Gabriel Attal a annoncé ses mesures pour répondre à la colère des agriculteurs depuis une exploitation bovine de Haute-Garonne. Assurant “mettre au-dessus de tout” l’agriculture, le Premier ministre a notamment acté l’annulation de la hausse du gazole non routier et annoncé “un mois de la simplification” des normes

    Pour moi cette réunion qu’on a tous ensemble là elle veut dire deux choses d’abord elle veut dire qu’on peut toujours se parler et ça c’est très important notre pays il a connu dans son Histoire des moments difficiles il a connu des moments de tension mais on est

    Un pays où on est toujours capable de se parler de se dire les choses de se les dire clairement de se les dire franchement et je le dis il y a que comme ça qu’on peut sortir de situation de tension sortir de crise c’est par le

    Dialogue et moi c’est ce que j’ai voulu faire depuis le début de la semaine j’y reviendrai mais il faut savoir se parler je le dis il y a des il y a des colères saines mais il y a aucune violence justifié et je sais parce que vous êtes

    Toutes et tous des femmes des hommes de valeur responsables qui tes toujours rendez-vous de vos responsabilités et de vos devoirs qu’un certain nombre de scènes qu’on a pu voir et encore aujourd’hui à la MSA de Narbon évidemment qu’elle vous indigne comme elles indignent beaucoup de Français et je pense qu’avec ce cette rencontre

    Qu’on a ensemble on est capable de montrer oui qu’on peut se parler qu’on a pas besoin de se livrer à la violence qui est absolument inexcusable pour avancer la deuxème chose c’est que cette rencontre elle veut aussi dire qu’on a décidé de mettre l’agriculture au-dessus de tout au-dessus de tout c’est un jour

    Important pour l’agriculture française pour le monde paysan pour nos agriculteurs ici dans la région euh Occitanie mais partout en France et je sais que partout en France euh il y a des agriculteurs des éleveurs qui attendent ce que je vais vous dire aujourd’hui parce que tout le monde je crois a envie

    De pouvoir avancer aujourd’hui et continuer à se parler savoir mettre l’agriculture au-dessus de tout au-dessus de tout le reste voilà ce que notre présence veut dire aujourd’hui avec mes deux ministres Marc fenud et Christophe Béchu et leur présence à tous les deux elle est aussi importante parce qu’elle permet de rappeler une chose

    C’est que le gouvernement il parle d’une seule voix il n’y a qu’une seule vision de l’agriculture et donc je vous le dis je suis venu parce que je sais que vous ne pouvez plus attendre qu’on ne peut plus attendre je suis venu parce que vous avez voulu envoyer un message et je suis

    Venu vous dire que le message on l’a reçu 5 sur 5 que je vous ai entendu et qu’on vous a entendu et surtout que maintenant l’enjeu c’est d’y répondre dès lundi quelques jours à peine après les premiers blocages vous le savez j’ai fait le choix de recevoir àamatigon l’ensemble des responsables syndicaux

    J’ai reçu tous les syndicats je venais d’être nommé euh Premier ministre mais immédiatement j’ai souhaité bousculer ce qui était prévu dans les premières semaines d’un Premier ministre pour recevoir vos représentants pour échanger euh pour échanger avec eux et je peux vous dire que ça a été des dialogues d’une très

    Grande franchise toujours d’une très grande responsabilité et je veux aussi la saluer et qu’aujourd’hui l’enjeu pour moi c’est vous montrer que avec les solution que je vais vous présenter nous seulement le gouvernement vous a entendu mais qu’en plus il vous a compris il y a une urgence et je vais vous dire

    Aujourd’hui c’est c’est un jour de sursaut que je veux s’agit pas de dire on va retourner comme avant retourner en arrière refaire un film c’est un nouveau chapitre qu’il faut ouvrir pour l’agriculture française et il démarre aujourd’hui et surt ce chapitre on va l’écrire et le construire ensemble avant

    De vous parler des solutions que je veux apporter au problèmes que vous avez évoqué je v vous parler un instant de la vision que je porte pour l’agriculture avec mon parce que je l’ai aussi beaucoup entendu ça c’est quoi la vision c’est quoi le cap on a des injonctions

    Contradictoires d’un côté on nous dit il faut de la qualité mais de l’autre on a des pressions pour avoir le prix toujours plus bas d’un côté on nous dit il faut de la souveraineté de l’indépendance mais de l’autre on a le sentiment que ce que nous on nous impose

    En France on l’impose pas à d’autres et qu’on permet au produits des autres de venir dans notre pays d’un côté on nous dit que les agriculteurs sont importants essentiels pour le pays et pour la nature et de l’autre certains dans le débat politique nous présentent comme des ennemis de l’environnement et des

    Ennemis de l’agriculture d’un côté on nous dit qu’il faut produire davantage et de l’autre on en a qui nous explique que produire c’est un problème moi je suis venu vous dire de manière la plus claire possible quelle est la vision du gouvernement et du président de la République sur

    L’agriculture le cap il est clair c’est savoir pourquoi est-ce qu’on se bat ce pourquoi on se bat c’est tout simplement notre indépendance agricole et notre souveraineté on en parle beaucoup du mot souveraineté souveraineté ça a un sens c’est dire qu’on veut dépendre moins des autres et plus de nous-mêmes et c’est

    Vrai dans beaucoup de secteurs on l’a dit pendant la crise covid on dépend trop de l’Inde pour nos médicaments on dépend trop de la Chine pour nos panneaux photovoltaïques on dépend de on dépendait de puissance sur notre énergie on ne veut pas dépendre des autres pour notre alimentation comme on ne veut pas

