Dans le cadre de l’exposition consacrée au métro, son histoire et les transformations urbaines qui lui sont liées.
Vingt-trois machines auront été nécessaires pour le creusement de 200 kilomètres de voies nouvelles mais cette technique est également au cœur d’enjeux sociaux et environnementaux. Face à la masse de données que représente l’orchestration du chantier du Grand Paris Express, cette conférence offre la première image synthétique de ce projet de génie civil hors-norme, le plus vaste d’Europe. Comment connecter le monde du dessus au monde du dessous ? Si les stations parisiennes du XIXe siècle s’inséraient dans une ville déjà existante, les « gares » du Grand Paris Express ont vocation à devenir des incubateurs d’urbanité. Elles transformeront les quartiers. Pour la première fois, c’est le métro qui fabrique la ville. Développer l’espace public, du quai de rame jusqu’au parvis des gares, semble plus que jamais le défi technique et architectural du siècle.

Avec

Dominique Perrault, architecte urbaniste, concepteur de la gare de Villejuif – Gustave Roussy
Benedetta Tagliabue, architecte, conceptrice de la gare de Clichy – Montfermeil
Pierre-Alain Trévelo, architecte urbaniste, co-concepteur de l’étude « Places du Grand Paris »
Alexandra Arènes, architecte, co-conceptrice de l’ouvrage Terra Forma
Béatrice Julien-Labruyère, paysagiste, directrice de la chaire « Paysage et mobilité » à l’École nationale supérieure de paysage de Marseille
Georgina Mendes, responsable des espaces publics et quartiers de gare, Société du Grand Paris
Modération : Francis Rambert, directeur de la Création architecturale à la Cité de l’architecture et du patrimoine

Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue à la plateforme de la création architecturale pour ce nouveau débat dans le cadre de l’exposition métro le Grand Paris en mouvement une exppression que nous avons ouverte il y a quelques temps et qui connaît un succès ça paraît très immodeste de le dire mais avec

Dominique commissaire sur cette exposition on se félicite quand même de voir que le public vient découvrir les sous-sols de la ville dans leur complexité dans leur et justement dans dans les attentes d’une ville en mouvement c’est comme ça que nous avons titré l’exposition ce soir c’est la trè

Conférence que nous ouvrons sur le sujet la première était à chaque fois elles sont thématiques la première était sur les rapports entre l’art et l’architecture qui est l’un l’un des grands enjeux de cette commande publique sans précédent je rappelle 200 km de ligne 68 gar 5 centres de maintenance 35

Milliards d’euros le plus grand projet de toute l’Europe je n’exagère pas et puis ce prix il y en a deux qui étaient à harard qui qui peuent témoigner ce prix a déjà reçu l’un des plus grands prix qu’on puisse avoir en matière d’urbaniste le Veronica r price donc décerné par cette immense

Université et nous ferons le 4 avril prochain un grand symposium international où Benedetta sera prié de bien vouloir revenir Dominique bien sûr et puis bien d’autres architectes urbanistes et autres et gens qui justement ont une vision métropolitaine car c’est ça le sujet du métro à la métropole alors après avoir parlé d’art

Et d’architecture après avoir parlé de la terre de ces 47 millions de tonnes en effet extraite et qui vont faire peut-être projet c’est en tout cas c’est ce qu’on souhaite et bien ce soir on va parler d’un sujet majeur qui est du soussol à la surface comme ça qu’on l’a

Appelé quand l’infrastructure fait espace public car finalement une gare est bien plus qu’une gare ça ne peut pas être qu’un objet technique ça ne peut pas être qu’un un programme de mobilité c’est avant tout un programme urbain un un bâtiment public qui va justement intégrer l’espace public alors nous avons

Invité justement des architectes majoritairement des paysagistes et puis je je vous remercie d’être venu pour la SGP pour elle va représenter la maîtrise d’ouvrage et va peut-être confirmer des choses sur les attendus en fait parce qu’il y a beaucoup d’attendu hein 68 quartiers de gare autour de la gare des

Quartiers on en parlait tout à l’heure dans la présentation d’exposition avec Dominique mais là il y a un enjeu social et urbain qu’on dont on va discuter ce soir alors on va peut-être commencer je vais passer la parole à Alexandra Aren euh qui est architecte coconceprice de l’ouvrage terraformat euh un un ouvrage

Très très intéressant très connu maintenant dans les écoles d’architecture euh euh et et du paysage un livre qu’elle a écrit avec Axel Grégoire et Frédéric auati Frédéric auati qui elle départ architecte mais euh historienne scénographe exceptionnelle d’ailleurs qui est l’une de nos invité dans le le le multiplexe de la parole dans

L’exposition euh ce et ce livre qui est paru en août 2023 est en fait une nouvelle édition qui a été augmentée d’un poster une préfinie de Bruno Latour euh voilà qui nous a quitté comme vous le savez tous donc la question c’est où on atterrit dans cette fameuse zone

Critique voilà expliquez-nous ce que c’est que la zone critique avant qu’on rentre dans le détail des gares et qu’on soit dans la réalité des territoires merci merci à tous merci pour C invitation alors vous l’aurez compris moi je suis pas trop dans le enfin infrastructure des gares moi je

Suis pas impliquée dans dans le projet par contre oui je suis architecte et j’ai travaillé longtemps dans une agence de paysagiste qui s’appelle basland connaissez sans doute j’ai travaillé aussi avec TVK sur certains projets et donc voilà terraformat est paru en en 2019 et l’idée c’était de se se

Ressaisir un peu des outils cartographiques pour penser autrement nos relations à la terre et notamment nos relations au vivants mais aussi à d’autres dimensions comme la zone critique notamment parce que c’est effectivement la seule partie habitable de la terre qu’on a à disposition et dont il faut soigner finalement cette pellicule qui est

Fragile alors pour les architectes ça paraît assez habituel mais ça ça donne à mon sens une dimension un peu plus terrestre peut-être planétaire donc la la zone critique c’est définie par c’est un concept scientifique Science de la terre qui définit pas tout le globe mais voilà c’est la surface ta partie continentale

Qui hab qui est habitée et qui va des profondeurs des roches altéré c’est-à-dire modifié par l’eau par les processus aussi du vivant des bactéries des micro-organismes jusqu’à la canopée des roches et donc ça ça offre une nouvelle dimension finalement aussi à l’architecture une dimension spatiale mais aussi une dimension temporelle

Parce que c’est là où se jouent tous les grands cycles les cycles de la terre et couplé à des cycles longs et courts donc c’est ça qui est qui est aussi intéressant donc à ce sujet il y a l’ouvrage de Jérôme gillardé je veux le citer parce que c’est c’est le

Géochimiste qui est à l’origine de l’importation de ce concept en France euh le livre s’appelle la Terre habitable l’popée de la zone critique donc ça retrace un peu C cette cette constitution de la zone critique et comment ces scientifiques les observent dans des observatoires dans différentes parties de la terre

Euh et voilà ils utilisent plusieurs euh techniques des instruments des capteurs et ce qui est intéressant dans dans dans ces observatoires c’est que ça nous donne une autre façon de comprendre les paysages c’està-dire la la rivière le sol les arbres ils acquièrent des dimensions dont on n pas

L’habitude de prendre en compte enfin en tout cas en étant peut-être architecte aussi et moi ce qui m’avait intéressé donc dans dans aussi cette question de la donner de la profondeur à la surface c’est toute la vie microbienne toutes les processus qui se forment aussi dans le milieu souterrain et qu’on qu’on

Vient perturber en fait aussi quand on quand on va construire quand on va creuser donc voilà qu’est-ce qui se passe avec ces c’est cette biomasse qui peut en fait représenter beaucoup enfin en masse une quantité une biomasse beaucoup plus importante que à la surface voilà c’est c’est toute cette

Ces dimensions là qui qui s’ouvrent et qui me paraît ass assez intéressante merci pour cet éclairage en effet il faut bousculer aussi les choses là il y a dans dans les instice de la ville et dans ces dans ces périphéries précisément là on n’est pas dans la

Campagne donc c’est vrai qu’il y a des réalités auxquelles on se confronte voilà on va l’occasion l’occasion d’y revenir parce que ce concept de zone critique il est très intéressant je vous invite à lire ce livre parce que justement c’est la première catographie sur le sujet si je

Peux me permettre le mot mais on a trouvé très juste et autres alors pierre pierre al pierre alin tvelot l’agence TVK architectes urbanistes qui ont une vision toujours large des des sujets ont eu pour commande euh parmi les nombreux projets qu’ils ont à faire de réfléchir à ce que

Pouvait être justement l’espace public dans le cadre d’un grand projet comme celui-là quel ce que pouvait être l’espace public voilà ils ont fait une étude euh vraiment très intéressante qui fait référence et qu’ a servi à tous les architectes pour concevoir leur propre gare comme comme je dis toujours 68

Gardes 68 situations donc à chaque fois particulières comment on pouvait imaginer justement cette comment vous avez fait avec colère comment vous vous avez défini ce si je puis dire ce je dirais pas un cahier des charges c’est bien plus que ça c’est vous avez invité les gens à réfléchir à l’espace

Public bonjour à tous merci Francis pour cette invitation et pour la question colère Antoine vigcolère on n pas réfléchi avec colère c’est Antoine vigcolè mon associé euh non non mais c’est c’est juste pour préciser qu’on qu’on était pas en colère on était très content de faire ce

Travail avec la SGP geor Gina on dira euh j’imagine beaucoup de choses aussi tout à l’heure euh alors oui c’était une une question assez assez vaste mais qu’on était un peu ravi de de de traiter parce que disons que peut-être classiquement on se dit que l’infrastructure et l’espace public sont deux choses très

Différentes enfin je sais pas si on demandait dans la rue qu’est-ce que c’est que l’infrastructure peut-être que les gens n’ont pas tout de suite cette idée de faire la connexion à à l’espace public peut-être que les gens pensent à des infrastructures qui sont des objets technique qu’on a construit depuis

Depuis très longtemps et la modernité en a produit des types extrêmement varié mais aussi extrêmement imposant extrêmement monofonctionnel et euh nous on on travaille sur les infrastructures depuis le début on va dire et sur des infrastructure donc routière oui il faut préciser que leur projet de diplôme était sur le

Périphérique parisien je je je tiens à le dire et et déjà c’était un acte fort de réfléchir à une infrastructure sur les traces d’une autre infrastructure qui était le le les enceintes de Paris ouais donc les infrastructures elles ont cette pour nous cette capacité en fait à

À à être pas seulement un équipement technique de la terre mais justement et peut-être dans la continuité de de ce qui vient d’être dit d’être une structure éminemment terrestre et c’est aussi d’ailleurs une modalité pour habiter la terre c’est sans doute la modalité que nous être humains on on produit pour

Habiter la terre on fait quand même partie des animaux qui ont du mal à habiter la terre sans produire une sorte de de de médiation entre nous et la terre et cette médiation elle prend des formes de plus en plus évoluées de plus en plus impactantes qui transforment de plus en

Plus la terre enfin vous connaissez tout ça mais disons que les infrastructures elles ont souvent maintenant une portée géographique ce sont de sortes de grands gestes géographiques et d’ailleurs d’autres disciplines parlent des fleuves ou des montagnes comme des infrastructures donc on peut se dire que les infrastructures elles ont cette capacité

À représenter la part du monde que l’on se partage dans laquelle on se retrouve et en ça je pense que les infrastructures sont des espaces publics avant tout et ont la capacité à être des espaces publics alors un métro quand il est en à l’extérieur peut-être qu’on peut se

Le dire plus facilement mais même quand il est enfoui il faut que ce soit un espace public et en réalité c’est un espace public c’est une sorte de de de ligne de mobilité mais c’est un un trottoir un quai et puis ça ça sort lorsque c’est enfoui et ça devient

Un vrai espace public alors on est parti de cette idée que l’infrastructure quand elle devient vraiment terrestre elle produit de l’espace public et que finalement notre travail c’est d’essayer de rendre les infrastructures CAPA d’atteindre ce statut d’espace public alors la question elle était très vaste

Parce que il y a 68 gares et notamment 68 cas très différents 68 singularités donc pour essayer de répondre à ta question on n’a essayé d’avoir une sorte de de vision de ces 68 68 cas très différents les uns des autres on a travailler éminemment collectivement parce qu’on une très

