Livre audio gratuit de Paul Féval : Les Habits Noirs ; première partie.

    “Braver Dieu, s’il existe, c’est imprudent ; s’il n’existe pas, c’est inutile.”

    Les Habits noirs est un cycle littéraire rédigé par Paul Féval, publié entre 1863 et 1875 et composé de huit romans populaires précurseurs du genre policier : Les Habits noirs, Cœur d’acier, La Rue de Jérusalem, L’Arme invisible, Maman Léo, L’Avaleur de sabres, Les Compagnons du trésor, La Bande Cadet.
    Les Habits noirs relate la conspiration qui s’abat sur un artisan, André Maynotte, et sa vengeance contre l’organisation des Habits Noirs à l’origine de ses malheurs.

    Ce roman de Paul Féval, publié en 1863, aimablement lu par Gustave pour Littérature Audio.

    Liste complète des livres audio gratuits : https://www.youtube.com/playlist?list=PLJ5b_OPez7lopgcAD1-YPraQdFc7BiVcc

    Sommaire

    Les Habits noirs
    Première partie – Le brassard ciselé
    00:00:00 Chapitre I – Essai sur les Schwartz
    00:19:59 Chapitre II – M. Lecoq
    00:37:47 Chapitre III – Cinquante Don Juan
    00:59:12 Chapitre IV – Pot au lait
    01:20:54 Chapitre V – Scrupules de J. B. Schwartz
    01:37:49 Chapitre VI – Aux écoutes
    01:56:40 Chapitre VII – Maison cernée
    02:15:08 Chapitre VIII – La fuite
    02:34:04 Chapitre IX – Une heure d’amour
    02:46:04 Chapitre X – André à Julie
    03:58:50 Chapitre XI – Une visite
    04:16:51 Chapitre XII – Fera-t-il jour demain ?
    04:38:39 Chapitre XIII – André à Julie
    04:51:21 Chapitre XIV – En France
    05:10:06 Chapitre XV – À Paris
    05:30:19 Chapitre XVI – Mlle Fanchette
    05:49:52 Chapitre XVII – La dernière affaire du colonel

    Deuxième partie – Trois-pattes
    06:13:45 Chapitre I – L’Aigle de Meaux, numéro 2
    06:32:32 Chapitre II – Un brochet de quatorze livres
    06:48:59 Chapitre III – Le château
    07:13:49 Chapitre IV – Trois-Pattes
    07:32:37 Chapitre V – Bouton de diamant
    07:49:26 Chapitre VI – Salon Schwartz
    08:03:45 Chapitre VII – Le Pacte
    08:27:36 Chapitre VIII – Histoire de voleurs
    08:45:33 Chapitre IX – Cocotte et Piquepuce
    09:10:27 Chapitre X – Notre héros
    09:22:55 Chapitre XI – Première aventure
    09:40:05 Chapitre XII – Seconde aventure
    09:59:47 Chapitre XIII – La baronne Schwartz
    10:20:18 Chapitre XIV – Visite nocturne
    10:43:39 Chapitre XV – Le bouton de diamant

    Cette chaîne adapte en vidéo les plus beaux livres audio déjà existants et disponibles sous licence de partage en y ajoutant un chapitrage numérique pour permettre, en particulier aux non-voyants, d’y accéder facilement et de s’y repérer grâce aux robots à commandes vocales.

    L’objectif étant de rendre la Littérature accessible à tous gratuitement : aux malvoyants, aux étudiants, aux professeurs, aux voyageurs, à toute personne désirant user son temps libre aux humanités pour s’ennoblir l’âme et se fortifier l’esprit.

    Le donneur de voix de cette œuvre est un bénévole de Littérature Audio. Si vous souhaitez lui laisser un message de remerciement, faire un don à l’association, télécharger le livre sous forme de fichiers audios ou bien devenir donneur de voix vous-même, rendez-vous sur le très beau site de l’association Littérature Audio :

    https://www.litteratureaudio.com/

    Remerciements chaleureux:

    Littérature audio & Wikisource
    Donneur de voix : Gustave
    Musique: Kevin MacLeod – Camille Saint-Saëns Danse Macabre (CC)

    #audiobook #livreaudio #livreaudiogratuit #livreaudiofrançais #audiolivre #livre #livres #livresaudio #litteraturejeunesse #litteraturefrancaise #literature #audiobooks #audiobooksfree #lycée #college #france #audible

    Paul [Musique] Féval les habit noir première partie le brassard ciselé chapitre 1er essai sur les [Musique] Schwarz il y avait une fois au petit pays de gu V en Alsace une famille Schwarz qui était bien honnête et qui fournissait des Alsaciens à l’univers entier les Alsaciens sont généralement

    Bien vus dans le monde et la famille Schwarz soit sur commande soit d’office placer ses petits avec faveur faveur est un mot du terroir il se prononce vaffeur et acquire une très suave harmonie en passant par une bouche sachant bien barler le vranz la famille Schwarz florissait donc croissant et multipliant avec une

    Évangélique abondance expédiant sécouvé à Paris en province à l’étranger et nonobstant ses exportations continuelles gardant toujours en magasin un stock imposant de petits Schwarz et de petites schwarsess prêt et prête pour l’emballage les chansons ventent la dit elles ont raison nul contré ne produit de si belles pommes et de plus jolies

    Avoué mais pour le commerce les sociétés chales la bière et l’accent que la Normandie n’essaie jamais de rivaliser avec la zace un jeune Schwarz conditionné avec soin et mû pour la conquête résume en lui tout seul les vertu du savoyard du provençal et de l’auvernia il possède la PR bi économie

    Du 1er l’appelons vainqueur du second et la chevaleresque délicatesse du 3è en 1825 il y avait deux Schwarz à Camp un commissaire de police aussi probe qu’habile et un pâtissier Suisse qui faisait honnêtement sa fortune cette date de 1825 à cand et le mot commissionnaire de police vont mettre

    Tout d’un coup peut-être le lecteur sur la voie et chacun devinera qu’il s’agit ici du fameux procès mot parmi les causes célèbres la faireménote est une des plus curieuses et des moins connues le 14 juin de cette même année 1825 un jeune scharz un vrai scharz de

    Gubevillor arriva à C sur l’Impérial de la diligence de Paris sa mise était propre et dénoter ses soins idu qui ne réussissent pas toujours à dissimuler la gêne il n’était pas grand mais sa taille bien prise annonçait une constitution saine et résistante il avait le poil brun la peau fortement coloré et les

    Traits pointus ce type assez rare en Alsace est d’ordinaire modifié de bonheur par une obésité précoce Jean-Baptiste Schwarz était encore très maigre il ne paraissait pas plus de 20 ans l’aspect général de sa physionomie était une douceur grave inquiété par des yeux trop vifs et dont le regard semblait à vide son bagage

    Était si mince qu’il put le prendre sous son bras en descendant de voiture dans la cour des messageries il se procura l’adresse de Monsieur Schwarz le commissaire de police et celle de monsie Schwartz le Suisse pâtissier entre schz parvenu et Schwartz à parvenir c’est un peu une Fran maçonnerie notre jeune

    Voyageur fut très bien reçu chez le magistrat comme chez le marchand on lui demanda des nouvelles du pays on se montra sensiblement touché de ce fait que son père et sa mère étaient morts tous deux laissant deux pleines douzaines de Schwarz orphelin en basage il était l’aîné il n’ut même pas besoin

    De dire qu’il venait à camp pour gagner sa vie c’est chose sous-entendue qu’un Schwarz ne voyage pas pour son plaisir le commissaire de police et le pâtissier s’écrièrent tous deux à sa vue ah quel dommage si vous étiez venus la semaine dernière mais à présent Schwarz est installé Schwarz était installé chez le

    Suisse Schwarz avait fait son nid au bureau de police des Schwarz de rechange à l’heure du dîner notre jeune voyageur se promenait mélancoliquement sur les bords de l’Orne l’hospitalité de ces deux compatriotes n’avait pas été jusqu’à lui offrir place à table il portait toujours son bagage sous son

    Bras et ses réflexions n’étaient pas couleur de rose sans doute avant de désespérer tout à fait il lui restait à voir une grande quantité de Schwarts dans les divers départements de la France mais ses finances étaient à bout et son estomac patientait depuis le matin eh scharz cria derrière lui une

    Voix joyeuse il se retourna vivement et déjà content toute rencontre est bonne aux affamés car il y a au bout un dîner possible cependant à la vue de celui qui se présentait la physionomie de Jean-Baptiste Schwarz se rembrunit et il baissa les yeux un jeune homme de son

    Âge dont éégance soui généris annonçait un commis voyageur venait droit à lui le long du quai le sourire aux lèvres et la main tendue ah comment va bonhomme demanda le nouveau venu avec rondeur nous voilà donc dans la patrie du buf gras et il ajouta après avoir secoué la

    Main de Schwartz qui resta inerte et froide comment on se rencontre tout de même euh c’est vrai monsieur Lecoq répliqua le jeune Alsacien qui souleva son chapeau en cérémonie monsieur Lecoq passa son bras sous le sien et Schwarz sembla éprouver une sorte de malaise nous devons dire que rien dans

    L’apparence du nouveau venu ne motivait une pareille répulsion c’était un fort beau garçon au teint frais à la tournure crâne au regard ouvert et hardi ses manières pouvaient manquer de distinction comme son costume abuisait des couleurs voyantes mais ses détails devaient importer peu à notre alsacien on est prudent à gubviller les défiances

    De Jean-Baptiste Schwarz doivent donc nous mettre en garde jusqu’à un certains point contre ce flambant monsieur Lecoq à ton dîner demanda celui-ci au bout de quelques pas Schwarz rougit mais il répondit oui oui monsieur Lecoq le le comis voyageur s’arrêta le regarda en face et partit d’un éclat de rire un peu

    Forcé e foui foui messieur le coq répéta-t-il exagérant l’accent de son compagnon as-tu fini ah nous mentons comme un poisson Baptiste ceux qui vous ont dit mon ami s’interrompit-il avec une dignité superbe que j’ai été remercié par Monier frère en N mentis par la gorge on ne

    Remercie pas le CO fils adoptif d’un colonel entendez-vous c’est Lecoq qui remercie quand les patrons ont le don de lui déplaire Monier est une simple crasse j’avais 4000 chez lui Bertier ici m’ont offert 5000 et mes commission emballé 5000 et les commissions répéta l’alacien qui passa sa langue sur ses

    Lèvres eh du Nanan et bonhomme oh je ne m’arrêterai pas là et pour pourquoi n’êtes-vous plus chez lesmers vous on a réduit le nombre des employés ah je vous dis des Crass combien avais-tu 300 et le déjeuner au pain et à l’au une baraque Jean-Baptiste si j’osais m’exprimer avec franchise je te

    Dirais que tu es un parfait dindon une poule scharz essaya de sourire et répondit je n’ai pas de bonne honneur comme vous monsieur Lecoq ils avaient quitté le bord de l’eau et monté la rue Saint-Jean le commis voyageur haussa les épaules et prit un ton doctoral dans le commerce Jean-Baptiste

    Professat-il il n’y a ni bonheur ni malheur c’est la façon de tenir les cartes voilà et la manière de risquer son tout le jeu le vin les belles je suis un jeune fils de famille et les poules mouillées ne font mes fortune et bonhomme et en même temps il fit

    Pirouetter Schwarz et le poussa sous la porte cochère d’une grande vieille maison qui avait pour enseigne un volatile haut jambé marchant sur la créière d’un lion avec la légende au coque hardi Jean-Baptiste Schwarz se laissa faire parce qu’une violente odeur de cuisine le prit par les narines la

    Fille cria monsieur Lecoq de ce ton impétueux qui pose les commis voyageurs dans les hôtels maman brûlée père brûlée quelqu’un que diable tout le monde est-il mort maman brûlée montra au seuil de la cuisine un véritable visage de sorcière monsieur Lecoq lui envoya un baiser et dit puisque je retrouve un ami

    Si fidèle et que la table d’Ô est en train depuis une demi heure servit deux festins à quat francs par tête dans ma chambre c’est ici que je reste pire quand je viens à Camp poursuivit-il en montant les marches déjetées de l’escalier on m’y donnerait les ardoises

    Du toit à crédit prenez la peine d’entrer Jean-Baptiste Schwarz entra sans résistance cette fois l’odeur des casseroles avait agi sur la partie sensuelle de son individu je ne sais quel vague écho des récentes paroles de Lecoq chantaiit autour de ses oreilles le jeu le vin les belles le jeu néant

    Mais il ne détestait pas le vin et quoi qu”il eû les vertus de la misère circonspecte la pensée d’aimer mettait son âme en moiteur c’était une chambre d’auberge laide et malpropre à peine entré monsieur Lecoq se précipita vers l’escalier et cria d’une voix retentissante la fille papa brûlée maman

    Brûlée euh mon carrosse pour uit heures militaire il faut que je sois àançon demain matin et revenant vers son convive il ajouta négligeemment la maison Bertier me passe un cabriolet et un cheval dans cette saison je circule la nuit pour ne pas me gâter le teint euh si j’osais commen çaa Jean-Baptiste

    Schwarz me demander une place dans ma charrette interrompit Lecoq oui oui et bien n’osez pas Jean-Baptiste nous allons causer tout à l’heure bonhomme j’ai d’autres projets pour vous pour le moment une expression de défiance envahit de nouveau les traits de notre Schwartz qui murmura vous savez monsieur Lecoq que je

    Ne suis qu’un pauvre garçon bien bien nous allons causer vous dis-je on prend l’engagement formel de ne pas exiger de vous Seigneur l’invention de la poudre à canon en parlant il faisait sa toilette changeait son habit de ville contre un costume de voyage quand la servante vint

    Avec les plats il ouvrit sa m la grand bruit partant pour la Syrie s’écria-t-il je veux payer ma note qu’on me l’établisse au plus juste prix jeunesse et de laavine à mon coursier Jean-Baptiste Schwarz n’était peut-être pas le roi des observateurs cependant il voyait clair et il lui parut que Monsieur Lecoq posait

    Solidement son départ comme on dit en en terme de métier théâtral il devint attentif tout en restant sur ses gardes mais cela ne servait à rien avec Monsieur Lecoq qui était un tacticien très original et de première force as-tu vu l’enseigne demanda-t-il brusquement en prenant place à table au Coq Hardi

    C’est ce qui a déterminé mon choix e Jean-Baptiste je suis lecoqu et je suis hardi déboutonnons-nous j’ai peut-être besoin de vous homme et je pais content je suis en fond la vente a bien marché ici j’ai livré avant-hier à Monsieur banscel le plus fort banquier de camp une caisse à

    Secret et à défense nouveau modèle dont il est amoureux fou il ne parle que de cela dans la ville tous les banquiers de Normandie demanderont des caisses pareilles et j’auraai un intérêt dans la maison Bertier quand je voudrais à ma santé il but un verre de vin sur sa

    Soupe et poursuivit pourquoi parce que je suis le Coq Hardi entrant partout jolie tenue facilité de locution et le reste toi bonhomme vous êtes la poule E reningotte râppé bourse plate timidité du malheur il y a donc de Schwarz à quand je mets toujours le doigt sur la

    Chose du premier coup vous savez bien euh pas de place chez le pâtissier pas de place chez le commissaire alors voilà mon pauvre bonhomme qui veut partir pour alançon chercher d’autres chev c’est bête ces choses étaient tristes à entendre pourtant puissance de l’appétit notre jeune homme mangeait assez bien en

    Les écoutant mangeait fait boire ce généreux Lecoq lui versait du vin pur et l’exemplaire sobriété de notre pauvre ami lui faisait une tête plus faible que celle d’une fillette à mesure que le festin à qu francs suivait son cours fastueux Jean-Baptiste Schwarz sentait naître en lui une chaleur inusitée il

    Devenait un mâle parbleu et se surprenait à envier les hardiesses de Monsieur Lecoq dans ce petit monde des employés parisiens où Jean-Baptiste Schwarz avait vécu déjà quelques mois le coq n’avait pas la meilleure de toutes les réputations on ne connaissait bien ni ses antécédents ni ses acquintances il

    Courait même sur lui des bruits fâcheux et assez grave mais aucun fait n’était prouvé et l’envie s’attache toujours au vainqueur Lecoq était un vainqueur 5000 francs d’appointement ses commissions et voitures il n’y avait pas en 1825 beaucoup de commis voyageurs arrivaient à ce fête des prospérités Jean-Baptiste Schwarz le regardait d’en bas humblement

    Respectueusement chaque verre de vin normand ajoutait à la somme de ses admirations il était honnête pourtant je l’affirme en ce sens qu’il ne vous eû pas trompé d’un centimes sur une facture faite reste à savoir comment on fait la facture le fromage était sur la table

    Ainsi que les quatre coudes de nos deux amis et il causait c’est une femme mariée disait ce donjuant de Lecoq tu comprends Jean-Baptiste à nos âges on n pas de bois et Jean-Baptiste Schwarz fit un signe d’assentiment le lâche avec les femmes marié reprit Lecoq il ne s’agit

    Pas de plaisanter il y a le code alors n’y allez pas s’écria Schwartz sur qui ce mot produisait un effet extraordinaire nouvelle preuve de son honnêteté alsaienne mais le coq mit la main sur son cœur et prononça d’un accent dramatique h j’en tiens bonhomme plutôt mourir que de renoncer au bonheur

    D’ailleurs on a le fil Jean-Baptiste toutes les précautions sont prises et j’ai une lettre signée de moi qui voyage en ce moment dans la malposte elle sera jetée demain dans la boîte d’Alençon à l’adresse du papa brûlé pour lui réclamer mangeon à pomme d’argent qui

    Est là dans le coin et que je vais oublier en partant F tout ça pour une amourette monsieur Lecoq emplit les vers il porta le sien à ses lèvres et profita de ce mouvement pour examiner son compagnon à la dérobée on était à la fin de la troisième bouteille scharz avait dîné

    Copieusement ça ressemble murmura-t-il aux histoires qui sont dans les journaux comment appelle-t-il cela à la cour d’assise fondé un alibi je crois monsieur Lecoq éclata de rire bravo bonhomme s’écria-t-il on fera quelque chose de toi vous avez trouvé le mot du premier coup Jean-Baptiste et un alibi

    C’est précisément cela par bleu je fond d’un alibi pour le cas où le mari voudrait me causer des désagréments tout n’est pas rose dans l’état de séducteur non il y a aussi les coups d’épée et le mari est ancien militaire la F le café et les liqueur chaud tout ceci fut

    Prononcé avec volubilité parce que Monsieur Lecoq voyait un soupçon naître dans le regard alourdi de son convive ce n’est pas moi qui me mettrai dans des embarras pareils pensa tout haut ce dernier plein de cette douce fierté que donne la sagesse Jean-Baptiste poursuivit monsieur Lecoq en lui versant une ample

    Rasade d’eau de vie votre tour viendra vous connaîtrez l’ardeur effrainée des passions mais je n’ai pas tout dit e le mari est l’ami intime du commissaire de police Jean-Baptiste Schwarz recula son siège monsieur Lecoq déclara-t-il résolument vos affaires ne me regardent pas si fait bonhomme si fait répliqua le

    Commis voyageur il y a un bonit je ne veux pas commença l’Alsacien le roi dit nous voulons ma poule je te pay 100 francs content sans escomte un mot que vous direz ce soir à l’oreille du commissaire de police tout doucement et sans malice histoire de rire quoi et d’obliger papa [Musique] voilà

    Chapitre 2 monsieur [Musique] Lecoq 100 francs sait-on bien ce qu’un Schwarz de la bonne espèce peut faire avec 100 francs j’ai vu beaucoup d’honnêtes gens s’attendrirent jusqu’aux larmes en écoutant cette idéale bucolique de la finance l’histoire de Monsieur Jacques laffit ramassant une épingle et sur la pointe de cette

    Épingle bâtissant son église dorée dans 100 francs combien d’épingles Jean-Baptiste Schwarz n’avait jamais eu 100 francs s’il avait tu 100 francs Jean-Baptiste Schwarz eût monté une maison de banque dans un grenier Jean-Baptiste Schwarz avait apporté en issant le sens exquis du bordau le génie du comte de retour il eut un

    Éblouissement car la mauvaise eau de vie d’auberge fermentait avec l’ambition dans sa tête il vit passer à perte de vue je ne sais quel mirage de grands bureaux où l’on marchait sur des tapis des commis derrière des grillages des registres chargés à l’intérieur de chiffres miraculeusement aligné une

    Caisse de métal damasquiné des garçons de recettees en livré grise et peut-être dans une voiture à quatre chevaux madame Jean-Baptiste Schwarz empanaché plus noblement que deux ou trois enterrements de première classe 100 francs 100 francs contiennent tout cela plus que tout cela c’est un grain de sable qui précipite l’immensité de

    L’Avalanche je ne veux pas répéta pourtant sa vertu expirante et il ajouta en faisant mine de se lever pour or ni pour argent monsieur Lecoq je ne ferai jamais rien qui m’expose Jean-Baptiste te répliqua le commis voyageur d’un ton de supériorité écoute avant de refuser garçon c’est

    Simple comme bonjour et outre les 100 francs on peut avoir une petite position chez Bertier et compagnie on ne donne pas 100 francs pour un rendez-vous objecta l’Alsacien il y a autre chose si c’est la dame qui fait les frais insinua monsieur Lecoq en passant la main dans ses cheveux qu’il avait

    Abondant et fort beau Jean-Baptiste schartz était de taille à comprendre ainsi l’amour et cet argument le toucha au vif monsieur Lecoq battant le fer pendant qu’il était chaud s’écria n’essaie donc pas de raisonner sur des choses que tu ne connais pas bonhomme he voilà l’affaire en deux mots tu te nois

    Je te sauve et maintenant l’ordre et la marche monsieur Schwarz le pâtissier ferme à 9h dès qu’il sera 9h30 tu n’auras donc plus à choisir c’est chez Monsieur Schwarz le commissaire de police qu’il te faudra demander à coucher dans le grenier mais il m’a éconduit interrompit notre alsatien parbleu inculquez-vous bien cette vérité

    Aussi loin que peuvent s’étendre les limites de notre planète sur la terre il n’est plus que moi qui s’intéresse à ta personne c’est vrai balbutia Jean-Baptiste Schwarz qui avait l’eau vie larmoyante je suis seul ici bas triste exilé sur la terre étrangère à 10h 100 minutes le commissaire de police

    Rentrera chez lui sortant du cirque des frères franconis bâtis en toile d’emballage sur la place de la préfecture il sera pressé et de mauvaise humeur parce que ce sera la 14e fois qu’il aura contemplé pour les devoirs de sa charge monsieur franconiper en habit de général et memoiselle lodoise en

    Costume de simauossé il montra la rue de la Préfecture et puis la rue écuyère ou Malerbe naqui vous le suivrez place fonnet puis rue Guillaume le Conquérant jusqu’à la place des Acacias ainsi nommé parce qu’elle est plantée de tieul c’est là que Madame Schwarz couche une femme

    Sur le retour désagréable mais qui rit quand on la chatouille vous vous approcherez du magistrat son époux votre aspect lui causera une surprise pénible il s’écrira encore vous peut-être même ajoutera-t-il à cette exclamation quelques paroles d’emportement tel que fénéant vanupied ou autre c’est son droit toutes les semaines il reçoit

    Trois ou quatre visites de Schwarz euh mécoutez-vous Jean-Baptiste e Jean-Baptiste écoutit quoi que ses paupières appesantilles bâtissent la chamade monsieur Lecoq continua HM attention bonhomme c’est ici l’important euh tu lui diras monsieur et respectable compatriote le guignon semble me poursuivre dans cette capitale de la BasseNormandie je me trouve dépourvu de

    Fond par le plus grand de tous les hasards je comptais en cette extrémité s la protection d’un de mes ancien supérieur dans la hiérarchie du commerce parisien monsieur Lecoq haute employé de la maison Bertier et compagnie qui a fourni la caisse à secret de l’honorable monsieur Bancel tu saisis et ce ne sont

    Pas des mots en l’air il y en a pour 100 francs à prendre ou à laisser mais poursuivras-tu ce jeune représentant va quitter ce soir même l’hôtel du Coq Hardi sa demeure et s’est misise en route pour alançon dans son équipage euh tout le reste est pour arriver à

    Prononcer ces mots-là répète je jebaptiste Schwarz se répéta puis il demanda où coucherais-je où auriez-vous couché si vous ne m’aviez pas rencontré Jean-Baptiste ne nous noyons pas dans les détails quand le noble magistrat vous aura prié de passer votre chemin tout sera dit vous aurez gagné la Somme

    Et des droits à ma reconnaissance éternelle le jeune Alsacien réfléchissait sa pensée un peu confuse ne voyait absolument rien compromettant dans la démarche insignifiante qu’on lui demandait ce qui l’inquiétait c’était la grandeur de la récompense promise à un aussi faible travail monsieur Lecoq se leva et jeta sa serviette h sonné j’ai

    Dit déclama-t-il maintenant l’amour m’appelle si je savais murmura Jean-Baptiste Schwarz qu’il n’y a rien d’autre que de l’amour là-dessous je suppose bonhomme F sévèrement le commis voyageur que vous ne suspectez ni mon honneur ni mes opinions politiques Jean-Baptiste Schwarz n’avait pas songé aux opinions politiques de Monsieur Lecoq la nuit

    Porte conseil surtout quand on la passe à la belle étoile il e donné beaucoup pour avoir sa nuit devant lui mais monsieur Lecoq bouclait sa malle après avoir payé sa note tout était prêt rien ne traînait sauf la canne de Jon à d’argent oublié à des seins dans un coin

    Monsieur Lecoq descendit en sifflant un petit air Jean-Baptiste Schwartz le suivit l’équipage du commis de la maison Bertier et compagnie breveté pour les coffres à défense et secret coffre fort serrure et combinaisons et cetera était une méchante Carole mais son petit cheval breton semblait vigoureux et plein de feu donnez-vous des arts

    Prononça faiblement le jeune Alsacien au moment où son compagnon mettait le pied sur le montoir pas un fifrelin Jean-Baptiste h répondit monsieur Lecoq je ne vous cache pas que vos hésitations me déplaisent dites OUI ou NON bonhomme euh si je faisais la chose demanda Jean-Baptiste Schwarz où vous

    Rejoindrai-je euh dites-vous oui non ah alors que le diable t’emporte normand d’Alsace à l’avantage mais mais je ne dis pas non monsieur Lecoq prit en main les reines Schwartz faisait pitié pour le même prix il eut vendu la chair de son bras droit ses dents qu’il avaent

    Longues et bonnes sa forêt de cheveux et peut-être le salut de son âme mais il avait peur de s’exposer à malfaire dans le sens exact que la loi attache à ce mot gare cria monsieur Lecoq qui fit claquer son fouet je dis oui balbua Jean-Baptiste Schwarz avec

    Abattement Lecoq se pencha vers lui et lui caressa la joue du revers de ses doigts petite bagasse fit-il en prenant pour une fois le pur accent de la canne bière nous y voilà Jean-Baptiste ta nuit ne sera pas longue à 2hes du matin tu sortiras de camp par le pont de vausell

    Tu feras une lieu de pays en te promenant sur la route d’Alençon à 3h justes je serai en avant du village d’Allemagne dans le bois qui est à droite de la route à bientôt bonhomme et dit ta leçon ni plus ni moins h coquet coquet fit feu des quatre pieds et

    Partit comme un trait pendant que la fille les garçons maman brûlé papa brûlé et les petits brûlés souhaitaent à grand cri bon voyage les soirées de joint sont longue il faisait encore jour quand monsieur Lecoq et son fringant bidet breton quittent la cour du Coq Hardi laissant ce malheureux Jean-Baptiste Schwarz au

    Labeur de ses réflexions monsieur Lecoq avait le curdent à la bouche et claquer son fouet comme un vainqueur en descendant les petites rues qui mènent à la rivière il souriait aux fillettes il envoyait des baisers aux marchandes sur le pas de leur porte il provoquait les

    Gamins et disait garla papa oh bon gens qui se dérangeait pour le laisser passer euh figurez-vous qu’on le connaissez bien la caisse vendue par lui à Monsieur banscel le riche banquier était célèbre dans toute la ville de camp une caisse fée qui défiait les voleurs et vous

    Saisissait le bras du coquin comme un gendarme Paris ne s qu’inventé le coffre fort coûtait cher les négociations avaient duré du temps d’autres Richard se tâit déjà pour acquérir un meuble si utile à quand on ignorait le nom de Bertier et compagnie on disait tout bonnement la caisse Lecoq monsieur Lecoq

    Était un jeune homme illustre on disait sur le passage de la cariole c’est Monsieur Lecoq qui s’en va pour vendre d’autres caisses ce n’est pas le pauvre monde qui peut protéger de même son petit magot contre les voleurs quand monsieur Lecoq sortit de la ville à la brune par le pont de

    Vaossell il y avait des centaines de témoins prêts à constater son départ cela prouve peu puisque en définitive on peut revenir mais les circonstances insignifiantes sont comme les petits ruisseaux qui font les grandes rivières tant que le crépuscule dura monsieur Lecoq minaintin son bidait au grand trot il adressa la parole à tous

    Les chartiers qu’il croisa la nuit venue à trois quarts de lieu des faubourgs il mit le pied à terre à la porte d’une auberge pour allumer ostensiblement les lanternes ah une jolie biquette dit l’aubergiste en tapant la croupe de coquet ah ça va trotter du même pas jusqu’à Lançon répliqua monsieur Lecoq h

    H à cinq cents pas de l’auberge il y avait un coude et un tailli de châigner s’étendait sur la droite monsieur Lecoq arrêta brusquement son cheval dès qu’il eut tourner le coude il regarda en avant il écouta en arrière la route était déserte monsie Lecoq sauta hors de sa

    Cariole il prit coquet par la bride et le mena en plein tailli par un petit sentier où la voiture avait peine à passer ce sentier lui-même fut abandonné à la première éclaircie qui se présenta coquet violemment attiré fit trou dans le tailli et la cariole se trouva hors

    De la voie en plein jour on l’aurait vu aisément cacher qu’elle était à peine mais la nuit t ce qui n’était pas dans le chemin tracé et disparaît sous bois monsieur Lecoq détela son cheval et fit avec lui deux ou trois cents pas dans le tailli et l’attacha enfin au plus épais

    Du fourret cette besogne accomplie il revint à la cariole en un tour de main son glorieux pantalon à carreau fut remplacé par un pantalon d’ouvrier en cotonnade bleue tout usé au genou au lieu de son élégante jaquette de voyage il mit une blouse de toile et se coiffa

    D’un gros bonnet de laine rousse qu’il rapâtit sur ses yeux singulier àoutrement pour un rendez-vous d’amour monsieur Lecoq ôta ses bottes dernier vestige de sa brillante toilette il chaussa des pantoufles de lisière et par-dessus de bons souliers ferrés nous affirmons que sa maîtresse elle-même aurait pu passer près de lui sans le

    Reconnaître il se mit en marche c’était en perfection un épais basourd du Calvados demi paysan demi- citadins comme ils vont par centaines abandonnant le travail des champs pour se faire manœuvre à la ville monsieur Lecoq regagna la route et piqua verscand d’un pas pesant il était

    Neu heures et demi à dix heures moins quelques minutes un homme sortit tout à coup de la boutique d’un marchand de curiosité situé sur cette place des Acacias au quartier Saint-Martin où demeurait le commissaire de police Schwarz cet homme portait une blouse de paysan et un bonnet de laine rousse sa

    Mâche ne faisait point de bruit parce qu’il était chaussé de lisière il traversa la place rapidement et pris sous un banc une paire de gros souliers Ferré comme 10 heur sonnai le même homme chaussé en pâau et faisant sonner contre le pavé les gros clous de ses galoches

    Arriva sur la place de la préfecture où la musique des frères franconis hurlait ses dernières notes la représentation s’achevait le pâau qui avait un pantalon de cotonnade bleue usé au genoux une blouse grise et son bonnet de laine c’était sur une borne au coin de l’église le commissaire de police

    Schwarz sortit du cirque un des premiers et se dirigea tout de suite vers le quartier Saint-Martin le pâau le suivit à distance à moitié chemin de chez lui dans la rue Guillaume le Conquérant le commissaire de police fut accosté timidement par un pauvre garçon qui sembla l’implorer le

    Pâau pressa le pas le commissaire de police répondit au pauvre air d’un ton d’impatience et de dureté on ne vient pas dans une ville ainsi sans savoir je ne peux rien pour vous aussitôt Jean-Baptiste Schwarz avec plus d’apelom qu’on en aurait pu attendre de C perplexité plaça la leçon apprise il

    Parla de Monsieur Lecoq son protecteur de la caisse Bancel et du malheureux hasard qui faisait que justement ce soir même monsieur Lecoq était en route pour alançon le commissaire de police était de mauvaise humeur il répliqua je ne connais pas votre monsieur Lecoq et tout cela ne me regarde pas laissez-moi

    Tranquille ce qui fit que Jean-Baptiste schars avait gagné 100 francs le pâau arrêté dans l’ombre d’un Porsche avait écouté cette conversation fort attentivement mais le commissaire de police et notre Jean-Baptiste Schwartz se séparèrent il ne suivit ni l’un ni l’autre et s’engagea dans le réseau de petite rue tortueuse qui s’étend à

    Droite de la place fontête il marchait rapidement désormais et avait l’air fort préoccupé un cabaret restait ouvert au fond du cutsac Saint-Claude le pâau mis son œil au carreau fumeux qui protégeait des rideaux de toilees de matelas il entra le tudi était vide sauf un homme qui comptait des sous derrière le

    Comptoir sommes-nous prêts papa Lambert demanda Lecoq que chacun a reconnu sous sa blouse au lieu de répondre le cabaretier dit avez-vous la chose toulonné Monsieur Lecoq frappa sur un objet qui faisait bosse sous sa blouse l’objet rendit un son métallique le cabartier éteignit sa lampe et ils sortirent tous [Musique]

    Deux chapitre 3 50 don [Musique] juant il nous faut RTR gradé de quelques heures pour parler d’une chose encore plus célèbre que la caisse à secret et à défense de Monsieur banscel en ce temps-là camp était une ville un peu tapageuse les étudiants et les militaires faisaient beaucoup de bruit

    Autour des jolies femmes la plus jolie personne de cand la plus belle aussi c’était Julie ménotte femme du ciseleur suracier la jeunesse dorée de camp désertait le grand cours et le cours de la préfecture pour croiser sous les arbres lointains de la place des Acacias depuis qu’André ménot avait ouvert au

    Coin de la promenade un modeste magasin d’arquebuserie et de curiosité qui s’achalandait rapidement les officiers de toutes armes car la division militaire n’avait pas encore été transférée à rouan les étudiants des diverses facultés et les lions du commerce se faisait connaisseur à l’unanimité et venait admirer du matin

    Ou soir les objets modernes ou antiques disposés dans la montre étroite André ménot étranger à la ville de camp vendait des pistolets des fleurets des masques des gants fourrés en même temps que des fines lames espagnoles ou milanaise des Bahus des pierres gravées des porcelaines et des émaus je ne

    Prétends pas dire néanmoins que l’blouissante beauté de sa jeune femme ne fut pas pour quelque chose dans le succès vraiment Pr CSE d’une pareille industrie Julie ménotte suiave comme une vierge mère de Raphaël avec un petit ange dans ses bras avait été pour la maison une merveilleuse enseigne ces

    Dames vont où court ces messieurs la belle Julie rajeunissait avec une adresse de fé les dentelles de prix et les guipures authentiques elle rendait aux soirie leur couleur elle restituaiit au tissu de l’Inde l’éclat premier de leur broderie il y avait deux opinions parmi ces dames celle qui n’était pas mal disait elle

    N’a rien d’étonnant celle qui était véritablement jolie et celle qui était franchement laide réunie en un même sentiment par des motifs fort opposés la déclaré délicieuse et toutes s’occupait d’elle il faut de ces dissension pour faire un succès la maison prospérait et vraiment André fier et vaillant garçon

    Tout jeune comme sa femme intelligent robuste ardent très amoureux et qui n point souffert que la vogue dépassa certaines bornes n’avait pas trop à se plaindre Julie tendre et sage le rendait le plus heureux des hommes les gentilshommes du commerce les étudiants et les officiers admiraient de loin ces

    Trois catégories de triomphateur entrent près de moins qu’on ne le suppose il nous faut ajouter cependant que le commissaire de police monsieur Schwarz invitait le premier étage de la maison dont les ménotes occupaient le rez-de-chaussée ces voisinages protègent aussi la vertu de ce qui précède le lecteur a

    Sans doute conclu que la chose la plus célèbre que le coffre fort de Monsieur banscel à cand était l’exquise beauté de Julie et motes erreur pour faire concurrence à la fameuse caisse du banquier c’était un objet matériel qu’il faut et nous avons parlé des ménotes parce que l’objet resplendissait à la

    Montre de leur boutique l’objet était un brassard de Milan ou pour parler mieux le langage technique un gantelet plein composé du gant de la garniture du poignet articulé et du brassard ou fourreau d’acier destiné à emboiter l’avant-bras jusqu’au devant du coude la pièce entière damasquiné or et argent

    Brûlé cloué de rubis auou jointures et ciselé dans la vigoureuse manière des armuriers du 14e siècle était une œuvre à la fois très apparente et très méritante faite pour attirer le regard des profanes aussi bien que l’attention des connaisseurs quand tout entier connaissait déjà le brassard qu’André

    Ménot avait eu dans un lot de vieille ferrailles et qui restauré par ses mains habiles trônait à la montte depuis jours l’opinion générale était que dans la ville on aurait pu trouver un amateur assez riche pour payer le prix d’une pareille rareté tant à cause du travail que pour la valeur intrinsèque des

    Métaux et des pierres fines qui contribuait à son ornementation on chiffrait des sommes folles et les mieux instruits affirmaient qu’André ménot allait faire le voyage de Paris pour vendre son brassard au roi directeur honoraire du musée du Louvre c’était à peu près l’heure où notre Jean-Baptiste Schwarz rencontrait ce brillant monsieur

    Lecoq sur le quai de Lorne qu50 paires de lunettes lunettes du commerce lunett de l’école lunettes de l’armée étaient braqué sur la montre d’André m notes où l’illustre brassard étalait ses ororures historiés entre une hache d’armes et un casse-tête sous les festons formés par les dentelles de Julie ces cinquante paires de lunettes

    Se promenaient sous les tyleuls de la place des acatias elle cherchait toute derrière la ferraille et les guisur une charmante vision qui trop rarement s’apercevait car Julie ménotte fuyait devant cette vogue un peu embarrassante et se tenait avec son enfant dans l’arrière boutique André travaillait en chantant devant son établi réparant une

    Paire de pistolets de tir et répondant ça et là par un signe de tête courtois au bonjour de ses clients la plupart des paires de lunettes en effet brigaient le salut d’André cela donnait bonheur il y avait là de gracieuses figures en dépit du stupide outrage des béices il y avait

    Des joues roses des tailles souples et fines les jolis jeunes gens ne manquent pas plus à can ailleur et tous ces chers garçons depuis le premier jusqu’au dernier auraient vidé leurs poches avec plaisir dans la main de quiconque eut accusé de bonne foi d’avoir troublé cet invulnérable ménage d’artisans la

    Gloire à l’étage au-dessus le commissaire de police et sa femme prenaient le frais à leur balcon la dame appartenait à la catégorie hostile et prétentieuse de celles qui ne sont pas mal Julie l’impatientait considérablement le commissaire homme sage esprit étroit et rigoureusement honnête regardait un peu ses voisins

    Comme des intrigants leur succès avait une odeur d’émeute et il avait eu des peines domestiques pour avoir dit autrefois que Julie ménotte avait les yeux grands Madame la Commissaire parlait de déménager à cause de Julie et regrettait la vue des arbres aigrement les paèires de lunettes ne se

    Dirigeaient pas assez souvent vers son balcon aussi disait-elle c’est insupportable d’être ainsi regardé le commissaire était de mauvaise humeur vers 6h30 un vieux domestique portant un costume hybride qui essayait tibidement d’ê une livrée entra chez les ménotes et tout le monde a la foi de se dire tiens voilà monsieur banscel qui a

    Besoin chez André le vieux domestique appartenait à Monsieur banscel quelques instants après André tête nu et en manche de chemise sortit avec le vieux domestique c’est pour le coffre forge Paris s’écria madame Schwarz monsieur Bancel devient fou un fou allié approuva le commissaire et sur place les cinquante paires de lunettes

    Monsieur Bancel ne sait plus comment manier sa serrure de sûreté non il a peur que sa mécanique ne le prenne pour un voleur peut-être qu’il a déjà la main pincée dans la ratière et d’autres choses encore plus spirituel cependant julie était seul il se fit un mouvement parmi les

    Séducteurs mais il y avait le commissaire et sa femme à la fenêtre sans cela que serait-il arrivé on passa on repassa devant la montre les poitrines s’enflaient les jarets se tendaient les tailles se cambraient figurez-vous bien que chacun des cinquante militaires ou civils avait un secret espoir qui se peut formuler ainsi

    Elle me regarde tout à coup Madame la Commissaire qui baillait interrompit et demanda qu’est-ce qu’il lorgne c’est que les cinquante groupés en face de la porte regardaiit en effet de toutes leurs lunettes Badeau prononça le commissaire avec dédains sa femme à bout de patience quitta la fenêtre voilà

    Ce que les cinqu50 regardaient un rayon de soleil pénétrant dans l’arrière boutique par une fenêtre de derrière dont la belle Julie venait d’ouvrir les contre brillantait tout à coup le modeste intérieur des ménotes c’était comme un lever de rideau tout ce que contenait la petite chambre meubles et gens sortaient

    Vivement de l’ombre les meubles étaient bien simples et ce qu’on distingait le mieux c’était le lit des jeunes époux dominant le berceau de l’enfant de l’autre côté du lit un fourneau fumé au milieu de la chambre une table de bois blanc supportait l’ouvrage de Julie un monceau de guipur Julie avait ouvert sa

    Fenêtre pour mieux voir à peigner un blond chirubin dont le soleil dorait gaiement l’abondante chevelure Julie ne songeait point qu’on la voyait accoutumé qu’elle était à l’ombre de son arrière-boutique elle se donnait tout naïvement au bonheur de ses caresses maternelles le rayon l’enveloppé amoureusement découpant les suaves lignes de son

    Profil massant ses cheveux protecteur diamantant le sourire de ses prunelles et donnant à la grâce délicate de ses doigts roses je ne sait quelle idéale transparence l’enfant tantôt la baisait tantôt se débattait en de jolies révoltes la croisée du fond s’encadrait de jasmin parmi lesquels pendait une

    Cage où des oiseaux fous se démenaient le fourneau rendait les flocons bleu-âtres qui allaient tournoyant dans la lumière les qu50 regardaient cela et comme à un certain moment Julie rougit depuis le seint jusqu’au front en s’apercevant qu’elle était en spectacle ils eurent honte et se dispersèrent Julie ferma à demi la porte

    De son arrièreboutique et acheva de peigner son petit garçon c’était le moment où les élégantes de la ville de camp venaient faire leur promenade nos 50 donjuant avaient chacun plus d’une intrigue tel Gillard du jeune commerce tout en séduisant Julie ménotte dans ses rêves payait le loyer d’une prolétaire

    Et adresser des vœux insensés à une dame de la société jugé par là de ce qu’il en devait être des étudiants encore plus effrontés et des officiers nous l’avons vu la place des Acacias était à la mode il vint des dames de la noblesse et des dames de la

    Haute fabrication des dames officielles aussi soit qu’elle ressortisse du ministère de l’intérieur soit qu’elle relevasse du garde des saau temp est une capitale les dames qui servent l’état transportant ça et là leur ménage selon les exigences de la patrie aiment le séjour de camp où la société est

    Agréable l’air pur et la vie à bon compte le croiriez-vous cette belle ménote cette Madonne de l’école italienne fut un peu troublée par la promenade de ses dames elle mit faim brusquement à la toilette de son cher amour et ne donna plus qu’un regard distrait au souper d’André son mari qui

    Chauffait sur le fourneau pourtant elle aimait bien son André l’époux le plus aimant que vous puissie rêver c’était un mariage d’amour s’il en fut au monde mais la belle ménote cachée derrière la porte se mit à regarder les robes de soie les crêpes de Chine les écharpes légères les chapeaux de d’Italie que

    Sais-je les 50 eus-il été 500 n’auraiit pas obtenu un coup d’œil mais la belle Julie soupirait en regardant les palmes et les fleurs le pavé sonna sous le pas des chevaux la belle ménote pâie c’était une calèche découverte corbeille balancé qui apportait tout un bouquet de marquis normande jolie comme des Parisiennes

    Julie ferma sa porte s’assit et soupira l’enfant voulut monter sur ses genoux elle le repoussa ce fut l’affaire d’un instant et cela valut au cher petit un redoublement de caresse mais elle l’avait repoussé mais elle restait rêveuse mais elle prit dans le tiroir de la table de bois blanc un jeu de cartes

    Elle venait du Midi cette splendide créature elle n’avait pas 20 ans elle se fit lescartes le petit s’abusait à voir cela et restait sage à mesure qu’elle se faisait les cartes la figure admirablement correcte et intelligente de la jeune femme s’animait il y avait de la passion maintenant sous sa beauté

    Elle suivait d’un œil avide et brillant les évolutions de son jeu et parfois des paroles involontaires venaient jusqu’à ses lèvres tu seras riche dit-elle à l’enfant avec un geste violent qui la fit tressaillir puis elle laissa tomber sa tête entre ses mains et puis encore elle rassembla les cartes et les remit

    Dans leur cachettees en murmurant elles ne disent pas quand André rentra vers la brune les promeneurs devenaient plus rares au dehors le commissaire de police venait de partir pour le cirque laissant sa femme avec eliaassin Schwarz eliaassin était l’alacien qui avait pris les devant sur notre Jean-Baptiste Schwarz sans elassin notre Jean-Baptiste

    Schwarz eût été accepté peut-être être dans les bureaux du commissaire de police aussi plus tard Jean-Baptiste Schwartz devenu millionnaire car il devain millionnaires et plutôt 10 fois qu’une fit une position à cet éassin hauteur indirecte de sa fortune la meilleure chance est souvent de perdre les petites parties

    Elassin avait les cheveux les cils et les sourcil d’un blond incolore la peau rose les épaules larges les dents saines les yeux à fleur de tête c’était un fort alsacien il faisait bien son ouvrage au bureau et il disait à la Commissaire que Julie n’avait que la beauté du diable on

    Était assez content de lui en bas dans l’arrière boutique ce fut un soup d’amoureux il y avait de l’enfant chez cet André malgré la M expression de son visage il était heureux avec folie parfois et quand il regardait sa femme son adoré trésor il avait avait peur de rêver notez qu’il n’ignorait rien

    Quoiquil fit semblant de ne pas savoir il connaissait la cachette du jeu de cartte et quand passait sous les arbres du cour les belles robes bouillonnées les crêpes de Chine les chapeaux de paille d’Italie il sentait battre dans sa propre poitrine le petit cœur de la

    Fille d’Ève oh il aimait bien et son cœur à lui était d’un homme mais Julie ne songeait plus à tout cela quand les yeux de son André se miraient dans les siens elle ne savait qu’être heureuse et défier la félicité des reines he je le répète c’était deux amoureux l’enfant

    Jouait parmi leurs baisés riant et douces créatures qui étaient entre eux comme le sourire même de leur bonheur on causait de tout excepté d’amour car les joies du ménage ne ressemblent point aux autres et c’est le temps qu’elles ont peut-être la jeune femme demanda pourquoi es-tu resté si longtemps chez

    Monsieur Bancel sa caisse répondit André toujours sa caisse il en perdra l’esprit que veut-il faire à sa caisse façonner les clous ciseler les boulons dorer les moulures bronzer les méplats changer le meuble en bijoux il est fou un bruit léger se fit dans le magasin ils écoutèrent tous deux mais sans rien

    Déranger bien que la soirée fut déjà fort avancée on entendait encore les promeneurs de la place est-ce que ça pourrait vraiment prendre un voleur demanda encore Julie je le crois bien c’est un pied jaloux euh monsieur Bancel m’a montré le mécanisme en détail quand le système est armé un collet mécanique

    Sort au-dessus de la serrure au premier tour de clé de manière à saisir le bras du voleur h les ressorts sont d’une grande puissance et la chose joue à merveille de telle sorte qu’ici monsieur Bancel un jour qu’il sera pressé oublie de désarmer la machine il y a beaucoup d’argent dans la

    Caisse interrompit la jeune femme curieusement h toute son échéance du 31 et le prix de son château de la côte plus de 400000 francs un sourire passa sur les lèvres fraîches de Julie André poursuivit oh monsieur Bancel le chante à tout le monde on dirait qu’il a envie de tenter

    Un voleur pour faire l’épreuve de sa caisse nous étions trois chez lui ce so soir il nous a montré les billets de banque et nous a dit cela se garde tout seul mon garçon de caisse m’a quitté je ne songe même pas à le remplacer personne ne couche ici personne il a

    Répété deux fois le mot ah plus de 400000 francs murmura la belle ménotte voilà des enfants qui seront riches un nuage vint au front d’André ah ça s’écria-t-il en se levant brusquement il y a quelqu’un au magasin une vibration métallique tôt étouffée avait sonné dans le silence qui

    Succédait aux dernières paroles de Julie André s’élança dans le magasin suivi par sa femme qui portait un flambeau le magasin était vide et rien n’y semblait déranger quelque ferraille qui se sera décroché commença Julie ou ah tiens le chat du commissaire un matou passa fuyant entre les jambes d’André qui se

    Mit à rire en le poursuivant jusque sur la place sur la place il n’y avait plus de promeneur André n’aperçut qu’un seul passant qui lentement se perdait sous les arbres c’était un rustau en pantalon de cotonnade bleue blouses grisees et bonnet de laine rousse couche le petit

    Dit-il il faut que je te parle Julie se hâta curieuse quand elle eut baisé l’enfant dans son berceau elle revint et André jeta un Châ sur ses épaules et disant nous serons mieux dehors par la chaleur qu’il fait il y avait dans ces paroles une certaine gravité qui

    Intriguait la jeune femme au moment où André donnait un tour de CLF à sa porte avant de s’éloigner le commissaire de police arriva devant la maison revenant du cirque Francony sa dernière entrevue avec Jean-Baptiste Schwarz l’avait mis d’humeur détestable il dit à sa femme qui se déshabillait pour se mettre au

    Lit ce petit gens d’en bas de drôle de manière je les ai rencontré qui vont courir le Guille dououx à quoi la commissaire répondit en style familier ça fait une vie d’Arlequin on ne sait pas d’où ça tombe ta place moi je les surveillerai ils allaient tous les deux

    André et Julie les bras entrelacés contents d’être seuls sans crainte ni défiance ils allaient lentement échangeant des paroles émues il causait de l’avenir que l’homme propose sans cesse et dont Dieu dispose [Musique] toujours chapitre 4 [Musique] potouet ce fut Julie la curieuse qui rompit le silence un rien mais la puce à

    L’oreille de ces chères ambitieuses le temps de Draper un châle ou de passer un fichu les voilà partis pour le pays des rêves et en train déjà de bâtir le dernier étage d’un château en Espagne qu’as-tu donc à me dire André demanda-t-elle bien peu de choses chéri

    Répondit le jeune cisler sinon que je suis en disposition d’esprit singulière et cela depuis quelques jours en travaillant je songe la nuit je ne peux pas dormir c’est comme moi murmura Julie oui comme toi et c’est toi peut-être qui a commencé Julie ne répliqua point nos cœurs sont si près l’un de

    L’autre poursuivit André qu’il y a entre eux contagion de pensé je ne crois pas que tu puisses former un désir sans que j’ai le besoin de le satisfaire voilà qui est bien grave dit Julie en se forçant à rire ai-je péché alors gronde vite il arrivit au bout de

    La place des Acacias il y avait un banc de bois derrière lequel un réverbère pendait à deux arbres André s’arrêta et s’assit faisant avec son bras arrondi un dossier à la taille de Julie je ne grondte pas reprit-il en baissant la voix et plus affectueusement faisse-toi isse-moi qu’importe il se peut que nos

    Deux pensées naissent ensemble ce qui est certain c’est que nous sommes agités tous les deux et qu’il y a pour nous quelque chose dans l’air comme si notre condition allait changer dieu le veuille fit étourdiment la jeune femme il y eut un silence et Julie toute repentante

    Ajouta mon André tu sais si je suis heureuse avec toi je le sais chérie du moins je le crois et si je ne le croyais pas que deviendrais-je mais tu as du sang de grandes dames dans les veines et je t’en aime mieux pour cela cette toilette que tu regardes tirait si bien

    Il semble qu’elles vont à toi ma femme et que les autres te les ont volé Julie l’appela fou mais elle lui donna son front à baiser la lumière suspendue que la brise nocturne balançait éclairait par derrière les masses de sa riche chevelure et brillantait le duvet de son

    Profil perdu André ménot était à l’une de ses heures où l’extase trouve ouverte toutes les portes du cœur et Julie à l’un de ces moments où la beuté même embellit rayonne d’étranges éblouissements André regardait ses yeux pleins de lueurs mystérieuses il lui semblait qu’on pouvait boire sur ses

    Lèvres des ivresses parfumées les tièdes haleines de cette nuit d’été lui donnait des frissons profonds où l’angoisse inexplicable se mêlait à d’indicible volupté Julie veloutant sa voix sonore et douce demanda pour la seconde fois André qu’as-tu donc à me dire tu es heureuse répondit celui-ci tu

    Maimes mais tu n’es pas dans ta sphère quand je pense à toi je te vois toujours exiler les femmes de notre pays interrogent souvent la destinée Julie se mit dans l’ombre pour cacher sa rougeur enfant chéri poursivite André si le présent te plaisait chercherais-tu l’inconnu à venir ne peut-on demander au carartes

    Autre chose que la fortune murmura la jeune femme quoi donc quand je te voyais passer là-bas dans la campagne de sartèe j’arrachais les feuilles des marguerites une à une et je disais maimet-il un peu beaucoup André lui ferma la bouche dans un baiser passionnément acheva-t-il d’un accent presque austère vous n’avez pas

    Besoin des cartes pour savoir cela Julie ni des fleurs c’est vrai s’écria-t-elle en jetant ses deux bras autour de son cou j’ai essayé de mentir tu m’as dit vousou et je suis puni non ce n’était pas pour savoir comme tu maimes que je fais les cartes il y a des jours où j’ai

    Peur sommes-nous assez loin de ceux qui te haïssent et puis secouant sa tête charmante de cet accent résolu qui dit la vérité mais non poursuivit-elle ce n’était pas cela André ou du moins c’était pour autre chose encore c’était pour savoir si tu monterais un jour à ta

    Vraie place est-ce que tu n’es pas trop au-dessous de ton état et que répondent-elle lescartes Julie hésita puis prenant gaillardement son parti elle répliqua d’un ton de franche gêé ce soir les quatre traces sont resté cela signifie voiture à quatre roues mon Seigneur nous roulerons caroses et que tu seras adorablement

    Belle là-dedans chérie conclut André avec un enthousiasme enfant écoute poursuivit-il qui ne risque rien à rien je suis 10 fois plus malheureux pour toi que pour moi il est temps de commencer la bataille si tu veux nous allons partir pour Paris Julie poussa un cri de joie et bâtit ses deux belles mains

    L’une contre l’autre puis la réflexion venant elle répéta un nom sans effroi pour Paris ce nom-là pour une imagination ardente comme était celle de Julie a presque autant de menace que de promesse il faut beaucoup d’argent pour réussir à Paris ajouta-t-elle comptons dit André qui attira contre lui les

    Caresses de sa voix étaient de bonne augure et semblaient dire tu vas bien voir que nous possédons un trésor Julie dieu merci était tout oreille nous avons commencé ici reprit André mot avec les 3000 francs qui étai dans ma ceinture quand nous arrivâmes de Corse il est

    Vrai que nous sommes àamp et que nos débuts ont été plus que modestes mais si on n’ pas besoin ici de fonds considérables pour s’établir les débouchés sont petits et rares je regarde notre pauvre succès comme un miracle à Paris seulement dans notre patrie on peut arriver à la

    Fortune Julie approuva d’un signe de tête l’armurier gosin poursuivite André m’a offert hier 12000 francs de nos marchandises et de mon achat ge Julie eut un mouvement de Joyeuse surprise il en donnera 15 ajouta André ménot mais ce n’est pas tout monsieur banscel le banquier va m’acheter le brassard lui si

    Économe he c’est un ricochet de sa manie ce soir après m’avoir parlé de sa caisse pendant 2 heures et comme j’allais me retirer il m’a dit tenez-vous beaucoup à vendre comme cela des brassards je ne devinais pas où allait sa question il s’est expliqué ajoutant bon engin pour les voleurs cela Monsieur

    Mot vous comprenez bien qu’avec un homme qui vend des brassards on n’est pas en sûreté dans une ville et comme je ne saisissais pas encore par bleu a-t-il repris avec vos brassards il n’y a pas d’ingénieux système qui tienne que peut ma mécanique étreindre le bras d’un

    Laron et bien si le Laron a un brassard il retirera son bras tout doucement et s’en ira avec mes écus laissant son son coquin de fourreau entre les griffes de mon système Julie éclata de rire brouillamment et sa guêé comme il arrive aux heures de surexcitation dura plus

    Longtemps qu’il n’était à propos c’est vrai pourtant dit-elle que le brassard vous une clé pour ouvrir la caisse de Monsieur banscel je me suis engagé sur parole à ne plus vendre de brassard continua André moyen en quoi il m’achètera le nôtre au prix de 1000 écus je le lui

    Porterai dès demain matin car il a grande hâte de jouer lui-même au voleur avec sa mécanique cela fera 18000 francs suputa Julie André sortit de sa poche un portefeuille qu’il ouvrit et qui contenait 14 billets de 500 francs au moment où Julie se penchait pour les regarder la nuit se fit brusquement et

    Un gros rire éclata derrière eux c’était le père Bertrand l’éteigneur de réverbère qui leur jouait ce tour voyant de loin les amoureux sur un banc à cette heure indu le bonhomme s’était approché à pas de loup un Guéluron qui aimait plaisanter avec des bourgeois par à tro

    Dit-il si on casse la tirlire de Monsieur banscel comment ce fâché et à quoi bon le brave père Bertrand eut un verre de cidre versé par la blanche main de Julie ménot et tout le monde alla se mettre au lit 25000 francs Paris la voiture promise parler cat races notre

    Julie eut de beaux rêves elle dormait à 2h du matin et quand tout entier faisait de même y compris les cinquante don juant mais André veillait le sommeil appelé ne voulait pas venir André se tournait et se retournait entre ses draps brûlants il avait le cœur serré qu’il souffrait c’était un caractère

    Doux simple et tendre mais c’était une intelligence d’élite sa vie jusqu’àors n’avait point manquer d’aventure car il venait de loin et il avait fallu tout un roman sombre et mystérieux pour mettre dans ses bras d’artisan la fille déshéritée d’une noble race mais ce roman s’était noué en quelque sorte au

    Gré de sa destinée André et Julie avaient dans leur passé d’étranges périls évités mais point de combat André en était encore à éprouver sa force à de certaines heures il avait conscience de éergie indomptable qui était en lui à l’état lathant et qu’aucun danger suprême n’avait encore sollicité alors

    Il se redressait dans sa puissance inconnue croyant rêver il défiait l’avenir il appelait la bataille car toute victoire a des couronne c’était un de ses instants André rêvait de lutte future et s’étonnait du mystérieux besoin qu’il avait de bondir dans la reine 2hures sonnant un homme traversa

    Le pont de va et s’arrêta au milieu jetant un regard rapide devant et derrière lui les alentours étaient déserts l’homme dépouilla lentement une blouse grise qu’il portait la roula avec son bonnet de laine rousse et lança le paquet dans la rivière après y avoir jeté un fort caillou puis vêtu qu’il

    Était d’un pantalon de cotonnade bleu tête nu et en bras de chemise il prit à travers champ sur la droite de la route d’Alençon il avait quelque chose dans son foulard ce n’était ni dur ni lourd et cela ne le gênait point pour sauter les talus il marchait très vite quand il

    Trouvait un couvert en pleine il allait les mains dans les poches le dos voûté les jambes flageolantes vous eussiez dit un paysan ivre qui a perdu le chemin de son logie cela se rencontre en Normandie comme ailleurs il faisait de longs détours pour éviter les méties parsemé

    Dans la campagne un chien qui hurlait au loin l’arrêtait tout tremblant ses yeux vifs et inquiets perçaient la nuit nous avons déjà vu monsieur Lecoq dans des situation bizarre et difficile sa conversation avec Jean-Baptiste Schwarz le mensonge de son rendez-vous amoureux son voyage interrompu le soin qu’il

    Avait pris de cacher sa voiture et son cheval son déguisement son retour à la ville son affu sous la porte cochère pour épier le passage du commissaire de police et sur rveiller la façon dont le même Jean-Baptiste Schwarz accomplirait sa mission en apparence si futile enfin sa visite au papa Lambert le cabartier

    Du cutsac Saint-Claude nous ont mis surabondamment à même de deviner que Monsieur Lecoq faisait un autre métier que celui de commis voyageur en coffre fort dans ces diverses circonstances qui toutes dénonçaient une bataille prochaine la physionomie de Monsieur monsieur Lecoq pour nous ne s’est point démenti nous avons vu un gaillard hardi

    Résolu froidement et portant dans l’accomplissement d’un périlleux projet une sorte de gaieté de mauvais goût tel et tel homme en effet mais il y a l’affaissement qui suit la bataille gagnée il y a surtout le poids énorme du butin conquis regardez autour de vous et voyez la différence profonde qui existe

    Entre le combattant fanfaron espérant tout ne craignant rien et le vainqueur qui a désormais quelque chose à perdre ce foulard noué au quatre coins mis dans une balance n’aurait pas enlevé le poids d’un kilogramme il écrasait pourtant Monsieur Lecoq au point que nous aurions eu peine à le reconnaître C effronté

    L’uron de tout à l’heure nous l’ussions retrouvé inquiet craintif malade son front avait de la sueur froide de loin il prenait les chaînes pour des gendarmes par moment il parlait tout seul il parlait de Jean-Baptiste scharz du papa Lambert du cabartier du cutsac Saint-Claude et d’un autre personnage

    Encore qu’il désignait sous ce nom bizarre l’abis noir il disait une autre fois je ne partagerai avec personne et le bruit d’une branche agitée par le vent lui donnait le frisson et le pas furtif d’un lièvre arrêtait le souffle dans sa poitrine la nuit est pleine de ces voies

    Qui font peur il y a surtout les rameaux de certains chînes qui conservent en pleine été les feuilles de l’autre année quand la brise les touche ils sonne sec comme si la marche d’un homme les écartait tout à coup monsieur Lecoq nous pouvons l’affirmer n’en était pas à sa

    Première affaire mais il n’avait que 22 ans et nous le verrons mûir il arriva au tailli sans avoir rencontré âme qui vivent le cheval brotit la ol était à son poste monsieur Lecoq poussa un soupir de soulagement quand il eut repris possession de son pantalon à

    Carreau de son gilet brillant et de sa fine jaquette le plus fort était fait manifestement le sang frroid revenait ce fut d’un air déjà crâne qu’il posa sur l’oreille sa casquette de voyage quelques minutes après coquet qui n’était lui ni plus ni moins fier qu’auparavant galopait sur la grande

    Route à une milieu de là Monsieur Lecoq mit pied à terre la nuit était encore épaisse bien que l’Orient prit déjà cette teinte grise qui annonce l’aube il y avait à gauche du chemin une ferme où tout dormait monsieur Lecoq attacha une pierre à sa culotte de cotonade bleue

    Roulée en paquet il franchit la murette de la cour et jeta son paquet dans le puits quand il eut accompli ce dernier soin et que coquet reprit le galop Monsieur Le Coq siffla ma foi un air de vaudeville en dénouant son fameux foulard Jean-Baptiste Schwartz aussi

    Suivait ce même chemin à pied et livré à des réflexions mélancoliques il songeait à ses 100 francs et remettait en prose la fable du pot au lait de Perrette de temps en temps le Potet se cassait au choc d’une pensée triste ce mauvais plaisant de Lecoq s’était peut-être

    Moqué de lui les voyageurs de commerce pratiquent la mystification avec prisy pour compter ensuite leurs exploits à table d’Ô 100 francs rien que pour éviter les suites d’un rendez-vous galant il y a bien des grands seigneurs qui ne couvrent pas si fastueusement leurs équipées 100 francs quel commerce

    Allait-il établir 100 francs comptent il se sentait monter au front la sereine fierté des capitalistes en quittant son homonyme le commissaire de police Jean-Baptiste Schwarz avait flanit un petit peu le long des rues désertes il avait même regardé l’horne qui passait sous le pont poursuivant sa route vers la mer ainsi

    Fait la monnaie disséminée dans les pauvres bourses elle va toute mais toute par une pente naturelle et fatal vers ces caisses opulentes vastes rivière qui réunissent les filets d’ors éparts en fait d’argent Jean-Baptiste Schwarz était un penseur et un philosophe il a avait deviné la loi de gravitation qui

    Pousse les sous vers les Louis il sortit à camp vers minuit 3h de ténèbres à tuer c’est plus qu’on ne le pense Jean-Baptiste scharz s’assit bien des fois sur le bord du chemin agitant cette question suprême aurais-je mes 100 francs n’aurais-je pas mes 100 francs il arriva au lieu du rendez-vous bien

    Longtemps avant le moment fixé il attendit à mesure qu’il attendait l’espoir diminuait car les scharz de provenance directe son gens de bon sens avant tout et la conduite de Monsieur Lecoq outrageait la vraieemblance 100 francs pourquoi 100 francs moyennant un demi Louis monsieur Lecoq eut acheté de même la complaisance de Jean-Baptiste

    Schwarz à supposer néanmoins qu’il s’agit d’une chose honnête notons bien cela pour obtenir de Jean-Baptiste Schwarz une chose déshonnête dans le sens L du mot 100000 francs n’aurait pas suffi ce chiffre de 100 francs riaé au nez du prudent et sage alsacien ce ne pouvait être qu’une cruelle

    Plaisanterie si vous saviez comme il avait peiné depuis qu’il était hors de gubvillor sans jamais réussir à mettre de côté les 20 larges pièces blanches qui composent cette somme de 100 francs et pourtant si seul le coq était fou tour des Halles à Paris il y a des

    Banquets en plein air qui sont des bienfaiteurs des quatre saisons l’usure n’est qu’un mot selon les meilleurs esprits et les timidités du code à son égard sont le symptôme de la dévotion moderne gêner le bon plaisir de l’or si respectueusement que ce soit c’est blasphémer un dieu le dernier Dieu le

    Seul Dieu qui est un peu d’avenir désormais si l’usure est bonne une fois pourquoi en proscrire l’habitude le bien érigé en coutume n’en vaut que mieux ce nous semble Jean-Baptiste Schwarz se vit un instant en philanthrope à la petite semaine activant les transactions des innocents grâce à l’intérêt modeste de

    Ces mouvement de fond populaire 100 francs deviennent aisément 1000 écus en 12 mois en 12 autres mois 1000 écus bien employé peuvent donner une cinquantaine de mil francs perte comprise alors on quitte le carreau on aborde l’escomte pour le petit commerce vaste champ ù chaque sou coupé en quatre donne ses

    Fruits et ses fleurs le million à Murri on le cuœille et c’est une gracieuse chose que l’entrée dans le monde du million ignoré tout jeune ayant encore le duvet de la pêche mais ce le coq n’était pas fou mais pour avoir le million il fallait les 50000 Francs pour

    Les 50000 Francs les 1000 écus pour les 1000 écus les 20 pièces de s sous de Monsieur Lecoq hélas hélas le pot auet dispersait encore une fois ces tessons dans l’ornière et Jean-Baptiste Schwarz s’éveillait le cœur serré se disant ah voilà le jour qui vient 3 heures doivent

    Être sonner monsieur Lecoq s’est moqué de moi un bruit de roue et le Galot d’un cheval Jean-Baptiste Schwarz se leva tout frémissant d’espoir on entend de bien loin à ces heures solitaires où la campagne dort entre ce premier son et le moment où une silhouette de voiture apparu dans le gris l’espérance de

    Jean-Baptiste Schwarz eut le temps de chanceler plus d’une fois mais la voiture ne se montra pas plutôt qu’elle était déjà sur lui elle allait à un train d’enfer monte Jean-Baptiste dit une voix connue une main vigoureuse le saisit en même temps par le gras du bras