    Dépendre des autres pour beaucoup de sujets essentiels pour notre pays et donc on doit garder cette souveraineté alimentaire et énergétique on doit toujours garder ça à l’esprit on doit se battre inlassablement pour pour l’agriculture française avec pour moi deux mots d’ordre d’abord protéger notre héritage et notre identité la France

    C’est une puissance agricole elle se définit notamment par ses terres par ses paysans par ses agriculteurs je le dis si le mot pays et paysan se ressemble tant c’est quand même que les les deux sont totalement liés dans paysans il y a pays parce qu’au cœur d’un pays ce qui permet de faire

    Fonctionner un pays ce qui permet de faire qu’on est une nation qu’on se tient tous ensemble c’est qu’il y a des hommes des femmes qui se lèvent tous les matins qui comptent pas leurs heures et qui travaillent pour permettre à notre pays de tourner et au français de se

    Nourrir et ça je trouve que parfois on a tendance dans le débat public à le perdre de vue on peut pas le perdre de vue sans nos paysans sans nos agriculteurs c’est plus la France et c’est plus un pays donc défendre notre identité et notre héritage l’agriculture française l’alimentation française ça définit

    Profondément et intimement je dirais même ce que nous sommes une puissance agricole et un pays qui aime ses agriculteurs et ça aussi c’est toujours important de le rappeler parce que parfois alors là en ce moment il y a un mouvement de crise donc évidemment beaucoup s’expriment en soutien aux

    Agriculteurs mais enfin faudra pas non plus qu’après cette crise on revienne à ce qu’on peut connaître malheureusement assez régulièrement c’est entendre en permanence des personnes parfois politisées parfois moins qui dénigrent en permanence nos agriculteurs qui les présentent comme des bandits qui les présentent comme des pollueurs qui les présentent comme des

    Femmes des hommes qui torturent leurs bêtes ce que je souhaite c’est qu’à l’issue de ce mouvement on naccepte plus ce type de discours dans le débat public parce qu’il font mal à nos agriculteurs parce qu’ils font mal aux Français et parce qu’ils font mal au pays ensuite ce surceau c’est pas uniquement l’affaire

    Des politiques c’est l’affaire de tout un pays on doit lancer dès aujourd’hui une mobilisation nationale pour nos agriculteurs et pour notre agriculture il faut dire à tous les Français qui le peuvent toujours préférer acheter français bien sûr il faut aussi dire et ça a été dit dans les interventions et

    Je le dis ici à tous les responsables de la commande publique de se joindre à cet effort et ça je le dis de manière très clair en tant que chef du gouvernement pour moi des cantines euh de l’État je parle que pour l’État puisque les collectivités locales c’est la responsabilité des collectivités locales

    Les cantines de de l’État dans lesqueles il y a pas de la volaille française la viande française c’est c’est un non sens donc je le dis on va agir extrêmement fermement et clairement sur ce sujet pour avancer donc cons citoyens nos agriculteurs ils ne comprennent plus

    Qu’on vote des lois qu’on se fixe des objectifs et qu’on les applique pas et je le dis mon gouvernement sera celui d’un état exemplaire sur ses approvisionnements il faut dire à toutes les entreprises aussi qu’elles ont une responsabilité de soutenir nos agriculteurs et notre agriculture enfin

    Je vais dire une chose très claire moi je suis pas là pour dire aux agriculteurs comment faire leur métier je suis là pour dire comment on va laisser les agriculteurs faire leur métier avec un maître mot qui est celui de la confiance personne ne sait mieux que vous comment faire votre métier au

    Mieux quand on monte dans un avion on va pas expliquer au pilotes de l’avion comment il faut qu’il pilote l’avion sauf si on est soi-même pilote et je sais quand vous visitez vos fermes les uns les autres évidemment vous donnez des conseils vous interpellez personne ne sait mieux que vous comment faire

    Votre métier moi ce que je veux c’est déverrouiller libérer simplifier et laisser nos agriculteurs respirer au fond ce qu’on va faire ensemble c’est produire et protéger produire j’assume aussi ce mot parce que tous ceux qui expliquent aux français qu’on peut être une nation un pays plus fort en

    Produisant moins il mentent aux Français il mentent aux agriculteurs produire pour nourrir notre pays pour garantir une alimentation saine et durable produire pour vous permettre de vivre de votre travail tout simplement c’est essentiel si on veut que le pays fonctionne j’entends l’inquiétude sur un certain déclassement de notre agriculture les menaces sur notre

    Souveraineté alimentaire je le dis je veux avoir d’ici au salon de l’agriculture un rapport précis sur l’état de notre souveraineté alimentaire et de nos dépendances on en connaît un certain nombre mais je pense que c’est important de reposer à plat et de regarder encore plus précisément là où

    Il faut qu’on puisse avancer rapidement ensuite protéger parce que je refuse de laisser notre agriculture à la mercie de la concurrence déloyale et je le dis ça a été un engagement extrêmement fort du président de la République depuis 2017 évidemment que c’est difficile évidemment qu’il y a des tentatives de de

    Contournement mais enfin qui a assumé de dire à partir de 2017 pas d’interdiction sans solution qui a assumé de dire qu’il fallait réautoriser un certain nombre de produits parce qu’ils avaient été interdits par le gouvernement précédent sans qu’il a de solution à l’époque avec tout ce que ça a engendré comme débat

    Politique et comme critique c’est le président de la République et c’est cette majorité je sais qu’il reste beaucoup à faire et je le dirai dans un instant sur les questions de concurrence des loyales et là aussi de clause miroir et ce sur quoi on doit on doit avancer