Grande équipe avec tout un tas de de spécialiste enfin de et de discipline représenté on a essayé de faire des typologies de cas on a ensuite essayer d’avoir une très grande relation et on a passé beaucoup de temps plus de 3 années à discuter avec des acteurs locaux parce

Que le territoire est vécu de manière extrêmement différente suivant les cas euh et on a surtout essayé parce que la la SGP avait fait un travail avant sur les gares avant que nous on travaille sur l’espace public et notamment avec Jacques Ferrier avait avait travaillé sur la façon dont les gares devaient

Enfin pouvaient être conçus par les différents architectes ce travail était très épais très profond et s’appelait un référentiel et nous on a proposer de faire plutôt un un guide et donc un livre de manière à avoir une relation beaucoup enfin très ouverte en tout cas avec les différents personnes les différentes

Personnes qui vont être amenées à concevoir ou à être les maîtres d’ouvrage de l’espace public parce qu’en fait l’espace public la la la qualité ou la condition de l’espace public en tant qu’usager euh et l’expérience qu’on peut tous en faire donc de partager cet espace- là à la même condition dans sa

Production c’est un espace éminemment partagé ce qui oblige d’ailleurs un tout petit peu parfois à sortir de la conception albertienne on va dire de de l’œuvre d’architectes sur l’espace public ce qui est difficile pour les architectes d’ailleurs parce que vous savez la conception c’est quand même de se dire un projet ou un

Édifice est réussi quand on ne peut rien n ajouter ou y retrancher bon c’est peut-être un peu ancien comme conception mais espace public c’est tout sauf ça c’est-à-dire que c’est un espace qui va être soumis à tout un tas d’évolution d’incertitude et et qui doit surtout chercher à durer donc voilà les grandes

Idées avec lesquelles on a essayé de de travailler alors on on connaît votre travail l’agence sur la place de la République qui avait été je me souviens le le projet c’était des scénarios d’usage donc en fait ce que tu es en train de dire c’est que l’espace n’est

Pas définitif on est presque dans le nonfit hein et et qui envoyé à une conception ancienne mais mais qui est toujours très juste sur oui parce qu’il va falloir évoluer c’est bien ça que tu que tu es en train de dire donc il fallait pas quelque chose de figé

Oui ben je pense que l’espace public étant le réceptacle des modes de vie et des et des et des et des réflexions du monde et des contestations du monde et et en tout cas l’espace démocratique quand l’espace public est démocratique il est le réceptacle de ses évolutions

Il est aussi l’espace alors je peut-être dire un mot là-dessus euh l’espace qui est sans doute euh le plus en prise avec les grandes crises que nous traversons à la fois les crises sociales mais évidemment aussi les crises écologiques et on peut-être qu’on le considère pas encore suffisamment en tant que tel euh

C’est c’est là encore une fois que l’on se rencontre c’est ça que l’on partage mais c’est aussi là que le climat que l’eau que la terre s’exprime c’est aussi là finalement que l’on est capable d’avoir une action extrêmement impactante un levier extrêmement fort de ce traitement

De la la croûte terrestre pour ne pas reprendre le terme de la zone critique c’est la c’est peut-être un peu la pellicule de la zone critique mais il faudrait le penser de manière beaucoup plus profonde que pelliculaire donc les enjeux dans l’espace public ils sont extrêmement importants et puis dernier

Point il ne faut pas le figer parce que de toute façon et l’histoire le montre quand on essaie de figer l’espace public il se il se Rebell ou les population se rebelle et finissent par le transformer donc il faut essayer effectivement d’avoir un un un point de

Vue sans doute en prise avec euh l’incertitude du monde et et aujourd’hui elle est elle est quand même très grande on va on va y revenir je vais passer la parole à Benalia Boué donc dont on connaît le travail de depuis longtemps sur précisément la ville avec la culture qu’elle a méditerranéenne italienne

Basée à Barcelone et autres c’est-à-dire que vraiment la l’espace public ça fait partie de la la culture de l’agence et et et le travail que qu’ils ont réalisé à Hambourg par exemple dans hffen City ou henstad pour être plus exact et bien précisément parle de ça hein c’est c’est

Comment venir réactiver un lieu à partir d’une nouvelle dynamique donc là la dynamique c’est la mobilité est-ce que déjà comment tu vois les choses et on pourrait prendre l’exemple de la gare de clichi montferm dont on attend beaucoup évidemment comme ça merci Francis merci à tout leond ah maintenant maintenant c’est

Mieux je pense que la la grande différence entre les architectes la profession de des architectes ici à France et à l’Italie à l’Espagne c’est que nous faisons pas la différence entre paysagiste et architecte et peut-être ça c’est c’est une manière de faire qui qui peut faire penser qu’il y a pas une

Grande différenciation entre l’architecture et le dehors de l’architecture et je pense que c’est c’est une c’est une chose que nous ont fait beaucoup de essayer de de de pas signaliser la différence pas signaliser les limites mais fait entrer l’espace public dans les édifices et fait sortir les édifices

Dans l’espace public et je pense que nous ont fait par exemple de de de travaux comme tu dis à à fin City que c aussi Allemagne Allemagne les paysagistes sont pas les architectes je pensais quand nous on gagner le concours oh c’est un petit peu une une un truc

Qu’ nous ont fait mais mais nous onons fait cet espace public un petit peu comme l’architecture et maintenant nous sommes très intéressé dans faire dans notre bureau ici nous avons de personnes de bureaux ici des architectes et nous sommes très intéressés de faire des espaces publics comme l’extension de la maison comme

L’extension de l’espace privé euh nous onons pensé que c’est c’est une chose très intéressante nous nous ont euh dessiné dans le dernière année une une petit projet pour une près d’un d’une hospital pour aller après de la de la session euh oncologique et la chose très importante cet espace c’est de

Donner la sensation d’être à la maison et ils nous ont découvert avec ce projetlà c’est c’est un projet projet que qui vient de de mag centers Great Britain et nous ont découvert que ces sensation de se sentir comme à la maison c’est très important pour extendre dans la ville pour

Extendre dans l’espace public et pour ça c’est c’est c’est très important pour nous dans cléim fermé par exemple de faire une lieu que c’est presque domestique le personn que vend là-bas on on doit sentir qu je suis chez moi je suis dans ma maison et ceci c’est c’est

Le que nous essayons maintenant quand nous faisons tout le projet que nous faisons dans dans dans le bureau alors justement on peut tu as peut-être des images sur clinichier mon fermeil ou il y a pas d’image mais on peut parler sans imag c’est pas c’est pas un problème

L’évocation sera de toute façon très bien les précisément comment établir cette continuité dans la profondeur de l’espace là on a une image là où c’est la garde de Clichy montfermé justement cette question par rapport au au textile par rapport à cette cette souplesse comment vous vous l’avez pensé à l’agence justement relation profondeur

Espace public c’est bien ce cette image là je me rappelle quand nous nous étions travaillant travaillant dans les dans l’espace il disait la salle d’ bal euh j’aimais beaucoup ce C définition non comme une un lieu joyeuse et c’est important parce que une une métro on l’utilise chaque jour et et c’est doit

Être une espace euh joli d’accoillance ici nous ont fait le projet nous onons pensé le projet euh regardant la la la situation à à cliché mon fermeil et c’était pas une lieu très facile c’était pas un lieu très très ouverte pour ça que nous ont pensé que

Que c’était très important de faire une une gare qui était souple qui était pas impositive et qui se sembler un petit peu à les habitantes ici la la chiment fermé c’est pas des des habitages de de bâtiments très euh très colorés c’est ce sont très

Dur mais la gent a de de de bâtiments euh très très jolis très colorés il y a une une marché avec beaucoup de choses avec des gens de plusieurs lieu d’Afrique il nous ont essayé de faire une architecture comme ça une architecture que se semble un petit peu

À à le à les habitants du du lieu euh il nous sommt dans ce process là que c’est un process c’est c’est c’est l et en relation à ce que tu as dit que j’aimais beaucoup non c’est vrai que euh c’est très important quand nous faisons architecture de penser euh à la

Profondeur de la terre et c’est très intéressant de notre profession c’est une profession avec toujours euh plus profondeur de de ce que nous pouvons entendre et et nous onons vu quand mireille a venu dans l’excavation du tunnel et c’était une spectacle impressionnant impressionnant c’était vraiment la vie de l’agent dans

Le dans le dans le comment on dit M c’est l’excavatrice c’est la la comment le tunnelier le tunnelier le tunnelier il cétait comme une comme la vie de bas du du M euh comme une euh sousmarin et et tous les gens dans dans l’intérieur il avait ce C sensation héroïque non

Incroyable de de faire des choses W surhaine alors comment puisque là on a la coupe devant nous et on voit bien euh à la fois ce tout ce en effet ce parcours parce que il y a un parcours euh comment dès qu’on émerge il y a aussi sous en effet ce mouvement quasi

Textile il y a j comment vous avez travailler tous les deux pour justement sur cette notion desespace public est-ce que cette discussion a eu lieu ou pas du tout oui nous onons essayé de faire une une un tré de de de métro sans édifice ce si c’était notre intention le

Faire disparaître donc exactement fait disparaître l’édifice mais c’était pas possible non c’était nécessaire de faire des lieux techniques de des lieux pour attendre des choses comme ça pour ça que nous ont fait les édifices le plus petit possible avec passage pour laisser une espace public et une grand canopé qui est recréé comme

Une sombre une lieu une une sensation que ceci c’est une lieu habitable et et C c’est C canopé c’est c’est très légère très coloré et ce textile C sensation de textile entre dans le trous de de la euh de de la Métro pour pour pour faire ce sensation

De maison de de se rester à la maison euh voyageant voilà il y a la déclinaison d’un thème qui passe de donc de de l’Intérieur à l’espace public c’est assez poétique c’est il y a ça quand même non oui c’est poétique mais c’est c’est je pense que c’est pas

Facile non de dire euh nous voulons fait une architecture bien intégrée oui tu le peux dire ok euh on se sent comme à la maison on le peut dire mais comme comme le faire si tu le peux faire vraiment bien ceci c’est c’est c’est une chose ouverte nous essayons de le faire bien

On je vais passer la parole à Dominique en effet qui dans était dans une situation euh particulière de de créer je rappelle qu’il y a deux gares à ville juif euh le et mais la sienne elle est au contact elle vient au pied d’un des des lieux que tout le monde connaît

Jamais pour le plaisir qui est le l’institut Gustave rousi vous savez qui lutte contre le cancer mais on s’était aperçu que c’était presque la double peine au pied de cette de cet hôpital et bien bah précisément il y avait pas d’espace public ou plutôt c’était pas grandchose pour pas dire rien et qu’

Avait là on pourrait dire un délaissé est-ce que comment comment tu prends cette situation au début justement comment tu ton diagnosti sur le lieu d’abord ce qu’il faut dire c’est que dans tout le projet que porte la la Société du Grand Paris c’est c’est c’est quand même un projet

Ou peut-être pour la première fois il y a une vraie déclaration de volonté architecturale c’estàd que tous les projets sont menés par des architectes et développe des lieux architecturaux ce qui n’est pas forcément la règle si je puis dire lorsque l’on construit des infrastructures donc ça je pense que

C’est c’est un un un élément fondamental disons et qui permet aussi de faire entrer les artistes dans cette dans ce dispositif donc et pourquoi je dis ça c’est parce que euh la gare en fait grâce ou à cause de son architecture opère comme un trait d’union entre les lignes qui se trouvent

Les lignes de transport qui se trouvent au fond de la gare et l’espace public qui lui se trouve évidemment au-dessus de la gare et donc ça je trouve que c’est c’est quelque chose qui est qui est vraiment intéressant parce que même si cet espace public il y a

Beaucoup de choses à dire je pense qu’on dira des choses d’ailleurs et est assez malmené aujourd’hui soit pour des raisons historiques soit parce que il n’y a pas de pilotage politique de gestion de cet espace public cet espace public est lié à justement des dispositifs architecturaux comme là comme comme

Comme ça a été dit soit sensoriel avec les le travail de Jacques Ferrier soit le travail que tu as fait sur l’espace public lui-même et que les architectes ont ensuite poursuivi chacun dans son contexte et dans le lieu qu’ils avaient à développer et donc c’est pour ça je pense qu’il faut

Vraiment prendre en considération ces gare comme des lieux d’architecture je je crois que l’exposition le montre et pas comme une un réseau qui est confié à un architecte ou ou bien un événement de gare qui est confié à un autre architecte mais vraiment comme un ensemble où il y a un travail

