones-là la maladie peut-être d endémique du fait de l’ancienneté de l’importance des foyers c’estes foyer datant de des années 80 90 la deuxème situation elle correspond au vignobl de Corse de PACA ronalpe franchecé Bourgogne sur ces vignobles là

    La maladie est significativement présente mais pas encore au stade endémique et les foyers datent des années 2000 2010 der ère situation celle du valde Loire de la Champagne et de l’Alsace sur ces vignobles là les foyers détectés sont beaucoup plus récents peuvent être des cas plus ponctuels et à

    Noter que en alsas c’est un cas non épidémique puisque nous n’avons pas à ce jour identifié le vecteur de la la cicadelle les foyers sur ces vignobles là datent plutôt des années 2020 lorsque l’on compare plusieurs campagnes qu’prend un petit peu de recul on constate un effet de vague avec des

    Phénomène de régression d’extension de zones contaminées on constate également l’arrivée de nouveaux foyers qui sont soit des cas isolés soit des cas à proximité de zones déjà contaminées ce qui laisse enfin ce qui confirme en fait la dispersion de cette maladie et aujourd’hui à savoir que quasiment 80 %

    Du vignoble français est en zone délimitée au niveau Val de Loire la pression monte mais nous allons faire un petit côté historique pour savoir se rendre compte à quel enfin de quelle manière cette pression monte le premier foyer alors le premier foyer détecté en valde Loire date de 2001 c’était un cas

    En pépinière qui a été très rapidement éradiqué le deuxème foyer date de 2013 il a été détecté à panzou dans le vignoble de Chinon il a été suivi par un foyer détecté en 2016 dans le bouvrillon et ces deux foyers ont été éradiqués au bout des 3 années de lutte obligatoire

    Ils ont permis de mettre en place sur ces vignobles là d’organiser la surveillance du vignoble donc qui était conduite par les ODG avec l’appuie de de la FREDON centreev de Loire en 202 1 de cas ont été détectés à Saint-Nicolas de Bourgueil et à restigé en 2022 laadve centrev de Loire met donc

    En place toutes les mesures nécessaires 2023 est donc la deuxème campagne de lutte obligatoire et selon le bilan 2023 donc un bilan encore provisoire dressé par la DRAF il semblerait que ces foyers s’étendent puisque nous sommes aujourd’hui à 78 parcelles contaminées soit 22 de plus qu’en 2022 la maladie

    S’éend mais dans une mesure nettement moindre du fait des mesures mises en place ce que l’on constate quand même euh de par ces nouveaux foyers c’est un effet d’essmage qui a donc qui aurait donc pour conséquence en 2024 une extension de la zone de surveillance donc la vigilance reste deise en

    2022 un autre foyer détecté à proximité des deux précédents dans la zone de chassée là encore toutes les mesures sont mises en place et d’après les bilans provisoirees 2023 il semblerait que ce foyer là a une très faible extension peut-être du fait de l’arrachage de la parcelle qui était

    Contaminée à l’origine et d’un seul cas détecté sur une parcelle à proximité dernier cas 2023 dans une qui a été détecté dans une pépinière de Loire Atlantique et donc qui a été éradiquer aussi rapidement conclusion comme le disait Hervé nous avons en valde Loire TR foyers en cours de

    Gestion alors quand je dis que la pression monte oui quand on constate en fait les délais entre chaque date de détection de foyer on on a l’impression en tout cas que bah ça se rapproche de plus en plus quoi les dates de détection donc la pression monte et les acteurs du

    Val de Loire se mobilisent alors ils se mobilise tout d’abord par rapport à la prospection à la surveillance du vignoble sur cette veillance sont distinct les prospections encadrées dans les zones délimitées et les prospections autonomes dans les zones hors foyer concernant cette aspect là dans la partie centre Val-de

    Loire les professionnels se sont engagés depuis 2021 et donc c’est plus qu’un engagement parce que c’est une obligation se sont engagés depuis 2021 à une surveillance de 10 % du vignoble de leur région et cette autosurveillance est réalisée par les vignerons eux-mêmes leurs salariés et dans certains cas par

    Des saisonniers embauchés dédiés à cette tâche c’est le cas par exemple en Loir etcher où la Fédération a décidé d’investir sur ce schéma organisationnel en Pays de la Loire le premier plan d’action a donc été établi en 2023 c’est beaucoup plus récent et il intègre cette notion de d’autosurveillance du vignoble et en

    2023 2 % du vignoble P la Loire a été prospecté l’objectif étant en 2024 d’en prospecter 5 % alors cette autosurveillance et ben elle implique une très forte mobilisation des professionnels que les ODG et les fédérations s’attache à sensibiliser comme le disait RV à informer à former

    Avec l’appui des OVS que sont chez nous la fréon centrev-de Loire et polénise alors force de constater que cette dynamique de concernant cette ces aspects de formation de sensibilisation et cetera euh c’est nettement renforcé depuis 2 3 ans en 2023 on peut comptabiliser je vais y arriver près de 1200 acteurs formés

    Quand je parle d’acteurs ce sont bien sûr les vignerons leurs salariés via les formations donc conduites par les ODG avec l’appui des OVS mais également les techniciens du vignoble via les formations proposées par l’interprofession à ça on peut aussi ajouter tous les supports euh qui ont

    Été diffusés ou mis en place tels que les fiches de reconnaissance des symptômes qui ont été divisés diffusés pardon à plus de 4000 exemplaires lors de la dernière prospection des journées de sensibilisation ont également été euh mis en place dans les dans les euh par les

    ODG et pour terminer une vidéo a été également euh construite dans le cadre des actions transfert du pndv alors cette cette vidéo elle a été euh réalisée suite à une demande des professionnels du val-deloire mais l’objectif était qu’elle puisse servir à tous les vigomes donc le groupe de

    Travail qui a euh conçu Imagineer cette vidéo a été constitué de fédérations d’odg de techniciens ligériens mais nous avons intégré des regards extérieurs comme ceux par exemple de mes homologues 15 du plan euh de d’autres vigobes de France et également l’intervention d’autres Fredon par exemple qui ont

    Participé à cette vidéo cette vidéo a été mise à disposition mi-novembre et depuis elle a été vue par près de 180 personnes 200 personnes au moins puisqu’elle a été diffusée aussi lors de réunion post vendange par exemple par la Fédération des vin d’Angous au mur et j’espère encore plus de personnes parce

    Que j’espère la partager avec vous à la fin de la matinée voilà pour la mise un peu en compte contexte de cette matinée et maintenant je vais appeler Baptiste alors Baptiste c’est notre intervenant un peu particulier alors pourquoi particulier alors ça déjà pourquoi ça marche plus h voilà alors particulier pourquoi pas

    Parce qu’il est suisse on a déjà accueilli des Suisses au rendez-vous techniloir tout simplement parce qu’il ne travaille pas du tout dans la filière vigne alors vous allez me dire qu’est-ce qu’il fait là alors et bien parce que Baptiste en 2018 a réalisé une thèse à l’université

    De de Genève et cette thèse porte sur l’impact du changement climatique sur la biologie de scafoïus titanis et sur la diffusion la dispersion en fait des populations et ça ça nous intéresse au plus haut point donc je passe la parole à Baptiste voilà merci alors je suis senséliquer

    DESS parfait voilà merci euh du coup oui je je suis Baptiste neders je travaille à l’état du valet comme biologiste mais effectivement je suis pas là en cette qualité c’est dans le cadre de mon mémoire de master réalisé en 2018 publié en 2019 que que j’étais invité pour

    Cette présentation euh considér sur sur scafo du titanus et finalement son son lien avec le le réchauffement climatique pu c’était deux sujets qui m’intéressaient passablement je vais vous mettre quelques premiers éléments pardon quelques premiers éléments qui étaient importants dans le cadre de cette thèse de Master sans essayer de

    Trop trop répéter ce qui a été dit ou ce qui va être dit à propos de scaffyus titanus et de son utilisation dans le modotel donc euh les éléments qui étaient importants pour moi c’était de savoir déjà que scfus ctanus c’est une cicadelle univoltine c’est-à-dire avec

    Une génération par année et on se posait la question est-ce qu’on pourrait en avoir une deuxième avec un réchauffement des températures étant donné que c’est un insecte et que les insectes dépendent de la chaleur de leur environnement pour se développer euh effectivement elle est d’origine nord-américaine et elle a été

    Observée pour la première fois en Suisse en 1995 à partir des années 2000 on commence à avoir des problèmes avec la flavescence également euh flavessence dû à un philtoplasme qui a une importance quand même considérable dans nos vignobles on parle quand même à l’époque donc de 1 à 2 millions de de France

    Suisse de perte de du fait de cette maladie organisme de quarantaine également en Suisse donc lutte obligatoire et qui est transmise par les larves et les adultes mais pas de l’adulte à l’œuf c’est un élément assez important dans le cadre d’une modélisation comme ce qui a été fait dans dans ce

    Travail on a considéré justement à peu près une période de latence de 3 semaines à 30 jours 30 jours dans dans le cas du du modèle c’est-à-dire au moment où la larve absorbe le le phytoplasme et au moment où elle peut le retransmettre après un cycle à l’intérieur de l’autre euh au niveau

    Suisse également un élément de de lutte mais qui peut-être n’est pas totalement différent de ce que vous avez ici c’est-à-dire qu’on a deux traitements insecticides principaux en cas de d’infestation euh et éventuellement des arrachages bien entendu si on détecte des plans des plans infectés le premier

    Traitement se passe au niveau du pic de des premiers stades Larv le stade L1 vous voyez CIN stades après on arrive à l’adulte la fécondation et la ponte et le 2uxè à peu près entre le 2e et le 3e stade donc c’est ces éléments qui ont été pris en considération également par

    La suite dans le cadre des modèles qui ont été développés et finalement la question était aussi de savoir quelle est l’interaction entre cet insecte et le changement climatique et qu’est-ce que ça peut vouloir dire pour la Suisse je ferai quelqu quelques considérations après également pour le Val de Loire euh

    Et c’est vrai que ce changement climatique bon on sait déjà qu’on a une influence vis-à-vis de de la vine une un avancement de la phénologie c’est quelque chose je pense que vous êtes bien au fait et à l’époque on a choisi deux scénarios le 1emier 2.6 en gros à

    Peu près plus 2 degrés il faut se remettre dans la perspective des accords de Paris où on était relativement ambitieux et le 8.5 avec à peu près plus 4 degr en moyenne bien entendu pour la Suisse on est sur des des hausses à priori plus plus hautes et des

    Variations plus importante mais ce sont les deux scénarios qui ont été sélectionnés dans le cadre de ce travail et les objectifs finalement principaux de de ce de ce mémoire était déjà d’avoir une idée de la distribution potentielle de ceafidus titanus du fait du réchauffement climatique ça c’était une car en 2010 en 2016

    Pardon savoir si ce cet insecte pouvait se développer de manière optimale ou moins bien ou mieux avec le le changement de température et la variation qui peut y avoir entre les années et est-ce que finalement il pourrait être envisageable d’avoir une deuxième génération étant donné que ça

    Avait été déjà stipulé une fois dans la littérature on s’est dit est-ce qu’on fait l’exercice de voir est-ce que les les œufs d’une seconde génération auraient le temps de se développer avec une augmentation des températures alors les méthode se décline en deux parties une partie changement climatique sur

    Laquelle je vais passer très rapidement je pense c’est finalement l’idée était d’utiliser des modèle climatique mais d’essayer de s’affranchir de certains biaiss en utilisant une méthode d des Delta qui consiste à faire simplement Grosso mod la différence entre les températures simulées futures et les températures simulées historiques pour

    Les ajouter aux températures Hir mesuré et au final avoir des températures horaires émulées donc des températures horaires dans le futur qui nous servent à modéliser le développement de scapoïdus titanus ça cette méthode elle part quand même sur trois hypothèses c’est-à-dire qu’on a pas de variation sur de large distance du changement

    Climatique euh vu que les modèles sont quand même à très large échelle et là on arrive à à vraiment à l’échelle du du vignoble dans la modélisation des liens entre les variables qui sont conservées donc température à large échelle et température à à à petite échelle et euh

    Finalement que cette méthode qui é appliquée jusqu’ici au niveau des températures journalières elle peut être appliquée au niveau des températures horaires également et cette ces températures horaires émulées euh donc qui sont qui sont issu de ces de ces modèles ont été utilisés dans dans une modélisation du développement de scafeuille du titanus

    Euh pour faire simple également parce c’est un schéma avec des flèches un petit peu dans tous les sens mais on a en gros des valeurs écologiques prises de la littérature sur le développement de scafoidus titanus une équation de fécondité que vous voyez en haut à droite qui est simplement également issu

    De la littérature qui qui donne une idée du nombre d’œuf potentiel en gros on a un minimum à 30°r parce qu’il fait trop chaud pour que la femelle produise des œufs un optimum aux alentours de 21°gr et le début des mesures dans le cadre de ce travail était de l’ordre de 15°gr

    Avec une vingtaine d’œuf potentiel par femelle dans au cours de sa vie et c’est les températurees donc on utilisait également le le modèle des degrés jours pour développp pour avoir une idée du développement de l’insecte donc plus la température se cumule au-dessus d’un certain seuil plus l’insecte se

    Développe et passe d’un stade à l’autre ce qui nous permet de modéliser des stades des stades qui nous donnent des des femelles adultes qui nous donnent un nombre potentiel d’œuf par femelle et euh des événements des les teres c’est-à-dire des températures au-dessus de 28°gr pour les œufs pendant 6h et

    Au-dessus de 40°r pendant 3h pour les pour les insectes qui limite le la la production d’œuf potentiel de l’insecte peut-être au niveau de la localisation ce qui est peut-être un petit peu plus intéressant et pour la la comparaison après pour vous également euh on avait choisi SEP vignobles principalement situé en Suisse romande

    Simplement parce cétait aussi lié aux observations de scfeuille du titanus et euh le fait que j’étais langue maternelle française ce qui aidait aussi pour la la recherche d’information mais on était tout à peu près une à une altitude d’environ 450 m sauf le vigoble de tsalin situé à Daon situé à 900 m

    D’altitude et le vigoble de kantoné qui était plutôt dans les les 2 300 et qui était du coup le vignoble avec les températures les plus élevées on est au Tessin donc vraiment une région de Suisse avec des températures intéressante pour la Pignade mais très chaude en été et finalement un vignob

    Plus au nord situé à créier dans le canton de ne Châtel donc là je vais vous pardon je vais vous présenter quelques résultats sous forme de différents graphes peut-être avec le pointeur si s’il daig fonctionner non alors je vais vous l’expliquer comme ça donc on a simplement deux graphes ici j’ai pris

    Deux deux extrême dans dans le dans le le rendu c’est-à-dire avec le vignoble de Tin qui situe à peu près à 900 m d’altitude et le vigobble de Satini dans une situation historique Satini situé à Genève avec des œufs potentiels par femelles sont les points rouges que vous

    Pouvez voir dans dans cette situation historique où finalement on comprend bien que elle a un petit peu de peine cette cicadelle à se développer en haute altitude ou dans le nord du fait de ces température on a quand même une augmentation le changement climatique commence pas dans les années 2000 donc

    C’est clair que la tendance est à la hausse de toute façon et une quand même une variation interannuelle assez importante mais tout de même une une tendance à la hausse si on prend le le rendu avec un scénario à + 4°gr étant donné que l’autre est est peu représentatif au niveau de de

    L’évolution situe plus dans une situation historique là dans un horizon 2050 on voit une stagnation au niveau de de Satini donc c’est-à-dire une une situation relativement optimale avec une quarantaine d’œuv potentiel par femelle le maximum observé était de l’ordre de 50 dans les travaux utilisés pour pour cette modélisation et finalement quand

    On arrive en altitude mais mais également plus au nord on a toujours cette augmentation qui se poursuit jusqu’aux années jusqu’à l’horizon 20702100 pour l’altitude pour les vigobes situés en altitude mais par contre dès qu’on se retrouve dans des situations plus chaudes c’est finalement les températures euh trop élevées qui limitent ce développement

    Potentiel au niveau de la dynamique de la population si vous prenez ces grav donc avec en bas en axe des X les les jours de l’année et en haut sur sur le l’axe des Y le les développement de cefidus tianus avec les stades Larv jusqu’à la ponte en passant par les

    Adultes de nouveau les le vigob de talin qui situe en attitude en situation historique ce qu’on remarque c’est que effectivement on le constate pas on l’a pas il avait pas été relevé en tout cas à l’époque et pour cause on a un accouplement qui potentiellement pourrait intervenir mais la ponte elle

    Devrait intervenir au moment où les les les insectes ne sont plus là ou ne peuvent plus tellement bouger étant donnner les températures tandis que quand on situe au niveau du Tessin la situation est effectivement beaucoup plus correspondante à une une réalité c’est-à-dire qu’on a le un bon développement de de l’insecte déjà avant

    Même les vendanges on peut avoir une ponte donc les vendanges qui se situent avec la ligne la ligne jaune et un autre élément important c’est la ligne rouge c’est la première transmission potentielle si on considère les 30 jours de décalage entre le le la première infection de l’insecte et la

    Transmission qui peut faire à la vigne donc si on revient sur sur le réchauffement climatique et le la suite qui peut y avoir donc on a finalement tout un décalage qui se qui se produit et celui-ci est plus important pour ce qui est des vignobles en altitude ou au

    Nord parce que du coup on arrive finalement avoir une ponte même au niveau des de la période de vendange donc le la dernière ligne tout en haut ce qui donnerait donne à penser que on peut avoir une une génération et donc un maintien d’une population plus au nord

    Donc ça veut dire dire un déplacement de ces populations plus au nord et pour ce qui est du Tessin B simplement un avancement déjà des premiers stades et un raccourcissement de certains stade vu que les températures sont assez importantes en été et accélèrent son développement au niveau d’une seconde génération potentielle est-ce qu’on

    Pourrait en avoir une donc a priori il y a des endroits où les œufs pondus par la première génération ont le temps de se développer tel que àutri par exemple ça c’est dans le casre de toute la Suisse romande elle devrait pour voir si elles ont le temps d’éclore si pour autant que

    Les températures estivales ne les tuent pas euh par contre au Tessin on aurait les températures pour que les adultes les premiers adultes de issus de cette génération là arrivent à produire une deuxième génération d’œuf qui pourrait émerger à l’année suivante donc là on parle effectivement de d’une augmentation éventuelle de la densité de

    Population et donc du potentiel de transmission de de l’insecte dans les deux cas donc avec une infection potentielle le au milieu de l’année finalement une deuxième vague d’infection qui pourrait intervenir avec C avec ces température là donc si on si on résume un petit peu ces graves pour avoir une vue l’ensemble

    De de la Suisse peut-être on va pas s’attarder sur le détail de ces box plot je je sais qu’il peuvent être des fois un peu désagréable pour certains mais il faut simplement se se projeter dans dans l’augmentation qu’on qu’on peut voir avec finalement historique 250 et 2070 et les différents scénarios on remarque

    Dans tous les cas une augmentation euh de de l’adaptation ces vignobles avec un nombre d’œuf potentiel par femelle qui a été classé entre 40 et 50 comme adapté entre 10 et 40 comme moyennement adapté et en dessous de 10 comme faiblement adapté ou pas adapté euh ça c’était basé

    Sur des sur des considération de d’autres vignobles où on on retrouvait la la cicadelle vis-à-vis des des températures observées et on augmente on voit de toute façon cette augmentation elle est plus prononcée dans ce qui est des vignobles les plus froids euh donc c’est là que l’augmentation risque

    D’être la plus drastique mais dans tous les cas on arrive à une situation relativement bonne sauf dans des situation dans des vignobles où les températures vont être trop élevés euh typiquement à Château Neuf donc situé en vallée en pleain et quand on est au Tessin où là le finalement les

    Températures estivales risquent d’être tellement importantes qu’elle soit elle tue les insectes soit ell empêche le développement d’œuf ou elle tue les œufs euh ce qui de ce côté-là est positif après la question se pose aussi vis-à-vis de des CP j’utilise et de la la production de de raisin bien entendu

    Mais on observe de manière générale donc une transition vers le nord et en altitude ce qu’on observe aussi de de manière générale avec d’autres organismes biologiques bien entendu et euh un certain décalage si vous vous souvenez les graphes présentés précédemment euh un léger décalage donc avec les premières générations qui arrivent

    Plutôt dans l’année ce qui a une influence effectivement sur la la la première infection et donc quand est-ce qu’il faudra traiter les VI viignoble la question pourra se poser peut-être s’il y a un décalage et une un étalement de du développement de ces insectes il faudra traiter peut-être plus souvent

    Ces C ces vignobles ou moins souvent selon la situation et le développement de des températures euh de manière générale pour la Suisse ça signifie que pour le testin les températures allaient devenir limitantes pour Genève et pour la plaine du rô elle serait moyennement limitante et au nord l’impact serait pas

    Négatif si si c’est pas positif malheureusement pour l’insecte bien entendu reste aussi des considérations vis-à-vis des interactions entre le l’insecte et le phytoplasme qui potentiellement pourrait limiter un petit peu son adaptation à ce changement climatique bien entendu j’ai pas pu traiter cette question mais il faut il faut rester relativement euh critique

    Aussi par rapport à ça qui ça pourrait aussi avoir une influence sur le le développement de l’insecte et est-ce qu’on pourrait envisager donc un bivoltinisme donc une deuxème génération alors d’après le développement lié aux températures oui dans quasiment tous les cas de là avoir une deuxème génération viable quasiment

    Pas sauf au tin dans dans notutre cas ça a déjà été observé chez autres insectes après est-ce que c’est vraiment le cas pour cefille du titanus on a jusqu’ici à ma connaissance il y avait une une étude qui on stipulait l’existence il faudrait peut-être investiguer plus loin mais la question peut se

    Poser finalement au niveau des conclusions des considérations générales on est quand même dans une mod tion climatique utilisée pour faire une émulation utilisée dans une modélisation d’insectes donc ça nous donne une idée globale il faut pas prendre ces résultats comme exactement ce qui va se passer dans tel et tel vignoble je pense

    C’est quand même important on a aussi peu de données à l’époque sur le développement de scfous titanus il en avait quand même suffisamment pour modéliser son son développement et avoir une idée ce qui a peut être confronté à des des relevés sur sur le terrain en

    Suisse qui avait été fait dans un autre cadre mais qui qui a mis en parallèle les deux et bien entendu on reste à travailler avec du vivant je pense que vous le connaissez mieux que moi c’est des interactions complexes entre le biothtique et la biothtique et bien

    Entendu ça limite ça ça des interactions qui qui sont en tout cas à ce stade là impossible à modéliser dans dans le cadre de de de ce travail et qui peuvent avoir une influence maintenant si on revient un petit peu sur votre région et qu’ je quitte un petit peu la Suisse

    Pour le val-deloire donc j’ai essayé de faire une considération vis-à-vis de des températures climatique qu’on pouvait voir à disposition sur sur internet et je pense qu’on peut situation situé à peu près dans une situation similaire à celle de l’utri qui en bordure de lac avec quelque chose un peu plus tamponné

    Moins euh beaucoup moins continental que ce qu’on pourrait avoir dans dans le Vallet et a priori la situation devrait être à peu près la même en tout cas la tendance c’est-à-dire vers une une adaptation meilleure pour pour l’insecte donc avec un un nombre d’œuv potentiel plus élevé on pourrait on aurait de

    Toute façon un décalage des premières des premières génération avec un étalement de de leur développement donc ce qui a des considérations importantes je pense pour vos vos traitements lors de lors de de vos inspections et de votre lutte contre scafuus titanus et la la flavesence dorée voilà je vous remercie pour votre