    Mais moi je je le dis dans les priorités de notre action ne pas laisser notre agriculture à la mercie de la concurrence déloyale est un enjeu absolument majeur ça reviendrait mettre en danger nos agriculteurs et plus largement le modèle français quand on parle de protéger c’est évidemment aussi protéger contre

    Le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité et là je le dis je ne comprends pas celles et ceux qui opposent la défense de nos agriculteurs et la défense de l’environnement d’abord parce que notre agriculture c’est ce qui nous permet de garder aussi une biodiversité une ruralité ensuite parce que qui sont les

    Premières victimes de la dégradation de l’environnement c’est nos agriculteurs et nos éleveurs qui se prend le gel la CAN la sécheresse les tempêtes comme on a pu le le voir les inondations encore dans le Pas de Calais c’est nos agriculteurs et c’est nos éleveurs donc ceux qui expliqueent que

    Les agriculteurs sont un danger pour l’environnement se trompent totalement ils en sont les premières victimes de la dégradation de l’environnement et ils sont la principale solution pour qu’on puisse préserver notre environnement il faut protéger contre les aléas contre les concurrences déloyales contre la remise en cause de notre agriculture à

    La française produire protéger c’est ce qu’on a fait depuis 2017 on assume de produire c’est ce qu’on a fait dans les différents plans de filière notamment sur la filière fruits et légumes pendant 10 ans les responsables de droite de gauche ont engagé un certain nombre d’action moi je suis pas là pour

    Expliquer que rien n’a été fait avant l’élection du Président de la République mais quand même on a laissé des filières disparaître ces dernières décennies sur les fruits et légumes on a assumé un soutien sans précédent pour Red donner des moyens de production on assume aussi qu’il faut produire en donnant les

    Moyens à nos agriculteurs de se défendre contre le loup et un nouveau plan loup va être présenté dans les prochaines semaines je vous le dis ici on en parlait encore avec les ministres en venant évidemment que c’est une très grande priorité on assume aussi de

    Protéger avec égalim 1 et 2 alors là on a encore entendu beaucoup de choses sur Galim ces derniers jours ngalim c’est un progrès et personne ne peut dire l’inverse avant les lois égalim c’était quoi c’était la loi LME de 2009 je crois qui s’appliquait là c’était les pleins

    Pouvoirs à la grande distribution égalim ça a été un progrès l’enjeu et j’y reviendrai c’est qu’égalim soit pleinement appliqué que les contrôles soient faits et que les sanctions soient pris protéger contre les aléas climatiques et les crises sanitaires on l’a fait aussi le gel la sécheresse la

    Grippe avière le covid et cetera depuis 2017 on a toujours répondu présent pendant les crises avec plus de 3 milliards 5 de soutiens exceptionnels on prépare l’avenir avec l’assurance récolte dont le budget a été porté à 680 millions d’euros l’année dernière protégé contre la concurrence des

    Loyages le disait il a un instant avec des mesures de sauvegarde des mesures miroir c’est un combat compris politique et idéologique qu’on est en train et qu’on va continuer à mener à à Bruxelles et c’est le président de la République à mon avis probablement le chef d’État

    Dans l’Union européenne qui est le plus mobilisé sur ces questionsl évidemment que parfois on n’est pas suivi évidemment que parfois c’est dur mais on n jamais dévié de cette ligne depuis 2017 et on continuera à défendre cette ligne donc produire et protéger vous laisser respirer et vivre de votre

    Travail être derrière vous à fond c’est les trois mots d’ordre que je suis venu défendre devant vous aujourd’hui parce que la France sans agriculture ça n’est plus la France parce quêre agriculteurs s’est résisté au pression aux contraintes au travail continu parce que le débat public ces dernières années a

    Laissé trop de voix s’élever pour remettre en question ce que vous êtes et ce que vous faites les discours culpabilisateurs qui vous désignent comme des des ennemis je le dis ça suffit et je ne les tolérerai plus maintenant du concret puisque je suis là pour ça et que c’est ce que vous

    Attendez parce que je sais que en agriculture c’est comm comme en amour il faut des preuves d’amour il faut des mesures concrètes il y a pas de déclaration d’amour sans vraie preuve d’amour ma méthode vous savez elle est clairire je l’ai dit dans mes précédentes fonctions et pendant le jour

    De mon arrivée à matigon je l’ai dit moi ma vision ma méthode c’est de dire assumer de dire quelle est la situation compris quand ça fait mal compris quand ça conduit à s’autocritiquer et assumer de prendre des décisions pour répondre à ce constat poser le constat dire la

    Vérité et agir sans tarder ça a été ma méthode en tant que ministre de l’éducation nationale ça a été dans ma méthode dans mes fonctions précédentes ce sera ma méthode en tant que Premier ministre et c’est ce que je suis venu faire aujourd’hui c’est un effort inédit que

    Je vais vous annoncer aujourd’hui je pense inédit par sa réactivité j’ai commencé à recevoir vos présentants il y a 4 jours je suis devant vous aujourd’hui inédit par son ampleur on va agir sur tous les fronts sur les normes sur la simplification sur l’Europe sur la fiscalité sur la rémun gration du

    Travail avec trois piliers très clairs d’abord agir tout de suite pour défendre votre revenu ensuite simplifier et faciliter votre vie et enfin préparer l’avenir de notre agriculture dès le début du travail qu’on a mené avec le gouvernement j’ai fixé un objectif très clair je veux des solutions concrètes maintenant tout de

    Suite pour des résultats immédiat maintenant tout de suite pour les agriculteurs j’ai échangé avec lesés agricole j’ai trava a mon gouvernement et je suis venu aujourd’hui vous livrer le fruit de ce travail et je le fais avec la méthode qui est la mienne je l’ai dit dire la vérité et la première