D’architecture et euh d’art qui se développe euh par pour chaque gare alors en ce qui concerne l’espace public bon c’est c’est là on on commence à toucher euh des zones qui sont beaucoup plus incertaines euh d’e dans le sens où les les quartiers de gare n’existent pas encore

Et ça c’est un sujet alors benedecta a une certaine chance parce que il y a des projets qui se développent autour de Tagar ce qui est formidable et qui définissent d’une certaine façon une une recomposition ou une réappropriation une requalification de l’espace public mais dans la plupart des gares l’espace public n’est pas

Porté paramètre d’ouvrage comme les gares sont porté par la SGP c’est-à-dire que on entre dans un un un système qui est effectivement un système de bien commun l’espace c’est ce que tu disais c’est c’est un bien commun c’est un bien collectif c’est un lieu partagé sauf que il personne partage

Rien c’est-à-dire que la SGP définit son périmètre avec un certain type de de de de de sol par exemple la RATP qui est à côté ou je sais pas les vélos qui sont à côté vont définir euxmême leurs périmètres les routes vont faire leur le également leur périmètrre avec un autre

Type de de de d’aménagement et cetera et cetera et on arrive à un système qui est exactement l’opposé de ce que doit être un espace public qui est une espèce de de c’est pour ça que je l’appelle malmené dans tous les sens de terme il est mal mené au sens où il

Est vraiment mal mené presque physiquement mais il est mal mené du point de vue de la maîtrise d’ouvrage et du point de vue politique et se pose la question quand on va encore un petit peu plus loin et c’est la question que beaucoup de politiques se posent aussi

Est-ce que cet espace public ne devrait pas être un espace de gestion privé parce que il faut quand même aller jusqu’au bout du raisonnement car les villes n’arrivent pas à maîtriser développement de leurs espaces publics et certaines pas forcément en Europe mais certaines petit à petit donne à gérer

Cet espace qui est un bien commun et qui est un lieu partagé à un gest privé justement pour coordonner C ces différents aménagements afin que il y ait une forme de de cohérence mais surtout une forme de de gestion donc donc l’espace public tel qu’on on l’a étudié et tel qu’on l’aime

Est un espace un espace en voie de disparition aujourd’hui c’est-à-dire que c’est un espace qui est qui est fliqué on le voit avec chacun sa ligne de circulation chacun avec chacun aussi sa gestion qui y là aux infrastructures puisque les infrastructures touche l’espace public pour des raisons

Techniques entre autres et donc il y a une réflexion qui est formidable à mon avis d’un point de vue intellectuel et d’un point de vue esthétique aussi à mener sur cette relecture d’un espace public partagé avec une maîtrise d’ouvrage qualifiée au sens où elle est capable de fédérer un ensemble de

Maîtrises d’ouvrage qui vont construire cet espace public et tout ceci dans une gestion qui est une gestion évidemment que nous on on espère qui restera publique Benedetta disait il y a quelques instants que AVC consuit sa gare comme un espace domestique et comment justement elle allait travailler sur cette relation cette porosité entre

L’espace domestique et l’espace public s’agissant de de de de de Tagar quand même qui est très j’allais dire il y a une performance technique là avec le croisement de ces deux lignes dans l’espace dans l’espace c’est ça qui est assez incroyable comment le scénario là s’imagine là comment tu euh comment tu

Crées cette on pourrait dire presque cette narration là comment tu amènes les gens à aller vers vers la lumière le principe est un principe de je dirais d’utiliser les forces parce que ce sont vraiment des forces extrêmement puissantes euh qui sont les forces de de construction mais qui son t

Aussi les forces d’argent car ce type de gare en particulier effectivement la gare de ville juif qui est une gare de correspondance avec tout une ingénierie et une infrastructure très très puissante pour que les trains puissent se croiser et cetera l’idée c’est de pas contrarier l’ingénierie d’une certaine façon et

D’utiliser toujours un peu à l’image du judoka l’argent de de l’ingénierie la puissance de l’ingénierie pour que ça devienne une architectonique c’està direire transformer l’infrastructure en architecture et donc la proposition que j’ai faite c’est de faire un cercle le cercle étant la forme géométrique qui consomme le moins de

Matière le cercle c’est la forme géométrique autostable et donc ce cercle qui fait 70 m de diamètre permet de construire un mur d’un m d’épaisseur sur plus de 60 m de profondeur et et permet donc de créer un lieu qui va permettre d’une certaine façon le le développement de de cette

Architecture intérieure à ce cylindre et ça c’est un dispositif qui donne à l’architecte évidemment du pouvoir parce que c’est une forme elle a son dispositif technique elle crée une limite elle crée un lieu de projet et ça permet d’une certaine façon enfin pas d’une certaine façon mais ça permet de

Mettre tout le monde dans le même mouvement par rapport à la même forme qui est une forme qui est évidment applaudie par les ingénieurs puisque c’est une forme qui se calcule bien sûr de façon assez aisée mais surtout qui consomme le moins de matière donc ce dispositif introduit d’une part un peu

Comme on peut le voir voir sur les images cette notion un peu de que je définis comme un Tron d’arbre pour aller vite c’est-à-dire que il y a l’corse que vous voyez sur l’image où on voit le ciel au-dessus qui va être en fait le toutes les les installations

Technique t tous les dispositifs d’ascenseur et cetera qui vont créer cette écorce et qui vont libérer le centre de la gare de façon à ce que l’on puisse circuler dans cette gare sans galerie sans tunnel sans aucune sans aucun espace sombre puisque la lumière naturelle descend jusqu’à 50 m de

Profondeur et là et la car la gare est ventilée naturellement alors l’idée qui se met en place c’est que en fait on prolonge la ville vers le dessous c’est-à-dire que vous avez la même température d’une certaine façon que celle que vous avez dans la rue alors

Que vous êtes 30 m en dessous du niveau de la rue vous avez le le même sentiment évidemment de lumière puisque cette lumière pénètre dans la gare et c’est donc l’idée de de de montrer que ce qui ce monde du dessous est un monde dans lequel on dépense énormément d’argent je

Pense que la ville du dessous toutes les infrastructures coûtent beaucoup plus cher que nos petits escaliers nos nos tours et no nos petites fenêtres et cetera les investissements d’un point de vue économique sont beaucoup plus importants en dessous que dessus et curieusement on en a pas la carte

Personne ne sait ce qu’on y fait alors il y en a un qui fait un métro l’autre qui fait des égouts il y en a un autre qui fait des parkings et cetera et donc il y a là en fait un lieu de ressources qui aujourd’hui devient intéressant

Parce que évidemment si on peut arriver à inscrire nos bâtiments simplement de un ou deux niveaux vers le dessous ça multiplie la résilience de la ville ça évite évidemment la ville de se développer au-delà de ses limites connu et donc il y a là un vrai travail de mutualisation de ces espaces certains

Fonctionnent d’autres sont abandonnés il y a donc toute une reconnaissance en fait de ces lieux du dessous et de montrer que effectivement ce n’est pas l’enfer de dente même si on pourrait rapprocher ce ce puit à quelques images de du du fameux livre mais il y a là justement le contraire d’une psychologie

Noire qui qui évidemment soutend le souterrain avec le lieu de mort le le sombre l’humidité et cetera donc un lieu d’angoisse donc l’intérêt de ville juif qui est un peu un projet d’une certaine façon manifeste c’est de créer un CR d’arrêt pour lire et organiser ces espaces du

Dessous soit en les créant soit plus exactement et là à mon avis c’est beaucoup plus intéressant en les connectant les uns avec les autres parce que en fait c’est un réseau complètement éparpillé que l’on a sous nos pieds à quelques mètres et qui ne demande qu’à créer réseau et donc finalement former

Des racines pour nos bâtiments très bien on va on va y revenir parce qu’évidemment cette notion est très très importante à parler de la sécurité du sentiment d’être dans dans un espace agréable c’est assez fond et pas uniquement dans un tube ni ni un tunnel alors jordina mendz merci d’être

Venu vous êtes responsable des espaces publics et des quartiers de gare à si du Grand Paris autant dire que vous en avez une sacrée responsabilité sur les et puis il y a des attentes en effet dont j’ai esquissé un peu l’échelle mais vous vous doutez bien qu’elles sont énormes là parce que en

Même temps ça fait 68 opportunités de changer la ville non comment vous avez pris ça àgp exactement c’est vraiment des opportunités alors on pierrealin tout à l’heure a effectivement parlé du travail qui a été fait sur la avec une équipe formidable pludisciplinaire avec l’ensemble des acteurs autour de la table qui est

Arrivé en 2017 mais on s’est évidemment attelé à à essayer de trouver des solutions pour justement connecter ces gares ces 68 gares au territoire puisque c’est quand même ça l’enjeu faire en sorte que justement les usagers qui viennent prendre le train ils viennent pas tous forcément des pourtours de de

Chacune des gares ils viennent bien l’au-delà et c’est un des objectifs du Grand Paris Express c’est justement de connecter de ramener les usagers en en transport à pied à vélo vers ce réseau structurant alors on était un peu en gêné on va dire au début lorsqu’on effectivement on savait ce qu’on voulait

Faire des gares avec cette ambition d’avoir des des des vrais un vrai travail sur l’architecture des gares euh avec effectivement un parcours voyageur qu’on maîtrisait à travers du qu jusqu’au au au par VI que nous portions aussi avec les les architectes qui étaient missionnés pour les gares et

Puis on se retrouvait comme ça à l’extérieur dans un périmètre où il y avait une multitude de parties prenantes des matres d’ouvrage des gestionnaires des des gens sachants et compétents notamment en terme de mobilité qui sont les explo les opérateurs de transport les les les les personnes qui s’occupent

De l’autopartage vraiment une quantité de personnes qui s’occupai de ce qu’on appelle la mobilité au sens large et effectivement laasgp en était pas compétente c’est-à-dire qu’on était missionné pour faire le le métro les 68 gares notre parve et on avait vraiment l’ambition de faire profiter les territoires de ces espaces que nous

Étions en train de construire ces morceaux de villes et on a été confronté assez vite lorsqu’on a voulu intégrer ce qu’on appelle l’intermodalité c’est-à-dire l’ensemble des usagers l’ensemble des modes en rabattement vers les gares confronté à un univers assez comment dire euh varié technique très technique éminemment technique éminemment

Technique on parlait Dominique il y a quelques instants exaement chacun dans sa ligne et a chacun dans sa ligne et quand on a voulu les mettre autour de la table parce quand même on sentait responsable de donner quelque chose de construit de de de d’habitable de enfin

Pour pour les usagers mais aussi pour les habitant puisquon était en train de construire quelque chose pour les habitants également et on a été confronté à cet univers un peu de l’ et du monde de l’aménagement il a fallu le les faire en sorte que justement on

Sorte de cette façon de ce process que nous avions habituellement de construire les pourtours des gares qui est la fonctionnalité les fonctionnalités on voulait une gare routière on voulait du stationnement vélo on voulait une piste cyclable évidemment il fallait gérer y amener les secours dans les gares enfin

Il fallait exploiter la gare et tout ça du coup on avait on tombait petit à petit dans un travers qui était qu’on avait qu’on avait l’habitude de construire qui est une multitude de d’espace une multitude de fonctionnalités d’équipement autour de de ces gares et voilà donc du coup on a

Initié effectivement on voulait en internegp on était quand même un certain nombre du milieu de l’aménagement et on avait vraiment envie de construire quelque chose en se questionnant du différemment c’està-dire indépendamment des compétences des uns et des autres des savoir-faire des uns et des autres de notre prémètre de responsabilité de

Construire quelque chose de commun qui en en restant le comment dire le plus accueillant et le plus à disposition des territoires et forcément ça passe par le projet d’usage c’estàdire qu’on interroge la question des usages et des besoins pour justement se repositionner un tout petit peu sur un un un une

Définition de ce qu’on appelle le commun de ce que Dominique a appelé tout à l’heure commun qui est l’espace public pour tous so des usagers mais aussi ceux des habitants et faire des espaces publics qui sont à la fois tournés vers la mobilité mais aussi tourner vers le

Territoire vers les besoins alors du coup on se retrouve avec des des des espaces qui sont très différents puisque le sujet aussi pour la aggp était de traiter 68 quartiers de gare totalement différents avec certains qui étaient totalement construits cont on est à Maison Blanche par exemple sur la ligne

