AVERTISSEMENT : Cette vidéo est addict au partage.

    Spectacle : Le Syndrome de Michel

    Les premières dates de tournée :
    – 2 février 2024 Clermont-Ferrand 👉 Complet
    – 15 février 2024 Poisy 👉 https://bit.ly/Billeterie_Poisy_tournee
    – 16 mars 2024 Tigery 👉https://bit.ly/Billetterie_Tigery_tournee

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    Une série créée par Fabrice de Boni et Axel Lattuada
    Écrite par Fabrice de Boni, Marc de Boni et Axel Lattuada
    Produite par Mia Productions / Christophe Baudouin
    Épisode financé par nos Ululeurs.leuses❤️
    Remerciements : Julien Baltac
    Réalisée par Fabrice de Boni
    Interprétée par Axel Lattuada

    Crédits musique :
    – “World on fire” Jérôme Rebotier et Pascale Salkin, interprétation Larry Lambert
    🎧

    SOURCES :

    – Entretien avec Julien Baltac, addictologue : https://cliniquedesepinettes.com/la-clinique/
    – Spinoza, Ethique, part III, Flammarion, 384p, 2023
    – Les drogues et la guerre, Lukasz Kamienski, Traduit de l’anglais par Pauline Landel, Samira Ouardi Dans Mouvements 2016/2 (n° 86), pages 100 à 111 : https://www.cairn.info/revue-mouvements-2016-2-page-100.htm
    – Pratiques cliniques en addictologie par Xavier Laqueille, Anne Chassagnoux, Lavoisier, 2017 : https://www.cairn.info/pratiques-cliniques-en-addictologie–9782257206749.htm
    – La genèse des addictions : Essai psychanalytique sur le tabac, l’alcool et les drogues, Odile Lesourne, Presses Universitaires de France, 2007 : https://www.cairn.info/la-genese-des-addictions–9782130561132.htm
    – Dépression et addiction Pierre Van Damme, Cairn.info : https://www.cairn.info/revue-gestalt-2006-2-page-121.htm
    – L’addiction comme rempart à la dépression, Didier Acier Dans Psychologie Clinique 2019/2 (n° 48), pages 40 à 49 : https://www.cairn.info/revue-psychologie-clinique.htm
    Neurobiologie de l’addiction : proposition d’un nouveau concept, Jean-Pol Tassin : https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2007-2-page-91.htm
    – Pourquoi résister aux addictions n’est pas une question de volonté ?
    – L’addiction est-elle une maladie génétique ? : https://www.maad-digital.fr/dossiers/laddiction-est-elle-une-maladie-genetique-12
    – https://spinoza.fr/resume-de-la-partie-iii-de-lethique-extrait-de-pierre-francois-moreau/

    #addiction #dependance #etlmsf #tlmsf

    Bon, il va falloir décrocher d’un préjugé. Les addictions ! Tu te crois à l’abri ? Aujourd’hui, on utilise ce mot n’importe comment, notamment sur les réseaux sociaux, pour te vendre du maquillage, des fringues, du porno. Mais normalement, on te vend un produit en te disant que tu vas devenir addict.

    Tu t’enfuis en courant. Parce que l’addiction, c’est pas un truc kawaï, qui veut dire qu’on aime quelque chose. C’est un processus qui permet d’accéder au plaisir immédiat, tout en réduisant une sensation de MALAISE interne qui s’accompagne d’une impossibilité à contrôler ce comportement, en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives.

    Tu aimes ça le malaise et les conséquences négatives ? Je ne parle pas du sucre, des jeux d’argent, du sexe, du sport, des réseaux sociaux, les achats compulsifs, les troubles alimentaires. Si sortir d’une addiction, c’est si dur, c’est parce que quand tu es accro à un truc

    Qui est dominé par ton circuit de la récompense. Et dans la vie normale, ce circuit, il te sert à créer de la motivation pour te faire faire des trucs qui te font kiffer. Pour te donner un exemple, quand tu sors ton téléphone toutes les trois minutes pour fuir

    Une réalité désagréable, en scrollant comme un zombie. Ton cerveau produit, entre autres de la dopamine. Mais dans la vie normale, ta dopamine, tu peux te la créer avec plein de trucs variés. Oui, oui, ici le circuit de la récompense. Vous pouvez dire au cerveau que niveau de dopamine ce qui marchait

    Bien, c’était tout ce qui était dessert au chocolat, film de science fiction, ça c’est bien. Quoi ? Le sport ? Non, le sport c’est pas trop son truc apparemment. Ah si, il y a le jour à la piscine, il a bien aimé, le pédiluve. Bon.

    Par contre, quand t’as une addiction à quelqu’un ou à quelque chose, bah tu te mets à produire ta dopamine à partir d’une seule source. Et comme à la longue, elle t’en produit de moins en moins. Et bien il faut de plus en plus régulièrement. Conséquence, ton circuit de la récompense finit complètement déréglé.