    Chose c’est que la vérité m’oblige à dire que depuis plusieurs années les agriculteurs ont le sentiment de faire face à un état qui contrôle plus qu’il n’accompagne je dis les agriculteurs doivent remplir beaucoup de papi ça vous l’avez dit beaucoup de formulaires faire beaucoup de déclarations et je le dis aussi nos

    Agriculteurs ils veulent être dans leur champ pas devant des écrans veulent faire leur travail ce qui est le cœur de leur vocation et de leur mission c’est pour moi un enjeu essentiel pour vous c’est aussi un enjeu pour une valeur à laquelle on est tous très attaché c’est

    La liberté d’entreprendre parce qu’à la fin à force d’empiler les normes à force de mettre des bâtons dans les roues on empêche de développer son activité et on passe son temps à se battre contre des recours abusifs et à plus pouvoir travailler plus pouvoir avancer donc je prends une décision très

    Claire celle de simplifier drastiquement nos procédures et lorsque c’est nécessaire nos normes quand elles ne font pas sens ici en haut de Garonne il y a eu un travail que je veux saluer vous avez eu quelques réunions entre FDSEA des agriculteurs et le préfet vous avez déjà je crois revu quatre arrêtés

    Préfectoraux en seulement quelques jours de réunion comme quoi se parler ça fonctionne toujours une réunion autour du préfet on a déjà quatre arrêtés préfectoraux qui sont revu vue donc je le dis cette méthode je veux la dupliquer partout en France on va lancer ces trois prochaines

    Semaines d’ici au salon un mois de la simplification et donc partout en France il va se passer ce qui s’est passé dans ce département les préfets vont réunir nos agriculteurs leurs représentants pour regarder arrêté préfectoral après arrêté préfectoral norme après norme ce qu’on peut simplifier à l’échelle

    Nationale on vaue à travailler avec le gouvernement et les représentants de la profession pour voir comment on simplifie au maximum sur l’administration quotidien la fiscalité la MSA avec en ligne de mire le projet de loi qui sera porté par Marc F sur l’orientation agricole et pour vous prouver que je

    Suis motivé pour que ce travail porte ses fruits ça commence dès aujourd’hui et dès aujourd’hui je décide de 10 mesure de simplification immédiate que je prends immédiatement je le prendrai par décret pour la plupart à partir de demain d’abord je sais que c’est un sujet majeur pour vous sur la question de

    L’eau on en a parlé à il y a un enjeu local qu’il faut évidemment continuer à travailler avec le préfet il y a une ressource en eau qui se rarifie dans une région c’est pas le premier ministre depuis Paris ou même en se déplaçant qui va vous dire comment

    Est-ce que vous allez gérer donc il a ce travail qui doit se poursuivre mais il faut lutter contre tous les bâtons dans les roues tout ce qui entrave votre capacité à porter des projets projets de retenu cinaire de bassin et autres première mesure aujourd’hui quand quelqu’un veut

    Déposer un recours contre un projet par exemple une entreprise qui décide de s’étendre dans l’industrie ou autre il y a un délai de 2 mois pour le faire pour les agriculteurs sans que ça soit vraiment très explicable c’est un délai de 4 mois pourquoi est-ce qu’on laisse 4 mois pour

    Déposer un recours quand on veut étendre un bâtiment d’élevage quand on veut mettre en place une retenue cinaire alors que le délai normal c’est 2 mois donc j’abroge ce délai exceptionnel de 4 mois et ça passera à 2 mois pour ensemble des agriculteurs et des éleveurs deuxième chose il faut

    Accélérer les procédures quand il y a des recours pour vous bloquer donc très concrètement on va supprimer un échelon de juridiction pour arrêter les allers-retours devant le juge on le fera pour l’eau mais aussi pour le reste et pour les bâtiments d’élevage c’est veut dire que ça ira beaucoup plus vite

    Puisqu’on supprime dans la procédure un échelon de juridiction troisème chose on va créer une présomption d’urgence pour que le juge se prononce en moins de 10 mois sur les recours aujourd’hui si vous empilez tous les recours ça peut être parfois 2 ans de recours qui retardent l’arrivée d’un projet on mettra dans la

    Loi une présomption d’urgence pour dire c’est 10 mois maximum vous pouvez multiplier tous les recours que vous voulez au bout de 10 mois il faut que le projet puisse se faire 4èe mesure on va simplifier drastiquement tout ce qui relève des curages aujourd’hui il faut une autorisation ça peut prendre jusqu’à

    9 mois d’attente dès la semaine prochaine on sort un décret pour passer de l’autorisation à la déclaration et donc ça passera de 9 mois à 2 mois pour porter les projets il faut aussi un changement majeur dans la manière dont l’administration travaille avec vous moi je vais pas faire du bashing sur nos

    Administrations c’est quand même des femmes des hommes aussi qui se lèvent tous les matins pour servir leur pays dans des conditions qui sont pas toujours faciles mais je sais qu’il peut y avoir des tensions et que il faut passer d’une administration qui est perçue parfois comme tatillon trop

    Tatillonne à une administration qui vous aide et qui vous accompagne il faut refaire du préfet celui qui est capable de coordonner ce travail là en confiance avec vous qui soit votre interlocuteur privilégié pour que vous puissiez lui dire quand ça va quand ça va pas je sais qu’on parle beaucoup des contrôle de

    L’ofb bon d’abord il y a eu l’an dernier je crois autour de 3000 c’est ça Christophe contrôle de l’ofb il y a 400000 agriculteurs tout le monde en fait pas l’objet tous les ans mais je sais qu’il y a un certain nombre de tension autour de ça je dis les agents