14 on est sur un trottoir de l’avenue de d’Italie alors que lorsqu’on est je sais pas à à sur la ligne 14 toujours mais au MIN porte de tiè par exemple évidemment c’est pas du tout le même espace public il faut vraiment construire du coup un projet gare par

Gare avec un écosystème autour de la table qu’il faut fédéré de façon à faire vraiment un espace global un projet vraiment global alors justement vous êes fédéré il a la question de la gouvernance a été bien mis sur la table comment vous y arrivez il y a un

Médiateur il y a il y a quelqu’un quel est l’arbitre euh dans cette question l’arbitre du projet au sens euh pour qu’il se fasse euh voyez pas pour que chacun a un petit morceau comment rentrer dans une conception architecturale paysagère sans frontière aucune parce Queen fait c’est ça le

Sujet oui c’est c’est toute la difficulté est là c’est de réussir à fédérer et à faire à trouver consensus à la fin d’un certain d’un processus qui peut être extrêmement long pierrealin tu tu pourras en parler puisque tuon as tu participes à l’aménagement d’un certain nombre d’espaces public aux abord d’un

Certain nombre de gares effectivement c’est ce qu’on a mis en place c’est ent une instance de partage autour de chacune des gares qu’on appelle techniquement un comité de pôle mais c’est surtout une instance de de de partage où on trouve l’ensemble des parties prenantes et on définit indépendamment dans un premier temps de

La maîtrise ouvrage des fonction on définit on se met autour de la table autour d’un plan pour justement trouver l’agencement qui correspond le mieux à la fois pour répondre aux besoins de mob au besoins des usagers qui sont qui ont et pour lesquel on souhaite vraiment qu’il soi pas

Dépendant de la voiture de la voiture mais aussi de trouver de donner du sens et accueillir des besoins un marché un un un espace sous culturel enfin c’est vraiment c’est du cas par cas c’est extrêmement long c’est beaucoup d’énergie et c’est la Société du Grand Paris qui enendosse ce rôle de COORDIN

De coordinateur de de pour faire en sorte que l’ensemble des personne se parle autour de la table il y a un projet dans toutes les gares évidemment sont toutes ont leur spécificité on le souligne beaucoup dans l’exposition il y en a une qui justement au regard de l’espace public est particulièrement

Intéressante parce qu’elle donne de l’espace public en plus je veux parler de la gare de kangokuma à pleel où précisément il n’établit aucune frontière entre l’espace public et la toiture la toiture devenant une sorte de parcours utilisable donc là on est c’est un vrai bonus pour la ville non est-ce

Que comment vous vous gérez ça par exemple alors euh particulièrement euh intéressant cet exemple effectivement le le le le parti prix de départ était de justement de jouer sur les différents niveaux puisque on est dans un site extrêmement complexe à la fois oui voilà en terme d’agencement il faut aller se

Connecter avec la gare existante de l’autre côté d’un très large faisceau ferroviaire euh pour ceux qui connaissent euh on est en plein milieu de la on est à côté euh de la tour pleéel euh dans un immense quartier en en reconstruction on on on on en re réagancement avec le franchissement de

Marque Mimram très très important dans le projet et énorme énorme qui va être livré euh qui va être fassé dans la salle libraison puisqu’on a aussi un un gros sujet dans ce site en particulier c’est que les choses déjà on va avoir plusieurs lignes du Grand Paris Express

Qui va arriver à à cet endroit-là puisque nous aurons la 14 la 15 la 16 et la 17 qui vont arriver qui vont dans la première va être livrée en 2024 mais ça va s’acheminer jusqu’en 2028 avec des infrastructures lourdes comme le franchissement pleel qui va être livré

Aussi en en différentes phases et le travail a été de justement jouer sur les différents niveaux pour rattraper le le le le niveau du sol et le partie prix d’ d’architecture qui a été retenue c’est justement de jouer euh sur entre le parvi euh les différents différentes passerelles et la toiture où justement

Tout ça est de l’espace public ouvert euh 24h/ 24 euh à l’extérieur et qui fait le lien avec la gare en elle-même puisque la gare elle-même est considérée comme l’espace public et au-dessus il y aura un un espace culturel qui sera ouvert aussi dans un second temps donc

C’est vraiment un travail très fin entre ce qui se passe les différents niveaux du sol et puis euh les différents comment dire l’agencement de différentes infrastructures assez lourdes et assez structurantes dans le secteur kingokuma viendra le le 4 avril prochain pour notre grand symposium international je tiens à vous le dire il

Nétait pas là ce soir mais voilà on prolongera cette discussion très très intéressante sur les engj urbains je vais passer la parole à Béatrice Julien Labruyère qui est paysagiste qui dirige une cher paysage et mobilité d’où ça la raison de sa présence ici mais aussi elle est présidente île-de-fance de la

Fédération Française du paysage euh elle en enseigne à Versailles comme à Marseille donc j’imagine que l’espace public c’est c’est tous les jours c’est votre menu tous les jours oui bien sûr effectivement euh je cumule toutes ces activités je suis aussi partage mon temps aussi à l’agence TER paysagiste urbaniste et donc effectivement j’ai

Choisi de de ce ce partage d’activités euh et ce qui m’intéresse dans ces trois activités agence TER école du paysage Fédération des paysagistes c’est euh de pouvoir suivre l’évolution en fait de de de ce métier de la polycémie du M paysage de cette définition et ind définition qui se développe tous les

Jours du partage pluridisciplinaire sur ce ce cette approche et avec les citoyens aussi et donc c’est ce qui m’intéresse dans ces activités multiples et la chair paysage et mobilité je l’ai lancé à l’école assez récemment mais en fait ça ça venait d’un travail un peu plus un

Peu plus long ancré un peu dans l’enseignement enfin déjà jeune paysagiste j’ai tout de suite travailler sur des infrastructures enfin comme tous les paysagistes je pense en tout cas en France beaucoup d’abord parce que dans nos marchés publics le pour le paysagiste on est catégorie infrastructure on n’est pas catégorie Construction l’architecte peut

Aller dans différentes catégories mais nous voilà donc c’est ce donc en fait euh définir ce que c’est qu’une inf infrastructure d’ailleurs c’est très compliqué en fait c’est un sujet qu’on donne à nos étudiants qui sont en master théorie et des mararches du projet de paysage des choses comme ça parce que

Qu’est-ce qu’une infrastructure voilà bah c’est des des d’abord il y a des infrastructures solide liquide des flux c’est un objet ça peut être enfin voilà c’est très et puis nous les paysagistes on parle beaucoup d’infrastructure nature aussi voilà donc c’est c’est ces thèmes là qu’on travaille dans la chair et je vous

Ai apporté quelques slides je je sais pas si vous voulez que je vous les passe tout de suite ça ça peut peut-être je sais pas si vous avez ça sious je vois pas non si là voilà alors donc je je au moment où j’ai lancé la chair infrastructure enfin paysage et mobilité

Pardon je commençais justement à l’agence terre aussi avec un travail parce que ce qui m’intéresse aussi c’est de mêler la théorie et la pratique de voir un petit peu à l’agence TER ce qui est intéressant c’est qui sont trois associés et qui ça fait 36 ans qu’il travaillent donc c’est un peu les

Premières générations aussi de cette profession de cette école qui aura bientôt 50 ans en fait dans 2 ans et donc on commence à avir un peu cet héritage aussi de de ce de de tout ce travail de la sur la matière paysage et euh au au moment où j’ai monté la chair

Je je je travaillais par ement sur une exposition qu’on a appelé sol vivant où on a redessiné les projets réalisés en fait euh là il y a le donc un projet sur ou là plutôt enfin sur la scène un projet de Michel ossler de parc du Peuple de l’Herbe c’est le les insectes

Et donc c’est l’infrastructure saine et la le travail de ce sol d’amplifier ce sol qui avait un potentiel en fait de STEP et donc qui nous a permis de travailler finalement un seul vivant qui aujourd’hui voilà s’amplifie avec le vivant donc on a eu envie de dessiner euh le sous-sol de montrer l’invisible

Justement euh cette urbanisme du sous-sol qu’on a travaillé avec les écologues pour voir effectivement euh euh observer ces projets ce celui qui est au milieu sont des exemples euh c’est un projet d’Henry à Strasbourg euh où là le paysagiste ba pardon excusez-moi euh le le travail du paysagiste

Urbaniste sur 79 hectar à enfin 79 hectares de de quartier effectivement où là il y a eu un travail aussi sur le sol où on était on est venu récupérer un sol ancestral de la de la valaller rénane alluviale parce que en fait il y avait sous sous ces terres entropisé un sol

Potentiel donc on a retravaillé avec les écologues aussi donc le quartier il est né d’abord c’était comme un terrain agricole avant de de construire le quartier et ça a aussi influencé l’architecture et ça a été un travail partenarial bien sûr et ce troisème projet dans ta ville la place des gloriè

Catalanes où justement on a c’est Olivier Philippe qui travaille sur ce ce projet là où là il est en train de créer un avec ce concept de hub de nature en fait un vrai hub un peu bioclimatique qui se teste avec qui mêle à la fois le concept de stepping stone avec le

Concept de de l’urbanisme de Serda et ces deux choses mélangées font que c’est intéressant de de réfléchir à tout ça voilà donc on sort de la gare on arrive dans là donc al il faut rappel je dis pour ceux qui oui allez-y à Barcelone la place à les

Glori je parle sur le contrôle d’une barcelonaise c’est quand même un lieu déjà dans le plan de Serda qui était le lieu stratégique très très très important ça c’est le point le point 2 c’est l’un des points de mobilité avec l’un des plus grands giratoir dans comment dire

Surélevé qui a été absolument sublime je moi je fais parti qui trouvait ça absolument cinématographique magique même si on pouvait critiquer parce que ça ça crée une muraille au sol avec le parking mais quand même il y avait là une situation unique au monde pour faire un espace vert voy y a

Beaucoup de critiqu à Barcelon le projet vous le savez je me permets de le dire plus facilement sauf que sur les pratiques en fait euh il y a c’est c’est plus qu’un espasur c’est la seule PEL la destruction c’est bien c’est la seule pelouse enfin c’est presque il y a très

Peu de parcs avec des pelouses ouvertes comme celle-ci il y a très peu de voilà donc ça et et ça ça embarque aussi quand même sur un urbanisme vert pour Barcelone qui qui fait qui qui prend un peu cette reconquête de la trame Serda qui serait une trame enfin je veux dire

Il y a les exosurd là qui sont des rues en fait qui sont en train de se revégétaliser comme le projet initial en fait de Serda donc bon ça questionne l’urbanisme en fait justement travailler les sols ça questionne l’urbanisme ça questionne le grand territoire c’est un c’est c’est voilà c’est pas que planter

Les arbres et c’est vraiment Cees sujets là qui nous intéresse donc voilà au moment où j’ai commencé la chair à l’école j’étais en train de bosser sur ces ces représentation des couples des projets de l’agan et cetera donc jeai proposé aux étudiants pour initier un peu cette cha

De réfléchir de manière très libre à avec avec un peu la contrainte de faire une coupe parce que c’est une mesure de choisir une infrastructure et de choisir un futur possible et ainsi de témoin quoi et donc ils ont eu cette liberté ça m’a permis de voir ce que pensent les

Jeunes paysagistes de de l’avenir et de et en plus de ça comme comme la question des mobilités c’est c’est vraiment et on le voit dans tous les dessins futuristes c’est c’est de l’utopie créative c’est extraordinaire quoi donc ils ont travaillé ces coupes voilà on a commencé

Comme ça et puis il y a une coupe qui avait été produite justement ils avaient choisi comme infrastructure le Grand Paris Express je trouvais intéressant de vous montrer ça parce que bon c’est des workshops c’était en TR 3 jours he 3 4 jours c’est pas non plus des TR le Grand

Paris des campagnes voilà et je trouvis intéressant parce que du coup c’est ce qui motive énormément nos étudiant je dirais c’est ce concept de biorégion la la ressource euh donc considérer une gare comme un espace de ressources comme un lieu qui peut transformer euh le territoire cette réflexion de finalement

Les gares du Grand Paris demain est-ce qu’elle pourrait enfin est-ce que ces gares que vous avez créé elles ne pourraient pas être en coopération avec des territoire justement parce que elles ont cette potentialité la en fait le le côté créatif de que l’infrastructure finie pourrait apporter aussi euh euh