    C’est à peine sur le petit br s’arrêta Jean-Baptiste Schwarz soulevé et cédant quelque peu se trouva lancé au fond de la cariole pendant que le fouet claquait gaillardement et que coquet redoublant de vitesse fuyait parmi les tourbillons de [Musique] poussière chapitre 5 scrupule de Jean-Baptiste Schwarz la cariole traversa au grand

    Galot le village d’Allemagne où tout dormait encore puis monsieur Lecoq prit sur sa gauche et s’engagea dans un chemin de traverse ils allèrent ainsi en silence pendant trois ou qu minutes le jeu le vin les belles Jean-Baptiste dit tout à coup monsieur leco j’ai mon petit doigt qui me raconte des

    Histoires tu as bien fait ma commission là-bas bonhomme le commissaire n’y a vu que du feu il fouette à coquet qui bondit comme un diable ne te gêne pas bijou reprit-il ce soir tu auras 35 lieu de pays dans le ventre où allons-nous donc demanda Schwarz toi tu ne vas pas

    Loin Jean-Baptiste moi je suis en ce moment à alançon au lit parce que j’ai le rume et demain matin je me lèverai dispos vous avez donc peur du mari monsieur Lecoq quel mari Jean-Baptiste où prends-tu le mari je me lèverai dispo pour faire mes courses placer mes

    Caisses et parler de mon rhume il fait bon avoir des amis partout bonhomme e l’ami chez qui je vais dormir et le même qui mettra à la poste demain la lettre où je réclame mon Gon as-tu oui parler des franc-maçons ma vieille papa létait répliqua Jean-Baptiste Schwarz ah papa

    Aussi dit Monsieur Lecoq en riant ça peut être utile tu es militaire et tu vas à la bataille tu te trouves placé vis-àis d’un canon tu fais le signe l’artilleur ennemi coupe en deux ton voisin pour t’être agréable savais-tu celle-là papa la compé monsieur Lecoq ah papa aussi elle est jolie et bien

    Jean-Baptiste nous sommes un sang de copains peut-être 200 des amis de collège quoi comme qui dirait des barbistes ou d’anciens élèves élèv de l’institution balenciel les uns sont ici les autres là et nous nous rendons de petits services pour entretenir l’amitié qui nous lit je t’ai donc parlé d’un mari bonhomme et

    Vous m’avez dit le jeu le vin les belle je veux bien qu’il y ait un mari moi Jean-Baptiste si ça fait ton bonheur euh laquelle préfères-tu la brune la blondre moi mon faible cœur balance entre les deux euh crois-tu à l’Être suprême oui e je ne saurais t’en blâer on retrouve

    Cette croyance chez tous les peuples de l’univers seulement craint les excès de la saint-bartéomille euh quelle drogue que ce Charles E bonhomme tu t’en moques moi donc voilà le fait il n’y avait pas plus de mari que le creux de ma main tout cela était dit d’un ton de grave

    Gogenardise notre jeune Alsacien était un esprit sérieux s’il en fut prenant les mots pour ce qu’il va et qui n’avait pas pu s’habituer encore à l’argot bizarre destiné à remplacer décidément la langue de Bossuet pour l’usage du Petit Paris il écoutait bouchebéante toutes ses incohérences néanmoins l’idée ne lui

    Vint point que son compagnon eû perdu le sens sa naïveté n’était pas sans clairevyance il songea que cette route déserte était bonne à cacher un meurtre il eut réellement peur le dernier mot de monsieur Lecoq surtout le fit frissonner vaguement il avait conscience d’être entré trop avant dans un dangereux

    Secret c’était un chemin cru où l’aube naissante glissait quelques lueurs grises par-dessus deux ha énormees Jean-Baptiste Schwartz regardait son camarade du coin de l’œil en cas de bataille les parieurs n’auraient pas été pour Jean-Baptiste Schwarz dont la taille grêle faisait ressortir la riche carure de son voisin mais à bien

    Considérer cette figure aigue cette prunelle inquiète et perçante notre alsacien n’était pas non plus de ceux qui se laissent étrangler comme des poulets monsieur Lecoq se tourna brusquement vers Jean-Baptiste Schwarz et le regarda de haut en bas il était de bonne humeur la mine du jeune Alsacien

    Le fit éclater de rire eh Jean-Baptiste s’écria-t-il vous avez l’air d’un homme qui se dit je serais bien contrarié si on me brûlait la cervelle il y a comme ça de mauvaises histoires pas vrai dans les journaux tiens tiens bonhomme s’interrompit-il en le considérant avec attention tu te défendrais un petit peu

    Oui euh où en étions-nous au mari ah non à lettre suprême lettre suprême c’est comme qui dirait le directeur de la grande loterie ça vous amuserait-il d’avoir une kine Jean-Baptiste l’œil de Schwarz s’était à assuré sous le regard du commis voyageur il resta froid et répondit avec calme

    C’est selon Monsieur Lecoq tiens tiens fit encore celui-ci vaudrais-tu la peine qu’on te parle en bon Français Jean-Baptiste non répondit Schwarz résolument si vous avez fait un mauvais coup je ne veux pas le savoir superbe gromelat le commis voyageur ils sont tous les mêmes eh bien bonhomme il y

    Avait un mari là es-tu content oui répliqua Schwarz vous m’avez promis 100 francs parce que je vous ai rendu service pour le cas où le mari vous inquiéterait ah juste et je t’en donne 1000 Jean-Baptiste il tenait un billet de banque de pareil Somme entre l’index et le pouce les paupières de

    Jean-Baptiste Schwarz battirent il était très pâle il demanda tout bas pourquoi me donnez-vous 1000 francs monsieur le allongea un joyeux coup de fouet au petit breton et répondit tu es curieux vas-tu me chercher dispute je veux savoir dit lentement Jean-Baptiste Schwarz monsieur Lecoq l’examinait avec une attention croissante drôle d’animal que cette

    Espèce là pensa-t-il il ajouta tout haut tu mangs JeanBaptiste tu n’as qu’une envie c’est de ne pas savoir qu’avez-vous fait cette nuit Monsieur Le Coq balpua notre jeune Alsacien au front de qui perlait des gouttes de sueur le vin les jeux le belle commença le coq en houssant les épaules mais il

    S’interrompit brusquement pour dire d’un ton tranchant et déterminé euh descends bonhomme nous avons assez causé notre chemin n’est pas le même il arrêta court la voiture et Jean-Baptiste Schwarz mit pied à terre avec un magnifeste empressement Jean-Baptiste reprit monsieur le non sans une sorte de courtoisie je suis content de vous

    Peut-être que nous nous reverrons vous êtes un mâle bonhomme à votre façon c’est certain vous m’avez rendu un service de mille francs je ne suis pas dans le cas de vous rien devoir voici vos 1000le francs et nous sommes quites comme le jeune Schwarz debout et immobile près de la voiture ne tendait

    Point la main il lâcha le billet de banque qui tomba à terre après avoir voltigé c’est bon poursuivit-il trouvant un mouvement d’ironie on le ramassera quand je vais être parti on est dans une position délicate honnête ça ne fait pas de doute mais on a menti au commissaire

    De police et si les choses tournaient mal on recevrait une invitation portée par les gendarmes la colère s’alluma dans les yeux de Schwarz monsieur Lecoq continua en riant je ne suis pas méchant il y a un mari Jean-Baptiste voici l’ordre et la marche mon garçon allez votre chemin

    Tout droit sans vous retourner c’est le moyen de ne pas voir ce qui se passe par derrière vous savez le proverbe il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre bouchez-vous les oreilles pour avoir l’esprit en repos si vous êtes sage vous tripoterz votre petit argent

    Comme un ange si vous n’êtes pas sage vous aurez d’un côté le parquet et de l’autre moi et mes copains qui ont étudié avec moi je vous en préviens à un drôle de collège tu as deux cordeau cou Jean-Baptiste à l’avantage il touchea son cheval qui Rua gaiment mais il se

    Visisa et le teint en brite pour ajouter bonhomme il ne serait pas sain pour vous de changer un billet de banque dans ce payci euh voici de la monnaie pour voyager je pense à tout moi bonne chance h coquet le petit breton enleva cette fois la cariole qui disparut sous la

    Voûte de feuillage comme accompagnement à ces derniers mots monsieur Lecoq avait jeté deux pièces d’or et quelques monnaieses d’argent au pied de Jean-Baptiste Schwarz rien ne lui coûtait ce matin à ce magnifique commis voyageur il donnait sans compter et semait les bienfaits sur sa route Jean-Baptiste Schwarz ne ressemblait pas

    Au chef-d’œuvre de la statuare antique mais vous l’ussiez pu prendre pour une effigie du dieu terme bien longtemps après que le bruit des roues et le Galot de coquet eurent cessé de se faire endre il était encore à la même place immobile et debout ses yeux obstinément fixés sur

    Le sol dénotaiit soit une laborieuse méditation soit une complète stupeur l’aube s’était faite puis le crépuscule puis le jour le soleil le vent jouaiit dans les interstices de la haie Jean-Baptiste Schwarz ne bougeait pas quand il bougea enfin ce fut pour s’affaisser assis au rebord du fossé

    C’est jambes se dérobaient sous lui son front brillait de sueur et il avait la larme à l’œil Jean-Baptiste Schwarz était honnête il avait une conscience il prétendait marcher droit la vue de cet argent éparpillé sur le sable lui faisait presque horreur il n’avait pas besoin de s’interroger quelque chose lui

    Disait un crime et là un éblouissement lui montra des taches rouges à ce chiffon de papier et ce rouge était du sang la figure de Lecoq lui parut alors grandi à une taille diabolique le bruit d’une lourde charrette vint par un bout de chemin creux Jean-Baptiste schartz

    Poussa du pied l’argent avec le billet en un tas et recouvrit le tout de poussière il grimpa au revers du talu il perça la haie comme une bête fauve é gratignant ses habits et sa peau et se coucha à platventre dans l’herbe du champ voisin un rustre passa assis sur

    Un brancard parlant à ses bêtes chantant un refrain pnard et dendinant sa grosse tête coiffée du bonnet de coton quand le rustre fut passé Jean-Baptiste Schwarz se releva et fit un pas instinctivement vers son trésor mais vous allez bien voir qu’il était honnête il se révolta

    Tout à coup contre lui-même et tourna le dos à la haie il prit sa course à travers champ il alla il alla jusqu’à perdre àine traversant les Guérés et sautant les fossés piquant droit devant soi par les tailles il allait le soleil était haut il s’arrêta épuis à la marge

    D’un champ de blé au bord d’une haie qui lui faisait ombre il avait faim et soif et sommeil dormir àise toutes les souffrances dit-on il s’endormit il rêva de ces mille francs qui étaient un gland le gland produisait un arbre immense mais dans le feuillage du grand arbre il

    Y avait des oiseaux qui gazouillaient des injures avec la voix de Monsieur Lecoq en s’éveillant il regarda autour de lui il ne savait plus trop lequel était le vrai son rêve ou ses souvenirs la haie plantureuse avait un pertui comme si une bête sauvage l’eut récemment violé Jean-Baptiste Schwarz le

    Sang aux yeux passa par le pertui il connaissait cette route il se laissa glisser au revers du talu et tomba près du petit tas de poussière qui recouvrait son billet de banque il était honnête mais n’y avait-il pas là un sort il se dit H à tout le moins mettons tout cela

    En sûreté et il creusa un trou dans le talu avec son couteau un joli trou rond net bien fait où il comptait abriter le billet entre deux pierres plates e au fait pourquoi ce Lecoq n’aurait-il pas eu des intentions galant il était jeune élégant beau garçon hardi joyeux bavard

    En creusant Jean-Baptiste Schwarz se disait cela il regardait les deux pièces d’or l’argent blanc et le billet oh le billet un dou billets ce sont les billets dou ceux-là un billet en sa fleur pas trop net mais sans couture ni bant de papier collé sont-elles assez jolies ces taille dou

    Contempler un billet de la Banque de France les écailles vous tomberont des yeux certes certes ce Lecoq avec un gilet comme le sien et de tels pantalons à carreau devait troubler les ménages le BET avait de petits trous d’épingles qui lui essayit à ravir c’était le sourire ce sont les faussettes d’amour des

    Billets ces piqures d’épingles le coq était évidemment un homme à bonne fortune sil en avait le physique l’uniforme tout voyons raisonnons que faire aller chercher le commissaire de police déposer entre ses mains le billet les pièces d’or et l’argent blanc Jean-Baptiste ch en eu la penser tant il était honnête mais en conscience

    Avait-il le droit d’agir ainsi nétait -ce pas une belle et bonne trahison et si le mari jaloux passait un jour son épé au travers du corps de Monsieur Lecoq qu’espère cependant boniv est jeune en mettant sa signature et son paraf au coin des billets de banque c’est un moyen de

    Publicité Jean-Baptiste Schwarz avait achevé son trou il chercha deux pierres plates la pensée d’aller au commissaire de police ne tenait pas ce magistrat s’était mal conduit à son égard fantaisie pouvait lui prendre de voir les choses du mauvais côté notre Schwarz avait trompé la justice voilà où peut

    Conduire une première imprudence à la cour d’assise car il faut mettre les choses au P supposons un crime Jean-Baptiste Schwarz l’innocence même était complice en outre ce Lecoq devait avoir le brason avec ses copains qui avaient étudié un drôle de collège Notre Schwarz se trouva les deux pierres

    Plates il mit le billet de banque entre les pierres et les pierres au fond du trou bien proprement sa pauvre figure pointue vous avez des mélancolies paternelle il faut de l’héroïsme pour enterrer ainsi vivant souriant adoré son premier billet de banque entre ses paupières closes un pleur glissa bon âme

    Il jeta la terre à main pleine et convulsive le trou fut bouché Jean-Baptiste Schwarz S auprès de ce gouffre où il venait d’en fouir plus que sa vie il avait faim et soif mais qu’est-ce que cela il ne pouvait pas s’en aller un invisible clou le rivait à

    Ce sol où reposait son âme vous savez bien on vous l’a déjà dit ce n’était pas un billet de banque qui était là c’était une graine de millions ces graineslà à la différence des autres ne doivent point être mise en terre Jean-Baptiste Schwarz s’amusa à disposer un petit

    Tertre de gazon au-dessus du Cher tombeau puis chose bien maternelle et qui fut pratiquée par divers amants célèbres l’idée lui vint de violer la sépulture afin de donner un dernier baiser à son cœur il gratta la terre rendre un jour il tomba dans une méditation sereine quel donjur en

    Décidément que ce Lecoq il prit s sous pour souper et coucher puis un Louis puis l’autre puis le billet doux qui était déjà humide le pauvre amour il mit le tout dans sa poche et s’en alla bonnement jusqu’à la grande route de Lisieux attendre la diligence de [Musique] Paris chapitre 6 aux [Musique]

    Écoute à l’heure où Jean-Baptiste schfars et Monsieur Lecoq se séparait dans le chemin creux quand s’éveiller le jour se lève matin au mois de juin les environs s’animé dans ces admirables et plantureuses prairies où l’Odon tributaire apporte son filet d’eau à l’Orne les troupeaux arrivaient lequ reprenait ses affaires les cabarets

    Toujours Pr s’ouvrait dans les rues de la Basseville et l’armée des campagnards envahissait le marché campagnards et citadins du reste bâtelier ouvriers fermiers ceux qui achetaient et ceux qui vendaiit semblaient parfaitement tranquille aucune émotion extraordinaire n’agitait la halle quand avait dormi rien ne semblait avoir troublé la monotone quiétude de sa nuit d’habitude

    La deventure d’André ménot s’ouvrait bien avant les volets du commissaire de police André n’avait peut-être pas reçu de la nature cette pre activité du commerçant par vocation qui fait argent de toutes les minutes mais un autre sentiment plus fort que la cupidité même le jetait chaque matin hors de son lit

    Il était fourmi par amour il s’était donné cette tâche d’élever Julie au-dessus de l’humble niveau qui pesait sur son front si jeune si beau si fier la destinée de Julie était de briller il avait promis des rayons à son astre et il travaillait sans relâche car il était

    Fort et patient les gens comme lui parviennent à coup sû les gens comme lui parviennent à coup sû il avait la volonté indomptable le talent qui la fait compte et ce droit honneur qui reste quoi qu’on dise la meilleure des habiletés pour arrêter cela il faut la

    Foudre qui frappe ça et là dans le tas humain touchant un homme sur 100000 et qui donc compte avec ces hasards de la foudre ce matin pourtant les volets du commissaire s’ouvrirent avant la deventure d’André ménot il y avait je ne sais quoi d’anormal au premier étage madame Schwarz en peignoir d’indienne

    Allait et venait dans la maison écoutant à la serrure de son mari et en proie à une véritable fièvre de curiosité elassin était entré au bureau et n’en ressortait point il y avait quelque chose de grave andré avait passé une nuit sans repos il s’étonnait lui-même du trouble qui le prenait au moment

    D’entrer dans sa voix nouvelle c’était une nature résolue il avait pesé mûrement ses chances de succès pourquoi donc cette agitation inquiète Julie dormait près de lui et semblait sourire à un rêve bien des fois depuis que la lueur du crépuscule s’était glissé dans la chambrette André soulevé sur le coude avait promené son

    Regard de la beauté sereine de sa jeune femme à l’angélique gentillesse de l’enfant cachant à demi sa tête blonde derrière les rideaux du berceau il se sentait pleinement trop heureux pourrait-on dire cela l’effrayit au moment d’entamer la grande partie il avait souhaité un nuage à son ciel le sommeil le prit enfin tandis

    Qu’il cherchait à l’horizon quelque chose qui ressembla à une peine il ne savait pas qu’il dormait il fut éveillé en sursaut par un gémissement c’était Julie qui se plaignait étouffée sous un cauchemar un baiser l’éveilla elle sourit il voulait nous séparer et ses beaux yeux se refermèrent 5h du matin sonnait un bruit

    De marteau retentissait à l’étage supérieur la première idée d’André fut de se lever mais il ressentait une fatigue extrême et un affaissement qu’ ne se souvenait point d’avoir éprouvé jamais en même temps une tristesse inconnue brisait sa pensée il voulait nous séparer répéta-t-il sans savoir qu’il parlait il y avait une

    Petite pièce servant de resserre à ses outils et aux objets non encore restaurés elle donnait sur la cour et attenait à la chambre à coucher au milieu de cette somnolence que produisait chez lui la lassitude André Menot crut entendre des voix dans la resserre il sauta hors de son lit car

    Cela faisait illusion on eû dit que plusieurs personnes causaient là derrière la porte et le bruit du marteau continuait la porte ouverte André vit qu’il n’y avait personne les voix venaient maintenant de la cour et son nom prononcé plusieurs fois frappa ses oreilles la fenêtre était grande ouverte

    À cause de la chaleur il s’en approcha marchant pied nus la cour était déserte comme la chambre mais les voix s’entendaient encore plus distinctement elle semblait s’être si rapprochée qu’André mit sa tête hors de la fenêtre pour voir si les causeurs n’était point collé contre le mur il leva les yeux son

    Nom venait d’être prononcé pour la seconde fois en l’air on l’ut jurer voici ce qu’il aperçut immédiatement au-dessus de sa tête un ouvrier terminant sa besogne enfonçait le dernier clou d’une sorte d’auvent destiné à protéger la fenêtre de l’étage supérieur qui n’avait point de persienne cette fenêtre éclairait le cabinet

    Particulier du commissaire de police elle était située au midi l’été s’annonçait brûlant le commissaire établissait tout bonnement des barricades contre l’invasion du soleil il était arrivé quelquefois à André mes notes de saisir quelques paroles tombant de cette fenêtre surtout quand madame Schwarz élevit la voix dans ses

    Querelles de ménage ce n’était pas ses affaires et la curiosité provinciale n’était point son péché il n’avait prêté aucune attention à la comédie matrimoniale qui chez ses voisins atteignait un un nombre fabuleux de représentation et s’était promis seulement de parler bas quand il causerait dans sa resserre mais l’au

    Vent qu’on venait de poser et qui pour le moment formait un angle de 4 degrés par rapport au plan de la fenêtre du premier étage exagérant tout à coup les conditions particulières où se trouvait la petite pièce du rez-de-chaussée renvoyit le son avec une telle netteté qu’un appareil acoustique n’eû pas fait

    Mieux ce n’était pas l’ouvrier qui avait parlé les voix venaient de l’intérieur elles étaient émues et contenues ceux qui s’entretenaient là-haut paraissaient en garde contre ce fait que la fenêtre ouverte pouvait avoir des oreilles André ménot resta immobile et déjà à frappé pourquoi frappé il nurait su le dire car

    Étant donné son caractère ferme et absolu peut lui importer les comérages des voisins et en dehors des comérages qui vont et viennent il n’y avait rien sa conscience lui affirmait qui put être dit contre lui pourquoi frappé alors lui qui était tout jeune lui qui dédaignait trop peut-être les petits hommes et les

    Petites choses lui qui était étranger dans la ville de ca lui qui se préparait à la quitter bientôt pour toujours il écouta son nom prononcé l’ autorisait il écouta guettant le retour de son nom l’ouvrier venait de rentrer après avoir achevé sa besogne on se taisait maintenant à l’étage supérieur quand on

    Se pris à parler la conversation avait tourné sans doute car les mots prononcés ne pouvaient plus s’appliquer à André l’air était frais sa fantaisie d’écouter ne le tenait guère il allait regagner son lit lorsque cette phrase tomba prononcée d’une voix basse je vous dis qu’il est ruiné mais ruiné roide il

    Parle de se brûler la cervelle André hésita ce n’était pas la voix du commissaire non plus celle d’éliassin l’Alsacien blond l’hésitation d’André devait durer juste le temps de faire cette réflexion qui n’avait pas le droit de surprendre certains secrets il n’en eut pas le loisir le commissaire reprit

    Avec une sorte de colère vous répandez de mauvais bruit tout cela retombe sur nous un homme pareil n’a jamais encaisse que l’argent de ses échéances une voix inconnue répliqua distinctement il y avait en caisse plus de 4 c000 francs en billets de banque André tressailli de la tête au pied ce

    Chiffre tout seul lui contait une histoire entière monsieur banscel lui avait dit justement la veille que sa caisse contenait plus de 400000 francs il eut froid dans les veines était ce pitié pour le malheur d’un homme André menénot était un brave et généreux cœur

    Mais ce ne fut point de la pitié on ne sait comment exprimer ces choses ce fut de la peur pourquoi encore une fois pourquoi ce jeune homme qui était l’honneur même eutt-il peur en devinant que la caisse du riche banquier bansel venait d’être forcé etvité les faits de pressentiment ne

    Sont pas rares les grands chocs qu’ont de mystérieux avantcoureurs comme les grandes maladies sont annoncées par leur prodrome andré ménot avait un poids sur le cœur dans la chambre à coucher il crut entendre encore ces gémissements qui n guère l’avait éveillé il se traîna des faillant jusqu’à la porte l’enfant

    Reposait paisiblement la jeune mère appuyant sur son bras nu les boucles éparces de ses magnifiques cheveux dorment aussi tranquille et belle comme une sainte André tendit ses mains vers ces deux êtres si cher il était pâle et il tremblait nous parlions de pressentiment ce qui va suivre n’est pas une explication mais un

    Renseignement la ville de camp qui devait avoir quelques années plus tard cette tragédie dit bizarre et terrible le meurtre de l’horlogé Péchard vivait en 1825 sur les récents débats de l’affaire oranges les époux oranges fermiers au pays d’Argence avaient été condamné en NT 1825 par la Cour royale de CA à la

    Peine de mort comme coupable de meurtrre commis de complicité avec préméditation sur la personne de Denis orange leur oncle paternel c’était une de ces lugubres caus où l’avidité villageoise joue le rôle principal chaque année l’avarice des campagnes tire quelques nouvelle édition de cette hideuse bucolique un vieux paysan a l’imprudence

    De céder son bien à ses neveux sous condition d’être nourri logé et soigné jusqu’à sa mort un tel contrare enferme naturellement du côté des neveux cette stipulation implicite que l’oncle ne mettra pas trop de temps à mourir si l’oncle abuse et s’attarde on lui coupe

    La gorge avec une serpe à moins qu’on ne le jette dans un puit chacun sait cela néanmoins il y a toujours de vieux oncles pour accepter ainsi la dangereuse hospitalité de leurs héritiers il s’était présenté ici des détails assez repoussants pour donner un brillant succès à la cause le public

    Avait gardé quelques doutes sur la culpabilité des époux orang qui était tout jeune Pierre un malâ gaillard qui aurait pu gagner sa vie autrement madele une belle et naïve créature qui ne savait que pleurer quand on parlait de son oncle la peine capitale avait été commuée et dans le pays d’Argence on

    Connaissait un valet de charrue qui buvait quatre fois ses gages depuis le temps et qui était bien capable d’avoir fait le coup André Menot était un homme de vaillance d’intelligence et d’honneur mais il n’était pas un lettré il avait assisté au débat de l’affaire des époux oranges il en gardait une impression

    Profonde d’autant plus qu’il les jugeait innocent mais de là asseffrayé pour son propre compte il y a loin qui l’accuser sous quel prétexte pourrait-on l’accuser nous rentrons dans l’inexplicable ceci est le fait même du précentiment qui ne répond jamais à toutes les questions qu’on lui pose André tremblait il était très pâle on

    Avait prononcé son nom par deux fois là-haut chez le commissaire de police cependant sa raison se révoltait et un sourire lui vint aux lèvres tandis qu’il se disait c’est de l’extravagance en effet c’était folie car il faut à tout le moins un motif un prétexte j’ai toujours dit s’écria

    Impérieusement une voix nouvelle dans la chambre du haut qu’il fallait se méfier de ces gens-là c’était madame Schwarz qui venait de faire irruption dans le bureau cette fois on ne prononçait aucun nom et pourtant André menénot était sûr absolument sûr qu’on parlait de lui c’est C gens-là lui et sa femme on tenta

    Évidemment de faire sortir madame Schwarz mais elle déclara qu’elle avait le droit de rester l’affaire la regardait personnellement puisque avec de pareils voisins désormais on ne pouvait pas dormir tranquille l’incertitude d’André prenait des raisons d’être si elle ne pouvait pas augmenter le commissaire du céder car la discussion s’éteignait la voix

    Inconnue poursuivit cependant cette pensée là a sauté aux de Monsieur bossel quand sa femme et ses enfants sont venus il s’est écrié j’ai tout dit à cet homme-là il savait que j’avais encaisse le prix de ma terre outre mon échéance il a vu le secret le brassard lui

    Appartient André ne comprit pas cette dernière phrase dont le sens précis eût été pour lui un coup de Massu il n’avait pas besoin de cela tout son sang lui rougissait le visage et la sueur coulait à grosses goutte de son front ils étaient deux de demanda le commissaire

    Oui lui fut-il répondu il a fallu quatre mains occupées à la fois pour le travail de forçage quatre mains d’homme vigoureux non la moitié de la besogne pouvait être faite par un enfant ou par une femme prononça tout bas le commissaire ne m’as-tu pas dit s’écria madame Schwarz que tu les avais

    Rencontrés tous deux hier soir sortant à des 11h André mit ses deux mains sur sa po qui haltait mais l’idée de son innocence jaillit du sein même de cette détresse et il se releva d’un coup le désir lui vint de monter et de confondre en trois paroles cette absurde accusation il fit

    Un pas tout nu qu’il était pour mettre ce dessin à exécution ce mouvement le porta en face de l’entrée et son regard tomba pour la seconde fois sur la belle dormeuse qui toujours souriait il s’arrêta une angoisse nouvelle l’étraignit elle aussi était accusée elle c’était son cœur il n’avait jamais

    Senti comme à cette heure à quel point il l’adorait ses épouvantes revinrent et le terrassèrent un éblouissement lui montra la prison l’audience que sais-je il vit la foule autour du banc des accusés il entendit cette voix dure orgueilleuse implacable il se trompait mais il tremblait lui qui était nous le

    Verrons bien ferme et fort il est comme fou ce pauvre beauel reprenait en ce moment la voix étrangère il a sa tête dans ses mains et va répétant c’est moi c’est moi c’est moi qui lui ai donné l’idée du brassard il faudrait les arrêter tout de suite dit Madame

    Schwartz la maison est cernée répondit le commissaire c’est à peine si André fit attention à ces deux dernières répliques si menaçantes pourtant et qui exprimaient si violemment le péril de la situation il n’avait entendu qu’une chose Monsieur bansel allant répétant c’est moi qui lui ai donné l’idée du

    Brassard à lui André nous savons qu’il avait été question du brassard la veille entre le banquier et le jeune ciseleur mais que faisait là le brassard c’était la seconde fois qu’on parlait du brassard là-haut chez le commissaire de police quel brassard il y avait silence à l’étage au-dessus la fièvre d’André creusait son

    Cerveau quel brassard on s’était donc servi d’un brassard le sien était là dans son magasin en montre comme toujours machinalement il se dirigea de ce côté en passant auprès du lit de sa femme il joignit les mains et sa prière monta vers Dieu il entra dans le magasin et

    Poussa un gémissement étouffé l’instant après il revint appuyant son pas chancelant au meuble et à la muraille sa joue était livide ses yeux s’éteignai des convulsions faibles contractaient sa bouche on la volé murmura-t-il comme s’il e confié ce fatal secret à quelquêtre invisible on m’a volé le brassard en ce moment le commissaire

    Disait c’est Bertrand la lumeur de réverbère a-t-il vu quelque chose demanda la femme avidement il les a vu répliqua le commissaire dont la voix dénotait une véritable émotion à minuit sur le banc qui est là-bas à l’autre bout de la place il parlait de la caisse de Monsieur banscel où il y avait

    Disait-il plus de 400000 francs et il comptait des billets de banque André se laissa tomber sur ses deux genoux en rendant un Râ sourd le choc de sa tête éveilla Julie qui souriante et les yeux fermés à demi lui jeta ses bras autour du [Musique] cou chapitre 7 maison [Musique]

    Cernée la maison habitée par les ménottes et Monsieur Schwarz le commissaire de police n’avait que deux étages au fond de la cour un assez grand bâtiment composé d’écuries et de remise servait à l’exploitation d’un loueur de voiture qui occupait avec sa famille le second étage au rez-de-chaussée sur le

    Vant toute la partie à droite de la porte cochère appartenait à André dans l’autre partie qui était moins large de moitié le loueur avait installé ses bureaux l’industrie des loueurs qui se porte encore assez bien flurissait alors encore mieux et entre tous les loueurs monsieur Granger gardait la vogue pour

    La bonté de ses chevaux il avait en écurie s’il vous plaît des Normands de 500 écus et pour ceux qui voulaient brûler la route tout à fait il avait un anglais de 150 Louis qui trotaiit comme pur sang galope en foire une heure gagnée peut valoir parfois plein la main

    De pistole Julie ne savait pas pourquoi son mari était ainsi agenouillé près du lit elle ne se doutait de rien elle ne songeait même pas à s’en informer j’ai rêvé toute la nuit de Paris dit-elle et ce mot Paris avait dans sa bouche je ne sais quel amoureuse saveur André

    N’aurait pas su répondre à cela il resta pendant toute une minute muet et comme écrasé au moment où l’effroi se peignait sur la charmante figure de Julie qui s’apercevait enfin de sa détresse il redressa la tête lentement et dit tout bas lève-toi on ne peut affirmer que son

    Plan fut conçu dès lors de toute pièces car le jour se faisait à peine dans sa pensée mais ce qui est certain c’est que le besoin était en lui impérieux et profond de rester seul en face du péril à ce moment du réveil de son intelligence il se voyait déjà perdu

    Sans ressources son esprit net précis et très actif avait fait en quelques secondes le travail d’instruction que le juge devait mettre des semaines à accomplir il voyait les apparences et les preuves il les comptait il les pesait il les coordonné comme le condamné d’un conseil de guerre doit

    Ranger dans son dernier rêve les 12 soldats qui le viseront au cœur tout à l’heure avant qu’on eû parlé là-haut du brassard et de l’allumeur de rverbert son trouble prématuré ses pressentiments si mieux vous l’aimez aller chercher des motifs de trembler dans la caducité qui est le propre des jugements humains

    Trouble et pressentiment impliquaient en lui un blâ de ceux qui l’avait vu et dégagerit cette conclusion qu’en tel cas donné il aurait mieux fait fait que les juges maintenant non les impressions vagues cétaaiit la place à la rigueur pour ainsi dire foudroyante d’un raisonnement instantané André met note

    Dans son travail mental le sentait son instinct devinait les subtilités vers lesquelles jamais n’avait tourné sa pensée il se disait si j’étais juge je condamnerais la réunion des circonstances qui semblaient l’accuser avaient dlors pour lui quelque chose de Fatal elle lui sautait aux yeux chacune d’elles et toutes avec une véhémence que

    Nous n’essayerons même pas de rendre il n’en était plus à se défendre l’arrêt dans sa tête était prononcé comme Julie le regardait étonné il ajouta de ce même ton bas et froid habitoi et il prêta l’oreille un bruit de roue venait par la fenêtre de la cour

    Le Tilbury cria-t-on de la maison du loueur et l’anglais pour Monsieur amont qui va à la Foire des SEP vents derrière comon on y est fut-il répondu dans la cour où les sabots d’un palfrenier sonnaient sur le pavé black à son avoine andré avait tressailli au premier mot

    Maintenant il réfléchissait Julie qui ne l’avait jamais vu ainsi passer la robe qui pendait au pied de son lit pas celle-là ordonna André d’un ton brusque d’ordinaire tout est prétextte à causerie entre deux amants et c’était dans toute la force du terme deux amants entre eux les moindres détermin nation

    Comme les plus importantes se prenaient en commun après conseil tenu ce qui est un des meilleurs plaisirs du ménage d’ordinaire on peut le dire André ne discutait que pour connaître plus à fond le désir de Julie et pour s’y conformer mieux qui avait-il donc aujourd’hui Julie laissa tomber sa petite robe

    D’indienne pour demander d’un accent interdit mais presque irrité laquelle ta robe des dimanches répondit André en même temps il passait rapidement son pantalon et sa redingote c’est comme si un malâ te prenait murmura la jeune femme qui eut les larmes aux yeux André ne répondit pas il essaya de sourire en passant les

    Manches de son vêtement et cela fit ressortir davantage l’effrayante paleur de ses trait il voulut chanter aussi mais sa voix s’étrangla est-ce que tu vas me renvoyer André balbua Julie car on pouvait tout craindre de ce fou livide dont les yeux extravagué non répondit André qui haussa les épaules

    Loin de rassurer la jeune femme ce monosyllabe glacé la brisa davantage elle ne dit plus rien et atteignit sa robe des dimanches parfois il y a des malheurs sans cause un cerveau se frappe et sait-on par quelle porte peut entrer la jalousie André alla vers la fenêtre

    Et glissa un regard furtif dans la cour où le pfrenier lançait des Saut d’Eau dans les roues du tilbur on ne parlait plus à l’étage supérieur sans doute à cause de la présence du palfrenier André revint et dit à sa femme qui peignait ses admirables cheveux dépêchons-nous nous n’avons que

    Le temps est-ce une surprise que tu veux me faire interrogea Julie en s’efforçant de sourire sa douce voix savait si bien le chemin du cœur d’André André eut un peu de sang au jou et répondit peut-être une promenade s’écria aussitôt la jeune femme s’accrochant à cet espoir

    Faut-il habiller le petit le petit était de toutes les fêtes déjà elle étendait les mains vers le berceau ces mots prononcés durement l’arrêtèrent non je vous le défends elle mit sa tête entre ses mains et un sanglot souleva sa poitrine André se détourna d’elle pour cacher deux larmes qui lui brûlaient la

    Joue il entra dans le magasin et ses doigts crispés étraignirent sa poitrine il réfléchissait pour pourtant il se disait on ne fera rien tant que je n’aurais pas ouvert laadenture la maison n’était-elle pas cernée ceux qui la Guetta pouvaiit-il attendre le magasin avait trois portes celle de l’arrière boutique ou chambre à

    Coucher l’entrée principale donnant sur la place des Acacias et une petite entrée latérale qui s’ouvrait sous la voûte de la porte cochère André voulut savoir comment la maison était cernée il retira sans bruit une des chevilles de fer de la deventure et mis son œil au

    Trou en face de lui cinq personnages en habit bourgeois s’asseyaient sur un banc deux gendarmes étaient debout sous les arbres et quatre gardes de ville se promenaient en longeant le trottoir il remit la cheville et retira la clé de la petite porte latérale par la serrure il

    Ne put rien voir sinon un large dos mais il entendit sous la voûte il y avait quatre gardes à la fu cependant rien n’avait transpirer encore dans le public car la promenade était tranquille et la présence de la force armée aux environs du commissariat n’était pas chose assez rare pour exciter l’attention André

    Choisit deux pistolets dans sa montre et les chargea depuis qu’il était seul sa physionomie avait repris une expression de calme et de sombre fermeté il rentra près de sa femme qui agraffa sa robe il s’approcha d’elle et la baisa au front tu n’es donc pas fâché contre moi s’éa

    Elle en le pressant contre son cœur il faut faire la valise dit-il Julie le regarda stupéfaite la valise répéta-t-elle nous partons déjà l’idée lui vint vaguement qu’André voulait faire un voyage préliminaire à Paris pour s’y assurer un établissement avant de quitter camp pour toujours mais André

    Répondit de ce ton bref et froid qu’elle ne connaissait pas moi je ne pars pas en même temps il atteignit la valise et l’ouvrit oh au nom de Dieu supplia Julie expliquez-vous André et mon mari je vais vous conduire répliqua André en chemin je vous dirai tout Julie s’assis car le

    Cœur lui manquait attezvous dit André reprenant son ton de commandement il ouvrit tout grand les tiroirs de la commode Julie demanda en pleurant que faut-il mettre dans la valise tout ce que vous pourrez répondit André dois-je donc être longtemps loin de vous dieu le sait la voix d’André trembla en prononçant

    Ces derniers mots Julie s’élança vers lui et se pendit à son coup et mon fils mon fils cria-t-elle avec angoisse André n’avait pas songé à l’enfant car il resta un instant tout indécis comme Julie faisait un mouvement vers le berceau il l’arrêta pour la seconde fois le petit n’a rien à craindre

    Murmura-t-il nous avons donc quelque chose à craindre nous s’écria-t-elle encore le jeune CIS l’ hésita puis il répliqua tout bas oui quelque chose de terrible si vous m’aimez Julie hâtez-vous elle refoula ses larmes et entassa dans la valise les objets à son usage désormais ce qui dominait en elle c’était

    L’épouvante Julie la laissa seule une seconde fois pour entrer dans la resserre le palfrenier attelé black ou tilburri salut monsieur ménot dit-il en le voyant à la fenêtre il y a du nouveau en ville savez-vous les mouches sont autour de la maison et ne veulent pas dire de quoi il retournent vous êtes

    Tout pâau ce matin savez-vous une belle bête fit André en examinant black oh pour la beauté répliqua le palfrenier j’aime mieux dononormand sonans compliment c’est plus Dosu oui à la croupe comme au poittrailles mais pour le fond et la vitesse ah dame tiens voilà encore deux argousins qui montent chez le

    Commissaire oh il y a de nouveau pour sûr André jeta un regarde dans la chambre à coucher julie était agenouillée auprès du berceau de l’enfant ah vous me direz continuait le palfrenier bavard que ça ne nous regarde pas c’est certain mais on aime savoir pas vrai es-tu prête demanda André à

    Voix basse au lieu de répondre Julie qui était maintenant en froid des pâles Commandré lui-même interrogea ainsi est-ce pour moi ou pour toi qu’il faut partir pour moi répliqua André elle se mit sur ses pieds et prononça résolument je suis prête puis elle ajouta comme si un élancement de conscience l’E blessé

    Suis-je puni parce que j’ai tant souhaité Paris André ferma la valise et la poussa sur la resserre jusqu’au pied de la croisée il mit dans les poches de sa redingote ses pistolets son portefeuille et une casquette de voyage puis se présentant de nouveau à la fenêtre et

    Toujours tête nue eh l’ami cria-t-il au qui passait le mort entre les dents de Black euh quoi Monsieur André euh faites-moi inscrire au bureau pour le cabriolet 11h la demi-journée nous voulons aller voir la nourrice avec le petit le premier mouvement du brave garçon fut d’obéir mais il se ravisa euh

    Ce n’est pas pour vous refuser monsieur André dit-il mais je ne répondrai pas de black qui a le diable au corps donnez-moi la bride en main allez je n’aime pas voir ces oiseaux qui sont sous la voûte le palfrenier se mit à rire h le fait est grommela-t-il que

    C’est un gibier qui ne vaut pas cher en même temps il fit marcher black jusqu’à la croisée et mis les reines dans la main d’André une petite minute dit-il en disparaissant sous la voûte dès qu’André ne le vit plus il lança sa valise dans le tilburry Julie avait dit je suis

    Prête elle était là André l’aida à franchir l’appui de la croisée et la fit monter dans le Tilbury où il prit place auprès d’elle en ce moment madame Schwarz par hasard mit la tête à la croisée et les apercevant s’écria à l’aide voici les voleurs qui s’évadent Julie chancela sur l’étroitees

    Banquettes André passa son bras autour de sa taille pour la soutenir et saisit la reine de la main droite black piétina des quatre pieds puis s’ébranla obéissant au mouvement du jeune ciselur qui lui fit faire le tour de la cour pour avoir du champ bien lui en prie car

    Madame Schwarz était déjà à la fenêtre de la rue poussant des cris d’aigles et disant au voleur à l’assassin au feu black lancé du premier coup à toute bride de franchi la voûte d’un élan les hommes de la police qui étaient là s’effacèrent contre la muraille ceux de

    La place des Acacias ainsi que les gardes de ville et les gendarmes avertis par Madame Schwarz et par le commissaire lui-même qui avait rejoint sa femme et qui se démenait à sa fenêtre sur le devant se portèrent comme il faut à leur devoir mais ce BL était un diable il

    Passa près d’eux comme un tourbillon et tourna l’angle de la place tandis qu’un concert de voix acclamit arrêtez arrêtez il e fallu pour cela un rassemblement barrant complètement la rue ou quelqu’un de ces hardis citoyens qui se jettent les yeux fermés au devant du péril je

    Dis les yeux fermés car tout œil ouvert e vu dans la main droite d’André qui tenait à présent les reinees de la main gauche un pistolet haut et armé et derrière le pistolet une pâle figure qui menaçait plus terriblement que l’arme elle-même André était droit et ferme sur

    Le siège à son épaule s’appuyait la tête de sa femme évanouie il était de bonheur encore et les passants allaient RAR dans la rue il ne se trouva aucun héros disponible pour barrer efficassement la route au Tilbury pendant que madame Schwartz hors d’elle-même et quant l’occasion de

    Venger en une seule fois tous ses jugements où Paris cané ne lui avait pas décerné la pomme se démenit criant eh les hommes sont des lâes pendant que monsieur Schwarz plus sensé mettait en réquisition les chevaux du loueur et monter ses agents avant d’envoyer des ordres à la gendarmerie andré avait

    Tourné l’angle des acacias et prenait au grand Galot la rue Guillaume le Conquérant la clameur de Harot le suivait mais déjà moins distincte les passants étonnés mais paisibles se bornaient à regarder ce tourbillon qui passait black s donnait à cœur joie les roues du tilburri bondissaient sur le

    Pavé quand le léger attelage déboucha sur la place Fontenelle où se tient le marché on n’entendait plus derrière lui qu’une rumeur lointaine André ralentit le pas car il avait aménager son cheval ceux qui le rencontraient désormais s’étonnaient bien un peu de voir cette cette blanche tête de femme sur son

    Épaule mais chacun mène en BasseNormandie son ménage comme il l’entend et la perversité des cinquante séducteurs tant civils que militaires avait peut-être fini par indisposer monsieur ménot bonjour monsieur ménot il y en e plus de 20 pour le saluer ainsi poliment sans autrement s’occuper de la jeune femme et l’un des cinquante

    Donjant plus matinal que les autres tira son chapeau son déjà au Moyen à prendre pour se faire dire par plus idiot que lui c’est vous mauvais sujet qui êtes cause de tout cela 5 minutes après les agents à cheval passèrent puis vint la gendarmerie ah si nous avions su

    S’écrièrent tous cnmands valeureux ah le coquin elle a échappé belle mais comment deviner nul ne savait que la caisse du banquier Bancel avait été dévalisé quand tout le monde sut il se forma une imposante Cohu non pas pour courir suce au voleur mais pour assiéger le Logis du

    Volet la maison Bancel faisait des affaire avec tout le commerce campagnard son chef avait bien fait de perdre la tête d’avance c’était jour de paiement l’armé de ces créanciers parlit déjà de le vendre au poids nous ne plaisantons pas en Basse-Normandie quand la foudre brûle un de nos débiteurs tête bleue

    Nous l’avons les cendres pour y retrouver un brin de notre argent h ce monsieur Bancel était si riche on l’avait envié si fort ne roulait-il pas carrosse et cette caisse venue de Paris que peut-on apporter de Paris sinon des pièges il était coupable on ne doit pas se laisser voler mais heureusement pour

    Vous lecteur notre récit court la poste et nous n’avons pas le loisir de mettre sous vos yeux les obscènes colères des créanciers banormand nous dirons seulement que la charité appliqua ce jour-là plusieurs centaines de proté sur les blessures de ce pauvre cadavre commercial qui gisait écrasé par un coup

    De Massu andré menénot avait traversé toute la ville et franchi l’horne au pont de vaossell Black galopait sur la route de virire il faisait beau le bon cheval aspirait les fraîcheurs du matin et brûlait le chemin gimment au sortir de camp la route sablé de rouge file en

    Ligne courbe vers l’ouest à travers les jardins et franchit la pente douce d’un côeau André qui réchauffait Julie contre son cœur était en proie à une exaltation joyeuse il se sentait inattaquable quand il se retourna au sommet de la côte et qu’il vit au loin dans un nuage de

    Poussière une escade de cavalier acharné sur sa trace il laabva d’un sourire c’était par derrière que venait le danger l’espace était devant lui et il lui semblait désormais qu’il avait des [Musique] ailes chapitre 8 la [Musique] fuite au sommet de la côte suivante Andr mes notes retourna encore il n’y avait

    Plus sur le grand chemin que la poussière soulevée par sa propre course si loin que pu se porter le regard rien ne se montrait les limiers lancés à sa poursuite étaient distancés déjà hardi black bon cheval souviens-toi il venait parfois en sortant de l’écurie il venait

    Jusqu’à la petite fenêtre de la rerre et Julie la belle créature lui donnait du sucre et du pain Julie faisait mieux elle le caressait tout éissant black était le 51e et le seul bien traité parmi les galants de Julie on e dit qu’il se souvenait en effet le noble

    Animal sa course était douce et rapide comme un vol elle s’éveillait dans un baiser Julie pâle et blanche comme un lis mais si adorablement belle que le cœur d’André éclatait à la fois d’allégresse et de douleur c’était affaire à Black de se conduire tout seul André ne voyait plus que Julie Julie

    Ouvrit les yeux et se dressa tout effaré elle ne se souvenait plus puis sa mémoire parla soudain elle poussa un cri nous sommes sauvés lui dit André qui souriait paisiblement Julie demanda qu’as-tu fait qu’as-tu donc fait car il fallait une cause à cette fuite étrange je suis

    Sauvé répéta le jeune siisler je suis heureux et je t’aime ses lèvres effleurèent le front de Julie qui frissonna et demanda où me mèestu André souriait toujours à un endroit où la route était solitaire il tourna brusquement la tête de Black et prit un chemin de traverse sur la gauche au bout

    D’un millier de pas il tourna pour la seconde fois sur la gauche encore et pendant toute une demi heure il alla ainsi de sentier en sentier tournant partout où la légère voiture pouvait passer black se faisait du bon sang maintenant et trottait à son aise qu’espères-tu interrogait cependant Julie

    Elle ajoutait croyant qu’il s’agissait de tromper définitivement une poursuite c’est un jeu d’enfant on se cache un jour deux jours je ne veux pas me cacher plus d’un jour répliqua André sa course en zigzag était finie il commença à se diriger vers l’Est d’après le soleil

    Deux heures après le départ de camp à peu près il retrouva l’horne qui traversa au bac de feugerol après quoi il franchit le grand chemin d’Alançon puis celui de Falaise aux environs de rquencour à cette heure et non loin de là il aurait pu rencontrer un autre de nos personnages Jean-Baptiste Schwarz

    Errant de sentier en sentier et secouant sa conscience entre bourgbus et la route de Paris de grands bois s’étendent André mit black au pas tant que dura le rombrage puis il dit nous y reviendrons le regard de Julie glissa vers lui plein d’inquiétude la sérénité même d’André lui faisait peur avait-il

    Perdu la raison André s’arrêta à c pas de la route de Paris en vue du petit village de Vimont à une demi-lieu de mouargence il fit descendre Julie et déchargea la valise qu’il porta de l’autre côté de la haie disant je vais chercher notre déjeuner attends-moi Julie s’assit sur l’herbe

    C’était pour elle un songe plein de fatigue elle ne savait rien elle ne devinait pas le matin quand il s’était agi de partir et qu’elle avait demandé avons-nous donc quelque chose à craindre André lui avait répondu oui quelque chose de terrible et l’expression de sa physionomie elle s’en souvenait bien

    Était plus effrayante encore que ces paroles maintenant il est vrai André souriait André affirmait qu’il n’y avait rien à redouter mais comment croire andré avait dit encore je ne veux pas me cacher plus d’un jour quel pouvait être ce danger qu’un jour verrait naître et s’évanouir tout cela était bizarre invraisemblable

    Inexplicable derrière ces apparen il y avait des menaces déjà une parole avait traduit les épouvantes de Julie elle avait demandé à son mari qu’as-tu fait certes l’idée qu’André pouvait avoir commis une action condamnable n’était pas entrée dans son esprit mais les femmes ne savent pas son imagination allait de l’avant qu’avait-il fait pour

    Fuir ainsi dès qu’elle fut seule une angoisse sourde ser sa poitrine elle eut peur horriblement et voyez où ségarait cette terreur elle se dit si André n’allait pas revenir André revint il était à pied il portait un panier et chantait en marchant Julie s’élança vers

    Lui et lui cria de loin qui aura pris soin du petit ce matin ah le petit fit André je songeais à lui justement nous allons causer de lui tout à l’heure toutes ces choses avaient une couleur étrange extravagante car André aimait follement son enfant il prit la valise

    La haie bordait un champ de blémure il secoula entre deux sillons Julie le perdit de vue il reparu l’instant d’après sans valise h cela nous aurait embarrassé dit-il nous allons faire une partie de campagne une partie de campagne Julie eut le frisson malgré ce brûlant soleil de join qui jaunissait

    Les épis c’était menaçant comme l’éclat de rire des désespérés André mit un de ses bras dans l’Ance du panier et donna l’autre à Julie en murmurant le ciel est trop beau pour que Dieu n’y soit pas Julie le remercia d’un regard mouillé depuis le matin elle n’avait pas entendu

    Une si bonne parole ils allèrent tous deux le long de la marge du champ Julie promenait son regard morne sur la effleurie elle n’osait plus interroger André se reprit à Ch il chantait un de ces refrains que disent les filles de Sartene là-bas on entend cela dans les

    Sentiers tortueux qui grimpent à la cugia ce pays des implacables colères et plein d’amour quiconque a écouté ces chansons de la forêt des myrtes s’en souvient et de la fillette hardie qui les répétait de larmes tremblaient aux paupières de Julie ce chant lui parlait du passé les grands bois étaient proches

    Ils y entrèrent par une allée hbreuse qui courait droite sous les haut sapins de feuillage noir chante aussi toi dit André Julie dégagea son bras et joignit ses mains je t’en prie supplia-t-elle parle-moi je souffre il y avait un sentier tournant qui se plongeait sous le couvert André

    S’y engagea au bout de quelques pas il s’arrêta devant une petite clairière tapissée de jcinte en fleur le soleil tamisé par les haut feuillages se jouait parmi cette moisson d’Azure un filet d’eau invisible murmurit derrière les buissons répondant à cet autre murmure large comme la voix de la mer au

    Lointain et qui tombait des cimes balancées assie-toi fit André et il s’agenouilla près de sa femme il était pâle mais son œil brillait Julie entendait battre son cœur te souviens-tu murmura-t-il après quelques instants occupé à la contempler du jour où tu consentis à me suivre moi artisan fils d’artisan toi qui étais

    Riche et noble c’était un jour pareil à celui-ci je me souviens répondit Julie je t’aimais tu m’aimais cela est vrai mais pas comme tu étais aimé car chacun a ce qu’il mérite et c’est un culte que je te dois mais tu avais confiance et tu étais entraîné dans ce grand amour qui

    T’enveloppait je te promis que tu serais heureuse je t’aimais répéta Julie et je t’aime André pris ses mains qu’il porta jusqu’à ses lèvres c’était des bois aussi continua-t-il ceux qui nous poursuivaient étaient implacable et nous n’avions pour nous que notre amour ce fut assez c’est toujours assez te

    Souviens-tu nous entendions le Galot de leur chevaux sur la route et il y eut un moment où la poussière soulevée par leur cour fit un nuage autour de nous je me souviens prononça Poupa la jeune femme mais ce jour-là je savais le nom de nos ennemis je te disais à cette heure-là

    Même en essuyant la poudre que la sueur collait à ton beau front je te disais si nous n’avons qu’un jour qu’il soit beau qu’il soit joyeux qu’il vaille toute une longue vie il s’appelait et il se répondait dans le maquis nous étions calmes tu souriais tu disais paroles

    Adorées c’est ici la communion de nos fiançailles et tour à tour nos lèvres qui venaient de partager la même bouchée se rafraîchissaient au même brevage je suis calme je souris balbua julif le passé m’importe peu parle-moi du présent ah le passé importe répliqua le jeune cisler il est à moi le présent ne

    M’appartient plus et j’ignore l’avenir Julie lui tendit son front latirant contre elle et le pressant elle dit encore j’ai peut-être deviné mais je veux tout savoir de ta bouche il ne répondit pas ceux de là-bas on retrouver notre trace et nous poursuivent murmura-t-elle en devenant plus pâle non répliqua-t-il ce n’est pas cela

    Qu’est-ce donc il s’assit entourant de son bras la taille flexible et frémissante de la jeune femme et commença ainsi on a volé 400000 francs cette nuit dans la caisse de Monsieur banscel et nous sommes accusés de ce crime nous répéta Julie dont le regard s’éclaira elle ajouta en pressant sa

    Poitrine soulagée oh j’avais peur André la couvrait d’un doux regard écoute reprit-il Paris est le seul endroit au monde où j’espère te cacher ma résolution est arrêtée comme ma conviction est faite nous sommes condamnés d’avance et je ne veux pas que tu ailles en prison en prison répéta

    Encore Julie qui frissonna André éprouva très vivement l’impatience de n’être pas compris un demi-mot mes minutes sont comptées pensa-til tout et je crois à ton innocence comme je suis sûr de la mienne dit Julie que parles-tu de prison les choses qu’on sent profondément sorent d’un jet souvent c’est ce jaalissement qui est

    L’éloquence dès qu’André fut résigné à l’explication qu’ eû voulu éviter il la fit courte nette et si frappante que la jeune femme resta atterrée sous la même certitude que lui cette certitude il est vrai n’était fondée que sur des présomptions assez subtiles mais elle se coordonnai et s’étaillaiit les unes les

    Autres jusqu’à former une masse solide julie ménot était au-dessus de son état Commandré lui-même et peut-être plus qu’André lorsqu’André eut terminé son cours plédoyer véritable et prophétique résumé du réquisitoire qui venait d’être prononcé contre lui Julie resta muette hier soir murmura-t-elle quand nous avons entendu ce bruit dans le

    Magasin on volait le brassard j’en suis sûr le commissaire de police rentrait comme nous sortions ce n’était pas l’heure de sortir monsieur Bancel s’était vanté près de toi d’avoir quatre cent mille francs en caisse le père Bertrand t’a vu compter tes billets de banque et je lui donnis à boire elle mit

    Sa tête entre ses mains d’un air découragé puis tout à coup révolté mais qu’importe tout cela puisque tu es innocent tout ce que tu feras je le ferai où tu iras j’irai ton sort sera le mien je suis ta femme tu es M murmura André qui la regardait en extase

    L’éclair s’éteignit dans les yeux de Julie pourquoi n’as-tu pas emmener le petit demanda-t-elle tu l’as dit toi-même repartit André doucement on se cache un jour deux jours elle s’interrompit dans un baiser plein de larmes si tu me sépares de toi je mourrai et certes elle était sincère

    André le sentait au battement de son cœur tu vivras pour ton mari et pour ton fils répliqua-t-il alors s’écria-t-elle en s’arrachant de ses bras c’est bien la vérité j’ai deviné ton dessin tu veux rester seul en face de notre malheur ce fut d’une voix ferme et presque sévère que le jeune cislerur

    Répondit oui je veux rester seul et je dis je veux pour la première fois depuis que nous sommes mariés Julie quand même l’idée de fuir à trois ne serait pas insensé je ne me résoudrai pas à fuir mon père n’était qu’un pauvre homme mais il m’a laissé un nonom sans tâche et

    Sans tâche je dois léguer son nom à mon fils tu espères donc demanda Julie attachant sur lui ses grands yeux inquiets comme il gardait le silence elle ajouta en un véritable élan de passion si tu espères pourquoi me chasser mais non s’interrompit-elle tu n’espères pas ta fuite de ce matin en

    Est la preuve elle sera mise à ta charge si tu voulais te défendre il ne fallait pas fuir je ne suis pas un bien grand savant dit André qui réchauffa les belles mains froides de la jeune femme contre ses lèvres mais nous avons lu ensemble l’histoire ancienne où où l’on rapporte

    Les guerres des peuples libres quand il s’agissait de vie ou de mort pour ces nations héroïques quand une ville menacéit d’un siège voulait livrer sa suprême bataille on expulsait les enfants et les femmes bougees inutille murmura Julie amèrement André s’était remis à sourire tu ne te fâcheras pas reprit-il dévorant

    De baiser les pauvres doigts blancs qui tremblaient sous ses lèvres tu es injuste tu es cruel mais tu m’aimes et je suis heureux ceuxlà dont je parle renvoyer leurs enfants et leurs femmes parce qu’ils ne voulaient pas capituler quand ceux qu’on aime sont à l’abri on

    Est fort je n’aime que toi je te cache pour te retrouver après le danger passé dès la première menace j’ai compris la gravité du combat et je me suis interrogé pour savoir quel degré d’énergie j’apportera dans la lutte je t’ai vu près de moi toi Julie mon trésor

    Chéri je t’ai vu assise sur le banc des accusés je ne sais quoi d’ignominieux et d’intolérabl des gendarmes autour de toi et les regards sanissants de la foule fixés brutalement sur toi j’ai vu cela tu étais blême maigre vieilli quoi qu’il n’ pas plus de quatre semaines ajouté à

    Ton âge ta tête s’inclinait tes yeux rouges semblaient brûlé par les larmes j’ai vu cela et j’ai senti que mon courage défaillé tu entends bien j’ai frémi j’ai pleuré j’ai crié à mes juges imaginaires sauvez ma Julie et je vous ferai la veœux du crime que je n’ai pas

    Commis éloignez d’elle ses gardiens défendez à cette cohue obsène de la souillée des yeux qu’il ne soit plus permis à ces hommes de traîner son nom béni dans leurs entretiens à ces femmes d’assouvir leur féroce jalousie et vous saurez tout je suis sorti de nuit avec mon brassard fabriqué tout exprès pour

    Forcer les caisses à secret je suis en entré dans la maison Bancel comment que vous importe mon brassard n’ouvre pas les serrures mais sans doute que j’avais de fausses clés j’ai deviné les combinaisons de la caisse j’ai fais sauter le Pen hors de la gâche avec un levier je suppose nous autres voleurs

    Nous savons notre état comme vous êtes Ferré dans le vôtre la manivelle a joué quand la caisse s’est ouverte voilà l’incident curieux n’est-ce pas mon bras a été pris dans les griffes d’acier mais mon bras était recouvert du bras j’ai retiré ma main tout doucement le brassard est resté et j’ai emporté les

    400 billets de banque que Bertrand l’allumeur de réverbère m’a vu compter sur le banc des Acacias il Isua d’un revers de main la sueur qui bruisselait de son front chose singulière Julie ne répliqua point elle était pensive je dirais distraite si le mot n’était cruel André ne voyait point cela entraîner

    Qu’il était par sa passion de convaincre il poursuivait son plédoyer le pauvre n’ont guère de mérite à être brave disait-il riant et suppliant la foi que risque-t-il moi je suis trop riche j’ai trop à perdre cela me rend lâche h j’ai demandé à la fuite le temps d’enfouir au moins mon trésor

    Quand ma richesse sera en sûreté quand j’aurai mis à l’abri mon précieux trésor ma Julie adorée je reviendrai moi-même je le sais j’en suis sûr je me défendrai je battrait il doit bien y avoir quelqu lueur pour éclaircir ce mystère je la découvrirai ne crains pas que ton

    Absence me nuise j’irai franchement je parlerai net je dirai j’ai mis ma vaillance où elle était ma femme était ma peur car je l’aime comme jamais on aima j’ai retiré de la partie cet enjeu trop lourd et me voici en j’aurais pu fouir comme elle me voici je vous mets

    Au défi de la trouver mais je réponds pour nous deux me voici me voici tant qu’il ne s’agit que de moi j’ai du courage bien plus j’ai de la confiance la valeur du dépôt fait beaucoup tous les écus de la terre tous les louis d’or et tous les diamants du monde ne sont

    Rien pour moi auprès de ma Julie oh juge ma vie et mon honneur sont à vous mais mon amour ne relève que de Dieu et c’est à Dieu que j’ai confié Julie il avait la tête haute et ses yeux étincelés Julie au contraire inclinait son beau front ses paupières étaient baissées à

    Quoi songeait-elle andré avait été éloquent et cependant il ne pensait pas encore avoir gagné sa cause il cherchait des arguments nouveaux Julie demanda en soupirant comment aller à Paris et comment m’y cacher il y avait de la rougeur à sa joue elle ajouta incontinent comme si cette parole

    Échappée lui et fait honte d’ailleurs je ne veux pas je mourrai de chagrin jamais je n’abandonnerai mon [Musique] mari chapitre 9 une heure [Musique] d’amour il est des victoires trop complètes qui font mal dans aussi le fameux dompteur de serpent se vantait de mettre la main à première vue et sans

    Préparation sur tout reptile un Américain facétieux car la France n’a pas le monopole des bonnes farces plaça un matin un petit serpent noir terriblement tâé de jaune dans la ruelle de day son ami et s’établit à fumer son cigare guettant les sensation que devait trahir le réveil du dompteur celui-ci

    S’éveilla vit le petit serpent et sourit c’était vraiment un homme intrépide car il ne manifesta d’autre souci que la crainte d’effrayer l’animal il avança la main avec précaution et empoigna la bête au cou mais à peine l’eut-il touché qu’il tomba sans connaissance le petit serpent était de carton le contact d’une

    Matière inerte la surprise avait foudroyé cet homme qui venait de sourire froidement à la pensée d’une lutte mortelle le jeune cislerur était un peu dans la position de l’américain daousi Julie au lieu de se défendre avait dit comment aller à Paris et comment m’y cacher et noter que depuis

    Bien des minutes déjà elle n’accordait aux naïves éloquence d’André qu’une attention distraite cependant notre André ne s’évanouit point non c’était une âme jeune et vigoureuse il aimait sérieusement amplement saintement il y avait en lui lui du géant mais de l’enfant il ne vit rien que le salut de

    Son idole et fut heureux ne te rétracte pas s’écria-t-il quand Julie essaya de ressaisir au vol les paroles échappées ce serait indigne de toi la joue de Julie avait pâit de nouveau mais elle ne releva pas les yeux André reprit presque aussitôt tu te rendras à Paris par la

    Diligence tout directement et tout paisiblement fie-toi à moi tu y vivras comme tu notre argent sera entre tes mains aurais-je le petit l’interrompit Julie non répondit André cela ne se peut pas ce serait un indice il faut que je sois tranquille à ton sujet à Paris tu seras

    Une jeune fille on cherchera une femme une mère ta sûreté est là mais notre enfant as-tu confiance en Madeleine qui la nourr de son lait Julie releva enfin ses yeux ils étaient mouillés j’étais trop heureuse murmura-t-elle ah je savais bien cela s’écria le jeune siisler avec angoisse j’aurais beau

    Faire c’est encore toi qui souffrira le plus elle éclata en sanglot elle eut alors cet élan qui aurait dû venir plusutôt je t’en prie je t’en prie ne m’envoie pas à Paris André sortit de sa poche le portefeuille que nous connaissons et qui contenait les 14 billets de 500 francs tes papiers sont

    Là dit-il les seuls qui doivent te servir tu redeviens ce que tu étais Giovanna Maria Aren descte Bozzo tu ne tes jamais mes alliés on traiterait d’insensé les imposteurs qui voudrai établir quelque chose de commun entre toi et le pauvre André Moti dont le père n’aurait pu être admis

    Parmi les vallets de ton père tu n’es pas riche tu n’as pas à le dissimuler puisque les malheurs de ta famille sont connus mais tu n’es pas pauvre non plus car pour passer quelques mauvais jour tu as toute notre petite fortune tu possèdes à Paris des alliés des parents

    Le colonel entre autres comme tu n’as pas besoin de leur bourse ils te seront secourables tu ne m’écrira pas parce que cela t’exposerait je te connais je sais que tu m’es dévoué cela me suffit moi je t’écrirai à ton nom de Giovanna Maria Renny poste restante afin que tu aies

    Des nouvelles de notre enfant ces choses sont réglées et décidées maintenant j’attends que tu me dises comme une bonne femme que tu es mon mari je suis prête mon mari je suis prête balbutia Julie parmi ses larmes oh tu es grand tu es bon je t’aime un instant ils

    Restèrent enlacés j’ai une fin d’enfer dit joyeusement André Julie ne bougea pas et devint plus triste il reprit les deux mains sur ses épaules et les yeux dans les yeux nous revenons au début de cet entretien ma femme à cette fête solitaire au milieu de la forêt qui

    Célébra nos fiançailles c’est encore le danger autour de nous et nous sommes encore tout neufs à présent comme alors notre pauvre avenir était couvert d’un nuage ce que je te disais dans nos grands bois de Myrt je vais te le répéter regarde il s’agenouilla à présent comme alors je suis à tes pieds

    Julie mon espérance mon bonheur bien-aimé exauçant ma prière tu me donna un jour oh un beau jour joyeux amoureux insouciant et valent toute une longue vie le temps nous presse et voici le soleil qui nous avertit je ne te demande pas tout un jour je ne te demande qu’une

    Heure de contentement et d’amour afin que mon trésor doublé se compose de deux adorés souvenirs Julie se leva il la retint et séchant de de baiser ses yeux humides il ajouta je ne veux plus qu’on pleure aujourd’hui comme alors dit André je suis à toi mon André chéri et je ferai

    Ta volonté elle prit le panier et l’ouvrit le pain le vin les fruits et quelques ma rustiques furent étalés sur l’herbe André suivait d’un regard ému ses mouvements gracieux il croyait lire au fond de son cœur et lui sa’avait grer passionnément du Cher sourire qu’elle mettait comme un déguisement sur ses

    Pleurs et que dire ces pleurs n’étaient-iles pas sincères André était son premier et son unique amour elle s’était mise un jour dans ses bras sans réserve mais tout à l’heure elle était distraite une pensée était née au milieu même de son émoi une pensée qui n’avait

    Trait ni à son mari ni à son enfant pensé coupable non certes pensé égoïste peut-être il reste des plis profonds des recoins obscur dans ses âmes qui varient non seulement entre elles mais qui varient sans cesse par rapport à elle-même malgré l’enface des professeurs la femme n’est pas il n’y a

    Que des femmes Julie avait mis le couvert sur un tertre moussu autour duquel l’herbe des forêts longue grêle et toujours verte même quand la chaleur la desséchée formait un doux tapis l’ardeur du jour était passée l’ombre des chaînes s’allongeait pendant que le soleil descendait lentement c’était le

    Temps des mai tout à l’heure elle était distrait nous l’avons dit deux fois déjà non sans amertume il n’y paraissait plus pourquoi ces sévérités elle vint prendre André par la main et le conduisit près du Tertre ils s’assirent l’un contre l’autre et commencèrent leur repas André voulut en tast silencieux que la

    Première libation fut partagée et une larme de ce pauvre vin du village humecta leurs lèvres dans un baiser au premier moment ce fut une fête stoïque et comme un fit jeté par le noble jeune homme aux angoisses de la séparation puis vint je ne sais quelle joie grave