    L’UB c’est aussi des femmes des hommes qui s’engagent pour leur pays parfois dans des souvent dans des conditions difficiles mais il faut qu’on arrive à faire baisser la pression dans ces contrôles donc désormais l’ofb sera sous la tutelle du préfet ce qui renforcera votre capacité

    À dire au préfet quand ça va quand ça va pas première chose deuxième chose je veux qu’il y ait des réunions d’ici au salon de l’agriculture entre le gouvernement l’ofb et les représentants des syndicats d’agriculteurs pour regarder les mesures qu’on peut prendre qui sont des mesures de bon sens pour

    Faire baisser la pression est-ce qu’il faut vraiment venir armer quand on vient contrôler une haie ça met tout de suite quand même un peu de pression voilà moi je veux qu’on mette tout ça sur la table et qu’avant le Salon de l’Agriculture on prenne des décisions sur le

    Sujet je prends par ailleurs un autre engagement c’est le contrôle unique pour les exploitants ça veut dire qu’il n’y aura pas plus il ne pourra pas y avoir plus d’un passage pour un contrôle administratif sur l’exploitation et ça c’est le préfet il coordonnera plan de contrôle pour l’organiser c’est pas

    Facile à mettre en place mais on va mettre la responsabilité sur les préfets pour qu’il puisse mettre en place un plan de contrôle pour ce qui est contrôle administratif c’est une fois dans l’année c’est pas à répétition ensuite on va prendre d’autres mesures que je dis ici de simplification sur les

    Ha j’ai découvert ça il y a 14 réglementations différentes 14 réglementations sur les ha comment quand on est agriculteur peut s’y retrouver quand il y a 14 réglementations différentes et après on vient vous chercher sur une des 14 réglementations on vous sanctionne on vous contrôle mais enfin sur 14

    Réglementations vous pouvez pas les connaître tous par toutes par cœur donc on passe de 14 réglementations à une réglementation ensuite on va sortir d’un certain nombre d’incohérence par exemple sur l’obligation légale de débroussaillement on vous dit d’un côté qu’il faut débroussailler pour éviter les incendies et de l’autre on vous

    Interdit de débroussailler pour d’autres raisons c’est perdant perdant en fait si vous débroussaillez c’est un problème si vous débroussaillez pas c’est un problème dans une autre réglementation donc on va sortir de cette incohérence et on va prendre les mesures qui s’imposent j’ajoute une mesure importante sur qui fait beaucoup parler

    En ce moment sur les zones humides et les tourbières sur ce sujet là je le dis clairement pour tout le pays on fait une pause sur le sujet pour discuter du du zonage et surtout des principes de non surtransposition ça c’est une décision que je prends aussi aujourd’hui et qui

    Est communiqué aujourd’hui à l’ensemble à l’ensemble des des préfets voilà pour les premières mesures de simplification qui sont prises immédiatement pour la plupart relève du décret à partir de demain et la semaine prochaine et ensuite il y a tout ce travail qui sera mené au niveau local et national pour

    Identifier toutes les autres mesures de simplification poss possiblebles et ça rentrera dans le projet de loi qui sera présenté par le gouvernement et qui sera évidemment je l’espère adopter deuxième chose quand je dis je dis la vérité et je regarde la situation la vérité m’oblige à dire que la loi égalim est un

    Énorme progrès je le disais il y a un instant mais que ces progrès sont pas toujours suffisamment visibles dans la vie des agriculteur je suis assez lucide dans les négociations commerciales l’agriculteur n’est pas toujours suffisamment protégé et là l’objectif il est très clair je le dis faire respecter

    Partout égalim sans exception et là il y a trois actions concrètes d’abord on renforce les contrôles il y a 100 agents de la DGCCRF qui ont été déployés on va tout repasser au crible dans les J qui viennent ça c’est la première chose deuxième chose on met une pression

    Maximale dans les négociations vous l’avez vu ce matin Marc fen et Bruno Le Maire étit au comité de suivi des négociations commerciales justement pour mettre cette pression et on va continuer à le faire dans les jours qui viennent troisème chose je peux d’ors et déjà vous dire qu’on va prononcer trois

    Sanctions très lourdes contre des entreprises qui ne respectent pas égalim trois situations qu’on a identifié avec des entreprises importantes qui seront sanctionnées lourdement je le rappelle que ça peut aller jusqu’à une part du chiffre d’affaires en sanction financière on va les prononcer il faut montrer l’exemple et notre main ne

    Tremblera pas et on prononcera toutes les sanctions qui sont nécessaires sur ce sujet ma détermination est totale si je regarde toujours les choses lucidement et que j’essaie de dire quelle est la vérité la situation aujourd’hui la vérité m’oblige à dire et vos déclarations l’ont montré aussi que

    Sur les aides d’urgence on a été au rendez-vous avec ce qui a été annoncé au niveau national mais que tout ça est encore beaucoup trop lent et pas assez concret pour vous au niveau local et ça je le dis c’est terrible parce que ça rond la confiance qu’ y a entre vous et

    L’État et les politiques et parce que ça vous met dans des situations financières très difficiles moi je ne comprends pas qu’il faille 4 mois 5 mois voire 1 an pour verser une aide d’urgence dans aide d’urgence il y a urgence et donc ça veut dire que ces aides elles doivent être

    Décaissées versées le plus rapidement possible ce que je vous annonce c’est qu’on va accélérer à fond sur les aides d’urgence qui vous sont dues d’abord sur la MHE qui frappe les élevages le guichet pour la prise en charge des frais vétérinaires sera ouvert d’ici au 5 février pourquoi est-ce que d’ici au 5