    Attention et je suis à disposition pour les questions [Applaudissements] après merci Baptiste maintenant nous allons nous intéresser à la génétique et Sylvie malambique maer donc qui est ingénieure de recherche à linerat de Bordeaux va nous montrer comment la génétique peut nous permettre de comprendre l’origine la diffusion de la

    Maladie et également pourquoi pas pourrait être un levier pour [Musique] diminuer pour bah limiter la diffusion de de cette maladie bonjour à tous merci pour votre invitation donc je suis Syvie malambic maer de linra Bordeaux et donc je vais vous présenter deux thèmes d’études que nous avons mené dans notre équipe la

    Génétique pour comprendre l’origine et la propagation de la maladie et les différences de sensibilité des variétés de vignes donc si on commence d’abord pour la génétique donc nous avons mené une étude européenne sur le cycle écologique de la maladie nous avons réalisé des échantillonnages à large échelle dans cinq pays européens

    Dans les vignobles et dans leurs environnements nous avons prélevé plus de 1000 échantillons infectés par la maladie donc de vignes sur des foyers de flavescence et puis de plantes de l’environnement des zones des clématies qui sont des réservoirs potentiels je vais y revenir ensuite et puis différentes cicadelles prélevées dans

    Les environnements et ceci dans sur des sites viticoles avec flavescence sur des sites viticoles indemnes et dans des sites non viticoles alors à partir de ce cet échantillonnage on a réalisé une caractérisation des variants génétiques de phytoplasme on parle de génotypage et on a fait ça par séquenage d’un gène le

    Gène map de phytoplasme ce qui nous a permis d’identifier près de 132 variants génétiques qui sont représenté de M1 à m132 sur cet arbre de diversité et donc on a tout d’abord commencer par Ben le génotypage des isolas euh sur détectés sur vigne dans des fois ou sur des cas

    Isolés et donc vous voyez bien ici les ronds en rouge on a identifié une faible diversité donc on a une faible diversité génétique sur vigne et les variants de phytoplasme se répartissent en trois groupes tout d’abord le groupe Fd1 avec son Isola représentatif qui est le M50

    Et qui est minoritaire dans le sud-ouest de la France le groupe génétique FD2 qui avec son isolat majoritaire qui est le le variant M54 qui qui est majoritaire en Europe en France et qu’on retrouve dans tous les vignobles européens et puis le le groupe génétique fd3 que là

    Qu’on retrouve plus à l’Est en Italie et dans les Balcans alors si on s’intéresse ensuite aux zones donc là c’est les rond jaunes dans cet arbre de diversité donc les les zoles sont infectés à près de 80 % par les fytoplasme apparenté à la flavescence en Europe où que l’on

    Prélève et ils sont principalement asymptommati c’est-à-dire porteur sain et dans ces zones on va trouver une importante diversité génétique des phytoplasmes on trouve près de 112 variants vous voyez ici c’est les ronds jaunes sur cet arbre de diversité qui sont présents en population dans les

    Arbres et près de 18 % de ces variants sont identiques ou très proches des variantes de flavescence qu’on retrouve sur vigne ceci dans des zones viticoles infectées dans des zones indènes et également dans des zones non viticoles donc ces phytoplasmes de la flavescence ils étaient présents dans les znes avant

    De passer à la vigne c’est les znes constituent donc le réservoir originel de la maladie en Europe si on s’intéresse ensuite aux clématites donc là on a identifié que près de 30 % étaient infectés dans les Balcans en Italie également en France en Bourgogne et là on trouve peu de

    Diversité des phytoplasme euh vous voyez qu’il y a assez peu de rond vert et euh par contre B c’est ce sont des variants qui sont identiques à ceux qui sont retrouvés sur les foyers de flavescence et ceci même dans les zones indemnes et les zones nonvéticol donc là aussi les

    Phytoplasmes étaient présents sur clématite avant d’être transféré à la vigne et donc il s’agit d’un réservoir secondaire en Europe donc ensuite on a cherché à savoir quels étaient les insectes vecteurs qui pouvaient propager les phytoplasmes au sein des environnements donc on a réalisé de très nombreuses collectes de plus de 1000 cicadelles sur

    Les znes et ensuite on a regardé si elles étaient capables de transmettre les phytoplasmes en faisant des essais de transmission et ensuite lorsqu’on obtenait la transmission d’un variant on a regardé si ces variants étaient compatibles avec la transmission par le vecteur viticol scafoidus titanus et donc on a ainsi pu préciser

    Le cycle écologique et l’origine de la flavescence donc comme je l’ai dit les zones sont des porteurs asymptôm qui héberge des populations de variants génétiques et ces variants génétiques vont être transmis de manière spécifique par des des espèces de cicadelles autre que scapoidus titanus qui s’aliment sur

    Les znes donc ça peut être des espèces autochtones comme aligus ou ancopsisalni des espèces introduites aussi comme orientusidé pour ce qui est de la clématite c’est un fulgor dictopara Européa qui propage les phytoplasmes de la fllaviscence et toutes ces cicadelles vont aller se nourrir de manière au

    Occasionnel sur la vigne et peuvent donc transmettre les phytoplasmes de laa fllavescence alors tant que scaapoidus titanus n’est pas introduit et pas présent dans les vignobles ça restait des cas isolés ça ne faisait pas d’épidémie mais comme l’a expliqué Charlotte quand scapoidus titanus est présent alors là il y a possibilité de

    Démarrage de Foyet de flavescence mais on peut voir ici avec les deux couleur que tous les variants en fait ne sont pas compatibles avec la transmission par scapaphoïdus titanus les rouges sont compatibles il peut y avoir génération d’un foyer les Bleus ne sont pas compatibles et resteront des cas

    Isolés donc c’est avec ces études que on démontré que la flavescence en Europe résulte de la rencontre entre une cicadelle nord-américaine et un phytoplasme endémique déjà préexistant en Europe alors par contre ce transfert depuis les les plantes sauvages on a montré qu’il était très peu fréquent et

    En plus tous les variants ne ne sont pas épidémiques donc le risque de transfert depuis ces plantes est faible et donc il n’y a pas nécessité d’éliminer ces plantes aux abords des vignes par contre les émergences depuis la vigne donc les origines viticole là constitue un risque élevé donc il peut

    S’agir de l’introduction de plans contaminés de l’introduction de cycadel scapoidus titanus infecté ou bien le transfert depuis des vignes non cultivées on va voir ça ensuite repousse de porte-greffe vigne abandonnée et là euh les transferts sont fréquents puisque c’est scafoidus titanus qui va faire ces transferts et donc dans ces études on a

    Développé donc ces tests de zénotypage qui ont été transmis au laboratoire d’analyse agréée et ils apportent des informations sur l’origine et le potentiel épidémique des variants euh par exemple en Bourgogne en Alsace et en Champagne le génotypage est utilisé dans les analyses de risque à afin de moduler les mesures de

    Lutte donc je montre un exemple ici sur la la Bourgogne en quoi le génotypage peut-être utile donc par exemple en Bourgogne sur la commune de Saint-Aubin en Côte d’Or il y a un pied de flavescence isolé qui a été détecté vous voyez à droite de l’écran et on l’a

    Génotypé c’est le variant M12 donc on soupçonnait un transfert depuis les clématites donc en collaboration avec les viticulteurs de la commune on a réalisé une cartographie des clé vous voyez c’est tous les petits drapeaux là vous voyez qu’elles sont très abondantes sur la commune et qu’elles sont

    Infectées à 30 % par le même variant M12 donc on soupçonne un transfert on réalise des collectes et des piégeages sur cléatite et on identifie le fulgor diofara Européa également infecté par ce variant M12 donc c’est le candidat potentiel pour faire ce transfert depuis les clématites vers la vigne et puis on

    A travaillé également à l’échelle de la Bourgogne et à l’échelle de la Bourgogne on a une situation équivalente des cléaties très abondantes affecté par la flavescence mais seulement à l’échelle de la Bourgogne seulement 10 cas de transfert isolés M12 ont été détectés depuis 2012 donc on on a bien affaire à

    Un transfert mais un transfert qui est rare et qui n’a pas évolué en foyer donc sur la plupart de ces communes où des cas isolés de ce type ont été détectés il a été décidé de ne pas réaliser de de traitement insecticides de ne pas éliminer les clématites mais comme c’est

    Tout de même un Variant qui est compatible avec scafoidus titanus de réaliser une prospection renforcée arracher les pieds symptomatiques et euh et ces cas n’ont pas évolué en foyer alors un autre exemple de l’utilité du du génotypage il a été utilisé pour suivre l’émergence et la propagation du variant viticole

    M54 donc les premiers cas de flavescence en Bourgogne de en 2004 et 2005 ont on a réalisé le génotypage et on voit qu’ils sont infectés par le variant M54 qui est majoritaire au niveau des foyers européens et là on est très probablement avec les remontées de filière sur une introduction par des

    Plans contaminés et puis ben en 2011 c’est les premiers foyers qui sont détectés dans le Nord maaconé on est à nouveau sur ce même variant qui a été propagé par scaapoidus titanus qui était déjà présent et puis l’année suivante bien plus loin que ces foyers du Nord

    Maaconé on a les premier cas dans le sud maconé puis en 2019 les premiers cas bien plus loin au nord de bonne et donc là on a affaire à une dispersion longue distance de ce variant M54 soit par des cycadelles infectées qui ont pu être porté par les vents soit des cycadelles

    Qui ont pu être portés par les machines on va en reparler plus tard donc pour ce km54 bien toutes les mesures de lutte ont été mises en place en Bourgogne alors un autre exemple exemple c’est la Champagne l’utilité du génotypage donc la flavescence dorée elle est beaucoup plus récente en

    Champagne et donc l’intensification des prospection euh ont permis de détecter à partir de 2019 les premiers cas de flavescence et principalement on a détecter des cas isolés donc vous voyez en bleu et en rose Ce sont et le génotypage a été réalisé ce sont des variants M50 et M38 et c’est des cas

    Isolés qui sont restés des cas isolés et puis malheureusement à partir de 2021 on a détecté le premier foyer dans l’aine et là il s’agit du variant viticole M54 qui a évolué en foyer donc on a mené une étude sur l’origine des cas isolés M38 et M50 sur cinq sites en Champagne

    Également en Alsace euh donc vous voyez C les Ron c’est les sites c’est les Ron oranges sur cette carte et donc on a d’abord recherché les plans de réservoir donc on a réalisé des des des invent des inventaires et des échantillonnages dans l’environnement des vignobles près de 350 plantes

    Appartenant à 37 genres botaniques ont é échantillonné et testé et comme dans d’autres les autres régions d’Europe seuls les zones européens ont été détectés infectés par des phytoplasmes de type flavescence donc en c’est ensuite on a recherché les insectes vecteurs par piégeage et collectes dans les environnements donc près de 2600

    Cicadelles ont été testées et quatre principau B espèces étaient infecté essentiellement par le variant M38 bien sûr scapoidus titanus les cicadelle de lolne aligus et orientus et puis un petit nouveau lprtis ntitilus dont la capacité de vction est actuellement étudiée et par contre pour ce qui est

    Des variants M50 on ne les a pas retrouvé dans l’environnement des vignobles et donc pour le moment on connaît pas leur origine mais on soupçonne qu’il s’agit aussi d’un transfert depuis l’environnement donc en Champagne pour ce qui concerne les mesures de lutte pour ce qui est des

    Cas M50 et des des cas M38 qui sont restés des cas isolés pour la majorité il n’y a pas eu de traitement insecticide mais une surveillance renforcée et par contre pour ce qui est du variant M54 là toutes les mesures de lutte ont été mises en place donc voilà pour la partie

    Génétique maintenant je vais passer à la seconde partie sur la sensibilité variétale donc vis-à-vis de la sensibilité variétale donc les les les depuis ça fait des années que la la la flavescence progresse dans les vignobles et donc les prospecteurs ont pu observer des différences d’expression des symptômes

    Au sein des cépages avec des cépages qui semblaient vous voyez dans ce tableau peu sensible d’autres plus sensibles et d’autres très sensibles par contre malheureusement aucun sespage résistant n’a pu être identifié et à l’opos posé on ne connaît pas de ces pages qui n’exprimeraient pas de symptômes c’est-àdire qu’ pourrai être porteur

    Sain par contre vis-à-vis des poresgffe là il y a peu voir pas d’expression de symptômes or ces pores-greff peuvent être porteurs du phytoplasme donc là on peut avoir des porteur simple donc afin de mieux caractériser ces différences de sensibilité d’un point de vue quantitatif on a tout

    D’abord mené des études au terrain donc par exemple bah dans le Bordelet on a mené donc des analyses sur nos deux cespages emblématiques le Merlot et le cabernet sauvignon donc on a travaillé sur des sites avec un foyer de flavescence et avec sur ces sites côte à côte le

    Cabernet saovignon et le Merlot de même âge de même porte-gff et cultivé par le même viticulteur et globalement donc on a pu mettre en évidence qu’il y a moins de plantes infectées sur le Merlot que sur le cabernet sauvignon moins de Rameau atteints vous voyez bien sur les

    Photos sur le merlau sur le cabernet sauvignon et et puis si on prélève et qu’on quantifie dans les ramau atteints on a moins de multiplication de phytoplases dans le Merlot que dans le cabernet sauvignon donc au final moins de propagation sur Merlot que sur Cabernet Sauvignon par contre lorsqu’on fait des

    Prélèvements de repousse des portesgff après c’est Audrey qui va en reparler dans les environnements des vignobles là on nserve pas ou peu de symptômes par contre en bordure de foyer on peut atteindre 35 % de de d’infecté par la flavescence et avec de fortes quantités de phytoplases dans ces plantes donc ce

    Sont des porteurs sains ce sont des réservoirs de cicadelles et de maladie avec risque élevé de recontamination vers des vignobles asséis alors comme c’est difficile de travailler sur des foyers parce que la flavescence elle n’est pas présente dans tous les secteurs sur tous les sépages et que elle est de quarantaine donc

    Évidemment c’est arraché chaque année on a ensuite développé une méthode d’inoculation de du phytoplasme en ser de haut confinement avec la cicadèle cfidus titanus donc on a ainsi pu obtenir une gamme de sensibilité des principaux sépages portegff et Vitis sauvage en ser vous voyez ici sur l’axe des x on a

    Mesuré la proportion de plantes infectées sur l’axe des Y on a mesuré la quantité de phytoplasme présent dans les plantes et on a ainsi donc pu classer ces variétés en trois catégories donc en vert ce sont les en bas à gauche ce sont les les peu sensibles le rond noir ce

    Sont les intermédiaires et le rond rouge ce sont les très sensibles et si on regarde les carrés noirs qui sont laisses pages vous voyez qu’ils se répartissent tout le long de la gamme de sensibilité ça correspond tout à fait aux observations qui ont été menées au terrain si on s’intéresse au portegffe

    Pareil qu’au terrain on est sur une multip multiplication assez importante des phytoplasmes mais pas de symptômes et malheureusement en gris clair chez les Vitis sauvage provenance de de des États-Unis ou de ou d’Asie on n’a pas pu identifier de résistance par contre de manière intéressante si on

    S’intéresse à nouveau à nos de ces pages emblématiques du Bordelet Merlot et Cabernet Sauvignon qui sont des demi-frères si on regarde leur généalogie qui est représenté ici le parent du Cabernet Sauvignon le Sauvignon est très sensible comme le caberernet sauvignon par contre le la le la mère du merlot la magdoline était

    Très peu sensible comme le Merlot donc il semblerait que le Merlot a hérité du caractère peu sensible de sa mère la magdeline noire descharantes donc pour pour essayer d’avancer sur cette hypothèse on a réalisé de nouveaux croisements impliquant la mcdolain noire d’écharant tout d’abord les le croisement entre la magdoline et le

    Caberneet Fran he c’est le croisement qui avait donné naissance au Merlot c’est les étoiles bleues et puis des autofécondations de la magdolain en orange et on on a pu à ce jour tester près de 60 descendants qui se répartissent tout le long de la gamme de sensibilité et de manière intéressante

    On a pu en obtenir SEP qui sont très peu sensibles et donc on montre ici qu’ il s’agit bien ce caractère de moindre sensibilité est bien héritable et donc c’est très intéressant pour ce qui est de ce qui sera de la sélection variétale et l’obtention de de de géniteurs peu

    Sensi donc avec ce ce ce test on a également pu tester d’autres variétés donc par exemple les variétés rest dures les variétés résistantes au au les nouvelles variétés résistantes aux maladies cryptogamiques elles sont représentées en orange sur ce graphe et malheureus vous voyez ici que elle se classe dans les sensibles à très

    Sensibles donc peu de résistance à la flavescence dorée avec des symptômes très marqués sur les variétés rouges vidoc Artaban des symptômes par contre en ser beaucoup plus discrets sur les variétés blanches Floréal et voltis alors que le phytoplasme était présent donc il faudra être vigilant au terrain vis-à-vis de ces variétés être sûr

    Qu’elle ne soit pas porteuse asymptômatique voilà donc nos travaux sur la sensibilité des C pages se poursuivent nous sommes nous testons actuellement la la sensibilité à la flavescence de ces pages régionaux qui semblent peu exprimer les symptômes au vignobles d’après les prospecteurs donc des spages plutôt de l’Est savanien

    Blanc rousane vionnier mondeuse et plutôt du Sud-Ouest petit mansin à Bourou petit verre d’eau c’est Millon avec des mesures au terrain surfyer et des inoculations ser et ceci afin de compléter le catalogue de ces pages moins sensibles et puis d’avoir des géniteurs pour la sélection variétale voilà pour cette première partie et donc

    Je remercie tous les coordinateurs porteurs d’action et participants aux différents projets qui ont qui ont qui ont qui ont été menés sur pour ces études et principalement dans le cadre du plan national contre le dépérrissement du ignnoble merci Sylvie les trois prochaines interventions vont évoquer en fait les possibilités de réduire la ion

    De la flavescence dorée à deux échelles au niveau de la parcelle et au niveau du territoire et pour commencer donc audre petit ingénieur protection du vignoble àiv va nous parler effectivement comme le disait Sylvie de l’impact des vignes ensuvagées sur la diffusion de la flavescence dans le cadre de résultat du

    Projet RISC donc qu’elle la coordonné merci Charlotte merci pour l’invitation et je suis déjà perdu donc sylvie a fait plutôt un focus sur le phytoplasme donc moi je vais plutôt vous parler donc du vecteur donc le deuxième maillon essentiel pour la diffusion de la flavescence

    Dorée et donc donc un premier pan de de résultats qu’on a obtenu dans le projet resc donc financer par le le pndv donc je vais pas revenir dessus he ça vous a été dit et vous le connaissez hein donc pour la flavescence dorée on a deux maillons essentiels qui sont le

    Vecteur et le phytoplasme et de de ces deux maillons découlent les les actions pour handiquer la la flavescence d’orée donc qui sont les traitements obligatoires la plantation de matériel sain et l’élimination des pièces symptomatique mais on rajoute une 4è couche un 4è levier pour la gestion

    De la Flav doré qui est la suppression des vignes sauvagées donc on va je vais vous expliquer pourquoi euh donc nous on s’est intéressé donc comme Charlotte l’a dit je viens du Sud-Ouest donc gros gros historique flavescence dorée et et on avait bien identifié sur le terrain quand même cette problématique des

    Vignes sauvagées qui sont malheureusement de plus en plus nombreuses et et donc on a voulu un peu quantifier et visualiser l’impact de la présence de ces friches sur nos difficultés à réduire indiguer maîtriser la flavescence dé donc pour cela en fait on a fait des suivis de population avec de multiples

    Pièges englués chromatiques que vous connaissez sûrement et donc on les a mis dans des parcelles de vignes à prox qui étaient planté à proximité de vign ensuvagé euh donc on a fait un petit maillage tous les 20 m on posait un piège et on en mettait un petit peu

    Aussi dans les vignes sauvagé un petit peu comme on pouvait et donc vous voyez on a géolocalisé tous nos pièges donc on a fait 3 ans de suivi de 2019 fait 2021 et on a repris aussi en 2023 et donc régulièrement on comptait les adultes de cefidus titanus donc on s’est concentré

    Sur la forme adulte parce que les suivisarever sont assez fluctuants très chronophages très dépendant de la météo donc on considérait que c’était pas assez fiable donc voilà on a préféré se concentrer essentiellement sur sur les adultes donc un premier dispositif qui était sur le vigob de gayak donc vous voyez on a

    Une parcelle de vigne de 14 hectares qui touche une friche viticole ancienne qui a plus de 20 ans donc qui est en rouge euh qui fait 4 hactares donc en première année on après un peu de biblio où j’avais regardé un peu les travaux qui étaient déjà faits sur la diffusion du

    Vecteur je me disais que 200 m j’étais large pour pour voir un petit peu la dispersion hypothétique des des individus qui étaient dans la friche dans la vigne et vous allez voir qu’en fait bah pas du tout donc dès la la second année du projet on a étendu notre

    Dispositif de suivi à tout l’ilou donc un je vais vous montrer un un cas euh donc c’est l’année 2020 donc on a disposé nos nos pièges et on a fait le premier comptage un jour après le troisème traitement obligatoire donc trois traitements obligatoires sur cette parcelle parce que elle est vign mère de

    Greffon donc vous voyez que dans la friche viticole les populations de de scafo sont très très importantes parce que donc plus le les ronds donc qui représentent les pièges sont gros et rouges plus on a compté d’individus sur les pièges et la Bonne Nouvelle quand même c’est que bah

    La vigne à côté qui avait été convenablement traité les populations sont complètement maîtrisées vous avez que des tout petits points c’està dire qu’on a pas retrouvé de de scafo deus sur ces pièges on est revenu 14 jours après et là vous voyez que tout a changé on commence à avoir des

    Individus plus largement piégés dans la viille en production donc avec ces dispositifs je peux pas être sûr que les individus que je piège proviennent bien de la friche par contre vu leur répartition qui sont quand même à proximité et très contigu de la friche on peut fortement le

    Supposer et on revient après de semaines encore après et là vous voyez que les populations dans la vigne sont plus importante et ça suit toujours un petit peu ça avance depuis la friche et donc nos résultats là donc on retrouve ce ce pattern un peu sur tous

    Les ans hein donc vous voyez là ce sont les cumules à à gauche de l’écran ce sont les cumules donc en 2020 on avait vraiment des des populations des surpopulations à proximité de la friche qui était importante et on retrouve la même chose en 2021 alors moins intense

    Mais il y a eu un 4è traitement insectice qui a été fait visé cyadelle verte qui a certainement eu un impact sur les les populations de scapaphoïus titanus donc voilà donc euh un phénomène de recolonisation par les adultes depuis la friche véticole vers la vigne où les populations étaient initialement

    Maîtrisées par les traitements obligatoires un deuxème dispositif de suivi donc là dans le vignob de chaor donc euh la particularité du vigob de chaor c’est que un peu comme chez vous ça suit euh ça suit le fleuve enfin ça suit la rivière leelotte et on a euh régulièrement des repousses de

    Porte-gffe c’est toutes les petits spots rouges et ici aussi qui sont issus d’arrachage anen ancien les vignes étaient poussées poussé au lot et donc il y a il y a eu des reprise de de pous de portegffe et là donc on a remis nos

    Petits pièges tous les 20 m et donc on a fait la même chose donc on est revenu juste enfin comme on a pu juste après la période des traitement obligatoirees vous voyez que assez peu d’individus étaient retrouvés dans la vigne donc les traitements obligatoires avaient fait leur travail et si on revient

    15 jours après on on voit que les populations se sont intensifié et on a là aussi l’impression que bah ça vient un petit peu depuis les bordures du Lot là où on a des des des repousses de portegff et tout comme à gayak on a fait