    Vous pourriez dire au cerveau que l’idéal, ce serait qu’on aille directement dormir à la piscine. Ouais. Dans le pédiluve. Non, dedans ouais ! Normalement, dans la vie, ce circuit, il passe par l’hypothalamus, là. C’est un bout de ton cerveau qui te dit si ce que tu fais, c’est dangereux ou constructif.

    Mais en cas d’addiction, le circuit, il y passe plus. Oui, c’est le cerveau. Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi il y a un pédiluve dans le salon ? C’est pour ça que ton cerveau il ne reçoit plus l’information que c’est pas bon pour toi. Même si tu le sais très bien.

    L drogés, c tout des losers sens volonté. Moi j seré jamais adict a rien, J préfère fair du sport 15 h par jor pour la santé. Peut-être que tu devrais te sevrer de toi même. Ce qu’on appelle personnalité addictive, c’est des gens où l’intensité des émotions est dérèglée.

    Parmi eux, par exemple, on retrouve les l’impulsifs, ceux qui tolèrent mal le stress, ceux qui ont besoin de gratifications instantanées, ceux qui ont une faible estime de soi, mais aussi tous ceux qui ont un avis très tranché et critique sur le sujet de l’addiction.

    Bien sûr, une personnalité addictive, peut ne jamais devenir addict si elle croise pas le produit qui lui correspond. Mais en tous les cas, elle s’arrangera pour trouver une béquille qui l’aidera à supporter ses émotions. C’est parce qu’à la base, une personnalité addictive, c’est toujours la conséquence

    D’un truc dur à surmonter, comme un drame ou un traumatisme. Mais dans tous les cas, ça dégrade ton estime de toi et ton rapport avec toi même. Les autres et le monde. Du coup, ça peut te plonger dans un état d’insécurité permanente, ce qui peut dérégler l’intensité des émotions.

    Et c’est à ce moment là que parfois, un mystérieux messager débarque dans ton cerveau. La dépression ! Bonjour. Alors non, un dépressif, ce n’est pas quelqu’un qui doit se bouger le cul pour que ça change. Une dépression, c’est comme un système immunitaire qui se déclenche parce que ton cerveau tombe malade

    Après avoir avalé une croyance vraiment dégueulasse qu’il n’arrive pas à vomir. Et le message de la dépression dit toujours la même chose … Vous pourriez … Vous pourriez juste dire au cerveau qu’il faut qu’on se barre parce que la situation ne convient plus.

    Et comme le temps du cerveau, c’est aussi de conserver des croyances et de te prouver qu’elles sont vraies, forcément, il ne faut pas tout remettre en question du jour au lendemain. Donc, pour t’empêcher d’écouter le message de la dépression, ton cerveau, il met le paquet. Oui, bonjour ici, l’angoisse. L’angoisse. Oui.

    Ecoutez monsieur, la dépression, ça va pas être possible de se barrer. Non, non, le Cerveau dit qu’il n’a pas que ça à foutre que de changer de croyance. Non, non, non, il ne dit pas qu’il ne veut pas.

    C’est pas qu’il ne veut pas. Il dit plutôt crever. C’est ça qu’il dit ! Ouais. Et si cette angoisse te donne l’impression que tu vas crever, c’est parce que, comme je te l’ai dit tout à l’heure, l’intensité des émotions est déréglée. Du coup, c’est pour supporter cette angoisse

    Que tu deviens accro à quelque chose ou à quelqu’un. Mais la dépression, à la base, elle voulait pas foutre le bordel. Sa demande, c’est juste de déconstruire la relation que tu entretiens avec la croyance qui te fait du mal.

    Mais comme on ne comprend rien à notre cerveau, il n’y a rien qui change. Du coup, la dépression, elle attend. Donc l’angoisse, elle continue. Ecoutez monsieur Dépression, N’insistez pas s’il vous plaît. Donc tu renforces son addiction pour supporter. Tu mets tout sur le pédiluve, PEDILUVE, hein ! Et à force de la pratiquer,

    Tu peux plus le lâcher parce qu’il y a qu’à son contact que ton cerveau produit de la dopamine et surtout tu en as besoin pour te sentir normale. Ton sujé et nulle, pour l gen qui son adicts, il y a plus rien à faire. Ils peuven ps s’en sortir du tout,

    Tu ferai mie de parlet des vrés chose. Peut-être que tu as fait un trou de boulette dans ton cerveau. Sortir d’une addiction, c’est possible et il y a des étapes. D’abord, il y a souvent un événement déclencheur qui te fait prendre conscience du problème, comme par exemple, je sais pas moi

    Une vidéo hyper intelligente sur le sujet. Ensuite, une fois que tu as dépassé le déni et que tu as décidé d’arrêter, l’étape la plus importante c’est : Comprendre que tu as besoin d’aide et en demander pour trouver un accompagnement. Et puis ensuite tu culpabilises, tu te mets en colère,

    Après tu marchandes, t’es triste, tu regrettes ton addiction. Vous pouvez dire au cerveau que je veux bien qu’on regarde un film de science fiction, Mais est ce qu’on peut juste mettre des palmes ? Ou un petit tuba ? Et si tu ressens très fort le manque à ce moment-là, c’est

    Parce que ton cerveau est en train de réapprendre à faire de la dopamine et de la sérotonine avec autre chose que ton addiction. Mais il y arrivera que si tu lui donnes l’occasion de faire des trucs qui te font vraiment du bien et que tu les répètes.