    Février parce qu’on va revoir la manière de verser cette aide au début c’était quelque chose d’assez complexe on le simplifie drastiquement pour que les versements j’entendais il faut pas que ça soit versé à n + 1 mais là en fait ça sera versé à partir de février ça va

    Aller très très vite on va ensuite réhausser donc pour ça on met un budget de 50 millions d’euros c’est une première mise et on va réhausser ce qui était prévu en terme d’indemnisation pour les frais vétérinaire c’était prévu à 80 % plusieurs m’ont dit ça serait

    Bien qu’on passe à 90 % B on passe à 90 % pour les frais vétérinaires évidemment on poursuit l’effort max maximal pour trouver un vaccin dans les plus brefs délais tout ça s’ajoute à ce qui a été fait réouverture des marchés à l’export et cetera ensuite toujours sur la question de

    L’urgence on va doubler le fond d’urgence pour la Bretagne céit pas le cas ici mais vous le savez on a des agriculteurs qui sont retrouvé des éleveurs en très grande difficulté avec la tempête en Bretagne on double le fond d’urgence pour les accompagner et je sais aussi que là-bas il y a des

    Questions de délais qui sont réel évidemment ce qu’on met en place ici pour accélérer ça vaudra aussi pour la Bretagne on sera capable de décaisser très vite on met fin aussi à des aberrations moi quand on me dit qu’un agriculteur qui a perdu sa serre à cause

    De la tempête on lui a dit dépêchez-vous de refaire votre serre parce que sinon vous pourrez pas semer vous allez perdre tout un cycle il se dépêche de faire ses travaux et quelques semaines plus tard on vient le voir on lui dit désolé vous avez démarré vos travaux trop tôt pour

    Être aider ça c’est juste pas possible on va simplifier aussi drastiquement tout ça sur la viticulture je sais à quel point c’est important ici dans cette région j’ai demandé à Marc fenau de revenir dans les tous prochains jours la semaine prochaine ici pour qu’il y ait un plan spécifique face à la crise

    Que connaît le secteur l’enjeu c’est de régler l’urgence et de préparer l’avenir très concrètement il y aura des mesures de trésorerie et des mesures face à la surproduction et je le dis je ne laisserai pas des viticulteurs être étranglés par des taux d’intérêts qu’ils ont à payer cette année alors même

    Qu’ils sont dans une situation très difficile comprenez bien l’idée il y aura une enveloppe conséquente le ministre de l’Agriculture l’annoncera ici la semaine prochaine on va accélérer à fond sur le versement des aides PAC je reviendrai dans un instant on va aussi remettre de l’argent sur l’aide

    D’urgence sur une aide d’urgence pour le bio la filière bio ça a été dit très en difficulté on va remettre 50 millions d’euros pour la filière bio pour accompagner l’ensemble de nos agriculteurs qui sont en difficulté et encore une fois c’est toujours adapté face au aux difficultés à leur à leurs

    Évolutions ensuite la vérité aussi me conduit à dire que même si l’Europe est notre meilleure protection on doit rester ferme pour ne rien céder sur la préservation de notre agriculture à la française et je le redis ici je sais que vous en êtes convaincu l’Europe c’est la

    Pâac c’est 9 milliards d’euros par an qu’on dédie à nos agriculteurs pour vivre de leur travail donc sortir de l’Europe c’est nous priver de la PAC c’est nous priver et c’est vous priver de 9 milliards d’euros par an et comble du ridicule ceux qui vous le proposent

    Ils votent les règles de la PAC quand ils sont à Bruxelles mais il votent pas le budget de la PAC et ils viennent vous expliquer qu’ils ont toutes les solutions en miracle pour régler vos problèmes il faut simplifier la PAC ça c’est une évidence et le président de la

    République s’engagera à nouveau sur ce sujet la semaine prochaine la semaine prochaine il y a un conseil européen je crois que c’est le 1er février le président de la République va s’engager et demander une nouvelle dérogation sur la question des jachè je sais que c’est très attendu on va aussi continuer à

    Avancer sur la question des prairies et porter ce sujet-là toujours au niveau de la Commission Européenne j’ai bon espoir qu’on y parvienne par ailleurs Marc fenau va continuer à se rendre à Bruxelles pour continuer à demander des simplification supplémentaires au niveau européen on va continuer à travailler avec le Parlement européen sur la

    Question de l’ED il est hors de question de mettre en difficulté nos éleveurs notamment porsin et de volaille face à ce chantier donc on va avancer sur sur ce sujet je le dis très fermement puisqu’on parle de l’international la France s’oppose de manière claire comme elle l’a fait

    Depuis le premier jour par la voix du président de la République à la signature du traité mercosour je le redis ici de manière très claire très net le président de la République s’y est toujours opposé et nous continuons et continuerons à nous y opposer enfin autre sujet la vérité m’oblige à

    Dire que sur la réforme du GNR ça passe pas alors moi je vais vous dire quelque chose de très clair cette réforme du GNR elle a été discutée travaillée elle a fait l’objet même d’un accord avec une organisation syndicale de la profession s’il y a eu un accord c’est

    Parce que le sens de cette réforme c’est de dire que l’État ne gagne pas 1 € avec cette réforme je vais venir mais le sens de cette réforme c’est quoi c’est dire que d’un côté il y a une hausse de la fiscalité progressivement dans les années qui viennent mais que tout ce qui

    Est perçu par cette hausse de fiscalité est reversé aux agriculteurs cette année ça fait 70 millions perçus 70 millions versés aux Agri l’année prochaine 140 millions perçus 140 millions versés aux Agri et ainsi de suite sur 10 ans par ailleurs sur le GNR on est toujours dans un système vous bénéficier d’une