Que je trouveais intéressant par rapport à la ville nourricière surtout parce que c’est vraiment le sujet et du coup là il réfléchissait à refaire des espèces de grandes travé dans les campagnes pour les vélos enfin des choses qui sont un peu évidente mais qui partent du sujet gare et voilà

C’est un peu ça la chair et puis là donc ensuite on a avec Georgina justement commencer vraiment le partenariat avec un premier un premier atelier projet qui av qui a été encadré par brune Tanan et euh Florent clier et donc là vous avez si voulez voilà encore une fois le le

Fret local cette idée de de se dire finalement avec cette infrastructure aérienne on pourrait récupérer les les les tomates du plateau de sacclet et hop là on les amènerait avec des câbles et donc ils se sont fait plaisir et il y a eu C et là encore on se dit bon bah

C’est intéressant pour vous parce que on peut se dire que l’infrastructure déjà finie peut encore être un sujet créatif euh pour autant j’aime bien ce dessin de que j’ai chopé là dans la dans l’atelier le dessin de Tintin où il dit en train de piétiner le colsa en

Train TR a et je trouve assez intéressant parce que du coup c’est un peu une critique à l’infrastructure mais aussi à l’agriculture mais aussi à les deux au deux éléments qui sont pas en discussion et et pourtant c’est un beau dessin et c’est beau l’infrastructure aérienne et et c’est peut-être un futur

En même temps on dirait que c’est le passé aussi parce que ça me fait penser à au viaduc qui avait en sur le territoire de lesson ce l’aérotrain l’aotrain de Bertin qui éta sublime sublime infrastructure enfin voilà et donc je trouve ce dessin intéressant pour toutes ces pour toutes

Ces dimensions là et puis d’autres images bah là c’est les ateliers donc du coup production de réflexion aussi sur micro macro voilà la la la grande échelle les figures de paysage finalement est-ce que la figure du Grand Paris Express c’est une nouvelle figure du grand paysage de cette métropole le

Fait métropolitain qu’est-ce que c’est et cetera donc il y a le un prochain atelier qui va être réalisé encadré par marionta larand et Jean-Christophe Nani voilà et puis là à côté c’est sont des écoortraits donc ils ont aussi travaillé les étudiants sur le vivant et euh dans tous ces lieux d’infrastructure qui sont

Que on sait très bien des grosses coupures pour le vivant comment euh tous ces toutes ces petites bêtes peuvent passer ils se sont posés cette question ils se sont mis à la place d’eux voilà et donc pour la suite et bien euh on va travailler donc dans le cadre de notre

Chair avec la SGP mais aussi avec la SNCF qui est partenaire sur bah ces quartiers gare et donc euh pour les étudiants voilà comment ils se positionnent et comment ils positionnent leur posture de paysagiste aussi euh sur des sujets donc sur des gares où justement euh il y a pas encore de

Projets vraiment de programmation du quartier où ils pourront peut-être essayer d’y réfléchir avec ces outils les outils actuel du paysagiste qui sont je pense un peu ceux-l là c’est un un des plan GUID de de j’ai repris des éléments de l’agence terre parce que ça permet de

De de vous de vous montrer ça concerne principalement le secteur de SACL on imagine puisque tout le reste est très urbanisé non non ça c’est plus cette image là c’est plus ça c’est un travail de méthodologique sur un plan guide ouais de de que j’ai pris sur le travail

De l’agence terre mais c’est pour vous pour illustrer les questions les questions qu’on se pose en fait pour enfin qu’ qu’on pourrait se poser que j’aimerais que nos étudiants se posent dans le cadre de ces quartiers gare c’est-à-dire mieux un quartier un nouveau quartier aujourd’hui alors qu’il

Faut changer le monde c’est un quartier où il faut mieux c’est pas zéro artificialisation qu’il faut c’est mieux enfin c’est bien mais faudrait le dire autrement c’est mieux vivre mieux manger mieux mieux respirer mieux s’aérer mieux se mieux se monsieur monsieur déplacer parce que c’est votre sujet mieux mieux

Mieux par s’épanouir et aussi comme vous l’avez dit tout à l’heure avoir un peu d’indéfinition de laisser place et et avec le vivant aménager des milieux vivants c’est vrai que c’est ça laisse place à à l’indéfini donc ça c’est c’est quelque chose qui est qui qu’on partage tous ces alors justement aménager des

Lieux vivants euh la garde euh de La Courneuve de Chartier laalix précisément travaille sur ce sujet c’est assez intéressant de voir comment ils ont intégrer j’allais dire on pourrait dire l’économie de de l’immobilier puisque au-dessus de la gare va avoir un immense immeuble voilà dont on a l’air de penser

Qu’il va y avoir des terrasses végétalisées ou je sais pas quoi c’est pas eux qui décid ce projet là mais eux qui font la gare ça sert de support et là précisément la toiture devient avec de la de h de la de la de la terre je

Veux dire en épaisseur je dirais pas une nouvelle forêt mais il y a il y a quelque chose de l’embron végétal non c’est c’est c’est beaucoup de sujets ça d’ailleurs on réinterroge un certain nombre de projets qu’on est en train de Ré rejet sur la question de la végétalisation pas au

Sens ornemental du terme mais de de réintégrer du vivant et du végétal dans dans dans les espaces euh et ça c’est effectivement on a cette démarche là dans pour un certain nombre de gares qui était déjà initialement prévu mais aussi on a aussi cette cette même interrogation sur lorsqu’on est parce

Qu’on est aussi on réalise un certain nombre d’immeubles de projets immobiliers en accompagnement de de de des gares et du Grand Paris Express et on a on questionne aujourd’hui de plus en plus la présence du végétal pour justement participer dans un certain sens au continuité c’està-dire avec ce

Qui existe par ailleurs dans dans dans les quartiers mais aussi ramener travailler sur la question environnementale et et notamment le confort on parle beaucoup du végétal comme comme comme comme au titre de l’environnement mais a aussi un des espaces un besoin de confort pour ces espacesl on l’a

Beaucoup au niveau du quand il y a eu le le confinement en 2000 en 2020 on justement on a été beaucoup requestionné sur ce sur ce volet là tout simplement parce que les gens cherchaient des espaces publics cherchaient du cherchaient des lieux de vie pour s’installer avec leurs

Enfants enfin discuter si un moment lorsqu on avait possibilité de le faire et du coup ça a beaucoup beaucoup fait évoluer ce questionnement il a réinterrog réinterroge petit à petit le sujet de la présence du végétal donc que ce soit sur les les toitures que ce soit

Dans dans nos projets immobiliers que ce soit sur les parvis enfin c’est vraiment un sujet central aujourd’hui dans nos projets alors pierrealin tu j’ai entendu que tu travaillais sur certains espaces de gare donc en complément l’ architecte eux construisent la gare euh justement est-ce que cette notion là du du du

Vivant dans l’épaisseur de euh puisque on parle d’artificialisation c’est le comment comment tu tu gères cette cette contradiction en effet infrastructure et puis en même temps euh le vivant comment comment tu tu y arrives euh je sais pas si j’y arrive tu me fais réfléchir un petit peu peut-être

Peut-être je peux parler de ville juive 2 minutes puisque Dominique A a présenté la gare et donc on essaye de faire un travail depuis très longtemps maintenant sur ce que pourrait être l’espace public et le quartier autour il l’a très bien dit il y a pas de quartier c’est c’est

Absolument enfin je sais pas si vous êtes déjà allé à à Villejuif mais l’institut Gustave roussi c’est à peu près 1200 voitures dans un point haut de la métropole avec une vue incroyable et un un bâtiment qui est l’hôpital plus de 5000 personnes par jour et euh un plan d’une

D’une basilique posé comme ça sur une nappe de parking euh donc tout est un peu à faire il faut essayer d’imaginer un quartier mais aussi d’imaginer surtout euh une structure et notamment une structure d’espace public parce qu’il y a plusieurs atout ça ouvre sur un grand parc le parc des Hautes

Bruyères et nous on s’est appuyé sur l’infrastructure du Grand Paris parce que il y a les deux lignes que Dominique a décrit qui se croisent à angle droit et on a proposé que la structure de l’espace public soit celle des lignes qui sont très en profondeur à cet

Endroit-là et donc de ne surtout pas construire sur ces lignesl alors c’est une idée assez simple en fait hein mais simplement que on puisse avoir le la structure de l’espace public euh les voies mais aussi les jardins qui amènent au parc qui se croise à angle droit qui

Se retrouve euh à la gare et au Cercle euh qu’ qu’a expliqué Dominique euh donc il faut effectivement essayer de batailler un peu pied à pied pour que chaque espace euh puisse euh avoir un un vrai euh une vraie tenue une vraie un parce qu’en fait l’espace public mais ça

A été dit plusieurs fois c’est une succession de silos comme ça qui sont pris avant tout du point de vue de la mobilité je pense qu’il y a il y a espace public quand il n’y a pas de spécialisation de l’espace quand l’espace public n’est pas dévolue à un

Type d’usager uniquement quand il on peut arriver à faire qu’il appartient à une communauté d’usagers et pour prendre la question de la mobilité et ce que disait Georgina en décrivant l’idée de l’intermodalité donc il y a le métro et puis il faut l’amener à un bus le

Connecter à soit un bus soit un tramway soit à même plus que un bus des gares routières des choses comme ça il y a cette idée que pour qu’il n’y ait pas de spécialisation il faut que on puisse ne pas être dans une relation à la mobilité

Il y a espace public quand on peut attendre ne rien faire ne pas être uniquement dans l’idée qu’on va prendre un réseau de transport voilà donc c’est paradoxal de devant une garde de dire non finalement je vais pas le prendre le train mais il y a plein de gens qui

Devant les gares ne vont pas prendre de train ou attendent avant de prendre un Trainou ou attendre quelqu’un ou attendre quelqu’un se donne rendez-vous mange s’assoit dans l’herbe enfin devrait pouvoir s’asseoir et cetera se protège de la du soleil sa brite et cetera donc ces moments sont ceux qui font d’un lieu

Qui part de la mobilité un espace public oui oui Alexandra en fait je voulais rebondir sur ce que vous avvez montré sur la gare avec le trou en haut et sur les cartographies des des souterrains donc voilà j’avais préparé de et en fait je je vais vous les montrer

Parce qu’en fait c’est c’est assez ressemblant par rapport au projet de gare avec le ciel au-dessus et sur la question aussi de de quel imaginaire on a des souterrains vous avez dit c’est c’est quelque chose qui est qui qui fait peur qui est caverneux et cetera non mais c’est non

Mais c’est c’est vrai et et comment on change aussi d’imaginaire pour pour essayer de mieux le comprendre de mieux l’apprender parce qu’en fait on le connaît très mal et là j’entends aussi qu’on fait des trous finalement dans cette zone critique on la on la bouleverse on modifie les terres on les

Voilà escave on les remet à d’autres endroits etilà c’est quelque chose qui interroge et aussi le le fait qu’on dissocie souvent les gardes du milieu souterrain enfin vraiment en profondeur et puis l’épaisseur de sol végétal et finalement on a du mal encore à faire ses ces relations ces interfaces et

C’est ce que fait en fait les scientifiques de la zone critique c’est intéressant après de de comprendre ce qu’ils font mais mais aussi de de de pouvoir utiliser ces recherche pour faire nouvel urbanisme peut-être euh donc voilà moi c’est c’est des interrogations que j’ai c’est comment on passe en urbanisme aussi la zonees

Critique là juste pour reprendre la représentation donc ce que vous voyez en fait au centre c’est l’atmosphère et plus on va vers les roches plus on va vers la périphérie donc là c’est une représentation du sol et sous-sol du bassin versant parisien c’est pas uniqueement ement fait avec les

Scientifiques mais avec des gens qui ont travaillé sur des carrières pour pour essayer de comprendre àquelle profondeur va l’emprise entropique parce que c’est de ça qu’on parle aussi quand on est Gard c’est l’imprise anthopique l’anthropocène enfin l’impact et et l’idée d’avoir une atmosphère au centre aussi c’est de pouvoir se dire en fait

Tout tout ce qu’on aimit dans l’atmosphère ne part pas dans l’infini univers mais nous retombe sur la tête en fait quelque part il y a une espèce de cyclicité et et de la pollution aussi CO2 et cetera comme comme on le sait donc là c’est une représentation du bassinversant Parisien avec des visions