    2 ans de suite le même suivi et on retrouve le même motif de de de répartition des populations adultes de CEF du titanus donc on peut là aussi fortement suspecté que les les vignes les repousses de porte-gffe qu’on a au bord de lotte constituent un réservoir de ces population et qui recolonise la

    Vigne après les traitements obligatoires donc les impacts là qu’on a pu visualiser qu’on suspectait fortement mais là on les a mis en image de de la présence d’une friche viticole c’est que bon ce qui est rassurant c’est qu’on a quand même clairement une efficacité des traitements obligatoires qui permettent

    De de maîtriser les populations de vecteur mais par contre on a des recolonisations possibles par les les populations qui sont pas géré et présente dans les vignes les vignes ensuvagé et elle est très rapide hein vous l’avez vu des 14 jours on voit qu’il y a il y a déjà des pollution et

    Que ça arrive tous les ans donc à garder en tête hein que la présence d’une friche viticole ou de repose de vigne porte greffe ça ça sabote un petit peu tout le travail qui est fait en amont par le viticulteur donc quand on a vu ça on

    S’est dit ce serait quand même bien d’avoir une idée du rayon d’impact de réservoir de population sur sur les vignes avoisinantes donc là on a changé de méthode de suivi on a fait des marquages en fait on a appliqué un marqueur qui est de l’albumine sur la vigne donc là

    On pouvait facilement mettre ce marqueur parce qu’on a décidé de travailler dans la vigne donc très adapté à tout ce qui est application de produit contrairement au friches ou là très très difficile d’appliquer quoi que ce soit on a refait un petit réseau un petit maillage de de piège là tous

    Les 20 m on a gardé la même densité de piège donc on a fait en 2020 2021 et en 2023 et chaque année en fait vous allez voir on a un peu augmenté notre périmètre de suivi parce que on allait toujours de plus en plus loin et donc

    Sur chacun de ces pièges on a prélevé individuellement chaque scafoy titanus dans des épennes d’Orp identifié et après on envoyait tout ça au au labo du gros du roi chez nos collègues pour test Elisa et donc l’hypothèse qui se cache derrière c’est que si on retrouve de l’albumine c’est que forcément cette

    Bestiole elle était elle est passée du moins là où on a mis le marqueur donc on est sûr qu’elle était à cet endroit-là donc en première année donc vous voyez sur la zone jaune c’est là où on a mis le marqueur et on a piégé

    Donc 150 m autour de cette zone et donc là encore plus c’est rouge plus on a des individus qui avaient le marqueur donc sur cette première année on confirme bien et avec certitude grâce au marqueur que les adultes peuvent parcourir 150 m assez facilement 2è année on a dit bah on va

    Aller voir un petit peu plus loin ce qui se passe donc on a remis le marqueur au même endroit sur la zone jaune et là vous voyez encore que il y a beaucoup d’individus rouges qui sont à l’extrême de la parcelle et donc là à minima on peut garantir que

    Euh les les adultes ont parcouru 230 m donc de de ces deux de ces deux suivis on s’est dit bon bah les adultes ont potentiellement une capacité de déplacement qui est de 230 m mais vu que après il y a plus de vigne bon ils sont peut-être arrêtés là parce qu’il y ait

    Plus de vigne donc on va aller voir plus loin et la chose qui est qui qui à retenir quand même c’est que en 2021 on a laissé que 5 jours les pièges parce que des orages étaient prévus on avait peur d’être que notre marqueur soit les CIV donc les déplacements sont quand

    Même assez massifs et rapides donc en 2023 on a remis le dispositif sur un autre Hilo alors manque de bol cette année-là bon cé une parcelle historique mais cette année enfin l’année dernière on a on a eu des faibles populations donc on a eu assez peu d’individus on était sur des

    Milliers d’individus sur les essais précédents là on en a eu que 140 sur un gros ZILO de 20 hectares donc peuésfin moins moins représentatif mais tout de même on a Captur capuré des pièges on capturer des individus donc on avait marqué sur la zone rouge tout tout en bas et on a

    Retrouvé des individus à 400 400 450 m mais pas en quantité importante donc là la question qui se pose c’est de de déterminer quelle est la fréquence de déplacement est-ce que 450 voir plus on sait que ça peut avoir des plus longues distances ça reste du très ponctuel et

    De voir qu’est-ce qui est quelle est la distance fréquente parcouru par les par les scafoidus titanus adultes et pour là ça va être une question complexe mais c’est les effets du paysage qui on être à travailler nous c’est des expérimentations qui sont assez lourdes à mettre en place et on est dépendant du

    Paysage qu’on a dans notre site choisi et il a certainement des impacts aussi particuliers qui sont un peu difficiles à à évaluer concernant les distances de déplacement on s’est quand même dit bah tiens par rapport à nos friches là et nos vigons sauvagées qu’est-ce qu’on

    Peut en tirer et donc vous voyez que euh si on considère que ce gradient de surpopulation là est tissu de la des friches viticoles ou des vignes ensuvagées on est sur des distances de pollution entre 200 et 300 m euh donc du fait de la présence de ces vignes

    Sauvagé donc ce qu’il faut retenir c’est que la présence C vignes non maîtrisées euh représente quand même euh un élément perturbateur dans la maîtrise de la flavescence dorée que finalement on a un vecteur qui est plutôt mobile quand on fait de la biblio on voit un petit peu

    Le contraire mais là avec les les suivis qu’on a sur le terrain on un peu l’impression que c’est le c’est l’inverse et euh et que bah c’est réservoir finalement de de population de scfoutanus on peut avoir un un large rayon on a aussi des vignes où pour des

    Raisons X ou Y des vignes en production le vecteur est mal maîtrisé donc qui constitue donc de fait un réservoir de vecteur réservoir de phytoplasme ça c’est c’est une autre question et au milieu de tout ça on a des vignes où bah la flavescence dorée est très bien gérée

    Les piedces sont régulièrement supprimé le vecteur est maîtrisé et comme il y a des mouvements entre tous ces compartiments et ben finalement le travail qui est fait dans certaines vignes peut être abîmé et saboté par des des compartiments extérieurs à à ces vigneslà donc ce qui pose la question

    Hein et nous rappelle que la lutte contre la flavescence dorée est plus que jamais collective et globale et et que tous ces éléments seraient à prendre en compte dans l’organisation de la prospection qui est déjà très complexe à organiser donc donc voilà donc un gros travail à faire sur le

    Terrain je remercie les nombreuses personnes personnes qui ont permis de d’établir toutes ces [Applaudissements] informations merci Audrey euh Sylvie va revenir parmi nous euh pour évoquer les données de de prospection et va nous montrer de quelle manière ces données en fait permettent de d’établir des cartes

    De risque qui euh sont des clés dans l’optimisation de la de de la prospection merci donc ben nouveau thème d’étude exploiter les données de prospection pour améliorer les stratégies de gestion donc à l’échelle de site échelle très locale puis à une échelle plus large l’échelle de de territoire alors tout d’abord on va

    S’intéresser à la modélisation donc des dynamiques de la maladie à l’échelle de site alors pour étudier ces ces dynamiques de de de de de dispersion en fait de la maladie pas du vecteur mais de la maladie on a travaillé sur des foyers donc ici par exemple en bordelay

    Avec des données de prospection C à SP donc là sur ce vous avez on a on avait un foyer de flavescence dans le bordelit trois parcelles Cabernet Sauvignon et Merlot où on a recensé C àp sur de années consécutives les pieds infectés qui vous voyez ici sont en rouge avec

    Une parcelle de Cabernet sauignon infectée à plus de 20 % qui ensuite a été arraché et on voit la diffusion de la maladie sur les deux autres parcelles de merlot donc il faut préciser que sur ce site le viticulteur réalisait tous les arrachages mais ne réalisit pas les

    Traitements insecticides et donc en plus de ce suivi annuel on avait également donc des données de prospection donc du gédon des Bordeaux qui avait fait un suivi de de de des parcelles hein là on s’est intéressé à un rayon de 300 m donc qui avait répertorié l’état infecté des

    Parcelles le nombre de pieds infectés dans chaque parcelle mais pas la position exacte de chaque pied donc avec l’ensemble de ces données on a pu ainsi avec des approches de modélisation mécanistique et statistique et évaluer la distance moyenne de dispersion ou de transmission d’un pied infecté vers des pieds seins

    De la maladie et euh d’une année sur l’autre cette dispersion moyenne est estimée à 17 m avec 80 % des événements de dispersion qui ont lieu dans les 22 m et des événements plus rares entre 50 et 100 m donc ça c’est sur ce site en Bordelet on voit qu’on a une dispersion

    Qui est assez faible mais avec une transmission très efficace ce qui explique ce cette la formation de foyer de la fllavescence dorée alors grâce à ces approche de modélisation on a ainsi on a aussi pu réaliser des simulations de l’évolution de la maladie au cours des saisons vous

    Voyez sur ces deux graphes la distance de dispersion au cours des saisons et puis le nombre de nouvelles eff le nombre de nouvelles infections pardon au cours des saisons et ceci pour différents niveaux d’arrachage donc les les points violets c’est pour aucun arrachage et les points jaunes c’est

    Pour un arrachage à 100 %. donc vous voyez la diff différence entre les courbes les courbes violettes et les courbes jaunes il y a un effet certain sur la propagation de l’arrachage mais ça ne suffit pas vous voyez que en jaune il y a toujours une une dispersion en

    Distance et en nombre d’infection de la maladie et ça c’est dû aux infections cryptiques alors qu’est-ce que c’est les infections cryptiques en fait c’est lorsque un pied est infecté donc l’année précédente en début de saison suivante le pied ne montre pas encore les symptômes cependant le phytoplasme a

    Déjà commencé à se multiplier et les vecteurs scapoidis titanus qui vont éclore vont absorber le phytoplasme et commencer la transmission les pieds eux n’exprimeront les symptômes que en fin de saison et donc on a donc chez la flavescence ça c’est bien connu on arrive toujours avec une saison de

    Retard voire plusieurs saisons de retard et donc c’est pour pour ça que la maladie se se propage alors pour remédier à ce ce problème il y a possibilité de faire des arrachages anticipés donc c’est des arrachages dans des rayons déterminés autour des premiers pieds symptommatiques de pieds non symptômatiques on voit quand même

    L’enjeu de faire ces arrachages de pieds non symptomatiques mais cet arrachage seul ne suffit pas et le contrôle de la cicadelle est indispensable alors on a fait ces ces ces mêmes travaux de modélisation sur d’autres sites donc par exemple ici en Champagne donc où là on a modélisé la

    Dynamique de dispersion de de du premier foyer dans l’INE où là aussi donc dans le carré qui est représenté en bleu il y avait eu un suivi réalisé C à se un énorme travail sur une zone de 7 hectares 70000 se 136 parcelles et donc avec les mêmes approches de modélisation

    On a montré que 50 % des événements de dispersion sont dans un rayon de d’environ 34 m en moyenne 80 % dans un rayon de 54 m donc là on a une dispersion un petit peu plus un petit peu plus large et une probabilité d’infection du chardonné 1,8 fois

    Supérieure au meniier et au Pinau noirs qui sont un petit peu moins sensible alors le le l’objectif appliqué de ces de ces suivis et de ces modélisations hein c’est de pouvoir réaliser des des des prédictions des probabilités d’infection pour les années suivantes donc par exemple ici ben vous avez une carte de probabilité

    D’infection pour l’année 2023 sur une zone beaucoup plus large là on est sur 35 hectares et 713 parcelles et ces prédiction elles permettent d’orienter les prospections et des prélèvements intensifs pour les années suivantes et donc là c’est sur la Champagne c’est un travail que l’on va poursuivre en 2024

    Afin d’évaluer aussi l’effet de la lutte les prospections les arrachages et les traitement alors donc là on a parlé de la dispersion court dist mais Audrey a commencé à à l’aborder il y a aussi malheureusement chez la flavescence des événements plus rares de dispersion longue distance et donc la avec la

    Dispersion passive de la cicadelle par les vents par exemple ça a été montré en vallée du Ron avec une une propagation des foyers le long du Mistral et une dispersion de la cicadelle par les machines alors là ça a été montré par différentes expérimentations qui ont consisté à à à

    Rechercher les larves de la cicadelle sur les feuilles et les rameaux qui restent sur les effeuilleuses et les rogneuses et ça a mis en évidence que ces cicadelles sont présentes et que donc elles peuvent être transportées donc en mesure de prophylaxie il est important d’éliminer les rameaux et les

    Feuilles qui restent sur les engins et de privilégier les déplacements B de zones non infectées vers des zones à risque d’infection puis également en terme de dispersion longue distance et bien il la dispersion possible par des plans euh le commerce de PL de vigne infecté d’ c’est

    Une dispersion qui a pu avoir lieu dans les années 90 et 2000 à l’échelle européenne d’où l’importance du traitement à l’eau chaude pour éliminer les phytoplasmes avant plantation et ne pas les introduire dans des zones indemnes donc maintenant on va parler de de nos travaux sur essayer d’évaluer les

    Facteurs de risque de de contamination cette fois-ci à l’échelle de d’un territoire avec des approches de statistiques spatiales donc là on a travaillé sur sur avec en collaboration avec le le le géon des Bordeaux qui va présenter plus tard dans dans cette matinée qui réalise la prospection de la flavescence sur le

    Territoire sur une partie du territoire du du bordelay avec des prospections qui sont géolocalisées à la parcelle depuis 2012 et ceci sur un territoire très important 74000 hectares et près de 350 communes donc c’est une base de données de dizaines de milliers d’observation de milliers d’heures de

    Prospection et donc c’est une base de données qui est très précieuse et donc on a cherché à tirer partie de ces données afin de mieux comprendre l’épidémiologie de la maladie et améliorer les stratégies de prospection en CIBL en ciblant des zones les plus à risque puisque au niveau du gédon des

    Bordeaux avec des territoires aussi importants c’est 10 % par an qui sont prospectés donc vous pouvez comprendre ici l’importance d’arriver à prioriser les prospections et puis ensuite pour adapter les stratégies stratégie de gestion au contexte local de chaque zone viticole donc la première partie du travail est pas des moindres ça a été

    Tout d’abord d’élaborer un système d’information géographique en collaboration avec le gédon on a travaillé sur près de 35000 parcelles sur sur 5 ans où on a avec donc superposé géographiquement à l’échelle de la parcelle l’état sanitaire de chaque parcelle avec des caractéristiques parcellaires l’âge de la parcelle le sépage la densité de

    Plantation surface altitude et cetera et puis des caractéristiques de l’environnement de ces parcelles composition du paysage en vigne en forêt zone urbaines zone humide et cetera et ensuite avec les approches de statistique spatiale on a essayé de voir s’il y avait une corrélation entre l’État infectieux des parcelles et ces différents facteurs de

    Risque donc par exemple pour ce qui est euh donc de de de la période de prospection sur les 5 années où on a travaillé on a mis en évidence que la probabilité de détection de la maladie elle dépend fortement de la période de prospection donc c’est important de bien

    Positionner cette période et vous voyez ici la probabilité de détection de la maladie sur le bord de lait elle est quatre fois plus forte en septembre qu’au mois d’août on s’est ensuite intéressé donc à à au aux différents facteurs de risque et cette probabilité d’infection de la flavescence elle elle elle varie avec

    Différents facteurs parcellaires et paysagés donc j’ai représenté ici en vert les facteurs qui ont une influence négative sur la flavescence et en rouge ceux qui ont une influence positive donc vous voyez que la présence de ces pages peu sensibles comme le merlot ou le Sémillon de des altitudes plus élevées

    La présence homogène de vigne ont un effet négatif sur la maladie alors que la présence de ces pages plus sensibles le cabernet sauvignon le Cabernet Franc l’âge des parcelles la présence de zones urbaines ou de forêt ont un impact positif sur la maladie et donc à partir du modèle qui

    Avait été élaboré donc bon avec des approches de vérification on a montré que le modèle était était performant pour prédire le statut d’infection à l’échelle communale et donc à partir de ce modèle on a pu élaborer une première carte de risque à l’échelle communale donc où on a ici la probabilité

    D’infection prédite par le modèle à l’échelle des communes et ça c’est c’est donc un outil qui pourrait permettre dans le futur d’orienter les prospections et donc c’est un travail que l’on continue actuellement sur d’autres régions on est en train de travailler sur la Bourgogne et la Savoie donc Bourgogne 222 communes 25000

    Hectares et et 8 années de prospection et puis euh là sa voie sur sur un peu moins enfin moins d’hectar et moins de communes et euh avec mais tout toutes les données et les données spatiales qui sont hébergées sur euh à la sur la plateforme d’épidémiosurveillance du

    Végétal donc ben merci à nouveau à tous les participants au projet et euh je je me ferai un plaisir de répondre à vos questions [Applaudissements] alors je rappelle juste que le temps de question bah suivra l’intervention de Lila Riou donc Lila qui est animatrice au gédon des des Bordeaux et qui va nous

    Évoquer son expérience au travers d’un projet qu’elle a mené et qui visait à intégrer euh d’autres interlocuteurs que ceux de la filière vigne dans la gestion de la flavescence dorée merci Charlotte ot merci à InterLoire pour l’invitation donc je suis Lila rillou chargée de projet au géon des Bordeaux qui coordonne la lutte

    Contre la flavescence dorée dans le bord de laai et je suis en charge du projet regraponsnous qui est un projet avec les professionnels les collectivités et les habitants pour faire face ensemble à la flavesence dorée alors déjà pourquoi les habitants pourquoi les collectivités quel est le but de ce projet et

    Qu’avons-nous réaliser ben c’est ce que je vais vous présenter durant cette intervention mais tout d’abord un petit peu de de contexte donc vous l’avez vu dans le Bordelet la maladie est présente depuis pas mal d’années et malgré les mesures de lutte malgré les actions du gédon et des

    Viticulteurs la maladie persiste et elle s’installe même chroniquement dans certaines zones viticoles où on où on observe différents types de Vitis c’est-à-dire au-delà des des parcelles de de vignes cultivées alors quels sont ces types de vignes qu’on observe euh audreé en a parlé il y a d’abord les vignes abandonnées qui est

    Malheureusement une problématique assez présente dans dans le Bordelet et qui ne cesse de se développer mais qui font l’objet d’une procédure de gestion avec la DRAF nous avons ensuite des vignes de jardin présentes chez les particuliers voilà des pieds de vignes cultivé ou sous forme de trill ou le long des clôtures

    Et également des vignes de des vignes qui appartiennent au mairies qu’on peut retrouver sur des rond-points ou en bordure de route et nous avons également des ensuvagé areé en a parlé également et Sylvie qui sont donc principalement issu des portesgff mais qui peuvent provenir de de greffon également et ce sont les

    Activités viticoles ou d’anciennes parcelles arrachées qui sont à l’origine de leur développement donc on peut les retrouver sous forme de broussailles mêlé à d’autres végétaux sous forme de repousse au sol et également sous forme de Lian dans les arbustes donc elles peuvent être situées sur des terrains de particuliers de

    Collectivité et et et sur des parcelles viticoles et en fait du coup là c’est ces Vitis en sauvagés et également les vignes de jardin et les vignes qui appartiennent aux mairies euh ben le souci c’est qu’en fait elles échappent à la lutte donc du coup euh linraay a mené

    Des études pour évaluer euh le risque que représentent ces ces ces ces Vidic en sauvagé pour la la flavescence dorée euh audre petit en a déjà parlé donc je vais je vais passer très rapidement dessus euh donc les résultats ont montré que 35 % des Vitis ensuvagés sont

    Infectés par la flavescence dorée à proximité des des des vignes contaminé qu’il y a de très rares symptômes de la maladie malgré le fait qu’il y ait une concentration élevée en phytoplasme donc ces repousses de vignes sont très peu sensibles et n’expriment pas les symptômes euh il y a une

    Présence de larve de scaphoïdus titanus sur 6 à 80 % des Vitis ensuvagés et les cicadelles peuvent recoloniser les parcelles de vigne durant l’été alors pour vous illustrer voici un schéma voilà qui qui montre la recontamination d’une parcelle par des vitissant sauvagés donc là vous avez une parcelle de vigne de

    Sémillon qui est bordée par de e que vous voyez en en vert et et puis au sud de la route en gris donc en 2015 neu ceps de vignes sont détectés à la flavescence dorée en 2016 cette parcelle de vigne est arrachée puis elle est replantée avec du Cabernet sauignon puis

    En 2018 donc 2 ans plus tard euh 63 pieds de flavescence dorée sont détectés et et comme vous pouvez le constater on les retrouve principalement à proximité des ha euh dans une des ha on retrouve des Vitis ensuvagés donc ces Vitis ensuvagés sont prélevé et l’analyse en laboratoire montre qu’elles sont

    Infectées par la flavescence dorée donc finalement ce Cabernet souvignon de 2 ans de de de seulement 2 ans il a été contaminé par les vitiss en sauvagés euh eux-mêmes infectés à l’époque du Sémillon donc on l’a déjà dit mais voilà si on si on insiste sur le sujet c’est que c’est

    Vraiment important les les vitil sauvagés sont des des réservoirs de de cicadelle et de flavescence doré qui sont ni surveillé ni traité donc il y a un risque important de contamination de recontamination des des des des vignobles qui sont situés à proximité et qui sont en voie de d’assainissement et donc ça c’est

    Vraiment un frein pour pour diminuer la la la maladie et réduire les insecticides euh d’autres études que linra ont mené ils ont cherché à savoir à qui appartenaient ces Vitis sauvagé les vignes abandonné également voilà sur quel type de terrain ça ça se situe donc ils ont mené des cartographies sur deux

    Communes de Gironde euh et vous voyez ici les résultats euh donc la superposition de la cartographie avec le le cadastre a permis de montrer que en grande majorité les vitises ensuvagé sont situé sur des terrain de particulierers et des terrains viticoles donc vous voyez en verre les terrains

    Viticoles où on retrouve des Vitis ensuvagés et des vignes abandonné et en orange foncé orange clair ce sont les terrains de particulierers donc orange foncé ce sont les les vignes de de jardin qu’on a qu’on a recensé et en orange clair les Vitis en sauvagés et les vignes abandonnées euh à savoir que

    80 % des Vitis en sauvagés qui sont présentes chez les particuliers euh benah elles sont situées à à moins de 10 m d’une par viticool on peut voir aussi également donc en bleu les terrains publics qui sont minoritairement concernés mais tout de même de de sensibilisation a été réalisé

    Euh voilà pour sensibiliser les viticulteurs les collectivités les habitants euh à ce risque que que constittu les les Vitis son sauvagés et également pour donner des techniques des solutions pour pour gérer ces vitises problématiques et donc suite à la diffusition de ce livret une enquête a été menée pour pour réaliser enfin pour

    Évaluer la pertinence de ce livret et on a pu constater que 80 % des particuliers qui ont des vignes chez eux ne connaissent pas la réglementation liée à la flavescence dorée et et toujours chez les particuliers parmi ceux qui ont lu le livret neuf personnes ont agi donc ça

    Montre que le gédon et les Collectiv ont un rôle à jouer dans la sensibilisation et la mise en relation des viticulteurs et des habitants pour voilà pour mener des actions avec cet objectif commun de de réduire les insecticides ce qui nous amène au projet regrapons-nous donc qui est un projet

    Porté par le gédon des Bordeaux en partenariat avec avec linrae donc voilà l’ambition du projet c’est d’impliquer les professionnels de la vine donc viticulteur pépiniéristes mais aussi technicien conseillers euh les élus locaux et les riverins donc le but en fait ça va être de de construire et d’expérimenter ensemble des solutions