    Exonération fiscale mais vous en bénéficiez pas tout de suite vous payez votre GNR ensuite vous devez remplir plein de papiers de formulaire et l’année suivante vous recevez de l’aide objectivement c’est d’une complexité sans nom donc moi je prends déjà une mesure de bon sens on arrête avec ce

    Système qui est cfcaen comme on dit et donc on va passer à la déduction de votre exonération au pied de facture ça veut dire concrètement que d’ici à l’été parce qu’il faut un peu de temps pour le mettre en place avec les distributeurs mais on l’a acté avec eux d’ici à l’été

    Quand vous serez livré de votre carburant en fait vous la déduction sera faite immédiatement et l’État compensera le distributeur pour la déduction c’est à la fois une mesure de simplification et c’est une mesure de trésorerie parce que au lieu d’avoir l’exonération plus tard vous la recevrez tout de suite en achetant votre

    Carburant autre mesure de bon sens qui est aussi une mesure de simplification on va arrêter avec cette trajectoire de hausse sur le GNR je le dis de manière très clair une réforme une hausse de fiscalité où l’État ne gagne rien et où en plus les petits perdent enfin pardon mais ça s’appelle

    Peut-être le probablement le bon sens paysan mais enfin il faut savoir dire que ça n’a pas grand sens j’ai beaucoup entendu échanger avec des agriculteurs des éleveurs qui m’ont dit ouais j’entends très bien on ne remet pas en cause le fait que l’État reverse ce qu’il perçoit enfin moi ce

    Qui est reversé j’en verrai pas la couleur parce que les dispositifs qui ont été choisis il me concernent pas mais ça c’est juste pas possible et c’est pas acceptable donc très concrètement on arrête ce qui était prévu évidemment il y a des mesures qui avaient été prévues pour cette année en

    Compensation sur le micro sur les plus-values celle-là on va les maintenir évidemment comme c’était prévu mais c’est une c’est une décision que je prends et je pense que c’est être responsable que de la prendre elle n’a aucun impact sur les finances publiques puisque de toute façon ce qui était

    Prévu c’est de reverser ce qui était perçu et donc j’assume totalement cette C décision de bon sens et donc à la fois on revient sur cette trajectoire qui était prévue on vous fait la remise à la pompe immédiatement de l’exonération je prends une autre mesure importante là en

    Ce moment parce qu’il faut remettre je le sais de la trésorerie dans les exploitations c’est qu’on va verser dès le mois prochain 50 % de la somme que vous attendiez 50 % de l’avance qu’on vous fait sur la trésorerie c’est 215 millions d’euros en tout qu’on remet en trésorerie dans les exploitations c’est

    Pas 200 215 millions d’euros de perdu entre guillemets pour les finances publiques puisqu’on avance c’est l’avance qu’on vous fait habituellement plus tard on l’avance au mois au mois prochain donc voilà ce qu’on va faire sur le GNR et voilà ce qu’on va faire surtout sur l’ensemble des différents sujets que

    J’ai évoqué je le redis ici l’enjeu c’est pas de dire on revient en arrière en jeu c’est pas de dire on revient à une situation précédente l’enjeu c’est pas de dire on a vécu une crise et on refait comme avant l’enjeu c’est de dire qu’il faut ouvrir un nouveau chapitre qu’il

    Faut changer de mentalité et changer d’état d’esprit qu’il faut arrêter non c’est bon qu’il faut arrêter qu’il faut voilà arrêter de dire tout est son contraire à nos agriculteurs de leur demander tout est son contraire qu’il faut arrêter de leur promettre des choses en leur disant mais regardez on a

    Mis une très belle enveloppe pour vous aider quand vous êtes face aux crisees et qu’il faille 6 mois pour l’apercevoir qu’ faut de dire on veut vous simplifier la vie on vous respecte mais rajouter une norme dès que c’est possible et dès quelqu’un a une idée au contraire on va

    En supprimer et en supprimer massivement je vous ai présenté ma vision ma méthode pour l’agriculture et les décisions que j’ai prises qui sont des décisions importantes ce que je veux que vous compreniez c’est qu’il y a un cap qu’il est clair qui a une méthode aussi vous

    L’avez compris on a décidé de venir ici avec du concret du solide des réponses pour tout de suite des réponses pour demain des réponses pour après-demain aussi tout ce qu’on peut peut faire dès maintenant on le fait j’entendais Jérôme Bale ce matin qui disait on va pas

    Sauver l’agriculture en deux ou TR jours évidemment mais enfin on peut déjà faire le choix tous de changer d’état d’esprit en premier lieu l’état évidemment et d’être dans une logique de confiance et d’accompagnement qui je le sais a pu faire trop défaut donc je pense que aujourd’hui c’est la fin de certains

    Ennuis pour vous c’est aussi le début d’un sursaut on ne vous lâchera pas je ne vous lâcherai pas on va avoir des succès on va avoir vous non plus je sais on va avoir des succès on va avoir des échecs mais on va se battre on va se

    Battre ici en France pour prendre toujours les meilleures mesures pour vous accompagner on va se battre au niveau européen pour aussi faire bouger les lignes quand il y a des projets qui vont pas dans le bon sens et qui vous mettent en danger on va se battre à l’international pour refuser des traités

    De libre échange qui sont en réalité la loi de la jungle dont sont victimes nos agriculteurs on va continuer à se battre on va se battre avec vous on va se battre pour vous et je suis sûr sûr et certain et vous le vous en êtes sûr aussi sinon vous seriez pas là

    Aujourd’hui on va y arriver tous ensemble merci à toutes et à tous voilà donc pour

    47 Comments

    1. Il faut savoir se parler mais mon cher politique déconnecté comme tous vos amis Nupes, RN, LR et compagnie. Le dialogue se fait sur le terrain avec le peuple et pas derrière les plateaux télévision. Honte à la France et à nos politiques français. Pour apporter des solutions aux problèmes il faut connaître les problèmes. Pour connaître les problèmes il faut les avoir vécus.