    Et sereine à mesure que se poursuivaient ces agapes dont la peinture nous sert le cœur agape est bien le mot ceux qui étaient assis au banquet du martyre il mangeait et il buvait tout était bon sous l’assaisonnement des divines caresses oh il sait mais je ne parle plus d’André seulement et qu’importe

    Cette vague pensée qui traversait nager le cerveau endolori de Julie leurs yeux qui toujours se cherchaient parlaient bien maintenant le même langage ils s’aimaient d’un seul et grand amour leur cœur se confondait et leur entretien n’était déjà plus dans les rares paroles qui tombaient de leur bouche le malheur

    Exalte comme la joie il y a l’ivresse de la douleur ils étaient tout jeunes et la fièvre se gagne la volonté d’André entraîna Julie puis la réaction se faisant le premier l de Julie provoqua chez André une sorte de religieuse sivresse ils étaient là tous deux assis

    À leur dernier banquet avec la solitude pour qu’on vive le rêve venait l’extase naissait la forêt complice leur prodiguait ses harmonie et ses parfums julie était si belle que l’éblouissement d’André la voyait au travers d’une sainte auréole il rayonnait d’amour leur cœur prodigue consumait à la hâte en

    Cette héroïque débauche le feu sacré d’une longue vie de tendresse Julie avait tout oublié immolant l’univers entier dans la pensée d’André l’idée de mourir ainsi lui vint le temps allait cependant Julie languissante et pâle s’agenouill dans l’herbe et appuya sa tête souriante sur les genoux d’André ses cheveux dénoués

    Roulaient comme des flots la richesse de leur boucle son sein battait je ne sais quelle délicieuse fatigue éteignait la flamme de sa prunelle comme les lèvres d’André cherchaient les siennes elle dit qu’il n’y a au monde que toi pour moi la force elle-même ne pourrait me donner un

    Autre que Toi la brise soufflée et la brise qui écoute et emporte les feuillages balancé rendaient leurs grands murmur sur lesquels le rieur concert des oiseaux brodai d’innombrables fantaisies le ruisseau donnait sa note monotone et le soleil oblique perçait tout loin sous la fut noir de longues échappées d’or faut-il que ces songes

    S’éveillent à la tombée de la brune la diligence de camp à Paris changeait de chevaux au relais de moutargence une jeune paysane se présenta et prit une place de retonde pendant qu’un jeune homme ayant pour tout bagage un petit paquet grimpait maladroitement sur la banquette la jeune paysanne avait une valise le conducteur

    Homme du monde comme tous ces pareils la regarda sous le nez et dit avec une admiration non équivoque un fameux brun ça vaudra cher à Paris la belle paysane donna pour la feuille un nom de terroir quelconque péagie ou goon le jeune voyageur de l’Impérial interpellé à son tour déclara se nommé Jean-Baptiste

    Schwarz ce qui fit tressaillir un bon gagard en bras de chemise qui avait apporté sur son épaule la valise de la jeune paysane la ainsi recruté s’ébranla Jean-Baptiste Schwarz enfonça sur ses oreilles un bonnet de coton tout neuf qu’il avait un baiser passa par la portière de la rotonde où la belle

    Paysane pleurait sur la route les deux mains tendues de l’homme en bras de chemise tremblait un adieu il resta là un peu de temps immobile quand le bruit des roues se fut étouffé au loin dans la poudre il monta dans un tilburri qu’il attendait à l’autre bout du village

    Allez black dit-il d’une voix ferme et triste nous retournons à [Musique] l’écurie chapitre 10 André à [Musique] Julie 2 juillet 1825 je t’ai promis de t’écrire souvent j’ai passé 15 longs jours à me procurer une plume de l’angre et du papier je suis au secret dans la prison de camp

    Quand je me tiens à bout de bras à l’appui de ma croisée je puis voir le haut des arbres du Grand cour et les peupliers qui bordent au loin les prairies de louvign tu aimais ces peupliers ils me parlent de toi va je ne suis pas si malheureux qu’il le suppose

    Je vis avec toi ta pensée ne me quitte jamais un se l’instant je sais que tu te gardes à moi et j’ai confiance ce qui me fait souffrir c’est que je ne connais pas Paris je ne vois rien de ce qui t’entoure je ne puis bien me figurer ce

    Que tu fais où tu vas la rue que regarde ta fenêtre je suis obligé de me retourner vers le passé je te cherche où je t’avais dans notre maison des Acacias comme je t’aimais Julie et cependant ce n’est rien auprès de la façon dont je t’aime non c’est le seul miracle digne

    De ce nom l’affection peut donc grandir encore quand elle emplit déjà tout le cœur le cœur grandit pour la pouvoir contenir je sens les progrès de ce divin malâ qui est ma vie je t’aime comme jamais on Nima et je sens que je t’aimerait encore mieux demain ils ne

    Peuvent rien contre cela je ne suis pas si malheureux qu’il le pense l’homme qui est chargé de me garder m’a donneré une plume de l’ancre et du papier pour de l’argent il n’est pas riche il a de enfants il aime sa femme pendant les grands froids de l’année dernière tu

    Avais envoyé des petites chemises de laine aux enfants il s’est souvenu de cela et ça ne m’a pris que deux Louis pour me procurer une main de papier une bouteille d’encre et trois plumes ma pauvre belle Julie quand j’ai vu tout cela j’ai pleuré comme un fou il m’a

    Semblé que tu étais là et que j’allais te parler figure-toi la souffrance ne me fait pas pleurer mais à la moindre joie j’ai des larmes et je ne savais par où commencer ni comment te dire cette chose cruelle tu ne liras point cette lettre Julie du moins il s’écoulera longtemps

    Avant que tu ne la lises j’ai réfléchi depuis que j’ai de quoi t’écrire et il y a une chose terrible si c’était un piège je pense que Louis mon gardien est un brave homme mais il me croit coupable comme les autres et tout est permis contre les coupables ce doit être un

    Piège si je t’adressais une lettre maintenant ce serait dévoilé par retraite à toi il te saisirait il te mettrait en prison toi en prison toi ma Julie toi l’honneur la dignité et la pureté je puis tout supporter ce que j’endure est loin de dépasser mes forces et j’éprouve même une bonne et profonde

    Joie à penser que ta part du fardeau est sur moi mais si je te savais dans la peine à Dieu mon courage qui est encore toi je ne connaîtrai plus la Providence si la Providence te frappait je blasphèmerai c’est un piège vois-tu quelque chose me le dit je ny tomberai

    Pas je sais où cacher cette lettre qui s’allongera sans cesse et où quelques jours tu trouveras tout mon cœur comme ils se demanderont ce que je fais de mon papier j’écrirai d’autres lettres que j’en verrai à Londres où il te croi tout à l’heure je vais t’expliquer ceci ces

    Lettre là qu’ils les lisent s’ils veulent qu’ils y cherche ta trace j’ai mon secret dans mon cœur ils sont mes ennemis et c’est une chose bien singulière ils n’ont pas de mauvais vouloir contre moi je n’ai pas beaucoup étudié il me serait impossible d’expliquer certaines pensées que j’ai

    Et qui sont claires au-dedans de moi ma personne leur inspire une sorte d’amitié c’est mon crime qu’il déteste mais peut-on séparer l’homme de son acte et si j’ai commis le crime qui m’est imputé ne suis-je pas de tout point haïsable je sais qu’il est bien difficile de dire ce

    Qu’on ferait soi-même dans tel cas donné à la place d’autrui à deux points de vue divers le même objet peut changer de telle sorte qu’on ne le reconnaît plus tu te souviens du Grand freine qui était à kiave et de l’autre côté de Sartene la foudre l’avait mutilé en venant de

    Kiavet c’était un débris de bois mort en arrivant de sarten ses branches vertes et vives le drapaient dans un glorieux mteau de feuillage tout est ainsi la face ne ressemble pas au profil et notre voisine madame Schwartz ne passerait pas pour louche si elle voulait ne montrer à

    La foi qu’un de ses yeux tu vois je plaisante c’est pour te dire que le juge d’instruction est doux et bienveillant à mon égard tu seras bien aise d’apprendre son nom car il n’y a pas au palais un conseiller plus probe et plus digne je suis entre les mains de Monsieur Roland

    Le frère du président un homme doux que les pauvres connaissent mais voilà mon malheur et je crois malgré mon ignorance que c’est la maladie de notre loi française un crime commis suppose nécessairement un coupable chacun tient à l’honneur de remplir la mission qui lui est confié il faut si bien un

    Coupable qu’il ne faut qu’un coupable la loi ne veut pas que le même fait motive deux condamnation et sa logique rigoureuse jusqu’à l’enfantillage laissera le vrai criminel en repos si quelque Bou émissaire a déjà payé la dette fictive que tout crime contracte envers la répression je n’ai

    Pas seulement du papier une plume et de l’encre j’ai un livre que Louis m’a vendu ce sont les cinq codes notre curé disait qu’il n’est pas bon pour tous de lire la Bible et que la Parole de Dieu dénuée d’explication est un breuvage trop capiteux pour certaines intelligences je pencherais à croire

    Qu’il en est ainsi du code raison plus humble mais bien haute encore sans doute pour ma simplicité puisqu’elle m’étonne souvent et que par fois elle m’épouvante je ne parle pas de tout le code ce que j’y cherchais c’était moi je n’ai donc étudié que la partie pénal et l’instruction criminelle ceux qui ont

    Établi cela étaient les premiers parmi les hommes ils ont mis dans la loi tout leur génie et l’expérience de 60 siècles leur œuvre m’inspirent le respect mais combien je remercie Dieu de t’avoir maintenu loin d’ici l’artillerie de la loi qui te protégeait hier et braqué aujourd’hui contre toi il faut un

    Coupable nous sommes les coupables qu’il faut non pas parce que la loi malveillante et injuste nous choisi mais parce qu’une certaine somme de probabilités suffisante nous dénonce à la loi du camp des protégés nous passons dans le camp des ennemis et tu serais comme moi seul ne pouvant communiquer

    Même avec moi c’est la loi dans cette lutte de la vérité contre les apparences tu te présenterais sans armes affaiblie par la torture moral nul bruit du dehors ne pénétrerait dans la tombe où tu mourrais vivante je me trompe un écho sinistre viendrait je ne sais d’où ni

    Par où et cette voix en deuil dirait à ton sommeil comme à tes veill tu seras condamné point de défenseur nul conseil le bloculs de l’esprit la famine appliquée à l’âme ton absence est ma consolation et ma force tu es libre tu resteras libre tant qu’ils n’ont que moi

    Mo la moins chère moitié de mon être je suis comme un prisonnier dont l’âme privilégiée aurait le don de s’élancer au- dehors dans les joie de la liberté il faut un coupable n’est-ce pas l’évidence non je ne suis pas révolté contre la loi non sa raison d’être me

    Saute aux yeux on la fit contre les Tigres ses armes conviennent à cette terrible chasse or dans les bois quand le jour est sombre et le Fouret épais n’arrive-t-il pas qu’une balle s’égare et jette bas un pass au lieu du sanglier qui poursuit paisiblement sa route on

    Était là pour le sanglier tout ce qui remuait sous bois devait être sanglier il fallait un sanglier il faut un coupable que venait faire le passant dans cette forêt j’ai connu des chasseurs qui donnaient tort au passant et lui faisaient encore la leçon pendant qu’on l’emportait au cimetière moi je ne

    Sais comment nous sommes entrés dans la forêt te souviens-tu de ces deux paysans d’argent ce l’homme et la femme et dès ce temps-là je me disais cela peut tomber sur nous c’est comme la foudre et dès ce temps-là dans ma pensée je t’abritais contre la foudre ma raison me

    Criait tu es fou peut-être étais-je fou car ce qui est arrivé chez nous touche à l’impossible mais encore une fois j’étais prêt j’avais prévu l’impossible et tu es sauvé elle était belle cette pauvre jeune paysane quand je t’ai vu déguiser en paysane le soir de ton départ il m’a paru que tu lui

    Ressemblais le mari avait l’air doux et triste tout était contre eux excepté mon cœur qui me criait ils ne sont pas coupables le mari est au bagne la femme en prison tous deux séparés l’un de l’autre pour toujours Julie je n’irai pas au bagne il y a des moments où je me

    Sens la force de terrasser 10x hommes est-ce la fièvre je ne crois pas que ce soit la fièvre mon juge est venu avec son greffier c’est la sixième fois je me défie de Louis car Monsieur Roland a vu de l’encre à mon doigt et il a souri

    C’est encore un jeune homme l’étude a fatigué ses yeux et piss sa joue il est marié depuis 5 ans depuis quatre il est père une fois comme il entrait mon gardien lui a demander des nouvelles de sa femme et à la façon dont il a répondu j’ai vu qu’il l’aimait c’est lui qui

    Portait la parole dans l’affaire des époux Orange il n’était alors que troisième avocat général on disait qu’il irait loin et ce lui fit honneur h cependant il y a au pays d’Argence une bête féroce qui se vante d’avoir tué le vieil homme il est doux je le crois bon

    Il apporte un soin extrême à savoir mais à savoir que je suis coupable sa conviction est faite il cherche seulement à l’étayer par un surcroix de preuve il a la religion de sa mission et je ferai serement qu’il n’a rien en sa conscience et sinon un pur dévouement à

    Son devoir il faut un coupable je suis le coupable nous ne sortons pas de là dans mes interrogatoires maises dénégations ne sont qu’une forme il les accepte comme la lettre du rôle que je dois jouer nécessairement comme nécessairement il joue le sien je puis bien te dire cela Julie puisque de

    Longtemps tu ne liras cette lettre quand tu la liras tout sera fini je puis bien te dire que ton absence est à ma charge dès mon premier interrogatoire j’affirmais que tu avais trouvé passage à bord d’un caboteur petit porort de Langrune et que tu tes en route pour jersey dans leur pensée tu

    Emportes les 400000 Francs et comment leur pensée serait-elle autre je suis coupable pourtant Monsieur Roland a une femme qu’il aime mais il est homme d’honneur et pour se rendre raison de la conduite d’un criminel un honnête homme doit-il replier sa pensée sur sa propre conscience évidemment non je suis

    Coupable toute ma conduite est d’un coupable une fois ceci à nuit les choses changent de nom la femelle d’un cheval est une jument la femme d’un malheureux tel que moi est un complice entre mon juge et moi la question n’a pas marché depuis le premier jour mes réponses ne

    Lui ont rien appris j’étais coupable je suis coupable l’unique moyen d’améliorer ma position était un aveu sincère il n’y a pas de doute en lui son travail est de rendre clair pour autrui ce qui pour lui-même est manifeste quand je le quitte je puis l’affirmer du fond du

    Cœur je n’ai ni rancune ni colère cet homme plus intelligent que moi savant autant que je suis ignorant probe jusqu’à l’austérité n’ayant d’autre passion qu’une ambition légitime n’a pas la volonté de me nuire l’idée d’un tort qu’il pourrait me causer en dehors de l’accomplissement de son devoir lui

    Ferait horreur j’en suis sûr il est rouage il tourne dans le sens normal de son mouvement à une heure mon avocat viendra rouage aussi qui tournera en sens contraire monsieur Rolland m’a demandé aujourd’hui si j’avais à me plaindre de Louis de ma nourriture il veut que je sois bien je suis bien

    Puisque’aucune des cellules de la prison n’est pour toi ma Julie je suis bien puisque tu m’as donné cette preuve de tendresse de garder ta chère liberté je suis bien je ne me plains pas et qui sait si dans cette salle du palais de justice où ils seront assis au-dessous

    Du crucifie la lumière ne se fera pas je raconte en te quittant je n’aurais pas dit tout ce que ressentait mon pauvre cœur mais d’abord ce voyageur de l’Impérial qui a le même nom que notre commissaire de police un moment je fus terrifié et puis je me souviins de ce

    Jeune homme pâle et maigre qui était venu la veille dans notre magasin demander monsieur Schwarz de temps en temps il en arrive comme CLAS d’Alsace et ils s’en vont chercher fortune ailleurs celui-là s’en allit comme les autres quel bon cheval que ce black en une demi-heure il me conduisit à la

    Maison de la bonne Madeleine notre nource je lui dis tout uniment que le petit était malade par le mauvais air de camp et qu’il fallait venir le chercher elle prit ta place dans le Tilbury sans demander d’autrre explication avec celle-là tu n’as rien à craindre elle

    Est la mère du fioot presque autant que toi black reprit le galop et la bonne femme se mit à bavarder je n’avais pas le cœur à lui donner des explications qu’elle voulait je lui dis seulement que l’enfant pourrait bien rester du temps chez elle euh toujours s’il veut

    Répondit-elle nous arrivâmes à cand la nuit tombée dans les rues basses personne ne remarqua le Tilbury mais il fut reconnu vers la préfecture et les gens commencèrent à le suivre j’allais bon train la foule aussi quand je déboucher aux Acacias la cohue criait derrière moi qui qui veulent les faéant

    Demandait Madeleine c’est-il aujourd’hui carnaval ma femme est en Angleterre répondis-je moi je vais être arrêté l’enfant n’a plus que vous elle resta à bouche béante et me saisit le bras puis elle dit on a donc fait un méchant coup l’homme je répliquaiis nous sommes innocents ma bonne Madeleine black

    S’arrêtait devant la porte cochère qui était fermée j’avais parlé ainsi machinalement dans la préoccupation où j’étais que l’accusation allait éclater mad et de Normandie elle s’écria ah les malheureux ils disent tous cela ainsi Madeleine elle-même notre bonne Madeleine les bras me tombèrent Madeleine ne savait rien de cette série

    De hasards qui nous déguise en coupable et Madeleine était prête à admettre l’accusation n’importe laquelle il est vrai qu’elle ajouta le petit fiot n’est pas en cause la foule arrivait comme je descendais le loueur et son palfrenier s’élancèrent vers moi monsieur grang Séa ah cééa tu as voulu nous faire tort du

    Cheval et de la voiture le moyen de voler un cheval et une voiture n’est pas de les ramener l’un traînant l’autre à la porte de leur maître Madeleine sentit cela et prit le loueur au colollet en l’appelant imbécile et innocent de raison comme le palfrenier vint au

    Secours de son maître elle tira de ses poumons le grand cri des bagarres normandes à la force à la force et subsidiairement comme elle le disait tout au long car ils apportent en aissant le don de procédure elle menaça nos voisins d’une plainte pour injure voix de fait mauvais traitement elle

    Fixa le taux des dommages intérêts exigé lançant comme autant de Montjoie Saint-Denis les noms de son avocat de son avoué et de son Nuissier la force app était là elle n’avait pas loin à courir c’était d’abord la cohue qui nous suivait toujours grossissant depuis les environs de la préfecture c’était

    Ensuite les gens de notre maison et les voisins qui s’élançaient hors de chez eux en tumul c’était enfin la gendarmerie doublée de la police qui sortait de la promenade car depuis le matin le logi n’avait pas cessé d’être cerné je ne connais pas ma vigueur as-tu oublié cette soirée où les

    Gens du comte bodzocorona ton cousin de Bastia voulurent me jeter hors du chemin que suivait son carrosse je n’avais pas 18 ans il y eut trois valletes couché dans la poussière et la voiture fut renversée au bord du talu je n’aurais pas su dire moi-même comment cela s’était fait l’insulte avait envoyé du

    Sang chaud à mon visage et j’avais frappé d’instinct sans le vouloir comme on marche et comme on respire il y euut quelque chose de pareil ici seulement j’ai pris de la puissance depuis ma 18e année la foule les voisins et les gendarmes se ruèrent sur moi tous à la

    Fois j’étais là pour me livrer prisonnier mais je n’avais pas deviné une semblable attaque mais elle me surprit et je la repoussa malgré moi il y eu des blessé j’avais frappé un large cercle se fit autour du Tilbury Madeleine me criait pas les gendarmes ne touchez pas aux gendarmes monsieur ménot

    C’est sacré ça et puis elle ajoutait fière et heureuse ah c’est un gars celui-là il ne faut pas le tutoyer sarpejeux j’entrai sous la voûte qu’on venait d’ouvrir et d’un temps je montais l’escalier du Commissaire je poussa la porte monsieur schars était absent mais elliacien dont la toilette Me parut être

    Un peu en désordre tenait un fleuret boutonné à la main la servante avait une de broche et Madame Schwarz portait une énorme paire de pistolet je viens parler à Monsieur le Commissaire de Police dis-je feu s’écria madame Schwarz folle de terreur il va m’assassiner je vous ordonne de faire feu fort heureusement

    Son bataillon n’avait que des armes blanches et elle ne songeait point elle-même à décharger ses deux pistolets sans cela mon heure aurait sonné je croisais mes bras sur ma po poitrine après avoir détourné la broche dont la servante me portait vaillamment un coup en plein visage j’ouvrais la bouche pour

    Déclarer que je renonçais à toute résistance quand notre ami le palfrenier me prenant par surprise noie ses deux bras autour des miens par derrière 10 personnes se jetèrent sur moi aussitôt et je fus terrassé et presque étouffé j’entendais qu’on disait ah le coquin ah l’enragé il aurait fait la fin de

    Quelqu’un des pistolets plein sesploches et pas d’argent où sont les 400000 francs cet autre filou de Bancel prendra cette occasion pour faire faillite et tout le Moyen commerce de camp est ruiné d’un coup ah l’enragé ah le coquin ah le bandit lié garoté enchaîné il faut le

    Garder vivant pour le voir à la guillotine la voix aigue de Madame Schwarz perçait comme une vrille ce vacarme confus c’est elle qui criait lié garoté enchaîné je ne saurais nombrer combien de cordes on me mit autour du corps quand tout fut fini elle arriva

    Avec la chaîne du puits et me la fit serrer autour des jambes en grommelant h ça fait des yeux doux en coulisse à tout le monde ça se coiffait en cheveux et ça attirait tous ces galouriau de la ville c’était toi ma pauvre femme qu’elle garoté qu’elle accablait tu étais trop

    Belle elle me punissait de ta beauté je n’avais pas prononcer une parole on me jeta comme un paquet dans le bureau d’éin où on me laissa coucher sur le carreau le tumulte était à son comble chacun se vantait bruyamment de la part qu’il avait prise à la victoire et la

    Servante répétait avec triomphe un peu plus je l’embrochais comme un carré de veau l’arrivée de Monsieur Schwartz mit fin à l’orgie il revenait du cirque Franconi à son heure ordinaire l’hymne des vainqueur l’effraya comme une émeute il renvoya la foule gronda sa femme et me fit enlever les trois quarts de mes

    Liens avec le quart restant on aurait garrotté trois hommes dangereux éliassin fut chargé de rédiger un rapport constatant que j’avais été arrêté armé jusqu’aux dents la maison était en fièvre monsieur Schwarz m’interrogea et je vis bien qu’il avait grand peine à ne pas se prendre pour un héros le message

    Qu’il envoya au parquet avait la courte en face d’un bulletin du moniteur en temps de guerre venny VI Vicki écrivait César premier inventeur des bulletins la dépêche de Monsieur Schwartz traduisait habilement ces trois prétérites et laissait percer un légitime espoir d’avancement il était désormais le créancier de la société du reste il ne

    Me fit subire aucun mauvais traitement et imposa plusieurs fois le silence à sa femme qui ne pouvait se consoler de la fuite de la coquine la coquine c’était toi Madeleine avait perdu sa fierté une fois passé le premier mouvement de colère elle s’était à côté dans un coin

    Neuf paysanes sur 10 auraient pris la clé des champs à sa place mais c’est une digne femme malgré sa frayeur et le peu de fond qu’elle l’avait fait assurément sur notre innocence elle resta fidèle à son mandat euh mon commissaire dit-elle avec une humble fermeté le fiot n’est

    Pas en cause je vais l’emporter à la maison il y e conseil madame Schwarz était d’avis qu’on la chargea de faire jusqu’à ce qu’elle révéla la retraite de la coquine mais monsieur Schwarz fit observer que la mère essayerait bien quelques jours de se rapprocher de son enfant et

    Qu’alors souviens-toi de ce que tu m’as promis ma Julie je t’ai confié à toi-même et je n’ai que toi l’enfant est en sûreté je te répond de lui n’essaye pas ce ne sont pas de méchantes âmes pourtant devine où notre petit avait passé la journée chez le commissaire

    Avec Madame Schwarz qui l’avait comblé de sucrerie et de caresses je l’ai vu sur ses genoux quand Madeleine est partie madame Schwarz a embrassé notre cher enfant et ses yeux semblaient moins dépareillé car j’y voyais briller une larme ah si c’était à nous disait-elle ils ont un fils pourtant mais je crois

    Qu’elle disait cela à ce Rousseau des liassin l’adieu de Madeleine fut ainsi quand même vous seriez fautif de ceci ou de cela le fiot n’est pas en cause je couchais cette nuit dans le bureau de police gardé par trois gendarmes tu roulais vers Paris chaque fois que l’horloge sonnait car j’entendis toutes

    Les heures je pensais elle l’a fait de lieux cette voiture c’est encore cand j’attendais le moment où je pourrais me dire elle est hors de cette diligence et plongé au plus profond de Paris qui est grand comme la mer aussi grand qu’il soit dès que je serai libre oh je

    Saurais bien t’y trouver j’irai droit à toi dans la nuit même comm même les mes allaient à Bethléem notre amour à son étoile le lendemain dès le matin je fus conduit sous escorte au Palais de Justice la ville était encore déserte il n’y eut pour m’insulter que de rares

    Passants sais-tu à quoi je pensais à ces bancelles qui étaient si heureux à toutes les invectives qu’on me lançait se mêlaient des injures contre Monsieur Bancel on disait il est rouiné et sa ruine rejaillit sur S famille c’était un honnête homme sa femme avait de la hauteur mais elle se montrait charitable

    Et te souviens-tu de ces beaux enfants au palais je subis le premier interrogatoire légal le conseiller instructeur Monsieur Roland me demanda l’emploi de mon temps dans la nuit de la veille je répondis que j’avais dormi dans mon lit le greffier secouait la tête et souriait discrètement mais

    J’omis le début je donnais mon vrai nom d’Andréa Moti mon âge et mon lieu de naissance quant à ceux qui te regardent je déguise complètement la vérité parce que le nom Corse que tu portes à Paris eut découvert ta trace je dis prenant pour toi le nom de la pauvre douce fille

    Qui est morte à notre service en Provence ma femme est Julie thèb des îles d’hier euh voici l’interrogatoire où avez-vous été marié à Sassari en sardeigne pouvez-vous fournir votre acte de mariage ma femme a en sa possession tous nos papiers où est votre femme sur la route de Londres pourquoi a-t-elle

    Pris la fuite parce que je l’ai voulu pourquoi l’avez-vous voulu parce que j’avais vu à la cour d’assise une fois la femme orange assise auprès de son mari monsieur Rolland fronça le sourcil à cette réponse le greffier écrivait l’interrogatoire continua aux environs de minuit vous étiez sur un banc de la

    Place des Acassia avec votre femme cela est vrai vous comptiez de l’argent et vous parliez de la caisse Bancel je comptais des billets de banque et je rapportais une conversation qui avait eu lieu le matin entre monsieur Banel et moi mais vous vous exprimez nettement vous avez reçu de l’éducation j’ai

    Souvent désiré m’instruire où est l’argent que vous comptiez je l’ai confié à ma femme pourquoi comptiez-vous de l’argent à cette heure et en ce lieu parce que j’annonçais à ma femme que nous étions en état de quitter camp pour monter une maison à Paris d’où vous

    Venez cet argent de mon commerce il y avait une somme très considérable il y avait 14 billets de 500 francs ici une pause assez longue pendant laquelle monsieur Rolland prit lecture de la rédaction de son greffier vous étiez possesseur poursuivit-il d’un brassard d’acier d’amasquiné le brassard était sur la

    Table du Greff avec plusieurs clés et la mécanique de la caisse Bancel le voici dis-je en le désignant je le reconnais ce brassard a servi à la perpétration d’un crime je l’ai su comment l’avez-vous su je me trouvais par hasard à la portée d’entendre une conversation

    Qui a eu lieu chez mon voisin le commissaire de police par hasard répéta Monsieur Roland je répétais moi aussi par hasard il me fit signe que je pouvais parler si j’avais une explication à fournir j’exposais la situation des lieux et leurs conditions à j’ajoutais c’est par suite de ce que

    J’entendis que l’idée me vint de mettre ma femme à l’abri votre conscience vous criit de prendre garde ma conscience était tranquille mais je voyais surgir des circonstances capables d’égarer la justice vous saviez que vous seriez arrêté le commissaire l’avait dit en propre terme Monsieur Roland réfléchit encore

    Une fois et murmura comme s’il n’eut parlé que pour lui-même ce système de défense ne réussira pas bien qu’il ne manque ni de convenance ni d’adresse puis il reprit André mot vous paraissez bien décidé à ne faire aucun aveux je suis décidé à dire la vérité tout entière quelqu’un

    Vous a-t-il acheté ce brassard non quand je me suis éveillé hier je me croyais sûr de l’avir dans ma montre alors vous allez dire qu’on vous l’a voler je le dis en effet et je l’affirme sous serment cela est tout naturel quoi qu’il eû mieux valu ne pas vous par juré

    Monsieur Bancel ne vous avait-il pas fait le compte des valeurs que renfermait sa caisse j’ai déjà répondu oui n’avait-il pas frayeur du brassard il en avait frayeur n’était-il pas sur le point d’acheter ce brassard je devais le lui porter le lendemain il était donc opportun d’opérer cette nuit làà même

    Quel moyen avez-vous employé pour forcer la caisse c’était ici la première question impliquant brutalement ma culpabilité Monsieur Roland vit le rouge que l’indignation portait à mon visage et son œil attentif exprima une sorte de surprise il ajouta vous avez le droit de ne pas répondre je répondrai m’écriai-je

    Je n’ai pas ouvert la caisse de Monsieur Bancel je suis un honnête homme mari d’une honnête femme et si c’est assez dire pour moi cela ne suffit pas pour elle ma femme on assure qu’elle a des goûts de luxe au-dessus de son état m’interrompit-il puis il me demande

    Après avoir consulté sa montre André mes notes refusez-vous de reconnaître ces fausses clés je refusa sur un signe le greffier fit à haute voix lecture de l’interrogatoire que je signais Monsieur Roland se retira le greffier me dit elle aura de quoi s’acheter des francsfeluches et des

    Perles aussi là-bas il n’y a qu’un pas du Palais à la prison je fus écroué au secret quand je me trouvais seul dans ma cellule une sorte d’ébêtement me prit les événements de ces 48 heures passèrent devant mes yeux comme un rêve extravagant et impossible je faisais effort pour m’éveiller à chaque instant

    Il me semblait que j’allais entendre ta douce voix qui chassait loin de moi le cauchemar cette saison où jut la fièvre lente j’attendais ton cri secourable André mon André je suis là tu étais là c’était ma maison mon premier regard tombait sur les rideaux blancs qui entouraient le petit berceau je sortais

    De je ne sais quel danger horrible mensonge de ma fièvre pour rentrer avec délices dans la réalité qui était le bonheur mais aujourd’hui juot appelait le réveil il ne vint pas désirer ta voix elle ne se fit pas entendre il n’y avait ni songe ni mensonge j’étais ici à ma

    Place tout au fond de mon désespoir tu étais là pourtant toujours là ange qui préside à mes douleurs comme à mes joies dans la nuit de mon découragement la première lueur qui brilla ce fut toi je me dis ah cette heure elle est à Paris

    Elle est sauvée et je me mis à bâtir un château dans l’avenir j’ai relaté mon premier interrogatoire tel qu’il fut et aussi complètement que mon souvenir me le rappelle parce que je ne veux pas y revenir tous les autres furent à peu près semblables sauf des détails que je

    Te noterai ce qui me resta de cet interrogatoire ce fut le sentiment la saveur si j’osis m’exprim m ainsi de ma perte mon affaire se posait sous un certain jour qui déplaçait si fatalement l’évidence que tous mes effort devait être inutile j’avais conscience de cela

    Je l’avais eu du reste avant ma fuite et dès le premier moment la ferme incrédulité de mon juge me sautait aux yeux avec une navrante énergie ce que je dirais n’existait pas pour lui maises prétendus mensonge n’excitaent pas sa colère j’étais dans mon rôle mais ils allaient autour de son oreille comme un

    Vilins son j’avais attendu de sa part moins de men suétude je le remerciais en moi-même de son calme en face du crime manifeste car mon malheur était de sentir jusqu’à l’angoisse la force des indices accumulés contre moi il arrivait avec sa science de jurisconsulte avec son expérience de magistrat avec la

    Certitude de sa méthode servant d’auxilière à une très notable faculté de pénétration naturelle il était sûr de lui-même n’avait pas les défiances des faibles il entrait d’un pas solide et sans tâonnement dans un ordre de fait qui excluait jusqu’au doute son devoir était tracé je mentais il fallait me

    Confondre et cette tâche était si facile qu’elle n’excitait point sa verve il suivait sans passion la route trop battue hors de laquelle pour le jeter il lu fallu un miracle ce fut une soirée cruelle une nuit lente dormais-tu vers 3h de l’après-midi quelques instants après le passage de la première

    Ronde un bruit sourd commença à se faire entendre quelque part autour de moi je n’aurais pas su dire si c’était à droite à gauche ou à l’étage inférieur c’était je cru le deviner un travail de prisonnier minant la pierre de taille de sa cellule œuvre lente et patiente cela

    S’arrêtait par interval pour reprendre et s’arrêter encore j’écoutais ce bruit me berçait je m’endormis comme autrefois je m’éveillais j’allais à ta voix qui m’appelait ton sourire sorti de l’ombre et tous les seins de mes pauvres bonheurs voltigea autour de mon sommeil Louis m’apporta ma soupe un garçon de bonne humeur qui sait toutes

    Les chansons à boire et qui les chante sur des aires de psaumes il lui est défendu de me parler aussi m’a-t-il raconté une demi-douzaine d’histoires qui ont eu pour lieu de scène la cellule même où je suis cette cellule selon lui a logé bien des victimes innocentes des guillotinées des forçats pauvre bibi

    C’est son mot il m’appelle Bibi et me chante rempli ton verre vide sur l’air du magnificate la cellule a aussi logé un personnage légendaire sur le compte de qui Louis ne s’explique pas l’abinoir tel est le soriquet que Louis donne à cet homme qui dépensait dit-il bien de

    L’argent dans son trou et qui fut acquitté faute de preuve te souviens-tu qu’on nommait ainsi chez nous vestenire et les habits noirs les faux moines du couvent de la mercie la soupe était bonne l’appétit n’est pas trop déchiré mon bibi me dit Louis pour entrer en

    Matière mais ça prouve qu’on est en paix avec sa petite conscience pas vrai je parie un sous que nous sommes innocents comme l’enfant Jésus il n’y avait aucune espèce de méchanceté dans cette traillerie et je ne m’en fâch point tous innocent reprit-il ah mais le monde est

    À l’envers c’est sûr je n’ai jamais gardé que des seins dis donc il a fait beau cette nuit la petite femme doit être à Jersey maintenant mon Dieu qui estce qui vous demande vos secrets mais pour quant à ça puisque vous aviez la clé des champs ce n’était pas le cas de

    Venir chercher votre parapluie ou votre mouchoir de poche quand on est très bien ici dedans ce n’est pas l’embarras surtout quand on a sauvé quelques petit argent pour se payer les douceurs de la vie liqueur tabac et autres mais mon état n’est pas de bavarder pas vrai au

    Revoir mon bibi l’ouvrage ne manque pas par ici l’abinoir fumait ses cigares de cinq sous et buvait du champagne il s’éloigna non sans m’avoir adressé un bienveillant sourire et je l’entendis marcher dans le corridor en psalmodiant sur le plein champ des vêpres si je meurs je veux qu’onment terre dans la

    Cave ou et le vin euh le café les liqueurs et le tabac m’étent positivement indifférents je n’avais pas encore osé lui demander ce qu’il fallait pour écrire et c’était là autant de seule douceur qui put me tenter vers 1 heure après-midi je fus mandé au Greff où m’attendait Monsieur Roland quand je

    Revins j’entendis pendant quelques minutes ce bruit mystérieux puis contre le mur il me sembla que le travail se faisait à la droite de mon lit à midi j’avais eu mon second repas à 7ette heure du soir j’us le troisième je pensais qu’on me ferait prendre l’air sur quelques terrasse il n’en fut rien

    Le lendemain ce fut de même et aussi le sur lendemain sauf les visites chantantes de Louis et mes interrogatoires je suis avec toi toujours il y a cependant une chose qui m’occupe encore ce bruit de travail souterrain je l’entends plusieurs fois dans la journée et la nuit toujours à la

    Même heure après le passage de la trième ronde 3 juillet mon sommeil a été lourd et plein de rêv est-ce que tu souffres davantage Julie moi il me semble que j’étais plus fort les premiers jours il y a des instants où la marche de cette instruction me

    Jette dans des colères folles puis je retombe à plat je n’ai plus ni vigueur ni ressort en d’autres moments j’attends avec une impatience d’enfant l’heure où je dois être mandé au greffe je souhaite la présence de Monsieur Roland j’ai besoin d’entendre la voix d’un homme les visites de Louis sans mes parties de

    Plaisir j’ai sollicité quelques minutes de promenade dans le préo et Monsieur Roland en a opposé à mon désir aucune résistance seulement on fait retirer tout le monde du préo quand j’y descends et ce préo est plus triste que ma cellule elle-même Louis a laissé tomber ce matin quelques mots où j’ai conclu

    Que pour de l’argent il se chargerait volontier d’une lettre je n’ai caché qu’une vingtaine de Napoléon pour causer avec toi comme je les donneraai joyeusement et avec eux une palette de mon sang mais je fais la sourdeoreille je subirai jusqu’au bout ce supplice de Tantal une imprudence pourrait les

    Mettre sur ta trace l’abit noir entretenait une correspondance suivie avec des personnes comme il faut mes interrogatoires roulent dans un cercle Monsieur Roland ne sort pas de laffiction qu’il a adopté je ne dis pas qu’il l’ai créé note bien cela car mon estime pour son caractère grand dit et

    Il est certain qu’il subit la fatale pression des apparences il les groupe il les consolide il les appuie et quand elle présente quelques lacune il s’efforce de faire une reprise à ce tissu troué il y a des heures où je vois cela sans passion chaqueun a son

    Entraînement et ceci est un art mais je suis triste ce n’est peut-être qu’and moment et demain j’aurai mon courage 5 juillet je n’ai rien écrit hier je t’ai tout dit il n’y a de nouveau que ma fièvre on m’a envoyé un médecin le médecin a commandé qu’on me donnâ du vin

    De Bordeaux et des viandres rôti Louis est jaloux de moi je n’ai ni soif ni faim il tombé de la pluie ce matin et j’ai senti l’odeur lointaine des arbres mouillés car c’est l’air libre qui entre par ma fenêtre tu aimais ce parfum et tu sortais sur la porte de notre maison

    Pour voir des gouttelettes briller au feuillage des tyules pleutt-il où tu es et cela te fait-il penser à moi je souffre 14 juillet je ne crois pas avoir été en danger de mort mais la maladie m’a cloué sur mon lit le médecin de la prison est venu me voir jusqu’à trois

    Fois le jour Monsieur Roland m’a témoigné de l’intérêt mais il me croit coupable c’est désormais chez lui une foi robuste comme celle du chrétien à la loi divine le doute lui semblerait monstrueux il a peur de douter je me suis levé aujourd’hui pour la première fois pendant ma fièvre j’entendais mieux ce

    Bruit sourd qui vient de la cellule voisine il n’est pas difficile de faire parler ce bon Louis l’hôte de la cellule voisine est le nommé Lambert cabartier impasse Saint-Claude qui est accusé d’assassinat et qui doit être jugé à la prochaine session comme moi je crois qu’il est de ces instants de fièvre où

    L’esprit est plus lucide c’est là quelquefois j’en suis sûr ce que les spectateurs froid appellent le délire ce n’est pourtant pas la fièvre qui donne ces idées mais elle les couveent et les développe à la suite d’un de mes derniers interrogatoires j’avais eu comme une vague perception de ce fait

    Qu’un homme hardardi pouvait exploiter cette fatalité judiciaire il faut un coupable résumé et complété par l’axiome il ne faut qu’un coupable je ne saurais me rappeler ni dire quellees parolle de monsieur Rolland avait fait naître en moi cette idée ah ain si fait pourtant monsieur Rolland avait prononcé ces

    Motsou quelqu quelque chose d’analogue avec une dédaigneuse pitié pour admettre votre système de défense il faudrait supposer un homme ou plutôt un démon poussant la célératesse jusqu’au génie et se préoccupant au moment même où il commettait le crime des moyens d’égarer la justice est-ce impossible demandais-je frappé aussitôt par cette

    Idée non me fut-il répondu le germe de cette préoccupation existe chez tout malfaiteur quiiconque va fuir a comme le gibier l’instinctif besoin de cacher sa trace et c’est étrange comme en ce moment la mémoire de ses propres paroles du magistrat me revint imprécise et net il ajouta mais ce sont là de pures

    Spéculations et dans l’esèce on serait obligé de faire à l’impossible des concessions énormes ainsi le coupable de fantaisie aurait dû non seulement combiner ce plan de spoliation ingénieux déjà jusqu’à paraître romanesque mais encore pour choisir ces moyens de telle sorte que l’instrument employé vous accusa précisément vous l’innocent et

    Qu’aussitôt l’accusation né une réunion de vraiesemblances accablantes il s’arrêta et haussa les épaules et cependant reprit-il en prévenant ma réplique nous ne nous connaissons jamais le droit de mettre notre raison à la place de l’enquête nos investigation ont dès longtemps devancé vos soupçons il y avait deux hommes non

    Pas dans la situation vous êtes pris en flagrant délit moral si l’on peut ainsi s’exprimer tant la situation vous étreint et vous terrasse mais enfin deux hommes qui pouvait nous être suspect il n’y avait rien contre eux sinon des coïncidences passant par-dessus ce fait que votre culpabilité des absou et

    Échappant à toute Pétion de principe nous avons tourné vers eux l’œil de la justice l’un le plus important voyageur de commerce qui a vendu la caisse de Monsieur bans était absent de camp à l’heure du crime Monsieur le Commissaire de Police a connaissance personnelle de son alibi l’autre jeune homme

    Nécessiteux à la recherche d’une place avait demandé asile pour une nuit à ce même fonctionnaire ce qui exclut toute idée d’expédition nocturne euh l’autre tenez Andrea Moti voyez la différence pendant que votre femme se cache comme si la terre se fut ouverte pour nous la dérobé l’autre a repris sous son vrai

    Nom le chemin de Paris où il vit sous son vrai nom encore dans une condition modeste et voisine de la gêne celui-là je vous l’affirme moi je m’y connais n’a pas emporté de chez nous 400000 francs d’ailleurs comprenez bien nous ne sommes ni la cour ni le jury nous sommes

    L’instruction vous aurez des juges ce fut tout et c’est de là que l’idée naquit puis grandit puis devint l’obsession de ma fièvre ma fièvre donna un corps à l’idée elle vit un homme l’homme de la libi ou l’autre re le chercheur de place qui était à Paris entrer avec préméditation dans mon

    Magasin le soir du crime et voler le brassard non pas seulement comme instrument particulièrement propre à la perpétration du vol mais aussi mais surtout comme arme défensive contre le châtiment cet homme se glissait dans l’ombre de ma pauvre maison il souriait il était sûr de son fait il emporait de

    Chez nous bien plus que le produit du crime il emportait l’impunité il ne faut qu’un coupable cet homme me garottait dans son forfait comme on liit un malheureux surpris à l’heure du sommeil 16 juillet ma fièvre va tous les deux jours maintenant je sens la guérison venir je

    Suis très calme je comprends qu’il soit difficile d’admettre cet échafaudage de raisonnement en reposant sur une hypothèse j’en suis toujours à mon idée Julie ma pauvre femme hier l’idée était si nette à mes yeux que je ne ne concevait plus la possibilité du doute mais fais donc réflexion ils ont le

    Coupable sous la main tout paraît des preuves qui le condamne par quelle aberération abandonnant la proie pour l’ombre la justice irait-elle poursuivre un feu follé un démon comme dit Monsieur Roland un être invraisemblable et fantastique et pourtant tout est étrange dans cette cause cela devrait mettre en garde cet esprit plein de clairvoyance

    Et d’expérience puisque la combinaison même du crime est ingénieuse jusqu’au romanesque selon les propres expressions du conseiller instructeur pourquoi s’arrêter au milieu du roman celui qui a eu la pensée de laisser mon brassard dans les griffes de la machine a dû avoir aussi la pensée de me laisser

    Moi-même entre les ses de la justice ma tête est bien faible encore cette idée devient fixe et me rendra fou j’en ai parlé à Louis qui m’a répondu j’ai oui parler de ce Tru on disait que l’abignoir en mangeait je ne l’ai donc donc pas inventé c’est un truc comme on

    Dit au bagne au théâtre une formule mécanique un procédé connu employé ah que je suis seul mon Dieu que tu me manques douloureusement Julie il me semble que je suis au fond de cet abîme devant un torrent qui me sépare du salut cette idée qui est la vérité est la

    Planche à l’aide de laquelle je traverserai le gouffre à nous deux nous pourrions la soulever l’esprit s’est frais c’est l’étude appliquée au mal le perfection ement scientifique de la perversité la philosophie du crime et quoi de plus simple c’est élémentaire comme toutes les grandes invention deux coups au lieu d’un voilà tout et

    L’assurance contre la justice est instituée un coup en avant pour le profit un coup en arrière pour la sécurité la comptabilité criminelle a ainsi sa partie double la victime d’un côté le coupable de l’autre l’avoir et le droit le crédit et le débit l’autre méthode était l’enfance de l’art

    J’ai conscience de raisonner froidement mais tous les aliénés sont dans le même cas voilà l’angoisse 19 juillet Monsieur Roland me regarde comme un céléra très habile j’ai parlé j’ai eu tort il m’applique à moi-même tout ce que je disais n guerre des malfaiteurs philosophes il y a un

    Côté artiste dans le juge monsieur Rolland va souri en me disant h c’est un système de défense très curieux il m’étudie avec un certain plaisir l’instruction ne pouvait être bien longue en présence des éléments qu’elle possède le brassard tout seul peut passer pour une évidence et j’ai lieu de

    Croire qu’il y a contre moi des témoignages accablants aujourd’hui Monsieur Roland m’a dit que je seraiis jugé à la session qui va s’ouvrir dans quelques jours demain ou après-demain je connaîtrai l’acte d’accusation et l’on introduira près de moi le défenseur nommé d’office qui doit m’assister devant la Cour je sais son nom c’est

    Monsieur cotantin de La lourdeville un jeune homme presque mû assez riche apparenté solidement et qui veut se Isser il n’a pas la réputation d’être aussi éloquent que mIRABO mon ami Louis ricane en parlant de lui et l’appelle SAA c’est à ce qu’il paraît son soriquet au palais le choix de mon défenseur

    M’importe peu moi seul pourrai plaider ma cause si l’usage le permettait et si j’avais le don de la parole l’homme travaille toujours à côté de moi il ne sait pas qu’il a un confident 20 juillet l’homme fait des progrès depuis que je suis ici on entend bien plus distinctement le bruit du

    Métal qui gratte la pierre je ne sais pourquoi je m’intéresse à son œuvre avec tant de Vivacité C’est un vulgaire assassin il a tué de sang froid pour quelques centaines de francs que le messager de fécand portait dans sa sacoche mais si Louis est bien informé voici une chose surprenante ce

    Malheureux dont le cabaret sale et pauvre ne s’ouvrait qu’à des escrocs de bas étage à de véritables mendiants avait en sa possession une somme considérable en or et en argent de banque je cherche l’affaire bancelle partout l’or et les billet de banque de la caisse Bancel ont dû être caché

    Quelque part je voudrais voir cet homme 22 juillet à 30 pas en dehors de ma porte fermée j’ai reconnu monsieur cotantin de la lourdeville que je n’avais jamais vu d’ordinaire je distingue le pas de Louis à une bien plus grande distance le pas de Louis est

    Du peuple avec le sien il y avait toujours un pas pédant solennel dîner prétentieux les souliers avaient ce cri des canards de bois qu’on donne aux petits enfants et qui pose sur un soufflet trompette pendant que la clé tournait dans la serrure j’entendais une voix aésayante qui déclamait d’un accent

    Coupé avant jeux et plein de sonorité balancé ce sont disait cette voix des restes odieux de la barbarie féodale je possède la question sur le bout des doigts les murs sont trop épais les fenêtres trop étroites les corridors trop noirs les clés trop grosses les serrures trop massives nous appartenons

    À un siècle qui verra de grandes choses et puis ça et ça l’air malsin les préjugés du Moyen-Âge d’un are côté s’il fallait démolir toutes les prisons de France par sensiblerie et puis à quoi servent toutes ces réclamations les libéraux ont beau jeu à égarer l’opinion jamais les prisonniers ne vécurent dans des

    Conditions si favorables puissant et ça en Amot il y a deux thèses bien distinctes la porte s’ouvrit entra un petit bonhomme demi-chauve bien chaussé bien couvert propre rose d’ ayant un nez tapageur des yeux incroyablement vifs mais qui ne disait rien une bouche énorme dessinée en PLA et de grandes

    Oreilles sans ourler le bruit de canard de carton que faisaient ces souliers quand il marchaient semblait être un ramage naturel euh maître Cotentin votre conseil annonça l’ami Louis Cotentin de la lourdeville rectifia mon joli défenseur une drôle d’affaire à ce qu’il paraît onsant re et sans préambule s’il vous

    Plaît la journée n’a que 24 he je vous dispense du soin de me dire que vous êtes innocent c’est ce qu’il chante tous et puissant et sa avons-nous un alibi j’ouvris la bouche pour répondre mais il me la ferma d’un geste bienveillant alibi est un mot latin qui

    Signifie autre ici ou ailleurs si vous préférez vous avez tous des alibis voyons le vôtre ou les vôtres j’ai passé c’est la nuit chez moi glissaisje pendant qu’il reprenait Taine il examina ma couverture lespousta légèrement de trois ou quatre coups de badine et s’assit sur le pied de mon lit farceur

    Murmura-t-il un petit jeune homme bien tranquille et qui prouvera que vous avez passé la nuit chez vous c’est à l’accusation de prouver le contraire ce me semble il enfla ses joues et assura ses lunettes d’un petit coup de doigt gracieux je n’avais pas d’abord remarquer les lunettes tant elle faisait

    Étroitement partie de lui-même farceur farceur répéta-t-il tous les mêmes ils couchent avec leurs codes quant à l’accusation elle se porte bien vous savez si j’étais juré moi je vous condamnerai les yeux bandés si tel est votre opinion commen sais-je euh mon garçon m’interrompit-il l’avocat exerce un sacerdosce la veuve et l’orphelin

    Vous savez ça et ça euh parlons raison à votre âge vous ne connaissez pas dans toute la ville de camp quelqu peties dame qui aurait été ou qui aurait pu être votre bon ami et chez qui vous auriez pu passer la nuit en question non répondis-je seulement il m’û semblé

    Malsayant de dire à ce gros petit homme tout l’amour que j’ai pour toi un voilà des mœurs gromnatil à votre âge puis reprenant cette air de Ré qui lui allait à ravir ahin cette belle petite madame ménotte avait donc bien bonne envie d’être une grande dame monsieur Cotentin de la lourdeville

    Lui disje sèchement il ne s’agit ici que de moi je suis innocent comprenez bien cela et de plus honnête homme je ne veux pas être défendu au moyen d’alibiis boiteux ou d’autres demi-preuvees il me faut pour appuie la vérité il ne me faut que la vérité e bien mon brave garçon

    Desbouton non lou je ne serais pas fâché de savoir un peu comment vous entendez être défendu dans votre petite tête je songe maintenant à des choses qui jamais ne s’étaient approché de mon intelligence la captivité a dû faire des philosophes hier encore je ne distinguais pas nettement la Providence

    De la fatalité aujourd’hui la fatalité me fait peur et je tends mes mains vers la Providence car séparé que nous sommes Julie par l’espace et par l’erreur elle nous réunit tous deux sous son regard éternel et cependant je crois de plus en plus à cette fatalité qui m’effraie la menace de ce terrible

    Malheur a toujours été sur moi tout enfant je frissonnais à la vue d’une prison ce que j’écoutait le mieux parmi les récits de mon père c’était l’histoire de Martin piéri notre grand oncle maternel qui mourut à Bastia sur l’échafaud en prenant Dieu à témoin de son innocence quand il fut mort et bien

    Mort on trouva chez un vieux prêtre atteint de démence les vases sacrés qu’il était accusé d’avoir dérobé dans l’église de sartaine tu étais bien jeune et pourtant tu dois te souvenir de cette belle tête blanche qu’avait le vieux Jean-Marie mdaline l’avocat des pauvres c’était une grande et noble chose que la

    Fonction d’avocat mon défenseur maître Cotentin ne ressemble pas beaucoup à Jean-Marie maddalène mais ce n’est pas non plus un homme sans intelligence c’est un petit homme pouvais-je ne pas lui dire mon idée je la dis au mur de ma prison il m’a écouté sans trop d’impatience chantonnant parfois en se

    Faisant les ongles avec des cartes de visite dont les angles lui servent à cela un coup de marteau m’a-t-il répondu paisiblement un petit coup de TOC on pourra plaider la folie mais je ne suis pas fou me suis-jeécrié parbleleu l’histoire du brassard le prouve bien mon garçon mais cette imagination du fantôme qui

    Travaille à votre place laissant tout sur votre dos est bon à noter ensemme nous ne sommes pas trop malheureux il y a de l’effet à faire dans tout cela c’est original en diable et la belle ménote met là dedans le quantum souffichite du romanesque nous

    Dirons ça et ça et puis ça il a sauté sur ses pieds se frottant les mains je pense il C encore 23 juillet ça et ça vient de revenir la session commence mercredi il prétend qu’on ferait un roman avec mon idée mais ajoute-t-il ce n’est pas un

    Plaédoyer pour un plaédoyer il faut des choses palpables des fait ça et ça il est jaloux du ministère public et se voit prononçant le réquisitoire mais tout est donné à la faveur je ne sais pourquoi l’approche de la session me donne une confiance extraordinaire tous les soirs je m’endors en songeant

    Au jury les jurés sont des hommes choisis parmi les meilleurs de la cité Queel admirable institution je te reverrai Julie 25 juillet maître Cotentin de la lourdeville essait depuis 10 ans d’entrer dans la magistrature il m’a confié que l’injustice du pouvoir allait le jeter dans l’opposition il vient de me communiquer

    La liste du jury pour nos récusations j’ai un jury excellent tout sonnet de gens la plupart commerçants je ne vois pas une seule récusation à faire on dirait que le travail de mine de mon voisin l’assassin est dirigé du côté de ma cellule le mur doit être singulièrement aminci entre lui et moi

    Car je l’entends chanter maintenant son avocat est maître côentin de la lourdeville il a un alibi 28 juillet mercredi la session est ouverte maître Cotentin n’est pas venu il plaide mon voisin ni chanter ni travailler il est au palais son affaire ouvre la session j’ai la fièvre je viens

    7e ce sera pour le 8 ou le 9 o 6h du soir le voisin rentre il chante 29 juillet au soir le voisin est condamné à mort premier rou il a travaillé cette nuit plus longtemps et plus fort qu’à l’ordinaire qu’espère-t-il la prison a un cachot spécial pour les condamné à mort maître

    Cotentin est venu me dire qu’il avait produit beaucoup d’effets dans cette affaire du cabaretier Lambert il interjette appelle en cassation je suis plus abattu et quand je te vois Julie tu n’as plus ton sourire j’ai donné à Louis les lettres pour toi elles sont adressées à Londres et ne te

    Parviendront pas mais il fallait égarer les soupçons déjà plusieurs fois il m’avait demandé ce que je faisais de mon papier celle-ci ma femme bien-aimée la vraie lettre quand donc la mouillerais-tu de tes larmes je fais donc de mon mieux pour qu’elle ne soit pas trop triste ah s’il voulait m’quiter

    Que de joie quat trou je suis seul je suis seul Louis a un congé c’était presque un ami Monsieur Roland n’a plus affaire à moi qui expliquera cela je m’étais pris à l’aimer enfin maître cotantin n’est pas venu depuis tris jours je suis seul j’écoute ce condamné

    Qui travaille et qui chante il m’arrive de croire tant son œuvre est sourde qu’il Suse la pierre avec ses ongles serait-ce mon devoir de le dénoncer en aurais-je seulement le droit je ne sais je t’ai vu cette nuit dans le rayon de soleil qui passait entre les branches là-bas sous la futée de

    Bourguebus pauvre dernier repas lequel était le plus beau de ton sourire ou de tes larmes je suis avec toi toujours mais la plume me tombe des mains j’ai trop de tristesse sou courage m’a dit maître cotantin j’ai mes effets ça et ça ils ne s’attendent pas au moyens que j’ai

    Trouvé ils éloignent de la magistrature les gens véritablement capables ils verrons de quel bois on se chauffe j’ai voulu connaître le fameux moyen qu’il a trouvé impossible je suis informé aussi pour mon voisin on le laissera dans sa cellule actuelle jusqu’à ce qu’il soit statué sur son recours en cassation c’est demain qu’on

    Me juge courage courage c’est tout je sors de l’audience je ne suis plus malade tout s’est passé comme je l’avais prévu exactement rigoureusement l’acte d’accusation est terrible par sa modération même c’est dans cet acte qu’on voit bien l’homme l’inconnu le démon qui m’a choisi comme bouc

    Émissaire afin de donner le change à la justice oh celui-là n’en doit pas être à son coup d’essai il est passé maître je dis qu’on le le vois moi du moins je le vois je le suis je le touche chacune de ces ruses m’est apparente il me semble

    Impossible que cette œuvre de mensonge ne se trahissent pas aux yeux de tous mais c’est le contraire qui arrive on ne croit plus au démons je suis là pourquoi chercher plus loin il s’est mis dans ma peau car je ne puis exprimer autrement ma pensée et il m’a incarné dans son

    Crime il est loin je suis là personne ne voit que moi je suis le fils de cette ombre terre où la vengeance est une religion chose singulière jamais une pensée de vengeance n’était entrée en moi je portais une arme là-bas en Corse c’était pour te défendre oh pour te

    Défendre j’aurais tué certain que j’étais de mon droit mais le danger passé ma haine était morte un soir il y a de cela de semaines je sentis mon cœur battre comment dire cela l’émotion qui me tenait poignante brûlante me rappelait les premiers tressaillements de mon amour

    Ici comme là il y avait de l’angoisse et de la volupté mon idée naissait l’idée fixe qui me montre notre ennemi préparant notre ruine j’ai hésité avant de comparer ma haine et mon amour mais ce que tout mon amour est dans ma haine cet homme m’a séparé de toi ce que

    J’appelle mon idée Julie c’est la vengeance de notre pays Corse elle me tient elle n’a pas grandi depuis le premier moment car elle emplissait déjà tout mon cœur mon mon cœur serait trop étroit pour deux amours il n’y faut que Toi seul et tu y gardes toute la place

    La haine est entrée dans les portes de mon amour comme deux liqueurs qui se mêlent dans le même vase c’est pour toi que ma justice à moi a jugé cet homme et la condamné que ce soit demain ou dans 20 ans la sentence sera exécutée je le chercherai je le trouverai je l’écraserai

    Oui tout ils ont témoigné contre moi aucun de N menti monsieur Schwartz le commissaire de police a dit qu’il nous avait rencontré à 11h du soir le père Bertrand laumeur à raconter l’histoire du banc monsieur Bancel lui-même et si tu savais combien d’années le malheur de quelques jours peut accumuler sur la

    Tête d’un homme monsieur banscel que j’ai eu peine à reconnaître à rapporté notre conversation au sujet du brassard il est là figure-toi le brassard et chacun le regarde il est là parmi les pièces à conviction les gens se le montre du doigt et l’on chuchote c’est la partie mystérieuse et curieuse de

    L’affaire on chuchote quel invvention il y a longtemps que la Cour d’Assise n’avait été si divertissante je le regarde moi aussi c’était lui qui complétait notre petite fortune c’était lui qui allait exaucer tes souhaits et te donner Paris on se bat à la porte pour entrer ce matin tout

    L’auditoire a frémi et presque applaudi quand monsieur banscel a murmuré de sa pauvre voix si changée c’est peut-être moi qui lui ai donné l’idée du brassard je lui en ai proposé 1000 écus parce que j’avais comme un pressentiment et c’est moi qui lui ai montré les 400000 Francs

    Qui étaient dans ma caisse monsieur Bancel était fier autrefois les gens de camp ont été durs avec lui depuis sa chute mais la cour d’assise est un spectacle les crocodiles y pleurent le président a été obligé d’arrêter les malédiction qui tombait sur moi de toutes part madame bansel a suivi son

    Mari elle est enceinte elle fut bonne pour moi autrefois elle l’a rappelé tu as été maudite toi Julie je te dis que cet homme a mérité la mort il est venu 52 témoins chacun d’eux avait quelque chose de vrai à dire et tout ce qu’ils

    Ont dit est contre moi je te cite un exemple Le Mercier qui demeure en face de Monsieur Bancel a déclaré m’avoir vu la veille du crime regardit attentivement la fenêtre par où le voleur s’est introduit cette fenêtre est celle du boudoir de Madame et Monsieur Bancel m’avaent chargé le jour même de

    Lui trouver des vitreux pour l’orné j’ai répondu cela l’auditoire a souris avec admiration je passe pour un célérat bien habile neevou aujourd’hui j’ai souffert le martyre j’ai entendu le réquisitoire et le plaidoyer de mon avocat le réquisitoire a vivement impressionné le jury dont la conviction me paraît faite

    L’éloquence de l’avocat général a groupé les probabilité de telle façon qu’une certitude en jaillit je suis perdu je le sais mon espoir est ailleurs désormais maître cotintin a fait de l’effet il faudrait un miracle pour me sauver et disou au soir ce matin Louis m’a annoncé

    Que le pourvoi du voisin était rejeté à 4h j’ai été condamné je suis comme si je rêvais j’ai été condamné à 20 ans de travaux forcés il est 7h du soir voilà 2 heures que je suis rentré et que j’essaie d’écrire cette ligne ce qui m’empêche d’écrire ce n’est point la

    Souffrance je ne souffre pas plus aujourd’hui qu’hier mais j’ai comme un cauchemar je vois quelqu’un entre toi et moi si je devenait fou ma folie serait de croire que notre ennemi t’aime comme tout s’expliquerait alors ce fut le dernier mot la plume resta immobile et suspendue au-dessus du

    Papier l’encre n’eut pas le tend dis séché André ménotte pâle amaigrie d’effet avait la tête penchée sur sa poitrine ses yeux ardents regardaient le vide la lueur du couchant qui venait d’en haut par la lucarne frappait sa chevelure en désordre éclairant par des masses d’un noir de jet quelques fil

    Révolté et crispé qui semblaiit être du cristal les bruits de la ville venaient par la voix du vent qui jouait avec les peupliers de la plaine on entendait que cela par intervalle pourtant un murmure sourd s’élevait champ monotone et enroué d’une sorte de frottement régulier qui semblait l’accompagner le frottement

    Était si voisin que le regard d’un étranger se fut porté involontairement vers la partie de la muraille qui était en face de la croisée si voisin qu’après avoir examiné on se fut étonné de voir intacte les larges pierres de taille du cachot André ménot n’écoutait ni les

    Murmures du dehors ni ces bruits plus prochains qui semblaient sortir de la pierre sa méditation l’absorbait deux fois il mouilla sa plume et deux fois l’encre sécha l’horloge du palais sonna à he André menénot poussa un long soupir et laissa tomber la plume j’ai tout dit

    Prononça-t-il à voix basse il se leva et gagna son pauvre lit d’un pas plein de fatigue ses quelques jours l’avaient vieilli de 10 ans quand il se fut couché tout habillé ses yeux restèrent grands ouverts et fixés dans le vague 9h du soir sonnèrent la nuit était noire puis

    10h André menénotte dormait dans la position qu’il avait prise sans le souffle lent qui agitait faiblement sa poitrine on aurait dit un mort à 11h le gardien ouvrit la porte et visita le cachot André ménot ne s’éveilla point le gardien sourit et dit n’empêche que la

    Petite femme a 20000 livres de rente à présent le bruit qui sortait de la pierre avait cessé quelques minutes avant la venue du gardien quelques minutes après son départ il reprit mais on ne chantait plus et l’ouvrier semblait s’animer au travail un rayon de lune passa par la lucarne oblique

    D’abord et mince comme une lame puis il tourna dessinant carrément l’ombre des barreaux sur le mur la lucarne avait cinq barreaux deux dans la largeur trois dans la hauteur de beaux gros vieux barreaux portant des traits de Lim en barbe pour déchirer les mains qui eussent voulu les secouer le rayon

    Descendait en même temps qu’il tournait parce que la lune pleine montait au ciel un instant vint où il glissa sur le front blême d’André ménotte c’était un beau jeune et Julie l’eû aimé plus chèrement dans son martyre toute la noble bonté de son âme était sur son

    Visage non il n’avait pas tout dit il n’avait pas dit qu’elle était le grand moyen de son avocat après avoir plaidé toutes sortes de choses et puis ça et ça maître Cotentin avait abordé tout à coup ce chapitre qui brûle diton en Normandie et ailleurs les rus des banques routiers

    Le grand moyen de Cotentin consistait à montrer monsieur banscel placé entre une échéance écrasante et une caisse vide monsieur Bancel avait accueilli froidement autrefois une demande de crédit qui e mis Cotentin à même de contracter un joli mariage Cotentin gardait rancune on voit des assurés qui

    Mettent le feu à leur maison pour avoir la prime monsieur Bancel avait dévalisé sa propre caisse ça et ça comprenez bien une pareille machination n’est pas du tout inv vraisemblable Cotentin avait homme à sauver en définitive André menénot se leva et affirma que les 400000 Francs étaient dans la caisse du

    Banquier il les avait vus Cotentin avait compté là-dessus son effet était tout près mais je ne sais qui prononça le mot comédie or si la défiance cette chère d’rée manque jamais au marché là où vous serez faites un tour en Normandie l’effet rata selon la propre expression

    De maître Cotentin de la lourdeville il resta àquis que l’avocat et l’accusé s’était entendu les deux gaillards on leur r enugré au point de vue de l’art mais quand à la fin de son plaidoyer l’avocat banormand arrivant à l’émotion obligé représenta son client comme un pauvre agneau subjugué mené par une

    Femme ambitieuse et perverse André menénot lui imposa silence avec tant d’énergie qu’un frisson monta de l’auditoire au banc des accusés autre effet manquer celui-là n’était pas un enfant qui se laisse conduire maître Cotentin pu s’écrier dans le couloir je l’aurais sauvé s’il avait voulu et sans

    Alibi rien qu’avec ça et ça andré ménot avait vengé sa femme insultée le rayon de lune qui maintenant glissait sur son visage allait frapper la muraille juste à l’endroit où s’entendait le travail mystérieux ces lueurs nocturnes sont immobiles en vérité mais parfois sous le regard elle semble vacillé il en était

    Ainsi on aurait dit en ce moment que la pierre de taille large et carrée sur laquelle tombait le rayon remuait bien plus on aurait dit qu’une rainure quadrangulaire se creusait autour d’elle à chaque instant plus profonde cela faisait illusion et le son produit par le travail aidait à l’illusion l’ouvrier

    Ne grattait plus il frappait chaque coup donnait un mouvement à la pierre était une illusion seulement sur la dalle des graviers et des morceaux de ciment tombai la pierre chancelée la dalle blanchissait la pierre bascula ce n’était pas une illusion et puis la pierre versa en dedans ouvrant soudain

    Un large trou noir et tout aussitôt une voix joyeuse s’écria salut la lune j’ai calculer juste nous voilà dehors [Musique] chapitre 11 une [Musique] visite une tête se montra dans le noir du trou et s’éclaira vivement frappée en plein par la lune c’était une grosse figure colorée avec violence et

    Accentuée ement elle exprimait à cette heure un contentement triomphant mêlé à une curiosité avide ceci au premier instant mais bientôt elle refléta une nuance de côteleuse inquiétude ce fut l’affaire d’un instant la tête avança avec précaution hors du trou et se pencha comme on fait pour sonder le vide

    Évidemment ce premier regard voulait mesurer une vaste profondeur il se heurta à la dalle éclairée et l’homme devint pâle il releva les yeux il vit seulement alors qu’entre lui et la Lune qui venait de l’éblouir il y avait une fenêtre fermée par des barreaux de fer