    Des solutions qui permettent d’une part de diminuer les risques d’infection notamment vis-à-vis des des Vitis en sauvagé et puis plus globalement de d’améliorer la gestion de la flavescence dorée donc ce projet-là pour l’instant on le mène sur deux territoires pilotes de la Gironde qui réunissent 21 communes

    Et l’idée c’est que les solutions créées qui qui fonctionnent on puisse les transférer à à d’autr aut territoirees donc en fait on a mené une première phase assez importante de concertation voilà on est allé directement dans les territoires et on a mis autour de la table les les viticulteurs les pépinéristes les

    Collectivités les habitants voilà on a réussi à créer un dialogue et à faire que que des des personnes extérieures à la filière s’intéressent aux problématiques de la vigne donc voilà c’est passé par des entretiens individuels aussi des des des réunions collectives qui ont permis de de identifier des pistes d’action à

    Développer et de les prioriser et puis enfin des ateliers participatifs pour pour pour développer des solution concrètees donc pour chaque solution les participants ont réfléchi à aux objectifs aux résultats attendus aux acteurs concerné aux aux étapes de mise en œuvre et cetera donc sur le projet au total on a

    128 personnes qui se sont impliqué et on a réussi voilà cette diversité de d’acteurs qui était très importante pour nous euh et ensemble du coup les participants ils ont coconstruit 11 solutions et ils ont montré un intérêt pour six projets de recherche et d’innovation qui sont en attente de

    Résultats ou de faisabilité pour pouvoir être expérimenté donc je vais pas pouvoir vous présenter toutes toutes les solutions mais néanmoins je souhaitais quand même faire un petit focus euh alors déjà pour avant de vous présenter ces solutions donc pour rappel pour pour le cadre donc pour diminuer en fait les

    Les risques de d’infection par les vitisson sauvagés les participants ce qu’ils ont priorisé c’est que l’objectif ça va être de cartographier et de gérer ces Vig réservoir de de les éliminer et de l’autre côté pour améliorer la gestion de la flavescence dorée l’objectif priorisé c’est de renforcer le piégeage et de renforcer la

    Prospection et donc les solutions qui ont été qui ont été proposées elles s’appuient sur deux leviers on a la sensibilisation de tous et la formation des professionnels d’une part et puis une organisation innovante grâce à de nouveaux relais donc au niveau des solutions comment on va procéder d’abord on va s’appuyer sur différents

    Collectifs donc l’enjeu ça va être de mobiliser des associations des collectifs d’habitants également des élus locaux et puis des viticulteurs par exemple les les les viticulteurs référents des ODG des techniciens des conseillers également faire des des partenariat avec la CF coopérative et donc ces acteurs ils vont pouvoir enfin

    On va pouvoir les former pour qu’ils deviennent des de la sensibilisation et de l’action collective donc pour ça comment ils vont s’y prendre on va devoir créer tout un tas de de de de de de support et d’outils de communication voilà qui vont permettre de sensibiliser les autres personnes de pousser à

    L’action et tout ça ça va enclencher du coup voilà le la gestion des vines réservoir et également le voilà ça va permettre d’améliorer la prospection donc si je rentre un petit peu dans le détail donc par exemple parmi les les les til les supports de communication qui vont être

    Développés à l’image du livr vitisops que je vous ai présenté tout à l’heure on va refaire des supports de communication de ce type à destination des particuliers pour les sensibiliser et leur donner des des moyens de gestion de de ces vines réservoires donc il va y avoir également des protocoles

    Techniques qui vont être créés pour savoir comment comment gérer comment éliminer les Vitis ensuvagés selon si c’est une broussaille selon si c’est une oliane avec un Tron de tant de centimètres selon selon le le TER il y a également donc pour le recensement et le suivi de ces repouss

    Ils ont réfléchi à un dispositif à créer à la fois digitale et non digitale donc pour pouvoir recenser les repousses on va passer par peut-être une application mobile ou ou un site un site internet à créer ou alors ben la version non digitale ce serait installer des

    Panneaux fixes dans les mairies avec une cartographie voilà les gens pourraient mettre on a recensé par ici par là du côté des v culteur donc le enfin des des professionnels plutôt l’objectif voilà ça va être de les former pour qu’ils puissent être vigilant sur leur territoire qu’ puissent informer de de

    De pieds qui qui qu’ils observent et qui puissent voilà informer le géon mais qui puissent aussi être des relais de la sensibilisation auprès de leurs collègues et également pareil les mairies le but ça va être qu’elles puissent agir sur leur périmètre de responsabilité qu’elle puisse montrer l’exemple et qu’elle puisse coordonner

    Avec les habitants euh la gestion l’élimination des repouses notamment par exemple euh en proposant pour une vigne une vigne arrachée ou une repousse arrachée ben des bons d’achat pour une viine ornementale vierge ou d’autres d’autres plantes fruires et pour faire un focus sur les les les caves coopératives nous avons déjà la commencé

    Un partenariat avec une cave coopérative euh avec notamment les techniciens qui étaient présents au réunion euh là l’objectif ben ça va pouvoir de de de de mieux communiquer avec les coopérateurs euh donc par exemple les techniciens vont nous remonter toutes les questions que que les coopérateurs ont et on va

    Pouvoir y répondre via la la communication de de la cave et puis nous on va pouvoir également faciliter le la recherche d’information pour les techniciens et puis on va organiser donc des sessions de sensibilisation et de formation sur le terrain avec les coopérateurs et des prospections collectives bon j’oublie certainement

    Des choses mais voilà si vous avez des questions n’hésitez pas d’autres d’autres actions donc approfondir la formation des des étudiants en viticulture s là ça va passer par des partenariats avec les MFR voilà pour aller former les étudiants sur le terrain reconnaître l’insecte les symptômes et au protocole de

    Prospection et puis diffuser les résultats de la recherche voilà avec tous les supports qu’on va pouvoir créer et en multipliant les canaux de communication pour pouvoir toucher un maximum de de personnes et enfin un autre levier donc qui est celui de la recherche de l’innovation et du développement ce sont les les fameux

    Projets de recherche où les les participants montrer un réel intérêt euh voilà je précise quand même que pour l’instant c’est des projets qui sont encore en cours on attend des résultats ou ou du moins des euh de la faisabilité donc Sylvie en a parlé là pour l’instant on a quand même commencé

    L’expérimentation de la sensibilité sur le smillon puisquil y a certains spages on ne connait pas encore bien la la sensibilité mais il y a également télédétecé la flavescence dorée grâce au capteur embarqué je vais pas détailler vu que Éric Chantelot va va en parler donc voilà un petit peu pour ses projets

    Et donc là on est dans la phase où on va mettre en œuvre toutes ces actions là et la dernière phase ça va être de de de transmettre toute cette méthodologie à la fois pour lancer ce type de démarche dans d’autres territoires ou directement pour mettre en place telle ou telle

    Solution voilà avoir le protocole de cette solution voilà je vous remercie de votre attention merci Lila alors j’invite tous les intervenants de cette première partie à venir sur scène pour que vous puissiez leur poser vos questions alors il faut débuter donc poser une première question oui je voulais savoir si ce

    Qu’on appelle les vignes vierges qui qui grimpe sur les murs peuvent être éventuellement aussi un des réservoirs là ça marche oui euh alors pour ce qui est des des vignes type parténocisus quinéfolia les les vignes vierges qui monent sur les murs des maisons jusqu’à présent euh les différentes euh échantillonnage analyse

    Qu’on a fait on na pas trouvé le phytoplasme et on n pas trouvé le vecteur Audrey tu voilà c’est jusqu’à présent après il faut continuer à à surveiller bien sûr merci merci Charlotte je voulais savoir c’est sur les variants Puil y en a qui sont moins préoccupants que d’autres est-ce qu’

    Sont stables enfin est-ce qu’ils peuvent muter est-ce qu’ils peuvent c’est stable dans le dans le temps oui alors ça ça c’est une question que on ne sait pas pour le moment et justement ça c’est l’objectif de nos prochains programmes de recherche c’est de savoir par exemple ce variant viticol là qu’on retrouve qui

    S’est dispersé partout à l’échelle européenne est-ce que juste justement c’est un Variant qui s’est adapté à la vigne et à l’insecte qu’ F titanus et donc qui a muté ou bien est-ce que c’est quelque chose de de très stable et en fait c’est que pour l’instant on l’a pas

    Détecté dans l’environnement mais ça voilà on sait pas encore ok merci bonjour j’avais une question pour par rapport au sens des vent dominant est-ce que ça peut être un facteur aggravant de la propagation de de zones infectées j’imagine comm AC un petit insecte oui alors Moon j’ai dû faire des

    Choix dans les résultats que je présent aujourd’hui mais c’est quelque chose qu’on a contrôlé et effectivement on a vu que c’était un facteur aggravant mais pas indispensable c’est-à-dire que les mouvements qu’on observe sans vent les années où il y a pas trop de vent o que

    Le vent est contraire il y a quand même des déplacements importants mais par contre si le vent est favorable par exemple friche vers la vigne on a une aggravation de la pollution et des des recolonisations donc ça facilite la dispersion du vecteur donc aggravant était bien le bon terme [Musique]

    Donc Sophie Bentejac qui va intervenir dans la deuxème partie qui est directrice du géon des Bordeaux bonjour à toutes et à tous l’intérêt de créer les géons en fait ce qui s’est passé en en Gironde donc c’est que la maladie était présente depuis les années 90 cétait géré par la

    La FREDON nouvelle aququitaine et en fait en 2011 il y a eu d’énormes Foy y qui qui sont sortis avec des beaucoup de parcelles à arracher et donc les les professionnels ont réagi à ça en créant des gédons sur tout le territoire donc aujourd’hui il y a SEP gédons qui

    Couvrent toutes les vignes de Gironde avec tous le même la même origine c’est les syndicats viticol qui qui se sont associés ou pas ou des fois c’est un seul syndicat qui a créé le gédon et donc ça va de une commune à à 350 communes pour le gédon des Bordeaux et

    Le principe en fait c’est que c’est des cotisations levées auprès de chaque véticulteur par les syndicats donc via les déclarations de revendication j’ai j’ai une question concernant la le Bordelet on voit que le la prospection est obligatoire et notamment enfin essentielle notamment sur les particuliers qu’en est-il des traitements obligatoires chez les

    Particuliers et collectivité comment c’est géré et et va tout simplement alors vous avez dit que les la prospection est obligatoire chez les particuliers non enfin plutôt elle est efficace on on voit que la prospection est efficace sur les particuliers dans les ZES de traitement obligatoire les vignerons nous dans le coin joue plutôt

    Le jeu euh comment vous faites pour obliger les particuliers ou ou les collectivités à traiter quoi non non du coup on les oblige pas ils sont pas réellement intégrés dans la lutte et justement c’est c’est c’est un petit peu ce projet regrapons nous qu’on on

    Aimerait bien faire ça mais voilà il y a une problématique des traitements vu que voilà les particuliers et même les mairies aujourd’hui n’ont plus le droit de traiter ou voilà et du coup là au niveau de la loi on est en train de se renseigner si quand même les les les

    Traitements bio peuvent être utilisés ou mais normalement c’est ils doivent faire appel à des prestataires pour pouvoir traiter voilà moi j’ai une question concernant les vignes sauvagées ou les friches on sait tous he que c’est unc vecteur de diffusion de de la maladie un vecteur en puissance aujourd’hui quel moyen

    Avons-nous pour lutter contre ces friches alors c’est on aura je je sais que vous aurez pas la réponse là je on le sait tous mais je pense qu’il va falloir vraiment qu’on se mobilise tous au niveau national dans toutes nos régions biticoles celles qui sont touchées et celles qui sont pas touchées

    Pour trouver l’outil réglementaire adéquate pour pouvoir lutter contre ces friches parce que c’est c’est le constat on l’a on le sait vous le dites mais voilà qu’est-ce qu’on fait derrière on est on peut pas rentrer dedans parce que c’est un on peut pas prospecter on a aucune connaissance de

    Ce qui s’y passe et comment comment on s’en débarrasse quoi clairement alors si vous avez des réponses on est preneur non non pas vraiment de de de solution encore concrète surtout là vous parlez vraiment des vignes abandonné et du coup effectivement je l’ai dit que ça fait le

    Ça fait l’obet objet d’une procédure de gestion avec la DRAF mais qui est celle qu’elle est actuellement ça ne marche pas forcément très très bien il y a encore des friches d’une dizaine d’années qui sont présentes dans le Bordelet euh voilà donc ça c’est problématique effectivement là a priori

    Ils sont en train de réfléchir à une amende euh voilà bon le souci c’est qu’il y a plein de cas différents pour les vignes abandonnées donc certaines personnes n’ont pas de de fond pour arracher euh d’autres situations ce sont des problèmes d’héritage voilà donc les les les parcelles sont bloquées depuis des

    Années voilà et dans tous les cas ça reste de la propriété privée donc on ne peut pas obliger et toutefois on peut prospecter les vignes abandonnées et je vais laisser la parole à Sophie qui a l’air de vouloir réagir et après si jamais audre ou Sylvie par rapport aux friches en fait

    Dans dans le Bordelet ce qui a été fait c’est que dès que les G ont été créés les friches ont été recensé à ce moment-là parce que c’était identifié comme bah comme une des problématiques pour gérer la maladie et donc c’est ce que Lila disait il y a eu cette

    Procédure enclenchée avec la DRAF mais qui réellement a peu de résultat en gros depuis 2012 il y a une cinquantaine d’hectares qui ont été arrachés administrativement par par le préfet donc c’est peu efficace comparé au parcelles qui a actuellement recensé mais donc le système d’amende l’idée et en effet ça peut être poussé

    Certainement national c’est euh là la filière bordelaise en tout cas monte sur ce dossier pour avec les projets les pour faire modifier les lois pour qu’en fait les quand les luttes la lutte obligatoire n’est pas faite donc la gestion des friches que ça passe plus par les tribunal les tribunaux pénaux et

    Que ça passe par une un autre système avec des systèmes d’amende donc pour simplifier la procédure parce que aujourd’hui le seul cas en fait c’est le le le risque encouru c’est 150000 € d’amende et 6 mois de prison non et quand les dossiers sont portés auprès du

    Juge pénal bah clairement il a bien d’autres dossiers à gérer que des parcelles de friche viticol donc c’est de modifier la loi et le code rural pour que une amende soit applicable et en effet en ce moment la filière bordelaise montoocréo donc si d’autres régions sont favorables à aller dans ce sens-là bah

    Ce sera toujours plus porteur alors une dernière question et puis nous ferons une pause juste une dernière question sur les cartes de risque si jamais la Loire voulait réfléchir à des cartes de risque si j’ai bien compris on a besoin en B àas de la construction de ces cartes de risque d’avoir une

    Caractérisation génétique de la sensibilité des sépages on a beaucoup de sépages ngériens qui sont déjà caractérisés par vos travaux Sylvie on n’a pas vu de spagbléatiqu Nigériens comme le Chenin et le Mel long combien de temps prendrait des travaux de caractérisation génétique qui seraient des des babas nécessaires avant de

    Travailler sur des cartes de risque ligérienne oui si on si bon comme il y a peu de foyer dans votre secteur heureusement il va falloir qu’on travaille par inoculation en serre donc voilà là là il faut je dirais 1 an à 2 ans parce que il faut qu’on introduise

    Le le CPAGE en ser qu’on fasse les inoculations qu’on fasse des répétitions par contre pour établir les carart de risque on n pas forcément nécessité de connaître la sensibilité c’est justement les approches statistique bon il faut qu’il y ait quand même suffisamment de foyer enfin j’espère que ça n’arrivera pas mais il

    Faut qu’il y ait suffisamment de de foyer pour pour avoir une solidité statistique mais par le biais des statistiques on peut dire bah celui-là il a plus de probabilité d’être infecté que celui-ci c’est toujours bien d’aller le vérifier biologiquement mais avec les approches statistiques par exemple le cmillon en bordelit est moins contaminé

    On est actuellement en train de vérifier s’il est moins sensible effectivement voilà ah je vois qu’il y a une question je regarde l’heure allez je je la prends mais c’est vraiment la toute dernière Sophie Pierron Fredon centre val-deois une question qui s’adresse au géon des Bordeaux et Hine Rae plus

    Particulièrement peut-être vous l’avez dit toutes les deux la lutte doit être collective et global euh elle est également exhaustive dans les zones de foyer hein dans lesquelles on lutte activement euh et Charlotte vous avez rappelé en introduction Les les taux d’autosurveillance que font les professionnels en dehors des foyer qui

    Peuvent être de 2 % dans les Pays de la Loire en centreev-de Loire on s’est fixé un objectif de de 10 % euh voilà entre un objectif exhaustif qui serait de 100 % je voulais avoir votre avis qu’est-ce que vous pensez de ces objectifs que que

    L’on se fixe que auquel on s’oblige euh sont-ils vous apparaissent-ils suffisants et vos vos travaux permettrai-ils peut-être d’arriver à à ce qu’on fasse peut-être des objets des stratégies de de surveillance différencié selon qu’on est dans une zone plus à risque que d’autres ou environné de de forêts d’environnement propic à un danger

    Voilà oui alors là bien sûr là moi je vais dire que de de de d’un point de vue biologique plus on surveille en prévention et mieux c’est parce que plutôt on va détecter et on va éviter ben la détection de foyers qui sont déjà très formés comme ça a été très souvent

    Le cas dans des émergences dans les différentes régions donc euh effectivement ça c’est de la mobilisation ça coûte plus cher de prospecter mais vraiment comparé au enfin c’est du bénéfice qu’on comparé au risque que l’on va encir derrière donc ça c’est le point de vue plus prévention

    Et après d’un point de vue statistique essayer d’estimer ça alors là c’est c’est très difficile he il faudrait qu’on ait pour l’instant on a on a choisi de travailler principalement sur les zones où c’est plus plus chronique pour mettre en évidence des facteurs de risque on espère que justement en

    Accumulant les données sur les zones où il y a déjà la flavescence on pourrait arriver à faire des cartes de risque pour les zones où elle est pas encore présente on n est pas encore quand même merci et bien là nous allons faire une petite pause alors je vous invite à

    Revenir à vos placees d’ici 10 minutes voilà à 11h on reprend donc nous allons reprendre et pour cette reprise nous allons nous intéresser à l’optimisation de la prospection avec ben voilà on va se pencher sur les outils qui pourraient être mis à disposition faire un état des lieux un

    Peu de ce qu’on nous propose pour optimiser cette prospection alors nous allons retrouver Sophie benjacqu qui va nous parler euh bah d’un outil qui pourrait permettre de collecter et de gérer les données de prospection euh cet outil s’appelle pomme et Sophie a coordonné le projet de construction de cet outil donc qui s’est

    Fait dans le cadre du pndv donc je vais vous présenter en effet ce ce projet qui s’appelle pomme et qui concerne bien bien sûr la vigne pomme pourquoi pour projet de gestion des données d’observation des jaunis des maladies du bois et des maladies émergentes donc ce projet il se fait

    Dans le cadre du pndv donc il est il est financé par France agrima et et par par le kniv le but c’est de créer comme l’a dit Charlotte un outil qui gère la donnée depuis le bah la préparation de de la campagne jusqu’à la communication du du résultat au

    Viticulteurs donc ce ce projet on avait imaginé en fait nous un qui déchargge en 2017 parce que ça fait très longtemps qu’on qu’on a ce besoin de structurer la donnée euh puisque on dans une année au niveau du gédon des Bordeaux on va à peu près 15000 fois sur une parcelle de

    Vigne pour y faire une observation donc on a 15000 sorties terrain on va dire donc 15000 données potentielles à enregistré donc il y a un besoin de traçabilité évident là-dessus et euh et aujourd’hui on perd beaucoup de temps avec des systèmes actuels qu’on qu’on utilise quoi des fichiers qui qui sont

    Pas coordonnés entre eux et donc tout ça bah c’est c’est des moyens mis comme je vous l’ai dit tout à l’heure par par les viticulteurs qui cotisent donc l’idée vraiment c’est d’optimiser notre temps de travail euh sur sur cette gestion des données donc on avait imaginé un premier

    Qu déchargge 2017 ça devait se développer au niveau régional ça a pas été fait donc quand le pndv a proposé un appel à projet en 2021 bah on est on est allé dessus et cette fois l’outil est passé à un échelon national donc il y a neuf partenaires ah

    Désolé pour la présentation ça a un peu craqué donc vous les voyez à les logos il y a beaucoup d’opérationnels des euh la filière aussi de de Bordeaux en institutionnel la DRAF et un développeur informatique bien sûr qui qui crée l’outil au comité de pilotage se sont associés des filières d’autres régions

    Et au niveau institutionnel national cette fois et aussi la filière nationale avec le le kniv pour créer pomme on utilise l’Observatoire de la santé du du vignoble du kniv qui qui repose sur un outil déjà existant développé par la société privée business geographique donc qui cré qui a créé une application

    Cartographique dans laquelle on peut créer des des modules avec différents outils comme comm pom donc l’idée c’est de vraiment gérer la donnée observation terrain que ce soit à l’échelle d’une parcelle de vigne d’une parcelle cadastrale si on veut ou à l’échelle d’un SEP de vigne individuel et donc toutes ces données rentrent dans

    Une base de données et il y a une un volet cartographique qui permet la consultation ou la saisie terrain donc sur ce projet on cherche à gérer les données jaonistes donc flaesence dorée et maladie du bois les maladie du bois donc pour des observations eypios et esa

    Et pour les émergents l’idée c’est de se servir du savoir-faire qu’on a sur sur les jaunis pour anticiper et être prêt quand quand les émergents vont arriver avoir un outil opérationnel très vite puisque quand on on on se penche sur les jaunises il y a déjà l’observation d’insectes qu’on va gérer et la

    Prospection avec l’enregistrement de symptômes de maladie donc on se dit que peu importe l’émergent qui qui pourrait arriver que ce soit un insecte ou une maladie ben ça correspondrait à peu près au même besoin et avec les maladies du bois là on a une observation au CP près avec plusieurs années d’observation mais

    Vraiment CP par SEP donc ça permettrait aussi de gérer potentiellement plus précisément si s’il y a besoin donc l’idée enfin les objectifs pas mal c’est d’abord de d’améliorer d’optimiser la gestion des maladies comme je vous l’ai dit avec une saisie embarquée sur le terrain qui soit fiable sécurisé c’est-à-dire pas comme

    Aujourd’hui nous par exemple en prospection fonctionne encore avec des cartes papier on note sur le papier on saisit ça dans un fichier on vérifie la saisie donc ça prend beaucoup de temps et c’est pas très fiable comme façon de de gérer la donnée ça permettrait aussi d’analyser plus rapidement les résultats

    Parce qu’aujourd’hui entre un pied qu’on va marquer sur le terrain en août le viticulteur va mettre plusieurs mois à recevoir le courrier d’arrachage pour lui notifier qu’on a marqué un pied sur sa parcelle qu’ a vu depuis bien longtemps mais pour lui dire aussi bah le résultat d’analyse et est-ce qu’il

    Faut l’arracher du coup ou pas ça permettrait aussi de communiquer avant avant le passage dans les vignes aussi l’idée aussi c’est de mutualiser les observations en temps réel puisque nous on a plusieurs équipes sur le terrain donc c’est de voir l’avancée de chacun et ça permet aussi de coordonner avec

    Laa frredon puisqu’on intervient sur sur le même territoire aussi de produire donc des des livrables alors des livrables ça peut être tout ça peut être un courrier ça peut être une carte une carte ça peut être une un document de bilan donc l’idée c’est de créer ça pour des cibles bah ça peut