Diff de différentes disciplines des impacts et des contradictions aussi qu’on peut avoir et des conflits d’usage euh sur sur ces espaces souterrains voilà je je détaille pas plus si vous voulez avoir plus d’information voilà en tout cas merci pour ce document je rappelle c’est une commande de dans le

Cadre de la bienénale d’architecture et de paysage de Versailles si ma mémoire bonne oui et c’est aussi un projet de recherche du centre des politiques de la terre voilà et voilà ainsi Dominique oui pour pour poursuivre enfin toute toute préoccupation et étude concernant le sol euh est un élément de de

Résilience en ce qui concerne l’avenir de la planète c’est clair et c’est certainement le sol la la matière la moins connue car HME est descendu à 12 km dans le sol dans le dans les airs on parle de d’autres dimension donc ça veut dire que

On on est quand même dans une dans une connaissance du sol qui est assez faible qui philosophiquement est très développé mais qui d’un point de vue scientifique les un peu par niche quoi il y a des a des scientifiques extraordinaires qui qui ont développé les des réflexions sur

Les plaques le mouvement des plaques sur les glaciers sur des enfin des choses absolument passionnante mais notre sol commun on est un peu plus pauvre du point de vue scientifique je parle voilà bon je referme la parenthèse mais bienvenue Bienvenue au club du grcape plus on sera nombreux et plus plus on

Rigolera plutôt que d’être inquiet de des trè fonds de notre planète moi je voudrais revenir sur le sur qui était évoqué tout à l’heure là sur ce que tu disais pierrein c’est le parce il y a quand même un sujet bon que la SGP se colle à tenté de faire quelque chose tant

Mieux bravo et merci bon vous avez aussi des problèmes plus prosaïques parce que vous avez quand même du foncier à gérer donc c’est pas totalement innocent donc mais bravo quand même de de mettre en place cette réflexion ce qui est quand même euh problématique disons c’est que

Il y a pas de plan quoi moi j’ai pas vu à ce jour et avec Francis lorsqu’on a travaillé sur Exposition il y a pas de plan de quartier il y a pas de plan alors il y a des plans d’urbaniste juridicaux merdiques où on sait qu’on peut faire je sais pas quelle

Densité quelle hauteur mais il y a pas de plan au sens urbain qu et ça c’est c’est quand même c’est quand même un grand sujet mais qui qui est pas du tout vousêtes pas du tout en cause c’est le pays qui est en cause c’est veà dire que pas de plan ça veut

Dire en français pas de planification il y a pas de planification et donc ça c’est quand même un sujet politique évidemment de réflexion et qui a des des symptômes assez assez intéressants et en même temps assez inquiétants par exemple prenons un maire qui qui va se battre comme un

Chiffonniier pour avoir une gare alors là il va se battre il va avoir une gare il va obtenir une gare pas d’élus qui portent les quartiers de gare pour eux c’est quelque c’est pas qu’ils veulent pas le faire c’est que pour eux ça n’existe pas

Ça il ne il ne visualise pas et donc ce que l’on voit apparaître en dehors de quelques projets à peu près sous contrôle de la SGP ceux qui sont au-dessus voilà des trucs comme ça où là ils sont chez vous les autres c’est de la merde quand même il faut dire les

Choses comme comme c’est des sous-produits c’est-à-dire comme ce sont des zones qui sont loin de Paris bah les immobiliers ils vendent ils vendent la série B quoi et donc ça c’est quand même problématique c’estd que quand quand tu décris ville juif si on va aujourd’hui à

Ville juif et qu’on se balade autour de la gare ce que l’on voit sortir c’est triste voilà et parce que il y a pas de demande il y a pas de demande il y a pas de plan d’aménagement il y a pas de

Demande il y a donc donc là il y a y a un sujet et c’est pour ça que on espère que la la SGP devenue société des grands projets peut-être sera porteuse de cette réflexion plus large sur ce qui concerne l’aménagement parce que s’il y a pas de

Plan il a pas de planification il y aura c’est c’est effectivement difficile pour les élus et donc pour les citoyens de porter des projets c’est c’est vrai il y a une sorte de paradoxe à voir que ce ce projet il a gagné ce prix de Harvard comme cette reconnaissance d’un nouveau

Modèle pour fabriquer la ville c’est quand même assez incroyable de voir que même si la LGP a fait le travail avec ce ce ce livre avec plein de recommandations et autres pour faire mais c’est vrai qu’on voit rien sortir et surtout comme l’a très bien du

Dominic y il y a pas de plan c’est que les seuls plans que nous ayons ce sont ceux de la pure qui sont sur une ré de densité et autres analytique et magnifiquement fait on les remercie encore de leur collaboration dans l’exposition mais mais mais c’est vrai

Qu’il y a paradoxe là ça devit être au contraire là une dynamique extrêmement forte de dire bah ça y est on y va de mettre l’excellence là quand non je suis un peu un peu gêné enfin un peu gêné je je sais pas trop quoi répondre si ce n’est qu’effectivement

Forcé de constater que c’est c’est vrai qu’il y a pas il y a un sujet oui oui non je je je me sens pas coupable ni responsable un constat constat parce que si c’était un problème sur une gare de gares ou garè un problème effectivement il y a un sujet

De planification on a et puis il y a un sujet aussi où la prise en main des quartiers de gare là où on imaginait qu’il allait avoir une dynamique au moment où on a annoncé l’arrivée du Grand pr Express puisqueon l’a commencé on l’a démarré en 2010 mais il était

Déjà annoncé bien avant donc on aurait imaginé on aurait pensé que ça aurait enclenché une dynamique force de constater qu’effectivement on ne s’est pas saisi alors je me mets je mets dedans mais on s’est pas saisi collectivement est-ce que c’est les élus est-ce que c’est la région enfin voilà

Il y a un sujet de planification générale de et de développement de ces quartiers euh effectivement au moment où on va livrer les premières gardes du Grand Paris Express en plus c’est la 14 bon il y a Saint niipleel là on voit bien ce qui pourrait se passer mais la

14 Sud traverse quand même un territoire qui est un territoire qui n’existe pas du point de vue urbain aujourd’hui pour un certain nombre de secteurs et aujourd’hui c’est vrai qu’on a du mal à imaginer ce que ça va devenir dans les années au entre le

Moment où on va mettre en service et les 2 3 ans à venir on voit bien qu’il y a du développement mais c’est vrai que la structure elle est quand même pas effectivement pas très lisible pour perceptible pour le pour le comment que nous sommes mais je sais

Plus on au-delà de dire ça c’est vrai que c’est c’est compliqué de me prononcer là-dessus quoi on va suivre Béatrice vous voulez intervenir oui merci alors moi j’ai envie de dire que justement quand un partenaire vient chercher les paysagistes au sein d’une école c’est que c’est très complex en

Général on vient pas nous chercher pour anticiper les choses ou voilà et donc je me suis questionnée justement sur ce sujetl au moment du partenariat au moment de cette réflexion et effectivement vous étiez en train de monter le référentiel pour les le référentiel environnemental que vous allez mettre en place pour les gares

Euh qui qui est pour les architectes et les paysagistes et ça ce référentiel m’a beaucoup intéressé je me suis dit que euh parce que c’est vrai que on aurait pu se dire euh c’est quoi le projet en fait c’est de d’ouvrir la la métropole d’avoir une espèce de démocratie des

Mobilités et de créer des nouvelles hospitalités sur des territoires qui en ont besoin et euh et puis aussi plein de nouvelles gouvernances et de compéten pour certains et pour d’autres donc des potentialités des opportunités donc on aurait pu commencer par réfléchir à des quartiers d’abord des nouvelles hospitalités et ensuite comment on va

Les relier ensemble ça aurait pu être aussi une manière de faire et mais mais mais cet objectif donc de nouvelles hospitalités il est voilà il est quand même présent dans ce référentiel et c’est c’est c’est ce qui donne envie aussi de de vous suivre en tout cas pour

Les pour les paysagistes je pense au mieux c’est sûr au moment d’un grand programme quoi de voir que comment travailler ses pages blanches après donc quand sur des des endroits très denses aussi ça va être très compliqué où je veux dire le programme personne pourra l’inventer il

Est déjà là il y a très peu de place on va pas pouvoir planter beaucoup pour trouver des sol vivant on va s’accrocher donc il y aura quelques arbres si voilà ça va être la bataille dont tu as parlé tout à l’heure sur trouver des train brunes possibles et puis on plantera là

Où on peut et ce sera notre concept à tous et tant mieux et puis après il y aura aussi des problèmes des problématiques sur des parvies qui sont hyper minéraux on va se retrouver encore avec des îlos de chaleur infernal et là encore il y aura le côté urgentiste donc

On va être obligé de faire un peu après coup aussi sur certains certains sites des expérimentations voilà c’est ça tu voulais je voudrais profiter de la la présence sur le même plateau de de Benedetta et de Dominique pour parler d’une autre ville que voilà je vrais parler de Naple et pourquoi Naple parce

Que les deux architectes sont intervenus dans un projet de mobilité avec une ville qui s’est engagé dans un une vraie réflexion où la mobilité a requestionné l’espace public d’une manière assez exceptionnelle très forte aussi bien face dans le prolongement de la la la gare centrale de de nervi de donc de voir

Avec la Piazza Garibaldi ça c’est Dominique et puis dans le quartier dessiné par kenzoang c’est pas rien voilà il n’a pas fait l’architecture mais il en av fait l’urbanisme voilà qui était un un quartier on pourrait dire presque l’équivalent de notre défense à Paris voilà où il y avaitun quartier

D’affaires extrêmement minéral pas un arbr rien euh voilà voilà mais c’était les années 70 donc et là c’est beneta qui intervient avec un projet qu’on pourrait juste dire al là vraiment il est en rupture totale écologique tout en bois euh est-ce que vous pourriz nous expliquer tous les deux comment vous

Avez géré cette question de l’espace public et de la mobilité dans cette magnifique ville de napes mais dans des quartiers où les gens vont pas beaucoup alors beta la la gare la station la station mais je pense que maintenant vous avez fait un criticisme de de la y a pas de

Planification la difficulté de euh de de de faire des choses et de mais mais je pense que de de la distance cette opération que qui que c’est le Grand Paris pour simple c’était une opération fantastique avec beaucoup de de de de gens involucrés et avec une idée de connexion que c’est que c’est

Très très fort très important je pense que que c’est connexion de unir le le lieu c’est vraiment une une une révolution euh qui sera provoqué et à Napoli Napoli c’est une une ville impossible pour se bouger c’est c’est c’est le trafic c’est horrible c’est une labyrintique c’est seulement le napolétin c’est comme se

Bouger un petit peu dans dans la ville avec sa vaiss pasa voà d’anim oui mais mais contre contre direction et et l’idée de faire une métro à Napoli c’est extraordinaire c’est presque impossible euh Napolis c’est une ville c’est très ancien avec beaucoup de d’archéologie et archéologie à l’Italie c’est bon on trouve un

Morceau comme ça et 10 années sans euh sans faire rien et et mais mais l’idée originaire a été euh fait une une un agrment Pact une comment on dit je je sais pas euh et il dire d’accord nous allons à l’excavation nous allons euh

Fait des trous pour aller à la à la à les trains euh sous les terres mais quand nous pissons pour la pour la zone de de d’archéologie euh nous ferons le le manutention le contrôle et après l’exposition de l’archéologie et ceici a commencé à faire une idée de une métro

Que c’est comme une musée que c’est comme une exposition qui trouve l’archéologie qui trouve l’histoire et la pose à à disposition de la gens et aussi penser que que que cet espace public c’est une espace commune mais très joli et pour ça après ça ils ont pensé si nous poserons la la

L’archéologie nous ferons aussi l’art et il ont pensé de de créer des architectes connus mais des artistes connus pour pour faire cet espace et je pense que la chose la plus extraordinaire qui a passé à Napoli a été que Napolis c’est une ville très comment [Musique] dit vandalique il y a beaucoup de

Vandalisme mais dans les station avec l’art avec l’archéologie avec des architectures jolies le vandalisme a désapparu et ceci c’est c’est une ch incroyable de démonstration que une espace public bien euh dessiné fait avec amour provoque l’amour à à le à le citosan pardon pour mon