    Un blasphème sourd sortit de sa gorge le sang lui monta au visage chien de sort gromela-t-il je croyais être en liberté et je n’ai fait que changer de cage les veines de son front se cablèrent pris qu’il était d’une colère folle puis la pleur revint plus terreuse à ses trait que le découragement

    Affaissé ni ni c’est fini dit-il encore d’ici 2 heures je n’ai pas le temps de percer l’autre muraille il fit un mouvement pour se retirer sa face péignit l’angoisse de la bête fau vaculée au moment où il allait disparaître dans l’ombre du trou l’homme sembla se raviser un effort brusque

    Remit sa tête au niveau de l’ouverture en pleine lumière et ses yeux et largie s’attachèrent fixement sur les barreaux mêmes de la lucarne l’espoir naissait un grand et subite espoir sa bouche épaisse eut comme un sourire et des gouttes de sueur brillèrent à ces tempe si c’était

    Ici la case de l’abit noir prononça-t-il tout bas et d’une voix qui tremblait ce serait trop de chance la tête passa hors du trou puis les épaules péniblement car l’homme avait une puissante carure dès que les deux mains eurent touché le sol l’homme se trouva debout nous eussions reconnu

    Alors malgré sa tête rase et la barbe touffue qui envahissait jusqu’aux yeux et tienne Lambert le cabartier logeur du cutsac Saint-Claude il portait en effet la houpelante courte le gilet rouge et le pantalon de futaine que nous lui viîmes dans la soirée du 14 juin quand monsieur

    Lecoq vint le chercher dans son ti son regard fit le tour de la cellule le grabas où dormait Andray était dans le noir le rayon de lune qui passait au-dessus le laissait complètement invisible personne dit Lambert il marcha jusqu’à la croisée dont la baie s’ouvrait à huit pieds du sol il pensait

    H l’abit noir avait donné di traits de lime il y a ici trois barreaux dans la hauteur deux dans la largeur c’est juste le compte c’était juste le compte de xis C trait de Lim l’espoir repoussé tout à l’heure arrivait presque à la vraie semblance l’espoir marche vite en avant

    Ou en arrière en une seconde le malheureux qui se noie peut espérer et désespérer s fois Étienne Lambert se noyait s’il avait reçu la veille au soir notification du rejet de son pourvoi et le roi n’avait pas voulu lui faire grâce il savait les usages on guillotine au

    Petit jour le jour est encore matinal au mois d’OT et il faut les préparatifs l’aumonier des prisons lui avait fait une visite il savait les usages vers 2h après-minuit 3h au plus tard le digne prêtre allait revenir terrible dévouement qui parle des miséricordes divines à celui qui attend le couteau

    Impitoyable après le prêtre la toilette puis cette caresse dérisoire qui accorde à l’agonie du bien portant un blanc de poulet un verre de bon vin et même un cigare de La Havane je ne sais rien de plus naïvement hideux que ces petits cadeaux Étienne Lambert se noyait c’était un

    Brutal coquin il eut étranglé 20ing sauveteurs pour gagner la rive quand il fut sous la croisée il ramassa ses jambes musculeuses et fit un bond de tigre pour se suspendre à l’appui et voir mais il était trop lourd en prison le Jaret perd son ressort sa main

    Crispée et gr na la pierre glissante et il retomba sans avoir touché l’appuie André dormait bien fort car il ne s’éveilla pas Lambert Jura et frappa du point sa cuisse il chercha à tâon ses yeux s’habituaient et il voyait mieux depuis qu’il était à contrejour il trouva l’Escabelle dont il se servit

    Comme d’un marche-pied ce n’était pas assez haut il voulut sauter encore l’escapelle se brisa cela fit du bruit André réveillé en surceut se mit sur ses pied en disant qui voilà Lambert se releva d’un bon et tout étourdi qu’il était de sa chute il se rua sur le lit

    D’instinct plutôt que par réflexion furieux écriant ah tu es là toi tu faisais le mort ses deux mains habitué à ce jeu à l’air droit à la gorge d’André il y eut une lutte rapide André et lui roulèrent sur le carreau puis André seul se redressa son pied écrasait la gorge

    De Lambert celui-ci ne fit qu’un effort pour se dégager dégommé gronda-t-il avec une résignation aussi soudaine que l’avait été sa colère après cela ce n’est peut-être pas la case de laabis noir qui êtes-vous et que vous ai-je fait demanda le jeune cisler h je suis

    Celui qui va la danser au point du jour répondit le cabartier presque gaiement petit tu as une Crâ poigne j’étais un peu vif c’est que je n’avais pas de temps à perdre en politesse tu es plus fort que moi c’est bon si ça tit égal de me lâcher je seraiis sage André retira

    Son pied et dit froidement c’est cela soyez SAG Lambert se tata dès qu’il fut debout et montra du doigt l’ouverture béante dont la lune éclairait encore la moitié mimi dit-il non sans une étrange bonne humeur on a gratté assez longtemps à ta porte avant d’entrer voilà en effet près d’un mois

    Que je vous entends répliqua André tu ne m’as pas dénoncé pour avoir du tabac et des petits verres c’est mignon de ta part as-tu passé l’inspection qu’entendez-vous par là bon tu ne connais pas la langue bibi je crois répondit André en souriant que je ne connais pas la vôtre tant pis

    Pour toi alors tu ne sais pas l’histoire de fera-t-il jour demain André hésita comme si cette phrase évidemment la balistique éveillait en lui un souvenir mais après réflexion il répondit non h c’est drôle fil condamné avec défiance tu m’as pourtant donné le tour agréablement et comme un jeune homme qui

    Aurait fait de bonnes études si vous êtes un simple monsieur est-ce que vous ne prendriez pas la clé Deschamps avec plaisir citoyen je compte m’évader repartit André sans hésiter ah vos moyens vous le permettent je n’ai pas encore songé au moyen l’horloge du palais sonna un coup

    Minuit et demi Romel cabartier la porte est ouverte ù elle ne l’est pas nous avons le temps de bavarder 10 minutes vous vous êtes ici pour vol André fit un signe d’affirmation et innocent comme moi c’est sûr pas comme vous repartit André avec calme oh gronda Lambert on

    N’est donc pas un camarade décidément il s’interrompit frappé par une idée soudaine et claqua ses deux grosses main l’une contre l’autre en disant tout bas un franc vous êtes l’agneau qui a payé pour l’abit noir dans l’affaire de la caisse de sûreté l’habit noir répéta André stupéfait il avait peur de n’être

    Pas bien éveillé il ne comprenait pas encore et pourtant son esprit était comme ébloui par une lumière trop brusque sa folie était-elle raison son rêve serait-il réalité cet étrange soubriquet l’abit noir désigné estil vraiment le démon qui avait enseveli dans le deuil les joies de sa jeunesse oui oui l’abit noir poursuivait Lambert

    En se parlant à lui-même et si j’avais pris plutôt de ces leçons je ne serais pas ici mimi celui-là se moque des juges celui-là ou ceux-là car tou l’onnet l’amitié n’est encore qu’un écolier et les maîtres sont à Paris André mis ses de mains au devant de ses yeux comme si

    Un éblouissement l’avait frappé il s’appelle touonis l’amitié balbutit-il en faisant un effort violent pour garder son calme le cabartier se mit à rire il s’appelle il s’appelle prononça-t-il par deux fois va t’en voir à Pékin si j’y suis bibi quoi ça fait toujours d’une pierre quatre ou cinq coups hein j’ai

    Bien ri à l’idée du brassard primo d’abord avec cet outil là il a eu les billets de banque second dos il vous a mis l’affaire sur le dos tercio il avait dit comme cela HM la petite marchande de ferraille est Drôlette André étraignait son cœur à deux mains la petite

    Marchande de ferraille c’était Julie n’empêche poursuivi Lambert j’ai été dénoncé j’en suis sûr et je connais assez leur truc pour savoir qu’il balayent toujours la route derrière eux ils m’ont envoyé un passeport c’est vrai que le docteur m’a apporté dans sa poche sans le savoir ah pour habile ils sont

    Habiles et à propos jeune homme vous savez lire vous euh dites-moi sans vous commander quelle tournure j’ai là-dessus et comment je m’appelle il ouvrit sa chemise de nuit et mit un passeport dans la main d’André André lu police générale passeport à l’étranger valable pour un

    An au nom du roi nous préfet de police et cetera et cetera Antoine Jean Marchand d’ABIT et collepteur né à Paris le 14 juillet 1801 h diable fit Lambert je n’ai que 24 ans là-dessus c’est absurde taille 1 MRE 80 cm C pieds 5 pouces dit Lamber ils sont fou il avait

    Trois bons pouces de moins que cela cheveux bruns front haut sourcil brun ah ça tonnerur de Brest s’écria le cabartier ils savent pourtant bien que je tire sur le rou nez grand euh gros plutôt bouche moyenne menton rond visage oval teint clair et laiss une parti Julier néant la robuste main du cabartier

    Caressa une balafre très apparente qu’il avait à la joue André pensait à la rigueur ce passeport là ferait mon affaire Lambert le lui reprit d’un geste bourru et le remit dans son sein il était tout pensif bien obligé dit-il tout à coup les gueux se sont moqués de

    Moi ils compte sur le bourreau pour m’empêcher d’aller jamais leur dire grand merci minute tout n’est pas encore réglé monsieur André ménot s’interrompit-il en changeant de ton complètement vous êtes un honnête homme et je suis un coquin je ne vous propose pas d’association mais je sais tout ce que vous avez besoin de

    Savoir et si nous sommes une fois libres je pourrais vous donner des armes contre ceux qui vous ont mis dans la peine il y avait déjà du temps qu’André ne s’était entendu appeler honnête homme de si bas que parti cette voix qui lui rendait justice il fut ému jusqu’à sentir des

    Larmes dans ses yeux sa main fit elle-même un mouvement pour chercher celle du cabaretier mais une pensée vint à la traverse et il répéta si nous sommes une fois libre ah c’est là le hic pas vrai mimi reprit Lambert avec une gaieté soudaine et forcenée j’ai reculé

    Tant que j’ai pu mais il faut bien savoir à la fin répondez-moi comme s’il s’agissait de votre salut avez-vous quelquefois sonné les barreaux de votre cage euh jamais répondit André c’est depuis hier seulement que j’ai la volonté de fuir et Louis a-t-il sonner les barreaux depuis que vous êtes ici en

    Terme de prison sonner signifie éprouver les barreaux d’une cellule à l’aide d’un léger coup de marteau le Fire intacte rend une vibration pleine mais si un trait de liyme a attaqué le métal le son se faê et le jolier est averti Louis ne sonnait jamais les barreaux

    Au dehors la fenêtre était à cinquante pieds du sol il faudrait monter dit le cabartier d’un saut et sans effort la main d’André saisit l’appui de la lucarne ah la jeunesse soupira Lambert puis il tendit à andreé un petit morceau de fer pointu en ajoutant ça m’a servi à

    Couper la pierre de taille toquer le barreau tout doucement il avait au temple des gouttes de sueur André donna au premier barreau un coup transversal un petit coup sec le cabartier chancela sur ses jambes André frappa l’un des barreaux scellés debout le cabartier joignit ses mains qui tremblaient si

    Tous deux prononça-t-il à voix basse c’est la case de l’abis noir il se laissa tomber sur le petit pied du lit André n’avait entendu que ce dernier mot laabign noire a occupé cette cellule en effet dit-il est-ce l’homme qui a volé monsieur Bancel non C p à tous celui qui

    Tua la dame anglaise ici à cand répondit Lambert ils sont plusieurs ils sont beaucoup ah vous saurez tout cela et d’autres choses André se souvenait de cet assassinat dont on parlait encore lors de son arrivée à camp et qu’il avait frappé surtout à cause de ce fait

    Que l’assassin venait de Corse il y avait bien des mystères autour de l’enfance de Julie et de la jeunesse d’André et Julie aurait pu expliquer l’émotion causé à André tout à l’heure par cette cabalistique alliance de mots fera-t-il jour demain eh bibi s’interrompit le cabartier en cabriolant

    J’ai donc de la chance une fois arrache-moi tout cela les barreaux ne tiennent pas et j’ai une Corte autour des reins sous ma chemise André secoua d’un effort puissant l’un des barreaux et l’ébranla sensiblement mais sans le faire céder ah je n’ai pas la force dit-il je suis trop gêné Lambert

    Déchirait déjà à toute volée un des draps du lit et le Cordet attache-la au barreau commanda-t-il et descends foi d’homme je vais t’emmener en Angleterre et tu sauras où trouver tout l’onet l’amitié le gueux d’enfer e bibi ça fait du bien l’idée de se venger vous êtes

    Bien sûr que c’est lui demanda André occupé à passer le drap dans les barreaux lui qui s’est servi du brassard parbleleu répliqua le cabartier vous pourrait le prouver parbleleu il ajouta à commanderit retombé sa besogne fini il fallait être deux pour forcer la caisse une fine serrure oh j’ai travaillé autant que lui

    Vous s’écria André en reculant un instant ils restèrent en face l’un de l’autre tirons dur dit Lambert on s’expliquera après le drap roulé en câble était engagé dans la partie supérieure des barreaux le cabartier saisit les deux bouts pendant avec un frémissement d’espoir il les tordit pour

    Leur donner plus de force et confiant en sa vigueur il alla un coup tout seul le jeune cislerur restait comme absorbé ah murmurait-il sans savoir qu’il parlait vous en étiez les barreaux cédèrent sensiblement sous la puissante traction opérée par Lambert mais le grillage entier après avoir plié revint à son point de départ

    Il y en a au moins un que laabinoir n’a pas touché gromel Lambert allons bibi à nous deux là-dedans je veux savoir le nom de votre complice déclara André le roi dit nous voulons nous serons mieux pour causer de l’autre côté du mur appelez-vous ça un complice monsieur ménot un homme qui

    Fait une affaire de 400000 francs et qui jette à son aide un os de 1000 écus ah je pourrais bien vous amuser en lui donnant le premier nom venu pas vrai et sans mentir encore car en fait de nom il y en a à choisir mais c’est long ce que

    J’ai à vous conter le nom d’une anguille ne sert à rien la manière de la prendre qu’il faut avoir un nous deux Bibi et comme pour du pain à son tour André prit le drap à demain il avait confiance d’ailleurs l’espoir de la liberté prochaine s’emparait violemment de son

    Esprit tiens bon ordonna le cabartier vous n’avez jamais viré au cabestan monsieur mot en mesure sans vous commander y est-tu là et là ha et là ha [Musique] chapitre 12 fera-t-il jour [Musique] demain par trois fois leur effort combiné suivant la cadence des travailleurs du bagne pesa sur le

    Grillage qui ouvrit avec le plan du mur par trois fois aussi un angle considérable à la façon d’une porte tournant sur ses gonds mais la robuste élasticité du fer dès que le rort cessait ramenait la fermeture entière à la position verticale halte fit Lambert qui lâcha le drap il passa le revers de

    Sa main sur son front et lança de côté une volée de sueur c’est mal engagé monsieur ménot reprit-il quand on est dans la chose on sait comme cela bien des petits détails l’abin noir fut donc donc détenu ici le vrai le maître à tous il avait Sillé les barreaux pour le cas

    Où il serait condamné vous comprenez mais jamais on ne peut le condamner c’est arrangé à la papa toute leur mécanique et voyez-vous je fis l’affaire du messager de fécand avant d’être avec eux sans cela je serai blanc comme neige il avait donc tout coupé excepté les

    Deux barreaux à gauche et comme il fut acquitté il laissa la besogne au trois quart fêes montez voir encore toujours sans vous commander ça pèse de travers attachz le drap au barreau à droite et la grille va s’ouvrir comme une tabatière comme la première fois André

    Sauta et se prit à l’appuie de la fenêtre le cabartier continuait j’étais chargé de tenir le cheval tout près pour l’évasion à droite en sortant par la route de pontlévêque l’homme devait me dire fera-t-il jour demain quoi cela ne servit pas puisqu’il sortit blanc comme neige l’ordinaire mais

    La connaissance était faite avec l’habit noir numéro 2 le vôtre monsieur ménot y sommes-nous André venait de retomber et vous attentons aujourd’hui demanda-t-il sur la route de pontlévêque par bleu répliqua cabartier aujourd’hui ou jamais euh dis donc l’enflet demain il serait un peu tard à nous deux commandr

    Saisissait le drap une heure du matin sonna tronur de breste gronda Lambert d’une voix altérée comme ça marche ces horloges tiens bon mais au lieu d’obéir lui-même à ce commandement il inclina la tête l’oreil tendu un bruit venait du dehors et s’entendait distinctement parmi le silence de la nuit c’était le

    Choc des maillers et frappant le bois un tremblement agita les membres du cabartier qu’est-ce que cela demanda André depuis que je suis en prison je n’ai rien entendu de pareil on ne guillotine pas tous les jours répondit Lambert qui tâchait de rire et d’un air fanfaron c’est l’échafeau qu’on dresse

    Pour le roi de Prusse André eut froid dans les veines compagnon s’écria-t-il à la besogne le drap empoigné par une quadruple étreinte se rédit et Lambert dirigeant le mouvement chanta appui matelot ah ah et làhaut troisème effort un des deux barreaux qui restaient intact rompit au rat de la pierre et l’autre céda

    Aussitôt la lune qui tournait prenait la fenêtre obliquement et montrait le passage que rien ne défendait désormais Lambert fit un bon de joie oui oui s’écria-t-il dans l’exaltation de son Triomf il fera jour demain ou que le diable m’emporte le cheval sur la route de Pont l’Évêque la chassemarée à

    L’embouchure de la DIV allez les agneaux le cap sur Jersey et nage partout andré avait déjà jà poussé son grabat sous la fenêtre son intention de fuir était parfaitement arrêtée mais l’instinct de sa bonne native plaçait en première ligne l’homme qui était menacé de mort il aida Lambert à monter Lambert prit

    Sous sa chemise une corde de soie qui s’enroulait à nu autour de ses reins c’est mince dit le jeune siislerur avec doute bon cela porterait trois hommes répliqua le cabartier nous pourrions descendre ensemble si nous voulions ma minette mais ma mère n’en fait plus il faut de la prudence regardez voir comme

    On Souque un de marin il fit au bout de sa corde un lat doublement contrarié que les pêcheurs de saumon passe trois fois autour de leur hameçon sans tête et le fixa au trouson du barreau cassé ce point d’appui donnant un très court bras de levier était solide comme la pierre

    Elle-même voilà poursuivit-il c’est passé le vent est Damont bonne brise nous coucherons ce soir chez les goddams dis donc monsieur menénot est-ce que votre petite femme n’est pas quelque part par là du côté de l’Angleterre André ne répondit pas il faisait ses préparatifs de départ Lambert qui était

    Assis commodément sur l’appui de la lucarne les jambes pendantes au dehors tourna la tête et dit ça m’amusera tout de même monsieur ménot de vous lancer dans les jambes de toutlonné l’amitié André comptait sur cette bonne rancune et ne se pressait plus d’interroger les renseignements devaient venir à leur

    Temps le cabartier cependant avait lancé sa corde au dehors pour sonder la distance à parcourure car un bourlet de la muraille régnant à six pied au-dessous de la lucarne empêchait de voir le sol où la lune n’arrivait point arrêtée qu’elleétait par les constructions diverses et les arbr du

    PréUt la sonde touche à terre le cabartier avait encore plusieurs pieds de cordes dans la main c’était bien il examina une dernière fois son nœud et se lança résolument dans le vide André ne s’était pas encore aperçu de son départ que déjà il était debout sur le bourelet

    Inférieur à tout à l’heure monsieur ménot prononça-t-il avec précaution et comme le jeune siiselur n’entendait pas il siffla doucement et dit eh bibi veille au Chicot du barreau que lacordne ne glisse pas André sauta aussitôt sur l’appui de la croisée il venait de plier bagage tout ce qu’il possédait au monde

    Y compris la longue lettre à Julie tenait dans les poches de sa veste le cabartier était encore sur le bourlet hein fit-il gaiment s donnent-ils là-bas avec leurs mailloches ah les gens de camp vont se déranger pour rien n Fifi vous allez voir comment on s’y prend

    Pour voltiger quand on entend clouer les planches de son propre échafaud ces deux pieds à la fois abandonnèrent le bourlet il se prit à descendre avec adresse et résolution mais très lentement parce que la moindre hâte e fait glisser ses mains s la corde de soi André veillait au

    Tronçon du barreau une fois il toucha la corde qui rendit un son de lutte violemment tendu qu’elle l’était sur le renflement qui servait de chevalet les second lui paraissait si terriblement longue qu’il ne put s’empêcher de regarder se tenant d’une main à la muraille et le corps incliné au-dessus

    De la sailli il ne vit rien que le mince fil un cheveux en vérité qui allait se perdre dans le noir inconnu Lambert ne parlait plus la corde était immobile car tout mouvement s’arrêtait au bourlet André entendit un petit bruit au tronçon du barreau un bruit imperceptible et

    Semblable au pétiment d’une bougie dont la mèche est humide il se leva et regarda le barreau ne bougeait pas mais son arête supérieure tranchait un à un tout doucement les files de la corde qui éclatait en produisant ce petit bruit une sueur froide vint sous les cheveux d’André la lune éclairait vivement le

    Barreau dont la cassure cintillait comme si elle eût été faite de petits diamants André aurait pu compter ces fils de soie qui se coupaient l’un après l’autre formant déjà deux petites frangches il se frotta les yeux et regarda de plus près laarte supérieure du tronçon était vive et nette elle coupait plus vite

    Prononça-t-il d’une voix étranglée descendez plus vite au nom de Dieu on ricana dans le noir et la voix de Lambert monta tu es pressé bibi pourtant cet échafaud là ne t de rien André cria encore répétant le même avertissement la voix répondit ah je n’ai plus que deux

    Étages tu prendras le tour les deux franges s’épaississaient formé de fils de soie et bourifé et crispé les derniers mots s’étranglèrent dans sa gorge il regardait l’arête où la lune mettait un long reflet blanc comme à la lame d’un couteau il était fasciné pour lui ces houpes de soie dégageaient des

    Aigrettes électriques qui piquaient ses yeux éblouis la corde horriblement amincie se tendait et s’allongeait comme un cheveux qui va se rompre cet homme qui pendait là-bas au bout de la corde était un misérable assassin mais c’était un homme entre lui et André une sorte de communauté existait n guère

    André comptait se servir de lui comme d’un instrument mais il ne songeait plus à cela il n’y avait plus rien en lui qu’un impérieux besoin de sauver cette créature entraînée vers la mort un besoin aussi vif le même besoin que s’il se fut agi d’un saint ou d’une personne

    Aimée ces choses que le fait durer sont en réalité rapides comme l’éclair si André avait eu le temps d’obéir à l’instinct qui porta ses deux mains en avant pour saiser la corde au-dessus du tronçon il eû été précipité en avant la tête la première mais il y eut une

    Petite détonation sèche puis plus rien la corde disparut avec une prestigieuse vitesse et il ne resta au barreau qu’une houpe de soie révolté en bas la terre sonna lourdement un cri court et qu’on eû dit couper en deux monta André s’était rejeté violemment en arrière il écouta le vent

    Murmurait dans les arbres du préUt il appela réponditon André n’en savait rien il ne pouvait faire taire le bruit de ses maillets attaquant le bois de l’échafaud il se pencha en avant des voix venaient avec le tapage des charpentiers les charpentiers chantaient Lambert appelat-il Lambert le chien qui gardait la cour

    Intérieure hurla ce fut comme un Mo andré avait oublié qu’il était prisonnier et condamné la pensée de lui-même lui revint avec la pensée de Julie qui était la meilleure moitié de son propre cœur la liberté l’appelait à l’aide du drap qui avait tordu le grillage il se laissa glisser sur le

    Bourlet c’était six pieds de gagé à l’aide du drap encore il put se pencher et surplomber le vide il réfléchissait de deux choses l’unes où Lambert avait trahi fruitant tout seul à 7ette heure et déjà loin où il était en bas écrasé par sa chute et très probablement mort

    Impossible de voir on ne distinguit rien sinon la cime rabougriis des arbres du préhaut dont les feuilles moutonnaient vaguement dans la nuit cela pouvait du moins servir à mesurer la distance qui séparait le bourlet du sol il y avait plus de 20 pieds du bourlet à la tête

    Des arbres le sang monta au visage d’André ces tempes se prirent à battre on ne saurait dire si idée de tenter ce saut extravagant était né en lui au moment où il avait quitté la fenêtre il voulait voir d’abord et la vue du gouffre sombre pouvait l’arrêter mais le

    Vertige était là désormais autour de lui devant lui surtout le vertige qui sollicite l’homme comme l’aimant attire le fer des flammes passaient devant ses yeux ses oreilles chantaient une force irrésistible le poussait ce n’était plus la liberté ce n’était même plus Julie c’était le vertige il lui fallait plonger dans ce vide aussi

    Nécessairement que la pierre détachée doit tomber au fond de l’abîme rien ne le retenait plus sinon le vague et impuissant effort de sa conscience expirante il avait déjà la sensation de celui qui est précipité ses mains crispé en vain allaiit lâcher le drap il avait une volonté robuste une vraie vaillance

    André lâcha le drap qui seul le défendait contre les entraînements du gouffre mais ce fut pour se redresser non pour tomber un instant il se teintt en équilibre préparant son cœur contre la défaillance de la terrible traversée assouplissant ses muscles contre la violence du choc il eut le temps de

    Faire le signe de la croix ce n’était pas un suicide il ne s’affaa point il sauta délibérément l’esprit présent les membres libres la conscience gardant un espoir on dit que ceux qui se sont ainsi précipité de haut meurt avant de toucher le sol quand un désespéré en jambe par

    Exemple la balustrade de Notre Dame ce n’est plus qu’un cadavre qui fend l’air et qui vient se broyer contre le pavé la science aime à ratiociner André lancé comme une bombe à une grande distance du mur traversa un tilleul au rameau duquel il laissa des lambeaux de son vêtement et de sa peau

    Puis le cou d’une énorme Massu de laissa foudroyer c’était le baiser de la terre son évanouissement dut être court car il faisait encore nuit quand quand il fut éveillé par les aboiements furieux d’un chien qui hurlait de l’autre côté du mur il se retrouva à demi enfouit dans un

    Tas d’herbage et de feuilles sèches amoncelé sous le tileul et qui attendait le tombreau le souvenir lui revint tout de suite le nom de Julie jaillit de son cœur sans trop de peine André se mit sur pied il n’avait aucune blessure les aboiement du chien provoquait déjà un certain mouvement de mauvaise augure

    Dans la cour voisine mais un silence régnait sur cette partie des bâtiments que couronnait son ancienne cellule son premier souci fut de fuir il fit un pas vers le mur la pensée du cabartier le ramena en arrière il ne chercha pas longtemps à une toise tout au plus de

    L’endroit où il était tombé une masse sombre tacha le pavé gris qui bordait le préUt cela était informe André pourtant n’ut pas même un doute ce devait être le malheureux Lambert Lambert éit là en effet représentant vaguement la posture d’un homme accroupi sa tête pendait en

    Avant et si bas que sa nuque formait le sommet de son corps ses deux mains crispées tenaient la corde un de ses deux pieds s’enfonçait en terre profondément tandis que l’autre qui avait rencontré le rebord des pavés était littéralement broyé évidemment L’Ambert n’avait pas bougé depuis sa

    Chute la mort avait dû être instantanée André lui tâta les poignets pour chercher son les mains étaient déjà rigides il tâta le cœur qui ne battait plus en cherchant le cœur sa mère encontra un papier le passeport il le prit il y avait un arbre dont les branches touchaient le mur

    André nous l’a dit une fois il ne connaissait bien ni son agilité ni sa force quelques minutes après il marchait dans la rue d’un pas paisible et tranquille il avait franchi deux enceintes la prison cependant s’emplissait de tumulte 2 he nuit avait sonné depuis longtemps et les acteurs du

    Drame funèbre avaient enfin fait leur entrée dans la cellule du condamné à mort l’évasion étaient découvertees dans la rue malgré leur matinale les passants circulaient déjà la plupart venant de la campagne ceuxa ne s’était pas couché pour avoir de bonnes places autour de la guillotine ceux qui avaient été assez

    Heureux pour voir déjà la guillotine la décrivait à leurs compagnons plus jeunes il y avait des char qui venaient de loin des bidet boiteux de fatigue des piétons harassés l’espoir de la guillotine soutené les vrais musulmans ne sentent pas la fatigue tant que dure le

    Pèlerinage de la mec tout le long de son chemin André n’entendait que ce mot guillotine guillotine guillotine en Normandie nous avons une façon amoureuse de prononcer cela nous disons guillottine c’est joyeux et caressant Peut-on penser sans chagrin à la déception qui attendait tant de vertueux villageois tel bon père amenait sa jeune

    Famille par six lieux de bas chemin tel jeune métayé bien épris voiturait sa métayère en exécution d’une promesse faite le jour du mariage le cadeau de noce allait manquer les enfants allaient verser des larmes un juste sort tant de chemins gaspillés e quen reverrait-on la guillotine à mesure qu’il s’éloignait du

    Quartier de la prison André âta Le pas un grand trouble était maintenant dans son esprit il n’avait point préparé cet aventure tout plan lui faisait défaut il essayait de mettre de l’ordre dans ses idées et il ne pouvait pas sans savoir il s’était dirigé d’abord vers la ville

    Basse et le pont vaussel c’était par là d’ordinaire qu’autrefois il sortait de camp pour emmener Julie de l’autre côté de l’Orne en face des prairies de louvignny mais il se souvint vaguement de l’itinéraire tracé par le cabartier la route de pontlévêque il rebroussa chemin d’instinct en ayant soin de faire

    Un large circuit autour du palais et gagna les abords de l’église Saint-Pierre il était dans la peau de Lambert il sentait cela d’une façon confuse mais persistante la protection occulte qui entourait l’assassin affilié à de mystérieuse confrerie lui appartenait au moins pour une nuit au détour de la rue Froide la la mémoire

    D’André lui cria tout à coup ces banales paroles qui avaient l’importance d’une formule cabalistique fera-t-il beau demain Lambert lui avait promis l’histoire de fera-t-il beau demain histoire que lui André pouvait rattacher déjà à la plus importante des aventures de sa jeunesse au fait que lui avait laissé les plus vivants souvenirs mais

    Lambert n’avait pas eu le temps de la lui raconter Lambert lui avait promis bien d’autres choses je ne peux pas dire commandra regrettait Lambert car son idée fixe se réveillait en lui violemment dès ce premier quart d’heure de liberté il devinit que ce serait la passion de toute sa vie à voir comment

    Elle se mêlait étroitement cette idée au seul sentiment qu’ eut dans le cœur son amour pour Julie Lambert s’était chargé de faire la lumière sur cette route au bout de laquelle était son démon l’homme qui ne laissait rien derrière lui l’homme qui passait toujours impuni en jetant une proie à la justice

    L’inventeur machiavellique d’une assurance contre les dangers du vol et du meurtre le sauvage habile à caché sa trace comme un Huron des forêts vierges au beau milieu de notre civilisation l’habit noir tout l’onnaet l’amitié un soriquet appartenant à plusieurs un faux nom appartenant à celui qui en avait des

    Douzaines de noms rien en un mot ou presque rien et le cavartier et Lambert étaient morts en portant son secret tout entier André s’arrêta en face de l’église Saint-Pierre ici une rue conduisait à la route de Paris l’autre à la route de pontlévque à droite c’était Julie et un danger presque inévitable à

    Gauche c’était l’exil l’inconnu et je ne sais quelle chance de se venger André prit la gauche et se mit à courir quand il dépassa les dernières maisons de camp l’auble blanchissait sous le premier arbre de la route il y avait un homme avec un cheval l’homme le vit venir et

    Ne bouge pas ohà garçon cria résolument le jeune siisler fera-t-il jour demain que tu saches eh bijou F rustre en détachant son cheval puis il répondit demain pours notre maître et aujourd’hui aussi c’est-il vous quiêt Monsieur Antoine par bleu répliqua André le paysan avait un bon bonnet de coton

    Blanc ramené sous les yeux faut bien savoir reprit-il paisiblement demander n’est pas offenser il Otta son con ce qui ne le décoiffoit point car il en avait deux l’un sur l’autre il ôta sa blouse ce qui ne montra point sa chemise la blouse était double comme le bonnet

    Il tendit le tout à André avec un pantalon de toile brune qu’il portait roulé sous le bras en un clin d’œil André eut dépouillé son costume de prisonnier et fait sa toilette le paysan le regardait en baillant c’est de remettre le bijou à div chez Guillaume menu dit-il entendant la bride André qui

    Sauta en celle la mariee est à 9h la barque sera là au bord de l’eau y a-t-il pour boire André lui jeta une pièce d’argent et le paysan ôta son second bonnet en disant bon voyage notre maître ce matin les gendarmes à cheval galopèrent sur toutes les routes des

    Environs de camp ils ne trouvaient rien sinon les populations en deuil qui revenaient sans avoir vu la guillotine le bijou était un rude bidet à 9h il mangeait l’herbe au atelier de Guillaume menu à d’ le vent d’amont soufflait toujours une barque de pêche courait déjà grand larg au-delà des grèves et

    Gouvernait àranger les rochers du Calvados André s’asseyait à l’arrière il était là chez lui parce qu’il avait demandé au patron de la barque fera-t-il jour [Musique] demain chapitre 13 André à [Musique] Julie jersey saint-ellier 25 décembre 1825 bonne année Julie voici la Noël le petit a-t-il mis ses souliers dans la

    Cheminée hier soir quel joujou Jésus lui a-t-il apporté moi j’ai mes étraines Julie Noël m’a donné ce que je cherchais depuis longtemps un messager sûr qui te remettra le paquet de mes lettres je me tetins à quatre en quittant la France au mois d’août dernier pour ne pas confier

    Mon journal de prisonniers au brave paysan qui me fournit une monture mais je fis bien de résister à la tentation de près ou de loin ce paysan appartenait à une confréerie dont mes lettres te parlent bien souvent il était là ce paysant par les ordres de l’homme qui

    Fut notre perte et qui m’a sauvé sans savoir depuis une semaine je cherchais avec plus d’ardeur encore qu’à l’ordinaire le messager qui doit mettre un baume sur la blessure de ton pauvre cœur dimanche dernier en effet il m’est tombé sous la main un journal français du mois de septembre je lis avec avidité

    Tout ce qui vient de France me parle de toi juge cependant ce que j’ai éprouvé en lisant mon nom mon nom imprimé dans cette feuille qui se publie à Paris j’ai eu comme un éblouissement puisqu’on parlait de nous c’était sans doute pour dire que le bandeau était tombé des yeux

    De nos juges ma pauvre chère femme ce n’était pas notre réhabilitation je dis nottre car tu étais accusé comme moi et comme moi tu as été condamné c’était tout uniment l’annonce de ma mort un fait d’iver comme on appelle cela et j’ai songé tout de suite que tu avais pu lire ce fait

    Divhiver que tu avais dû le lire au moment où le journal s’imprima c’est-à-dire au mois de septembre et que depuis plus de 3 mois tu me crois mort peut-être si j’avais su mais peut-être aussi les autres journaux n’ont-ils pas répété cette nouvelle insignifiante peut-être en attendant je souffrais le

    Martyre et si je n’eusse pas trouvé le messager qu’il me fallait je serais parti pour Paris au risque de tout perdre car il y a des craintes qui sont en moi et que je ne t’ai dit qu’à demi Lambert ce malheureux qui fut un instant mon compagnon m’avait fait une demi

    Révélation notre bourreau te connaissait il t’avait vu souriant à notre petit endormi il te trouvait belle mais que je te dise car je ne veux pas rester sur une pensée qui me rend fou que je te dise ce qu’il y avait dans le journal français du mois de septembre ce démon

    Julie je le connais c’est celui qui mais le reconnaîtrastu cet insulteur de nuit il pourrait à Paris s’approcher de toi sans exciter ta défiance le malheur est sournou j’ai fait un rêve horrible ah nous avions bien deviné la distance est longue de camp à sarttin mais le malheur

    A des ailes et voilà que je parle encore de ce que je voudrais taire c’est du journal qu’il s’agit le journal raconte la double tentative d’évasion dont tu trouveras la vraie relation dans mes lettres il rapporte les fait à sa manière selon la physionomie du résultat et après avoir constaté que le cabartier

    Lambert devait être exécuté le lendemain il ajoute selon les apparences les deux condamnés avaient pu s’entendre à travers la muraille qui séparaient leur cachot chacun avait son rôle l’assassin Lambert s’était chargé de percer le mur en pierre de taille et de fournir la cordde le voleur ménot avait Sillé les

    Barreaux de sa fenêtre donnant sur le praot numéro 2 on s’étonne que de tels faits ait pu se produire sous la surveillance des gardiens une enquête administrative est ouverte et justice sera sévèrement rendue le nommé Louis employé à la jaau et gardiens d’André ménot a été mis sousclé le lendemain de

    L’évasion on pense qu’André ménot plus jeune et plus dispo tenta le premier la descente il parvint sans encombre jusqu’au sol du préau et pu franchir les deux enceintes Lambert beaucoup plus lourd se suspendit le second à la corde déjà fatigué le poids de son corps la

    Rompit au ras de la fenêtre et le malheureux fut précipité d’une hauteur sans doute énorme car on trouva le lendemain son corps littéralement écrasé quant à mot toutes les recherches de la police ont été vaines pendant plusieurs jours le succès de son évasion semblait être un fait accompli lorsqu’une des

    Pêches du ma de div arrivait à quand samedi soir est venu prouver une fois de plus l’action directe de la Providence on avait des raisons de croire que Menot avait pris la route de la mer pour tenter le passage en Angleterre des détachements de gendarmerie avaient été dirigés sans résultat aux embouchures de

    L’Orne et de la di et chaque jour les abords de la côte étaient fouillés avec un soin minutieux on apprit ainsi qu’un homme à cheval était parti de camp le matin de l’évasion que le bidet avait été remisé chez Guillaume menu méteillé au BOURD de d’ l’homme avait un pantalon

    De toile brune une blouse grise et un bonnet de coton blanc or sur les grèves de la Divette samedi matin un cadavre a été retrouvé la figure mangée il est vrai et le corps terriblement mutilé les marçoins sont en troupe le long de la côte cette année mais revêtu de lambau

    Qui avait été un pantalon brun une blouse grise et un bonnet de coton blanc tout porte à croire que ménot André le Hardi malfaiteur avait détaché quelques barques aux environs et qu’il a trouvé la mort en essayant de passer en Angleterre Julie ceci peut-être un bien

    Car on ne poursuit pas les morts mais qu’as-tu pensé toi ma femme chérie oh si tu as vu cela que de larmes car tu même j’en suis sûr c’est mon dernier bien que cette certitude je me souviens de tes adieu depuis dimanche je ne vis pas il

    Faut que je te parle il faut que tu m’entendes béni soit celui qui m’a envoyé enfin un homme en qui je puis avoir confiance il ANOM Schwarz et ce nom d’abord m’a fait peur mais plaisir aussi car il me rappelait notre chère maison de la place des Acacias la

    Première fois qu’il entra chez mon patron je suis ouvrier chez un arquebusisier ce fut pour acheter une paire de pistolets un débiteur qu’il vient poursuivre jusqu’ici avait annoncé de mauvaises intentions contre sa personne tout cela ne me plut pas ces peines que l’on se donne pour un peu d’argent m’étonnent toujours te

    Souviens-tu il y avait aussi un Schwarz sur l’Impérial de la diligence le soir de ton départ un pauvre voyageur avec un tout maigre paquet mais on trouve tant de ces Schwarz ce ne peut être le même celui-ci affirme qu’il n’a jamais été à camp et il est riche je ne sais pourquoi

    Je pense à ce voyageur au maigre paquet il était venu la veille chez notre voisin le commissaire de police si petit qu’il soit tous les événements de cette journée me paraissent énorme je les ai mis tous ensemble dans ma mémoire je les y garde en T je les rangerai une heure

    Viendra où je me pencherai sur une piste pour la suivre ardemment et jusqu’au bout je sens C là j’ai du sang Corse plein les veines et figure-toi que l’idée m’était venue une fois que ce pauvre voyageur de l’Impérial ce Schwarz pouvait bien être l’habit noir toutes

    Les idées du monde me sont venues tour à tour je cherche mais voici une circonstance qui m’a réconcilié avec ce brave monsieur Schwarz s’il veux de l’argent c’est pour épouser une femme qu’ilaime il a fait la connaissance du patron et je les entends causer il aime

    Il veut tout l’ORD de la terre pour la reine de son cœur je ne lui ai encore rien demander mais je compte sur lui car je le prendrai par son amour il part demain matin je lui parlerai ce soir je préférerais de beaucoup t’envoyer tout mon cœur sans que le messager sut ton

    Nom il ignorera en tout cas le lien qui nous unit et j’ai encore jusqu’à ce soir pour résoudre mon problème tu trouveras tout cela en te jouant toi Julie en attendant adieu je te joins ici mon adresse je t’embrasse mille fois viens avec le petit j’ai des bras vous ne

    Manquerez de rien et réponds-moi surtout réponds-moi vite je vais compter les heures je t’aime plus qu’autrefois bonne année saint-ellier gersa 30 janvier 1826 ma chère femme j’ai compté les jours 34 longs jours deux fois trois fois le temps de recevoir ma lettre et de me répondre je t’ai envoyé tout ce

    Que j’avais écrit depuis 6 mois tout ce que j’avais pensé et tout ce que j’avais souffert n’as-tu pas reçu le paquet ce monsieur Schwarz avait bien promis pourtant il y a peut-être de ma faute j’ai hésité la moitié d’une année avant de t’adresser une ligne et quand il ne

    M’a plus été possible de résister à la passion que que j’avais de te parler enfin après un si long silence j’ai frémi jusqu’au fond de mon cœur tu es condamné la moindre imprudence pourrait te coûter la liberté et pour te conserver la liberté j’ai si cruellement souffert aussi je n’ai pas osé aller

    Franchement je ne me défiais plus de ce monsieur Schwarz qui semble être un bon jeune homme mais quand il s’agit de toi je ne ferai pas fond sur mon propre frère j’ai pris des bi je ne crois pas que je sois bien habile j’ai multiplié les obstacles monsieur Schwarz ne sait

    Pas à qui il porte les lettres j’avais inventer une mystérieuse combinaison qui serait trop longue à t’expliquer et que je trouve absurde maintenant plus absurde de jour en jour à mesure que le temps s’écoule et que je ne vois point ta réponse venir fallait-il t’exposer cependant je ne sais pas si j’étais

    Aussi malheureux que cela dans ma cellule de la prison de camp j’aurais dû aller à Paris Paris est grand on s’y cache mieux que partout ailleurs je t’aurais retrouvé nous serions réunis qui est devenu ma lêtre ce Schwarz est-il galant homme na-t-il point trouvé car jamais oh jamais dans mes heures de

    Désespoir et de folie je ne vais jusqu’à te soupçonner ma femme j’ai foi en toi c’est mon dernier refuge 14 juin 1826 rien de toi Julie j’ai été bien près de la mort je m’éveille après un sommeil qui a duré des mois que ne suis-je mort dans cette fièvre où

    J’oubliais ah je t’ai revu et je t’ai eu encore dans mes bras rien de France rien rien me voilà si faible que je ne peux même plus songer à entreprendre un voyage 3 juillet Julie la maladie m’a repris ces trois ou quatre mots que je viens d’écrire ont épuisé ma force viens

    Oh viens je t’aime 8 septembre rien de toi je suis debout j’ai pu marcher hier jusqu’au rivage mon regard chercha la côte de France j’ai là toutes mes lettres sur mon cœur je les écris pour te les envoyer mais ce serait te perdre 12 septembre Julie je pars dans

    Quelques jours tu seras dans mes bras je pars j’espère je t’aime oh que la mère est joyeusement belle voici la première erreur que je vis depuis 12 [Musique] mois chapitre 14 en [Musique] France c’était dans la seconde moitié du mois de septembre l’aube se levait sur la place des acaas dont les tyleuls

    Jaunis avaient déjà leurs toilettes d’automne un brouillard léger se jouait au rat du sol et jetait comme une gaze au devant du regard mais le ciel bleu irisé de nuages nacrés promettait une belle journée toutes les maisons dormaient à l’entrée de la place solitaire parmi le crépuscule douteux le

    Père Bertrand allait éteignant les réverbères il y avait un homme assis sur le dernier ban de la place des Acacias à quelques pattes de la dernière lanterne allumée la tête de cet homme se cachait sous un large chapeau de paille et une balle de colpteur était auprès de Lui eh

    L’ami dit le père Bertrand ça coûte moins cher ici qu’à l’auberge l’homme ne répondit point quand vous êtes arrivé poursuivit Bertrand bavard comme tous les solitaires les auberges étaient peut-être fermées euh d’ailleurs il n’y a pas d’aront l’ami dans une heure les cabarets vont ouvrir ce disant il posa

    L’été noir sur la mèche de la lanterne la place resta éclairé par une lueur grise et uniforme le brouillard s’épaississait et montait Bertrand s’appuya sur sa perche euh chaque fois que j’allume ici ou que j’éteint reprit-il ça me fait quelque chose euh dans 100 ans d’ici c’est sûr si je

    Vivais je me souviendrai de ce que j’ai vu sur ce banclà bien souvent déjà le père Bertrand avait débité cette manière de préface qui amenait d’ordinaire la question obligé qu’avez-vous donc vu père Bertrand le porte-bal n’était pas curieux car il ne fit point de question le père Bertrand

    Fut obligé de s’écrier ah vous avez bonne envie de savoir ce que j’ai vu l’homme pas vrai ce n’est pas un secret je peux bien vous le dire quoi que je vous connaisse ni d’Ève ni d’Adam non non comme quoi l’assassin ménotte et sa femelle étaient assis là la nuit du vol

    Je dis à la place même où vous êtes deux bourbrin quoi que ça l’homme dans les 25 la femme toute jeune et qui faisait courir les écervelés euh pour l’or je m’avançais pensant bien que c’était une machine d’amourette ah ou il s’agissait d’argent et pas d’amour il comptait des

    Billets de banque il y en avait autant que de pages pour faire un livre et l’effronté ne se gênait pas pour dire c’est les 400000 Francs de la caisse bancelle il s’interrompit pour juger de l’effet produit par son récit le porte-balle était immobile comme une pierre euh comme quoi poursuivit le père

    Bertrand avec une certaine rancune vous n’êtes pas du pays puisque ça ne vous émousti pas plus que ça la caisse valait cher elle venait de Paris il y avait une attrape pour pincer les voleurs justement le brassard de chez les ménotes fut trouvé pris dans la trappe

    Et dit donc il m’avait fait la politesse d’une chopine de vin mais ça ne m’empêcha pas de parler comme quoi je suis l’auteur que la justice a pu venger de la société ici le père Bertrand toujours appuyé sur sa perche se redressa avec un légitime orgueil vous n’êtes pas du pays

    L’homme continua-t-il ça se voit vous m’auriez crié tout de suite vous êtes donc le papa Bertrand vous étant connu comme le loup blanc depuis le rôle important que j’ai joué dans l’affaire 20ing ans travaux forcés rien que ça j’entends pour les ménotes dont la donzelle était je ne sais plus le mot

    Que ça veut dire qu’on s’est poussé de l’air et l’argent aussi était de ce pays-là comme quoi raser net les bancelles ah mais dans le temps ils avaient hôtel à la ville château à la campagne et carrosses s’il vous plaît c’est bien fait et qu’on dit qu’ils cherchent leur pain à présent qu’est-ce

    Que vous avez là dans votre paquet l’ami hein au nom de banscel la tête du porte-balle s’était inclinée sur sa poitrine il répondit ainsi à la dernière question du père Bertrand I don’t speak French sir je ne parle pas français monsieur le bonhomme ferma le point et enfla ses joues angliche s’écria-t-il

    Savoyard d’angliche il m’a laissé aller jusqu’au bout et j’ai causé pour le roi de prus il s’éloigna tout en colère l’étranger seul resta sur la place toujours immobile et la tête penchée le jour qui se faisait peu à peu passa sous les vastes bord de son chapeau éclairant une figure pâle et

    Tristement fatiguée il y avait beaucoup de gens dans la bonne ville de camp qui à l’aspect de cette figure se fussent demandé où donc l’avons-nous vu déjà mais à cette question bien peu auraiit pu répondre car chacun eut perdu son temps à interroger des souvenirs lointains négligeant la mémoire d’hier

    Où était justement le mot de l’énigme d’ailleurs André ménot était mortnoyé on avait retrouvé son corps sur les grves de la Divette l’étranger et ses genoux dans ses mains jointes il regardait droit devant lui les derniers tiuls de la place se perdaient dans la brume qui voilait les maisons c’était sur ces

    Maisons pourtant que se fixait le regard de l’étranger sur l’une au moins on e dit qu’il la voyait au travers du brouillard il songeait profondément et parfois ses lèvres blêmes s’agitaient avec lenteur prononçant des paroles qui n’appartenaient pas à la langue anglaise il disait c’est là mon dieu mon dieu

    Vers 6h quelques rares passants commencèrent à traverser la place des Acacias un rayon de soleil levant perça la brume et dessina l’umble façade de la maison un sourire mélancolique vint aux lèvres de l’étranger le loueur de chevaux Granger ouvrit le premier sa deventure puis les volets du premier

    Étage bâtirent avec fraca et Madame Schwarz en cornette du matin s’accouda au balcon avec l’étranger attendit jusqu’à 7h mais l’autre boutique sur l’enseigne de laquelle on pouvait lire encore le nom de mot ne s’ouvrit pas à 7h3 l’étranger remit sa balle sur le dos et s’éloigna dans la direction de la baseville en

    Route il n’essaya point de débiter sa marchandise et fit comme s’il était venu à Camp uniquement pour s’asseoir sur ce banc de la place des Acacias et contempler de loin cette boutique au au contevant fermé qui portait sur son enseigne le nom de ménot il s’arrêta pourtant une fois entre le quartier

    Saint-Martin et le pont de vausell ce fut aux abords de la préfecture devant une maison isolée aux abords d’un jardin deux enfants criaient et jouaient dans l’herbe derrière les lilas l’étranger s’approcha de la modeste grille et regarda pendant que les enfants jouaient leur père assis sur une chaise rustique

    Feuilleté des papiers judiciaire et la jeune mère brodait en surveillant les petits chez le conseiller Roland on était matinal le visage pâle de l’étranger eut un bon sourire malgré lui sa main fit un geste qui ressemblait à une bénédiction et il passa au-delà du pont de vausell

    Son œil rêveur suivit la route de Vire qui montait tortueusement en pente douce et dominit les grâces prairies de l’Orne il dit encore d’une voix tremblante ce fut nu par là un tilburri franchit le pont le tilburri de Monsieur Granger attelé d’un cheval noir qui galopait comme un tourbillon le tilburé contenait

    Un jeune couple des amoureux l’étranger coupa cour et se perdit dans un nuage de poussière sur la route de virire il s’assit et appuya sa tête contre ses mains black murmura-t-il de larmes coulèrent sur ses joues à une lieu et demi de camp dans les terres sur la

    Droite de la route d’Alençon il y avait un petit bien enclavé entre les territoire de deux ou trois puissantes métaéies la maison exigu propète ouvrait sa porte sur le chemin vicinale dont elle n’était séparée que par une haie d’auépine à droite et à gauche le jardin montrait ses carrés de légumes derrière

    Un rideau éclatant de roses trémières en pleine fleur par derrière on voyait les pommiers verger qui pliait sous les riches faits de leurs fruits deux pieds de vigne et un rosier tous trois à haute tige décoraient la façade de la maison protégée avec soin par un vêtement de

    Planchette depuis le sol jusqu’au toit le rosier formait un gros bouquet entre les deux fenêtres et chacun des pieds de vigne supportait une véritable guirlande de grappes énormes c’était le Logis de Madeleine la nourrice Madeleine était au champ derrière le verger à pioché ses pommes de terre le mari travaillait pour

    Quelques métayés voisins la vieille mère filait son rouet en surveillant la marmite et le petit jouet dans la poussière devant la pierre du seuil des deux côtés de la brèche deux chevaux de gendarmes étaient attachés brouttant gravement les jeunes pousces car tout cheval qui a l’honneur d’appartenir à la gendarmerie prend incontinent les

    Allures paisibles et fierres qui distingue cette arme d’élite le brigadier et son gendarme assis à la table buvaiit voluptueusement une équellée d’honnête cidre le gendarme écoutait le brigadier racontait des choses curieuses le coupable disait-il non sans élégance le coupable se cache parfois momentanément sous les divers déguisements de l’innocence colporteur

    Au bourgeois voyageant pour son plaisir ou pour ses propres affaires qu’il fait dans l’intérêt de la famille il m’est arrivé dans l’horreur de ma carrière n’étant pas encore gradé comme depuis lors de croiser le malfaiteur face à faceace sans qu’il m’inspira le moindre soupçon contraire à ma sécurité postérieurement j’ai acquis peu

    À peu le fil de l’expérience qu’il serait difficile malgré toutes les ruses qu’ils inventent de me faire croire que les rues sont de pot de veau la partie demande que vous êtes attentif et d’avoir toujours l’œil américain fixé sur les circonstances les plus insignifiante l’honnête homme ne s’affronte jamais que vous lui exigez

    Ses papis avec politesse sauf la conjecture où il peut se trouver en rupture de ban ou des positions qui ne sont pas régulières au quel cas particulier brigadier interrompit le gendarme en voilà un de particulier qui va à travers là-bas sous le déguisement du colporteur notre homme de la place des

    Acaas venait en effet par la traverse il s’arrêta de l’autre côté de la route sur le talu du champ de blé qu’il bordait et jeta un long regard à l’enfant étant nouveau avec moi dit le brigadier à son subordonné je ne serais pas fâché que vous me fournissiez une

    Preuve palpable de votre capacité MANIGOT allez au commandement quand l’étranger vit manigo sur le pas de la porte il descendit le revers du talu et demanda euh n’est-ce point ici la maison de Madeleine breéban en parlant il regardait toujours l’enfant l’enfant leva la tête au son de

    Sa voix montrant de grands yeux bleus qui souriait sous sa chevelure blonde mais la vue de l’étranger ne l’intéressa point et il se reprit à remuer des cailloux dans la poussière le gendarme manigo fit quelques pas en avant et d’un ton plein d’aménité on cherche comme ça

    Dit-il dans le canton un quelqu’un de vagabond qui a commis le crime d’incendie en communiquant le feu volontairement par suite de malveillance aux meuls de gens poisson commune de Coville ici après faites-moi l’amitié de m’exhiber vos papiers dans votre intérêt et celui de la Sûreté publique l’étranger atteignit aussitôt son

    Portefeuille et mit entre entre les mains du gendarme un passeport au nom de Antoine nan colporteur visé tout récemment à la mairie de cherbour euh laissez aller commanda de loin le brigadier qui avait écouté le signalement é PL à haute voix c’est conforme l’étranger était tout près de l’enfant qui le regarda encore

    Et dit celui-là marche sur mes pierre la Voix De l’Enfant fit monter le rouge au front de l’étranger il passa le SE et demanda où était la femme Madeleine la vieille mère lui indiqua la porte du Clos Madeleine travaillait au grand soleil la tête enveloppée d’un mouchoir elle l’avait bonne santé bonne

    Conscience elle chantait à toute gorge un refrain du pays quand elle vit le porteballe sortir du verger pour entrer dans le champ elle s’écria vous avez perdu votre peine l’ami j’ai des aiguilles du fil et de la toile l’étranger avançait sans répondre à force de le regarder Madeleine pâlit malheureux homme estce vous

    Balbuti-t-elle en laissant aller sa piochette puis reculant de plusieurs pas et se signant monsieur ménot est mort pourtant oui bien ajouta-t-elle avec un superstitieux effroi tout le monde dit cela et ceux qui savent lire l’ont vu mouler sur les journaux le porte-balle avançait toujours Madeleine mit ses deux mains au

    Dev de ses yeux s’il faut des messes commença-t-elle d’une voix qui devenait tremblante car c’était une courageuse femme mais qui n’avait de la vaillance que contre les vivants Madeleine dit André qui s’arrêta près d’elle je ne suis pas mort vous pouvez me toucher si vous voulez moi vous touchez s’écria-t-elle avec horreur Madeleine

    Reprit André d’un accent doux et résigné je ne mérite pas de faire ainsi horreur au bon g je suis innocent je vous le jure elle l’affirme aussi pensa tout ha Madeleine qui laissa son regard glissé entre ses doigts disjoints et après tout il faisait beau soleil les frayeurs ne

    Tiennent pas par le grand jour Madeleine murmura je ne suis pas juge monsieur ménot que le bon Dieu ait compassion de vous et puis saisi d’une autre terreur contre laquelle ne pouvait rien le beau soleil mais malheureux hommees malheureux hommees s’écria-t-elle on cherche l’incendier et des meuls à

    Poisson il y a des gendarmes plein le pays s’il vous rencontrez les gendarmes sont chez vous Madeleine je viens de leur parler ah fit la nouris qui resta bouchebéante chez nous les gendarmes et vous leur avez parlé prenez par là pour vous en retourner monsieur ménot elle montrait

    Les derrières de son dos euh car il demande les papiers de tout le monde ils m’ont demandé mes papiers Madeleine ah Dieu de bonté s’il vous avait arrêté dans ma maison il faut que vous sachiez cela Madeleine pour ne plus m’appeler monsieur ménot j’ai pris un autre nom ah

    Fit pour la troisième fois la nourrice elle aussi elle aussi elle détourna les yeux ah vous êtes bien changé reprit-elle oui prononça tout bas André c’est bien mon petit ne m’a pas reconnu sa paupière était mouillée le bon cœur de Madeleine se serra elle est venue demanda André

    Après un silence oui répondit la bonne femme elle est venue trois fois rien que trois fois murmura André euh Paris est loin et l’affaire n’est pas oubliée ici n’a-t-elle pas montré l’envie d’emmener l’enfant jamais elle sait bien que l’enfant est bien chez nous bonne Madeleine que Dieu vous récompense André

    Sembla hésiter puis il demanda d’une voix altérée vous a-t-elle parlé de moi jamais répondit encore la nourrice André chancela et fut obligé de s’assoir sur le sac aux pommes de terre la nourrice e pitié mais ajouta-t-elle son vêtement parle pour elle elle est en grand noir merci balbuti André je suis bien là

    Mais il faut que reprenne la route je veux voir Julie j’ai fait bien des lieux pour cela nous l’avons dit Madeleine avait pitié mais elle était de Normandie est-ce que l’argent est avec elle à Paris demanda-t-elle une expression de véritable désespoir parla dans les yeux d’André menénot qui répliqua en un

    Gémissement et pourtant vous nous connaissiez bien Madeleine et comment qu’il nommait cette machine de fer grand là celle-ci le le brassard il y aurait eu 100 témoins pour dire monsieur Menot a fait le coup j’aurais répondu savoir savoir mais le brassard mais le brassard aussi bien tout ça ne me

    Regarde pas et l’enfant n’est pas en cause le Cher [Musique] innocent chapitre 15 à [Musique] Paris André se leva je suis venu pour savoir où je trouverai ma femme prononça-t-il d’un accent ferme et triste je ne vous en veux point Madeleine les apparences étaient contre moi euh l’adresse est à la maison dans

    Mon livre d’heure répondit la bonne femme le nom de la rue à la première page le numéro à la dernière vous trouverez le livre sur la fenêtre bon voyage monsieur ménot et si vous aveit de l’argent de trop on dit que la veuve et les enfants de Monsieur Bancel

    Demandent la charité à l’heure qu’il est dans Paris André s’éloigna lentement et la bonne femme se remit à piocher ses pommes de terre en travaillant elle pensait non non je n’aurais pas cru cela de lui dans le temps tout de même il est devenu à rien et si pâle tout comme elle

    Bien mal àqui ne profite pas c’est sûr j’aime mieux qu’il ne revienne pas ni elle non plus quoique l’enfant na pas cause le brigadier et son gendarme était parti à la recherche de l’incendier des meuls à poisson André trouva le livre d’heure sur la fenêtre il le prit sous

    Prétexte de montrer l’image du commencement au petit à la première page il y avait rue de la Sourdière à la dernière on lisait numéro 21 André cacha une larme pendant qu’il embrassait le petit et partit sa balle sur le dos à de jours de là vers 10h du matin à Paris

    André plus pâle encore et marchant avec peine sortait de la cour des messageries et demandait la rue de la Sourdière au commissionnaire du coin c’était une belle journée de la fin de l’été Paris vaquait à ses affaires et semblait une ruche en travail étourdi de ce mouvement

    Inconnu André allait le long de la rue Saint-Honoré suivant les indications de l’auvernia il dépassa l’église saint-roc dont le cadran bleu marquait 10h et demi à l’angle d’une voix droite étroite solitaire et triste il lut cet écritau rue de la Sourdière il s’arrêta une main d’acier lui serrait le cœur et quelle

    Était donc cette angoisse qui pouvait le saisir ainsi au moment de retrouver Julie cette rue de la Sourdière où je n’ai jamais pu passer sans avoir le frisson n’était ni infâme ni précisément infecte ni misérable ni criminelle elle est terrible tout ununiment terrible de froid d’abandon de silence c’est comme

    Une oasis de la mort au milieu des exubérantes vitalités qui l’entour il y a là de très beaux hôtels perclus des jardins qui moisissent le soleil passe au-dessus sans y entrer et chaque fois qu’une voiture égarée et caote sur son pavé qui a 100 ans et qui est tout neuf

    Des créatures étranges penchées à de mélancoliques balcons regardent avec des étonnements chinois cette chose qui se me et qui fait du bruit la voiture passée les fenêtres se referment il y en a pour longtemps les araignéers savent cela et raccommode pleine de confiance leurs toiles qui ne seront pas dérangées avant 6 mois

    Son nom lui va bien elle est muette et sourde elle ne vient de nulle part elle ne mène à rien entre les deux rangs de ses maisons mornes le ciel lui-même estant deuil et s’ennui André n’était pas de Paris ce ne fut donc pas le désespérant aspect de cette nécrologie

    Qui le fit reculer mais il recula il recula et se replongea tout peureux dans les fracas de la rue Saint-Honoré il n’osait plus son malaise avait des dmait un nom dans sa conscience et s’appelait pressentiment il voyait grandir en lui un effroi qui était déjà de la folie et

    Sentait sur sa tête la menace d’un affreux malheur quel malheur n’était-il pas meurtri assez par les coup du sort que pouvait-il craindre et quelle souffrance nouvelle pouvait s’ajouter à son martyre quand 11h sonnèrent à l’horloge de saintroc il les compta machinalement des marches de l’hôtel de la Vierge il

    Était en entr sans trop savoir sans trop savoir il pria puis il réfléchit il y avait un homme à qui il ne pouvait pas pardonner un inconnu c’est vrai mais il avait juré en lui-même d’employer s’il le fallait sa vie entière à le connaître pourquoi pour se venger et il y avait en

    Lui quelque chose de plus fort encore que la vengeance c’était l’amour andré avait une frayeur faut-il dire superstitieuse de cette condamnation prononcée par sa propre bouche contre ceux qui haïssent sa haine était juste sa vengeance était légitime mais devant Dieu il n’y a point de juste haine ni de légitime

    Vengeance selon la loi de Dieu le pardon est un rigoureux devoir André s’interrogeait il avait demandé au ciel le talon il avait dit ayez la même pitié que moi et quelle pitié si par hasard il eû trouvé en sortant sur les degrés de l’église l’homme qui avait pris tout son

    Bonheur si l’habit noir si toulonnaé l’amitié car il n’avait que ces bizarres dénomination pour désigner l’objet de sa haine s’était présenté à lui tout à coup et qu’une voix révélatrice e criait à son oreille le voilà il n’est personne parmi les chrétiens croyants qui n’est parlementé ainsi une fois en sa vie avec

    La Providence discuter marchander pour ainsi dire et poser ses conditions en Bretagne les naïfs pèlerins disent à la bonne saintanne d’oré si tu fais ceci je ferai cela c’est un marché je pourquoi non André mot profondément absorbé dans sa méditation docile le conseil de la prière mais plaidant pour son droit

    Humain n’était pas un impie Jacob aussi lutta contre le Seigneur son front était mouillé sa joue pâle il ne voyait rien de ce qui était autour de lui Dieu le tenait si l’on peut ainsi dire et la question mystique se posait en sa conscience avec une extraordinaire

    Netteté il y avait d’un côté sa haine de l’autre son amour et André choisissait laborieusement douloureusement l’espoir de se venger avait en lui déjà de terrible racine c’était une part de sa vie pardonner lui sembla d’abord quelque chose d’impossible et d’impid mais la prière lui criait comme la voix d’un maître

    Foule au pied ta haine Dieu te rendra ton amour l’église tout à l’heure déserte s’emplissait cependant il y avait un grand mouvement du côté de la sacristie et des cerges s’allumaient à l’haôtel André ne prenait pas garde sa fatigue des jours précédents l’affaissait il croyait méditer encore

    Et déjà un voile flottait autour de sa pensée le travail de la réflexion se faisait rêve peu à peu il voyait la tête charmante de Julie dont les beaux yeux souriants l’appelai c’était bien son amour entre elle et lui un abîme se creusait qui était sa haine des bruits

    Couraient dans la nef où la foule curieuse s’entassait l’org frappa un long accord ce n’était pas jour de dimanche pourtant ni fête publique pourquoi ces sierges à midi cette musique cette foule André ne savait pas et que lui importait rêvant ou pensant il se débattait à la fois contre sa

    Passion et contre Dieu non loin de lui entre la sacristie et le calvaire dans l’un des bas côtés de la chapelle de la Vierge un homme se tenait debout dirigeant ses regards curieux vers la nef principale il y a longtemps que nous n’avons rencontré Monsieur Lecoq le commis voyageur en coffrefort qui avait

    Fait un si beau cadeau à notre Jean-Baptiste Schwarz nous l’ussions néanmoins reconnu tout de suite à sa figure ouverte etcânement effrontée son costume de voyage était remplacé par une très élégante toilette de ville aux couleurs un peu hasardée il était là en curieux évidemment et semblait guetter l’arrivée de quelqu’un de l’endroit où

    Il était il pouvait voir le milieu de la nef et surtout les abords de la sacristie où les assistants commençaient à former une double haie au devant de la porte la porte de la sacristie s’ouvrit à deux battants une sorte de procession passa et puis la foule s’agita tout à

    Coup immodérément un couple suivait les prêtres des mariés l’épousé en robe blanche coiffé de la couronne de fleurs d’oranger le fiancé en habit noir malgré la présence imposante du Suisse on monta sur les chaises monsieur Lecoq ne put glisser qu’un coup d’œil au travers de la Cohu mais ce fut assez car sa

    Prunelle brilla et ses lèvres eurent un singulier sourire l’org chantait c’était une noce une noce riche dès que la noce fut placée deux et se replièrent le long des bas côtés afin de regarder mieux monsieur Lecoq qu’il ne nous ait pas permis de confondre avec les simples

    Badoau ne changea point de place et garda son sourire gaillard un instant il resta immobile les mains croisées derrière le dos et sa large bouche ébaucha un baâillement mais à cet instant même ses yeux au hasard vers la chapelle de la Vierge qui était vide tombèrent sur André agenouillé devant

    L’haôutel il tressaillit le rouge lui monta au visage et d’un mouvement instinctif il fit deux pas pour se mettre à l’abri d’un hôtel de là il glissa vers André un second regard côteleux et rapide sa joue changea une seconde fois de couleur de partout les diables murmura-t-il avec un étonnement

    Profond c’est lui c’est bien lui voilà une aventure les précautions qu’il prenait étaient tout à fait superflues car André n’était plus de ce monde et ne se rendait aucun compte de ce qui se passait autour de lui la lutte qui avait lieu dans son cœur ne pouvait être

    Incertaine sa haine était robuste et tenace parce qu’il s’y mêlait une juste volonté de châtiment mais son amour était son être tout entier son amour devait vaincre noyer qu’il était dans ce rêve extatique qui n’était pas le sommeil et d’où cependant la froide raison humaine semblait exclue il revint

    Tout à coup à la pensée de sa présence à Paris sans que les objets extérieurs fussent pour rien dans ce réveil le but de son voyage Julie l’appela et chassa ses dernières certitudes il joignit les mains dans une passionnée ferveur et dit adieu j’oublierai celui qui m’a fait

    Tant de mal je ne chercherai ni à savoir son nom ni à connaître son visage je ne me vengerai pas je promets cela et je le jure afin de retrouver ma Julie afin qu’elle m’aime toujours et que nous soyons heureux il se releva le cœur plein d’un calme extraordinaire que le