    Être la filière mais ça peut être aussi un exploitant où on lui fait un compte-rendu de tout ce qui a été fait sur sur son vignoble en terme de suit d’insectes ou de prospection euh l’avantage aussi de cet outil c’est que pourrait être intégré le CVI à l’échelle nationale dans cette

    Application et pouvoir garantir cet accès bah au toutes les personnes qui font l’opérationnel de surveillance aujourd’hui et donc le demander à l’échelon national ça forcément plus plus de force pour obtenir cet accès deuxième objectif c’est d’avoir un outil harmonisé au niveau national pour l’épidémiurveillance ce qui permettrait

    Bah de de voir les données à l’échelle régionale ou nationale beaucoup plus vite ou même au niveau du naoc hein et euh et de pouvoir bah regarder ce qui se passe ailleurs comment c’est fait les résultats de tout ça et pour les gestionnaires de lutte aussi de bah de

    Mieux d’améliorer les choses ou de mieux je sais pas aller chercher des informations dans un secteur qui met en place quelque chose de différent par exemple le troisème objectif c’est de pouvoir mettre des données à la disposition des chercheurs qu’ils aient un accès à une donnée du coup déjà

    Harmonisée donc bien plus simple à sur différentes régions et donc ça leur permettrait de mener les analyses épidémiologiques comme comme celle que Sylvie a montré ou euh pourquoi il y en a déjà aussi en cours des analyses sur les données pour au niveau économique socio-économique par exemple bah telle

    Stratégie de lutte elle elle engendre tel coût et elle permet tel bénéfice au viticulteur toujours dans l’idée bah d’optimiser les stratégies de lutte l’outil euh donc il est il va être créé là euh il y a bien sûr déjà d’autres outils qui existent d’autres observatoires donc l’idée c’est que bah

    Ils sont pas tout seuls mais qu’ communiquent avec ces outils donc ça peut passer par de l’importexort simple de données ou des choses un peu plus compliquées pour pour certains outils avec lesquels on souhaiterait qu’il communique j’en cite quelques-uns il y a notamment la plateforme d’épidémiosurveillance de de la DGAL

    Donc qui qui sert à à mieux mieux gérer les les risques sanitaires donc l’idée ce serait que les données soient aussi envoyé là et que ça permett au ministère bah d’avoir accès à ces données un autre lien avec avec la base de données arrachage en fait c’est le là où on

    Recense toutes les vignons friches et les repousses qui est tenu par la DRAF nouvelle Aquitaine donc on pourrait le faire via pomme et alimenter cette base de données et à l’inverse que les deux se mettent à jour le CVI j’en ai déjà parlé et un autre exemple c’est par

    Exemple à Bordeaux le CIVB la filière donc met à disposition des viticulteurs un outil cartographique donc on pourrait intégrer de la donnée aussi dans cet outil pour que les vticulteurs il a un accès plus facile je vous ai brossé les objectifs finalités maintenant je vais rentrer un

    Peu dans le dans le process de de l’outil le on va rentrer un peu dans le détail he de comment comment il se construit voilà je vais commencer par l’action une qui est la coconception de l’application ensuite l’action 2 c’est tout le développement informatique et recettage c’està-dire test de de

    L’application et après ben il va être déployé au niveau des vignobles part partenaire du projet et en fin de projet il va être promu à l’échelle cette fois nationale pour la coconception donc ça a commencé par des interviews de chaque partenaire individuel pour voir les besoins les attentes de de chacun et les

    Limites qu’on rencontrit tous Actuellement ensuite on est on a fait des ateliers collectifs bah au contraire pour exprimer le besoin collectivement et que on retiré que un seul besoin commun et euh ça aboutit à la rédaction d’un qui est des chararges euh donc je vais vous le montrer je vous montre

    Maintenant le quiet deschges en fait c’est deux fichiers avec un fichier là Excel que vous voyez ou ligne par ligne en fait on a dit on a besoin que l’outil on a besoin de l’outil pour faire telle chose et le l’autre fichier complète en détail ce qu’on pourquoi on a besoin de

    Ça les champs qu’on veut voir apparaître et des des images aussi pour pour illustrer ça ce qui est des charges aujourd’hui il recensent 600 fonctionnalités c’est-à-dire 600 fonctions à développer dans l’outil donc c’est beaucoup trop par rapport au au moyens au budget du du projet donc il a

    Fallu priorisé et euh les partenaires étaient d’accord pour dire que la plus grande plus-value du projet était sur la prospection des jaunis donc le projet dans un premier temps euh se positionne là-dessus pour pour créer l’outil sur cette partie-là euh on a aussi travaillé un parcours de l’utilisateur

    Euh vous pouvez pas voir dans le détail he c’est pas le but là c’est vraiment de retracer les besoins qu’il y a au terrain ou quand on est devant son ordinateur au bureau et de voir le le parcours qu’on a besoin de de faire pour pour saisir toute la donnée qu’on a

    Besoin sur le terrain par exemple donc là il peut y avoir un un formulaire qui dit qu’on prospecte on est en train de prospecter une parcelle et on va on va devoir faire appel un formulaire aussi pour dire qu’on va faire l’analyse lié à ça voilà ça recense recense tout

    Ça enfin dans cette étape on a aussi fait un lien avec un autre projet du pndv qui s’appelle cllimesca pour les maladies du bois qui cherche à à avoir des résultats sur l’incidence la mortalité le rôle de climat pour pour ces maladies euh aujourd’hui ils ont créé déjà une base de données nationale

    Avec tous les observatoires régionaux et aussi ils sont en train de faire des des cartes qui vont être diffusées euh pour montrer bah les résultats de ces observatoires année par année le lien qui sera fait avec pomme euh bah c’est que dans pomme pourront être saisies ces données d’observatoire

    Avec des champs harmonisés au niveau national et qui pourront al continu d’alimenter cette base de données pour la partie analyse des données l’idée c’est l’inverse c’est de se servir des indicateurs qui ont été créés dans dans le projet climesca les intégrer à ce qui va être fait dans

    Pom pour donc cette toute cette partie Action 1 coconception tous les besoins ont été écrits pour les jaunises maladie du bois et émergent maintenant je vais passer à la partie développement de l’outil et donc on se on se cantonne à à la au développement pour la prospection desjunis donc ça ça a

    Commencé enfin les développeurs ça se pas nous ils font l’application bureau et mobile qui sera disponible sur smartphone ou tablette et on commence tout juste donc je pouvais pas vous la montrer aujourd’hui mais on commence tout juste les tests de l’application bureau depuis bah depuis juste cette

    Semaine donc c’est tout frais et donc cette étape ça va être jusqu’à février ça enchaîne avec aussi d’autres tests de de l’application mobile cette fois un document de gestion des données qui va dire bah qui quelle données on met dessus qui les quel partage on veut

    Qui aura accès du coup à telle données dans l’utilisation de de l’outil donc ça aussi ça va être écrit avec l’ensemble des partenaires mise en production c’est-à-dire bah livraison de l’outil par le le développeur avec des des manuels d’utilisation et enfin les dernières étapes donc c’est le déploiement régional qui devrait

    Avoir lieu de février à mai avec bah comment on comment on fait ça une stratégie des supports vidéo papier pour pour pouvoir prendre en main l’outil des formations en vrai avec les futurs utilisateurs et enfin Marie-Catherine Dufour du CIVB fera la promotion nationale donc dans toutes les autres

    Régions entre avril et juin cette année et l’objectif est de bah que l’ti soit Pr fa utilisable disponible pour la prospection 2024 merci Sophie juste pour rappel euh vos questions vous les gardez bien en tête elles pourront être posées à la fin des interventions avant la conclusion maintenant nous allons nous

    Intéresser à une autre piste permettant d’optimiser euh la prospection euh cette piste on entend beaucoup parler il s’agit de l’imagerie et sur le marché il y a quand même pas mal de solutions d’imagerie et qu’en est-il de toutes ces solutions Éric Chantelot donc qui est directeur de l’IFV rô Méditerranée a

    Coordonné un projet challenge FD qui visait à justement faire un point sur les solutions proposées les solution d’imagerie merci bonjour à tous donc effectivement je vais vous présenter ce ce ce ce ce projet de prospection de la flavescence doré juste pour rappel donc c’est un un travail qui

    A été coordonné au niveau du plan national d’épérissement du vignoble et qui a je je suis juste aujourd’hui le porte-parole en fait du collectif qui a travaillé dans les différentes régions sur ce projet la Bourgogne le cogiaacet le bordelay le sud-est de la France également donc on a coordonné j’ai je me

    Suis juste attaché à coordonner ce projet je vous le présente aujourd’hui qui nous a permis quand même d’avancer sur ce sujet de de de capteur l’utilisation de capteur pour cette phase de prospection qu’on a déjà euh identifié ce matin donc je vais parvenir sur ce diapo qui est déjà bien préciser

    Ce matin sur cet aspect la nécessité de la prospection et l’importance de cette notion de prospection avec les écarts que cela peut reporter mais plutôt euh de revenir sur pourquoi ce projet qu’on a appelé challenge FD et qu’est-ce qu’il a qu’est-ce qu’il a cherché à voir en fait comme le disait Charlotte en

    Introduction il existe aujourd’hui il a depuis plusieurs années déjà des opérateurs qui ont proposé au vignoble des solutions de captation d’information pour détecter par imagerie la présence les symptômes de flavescence doré alors c cet outil là il est très attractif ce serait absolument génial et tout le monde a l’impression que ça va

    Révolutionner son approche de dire au lieu de passer tout seul dans les viges à pied ou avec des techniciens et et faire cette prospection rang par rang bah je monte mon capteur sur mon tracteur sur la machine avendanger ou sur quelconque système même un quad et puis je fais mes mes prospections déjà

    En faisant en faisant mes mes autres opérations au vignoble et ça ça m’évite une opération spécifique et puis il y a aussi des approches je dire les capteurs qui avaient été aussi développé ou qui on pu être travaillé c’est la prise d’image par drone ou et cetera pour

    Avoir une vision globale d’une parcelle et ben là aussi on éviterait de passer à qui est remp parant donc ça séduit tout le monde dit si on pouvait y arriver ce serait absolument génial le constat qui a pu être fait euh c’est qu’en fait ces acteurs qui proposaient ce type de solution euh

    Allaient dans les différents vignobles contacter différents acteurs et proposai les solutions et pendant 3 4 5 ans bah il y a eu des actions qui ont été conduites à droite à gauche qui cherchaient évaluer ses pratiques et à mettre dans une logique de d’identification de l’intérêt de cette de cette solution

    Le le problème qu’on a identifié c’est qu’en fait on manquait de coordination en fait de l’ensemble de ces opérations individuel et que souvent en fonction de l’interlocuteur le le service qui était proposé s’adaptait à la remarque qui était faite par le technicien qui était en face dans une région l’opérateur x

    Allait voir Monsieur Y et Monsieur Y lu disait moi je veux tel truc et il dis ben je te propose ce service et en fait ça correspondait pas forcément à une vision globale donc objectif de ce projet était vraiment d’essayer de travailler pour regrouper les forces de l’évaluation pour essayer de poser un

    Diagnostic réel et efficace sur la pertinence aujourd’hui dans l’état actuel de la technologie de ces pratiques donc on a voulu mettre un notion de challenge donc on a voulu regrouper les différents acteurs proposant des solutions dans le même cas de figure les uns avec les autres et d’évaluer chacune des solutions sur un

    Aspect technique sur un aspect qualitatif est-ce que le capteur est utilisable facilement ou est-ce qu’il est encore en phase de développement ou qui a plein de de paramètres encore à réglés et également essayer d’évaluer un peu les sociétés sur un angle économique est-ce que ces metteurs en marché aujourd’hui était av insolid pour

    Envisager vraiment un développement une largeesselle et quelles étaient un peu les les perspectives qu’on pouvait espérer donc en fait là et identifié comme j’ai dit deux niveaux de détection possiblebl le parcellaire ou le Global par plutôt des visions aériennes donc on a contacté tous les opérateurs qu’on avait déjà pu

    Identifier par le passé et qu’on a pu qu’on avait pu identifier on avait une dizaine de de de de sociétés qui ont été sollicité et il y a quatre enfin trois quatre acteurs qui ont répondu à notre vision de challenge qu’on a lancé les sociétés comme chouette comme

    Bloomfield et comme scanopy et puis un consortium de recherche qui était un consortium qui existait déjà dans le cadre du de l’évaluation d’un outil de ce type incluant des acteurs comme le le gédon le BNIC c’est et cetera dans dans l’approche de ce consortium et l’Université de Bordeaux donc voilà un

    Peu ces opérateurs donc trois de ces opérateurs travaillaient plutôt sur de la captation embarquée sur engin machine à vendanger ou tracteur là on a plutôt travaillé sur du tracteur pour la plupart des des des outils et puis il y avait une proposition par la société scanopi qui était une prise d’image

    Aérienne par petit ULM qui passait au-dessus des des parcelles donc en fait on n’ quand même pas eu un taux de réponse énorme donc on s’est dit on est peut-être pas très très bon non plus pour faire savoir ou pour faire connaître ou inciter les les acteurs à venir participer à ce travail

    Mais bon c’est une base et c’est ça nous a quand même permis de tirer des comme on l’a vu précédemment à des évolutions des de de de l’expression des symptômes et si on a de mois qui se passe si l’un fait le travail au mois d’août et

    L’autre le fait au mois de fin septembre il peut avoir moin Mo décalage et de pas avoir du tout les même chos et de pas avoir forcément une cartographie qui soit juste donc c’était pas il fallait absolument essayer et l’objectif c’était sur une semaine qui les deux opérateurs

    Puissent passer en même temps sur le dispositif donc trois quatre plateformes ont été mis en place euh plutôt Tarne en particulier et puis également une parcelle dans l’ude une parcelle en Charente sur blanc une parcelle et un réseau de parcell également qui est pas cité ici dans le

    Sud-est dans le secteur des bouches du Run et une plateforme plus spécifique en Bourgogne que je vous propose de présenter plus spécifiquement et c’est ma collègue de la fr donc qui va présenter ce qui a été fait en Bourgogne comme un exemple de l’approche et précisant un peu le le dispositif et la

    Façon dont on a travaillé hop donc bonjour à tous euh Marie-Charlotte Papu la FREDON Bourgogne franchecé donc là je vais vous présenter les tests qui ont été faits sous la houlette de du BIVB le bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne qui a testé dans différents dans un dans différents réseaux de

    Parcell les systèmes qu’Eric a a évoqué euh donc le l’objectif était de comparer les résultats d’une prospection technicien euh piétonne qui est relativement longue on va pas se se le cacher et de comparer ces résultats là avec les résultats de euh proxy détection euh alors la proxy détection c’est plutôt les systèmes

    Embarqués sur euh sur tracteur sur enjambeur euh où l’objectif c’est euh c’est d’améliorer la prospection piétonne des viticulteurs et les systèmes de télédétection type ULM ou drone qui était testé via scanopi alors l’avantage de ces systèmes c’est que effectivement il y a des débits de chantier qui sont beaucoup plus

    Élevés avec le système blue Bloomfield qui qui est des qui sont des caméras embarqué on a un débit de chantier de 50ard par hectare donc ça améliore la prospection piétonne et par contre avec les systèmes drones on a un débit de chantier de 8 hectares jour et ULM 300 hectares

    Jour donc dans ces cas-là l’objectif c’est plutôt d’identifier des secteurs qui pourraient être problématiques pour focaliser après des prospections plus fines sur sur ces secteurs là les résultats que c’est différents types de prospection ont donné alors vous je je rentraai pas dans les détails de toutes les lignes parce

    Que il y avait plusieurs parcelles on peut regarder la la première ligne qui était une parcelle de chardonnis sur laquelle la prospection piétonne technicien a identifié 120 C symptômatique Junis les autres systèmes scanopi et Bloomfield sont passés le rendu scanopi donc système ULM et drone a identifié 14 CP symptomatique le système Bloomfield

    Caméra embarqué à a identifié 332 CP symptommatiques jaunis et si vous regardez à peu près vite fait les ce qu’on ce qu’on ce qu’on observe sur les autres parcelles il y a toujours une différence qui peut être importante entre les prospections piéton technicien de ces différents systèmes qui soit caméra embarqué ou

    Télédétection euh ce qu’il faut voir aussi c’est que bon euh en Bourgogne on a les on a pas mal de problèmes de jaunis qui sont liés à notre sépage de base qui est le chardonnis qui a un spage qui est très expressif euh et souvent on dit bah ça

    Détecte moins bien sur blanc que sur rouge alors chez nous parce que les résultats peuvent être différents dans dans d’autres régions mais c’est vrai que sur une parcelle de Pinau noir donc celle qui est marquée M4 les résultats sont du même type c’est le Pino est un peu moins expressif on a identifié

    Neuf ne pied symptomatiques en piéton puis après on en a 17 97 par les autres systèmes c’est encore plus visuel quand on on passe par représentation cartographiquequ donc les points roses c’est les prospections piétonnes euh les points bleus c’est le les prospections par télédétection scanopi et euh tous les points euh Bloomfield

    Euh par par caméra embarqué oui merci donc pour cette présentation plus détaillée vous avez ici le une reprise un peu très séthétique de l’ensemble des résultats qui vont dans le même sens à savoir que sur l’ensemble des dispositifs représentés ici donc Bourgogne charante Tarne et Haude on a

    Un décalage entre la prospection à pied qui est relativement important et les capteurs ça va pas toujours dans le même sens euh mais voilà on se rend compte qu’aujourd’hui les systèmes qu’on a pu évaluer sur ces dispositifs là ne sont pas réellement en mesure de donner une

    Image précise voire même de donner on a un problème aussi pour dire est-ce qu’on est sûr que il y a la notion de faux positif et de faux négatif donc en fonction de l’échelle où on se situe ça peut avoir une incidence plus ou moins importante sur une troisième parcelle

    Qui était un peu différente en terme d’approche qui était le sud-est fait par la Chambre d’Agriculture des des bouches du rô on a plutôt travaillé à une échelle globale parcellaire domaine viticool en entier passer avec un capteur embarqué sur machine avant danger vous avez une superficie de trois

    Domaines qui sont représenté ici le nom de parcell correspondant et quand on fait le la synthèse le tableau en bas on voit que bon on n’est pas trop mauvais c’est-à-dire que quand on fait le système de prospection et le capteur on a 75 % de correspondance euh sur les les

    Systèmes et sur euh l’insymptomatique on a 85 % de de correspondance donc on n’est pas trop mauvais on pensait que ça pouvait avancer euh mais quand on voit en fait la façon dont est travaillé l’outil quand on discute avec la société en fait toutes les images sont repassées

    Au au laboratoire enfin au bureau pour vérifier une à une les images donc on n’est pasraent dans un outil d’intelligence artificielle pour sécuriser le fait qu’ils vendent un service qui ne fonctionne pas trop mal ils prennent l’image et puis il revoient par un technicien ou au bureau pour vous

    Dire là ça du symptôme là sen est pas donc ils ont pas avancé aussi bien que ce qu’on attend et si on veut utiliser ces outils là c’est vraiment pour se passer de l’œil humain et d’avoir une technique qui va au-delà donc voilà beaucoup de problèmes qui ont été posés

    Et pas forcément de de résultats satisfaisants donc on a envie de dire aujourd’hui le niveau des algorithmes est pas suffisant on a plutôt tendance al effectivement ça recoupe pas forcément ce que tuqu mais de dire que ça semble un peu plus précis quand même sur rouge que sur blanc mais c’est pas

    Systématique donc ne faisons pas de raccourcis trop rapide économique après on a un problème à ce niveilà c’est qu’en fait le le le travail a quand même permis d’identifier des des des verrous des freins c’estàdire que on connaî pas on narrive pas trop à s’accorder à ce système modèle économique c’estàd que les

    Startup aujourd’hui développent ses outils d’abord pour des notions de euh mesure du feuillage ou autre aspect mesure de la récolte et puis comme il voit que la flavescence dorée est une question importante dans le vigno se disent tiens on va essayer de faire quelque chose mais l’outil est pas forcément adapté

    Pour la flesance deoré au départ et donc le modèle économique n’est pas adapté puisqueaujourd’hui ces outils ont travaill plutôt pour des ventes d’un service vigneron par vigneron donc comment on décale découle d’une approche collective d’ailleurs s’ y a un vigneron dans le secteur qui s’équipe pour faire

    Quelque chose et que ça peut faire flescence dorée comment ça peut servir la démarche collective et là c’est des questions qu’il faut qu’on se pose et puis en plus on se rend compte que les start-ups et les structures qui ont développé ces outils à ce stade sont

    Souvent fragile l’un des acteurs qui a participé a mis la clé sous la porte depuis donc comment peut-on travailler avec de dans dans dans la perspective long terme avec de ce genre de de de système donc quelle quelle perspective pardon je pense qu’il faut qu’on réfléchisse nous-mêm au niveau

    Professionnel de comment on pourrait intégrer ces outils dans le cadre d’une lutte collective parce c’est là qu’elle est intéressante c’est pas juste individuel donc quel pourrait être le business model qu’on pourrait proposer à des sociétés pour qu’il se retrouent un peu mieux et qu’ puissent mieux adapter leur solutions et leur approche

    Commerciale à notre attente et là on a un travail à faire sur qu’est-ce que l’on attend ça va avec le dernier point que j’ai identifié ici on attend quoi on attend de cartographier une parcelle ou on attend de cartographier un territoire pour orienter la prospection on n’est

    Pas clair on n’est pas tous sur le même niveau de de de volonté et donc il faudait bien que région par région on se donne on se dise bien ce que l’on veut faire pour que les sociétés qui viennent nous rencontrer on puisse leur indiquer voilà ce que l’on attend et que soit

    Plus précis donc ce projet a aussi permis de mettre en évidence toutes les incohérence que l’on peut avoir en interne au niveau des différentes structures d’accompagnement où on veut aller et dans un cas de figure quand on est la parcelle on veut une cartographie précise donc on veut pas passer à côté

    D’un seul CP atteint pour pouvoir envisager un arrachage dans la suite et si on est à l’échelle du territoire ce qu’on veut c’est qu’on veut pas passer face à une parcelle qu’on aurait cartographié surous l’échelle d’un territoire par un drone ou autre système et dire bah

    J’éclu cette parcell alors qu’il y a un symptôme dans la parcelle donc c’est pas le même niveau d’approche et les mêmes algorithmes peut-être qu’il faut créer donc être plus précis là-dedans et puis dernière perspective aussi c’est que finalement si on redéfinit le business model qu’on essaie de le travailler sur aspect

    Collectif pourquoi pas revenir sur des systèmes de captation d’image avec de type dé capteurs qui seraient plus euh spécifiqu dans dans des notions plutôt de multispectral euh donc ça le le ces systèmes là ont rapidement été évincé par rapport à des coûts d’investissement et qui sont pas en

    Adéquation avec le modèle économique des start-ups comme je vous disais qui vendent individuellement donc investir 4000 ou 5000 € dans une caméra embarquée c’est pas pareil que de payer 200 ou 300 € d’un abonnement dans une caméra du visible donc on est sur ces pistesl et il semble que effectivement si on est

    Sur une échelle collective pourquoi pas envisager qu’à l’échelle d’un territoire il y a la capacité financière d’une DRAF d’une région de interprofession de finan ancer des capteurs à hauteur de niveau plus plus important d’investissement pour réellement faire du collectif donc on vrait retravailler ces pistes qui ont été écartées sur des aspect économique

    Jusqu’à présent dernier point on est sur cette logique là donc au niveau du pndv on poursuit la l’approche on veut aussi la structurer un peu mieux et on va lancer la dans le cadre du Salon de l’Agriculture un accès parcours d’innovation prenant euh référence à ce qui a déjà été fait