Français non non mais on on on a très bien compris et et l’idée est assez magnifique de pouvoir le constater surtout parce qu’on pourrait l’espérer mais là on le constate ça c’est c’est important alors dans ce canzoangé là euh comment le bâtiment en bois il arrive

Comme ça c’est ce qu’il faut faire là ou il arrive dans euh après 20 années parce que le process est très très lente à à Paris il y a beaucoup de de de de vitesse comparé Napolis et et euh nous on vu que la le programme de

Le lieu de kenotang était pas accepté pour pour la ville de Napoli c’est le contraire de Napoli K a pensé de de proposer une espace pédonal une espace de parking au niveau de de trafic et la ville de de Napoli a jamais habité cet espace pour ça l’idée

De de le bois c’était que dans le soussol on peut venir avec la force de le sououssol de Napolis et porter une chose plus naturelle que peut faire plus habitable plus accepté la ce morceau de ville c’est un petit peu comme ça et nous nous sommes tous les jours à luter

Pour pour le terminer mais il va ouvrir bientôt quand même et oui oui c’est presque terminé mais jamais peno Dominique donc toi tu es dans une autre situation c’est quand même la gare central il y a déjà le ce travail de de nervi avec ce travail sur les les

Colonnes très forte et autres et puis il y a un espace public qui est en fait un sorte de parking c’est c’est c’est tout sauf un espace public c’est un espace fonctionnel et et là il y a une véritable mutation avec cette gare non mais ce qu’il faut dire pour pour

Poursuivre ce que enfin ce que disait Benedetta sur le le vandalisme c’est c’est c’est pas du vandalisme d’amateur nous nous on pense qu’on a quelques riotes il son sont des débutants euh la Piazza garaldi devant la gare de Naples lorsqu’on a commencé à travailler évidemment c’était le le

Chaos napolitain il avait tout été les bus à contresens les voitures et cetera bon très bien mais c’était pas ça vraiment le sujet c’était pas une question de circulation le sujet c’est que c’était un champ de bataille et donc chaque année 100 120 150 meurtres sur cette place

Garivaldi c’est-à-dire que vous avez une répartition les jaunes sont d’un côté je sais pas ce qui trafique d’ailleurs les noirs sont de l’autre côté la camera est en face et sur la piza Garibaldi effectivement il se passe des choses autour de différents trafics et ce qui était très intéressant

Évidemment dans le projet c’est que la ville et c’est ce qu’a dit benedeta la ville cherche grâce à au transport public à transformer des situations difficiles alors évidemment dans la partie historique c’est plus c’est beaucoup plus lié à des dimensions culturelle et cetera mais dans les quartiers que nous fréquentons le quartier de

L’administration le le quartier de la gare et cetera Garibaldi les situations sont vraiment très violentes et et et vraiment extrêmement difficiles et la la Ville a organisé une stratégie en ce qui concerne le chantier qui comme le dit Benedetta qui là nous nous avons fini mais ça fait nous avons peut-être passé

12 ans sur sur ce sur ce sur ce chantier toujours est-il que le chantier servait de comment dirais-je pour casser le le le la rivalité entre les différentes bandes qui euh qui se trouvaient installé autour et je dois dire ça a bien marché puisque la la criminalité a

Beaucoup beaucoup chuté elle n’a pas disparu mais elle a beaucoup chuté justement grâce à l’installation donc de l’aménagement de ce grand espace publ et effectivement par rapport à au transport public alors cette Plaza garibalie il faut en dire un mot parce que effectivement comme le disait Benedetta l’archéologie est très présente à Naple

Mais sur la sous la plazza Garibaldi il y a pas d’archéologie parce que en fait la piaazza Garibaldi qui est un espace de 200 m de de large 400 m de long donc c’est un voilà vous voyez le un peu l’ambiance euh voilà là donc ça c’est à

Peu près c’est ce sont des photos que l’on a lorsqu’on a commencé à travailler sur la pièce agaldi et donc en fait il y avait un bâtiment au 19e siècle sur la pazza Garibaldi c’était la gare de Naple et puis le avec le développement des transports effectivement il y a une gare

Nouvelle gare qui s’est construite en dehors c’est on voit le triangle là c’est le toit de de nervi et donc cette gare a libéré la zagaribaldi donc nous nous n’avons nous n’avions pas d’archéologie par contre c’est une situation absolument dont toutes les villes rêvent c’est d’avoir un grand espace

Vide en cœur de ville avec une la connexion entre différents transport en commun il y a la gare nationale évidemment il y a l’Alta Vita qui est le le TGV italien qui arrive là également il y a le métro qui est construit maintenant il y a une gare

Juste à un bloc qui est aussi une gare de il y a aussi une gare de RER qui est sous la Piazza Garibaldi une autre gare qui est plus régionale qui permet de prendre un train pour aller le long de la baie de naplle donc en fait on a

Autour de la la même sur et dessous la Piazza Garibaldi un un un hub de transport qui qui ne fonctionnait pas parce que chaque élément était s paré mais qui aujourd’hui se retrouve grâce à l’espace public au-dessus et en-dessous dans une liaison beaucoup plus simple et beaucoup plus connecté ces photos datent

Un peu aujourd’hui l’espace public est beaucoup plus aménagé encore mais il y a effectivement tout un travail de développement pour que tramou également le tramou a été mis en place donc là il y a vraiment un usage si je puis dire stratégique pour pacifier la ville grâce

Au transport et grâce à à la mise en place de ces de ces espaces publics je dis encore un mot je m’excuseis un peu long mais Benedetta l’a bien connu il y a un homme qui qui a été très très important dans dans ce dans ce projet C cet homme

Est un ingénieur italien qui a fait ses étude en France qui s’appelle Janny Silva qui malheureusement aujourd’hui nous a quitté et cet homme avait cette notion de la planification française que j’aiévoqué tout à l’heure dans les années 70 et il et c’est lui qui a œuvré d’une certaine façon pour apporter

Une forme de de cohérence entre les les différents projets très beau projet le projet de Benedetta le projet de Alvaro sisa Rogers est en train de développer le projet sur l’aéroport et cetera il y a tout sket enfin il y a il y a vraiment des très très très beaux projets avec

Des très grands artistes qui qui interviennent aussi donc on est là un peu dans un cousinage par rapport à l’asgp mais effectivement avec une bon c’est beaucoup plus petit euh bien sûr en terme de dimension mais mais il y a effectivement cette relation entre art culture mise en place des transports et

Un une boucle parce que c’est aussi une boucle euh elle relie la gare maritime la gare ferroviaire l’aéroport le réseau forme une boucle donc il y a des similitudes qui sont assez tout à fait intéressantes par rapport à la SGP c’est pour ça que je voulais mentionner cet architecte cet

Ingénieur italien de de d’éducation française qui était un homme absolument merveilleux donc le maître d’ouvrage encore une fois est la pièce la plus essentielle du dispositif et oui on on le redit à chaque fois mais même en ce début d’année 24 il y a pas de grande architecture sans grand

Maître d’ouvrage ça c’est hein le l’histoire de l’architecture et de la ville le le prouve il nous reste tout petit quart d’heure est-ce que il y aurait des questions euh à poser à nos invité euh voilà vous avez juste à levé la main et un micro arrive monsieur

Euh bonjour euh donc moi j’avais juste une question par rapport en fait quand on parle de gare et d’espace public on a un exemple historique dans les gares parisiennes voilà ça existait déjà c’était la salle des pas perdus et en fait bon voilà c’est c’était ça existait déjà voilà

C’est tout ce que j’ai un peu à dire là-dessus en fait récemment les gardes parisiennes sont transformé un peu en en centre commercial quoi euh Montparnasse sans haszard et donc voilà je voulais un peu avoir votre avis là-dessus salle d’espace perdu c’estz drôle la question elle est elle est très

Pertinente parce que c’est vrai que il y a une gare c’est un môle aujourd’hui hein on peut dire que ce soit où que ce soit dans le monde tous ceux qui voyagent une gare ne parlons même pas de l’aéroport c’est une évidence mais mais les gardes c’est vrai que c’est ça vous

Avez oublié la gare de Lyon euh c’est c’est c’est c’est pareil donc mais c’est vrai que les gardes du Grand Paris ne sont pasans d’ailleurs il faut préciser que il n’y aura pas de publicité sur le quai je le dis au passage euh j’ai pas dit qu’il y ait pas de publicité avec

Des écrans dans dans dans la fameuse l’équivalent de la salle n’est pas perdue mais c’est vrai que ça interroge le modèle c’est ça que la question elle est là oui alors ça interroge le modèle c’est vrai que déjà entre le Grand Paris on est sur un mode métro il y avait une

Grosse différence déjà entre le métro parisien et le métro du Grand Paris Express où on a fait le choix qui nous a été d’ailleurs reproché qui continu à être reproché dans un certain nombre de territoires où les maires où les élus locaux nous disent mais pourquoi vous

Avez fait des gares aussi grande bon je citerai pas de de lieux comme ça mais effectivement le choix a été fait de de faire des gares déjà pour un métro ce qui est plutôt pas commun en en France en tout cas c’était pas une habitude en

En Île-de France euh avec des espaces à l’intérieur relativement confortables par rapport à un métro euh euh classique français euh c’est vrai qu’on n’est pas sur le même modèle les les gares parisiennes euh il y avait effectivement historiquement cette ces salles d’échanges où les gens passaient beaucoup de temps c’était un lieu

Effectivement public euh ils sont transformés en centres commerciaux ça je c’est vraiment un choix euh qui est pas euh qui est pas neutre euh en considérant qu’effectivement les les les voyageurs sont aussi des des des clients potentiels et qu’effectivement dans ce cheminement d’aller de la ville vers

Vers son train dans ces grandes gares qui sont qui où il y a énormément énormément de voyageurs donc potentiellement énormément de clientèle c’est ça voilà malheureusement ou heureusement je sais pas moi je suis pas une grande fan je suis comme vous mais je sais pas trop comment répondre

Peut-être à un avis d’architecte je sais pas je je sais pas on on va prendre d’autres questions mais évidemment la question du flux euh précisément il y a aussi la question du temps et donc quand on a pas de temps les gares ont montré aussi leur

La gare du Nord et autres comment ça pouvait être des équipements de quartier mais c’est valable aussi à la Gard de Lausanne faut pas croire c’est c’est pareil c’est c’est les mêmes choses même si les échelles ne sont pas les mêmes c’est les mêmes les échelles sont pas

Les mêmes et comme on est sur un métro les gens patientent assez peu dans ces espaces là plus et et du coup c’est moins propice à avoir avoir de des endroits où il y a soit de la publicité soit du commerce soit ces grands espaces d’attente donc on n’est pas sur le même

Modèle autre question oui moi j’ai une question particulièrement pour les architectes vous m’entendez oui on vous entend parler bien dans le micro s’il vous plaît oui c’est bon oui oui c’est sur comment vous avez vécu donc cette relation entre la technique et l’architecture pour la construction de ségar est-ce que c’est

Une relation subie ou est-ce que c’était au contraire une opportunité peut-être pour réfléchir le projet à partir de la technique et voilà comment vous l’avez vécu comment vous êtes insorti alors benedeta on va commencer par toi je est-ce que tu as subi la technique non la la technique c’est vrai

Que faire une une gare c’est c’est une une travail de beaucoup de temps et avec beaucoup de réunions avec les ingénieries des gens que pensent d’autres d’autres thématique avec la la Mireille avec ça ils nous ont fait dire que c’est facile et c’est fantastique c’est pas vrai c’est c’est très compliqué c’est

Euh parfois des des langues différentes vraiment et et mais essayer de le poser ensemble c’est nécessaire et et c’est une c’est une travail très très annoyant parfois tu le peux demander à à Simon et Marti qui sont ici et qu’ils ont fait beaucoup de de de réunion durant pendant

Beaucoup d’années alors Dominique on on la la la question quand deux lignes se croisent dans un cylindre aussi profond la question technique elle est obligatoirement là une collaboration la technique c’est pas le pire non c’est ce qui est le pire c’est c’est la maintenance ça c’est le diable c’est-à-dire que

Euh la technique bon les architectes ont toujours des échanges avec les ingénieurs bon voilà bon donc c’est c’est c’est je dirais c’est la notre notre pain quotidien euh la question de la maintenant c’est la question de la sécurité ce sont vraiment des des des sujets très euh qui sont très difficile