    Fait semble ou non puérile ce pacte était conclu toutes les inquiétudes toutes les angoisses qui avaient agité André pendant son voyage et depuis son arrivée à Paris disparaissait littéralement il venait d’acheter son bonheur et sa nature étant donné il avait payé un haut Prix en se retournant

    Il vit l’heure au cadran de la grandpste l’horloge marquait midi et demi il s’étonna du long espace de temps écoulé et n’eut plus d’autre désir que de quitter l’église pour se rendre enfin à la maison de Julie la route était toute tracée pour quelqu’un qui ne connaissait pas les particularité de saintroc la

    Porte latérale située auprès de la sacristie ne semble nul communiquer avec le dehors André se dirigea vers la grand porte donnant sur la rue Saint-Honoré dès les premiers pas lui qui n’ guère était entré dans une église déserte et il s’arrêta étonné à la vue de la foule

    Qui emplissait les bas côtés monsieur Lecoq avait fait le tour du pilier pour ne point se montrer à lui et le regardait désormais par derrière avec une avie de curiosité il avait autour des lèvres ce sourire narquois qui semble dire nous allons voir la comédie André était à cent lieu de

    Croire qu’on l’observait à cent lieu aussi de penser que le long des bas côtés encombrés un événement l’attendait qui putût exciter la curiosité d’autrui les gens qui étaient là debout causaient et André traversa les premiers rangs sans prêter la moindre attention aux propos croisés qui bourdonnaient autour

    De ses oreilles la première chose qu’il entendit fut ce mot pas le sou monsieur Jonas pas le S le mot était prononcé en forme de vigoureuse affirmation par une grosse femme sanguine plaidant contre un homme doux et blême la grosse femme ajouta pendant qu’André essayait de faire le

    Tour de sa rotondité et venu sans un S c’est certain ni parents ni famille le son de guitare au cachet quoi ça dit tout monsieur Jonas homme maigre occupant une de ses boutiques de marchande à la toilette qui abonde dans leart de saintroc répondit ah ça je

    Comme une image aussi faut dire il en est assez entré chez nous pour nous demander si et ça sur son compte oh elle aurait gagné ce qu’elle aurait voulu plaisante aux hommes et se tenant roide madame coutant la grosse femme rouge haussa les épaules à faire de cacher son

    Jeu gromela-t-elle pour jolifille ça y est mais la vertu une femme en a et en I qui n’est ni propriétaire ni entire ni marchante vas-y voir André parvint à dépasser madame constant qui lui dit avec aigreur on ne pousse pas dans les églises il y en a plus d’un

    Ajouta-t-elle qui viennent là pour s’approcher des dames ou pour entrer dans les poches appuya monsieur Jonas elle est splendide déclara un jeune commis guindé sur la pointe des pieds pour apercevoir la mariée un homme sérieux et bien couvert parlant au nom de la scène morale et dans les affaires il n’est jamais

    Maladroit d’épouser une très- belle femme farceur répliqua un sangène André n’avait pas encore tourné la tête du côté de la nef le sens de tous ces bavardages glissaiit sur sa préoccupation il avait gagné un mètre ou deux péniblement et se trouvait à la hauteur du maître hutel deux paroles se

    Croisèrent à droite et à gauche de lui un chiffre et un nom il se sentit son à sa droite on disait c’est un homme de 400000 francs à sa gauche ah vous ne connaissez donc pas monsieur Schwarz la geté lugubre du proverbe défend de parler de cordes devant les

    Pendus quand la dent du malheur a mordu profondément un homme il est une foule de mots d’alliance de mots de noms de dates de chiffres qui sont là pour lui ce qu”est la corde au pendu du proverbe le voisin de droite lui était inconnu aussi bien que le voisin de gauche comme

    Il restait tout ébranlé un troisième assistant dit derrière lui l’alsatien en tenait si la belle Giovanna l’avait refusé il se serait fait sauter la cervelle un nuage passa devant les yeux d’André Julie aussi avait nom Giovanna quelqu’un avait dit tout à l’heure une demoiselle en a et en I le vrai nom de

    Julie sa femme qu’elle avait dû reprendre sur sa propre injonction était Giovanna Maria ri peut-on dire que ce fut une crainte ou un soupçon quelle apparence André eut un rire d’enfant à qui l’on fait un compte impossible et pourtant il tourna les yeux vers la nef pris pour la

    Première fois par l’envie de voir entre lui et l’hôtel où s’agenouillaient les mariés un large pilier s’interposait Schwarz 400000 francs la somme exacte fermé dans la caisse de Monsieur banscel écoutez disait-on dans la couue écoutez un silence se fit en effet parce que le Suisse paraissait à la porte de

    La sacristie et frappait contre le pavé la hampe de sa Pacifique albarde le prêtre prononçait son allocution Schwarz on avait dit Schwarz l’homme qui l’avait chargé de ses lettres à jersé s’appelait aussi Schwarz il s’écrivait déjà quand il a fait son voyage à jers reprit le dernier interlocuteur André

    Regarda celui-ci d’un air ébêé écoutez écoutez donc fit-on parmi cette foule qui était au spectacle il a dit oui André n’entendit pas ce oui du fiancé mais par contre une voix si faible pourtant qu’elle n’arriva pas jusqu’à ses voisins frappa violemment son oreille sa tête plia entre ses deux

    Épaules comme si un poids écrasant l’ut opprimé tout à coup il jeta un regard fou sur ceux qui l’entourait et se Ruia en avant d’un élan furieux pour arriver jusqu’à la gris entre les deux piliers là on pouvait voir et repoussant à droite et à gauche avec une irrésistible

    Brutalité les hommes et les femmes qui lui barraient la route André l’œil sanglant et la lèvre blanche disait d’une voix étranglée ce n’est pas elle vous mentez vous mentez Paris à grand peur des attaques d’épilepsie néanmoins il s’troupe volontiers à les regarder c’est toujours un peu de comédie gratis donné en dehors

    Des fêtes nationales il se fit autour d’André instantanément un cercle composé d’un seul rang de corps au-dessus desquels pendait une quadruple couronne de tête on constata qu’il écumait le Suisse se mit en marche d’un pas processionnel pour sauvegarder le bon ordre madame Coutan dit à Monsieur

    L’an dernier au bal du Tivoli un anglais enragé en a mordu trois comme ça deux modistes et une blevrette mais bien longtemps avant que le Suisse e perçait la foule andré avait atteint la grille ses deux mains crispés en saisir les barreaux et il dirigea un regard aigu

    Plein d’angoisse et d’espoir vers la balustrade au devant de laquelle les deux nouveaux époux s’agenouillaient il ne vit que l’homme qui était bien Jean-Baptiste Schwarz un Râ s’échappa de sa poitrine le prêtre était entre lui et la femme il répéta encore une fois ce n’est pas elle ce fut l’affaire d’une

    Seconde le prêtre ayant changé de position cessa de masquer l’épousé dont le visage mélancolique et merveilleusement beau sauta aux yeux d’André comme un éblouissement sous sa couronne de fleurs d’oranger les deux mains d’André lâch pris un cri déchirant s’étrangla dans sa gorge et il tomba [Musique] foudroyé chapitre 16 mademoiselle

    Fanchette à ce cri not Giovanna marie arenny ou madame Schwarz car ce dernier nom lui appartenait désormais leva la tête et regarda la place d’où le bruit venait il y avait une tristesse profonde mais tranquille dans l’admirable langueur de ses grands yeux elle était belle comme autrefois plus belle Jean-Baptiste Schwartz lui le

    Fiancé car c’était bien notre pauvre alsacien des premières pages de cette histoire qui avait 400000 francs et qui prenait pour femme cette merveilleuse créature Jean-Baptiste Schwarz eut deux regards l’un rapide et jaloux qui enveloppa sa fiancée l’autre inquiet qui glissa vers la grille Jean-Baptiste Schwarz avait peu changé ses traits

    Gardaient leurs dessins aigus et pauvres il avait pris cependant un peu de teint et de corps sa femme et lui ne virent rien sinon un flux de têtes agitées André en fait GIS inanimé sur les dalles l’épousé inclina de nouveau sa tête et Jean-Baptiste Schwarz croyant à un

    Vulgaire accident reprit la pause digne commandée par la circonstance c’était une noce riche la nef cependant ne contenait pas une assistance très nombreuse la foule était surtout dans les bas côtés refuge des curieux encore les gens qui garnissaient la nef n’avaient-ils pas F onomie de famille un

    Schwarz devenu homme de 400000 francs ne manque pas de parents assurément ni d’amis non plus mais ses parents et ses amis sont d’espèces particulières quant à la belle fiancée elle n’avait point d’entourage son nom de Giovanna Reni disait sa position d’étrangère en somme pour un Schwarz notre alsacien pou auosé

    Là une alliance lamentablement romanesque il aurait pu épouser une jeune une fille commerçante et un demi-million pour le moins on se le disait la cérémonie continua paisiblement pendant que le Suisse aidé de quelques personnes obligeantes relevait André pour le porter à la sacristie monsieur Lecoq suivait à CQ ou

    Si pas de distance et semblait laborieusement se consulter il avait eu la comédie espérée violente dès sa première scène que voulait-il maintenant et qu’elle pensée roulait dans cet effronté cervelle la plupart des curieux s’arrêtèrent à la porte de la sacristie monsieur Lecoq enfranchit le seuil en repoussant de côté d’un geste doux les

    Gens qui lui barraient le passage il entra marchant droit au groupe qui entourait le malade dans ce groupe composé des plus humbles fonctionnaires de la sacristie on bavardait c’est la boisson se le au mal deux fois le besoin commença une âme charit t mais le Suisse sentimental et

    Clément comme tous les guerriers de grande taille sans compter qu’on envoie fréquemment qui succombe par les peines du cœur les jours de noces monsieur Lecoq lui toucha le bras par derrière et dit permettez on s’écarta car c’était un ordre monsieur Lecoq prit le poignet d’André et lui

    Tatata le pou c’est un médecin fut-il chuchoté euh non mes amis répliqua monsieur Lecoq avec un bon sourire je ne suis pas un médecin il tira sa bourse et mit une pièce d’argent dans la main du Suisse ah ce malheureux jeune homme est mon parent ajouta-t-il une terrible

    Maladie une voiture je vous prie sur le champ un des valet de la sacristie s’ébranla pour obéir monsieur ajouta je demeure ici près rue Gaillon euh prenez une des voitures de la noce elle sera de retour avant la fin de la cérémonie pendant l’absence du valet monsieur Lecoq donna quelques

    Renseignements bien sentis sur la terrible maladie et s’assura une popularité incidemment il laissa tomber son nom en sa qualité d’associé de la maison Bertier et compagnie célèbre entre toutes pour la fabrication des coffres forts la voiture venue chacun aida à transporter André toujours privé de sentiments quelques minutes après

    André était couché tout habillé sur le propre lit de Monsieur Lecoq dans une chambre assez vaste meublée avec un certain luxe mais fort en désordre ce monsieur Lecoq avait des côtés artistes on rencontrait chez lui une grande variété de pipes et beaucoup de poussière s’il possédait un médicament

    Spécial pour les cincopes de son prétendu cousin il est vrai de dire qu’il ne se hâtait point d’en user un soin plus pressant l’occupait il faisait l’inventaire des poches d’André un pauvre inventaire André ne possédait au monde que le passeport au nom d’Antoine et une vieille bourse contenant trois

    Pièces d’or monsieur Lecoq ne cherchait peut-être pas autre chose à la vue du passeport il eut un sourire pensif et tomba dans une profonde rêverie pendant 10 bonnes minutes monsieur Lecoq réfléchit et puis il prit son chapeau et sortit pensant tout haut il faut consulter le Père àous André

    Avait l’air d’un mort sur son lit le père àous cependant était-il un médecin tant mieux si le père àous était un médecin car la cinncope d’André durait toujours depuis une longue demi-heure monsieur Lecoq marchant d’un bon pas comme un gaillard bien portant qu’il était mais sans courir atteignit un fort

    Beau logis de la rue Thérèse qui avait physionomie d’hôtel monsieur Lecoq entra en habitué dans cette maison admirablement propre et bien tenue il n’obéit point à l’écritau qui criait parler au concierge il laissa sur sa droite un Peron triste montant à une porte close et entra par une sorte de

    Poterne bourgeoise accédante à l’escalier de service un valet mis vénérablement dont la tournure était presque monacale lui fit un accueil grave et lui dit le colonel des jeunes monsieur Toulonnais le père àous était un colonel monsieur Lecoq monta dans cette maison il n’y avait aucun bruit l’air y flairait

    Énergiquement le renfermé sur le palier du premier un petit corridor s’ouvrait qui conduisait au maître escalier large et noblement ballustré de fer monsieur Lecoq prit le petit corridor le valet qui ressemblait à un frère conv ne l’avait point suivi dans la vaste et belle cage du grand escalier désert de

    Haut en bas la saveur de solitude devenait si forte qu’on eû dit un logis abandonné de puissant ans Monsieur Lecoq ayant traversé le palier l’osanger de blanc et de noir prenait le bouton de la seule porte qui fut pourvue d’une natte lorsqu’un projectille d’espèces bizarr partant de l’étage supérieur des

    Érivit une savante parabole et vint écraser son chapeau qui vola du coup à quatre pas en même temps un éclat de rire stridant et court trancha le silence Fanchette enragé luuttin gronda Monsieur Le Coq en colère vous me Perrez cela un second éclat de rire fit explosion une tête d’enfant pâle et

    Terriblement intelligente apparut au travers des parafes de fer forgé dans un cadre énorme de cheveux noirs je me moque de toi l’amitié dit une voix claire piquante comme la pointe d’un canife grand papa te renverra si tu m’ennuies le projectile était un gros vilain bouquet de fleurs passé Alourd

    Par l’eau qui le saturait monsieur Lecoq avait peur de l’enfant car il lui envoya un baiser l’enfant pouvait avoir dix à douze ans c’était une fille elle était petite mais formée et sa blouse de toile grise violemment taché de rouge dessinait une adorable taille de femme en miniature ces trait aussi avait 16

    Ans pour le moins ils étaient délicats gracieux et hardis ce qui frappait surtout c’était l’audace de deux yeux démesurément grand et brillant illuminant la pleur matte de cet étrange visage au baiser envoyé Fanchette répondit par un de ces gestes provocquants dont abusent les gamins de Paris h j’ai un autre bouquet dit gare

    Àtoi quand tu vas sortir elle disparut monsieur Lecoq poussa la porte un vieillard sec maigre et dont le visage jauni e réjoui le regard d’un amateur d’Ivoire antique et était seul dans une vaste salle à manger il trempait avec sensualité des mouillettes de painbis

    Dans un œuf à la coque il n’y avait que cela sur la table couverte de toile cirées bonjour colonel dit monsieur le en entrant ma belle niè est mariée demanda le vieillard au lieu de saluer le mariage fait est parfait répliqua monsieur Lecoq le colonel hocha la tête en signe de

    Satisfaction joli jeune homme murmura-t-il et nous le tenons bien e l’amitié il y a du nouveau dit Monsieur Lecoq avez-vous fini votre déjeuner le vieillard repoussa le coquetier j’ai donné ma démission répliqua-t-il avec un air de iance si c’est pour affaire adresse-toi au bureau monsieur Lecoq mit devant lui sur la

    Table le passeport au nom d’Antoine Jean bah fit le colonel avec un étonnement profond et puis après un silence est-ce que ce béta de Lambert est ressuscité euh pas lui patron mais André ménot l’armurier de Sartine l’homme au brassard le mari de votre belle nièce qui vient d’épouser Jean-Baptiste en

    Seconde noce le vieillard se leva tout inquiet il était de grande taille et son corps étique ballottait dans son costume complètement noir celui qui habitait à la prison de camp poursuivit tranquillement monsieur Lecoq la cellule dont vous aviez Sillé les barreaux dans le temps celui qui doit avoir reçu les

    Dernières confidences de Lamber celui qui sait tout tout répéta le colonel dont la taille se voûta de nouve au il souriait il avait les traits ayins jusqu’à présenter des courbes crochues le front étroit mais haut le crâne fortement développé par derrière sa bouche déformée par l’absence de dents

    Donnait cette ligne sénile qui ressemble à une cicatrice ses paupières longues et molles recouvraient presque entièrement ses yeux ou brillaient encore une vivace intelligence les vieux soldats sont faciles à reconnaître il n’y avait rien en lui qui expliqua à ce titre de colonel j’ai été 52 ans dans les

    Affaires déclara-t-il avec dignité sans compter les histoires d’Italie au bon temps la justice ne m’a cherché querelle qu’une fois et encore a-t-elle mis lespousces les barreaux peuvent avoir été limés par celui-ci ou celui-là ce sont des enfantillâes Lambert connaissait la mécanique prononça tout bas monsieur Lecoq les long paupière du vieillard se

    Fermèrent on a déjà vendu la mécanique au juges plus d’une fois répliqua-t-il les juges ne veulent pas croire le code est un outil dont il pensent avoir le monopole et après tout si ce garçon nous gêne il est déjà mort une fois ceci fut dit d’un ton d’humeur qui

    S’inquiéterait de sa disparition murmura le colonel le décès d’André ménot a eu lieu à d’ tous les jour d’au l’ont constaté il y a bien la différence n’est-ce pas patron entre commettre un meurtre et laisser agir la nature si personne ne se mêle de ses affaires ce ménote d’or pour ne jamais s’éveiller

    J’en réponds le colonel se prit à parcourir la chambre d’un pas ferme schart c’est du bois dont on fait les grands financiers pensa-t-il tout haut il est mon parent maintenant il ne faut rien qui le gêne et puis s’arrêtant tout à coup de ant monsur Lecoq il

    Ajouta où est ce ménot chez moi endormi tu as dit cela ce me semble non évanoui par quel hasard en deux mots monsieur Lecoq raconta la scène de saintrooc le colonel prit sur le dos d’un meuble une ample douillette de soie qu’il tendit à Lecoq celui-ci lui en

    Passa les manches il ne faut rien qui gêne schartz répéta le vieillard je compte plus sur ce que je tiens que sur ceux qui sont avec moi Schwarz ce sera un grand financier je le garde pour ma dernière affaire monsieur Lecoq qui était derrière lui faisait office de valet de

    Chambre et il eut un sourire silencieux alors vous ferez encore une affaire murmura-t-il je dis cela gronda le colonel avec humeur allons voir ton mort comme il se dirigeait vers la porte un bruit léger se fit sur le carré monsieur Lecoq ouvrit la porte l’escalier était

    Vide sous le vestibule le vieux valet à tournure de frère convers vint coiffer son maître d’un chapeau à large bord et lui mettre au pied des socs dans la cour il y avait maintenant un cochcher qui lançait des Saut d’Eau à travers les roues d’une voiture de bon style on

    Entendait les chevaux battre du pied dans l’écurie le colonel et Monsieur Lecoq sortirent à pied outre ses socs le avait un parapluie une minute après qu’ils eurent franchi la porte cochère un tourbillon traversa la cour et s’élança au dehors mademoiselle Fanchette cria le concierge je porte la visière de grand-papa

    Répondit-elle en effet le tourbillon rieur et tapageur courait après le colonel en agitant un vaste abajour de soie verte mais au détour de la rue Thérèse le tourbillon s’arrêta il est certain qu’un abajour un parapluie et des socs ajoute au respect qui se doit à la vieillesse le colonel était connu

    Dans le quartier les gens de boutique le saluaient au passage mademoiselle Fanchette avait pris un air grave et suivait de loin les yeux baissés au regards interrogateur des boutiquiers elle répondait modestement je porte laabas jour de Grand- papa la chambre de Monsieur Lecoq était telle qu’il l’avait laissée il avait

    Emporté la clef une seconde demi-heure s’était écoulé André ménot étendu sur le lit n’avait pas bougé le colonel lui tâta le pou beau mal murmura-t-il le jour où je lui vendis le brassard dans un lot de ferraille il me dit avec deux semaines de travail j’en tirerai mil écus pauvre

    Diable il lâcha le bras d’André qui retomba comme une chose morte et dit avec un sourire de vieil enfant h c’était stylé cette affaire de Brass monté de longueur et bien attaché hein l’amitié on n’en fait plus comme vous patron répondit monsieur Lecoq avec conviction puis prenant le bras d’André

    À son tour pensez-vous qu’il en revienne pas tout seul répartit le colonel froidement il eut un silence combien de temps lui donnez-vous demanda encore monsieur Lecoq le vieillard consulta une montre ép qui devait dater du règne de Louis XV le docteur est venu ce matin à la

    Maison dit-il avec hauteur et il met du temps à guérir mon ASME le Cher homme en sortant de chez moi il a pris la poste pour Fontainebleau où Monsieur de villel l’a fait appeler tu vas aller chez lui l’amitié tu le demanderas tu feras du bruit tu feras du scandale tu attendras

    Son retour tu l’amèneras à bride abatue il sera trop tard murmura monsieur Lecoq qui perdait un peu de ses belles couleurs hélas oui répondit paisiblement le colonel allons-nous-en mais ajouta monsieur Lecoq qu’il faudra constater le décès et puisque tu auras le docteur mais l’état civil le colonel eut un sourire content

    Quand je ne serai plus là Mes pauvres enfants comment ferez-vous dit-il vous passez votre vie à vous noyer dans des crachats te voilà bien embarrassé hein l’amitié console-toi je me charge encore une fois de tout ce sera ma dernière affaire ainsi fut décidé le sort d’André ménotes ils s’éloignèrent du lit le

    Colonel appuyé au bras de Monsieur Lecoq quand celui-ci s’arrêta tout blême et dit écoutez une chaise venait de tomber avec bruit sur le carreau de l’antichambre la longue paupière du colonel vibra son œil morne eut une étincelle et il prononça très haut avec un accent de charitable émotion chez le

    Docteur mon garçon est tout de suite dieu veuille qu’il soit tant encore ceci était pour les écouteurs monsieur Lecoq très inquiet demanda qui est là un éclat de rire fut la réponse ce même éclat de rire aigu et stridant que nous avons entendu déjà une fois dans l’escalier de

    La rue Thérèse Lecoq fronça le sourcil le colonel recula d’un pas et resta à bouche béante le même nom était venu à leurs lèvres Fanchette la porte de l’antichambre s’ouvrit brusquement la petite fille parut sur le seuil l’œil hardi et curieux la tête haute et mutine son regard tourna autour de la

    Pièce bon papa dit-elle avec un singulier mélange de douceur moqueuse et d’ffronter espiéglerie c’est la visière verte que j’apporte puis frchissant le seuil d’un bon elle ajouta moi je n’ai jamais vu de mort dis tu veux bien me montrer le mort bon [Musique] papa chapitre 17 la dernière affaire du colonel

    Le colonel était de ces hommes qui ne s’étonnent de rien il avait bravé en sa vie tous les dangers excepté peut-être ceux qu’on rencontre sur les chemins de la gloire dans une conféie de gens résolus froidement et absolument il passait à bon droit pour le plus résolu

    De tous ce sang-froid l’avait fait chef d’un clan mystérieux qui vivait de guerre et qui vivait bien mais on n’est pas parfait dit le proverbe ce kérant dont la ténébreuse puissance tenait en échec la police de la restauration ce souverain ce pape de la religion des bagnes ce demi-dieu fort par lui-même et

    Par l’association énorme dont il résumait en lui les forces devenait faible comme un enfant devant mademoiselle Fanchette petite fille de 10 ans dont il était lailleeu il se tourna vers monsieur Lecoq et le voyant blême d’effroi et de colère il sourit avec triomphe eh l’amitié murmura-t-il

    Quel démon par où a-t-elle passé il y en a-t-il deux comme ceuxlà dans Paris monsieur Lecoq haussa les épaules Fanchette les regardait en face tour à tour ses grands yeux hardis brillait étrangement parmi la pâleur de son visage range-toi dit-elle à Lecoq je veux voir le mort cela ne se peut pas

    Commença le coq la petite taille de Fanchette se redressa si raide que le grand-père eut un sourire d’orgueil h quel démon répéta-t-il range-toi ordonna pour la seconde fois mademoiselle Fanchette comme le coq n’obéissait pas assez vite les yeux de l’enfant brillèrent et sa voix trembla pendant qu’elle disait un grand-père et le

    Maître et tu n’es qu’un valet toi l’amitié range-toi en même temps elle écarta d’un geste de reine et passa Lecoq fit un mouvement pour la retenir mais le colonel joignit les mains disant avec la naïve admiration des grandspas où nous mènera-t-elle ah quel démon la fillette était déjà en

    Contemplation devant le mort au premier aspect on eû pu croire que la vie du mort éveillait en elle un souvenir elle le considéra longtemps en silence mais sans autre émotion apparente que la surprise c’est drôle dit-elle ça ressemble à ceux qui dorment fini Fanchette demanda le colonel non explique-moi celui-là ne

    Dort donc pas si fait chéri repartit le vieillard dont la voix était grave malgré lui seulement il ne s’éveillera plus jamais ah fit-elle plus jamais sa tête s’inclina sur sa poitrine autour de son front et dans ses yeux il y avait des pensées au-dessus de son âge mais sa parole était d’un enfant

    Involontairement les deux spectateurs de cette scène suivaient sur son visage la marche de ses impressions il était tout jeune reprit-elle je trouve qu’il était bien beau là-dedans aucun symptôme de sensibilité ne se montrait c’était purement une opinion et pourtant le caractère de sa physionomie changeait son regard moins mutin trahissait de vagues rêverie

    Oui oui dit le colonel le pauvre diable était joli garçon elle se tourna vers lui mais poursuivit son examen sortons insinua monsieur Lecoq pas encore fit-elle je ne me figurais pas que la mort était comme cela quel raisonnement pour son âge admira le grand-père il y a des cheveux

    Blancs parmi ces cheveux noirs reprit la fillette avec étonnement est-ce que les jeunes gens ont des cheveux blancs quelquefois quand ils ont éprouvé beaucoup de chagrin commença le colonel ah s’écria-t-elle en relevant la tête avec une soudaine colère on lui a donc fait beaucoup de chagrin allons trésor allons

    Ordonna le vieillard tu l’as regardé assez non répliqua franchement Fanchette j’ai oui dire qu’on mourrait de chagrin qu’est-ce que cela te fait voulut obter monsieur Lecoq dont la mauvaise humeur augmentait les yeux énormes de l’enfant se fixè sur lui c’est toi qui lui as fait du chagrin prononça-t-elle tout bas

    Avec un étrange accent de menace l’embarras naissait dans la contenance du colonel Fanchette reporta ses regards sur le mort je suis fâché d’être venu murmura-t-elle d’une voix tremblante je n’ai jamais été si triste de ma vie c’est pour cela qu’il faut en venir dirent ensemble ses deux compagnons non

    Je ne veux pas m’en aller quelque chose me retient es-tu bien sûr père qu’on ne pourrait l’éveiller quelle idée s’écria monsieur Lecoq et le vieillard plus calme très sûr petite fille Fanchette soupira si j’essayais pensa-tel tout haut en lui faisant mal bien mal on ne fait pas de mal à une pierre dit

    Monsieur Lecoq la fillette lui jeta un regard de rancune et demanda en s’adressant à son aïeu c’est vrai que les morts sont comme des pierres tout comme répliqua le vieillard Fanchette saisit le bras d’André ce contact lui donna un frémissement pourtant elle murmura non ce n’est pas tout comme les

    Pierres sont froides et dur son teint s’était animé légèrement elle souleva le bras d’André à deux ou trois reprises la troisième fois le bras d’André lui échappa et retomba inerte elle recula de plusieurs pas le coq venait de dire tout bas au colonel s’il s’éveillait le colonel en sa vie avait

    Soulevé des montagnes dans le ténébreux pays où il était roi la faveur n’existe pas chaque coquin vaut juste sa valeur vraie et nous saurons bien quelques jours ce que valait au juste l’abit noir ce bandit déguisé en bon bourgeois quoi qu’il en fût cependant et quoi qu’il pût

    Faire le colonel n’était pas capable d’emmener la petite F malgré elle il fallait saisir l’instant dès que Fanchette se fut éloigné du lit monsieur Lecoq et le colonel s’emparèrent d’elle disant voilà ce que c’est de toucher au mort il l’entraînèrent vers la porte Fanchette se laissa faire sans maudire

    Les longs cils de sa paupière voilaient son regard incertain nul n’aurait pu deviner quelle réflexion passait dans cette petite tête qui jamais n’avait remué que des pensées d’espiègle et de caprice à deux pas du seuil elle s’arrêta et repoussa brusquement la main de Monsieur Lecoq h toi s’écria-t-elle

    Je te déteste et sautant au cou du colonel bon papa bon papa je suis sûr qu’en le battant on l’éveillerait chère follette balbua le vieillard ému par cette caresse panchette n’en abusait pas et pour un baisételle le colonel aurait fait des extravagances elle se redressa grand rit et cambrant

    La gracieuse hardiesse de sa petite taille je veux essayer déclara-t-elle le coq et le colonel firent le même mouvement pour la retenir mais elle glissa entre leurs mains comme une anguille quand ils purent la rejoindre auprès du lit sa fantaisie était satisfaite par deux fois et avec une incroyable violence sa petite main

    Crispée convulsivement avait frappé le mort au visage le colonel arriva juste à temps pour la recevoir entre ses bras où elle tomba demi pâé sur la joue livide d’André mot de marqu bleuâtrre ressortaient dessinant deux fois les cinq petits doigts de Fanchette elle fixa ses grands yeux désolé sur ses

    Marques tout son sang lui monta d’un coup au visage pour séter bientôt la place à une pâur plus mate ses larmes jaillirent abondamment et un spasme fait de sanglot souleva sa poitrine je l’ blessé tu vois bien cria-t-elle d’une voix entrecoupée tu vois bien que je l’ai blessé ces deux compagnon restaient

    Muet d’étonnement monsieur Lecoq serra le bras du colonel une imperceptible contraction venait de crisper les lèvres d’André ménot il fallait hâter brusquement le dénouement monsieur Lecoq enleva Fanchette dans ses bras et s’élança vers la porte d’instinct Fanchette e résisté mais l’émotion la BR monsieur Lecoq disait tu as beau me

    Détester fillette je ne veux pas que tu te rendes malade le colonel approuvé secouant sa vénérable tête blanche c’était plausible et rien dans cette paternelle violence qu’on lui faisait n’excitait la défiance de Fanchette monsieur Lecoq touchait déjà le seuil quand il la sentit tressaillir il voulut passer routre mais les deux mains de

    L’enfant qui tout à coup reprenait sa précoce énergie sac rochèrent au montant de la porte il rebu cria-t-elle folle qualté de joie il n’est plus mort ah je savais bien que j’allais l’éveiller monsieur Lecoq se retourna il déposa Fanchette assez brutalement sur le carreau et croisa ses bras sur sa

    Poitrine en regardant le colonel voilà de la jolie besogne dit-il André s’agitait sur sa couche les deux empreintes laissées par les doigts de Fanchette tranchai maintenant en pâleur au milieu de sa joue où remontait un peu de sang le colonel fixa monsieur Lecoq d’un coup d’œil qui valait de longues

    Phrases puis appelant sur sa physionomie docile un air de profond contentement il s’écria un médecin l’amitié sur le champ vos jambe à votre coup s’il vous plaît l’enfance a de ses inspirations notre petite Fanchette a produit un miracle Fanchette riait et pleurait va-t-il parler maintenant puis elle répétait

    Dans son triomp délirant je savais bien je savais bien elle s’enfuit tout à coup comme un trait sui-là ordonna le colonel quel ail au diable gronda le coq où tout cela va-t-il nous mener les yeux d’André ménot essayaient de s’ouvrir le colonel mit un doigt sur

    Sa bouche et s’approcha du lit si les paupières d’André se fussent soulevé en ce moment il aurait vu un apôtre à son chevet mais la comédie était prématurée André de va mettre plus de temps que cela à s’éveiller l’amitié dit le colonel d’un ton impirrieux et froid quand il eut

    Constater l’état du malade il n’y a plus rien ici qui soit de votre compétence la chose devient difficile et par conséquent me regarde ce sera ma dernière affaire j’entends ma petite Fanchette quel trésor réflexion faite l’amitié ce garçon-là pourra nous être utile un jour ou l’autre si Monsieur

    Schwartz gagnait trop trop de millions ou devenait trop puissant a-t-il parlé s’écria Fanchette qui bondit tout rouge de sa course au milieu de la chambre le colonel avait près du lit la posture d’un homme occupé à donner des soins Fanchette lui sauta au cou j’ai envoyé prévenir un médecin dit-elle n’importe

    Lequel et j’ai été chercher une voiture quel enfant chanta la gueule et pourquoi une voiture demanda monsieur Lecoq parce qu’il est à moi répondit Fanchette d’un ton péremptoire parce que sans moi il serait encore mort parce que je l’aime bien autant que je te déteste entends-tu l’amitié parce qu’il va venir chez nous

    N’est-ce pas père et que je lui donnerai tout ce que j’ai pour l’amuser tout va pour le mieux ricana monsieur Lecoq et le colonel avec admiration il n’y a pas deux enfants comme cela dans l’univers André ménot fut transporté à l’hôpital de la rue Thérèse et soigné par le célèbre docteur qui guérissait

    Monsieur de villel Fanchette le veilla pendant trois jours comme une grande personne pendant ces trois jours elle ne joua pas une seule fois et ne dit pas à l’amitié une seule injure ce fut seulement le soir du troisième jour qu’André ménot recouvra la parole il avait été en sérieux danger de mort à

    Son chevet était assis un vieillard à physionomie ère et patriarcal sur les genoux du vieillard s’appuyait une pâle tête d’enfant bizarrement belle avec sa forêt de cheveux tou fus et ses yeux trop grands il voulut ouvrir la bouche l’enfant la ferma de sa petite main et

    Lui dit pas encore le docteur vint il se rendait aux Tuileries et portait ses croix André crut rêver il rêvait en effet car la conscience de son malheur n’était pas en lui un voile restait sur sa sa mémoire le lendemain matin André pleura on fut obligé d’emmener Fanchette

    Qui pleurait plus haut que lui le vieillard àine de patriarche dit avec une grande simplicité mon fils vous êtes ici chez de bonnes gens voilà trois fois 24 Hees que vous avez été recueilli évanoui dans l’Église saint-roc nous avons fait de notre mieux André fut de semaines avant

    De se lever son hôte lui inspirait une reconnaissance mêlée de vénération et les guêés de Fanchette amenaient parfois un sourire jusqu’à ses lèvres Fanchette et lui avaient ensemble de longs entretiens il semblait qu’un commun souvenir Fû entre eux mais Fanchette malgré son âge savait garder un secret

    Pendant son séjour à l’hôtel de la rue Thérèse André ne vit pas monsieur Lecoq une seule fois celui-ci venait pourtant chaque matin et chaque soir mais il était reçu dans le cabinet du colonel il y avait souvent du vague dans les idées d’André car c’était un coup de Massu qui

    Avait frappé sa tête et son cœur à ces heures-là sa passion de punir l’entraînait dans des voix étranges on e dit alors qu’il cherchait un secret derrière le calme qui brillait sur le vénérable visage de son hôte enfin il parla de son départ et dit au vieillard

    Je vous remercie de votre généreuse et noble hospitalité vous ne m’avez point demandé qui je suis je le savais fit le colonel avec bienveillance André baissa les yeux le colonel reprit doucement votre femme n’est pas coupable elle a été trompée qui vous l’a dit elle-même je suis l’ami et l’allié de sa famille

    J’ai aidé au mariage on vous croyait mort et peut-être eut-il mieux valu pour elle c’est vrai interrompit André cela eu mieux valu le colonel lui tendit la main écoutez-moi monsieur ménot reprit-il j’ai bien de l’âge la fatalité vous a frappé vous appartenez à la loi mais la

    Vie et l’honneur de Madame Schwarz sont entre vos mains madame Schwartz répéta André en un gémissement c’est son nom désormais et ce ce nom seul qui la sauvegarde contre la loi qui vous tient vous deux C h monsieur Schwartz sait-il prononça André péniblement et tout bas

    Non dit le vieillard il ne doit jamais savoir et elle pour ceux qui me regardent est-elle instruite le colonel répondit encore mais d’un accent qui disait sa douloureuse sympathie non à quoi bon ce qui est fait effit est-elle heureuse balbuti André d’une voix pleine de lar oui repartit solennellement le

    Vieillard la nuit tombée quand André se mit à faire ses paquets Fanchette se pencha à son cou et lui dit bon amie veux-tu que j’aille avec toi comme il a repoussait en souriant elle ajouta je serai riche bien riche et belle aussi quand je serai grande ne te marie pas je

    Deviendrai ta femme et nous nous vengerons de tes ennemis ses grands yeux brillaient humide de larmes à 9h du soir en cachette d’elle André sortit de la maison il avait accepté à titre d’emprunt une petite somme des mains de son hôte monsieur Lecoq et le colonel abritai derrière les rideaux du cabinet

    De ce dernier le regardèrent traverser la cour on ne pouvait pas contrarier l’enfant dit le colonel mais sois tranquille je me charge de tout ce sera ma dernière affaire André acheta un couteau poignard et gagna la place Louvois où les nouveaux mariés avaient leur demeure ses renseignements étaient

    Pris à l’avance la place louvoie était alors encombrée de matériaux destiné au monuments expiatoire du duc de Berry les jambes d’André faiblissait il s’assit sur une pierre de taille en face du logis de Jean-Baptiste Schwarz et il attendit l’idée de tuer n’était pas en lui et cependant c’était par un machinal

    Instinct devant qu’il avait acheté le couteau il avait quitté la maison de la rue Thérèse pour prendre la diligence de camp départ du soir mais il ne songeait plus à cela il attendait une douleur sourde profonde immense lui engourdissait le cœur il savait à quel étage les Schwarz demeuraient ses yeux

    Restaient cloués sur les fenêtres du second où nulle lumière ne brillait les scharz cela faisait un tout l’homme et la femme on disait autrefois les ménotes il faisait beau vers minuit un homme et une femme tournèrent l’angle de la rue de Richelieu ils étaient jeunes tous deux et avaient cette élégance qui

    D’ordinaire ne va pas à pied la nuit dans Paris le cœur d’André lui fit mal il serra le manche de son couteau poignard la jeune femme parla André lâcha le couteau pour joindre ses deux mains frémissantes il voulut se lever mais il était de pierre le couple passa

    Sans voir André Julie causait comme autrefois le soir quand il traversait la place des acaas tous deux aussi elle et André les épouses amoureux c’était la même voix pénétrante et douce peut-être étaaiit-ce les mêmes parole la porte cochère s’ouvrit puis se referma André était seul il tomba sur

    Ses genoux rugissant de colère et de douleur Julie Julie comme pour répondre à ce cri d’angoisse qui râlait dans la gorge d’André les fenêtres du second étage s’éclairèrent une ombre gracieuse se dessina sur les rideaux le chapeau jeté au loin laissa libre une chevelure mobile et bouclée puis une autre ombre

    Vint et la mousseline indiscrète groupa les deux silhouettes en un long baisé les mains d’André déchirèrent sa poitrine quand la lumière s’éteignit il poussa un gém qui était encore le nom de Julie un instant où il eut l’espoir de mourir il s’affaissa sur lui-même et resta le visage contre terre comme un cadavre

    Longtemps au matin un passant charitable le secoua du pied pour l’éveiller et s’éloigna en radottant la phrase sacramentelle la boisson si on peut se mettre dans des états pareiles André quitta la place Louvois sans se retourner pour voir la la maison maudite ses premiers pas furent chancelants puis

    Il sera Fermi et nul n’aurait pu désormais le prendre pour un homme ivre il se dirigea vers la rue Saint-Honoré les portes de l’église saint-roc s’ouvraient il fut le premier à en franchir le seuil il prit ce même bas côté par où il avait gagné un mois

    Auparavant la chapelle de la Vierge en passant il tressaillit parce qu’il avait reconnu la place où il avait vu les mariés mais il ne s pas il ne s’arrêta qu’à la place où il avait déjà parlé à Dieu il regarda en face le crucifis et dit audedans de lui-même les hommes

    M’ont frappé innocent Dieu m’a brisé à l’heure où j’accomplissais la loi de pardon ce qui me reste de cœur est à l’enfant sans mère mais ce qui me reste de force appartient à la vengeance je n’espère plus je ne crois plus l’enfant sera riche par moi par moi l’assassin de

    Mon bonheur sera puni je le jure André partit de Paris ce jour-là le surlendemain à la brume un homme pénétra dans le logis de Madeleine la nourrice et enleva l’enfant de Julie ménot André passa le détroit à la fin de cette même semaine et gagna Londres la ville libre

    Par excellence là il était bien sûr de n’être point inquiété André croyait qu’à Londres un ouvrier habile peut faire fortune pour accomplir le projet qui désormais était son but dans la vie il fallait de l’argent André se mit au travail avec ardeur au bout d’un mois il

    Avait conquis une place de premier ordre chez le premier atelier du Strand tout allait bien un jour qu’il traversait la rue il crut reconnaître derrière les portières fermé d’un équipage les vénérables cheveux blancs du colonel et les grands yeux de mademo Fanchette tout chargé d’étincell le lendemain de ce jour au

    Moment où il rentrait chez lui un constable l’arrêta sur le pas de sa porte au nom du roi la nuit précédente un vol avait été commis chez l’armurier du Strand Commandré protesté de son innocence le chef constable lui dit en ricanant du gosier je donnerai une Guinée pour savoir vos rubriques à vous

    Autres à bignoir et surtout votre histoire làbas à Camp vous nous étiez recommandé par un riche gentleman de France qui a le Foreign Office dans sa poche et nous savons que vous êtes un gaillard de talent perquisition ayant été faite dans l’humble logie d’André quatre pair de pistolets de prix furent

    Trouvés entre le matelas et la paillasse de son lit le colonel avait fait sa dernière affaire diable de garçon dit le chefcstable avant d’être pendu vous aurez bien le temps de nous conter l’histoire du [Musique] brassard 2e partie trois pattes chapitre 1er l’aigle de mot numéro 2 derrière la basilique Saint-Denis les

    Nuages tumultueux s’amassaient pour former le lit d’or de pourpre et d’émeraudes où se couche notre soleil d’été tout ce brocard violent donnait au ciel du côté du sud-ouest des tons étranges et faux dont la splendeur hardi encadrait les hauteurs de Montmartre c’était le dernier dimanche du mois de septembre en l’année

    1842 il faisait chaud mais les deux berges du canal de l’Ourc mouillées par une récenteers brillait au rayon obli du soleil le vent du nord-ouest emportait vers les hauteurs de Romainville les perfides parfum de Pantin et à la station de Bondi on ne subissait déjà plus qu’à moitié l’influence délétaire

    De Paris j’ai dit la station de Bondi non qu’il y eû alors un chemin de fer dans ces parages mais parce que du bassin de la Villette à meau le service des bateau-postes venait d’être organisé excitant une joie folle et des espérances exagérées sur les deux rives de l’Ourc qui aspiraient sérieusement à

    Devenir un fleuve mais est resté un cour d’eau moins considérable que le Danube 6h du soir sonnait au lourd clocher de Bondi l’aigle de maau numéro 2 filait entre les deux plateformes de gazon à 50 pas de son fougueux attelage il y avait des curieux sur les rives pour le

    Regarder passer mais son pont hélas était presque désert le capitaine revêtu pourtant d’un galant uniforme riche et guerrier avait compté trois fois à son personnel payant avec mélancolie ses rêves n’étaient pas couleur de rose et il ne faut point s’étonner de la distraction qui l’empêcha de répondre à l’un de ses

    Voyageurs demandant à quelle distance on était encore du château de bois Renaud ce voyageur n’était pas il faut le dire de ceux dont le costume et la tournure impô c’était un homme de 30 ans ou à peu près de taille moyenne maigre dans la partie supérieure de son corps mais possédant

    Une paire de mollet admirable qu’il mettait en évidence avec une naïve fierté sa physionomie peu accentuée et très douce exprimait sur toute chose le contentement de soi-même il portait malgré la chaleur un Palteau de peluches frisée de nuances tendres usé au coup des tropé TR une cravate noire roulée

    Sur un col de baleine si haut et si raide que ses joues un peu flasques retombaient de chaque côté comme des linges mouillés une chemise invisible et un pantalon noir collant dans les chaussons de lisière sur sa tête coiffée de cheveux blondâtres un vieux chapeau gris perchait ombrageant le sourire de

    Ses traits longs et plats il se tenait droit cambrait le Jaret et souriait aux dames discrètement il y avait des dames entre autres une trèsbelle jeune fille à l’air souffrant timide et fière qui venait de rabattre son voile de tule noire pour ne point répondre aux politesses intempestives de

    Deux malautru elle rêvait en faisant semblant de lire sa toilette n’était pas loin de parler d’indigence et cependant toute sa personne depuis ses pieds charmants chaussé de trop fortes semelles jusqu’à ses doigts mignons déplorablement gantés tr it un tel cachet de distinction qu’un lovvelas parisien eû regardé à deux fois avant de

    Se lancer contre elle ses grands yeux d’un bleu obscur frangés de longs cil noirs hardiment recourbés et contrastant avec les riches nuances de ses cheveux blondcs étaaiit relevés à demi quand notre voyageur au vieux chapeau gris avait prononcé le nom du château de bois Renaud et autour de ces paupières

    Quelque chose brillait qui ressemblait a des larmes conducteur répéta le chapeau gris en s’adressant de nouveau à l’audacieux navigateur de qui dépendait les destinées de l’Aigle de mot numéro 2 j’ai l’avantage de redemander si nous sommes encore loin du château de Monsieur Schwarz monsieur Patu le capitaine

    Habitué à regarder d’un œil froid les tempêtes du canal de lourc fut blessé au vif par ce mot du conducteur à qui croyez-vous parler l’homme répliqua-t-il fièrement le chapeau gris repartit avec la dignité courtoise d’un raffiné d’honneur qui entame une querelle je ne méprise personne mais je veux qu’on

    M’appelle monsieur devant mon nom de 6000 or quand j’ai payé ma place intégralement comptant au bureau le capitaine haussa les épaules tourna le dos et alluma un cigare à paille pour arpenter le pont monsieur similor le suivit il ôta son vieux chapeau avant de l’aborder et découvrit ainsi un de ces

    Fronts terreux où la chevelure semble collée par le poids du mouchoir qui va chercher un asile sous le Couvrechef inamovible conducteur dit Monsieur similore cette fois avec une politesse tout à fait exagérée quoique versé plus spécialement dans la danse des salons dont j’ai tous les brevets on a cultivé

    Aussi la contrepointe et l’escrime française à ces moments de loisirs on vous offre conséquemment une tripotée comme quoi je suis mécontent de votre conduite grossière à l’égard d’un artiste tel que moi le premier mouvement du capitaine fut un geste vif qui prouvait du nerf il était vigoureux et bien taillé la

    Conscience seule de la haute position qu’il occupait à bord de l’Aigle de mot numéro 2 l’arrêta l’homme répliqua-t-il en baissant la voix mes passagers ouvre l’œil pas de scandale vous avez ravalé un officier jusqu’au conducteur cela mérite explication en un lieu convenable vous me trouverez soit à Meot

    Soit à Paris de de jourslin au siège de l’administration à midi le soir à l’hôtel du CNE de la croix à me et à Paris à l’estaminé de l’épissillé derrière la Gallotte du boulevard du Temple c’est bien conducteur on a saisi dit avec gravité Silor qui remit son

    Chapeau sur sa tête vous aurez votre compte en règle avec les quatreang il fera jour demain gromela le capitaine en réponse à cette dernière menace ces simples paroles produisirent sur monsieur simillor un effet qui tenait du prodige il pâlit et puis le sang vint à ses jous un étonnement mêlé d’effroid

    Remplaça l’expression provoquante de son visage ses yeux ornés de cils incolores se prirent à battre comme si un coup de soleil les eû frappé il voulut parler mais il ne put il essaya de marcher pour rejoindre le capitaine qui s’éloignait ses chaussons de lisière étaient rivés au planchers du pont c’était un homme

    Foudroyé tout le monde a pu lire des histoires intéressantes où il y a des mots qui sont des talissements c’était un mot ou plutôt c’était quatre mots qui avaient fait pâlir et rougir monsieur similor il fera jour demain chez che nous en tout temps on conspire ces quatre mots ressemblaient à ces formules

    Terribles au fond qui sonnent plus haut qu’un toxin à des heures funestes monsieur similor sous ses haillons le capitaine Patu sous sa livre n’avait pas l’air d’être des hommes politiques mais en ces matières peut-on se fier aux apparences le style lui-même ne prouvait rien il en mange telle fut la première

    Pensée du chapeau gris qui ajout lui-même avec un frisson dire qu’on ne peut pas faire un pas dans Paris sans marcher dessus quelqu’un qui en mange monsieur similor était un ancien maître à danser de la barrière d’Italie jamais il n’avait choisi ses élèv parmi les princes ni parmi les banquiers sa

    Clientèle était au régiment et à l’atelier il n’avait pas fait fortune doué d’une âme ambitieuse si Millor avait mis de côté son art pour entreprendre les affaires il est certain qu’il voyait la vie en large et visait à un crédit illimité au restaurant du grand vainqueur avec 300 francs de loyer

    Quelque part et l’argent de poche pour trôner au balcon du théâtre montparnass des aspirations aussi folles peuvent mener loin peut-être descendait-il d’une famille historique par les femmes le mystère le plus absolu enveloppait sa naissance son nom ressemblait à un soriquet nourrissait en secret l’espoir de le rendre célèbre comment les

    Mémoires du temps sont muets à cet égard on peut dire seulement qu’il appartenait à cette école réaliste qui en dehors de l’art vend honnêtement des contemarques et rabat avec complaisance pour un salaire facultatif et modeste le marche-pied des voitures ce n’était pas un noisif car tantôt il distribuait des

    Prospectus de restaurant et tantôt il arrachait nuitamment les affiches de spectacle on l’avait vu aussi parfois retenir des places à la queue des théâtres et guettter les Anglais dans la cour des diligences pour leur apprendre le chemin des lieux suspects peu à peu cependant il s’était retiré de cette existence

    Laborieuse le mystère se faisait autour de lui il travaillait encore mais à coi encore un secret secret profond même pour échalot l’ fidèle et dévoué qui lui donnait présentement asile car Silor avait vendu son lit pour briller ses murs n’étaient pas purs il prodiguait follement ses ressources et Chalot le

    Pilat de nature plus solide avait au moins une position sociale il tenait une agence générale à son 6e étage du carré Saint-Martin et faisait mais en vain tous ses efforts pour être honnêtes depuis quelques jours etchalot nourriss des soupçons contre simillor celui-ci faisait de longues absences et laissait

    Saladin à la garde de son ami ultérieurement nous saurons ce qu’ était que Saladin quand on interrogeait siillor ses réponses habilement évasive laissait entendre que d’immenses intérêts dépendaient de sa discrétion j’en mange disait-il avec une enhase qui redoublait la fièvre curieuse des chalots et quand on le pressait il

    Ajoutait mystérieusement h j’ai levé la main que je me couperaiis la langue au milieu d’un groupe de passagers petit négociant de mot et campagnard des villages situés sur la route un personnage fort bien couvert tenait le dé de la conversation dont le château de bois Renaud nommé à l’improviste faisait justement les frais

    Ce personnage petit mais doué d’une figure majestueuse qu’embellissait en encore une paire de lunettes d’or parlait avec l’heureuse abondance qui s’acquierre au palais prenait pour s’écouter des pause noble et marcha dans des souliers bavards qui criaient à chaque pas comme des lapins d’un soir je vais précisément dîner au

    Château disait-il le baron et moi nous sommes de vieux camarades et je lui donne ma soirée du dimanche il n’a pas toujours roulé sur l’or ce garçon-là on dit qu’il a pêché ses premiers 100000 francs dans la bouteille au noir interrompit un natif de vos jours jaloux

    À la fois des millions du baron et de la faconde du passager bien couvert on dit ça et ça répliqua ce dernier ça quoi et sa caisse demanda aigrement le natif ça et ça monsieur je dis bien il y a un fait curieux et qui étonne le vulgaire

    Moi j’ai eu l’honneur d’appartenir à des assemblées délibérantes avec franc vous m’entendez avec 1000 pièces de 20 sous monsieur Schwarz a gagné à Paris en 15 mois 400000 francs absurde dit l’indigène avec franchise permettez si vous connaissiez l’art de grouper les chiffres je connais le commerce honnette permettez vous

    Parler à un ancien député monsieur contteantin de la lourdeville et vous parlez d’un capitaliste qui possède maintenant plus de 20 millions liquides sol demanda insolemment le natif comme les tours de Notre-Dame voulez-vous que je vous explique le gain de 400 capitaux pour un en 15 mois je veux bien c’est simple comme bonjour

    Prenez seulement la peine d’écouter monsieur Cotentin de la lourdeville fit un pas et ses souliers vagir la galerie attentive l’entoura pour faire fortune à Paris reprit-il il faut ça et ça et puis en 1825 je me souviens d’avoir plaidé l’affaire motes à la même époque et je l’aurait gagné haut la main sans

    L’accuser qui était un Igot en 1825 monsieur Schwartz arriva à Paris avec 1000 francs connaissez-vous lesal monsieur Schwarz avait son idée dans la rue de la feronnerie il loua une chambre il y avait au Wall un je Schwarz qui donnait des leçons de petites semaines notre à nous prit pour 100 sous de

    Leçons quelle spéculation messieur si on la connaissait bien mais il faut tenir dur etveiller au grain 5 francs prêté le lundi 6 francs rendu le dimanche voilà l’élément il est joli monsieur Schwarz sortant des mains du vieux Schwarz fit un bureau dans sa mansarde ces 1000 francs prêtés jusqu’au

    Dernier sous produisir au taux légal de la petite semaine 1200 francs rond le 1er dimanche le second dimanche c’est 1200 francs lui rapportterire 1440 francs le 3e il e 1728 francs le 4e 273 francs 50 centimes admettez-vous cela euh oui on ne va pas contre les chiffres négligeons les 73 francs 50

    Centimes pour les frais non valeur et cetera le principe rest celui-ci capital doublé en 28 jours et bien accordons le Moiron pour désarmer toute objection j’aiae mieux concéder ça et ça que d’être taxé d’exagération y êtes-vous euh 4000 francs le 2e mois n’est-ce pas 8000 francs le 3e 16000 francs le 4e 32000

    Francs le 5e 64000 francs le 6e 128000 francs le 7e 256000 francs le 8e 512000 francs le 9e je vous fais observer que nous avons déjà dépassé le but le natif voulut protester permettez s’écria Cotentin de la lourdeville au 15e mois en suivant cette progression géométrique nous obtenons

    32768000 francs ce qui est un agréable résultat je prévois vos objections je fais plus je les approuve il y a les mécomtes ça et ça en outre arrivé à un certain chiffre on trouve difficilement dans l’enceinte desal deux ou 3 millions de marchandis des quatre saisons qui vous emprunent 5

    Francs par semaine tel est l’écueil aussi après 15 mois monsieur Schwarz quand il se maria n’avait encore que 400000 francs c’est-à-dire la 82e partie de ce qu’il aurait dû avoir et encore bien des gens l’accusaient avoir trouvé pour parfaire la somme quelque objet qui n’était point perdu pendant que la galerie riait et

    S’étonn si Millor avait suivi avidement ses calculs aussi exacts avantageux depuis bien longtemps il cherchait un moyen de se baigner dans l’or il allait aborder poliment monsieur Cotentin de la lourdeville pour lui demander où l’on se procurait les premiers mille francs lorsqu’un singulier attelage qui longeait en trottinant les bords du

    Canal attira tout à coup l’attention des passagers c’était une manière de paniier posé sur deux roues de brouett et traîné par un vieux chien de bouché l’Automédon de ce char était un bonhomme à barbe fauve dont le costume ressemblait à celui des commissionnaires en un clin d’œil tous les passagers furent à la

    Balustrade regardant et répétant ah trois pattes voilà trois pattes et son carrosse trois pattes l’estropier de la cour du Plat D’étain ce dimanche il va dîner chez son banquier ce dimanche il va spécher sa belle le baron Schwarz la comtesse corona bonjour trois pattes h mendiant ainsi s’exprimaient les

    Marchandes de légumes de Sevran et la jeunesse dorée du Vert Galant si000 or seul il faut le dire à sa louange souleva son vieux chapeau gris et dit à avec courtoisie salut à vous monsieur Mathieu monsieur Mathieu ou trois pattes comme on voudra l’appeler ne tourna même

    Pas la tête seulement quand le bateau l’eut dépassé son regard moqueur enfila le pont la vue de la belle jeune fille qui rêvait tristement adoucit l’expression de ses trait et le fit sourire chapitre 2 un brochet de 14 livres nous présentons seulement à leur tour et comme ils se produisirent

    Certains petits faits dont le croisement chatouille la curiosité à une lieu en avant de l’équipage de trois pattes ce mendiant à qui gueté riverain donnent un baron pour banquier et pour favorite une comtesse deux hommes pêchaient à la ligne non loin du fameux château de bois Renaud qui avait pour lui seul un

    Débarcadaire monsieur Schwarz le maître du château de boissenau et l’un des principaux actionnaires des bateau-postes valait bien cela nos deux hommes étaient voisins et rivaux d’honneur un peintre aurait pu les prendre pour sujet d’un tableau de genre intitulé Le Riche et le pauvre le pauvre plus mal couvert encore que notre

    Ambitieux similor avait tournure d’infirmiers en disponibilité et portait l’uniforme usé lamentablement des garçons en pharmacie son tablier de toile grise à besace n’était plus qu’un lambeau c’était un brun coiffé de cheveux noirs et bourrifé sous son chapeau de paille en ruine dont les bords avaient deux ou trois échancrures

    De à barbe les loqus de son tablier montant recouvraient une large poitrine et ses épaules carrées fatiguait énergiquement le drap trop mû de sa veste par contre dans son pantalon luisant de vétusteté au lieu des triomphants mollet de 6 mil or deux flûes osseuses et cagneuses ballotées trop faible en apparence pour supporter

    Ce torse athlétique et cette grosse tête de d’étain entre lui et 6000 or malgré une dose de laideur à peu près égale c’était donc une dissemblance parfaite cependant je ne sais comment expliquer pourquoi la vue de l’un faisait penser à l’autre ces deuxlà des pieds à la tête appartenait à la grande

    Famille des pauvres air parisiens comment peut-on appeler pêcheur un homme qui laisse pendre dans l’eau une ficelle attachée à un bâton et munie d’une épingle recourbée s’il prend du poisson le pauvre herir prenait Gougeon sur Gougeon en dépit de son instrument imparfait et le lambeau de

    Cholet noué par les quatre coins qui lui servaient de filet en contenait déjà une bonne aciété tandis que son voisin le second pêcheur n’avait pas encore accroché une ablette celui-là pourtant était un vrai pêcheur un pêcheur classique porteur de tout un arsenal de destruction il avait au pied des

    Souliers imperméables recouvert par de longues guêtres en cuir toile fabriqué à New York tout spécialement pour la pêche à la baleine dans les mers polaire ces guêes pinçaient une culotte de poau de daim sur laquelle se boutonnait une casaque de marin modèle anglais étoffe canadienne sa casquette en forme de

    Moitié de melon venait de la nouvelle-orléand de courrois un peu moins large que la buffetterie des gendarmes soutenait d’un côté son nécessaire de PAI de l’autre son garde manger une boîte supplémentaire contenant un assortiment recherché d’astico indigène et exotique pendait à sa ceinture de cuir verniis près de lui reposaient des lignes admirablement

    Montées les unes simples les autres à tourniquet un vase d’argent plein de sang de bœuf et plusieurs filets à main pour soulager le crin chargé de trop gros poissons et le pêcheur lui-même était s’il est cible encore plus beau que son attirail il avait un Toupé sous

    Son demi-cantalou un Toupé blond frisé à l’enfant ses joues pleines rondes appétissantes gardaient cette fraîcheur luisante et légèrement couprosée de l’homme de 50 ans conservé avec soin ses jambes étaient grêes mais son ventre bien portant formait ballon sous sa casaque et la relevait en pointe de la façon la plus

    Galante FA renoncer à peindre le mépris mutuel et profond que se témoignaient les deux pêcheurs le pêcheur à la ficelle qui prenait du poisson quittait la place de temps en temps et traversait le chemin de halage pour inspecter un objet déposé dans le champ de l’userne voisin et chaque fois qu’il

    Accomplissait le manège sa figure hétéroclite prenait une expression attendrie en revenant il ne manquait jamais de regarder son voisin d’un air provocquant et qui le pêcheur propriétaire des engins perfectionnés lançait alors à son émule des illases oblique où l’envie le disputait au dédain il ne s’était pas encore

    Parlé bourgeois dit tout à coup le pauvre herir en tirant de l’eau une ablette frétillante à quelques pouces du bouchon fastueux mais immobile de l’amateur ça vous amuse de pêcher comme ça le dimanche mon brave répondit l’autre du haut de sa grandeur je ne m’adresse pas à ces insectes dont vous semblez vous

    Contenter à quoi vous adressez-vous donc bourgeois j’ai promis un brochet de 14 livres à Madame champion faites silence je vous prie car le son de la voix humaine écarte le poisson vous amenez bien choublanc sans ça bourgeois monsieur champion se redressa en homme qui veut couper court à un

    Entretien compromettant mais il n’ut pas besoin de réclamer une seconde fois le silence le pauvre herir avait changé tout à coup de contenance et tendait avidement l’oreille un son vague et sourd bien connu des riverins du canal venait du côté de Paris l’homme à la ficelle n’écouta qu’un instant et sa

    Maigre figure prit une expression solennelle le bateau poste murmura-t-il c’est fini de rire on va savoir en même temps il roula sa ligne et la mit dans sa poche monsieur champion toutous ça rougit et dit combien vos insectes mon brave l’homme à la ficelle attendait évidemment cette proposition car il sourit en

    Répondant cela fera tout de même plaisir à Madame en place du brochet dans les 14 livres F donc s’écria monsieur champion indigné AJE l’UR d’un homme qui rapporte de la friture à la maison oh non repartit le voisin jamais je vous achète vos animal cul pour amorcer mes lignes

    Combien le mouchoir fut ouvert et les gougeons argentés brillèrent sur l’herbe au dernier rayon du soleil monsieur champion malgré lui lescouvait d’un regard de concupiscence on entendait déjà distinctement le Galot de l’attelage un sous-pièce dit le voisin à cause de l’attelage un franc le tout offrit monsieur champion le voisin

    Allait se débattre lorsque la tête des chevaux parut au de la montée du pont il tendit la main vivement et arracha plutôt qu’il ne prit la pièce de 20 sous entre l’index et le pouce de Monsieur champion sans ajouter un mot il ramassa son mouchoir laissant les gougeons

    Éparpillés sur l’herbe et s’élança dans le champ de luzerne qui s’étendait entre le chemin de halage et la forêt il était temps si comme vous l’ussiez jugeait vraisemblable l’homme au tablier de pharmacien avait intérêt à éviter la rencontre du bateau les chevaux lancés à pleine course arrivaient sur le pêcheur

    De brochet occupé à colliger son butin et quelques gougeons restaient ép sur la voie au moment où il s’accroupit pour laisser passer la corde ouais monsieur champion cria le capitaine toujours solide au poste avons-nous fait bonne pêche h assez assez monsieur Patu nonobstant l’effroids que ce nouveau mode de navigation répand parmi les

    Habitants de l’onde se disant l’orgueilleux montrait avec une triomphante modestie les gougeons du pauvre voisin l’aigle de mot numéro i fila devant lui comme une flèche le voisin pendant cela s’était coulé derrière la haie séparant le champ de luiserne du chemin de halage au moment où le bateau passait il mit sa

    Tête crépue à une ouverture de la haie et regarda de toute la puissance de ses yeux un frémissement nerveux agita bientôt son corps sa face rouge devint blê et une larme brilla au bord de sa paupière ah 6000 or 6000 or murmura-t-il d’une voix plaintive c’est donc vrai que tu trompes

    L’amitié les grandes émotions sont courtes d’ailleurs si000or exerçait sur échalot une attraction irrésistible du revers de sa main tremblante ce dernier essua ses yeux et s’élança mais il ne fit qu’un pas Saladin prononça-t-il avec émotion j’allais oublier Saladin il revint en arrière et prit dans une haute touff de

    Luuserne un objet de forme oblongue dont la nature était assez malaisée à deviner mais qui ressemblait pourtant à ces enfants de carton que le traître enlève au prologue des mélodrames et qui doivent plus tard devenir selon leur sexe le jeune ouvrier ou la jeune première de la pièce l’objet avait une

    Courroir échalot passa la courroie à son cou et jeta l’objet sur son dos en disant h sois calme Saladin puis il prit sa course le long de la haie avec une rapidité qui démait sa lourde apparence son intention était évidemment de lutter avec le Galot des chevaux il y eut

    Bientôt sur son visage une épaisse couche de rouge et la sueur inonça ses tempes mais il allait toujours regardant le bateau par-dessus les broussailles et murmurant malgré lui le nom de 6000 or au bout de quatre ou cinq cents pas cependant l’objet secoué autre mesure s’éveilla et se mit à crier comme un

    Jeune aigle qu’il Fû au nom de carton il avait une voix magnifique et Chalot lui fit de remontrances avec douceur taisz son petit bec à Bibi lui dit-il sans ralentir le pas je vais te le boucher Saladin si tu continues nous allons à papa tu vois bien FA mer Saladin n’en

    Criait que mieux on meurt de ces courses désespérées heureusement pour cet héroïque et tendre et Chalot l’allure des chevaux se ralentit subitement comme on dépassait l’angle d’une futée de chêne pour entrer dans la grande plaine qui forme clairrière entre Sevran et la route d’Allemagne au milieu d’un paysage

    Admirable le château de bois Renaud se montrait on arrivait au débarcadaire du baron Schwarz et Chalot retourna son paquet et mit la main sans façon sur le bec de Saladin trois personnes descendirent du château d’abord monsieur Cotentin de la lourdeville qui prit l’avenue sablée qui conduit au château

    Ensuite la jeune fille aux voile noire qui suivit plus lentement la même direction enfin 6000 or léger comme une plume qui après avoir adressé un salut courtois à son adversaire remonta le chemin de age sur la pointe du pied et Chalot caché derrière un buisson soufflait comme un foc en le contemplant

    D’une main il étouffait Saladin et tamponnait la sueur de son front avec une autre manche ah ce n’est pas toujours pour cette jeunesse qu’il court murmura-t-il c’est pour un tas de manigance qui lui feront son malheur mais minute nous sommes là pas vrai pethot on va savoir enfin de quoi il

    Retourne sur ce chemin de halallage où similor sautillait dans ses chaussons de lisière évitant avec une gracieuse adresse les moindres vestige de la récent tondée un homme grave allait à pasonter regardant couler l’eau philosophiquement et faisant tourner entre ses doigts une tabatière d’argent niélé ce geste était d’une perfection si

    Rare que vous eussiez cherché la maline traditionnelle à son jabot et le claque sous son Ess mais au lieu du FRAC en drap de soi il portait en effet un habit gris de fer coupé carrément et ornés de boutons blanc monsieur Schwartz le puissant financier qui était roi dans ses

    Campagnes avait choisi pour ses vallets cette solide livrée rappelant l’uniforme des garçons de la Banque de France ce n’était qu’un valet bien qu’il eû coutume de parler et sa casquette sur la tête aux autorités décoifffé de ce Vran et de vos jours similor marcha jusqu’à lui et l’aborda chapeau bas d’un ton

    Timide et dou il lui demanda c’est-il bien à Monsieur d’omerg que j’ai l’avantage d’adresser la parole monsieur d’Erg ne répondit pas plus que ce malheureux Patu capitaine de l’Aigle de maot numéro 2 mais s’il est une dignité respectée par sillor et ses pareilles c’est celle de Vallet de grande maison

    Il y a dans la ha haute position de l’homme à livrer quelque chose qui les éblouit et qui les fascine Silor l’ombrageux Silor ne se fâcha point et attendit ce puissant Domerg était distrait il regardait sur la ligne de halallage le bizarre véhicule dont nous avons parlé le panier de trois pattes

    Traîné par un chien de bouché il souriait avec une fière bonomie et se rangeait déjà le long de la haie pour faire place à l’équipage de l’estropier trois pattes poussaient son Molos et arrivaiit grand train en passant devant Monsieur d’omerg il dessina un signe de tête familier bonjour monsieur Mathieu lui dit

    Courtoisement le domestique les affaires vont à ce qu’il paraît la figure terreuse et barbue de trois pattes avait ce sourire fixe des masques il répondit h l’argent est dur à gagner je viens causer de mon argent monsieur le baron est-il à la maison pour vous toujours monsieur Mathieu l’équipage de trois pattes