    Enseignement de ce GT fa dans chall GD pour renouveler et essayer de recapter sur ce sujetl mais sur d’autres aussi des opérateurs des structures qui serait intéressé pour avoir un terrain de jeu au niveau des interprofessions pour évaluer et tester le le leurs outils donc on relance ce travail là et on aura

    Les informations précises durant le premier trimestre 2024 merci merci Éric je vais demander à mariechlotte de revenir donc mariechlotte tu nous as présenté la plateforme FD euh en Bourgogne et là tu vas nous parler de manière plus globale de comment et gérer la flaessence doré en Bourgogne oui donc effectivement je vais vous

    Présenter un petit peu tout le dispositif qui a été mis en place euh juste pour pour en rappel Sylvie l’a un peu évoqué tout à l’heure chez nous la flavescence elle est apparue à partir de 2004 et globalement de 2004 à 2010 on a un certain nombre de parcelles qui sont

    Identifiées FD sur lesquels l’origine est toujours la plantation euh par contre il y a un changement en 2011 où assez tard en saison on identifie un important foyer euh dans le Nord maconnaet et du coup ce cette découverte de foyer a abouti en 2012 à

    La mise en place du plan de lutte tel que euh on on le gère actuellement même si depuis on a fait un certain nombre d’adaptations donc chez nous euh la lutte elle s’organise selon quatre piliers principaux le premier c’est le traitement auauchaude parce qu’on l’a vu

    Il peut avoir des origines liées à la plantation le deuxème c’est les prospections collectives parce qu’effectivement l’objectif c’est de détecter au plus tôt les les S patins euh pour pouvoir faire après l’identification enfin les prélèvements et l’identification des des parcelles infectées donc du coup on arrive sur le 3è pilier qui est

    L’arrachage parce que inutile de vous dire que ça sert à rien de faire tout le reste si au final on n’arrache pas les pieds malades et puis ben ce qui peut faire un certain nombre de polémique alors notamment chez nous hein mais je pense qu’on c’est c’est c’est vrai un petit

    Peu de partout c’est tout ce qui est maîtrise du vecteur donc tout ce qui est traitement les traitements insecticides pour limiter réduire la dispersion du vecteur alors effectivement personne ne fait de traitement par getté de cœur euh déjà parce que ça touche à son porte-monnaie euh donc il y a des impacts économiques

    Et puis selon les les vignobles ben les moyens sont différents il y a des impacts environnementaux comme je l’ai dit ben personne n’est dans le contexte actuel n’a envie de faire des traitements supplémentaires et puis il y a une pression sociétale euh parce que euh sur la partie sonéloire de la la

    Bourgogne il y a un certain em de collectifs un petit peu comme dans le Bordelet qui se sont mis en place donc il y a une pression de la société hors viticole par rapport à tous ces traitements donc inutile de dire que on a pu le voir par rapport aux différentes présentations

    Préalables que ces mesures elles ne vont pas l’une sans l’autre et il ne faut pas privilégier un pilier plutôt que l’autre et donc donc ça c’est toujours un message qui est compliqué parce que Ben selon les les sensibilités de chacun et ben on est plus à même de s’orienter vers l’un ou

    L’autre de ces piliers donc depuis 2012 les viticulteurs bourguignon se sont parties prenantes dans les la les décisions et la mise en place du plan de lutte au côté ben de l’AF don qui est OVS organisme à vocation sanitaire et des services de l’éat bien évidemment

    Euh chez nous le plan de lutte là sur les dernières années il coûte à peu près 600 à 700000 € donc c’est pas c’est pas négligeable et il y a une cotisation qui est levée par les ODG de 6 € hectar juste ce que j’ai oublié de dire

    Sur les aspects financement c’est que chez nous il y a à peu près moitié des financements qui sont gérés par la profession viticole moitié des financements qui sont gérés par les services de l’État donc si je développe un petit peu les différents piliers euh le traitement auchaude ben assez rapidement ça a été

    Un des principaux leviers identifiés pour améliorer la situation puisque tous nos premiers foyers ils venaient ils étaient issus de de plantation donc donc il y avait des remontées de filière avec les services de l’État et du coup à partir de 2009 donc c’était c’est déjà relativement ancien les ODG

    Se sont mobilisés et ont rendu obligatoire le traitement eau chaude dans le cahier des charges de leurs appellations donc ça ça a déjà été un premier pas important le deuxième pilier c’est les prospections donc en Bourgogne on a la particularité de vouloir couvrir 100 % de notre

    Vignoble qui fait à peu près 33000 hectares maintenant donc ça demande forcément une forte implication de la profession viticole donc lafredon est enfin aide excusez-moi aide les viticulteur mais effectivement on n’ pas la capacité humaine de pouvoir faire 33000 haectares donc on a besoin des viticulteurs les viticulteurs nous nos

    Interlocuteurs ça va être les responsables communaux euh donc il y a des responsables communaux ben dans chaque commune he comme son nom l’indique qui vont faire le relais de tous les viticulteurs du secteur euh bien évidemment il y a des formations préalable il y a des guides

    Qui sont distribués et cetera nous on a décidé d’accompagner euh sur une demi-journée euh toutes les communes viticoles donc à peu près 170 demi-journées de prospection encadré avec les viticuleurs dans un certain nombre de cas ça suffit donc bah c’est sûr que sur une commune où tu as 100 viticulteurs

    Qui sont là le matin tu arrives à faire la surface de de ta commune et puis tu as des communes si tu es 15 ben ça demandera qui se remobil lise derrière qui refassent des demi-journées de prospection pour finir euh de d’identifier de prospecter la totalité du parcellaire

    Euh il y a aussi la volonté que tout le monde participe parce qu’on dit que c’est collectif alors du coup il faut que tout le monde participe donc euh on a testé un certain nombre de choses euh d’abord des préinscriptions euh pour Ben pour savoir qui participait euh je vous

    Cache pas que ça a été abandonné assez rapidement parce que c’est hyper chronophage euh et pas forcément hyper juste non plus euh on est revenu après sur des listes d’émargement donc tous les participants euh émergent à chaque demi-journée et puis bah on se modernise avec le temps hein depuis 2012 euh

    Depuis quelques années on développe un système de QR code donc chaque domaine avec l’invitation reçoit un QR code qui doit faire scanner pour prouver sa présence donc après les prospections elles s’organisent sur le terrain de façon relativement relativement classique euh et le système a très bien marché de 2012

    À 2018 et on a vu une nette amélioration de la situation sanitaire avec une baisse de la présence de FD par contre effectivement depuis 2019 on a de façon générale des années à très forte explo très forte expression de jaunis et de ce fait en fait la

    Jaunice masque le la flavescence il y a beaucoup de bois noir chez nous et ça masque ça masque les les symptômes enfin ça masque la la flavescence euh on a testé pour répondre aussi aux demandes des viticulteurs un certain nombre d’adaptations alors effectivement on prendne le collectif dans des cas très

    Particuliers on a testé les prospections individuelles où on donne tout le matériel les cartes et cetera au viticulteur ils ont une période pour faire leur prospection sur leur parcellaire ils doivent aller voir leurs responsables communaux pour recenser en fait tous les pieds sur une carte commune parce que nous on peut

    Travailler que si on a la la totalité des des informations et par contre les services de l’État ont accepté ces expérimentations que si les viticulteurs acceptaient de revenir faire une vérification euh collective en période classique de prospection obligatoire sur un/ers de la commune pour vérifier que les prospections

    Individuelles ben on identifie bien la même chose au niveau des prospections collective on a testé également et puis c’est ça s’est un peu systématisé depuis 2019 des prospections précoc en juillet donc effectivement on a vu que la période la plus intéressante et optimale c’était plutôt en septembre pour identifier les symptômes de

    Jaunis mais à partir de fin juin on arrive à avoir les premiers symptômes euh et on s’est dit qu’on serait sur plus pertinent en faisant une double prospection plutôt que une simple donc l’objectif c’est de faire une prospection précoce en juillet d’identifier les les C on fait des analyses les viticulteurs ils

    Éliminent directement les pied malades et comme ça on laisse pas du matériel potentiellement contaminé dans la parcelle parce qu’on a des niveaux de cycadèle qui sont relativement importants chez nous donc ça évite potentiellement des Contamin nation et en septembre ils reviennent faire les prospections classiques euh comme l’ensemble du

    Vignoble juste pour info c’est ces résultats cette double prospection elle donne des résultats qui sont euh qui sont relativement intéressants enfin de notre point de vue sur cette carte vous voyez au les points verts c’était les c’était les les premiers cas de de pied FD sur ce secteur

    Donc ils ont été identifiés en 2019 en 2020 bah forcément explosion euh ça s’est disséminé de partout c’est les c’est les points qui sont un peu plus ble bleu turquoises euh puisqu’on a toujours une année de retard par contre en 2020 euh on on a déjà commencé à faire la double prospection la

    Prospection précoce et la prospection classique on a mis en place les traitements obligatoires les arrachages et cetera et dès 2021 on voit au niveau des points roses que il y a une reconcentration en fait des des pieds FD qui se confirment en 2022 c’est les points rouges

    Donc donc c’est un système qui a été développé sur tous les les nouveaux les nouveaux foyers qui apparaissent chez nous maintenant ce qui est important c’est la commun ben on le répètera jamais assez parce que effectivement dans ce genre de réunion c’est toujours les viticulteurs les plus impliqués les plus motivés qui

    Viennent il faut réussir à toucher les autres il y a un site internet le site stop flavescence Bourgogne qui qui qui existe et puis on a testé un certain nombre d’outils innovants donc de par le challenge FD et on a également testé un certain nombre de doutes til pour

    Améliorer les signalements donc en Bourgogne on a testé un système qui s’appelle vigib Bourgogne qui avait pour objectif via une une application smartphone de de géolocaliser les pieds pour qu’après on puisse venir faire les les prélèvements c’était à la demande des viticulteurs par contre forcé de constater que ça a pas trop bien

    Marché les gens en fait les embêtait de reprendre leur application et de faire ses ses identifications c’était aussi peut-être une question de de timing euh plus récemment on a on a testé vinivox et qui donne les des résultats qui a priori sont plutôt satisfaisants et qui vont qui va être retester cette année

    Euh avec à la différence que c’est une application vocale qui permet le le géoréférencement euh ce qui donc le le troisème pilier ça va être la lutte insecticide donc comme ça a été évoqué chez nous on on a une analyse de risque qui permet de réduire les traitements en

    Prenant en compte un certain nombre de choses donc le génotypage comme l’a dit Sylvie l’importance de la fllavescence savoir si c’est un foyer des pieds isolés les niveaux de population de cicadelle parce que il y a des parcelles sur lesquelles on enfin on piège jusqu’à 2000 euh cicadelle euh sur la campagne

    Euh on tient compte de l’intensité des prospections euh euh savoir s’il y a beaucoup de viticulteur si ça marche si elle est de qualité ou pas euh en saison on fait un suivi des populations de cicadelles euh pour bah pour voir la dynamique de population et les niveaux de population euh ce qui

    Amène euh à identifier euh les périodes de traitement via les messages réglementaires je rentrerai pas dans les détails mais euh juste c’est c’est la carte de de chez nous qui montre que Ben selon les cas en jaune on a des des parcelles qui ne sont pas traitées euh

    En bleu un traitement et puis Mo on va jusqu’à trois traitements euh le dernier pilier c’est le contrôle d’arrachage euh c’est relativement bête à dire mais euh malgré tous les courriers qui sont envoyés par les services de l’État dans un certain nombre de cas quand on fait les

    Contrôles au mois d’avril et ben les pieds sont toujours en place on passe une fois deux fois trois fois il faut trois passages parfois pour que les pieds soient arrachés donc ça traduit quand même un un problème de prise de conscience ce qui a amené certaines ODG à décideré d’un contrôle interne en

    Amont du contrôle officiel et juste la la dernière diapo c’est pour insister sur le fait que apparaît un 5è pilier qui est la prophylaxie euh on a parlé du développement enfin du du transport de la de la cicadelle mais on constate chez nous que si dans un certain nombre de

    Cas les viticulteurs peuvent enfin sont concernés par une seule parcelle positive dans les pires cas le le viticulteur qui est le plus concerné il a jusqu’à 30 parcelles euh positif FD donc forcément il l’a pas fait exprès il est c’était pas intentionnel mais sa façon de travailler euh a amené la

    Dissémination sur l’ensemble de son matériel d’où la l’importance en fait de du du message de nettoyer ces ces enjambbeurs donc euh donc voilà alors pour terminer cette matinée on va s’intéresser à l’impact environnemental de la gestionion de la flescence dorée comme le disait Marie Charlotte cet impact environnemental il est important

    À plusieurs titres économique bon pas environnemental aussi mais aussi j’ai envie de dire humaine parce que Ben les traitements peut peuvent amener à des tensions entre viticulteurs mais aussi entre viticulteur et Riverin et donc la question qu’on va se poser là maintenant avec Audrey petit c’est de savoir bah

    Est-ce qu’il y a une alternative à ces traitements insecticides est-ce qu’il y a des pistes de travail pour s’en affranchir merci Charlotte donc je suis de retour euh pour vous parler donc de deux axes de travail qui ont été euh explorer dans le RISC décidément ça

    Veut pas euh donc là je suis la porte-parole donc de de des deux collègues in Rae et donc avec Nathalie haricot Bouvery et Nicolas constang lorsqu’il était à Sud vinbio merci voilà euh donc c’est c’est vraiment deux choses très distinctes avec des des niveaux d’avancement tout à

    Fait différent et pareil il faut pas tout n’est pas applicable au terrain dans l’immédi donc en fait l’équipe de Nathalie s quand même posé une question finalement pas bête du tout c’est ben si on enevit la capacité de vction de scafoid titanus finalement il nous poserait plus de

    Problème sauf que à question qui peut paraître simple vous allez voir c’est c’est relativement compliqué et là bon j’ai pour objectif de vous présenter un petit peu la démarche qu’ils ont mis en œuvre pour pour essayer de répondre à la question donc ça ça c’est tout tout fait bizarre

    Euh donc donc je vous rappelle ça on l’a vu hein donc il y a un phénomène d’acquisition du phytoplasme par par la par la ciccadèle et après donc il y a cette fameuse latence de 4 semaines que vous connaissez et en fait c’est la la phase pendant laquelle le phytoplasme à

    L’intérieur de de l’insecte va se multiplier et en fait cette multiplication elle se passe dans deux types de cellules donc dans les cellules épithélales de l’intestin et dans ces cellules des glandes salivaires et en fait l’équipe de naalie s’est posé la question bah de comment quels sont les mécanismes moléculaires qui qui

    Permettent cette multiplication dans ces de ces deux types de cellules parce que derrière une fois qu’on les connaîtra si on arrive à les supprimer en fait en bloquant ces mécanismes moléculaires on va supprimer la capacité de vction de scafoidus titaus et par écoché si on arrive à prouver que ces mécanismes sont

    Vraiment spécifiques du phytoplasme la flavescence dorée pourquoi pas de toutre insecte vecteur qui pourrait qui pourrait diffuser le le phytoplasme euh donc là en fait on fait un zoom sur par exemple une cellule de l’intestin donc faut savoir que la membrane du phytoplasme elle est couverte de de de

    Différentes protéines et les chercheurs bien renseignés en avaient identifié une qui s’appelle la vmpa qui allait être reconnu par la cellule donc en bas de de l’insecte donc il y a une connaissance entre protéines et qui est la première étape indispensable pour pour une multiplication du du du phytoplasme et

    Donc la question c’est quelle est la quelle est la protéine qui est sur les cellules de l’insecte qui permet cette adhésion donc il fallait l’identifier l’autre question c’est une fois qu’ le phytoplasme et la cellule se sont bien reconnu quel par quel phénomène le pH phytoplasme pénètre dans la cellule de

    L’insecte et donc là aussi la question que se posaient les chercheurs c’est quels sont les mes mécanismes impliqués donc là on va faire un focus sur la première étape qui est la reconnaissance protéine protéine entre le phytoplasme et la cellule de l’insecte donc comme je vous l’ai dit

    Euh la membrane du phytoplasme c’est une multitude de protéines avec des euh des fonctions plus ou moins identifié de chacune des protéines et donc ils ont fait le focus sur la vmpa qui semblait être pour diverses raisons un un bon candidat donc avant d’aller plus loin je

    Me permets juste un petit rappel sur les process des prod la production des protéines donc tout part de l’ADN qui est vous le savez un ensemble de de gènes et en fait ces gènes ils sont lus euh par une aérène polymérase bref qui qui aboutit à la synthèse un

    An et cette an va être lu par une autre enzyme et qui va aboutir à la synthèse de la protéine donc en fait l’idée de des chercheurs c’est que si on perturbe cette synthèse de l’ARN et ben on bloque le processus de synthèse de la protéine

    Et donc si on n pas cette protéine là la surface de la cellule de l’insecte et ben il y aura plus de reconnaissance entre le phytoplasme et la cellule de l’insecte donc en supprimant le maillon essentiel qui est l’ARN et ben en fait on bloque tout le processus et donc

    C’est partant de ça qu’ils ont utilisé une méthode qui s’appelle la méthode des aenes interféren donc voilà donc on veut supprimer la l’adhésion donc qu’est-ce qu’ils ont fait ils ont sélectionné avec les éléments de connaissance qu’ils avaient 13 protéines qui sont à la surface de la cellule de de l’insecte qui avaient un

    Bon profil pour être des récepteurs à la protéine vmpa du phytoplasme ce qu’ils ont fait c’est qu’ils ont donc produit les aéren double brin de chacune de ces protéines de ces 13 protéines ils les ont mis en contact avec avec des cultures cellulaires euh d’insectes et ils ont regardé si

    Avec ces aérennes là qui venaient perturber un petit peu le travail de synthèse des protéines si euh si justement ça ça permettait de bloquer euh cette synthèse alors ils ont été très contents ils ont été très inspirés donc là sur l’histogramme vous avez une barre de référence d’expression du gène

    Donc qui est qui est la blanche et après euh 12 des protéines qu’ils avaient identifié en présence d’aérène double brin sont moins les jeunes s’expriment beaucoup moins donc ils avaient quand même été bien inspirés sur ces sur l’identification de ces 13 protéines et il y en a une en particulier qui

    S’appelle Uka LRR qui qui a l’air de vraiment être perturbé par la présence d’aérène double bras ce qui peut ce qu’on peut noter aussi c’est que mettre des aérennes double brin en contact de cellules ça a des efficacités des des des baisses d’activation de gènees variable suivant suivant le gêne donc ça

    C’était en culture cellulaire là maintenant il faut se poser la question est-ce que quand on est sur des insectes vivants ça ça marche aussi on a bien ce phénomène donc là la question qui sont posé c’est est-ce que quand un insecte fait l’acquisition du phytoplasme qu’il est infecté par le phytoplasme la

    Fllavescence dorée est-ce que il y a effectivement ce ce l’infection va per enfin va avoir une action sur l’expression du du gène UK LLR ce qui UK1 ce qui vudrait dire que effectivement l’infection du phytoplasme il y a le le gêne est impliqué dans le phénomène d’infection

    Donc là ils ont refait la même chose je suis désolée ça ça s’est tout décalé on voit il nous manque un truc donc là ce qu’ils ont fait c’est qu’ils ont pris de l’eau d’insectes un l’eau ils les ont fait se nourrir sur des des plans sains sans flavescence dorée et sur l’autre

    Ils ont ont mis des insectes et les ont fait se nourrir sur des plans contaminés flavescence doré et après ils ont mesuré l’expression de ce famogène UK1 euh dans donc dans l’abdomen là où il y a l’intestin et dans la tête pour les cellules des glandes salivaires et ils

    Ont mesuré l’expression du gène Huka et donc effectivement pour les lots donc qui sont en noir pour les lots d’insectes qui ont fait l’acquisition du phytoplasme en se nourrissant il y a bien une surexpression de ce gène donc ça veut dire que c’est bien euh ce est bien impliqué dans les process de

    D’infection par la flavescence dorée donc là pour la première étape les chercheurs ont répondu à la première question quelle protéine semble être impliqué dans la reconnaissance phytoplasme cellules de l’insecte UK1 a l’air d’être un bon candidat donc maintenant on avance et on va passer à la deuxème étape qui est donc la

    Pénétration du phytoplasme dans dans la cellule de l’insecte et donc c’est ce qu’on appelle les phénomèn d’endocytose et là ils ont ils sont allés voir une une protéine qui s’appelle la clatrine qui est qui est souvent impliqué dans les phénomènes d’endocytose et qui donc semblait être un bon

    Candidat donc là rebelot ils ont ils ont dit bah on va perturber la synthèse de cette protéine parce que si cette protéine n’est plus synthétisée l’endocytose ne peut plus se faire donc qu’est-ce qu’ils ont fait ils ont pris des insectes ils leur ont fait gérer des aïrènes double brin qui codaient pour

    Cette fameuse protéine qu’on veut plus voir euh et bloquer sa sa synthèse donc la clatrine et ces insectes qui avaient ingéré ces aérèes ils les ont mises sur des plantes infectées par philoptoplast de la flavescence dorée et donc ils sont allés voir euh l’expression des gênnes toujours donc de cette protéine donc

    Toujours dans la tête la tête et l’intestin et donc vous voyez là sur le graphiqu les les barres vertes c’est euh c’est le taux d’expression de ce ce gène de la clatrine qui est euh diminué par rapport au l’OT témoin qui où la synthèse de cette protéine n’a pas été n’a pas été

    Faite donc ils ont pu ils ont pu confirmer leur hypothèse que en en faisant ingérer ces aérèes doublebrin de la clatrine on ont perturbé euh l’expression du gène donc donc la question qui vient après c’est étape par étape c’est ok j’ai bien euh j’ai bien diminué l’expression de mon gène mais est-ce que

    Ça va bien permettre de diminuer euh la capacité du phytoplasme à à coloniser l’insecte donc ils ont recommencé euh en faisant ingérer des aérennes de la clatrine à des insectes et ils les ont fait se nourrir sur les plans affectés et là encore et là ils ont mesuré plus

    L’activité des gênes mais la quantité de phytoplasme et donc ils sont rendu compte donc c’est les barres grises qui avaient bien une diminution des quantités de phytoplasme euh dans les insectes où on avait perturbé la synthèse de la clatrine donc en fait ça ça a l’air d’être cette clatrine a l’air

    D’être impliqué dans tous les phénomènes moléculaires de l’acquisition du phytoplasme par par les insectes euh à noter quand même que on a des résultats très variables suivant les individus vous voyez les les barres sont assez larges donc euh donc bah ça reste à à approfondir donc pour essayer de résumer

    Un petit peu cette travaux qui sont quand même à des échelles infiniment petites hein ça ça nous change un peu de ce qu’on fait à la vigne l’équipe de chercheurs donc les travaux ont permis quand même de de mettre en évidence deux process deux mécanismes cellulaires impliqués dans la capacité de vction du

    Phytoplasme euh de de scophodus pardon donc la protéine qui est responsable de la reconnaissance phytoplasme cellule et le la la protéine qui est impliquée dans le phénomène m enendocyose donc ça c’est bon donc ça c’était la connaissance de base on ne connaissait pas ces protéines avant du fait que maintenant on connaît

    Ces protéines ils ont été capables de perturber leur synthèse donc avec la méthode des aérennes interférences donc ça c’était une autre belle étape par contre là où il faut être vigilant c’est qu’on reste quand même sur une étude très exploratoire la question à la base c’était de comprendre les