    Et pour trouver ce qui te fait vraiment du bien, il faut comprendre pourquoi t’arrêtes, mettre le doigt sur le besoin fondamental Dont il faut que tu t’occupes et le mettre en pratique dès maintenant. Alors évidemment, après un événement intense, il y a l’envie d’y retourner qui revient.

    Mais c’est pas grave, on recommence et on se pose la question “pourquoi est-ce que j’ai envie d’y retourner” ? De quel besoin fondamental je ne m’occupe pas ? Après, je fais des trucs pour m’en occuper. Et l’envie, elle repart acheter des gaufres.

    Sauf si t’es addict aux gaufres ? Il ne faut pas faire ça. Donc au final, quand t’es pas une personnalité addictive, même si t’es constamment ramené à ta dépendance et à ton environnement, t’es capable de t’en émanciper. Mais quand t’es une personnalité addictive, c’est que tu as vécu la dépendance de manière

    Beaucoup plus violente que les autres et que tu en as perdu le contrôle. C’est pour ça que l’addiction, ça n’a rien à voir avec un manque de volonté. Et tout le monde s’en fout. J’ai tout mon temps moi, vous savez, hein ? Alors merci à tous les Ululeurs et toutes les ululeuses,

    Qui nous permet de continuer à faire notre travail. Même si on n’est pas addi … On n’est pas addictes, hein ! Par contre, si vous voulez continuer à faire de la sérotonine et de la dopamine avec des trucs cools, vous pouvez venir voir le “ Syndrome de Michel ” !

    C’est en tournée, c’est un spectacle … Avec … bah avec moi dedans ! Allez venez avoir des bonnes addictions avec nous, ça serait cool !

    50 Comments

    1. Merci pour tes explications même si je pense que beaucoup d'entre nous en sommes conscient une petite piqure de rappel fait pas de mal surtout avec ta mise en scène ^^ 💙🙏

    2. Hey ! J'ai une question ! La dépression découle pas forcément d'une addiction non ? Je suis dépressif et je veux juste que les épisodes de dépression s'espacent un maximum voire se barrent. 😅

    3. Je vais vous raconter une histoire

      Ce soir cert

      Une histoire
      Avec des Malabar et des oiseaux noirs c'est peut-être un peu bizarre que ce soit tôt ou tard le cauchemar pour les pour les mecs bavard il n'y a pas de hasard miroir Nour noir Darré d 'ardare peinard plumard histoire costard ,

    4. Ça me fait du bien de rire de ma maladie, si ma toubib me l'avait expliqué comme ça dès la première fois, ça m'aurait aidé. Quand on comprend ce mécanisme on fait presque la moitié du chemin d'un seul coup. Courage, pour ma part, je lute.

    5. En faisant mon BAFA, j’ai appris à gérer des situations d’addiction. Par exemple, un jeune addict à la cigarette, mais qui n’est pas venu avec des cigarettes. J’en ai parlé à mon copain qui m’a dit qu’il le laisserait juste sans cigarette pendant tout le séjour. J’ai eu beau lui dire que c’est une maladie et que ça pouvait le tuer, il ne voulait rien entendre. Ça m’avait choqué.

    6. Les personnes tdah, ou autistes, ou avec des profils neuro- atypiques sont plus confrontés à l'addiction que les autres, mais malheureusement ce sujet est très peu abordé en France.

    7. Merci, grand merci d'aborder ce sujet ! 4 ans sans tabac après 25 ans ans de toux matinales, de culpabilité et de "ah mais c'est juste une question de volonté !" Alors merci d'ouvrir les yeux et les cœurs et d'affronter tant de thèmes tabous

    8. Et il y a des gars du marketing qui vont baver sur ça et rêver de créer le même genre de phénomènes…. 🤦🏻‍♀️ Waaaw super modèle que de créer, provoquer, inciter ce genre d'aliénations.

    9. Excellent épisode, merci!
      J’ai commencé une thérapie il y a un an, contre la trichotillomanie. Tout ce que le psychiatre m’a expliqué est dit dans la vidéo, c’est comme ca que j’ai réussi à arrêter mes crises. Merci ETLMSF!

    10. Cette vidéo m'as fait réaliser que je suis très certainement une personnalité addicative et me donne un nouvel angle d'approche et de compréhension de mes problèmes psychiques. Merci pour cette documentation.

    11. Ils m ont volés ma maman mon papa mes frères mes grands parents mes origines et en cadeaux m ont offert le viol le racisme les coups et la prostitution !
      Et ils ont tous dit amen!

    12. J'ai de l'entourage proche qui est touché par des addictions, mais souvent en plus, elles ne viennent pas seules ces saloperies. Souvent, l'alcool vient avec la clope ect… Et le plus dure pour l'entourage, c'est de voir ceux qu'on aime dépérir, impuissant face a cette situation. Merci a vous pour cette vidéo, j'espère qu'elle touchera beaucoup de monde.

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