    Entrait déjà dans l’avenue du château monsieur d’omerg ajouta entre haut et bas une drôle de lubie que monsieur a de causer avec ce paroissien là pour quant à ça dit simillor saisissant aux cheveux l’occasion d’entamer l’entretien je n’en reviens pas de ma surprise monsieur d’omerg abaissa sur lui son regard noble et le

    De la tête au pied simillor cligna de l’œil agréablement et poursuivit comme quoi les mystères abonde de tout côtés autour de nous qu’est-ce que vous voulez l’ami interrompit monsieur d’omerg similor baissant la voix et mettant sa main au coin de sa bouche pour ne rien laisser perdre de sa réponse répliqua

    Ayez pas peur j’ai la confiance entière du jeune homme quel jeune homme Monsieur Michel parbleu les traits du domestique se déridèrent à ce nom et Chalot toujours aux écoutes de bouche béante et le coup tendu faisait des efforts inouis pour entendre siillor poursuivit en prenant une pause théâtrale par conséquent on est chargé

    De vous demander tout simplement s’il fera jour demain [Musique] voilà chapitre 3 le [Musique] château le château de bois Renaud Où l’abé de Gondi fit sa résidence et que la duchesse de Pharis choisit un instant pour retraite à cause de son voisinage du ainsi compte encore parmi ces autres

    Célèbres le danseur trinitz qui eut l’honneur d’y recevoir en 1700 1998 mesdame talien est Récamier à l’époque où se renoue notre histoire le château et ses magnifiques dépendance était depuis quelques années la propriété de monsieur le baron Schwartz qui se proposait d’y faire de nombreux embellissements le baron Schwarz était

    Un esprit net et tranchant qui ne faisait pas les choses à demi embellir est un traître mot on démolit le château pour construire à sa place une belle maison moderne en ce temps-là quand on arrivait le long du canal et qu’après avoir dépassé le dernier feston des

    Futis la plaine cultivée se déployait au regard la première chose qui les frappait la seule c’était ce petit castel au profils mutins et cavaliers avec ses six tourelles coiffées à la moresque et ces trois corps de logie disparate dont l’un parlait du Moyen-Âge tandis que les deux autres semblaient

    Raconter quelque anecdote batailleuse et galante de la front le parc s’étendait en éventail derrière le manoir et confinait partout à la forêt dont il n’était séparé que par un large saut de loup l’avenue qui conduisait du château à Vaujour était un rideau de peuplier dont chaque branche

    Valait un arbre de 50 ans on se souvient encore dans le pays de ce gigantesque mur de verdures et des chaînes énormes qui ombrageaient l’allée tournante menant à Montfermeil par les hauteurs de clichis en launnois le baron Schwarz un jour de baisse avait acheté tout cela à très bon

    Marché sans le visiter en détail et dans un but de pure spéculation quand il y vint pour avisé au moyen d’en tirer parti le site s’empara de lui du premier coup le château seul lui déplu parce que le baron Schwartz était fils du présent qui déteste le passé au lieu de morceler

    Ce paradis et de le débiter à 15ze sous le mtre pour en faire un de ces aimables séjours où les gens de Paris viennent bâtir des petites maisons délicieuse avec un entourage comme les tombes au pre Lachaise il e fantaisie de dépenser une couple de millions ou d’avantage

    Selon les proportions que prendrait son caprice ce n’était pas beaucoup pour lui sa maison de banque était la rivière du proverbe où l’eau va toujours bien que sa noblesse financière ne mon pas aux croisad c’était déjà une vieille fortune solide sincère et largement basée sur un crédit européen on disait de lui qu’il

    Prêtait au roi à la petite semaine un palais neuf voilà ce qui plaît un peu le style de la Bourse cela rappelle d’émouvants souvenirs donc à 200 pas de l’ancien manoir en situation belle et choisie les maçons étaient en train de bâtir le palais on traçait dans le parc le des

    Nouvelles allées ont comblé le saau de loup pour le remonter plus loin et en clore 100ent hectares de futé à qui récemment on battait la glaise au fond du lac déjà creusé le soleil allait se couchant derrière les arbres qui cachent au loin le clocher donné les bondis

    Quand notre jeune fille aux voie noire du bateau-pste se dirigea vers la grille dorée de monsieur le baron Schwarz elle suivait l’allée d’un pas assez rapide mais mal est presque pénible à la voir par derrière vous eussiez dit une convalescente à sa première sortie tout en elle du reste confirmait cette pensée

    La fatigue courbait sa taille gracieuse mais trop grêle qui ne semblait plus faite pour la robe qu’elle portait deux ou trois fois le long du chemin elle fut obligée de s’arrêter pour reprendre haline l’équipage de trois pattes la rejoignit quand elle n’était encore qu’à moitié de l’avenue quoique monsieur

    Entin de la lourd ville eû fait déjà son entrée l’estropier la connaissait sans doute car sa figure ébaucha un sourire mais il ne lui parla pas en la dépassant la jeune fille le suivit d’un œil distrait et morne trois pattes et son équipage étaient entrés déjà quand elle arrivriva

    Devant la grille elle reprit àine et sa main mit à toucher le bouton une certaine hésitation comme vous voilà maigri mademoiselle dit une voix derrière elle parole d’honneur je ne vous reconnaissais pas la jeune fille se retourna vivement comme si elle l’ût été prise en faute et

    Une nuance rosée vint à son pâle visage bonjour Domerg répliqua-t-elle j’étais un peu malade comment va-t-on au château elle souriait et il y avait je ne sais quoi qui faisait peine dans la charmante douceur de son sourire nous connaissons Domerg l’important valet qui ressemblait à un receveur de la Banque de France son

    Entrevue avec notre ami s000or n’avait pas été paraî-il de très longue durée car il avait rejoint la jolie voyageuse en se promenant et sans presser le pas mais en affaire il ne faut point juger la gravité d’une entrevue par sa durée et cette fois Domerg ôta sa casquette et

    Sa figure austère se radoucit notablement à le regarder mieux il avait l’air du plus brave homme du monde seulement il savait garder son rang il s’agissait ici d’une femme et personne n’ignore que la galanterie ne fit jamais déroger un haut personnage un peu malade répéta-t-il tout le monde va assez bien

    Chez nous merci malgré les démolitions et le tremblement vous êtes pâle comme un linge parole d’honneur un peu malade il y a du nouveau ici vous savez euh non Domerg je ne sais rien on parle d’un mariage avec Monsieur Maurice interrompit d’enem presque joyeusement Domerg haussa les épaules ce ne serait

    Pas un mariage cela reprit-il le cousin Maurice est en disgrâce comme Monsieur Michel j’ai bien cru que Monsieur Michel deviendrait notre gendre monsieur le baron n’aurait pas dit non malgré la différence de fortune mais il se rendcontre des impossibilités avez-vous sonné mademoiselle EDM pendant les dernières paroles du la

    Jeune fille avait changé plusieurs fois de couleur pas encore répondit-elle d’une voix qui tremblait puis elle ajouta pensant tout haut blanche un mariage déjà sais an reprit Domerg en poussant le bouton de cuivre qui mit en mouvement une cloche au timbre sonore et plein joli comme un amour écoutez donc

    Les dotes de 2 millions contents n’ont pas l’habitude de moisir en magasin monsieur Lecoq est dans la quarantaine mais beau cavalier la jeune fille répéta avec stupéfaction monsieur Lecoq oui oui on dit qu’il a le bras long quoi que j’aurais cru qu’on aurait pris un banquier ou au moins un duc on avait

    Parlé d’un duc vous savez je ne sais rien répéta la jeune fille h c’est juste la chose se faisait par Monsieur Lecoq en voilà un qui a pas de l’ouvrage du reste tant qu’on a pas été à la mairie n’est-ce pas mais entrez mademoiselle EDM vous savez que nous sommes de bon

    Monde et pas fier ça fait plaisir à Mademoiselle de vous recevoir Madame SICAR madame SICAR était une femme de chambre de Digne apparence entre deux âges tiré à quatre épingles qui portait aussi bien que Monsieur d’Erg mais qui ne souriait pas la voix de son collègue l’arrêta comme elle montait le perron

    Tiens fit-elle mademoiselle Leber elle ajouta non sans une certaine bienveillance qui chez elle avait beaucoup de prix on a justement fait votre chambre aujourd’hui je viens seulement pour saluer ces dame murmura la jeune fille avec un embarras que ne justifiait point l’accueil reçu si vous voulez bien prévenir mademoiselle

    Entrez au salon en attendant je vais dire qu’on mette votre couvert mais j’y songe s’interrompit madame SICAR madame la baronne m’a dit voyons que si vous veniez c’était elle qu’il fallait avertir au fait c’est toujours de même on avait traversé le vestibule madame SICAR monta l’escalier pendant que

    Domerg introduisait Edme au salon la pâur de celle-ci avait augmenté subitement et à tel point qu’elle semblait prête à se trouver mal elle s’affaa sur un siège et porta son mouchoir à ses lèvres le plus souvent qu’on vous laissera partir à ces heures-ci et dans un état pareil dit l’onnette valet qui

    Prit ma foi à ses mains froides et les réchauffa dans les siennes vous êtes comme qui dirait de la maison ma chère enfant et j’ai plus d’une fois entendu parler à madame la baronne qu’une maîtresse de piano comme vous c’était une amie un verre d’eau murmura em je viens

    D’être un peu malade Domerg sortit aussitôt en courant ce n’était pas un septembreiseur il pensa un peu malade parole d’honneur c’est trop pour les pas assez pour les autres il y a de la misère dans le fait de cet enfant-là cet être délicat et charmant EDM Leber était pauvre son costume

    Propre mais si modeste ne l’aurait pas dit que sa timidité l’eut crié l’idée était venue à Domerg qu’enm avait faim il se trompait le pain ne manquait pas encore chez la mère d’EDM quoique tout le reste y manqua et si EDM n’avait pas eu de pain sa fièvre lui nourrit dès

    Qu’elle se vit seule deux grosses larmes que sa fierté contenait roulèrent lentement sur sa joue elle releva son voile et montra un visage de 18 ans aux lignes exquises mais que déjà la souffrance avait touché em était à la fois jolie et belle vous n’auriez pu voir sans être ému ses

    Grands yeux humides sous ce front couronné d’admirables cheveux blonds ce n’est fin aux arêtes précises mais suaves cette bouche hélas sérieuse mais où l’on devinait un trésor de sourire et pourtant ce n’était pas là aidem ce qui frappait en elle et ce qui ravissait planait au-dessus de tout cela

    Comme une âme rayon harmonie et parfum une émanation presque divine et que dire de plus une âme de douceur et d’honneur le salon était grand somptueux et meublé à la romaine le regard mouillé d’enemé en fit le tour et s’arrêta un instant sur le piano le piano lui parla

    Car elle murmura en souriant amèrement blanche épouse monsieur Lecoq au-dessus du piano était un portrait de fillette une brune espièg les rieuses cela est-il possible ajouta Edem blanche le cher petit cœur des deux côtés de la cheminée étrusque en marbre violet orné de mosaïque et chargé de curiux pompéenne deux autres portraits pendés

    Dont les cadres d’une richesse extrême écrasaient la peinture bien qu’il fusse signé par un des bons maîtres de la restauration l’un représentait un homme de 25 ans et troit d’épaulle petit maigre au très intelligent et plein de volonté l’autre une très belle jeune femme presque aussi belle qu’edm et qui

    Comme elle avait son charme dans l’expression plus encore que dans la parfaite régularité de ses trait quand le regard d’enemé tomba sur cette dernière toile sa prunelle eut un éclair et un peu de sang vaint à ses joues elle se leva malgré la fatigue extrême qui

    Tout à l’heure l’avait jeté sur ce siège elle traversa d’un pas pénible toute la largeur du salon elle s’arrêta devant la cheminée le portrait semblait exercer sur elle une sorte de fascination était-ce le portrait une partie du portrait plutôt car son œil fixe concentré tous ses rayons sur un point

    Qui n’était pas même le visage mais qui était près du visage madame la baronne scharz était posée de trois/art elle portait un costume d’apparat un turban jeté de côté la coiffé cachant une de ses oreilles tandis que l’autre blanche fine et ornée d’un simple bouton de diamant sortait des masses noires de son

    Opulente chevelure c’était l’oreille que regardait mais moins que l’oreille encore car l’oreille se voyait parfaitement et la jeune fille chose étrange dans son état de souffrange et de l’assitude monta sur la chaise pour examiner de plus près pendant plusieurs minutes elle examina attentivement tout son être se concentrait dans sa vue elle tremblait

    Et changeait de couleur un bruit de pas se fit elle redescendit précipitamment et ses lèvres sentrouvrir pour laisser tomber es mots c’était bien elle Domerg entra portant un plateau je vous ai fait attendre ma chère demoiselle commença-t-il donnez interrompit enem de cette voix sèche et sans vibration qui

    Trahit sa fièvre aussi sûrement que l’accélération du pou comment vous trouvez-vous ajouta le valet pendant qu’elle buvait à l’ontré mieux je vous remercie vous êtes si changé et voyez votre main tremble beaucoup mieux répéta aedem avec impatience je voudrais voir madame la baronne sur le champ et dites

    Qu’on ne prépare pas ma chambre et qu’on ne mette pas mon couvert Domerg la regarda étonnée il y avait dans ses gros yeux de la tristesse et de la compassion il sortit pour la seconde fois enem était seule elle s’assit auprès de la fenêtre et attendit les fenêtres du

    Salon donnaient sur le jardin et gardaient leur jalousie fermée ber glissa son regard distrait au travers des planchettes et vit les hôtes du dimanche disséminés par petits groupe sur la magnifique pelouse d’où le soleil s’était retiré blanche n’était point là non plus que sa mère la baronne deux

    Dames d’un certain âge jouaient au volant avec une grande affectation de gaieté quelques messieurs faisaient cercle auprès de Monsieur Cotentin de la lourdeville qui tenait à la main le journal du soir des ur passait le long du château et causait je ne vois là-dedans dit l’un deeux rien que de parfaitement honorable

    Monsieur le baron se souvient qu’au début de sa carrière il fut le banquier des pauvres bon métier fut-il répondu on gagne souvent gros avec les pauvres on peut-être à la fois habile et philanthrope et dit côantin ça et ça il y a des anecdotes étonnantes j’ai oui

    Parler d’un indigent qui a acheter tous les ans 1000 ou 12 C francs de rente amendiant de lion madame a doté récemment sa fille comme les nôtres ne le sont pas et vous connaissez l’histoire de cet aveugle qui avait 50000 écus dans sa paillasse ce trois pattes est un animal fort

    Curieux où donc se cache monsieur le baron fut-il demandé du fond du parterre une fenêtre du premier étage s’ouvrit et monsieur le baron répondit je suis à vous je termine une affaire avec trois pattes acheva-ton à demi-voie dans les groupes aidem lesbur n’écoutaient déjà plus la rêverie l’avait prise ses yeux

    Demi fermés s’abaissaient vers le tapis sans le voir et sa belle tête pensive s’appuyait sur sa main allons un peu visiter l’attelage de ce capitaine d’un nouveau genre diton encore sous les croisées la réponse et les guêés qui la suivirent s’est ouffert lointain l’arrivée du nouveau client avait fait

    Sensation parmi les convives du château de bois Renaud si trois pates était un homme d’argent il avait naturellement droit à un bon accueil pas de doute à cet égard mais l’argent se reçoit à la caisse il suffit pour cela d’un commis sous quel prétexte trois pattes et son grotesque équipage passait-il le seuil

    De la somptueuse villa en ce jour de repos où le millionnaire n’accueillait que ses amis c’était un prétexte à gloser le règlement au château de bois Renaud défendait de parler à faire monsieur le baron Schwarz délaissait ses invités pour recevoir trois pattes dans son cabinet étais-ce pour parler politique personne ici n’ignorait la

    Légende de trois pattes que les domestiques du baron avaient ordre d’appeler monsieur Mathieu le trois pattes était un personnage dès longtemps célèbre dans le quartier de la Porte Saint-Martin et ses relationsc avec Monsieur Schwarz étendait désormais sa gloire jusqu’à la Madeleine trois pâes étaient arrivé un jour personne ne

    Savait d’où dans la cour du plat desétins siège d’une entreprise de messagerie qui avant l’établissement des chemins de fer desservait toute la banlieue de l’Est il était descendu de son panier traîné par un chien et s’était rendu à pied c’est-à-dire en rampant sur les mains et sur le ventre

    Au bureau là il avait fait le nécessaire pour pour avoir le droit de s’installer dans la cour en qualité de facteur tout de suite après manœuvrant ses mains armées de palettes et le reste de son corps contenu dans une sorte de corbeille munie de roues il avait pris possession de l’endroit où s’arrêtent

    Les voitures à l’entré ce commencement avait été difficile il ne possédait à vrai dire aucune des qualités physiques du facteur mais ces qualités moral y suppliaient largement à Paris d’ailleurs les choses bizarres font fort une trois pattes marchant avec ses jambes dans sa poche comme disaient les plaisants du

    Quartier excita cet étonnement qui précède et qui prépare la vogue il avait installé sur son dos quatre crochets qui lui servaient de main et auquel il fixait très adroitement les colis à son côté épendait un sifflet que les cochers de la station du boulevard connurent bientôt un coup de sifflet appelait un

    Fiacre deux coups une citadine tris un cabriolet au bout de 8 jours ceci fut réglé comme si trois pattes e touché des appointements du gouvernement pour la garde des objets il n’avait pas son pareil quant aux discussions d’intérêt avec la buraliste il vous arrangeait vos affaires en un clin d’œil vous savez la

    Puissance de certains avocats sur le tribunal trois pattes gagnaient toutes ces causes près de Madame tourteau maîtresse de la cabane où s’inscrivaiit les voyageurs et les bagages et croyez pas qu’il mit beaucoup de temps à arpenter la cour du plat des tetins ses mains étaient agiles et il avait une

    Merveilleuse façon de manœuvrer l’inerte fourreau qui renfermait ses jambes son allure ressemblait à celle d’un lézard et les lézards vont vite quoiquon ait dit sur leur paresse un anonyme du génie lui trouva ce surnom trois pattes qui peignaient d’un trait sa lamentable infirmité personne n’ignore l’élan prodigieux qu’un soriquet peut donné à une

    Célébrité populaire Matthieu l’estropier e peut-être fait fortune trois pattes fit tout uniment fureur et ses collègues vaincus désertèrent la place derrière la gloire de divinité vienneent l’envie et la poésie l’envie sema sur le compte de trois pattes ces mille bruits qui tuent une faible réputation mais qui enfle une

    Belle renommée elle accusa trois pattes d’appartenir à la police ou de faire partir d’une association de malfaiteurs deux allégations dont Paris est souverainement prodigue la poésie lui prêta la richesse ce charme irrésistible elle affirma qu’il amassait quelque part un fabuleux trésor on ne croit plus au

    Sorcier mais le surnaturel a la vie dure la poésie fit de trois pattes une sorte de Gnôme changeant de peau à certaines heures et quittant son misérable niveau pour ses s lanca vers les sphères dorées de l’élégance aristocratique spécifions la poésie prêta de mystérieuses amours à trois

    Pattes le reptile humain ce fut quelque chose comme un de ces conttes où Perro accouplé les monstres avec les princesses il s’agissait d’une femme jeune et belle jusque-là rien d’impossible mais la femme était aussi noble et riche croyait-on à cet absurde rêve la poésie et l’envie se cotisait

    Donc pour compléter la gloire de trois pattes il n’en paraissait point affolé sérieux et modeste il continuait d’accomplir son mandat avec un soin exemplaire il n’était pas mendiant mais il prenait de toutes mains et remerciait les Bours généreuses qui s’ouvrait à l’aspect de son infirmité il ne

    Repoussait pas plus les homones que les salaires ses murs étaient pures malgré la chronique il vivait seul et sobrement et ce cependant la chronique ne mentait pas tout à fait il y avait assez de vrai sous les bronneries légendaires de l’histoire de trois pattes pour légitimer tous les étonnements trois

    Pattes étaient reçu chez monsieur le baron Schwarz dans l’umble escalier qui grimpait au taudi de trois pattes on avait rencontré on avait reconnu une étoile du ciel parisien la belle comtesse corona telle était la charade proposée aux curieux par le lézard du plat desétins le baron Schwarz aujourd’hui était dans son cabinet quand

    Un domestique vint lui annoncer monsieur Mathieu qu’on fasse monter monsieur Matthieu dit-il sans hésiter monsieur Mathieu descendit de son équipage sans trop de peine et franchit le perron à l’aide d’une gymnastique originale ses deux mains cramponné au marches hâaient son torse et l’appindice qui renfermait ses jambes cela se faisait assez

    Lestement à la grande surprise des spectateurs qui contemplait sa man au bas de l’escalier un domestique obligeant ayant voulu soulever la partie paralysée de son corps monsieur Mathieu le remerci et lui dit inutile néanmoins après son introduction dans le cabinet du riche banquier et quand il eut rampé jusqu’à trois pas du

    Bureau monsieur Mathieu poussant un soupir de soulagement tira de sa poche un mouchoir fort propre et s’essuya amplement le front bien appressé donc monsieur Mathieu demanda le baron en souriant il avait un style à lui quand il voulait ce baron Schwartz les hommes arrivés sont excentriques à peu de frais

    Monsieur le baron s’était fait une réputation parmi ceux qui avaient besoin de lui par la brièveté de sa phrase tant argent disait souvent m Schwarz traduisant à sa manière le fameux axiome de notre bien-aimé Angleterre ceux qui le connaissaient bien savaient néanmoins que la moindre émotion le faisait parler comme tout le monde

    Trois pattes répondit en inclinant la tête avec une respectueuse politesse j’avais envie de voir un peu la propriété de monsieur le baron mais je ne me serais pas permis d’y venir pour mon plaisir [Musique] seulement chapitre 4 trois [Musique] pattes à supposer que Monsieur Mathieu surnommé trois pattes fut de ces pauvres

    Qui ont 50000 écus dans leur paillasse il ne poussait pas du moins l’économie jusqu’à ses dernières limite sa veste de velours à bouton de métal était presque neuve et laissait voir du bon linge assez blanc en revanche il avait une crinière d’un brun fauve tu et mal

    Peigné qui eû fait la gloire d’un Rapin et sa barbe se hérissait comme un paquet de broussaill au milieu de ce double fouilli sa figure douée d’une étrange gravité surprenait le regard dès qu’on faisait abstraction de l’infirmité lamentable qui le coupait en deux et marquait la vie dans son buste trois

    Pattes n’avaient rien au demeurant qui put inspirer le dégoût ni même la pitié un perruquier eut fait de lui rien qu’en fauchant s cheveux et sa barbe une honnête moitié de bourgeois décent tranquille et bien nourr c’était un monstre il est vrai mais un monstre mitigé tel qui convient d’être au

    Monstres de la forêt la plus civilisée de l’univers pour tout dire les petits enfant du quartier l’aimaient parce qu’il souriait parfois et qu’il y avait je ne sais quelle attrayante bonté dans la mélancolie de son sourire au physique monsieur le baron de Schwartz était un ancien mare igre ayant

    Conquis de l’ambonp on les reconnaît au premier coup d’œil la prospérité les Rambour sans effacer de longtemps l’anguleux dessein de leur primitive architecture ils ont le ventre pointu quand la Grèce symbole le Vengeur a submergé tout à fait l’originalité de leur charpente le bonheur les étouffe le baron Schwarz était un petit

    Homme gras mais encore aigu sous certains aspects vrai Schwarz de gubviller résiste mieux que les autres vainqueurs le baron Schwarz n’avait pas d’âge le baron schfarz avait de l’esprit derrière son accent alsacien et les Gascons eux-même cherchaient à l’miter quoi qu’il n’eut pas fréquenté les collèges il possédait de vastes

    Connaissances puisées dans le dictionnaire de la conversation il aimait les arts il protégeait les lettres dans la personne de sensitive le poète et du vaudhiliste Savinien larsin employé au per la chaise il prêtait de l’argent au roi sans intérêt pourvu qu’on lui rendit deux capitaux et s’occupait moyennant 100 % des logements

    Du peuple lui-même ainsi fleurit et fructifie Jean-Baptiste Schwarz quand il peut agriper au passage seulement un poil de la chaude occasion en dehors de l’explication arithmétique fournie par Monsieur cotantin de La lourdeville peut-être y avait-il bien quelque chose mais il est certain que l’milons actuellement possédé par l’opulent baron était le

    Propre billet de 1000 francs donné par Monsieur Lecoq au lendemain d’une nuit orageuse dans un sentier désert aux environs de camp monsieur le baron Schwartz avait le bon goût de ne point renier ses débuts il se vantait volontiers d’avoir été le banquier des pauvres depuis longtemps néanmoins il

    N’en était plus attiré vers soi en détail les économies des petites gens un élément étranger à la finance devait être dans ses rapports avec Monsieur Mathieu surnommé trois pattes du nouveau demanda-t-il en jouant l’indifférence trois pattes fixé sur lui ses grands yeux immobiles ombragés par l’épaisseur de sa chevelure emmêlée le

    Colonel est au plus bas répliqua-t-il bien vieux gromel le baron Schwarz j’ai pensé que monsieur le baron non en règle interrompit le banquier un faire finie puis il ajouta occupé au galop on pense repris trois pattes que le colonel ne passera pas la nuit contess- à Paris demanda monsieur

    Schwarz l’estropier fit un signe de tête affirmatif monsieur Lecoq aussi aussi en règle répéta monsieur Schwarz pas autre chose sous la sécheresse de ce style une pénible préoccupation percé du moment que monsieur le baron est en règle repris trois pattes il importe peu de savoir les ont dit

    C’était une drôle de boutique là-bas qucand fit monsieur Schwarz monsieur le baron m’avait chargé de regarder attentivement aux fenêtres du 4è étage cours du Plat D’étain ahah fit le banquier beaucoup plus entamé qu’il ne voulait le paraître et de surveiller aussi le dedans de la maison dont l’entrée hier r

    Eu Notre-Dame de Nazareth pour suivi trois pattes rapport aux trois jeunes gens monsieur Maurice monsieur Étienne et Monsieur Michel trop bien dit le baron qui bailla derrière sa main long fit-il en matière d’explication à cet âgelà continua paisiblement monsieur Mathieu on mène un peu la vie de polichinel des femmes

    Demanda Schwartz pas trop excepté Monsieur Michel visiblement le baron devint attentif mais s’interrompit l’estropi monsieur le baron ne s’intéresse pas à Monsieur Michel c’est Monsieur Maurice qui est son neveu le baron appuie à son index sur le bout de son nez ce qui chez lui était un symptôme de très vive

    Impatience je ne vous parlerai plus de Monsieur Michel promis trois pattes il y a donc que Monsieur Maurice et son ami monsieur Étienne ont la vocation de la littérature il travaille il travaillent comme des forçats à faire des drames je sais cela parce que les voisins les entendent déclamer et se disputer qu’on

    Croit toujours qu’ils vont mettre le feu à la maison interrompit le banquier hein fit monsieur Mathieu quelque peu offensé très drôle expliqua le baron au galop ils ont tout vendu on ne gagne pas beaucoup d’argent à faire des drames qui sont refusés au théâtre autrefois Monsieur Michel travaillait avec eux

    Mais maintenant trois pattes s’arrêta honteux d’être rentré malgré lui dans la voix des digression comique dit le baron dont le geste sembla l’encourager à poursuivre excusez-moi repris trois pattes je sais bien que Monsieur Michel ne vous regarde pas nous autres de Normandie nous sommes bavards le banquier fit un geste équivoque pendant

    Que trois pattes poursuivait monsieur Maurice est amoureux pour le bon motif et si monsieur le baron voulait le marier aime ma fille prononça le banquier idiot bah mademoiselle Schwarz est assez riche pour deux ce F dit avec onction le baron répondit mariage àire fa à peu près puis il croisa ses jambes

    L’une sur l’autre et prenant un air de parfaite indifférence il murmura ce seul nom suivi d’un point d’interrogation Michel vous voulez dire Maurice rectifia trois pattes Michel répéta le banquier un sourire essaya de paraître sous la moustache hérissée de l’estropier comme il hésitait à répondre en homme qui croit avoir mal entendu

    Monsieur Schwarz se frappa du pied et s’écria cette fois dans la langue de tout le monde que diable monsieur Mathieu ne me faites pas languir vous savez quelque chose sur ce mauvais sujet de Michel allez monsieur Matthieu prit un air étonné sur lequel perçait bien un petit bout de moquerie vous m’aviez

    Défendu commença-t-il mais je suis tout aux ordres de monsieur le baron en définitive mieux vaut encore s’occupés à des fadesses comme ces jeunes gens Maurice et Étienne Monsieur Michel filme un mauvais coton excusez le mot il vit Dieu sait tout courant les tripôs et jouant un jeu d’enfer un jeu d’enfer

    Michel perdant les deux à 300 Louis par soirée s’il vous plaît fréquentant les théâtres soupant faisant des dettes absurdes et les payants les payants répéta monsieur le baron comique il se leva et fit un tour dans la chambre dès qu’il e le dos tourné la physionomie de trois pattes changea si subitement qu’on

    Eû dit une transfiguration le masque privit et les yeux ardemment animés dirigèrent un regard perçant vers la fenêtre ouverte la fenêtre donnait sur les jardins les hôtes du château de bois Renaud étaient dispersés dans les allées ce coup d’œil alla à tous et à chacun comme un éclair

    Ce coup d’œil cherchait quelqu’un quand monsieur le baron se retourna trois pattes regardit la pelouse avec une placide admiration voilà un paradis soupira-t-il mais excusez où prend-il cet argent demanda monsieur Schwarz le jeune Monsieur Michel je n’en sais rien si monsieur le baron veut je m’informerai il y a du Lecoque là-dedans

    Pensa toutou le banquier trois pates baissa les yeux et ne répondit pas les sourcils de monsur Schwarz étaient froncés après un silence l’estropier reprit avec une sorte de répugnance il y a une dame qui doit être fort riche la promenade de Monsieur Schwarz un temps d’arrêt jeune interrogea-t-il

    Très belle répliqua trois pattes les yeux du banquier fixés sur lui avec insistance sollicit une réponse plus explicite ce n’est pas la comtesse demanda-t-il non reparti trois pattes le banquier fit un dernier tour de chambre en proie à une visible agitation puis il s’arrêta de nouveau brusquement monsieur

    Mathieu dit-il je n’ai d’autre intérêt en tout ceci que le besoin d’être utile ce jeune homme Monsieur Michel a été employé et même quelque chose de plus mon bon cœur m’a causé déjà bien des embarras mais je suis récompensé par l’estime publique vous en savez long sur cette comtesse corona n’est-ce pas assez

    Long répondit trois pattes le colonel lui laissera tout non je ne parle pas de cela interrompit vivement Schwarz c’est juste monsieur le baron est en règle les rôles changeaient le laconisme n’était plus du côté du banquier il reprit dieu merci pour moi et pour ceux qui me

    Touchent de près je n’ai ni inquiétude à avoir ni renseignement à prendre monsieur Mathieu vous avez peut-être vos raisons pour être discret oui monsieur le baron j’ai mes raisons le banquier pirouetta sur lui-même tant argent grommela-t-il en regagnant son bureau affaire finies bien le bonsoir trat ainsi congédier rempa aussitôt vers la

    Porte sur le seuil il s’arrêta et dit avec humilité j’avais compté sur l’obligeance de monsieur le baron celui-ci qui feuilletait déjà ses papiers avec une certaine affectation l’interrompit et gronda ses deux mots au galop ce serait pour savoir poursuivi trois pattes si monsieur le baron pourrait me recommander à monsie

    Schwartz le père de monsie Maurice que monsieur le baron a connu à cand sous la Restauration les jou du banquier palire il répondit pourtant appuyant sur le dernier mot connu le père de Maurice à Paris il n’y a pas d’offense reprit trois Pat à quamp ou à Paris j’ai

    Quelqu’un qui cherche des personnes de camp la femme et la fille d’un banquier ce fut très riche autrefois c’est devenu pauvre comme Job une histoire bien étonnante allez voyons j’ennuie monsieur le baron je vois bien d’ailleurs qu’il n’est pas content de moi mais je prends de l’âge et de l’expérience je n’aime

    Pas à regarder de trop près certaines gens ni certaines affaires je lui reparlerai de Monsieur Schwarz et de cette famille du banquier je suis bien le serviteur de monsieur le baron il laissa tomber la porte et disparut en voyant disparaître trois pattes monsieur Schwarz fit un mouvement comme pour

    S’élancer après lui il y a du Lecoq là-dedans dit-il pour la seconde fois en se rasseillant je le sens tout autour de moi et par moment j’ai peur sa tête s’affaissa entre ses deux mains il était puissamment préoccupé au bout de quelques secondes ces réflexions tournèrent ma femme murmura-t-il tandis que des

    Rides profondes se creusaient à son front Michel ce fut tout sa pensée resta en lui mais nous devons noter un détail muet après avoir réfléchi monsieur le baron prit dans la poche de son gilet une petite clef d’acier ciselé une très jolie clef ressemblante à celle qui ferme les nécessaires mignons des dames

    Il la regarda et il hésita sur ses traits il y avait un sourire pénible ce n’était pas une affaire d’argent pour les affaires d’argent monsieur Schwarz n’hésitait jamais ayant ainsi hésité il ouvrit un tiroir de son secrétaire dans lequel il trouva un bâton de cire à modeler pourquoi avait-il cela d’une

    Main il tenait la clé gentille que son regard sournois caressait de l’autre il pétrissait la cire qui allait s’échauffant et s’amollissant entre ses doigts comme trois pattes descendaient l’escalier à sa manière un pas de femme effleura les dalles du corridor au premier étage il s’arrêta ému jusqu’à la défaillance c’était madame Schwarz qui

    Prévenu par Domerg se rendait au salon où l’attendait notre jeune fille du bateau mademoiselle EDM Leber rat l’entendit qui disait il n’est pas nécessaire de déranger ma fille cette voix sonore et douce mais ferme produisit sur trois pattes une impression extraordinaire mais s’il avait désir il avait peur aussi car il

    Se prit à franchir les dernières marches avec une étrange prestesse quand madame Schwarz descendit à son tour suivi par Domerg l’escalier était vide dans le salon EDM était toujours seul son charmant visage reflétait tour à tour l’expression d’une vaillance résolue et la vague atteinte d’un découragement profond elle souffrait la fièvre ne la

    Laissait pas en place c’était en elle tantôt une torpeur aff tantôt une sorte de maladive anxiété qui forçait le mouvement et par instant taigné de pourpre la paleur de sa jou en ces moments un nom venait à ses lèvres Michel une fois tombant de l’étage supérieur une gamme brillante galopée

    Sur le piano monta et redescendit toutes les octaves du clavier Edem sourit au travers d’une larme elle quitta la fenêtre pour revenir au portrait le piano capricieux se taisit EDM Leber restait là en contemplation et comme fasciné mais chose bizarre le diamant qui brillait sous les masses prodigues de cette noire chevelure

    Attira bientôt son œil invinciblement son regard fixe pointa cette étincelle et ne la quitta plus un pas de femme s’étouffa sur les tapis du grand escalier Domerg dit de l’autre côté de la porte je n’aurais pas dérangé madame la baronne mais mademoiselle berur est encore bien malade

    EDM fit un effort violent pour reprendre son calme au- dehors on ne parlait plus et le pas lourd de Domerg venait de s’éloigner évidemment la baronne Schwarz était là tout contre le seuil cependant elle n’entrait pas EDM resta un instant debout les yeux sur les deux battants de la porte fermée

    Puis vaincu par la fatigue ou par l’émotion elle s’assit de nouveau murmurant à son insu tremble-t-elle donc tant que moi elle prit dans sa poche une bourse qui ne sonna point d’argent et dans cette bourse un petit papier enveloppant un objet de la grosseur d’un grain de maïs quand même pensa-t-elle

    Encore peut-être n’a-t-elle rien à nier rien à cacher voilà des années que je la respecte et que je l’aime d’un geste machinal elle allait déplier l’enveloppe lorsque la porte s’ouvrit enfin EDM remit vivement le papier dans la bourse et la bourse dans sa poche la baronne Schwarz était sur le seuil son premier

    Regard surprit le mouvement de la jeune fille et ses noirs sourcils eurent un tressaillement léger ce fut plus rapide que l’éclair la baronne Schwarz franchit le seuil souriante et calme comme une grande dame qu’elle l’était ayant bon cœur et bonne conscience ce fut donc en restant elle-même parfaitement calme et s’en

    Franchir la limite de ses bontés ordinaires qu’elle prit les deux mains d’ennemé pour mettre baiser à son front et dire comment vous nous avez laissé ignorer que vous fussiez malade cher enfant vous saviez que nous étions à e sans savoir blanche ne vous a-t-elle pas écrit si fait madame répondit tedem dont

    Les yeux étaient baissés mademoiselle blanche a bien voulu me donner de vos nouvelles et pourquoi n’avoir pas fait réponse avez-vous été souffrante au point de perdre vos leçons j’ai gardé le lit tr mois madame la baronne s’assit mais sa voix fut moins libre lorsqu’elle reprit TR mois tout le temps de notre

    Séjour à he et votre bonne mère ma mère est tombée malade en me soignant madame je me suis guérie j’ai peur pour ma mère les cils de ces paupières toujours baissés devinrent humides et vous avez attendu si longtemps s’écria la baronne du ton le plus affectueux avant de recourir à notre amitié

    Edem releva sur elle ses grands yeux bleus tristes et presque sévères madame répondit-elle nous n’avons besoin de rien la baronne devint pâle elle essaya néanmoins de sourire en disant si c’est fierté cher enfant je vous prie de n’être point offensé nous vous rembourserons sur les leçons que vous

    Donnerez cet hiver à ma fille les paupières d’enemé bâtirent et ces très charmants se contractèrent néanmoins ce fut d’une voix distincte qu’elle répli cas je ne donnerai plus de leçons à Mademoiselle [Musique] Schwarz chapitre 5 bouton de [Musique] diamant madame la baronne Schwarz était encore très belle

    Il y avait maintenant plus de 12 ans que la couleur avait séché sur la toile de son portrait pendu avec celui de Monsieur Schwartz au côté de la cheminée le temps semblait avoir eu peu d’action sur cet heureux et serein épanouissement elle ressemblait toujours au portrait les yeux brillaient du même éclat

    Intelligent et doux nul ride n’était venue à son heure sonn le large contour de ce front les joues gardaient la la fermeté de leur oval chosees rares et choses plus rares les attaches du cou restaient irréprochables c’est dans toute la rigueur du mot qu’il faut dire cela madame la baronne Schwarz était

    Très belle et sans ajouter pour son âge il y avait maintenant 16 ans pour le moins que Julie ménot avait changé de nom 17 ans s’était écoulés depuis cette heure de deuil et d’amour où son sourire stoïquement docile éclairait la tristesse de l’adieu dans le silence et

    La solitude des grands bois 17 ans la rose est d’un matin la femme est d’un printemps et cependant madame la baronne Schwartz ressemblait toujours à Julie ménotte il y a des femmes qui sont sculpté dans le marbre elle était belle le baron Schwartz l’aimait d’une folie éperdue ardent comme un jeune homme

    Jaloux comme un vieillard lui le baron Schwarz le dompteur de millions elle était jeune serement et sans le secours de cet art auquel tant d’autres demandent en vain l mamenteuse jeunesse elle était jeune au point de paraître jeune à côté d’Edme Laber cette fleur nouvelle qui venait d’ouvrir sa corole

    Au caressant soleil de la 18e année vous eussiez dit àer voir deux compagnes deux rivales plutôt car il y avait entre elles à ce moment un mystérieux souffle de colère et par ce mot rival nous avons voulu éclairer brusquement le secret de cet entretien étrange

    Edem aimait elle avait peur il y e de part et d’autrre silence le visage de la baronne exprimait le chagrin l’étonnement et peut-être aussi une nuance d’embarras la jeune fille restait froide comme un bronze un détail qu’on ne peut ommettre ici c’est que depuis le commencement de l’entrevue le regard

    D’EDM s’était porté plusieurs fois vers la magnifique chevelure de la baronne dont les masses ondées et rabatttu retombaient en deux coqus symétriques beaucoup au-dessous des oreilles il semblait que l’œil d’Edmé voulut percer et écarter ses voiles qui lui cachaient un témoignage la baronne avait surpris ce regard ce fut-elle qui reprit la

    Première la parole se pourrait-il demanda-t-elle que ma fille eût manqué aux égards non madame interrompit enem cela ne se pourrait pas car mademoiselle votre fille est très bonne et très bien élevée ma chère enfant dit la baronne en lui prenant la main de nouveau et d’un accent tout à fait maternel j’avoue que

    Je ne vous comprends pas vous nous avez montré jusqu’à présent beaucoup de dévouement et d’amitié ma fille est à l’âge des étourderies il e fallu excuser chez elle un manque de Tacte ou une parole imprudente mais si c’est moi qui suis la coupable je me le pardonnerai moins facilement voyons soyez Franch

    Vous avez quelque chose sur le cœur absolument rien madame prononça am avec effort alors pourquoi nous quitter pourquoi refuser des offres de service si naturelles je sais que vous avez connu des temps plus heureux et qu’une fierté bien concevable vous vous trompez madame j’avais un frère et une sœur qui

    Avait pu voir en effet notre maison heureuse ils sont morts tous les deux moi je suis né au lendemain de notre malheur et je n’ai jamais connu que la pauvreté il y a dans tout ceci une énigme ma chère enfant reprit madame Schwartz sans rien perdre de sa patiente

    Douceur il dépend de vous que j’en sache le mot vous êtes dans une heure de fièvre je n’accepte pas du tout votre démission ou du moins je vous engage à réfléchir votre mère n’a que vous sésis madame interrompit pour la seconde fois aedm dont l’accent devint plus

    Ferme et presque du jamais je n’ai été plus calme qu’à 7h et je vous parle au nom de ma mère la baronne se leva brusquement et son geste parut dire que l’idée d’avoir affaire à une folle naissait en elle à cela aedem répondit nettement madame vous vous trompez

    Encore j’ai toute ma raison en ce cas chère demoiselle répliqua la baronne qui se réfugia enfin dans sa position et le prit sur un ton de Sévère dignité permettez-moi de vous dire que notre entrevue a suffisamment duré à supposer qu’il fut besoin je ne le crois pas de

    Nous signifier la décision que vous avez prise à notre égard ces choses se font par une lettre et en deux mots il m’a semblé tout à l’heure que vous désiriez une explication et je me suis prêté à votre fantaisie pour plusieurs raisons qu’il serait orgueilleux à moi de

    Détailler tel n’était pas votre envie à ce qu’il paraît j’ai cru deviner ensuite dans vos paroles une sorte de provocation une menace même tellement en dehors du bon sens et de votre caractère que j’ai voulu savoir ma curiosité ne va pas jusqu’à vous interroger plus longtemps je ne vous chasse pas

    Mademoiselle Leber mais si votre volonté est de nous quitter fait à part cet entretien où vous n’avez pas été vous-même je ne garderai de vous qu’un excellent souvenir et je serai toujours prête à témoigner pour la troisème fois M lui coupa la parole et dit en se

    Levant à son tour madame je ne vous demanderai jamais votre témoignage la baronne laissa échapper un geste d’indignation et se dirigea vers la porte en disant soyez donc libre mademoiselle au moment où elle tournait le dos le regard d’enemé aigu et rapide essaya encore de pénétrer sous les

    Masses latérales de ses cheveux mais cette coiffure qui se nommait je crois bandeaux à la Berte tenait l’oreille entièrement cachée Edem ne vit rien de ce qu’elle voulait voir madame prononça-t-elle tout bas comme la baronne allait atteindre la porte et si j’avais voulu seulement prendre mon congé j’aurais eu l’honneur de vous

    Écrire vous avez bien raison cela se dit en deux mots veuillez rester je n’ai pas achevé la baronne continua de marcher et sa main toucha le bouton la jeune fille répéta d’une voix plus basse encore mais plus stridante aussi vez rester madame et comme la baronne ne s’arrêtait point

    Poursuivi nous avons changé de logement nous demeurons depuis 3 mois et demi rue Notre-Dame de Nazareth la seconde porte à gauche en entrant par la rue Saint-Martin le bouton qui avait tourné déjà fit retour sur lui-même et la porte demeura fermé AEM continuer au fond de la cour dans la

    Maison qui donne par ses derrières sur les messagerie du plat desints elle reprit la laine comme on fait par un effort violent la baronne était immobile au- devevant du seuil on ne voyait point son visage mais le corps aussi a sa physionomie révélatrice l’apparence de Madame Schwartz trahissait un trouble subite il

    Fallait qu’enem eû bien souffert car l’azure sombre de ses yeux eut un rayon de cruel plaisir elle acheva au 4è étage les fenêtres à rideau bleu vous savez madame Schwarz se retourna enfin mon sa belle figure si calme qu’un nuage où il y avait de la colère mais aussi de

    L’espoir passa sur le front d’ennemé oh d’ut-elle penser et si je me trompais et cela voulait dire avant tout comme je voudrais me tromper car le cœur d’ennemé valait mieux que sa beauté même vous savez murmura cependant madame Schwarz répétant la dernière parole prononcé comment saurais-je puis avec impatience et comme

    Si elle lui déjà regretter cette question et que m’importe tout cela demanda-t-elle mais il était trop tard ses interrogations répété donnit un démenti au calme du visage le coup avait porté comment et en quoi madame Schwarz sans attendre cette fois à la réponse appela sur ses trait une expression de

    Douce pitié pour dire à demi-voix pauvre enfant j’oubliais ce qui littéralement signifiait elle divague ayons compassion les yeux ardents d’EDM fixés sur ses yeux semblaient maintenant lire un livre ouvert madame reprit-elle doucement et avec toute sa tristesse revenue quand j’entrai pour la première fois dans votre maison j’étais presque une enfant

    Et je faisais grande attention aux objets de toilette jamais je n’avais vu de femmes si belle si élégantees si riches ni si simple que vous il s’est trouvé que bientôt j’ai connu chaque pièce de votre parure habituelle aussi bien que si ces choses eussent été à moi

    Les jeunes filles sont ainsi les jeunes filles pauvres entre 1LE boutons de diamants j’aurais distingué les brillants superbes qui jamais ne quittent vos oreilles ici EDM jeta un regard obli vers le portrait madame Schwartz suivit ce regard et traduisit fidèlement la pensée qu’il exprimait en disant depuis la naissance de Blanche

    Époque à laquelle mon mari me fit ce présent je n’ai jamais porté autre chose même bal je savais cela madame répliqua la jeune fille et j’ai dû penser qu’il vous peignerait d’en être privé madame Schwarz ouvrit de grands yeux oui mais peut-être pas assez vite elle porta brusquement la main à ses oreilles

    Enem avait atteint sa bourse et y prenait ce petit papier qui enveloppait un objet gros comme un grain de maïs mais vous m’avez fait peur murmura madame Schwarz qui essaya de sourire mais vous voici si rassuré sans doute prononça la jeune fille avec un sarcasme si amère qu’un rouge violent remplaça la

    Pâur de la baronne d’un geste rapide et assurément involontaire elle releva l’un de ses banteaux montrant ainsi le bouton qui brillait à son oreille et l’autre demanda la voix froide d’enem la baronne hésita et la colère fit trembler ses lèvres qui étaient livides cependant au lieu d’appeler ses

    Vallets de châtier comme elle le pouvait cette extravagante insolence elle garda son sourire et souleva le second bandeau en disant je ne vous en veux pas mademoiselle madame répondit enem d’un ton lent net aigu comme la pointe d’un poignard cet autre vous a coûté 6000 francs et vous avez désormais trois boutons

    D’oreilles en même temps elle déplia l’enveloppe pour montrer dans le creux de sa main un bouton tout semblable à ceux de la baronne et ajouta voici le motif vrai de ma visite madame les pauvres ne songent jamais du premier coup aux ressources des riches je vous croyais dans l’embarras depuis 3

    Mois et c’est ici ma première sortie la baronne était immobile comme une statue EDM déposa le diamant sur une console salua et se dirigea vers la porte d’un pas ferme dans la cour du Château La Cloche appela le dîner à volé et l’horloge sonna 7h3 la baronne fit un pas comme pour

    S’élancer après em elle s’arrêta et chancela dans l’escalier la voix du baron Schwarz disait avec un joli accent alsacien à table heure militaire faites prévenir ces dames la baronne porta les deux mains à ses yeux aveuglé par des éblouissements à l’étage au-dessus le piano de Blanche

    Lançait des fusées de notes au dehors la grille s’ouvrit puis se referma bruyamment il faisait presque nuit mais le diamant brillait sur la console concentrant les rayons éparts du crépuscule elle est partie pensa tour la baronne que lui ai-je fait d’une main convulsive elle saisit le diamant comme si ses feux

    L’ussent blessés son regard était fixé vitreux elle ne bougeait pas bien que la voix de son mari la fit tressaillir le piano de Blanche se tu un léger descendit l’escalier et blanche elle-même une rose vivante fit irruption dans le salon mère s’écria-t-elle es-tu là sans lumière que m’a-t-on dit aidm

    Est venue dt-elle avec nous où donc est-elle 20 questions va mieux qu’une pour les personnes troublées ne faisons pas attendre ton père répondit seulement madame Schwarz quand les lumières de la salle à manger éclairèrent son visage vous eussiez admiré avec quelle possession d’elle-même comme disent les Anglais madame Schwarz avait reconquis les

    Apparences du calme le plus parfait c’était un intérieur un peu patriarcal elle donna devant tout le monde son front à baiser à son mari grandeur défiant despotte mais esclave et lui dit répondant ainsi d’un seul coup aux diverses questions de Blanche c’est cette petite emé mademoiselle Leber

    Nelle n’a pas voulu rester pour nous faire ses adieux ses adieux répéta le baron et blanche tout à coup triste elle nous quitte madame Schwarz s’assit à sa place au centre de la table et ajouta négligemment elle part pour l’Amérique désintéressement de l’artiste dit Monsieur Schwarz jolie cette petite très

    Jolie Alouette tout trôti là-bas à ce qu’elle croit bon le potage reviendra vieille et sans le sous comique l’accent allemand de cet habile financier donnait à ses façons de parler elliptique dont il ne se départait guère une très agréable saveur blanche aurait bien voulu interroger mais autour de

    Cette table il n’y avait qu’elle pour s’intéresser à EM lesber c’était une maison montée supérieurement tous les jours après le potage Savinien larsin le vaauviliste du Père Lachaise était chargé de faire un rapport verbal sur les meilleures pointes du Charivari du corsaire et des autres journaux d’esprit on sait quel

    Éclat jetare sous Louis-Philippe ces ingénieux organes Savinien larsin petite bête de lettres noire comme une taupe prenait son bien où il le trouvait il avait de la geté plus qu’un mirliton défoncé plutôt que d’inventer quelque chose il e refait la pivoleuse mais comme s’ut été bien tourné pour compiler

    Un acte insignifiant il vous saccageait 20 volumes jolie nature disait le baron Schwarz et original à la voix le définissait ainsi insrit ben délicat et à propos de lui monsieur Cotentin de la lourdeville disait ça et ça de l’anguille de la chatte du singe et de

    La fouine mais le génie de Molière nous parlerons tout à l’heure d’alavie et de notre ancien ami Cotentin le croquis du salon Schwarz est à faire le Charivari proclama Savinien larsin à publié le portrait de Monsieur Romieux en anenton le corsaire a trouvé nouveau nom pour Monsieur de montalivé les autres

    Ajouta-t-il en riant était vieux comme le journal des dégâts r opina monsieur Schwarz et comique la mode appelle monsieur Therre un petit foutriquet le larsin les savait toutes il gagnait fortement sa nourriture mais pourquoi cette belle madame Schwarz avait-elle dit à propos d’EM Laber elle part pour l’Amérique chapitre 6 le salon [Musique]

    Schwarz il y a des millions qui fréquentent le très grandr monde c’est un peu l’exception généralement le très grand monde est une cité murée on y naî et le million l’attire chez lui avec peine c’est un monde à part qui fréquente le salon Schwarz ce n’est peut-être pas même un monde car

    L’élément féminin fait le monde et les femmes manquent un peu chez Jean-Baptiste Schwarz qu’il soit ou non baron à la voix et garçon Savinien larsin a épousé une vieille comédienne qui est dangereuse à produire cabyon et veuf Cotentin de la lourdeville à son ménage en Normandie le vicomte des

    Glailleux est séparé de cors et de bien touban seul amène madame touban une personne bien née envieuse dousâtre et méchante on ne rencontre pas partout un Marseillais obèse et pesant franchement 237 livres avant le dîner c’est donc avec orgueil que nous présentons à la voix à nos dames il était aimable et

    Avait le cœur sur la main il transpirait toujours il plaçait les idées industrielles et se connaissait en terrain cabyon lançait des affaires le vicomte honoré Giscard des gllailleeux descendait de haut c’était son gagnepin il avait 14 maisons qui montaient de bas six SEP déjeunés et SEP dîners par semaine touban était chimiste d’affaires

    Madame touban avait un avis en littérature Cotentin de la lourdeville avait fait ça et ça depuis le temps tour à tour député journaliste et présentement avocat affaire chez Monsieur Schwartz tout était d’affaire jusqu’au vaudeville dans la personne pointue de Savinien larsin jusqu’à l’art sacré jusqu’à la sainte poésie sous la FA d’espèce de

    Sensitive Savinien était un jeune homme Cotentin doyen avait maintenant des cheveux blancs les autres tournaient autour de la quarantaine comme Monsieur Schwartz lui-même madame touban n’avait jamais eu d’âge restait enfin un coup maigre jaune triste imple descent Monsieur et Madame eliassin Schwarz nous avons connu le mari àamp factotom d’un autre ménage Schwarz

    Eliassin marié avait été pris en grippe par la femme de l’ancien commissaire de police devenu chef de division à la préfecture Monsieur et Madame elassin personne modestes étaiit chargé de faire les honneurs en second au château de bois Renaud rien de ce qu’on est convenu d’appeler le drame n’apparaissait dans

    Cette maison opulente tranquille et bourgeoisement gaay la baronne avait un passé romanesque mais ce passé prescrit par le temps semblait en outre noyé dans l’oubli profond cette belle jeune fille m Laber partaiit pour l’Amérique nous l’avions vu EDM glisser parmi ces tranquillité vulgaire comme une fugitive et impuissante menace montrant le bout

    D’oreille d’un mystère en dehors de cette mince intrigue tout était uni comme une glace monsieur Schwarz madame Schwarz la jolie blanche et leur convive formit une de ces mil000le réunions comme on en voit chaque jour à chaque pas une réunion qui tout en gardant sa dose voulue d’excentricité ressemble en

    Gros à toutes les autres où l’on vit bonnement leur présente sans trouble de la ville sans souci du lendemain mis à part bien entendu les affaires sans des veines de ce peuple et souffle de son âme le mariage de la fille de la maison lui-même avec ce fameux monsieur Lecoq

    Était une affaire plus ou moins inconvenante elle présenta des profits et des pertes plus ou moins discutables mais c’était où cela semblait être une affaire entendue réglée qui ne portait pas avec elle une bien forte dose d’émotion l’opulence a des misères cach derrière tout cet éclat l’ignorance peut-être peut-être l’envie veulent

    Deviner l’angoisse et comme ce hardi romancier qui s’appelle tout le monde n’y va pas par quatre chemins il traduira le mot angoisse trop amplement par des mots qui disent plus qui saisissent mieux et le voile soulevé par sa main vous montrera du sang avec des larmes chez monsieur le baron Schwarz

    Par exemple avec la meilleure volonté du monde l’observateur le plus subtil n’eut pas découvert le moindre symptôme sanglant ni le plus léger prétexte àarme et cependant il y avait quelque chose quoi donc des bagatelles quelques peties cachoteries qu’on ne s’attend surtout à rien de sérieux premièrement après le

    Potage madame SICAR la camériste par là-bas notre petite blanche qui rougit et sourit deuxièmement un peu plus tard Domerg s’approcha de madame la baronne et lui rendit compte à voix haute d’un ordre exécuté la baronne ayant dit c’est bien Domerg en se retirant laissa tomber cette phrase il fera jour demain et ce

    Terrible mot d’ordre n’altéra en rien la sérénité de la charmante femme troisièmement à peu près au même instant monsieur Schwarz qui enveloppait la baronne d’un regard maritalement admiratif mais un peu inquiet fit signe au puissant à la voix qui mit avec conscience étalant l’heureuse rotondité d’un ventre à la Financière le signe

    Était sans doute convenu car à la voix posa brusquement sa fourchette et dit en homme qui tout à coup est frappé par un souvenir euh ce particulier oui bon j’allais oublier de vous rappeler l’affaire d’endurant pour ce soir bien bien fit simplement l’illustre banquier si vous manquiez insista la voix sur

    Carnet interrompit monsieur Schwarz tant pour tout monsieur le baron du reste n’en perdit pas un coup de dent vers le dessert il reprit en s’adressant à sa femme profitz de l’affaire d’endurant un petit tour à l’Opéra non fatigué bien liberté malgré la belle concision de son style monsieur le baron

    Trouvait moyen de faire les demandes et les réponses il appela Domerg le coup retour de bonheur ajouta-t-il la baronne échangea un regard avec le grave valet enfin qurième et dernier détail comme on servait le café monsieur le baron demanda tout à coup en regardant sa femme fixement à propos Giovana ceci

    Doit être à vous il avait entre l’index et le pouce une jolie petite clé qu’il montrait à sa femme madame Schwartz regarda sourit et répondit h je la cherchais c’est la CLF de mon tiroir du milieu comque dit le baron il donna la clé à Madame touban qui la passa à des

    Glailleux et Madame Schwarz la reçu des mains du dandit à la voix elle la déposa sur la nappe sans trouble apparent autour de la table l’entretien allait et venait on e fait tout un journal d’esprit avec les choses charmantes que Savinien larsin récitait par cœur ces gai vaudevilistes sont bien utiles à la

    Campagne au bout de quelques instants la clé semblait oubliée personne assurément ne remarqua deux ou trois gouttelettes de sueur qui perlèrent à la naissance des beaux cheveux de madame la baronne il faisait chaud cela pâlit certains visages madame la baronne était très pâle parmi l’éblouissant épanouissement

    De son sourire sur la table au moment où la clé la touchait un tout petit objet avait adhérer à la nappe faisant à sa blancheur une tache imperceptible un rien figurez-vous un gra de poussière un atome madame la baronne qui n’avait pas même accordé un regard à la clé

    S’était-elle aperçue que cet atome était de la cire savait-elle seulement qu’avec de la cire on peut prendre l’empreinte d’une clé certains prétendent que les dames n’ont pas besoin de regarder pour voir et que sans avoir rien appris elles savent toute chose comme on se levait de table madame la baronne trouva moyen de

    Dire à Domerg il faut que j’aille à Paris ce soir à part ces futiles cachoteries néant la maison Schwarz était l’asile d’une paix profonde EDM Leber avait pris en sortant du château de bois Renaud le chemin qui traverse la plaine et gagne le bois pour remonter à Montfermeil cette route

    Longeait le saut de loup l’espace d’une centaine de pas à cause d’un angle saillant qui existait dans le tracé du parc aux dernières lueurs du crépuscule adm distinguer une forme bizarre qui se glissait parmi les buissons de l’autre côté du chemin nous n’avons pas dit une forme humaine c’était comme un reptile à

    Tête d’homme et la jeune fille crut d’autant mieux à cette vision qu’elle avait vu déjà aujourd’hui dans son panier traîné par un chien de bouché cette misérable créature moitié mandiant moitié commissionnaire que sa hideuse infirmité rendait célèbre dans tout le quartier Saint-Martin la maison de la rue Notre-Dame de Nazareth où logéit de

    M donnit par derrière sur la cour du Plat D’étain bien souvent elle avait pu voir trois pattes dans l’exercice de sa pauvre industrie pendant qu’elle était malade et faible d’esprit l’aspect de trois pattes lui inspirait une compassion mêlée de terreur plus d’une fois et comme malgré elle edmy avait

    Passé des heures entières à le regarder manœuvrant la partie paralysée de son corps et accomplissant avec son torse et ses bras des actes de véritable vigueur pour aidm ce Repti à tête d’homme deviné plutôt qu’aperçu dans l’ombre de la route était l’estropier du plat d’étin l’idée ne tint pas cependant car comment

    Supposer que trois pattes purodaient dans ces lieux déserts sans attelage et pourquoi à cette heure où il ne quittait jamais son poste de la cour des messageries en ce moment le chien de Bou devait galoper vers Paris Edem avait l’esprit plein autant que le cœur au sortir de cette maison où elle

    Venait de tenter une épreuve décisive pour elle néanmoins ce n’était qu’une jeune fille et la nuit porte avec soi des épouvantes quand EDM passa devant les buissons où la vision s’était évanouie son regard inquiet les interrogea elle ne vit rien elle poursuivit sa route sans plus songer à

    Cet incident sa route était longue et traversait une campagne déserte longue pour aller jusqu’à liverie par la forêt bien plus longue hélas pour aller jusqu’à Paris or depuis que le diamant n’était plus dans la bourse d’EDM et sa bourse était vide EDM avait donné sa dernière pièce d’argent au contrôle du bureaupste

    EDM qui venait de refuser si fièrement l’aide de Madame Schwarz EDM qui avait déposer sur la console du Salon de la baronne et malgré elle un bijou perdu que non seulement c’est c-ci ne réclamait pas mais qu’elle déclarait formellement ne point lui appartenir EDM n’avait pas de quoi prendre la voiture

    De liverie à Paris que lui importait cela elle se sentait forte la fièvre en ce moment l’exaltait comme une ivresse il lui semblait tout simple d’entreprendre ce voyage de saint lieu la distance il elle était double que lui eû importé encore son sein battait sa tête brûlait devant ses yeux de larges

    Éblouissements passai mais elle se sentait forte je sais tout ce que je voulais savoir pensait-elle me voilà guéri bien guéri je n’aime plus croirait-on qu’il soit si facile de ne plus aimer c’était comme pour la route elle défiait l’amour au même titre que la fatigue mais à son insu sa poitrine

    Laissit échapper des sanglots et son pas chancelé elle atteignit pourtant la lisière de la forêt où le chemin s’engageait brusquement sous une épaisse voûte de feuillage au bout de quelques pas la nuit devint si noir qu’on avait peine à distinguer les objets EDM n’avançait presque plus quoiquelle se

    Dit toujours je marche je marche il faisait nuit dans son cerveau comme au dehors elle n’avait pas conscience de sa faiblesse qui carotait ses mouvements comme un lien elle s’arrêta au pied d’un arbre et mit son front contre l’écce en murmurant il faut marcher je marche un bruit sortait du Fouret mais

    Pouvait-elle prendre garde un grand bourdonnement était autour de ses oreilles et le souffle lui manquait ses jambes se dérobèrent sous elle lentement elle s’affaa au pied de l’arbe pensant encore je marche je marche à ces heures qui ressemblent si bien à l’agonie on a d’étranges rêves la vision revenait au

    Lieu de toucher terre EDM rencontra deux bras qui la soutinrent doucement et ses yeux avant de se fermer distinguèrent vaguement dans les ténèbres cette silhouette hideuse l’homme reptile trois pattes le mendiant de la cour du plat [Musique] destetin chapitre 7 le [Musique] pacte la voiture de Vau jour à Paris

    Pentin bondi livr clichi le verre galant Montfermeil et cetera arrivait à l’ivr d’ordinaire à 8h30 sonnant à moins qu’elle n’avançâ ou qu’elle ne retardâ ce qui arrivait SEP fois par semaine vers 8h20 on vit entrer dans le bureau d’attente un singulier cortège composé de deux hommes dont l’un avait au dos un

    Appendice de forme oblelongue il portait une femme malade sur un brancard de feuillage un personnage d’apparence robuste au trait régulier intelligent et mâle qui semblait appartenir à la classe aisée les accompagnit ce dernier seul qui avait nom monsieur Bruneau et que ses deux compagnons traitent avec un respect

    Craintif est pour nous une figure nouvelle dans les deux teur nous eussions reconnu en premier lieu 6000or ancien maître de danse avec son chapeau gris et sa redingotte de peluche en seconde ligne le pêcheur etchalot tournure plus modeste physionomie plus attachante que son costume de pharmaciens ruinés dotés de je ne sais

    Quelle mélancolique auréol l’un était le père illégitime l’autre la mère nourrisse du jeune Saladin quant à la femme malade dès que le brancard eut franchi le seuil de la salle d’attente le quinquet fumeux placé derrière la grille éclaira le visage charmant d’EDM Leber elle venait de reprendre ses sens

    Et ce fut la lumière qui lui fit ouvrir les yeux son regard étonné tourna autour de la chambre comme si elle eû craint d’y rencontrer quelque effrayant objet sans doute un souvenir confus de sa vision quand son œil tomba sur la figure calme de Monsieur Brunau elle tressaillit puis elle sourit j’ai rêvé

    Balbuti-t-elle puis refermant ses yeux que fatiguait la lampe elle ajouta comment se fait-il que vous soyez près de moi nous allons causer ma chère demoiselle répondit Monsieur Bruno tenez-vous en repos il prit les deux mains de la jeune fille dans les siennes et les pressa paternellement similor et

    Échalot se tenaient dans un coin du bureau silencieux et le chapeau à la main et Chalot avait mis sous son bras l’enfant de carton habitué à dormir dans les positions les plus difficiles Monsieur Bruno s’approcha du grillage disant je retiens le coup s’il est libre madame Lefort sinon il faut que vous me

    Trouviez une voiture sur le champ la buraliste consulta son registre et répondit d’un air aimable en jetant vers EDM un regard significatif ça vous d’avoir avec vous un troisième Monsieur Bruno les gens de vos jours aiment mieux l’intérieur et ici nous n’avons rien d’inscrit et siillor poussa le cou de

    Déchalot Monsieur Brunau vint à eux et leur dit je n’ai plus besoin de VOUS ils sortirent aussitôt si Mor passa son bras sous celui des chalots du côté où Saladin était pas et dit la petite marchande de musique aurait bien pu nous donner à boire bibi est-ce qu’on va

    Bouder longtemps nous deux cela dépendra de ta franchise à m’aider répondit l’ancien pharmacien avec émotion j’avais mis toutes mes illusions dans ton amitié s’il faut sentre séparer j’aimais mieux qu’on se casse quelque chose voilà mon idée des bêtises bibi euh c’est possible mais je préfère mieux te voir mort que

    Mauvais cœur Silor fit la grimace bibi reprit-il d’un ton léger en fait de quelque chose veux-tu casser une croûte je n’ai pas faim arrosé d’un litre de petit hérissé bien entendu je n’ai pas soif ce disant échalot prit une mine sévère et ajouta tu n’as pas seulement donné une caresse paternelle à la

    Créature c’est pas des mamours et des singeries qui lui ouvriront l’horizon sur l’avenir répliqua sentencieusement 6000 or et Chalot retira l’enfant de dessous son bras et approcha sa petite fille figure grimassante et maigriotte des lèvres de son compagnon qui lui donna un baiser distrait en disant il

    Est bien mignon tout de même et à quel métier que tu gagnes de quoi lui ouvrir les portes de l’horizon à mider demanda échalo avec un soupir héé retira son bras et prit une pause pleine de fierté ma vieille déclama-t-il je me moquerai pas mal de m’aligner avec toi à

    N’importe quelle arme ou dans un jeu d’adresse j’ai des déjà eu des raisons aujourd’hui avec un officier de marine comme quoi nous nous retrouverons postérieurement au champ d’honneur mais je ne veux pas que tu m’accuses de feignant et de mauvais sujets il y a des mystères plein le quartier ce n’est pas

    Un crime de s faux filer dans une position précaire comme la mienne avec un petit sans feu ni lieu et l’ignorance où je suis de ma propre famille j’ai donc réfléchi comme il suit je me suis dit am mer tu ne peux pas toujours être à charge de l’amitié de de celui qui

    T’abrite sous son toit modeste faux percer tu as l’âge voulu alors je pouvais monter une petite affaire comme la tienne pas vrai en concurrence plutôt mourir que de faire du tort à un ami j’avais donc le choix entre Monsieur Bruno la porte-cochère à côté monsieur Lecoq au premier et les jeunes gens au

    4e qu’on entend parler de crime à travers la cloison tous ce mystère Monsieur Bruno m’a dit de repasser monsieur Lecoq a pris mon nom sur son grand poisson de registre où nous sommes déjà couchés toi et moi je t’en préviens que fait-il cet homme-là vas-y voir je