    Phénomènes biologique qui qui avait lieu dans l’insecte et on nétait pas forcément sur des un une recherche de méthode de lutte pour la contre la flavescence dorée donc là faut pas en attendre des d’application au champ pour le momentin néanmoins les travaux continuent et toujours en en voulant imaginer un jour une application

    Au champ c’est-à-dire on fait quand même fi de certaines contraintes réglementaire technique pour produire des aérenes doublebain à grande échelle voilà il faut quand même valider si si effectivement les aériennes peuvent entraîner une réelle diminution de la capacité de l’insecte à transmettre le phytoplasme et on ne la

    Voit pas là la deuxième question c’est aussi de voir la spécificité des mécanismes par rapport à scafoidus titanus ou d’autres insectes donc voilà la voilà l’équipe qui qui a été en à l’action pour pour tous ces travaux alors je change complètement d’échelle je je passe à la à la lutteo

    En VTI bio donc on est vous êtes pas sans savoir que la lutte avec les pirêtres est un peu difficile en en bio et des fois peu satisfaisante donc il y a des travaux qui ont été menés euh par euh Nicolas Costan à Sud vin bio dans le du projet

    Riska pour essayer de trouver des solutions complémentaires à la lutte contre le pirêtre et donc notamment des méthodes ovicides et de la glue donc tout dans l’idée c’était de pas mettre d’un Tran supplémentaire insecticide donc ça a été financé dans divers cadres je passe vite

    Parce que je suis en retard donc il y avait des méthodes physiques donc notamment c’était l’idée c’était de retirer le lieu de ponte enfin là où étaient les œufs en retirant les les œufs on supposait que ça allait abaisser les populations et aussi d’appliquer les produits donc type huile médérale

    Ou d’hydroxyde de calcium sur sur les les bois en idée d’asfixer les œufs donc les méthode de physique était assez violente mais vous voyez on a retiré le rtidome là qui qui recouvre les les ces donc soit par une épalanière soit pour un décappage à l’eau chaude et

    Là voilà là les traitements euh d’hydroxyde de calcium euh à quoi ressemblent les les pieds après donc un un tableau de synthèse de de ces euh de des efficacités enfin et des avantages inconvénients de chacune de ces euh de ces méthodes donc vous voyez il y en a

    Aucune qui est verte sur tous les points hein que ce soit sur le coup la facilité de mise en œuvre ou son efficacité euh donc euh pas forcément de de solution euh miracle qui en est ressorti de toutes ces tous ces travaux donc ils ont voulu aller plus loin ils sont dit

    Bah on va avoir euh on va faire une autre barrière physique qui et la glue et donc là l’idée c’estfin bon voilà c’est connu on a un phénomène de de chute des larves euh pour diverses raisons le vent le passage des des machines tout ça qui font que elle chute

    Au sol et qu’elle remonte souvent via les pampres vous voyez là une photo d’une feuille de pampprre pleine de de larbre de de cicadelle donc l’idée c’était d’empêcher cette remontée et donc c’était très artisanal hein donc ils ont mis des bandes de glut euh pour pour voilà pour bloquer ça et vous voyez

    Sur la photo de droite que il y a effectivement pas mal de de larves qui se sont retrouvé englué là-dessus donc ça l’efficacité était assez assez remarquable de ça a bien permis d’abaisser les populations qu’on retrouvait sur le feuillage par contre facilité de mise en œuvre pas du tout

    Bonne parce que parce que vraiment artisanale donc là il faudrait des dévelop technique et commerciaux pour pour aller plus loin là-dessus donc ce qu’il faut retenir c’est que malheureusement il y a aucune méthode testée seu ou combinée avec les applications de PIR vert qui permettent de totalement maîtriser les

    Populations de cicadelle et donc la recherche de d’alternatives ou de compléments au traitement insecticide en viticulture bio reste la une priorité pour la filière vitibio et et la vitibio pu aussi notamment d’aucune de l’absence de solution pour maîtriser les adultes cas d’échec des de maîtrise des population l’arever donc le travail reste [Applaudissements]

    D’actualité alors pour continuer sur cette thématique je vais demander à lisian Grivel donc animatrice enfin chargée de mission vigne à la fron Citan de venir nous rendre compte de l’ expérience dans les roues expérience qui vise donc à diminuer le nombre de traitements euh voilà donc je vais vous

    Parler un petit peu plus concrète de de la mise en œuvre de cette lutte dans les roues et notamment de tout ce qui est modalité pour la réduction des traitements insecticides donc dans les Ros on en a on en a parlé sur les les précédentes présentations donc la la flavescence

    Dorée est arrivée dans les années 80 dans ce dans dans ce cette zone du coup de France rapidement on a eu des premiers foyers assez important qui ont déclenché la création des premiers gédons dans les années 90 mais la flavesence ça continué à se

    Développer et on a eu euh du coup on a fait le constat dans les années 2000 que tout le tout le département était touché d’est en ouest et aussi bien sur les zones littorales que dans l’arrièrepay on avait des foyers détectés de flavescence et donc il a été fait le

    Choix de classer tout le département de leris en zone délimitée et donc à trois traitements obligatoires du coup à partir des années 2005-2006 au niveau de la dynamique de création des gédons donc je vous rappelle que le gédon c’est le groupement de défense au niveau local

    Donc qui a pour but de de structurer d’organiser la lutte collective sur un territoire donné euh nous dans leséros donc on a des on a des gédons qui sont créés progressivement qui sont plus ou moins actifes depuis les années 90 mais on a une dynamique de création des

    Gédons qui est relativement récente et qui s’amplifie ces dernières années donc on est passé en l’espace de 10 ans de 24 gédons à 47 gédons qui couvre actuellement du coup presque 80 % du du ble les roleté en sachant que dans les roues on a 80 PLUS DE 87000 hectares de

    Vigne donc ces GDON couvrent effectivement quasivent la la totalité enfin du moins la majorité du vignoble mais on a une surveillance qui est encore partielle parce qu’effectivement le les modalités de prospection sont pas sont pas suffisamment efficace et on manque de moyens sur sur la mise en œuvre de de cette

    Surveillance néanmoins voilà la la création des gédons se renforce on a une dynamique qui est bonne donc ça c’est plutôt plutôt positif il y a plusieurs facteurs qui incitent les des exploitants se structurer en groupement de défense donc le premier facteur en toute logique c’est la présence de

    Flavesence sur un territoire qui du coup nécessite de se structurer et d’avoir une vraie action collective pour arriver à avoir des résultats et et à assaignir un territoire donné ensuite on a des facteurs dont mariechlotte a parlé notamment qui sont plus environnementaux et en lien avec la réduction des

    Traitements on a notamment alors nous dans dans l’éros il y a eu un gros financement de de fait sur la confance sexuelle contre démis qui a éliminé une grosse partie des traitements insecticides qui était effit au vignoble donc ce qui nécessitait pour les pour les exploitants de ne faire uniquement

    Que des traitements obligatoires contre la flavescence doré donc ils ont souhaité effectivement progresser sur ces pratiques là pour pouvoir éliminer ces fameux traitements résiduels contre la flavescence on a aussi sur certains secteurs des des des démarches qui sont liées à la qualité de l’eau et notamment tout ce qui est animation autour des

    Aires d’alimentation de captage euh voilà qui ont qui ont généré la création de gédon et d’action sur ces sur ces TER territoire là et ensuite effectivement on a toutes les problématiques de réduction des traitements qui sont liés aux certifications donc la volonté de réduire les IFT la préservation de la

    Biodiversité donc par les bio et et les autres exploitants qui sont sensibles à ces problématiques et effectivement aussi toute la problématique de de traitement donc lié aux zdnt aquatique et et Riverin qui qui est aussi problématique puisque la plupart des produits ont des des NNT très élevé en

    Distance et enfin donc come pareil ça déjà é abordé on a une une question financière également he puisque les produits notamment bio sont sont très chers et du coup si on peut réduire ces applications de produits on a forcément un gain un gain économique pour l’exploitant donc au niveau de

    L’organisation dans les rau on a conçu un principe de fonctionnement qui repose sur l’activité des gédons et sur la participation des exploitants à savoir que pour arriver à une réduction du nombre de traitements obligatoire on impose à minima deux tournées collec tive sur sur les communes concernées une

    Première tournée qui qui a lieu au printemps sur le suivi des populations de cicadelle et une deuxième tournée collective qui a lieu forcément sur la recherche de symptômes donc en automne donc entre août et et octobre et ce sont des des tournées qui sont obligatoires pour pouvoir prétendre à des

    Aménagements de traitement les demandes d’aménagement de traitement se font en début d’année du coup tous les ans donc je tiens bien à préciser que ces demandes d’aménagement ne sont pas acquises définitiv elles se refont tous les ans et donc elles sont remises en question tous les ans sur sur chacune

    Des communes donc pour pour valider ou pas ces demandes d’aménagement de traitement on regarde les résultats de prospection et de comptage lar ver sur les deux années précédentes et si la situation sur la commune est saine et que la participation des exploitants au tournées collectives est correcte il y a

    La possibilité pour le géon de faire sa demande d’aménagement de traitement donc cette demande d’aménagement nous fa on centralise du coup toutes les demandes aménagement qu’on instruit et qu’on fait remonter à la DRAF et ensuite elles sont du coup validées et euh et euh par la

    DRAF et le cropsave est publié dans le cadre de l’arrêté préfectoral donc là je vous ai remis un petit tableau avec le nombre de de communes concerné du coup par les demandes d’aménagement euh donc on a 85 communes actuellement sur le département de l’éou qui sont en aménagement de

    Traitement plus des communes qui prévoient de faire les les demandes d’aménagement sur les années suivantes donc on a aussi des suivis sur 35 communes supplémentaires qui prévoient les aménagements pour 2024 par exemple voilà donc ça veut dire qu’en tournée de contage cicadelle cette année on a fait 120 tournées collectives sur des

    Communes du coup sur les comptages cycadeles hop au niveau cartographie donc ça donne ça on a fait un petit code couleur les communes en jeunes ce sont les communes qui sont couvertes par des gédons mais qui n’aménagent pas les traitements euh et ensuite en vert on a

    Des communes qui aménagent un de ou trois traitements pour les h communes qui sont en verre fonçé donc on Fa que sur ces huit communes là on est passé de trois traitements obligatoires à zéro traitements obligatoires et trois traitements aménageables aménageables ça veut dire traitement optionnels qui sont

    Rendus du coup qui sont rendus facultatifs par la surveillance et l’absence de vecteur et de foyer de flavissence donc le lien avec la prospection de toute cette démarche là euh alors déjà il faut faut bien se rappeler alors ça pas forcément été très abordé dans les présentations

    Précédentes mais on est soumis à un arrêté ministériel donc la la lutte contre la la flavescence étant étant obligatoire on est soumis nous dans les Ros en étant en zone dé limitée on doit prospecter tout le vignoble en 5 ans c’est-à-dire qu’il faut qu’on prospecte 87000 hectares de vigne en 5 ans entre

    2021 et 2026 d’après l’arrêté donc autant vous dire qu’effectivement nous Fredon et FDG on n pas du tout le personnel pour donc on a absolument besoin de la participation des exploitants pour réaliser cette prospection euh comme dans d’autres régions on a effectivement lancé un outil qui permet de faire remonter l’information terrain

    Et de de permettre la traçabilité des observations euh par nos équipes et par les exploitants les techniciens vignobles et cetera euh donc on a développé une application mobile qui s’appelle vigifluve et qui nous permet de centraliser effectivement cette surveillance et du coup ça représente en 2023 à peu près 7000 points de

    Prospection et 4000 observations euh pour les pour les suivis pyadel donc cette cette application elle est très pratique pour nous elle est facile à utiliser pour pour les exploitants qui s’en servent elle consiste en fait à faire un point de de prospection ou de de relever de suivi cicadelle sur

    Chacune des parcelles ensuite nous en Fredon fdgd on reçoit effectivement toutes ces données on est et on on les ensuite on les traite sur sur système cartographique ça nous permet effectivement de voir ce qui a été surveillé et là où il y a des des enjeux

    Et de faire toute la programmation de la surveillance en lien avec ça donc l’application effectivement il y a un petit COD de couleur là sur les parcelles avec des triangles verts c’est qu’il n’y a pas eu de symptômes trouvés celle avec des triangles rouges il y a

    Eu des symptômes trouvés et on a aussi la possibilité de faire enfin du moins les exploitants ont la possibilité de faire des signalements de symptômes euh pour que nous on reçoiv une alerte et on aille vérifier directement sur le terrain les parcelles qui ont été signalées comme symptomatiques donc

    Ensuite vous avez pareil la possibilité de visualiser les prélèvements qui sont faits pour analyse sur l’application donc cette application est très importante parce que ça nous permet d’avoir des remontées de terrain qui sont cartographiés et qui sont et d’avoir une traçabilité effectivement via un système cartographique et une

    Base de données pour avoir un suivi d’une année sur l’autre des foyers et des zones et des zones surveillées donc là sur la carte on voit bien tout ce qui a été saisi en prospection sur symptômes du coup sur le département l’année dernière les points bleu foncés étant

    Les points sur lesquels les équipes de l’OVS donc fredondgdon étent présents et les points bleu ciel ce sont toutes les observations qui ont été faites par les exploitants ou par les euh les techniciens de cave coopérative ou autres qui ont fait de la surveillance sur le vignoble et qui nous font

    Remonter de l’info terrain euh bien évidemment toutes ces remontées terrain nous on les vérifie c’est-à-dire qu’on vérifie si on connaît la personne qui a fait les saisies afin de s’assurer que la les données soi fiable et à chaque fois qu’il y a des symptômes détectés on

    Va vérifier sur les parcelles le du coup pour pour s’assurer que ce soit bien des symptômes de jaunice éventuellement prélever les les CPS concernés donc vous voyez aussi sur la carte que du coup toutes les toutes les zones ne sont pas couvertes de la même

    Façon et on voit bien qu’il y a des gédons qui sont plus dynamiques que d’autres et plus investis dans la dans la surveillance donc toute cette prospection elle nous permet effectivement de regarder un petit peu qu’est-ce qui est surveillé et quel quel ratio de surveillance on a commune par

    Commune donc on voit bien que si on si on reprend notre nos Modalités de l’arrêté de l’arrêté ministériel il faudrait qu’on prospecte 20 % des surface de chaque commune par an euh là au bout de la 3è année on se rend compte qu’il y a un certain nombre de communes

    Qui ne R répondre pas du coup à ces objectifs de surveillance puisque voilà on a on devrait avoir toutes les communes en ver concrètement c’est pas du tout le cas par contre si on si on reprend nos communes qui elles ont réduit ont réduit les les traitements on s’aperçoit que

    Les huit communes qui sont à zéro traitement elles sont bien en vert c’estàd que la la surveillance est assez poussée et on a une mobilisation importante des exploitants la surveillance du vigob est d’ailleurs un prérequis avant de pouvoir aménager les traitements puisque évidemment si on n

    Pas fait un état des lieux du du TER teroire pour s’assurer qu’il n’y a pas de foyer préexistant de flavescence on on aautorise pas la réduction des traitements voilà donc on a des situations un petit peu différentes du du vignoble sur sur ces différentes communes par exemple le vignoble de 7

    C’est un vignoble qui est d’un seul tenant il y a un seul exploitant il est complètement isolé des autres secteurs viticoles il n’y a pas de présence de vecteur sur les autres communes donc celles qui sont notamment sur l’est du département ou sur la sur la connette à

    Gauche ce sont des petits vigopes de à peu près 300 hectares sur la commune avec des groupes d’exploitants qui sont bien structurés bien mobilisés et qui arrivent à à prospecter d’une année sur l’autre régulièrement le le le vignoble et sur le gédon de l’Escalette là on a

    Un gédon qui est assez petit en surface de vigne et qui est complètement isolé également du du reste du vignoble holeté donc voilà on a on a quelque chose qui est assez facile à surveiller et c’est sont effectivement sur ces secteurs là qu’on a le des meilleurs résultats de surveillance donc en conclusion

    Effectivement le fait d’avoir pour ces communes là réussi à descendre de de trois traitements à zéro traitement obligatoire et trois aménageablees sur sur ces huit communes c’est très très motivant pour les autres gdons en sachant que je vous ai pas redit un petit peu le le temps de de réalisation

    De cet objectif là mais tout le département a été classé à trois traitements en 2006 sur ces communesl les gédons ont été créés dans les années entre les années 2015 et 2018 donc on est sur une surveillance de moins de 10 ans qui aboutit à ré constitue aussi un

    Moyen de formation des exploitants euh qui dit formation des exploitants dit meilleure surveillance du territoire et détection plus précoce des foyers hein c’est ce qui évite effectivement d’avoir une propagation importante et ensuite sur la réduction des traitements alors c’est nous notre système c’est un peu donant donant en fait les exploitants

    S’investissent dans la surveillance en contrepartie effectivement il y a une réduction de des insecticides qui représentent parce qu’on a vu hein toute l’économie financière la biodiversité vous avez les systèmes de de gain de point sur sur nouveau référentiel HVE également en participant aux tournées collective donc c’est un c’est un

    Système plutôt plutôt qui va dans le bon sens voilà merci à tous merci Lian euh pour terminer Laeticia so donc coordinatrice plavissence dorée au Bureau National Interprofessionnel du cognac va nous parler de leur expérience et notamment de du test d’un capteur dans le casadre de la surveillance de la

    Cicadelle aussi euh avec l’objectif de dimiluer traitement bonjour à tous donc moi je suis basée au BNIC mais j’interviens surtout au titre de la Fédération des interprofessions du bassin viticol charante Cognac qui gère le dossier flavesence dorée sur le bassin donc ça comprend le cognac bien sûr le Pino les

    IGP charanté et le CVC alors d’abord va je vais vous donner un des éléments de texte donc on a 90000 hectares sur le bassin pas toutes en en traitement obligatoire bien sûr mais en 2023 c’est 66429 hectares qui sont en zone de traitement obligatoire donc avec

    Les communes qui sont en rouge à trois traitements obligatoires les communes que vous voyez vous en jaune sont à deux traitements obligatoires les communes en bleu sont des communes en aménagement de la lutte insecticide donc je vais je vais développer dans la diapo suivante et les communes qui sont en vert sont

    Des des communes tampon à zéro traitement ça veut dire qu’ un jour ou l’autre enfin il y a eu un jour où ces communes là ont eu des traitements obligatoires et elles ont pu s’en sortir et puis ben vous avez toutes les communes qui sont en gris qui sont des

    Communes exempes donc qui veut dire qui qui n’ont pas eu de flavescence dorée et qui n’ont pas de traitement obligatoire et on rappelle que malgré qu’on soit rouge bleu jaune ou vert la prospection est obligatoire sur tout le territoire donc on met en place sur ce sur notre

    Bassin des zones d’animation donc pour 2023 on avait 36 communes en animation dont 10 en aménagement alors qu’est-ce que c’est que l’animation donc on met en place on encadre les viticulteurs pour organiser des prospections collectives donc ce ce sont les Chambres d’agriculture qui sont missionné par la Fédération pour mettre en place

    Accompagner et orienter les viticulteurs dans leur prospection on a également un site internet qui est dédié qui s’appelle flavcharant.com une une application vigiving charant donc à la fin de la présentation je vous développerai un petit peu ce qui est notre application on a également une fiche de prospection

    Qu’on envoie à tous les viticulteurs donc soit par courrier soit par mail donc chez nous c’est le viticulteur qui est acteur de la prospection donc on l’accompagne dans des prospections collectives mais on lui demande également de prospecter individuellement et puis on a aussi un réseau de de de

    Référents donc on a des des viticulteurs des élus qui sont sur le terrain et qui sont dont on diffuse les coordonnées et qui peuvent répondre aux questions des viticulteurs et puis ben un petit réseau de piégeur aussi donc de parmi ces référents donc là c’est c’est un réseau que je gère on

    N’est pas il y a pas énormément de piégeurs j’en ai une petite quinzaine mais malgré tout ça donne une petite idée de la dynamique des populations de cycadell qu’on peut avoir sur sur le vignoble voilà pour le contexte donc comme vous avez vu on a quand même 66000 hectares en en traitement

    Obligatoire donc dans dans des soucis de réduction des pesticides comme on l’est tous hein on a mis en place un aménagement de la lutte insecticide en 2023 c’était sur 10 communes donc comme je l’ai dit donc l’animation l’aménagement est ce sont les Chambres d’agriculture qui sont missionné par la Fédération pour

    Encadrer ces action donc on avait donc 10 communes donc CIN en charante et C en charante maritime et donc là vous pouvez voir qu’on a différentes couleurs sur les communes puisqueon ce sont des communes qui sont à différents stades dans l’aménagement donc là vous avez les

    Communes qui sont en noir ce sont des communes qui sont dans l’aménagement déjà depuis un certain temps donc où on applique un premier traitement et on conditionne le deuxième traitement par rapport au piégeage des cicadelles les communes en bleu qui sont également dans le dans dans le protocole mais aussi

    Depuis un certain temps et sur lequel on applique un seul traitement mais dans un zonage de 500 m d’une parcelle qui a été contaminée et puis également on applique les traitements facult ussi on découvre des cicadèes si on dépasse le seuil et des communes qui sont en rouge ici donc

    C’est des communes qui ont intégré le protocole d’aménagement pour cette année et pour lesquels on a aménagé directement les traitements c’est un cas particulier puisque ce sont des communes sur lesquelles on avait un historique de de prospection puisque c’est des communes qui étaient avant en animation mais généralement quand on intègre

    L’aménagement on naménage pas les traitements la première année on continue à trois traitements ou de trait suivant le statut qu’on l’on peut d’avoir une chose importante que j’ai pas rappelé au début c’est que pour entrer en aménagement il faut que ce soit une demande de la commune donc

    C’est il faut que soit un collectif de viticulteur motivé qui qui nous fasse part de leur volonté d’intégrer l’aménagement puisque l’aménagement c’est un c’est une sorte de contrat qui prennent avec nous les viticulteurs c’està-dire qu’ils vont s’engager à prospecter puisque c’est pas rien il faut prospecter 30 % de la la superficie

    De la de la commune par an et puis ben il faut mettre aussi en place un maillage de piège donc ça par contre le le piégeage est suivi par les techniciens de de la Chambre d’Agriculture donc quand on est dans des communes sans flavescence dorée mais sur lesquelles on applique quand même des

    Traitements donc on met un piège pour 30 hactares et quand on est dans une commune où on a eu une parcelle avec de la flavesence dorée et ben on fait un rayon de 500 m autour de la parcelle et là on applique un piège pour 5 hectares dans

    Ce zonage là ce qui fait que ça multiplie énormément le nombre de points de comptage ce qui est fastidieux donc ça déjà été dit mais le le comptage est assez fastidieux donc si lors de ces comptages on capture plus de trois cicadelles on déclenche le deuxième traitement alors le deuxième traitement

    Chez nous c’est le l’adulticide puisque le les deux premiers traitements sont larvicide et on applique un larvicide et ensuite le l’adulticide qui est déclenché au cas où on découvrait des cicadelles donc comme je l’ai dit c’est assez chronophage ce ce ce protocole donc si on veut pouvoir aménager sur plus de

    Superficie on s’est dit qu’il fallait qu’on qu’on s’oriente peut-être sur l’ automatiser pardon le relevé des pièges et pour ça on a on a on a voulu développer un un piège connecté donc avec une société qui s’appelle advany qui est basée à N pas très loin d’ici

    Donc le but c’est de développer un algorithme de reconnaissance des cicadèes donc on a on a démarré cette expérimentation en 2017 et on a pu qualifier l’algorithme en 2019 donc le principe de ce piège c’est qu’il prend plusieurs photos par jour donc vous ayez vous voyez là-bas ENF j’ai pas de j’ai