    2. Sauf que c'est encore MACRON et Bruxelles qui auront le dernier mot.
      Agriculteurs ! Restezw vigilants !
      Attal parle bien ! Il promets beaucoup ! Il connaît bien ce qui ne va pas !

      Mais ce n'est pas lui qui décide…

      Méfiance !!!

    3. Même s'il en avait envie (ce dont je doute), Attal ne peut rien faire de sérieux. Il n'a pas les manettes. L'agriculture est un affaire gérée au niveau européen par des technocrates hors-sol et embrumés dans leurs dogmes ultralibéraux. Le problème fondamental, ce n'est pas tant les normes (idiotes et mal pensées) que la mise en concurrence déloyale avec les autres continents provoquée par les traités internationaux qui permettent l'introduction de denrées alimentaires étrangères moins chères car ne suivant pas les mêmes contraintes. Même en simplifiant les règles et l'administration, les petits agriculteurs européens sont condamnés. Sacrifiés sur l'autel du Libéralisme Economique Absolu qui nous fera perdre notre souveraineté alimentaire et puis souveraineté tout court. Quand tout sera délocalisé, sous-traité, que restera-t-il de notre puissance, de notre richesse ? Des dollars dans des coffres (d'ailleurs planqués dans les paradis fiscaux), ce n'est pas de la richesse.

    4. Non, Gabriel Attal ne parle pas dans le vide. Cela s entend. Il va faire ce qu il dit. Enfin uelqu un qui prend les choses en main Son discours est sincere. C est quelqu un en qui on peut avoir confiance. Et il va veiller a ce que ce qu il dit se fasse et soit fait.
      Mais je voudrais que ce gouvernement aille plus loin et quees heures de travail de tout agriculteur soient payees comme pour tout travailleur, auinimum au SMIG. Comment se fait il que ce ce minimum ne vienne pas a l esprit ?
      Comment peut on accepter Qu une personne qui travaille 12h, 14h par jour ou plus ne gagne que 350€ par mois. Quelle democratie accepte ca ? Meme un travailleur sans papier que l on abuse parce qu il n a pas de papiers gagne plus que ca. Qu en est il de la prime d activite qui permet a tout salarie de percevoir auinimum un SMIG. Est ce que agriculteur c est une sous classe ? Un agriculteur n a pas le droit de percevoir un revenu minimum comme tout le monde ? LE RSA, percu par des personnes qui ne travaillent pas, c est quasi le double de ces 350€ gagnes pour des heures a l infini.
      Mesdames, messieurs les journalistes faites remonter ces questions au gouvernement s il vous plait.Vous accepteriez d etre traites de cette facon, de travailler toutes vos journees et de ne percevoir a la fin du mois que 350 ou 500 € par mois ? Merci pour mettre en lumiere cet aspect qui releve d une profonde injustice et qui non traite nous renvoie a une complicite collective

    5. C'est ce qu'on appelle de la communication fort bien maîtrisée.
      Ce ne sera pas suffisant même si ce pauvre leader a capitulé très vite, oubliant les autres manifestants et offrant une victoire médiatique et tactique à ces politiques qui les avaient abandonnes pendant des années.

    6. "Je ne vous lâcherai pas !"…. peut-être qu'au contraire ils voudraient qu'on les lâche un peu avec toutes ces taxes et ces contraintes administratives, huhu !

    7. Que de la com il ne propose rien.Ce gouvernement se fout des tout les agriculteursAttal s epatpille.Il ne connaît rien aux vrais problèmes. Bref il brode comme le gont aussi tout les ministres qui sont au gouvernement. Sans compter les magouilles qu il font. Rien que sur cet agriculteur a qui ils ont promis quelque chose voir une enveloppe pour qu il dise qu il va dans le même sens que ces salopards

    8. Il peut raconter ce qu'il veut c'est Bruxelle qui fait les lois. Il faut oser se l'avouer le libre échange est un échec pour notre agriculture. La paysanerie d'autrefois et du bon sens a laissé place à de l'agroindustrie. Les agriculteurs sont pris dans un engrenage infernal pieds et poing liés et assistent impuissant à l'échec d'une politique qui court à sa perte. Le retour au bon sens serait de mise mais les syndicats majoritaires n'agissent pas dans cette voix ils roulent pour la grande disitri et l'agro-alimentaire.

    9. Nous aussi pas sortis de l auberge .soutien aux agriculteurs. Aimeraient mieux tavailler .c est au gouvernement de défendre les travailleurs. en plus se paient pour détruire la france .!!! Corrompus illegitimes .destructeurs ..

    10. Quand un ministre vous fit qu'il ne vous lâchera pas, ce n'est qu'une vue de son esprit machiavélique. On ne sait pas dans quel sens. Ça laisse craindre le pire

    11. "Quitter l'Europe c'est se priver de 9 milliards pour l'agriculture"
      Il oublie juste de préciser que les français donne 28 milliards à l'UE pour en recevoir.. 9
      Quitter l'UE c'est donc économiser 19 milliards
      CQFD
      Surtout pour engraisser des traîtres à la France
      FREXIT !

    12. T'inquiète pas ATTAL, eux aussi il ne te lâcheront pas jusqu’à ce que tu arrête de les prendre pour des cons, le dialogue avec toi c'est le mensonge en permanence ! La violence pour ça tu t'y connait !

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