    Te parie une chose que ça finira mal restait la jeunesse du 4e j’y ai pénétré un matin que j’entendais qu’il voulait tuer la femme quelle femme demanda échalot tout pentelant de curiosité il faut du reste renoncer à peindre l’attention passionnée qu’il mettait à écouter la confession de son

    Ami Saladin le gênait un peu il essaya mais en vain de le mettre dans sa poche oui quelle femme répéta similor en housoussant les épaules comme un devineur de Charade qui jette sa langue au chien dis-le-moi si tu le sais tout ce mystère il y a donc que ça n’est pas

    Beaucoup plus beau chez eux que chez toi non obstant qu’il fume des cigares de CIN et que ça porte du beau linge ils sont trois fils de famille et pas d’argent qui s’était associé pour bambaucher et il y en a un monsieur Michel qui commence à vivre à son appart

    Ayant déniché une affaire ou un trésor que Monsieur Maurice et monsieur Étienne n’y voi que du feu alors je n’ai pas osé parler de la femme tout de suite j’ai dit seulement je peux rendre des services en cachette au-dessus du préjugé ça les a fait rire au primabord

    Et aussi que j’ai professé l’art de la dans des salons il rit de tout nonobstant j’ai été accepté on me pirra sur la première affaire que l’affaire interrogea encore etchalot qui de guerelass remit Saladin sous son bras h cherche Bibi et que feras-tu chez eux généralement tout tu

    Desgages tu vas finir estce que je ressemble à un domestique on me donnera 100 francs sur l’affaire voilà mais quelle faire et fouille puisqu’on te dit que c’est des secrets et Chalot haôta son vieux chapeau de paille pour essuyer d’un revers de manche la sueur de son front ça explique du moins pensa-t-il

    Tout haut l’abandon du petit au berceau et de ton ami momentanément et c’est bien vrai que dans le quartier les mystères s’affourmi mais tu as-t-on touché des allusions à la chose de tuer la femme pas à l’ombre l’as-tu entreaperçu chez eux je lève la main qu’elle n’y est pas où est-elle voilà

    C’est les mystères et qu’as-tu fabriqué dans la maison jusqu’à présent euh pendant 3 jours réplica Silor avec une sorte de pudeur je fais comme qu’ dirait le ménage les bottes pas mal de commissions pour débuter pas vrai quelle commission tailleur fruitier restaurant et c’est pour ça tu ne m’as pas vu mais

    Avanth la chose a commencé ici Saladin grogna il n’était pas à son aise et Chalot lui recommanda d’être calme et se rapprochant d’un mouvement fiévreux il dit voyons voir si tu t’épench avec sincérité avantier poursuivi s000or le plus jeune monsieur Maurice un joli cœur oui me donna une lettre avec 2 francs50

    Pour le voyage la lettre n’avait pas d’adresse il il s’agissait de la porter ici près au château interrompit etchalot en fourrant le bec de Saladin sous son esselle pour l’empêcher de crier approchant mais tu m’avais donc suivi jusqu’au bateau seulement pour qui la lettre mystère à qui l’as-tu remise à personne comment vas-tu

    Dissimuler parole sacrée je l’ai déposé sous une grosse pierre qui est en plein champ à une centaine de pas en avant dans la forêt la tête d’échalot tomba sur sa poitrine un drame de l’Ambigu comique ne l’aurait pas jeté dans de plus laborieuses émotions et après fit-il tandis que Saladin râlait tout

    Doucement rien hier reprit similor ce matin un second message une lettre encore non un mot un mot du plus grand monsieur Michel celui qui fait la noce ah un crâne brun d’amoureux tout de même quel mot bibi répliqua solennellement similor sois maudit dans l’éternité si tu trahi ma confiance je bavarde comme

    Un Jaco parce que ça m’agace d’être toujours suspect vis-à-vis de toi mais je risque mon existence et celle de mon enfant quel mot répéta le bouillant échalot voilà l’histoire Monsieur Michel m’a dit tu t’arrêteras au débarcadaire de Monsieur Schwarz et tu te promèneras tranquillement les mains dans les poches

    Jusqu’à ce que tu trouves un domestique en livré grise avec des boutons d’argent qui regardent couler l’eau oh je l’ai vu s’écria impétueusement l’ancien pharmacien les boutons la livré et il regardait couler l’eau le mot ma vieille dis-moi le mot ah Saladin tu vas te taire fera-t-il jour demain prononça

    S000or dans l’oreille de son compagnon he fit celui-ci qui crut avoir mal entendu fera-t-il jour demain pas d’avantage et et la réponse du gros domestique peut-être ça dépend pas pas le gros domestique ne savait pas s’il ferait jour demain il fallait qu’il s’informe préalablement auprès de qui euh connais

    Pas il m’a dit jeune homme flané et contemplé le paysage au coucher du soleil et ne vous impatientez pas si je suis un peu long à vous apporter la réponse j’ai donc flané dans le pays qui est agréable après la nuit tombée la livrée grise est revenue et m’a dit en

    Prenant une prise sans m’en offrir jeune homme il fera jour à l’endroit ordinaire ce soir sur les 10h jour à 10h du soir se récria échalot c’est les mystères reparti 6000or à sa manière Saladin suffoqué criait à la garde mais on ne faisait pas attention à lui tant la situation était

    Saisissante et Chalot essaya vainement de lutter contre son émotion il se frappa les yeux à tour de bras et puis obéissant à un irrésistible élan il rejeta en bandouillère Saladin qui n’était pas complètement asphyxié et pressa 6000 or sur son cœur inondant de douces larmes le Palteau de peluche

    Frisée oh à maidé s’écria-t-il avec un véritable spasme d’attendrissement je t’ai suspecté c’est vrai je te demande excuse quand tu rentrais tu sentais le café quoi que père de l’enfant et je me disait il se communique des douceurs seul à seul en dehors de l’association j’ai voulu t’éprouver tu en es sorti

    Avec la victoire la grandeur dame de similor était en jeu il n’abusa pas de son triomphe allons allons ma vieille dit-il ne te fais pas de mal ceci te servira de leçon à ne pas te livrer à tous les garde l’aveugle imagination dans ta jalousie reçoisant mon serment interrompit échalot j’ai trop souffert

    J’étais là au bord du canal à t’attendre moi que l’espionnage n’est pas du tout dans mon caractère généreux je t’ai vu venir je me suis approché par derrière la haie si tu m’avais trompé vois-tu il y aurait eu un malheur mais tu ne m’as pas trompé j’ai entendu les paroles

    Propres du domestique qui a l’air d’un porte sacoche de la banque peut-être ça dépend j’ai vu qu’il s’en allait et que tu attendais j’ai fait les 100 pas derrière la haie j’avais bien du mal à empêcher le mioche de crier et quand le gros gris de fer est revenu c’est la

    Vérité qu’il a proféré ce soir sur les 10h et qu’est-ce que ça peut vouloir dire ça Amédé coupa-t-il brusquement le jour qui se mêle avec la nuit dans leur cachoterie siillor sourit en homme qui voit plus loin que le bout de son nez bibi répondit-il c’est la bouteille au

    Noir que le diable y perd son latin tu as mis Saladin la tête en bas sais-tu oh rien ne les incommode à cet âge-là fit observer etchalot si Milor retourna l’enfant qui se débattait convulsivement et convain de la justesse de l’observation il reprit le troisème dessous quoi avec

    Truc et mécanique des roues de la haute qui a des manigances pleines de subtilité mot passe et société secrète des franc-maçons pas vrai qui ne risque rien à rien je vote pour qu’on pique une tête là-dedans au travers des ramifications que j’ai rencontré jusque sur le bateau-pste la moitié de Paris en

    Mange donne-toi la peine d’entrer dedans avec moi h ça y est reprit Chalot si tu en prends j’en use top là euh top là nous jurons fidélité jusqu’à la mort à m’aider euh à quoi à la chose de tirer notre épingle du jeu pour nous et pour pousser le petit dans sa

    Carrière à la lueur pâle qui descend des étoiles ils étendirent les mains sans parti prisimiter la pause des horas la route était solitaire ciel tu fus seul témoin avec Saladin ce sont des instants solennels on ne signe pas un tel pacte sans être profondément ému et Chalot et similor plaisantaient rarement il

    Venaent de fonder une société dont le but assez vague était de pêcher en nos troubles au milieu d’un fantastique océan dont il s’exagérait sans doute et la richesse et les dangers c’était deux poètes au cœur chaud à l’imagination naïve deux fils de l’Éternel forêt de papi mâchés qui ombrage le mélodrame de

    Sauvages de Paris le théâtre leur avait enseigné des sentiments tendres et cet agréable grammaire dont il faisait us dédaignant la rue des bonnes langues du peuple qui va hélas se perdant chaque jour dans je ne sais quel paos idiot nous n’accusons pas le théâtre de leur avoir inoculé le péché de paresse mais

    Il détestaient le travail et croyez-moi quand vous rencontrez dans Paris des âmes sensibles qui ne veulent pas travailler surveillez leurs mains et protéger vos poches un silence recueilli suivit le pacte conclu tout en partant les deux amis s’étaient écartés du bureau un bruit sourd et lointain les

    Arrêta dans leur marche la voiture dit similore je me lâcherai volontiers d’une place d’impérial pour ne pas érinter mes chaussons Saladin aime bien rouler réplica échalot qu’as-tu en caisse 20 sous de Gougeon moi 15 trop court la porte d’une maison s’ouvrit derrière eux et une voix s’écria voyons voyons madame champion un

    Peu de vivacité avez-vous le poisson félicité la lanterne ah je n’auraai pas mon coin vous verrez la porte s’éclaira au lueur d’une vaste lanterne à ans que balançait une servante de mauvaise humeur derrière elle sortit une bonne grosse dame embarrassée de paquet soufflant se hâtant avec peine et

    Trébuchant dans ses jupe toujours le même Adolphe pleura-t-elle attendre au dernier moment alors qu’il est si facile entré au bureau 2 minutes d’avance ah Ege mon mouchoir félicité euh fermez bien le garde manger rapport aux insectes euh vous verrez pour qu’on vous donne un chat si les coureurs je n’en

    Veux pas eh vite vite dit adolp qui avait pris les devants tu as le poisson madame champion a-je le poisson félicité adolp se retourna la lumière de la lanterne le prit comme en une gloire éclairant de la tête au pied le magnifique pêcheur des bords du canal

    Qui tentait un brochet dans les 14 livres il marchait libre et sans charge aucune muni seulement d’une riche can de pêche dernier modèle tandis que cette déplorable madame champion ployait sous le poids des colis notez que les Parisiens condamnent amèrement les murs des pays barbares où les femmes

    Travaillent à la terre madame champion avait nom céleste elle pesait de C de livres à la dernière fête de saint clou à la vue de Madame champion etchalot eut un cri joyeux c’est le voisin dit-il en remontant Saladin jusqu’à sa nuque on va rouler et comme si Millor ne comprenait

    Pas il lui lâcha le bras en ajoutant laisse faire à mider il faut s’aguérir à la ficelle dans notre nouvelle affaire je vais en cabler une et nous aurons nos deux places à pas cher mais tiens Saladin il se débarrassa de son fardeau pour aborder le beau pêcheur et

    Poursuivi chapeau bas h bonsoir bourgeois c’est donc votre épouse qui porte comme ça ma petite friture monsieur champion fit un saut de côté comme si une roue lui eû écrasé le pied que faites-vous là vous murmura-t-il en pressant le pas vers le bureau je fais comme vous bourgeois je

    Retourne à mes petites affaires ça valait tout de même un sous-pièce je dis donc pour un amateur nous avons débattu le prix objecta monsieur champion vous êtes payé bien le bonsoir n’empêche insista échalo qui le suivait comme son nombre que des dames ça connaît mieux le prix des objets et

    Que si votre épouse savait adolp cria madame champion épuisée attends-moi donc adolp s’arrêta court il était rouge de colère il prit trois pièces de vin sous dans son porte-monnaie et les donna en disant l’ami vous prof profiter d’une situation délicate vous êtes un malhonnête homme il tourna le dos et Chalot resta tout

    Étourdi et le sang lui monta au visage mais il n’est pas bien large le Rubicon que similor et lui venaient de passer son récit fit rire similor c’est là une dangereuse gloire similor lui dit en lui rendant Saladin un vieux te voilà qui te forme ils montèrent tous les trois sur

    L’Impérial sans remord sur l’Impérial il furent gêné par une brouette en nousier qui ne pouvait tenir sous la bâche avant de monter ils avaient reconnu dans le panier qui se balançait au-dessous des ressorts le chien de bouché de Monsieur Mathieu ah voilà encore quelque chose de farce dit

    Similor l’attelage de trois pattes c’est donc que trois pattes à coucher au château mystère le coupé se trouvait vide comme l’avait pronostiqué la buraliste monsieur Brunau y prit place à côté d’EDM leberur qui put franchir le marchepied avec un peu d’aide il n’en fut pas de même de Madame champion et de

    Ses paquets il fallut beaucoup d’aide céleste avait encore gagné depuis la dernière fête de saint-clou il y avait dans l’intérieur des gens de Vaujours qui cherchaient à défendre leur place contre l’envahissement des gens de liverie tout le monde excepté adolp emportait des paquets la lutte fut rude

    Mais décisive gens et paquet se casèrent après quelques mots aigres litère refermé laissa l’intérieur bourré comme un canon sur la banquette etchalot avait payé deux cigares et le tabac de la régie achevant d’engourdir le victime de leur association immorale faut s’aguérir à la ficelle conclu deviendra gras comme les autres

    Si on ne mange pas son pain sec et toujours tout est à Saladin espoir de cet étrange ménage contre toutes les lois de la nature c’était échalot un étranger qui montrait ici un cœur de mer Saladin mièvre produit ressemblaient à ces brins d’herbes qui croisent dans les

    Fentes d’une pierre la vie lui était dure il était balloté et cahoté comme un colis et dormait bien souvent les pieds en l’air un jeune chien serait mort à la place de Saladin mais Saladin ne se portait pas trop mal tout en fumant son cigare etchalot lui

    Fourra dans le bec pour employer son style le goulot d’une petite bouteille de mauvaise mininees et Saladin consolé pompa avec délices à l’étage au-dessous dans le coupé monsie Bruno s’effaçait de son mieux pour laisser plus de place à sa jeune compagne demicouché sur les coussins et disait d’un ton d’autorité

    Que pouvait expliquer son âge et le service rendu mais ma chère enfant je ne veux point de rétiscence il faut que je sache au juste tous les détails de votre visite à madame la baronne [Musique] Schwarz chapitre 8 histoire de [Musique] voleur dans l’intérieur les conversations allaient se croisant les voyageurs

    Venant de Vau jours continuaient leur entretien commençai en traversant la forêt de Bondi ils étaient trois une dame un monsieur beauparleur et un monsieur taciturne eh c’est fini disait la dame toutes ces histoires de la forêt de Bondi les voleurs sont maintenant dans les villes ah s’écria l’adjoint de

    Livr pris entre deux colonnes de paquets nous en sommes au brigand serviteur madame blo comment cela va je ne vous avais pas remis monsieur tourangeau et votre dame euh toujours ce rhumatisme une boîte à douleur vos jour est plus sain que liverie s’écria madame blot abusant aussitôt de l’aveu permettez

    Interrompit monsieur tourangeau vivement je prétends au contraire que l’rie as-tu les poissons célestes demanda Adolphe dont le front gardait un nuage il pensait sans doute les coquins mon C assez cher euh mon Dieu oui j’ai les poissons répondit madame champion à la torture sous l’abondance de son butin

    J’ai tout ne trouvez-vous pas qu’on étouffe ici les soirées sont fraîches riposta madame blot de vos jours moi je ne déteste pas la chaleur et l’adjoint continuant pour la pureté de l’air l’ivr et Dieu merci bien connu les meilleurs médecins de la capitale en conseillent le séjour aux poitrinaires et et bien

    Plaidait cependant le beauparleur les brigands avaient du bon cela mettait de l’émotion dans les voyages on entendait soudain un coup de sifflet jolie émotion merci les hommes rassuraient les dames qui s’évanouissaient et plus d’un suave roman d’amour a commencé ah Monsieur interrompit madame blot rentière et veuve de monsieur blot en son vivant

    Huissier épargnez-nous le reste mon monsur n’est pas de ces pays-ci demanda insidieusement l’adjoint je ne crois pas avoir eu encore l’honneur de voyager avec Monsieur euh je suis venu en flanant voir une propriété à vendre h celle du général peut-être voilà un militaire qui avait un bien bel avenir

    Dans l’armée bel homme bien conservé de la fortune et pas d’héritier dit adolp un pêcheur assez distingué du reste h se sera vendu à bon compte ce bien-là les cousins de province ont hâte de dépesser la succession un charcutier de camp dit-on et un aucier de Bailleux le

    Général était normand ah les Normands ne dites rien de désagréable Prévin céleste monsieur champion et de donfront natif quand je dis pêcheur assez distingué je m’entends repris ce dernier je m’entends jamais il n’a fait de grand coup de ces coups mémorabl parlez-moi de la pêche en mer

    S’écria l’adjoint j’ai un parent àp qui m’envoie des homars il les prend tout frais et cela m’arrive gâté acheva madame blot qui était agaçante Adolphe dit tout bas madame champion euh vois dans ma poche si j’ai ma boîte mais Adolphe répondait il y a dans nos fleuves des produits en quelque sorte

    Supérieurs à ceux de l’océan lui-même le beau parleur les chemin de fer ont tué le côté pittoresque des voyages c’est la vie de tous les penseurs monsieur lui dit l’adjoint à propos de chemin de fer nous allons en avoir un dans ce pays-ci et pour peu que vous ayez sérieusement l’idée d’acquérir

    Une propriété je vous engage à vous hâter car le terrain monte monte voici le baron Schwarz par exemple dont vous avez sans doute entendu parler je c bien il n’est pas très aimé dans ce pays-ci vous savez monsieur interrompit Adolphe avec fierté des cœurelles funestes ont commencé ainsi par imprudence j’ai

    L’honneur d’être le sous-caissier principal de la maison Schwarz on peut bien dire que cet homme-là n’a pas appris dans le pays riposta aigrement madame blot mais l’adjoint conciliant monsieur a raison de défendre son administration loin de moi la pensée de parler avec légèreté d’un propriétaire de cette importance il m’invite à ces

    Soirées ce que j’allais ajouter fait son éloge en effet grâce au chemin de fer projeté auquel il n’est pas étranger on offre à monsieur le baron Schwartz maintenant 1450000 francs de sa terre et voici trois ou quatre ans il avait acheté 600000 120 % en 4 ans c’est sévère non

    C’est joli mon pauvre blot a-t-il assez protesté pour cet homme-là h moi je trouve que la vapeur est une bien belle invention j’étouffe positivement j’aiémis céleste en tournant un regard vers la portière close h les soirées sont fraîche constata madame blot je préfère avoir chaud que de gagner un

    Catard et comme le disait si bien madame ajouta le beauparleur en saluant de nouveau la rentière Paris est devenu le rendez-vous de tous les malfaiteurs expulsés de nos campagnes Paris est une forêt la Forêt Noire en vérité l’année dernière en plein omnibus on m’a volé une tabatière d’argent ici

    Madame Blore entière atiéni sa boîte et céleste lui dit voulez-vous permettre madame je suis si embarrassé que je ne peux pas prendre la mienne et vous savez quand on a l’habitude comment donc Madame tous ceux qui fais usage de tabac en poudre se satisfire au dépens de Madame blot

    Excepté le monsieur taciturne qui à la sournoise puisa une large prise dans un cornet de papier elle était moins belle que celle-ci reprit madame blot en refermant sa boîte mais j’y tenais à cause que mon pauvre blot qui me l’avait acheté quoi qu’il désapprouva le Taba chez les

    Dames celle de ma femme coûte 80 francs déclara adolp en fabrique prends garde au poissons madame champion la Forêt Noire répéta le beauparleur c’est le mot et voyez comme il existe en toutes chose une sorte de fatalité Paris a commencé par être une forêt pas possible s’cria la rentière si

    Fait madame affirma l’adjoint la forêt de Bondi ou plutôt de liverie dont nous traversons les reste une forêt rien qu’une forêt on chassait le SER et le sanglier R de riche lieu la pêche désormais y est seule possible dit adolp le long du fleuve et à la place où est maintenant la bourse

    Des bandes de brigands effrontés tout le monde éclata de rire quel qu’ell soi les plaisanterie qui attaquent la bourse ont toujours un énorme succès ah s’écria la rentière mon pauvre blot avait de ses mot sur la bourse la bourse ou la vie risqua adolp qui n’était pas dépourvu de mes mémoire

    Céleste dégagea une de ses mains pour lui pincer le genou en témoignage d’admiration veille au poisson recommanda Adolphe c’est pour vous dire continua le beauparleur que rien ne change la forêt de Paris existe toujours moins les arbres on y trouve des seres en quantité en croire le vaaueville des sangliers à

    Foison sauvages ou domestique des serpents qui le NA il y a aussi des roses pour les cachers des oiseaux charmants qui chantent à tous les étages de toutes les maisons les Guer reffrain de la jeunesse il y a bien quelqu différence dans les forêts l’amour ne fait des siennes qu’au

    Printemps et ici c’est un recoulement des quatre saisons vous êtes léger dans vos paroles monsieur devant les dames ces huissièr le sont parfois dans leurs actions madame blot de Vaujour n’ut pas pour elle la majorité qui proteste mais non mais non c’est amusant cette machine là allez toujours et voyez en

    Revanche combien de ressemblance les loups abondent tous réfugés à Paris les loups monsieur dit tourangeau je serait flatter de votre connaissance si vous achetiez quelque chose dans ce pays-ci dans une forêt il faut des gardes de chasse nous avons les sergents de ville et les braconniers et les

    Chiffonniers ramasse le bois mort et les Anglais touristes comme à Fontainebleau il s’exprime avec élégance ce monsieur dit céleste adolp c’est un homme bien Adolphe répondit trop bavard et tiens bien le poisson euh quant aux bandits eux-mêm reprit le voyageur éloquent quelle forêt peut se vanter d’une

    Collection pareille à celle de Paris on parle de card et de villerscotteray c’est une pitié la forêt de Paris les mettrait dans sa poche jolie société vous souvenez-vous mesdam de la bande montrrose le coquin s’écria céleste c’était à l’époque de mon mariage Adolphe pêchait moins souvent le poisson

    Dit Monsieur champion prends garde et lesén Nathan poursuivit l’érudit voyageur côté des dames Ninette et Rosine nous avons un auteur qui fait ces choses-là bien adroitement monsieur de Balzac lisez vos trains il doit avoir quelques connaissance au fond des taillis euh toujours côté des dames linaamondor voilà une dégourdie et Clara

    Vendel on fait des drames là-dessus et ça flatte beaucoup ces gens-là quand on les met au théâtre mais c’est depuis Louis-Philippe que la forêt ce peuple vertu bleue en 1833 la bande Garnier 75 d’un coup la bande châtelin les cass-etêtes et les chaussons de lisière pour pour ne pas

    Faire un bruit sur le pavé il y a deux hommes en haut avec des chaussons de lisière interrompit madame champion elle fait preuve à chaque instant d’un véritable esprit d’observation dit adolp ne lâche pas le poisson l’adjoint fouillit sa mémoire car il était bien jaloux du voyageur

    Disert il y a la bande HUG accoucha-t-il le 55 et grrenal vissière la bande Chiva la bande jamais la bande d’agorie l’homme taciturne éternua c’était le premier bruit qu’il faisait il mit la main à sa poche pour atteindre son mouchoir et resta tout penud le mouchoir était absent vous l’aurez perdu monsieur

    Lui dit l’adjoint car il n’y a pas de voleur dans ce pays-ci nous n’irons pas jusqu’à dire comment on se mouche quand on n’a pas de mouchoir le voyageur muet en fut réduit à cette extrémité les deux dames sourirent la rentiè développa un vaste foulard tout neuf et céleste dit Adolphe

    Donne-moi le mien ce que fit adolp à condition qu’elle pris garde au poissons l’espèce humaine est cruelle la voiture entière se moucha le voyageur silencieux ne parut pas humilié l’inconnu à la langque bien pendue continuait quelle forêt 63 condamnations pour la bande Carpentier et pour parler d’hier seul Courvoisier Mignard Gautier souc chapon

    Qui menait plus de 200 soldats à la bataille les escarpes de poulem les vanterniers de marquetti et ceux qui ne sont pas encore sous la main de la justice la plus belle bande de tous ces fameux habis noirs qui ont leurs soldats dans la fange des basquartiers et leurs généraux dans les

    Plus hautes régions sociales le journal n’en dit rien interrompit entière c’est défendu crainte d’effrayer le commerce la vérité c’est qu’il travaille en grand et que la police n’y voit que du feu on dit qu’ils sont protégés de haut et que la justice a peur d’eux comment comment s’écria madame champion qui écoutait

    Bouchebéante mais savez-vous que ça fait frémir quand on me prait déclara monsieur tourangeau je n’habiterai pas ce Paris Adolphe permis de hausser les épaules je suis sous-caissier dit-il avec cette importance sereine qui le rendait si cher à céleste sous-caissier principal et comme notre caissier en chef est un gentilhomme qui la passe

    Douce c’est moi qui ai toute la responsabilité moi seul et c’est assez attention au poissons notre maison vous le savez est une des plus conséquente de la capitale nous habitons un quartier désert et qui passe pour être assez dangereux notez ces diverses circonstances parmi les causes célèbres

    Que vous venez d’énumérer le nom de la rue d’anguin a plus d’une fois retenti dans l’enceinte de la justice criminelle h ça ne fait rien prenez un homme intelligent instruit prudent adroit et courageux il réussira dans la comptabilité comme dans l’art de la pêche qui adouci sensiblement les mœurs

    Comme la musique euh pardon j’ai la parole je disais donc que je me moque des bandes moi comme de l’an carante il n’y a pas plus fin que le poisson qui doit ses instincts à la nature celui qui s’adonne depuis longtemps à la pêche le poisson lui enseigne mil000 rues

    Innocentes et qui lapporte dans sa vie privée je mettrais au défis mendrin cartouche et même ces habits noirs dont vous parlez de me piquer seulement un rouleau de mille dans mon entresol oh s’écria la joint de liverie heureusement qu’ils ne sont pas là pour vous répondre devant eux reprit finement

    Adolp je ne communiquerai pas les détails que je vais donner librement entre gens comme il faut soutiens le poisson madame champion ah nous voici abondis tenez la voiture venait de s’arrêter deux ou trois malheureux se présentèrent avec leur paniier mais le terrible mot complet tomba de la niche

    Du conducteur à qui la servante du cabaret apporta ce d’eau de vie que tout conducteur sachant son métier siffle pour aider les chevaux à souffler et Chalot et similor chantaient sur l’Impérial on convain d’éviter leur contact à l’arrivée parce qu’ils portaient des chaussons de lisière ces histoires de voleur laissent toujours

    Quelque chose dans l’esprit des plus intrépides céleste qui tenaent les Gougeon à bout de bras pour conserver leur fraîcheur demanda humblement qu’on trouvit enfin une porte mais luuissière se souvenait de son pauvre blot qui aborait les courants d’air je ne renonce pas à la parole repris adolp aussitôt

    Que la voiture marcha de nouveau je suis officier de la garde civique pour ceux que je n’ai pas l’honneur de connaître ici j’occupe l’entresol de l’hôtel Schwarz rue d’anguen X à Paris concurremment avec le caissier des titres cela fait deux intérieurs distincts mais il ne s’agit pas de cela

    J’ai dit que je défiais mandrin et cartouches j’y ajoute poulabier et parabass et laassner je suis comme cela voilà mes armes je n’en fais pas mystère d’abord j’ai une maison de campagne où je ne couche jamais c’est le domicile de mes lignes et les tro/4 et demi des malheurs viennent de cette faiblesse

    Qu’ont les bourgeois de Paris de coucher à la campagne euh la porte de l’hôtel Schwarz ne peut s’ouvrir sans qu’un timbre sonne dans mon antichambre le second tin communiquant avec la porte de mon antichambre sonne dès que celle-ci s’ouvre second éveil le premier Vaud dire garde à vous le second portez armes

    Et ce n’est pas tout un troisième timbre battant tout contre mon oreille dans la ruelle de mon lit teinte aussitôt que la porte de mon salon est touchée messieurs mesdames le premier timbre m’a mis sur mon séant le second sur mes pieds le troisième me crie champion défend les

    Diverses valeurs confiées à ta vigilance c’est très curieux cela fit l’adjoint livr très curieux répéta le beauparleur qui échangeait ma foi des regards avec luissière le voyageur taciturne prit dans sa poche avec gravité un crayon et du papier sur lequel il écrivit une douzaine de mots c’est un poète murmura

    L’homme éloquent d’un ton moqueur l’adjoint répondit sérieusement h monsieur ça ne me surprend pas nous en avons plusieurs dans ce [Musique] pays-ci chapitre 9 cocotte et [Musique] piqueepuce aucun regard indiscret nessaya de déchiffrer la poésie du voyageur nocturne la chose certaine c’est qu’il écrivait parfaitement à tâon et que ca talent de

    Poète autre chanson poursuivit adolp qui s’animait à décrire son système de précaution j’ai supposé les portes ouvertes mais minute pour ouvrir celle de la rue il faut le concierge qui est un ancien gendarme et dont le fils est tambour dans ma compagnie c’est solide comme du fer la porte de mon antichambre

    Sur le carré a trois serrures dont deux à secret et deux verrous de sûreté le tout fourni par la maison pertier dans mon antichambre il y a le lit de mdor je n’ai pas connu serbert mais je n’aurais pas parié pour lui contre M d’or on l’entend aboyer de la caisse comme s’il

    Était sous la table pourquoi parce qu’il y a deux Judas acoustiques pratiqués par mes soins et mauvais pour cartouch la porte du salon s’ouvre au loquet et n’est descendue que par un quadruple verrou mais celle de la caisse est une fermeture Bertier à peine croisée et à

    Double secret devant la porte il y a une grille qui coupe la chambre en deux et la caisse elle-même un vrai monument est à défense et à surprise comme l’ancien carillon du Pont Neuf j’en ai la clé pendu au cou nuit et jour à poste fixe masette pauvre mendrin je couche d’un

    Côté de la caisse la chambre de Madame et de l’autre et notre garçon un mâle je l’ai choisi pour ça dort entre nous deux madame a des pistolets moi j’ai les miens et le garçon deux paères les habits noirs quant aux fenêtres fermé comme des deventures de boutique quatre

    Barres à chacune toutes les cheminées ont des gris nous ne craignons que la bombe Seigneur Dieu dit luuissière autant vivre chez les béouins h nous som bien heureux dans ce pays-ci appuie à l’adjoint quelle galère monsieur ajouta le beauparleur c’est bâti un Châteaufort au milieu de la forêt

    Noire le mot fut généralement approuvé céleste dont les lourdes paupières se fermit reçut un 15e avertissement au sujet du poisson ce diable de muet continuait d’écrire à l’aveuglette écoutez donc écoutez donc reprit adolp je ne suis pas un âne mais je porte des reliques le diable j’ai les

    Dépôts le portefeuille courant et les espèces j’ai eu chez moi la fortune du vieux colonel boodzo le grand-père de la comtesse corona et je vous en souhaite pas davantage dans quelques jour j’aurais avec notre fin du mois la dote de Mademoiselle blanche e Feu l’assner n’aurait pas donné pour deux ou 3ois

    Millions contents l’affaire qu’on pourrait traiter avec moi ce jour-là à coup de couteau cette allusion au mariage de la fille unique de l’opulent banquier changea subitement le cours de l’entretien chacun glosa le baron Schwartz n’était pas très aimé dans ce pays-ci selon l’expression favorite de l’adjointte ourangeau mais on s’intéressait

    Énormément à ces moindres actions quoique la jolie blanche sortit à peine de l’enfance ces de millions de dotes avaient produit leur effet on ne donnait que la moitié au f du roi Louis-Philippe 2 millions il avait été question d’un duc voyez-vous cela un duc pour héritière de cet Alsacien né sous un

    Chou de guup Viller il avait été question du nevu d’un ministre et question aussi d’un filleol de la cour 2 millions cependant on disait faut-il qu’un duc ait besoin allez il y en a qui ne sont pas à leur aise mais qui remplaçait le duc le neveu du ministre

    Et le filleol de la cour monsieur champion nomma monsieur Lecoq avec enemphase vous vous attendez peut-être à voir ce nom ultra bourgeois suivi d’un désappointement général erreur il y eut au contraire un de ces silences qui dénonce un grand effet produit nul ne demanda ce qui était monsieur Lecoq on

    Doit croire que chacun ici le connaissait au moins de réputation l’adjoint toussa l’issière déploya son Splendit de foulard céleste tin ferme le poisson le taciturne remit en poche son papier avec son crayon le beauparleur seul murmura il y a de drôles d’animaux dans la forêt de Paris il disait vrai forêt

    Ou non Paris renferme les plus curieuses individualités qui soient au monde leur nom ne dit rien en soi c’est la plupart du temps un nom innocent Martin Guichard ou Lecoq mais la doublée de mystère peut donner aux plus vulgairees syllabes une foudroyante sonorité le nom de Lecoq était dans ce

    Cas sans doute car il produisit l’effet du cocergo de Virgile la conversation frappée d’un coup de Massu tomba et ne se releva point sur l’Impérial et Chalot et similor ARCAD Sambo dialoguaent les glogues sentimentales de leurs rêves c’était de Douce Nature pleine d’illusions enfantines et capable

    Peut-être de bien faire à la rigueur il ne demandit qu’à travailler seulement il voulaient choisir leur travail attirer qu’ils étaient par une vocation commune et irrésistible vers cette chimère qui affolle Paris et qui an non la liberté la liberté comme il l’entend consiste à ne pas subir le jou d’un métier il se

    Désigne eu même sous le vague nom d’artiste artiste de quel art il l’ignore euh peu importe il vivent et meurent triste comique du grand drame parisien il voulait faire des affaires il voulait parvenir et si modeste si burlesque même que fut le but de leur ambition ils n’avaient rien de ce qu’il

    Faut pour l’atteindre ils allaient poursuivant je ne sais quel idéal si extravagant si impossible que le lecteur ne le devinera pas sans un peu d’aide ça se trouve disait si000or en soupirant gros c’est la chance un bourgeois qui nous chargeait de tuer un petit enfant pas vrai pour empêcher le

    Déshonneur de la famille connu des nobles quoi et alors on l’emporte on a le bon cœur de l’épargner on le met avec Saladin ah il aurait bien une marque à son linge le petit noble suggéra échalot ou la CRO m pendue à son coup quelque chose enfin une médaille parbleleu avec

    Sa chaîne pas malin alors on garde l’objet avec soin crainte que l’enfant l’gare dans les jeux de son âge ou autre et quand plus tard on découvre la mer élorée c’est une preuve comme quoi on peut réclamer la récompense fastueuse et Chalot avait l’eau à la bouche il

    Regarda d’un air chagrin Saladin susant sa bouteille ça c’est vu pour ant murmura-t-il c’est dommage qu’on sait la source de ton petit non faut trop attendre ditciillor avec dédain le moutard du prologue est officié dans la pièce le père est mort c’est le même acteur qui joue les deux rôle je

    Préférerais mieux un secret que je découvrirais et qui ferait qu’une personne à son aise me donnerait mes étraines à volonté tous les jours pas malin répliqua échalo si vous me refuser je divulgue et il file doux quoiqu’il grince des dents c’est à quoi je fais la

    Chasse dans le quartier euh par à deux on mettrait le petit en culotte et appointement à perpétuité la vie bien rangé pas de dette ni bamboche estimé dans son domicile par les voisins dont la fille de l’un deux peut vous distinguer pour le mariage et Chalot qui l’écoutait souriant et bouche béante

    Devint triste sans cœur qui se marie s’écria-t-il ça nuit au droit de l’amitié siillor n’accepta point la discussion sur ce point toujours si brûlant entre horest et Pilade et fit un riant tableau des douceurs qu’on peut se procurer avec l’argent d’un dentiste dont on a surpris la coupable habitude

    Qu’il a de chloroforer les femmes dans le silence de son cabinet le ciel étendait au-dessus de leur têtes son daôme d’Azur parsemé d’étoiles par de là cette splendide coupole il devinait le dieu des bonnes gens dont le Sinaï et la but Montmartre et qui aiment les chansons bien mieux

    Que les cantiques ils élevaient leurs âmes simple vers cette divinité protectrice du mélodrame et protégée par la goguette pour lui demander l’enfant du crime ou le dentiste infesté de mauvaises habitudes à l’étage au-dessous dans le coupé ce personnage aux allures tranquilles et robustes que nous avons appelé monsieur Bruneau écoutait les

    Dernières paroles du récit d’Edme Leber la jeune fille demi-couchée s’était épuisée à parler la lanterne de la voiture glissant un rayon oblique jusqu’à son visage éclairait ses tras pâles et des faits il n’y avait point de larmes dans ses yeux Monsieur Bruno restait froid et croisait ses bras sur

    Sa poitrine ses yeux portés dans le une fixité de regard qui leur était particulière tout semblait engourdi en lui même la pensée EDM Leber obéissant aux ordres de cet homme avait tout dit il ne lui donna ni consolation ni conseil cependant la voiture avait passé la barrière et

    Cahotait déjà sur le pavé du faubourg quelques minutes après elle franchissait le boulevard et entrer dans la cour du platétin il y euut dans l’intérieur un moment de confusion péniible voyageurs épaqués mis en branle trop brusquement centre conogniè à qui mieux mieux un instant adolp en fut réduit à

    Veiller lui-même au poisson et puis tout le monde à la fois cria trois pattes où est trois pattes d’ordinaire l’estropier se tenait derrière la voiture la tête au niveau du marche-pied et ses deux robustes bras recevaient les paquets à la volée sans qu’il n’y eû jamais perte ou accident mais aujourd’hui trois

    Pattes manquaient à son poste voilà bourgeois voilà dit s000or avec son sourire le plus agréable et etchalot empressé à bien faire Saladin au dos pour avoir les mains libres bourgeois voilà voilà le voyageur taciturne qui descendait le premier les écarta des deux cous il n’avait point de paquet tiens tiens murmurachalot Pupus est

    Remplumé depuis longtemps eh voilà Monsieur cocotte dans le fond ajouta similor il est habillé comme comme un rentier h ce sont les chaussons de lisière dit Madame blot de V jour non sans un certain effroid Adolphe dit en montrant du doigt à son ennemi échalot en voici un qui a l’air d’un

    Malfaiteur de la plus dangereuse espèce au large coquin ordonna l’adjoint de livr dans ce pays-ci la mendicité est prohibée etchalot et similor n’étaient peut-être pas précisément des coquins et ils avaient tous deux la tête près du bonnet cependant ils se retirèrent et l’adjoint pu se croire un vainqueur il se trompait

    Ce n’était pas à son commandement que les deux amis modèles avaient obéi de l’autre côté de la voiture un appel discret avait frappé leurs oreilles Monsieur Bruno debout près de la portière du coupé leur faisait signe de la main Monsieur Bruno leur dit accompagner mademoiselle lberur jusque chez elle et il s’éloigna rapidement

    Sans attendre la réponse en homme sûr d’être obéi l’intérieur se vidait céleste chargé à coul bas prit terre en soufflant comme une baleine madame blot veuve de son pauvre blot e la cruauté de lui dire en passant viens le bonsoir madame les soirées sont fraîches elle offrit son bras à tourangeot qu’il

    Accepta malgré la rivalité des deux communes Adolphe descendit libre de ses mouvements fier de son costume fier de ses formes fi de son sexe Fiè de tout l’Apollon parisien quand son obésité reste contenue en certaines bornes et l’image du parfait bonheur adolp avait envie d’appeler les passants pour leur

    Montrer ses guêtres il choisit le moment où il pouvait être entendu pour dire à haute voix madame champion c’est trop lourd pour toi ne te fatigue pas à porter le poisson et tournant l’angle du boulevard Saint-Denis ah c’est une lutte très intéressante entre moi et ce brochet je l’aurais aujourd’hui sur les

    Bords du canal mes voisins ne prenaient rien absolument et envis mon adresse je n’ai pas pêché que des gougeons ma femme as-tu vu quelle publicité j’ai faite dans la voiture il faut être de son siècle euh tu peux compter que ces deux inconnus le bavard et le muet vont aller

    Dire partout la maison Schwarz a un bijou de caissier c’est de la graine augmentation mais quelle chaleur Adolphe soupira céleste renonçons pour ce soir je n’en peux plus oh c’est une bonne température répondit monsieur champion j’irai comme cela jusqu’à Pontoise à quelques pas de là une scène

    Fort immorale mais assez gaai avait lieu le voyageur taciturne à qui échalot avait donné le singulier nom de picepu était arrêté devant la deventure d’un licoriste il avait retrouvé son mouchoir sans doute du moins déployait-il avec complaisance un magnifique foulard tout neuf le beauparleur l’aborda celui que notre s000or appelait monsieur cocotte

    Tous deux étaient passablement couverts la toilette de cocotte avait plus de brillant celle de Picpus plus de sévérité on pouvait prendre cocotte pour un membre de la jeunesse dorée du boulevard du crime et Picpus ressemblait davantage à un troisième clair d’avoué quant à leur figure cocotte était joli

    Garçon Picpus moins agréable à voir tournait au Père noble combien donnes-tu là-dessus demanda cocotte en présentant à son compagnon la tabatière de Madame blot de Vau jours moi je n’en use pas Picpus mit dans sa poche le foulard neuf de cette même rentière et répondit j’ai

    La mienne en même temps il s’arrêta en plein trottoir et dépliant le cornet de papier que nous connaissons il enversa le contenu dans une trèsbelle boîte d’argent niéé cocotte sourit et dit j’étais aussi moi dans la poche de la caissière mais il n’y avait plus personne elle tenait bien le poisson ils

    Entraèrent chez le licoriste et se firent servir l’absinte sur le comptoir le coupé du baron Schwarz nous a dépassé sur la route reprit cocotte l’as-tu vu oui réplica Picpus et aussi la calèche de madame la baronne elle venait la seconde c’est le mari qui est le bœuf qu’est-ce qu’ils peuvent

    Manigancer à Paris le dimanche au soir demande au patron s’écria cocotte en riant cela ne pêche pas au foulards et aux tabatières Picpus prit un air grave à propos de quoi jeune homme dit-il vous êtes seul au monde à savoir que je continue de faire un doigt de

    Contrebande en servant le patron c’est puni sévèrement et la semaine dernière on a encore fait passer la consigne de ne pas voler la moindre des choses en dehors des coups montés si la maison venait à savoir oh je t’en dis autant vieux interrompit cocotte il n’y a

    Qu’avec toi que je ne me gêne pas si tu causais voilà c’est assujettissant tout de même fit observer Picpus on est comme le soldat mercenaire droite gauche front les yeux à quinze pas devant vous et s’il se présente une bonne affaire pas à mèche pas mèche en principe comme disait

    Mon ancien avocat monsieur cotintin mais il y a ça et ça on se rattrape à la sourdine et on vit à l’abri des charançons ah ça c’est vrai répliqua chaleureusement Picpus la maison doit être abonné avec le gouvernement car il n’arrive jamais d’accident on dirait

    Qu’il n’y a plus ni police ni parquet ni rien de rien et voilà l’agrément qui fait passer sur l’humiliation de la discipline conclut cocotte ils trinquèrent et burent en homme du monde combien ils étaient au-dessus d’échalot et de 6000 or après avoir reposer son verre sur le comptoir cocotte qui avait

    Un naturel généreux ouvrit pour payer le porteemodet de Monsieur champion en sortant il passa son bras sous celui de Picpus et dit tout bas tu es plus ancien que moi dans la baraque combien sont-ils d’habis noir en pied à ton idée estce répliqua Picpus avec importance puis

    D’un ton fier et sérieux oh ça prend de bien haut et ça descend en zigzac jusqu’au plus infime profondeur du marécage social sur 10 voleurs il y en a neuf qui ont du style la Cère n’était pas du tout une exception Picpus avait une littérature sérieuse cocotte plus jeune

    Et plus hardi unissait la gaieté française à de bonnes études c’était de jolis sujet cocotte reprit et à ton idée toujours est-ce le patron qui est le maître à tous l’ABI noir prononça Picpus en donnant à ce nom une intraduisible enhase oui l’ABI noir des habit noir

    Puis il gromela comme à regret moi je n’ai jamais été que jusqu’au patron s’il y a quelque chose au-dessus cherche mais il ajouta tout de suite après petit c’est là le joint si on savait la chose on serait riche et bien ça fait mal au cœur de rester dans les subalternes ah

    Qu’il dit tu s’écria cocotte moi qui ai fait des couplets qu’on chante dans les goguettes les plus panaché il te tient dur le patron eh Picpus lui serra le bras fortement et gronda comme toi par le cou ils passèrent le seuil d’un second licoriste euh d’où venais-tu demanda cocotte en quittant le second

    Comptoir du château et toi euh de plus près et de plus loin j’avais affaire au caissier et à la comtesse quelle affaire et toi ils s’arrêtèrent non loin du Conservatoire des Arts et Métiers et se regardèrent dans le blanc des yeux la comtesse corona en mange-t-elle murmura

    Picpus euh ça se pourrait et le banquier non tu sais bien que non puisque tu as en poche l’emprunte de la clé de sa caisse cocotte eut un vaniteux sourire ils avaient fait volteface et remonaient vers la porte Saint-Martin ah c’est vrai que j’ai piqué l’empreunte dit cocotte

    Mais pas au château le banquier serait digne d’en être pas moyen de l’approcher euh c’est quand l’imbécile au Gougeon a dit qu’il portait toujours sa clef au cou comme une médaille bénie que j’ai joué des doigts veux-tu me faire l’honneur de me narrer ce que tu as

    Écrit dans la Patache il passait sous un réverbère Picpus plongea sa main dans les profondeurs de sa poche et en retira son calpin qu’il ouvrit une page entière était chargée d’écriture ce n’était pas de la poésie cocotte lu par-dessus son épaule porte d’entrée sur la rue fil de

    Fer à couper porte de l’entresol sur le carré idem plus deux serrures de sûreté et une ordinaire deux verroues met d’or dans l’antichambre on entend de la caisse par de vasistas ouverts porte de la caisse fermeture Bertier à peine croisée double secret gris caisse à attrape trois personnes armées une

    Grosse femme une poule mouillée et un garçon solide valeur fin du mois deux à trois millions exact dit cocotte avec l’emprunte et ça on peut dire servé combien aurons-nous là-dessus un morceau de pain répondit picpusce qui serra son carnet et si nous vendions l’histoire au banquierers Picpus tressaillit et lança tout autour

    De lui un regard de bête fauve un mot vint jusqu’à sa lèvre mais il montra son cou d’un geste significatif et dit en se forçant à sourire ce ne serait pas délicat il tournait l’angle de la rue Notre-Dame de Nazareth trois fiacres stationnai le long du trottoir en face

    De la seconde maison qui est l’avantdernière selon l’ordre des numéros c’est à la porte de cette maison kedm Leber avait été conduite sur l’ordre de Monsieur Bruneau par nos deux amis etchalot et similor il y a de la société chez le patron dit cocotte sans s’arrêter les deux premiers fiacres étaient vides par

    La porte fermé du trisème l’œil perçant de cocotte devina plutôt qu’il ne vit une figure de femme la comtesse mmura-t-il en voilà une qui travaille dur Picpus jouait admirable blement l’homme qui n’a rien vu ils entrèrent tous deux et cocotte mit sa tête gogenard au vasistas du concierge en

    Criant oh Rabo vu Rodrig a-t-il fait jour aujourd’hui le portier souleva l’énorme abajour vert qui protégeait ses yeux enflammés et répondit toute la journée va bien dit Picpus par derrière et rien de nouveau rien Picpus mit à son tour la tête au vasistas est-ce que Monsieur Bruno est toujours

    Votre voisin demanda-t-il en baissant la voix maison d’à côté quatrième porte à gauche et trois pattes ici quatrième porte à droite juste après est-il malade trois pattes euh pourquoi ça il n’était pas ce soir à l’arrivée de la voiture le concierge aôta du coup son abajour pas possible fit-il un dimanche après ça

    Vous savez je ne suis pas l’espion des locataires monsieur Lecoq dit que c’est la maison du bon Dieu ici liberté libertass chacun mène son commerce comme il l’entend ses yeux rouges et blessés par l’éclat de la lampe s’abritèrent de nouveau sous sa vaste visière est-ce que ce paroissienlà vient quelquefois voir

    Le patron interrogeant encore Picpus avec une certaine hésitation euh qui ça trois pattes non Bruno le portier haussa les épau et répondit en se remettant au travail euh c’est l’escompteur de Monsieur Michel et des petits on dit pourtant qu’il en mange timbré ordonna Picpus le vieux rabot poussa un bouton et une vibration

    Argentine se fit entendre à l’étage supérieur nos deux camarades montèrent une ombre passa derrière le grillage de la porte la figure calme et froide du protecteur d’EDM les Bercy montra un instant puis [Musique] disparu chapitre 10 notre [Musique] héros il est plus que temps il faut un

    Héros tout drame tout compte tout poème a besoin in de cet être privilégié autour duquel l’action livre bataille il est jeune beau mystérieux il est le point de mire de toutes les haines et de tous les amours sans lui l’œuvre est un corps sans âme il est t plus que tempant

    On croirait que nous n’avons pas de héros c’était au què étage de cette maison dont les derrières donnaient par une étroite échappée sur la cour des messageries du platétin la maison que trois pattes surveill pour le compte de monsieur le baron Schwarz la maison du bon Dieu au dire de

    Monsieur rabau le concierge qui avait l’honneur de compter au nombre de ces administrés non seulement ce phénomène de trois pattes mais encore les petits dont Monsieur Bruneau était lacensu le fameux monsieur Lecoq patron de cocote et de picpu aidem les beurrs avec sa mère et Chalot avec 6000 or

    L’appartement où logait notre héros était composé de de chambres la première était meublée d’un vieux canapé servant de lit de deux chaises et d’un guéridon sa fenêtre unique s’ouvrait sur une petite terrasse étroite et couverte de trayage feuillus œuvre et amour d’un jeune ménage d’ouvrier que le chômage

    Avait exilé de cet humble éeden au-dessous de la terrasse était la cour incessamment humide entouré de trois côtés et dememis par les bâtiments et dont le pavé n’avait qu’au jour de solstice un bref baiser du soleil la moitié vide du qurième côté donnait vue sur les messageries du plat d’étin cette

    Première chambre appartenait bien à notre héros mais il n’y avait personne ils étaient trois amis trois bons et braves jeunes gens qui vivaient Dieu sa comme deux habitaient la seconde chambre où nous allons entrer tout à l’heure Michel notre héros le plus important des trois quoi qu’il nom Michel tout court

    Et que les deux autres apparsent à des familles de riches bourgeoisie avaient cette pièce pour lui tout seul les révélations de sim000or à échalot sur ce logis plein de mystères où il était question de tuer la femme nous ont appris que le lux y manquait rien n’annonçait dans la chambre de Michel la

    Présence ou le passage de la femme qu’on voulait tuer il y faisait nuit pour le moment une lueur oblique venant par la fenêtre ouverte et partant d’une croisée du quème étage de l’autre côté de la cour éclairit sur la tapisserie fanée quelques épures géométriques attaché à la muraille par des épingles et mettaiit

    En lumière au passage des papiers d’étude la vie et desseins linéaire et part sur le guéridon la fenêtre du logis d’en face était close mais ces pauvres rideaux de percaline relevé à droite et à gauche découvraent un de ces tableaux austères et touchants que le Diable boiteux à la Fû de gais aventures

    Surprend bien souvent quand il soulève les toits de Paris et la ville du plaisir une femme amaigrie et très pâle à qui la maladie bien plus que l’âge donnait presque l’apparence d’une morte était demi-couchée sur son lit et travaillait à chaque instant elle s’arrêtait vaincue par une évidente

    Fatigue ses yeux éblouis se fermaient à demi à quiconque était ce suprême effort du besoin ou du devoir la pensée serait venue la pensée et l’espoir que la lampe allait enfin s’éteindre en même temps que l’aiguille s’échapperait de ses mains tremblantes mais la lampe impitoyable continuait de briller la

    Main pâle et décharnée se crispait sur son œuvre et dès que les yeux se rouvraient l’aiguille allait allit il n’y avait personne avec la malade quand ses paupières abaissées reposaient un moment la cruelle lassitude de ses yeux elle agitait parfois ses lèvres blêmes mais c’était pour parler à Dieu ce

    Michel notre héros absent était un bon garçon d’une vingtaine d’années taille haute et fine l’air d’un gentilhomme en vérité il lui restait une chance pour être de noblesse car il ne connaissait ni son père ni sa mère les meilleurs esprits et Michel notre héros était un trèsbon esprit ont leur faiblesse

    Surtout quand l’ignorance de leur origine les promène tout naturellement dans le pays des rêves sur son vieux canapéit Michel refaisait chaque soir le roman de sa propre destinée malgré certains souvenirs confus qui démentaient cette féerie il ne s’endormait jamais sans se voir tout petit enfant dans un berceau bordé de

    Dentelle puis venait un homme noir avec le manteau le fameux manteau qui cache les enfants qu’on enlève Michel se souvenait presque avoir étouffé sous le manteau combien sa mère avait pleuré et son père Monsieur le Comte il cherchait peut-être depuis le temps entre 11h et minuit Michel vous avez de ces

    Imaginations naïvement ingénieuses que n’û point désavoué la poésie toute parisienne de 6000 or il lui était arrivé de s’éveiller en sursaut au seuil du château de ses pères il riait alors car il était du siècle et savait sa propre conscience mais il ne riait pas de bon cœur les tristes murailles de sa

    Chambrette éclairées par un rayon de lune ou par cette lueur qu’envoyait la lampe des voisines lui sautait aux yeux comme une condamnation j’ai dit la lampe des voisines quoique la vieille malade fut seule en ce moment les voisines étaient deux la malade avait une fille et ce n’était pas la mère qui veillait

    D’ordinaire le plus avant dans la nuit la lampe était pour beaucoup dans les rêves ambitieux de Michel à 20 ans ce n’est jamais pour soi-même seulement qu’on dort un blason imaginaire par-dessus cette cour étroite et humide d’une fenêtre à l’autre les sourires allaient et venaient et que de fois

    Michel avait oublié la marche du temps passant des heures charmantes à épiller le travail ardu de la jeune fille c’était encore un roman hélas un poème plutôt tout plein de tendresse pure d’ble et chèes promesses d’espoirs enchantés de craintte et de remords quoi des remords déjà des remords à propos de

    Ce front de jeune fille que ses cheveux blonds opulents mais légers couronnés comme une gloire des remords vis-à-vis de ce regard bleu profond candide où se reflétaent tour à tour les joies et la mélancolie de l’ange entendons-nous les remords étaient à Michel et n’appartenaient qu’à lui la fière et douce enfant connaissait les

    Larmes mais son cœur pouvait se révéler sans crainte Michel n’était pas un ange tous ses rêves n’allaient pas à l’amour il aimait avec grandeur car c’était une âme vaillante un lion de ses alliés parisiens ou tant de petit gibier trottine mais il avait d’autres passions aussi d’autres besoins d’autres destins

    Peut-être 20t ans l’âge précis où le bouton de l’adolescence fleurit pour s’appeler jeunesse un visage grec aux lignes correctes et fermes la pâur des précoces le regard des lutteurs qui dédaignent leur présente sûr qu’ils sont de l’avenir victorieux une taille haute un port noble et je ne sais quelle

    Suprême éloquence nargant l’injure de la misère et du charme un charme exquis pourrait-on dire arrivant à des douceurs presque féminine mais se heurtant à de soudaines dureté comme s’il y avait eu deux âmes sous cette juvénile enveloppe de la loyauté mêlée à quelque défiance diplomatique une chaleur native une

    Réserve apprise toutes ces nuances se croisaient en notre Michel marque double et caractéristique de deux causes dont la première n’a qu’un nom nature mais dont la seconde suivant les points de vue divers où l’on se place peut s’appeler la chute ou la conquête un quelque chose malheur est bon dit le

    Proverbe serait-il vrai qu’on puisse gagner peu ou beaucoup en tombant selon l’histoire ancienne les Amazones se faisaient tailler le seinroit les ténors d’Italie se font arracher les notes graves les coureurs de profession jettent leur rat au chien pourquoi garder ces objets qui gênent à Paris à

    Tous les coins de rue vous trouverez des chirurgiens qui vous couperont le cœur Michel notre héros avait gardé son cœur ses amis prétendent même que c’était un grand cœur les chaos de la route l’avaient bien meurtri ça et là et la malaria de Paris faisait ce qu’elle pouvait pour mettre la gangrine égoïste

    Dans le vif de ses blessures Michel se souvenait vaguement mais vivement d’avoir été un petit enfant heureux choyé gâté dans une maison tranquille où son père et sa mère un beau jeune homme et une douce jeune femme s’aimait où était cette maison il ne savait la lui eut-on montré il n’û point su

    Probablement la reconnaître tant l’image était confuse et l’impression lointaine le jeune homme et la jeune femme n’avaient pas pour lui d’autrre nom que maman et papa il les voyait encore au travers d’un nuage ou d’un rêve la mère brodant et souriant le père occupait à un travail manuel que Michel n’aurait

    Pas su définir mais qui noircissait les doigts et mettait de la sueur au front à son estime il pouvait avoir 3 ans quand prit fin brusquement cette période de son existence il eut un jour un grand tumulte dans la maison des terreurs du bruit des larmes cela se passait dans

    Une ville de province car Michel se souvenait d’une étroite rivière et d’un vieux pont lésardé bien plus petit que ceux de Paris nul chagrin du reste point de larmes car la rue des bonnes figures de sa nourrice souriait près de son berceau celle-là elle l’ut reconnu elle

    Lui disait ils reviendront une femme en deuil vint en effet étaitce sa mère une nuit il eut peur parce qu’une cariole l’emportait cahutant par les chemins et il ne revit plus sa nourrice tout cela était en lui comme la trace confuse d’un songe ses souvenirs plus précis s’éveillaient dans une riche campagne

    Normande de larges moissons des prév ù les bestiaux féant se vautrait dans l’herbe humide et haute une ferme basse d’étage avec une cour énorme où il vit pour la première fois battre le blé riante fête ici se présentait pour lui un détail qu’il sentait mieux que nous ne pourront l’exprimer il lui semblait

    Qu’au début de son séjour dans la ferme car ce fut là qu’il grandit on le traitait en fils de la maison mieux que cela même en pensionnaire qui apporte une richesse au logis puis peu à peu peu les choses changèrent et à ans il se voyait petit domestique de labour

    Employé sans façon aux plus infimes besognes en somme le père péchait et sa femme étaient de braves gens le bonhomme racontait le soir au coin du feu ses procès comme un vieux soldat radotte ses campagnes et la bonne femme quand elle l’avait bu sa chepine de cidre pur

    Pouvait dormir 3 heures dur rang sans cesser de tourner son rouet ni de filer sa [Musique] quenouille chapitre 11 première [Musique] aventure en ce temps-là Michel n’avait ni regret ni désir ce fut plus tard seulement que ses vagues souvenirs de sa petite enfance la tranquille vallée où

    Était la ferme et le cotau charmant que l’Église coiffé de son clocher formait pour lui tout l’univers il excellait à tresser les fouets de cordes et ses bandes dentelé qui font les chapeaux de paille au printemps il tombait droit sur les nid de fauvettes comme un chien sur

    Sa prise le bonhomme et la bonne femme pêchaient ne le faisaient pas plus travailler qu’il ne fallait pour les on ne lui reprochait pas trop durement le pain qu’il mangeait et ce du bourg convenait déjà qu’il était un beau petit gar la ferme faisait partie d’un domaine considérable que la révolution n’avait

    Point morcelé et qui appartenait à un très vieux gentilhomme vivant à Paris le vieux gentilhomme vint à mourir sans postérité un demiang d’héritier normand s’abattirent aussitôt sur son héritage et les tribunaux ordonnèrent la mise en vente du domaine c’est le moment où prennent leur vol ces corbeau mangeurs

    De châteaux qu’on appelle la bande noire vendeur à la livre de pierre sculpté arrivèrent de Paris à la que leu 15 ou 20 iconoclastes patenté bien élevé bien couvert pour tâter le bon vieux domaine et voir un peu par quel joint on pourrait le dépesser proprement il y

    Avait dans la maison peu de logie convena pour abriter de si enseigneur le père péché fut l’hôte d’un jeune banquier de la chaussée dtin qui se nommait monsieur Jean-Baptiste Schwarz et dont l’habileté proverbiale augmentait rapidement sa fortune déjà très considérable monsieur Schwartz selon son habitude jugea l’affaire d’un coup d’œil

    C’était une manière d’ègle pour les choses de la spéculation ayant jugé l’affaire il voulut tuer le temps et demanda un guide qui peut le mettre en Rapp raort avec deux ou trois compagnies de pèdri le père pécher lui donna Michel et Michel lui fit exterminer une demi-douzaine de pièces monsieur

    Schwartz qui n’avait jamais opéré pareil carnage trouva le petit garçon charmant il causa avec lui en revenant à la ferme et l’intelligente naïveté de Michel lecharma les Parisiens lors même qu’ils portent les noms les plus foncés de l’Alsace sont sujets à tomber de haut quand il rencontre autre chose que des

    Ânnes à quelques lieux de la place Saint-Georges monsieur Schwarz interrogea le père péché en mangeant sa propre chasse délicieux festin et Michel put apprendre qu’il était étranger orphelin et qu’on le gardait à la ferme par charité ce fut l’expression de ce bon père péché Michel en écoutant cette

    Révélation qui lui donnait à réfléchir pour la première fois de sa vie peut-être eut une idée hardit emmenez-moi dit-il à Monsieur Schwarz je vous ferai tuer des perdreau tous les jours à Paris monsieur Schwarz éclata de rire il était d’excellente humeur et annonça au Père pécher qu’il allait

    Prendre le petit bonhomme avec lui bon débarras connaissez-vous la Normandie le père péchet demanda cent écus pour lâcher Michel tout à l’heure il disait de Michel une charge bien lourd pour de pauvres gens dans la campagne si vous ne connaissez pas la Normandie qui est un charmant pays aller

    En Bretagne en Flandre ou en Bourgogne la Normandie est partout au village et point de Normandie sans perd péché ah le brave homme monsieur Schwartz ayant donné les cent écus tant ces perdreau lui semblaient délicieux le père péché entonna une lamentation comparable au plus beaux pleurs de Jérémie oh là là mu

    M dieu quel enfant Estel plaisir de chez nous qu’ chéri qu’on caressait qu’on ne pourrait point s’accoutumer à ne plus le voir là et la Bonne Mère pêchée entonna une lamentation comparable aux plus beaux pleurs de Jérémie je l’ mon plus mieux qu’un Fieux à nous en propre FO

    Séparé de l’enfant et Meli mon die mon die d’O Jésus di cela coûta cent autres écus et Monsieur Schwarz fut obligé de se sauver pour garder en poche le prix de son retour madame Schwarz une ravissante créature s’ilen fut resta d’abord tout étonnée du résultat de ce

    Voyage elle avait une jolie petite fille de 6 ans et certes ce n’était pas pour aller acheter un enfant adoptif que Monsieur Schwarz avait pris la diligence de Normandie Michel fut reçu comme une graine de valallet de chambre on le mit à l’école et au grenier les fantaisies

    Campagnardes ne tiennent pas à Paris où l’art d’approcher les compagnies de perdr de vient inutile au bout de 8 jours Michel à peu près oublié ne reconnut plus qu’un seul maître et protecteur le puissant Domerg qui avait déjà sa livrée grille de fer monsieur Schwarz habitait un très belel

    Appartement rue de Provence on était en train de lui bâtir son premier hôtel Domerg logea Michel dans une petite mansarde c’était un très digne garçon que ce Domerg pendant de ans il demanda au moins une fois par mois à son protégé quand est-ce que tu sauras lire Michel

    Regretta bien un peu le père péché mais une occupation lui vint juste au moment où des idées de fuir naissaient dans sa jeune cervelle un soir dans la mansarde voisine de la sienne Michel entendit le son d’un piano il avait 12 ans et il devait se souvenir de ce fait toute sa

    Vie il n’y avait qu’une cloison de planche entre lui et et l’instrument Michel écouta comme si les notes lui eussent parlé une voix amie s’élevait dans le silence de sa vie solitaire dès ce premier moment il aimait cet harmonieux sourire qui se glissait dans sa prison il dormit peu cette nuit il se

    Leva de bonheur ayant un but et un espoir aux arpèges et aux gammes un frais babile d’enfants s’était mêlé Michel était certain d’avoir déjà une petite voisine une voix plus grave avait prononcé le nom d’EDM quelle jolie chose qu’un nom Michel aurait donné tout au monde pour

    Voir EDM lui qui au monde n’avait rien mais EDM ne sortait jamais ou peut-être sortait-elle aux heures où Michel était en classe une grande semaine se passa sans que Michel aperçut la fille ni la mère car il est bien certain que l’autre voix appartenait à la mère il n’osa

    Interroger le concierge qui le glaçait de respect tous les soirs le piano chantait Michelle savait déjà qu’elles étaient pauvres de l’autre côté de la cloison la mère avait dit une fois couche-toi mon emé pour économiser la chandelle certes Michel ne savait pas que le mot chandelle av vouse la gêne

    Plus cruellement encore que le mot économie lui-même et puis la pauvreté quel grand mal Michel n’était pas riche pourtant il eut le cœur serré on était en hiver la gelée mettait des feuillages de cristal au croisés de sa mansarde et il ne s’en apercevait guerre à la ferme aussi maman péché se montrait

    Impitoyable pour les prodigalités de chandelle mais comment voir aidem Michel en perdait l’esprit son premier tour d’écolier vint de là depuis qu’il avait quitté la campagne Michel n’était plus l’enfant rieur le patour Hardi Paris l’opprimait et l’effrayait le maître de sa classe lui semblait être un géant il

    Regardait d’en bas à ce puissant monsieur doumerg à des hauteurs que nous ne saurions point mesurer l’espièglerie était morte en lui en même temps que la gaeteté aussi ce fut en tremblant bien fort qu’il acheta une Vrie de de sous à l’aide de laquelle il força un tout

    Petit pertui dans la cloison de planche le trouffit il fut obligé de s’asseoir tant le cœur lui battait il n’osait pas y mettre l’œil quand il prit enfin son courage à de mains vous eussiez dit qu’il allait commettre un crime il ne vit rien d’abord parce que son émotion

    L’aveuglait puis un mouvement qui se fit dessill ses yeux et il aperçut une femme en deuil au visage triste et doux un religieux respect le saisit c’était la mère d’EDM elle était assise auprès d’une table et tenait à la main une lettre ouverte ses paupières avaient des larmes Michel

    Sentit que ses yeux se mouillaient mais ce n’était pas pour voir la mère d’Edem qu’il avait percé la cloison où donc était AEM la mère pleurait toute seule elle reprit la lettre déjà lu et la parcouru de nouveau Michel commençait à être un savant une lettre relevée lui montrait son adresse il pu

    Laborieusement épl à Madame lber lber où git l’harmonie de certains accords quand ce nom passa entre les lèvres de Michel ce fut comme la musique d’un baiser il y avait déjà 2 ans que le petit paysan vivait seul dans la mansarde or la mansarde entraîne avec

    Soi la poésie et la poésie et la fleur des greniers il ne savait pas notre héros Michel combien il faut de pied pour faire un verre qu’importe une porte s’ouvrit tout à coup de l’autre côté de la CL poison et je ne sais quel rayon inonda la chambre

    Tout s’y mit à sourire même le deuil de la mère une blonde enfant dont les cheveux libres s’épanouissaient comme une gloire autour de son front s’élança joyeuse et jeta ses deux bras au coup de Madame Leber Michel reconnut EDM il l’attendait ainsi seulement il ne l’avait pas

    Souhaité si jolie madame Leber cacha la lettre qui lui avait mouillé les yeux elle prit un ouvre de couture et la petite fille AEM qui n’avait que 10 ans s’assite au piano Michel oublia de descendre à l’office pour chercher son dîner la nuit seule l’arracha de son

    Poste je n’ai pas le temps de vous énumérer toutes les choses qu’il avait vu pendant les longues heures de cet espionnage coupable et charmant une seule importe à notre histoire il gelait à Pier fendre je l’ai dit le foyer de Madame Leber avait deux maigres tisons qui allaient s’éteignant la mère

    Frissonnait en poussant son aiguille les petits doigts d’enemé étaient tout rouges sur la blancheur des touches d’Ivoire elle a froid se dit Michel avec une véritable horreur lui qui se moquait du froid comme de la lune elleavait froid aidem la cher enfant au front d’ange couronné par cette auréole de