Euh dans la dans parce que en fait le dialogue n’arrive pas à s’installer et et donc la RATP qui va parce que en fait la SGP bon c’est comme c’est comme un promoteur il construit son bâtiment et ensuite il livre son bâtiment et d’autres vont venir utiliser le bâtiment donc la SGP

Construit ses gares elle va livrer ses gares et la SNCF la RATP enfin ceux qui qui sont les les opérateurs les opérateurs par de transport vont venir s’installer et eux ont évidemment d’autres exigences et et ont ont des ont des des règles euh et même euh même plus que des règles des comment

Dirais-je des des volontés très définis sur la façon dont ils vont gérer la gare et comme toutes ces gares sont vraiment spécifiques évidemment euh les architectes essayent de de de partager en fait leurs réflexion par rapport au matériaux par rapport aux questions de lumière aussi euh par rapport aux

Question de de de gardecps enfin des choses très simples mais qui sont évidemment euh particulièrement euh importante du point de vue de la perception euh de de du du voyageur dans la gare je cite un exemple pour Villejuif que on a échoué mais on a quand même été assez vaillant euh on

Voulait absolument que le sol soit un sol métallique c’est pas parce que ça faisait plus chic mais c’était parce que le sol métallique permettait justement la lumière naturelle d’être amplifié nous avons hérité d’un carrelage misérable qui permet d’être nettoyé quand il est sale et qui permet de de

Sembler propre quand il est sale lorsqu’on ne l’ettoie pas enfin c’est c’est effectivement quelque chose qui est qui est qui est assez misérable mais qu’on comprend dans la logique de la maintenance euh et et donc on éétait pas vraiment demandeur de que tout soit euh réalisé dans dans ce sol avec un sol

Métallique mais que certaines parties qui étaient touchées par la lumière naturelle que ces parties-là soient effectivement aide à la à la mise en lumière d’une certaine façon euh de de de la gare et donc ça c’est des des des discussions que qui qu’ les gens de toute façon on parle

D’autres choses les uns parlent enfin de non communication et c’est vraiment très difficile et là on perd ce que le à Naple peut-être on on gagne parce que Naple tout est possible rien n’est cohérent mais tout est absolument possible donc c’est ce qui est quand même un bonheur ça vient très lentement

Bien sûr mais c’est ce qui c’est ce qui crée beaucoup de plaisir donc il y a là une saveur tout à fait particulière à construire la ville à napes mais aussi dans d’autres parties de de l’Italie donc mais alors que là en fait le une espèce de de de gestion un peu

Totalitaire que développent ces ces grands ces grands concessionnaires du du transport bon en fait il pourrait l’adapter en fonction des différents projets tout en gardant évidemment une efficacité une économie et une sécurité pour l’ensemble des projets mais là on entre dans des dans des dans des discussions où encore une fois c’est une

Question de de maîtrise d’ouvrage car effectivement il y a ceux qui portent il y a ceux qui qui font fonctionner puis il y a ceux qui comme nous sommes à la peine puisque c’est nous qui allons subir euh en fait ce qui nous sera livré avec les retards à la propreté la

Sécurité qu’on aura bien voulu nous donner alors bon je dois dire qu’ à la gare Lucie au brarac à Bagieu il va y avoir un événement très fortement qui s’annonce c’est la c’est la gare de Marc Barani déjà architecturalement intéressante avec cette monomatière sur le avec le

Béton matrice et et et et le travail de l’artiste et non des moindres Tatiana trouvé qui dont l’œuvre est en fait un sol et un sol sur 1000 m² donc là théoriquement il il devrait y avoir une une exception j’allais dire culturelle voilà dans le dans les gares

Du Grand Paris puisque jeis pas B ça vaut le coup de parier bon voilà on va il y a une dernière question monsieur et puis après on va être obligé de se quitter je vous en prie bonsoir merci pour la discussion je voulais revenir sur une question un peu

Moins technique un peu plus philosophique poétique peut-être parce que tous ces gens qui savent faire quand même à fabriquer la ville c’est que quand même il y a des gens qui vont l’utiliser derrière et j’étais assez curieux sur la question du temps qu’on a abordé un tout petit peu à la fin et

Qu’on a mentionné un peu au début aussi la question du elle est quand même centrale j’ai l’impression parce que le Grand Paris on l’a construit et tous les projets de transport et d’infrastructure qu’on construit c’est parce qu’on veut aller plus vite et paradoxalement en parallèle on parle de l’espace public où

Il faut prendre le temps de s’arrêter de de prendre le temps de de voilà de faire l’expérience de l’espace public votre réflexion sur ça et techniquement comment est-ce que en tant que urbaniste et concepteur de l’espace est-ce qu’on a des techniques ou comment est-ce qu’on se débrouille pour arrêter des gens qui

Veulent aller plus vite mais dont et enfin à qui on veut faire profiter des espaces de qualité qu’on veut créer et dont on veut faire profiter à ce public là merci alors moi je je je réponds enfin pour ma part disons alors évidemment l’argument d’aller plus vite c’est un argument de marketing

Politico bon qui qui fonctionne plus ou moins là je mets une heure pour aller travailler avec le le Grand Paris expresss je vais mettre 30 30 minutes c’est pas faux c’est pas désagréable d’ailleurs mais moi ce que ce que je trouve intéressant c’est c’est pas d’aller plus vite mais c’est d’aller

Moins loin c’est tout c’est-à-dire que ce qui est intéressant dans dans ce projet du Grand Paris Express c’est que je n’aurais pas besoin justement d’aller travailler à 1 heure de de transport ou 30 minutes de transport ce qui est intéressant c’est que je pourrais trouver près de chez moi à deux stations un

Job ça c’est c’est quand même plus cool non on aller plus vite on peut aller plus lo oui mais ça à ce moment-là il y a d’autres moyens de transport là on parle d’une d’une idée petit à petit qui parce que derrière il y a pas de projet

De forme de métropole moi je pense mais bon chacun son sa vision que la la la structure justement de ces transports en commun dans leur organisation la carte disons peut permettre de de construire une métropole polycentrique si je prends les 100 millions d’habitants que je divise

Par 10 et ben ça fait div vill d’un million quoi c’est c’est quand même plus facile à vivre quoi pour aller vite et donc c’est ça qui est intéressant c’estàdire je pense que la la physicalité d’une certaine façon l’obligation parce que le transport est autoritaire quand on est dans un moyen

De transport on va d’un point à un autre je veux dire on s’arrête pas donc mais dans mais cette structuration est une stration qui à mon avis va est extrêmement positive parce que elle va modifier la perception notre carte mentale de la métropole c’està direire que c’est pas seulement une

Recherche d’aller plus vite ça c’est pas faux mais c’est pas c’est largement insuffisant c’est pour ça que moi je pense que c’est beaucoup plus intéressant d’aller moins loin pierrein ouais je veux bien dire un petit mot pour pour aller un peu dans le même sens mais pour pour revenir aussi à

La question de la planification qu’évoquait Dominique tout à l’ [Musique] euh le le métro du Grand Paris il est nécessaire à bien des points de vue notamment parce qu’on est dans une métropole de 10 millions d’habitants qui a un système radioconcentrique et les lignes de RER sont extrêmement

Longue et se croise au centre tout est encore pour l’instant jusqu’à l’arrivée du Grand Paris et extrêmement dépendant en terme de transport en commun du système central qui est dans le Petit Paris donc on a absolument besoin de ça ça fait des dizaines d’années qu’on le sait

Eu il correspond aussi à une idée que la densité est vertueuse qui est une idée qui est plus complexe beaucoup plus complexe que ça et qui dans l’histoire de l’urbanisme s’est avéré souvent pas forcément fausse mais en en tout cas contredite et notamment ce qu’on sait

C’est que parce qu’il y a eu un certain nombre d’étude c’est que ce que le métro du Grand Paris va opérer c’est d’avoir plus de monde dans les portions externes des ROR puisqu’il est plus facile d’aller d’un point externe de la métropole à un point un autre point

Externe de la métropole dans l’histoire de l’urbanisme tous les projets de transport en commun ont produit de l’ allemand donc je pense que ça renvoie à la question de la planification et que on ne peut pas simplement planifier des infrastructures et ne pas planifier et donc avoir une réflexion d’une

Organisation politique de la métropole beaucoup plus puissante et organisée que celle qu’on a aujourd’hui on peut pas vivre dans des métropoles de 10 millions d’habitants qui sont gouvernés comme des des agglomér des agglomérats des des des réunions de petites villes qui discutent entre elles quand elles ont envie de discuter entre elles deuxè

Idée mettre de l’espace qui va peut-être un peu plus dans en essayant de répondre à votre question mettre de l’espace entre deux fonctions de mobilité ce qui est non seulement contreintuitif mais ce qui n’est pas ce que toutes les les autorités de mobilité décident ou ou veulent

Avoir euh en général on se dit que quand on a un un transport en commun il faut qu’il soit juste à côté du transport en commun d’à côté la fameuse intermodalité pour donner du temps il faut quand même aussi donner de l’espace et donner la capacité à euh trouver une sorte de

Euh de respiration de de moment qui n’est pas simplement encore une fois celui de la pure performance puisque aller plus vite c’est aussi réduire au minimum l’espace entre deux moments de transport en commun et donc comme ça a été dit par plein de gens le transport en commun est lié

Quand même à la capacité à être piéton donc la cellle le souche de tous les déplacements c’est le piéton donc avant d’être dans n’importe quel transport en commun on est un piéton et donc les piétons il faut aussi qu’ils aient des espaces qui ne soient pas uniquement des espaces de

Transport alors benetta il faut il faut il faut qu’on se kitte mais on va on va je vis qu’on termine avec toi Barcelona matropoli c’est 5 millions d’habitants nous c’est 12 millions d’habitants de le Grand Paris les deux au centre d’Osman et et les 10 autour précisément dans ce saut d’échelle par

Rapport à la question sur la rapidité sur le comment comment vous voyez les choses là Barcelone vous avez trouvé ça plus cool au contraire c’est toujours le débat gagner du temps comment comment vous faites la relation espacet voilà disonsle comme ça comment vous comment vous la voyez je pense que que Barcelone

Peut-être c’est une ville en plus méditerrane mais plus Mo il y a le le le même Actitude de la même euh nécessité de de se bouger d’un lieu à autre maintenant il a beaucoup de de révolution avec réduire le le les les voitures mais pour pour fait une une

Anecdote avec mon français horrible pour ce ces choseslà euh justement le jour que nous onons fait la présentation du concours euh à clicher sur bois euh clicher monfermé nous ont fait la présentation là-bas dans une école et nous étions un petit peu enécure parce que nous savons que

Que que ce lieu c’était considéré un lieu un petit peu dangereuse il y avait pas euh du du de du lieu public pour aller ils nous ont fait la présentation et après ça ils ont ouvert la porte nous ont entré pour l’entrée mais ils ont euh nous fait sortir pour la pour autre

Porte ils nous ont trouvé dansim fermeil et il nous savont pas où aller il nous ont trouvé un petit bar marocain on ont donné du thé à auent a été très très joli ils nous ont vu une taxi on dit ah vous pour nous

Porter à à à Paris s’il vous plaît il a dit ah oui oui oui je dois faire dois porter mon mon oncle et après je viens vous et il était le seul il nous a expliqué qu’il était le seul taxiste de de clicher sousbois ils nous ont fait

Une une conversation avec avec le taxiste il nous ont demandé vous aimez Paris oh non Paris c’est terrible je dis toujours à mon fils de jamais aller à Paris Paris c’est très dangereuse et il y a beaucoup de drogues il y a beaucoup de de de pistoles euh il il il doit

Parler et je pensais que c’était incroyable non c’est c’était la même chose que nous avons dans la dans la dans la tête il avait pour Paris et je pense que ceci c’est vraiment le résultat de de de la distance de de de pas être un communication et et et je

Crois euh beaucoup à à le transport à un transpor facile ou transport rapide pour ce possibilité de pas douter de pas faire l’autre un ennemi non je je pense ça très belleion voilà très belle conclusion je vrais vous remercier T et tous de de cette justement on a pas fini

D’en parler de l’espace public enjeu majeur espace de la démocratie on l’a dit et rappelé je te remercie sinon je l’aurais dit mais voilà on vous dit à très bientôt pour une autre conférence dans un mois et puis et puis une autre et une autre et et voilà et l’exposition

Vous êtes ouverte venez avec votre famille vous allez voir toutes les générations trouvent de la matière pour se nourrir voilà merci

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