    Pas le pointeur mais vous avez la petite caméra qui est en vert devant la la plaque jaune donc une plaque jaune englué donc un piège chromatique qui va capter différents insectes he c’est pas c’est pas sélectif donc c’est pour ça qu’on a besoin d’un algorithme pour reconnaître les cicadèles parmi tous les

    Insectes qui vont être collés euh toutes ces données qui sont collectées sont traité directement par le piège et ensuite les données sont envoyées sur un serveur donc comme je l’ai dit la perspective c’est de pouvoir augmenter le nombre de communes en aménagement euh pour pouvoir réduire l’application des

    Traitements insecticides et quand on a euh commencer ce projet on avait déposé notre candidature un appel à projet de la région nouvelle qui était réduction des pesticides et pulvérisateurs du futur alors euh les besoins qu’on avait quand on a pensé à ce piège c’était de comptabiliser les cicadelles puisque il

    Nous faut pouvoir savoir combien de cicadelles se sont capturé sur les pièges et donc en 2017 on a eu plusieurs phases plusieurs étapes alors tout d’abord avec le plan d’échantillonnage combien il faut de pièges combien il faut de photos la mise en œuvre des capteurs donc les pièges connectés donc

    C’est un piège qui existait déjà mais pas pour les cicadelles il était déjà on va dire aguéri au terrain on a également comme étape l’accumulation des données donc les images les analyses analysées par l’opérateur donc ça c’est aussi chronophage hein c’est faire de la notation au bureau cercler tout les

    Insectes qu’on peut avoir sur les photos donc pour l’avoir fait pour les cicadelles et pour l’avoir fait pour des symptômes de flavescence dorée et ben je peux vous dire que c’est très chronophage euh l’implémentation des clés de reconnaissance dans l’algorithme prototype donc ça cétait à partir de

    2018 le passage le passage des images recueillies et amélioration successiv de l’algorithme donc ça c’est un travail qui a fait notre prestataire nous au au au bureau national c’était notre travail consistait à changer les plaques et identifier les insectes ensuite la livraison d’un outil de reconnaissance automatique d’une version beta donc

    Quand on a pu avoir un un début d’algorithme qui qui qui avait l’air de fonctionner et ensuite confirmation de la qualité de l’algorithme avec des reprises éventuelles et une validation à partir de 2019 donc environ 3 ans pour développer ce piège qui a besoin pour fonctionner de d’une interface web donc

    Sur laquelle donc on peut configurer le piège donc vous avez accès sur votre smartphone sur votre ordinateur de bureau donc vous pouvez faire la mise à zéro des compteurs l’activation des réglages de seuil d’alerte donc une cicadelle deux cicadelles trois cicadelles on a un mode hivernage donc

    Ça c’est important puisque le piège pour qu’il communique c’est avec une carte SIM et sur le réseau GSM donc on active pas le piège en permanence toute l’année puisque la période de capture de cycadelle parce qu’on capture pas les les larves je l’ai pas dit mais on

    Capture que les adultes c’est de on va dire fin juin début juillet jusque fin août donc on a une pre d’activité de 3 4 mois ensuite sur cette interface web on peut consulter l’historique des captures donc tout s’accumule sur sur cette page on peut télécharger les données au

    Format CSV donc ça c’est assez pratique de récupérer toutes les données de capture on peut visualiser les photos donc ça c’est aussi intéressant de pouvoir vérifier que c’est bien une cyadè et pas un autre insecte qui a été compté on peut également vérifier le niveau de chargement de batterie donc ça

    Ça nous permet de savoir s’il faut intervenir aller sur le terrain récupérer le piège enfin pas le piège mais récupérer la batterie pour la charger et puis on peut aussi voir le niveau de saturation de la feuille donc ça ça permet de savoir s’il faut aller la changer ou

    Pas alors ce qu’on a aussi avec ce piège c’est une communication wi-i sur le terrain euh donc ça c’est c’est c’est c’est bien on va dire parce que le piège il communique pas en permanence sur le réseau GSM sinon ce serait trope énergivore le piège il se communique

    Avec le réseau GSM quand il envoie les photos donc quand on est sur le terrain et qu’on le positionne c’est c’est bien de pouvoir communiquer directement avec lui et donc là on peut y régler euh la date l’heure on peut régler le nombre de photos donc on peut en mettre jusqu’à 5

    Par jour et puis à différents à différentes horaires et euh et chose très très importante c’est le test de connexion parce que le piège ne peut fonctionner que si on a du réseau téléphonie si on est dans une zone blanche malheureusement il faudra conserver des pièges écran euh

    Habituel alors euh ce piège connecté on a pu le faire validé par le SrAl nous en 2020 cé en mars 2020 pour une utilisation en aménagement jusqu’à présent enfin c’était jusqu’avant 2020 c’était juste une expérimentation on pouvait pas l’utiliser pour déclencher des traitements mais depuis 2020 on on a

    L’autorisation mais en veillant quand même à une supervision humaine on va dire on est obligé qu’un technicien ver vérifie bien que ce sont des cicadelles qui ont été capturé sur cette plaque et pas un autre insecte qui qui a déclenché un seuil en 2023 donc l’année dernière

    On avait 66 pièges de déployer sur les communes en aménagement donc on on en a pas suffisamment pour couvrir les 4000 hectares en les plus de 4000 hectares en aménagement mais on arrive à en répartir un petit peu partout et donc lors de la prise de photo donc l’identification et un encadrement des

    Insectes est réalisé à l’intérieur du piège donc là vous avez la petite cicadèle ici à gauche là qui est encadré et qui va vous donner aussi donc il va vous dire que c’est une cicadelle de la flavescence dorée et ça va vous donner un score une probabilité que ce soit une

    Cicadelle de la flavescence dorée donc on peut avoir quand le piège connaî pas un nouvel insecte s’il peut ressembler un petit peu il il va vous dire peut-être bah cycadelle affesence dorée avec un score de 0,39 0,4 voilà ça peut ça peut ça peut ça peut mais ça

    Peut être le cas et donc ça nous donne une alerte alors euh les points forts et les points faibles de ce piège connecté euh donc en point fort on a quand même une bonne qualité d’image en général on peut régler le nombre de photos par jour donc ça c’est intéressant euh matin

    Après-midi euh enfin suivant ce qu’on veut euh on a pas de flash sur le piège donc on peut prendre des photos que de jour euh on peut régler les heures de prise de vue on a pas de déplacement sur le terrain pour vérifier le comptage donc ça ça réduit le temps le temps

    D’analyse on a un plus aussi c’est l’imagette l’imagette d’identification c’estàdire que quand le piège a détecté la cicadelle euh dans l’alerte que le piège va envoyer on va avoir la petite imagette de la cicadelle enfin de l’insecte et pouvoir bien vérifier que c’est c’est bien une cicadelle il est

    Résistant aux intempéries et aux traitement donc ça on l’ on a pu le voir on a eu depuis 2017 on a eu quelques caméras endommagés parce que avec le passage d’engin de rogneuse de fossilleuse on peut avoir des des petits accidents mais malgré cela on c’est assez résistant donc le plus aussi c’est

    L’envoi d’alerte de SMS mail on n’est pas obligé en permanence d’aller vérifier sur le site si on a des captures de cicadelle le piège nous informe des états des captures ce mode d’hivernage qui permet de réduire un peu les coûts de d’abonnement téléphonique la communication avec le le piège en

    Wifi et quand tout fonctionne bien une économie des déplacements de 50 % donc c’est pas négligeable à l’heure actuelle de pouvoir économiser son temps et malgré tout on a encore des points faibles donc le matin on peut avoir de la Bué qui qui qui qui perturbe la prise

    D’image mais bon l’intérêt quand même c’est d’avoir une photo exploitable par jour et en l’occurrence par jour nous c’est plutôt une photo exploitable par semaine puisque c’est un comptage par semaine donc sur la totalité des des des captures euh donc on a euh on a au moins une bonne une bonne image donc

    L’autonomie qui peut être un peu un frein aussi puisque euh quand on est dans des zones où il y a pas trop de de de réseau la batterie se décharge pas mal donc la couverture réseau l’encombrement dans le rang donc on essaie de réduire au maximum mais il y a

    Quand même comment dire avec la caméra et la plaque il faut quand même une certaine distance pour que la qualité de la photo soit bonne et Ben et puis le coût qui reste encore assez onéreux par rapport à à peut-être des des pièges écran normaux donc le prix qui est 775 €

    Et puis un abonnement enfin du consommable tous les ans qu’il faut par piège c’est 219 €. mais ce qu’il faut dire c’est qu’on est toujours en quête d’amélioration donc d’amélioration de l’algorithme et puis d’améliorer aussi diminuer les coûts en cherchant de nouvelles solutions et alors pour finir rapidement notre application vigiving

    Qui est un complément à notre fiche de prospection que je vous ai dont je vous ai parlé tout à l’heure donc celle qui qui met au cœur de la prospection le viticulteur donc cette application vigibing nous permet de déclarer les SEP douteux directement à la parcelle donc

    Ça géolocalise donc on quand on fait un on commence un signalement ça nous géolocalise on peut corriger notre position il faut repérer le rang le C puisque ça permet au techniciens de revenir sans rendez-vous sans être avec vous et donc pour qu’on puisse répérer plus facilement le CP et il faut

    Également prendre trois photos des symptômes donc le feuille la feuille le bois et les grappes voilà donc il y a deux profils il y a viticulteur et technicien et puis voilà donc c’est utilisé lors des prospections collective mais également quand le viticulteur fait sa prospection individuelle donc je l’ai dit permet la

    Déclaration des symptômes douteux plus besoin de rendez-vous avec un technicien donc les techniciens sont autonomes ou l’fredon est autonome on a accès à une fiche de diagnostic et puis la fiche de prospection en [Applaudissements] ligne voilà et ben j’invite les intervenants de cette deuxème partie à venir au devant pour répondre à vos

    Questions alors à vous la parole maintenant euh bonjour donc c’est une question pour le pour le cas plus bourguignon vous aviez dit que c’était issu de plantation et est-ce qu’on a une idée de l’origine des plans est-ce que c’est des plans étrangers ou des pépinières clandestines une sous-marine

    Parce que normalement si on se fournit dans une filière type vtipep ça devrait pas avoir trop de souci à ce niveau donc c’est juste pour savoir si vous aviez une idée de de l’origine des plans euh c’est dans un certain nombre de cas ça a été des plans produits à l’échelon

    National hein c’est pas forcément des des plans qui venaient en sous-marin de l’étranger euh à l’époque il y avait pas de traitement euh à l’eau chaude euh donc ça enfin les remontées de filière ont bien été identifiées euh et c’est enfin c’est fort de ce constat que les viticulteurs bourguignon ont décidé

    D’imposer le le traitement eauchaude pour bah pour toutes leur plantation sur les aires d’appellation euh euh j’ai une question pour Lisiane grivvel donc pour le plutôt pour le cas on va dire de de l’héros des vendanges qui s’étalent énormément qui peuvent commencer à la mi-août et terminé à la

    Mi-octobre au niveau de la mobilisation des vignerons pour les les prospections qu’est-ce que ça est-ce que ça complique un peu les choses oui ça complique beaucoup les choses nous on commence effectivement la prospection début août euh et elle s’étage jusqu’à mi-octobre donc effectivement on a deux périodes de prospection pendant lesquelles on

    Mobilise plus les exploitants c’est effectivement le mois d’août avant ou au tout début des vendang quand ils sont pas tous mobilisés en septembre on a on a beaucoup de mal à les mobiliser et ensuite après on les retrouve plutôt à partir de fin septembre et sur la première quinzaine d’octobre o

    Effectivement ils sont un peu plus présents mais c’est un gros problème d’arriver à mobiliser les exploitants pendant cette périodelà euh mais chez les départements voisins notamment mes mes confrères gardois par exemple travaill tellement bien avec les les exploitants et les les cafes coopératives notamment qu’il y a certaines cafes qui ferment euh les

    Apports le jour des prospections collectives ils arrivent à s’entendre sur ces choses-là nous dans les rou on y est pas mais voilà il y en a qui arrivent à le faire une question làut c’est pas une question c’est plutôt une remarque mais c’est on parle de prospection est-ce qu’il y a un point

    Qui a pas été évoqué c’est la formation surtout des opérateurs qui passent dans les vignes parce qu’on parle de prospection collective mais la formation de toutes les personnes qui sont dans les vignes la prise de conscience des Vigner rons et après des salariés parce

    Que on y va dans les viges nous et on a eu le cas notamment sur le bourga où les C qui ont été relevés ils ont été relevés par des salariés et pas forcément lors de la prospection de l’afredon parce que lafredon sans critique mais en buchche des personnes

    Qui sont moins compétentes peut-être des fois et on peut observer des erreurs de marquage alors que les vigrons ou les gens qui sont dedans euh voilà c’est un un élément je pense aussi important je pense euh alors bon j’ai pas tout à fait le même point de vu que vous et ça vous

    Étonnera pas euh la formation enfin on attache une importance toute particulière à la formation des gens qui viennent faire les prospections chez nous il y a vraiment un investissement en temps de formation euh chez nous ça marche il y a 99 % sont des sepes qu’on prélève qui bah qui sont

    Positifs jauniss donc ça veut bien dire qu’il y a une bonne reconnaissance de de tout ce qui est symptômes après la la prospection elle est pas parfaite il y a tout un tas d’imperfections que ce soit technicien ou viticulteur chez nous par exemple on

    Note que il y a au départ il y avait une forte mobilisation des viticulteurs et notamment des chefs d’exploitation progressivement quand ça fait 10 ans que tu as la maladie chez toi ben tu te démobilises tu envoies tes salariés clairement les salariés il je ne leur jette pas la

    Pierre mais ils sont là parce qu’on les oblige à venir ils sont ils sont pas là vraiment dans l’objectif d’identifier les pieds et effectivement on a des qualités de de de prospection qui selon les communes selon la mobilisation des viticulteurs l’importance que qui est donné à la flavescence par les chefs

    D’exploitation on a des résultats qui sont fort différents donc la qualité de prospection elle tient au viticulteurs aux techniciens mais bon je peux vous assurer que les techniciens ils sont bien formés et si je peux me permettre voudrais juste aller dans le sens de Marie Charlotte ne serait-ce que dans le

    Val de Loire je vous l’ai dit ce matin bon c’est vrai que ça remonte un petit peu maintenant ça fait presque 4h qu’on que nous sommes ensemble mais au tout début de cette matinée j’ai quand même souligné qu’il y avait près en Val-de Loire 1200 acteurs qui avaient été

    Formés en 2023 si je me trompe pas je regarde Marie mais je crois qu’il y a à peu près 3000 opérateurs dans le Val de Loire ça fait qu’on a presque 50 % des voilà des gens qui sont formés tout ça pour dire que la formation oui ça on y

    Attache une importance énorme de même que la sensibilisation enfin voilà c’est un technique de l’appellation euh donc le Saur roi est impacté depuis 2 ans au niveau de la flavescence et le syndicat du champign investi dans les caméras donc c’est pour soutenir un peu les pourpous de Monsieur Chantelot au niveau

    Deais de la l’efficacité des caméras euh on a prospecté à peu près 70 hactares sur machine à vendanger pendant les vendanges le problème de de de la caméra c’est les bien sûr les les photos qui sont prises puisque ça ne flash que du rouge entre les la fllavescence le

    Rougeau parasitaire les carence en potasse et les carences en magnésie voilà ça flashche ça Flasche toujours donc on se retrouve avec des milliers de photos et quand bien sûr l’intelligence artificielle passe derrière avrier 10 % et après comme vous disiez après on on fait passer ça par des par un je dir un

    Individu un inspecteur et qui V regarder trois voilà si je dirais c’est un peu le problème de la technique c’est que ça flashche tout et rien et voilà donc c’est passé du temps à pas mal de choses autre chose sur le drone alors le problème qu’il y a nous on a fait des

    Essais en vol haut et en vol bas euh vol haut on voit strictement rien on vol bas euh on voit pas grandchose non plus et après le souci c’est euh je dirais l’interdiction de vol nous sont mieux on a l’hôpital on peut pas voler on a le camp militaire on

    Peut pas voler donc c’est très restrictif quand même bon là il y a pas de question tout de suite moi j’en aurais une question euh c’est concernant euh les applications dont vous nous avez parlé je voulais savoir quelle était la précision de la géolocalisation et une autre question je

    Voulais savoir aussi quelle était le lien entre ces applications et bah le futur outil pom alors pour Vigi charante enfin vigiving charent donc on a notre application on l’a on l’a mise en place à partir de 2017 donc c’était avant que que pomme existe nous l’application elle elle va

    De la déclaration du symptôme au on va dire au prélèvement on va pas au-delà de l’analyse mais donc là et pour ce qui est de la géolocalisation donc c’est la géolocalisation précision du téléphone mais on a la possibilité comme j’ai dit tout à l’heure de corriger la géolocalisation donc si on s’aperçoit

    Que le signalement est pas au bon endroit on peut cliquer là où on est et ça nous donne la geolocisation précise dans les dans le cadre du challenge FD la précision elle était de l’ordre de 5 cm sur les systèmes qui étaient testé euh donc aussi bien en télédétection proxy détection et on

    Avait adapté également tout ce qui était prospection par technicien avec des GPS de précision qui coûte relativement cher euh pour avoir un système de précision qui était comparable dans euh dans tous les cas par ailleurs pareil pour le enfin la gestion classique de de la flavescence et de la de la localisation des

    Prélèvements on se on s’en tient au aux GPS qui sont sur les téléphones euh et on recalibre par rapport à des fonds de ces hygienne chez nous sur donc on on a effectivement la position GPS de l’utilisateur quand on se sert de l’application pour faire la saisie mais effectivement en zoomant

    Sur la photo on arrive à se positionner vraiment précisément dans le rang au niveau du CEP contaminé en fait puisque la photo RN est assez précise pour ça donc avec la position GPS on arrive vraiment à descendre quasiment au niveau du CP en fait après quand on est dans la

    Dans la rangée on voit le se marqué he quand on le cherche si si c’est sui d’ à côté on le voit également mais on associe ça à un marquage des piquets de tête et un comptage aussi quand on fait des prélèvements un comptage du numéro

    De Ran et du numéro CP dans la rangée qui sont précisés sur les C prélevés par exemple par rapport à l’outil pomme j’ai pas la donnée de la précision de la géolocalisation là faudrait que je demande parce que c’est lié à l’outil business géographique nous ce qu’on fait

    Actuellement en tout cas c’est qu’on trace le parcours en fait ça fait que notre GPS il nous trace continuellement et ça ça améliore beaucoup la précision quand on fait un point GPS pour un CP et après on peut imaginer le couplé à du RTK où là on peut atteindre une une

    Précision centimétrique mais ça ce sera chaque structure utilisatrice de voir jusqu’à quel niveau de précision il veut aller ou pas et par rapport au aux outils existants en fait quand pomme a été déposé donc c’était en 2021 il y avait pas encore d’outils euh qui qui prenait en charge tout tout ce qu’on

    Veut faire de la préparation de la saison la saisie terrain l’analyse de données la communication je crois que l’outil utilisé par la FREDON citani a été créé à cette même période donc en fait on est parti sur les besoins des des partenaires du projet et l’outil

    Après sera mis à disposition par le kniv gratuitement à à toutes toutes les filières et tous les utilisateurs potentiel en France il y a-t-il d’autres questions non et ben dans ce cas nous allons terminer la matiné et pour la terminer et bien comme je vous l’ai dit

    Au départ je vais partager avec vous donc la vidéo qui a été faite une vidéo qui a pour objectif de sensibiliser à la nécessité de prospecterement sensoré le de la flavescence par elle même et sur les C pages rouges du coup on a un rissement du feuillage là on a bien les

    Feuillesè excusez-moi ça regarder derrière moi sen roule nervure rouge et puis on descend l’inflorescence qui est desséchée ce n’est pas une chasse au sorcière au domain ou au Vignau c’est simplement la chasse à un fléo qu’ laance dorée que si on narrive pas la juguler rapidement on se fera déborder on a tous

    [Musique] fa pour un pépiniriste la prospection elle est obligatoire elle nous permet de garantir une qualité sanitaire des ples vigne nous réalisons cette prospection au niveau des vignes mères de greffon de porte-greffe et de la pépinière dans les vignes mères de porte-greffe où les symptômes ne sont pas exprimés par les

    Porteglefs nous prospectons les 250 m autour de ces vignes mè c’est des superbes terroirs des superbes BG qui demandent qu’à produire et quand on a eu les premiers symptômes il y a la flavescence mais il y a quand même du raisin dessus et puis bah c’est

    L’une de nos cuvfa on fait une vieille vigne dessus donc on se demande pourquoi mais on na pas le choix pour pour pas que ça se propage en fait [Musique] pas là on a bien les feuill on [Musique] la flavesence dorée est une maladie avec laquelle on va traver an de retard c’est

    Une maladie épidémique à développement exponentiel facteur 10 la prospection permet avec les vigons d’avoir une réactivité puisquils vont prospecter une grande superficie très rapidement ce qui va permettre d’avoir la vision globale d’un vignoble derrière p oranmes voation s les PO ou les pour pouirir et mettre en place la bonne stratégie au sein

    [Musique] des pr c’est vraiment la recherche symptômes alors que au printemps on fait des tournées de comptage cicadtivement qui sont complémentaires pour arriver à avoir la pression qu’on a sur les territoires donnés on demande aux exp de s’investir sur la surveillance de le territoire une fois situation est

    Teritoire donn réduire le nombre de traitement obligatoirees contre la cadette de la flavescence dorée depuis 2 ans maintenant on a des communes du coup sur le département qui sont passé donc de trois traitements obligatoire à zéro traitement obligatoire et tris optionnel donc à l’absence de cicadè qui peuvent s’abstenir de faire le traitement

    [Applaudissements] [Musique] voilà surtout notez bien le numéro de rang et le numéro de CP parce que pour pouvoir faire recontrôler par la frredon il faut impérativement bien connaître la position du Sep suspicieux le rôle du collectif dans la gestion de la flavesence dorée est extrêmement important puisque ça permet en fait

    D’emmener tous les vignerons dans la sensibilisation et de toucher l’ensemble de la production qu’elle soit en AOC en IGP et en vinde-france aujourd’hui sur les cinq communes avec deux caves coopérative et quatre caves particulières on voit l’impact de la de la coopération la cave coopérative

    A fait le choix de de porter le géon où on avait un avantage pour mobiliser les gens sur le territoire pour les tournées vignobles deux fois par an et à la fin voilà il y a un moment de convivialité c’est un moment d’échange de partage pas forcément professionnel mais ben c’est

    Le lien social et C avec du lien social ben on arrive à faire du lien professionnel et avancer dans ce domaine là le rôle des fédérations les ODG il est triple c’est-àdire de sensibiliser d’informer et d’accompagner l’ensemble des vignerons dans la gestion de la flavescence

    D’é il y a pas de honte à avoir et c’est vraiment il faut jouer le jeu faut pas en arriver comme certains et tout arraché et pas savoir quoi faire [Musique] après [Musique] elle est disponible sur le site techn noir et elle sera de dès demain sur le

    Site du pndv donc je vous invite très fortement à l’utiliser dans vos réunions avec vos salariés voilà et que ça soit en Loire ou hors Loire bien sûr voilà donc à util ler sans aucune modération voilà et bien écoutez juste un mot de remerciement à tous les intervenants de cette matinée déjà pour

    S’être rendu disponible pour la qualité de leurs interventions et le respect du timing franchement merci beaucoup euh et quant à vous bah je vous invite à passer dans le hall du cinéma pour et ben pour manger et discuter encore si vous le souhaitez

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