    Cheveux blonds elle avait froid madame Leber aussi Michel fut blessé au plus profond de son âme et s’indigna on brûlait tant de bois inutiles chez les Schwarz ce fut une nuit sans sommeil Michel s’agitait depuis le soir jusqu’au matin sur son dur matelas son esprit travailla en se levant il avait un plan

    Fait au lieu d’aller à l’école il marcha droit devant lui dans Paris inconnu pensant bien qu’il trouverait une forêt madame péchet l’avait souvent envoyé au bois il savait comment s’y prendre pour faire un bon fagot de branchees mortes et il se disait AEM plus froid on peut marcher longtemps dans Paris sans

    Trouver à ramasser gratis quoi que ce soit qui réchauffe qui désalterrent ou qui nourrissent Michel dû s’avouer cela il alla pourtant deux bonnes heures et c’était toujours des maisons il vit bientôt des choses nouvelles mais point de fagot sinon chez des marchands au bout de 2 heures il trouva la barrière

    Et au-delà des maisons encore plus laides seulement et plus pauvres où donc était l’herbe dieu soit loué voici une grande plaine blanche de neige la neige c’est déjà une connaissance il aimait bien la neige en Normandie la forêt loin bien loin des arbres moutonnés à l’horizon Michel Sangla autour de ses

    Reins la corde qu’il avait prise pour lier son fagot et hâta sa course il atteignit ainsi le vaillant petit homme les bois de Montfermeil et quelle joie de voir enfin des chînes quand le pâle soleil d’hiver descendit à l’horizon Michel avait son fagot un bon fagot qu’il chargea sur ses épaules en

    Chantant heureusement que le garde se chauffait les pieds dans sa loge Michel reprit le chemin de Paris il avait l’estomac creux mais le cœur Content sur l’air de quelque Noël normand qui jamais n’avait eu de si joyeuses paroles il allait psalmodiant tout le long de sa route enem n’aura plus froid enem n’aura

    Plus froid les préposés de la barrière lui dirent qu’il avait bien là pour 15 sous de bois mort ils sont calomniés ces hommes verdâtre Michel détrouva braves gens quinze sous de bois morts chez Monsieur Schwartz Michel ne manquait de rien mais il ne voyait pas beaucoup plus d’argent monnayer qu’en Normandie son

    Grenier était à C lieu de la caisse dans le faubourg Saint-Martin il s’assit sur un trottoir sa fortune l’écrasait 15 sous de bois mort pèse gros je vous prie de le croire quand on les apporte de mon fermeil mais bah Michel arriva rue de Provence en

    Chantant vers 10h du soir il y avait longtemps que la mode de Michel était passé chez le banquier cependant on s’était inquiété de lui doumerg avait dit le petit n’est pas venu chercher son dîner madame Schwarz qui était presque aussi bonne que belle demanda trois fois

    Dans la soirée si il était de retour et Monsieur Schwarz parla d’envoyer à la préfecture quand Michel rentra avec ses 15 sous de bois mort le concierge appelat les domestiques vinrent dans la cour ce fut un événement où avait-il volé ce fagot l’histoire du fagot monta jusqu’au salon mademoiselle blanche qui

    Avait 7 ans voulu voir le fagot au salon le fagot e beaucoup de succès Michel avait grandi monsieur Schwarz eut de la peine à le reconnaître et Madame scharz le trouva charmant garçon l’idée d’aller faire du bois à Montfermeil parut tout à fait originale l’enfant a froid là-haut dit

    Madame Schwarz il faudra mettre un poil dans sa chambre ah ça s’écria le banquier en éclatant de rire pas de cheminée alors impayable allait mettre le feu à la maison tout simplement comique un mot vint aux lèvres de Michel mais il eut la force de l’arrêter au

    Passage et son grand secret resta en lui dès le lendemain Domerg fit installer un petit poil de fonte dans sa mansarde outre son fagot il eut une bonne provision de bois mais notre héros Michel ne pouvait pas chauffer les pauvres belle main rougees d’ennemé par les trois Pertuis de vrille qu’il avait

    Pratiqué à la cloison vous allez bien voir que c’était un héros Michel avait remarqué que sa jeune voisine s’absentait quotidiennement vers les 2hes de l’après-midi pour rentrer entre 4 et 5h avec un livre de musique sous le bras elle aussi allait à l’école un professeur célèbre lui donnait des

    Leçons gratuites Michel n’était pas connaisseur en musique et se bordnait à trouveré charmant tout ce que faisait Edem mais nous pouvons dire dès à présent qu’il y avait en Edem l’étoffe d’une véritable artiste sé jours d’hivers sont courts madame Leber seule et fatiguée par un travail ingrat avait

    Coutume de s’assoupir à la brune fort de ce double renseignement Michel combina et mit à exécution un plan qui acheva de le rendre célèbre dans la maison [Musique] Schwarz chapitre 12 seconde [Musique] aventure le premier pas était dur il s’agissait purement et simplement de violer le domicile d’Edem et de sa mère

    Et Michel avait grand peur de Madame Leber si digne si résigné si vénérable dans son indigence vrai cette radieuse madame Schwartz lui eû inspiré moins d’effroid au moins elle était riche vous pris Michel pour un malfaiteur précoce la première fois que profitant du sommeil de la mer d’EDM il tourna sans bruit la

    Clef dans la serrure on ne sait pas comment s’accomplissent ces actes de courage Michel quand la porte s’ouvrit criant un peu sur ses gonds se sentit défaillir il avança pourtant le foyer est froid comme d’habitude avait deux tisons disjoints qui se consumaient lentement Michel jeta dessus une poignée

    De son fagot et par-dessus encore il mit quatre bons rond d’ins destinés à son poil et il se sauva le coquin par le pertui il vit l’incendie fumer puis s’allumer madame Leber ne s’éveilla point au gai pétiment du fagot ce fut une splendide flambée et Michel dansa un

    Petit peu dans sa chambre tant il avait le cœur léger quand Edem rentra tout était fini et le foyer avait repris son aspect modeste mais elle dit il fait bon ici mère Michel ne dansa plus il s’assit sur le pied de son lit étonné qu’il était d’avoir des larmes pleins les yeux il

    Mordit à l’étude en C tempslà comme un furieux il avait en vérité l’idée d’être quelque chose la chambre des voisines était toute petite et gardait la chaleur acquise comme une boîte ce soir sur le piano ragill les jolis doigts d’EDM couraient aussi blancs que l’ivoire quel rapport entre

    Ses doigts mignons et la pensée ambitieuse qui vaguement germait dans l’âme de Michel les supercheries de Michel à l’endroit de ses voisines fleurirent pendant 15 grands jours juste le temps des fortes gelées la mère et la fille s’étonnèrent bien quelquefois de trouver chaque soir la température adoucie et plus d’une fois aussi le

    Foyer plein de cendre faillit trahir la coupable intrusion du voisin mais l’esprit ne va jamais vers l’impossible comment croire comment soupçonner même Michel dont le poil vierge n’avait pas brûlé une allumette s’enardissait et arrivait à formuler en lui-même des réponses aussi sensées qu’honorables pour le cas où la bonne

    Dame s’éveillant en surceau surprendrait son flagrant délit mais vous savez le sort des réponses se préparer elle bïonne les questions un soir que Michel agenouillé devant la cheminée et soufflait à plein poumon le furétif un grand cri le releva terrifié madame Leber hélas plus effrayée que lui était déjà dans le

    Corridor et criait au voleur de toute sa force émeute des voisins remu ménage général scandal il y euut des gardes nationaux qui vinrent avec leurs fusils Michel appréhendait corps n’avait plus de parole on allait le conduire en prison lorsque EDM rentrant à l’improviste devina l’énigme en voyant

    Le bon feu qui brûlait dans la cheminée merè dit-elle c’est la fée la fée vous comprenez bien la douce chaleur qui pénétrait le soir dans la mansarde le farfadé bienfaisant qui empêchait les gracieux Doig de rougir en tourmentant le froid Yvoir em avait deviné Michel et était tout

    Cela mais c’était elle c’était plutôt aemé lesberur qui étit la fée ce simple mot fut un coup de baguette les écaills accumulés par la peur sur les yeux de la digne dame tombèrent qu’avait-elle vu en s’éveillant un enfant agenouillé près du foyer où le feu flambait maintenant elle

    S’élança elle arracha Michel à ses persécuteurs elle s’accusa elle expliqua oh la précieuse anecdote à mettre dans la patrie journal du soir les voisines c’est de la poudre fulminante l’attendrissement fit explosion les fusils se cachèrent tout honteux la garde nationale émue parla du prix Montillon heureuse idée qui prévient les

    Collectes danger de l’enthousiasme et le concierge dit si ça m’étonnait ces gens-là n’ont pas de quoi qu’on les volle dans ces rassemblements de locataires le concierge et la voix de la raison le concierge ajouta n’empêche que le gamin fait ses charités avec le bois de monsieur le baron car il

    Était le baron monsieur Schwarz depuis un mois Domerg apparut attiré par le bruit devant Domerg l’éclat du concierge pâissaé la simplicité va bien au grand nous ne saurions exprimer le gré qu’on avait à Domerg de ne porter ni broderie ni écharpe ni décoration ni plumet insolent à sa casquette sous l’austérité

    De sa livré gris de fer Domerg était un demi-dieu protection oblige Domerg aimé Michel sen trop se l’avouer à lui-même il s’exprima ainsi accompagnant ses paroles d’un geste sobre et noble messieurs et dame monsieur le baron et madame la baronne ne veulent pas de tapage dans une maison bienent tenue

    Jusqu’à l’époque de leur déménagement pour entrer en possession de l’hôtel tout près des lor et parachevé mais duquel il faut laisser sécher les plâtres tout toujours nuisible au rhumatisme ou fraîcheur dans le neuf à cause de la saison d’hiver vous l’avez fait dans une bonne intention d’arriver quand on crie au

    Voleur nonobstant je réponds que l’enfant pour sa généreuse action qui n’a pas eu besoin de se procurer le combustible au dépend de l’intégrité car il a le bois de chez nous comme la nourriture en abondance c’est de rentrer chacun chez soi il e beau unir à une

    Haute influence le don si rare de la parole les dames laissèrent échapper un murmure flatteur et spontanément l’autre sexe présenta les armes monsieur d’Erg prit Michel par l’oreille et le conduisit chez Monsieur Schwarz dans la maison Schwarz c’était la floraison et l’opulence l’épanouissement la vraie lune de miel

    De ces bienheureux qui épousent un jour la déesse fortune la fortune s’était hautement déclarée pour Monsieur Schwarz ce n’était déjà plus un millionnaire au T monsieur Schwarz était millionnaire de façon éclatante européenne il comptait parmi les têtes de la finance on pouvait déjà fixer le jour où il allait devenir

    Un million politique avoir des million est un incontestable plaisir être baron depuis un mois peut passer aussi pour une volupté très grande comme monsieur le baron n’était pas méchant le moins du monde naturellement comme madame la baronne ch et charmante femme n’avaient que de bienveillants instincts un vent de mensuétude et de miséricorde

    Soufflait chez eux il leur semblait que l’univers entier devait sourire à leur gloire et le bataillon des flatteurs qui ne manque aucune prospérité faisait ses orges grassement à l’hôtel La Maison Schwarz était de bonne humeur Michel arriva au salon l’oreille dans la main de Domerg Domerg ayant obtenu la

    Permission de parler mit dans son récit toute l’éloquence que la nature lui avait départie c’était ici le second volume de l’histoire du fagot si favorablement accueilli quinze jours auparavant on constata que le petit poil de fonte n’avait pas même été allumé Michel fut lion monsieur le baron se mit

    En tête de faire de lui un homme c’est-à-dire un banquier et une partie de sa faveur nouvelle rejaillit sur les voisines de la mansarde au premier aspect il semble facile de faire du bien à des gens si pauvres que cela c’était difficile pourtant madame Leber neut point accepté une humonne si bien

    Déguisée qu’elle fut mais il y avait blanche m à disant qu’elle l’avait lui donna des leçons de piano quant à Michel qui n’était pas fier on lui mit sur le corps des habits de petit monsieur et on l’envoya à l’école du commerce il n’avait pas encore parlé à

    Edem mais madame Leber le rencontrant une fois dans l’escalier l’avait embrassé à pleine jou en lui souhaitant du bonheur Michel avait trois amis chez les Schwarz Domerg en première ligne blanche ensuite en troisème lieu le baron le commun des mortels ne sait pas tout ce qu’il entre de caprice dans les

    Déterminations des personnes très riches surtout des personnes très enrichies la saété vient beaucoup plus vite qu’on ne le pense non pas la satiété dans l’acquisition mais la satiété dans la jouissance monsieur Schwarz avait un impérieux besoin d’amusette et Michel était pour lui un joujou de premier choix dès ce premier instant l’idée

    N’quite en lui de produire un chef-dœuvre de créer de toute pièces le Napoléon des banquiers il se regardait lui monsieur Schwarz et non sans quelque raison comme lesgal des rothschiild à peu près ce n’était pas assez étant accepté qu’un rothschiild est la plus grosse artillerie de la finance monsieur Schwartz voulait perfectionner encore

    Cette merveilleuse machine rayer cet admirable canon et lui donna une portée d’cuples seule madame Schwarz en ses premiers jours ne montra à Michel qu’une souriante et calme bienveillance elle était fort loin assurément de contrecarrer les beaux projets de son mari mais elle n’y participait point elle avait sa fille madame Schwarz était

    De ces femmes qu’on ne peut dessiner d’una ni raconter d’un mot nous savons que sa beauté atteignait à la splendeur et que son esprit valait son visage elle avait le cœur grand les malheureux vous l’auraient dit ses goûts ses instincts et aussi ses manières étaient fort supérieur au monde qu’elle voyait et

    Cependant le niveau du monde qu’elle voyait s’élevait sans cesse à mesure que l’importance financière de Monsieur Schwarz montait aussi tout en élargissant sa base monsieur Schwarz l’admirait et l’adorait quoiqu’il essaya de temps à autre pour son honneur et son crédit quelques fastueuses excursions en dehors du domaine conjugal l’opéra pose

    La banque il faut un grain de vice dans notre belle France dès qu’on dit de quelqu’un bon père bon époux cela sent l’épitaphe nous sommes le plus ravissant des peuples les folies de Monsieur Schwarz n’allait pas très loin il établissait de temps en temps un comptecourant de galanterie avec une

    Personne en position de le compromettre suffisamment mais décemment tout le monde y gagnait surtout le bijoutier monsieur Schwartz ayant ainsi fait ses farces revenait en catiminiie au genou de Madame Schwarz monsieur Schwarz homme d’intelligence et d’expérience sentait la supériorité de sa femme au point de vue de la race et de l’instinct les

    Admiration de Marie s’égare souvent mais monsieur Schwarz ne se trompait point sa femme était une grand grande dame indépendamment même de la fortune conquise et du titre de baronne trop bat en neuf les parures et les cachemir n’y faisait rien non plus les équipages à

    Pied avec un châle de laine et une robe de percal madame Schwarz eû encore été une grande dame monsieur Schwarz l’aimait deux fois d’amour et d’orgueil elle était en même temps son bonheur et le lustre de sa maison dans tout l’amour l’analyse découvre beaucoup de choses de

    Curieuses choses il n’y a pas au monde deux amours semblables monsieur Schwartz aimait passionnément à sa manière et il était jaloux bien qu’il eut confiance le baron Schwarz était jaloux parce qu’il y avait en sa femme tout un côté qui lui échappait nous ne le donnons pas pour un

    Grand homme et pourtant il avait des petitesses de géant il était curieux furteur indiscret violateur de menu mystère pour connaître mieux sa femme dou étude facile par place mais au total impossible l’appartement de sa femme avait aussi son petit coin fermé si le caractère présentait un rébut à deviner certains tiroirs montraient une

    Impertinente serrure dont la clé ne traînait jamais jamais depuis des années dans une chambre où chaque chose traînait à son tour monsieur Schwarz avait confiance mais il était jaloux qu’ avait-il dans ce tiroir et pourquoi madame Schwarz it-elle on peut résoudre la plupart des problèmes par ce vague mot caprice mais

    Autant vaut ne rien résoudre du tout le mot caprice lui-même est encore une serrure il y faudrait une clé l’humeur de Madame Schwartz était douce et remarquablement égal cependant selon l’expression de Madame SICAR sa camériste il lui passer des tristesses çaavait été toujours ainsi Monsieur Schwartz pouvait même se souvenir IR de

    Ce fait que les tristesses étaient plus fréquentes et plus durables avant le mariage après la naissance de blanche pure et grande joie il y avait eu guérison apparente mais les tristesses étaient revenues et avait poursuivi l’heureuse mère jusqu’au berceau de son enfant quand blanche était toute petite elle disait parfois à Monsieur Schwarz

    Mère a pleuré les médecins sont admirables pour expliquer les femmes au mari rien qu’à ce titre je les proclame bienfaiteur de l’humanité monsieur Schwarz avait un faible pour les explications des médecins mais il restait jaloux les médecins lui disaiit c’est le foie quel criminel que ce foie

    Et il citait des anecdotes on ne peut plus intéressante il y avait des semaines où madame la baronne était folle du monde la rate d’autres semaines où le monde lui faisait horreur le choix de même pour la toilette on avait découvert en elle rarement il est vrai une sorte de colère sourde contre

    Blanche sa fille bien-aimée le médecin disait un homme charmant cravaté en amour j’ai connu en 1829 une jeune femme très bien née et cetera celle-là c’était l’estomac on passerait volontiers ses jours et ses nuits avec un médecin chantant les bonours du foie de l’estomac ou de la rate mais cela ne va

    Pas à la cheville des docteurs poètes qui cul l’hystérie monsieur Schwarz surveillait sa femme égarant sa dignité jusqu’à interroger madame SICAR et Domerg qui n’en savait pas plus long que lui la conduite de Madame Schwartz pour ces gens comme pour le monde présentait un aspect tout uni elle ne sortait guère

    Qu’en voiture et la voiture d’une femme c’est encore son chez soi elle ne voyait que les amis de son mari et sa conduite dans le sens vulgaire appliqué à ce mot était à couit au-dessus du soupçon cependant pour le monde pour ses gens pour son mari madame Schwartz se dégager

    Ce parfum de la femme qui a un secret monsieur Schwartz nous venons de le dire lui su mauvais gré de sa froideur vis-à-vis du héros Michel il avait besoin qu’on épousât ses fantaisies et il attribua l’indifférence de sa femme à ces fameuses préoccupations qui étaient peut-être souclé dans le tiroir du milieu il

    Commit beaucoup de petites célératesses pour conquérir cette clé invisible et ne réussit point par rapport à nos personnages les choses allaient ainsi dans la maison Schwarz Michel était à l’école de commerce où il faisait de très rapides progrès aidmet donner des leçons de piano à Blanche qui l’aimait

    Comme une sœur aînée laisance entrer chez les lber nul n’approchait de Madame Schwarz sans ressentir les effets de sa généreuse bonté EDM grandissait comme artiste c’était une noble et charmante fille et déjà dans ses grands yeux d’un azur profond il y avait l’âme d’une femme Michel s’était rencontré périodiquement avec

    Elle une fois toutes les quinzaine depuis l’aventure du fagot il ne s’était jamais parlé seul à seul je crois que l’amour peut naître dans les cœurs enfant et c’est une délicieuse chose que cette floraison lente du sentiment qui doit remplir la vie la vue de Michel faisait rougir m quand elle chantait

    Devant lui sa voix tremblante avait d’autres accents Michel travaillait 15 grands jours pour vivre quelques heures son effort avait un but il aimait déjà comme un homme il le savait em ne savait pas encore quand Michel eut 16 ans Monsieur Schwarz l’examina et fut pris d’un naïf orgueil à l’aspect de ce

    Qu’il crut être son ouvrage Michel avait marché à pas de géant c’était une intelligence robuste vive précise il s’était joué littéralement des difficultés de l’étude et l’école du commerce ne lui pouvait plus rien apprendre h digne donc d’entrer dans mes bureaux lui dit mieur Schwarz positif Michel était véritablement un

    Beau jeune homme grand svelte gracieux de taille portant sur son visage humberbe une gaieté vaillante et distinguée le jour où il abandonna FRAC bleu du collégien pour prendre l’élégante uniforme de notre monde transition fâcheuse d’ordinaire il produisit une véritable sensation dans le salon de Madame la Baronne les femmes

    Le remarquèrent rêvant peut-être une éducation à parfire et nul parmi ces messieurs ne s’avisa de railler m fut toute glorieuse et à bien meilleur titre que Monsieur Schwarz et pourtant Monsieur Schwarz était plus glorieux qu’ elle-même il avait les capricieux enthousiasmes des arrivées il dit à sa

    Femme en lui montrant notre héros mon œuvre un mari pour notre blanche idée madame Schwarz eut un de ses beaux sourires et regarda Michel attentivement pour la première fois peut-être Edem entendit elle entendait tout ce qui se disait de Michel elle devint plus pâle qu’une morte chapitre 13 la baronne [Musique]

    Schwarz Michel eut 300 francs d’appointement par mois pour commencer et une chambre à l’hôtel on habitait maintenant le second hôtel déjà un palais en général monsieur Schwarz professait l’opinion que les jeunes gens doivent être tenus en bride et sevrés d’argent car l’argent c’est le grand danger de Paris mais Michel était le

    Dauphin de sa royauté industrielle il se mirait en Michel il e semblé malséant que Michel ne fit pas quelque gentil folie Michel fit des folies par bleu tout le monde l’ aida au bout de 2 mois il avait des dettes c’était sa 16e année le printemps autre fois Michel notre

    Héros fut un instant célèbre dans le tout Paris il eut de bonnes fortunes posantes et un duel je crois ou deux duels pour de bons motifs s’il avait eu goût à la chose les chroniqueurs du monde élégant l’auraient rendu célèbre parmi les modistes monsieur Schwarz était bien content de lui la gloire de

    Michel rejaillissait sur sa maison qui augmentait loyalement ses appointements monsieur Lecoq fit le reste nous connaissons monsieur Lecoq de longue date et nous gardons conscience de n’avoir jamais prononcé son nom sans l’entourer du respect qu’il mérite on ne saurait trop connaître les gens comme Monsieur Lecoq ils ressemblent au latin

    Qu’on ne sait jamais assez même après 8 ans de collège monsieur Lecoq avait rempli en sa vie beaucoup de fonctions honorabl nous l’avons rencontré jadis sous la brillante espèce du commis voyageur il était jeune alors en voyageant pour le commerce on fait parfois son usage diplomatique et ce

    N’est pas le premier venu qui aurait pu placer comme lui les fameus caisses à défense et à secret de la maison Bertier et compagnie son âge mû tenait toutes les promesses de son début il ne voyageait plus sinon dans Paris Centre des civilisations il avait sa maison à

    Lui c’était un personnage bien plus important que Monsieur Schwarz lui-même le gibi s’en va de partout Paris seul garde un riche stock de bonnes bêtes attirées à court ou à tendre monsieur Lecoq avait sans bourse délié la ferme des chasses dans Paris ce n’était pas un

    Usurier fit donc il ne tenait pas une fabrique de mariage non il n’avait pas cette industrie malphamée qui s’appelle un bureau de placement il ne faisait pas l’exportation il ne vendait point de jeunes soldats il ne favorisait pas les tion allemande il ne se livrait pas même

    À l’élève des ténor non du moins aucune de ces jolies choses n’était l’objet particulier de sa patente que faisait-il donc il gérait une agence qu’est-ce qu’une agence je suppose qu’il y a des agences qui se peuvent définir en y mettant le soin et le temps on faisait

    Ceci ou cela dans telle agence chez Monsieur Lecoq on faisait tout les gens bien informés cependant prétendaient que ce tout n’était qu’un prétexte pour couvrir une singulière industrie qui allait florissant sous le règne de Louis-Philippe la petite police il y a tant de curieux la petite police qui fut

    Pratiquée à cette époque par un illustre coquin converti et fait termite était à la préfecture ce que sont les tripaux clandestin aux maisons de jeux autorisées elle attirait à la fois les timides et les trop hardis les gens mieux informés encore allaient plus loin et disaient que ce commerce de petite

    Police était lui-même un prétexte pour cacher mais où descendrons-nous de prétexte en prétexte le fait est que Monsieur Lecoq avait de très belles relations et qu’il gagnait de l’argent tant qu’il voulait il prêtait en gentlemen refusant billets et lettres de change Michel lui dû jusqu’à 10000 écus que Monsieur Schwarz paya s Bron

    Il sentait ça et là quelqueunion entre personnes comme il faut il retrouvait les objets perdus sans magnétisme quatre pages de prospectus ne suffisaient pas à nombrer ses talents monsieur Lecoq était notoirement un sorcier le baron Schwarz ne s’avouait pas encore qu’il voulait employer la sorcellerie pour pénétrer le secret de

    Sa femme ce sont même généralement ces choses-là qu’on fait le mieux mais mon Lecoq était reçu chez Monsieur Schwarz qui l’accueillait fort bien il y avait entre eux je ne sais quel petit mystère qui n’étonnait personne car tout million militant a besoin de son Lecoq la chose singulière c’est que madame la baronne

    Schwarz aussi semblait prendre goût à la sorcellerie un matin monsieur Schwartz s’éveilla de mauvaise humeur cela n’arrivait pas souvent c’était un homme heureux et d’excellent caractère il y avait à peu près un an que Michel était S sorti de l’école et sa faveur touchait à son apogé il menait de front en effet

    Les plaisirs et les affaires c’était sans contredit le plus brillant de ces sous-lieutenants des Finances qui ont dans la poche de leur Palteau un bâton de maréchal la première personne qui vint voir Monsieur Schwarz ce matin-là lui appris en riant que mademoiselle mirabelle est été prise follement de

    Michel qui lui tenait rigueur monsieur le baron fut triste ce n’était pas qu’il aima mademoiselle mirabelle et il n’aimait que sa femme c’était qu’il passait la quarantaine et qu’après 40 ans ne rit plus si aisément à ces comédies il y avait en outre des rigueurs de Michel envers mademoiselle

    Mirabelle mirabelle lui rendait des points humiliation double au déjeuner madame la baronne lui parut si belle qu’il eut un coup au cœur la baronne ce jour-là ressemblait à une femme qui s éveille d’un long repos d’indifférence il y avait des années que le baron ne lui avait vu ce sourire vivant et divin

    Ou plutôt l’avait-il jamais vu il avait beau chercher il ne s’en souvenait pas parfois ces transfigurations sont dans l’œil même de celui qui regarde on voit mieux tout à coup ou du moins on voit autrement mais l’humeur de Monsieur Schwarz taigniait ce matin en noir tout

    Ce qui n’était pas sa femme pourquoi ses rayons alors qui faisait une orayole à la beauté de sa femme elle parlait peu EDM déjeunait auprès de Blanche le babil des deux enfants lui donnait des sourires distraits je ne sais par quelle bizarre association d’ d’idées monsieur Schwartz ce matin souhaita passionnément

    De la voir un jour jalouse je sais encore moins par suite de quel singulier travail mental l’injure qui lui venait de cette jolie mademoiselle mirabelle le frappa du côté de sa femme ce sont des nuances difficiles à exprimer sa tristesse redoubla par rapport à la défection de Mademoiselle Mirabel à

    Cause de sa femme on prononça le nom de Michel par hasard les beaux yeux de la baronne Brière par hasard aussi c’était vraisemblable car madame la baronne n’avait jamais pu prendre au sérieux la haute fortune de notre héros la sait faire mais c’était tout pourtant Monsieur Schwarz ferma aujourd’hui la

    Porte de son cabin sous prétexte de gros calcul il était désolé sans savoir pourquoi il avait bel et bien le splin comme s’il se Fû appelé black au lieu de Schwarz il n’y avait point de consigne pour Michel Michel vint monsieur Schwartz e soudain l’idée de lui donner une mission pour New York

    Nous affirmons que mademoiselle mirabelle n’était pour rien là-dedans mais le lendemain il n’y paraissait plus monsieur Schwartz avait besoin de son Michel n’allons pas si vite avant le lendemain il y eut la soirée et nous ne pouvons perdre cette occasion de glisser un premier regard au fond du cœur de cette belle madame

    Schwarz au déjeuner ses yeux avaient brillé cela est certain l’après-midi elle mena blanche au bois et fut d’une gaité charmante elle regardait blanche avec une sorte de ravissement et blanche bien aimée qu’elle savait être s’étonnait des chères caresses de ce regard le temps était couver mais sur le

    Visage de Madame Schwarz il y avait des rayons comme par le grand soleil au dîner elle devint rêveuse le soir la trouva triste elle se retira dans sa chambre de bonheur l’estomac dit Monsieur Schwarz la prose vulgaire a ses rêves comme la poésie et ne pensez-vous pas qu’un homme parlant d’estomac à

    Propos de ces adorables mélancolies avait raison au fond d’être jaloux en rentrant chez elle madame Schwarz fit tout de suite sa toilette de nuit et donna la permission de 10h à Madame SICAR sa camériste qui mit son chapeau de satin mauve sa robe noire et son châle bleu pour rendre visite à sa

    Marine souvent la marine de Madame SICAR porte avec fierté le vaillant uniforme de notre armée mais n’approfondissons pas ces détails madame Schwarz resté seule s’assite au coin du feu dans sa chambre à coucher et prit un livre elle ne l’ouvrit point pour occuper les heures de sa solitude elle l’avait assez de sa

    Propre pensée c’était un livre aussi que le visage d’une femme un livre clos parfois quand elle devine l’œil perçant qui veut lire son âme un livre ouvert à ces moments où nulle défiance ne la garde je parle bien entendu de celles qui ont quelque chose à cacher c’est la

    Majorité immense car dans le monde où nous sommes le le bien a besoin souvent de se cacher comme le mal le visage de Madame Schwarz n’était pas un livre fermé nulle ne pouvait en effet épier ici les indiscrétions de sa physionomie elle était sûre de cela trois portes la

    Séparé du corridor et des péridaux tombaient au devant de ses croisées avait-elle un masque le masque pouvait tomber elle avait pas de masque non le regard doux et distrait de ses grands yeux n’avait point changé c’était toujours la même tête de Madonne admirablement belle et pensive qui eû osé cependant affirmer que Madame

    Schwarz n’avait rien à cacher sa retraite prenait pour motif la fatigue nulle trace de fatigue ne se montrait parmi la superbe pâur de ses trait elle n’était pas malade aucun travail aucun soin ne l’attirait ici l’estomac disait le positif monsieur Schwarz madame Schwarz ne savait pas où était son omac

    Il est un motif plus précieux encore le caprice mais madame Schwarz nous le verrons bien était au-dessus du caprice il y avait un peu trop d’or dans l’hôtel de monsieur le baron dès le temps de Midas l’opulence tombait volontiers dans ses excès l’or s’impose à ses fervant et la fièvre des

    Spéculateurs voix jaunes dirait-on comme la colère voie rouge chez Madame schartz rien ne trahissait la dévotion à l’ORS la richesse ici ne s’affirmait point brutalement elle offrait aux yeux mais dans une mesure heureuse et sobre les choses de goût et d’art au marché même l’or toujours maître et sans cesse

    Vaincu n’a pas le prix de ces splendide de simplicité c’était le réduit d’une grande dame nous n’avons garde de décrire en détail l’ameublement de ce nid somptueux à la façon des beautés pâles où la galanterie de monsieur le baron s’était é plié non sans protester aux attraits d’un esprit supérieur rien

    N’y éclatait nul rayon insolent ni troublant l’harmonie de l’ensemble nous parlerons seulement d’un petit meuble de boule véritable palais en miniature dont les Benes lescaille l’onyxe et les pierres fines étaient les matériaux madame Schwartz avait acheté elle-même ce secrétaire dont Monsieur Schwartz connaissait à fond toutes les gentill

    Attrappes et tous les rusés secrets sauf un mot et nous disions bien que cette belle baronne avait quelque chose à cacher puisque son mari patient tenace exaspéré par la longue recherche et sachant mettre de côté toute veine délicatesse au besoin quand il s’agissait de satisfère une maîtresse fantaisie essayant inutilement depuis

    Des années d’ouvrir le tiroir du milieu un tiroir caisse entouré de malachites dans un idéal bouquet de pensée que formaient 16 améthyes mêlé ass si Topaz de ce tiroir le triste monsieur Schwarz n’avait jamais pu entrevoir la clé il y avait plus d’une heure déjà que Madame Schwarz s’était retirée dans son

    Appartement son livre restait fermé ses yeux demiot suivait avec distraction les jeux de la flamme dans l’âtre son visage improprement parlé n’exprimait ni inquiétude ni peine mais sa méditation semblait à chaque instant l’absorber davantage la comtesse corona murmura-t-elle une fois je ne sais pas si je aie cette femme ou si je

    L’aime machinalement et souvent elle relevait les yeux vers la pendule pour suivre la marche de l’aiguille attendait-elle et qui pouvait-elle attendre en ce lieu elle était belle plus belle qu’à l’ordinaire belle d’une émotion latente et profonde ce nom de femme prononcé le nom de la comtesse

    Corona trahissait il le vrai sujet de sa rêverie elle tressaillit à un bruit de pas qui s’étouffait sur le tapis de la chambre voisine deux coups discrets furent frappés à sa porte et l’on entra sans attendre sa réponse ce fut monsieur Domerg qui entra il se tint debout à

    Quelques pieds du Seuil dans une attitude calme et respectueuse monsieur d’omerg pouvait jouer le romanesque rôle de confident mais il n’en avait pas la tournure vous venez tard dit Madame madame SICAR est restée 45 minutes à sa toilette répliqua Domerg la baronne eut un demisourir et demanda où est-elle à un Chaillot réplica

    Domerg madame SICAR avait plusieurs marines à moins que la marine de Madame SICAR ne demeura en divers quartiers quand elle allait voir sa marine de Chaillot la permission de 10h se prolongeait jusqu’au lendemain matin la baronne fit signe à Domer d’approcher parlez-moi de ce mendiant dit-elle cela

    M’intéresse comme un compte de fit ce n’est pas un mendiant répondit Domerg il travaille pour gagner sa vie quand je lui ai offert l’omone de Madame il a refusé il est fier ce malheureux là il a dit ma commission est payée je voudrais le voir murmura la

    Baronne si Monsieur achète le château de bois Renaud répliqua Domerg madame ne prendra pas souvent la voiture du plat destins mais une fois n’est pas coutum mais quand on prend la voiture du plat d’éint on voit trois pattes trois pattes répéta la baronne j’irai visiter demain ce château de bois

    Renaud quant à cela reprit Domerg toujours grave comme son uniforme sur les trois pattes il y en a que deux de vrai l’autre est une brouette et l’animal est comme qui dirait un attelage complet cheval et voiture et comment a-t-il pu venir jusqu’ici infirme commil est ah il a un équipage

    Un panier et un chien c’est rusé ces êtreslà seulement il ne va pas si vite que le chemin de faer Domerg ne rit pas mais sa physionomie exprima une vive satisfaction causée par la conscience qu’il avait d’avoir édité un bon mot madame Schwarz réfléchissait vous n’avez rien pu savoir

    Demanda-t-elle rien repartit Domerg il dit qu’un voyageur lui a donné la lettre dans la cour plat d’éint c’est tout il ne connaît pas le voyageur il y eut un silence encore puis madame Schwarz reprit c’est bien faites ce que je vous ai dit Domerg se retira aussitôt resté

    Seul madame Schwarz prit dans son sein une lettre qu’elle tetint entre ses doigts avant de l’ouvrir c’était un pli de papier banal papier de pauvre il n’y avait point d’enveloppe et il portait un cachet de cire Gross fierre frappé d’une empreunte fruste où l’on reconnaissait le Graas profil que le roi Louis XVI

    Mettait sur les pièces de 10 sous il nit personne qui n’ait reçu des lettres anonymes ainsi fermées madame Schwartz considéra longuement et attentivement l’écriture de la lettre qui était courante et ne semblait point contrefaite elle ouvrit enfin le pli et parcourut la lettre comme on fait d’une chose déjà

    Lue mais la lettre achevée elle la recommença une fois 10 fois on e dit qu’un monde surgissait pour elle de cette feuille presque blanche au centre de laquelle trois lignes laconiques se serraent étroitement et n’était suivi d’aucune signature tout un monde tout un passé lointain déjà et si différent du présent

    Qu’il semblait le mensonge d’un poème il est des gens qui vivent deux existences successives dont l’une ne fait si bien contraste avec l’autre qu’ils ne se reconnaissent plus eux-mêmes c’est dans toute la rigueur du terme la métapsychose l’âme a changer de maison madame Schwarz replia la lettre avant

    D’avoir prononcé une parole elle poussa un soupir profond et se leva dans cette nouvelle posture son regard rencontra sa propre image dans la glace de Venise qui s’encadrait magnifiquement au-dessus de la cheminée elle sourit avec une sorte d’incrédulité ce sont deux rêves murmura-t-elle mais les lignes de son

    Visage correctes et si pur qu’elle semblait taillé dans le marbre subirent un retrait soudain la glace de Venise le lui dit elle se redressa et ne tourna le dos qu’après avoir envoyé au miroir un sourire qui la faisait belle et calme comme toujours elle marcha vers le secrétaire et l’ouvrit une clé ciselée

    Était dans sa main la même clé que nous avons vu nagerre au château de bois Renaud entre les mains du baron Schwartz et à laquelle adhérait cet atome de cire Madame Schwarz l’introduisit dans la serrure du tiroir central au cœur même du bouquet de pensée fait avec des

    Améthystes et des topases avant d’ouvrir cependant madame Schwarz hésita et regarda autour d’elle ce mouvement appartient au conscience troublé madame Schwartz traversa la chambre d’un pas tranquille et poussa le verrou de la porte d’entrée puis le tiroir fut enfin ouvert madame Schwarz y déposa la lettre

    Anonyme sa main resta tout au fond du tiroir comme si elle eût voulu y prendre quelque chose en échange de la lettre mais un léger bruit se fit dans la chambre voisine madame scharz avait eu raison de pousser le verrou on tourna vivement et sans frapper le bouton de la

    Porte mère prononça la douce voix de blanche [Musique] chapitre 14 visite [Musique] nocturne madame la baronne ne répondit point elle resta immobile blanche attendit un instant et ajouta bonsoir mère puis ce fut le silence dans la pièce voisine il y avait un tapis épais et cette petite blanche était légère

    Comme un papillon madame la baronne n’osait bouger ne sachant si sa fille était rentrée lorsque le pas grave de Monsieur d’Erg se fit entendre de nouveau il frappa ses deux coups et voulut aussi tourner le bouton bien bien dit-il je venais annoncer seulement qu’il est rentré faut-il laisser dormir

    Madame la baronne faites ce que je vous ai dit fut-il répondu d’un ton impérieux et net madame Schwartz retira du fond du tiroir sa blanche main qui ramena une cassette elle prit dans la cassette deux petites aquarelles encadrées de velours deux portraits qui ne semblaient pas appartenir à un maître du pinceau et

    Dont les couleurs avaient déjà pâlis l’un représentait un jeune homme l’autre une très jeune fille une enfant à première vue nous eussions déclaré que tous les deux nous étaient inconnus puis l’idée nous serait venue que le peintre inabile avait essayé de reproduire les traits de Michel notre héros et ceux

    D’une fillette qui ressemblait à Madame Schwarz une petite sœur peut-être et puis encore à mieux regarder ça ne pouvait être Michel car le costume datait des années de la Révolution plus on examinait d’ailleurs plus la ressemblance fuyait et pourquoi le portrait de Michel dans la secrétaire de Madame Schwartz quant à l’autre

    Aquarelle l’effet contraire se produisait l’examen créait la ressemblance il y a la beauté du diable pour le commun des femmes c’est très joli cela devient épais vulgaire ou hiideux les femmes qui doivent éblouir à l’heure de la complète floraison n’ont jamais eu la beauté du diable tout procède ici-bas par mystérieuse

    Compensation la suprême beauté très souvent est le prix d’une incubation lente et pénible comme si la employait toutes les années de l’adolescence à parfaire son chef-d’œuvre on se prenait à penser devant ce pauvre portrait d’enfant aux couleurs effacées on voyait derrière lui comme au travers d’une brune jalouse Le Triomphant sourire de

    La femme épanouie c’était sendrillon dans la fumée du foyer avant la visite de la fée la lampe était loin là-bas sur le marbre sanguin de la cheminée madame scharz éclairait par derrière cachait à demi son visage dans l’ombre la lumière jouait dans les masses de ses admirables

    Cheveux et venait frapper en plein la miniature que le contraste faisait plus terne elle regardait les deux aquarelles tour à tour avec une émotion profonde le souffle s’arrêtait dans sa poitrine aucune parole ne tomba de ses lèvres mais les lueurs obliques de la lampe allumèrent deux étincelles parmi l’ombre

    Qui voilait son visage c’était de larmes elles tremblèrent avant de rouler lentement sur la paleur de ses joues la pendule sonna 11h le feu allait s’éteindre les bruits de la rue parisienne murmuraient dans le tuyau de la cheminée la silencieuse contemplation de Madame Schwarz dura longtemps un soupir contenu la ponctua

    Qui valait tout un monologue c’était bien elle cette miniature le papillon étincelant regrettait peut-être sa modeste enveloppe de Crisalide madame Schwarz n’avait point de sœur elle posa les deux portraits sur la tablette du secrétaire et prit dans la cassette une poignée de papier dont le contact fit

    Trembler sa main c’était de ces papiers dont la physionomie ne trompe point les papiers qu’on nomme papiers par excellence du haut en bas de l’échelle sociale les vrais papiers ceux qui racontent historiens authentiques la vie d’une créature humaine résumé par ces trois actes principaux la naissance le mariage

    La mort il y avait un acte de naissance de Madame Schwartz un acte de décès et puis la main de Madame Schwarz plongea encore au fond du tiroir et cette fois ramena un volumineux cahier couvert d’une écriture fine et serrée l’encre avait jaunni aux feuilles fatiguées de

    Ce manuscrit il datait de loin on avait dû le lire bien souvent la première page qui gardait les traces de larmes commençait ainsi 2 juillet 1825 je t’ai promis de t’écrire souvent j’ai passé 15 jours à me procurer une plume de l’encre et du papier je suis au

    Secret dans la prison de camp quand je me tiens à bout de bras à l’appui de ma croisée je puis voir le haut des arbres du Grand cour et les peupliers qui bordent au loin les prairies de louvignny tu aimais ces peupliers ils me parle de toi et à la suite de quelques

    Lignes presque effacé celle-ci pa je sais que tu te gardes à moi j’ai confiance madame la baronne Schwartz avait les yeux sur cette ligne elle ne pleurait plus sa pleur était d’une morte on e dit que son cœur arrêtait ses battements et que le souffle expirait sur ses lèvres quand minuit sonna elle

    Était encore à la même place tenant les papiers d’une main immobile et debout le bruit de la pendule la fit légèrement tressaillir elle remit dans la cassette les papiers et le portrait de la fillette le portrait du jeune homme resta dans sa main le tiroir fut refermé

    Ainsi que le secrétaire et la clé ciselé disparu madame Schwartz revint s’asseoir auprès du foyer qui était maintenant éteint elle avait froid dans le corps et dans le cœur son attitude exprimait un sourd malaise et de temps en temps un frisson courait dans ses veines je verrai cet homme murmura-t-elle m’est-il

    Défendu de porter un deuil et Michel je sa oh s’interrompit-elle avec un frisson j’ai peur de savoir au- dehors les bruits de la ville s’apaisaient vers 1 heure on frappa pour la troisième fois à la porte madame Schwarz e comme un frémissement mais elle se leva toute droite et gagna la

    Porte d’un pas ferme dort-t-il demanda-t-elle à Domerg quand le verrou fut tiré comme un ange répliqua le digne valet madame schwar se dit allons Domerg marcha le premier un bougeoir à la main madame me pardonnera ma curiosité reprit-il après quelques pas c’est moi qui me suis occupé le premier de ce

    Jeune homme-là et j’ai le cœur sensible quoiquétant dans le commerce depuis l’âge de raison je m’attache facilement après l’épreuve que madame va faire sera-t-on certain de quelque chose c’est selon repris la baronne d’une voix changée madame n’a pas besoin d’avoir peur poursuivi d’omerg tout le monde est

    Couché j’en réponds il n’y a pas un traître chat éveillé dans l’hôtel et la femme de chambre n’en est pas encore au café là-bas avec ma reine madame sait bien que je ne suis pas bavard mais c’est si rare de voir une personne comme Madame s’occuper des péchés de jeunesse

    De son mari monsieur le baron est bien assez riche pour payer ses freedenes mais madame ils arrivaient à l’escalier l’appartement de notre Héau Michel était à l’étage au-dessus madame Schwarz allit all sans maudire elle ne prenait point souci d’imposer silence au Vallet qui continuait tout bas avec cela que ça ne

    Ferait pas grand tort à madoiselle blanche il y a assez pour deux mais quand on y son on geste une assez drôle de chos ça fait croire en Dieu oui que Monsieur Schwarz est allé justement dans cette ferme où était justement Monsieur Michel et que justement il l’a ramené il

    S’arrêta la porte de Michel était devant lui désormais la pleur de Madame Schwarz était maladive et pendant qu’elle marchait tout son corps tremblait il y a une providence balbuciat-elle c’est vrai Domerg pensa on a beau n’être pas jalouse ça fait quelque chose écoutez donc mais ajouta-t-il tout haut en

    Manière d’excuse pour le baron Schwartz le jeune homme est sur ses 18 ou 20t ans c’était bien avant le mariage de Madame l’observation quoique judicieuse ne parut point calmer le trouble de la baronne sur un signe qu’elle fit Domerg ouvrit la porte de Michel tout était neuf et charmant dans cet hôtel plus

    Frais qu’une rose le fils de la maison n’aurait pu être mieux logé que Michel veuillez bien vous figurer d’un appartement de jeune homme un peu en désordre mais aussi coquet que possible Domerg entra en étouffant le bruit de ses pas sur le tapis et il s’assura que

    Le sommeil de notre héros n’avait pas pris fin madame scharz s’attendait au dehors assurément et quels que fussent les motifs de sa démarche la démarche elle-même si bizarre et si étrangère aux habitudes d’une femme de la sorte suffisait à expliquer son émotion y avait-il du vrai dans la pensée de

    Domerg madame Schwarz venait-elle ici pour éclairer le passé de son mari c’était un ménage excellent mais il durait depuis nombre d’années et l’élément passionné ne semblait point y surabonder du côté de Madame Schwarz et si Domerg se trompait qui donc avait suggéré cette erreur à Domerg il revint

    Faisant ce geste qui veut dire chute et prononça du bout des lèvres le sommeil du juste madame Schwarz entra Michel était étendu sur son lit tête nue les boucles éparces de ses longs cheveux lui donnaient une beauté de femme c’était un cher enfant la vie follement dissipée qu’il menait fatiguait son visage sans

    Effacer l’expression de vigoureuse candeur qui était le trait de sa physionomie madame Schwartz se tenait derrière d’omerg qui levait le flambeau de façon à ce que la lumière tombaâ d’aplomb sur la figure du dormeur à quoi verraz-vous la chose demanda-t-il la lettre vous dit-elle qu’il a un médaillon une marque comme Madame

    Schwarz ne répondait point Domerg se tourna vers elle et la vit si changée qu’il faillit lâcher le flambeau madame se trouve mal commença-t-il elle l’interrompit d’un geste sa main désigna le flambeau puis la porte Domerg lui donna le flambeau et sortit madame Schar resta seule avec Michel pendant quelques

    Instants elle demeura immobile et l’œil ardemment fixé sur ce front blanc couronné de cheveux épards et puis tout à coup sa paupière se baissa comme si un effroid l’eû saisi Michel remua ses lèvres entrouvertes fent un vague sourire la baronne déposa le flambeau pour appuyer ses deux mains contre son

    Cœur puis elle prit sous le revers de sa robe l’aquarelle le portrait du jeune homme aux couleurs effacées elle regarda tour à tour la peinture pâe et le visage pâle du dormeur on e dit qu’elle était venue là pour établir cette comparaison quand elle reprit le flambau

    Un long soupir souleva sa poitrine et sur le seuil elle se retourna pour cont lait encore une fois au travers de deux grosses larmes le sourire du beau jeune homme endormi quand elle rentra dans son appartement elle était anéantie une pensée grave semblait entièrement l’absorber Domerg lui trouva une

    Apparence de calme mais il vit bien quand elle s’assit que la fatigue la brisait il se disait en lui-même si on peut se faire du mal comme ça pour une affaire d’avant le mariage monsieur le baron n’était pas une demoiselle n’empêche que la ir du jeune homme est réglé maintenant madame

    Et la bonté même on les établira tous les deux mademoiselle EDM et lui quel mignon petit ménage cependant madame Schwarz avait-elle la fameuse marque ou le médaillon précieux des péripéties téatral Domerg ne put jamais savoir cela on l’envoya se coucher purement simplement comme si rien de dramatique

    Ne se fut passé cette nuit madame Schwarz resta debout jusqu’au jour parfois elle souriait et ses beaux yeux devenaient humides à deux ou trois reprises le nom de la comtesse corona vint expirer sur ses lèvres uni à celui de Michel évidemment ce nom lui faisait peur au moment où elle remettait

    L’aquarelle miniature dans le tiroir de son secrétaire on aurait pu l’entendre murmurer il aimera peut-être qu’il aime comme il faut en ce monde que tout est un terme même les permissions de 10h madame SICAR la camériste revint au petit jour rapportant de chez sa marine un loyal parfum de cigar le lendemain la

    Baronne alla visiter le château de bois Renaud que son mari voulait acheter et prit pour s’y rendre la voiture du platétain comme une petite bourgeoise elle vit une créature trois pattes et il lui sembla que ce mendiant inconnu l’enveloppait d’un long regard la baronne Schwarz n’avait pas de confident

    La merveilleuse beauté de ces trait laissait rarement sourdre le secret de sa pensée son visage était de marbre le château de bois Renaud fut acheté puis dans la maison Schwarz la vie commune reprit son cours paisible tout marcha comme avant au dedans comme au dehors à ce point que

    Domerg se demanda s’il avait rêvé Marc ou médaillon l’histoire ne dit même pas si la démission de Mademoiselle Mirabel fut exigée dans cette maison il y avait pourtant un élément nouveau la passion y venait de naître le drame aussi par conséquent le premier résultat de la visite nocturne rendue par la baronne au

    Protégé de son mari paraîtra inattendu ce fut la réception à l’Hôtel d’une jeune femme adorablement belle mais qui n’avait pas encore les sympathies de la baronne la comtesse corona sa compatriote et un peu son allié par ce vénérable vieillard le colonel bodzo corona la comtesse et la baronne se rapprochèrent avec une sorte

    D’empressement diplomatique vous usussiez dit deux puissances qui mutuellement se surveillent la comtesse beaucoup plus jeune que la baronne épanouissait une beauté hardie étrange que les seuls connaisseurs rapportaient au type Corse ses grands yeux au regard brûlant et profond avaient une réputation ce n’était pas précisément une femme à la

    Mode parce qu’elle ne se prodiguait point et que la mode a besoin d’être incessamment sollicité mais la mode s’occupait d’elle on la disait riche son nom sonnait bien elle vivait séparée de son mari homme de plaisir et d’aventure qui était disait-on tombé fort bas sans que personne pû spécifier la nature de

    Sa chute du reste elle ne sortait pas de terre puisque le colonel bodzo corona philanthrope distingué comme tous les journaux s’accordaient à le dire et dont l’hôtel rue Thérèse pouvait passer pour un arsenal de bonnes heuvre était son aïeul le baron Schwarz avait des rapports d’argent avec le colonel

    Dont l’homme de confiance était monsieur Lecoq les choses à Paris affectent parfois des physionomies bizarres on parlait très haut des vertus de ce colonel bodzo corona la presse lui décernait quotidiennement des éloges qui ressemblait aux annonces payées par certaines boutiques médicales il était vieux comme Matusalem et cela augmente

    Le respect cependant quelques doutes vagues planaent encore autour de cette charitable gloire il possédait encore des biens considérables situés aux environs de Sartene et qui lui venaent de sa femme morte depuis plus d’un demi-siècle les respect en quelque sorte officiel dont Paris public entourait ce centenaire et les doutes bizarres sans

    Consistance ni formule qui venaent à la traverse touchait comme un double reflet cette délicieuse comtesse corona elle était de celle que le mystère drape dans un charme de plus nulle voix ne s’était jamais élevé pour l’accuser et il semblait pourtant que les enthousiastes eussent envie de la

    Défendre on mettait à jour quand on parlait d’elle avec une sorte d’enhase l’authenticité de sa fortune et l’évidence de sa position il semblait se faisant que chacun répondit à des calomnies qui tombaient des nuages monsieur Lecoq en usait à son égard avec cette paternelle familiarité particulière au notairire et

    Conseil de grandes maison elle l’accueillait avec avec une douceur froide sous laquelle les observateurs croyaient deviner beaucoup de frayeur et beaucoup de haine un mois après la visite nocturne que nous avons raconté la maison Schwarz en apparence tranquille eut présenté à quelques clairvoyant observateur les symptômes suivants une de ces platoniques liaisons

    Qui jadis existait dit-on du page à la châtelaine était née entre madame Schwartz et notre beau Michel quelque chose de plus vif peut-être et moins vertueux entraînit ce héros vers la comtesse corona qui était dans une veine éblouissante d’esprit et de beauté EDM Leber pâlissait et devenait triste le

    Roman d’amour enfantin dont nous avons dit le naïf prologue avait marché silencieusement une seule femme au monde rendait Michel timide s’était aidemée il se méprenait à ce signe en lui la passion n’était pas mûre mais aidm plus précoce ou plus concentré avait conscience de ce qui se passait au

    Fond de son cœur monsieur Schwartz augmentait le cercle de ses affaires et gagner un argent énorme le changement de la baronne à l’égard de Michel ne lui avait point échappé il cherchait à 16es heures le joint où visait un grand coup il fut longtemps à le trouver blanche

    Arrivait à être une jeune personne Michel se rangeait devenait sérieux et ambitieux symptômes à la ant pour Monsieur Schwarz que tout alarmé désormais le pauvre homme avait au jeu commercial un bonheur insolent qui l’effrayait qu’y avait-il cependant depuis des années il reprochait à la baronne sa froideur vis-à-vis de Michel

    La baronne obéissante regardait le favori d’un œil moins glacé où était le Mâ le Mâ n’était nulle part mais l’incident Mirabel restait dans l’esprit du baron il eut un cauchemar il lui sembla que Madame Schwarz se mettait entre le fougueux caprice de Michel et cette belle comtesse

    Corona une nuit pendant que la baronne était au malâ nous éprouvons un certain malaise à vous faire cette confession il introduisit un étranger dans sa chambre à coucher monsieur Lecoq possédait un très grand nombre de talents et Monsieur Schwarz lui accordait cette dangereuse confiance qu’on ne donne pas à un galant

    Homme monsieur leco ancien voyageur de la maison Bertier et compagnie valait mieux qu’un serrurier le tiroir du milieu le tiroir du secrétaire celui dont la serrure cachée sont trou mignon dans le cœur d’un bouquet de pensée fait d’améthyste et de topaze fut tâté selon l’art palpé sollicité violé monsieur

    Lecoq déclara que la serrure était à Secret ces tentative engage d’autant plus qu’elle mérite plus de blâ la jalousie des honteux est une fièvre et pourtant Monsieur Schwartz avait encore confiance le soupçon ne lui venait qu’aux heures malades et il y avait dans sa préoccupation une énorme dose de

    Curiosité chose singulière la faveur de Michel grandissait parmi ces troubles monsieur Schwartz était un homme habile il eut une forte idée qui devait guérir son esprit son cœur et sa raison elle n’était pas toute jeune cette idée il la couvait vaguement depuis du temps quand elle se formula en lui nettement il fit

    Des folies comme Archimède de sortir de son bain il tomba dans la chambre de sa femme et lui dit marié blanche et Michel à faire c’était une épreuve assurément mais c’était aussi un sérieux projet la baronne pâle et calme comme toujours a répondit doucement c’est impossible monsieur Schwarz demanda pourquoi est-ce

    Pour cela précisément que cette belle baronne avait ouvert sa maison à la comtesse corona le fait est que la comtesse corona servit de réponse il y eu lutte pour la première fois une autre personne était là qui souffrait silencieusement et bien plus que monsieur le baron lui-même en vertu de

    Je ne sais quel pacte qui n’avait jamais été signé mais qui existait pourtant EDM leberur regardait Michel comme étant son bien et voilà que Michel sous ses yeux était tiraillé entre trois femmes la baronne la comtesse et blanche d’elle aidemé il n’était pas question le résultat de la lutte fut violent Michel

    Exilé quitta la maison Schwarz son expulsion eut lieu décemment et cruellement selon l’apparence c’était Michel qui avait quitté monsieur Schwarz et celui-ci poussait la chevalerie jusqu’à ne le point taxer trop haut d’ingratitude il y eut plus monsieur Schwarz en diverses occasions donna témoignage en sa faveur dans le style de

    Ces certificats où les maîtres déclarent n’avoir pas eu à se plaindre de leur domestique sous le rapport de la probité avec de tels certificats on cherche une place longtemps dans la finance militante dont Monsieur Schwarz était le plus bel ornement Michel était un jeune homme perdu une voix inconnue publicité

    Sourde avait murmuré à toutes les oreilles d’affaires cette mystérieuse formule il y a quelque chose la chronique de la Bourse avait bien essayé un bout de roman où la belle madame Schwarz avait un rôle aimable mais sans nier la possibilité du fait l’effort maintenait l’axiome il y a eu quelque

    Chose l’ viis de Monsieur Lecoq fut que Michel était brûlé et Monsieur Lecoq s’y connaissait autant que personne en France chapitre 15 le bouton de [Musique] diamant tout le monde sait tout à présent et bien mieux que les pauvres diables qui fatiguent la plume les jolis jeunes gens qui servent les dames dans

    Les magasins de nouveautés connaissent désormais sur le bout du doigt ce que c’est que le grand monde Balzac désespéré de jamais comprendre le mot effrayant de cette énigme aujourd’hui quiconque a appris à épeler peut suivre son cours de grand monde dans ces traités élégants qui sont écrits par des

    Seigneur daignant être de lettre et appartenant manifestement au très grand monde le grand monde étant donc à la portée de tout le monde il serait superflu d’apporter nos définitions moi j’ai tout le grand monde Chron cœur et duchesse dans une maison de carton que j’empli à prix d’or chaque

    Tête de grandmte me coûte 10 sous je n’ai pas honte d’employer ainsi mes économies au fond le grand monde n’a que faire dans cette histoire de brigand raconter honnêtement et paisiblement sans un seul mot d’argot sans un seul sermon généreux je n’ai pas même su placer que

    L’Être suprême me vienne en aide ce membre du parquet B eux et verdâtre qui cache sous son habit noir toute une pharmacie de vitriolique passion j’ai prononcé le mot malgré moi car nulle force humaine ne peut dissimuler un remord les habit noirs quel titre cela donner des menaces des promesses tout le

    Venin qui jaunit les petits toute l’insolence qui plétorise les grands les habis noirs les monstres les habis noirs songez donc qu’il ont tous les habis noirs dans ces cavernes au palais à l’église au tribunal de commerce au Conseil d’État prêtres magistrats banquier avocat courtisan religieus huissier académicien députés courtiers

    Marron sont uniformément habillé de noir chacun a son grand monde et nul ne peut nier qu’il y ait dans ce petit département de la scène imperceptible point sur la carte des quantités à peu près innombrables de grands mot monde juxtaposé ou superposé qui suivent fidèlement du plus bas au plus haut la

    Marche ascensionnelle de l’escalier social lui-même tout a une fin cependant il y a des gens qui ont atteint les cimes du chim boracacho ou de l’Himalaya mais nous n’avons que faire des sommets les Schwarz ont leur niveau précis à mchemin de ces pics éblouissants madame Schwarz était au-dessus de son grand

    Monde elle avait ses d’ambition ardente comme sa nature même tout à coup il lui prenait de passionnés besoins d’éclat de bruit de plaisir à d’autres instants elle tombaaiit dans une indifférence profonde monsieur Schwartz avait des désirs moins chauds mais qui duraient toujours ce qui précède est pour expliquer la position de madame la

    Comtesse corona dans la maison Schwarz il n’y avait entre la baronne et la comtesse aucune sympathie apparente ce qu’elle ressentait l’une pour l’autre ressemblait plutôt à de l’éloignement à l’exception de quelques maisons non classé dans l’échelle des mondes une femme n’entre nulle part que par les femmes c’était donc par Madame Schwartz

    Que la comtesse était ici l’âge de blanche et la complète habication de monsieur le baron en faveur de sa femme dès qu’il s’agissait des choses mondaines ne pouvait laisser aucun doute à cet égard un prétexte sinon un motif se présentait à l’esprit de ceux qui avait

    Assez de loisirs pour chercher le mot de cette petite énigme ailleurs que dans une communauté de patrie ou dans une parentée éloignée la comtesse corona en tant que niveau mondain était à la fois au-dessus et au-dessous des Schwarz elle avait au pied ce lourd boulet qu’on nomme le mystère cela évidemment gênait

    Son essort mais malgré le boulet elle mettait l’orteil sur des échelons que la baronne matin en seisssant sur les pointes et en étendant les bras quel était le besoin ou l’attrait qui l’amenait au seuil de cette maison Schwarz où elle n’avait rien à gagner les enfants voient singulièrement

    Clair parfois blanche quand elle était petite disait que cette charmante comtesse qui la comblait pourtant de caresse et de jouet avait l’air d’un chat qui guettete une souris après le départ de Michel la maison Schar resta un instant comme étonné quelque chose manquait surtout au baron qui était un homme d’habitude puis

    Tout reprit le train accoutumé au moins en apparence mais au fond la tranquillité intérieure était morte monsieur Schwartz portait au plus fort de ses luttes commerciales une préoccupation constante il organisait l’espionnage autour de sa femme sur une grande échelle et Madame Schwartz se sentait surveillée monsieur Lecoq à cette époque

    Entra plus avant dans l’intimité de la maison seulement cet homme habile ayant des rapports également bienveillants avec Monsieur et avec Madame nul n’aurait su dire lequel des deux il servait le mieux la comtesse corona ne servait ni l’un ni l’autre et pourtant elle aussi avait des yeux de

    Lynx Michel s’était réfugié au 4è étage de la rue Notre-Dame de nazarette ils étaient là trois amis dans une situation pareille en train de fatiguer le sort contraire et n’attendant qu’un peu de bonheur pour éblouir leurs contemporains les deux compagnons de Michel étaient des poète transfuge aussi de la maison

    Schwarz où l’on admettait en fait de poésie que le petit commerce de Savinien larsin et l’industrie de sensitive il y avait place pour tous au soleil de l’art les deux compagnons de notre Michel avait déserté plein de confiance les bureaux Schwarz pour cingler de conserve vers l’immortalité Michel n’avait pas des

    Ambitions moins vastes à eux trois il se partageait le monde jusqu’à présent rien de ce qu’ils souhaitaient ne meublait leur mansarde mais ils avaient la jeunesse et l’espoir qui sourit aux enfants amoureux un matin Domerg profitant de l’absence de Madame SICAR pénétra dans l’appartement de la baronne

    Et lui dit l’oiseau a perdu hier 1000 écus à la roulette ça finira mal il doit à Dieu et à ass sain ce n’est pas Madame que la chose regarde c’est monsieurs mais madame est si bonne ce Domerg avait conservé un faible pour Michel il le surveillait pour son propre compte et ne

    Se doutait pas encore du service qu’il rendait à la baronne en agissant ainsi madame Schwarz en toilette de balle car elle ne choisissait pas ses heures de liberté monta ce soir là même les quatre étages de Michel cela ne fit nullement sensation dans la loge du concierge rabot car monsieur Lecoq recevait des

    Élégantes et on avait vu une jeune dame de la plus haute ou dire de maman rabau grimpé jusqu’au taudis de trois pattes nos amis etchalot et similor ne se trompaient point en définitive cette maison du bon Dieu renfermait des mystères à Boissau quelques semaines auparavant madame Leber et sa fille EDM

    Déménageant leur humble mobilier étai venus s’installer dans dans un petit appartement sur le derrière de l’autre côté de la cour c’était là un cher projet depuis longtemps caressé car depuis longtemps aussi madame Leber avait accueilli Michel comme le fiancé de sa fille mais entre le jour où ce

    Cher projet avait éclos dans la gentil cervelle d’enem et l’heure de son exécution bien des choses s’étaient passées et dès la première fois qu’enem se mit à sa fenêtre pour guetter la chambre de Michel ses pauvres beauxieux eurent des larmes Michel ne rentra pas de toute cette première nuit et EDM ne

    L’avait point vu de toute la semaine que faisait-il loin d’elle le roman des amours enfantines dont nous Lumes le premier chapitre s’était renoué à l’âge où l’âme se connaî EDM avait droit où était la rivale qui lui volait ce cœur qui était sa vie s’il revenait pensait-elle me sachant là si près il

    N’oserait plus ce soir dont nous parlons EDM était à son poste pâle et triste derrière la percale de ses rideaux elle eut une bien grande joie tout à coup la chambre de Michel s’éclaira l’enfant prodigue était de retour ces deux camarades qui habitaient la pièce voisine travaillaient ceux-là travaillaient toujours Michel entra chez

    Eux vivement ils prirent aussitôt leur chapeau et sortirent on e dit que Michel venait de les chasser Michel resté seul ferma sa fenêtre sans même donner un regard au croisé d’EDM il rabattit avec soin les rideaux sur les carreaux elle avait été courte la joie de la pauvre

    Jeune fille au bout de quelques minutes une ombre passa sur les rideaux fermés ce n’était pas l’ombre de Michel EDM serra son cœur à deux mains et se laissa choir sur un siège il y avait une femme dans la chambre de Michel EDM se sentit défaillir et ferma les

    Yeux quand elle rouvrit les yeux elle ne voyait plus rien que le rideau blanc avec elle rêv elle luut donné la moitié du sang de ses veines pour le croire elle voulut savoir madame Leber dormait l’ASS du travail de la journée Edem descendit traversa la cour et put

    Prendre sans être vu de personne l’escalier qui conduisait au logis de Michel son cœur battait elle était faible et brisée elle avait peur de tomber morte avant d’avoir vu l’escalier n’était éclairé qu’à l’étage où demeurait monsieur Lecoq enem fut longtemps à atteindre le carré de Michel

    Il y faisait nuit on parlait de l’autre côté de la porte une ligne brillante marquait le seuil une voix de femme disait c’est un secret de vie et de mort nul ne doit savoir que je t’aime je trouverai un mot de passe répondit Michel tenez le premier venu

    Quand on viendra de ma part on demandera à votre Vallet fera-t-il jour demain m se sentit mourir et descendit d’un pas pénible pendant qu’elle descendait la porte de trois pattes l’estropied du Plat D’étain situé de l’autre côté du carré s’ouvrit edmey entendit le frôlement d’une robe de soie une femme parut dans l’ombre

    EDM la devina élégante et jeune la nouvelle venue se croyant seule s’arrêta juste devant la porte de Michel et mit son oreille à la serrure elle écouta une minute durant puis elle frappa pas brusquement et fort la lumière s’éteignit aussitôt dans la chambre de Michel la porte s’ouvrit une autre femme

    Celle dont enem avait vu l’ombre dessiner sur les rideau de la fenêtre sortit impétueusement elle se heurta contre l’inconnu qui eut un rire sec et moqueur et puis elle trébucha dans l’obscurité sous la première marche de l’escalier m fouyait à tout hasard honteuse de son espionnage elle reçut un choc deux cris

    Partirent à la fois arraché par une douleur physique EDM avait senti qu’on tirait violemment ses cheveux les femmes devinent ces choses elle porta la main à sa tête nue et sa main rencontra un objet qui s’y était pris dans les boucles de la chevelure au moment du choc l’objet

    Était un pendant d’oreille arraché la douleur éprouvée avait dû être double et l’autre cri s’expliquait ainsi ce fut tout EDM était seul dans l’escalier les deux femmes inconnus avaient disparu comme par enchantement quand EDM eut regagné sa chambre elle regarda longtemps le pendant d’oreille c’était un bouton de

    Diamant d’une grande beauté dont la monture restait sanglante Edem fut prise cette nuit-là même par la fièvre qui l’amena jusqu’au bord du tombeau celle à qui appartenait la boucle d’oreille arraché ne vint jamais la réclamer [Musique]

    Leave A Reply